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Erziehungsdirektion des Kantons Bern l Direction de l’instruction publique du canton de Berne l www.erz.be.ch EDUCATION 5.11 Amtliches Schulblatt des Kantons Bern l Feuille officielle scolaire du canton de Berne Dezember l décembre Thema l Dossier 11 Grün l Vert Das Interesse für eine nachhaltige Umwelt ist hoch: Auch Kinder und Jugendliche wollen und können Verantwortung übernehmen. L’environnement suscite beaucoup d’intérêt : les enfants et les jeunes peuvent et veulent contribuer au développement durable.

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Ausgabe EDUCATION Dezember 2011

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Erziehungsdirektion des Kantons Bern l Direction de l’instruction publique du canton de Berne l www.erz.be.ch

education 5.11Amtliches Schulblatt des Kantons Bern l Feuille officielle scolaire du canton de Berne Dezember l décembre

thema l dossier

11 Grün l VertDas Interesse für eine nachhaltige Umwelt ist hoch: Auch Kinder und Jugendliche wollen und können Verantwortung übernehmen.L’environnement suscite beaucoup d’intérêt : les enfants et les jeunes peuvent et veulent contribuer au développement durable.

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Editorial

Martin Werder Leiter Fachbereich Kommunikation

Responsable de l’Unité Communication

Wie «grün» denken und handeln wir? Denken wir nur dann an die Umwelt, wenn es für uns billig und bequem ist? Diesen und ähnlichen Fragen müssen wir uns wohl immer wieder stellen, vor allem vor dem Hintergrund von Ereignissen wie Fukushima.

Umweltbewusstes Verhalten beginnt im Kleinen. Bei den oft unbedachten Handlungen des täglichen Einkaufens, Konsumierens und des Entsorgens. Viel-leicht sind so banale Dinge wie Sparlampen einset-zen oder den Stand-by-Modus bei Geräten abschalten «nur» symbolische Zeichen, aber sie geschehen im Bewusstsein, dass unsere natürlichen Ressourcen nicht unendlich sind.

Das Wissen um einen Zusammenhang ist das eine, aber das Verhalten entsprechend zu verändern das andere. Im Schullalltag erfahren Sie dies als Lehr-person besonders deutlich. So kostet es einen nicht zu unterschätzenden Aufwand, um Kindern und Ju-gendlichen den Sinn der Nachhaltigkeit verständlich zu machen.

Ob wir sorgsam mit Ressourcen umgehen, ob wir den eigenen Fahrzeugpark bewusst nutzen, ist für die nachhaltige Entwicklung unserer Umwelt relevant. Eine Mehrheit unserer Kinder und Jugendlichen ist über die Bedrohung der Artenvielfalt, die zunehmen-den Murgänge, Überschwemmungen und die Klima-erwärmung beunruhigt. Lesen Sie dazu den Leitartikel auf S. 11 und das Interview mit Professor Stocker, Kli-maforscher der Uni Bern, auf S. 22.

Ein Nachdenken über diese Themen lohnt sich. Aber es geht nicht darum, daraus eine Ideologie zu formen oder zu moralisieren, was man darf und was nicht. Gut ist, wenn wir möglichst nah an der Lebens-welt der Jugendlichen bleiben. Jedes Kind, jeder Ju-gendliche erfährt dabei, dass es/er persönlich etwas für die Umwelt tun kann. Ein gutes Beispiel dafür sind der Umweltunterricht der Stiftung Pusch auf S. 25 und die Naturbegegnungen von Pro Natura auf S. 27.

Ich hoffe, Sie finden darin Ideen, die Sie inspirie-ren oder einfach zum Denken [email protected]

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Dans quelle mesure nos pensées et nos actions sont-elles « vertes » ? Pensons-nous à l’environnement uni-quement quand cela nous arrange ? Nous devons nous poser régulièrement ces questions, surtout après des événements comme Fukushima.

Le respect de l’environnement commence par des détails, dans les gestes quotidiens que l’on accomplit sans réfléchir : acheter, consommer et jeter. Je veux dire que nous devons adopter une attitude responsable dans ce qui compose notre quotidien. Utiliser des am-poules économiques ou éteindre les appareils en veille sont des actions qui, aussi symbolique que cela puisse paraître, témoignent de la conscience que nous avons du caractère limité de nos ressources naturelles.

Connaître cette réalité est une chose, agir pour changer nos habitudes en est une autre. Le corps en-seignant le sait bien. Com bien d’efforts ne doit-il pas déployer pour faire comprendre aux enfants et aux jeunes le sens de la durabilité et les inciter à agir en conséquence.

Ne pas gaspiller les ressources, utiliser avec mo-dération nos véhicules, cela a une importance pour le développement durable. Les espèces menacées, les glissements de terrain, les inondations et le réchauf-fement climatique sont source d’inquiétude pour une majorité d’enfants et de jeunes. Plusieurs études le montrent. Lisez à ce sujet l’article en page 11 et l’in-terview en page 22 de T. Stocker, chercheur en clima-tologie à l’Université de Berne.

Il vaut la peine de réfléchir à ces questions sans pour autant tomber dans l’idéologie ou donner des le-çons de morale. Mieux vaut rester le plus proche pos-sible du monde dans lequel vivent les jeunes et leur donner des pos sibilités d’agir directement. Chaque enfant apprend ainsi qu’il peut faire quelque chose à son niveau, ce qui est déjà un pas précieux. À cet égard, l’enseignement sur l’environnement de la Fon-dation Pusch (p. 25) et les expériences dans la nature de Pro Natura (p. 27) sont de bons exemples.

J’espère vous avoir ainsi donné des pistes à ex-plorer ou simplement matière à réflexion !

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Inhalt | Sommaire Magazin | Magazine

Schulhäuser im Kanton Bern

Zwei Paläste für die BildungEine Serie der kantonalen DenkmalpflegeDas Schulhaus Dufour Ost liegt heute mitten in der Stadt Biel. Das ist aber relativ neu: Vier Jahrhunderte lang markierte das Gebäude die Südostecke der Stadt. Rechts und links schloss unmittelbar die Stadtmauer an; einer ihrer Türme war gar ins Haus integriert. Ur-sprünglich war die heutige Schule ein sogenanntes Johanniterkloster, später diente sie unter anderem als Spital. 1818 eröffnete die Stadt im Haus ein Gymna-sium für Knaben. 1861 bis 1868 wurde westlich davon eine Mädchenschule erbaut, das heutige Schulhaus Dufour West. Verglichen mit dem noblen Neubau wirkte die alte Schule nun trotz ihrer imponierenden Länge ziemlich bescheiden. Das änderte sich mit der Um-gestaltung von 1870/71: Der stehengebliebene Turm der alten Stadtbefestigung wurde abgebrochen, das Haus aufgestockt und seitlich erweitert; Glanzstück des Umbaus war die Aula mit der vornehmen Tempel-front im Dachgeschoss. Seither stehen an der Dufour-strasse zwei Bildungspaläste Seite an Seite.

Die Schulhäuser Dufour Ost (links) und West zwischen 1862 und 1871

Zwei Paläste für die Bildung: die beiden Schulhäuser nach 1871

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03 Editorial

05 Politischer Kommentar l Regard politique

07 Magazin l Magazine

Thema l DossierGrün | Vert

11 Vom Wandel in der UmweltbildungOb wir auch in Zukunft noch in einer artenreichen, nach-haltig gesicherten Umwelt leben können, ist ungewiss. Kinder und Jugendliche berührt diese Frage besonders stark.

22 «Umstieg auf ökologischen Lebensstil nicht auf unsere Kinder verschieben»

Wie sind die Kinder und Jugendlichen für einen ökologi-schen Lebensstil zu gewinnen? Interview mit Prof. Tho-mas Stocker.

27 Hunger wie die Bären und schnüffeln wie die Wölfe

Statt im Schulzimmer über Arbeitsblättern zu brüten, dürfen Schulkinder essen wie die Bären und sich be-schnuppern wie die Wölfe.

30 Du bois dont on fait les rêves« Entrons dans le bois »: Un travail interdisciplinaire qui a permis aux élèves de se familiariser avec le dévelop-pement durable.

Kindergarten/Volksschule l École enfantine/École obligatoire

36 Berufsberatungs- und Informationszentrum BIZ: Service Public für alle

Interview mit Brigitte In-Albon, Leiterin BIZ Bern-Mittel-land. In jeder Gesellschaft gibt es immer auch Men-schen, die durch die Maschen fallen.

Mittelschule/Berufsbildung l

Écoles moyennes/Formation professionnelle

42 Was bedeutet Hochschulreife?Berner Kommission Gymnasium-Hochschule hat ein Pa-pier erarbeitet, das die wichtigsten für die Hochschul-reife notwendigen Kompetenzen kurz zusammenfasst.

44 PHBern

53 Weiterbildung l Formation continue

55 Amtliches l Informations officielles

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Politischer Kommentar | Regard politique

Soutenir et accompagner les parentsDans les débats sur l’école, il n’est pas rare que l’on oublie un partenaire essentiel : les parents. Eux aussi font partie du triangle relationnel de l’école aux côtés des élèves et du corps enseignant. Ils en sont d’ailleurs un élément très influant. Ils occupent un rôle central dans la réussite scolaire des enfants.

De nombreuses études telles que PISA ont montré que la corrélation entre réussite scolaire des enfants et niveau de formation des parents est parti-culièrement forte en Suisse. Voilà qui soulève la question de l’égalité des chances : les enfants issus de familles à faible niveau d’instruction sont statisti-quement beaucoup moins nombreux à décrocher un diplôme dans la formation supérieure. Cette corréla-tion est donc un problème à traiter en priorité dans notre pays.

Mais elle n’est pas juste un problème, on peut aussi la voir comme une chance : les parents ont une grande influence sur la réussite scolaire de leur progéniture. Ils peuvent donc faire quelque chose pour leurs enfants ! Sans compter que les possibilités d’aider les enfants sont multiples. Il s’agit donc en fait d’une information positive pour les parents.

Il n’est pas question ici de mettre les enfants sous pression en leur imposant des attentes, des cours particuliers et des exercices supplémentaires. Il s’agit plutôt pour les parents de créer dès le départ un climat d’apprentissage positif et motivant. Si les parents s’intéressent à l’école et la voient d’un œil positif, c’est déjà beaucoup. Il est important pour les enfants de savoir que leurs parents soutiennent l’école.

Je suis persuadé que le succès des écoles privées est en partie lié au fait que les élèves savent que leurs parents paient pour cette école et donc qu’ils soutien-nent ouvertement l’école, qu’ils sont convaincus de son utilité et acceptent que cela ait un coût. Cela ren-force les effets de l’école.

La réussite scolaire est aussi liée au fait que les élèves perçoivent les enseignants et enseignantes comme une autorité fiable, qu’ils puissent leur faire confiance et se laisser guider dans la grande « aven-ture de l’apprentissage ». L’attitude des parents est ici capitale. Cela ne veut pas dire qu’il faut soutenir l’école les yeux fermés. Pour garantir le succès de l’école, il importe de respecter les compétences tech-niques et « la sphère d’autorité » du corps enseignant. Évidemment, les enseignants et enseignantes éduquent autrement que les parents. Évidemment, il arrive qu’un enfant estime avoir été injustement traité. Apprendre à faire avec, toujours dans les limi-tes du raisonnable, cela fait finalement aussi partie du processus d’apprentissage d’un enfant.

La capacité de bien apprendre est aussi liée à des choses très basiques comme dormir suffisam-ment ou arriver à l’école le ventre plein. Dans la révi-sion en cours de la loi sur l’école obligatoire, nous proposons donc un article qui oblige les parents à « participer à la création de conditions propices à l’ap-prentissage, en particulier en envoyant leur enfant à l’école nourri et reposé ». Il n’est en effet pas rare que des membres du corps enseignant racontent com-ment certains enfants s’endorment presque pendant les cours parce qu’ils ont regardé la télévision toute la nuit. Dans de telles conditions, comment enseigner les sciences naturelles ou les mathématiques de façon motivante à des enfants ? Pour ce qui est de la télévi-sion par exemple, les parents peuvent déjà faire beaucoup. Lire des livres avec ses enfants plutôt que de regarder la télévision est un bon moyen de pro-mouvoir leur réussite scolaire. Plus facile à dire qu’à faire, cela va de soi.

Nous ne voulons pas donner mauvaise con-science aux parents en leur faisant la morale : édu-quer n’est pas une mince affaire. Ce que nous vou-lons, c’est au contraire pouvoir les soutenir dans leur rôle d’éducateurs dès que cela nous est possible.

Cela signifie aussi que lorsque les parents ne peuvent temporairement pas s’occuper eux-mêmes de leurs enfants, les offres de crèches et de modules d’école à journée continue adaptées ainsi que les ho-raires blocs sont là pour soutenir l’engagement pa-rental de façon ciblée. C’était, il y a quatre ans, un des objectifs supérieurs de la révision de la loi sur l’école obligatoire.

Enfin, il faut aussi aider les parents dans leur mission d’éducation dès la petite enfance, lorsque cela est nécessaire. Plusieurs projets tentent de ré-pondre à ce besoin dans la ville de Berne, en particu-lier pour les enfants issus de la migration. La straté-gie à adopter doit s’axer sur la communication de ces offres auprès des parents le plus tôt possible. L’expérience des Services psychologiques pour en-

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Politischer Kommentar | Regard politique

fants et adolescents, qui jouent un rôle central en la matière, montre qu’un dépistage et un soutien mis en œuvre suffisamment tôt permettent souvent d’améliorer rapidement et durablement les situa-tions difficiles, d’éviter des évolutions négatives ou d’atténuer les problèmes.Bernhard Pulver, directeur de l’Instruction publique du canton de Berne, [email protected]

Eltern stärken und unterstützenBei Diskussionen um die Schule wird nicht selten ein wichtiger Partner vergessen: Im Beziehungsdreieck «Schule» sind die Eltern neben den Schülerinnen und Schülern und den Lehrkräften ein sehr einflussreicher Akteur. Ihre Rolle ist für den Schulerfolg der Kinder zentral.

Viele Untersuchungen – namentlich PISA – haben aufgezeigt, dass die Korrelation zwischen dem Bil-dungserfolg der Kinder und dem Bildungshintergrund der Eltern in der Schweiz besonders hoch ist. Das wirft ein Problem der Chancengleichheit auf: Kinder aus bildungsfernen Schichten erreichen statistisch signifikant weniger hohe Bildungsabschlüsse. Diese Korrelation ist also in erster Linie ein Problem, das wir in unserem Land angehen müssen.

Diese Korrelation ist aber nicht nur ein Problem, wir können darin zugleich eine Chance sehen: Die El-tern haben einen grossen Einfluss auf den Schulerfolg ihrer Sprösslinge. Sie können für sie also etwas tun! Und ihre Möglichkeiten, die Kinder zu unterstützen, sind vielfältig. Das ist für die Eltern eigentlich eine po-sitive Information.

Dabei geht es nicht darum, mit Erwartungen, Nachhilfe und Drill die Kinder unter Druck zu setzen. Vielmehr geht es darum, dass Eltern von früh an ein positives und motivierendes Lernumfeld schaffen können: Wenn sich Eltern für die Schule interessieren, ihr grundsätzlich positiv gegenüberstehen, ist schon viel gewonnen. Für die Kinder ist es wichtig, zu wis-sen, dass die Eltern hinter der Schule stehen.

Ich bin überzeugt, dass ein Teil des Erfolgs von Privatschulen damit zu tun hat, dass die Schülerinnen und Schüler wissen «Meine Eltern zahlen für diese Schule etwas. Sie stehen also ganz offensichtlich hinter der Schule, sind überzeugt davon, was dort ge-schieht – und lassen sich das auch etwas kosten». Dies stärkt die Wirkung der Schule.

Denn Schulerfolg hat auch damit zu tun, dass Schülerinnen und Schüler die Lehrpersonen als ver-bindliche Autorität wahrnehmen, sich auf sie einlas-

sen und sich von ihnen auf ein «Lernabenteuer» mit-nehmen lassen. Und da spielt die Einstellung der Eltern eine wichtige Rolle. Das heisst natürlich nicht, der Schule kritiklos zu folgen. Aber der Respekt vor der Fachkenntnis und dem «Autoritätsraum» der Lehr-person vonseiten der Eltern ist für den Erfolg der Schule wichtig. Natürlich machen Lehrpersonen erzie-herische Dinge auch anders als die Eltern, natürlich wird ein Kind auch einmal aus seiner Sicht ungerecht behandelt. Damit umgehen zu lernen – immer in den Grenzen eines zulässigen Ermessensspielraums –, gehört letztlich auch zum Lernprozess des Kindes.

Bildungsfähigkeit hat auch mit ganz basalen Dingen zu tun, wie genügend geschlafen oder gefrüh-stückt zu haben. In der laufenden Revision des Volks-schulgesetzes schlagen wir deshalb einen Artikel vor, wonach Eltern die Pflicht haben, «ihre Kinder ausge-ruht und ernährt in die Schule zu schicken, um ihnen gute Lernvoraussetzungen zu ermöglichen». Denn nicht selten erzählen Lehrpersonen, wie Kinder wäh-rend des Unterrichts fast einschlafen, da sie die halbe Nacht ferngesehen haben. Wie soll da jemand den Kindern motivierend Mathematik oder Naturwissen-schaften beibringen? In Bezug auf das Fernsehgerät besteht also eine weitere, wichtige Einflussmöglich-keit der Eltern. Mit den Kindern auch Bücher zu lesen, statt fernzusehen, ist ein guter Ansatz, um den Bil-dungserfolg seiner Sprösslinge zu fördern. Dass das oft leichter gesagt ist als gemacht, liegt auf der Hand.

Es geht nicht darum, den Eltern mit dem Mahn-finger ein schlechtes Gewissen machen zu wollen. Erziehung ist ja an sich nichts Einfaches. Umso mehr muss es darum gehen, dass wir, wo immer wir kön-nen, die Eltern in ihrer Erziehungsarbeit unterstützen.

Und das heisst auch: Wo Eltern zeitweise nicht selber ihre Sprösslinge betreuen können, ist durch ein zeitgerechtes Krippen- und Tagesschulangebot und natürlich durch Blockzeiten das elterliche Engage-ment gezielt zu unterstützen. Das war zentrales Ziel der Revision des Volksschulgesetzes vor vier Jahren.

Schliesslich gilt es auch im Frühbereich, die El-tern in ihrer Erziehungsarbeit wo nötig zu unterstützen. Darauf versuchen verschiedene Projekte, namentlich im Bereich der Kinder mit Migrationshintergrund in der Stadt Bern, Einfluss zu nehmen. Die Erziehungs-beratungsstellen haben hier ebenfalls eine zentrale Funktion. Strategische Achse muss sein, diese Ange-bote den Eltern früh bekannt zu machen. Die Erfah-rung der Erziehungsberatungsstellen zeigt, dass eine frühe Erfassung und Unterstützung oft mit wenig Auf-wand schwierige Situationen nachhaltig verbessern beziehungsweise negative Entwicklungen verhindern oder entschärfen können.Bernhard Pulver, Erziehungsdirektor des Kantons [email protected]

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Magazin | Magazine

Ist das Leben eines Glaceverkäufers süsser als das einer Sauerkrautfabrikantin? Warum passiert in der Saure gurkenzeit eigentlich so wenig? Fressen die süs-sesten Früchte wirklich nur die grossen Tiere? Ist ro-sarot süsser als hellgrün? Und wenn Glocken süss klingen, was klingt dann sauer? 2012 heisst der the-matische Rahmen des Theaterfrühlings «süss und sauer». Zwölf Schulklassen und Wahlfachgruppen aus dem Kanton Bern zeigen vom 4. bis 8. Juni im Kultur-hof Köniz zum 18.  Mal ihre Theater- oder Tanzpro-duktionen und tauschen sich darüber unter professio-neller Anleitung aus. In der Erarbeitungsphase werden

Ankündigung

Theaterfrühling 2012 im Kulturhof Köniz

Bildung und Kultur

Wettbewerb «tête-à-tête» für Kulturprojekte mit Schulen

Lehrpersonen, die mit ihren Klassen oder Wahlfach-gruppen teilnehmen, von Theaterpädagoginnen und -pädagogen fachlich begleitet. Dank der Unterstüt-zung durch den Kanton Bern, Gemeinden und Stiftun-gen ist die Teilnahme kostenfrei. Der Theaterfrühling ist ein Kulturvermittlungsprojekt mit langer Tradition. Es stösst durch die neu alljährliche Durchführung auf zunehmendes Interesse und leistet seinen Beitrag zu einer zeitgemässen Schultheaterkultur.

www.theaterfruehling.ch, Anmeldungen bis zum 1. Dezember 2011 an [email protected]

Das Programm Bildung und Kultur der Erziehungsdirektion schreibt zum ersten Mal den Wettbewerb tête-à-tête für Kulturprojekte mit Schulen aus. Kulturschaffende und Schulen sollen angeregt werden, gemeinsam neuartige Vermittlungs-projekte in allen Kunstsparten zu erarbeiten, bei denen die Schüle-rinnen und Schüler aktiv an der Konzeption und Durchführung mit-wirken. Teilnahmeberechtigt sind professionelle Kulturschaffende

und Kultureinrichtungen aller Spar-ten sowie Schulen des Kantons Bern aller Stufen. Projektideen können bis am 31. Januar 2012 eingegeben werden. Maximal 20 Ideen werden für die Vertie-fungsphase ausgewählt und die Verantwortlichen eingeladen, ihre Projekte auszuarbeiten. Maximal 10 Umsetzungskonzepte werden für die Realisierung aus gewählt und erhalten Projektbeiträge zwi-schen 10 000 und 50 000 Franken.

Detaillierte Informationen zum Wett-bewerb sowie das Anmeldeformular finden Sie unter www.erz.be.ch/ tete-a-tete. Weitere Infor mationen erhalten Sie bei der Programmleitung Bildung und Kultur, Erziehungsdirek-tion des Kantons Bern, 031 633 83 11 oder [email protected].

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Inserat | Annonce

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Magazin | Magazine

Während den nächsten Sommer- und Herbstferien führt ein Ehepaar zum zweiten Mal eine dreiwöchige Rundreise mit eigenem Bus zu sorgfältig ausgewählten Sehenswürdigkeiten und Unterkünften durch. Die «Schweiz Mittelamerikas» wird den Teilnehmenden be züglich seiner Geschichte, Po litik, Wirtschaft, Geologie, Biodiversität und seinem Bildungssystem aus erster Hand kompetent vorgestellt. Die Rundreise wird durch ein paar Tage Badeferien in einem kleinen, ruhigen Hotel mit karibischem Traum-strand direkt vor einem grossen Nationalpark mit einzigartigem Primär-urwald nahe der panamaischen Grenze unterbrochen. Während der gan-zen Reise steht den Teilnehmenden die Reiseleitung zur Verfügung. Die gesamten drei Wochen können als Fortbildung angerechnet werden.

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Sommer/Herbst 2012

Kleingruppen-Studienreise nach COSTA RICA

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Universität BernEinstein Lectures 2011

Der amerikanische Philosoph Ronald Dworkin hält im Rahmen der diesjährigen Einstein Lec-tures vom 12. bis 14. Dezember drei öffentliche Vorträge an der Universität Bern. Im Andenken an das Werk von Albert Einstein widmet sich die Vortragsreihe, die von der Universität ge-meinsam mit der Albert-Einstein-Gesellschaft (AEG) organisiert wird, abwechselnd Themen aus der Physik und Astronomie, der Philoso-phie und der Mathematik.Dworkin beschäftigt sich besonders mit den Grund-pfeilern der Ge rechtigkeit. Dabei definiert er die funda-mentalen Rechte des Individuums über die rechtspo-sitivistischen Argumentationen hinaus, das heisst, er plädiert für ein Recht, das allgemein geltende Regeln enthält. An den Einstein Lectures 2011 spricht Dworkin über Religion als grundlegendes moralisches Werte-system, das nicht von einem Gott bestimmt sein muss. Im ersten Vortrag unter dem Titel «Ein stein’s Worship» (etwa: Einsteins Glaube) erklärt der Gastreferent diese Einstellung am prominenten Beispiel Albert Einsteins, der sich selber als Atheist, zugleich aber als tief reli-giös bezeichnete. Im Vor trag «Faith and Physics» refe-riert Dworkin über den quasireligiösen Glauben an die Wissenschaft der Physik. In der dritten Vorlesung «Re-ligion without God» zeigt Dworkin moralische und poli-tische Folgen einer Religion ohne Gott auf und erläu-tert diese an aktuellen Themen wie Abtreibung oder Kopftuchverbot. Alle Vorträge sind öffentlich und kos-tenlos. Die Universität Bern und die Albert-Einstein-Gesellschaft laden herzlich zu den Einstein Lectures mit Ronald Dworkin ein.

Hauptgebäude der Universität, Hochschulstrasse 4, 3012 Bern. 12. Dezember, 19.30 Uhr, «Einstein’s Worship», Aula (2. Stock); 13. Dezember, 17.15 Uhr, «Faith and Physics», Hörsaal 120 (1. Stock); 14. Dezember, 19.30 Uhr, «Religion without God», Aula (2. Stock).

Einstein Lectures 2011

Prof. Ronald Dworkin, New YorkUniversity, USAHolberg Memorial Prize 2007

hält drei Vorträge zum Thema: «Religion without God»

Einstein’s WorshipAula der Universität BernMontag, 12. Dezember 2011, 19.30 Uhr

Faith and PhysicsHörsaal 120 im Hauptgebäude der Universität BernDienstag, 13. Dezember 2011, 17.15 Uhr

Religion without GodAula der Universität BernMittwoch, 14. Dezember 2011, 19.30 Uhr

Alle Vorträge sind öffentlich, Eintritt frei

www.einsteinlectures.ch

Albert-Einstein-Gesellschaft

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Thema | Dossier

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Thema | Dossier

Grün

Vom Wandel in der Umweltbildung

Martin Werder Fotos: Mark Nolan

Ob wir auch in Zukunft noch in einer artenreichen, nachhaltig gesicherten Umwelt leben können, ist ungewiss. Kinder und Jugendliche berührt diese Frage besonders stark.

Eine Mehrheit von ihnen ist bereit, sich für die Umwelt zu engagieren. Bund und Kantone setzen heute bei der Vermittlung ökologischer Ideen auf «Bildung für nachhaltige Entwicklung»

BnE. Dieses Konzept beginnt, auf Ebene des Unterrichts Fuss zu fassen.

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Thema | Dossier

Drei von vier Jugendlichen stufen den Klimawandel als ein grosses Problem ein, das die Existenz der Mensch-heit bedroht, schreibt die Shell-Jugendstudie 20101. Der Klimawandel bewegt die Kinder und Jugendlichen heute besonders stark – neben der weltweiten sozialen Ungerechtigkeit wie Armut und Hunger. Die Schuld für die ökologischen Veränderungen suchen die kritisch eingestellten Jugendlichen bei den reichen Industrie-ländern.

Die zweite bemerkenswerte Aussage ist: Die heu-tigen Jugendlichen sind keineswegs desinteressiert. Immerhin eine knappe Mehrheit von ihnen ist bereit, einen persönlichen Einsatz zu leisten, ihr Verhalten im Alltag zu verändern und beispielsweise bewusst Ener-gie zu sparen.

Diese Erkenntnisse bestätigt auch die Schwei-zer Studie von Isopublic zu Jugend und Nachhaltigkeit 20102. Die junge Generation nimmt den Klimawandel und die Umweltzerstörung als Bedrohung wahr und geht davon aus, dass die Erderwärmung und ihre Fol-gen ihr eigenes Leben stark beeinflussen werden. Die Frage der weltweiten Gerechtigkeit (Armut, Unter-ernährung) sowie Klimawandel und Umweltzerstörung identifizieren die meisten Jugendlichen – das heisst 80% von ihnen – als die grössten Herausforderungen der globalen Entwicklung. Sie sind optimistisch und weitgehend überzeugt, dass man Handlungsspielraum zur Lösung der Weltprobleme hat. Sie sehen Politik, Wirtschaft und Technik in der Verantwortung, Alter-nativen für eine lebenswerte Welt zu erarbeiten, und fordern von der Schule, dass «sie sie beim Thema Nachhaltigkeit und Verantwortung gegenüber der Welt besser unterstützt»3.

Wie berührt uns das Thema heute?Die Schweiz ist als Alpenland den verändernden Be-dingungen stärker ausgesetzt als andere Staaten. Kon-kret spürbar wird die Erwärmung durch die immer schneeärmeren Winter, den auffälligen Rückzug der Gletscher und das Auftauen des Permafrosts, welche im Alpenraum Gefahren für Siedlungen, Verkehrswege und touristische Infrastruktur mit sich bringen. Bis zur Mitte des Jahrhunderts muss sich die Schweiz auf eine Erwärmung um rund zwei Grad Celsius gegenüber dem Stand von 1990 einstellen.

Beispielsweise musste kürzlich die Bergstation der Gondelbahn Moosfluh der Aletsch-Riederalp-Bah-nen saniert werden, weil sie seitlich absackte. Die Ur-sache sind Bewegungen in der Moräne, die durch den Rückzug des Aletschgletschers hervorgerufen wurden. In andern Fällen wie den Lagalpbahnen am Bernina-pass, den Gotthard-Sportbahnen in Andermatt oder der Corvatschbahn in St. Moritz zwang das Auftauen des Permafrosts zu teuren Sicherheitsmassnahmen.4

Der Expertenbericht des beratenden Organs für Fragen der Klimaveränderung (2008) prognos tiziert

der Schweiz niederschlagsreichere Winter und trocke-nere Sommer. Die intensiveren Niederschläge er hö- hen das Risiko von Hochwassern, Erdrutschen und Murgängen, ähnlich wie wir sie diesen Herbst erlebt haben.5

Auf andern Gebieten wie der Biodiversität ge-schieht die Entwicklung schleichend, manchmal ohne direkt warhnehmbare Warnzeichen. Insbesondere Öko-systeme, Flora und Fauna erfahren bedeutende Ver-änderungen. Die früher bespielsweise weitverbreiteten Lebensräume Auen, Moore und Trockenwiesen haben

seit 1900 deutlich an Fläche verloren, wodurch auch zahlreiche Arten ihre Lebensgrundlage einbüssten. Bei den Wirbeltieren sind die Amphibien und Reptilien be-sonders stark bedroht. 70% der Amphibien und 79% der Reptilienarten stehen auf der jeweiligen Roten Liste, dazu gehören unter anderem die Sumpfschild-kröte, zahlreiche Schlangenarten, Geburtshelferkröte und Laubfrosch.6

Allerdings hat der Bund gerade in der Biodiver-sität zahlreiche Anstrengungen unternommen, die zu intensive Landnutzung einzudämmen und Schutzge-biet für die Förderung der Artenvielfalt zu schaffen. «Das wichtigste Ziel, nämlich den durch die Menschen verursachten Biodiversitätsverlust zu stoppen, wurde allerdings bis jetzt nicht erreicht», schreibt das Bun-desamt für Umwelt.7

Wohin führt diese Entwicklung? Dazu gibt es keine eindeutige Antwort. Klar ist, dass sie eine fort-schreitende Verarmung und eine Gefährdung unserer natürlichen Ressourcen und Lebensgrundlagen zur Folge hat. Unbestritten ist auch, dass sie Ängste und Ungewissheit auslöst, besonders bei jungen Mitbürge-rinnen und Mitbürgern. Sie ruft zum Handeln auf.

Ein Wandel in Richtung einer nachhaltigen und gerechten Gesellschaft ist nötig, denn ohne intakte Biosphäre wird es schwierig, eine langfristig tragfähige wirtschaftliche und gesellschaftliche Entwicklung zu sichern.

«In der Bildung für nach-haltige Entwicklung geht es darum, Begegnungen oder Erfahrungen zu ermög-lichen.» Marco Adamina

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Thema | Dossier

1 Die Shell-Jugendstudie ist eine Untersuchung, die von Biele-felder Sozialwissenschaftlern unter Leitung von Prof. Dr. Ma-thias Albert, Prof. Dr. Klaus Hurrelmann und Dr. Gudrun Enzel durchgeführt wurde. Dazu wurden 2500 Jugendliche im Alter von 12 bis 25 Jahren befragt.

2 Isopulic, Institut für Markt und Meinungsforschung (2010): Studie Jugend und Nachhaltigkeit. Befragt wurden 508 zu-fällig ausgewählte, in der Schweiz wohnhafte 14- bis 18-Jäh-rige. Bravo-Umfrage 2009: Umwelt- und Klimaschutz sind die Topthemen der Jugendlichen – noch vor Wirtschafts- und Finanzkrise und Terrrorismus. In: Bravo 15/2009.

3 Ebenda. 4 Diethelm, Richard (2011): Klimaerwärmung verteuert

Unterhalt der Bergbahnen. In: Der Bund, 8. Okt. 2011, S. 11. 5 Beratendes Organ für Fragen der Klimaveränderung (2008):

Das Klima ändert – was nun? Der neue UN-Klimabericht (IPCC 2007) und die wichtigsten Ergebnisse aus Sicht der Schweiz.

6 Bundesamt für Umwelt, Wald und Landschaft BUWAL (2005): Rote Liste der gefährdeten Amphibien der Schweiz. S. 29. Und Bundesamt für Umwelt, Wald und Landschaft BUWAL (2005): Rote Liste der gefährdeten Reptilien der Schweiz. S. 29ff.

7 Klaus, Gregor (2010): Immer weniger Biodiversität. S.1. In: Umwelt 2/2010. Biodiversität. Bundesamt für Umwelt.

8 Schweizerische UNESCO-Kommission (2011): Was ist Bildung für nachhaltige Entwicklung. http://www.unesco.ch/ themen/bildung-fuer-nachhaltige-entwicklung.html

9 Rey, Lucienne (2010): Grundsätzliches zur Umweltbildung: Handlungsmöglichkeiten aufzeigen statt Ängste wecken. In: Umwelt 4/2010. Umweltbildung. Bundesamt für Umwelt.

10 Erziehungsdirektion des Kantons Bern (1995): Lehrplan Volksschule, Primarstufe und Sekundarstufe I. Schulverlag, S. 60.

Sich für eine nachhaltige Entwicklung einsetzenNeuen Schwung in die etwas erstarrte moralische Hal-tung verschiedener Umweltverbände und -institutio-nen bringt die Intiative «Bildung für eine nachhaltige Entwicklung BNE» der UNO. Die Erziehungsdirektoren-konferenz hat deren Ziele aufgenommen und will die Integration von BNE in Schule und Unterricht fördern und ihre Anliegen im Lehrplan 21 verankern.

«Bildung für eine nachhaltige Entwicklung (BNE) hat zum Ziel, die Menschen zur aktiven Gestaltung ei-ner ökologisch verträglichen, wirtschaftlich leistungs-fähigen und sozial gerechten Umwelt […] zu befähi-gen.»8

Neu daran ist, dass sich BNE nicht ausschliess-lich auf die Abwehr von Umweltschäden oder auf die Bewahrung der Natur konzentriert, sondern auf Ent-wicklung und Veränderung. Nachhaltige Entwicklung beruht grundlegend auf Ökologie, schliesst aber eben-falls Wirtschaft, Politik und Kultur mit ein. «BNE ergibt sich aus der engen Verbindung der Umweltbildung mit der Gesundheitsbildung und dem globalen Lernen», erklärt Rolf Jucker, Geschäftsleiter der Stiftung Um-weltbildung Schweiz. «Die Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen ist letztlich für die Gesundheit der Menschen und für die soziale Gerechtigkeit – lokal wie global – unabdingbar.»9

Bildung soll mithelfen, die notwendigen Kennt-nisse und Fähigkeiten für eine nachhaltige Entwick-lung  zu vermitteln, das heisst, die Schülerinnen und Schüler sollen auch lernen, Verantwortung zu über-nehmen und ein eigenständiges, kritisches Bewusst-sein zu entwickeln. «Die frühere Umwelterziehung war eine Gebots- und Verbotsstrategie», bemerkt Marco Adamina, Dozent für Fachstudien und Fachdidaktik Na tur – Mensch – Mitwelt an der PHBern. «Umwelt-erziehung hatte den Anspruch, zu einem moralisch gu-ten Handeln anzuleiten.» Zum Beispiel lehrte sie, wie schlecht es sei, mit dem Mofa herumzufahren.

Nach einigen Jahren hat man realisiert, dass dieses Vorgehen wenig bewirkt. «In der BNE geht es darum, Begegnungen oder Erfahrungen zu ermögli-chen. Die Schülerinnen und Schüler sollen reflektieren, wie relevant diese für ihr Leben und die natürlichen Le-bensgrundlagen sind, und sich fragen, wo sie eine ge-wisse Mitverantwortung tragen», meint Adamina. Dies hiesse nicht nur, vom Energiesparen zu reden, sondern auch seine Bedeutung in unserem Leben erfahren. Dies ist eine radikale Kehrtwende.

Umweltbildung und BNE im UnterrichtUmweltbildung ist heute im Kanton Bern in das Fach Natur – Mensch – Mitwelt eingebettet und wird thema-tisch durch die Aspekte Ökosysteme, Natur erhalten/Raum gestalten, Konsum und Rohstoffe/Energie ab-gedeckt. Schülerinnen und Schüler sollen beispiels-weise «die Schönheit und die Empfindlichkeit eines

naturnahen Lebensraumes mit allen Sinnen erfahren» und «über die Bedeutung der Natur für den Menschen nachdenken», legt der bernische Lehrplan10 unter an-derem für Ökosysteme fest. Eine ganze Reihe von bri-santen umweltpolitischen Themen, die uns heute be-schäftigen, sind bereits im heutigen Lehrplan angelegt: Treibhauseffekt, Artenvielfalt, Mobilität, erneuerbare Energien und Recycling.

Die bisherige Umweltbildung ist in diesem Sinne das Fundament für die nachhaltige Entwicklung, und zwar sowohl methodisch als auch inhaltlich. Der Lehr-plan 21 wird den Ansatz von BNE verstärkt im Fach-bereich Natur – Mensch – Gesellschaft aufnehmen. Aber was bedeutet dieser starke Trend hin zur Nachhaltig-keit für die Schulen?

«Die Rolle der Schule ist es, Möglichkeiten zu schaffen, diese Fragen im Unterricht aufzunehmen», führt PH-Dozent Adamina aus. Es gehe darum, neue Zugänge zu diesen Umweltthemen zu finden: zum Bei-spiel Naturbegegnungen ermöglichen, Anlässe schaf-fen und authentische Bezüge herstellen. BNE folgt dem Grundsatz, trotz anstehender Umweltprobleme ein be-jahendes Lebensgefühl zu vermitteln und bedrückende Erscheinungen nicht einfach als Fügung hinzunehmen, sondern als eine Herausforderung anszusehen. Kenn-zeichnend für das Thema BNE ist die Vernetzung von Umwelt – Wirtschaft – Gesellschaft. ▶

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11 Stiftung Umweltbildung Schweiz (2011): Lehren und Lernen für Nachhaltigkeit. In: Bildung Schweiz. 10a / 2011. S. 19.

12 Ebenda. Die Stiftung Umweltbildung Schweiz bietet sinn-volles Material für den Unterricht und eignet sich sehr gut, um ins Thema einzusteigen: www.umweltbildung.ch. Gute Grundlagen bietet auch das Bundesamt für Umwelt: www.bafu.admin.ch/dokumentation/umwelt.

Gesellschaft

Raumglobal-lokal

Zeit

Umwelt Wirtschaft

Nachhaltige Entwicklung: Die Bereiche Umwelt, Wirtschaft und Gesellschaft sind miteinander vernetzt. Unser heutiges Handeln hat Auswirkungen auf die Zukunft (zeitliche Dimen-sion). Aus serdem treten Wechsel wirkungen zwischen lokalem Tun und globalem Handeln auf (räumliche Dimension).11

Quelle Stiftung Umweltbildung Schweiz

Einstieg ins ThemaAngehen lässt sich das Thema über eine kurze Unter-richtseinheit, ein gezielt darauf ausgerichtetes Projekt, oder es kann in der Schule selbst zu einer grund-sätzlichen Orientierung werden. Unterrichtssequenzen und Projektvorschläge publizierte die Stiftung Umwelt-bildung Schweiz jüngst in einer Beilage von Bildung Schweiz: Hier finden sich Unterrichtsbeispiele zu ge-sunden Pizzas, gerechten Bleistiften etc.12

Einige Schulen wie Laupersdorf in Kanton Solo-thurn oder Vevey im Kanton Waadt haben sich das Thema zu eigen gemacht und auf Ebene Schulorga-nisation, Schulleitung und Unterricht die nachhaltige Entwicklung umgesetzt. Die Projekte reichen von einer Holzschnitzelfeuerung, einer Fotovoltaikanlage, Recy-ling über Umwelt- und Waldprojektwochen, Zusam-menarbeit mit lokalen Handwerksbetrieben bis hin zur gemeinsamen Bibliothek.

Fazit ist: Das Interesse der Schülerinnen und Schüler an Umweltthemen ist nicht erloschen. Die Sorge um eine gesicherte Zukunft unserer natürlichen Ressourcen bewegt auch unsere Jugendlichen. Klima-schutz, Biodiversität und Nachhaltigkeit sind Problem-felder, bei denen die Betroffenheit hoch ist und Ju-gendliche disponiert sind, sich zu engagieren. Dies stimmt zuversichtlich.

Synthèse Un tournant dans l’édu-cation à l’environnement D’après l’étude sur la jeunesse menée par Shell en 2010, le changement cli-matique est, pour trois jeunes sur quatre, un problème majeur qui menace l’existence de l’humanité. Les enfants et les jeunes d’aujour-d’hui se sentent particulièrement concernés par ce problème et par la dégradation de l’environnement, de même que par l’injustice so-ciale dans le monde (pauvreté, faim). 80 % d’entre eux considè-rent d’ailleurs l’ensemble de ces questions comme les principaux enjeux du développement mondial.Le rapport d’experts de l’Organe consultatif sur les changements

climatiques (2008) prédit à la Suisse des hivers plus humides et des étés plus secs. Les précipita-tions plus intenses accroissent le risque de crues, de glissements de terrain et de coulées de boue. Dans d’autres domaines, comme celui de la biodiversité, les chan-gements se font de façon plus insidieuse, parfois sans qu’aucun signe ne soit directement percep-tible. Les écosystèmes, la faune et la flore en sont les premières victimes.L’initiative « Éducation au déve-loppement durable » lancée par l’ONU donne un nouveau souffle en la matière, contrastant avec la position quelque peu figée et

moraliste affichée par plusieurs associations et institutions de défense de l’environnement. La Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publi-que a repris les objectifs de ce programme et entend soutenir sa mise en place dans les écoles et dans l’enseignement, notamment en faisant figurer ces préoccupa-tions dans le nouveau plan d’étu-des germanophone. La formation doit contribuer à transmettre les connaissances et aptitudes favori-sant le développement durable : les élèves doivent aussi apprendre à assumer leurs responsabilités et à cultiver leur propre conscience critique.

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Le vert est la couleur de l’espoir, celle de la vie et des plantes. Le vert est aussi la couleur d’une politique qui place le développe-ment durable au centre de tout. Une politique qui vise à satisfaire les besoins écologiques, sociaux, culturels et économiques des gé-nérations actuelles comme des générations futures. Je m’identi-fie à cette politique.

La notion de « développement durable » a été employée dans le rapport « Notre avenir à tous » des Nations Unies en 1987 et dé-finie de la façon suivante : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compro-mettre la capacité des généra-tions futures de répondre aux leurs. » L’objectif de la Décennie des Nations Unies pour l’éduca-tion en vue du développement durable est d’ancrer le concept de développement durable dans les systèmes de formation natio-naux. Dans le canton de Berne comme ailleurs, les institutions de formation constituent l’élé-ment-clé pour atteindre cet ob-jectif. Un grand nombre des connaissances et aptitudes né-cessaires dans ce domaine figu-rent déjà dans les plans d’études et font partie du quotidien des salles de classe et des auditoires.

Le directeur de l’Instruction publique et le « vert »

ne prescrire ni ne proscrire aucun comportement

Dans ma fonction, j’ai l’im-mense chance de pouvoir contri-buer à implanter le développe-ment durable dans le système de formation cantonal et parfois même d’accélérer le mouvement. Bien évidemment, les institu-tions de formation ne sont pas les seules à assumer cette res-ponsabilité puisque le développe-ment durable est un processus d’apprentissage et de négocia-tion qui concerne la société dans son ensemble. Dans notre can-ton, la stratégie gouvernemen-tale, tout entière fondée sur le principe du développement durable, ouvre la voie à des évo-lutions réjouissantes.

Qu’entends-je par « éducation au développement durable » ? Pour moi, les élèves comme les étudiants et étudiantes sont au premier plan. Ils doivent s’inter-roger sur le concept de dévelop-pement durable, prendre con-science de son importance pour le futur et réfléchir à leurs habi-tudes. Je ne veux prescrire ni proscrire aucun comportement, ni encore transmettre les précep-tes d’une « vie durable ». Je ne peux et ne souhaite pas prendre à leur place la décision de modi-fier ou non leur comportement.

Différentes mesures ont été engagées afin de soutenir ce processus. A ma grande satisfac-tion, le principe du développe-ment durable a ainsi été ajouté aux mandats de prestations des trois hautes écoles bernoises. Il trouvera également sa place dans le nouveau plan d’études germa-nophone, en cours d’élaboration et porté par l’ensemble des can-tons alémaniques. Je m’en ré-jouis. Par ailleurs, le quatrième échange de vues sur le thème du « Développement durable dans les institutions de formation du canton de Berne » a eu lieu en novembre, assurant la poursuite des réflexions sur ce thème.

Le fait d’avoir atteint ces éta-pes intermédiaires importantes sur la voie qui nous conduit vers plus de durabilité ainsi que les retours encourageants que je re-çois me donnent la certitude que notre engagement n’est pas vain. Quand je dis « notre », je pense à vous chères lectrices et chers lecteurs. À tous les degrés d’en-seignement, nombreux sont les enseignants et enseignantes, professeurs et professeures à s’investir avec ardeur pour que notre futur soit vert, c’est-à-dire plein de vie et plus équitable, respectueux besoins des généra-tions à venir comme de ceux des autres régions du monde. Je tiens à vous remercier sincère-ment de cet engagement.

Bernhard Pulver

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Grün ist die Farbe der Hoffnung, grün ist die Farbe des Lebens und der Pflanzen, grün ist auch die Farbe einer Politik, in der die nachhaltige Entwicklung im Zent-rum steht. Eine Politik, die den ökologischen, sozialen, kulturellen und wirtschaftlichen Bedürfnis-sen der heutigen und der künfti-gen Generationen gerecht wird. Mit dieser Politik identifiziere ich mich.

Der Begriff «Nachhaltige Ent-wicklung» wurde 1987 im Bericht «Unsere gemeinsame Zukunft» der Vereinten Nationen erwähnt und umschrieben: Nachhaltige Entwicklung (NE) ist eine Ent-wicklung, die den Bedürfnissen der heutigen Generationen ent-spricht, ohne die Möglichkeiten künftiger Generationen zu gefähr-den, ihre eigenen Bedürfnisse zu decken. Das Ziel der Dekade «Bildung für Nachhaltige Ent-wicklung» (BNE) ist es, das Kon-zept der Nachhaltigkeit in den nationalen Bildungssystemen zu verankern. Dabei sind die Bil-dungsinstitutionen der Schlüssel-faktor, auch im Kanton Bern. Viele der notwendigen Kenntnisse und Fähigkeiten sind bereits heute in den kantonalen Lehrplänen ent-halten und Teil der gelebten Pra-xis in den Klassenzimmern und Hörsälen.

Standpunkt des Erziehungsdirektors zum Thema Grün

Kein richtiges oder falsches Verhalten vorgeben

In meiner Funktion habe ich die wunderbare Chance, die Ver-ankerung der Nachhaltigen Ent-wicklung im kantonalen Bildungs-system mitzugestalten und wo immer möglich zu beschleunigen! Selbstverständlich liegt die Ver-antwortung dafür aber nicht alleine bei den Bildungsinstitutio-nen. Die Nachhaltige Entwicklung ist ein Lern- und Aushandlungs-prozess der ganzen Gesellschaft. In unserem Kanton ebnet die regierungsrätliche Strategie, sich in allen Bereichen an den Grund-sätzen der Nachhaltigen Entwick-lung zu orientieren, den Boden für erfreuliche Entwicklungen.

Was verstehe ich unter Bildung für Nachhaltige Entwicklung? Im Vordergrund stehen für mich die Schülerinnen und Schüler, die Studentinnen und Studenten. Sie sollen sich mit dem Konzept aus-einandersetzen, sich der Wichtig-keit des Themas für die Zukunft bewusst werden und ihr eigenes Verhalten überdenken. Ich will kein richtiges oder falsches Ver-halten vorgeben, keine Vorgaben des «nachhaltigen Lebens» ver-mitteln. Den Entscheid, ob sie ihr Verhalten anpassen wollen, kann und will ich ihnen nicht ab-nehmen.

Verschiedene Massnahmen unterstützen diesen Prozess. Mit Genugtuung kann ich darauf hin-weisen, dass die Nachhaltige Entwicklung in alle drei Leistungs-aufträge an die Berner Hoch-schulen eingefügt wurde. Auch im Lehrplan 21, der zurzeit erar-beitet und von allen Deutsch-schweizer Kantonen mitgetragen wird, werden diese Themen inte-griert sein. Darüber freue ich mich. Zudem fand im November unter meiner Leitung der vierte Gedankenaustausch zum Thema «Nachhaltige Entwicklung in den Bildungsinstitutionen des Kantons Bern» statt. Diese Diskussions-plattform trägt dazu bei, dass der Austausch zu diesem Thema wei-tergeführt wird.

Das Erreichen dieser wichtigen Zwischenstationen auf dem Weg zu mehr Nachhaltigkeit und die aufmunternden Rückmeldungen, die ich erhalte, geben mir die Ge-wissheit, dass unser Engagement eine Wirkung entfaltet. Und damit schliesse ich Sie, liebe Leserin, lieber Leser, mit ein. Auf allen Bil-dungsstufen leisten viele Lehr-personen und Dozierende einen ganz wertvollen Beitrag, auf dass unsere Zukunft grün ist – voller Leben und gerecht in Bezug auf künftige Generationen und an-dere Weltregionen. Dafür danke ich Ihnen ganz herzlich.

Bernhard Pulver

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Grün

Wo zum Kuckuck ist er hin?Iris Frey

«Weil die Schweiz ein kleines Land mit sehr un-terschiedlichen Landschaften ist, haben wir im Ver-gleich zu anderen Ländern eine relativ grosse Vielfalt an Lebensräumen und auch eine gut ausgeprägte Ar-tenvielfalt», erklärt Barbara Jaun-Holderegger. Aber die Artenvielfalt nehme stark ab, zumindest in einzel-nen Regionen. «Im Mittelland, wo intensiv Landwirt-schaft betrieben wird und die Bautätigkeit gross ist, werden viele Lebensräume zerschnitten und zum Bei-spiel Wan derrouten von Säugetieren unterbrochen.»

82 Wissenschaftlerinnen und Fachexperten ha-ben zwischen 2007 und 2010 für die Schweiz Daten zum Wandel der Biodiversität zusammengetragen und analysiert.3 Die Gesamtanalyse ist düster: Sie zeigt mit wenigen Ausnahmen grosse Verluste an Biodiversität zwischen 1900 und 1990. Seit den 1990er-Jahren haben sich laut Befund der Wissenschaft die Bestan-desrückgänge bei vielen Arten sowie die Flächen-rückgänge bei bestimmten Lebensräumen zwar ver-langsamt. Die Prognosen zeigen aber, dass eine echte Trendwende unter den gegebenen Rahmenbedingun-gen nicht möglich ist.4

Konkret bedeutet dies etwa folgende Verluste: In den letzten 110 Jahren sind rund 95% der Trocken-wiesen und -weiden, 82% der Moore und 36% der Auen verschwunden. 36% der Flora und Fauna sind auf der Roten Liste der gefähr deten, vom Aussterben bedrohten oder bereits aus gestorbenen Arten ver-zeichnet.5

Im Gegensatz dazu steht die Wahrnehmung der Schweizer Bevölkerung: Bei einer Befragung im Jahr 2010 waren 70% der Meinung, der Zustand der Bio-diversität in der Schweiz sei gut oder sogar sehr gut.6 Wie kommt dieses Auseinanderklaffen zwischen Wahr-nehmung und Wirklichkeit zustande?

Schleichender Prozess«Der Verlust der Biodiversität ist ein schleichender Pro-zess», sagt Barbara Jaun-Holderegger. Das Problem bestehe darin, dass man die langsame Katastrophe im Alltag kaum wahrnehme. «Wer wenige Pflanzen- und Tierarten kennt, bekommt auch nicht mit, wenn eine weitere verloren geht.» Aus diesem Grund hat die 40-Jährige ein zweijähriges Forschungsprojekt initi-iert zur Frage, wie Schülerinnen und Schüler Pflanzen- und Tierarten kennenlernen.7 Das Projekt ist in vollem

Die Biodiversität ist weltweit in Gefahr – auch in der Schweiz. Problematisch daran: es ist ein schleichender Prozess, der kaum wahrgenom-men wird. Was ist Biodiversität und wie lassen sich Kinder und Jugendliche für den Schutz der natur gewinnen? EDUCATIOn sprach mit Bar-bara Jaun-Holderegger, Dozentin an der PHBern für natur – Mensch – Mitwelt.Zum Kuckuck, wann habe ich eigentlich zum letzten Mal einen Kuckuck gehört?

Auf der Roten Liste der in der Schweiz vom Aus-sterben bedrohten Arten ist der Vogel, der seine Eier in fremde Nester legt, als «potenziell gefährdet» ein-gestuft.1 Schuld für den abnehmenden Bestand, so wird vermutet, ist das Verschwinden von Kuckucks Wirten.2

So hängt alles irgendwie zusammen. Kein einzi-ges Lebewesen, keine Pflanzenart lebt für sich alleine; alle stehen miteinander in Beziehung. Und wenn die Existenz einer Art gefährdet ist, bekommen dies auch andere zu spüren. «Wir 40-/50-Jährigen haben den Kuckuck in unserer Jugend noch gehört. Heute gibt es viele junge Menschen, die ihn nur aus dem Kinderlied kennen», sagt Barbara Jaun-Holderegger.

Wie schlecht steht es um die Biodiversität?Biodiversität ist mehr als Artenvielfalt. Neben der Viel-falt an Tier- und Pflanzenarten zählt man die geneti-sche Vielfalt und die gesamte Palette der Lebensräume und Ökosysteme dazu.

1 Rote Liste Brutvögel. Gefährdete Arten der Schweiz BAFU/Schweizerische Vogelwarte 2010, S. 20

2 «Wo zum Kuckuck ist der Kuckuck geblieben?», Zentral schweiz am Sonntag, 12. April 2009, S. 54

3 www.biodiversity.ch > Neue Broschüre > «Biodiversität in der Schweiz», Wandel, Zustand, Handlungsbedarf

4 Vgl. 35 Der Wandel der Biodiversität in der Schweiz seit 1900.

Ist die Talsohle erreicht? Diverse Autoren. Landwirtschaft: Kapitel 3, Landwirtschaft

6 Wahrnehmung und Einstellung zur Biodiversität. 2010. U. Bieri, S. Agosti, C. Longchamp, S. Ratelband-Pally, S. Tschöpe 2010.

7 «Wie lernen Schweizer Schülerinnen und Schüler Pflanzen- und Tierarten kennen?» Studie von Barbara Jaun-Holderegger, PHBern unter der Leitung von Prof. Dr. Petra Lindemann-Matthis, Pädagogische Hochschule Karlsruhe (2011/2012) ▶

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Gange; für Resultate ist es noch zu früh. Barbara Jaun-Holderegger beobachtet aber, dass die Kenntnisse der Pflanzen- und Tierarten bei den rund 200 befragten Kindern im Durchschnitt klein sind. Einzig den Löwen-zahn kennen fast alle. Für einige ist der Enzian «die Floralpblume»; für andere sehen alle Tannen gleich aus. «Es gibt Kinder, die kennen die ‹Söiblume›, das Reh, den Igel und das wars dann», sagt Barbara Jaun-Holderegger.

Zwei farbig bebilderte Fragebögen, je mit fast 70 im Siedlungsraum vorkommenden Tier- bzw. Pflanzen-arten, müssen die Kinder in einer ersten Runde bear-beiten. Ihre Lehrpersonen machen auch mit. Einige seien schockiert, wie gering auch ihre eigenen Arten-kenntnisse seien, erzählt die Forscherin.

Falsch: «Ich kann ja eh nichts machen» In ihrer Lehrtätigkeit als PH-Dozentin schätzt sie die Sensibilität der angehenden Lehrerinnen und Lehrer für Umweltprobleme als recht gross ein. Manchmal stelle sie allerdings einen gewissen Fatalismus fest: «Ich kann ja eh nichts machen», sei eine gängige Aus-sage. Das stimme nicht. Die Studierenden sollen er-kennen, dass sie durch ihr Verhalten etwas verändern und dieses Wissen an die Kinder weitergeben können.

Und wie kann ein Stadtmensch ohne Garten zur Erhaltung der Biodiversität beitragen? Beispielsweise indem er sein Konsumverhalten überprüfe, Produkte aus der Umgebung kaufe, regelmässig Bioprodukte berücksichtige, schlägt Barbara Jaun-Holderegger vor.

Weil bei der Bioproduktion weniger Giftstoffe einge-setzt werden, lasse man die Arten leben, werde die Hierarchie, die in der Natur bestehe, geschützt. «Es sind die kleinen, täglichen Entscheide, die darüber be-stimmen, ob wir etwas zum Erhalt der Biodiversität beitragen.»

Muss die Schule nun auch die Natur retten?Und wie gewinnen wir Kinder und Jugendliche für den Schutz der Biodiversität?

Mit dem Zeigefinger zu operieren habe keinen Wert, sagt die Mutter von drei kleineren Kindern. Das mache nur Angst und tendenziell handlungsunfähig. Sie sieht die Hauptverantwortung für das Umwelt-verhalten der Kinder bei deren Eltern. Doch auch die Schule könne vieles zur Sensibilisierung und Verhal-tensänderung beitragen. Muss die Schule nun indirekt auch die Natur retten? «Hoffentlich trägt die Schule etwas zur Rettung der Natur bei», lacht Barbara Jaun-Holderegger. Viele Lehrpersonen hätten das Bedürf-nis, einen Beitrag zu leisten zur positiven Entwicklung unserer Lebensräume.

Die Umgebung eines Schulhauses erachtet die vormalige Primarlehrerin als ideal, um die Biodiversität zu fördern. Beispielsweise könnten Bienennisthilfen eingerichtet werden. Dadurch schaffe man auch Beob-achtungsmöglichkeiten für die Kinder. «Dies regt viel mehr Fragen an, als wenn man den Schülerinnen und Schülern im Klassenzimmer einen Text über Orang-Utans zu lesen gibt.»

Synthèse La gentiane ? La fleur Floralp ! Pour Barbara Jaun-Holde regger, 40 ans, l’érosion de la biodiversité est un processus insidieux dont on n’a presque pas conscience. Cette enseignante à la PHBern dans le domaine de la connais-sance de l’environnement nous incite à contribuer au maintien de la biodiversité par exemple en surveillant notre propre consom-mation, en achetant des produits locaux et en privilégiant réguliè-rement les produits bio. Pour elle,

les parents sont les principaux responsables du comportement des enfants et des jeunes face à la question de l’environnement. L’école pourrait cependant elle aussi fortement aider à sensibili-ser les enfants, par exemple en installant des ruches sur le terrain de l’école. « Quand on ne connaît que peu de plantes et d’espèces animales, on ne se rend pas compte si l’une d’entre elles dis-paraît. » C’est pour cette raison que l’enseignante a lancé un pro-jet de recherche sur deux années

s’intéressant à la manière de faire découvrir les espèces végé-tales et animales aux élèves. Le projet bat son plein : il est encore trop tôt pour donner des résultats. Barbara Jaun-Hoderegger constate toutefois que les 200 enfants in-terrogés n’ont en moyenne qu’une connaissance très minime des différentes espèces. Pour certains d’entre eux, la gentiane est la « fleur Floralp ». « Il y a des enfants qui ne connaissent rien d’autre que le pissenlit, le chevreuil et le hérisson », dit-elle.

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1 Quelle: Jungfrau Zeitung, 16. Juni 2011

Wird das Phänomen des Kli-mawandels überzeichnet? Wie tra gen wir Menschen Schuld am Klimawandel? Was kann die Schule dazu beitragen, die Kinder und Jugendlichen für einen ökologischen Lebensstil zu gewinnen? EDUCATIOn im Gespräch mit Thomas Stocker, Klimaforscher an der Univer-sität Bern.

Ueli Maurer hat im Juni 2011 bei einem gemeinsamen Medienauf-tritt mit Ihnen unter dem Motto «Klimatag am Gletscher» festge-halten, die Schweiz werde «im grossen Stil kaum vom Klimawan-del betroffen sein». niedergänge und Überschwemmungen seien zwar absehbar. Damit habe man aber immer schon gelebt. Die Schweiz könne «die Probleme ei-nigermassen lösen»1. Was sagen Sie zu dieser Einschätzung?

Da hat Bundesrat Maurer eine zu optimistische Sicht und informiert sich wahrscheinlich nicht direkt bei der Wissenschaft, sondern bei sei-ner Partei, die in ihrem Positions-papier zur Klimapolitik immer noch behauptet, dass der Klimawandel in diesem Jahrhundert nicht statt-finde. Fakt ist aber leider, dass die Schweiz in verstärktem Mass vom Klimawandel und seinen Auswirkun-gen betroffen ist und auch in Zu-kunft sein wird. Neben dem massi-ven Rückgang der Gletscher und der Veränderung, wann und wo wir Wasser haben werden und nutzen können, stellen uns vor allem Ex-tremereignisse wie Hochwasser, Murgänge und Hitzewellen vor zu-

nehmend grössere Herausforde-rungen. Mit einem einzelnen Ereig-nis werden wir sicher klarkommen, aber es ist die Häufung dieser Er-eignisse, die enorme Kosten verur-sachen wird. Wenn plötzlich jeder zweite Sommer so heiss ist wie derjenige von 2003 und 2010, dann wird es auch für uns schwierig; wenn jedes Jahr irgendwo Über-schwemmungen zu verzeichnen sind, überlegen sich die Versiche-rungen, ihre Leistungen zu kürzen oder sogar einzustellen.

Was antworten Sie Leuten, die den Klimaforscherinnen und -forschern vorwerfen, sie über-trieben das Phänomen Klima-erwärmung?

Das ist die bewährte Taktik, Zweifel zu streuen, um die Öffent-

lichkeit zu manipulieren. Dies wur-de über Jahrzehnte erfolgreich und sys tematisch in der Diskussion um die gesundheitlichen Folgen des Rauchens, beim sauren Regen, beim Ozonloch – und nun beim Kli-mawandel – betrieben. Weltweite Messungen zeigen aber, dass der Rückgang der Eisbedeckung am Nordpol, das Schmelzen von Grön-land und der Antarktis sowie der Anstieg des Meeresspiegels wohl eher unterschätzt wurden. Die Be-richte, die die Wissenschafter ge-meinsam im UNO-Weltklimarat seit mehr als 20 Jahren erarbeiten, ha-ben die Situation durchwegs nüch-tern und mit Fakten belegt geschil-

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«Umstieg auf ökologischen Lebensstil nicht auf unsere Kinder verschieben»

Interview mit Thomas Stocker Iris Frey

Prof. Dr. Thomas Stocker, Professor für Klima- und Umweltphysik an der Universität Bern, ist Mitglied des Weltklimarats IPCC (Intergovernmental Panel of Climate Change), das im Auftrag der UNO die wissenschaftlichen Erkenntnisse zum Klima-wandel auswertet und beurteilt. Er leitet seit 2008 die Arbeitsgruppe «Wissenschaft-liche Grundlagen».

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dert. Und die bereits 1990 gemach-ten Prognosen betreffend die welt-weite Erwärmung sind inzwischen Realität geworden.

Könnten nicht auch natürliche Klimaschwankungen den gegen-wärtigen Temperaturanstieg be-wirken?

Natürliche Klimaschwankungen sind immer vorhanden, die Frage ist, wie gross sie im Vergleich zum menschengemachten Klimawandel sind. So folgt durchaus auf ein wärmeres wieder ein kälteres Jahr. Bricht ein grosser Vulkan aus, so fällt die Temperatur weltweit um etwa 0,7  °C, findet ein El Niño im Pazifik statt, so steigt die Tempera-tur um ca. 0,3  °C. Das sind aber alles kurzfristige und zufällige Er-eignisse, während der menschen-gemachte Klimawandel eine kon-tinuierliche Veränderung über viele Jahrzehnte bewirkt, die den natürli-chen, kurzfristigen Schwankungen überlagert ist. Schliesslich gibt es auch natürliche Schwankungen über die ganz langen Zeiten von 10 000 Jahren und mehr, welche die Eis-zeitzyklen verursachen.

Wie weit beeinflussen mensch-liche Aktivitäten das Klima?

Hauptursache für den Tempera-turanstieg sind die Emissionen von CO2, die aus der Verbrennung von Kohle, Erdöl und Erdgas stammen. Ein wichtiger Anteil kommt aber auch von der Landnutzung, insbe-sondere der Abholzung der tropi-schen Regenwälder. Beide Aktivi-täten führen zu nicht mehr rück-gängig zu machenden Änderungen im Klimasystem. Mit dem Anstieg der Temperatur verändert sich auch der Wasserkreislauf, die Verduns-tung steigt, der Gehalt an Wasser in der Atmosphäre nimmt zu, was einen Einfluss auf die Nieder-schlagsmuster weltweit hat. Die Er-wärmung führt auch zu einer star-ken Abschmelzung der Gletscher und Eismassen und einem entspre-chenden Anstieg des Meeresspie-gels. Noch weitgehend unbekannt sind die Auswirkungen der fort-schreitenden Versauerung des Welt-

ozeans, die direkt durch die höhe-ren CO2-Konzentrationen verursacht wird. All diese Veränderungen sind heute messbar.

Im 20. Jahrhundert nahm die Durchschnittstemperatur welt-weit um 0,4 bis 0,8 Grad Celsius, in der Schweiz hingegen um 1,4 Grad Cel sius zu. Weshalb trifft uns die Klimaerwärmung stärker als den Rest der Welt?

Die Klimaforschung ist da etwas genauer: im weltweiten Mittel ist die Temperatur seit 1900 um 0,76  °C angestiegen. Bei uns ist die Erwär-mung fast doppelt so gross, weil wir eine jahreszeitliche Schnee-decke haben: Bei einer Erwärmung kommt der Schnee später und geht früher wieder, die Zeit, wo die Schweiz «weiss» ist und viel Son-nenlicht reflektiert, ist also kürzer, somit die Erwärmung verstärkt.

Die Klimapolitik weist die Besonderheit auf, dass sie nur bei einem weltweiten Ansatz Erfolg haben kann. So gesehen bringen lokale Bemühungen nicht viel – oder doch?

Genauso könnte man argumen-tieren, dass ein einzelnes Kohle-kraftwerk – oder ein einzelnes Fahr-zeug – ja nichts ausmacht. Es ist die Summe aller Quellen, und so muss auch jeder einzelne zu einer Reduktion der Emissionen beitra-gen. Auch die Schweiz.

Im Protokoll von Kyoto (1997) wurden erstmals quantitative Ziele für die Reduktion von Treib-hausgasemissionen festgelegt. Die Schweiz hat sich dabei ver-pflichtet, bis zum Zeitraum 2008–2012 die Emissionen um 8% gegenüber dem Wert von 1990 zu reduzieren. Wie nah sind wir diesem Ziel?

Insgesamt werden wir ohne Zu-kauf von Zertifikaten die Ziele nicht schaffen, obwohl in einzelnen Sek-toren der Kyoto-Kurs fast eingehal-ten werden konnte, so zum Beispiel beim Verbrauch von Brennstoffen (Hausheizung etc.), wo eine Ab-nahme von 12,9% seit 1990 gemel-det werden kann. Das ist sehr gut.

Im Verkehr sieht es leider gerade umgekehrt aus. Anstatt dass die Emissionen seit 1990 um 8% abge-nommen haben, sind sie um 12,9% gestiegen. Eigentlich nicht verwun-derlich, da dieser Sektor immer noch keine CO2-Abgabe kennt.

Sie sind Klimaforscher und nicht Umweltpädagoge – erlauben Sie mir trotzdem eine pädagogi-sche Frage: Wie kann man bei Kindern und Jugendlichen eine Verhaltensveränderung hin zu einem ökologischeren Lebensstil in Gang bringen?

Verhalten wird durch Vorbild ge-prägt. Das heisst, wir sind gefor-dert, den Umstieg zu einem ökolo-gischen Lebensstil zu schaffen und das nicht auf unsere Kinder zu ver-schieben. Es ist doch auch schwie-rig, wenn ein Analphabet einem Kind lesen beibringen sollte. Da nützen die «glänzigsten» Broschü-ren nichts.

Wie kann die Schule dazu beitragen, die Kinder und Jugend-lichen für einen ökologischen Lebensstil zu gewinnen und den Klimawandel aufzuhalten?

Natürlich kann und muss auch die Schule viel beitragen. Ein guter Umgang mit Ressourcen bedingt, dass wir diese auch kennen, dass wir die Zusammenhänge erkennen und die Prozesse in der Natur ver-stehen. Der Unterricht in Naturwis-senschaften könnte viel zu dieser faktenorientierten Bewusstseinsbil-dung beitragen. Leider wurden die-se Fächer aber konsequent in den letzten 20 Jahren abgebaut und an den Rand gedrängt und in irgend-welchen interdisziplinären Verpa-ckungen verwässert. Für die riesi-gen Herausforderungen brauchen wir aber Naturwissenschafterinnen und Naturwissenschafter, Techni-kerinnen, Ökologen und viele wei-tere Berufe. Die Begeisterung für diese Fächer muss früh geweckt werden, die Grundlagen, die von den klassischen Fächern Physik, Chemie und Biologie vermittelt wer-den, müssen wieder massiv an Be-deutung und Platz gewinnen.

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sorgen müsste. Oder treffender ausgedrückt: «Die Kin-der merken bald, dass sie bei einigen Gegenständen nicht wissen, wie sie richtig entsorgt werden.»

«Die Oberstufenschülerinnen und -schüler arbei-ten eher in Gruppen. Sie befassen sich mit theoretisch anspruchsvolleren Themen wie Stoffkreisläufen und Ähnlichem. Da ist es eine grössere Herausforderung, die Jugendlichen in ihrem Ehrgeiz zu wecken», erläu-

Der Umweltunterricht der Stiftung Pusch will möglichst viele Kinder und Jugendliche befä-higen, im Alltag selbst einen Beitrag für den Erhalt der Umwelt zu leisten. Er vermittelt mit geschulten Umweltlehrpersonen anschaulich Wissen, zeigt Zusammenhänge auf, schärft das Umweltbewusstsein und motiviert, das eigene Verhalten zu überdenken. Miriam Pfister ist eine dieser ausgebildeten Umweltlehrpersonen.Die Stiftung Praktischer Umweltschutz Schweiz setzt sich speziell mit Angeboten im Bildungsbereich für mehr Affinität im Umgang mit der Umwelt bei den Kin-dern und Jugendlichen ein. Umweltlehrpersonen ver-mitteln in zwei Lektionen, in 8. Klassen in drei Lektio-nen, handlungsorientiert und stufengerecht, wie Abfall richtig entsorgt wird und wie bewusstes Konsumieren mithilft, die Ressourcen zu schonen.

Lehrpersonen aus den bernischen Schulen kön-nen sich auf der Pusch-Website (www.pusch.ch) für mögliche Unterrichtssequenzen anmelden. Die Zutei-lung erfolgt dann elektronisch. «Nach der internen Zu-teilung nehme ich persönlich Kontakt auf mit der zu-ständigen Lehrperson in der Schule, um die Details des Unterrichtsbesuches zu regeln», erklärt Miriam Pfister. Die Oberstufenlehrerin ist seit vier Jahren bei der Stif-tung Pusch mit an Bord. «Neben meinem Schulpen-sum studiere ich Geografie. Ich interessiere mich sehr für die Verbindung von Unterricht mit Umweltthemen. Da kam das Angebot von Pusch wie gerufen», sagt dazu die sympathische Bernerin.

Dann folgt der Besuch in der Schule …«Mit Anschauungsmaterial und einigen Zahlenspiele-reien eröffne ich jeweils den Unterricht», erklärt Miriam Pfister. Auf die Frage nach dem grössten Berg der Schweiz kämen die Schülerinnen und Schüler dann über den Umweg via Dufourspitze auf den Abfallberg, wie sie schmunzelnd erwähnt.

In spielerischer Manier finden die Kinder der Mit-telstufe nach einer Weile heraus, was man wie ent-

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«Ge-Puschter» Abfallunterricht in Berner Schulen

Mathias Marti

Umweltunterricht in den Schulen mit PuschDer Umweltunterricht von Pusch ist ein Lernange-bot für die Volksschule. Die Inhalte des Abfall-, Energie- sowie Wasserunterrichts knüpfen an die Lehrpläne an.

Seit 20 Jahren besuchen eigens geschulte Umwelt-lehrpersonen von Pusch schweizweit für zwei bis drei Lektionen Klassen in deren Schulzimmern. Der Umweltunterricht der Stiftung Pusch will möglichst viele Kinder und Jugendliche befähigen, im Alltag selbst einen Beitrag für den Erhalt der Umwelt zu leisten. Er vermittelt anschaulich Wissen, zeigt Zu-sammenhänge auf, schärft das Umweltbewusstsein und motiviert, das eigene Verhalten zu überdenken.

Die Schülerinnen und Schüler erarbeiten kon-krete Handlungsmöglichkeiten für einen sparsamen Umgang mit natürlichen Ressourcen. Sie tragen das Gelernte nach Hause und werden so zu Multipli-katoren.

Experimente, Spiele, Geschichten, Arbeitsblätter und Debatten garantieren methodische Vielfalt und ein hohes Unterrichtsniveau. Die Qualitätskont-rollen ergeben stets eine sehr hohe Zufriedenheit mit dem Unterricht. Im Schnitt nutzen zwischen 60–80% der Klassenlehrpersonen in den Kantonen die Angebote.

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tert Miriam Pfister die Unterrichtssituation. Zudem sei ihr wichtig, die Entsorgungs- und Abfallsituation auf die jeweiligen örtlichen Gegebenheiten zu beziehen. Damit soll die Brücke zwischen der Theorie und der Praxis geschlagen werden.

Die Mittelstufe nimmt Miriam Pfister etwas leben-diger wahr. Abfall draussen wegwerfen ist für diese Kinder oft ein echtes Tabu. Dagegen werde auf der Oberstufe schon mal provoziert: «Die Schülerinnen und Schüler auf der Oberstufe können auch heraus-

fordern. Ein Schüler hat einmal zu mir gesagt, ich solle doch nicht so tun, als ob ich alles korrekt entsorgen würde!» Und was hat die Lehrerin darauf geantwortet?

«Ich bin in diesem Bereich ehrlich und bin mir durchaus bewusst, dass auch ich nicht immer alles richtig mache. Und das sollte man den Schülern ge-genüber auch zugeben.» Es gehe ja nicht um ein Schwarz oder Weiss, sondern darum, überhaupt zu verstehen, was in der Abfallbewirtschaftung passiert. Wenn die Jugendlichen danach ihr Verhalten ändern, ist schon viel erreicht. Übrigens: Der Schüler war mit der Antwort der Lehrerin nicht zufrieden und meinte lapidar, das reiche aber eigentlich nicht, lacht Miriam Pfister.

Hoch- und Tiefpunkte«Highlights sind für mich, wenn ich merke, dass die Schülerinnen und Schüler zum Denken angeregt wer-den und Fragen stellen. Auf ungewohnte Unterrichts-situationen können Kinder und Jugendliche entweder mit Neugier oder Ablehnung reagieren. Das ist aber nicht ungewöhnlich und bei anderen Unter richtsthemen, denke ich, nicht anders», umschreibt Miriam Pfister ihre persönlichen Erfahrungen in den Klassen.

Gibt es Unterschiede in der Affinität zum Thema Umweltschutz zwischen Mädchen und Knaben? «Es ist zwar ein Klischee, aber Mädchen sind eher sensi-bilisiert für das Thema. Knaben fühlen sich vielleicht auch angegriffen, weil sie möglicherweise mehr Abfall liegen lassen. Aber das ist nur spekulativ.» Ob Mäd-chen oder Knabe: Es gehe im Pusch-Unterricht vor allem um eine Sensibilisierung für die Thematik. Es sei viel wichtiger, was beispielsweise im betreffenden Schulhaus für eine Abfallkultur gelebt werde. Natürlich spielen auch die Wertvorstellungen in Sachen Umwelt und Abfall des Elternhauses eine grosse Rolle. Sie merke in einer Klasse jeweils rasch, ob das Thema Um-weltschutz und Abfallentsorgung im Alltag präsent sei oder nicht. Ohne das Beisein der Klassenlehrperson, sei das Thema oft zu wenig gut verankert und die dis-ziplinarische Situation schwieriger. Zum Beispiel wenn eine Stellvertretung die Klasse betreue.

Und wenn der Unterricht abgeschlossen ist, was passiert danach? Eine eigentliche Zielüberprüfung gebe es natürlich nicht. Vor allem das Primärziel der Sensibilisierung ist aus Sicht von Miriam Pfister nicht quantifizierbar. Das richtige Handeln im Umgang mit Abfall könne aber schon in zwei, drei Lektionen richtig angelernt werden. Auch das vermittelte Hintergrund-wissen falle auf fruchtbaren Boden. Somit sei durch das neu erworbene Wissen und das antrainierte Han-deln die Sensibilisierung sicher auch ein Stück weit erreicht. Davon ist die engagierte Umweltlehrperson überzeugt.

«Es ist zwar ein Klischee, aber Mädchen sind eher sensibilisiert für das Thema.»

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Hunger wie die Bären und schnüffeln wie die Wölfe

Esther Diener-Morscher

nicht einmal halb so gross ist wie die Schulkinder. Und verzückt jauchzen diese «Jööööh!», als sie das Bild einer Luchsmutter samt Baby sehen.

Franziska Eggimann weiss genau, wie sie Kinder packen kann: nicht indem sie vorliest, dass Wölfe in Rudeln leben. Sondern indem sie die Dritt- und Viert-klässler und -klässlerinnen gleich selber ein Rudel bil-

den lässt. Jedes Kind bekommt einen Tropfen Duftöl auf den Handrücken. «Nun schnüffelt einmal zuerst an euch und dann an den andern», fordert sie die Schüle-rinnen und Schüler auf. «Wenn ihr den gleichen Duft wiedererkennt, bleibt ihr zusammen, sonst riecht ihr weiter und sucht nach den Kindern, die auch euren Duft tragen.» Nach einigen Schnupperminuten haben die Kinder drei «Rudel» gebildet und erfahren auch gleich, dass es die Wölfe etwas einfacher haben als sie: «Sie riechen sich schon über zwei bis drei Kilo-meter Distanz», erzählt Franziska Eggimann.

Pilze und Beeren zum ZnüniPünktlich zur Znünipause bekommen die Kinder einen Bärenhunger. Das ist das passende Stichwort: Fran-ziska Eggimann serviert das, was bei den Bären auf dem Speiseplan steht. Äpfel, Trauben, Pilze, Heidel-beeren, Rüebli, Nüsse. Sie wissen auch: Bären fangen ab und zu Mäuse, Schnecken und Frösche. Erleichtert stellen die Kinder fest, dass diese Bärenbeute in Form

Statt im Schulzimmer über Arbeitsblättern zu brüten, dürfen Schulkinder essen wie die Bären und sich beschnuppern wie die Wölfe: Solche ungewöhnlichen Lernerlebnisse bietet Pro na-tura an. 250 Schulklassen pro Jahr buchen beim Verein die dreistündigen naturbegegnungen.Im kleinen Müli-Wald gleich oberhalb der Lenk gibt es keine Luchse, keine Wölfe und schon gar keine Bären. Nur ein dicker fetter Regenwurm schlängelt sich zwi-schen den Beinen der Lenker Schulkinder durch, die ihr Klassenzimmer für einmal in den Wald verlegt haben.

Mathematik und Deutsch fallen aus. Stattdessen lernen die 13 Dritt- und Viertklässler Raubtiere ken-nen. Allerdings sind es drei ziemlich unübliche Schul-lektionen, welche das Lenker Lehrerpaar Gaby und Adrian Schmocker der Klasse im Wald organisiert hat.

Es gibt keine Luchsbeschreibung, wie sie im Lehrbuch steht, und die sich meist auf trockene Feststellungen beschränkt wie: «Mit einer Schulterhöhe von 50 bis 70 Zentimeter ist der Luchs die grösste Katze Europas».

Stattdessen steht die Biologin Franziska Eggi-mann vor den Kindern und fordert sie dazu auf, mit der Hand zu zeigen, wie gross sie sich einen Luchs vorstel-len. Manchen würde die Raubkatze in ihrer Vorstellung fast bis zur Nasenspitze reichen. Gross ist die Verwun-derung, als die Fachfrau des Vereins Pro Natura das Metermass hervornimmt und zeigt, dass ein Luchs ▶

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von ein paar Landjäger- und Cervelat-Stückchen auf ihrem Znüni-Teller liegt.

Sie lachen, als Franziska scherzhaft erwähnt, dass Bären ihr Fressen nicht einfach im Coop einkau-fen. Und beim gemeinsamen Bärenmahl erfahren sie im eigenen Gaumen, dass sich Bären vor allem vege-tarisch und nicht von Fleisch ernähren.

Adrian Schmocker ist überzeugt: «An den Bären-apéro werden sich die Kinder noch lange erinnern – viel länger, als wenn sie auf einem Arbeitsblatt hätten lesen müssen, was Bären fressen.» Gaby Schmocker sagt ebenfalls: «Die Kinder lernen lieber und besser, wenn sie das Wissen zusammen mit einem bestimm-ten Erlebnis vermittelt bekommen.»

Das Bärenmenü und das Erschnuppern der Ru-deldüfte diente als Startschuss und Einstieg ins grosse Thema Wald, das die Klasse behandelt. «Nun ist bei den Kindern das Interesse geweckt. Nach den Herbst-ferien werden wir das Wissen über die drei Raubtiere in kleinen Gruppen noch vertiefen», kündet Adrian Schmocker an. Seine Bilanz des Ausflugs in den Müli-Wald: «Es sind immer die Höhepunkte im Schuljahr, wenn wir raus aus dem Klassenzimmer gehen.»

Animation lässt sich buchenSolche speziellen Waldexkursionen wie an der Lenk sind nicht nur Lehrpersonen vorbehalten, die zufällig eine Biologin kennen oder sich selber tagelang ins Thema einarbeiten. Das dreistündige Animationspro-gramm für Schulklassen kann bestellt werden. Unter dem Stichwort Animatura bietet es Pro Natura für 150 Franken an.

Die Nachfrage ist gross: Letztes Jahr haben 250 Klassen eine Exkursion gebucht. Im Jahr 2000, als Pronatura die ersten Ausflüge – damals zum Thema Luchs – anbot, waren es erst 30 Klassen.

Das beliebteste Thema ist der Biber, dicht ge-folgt  von den Ameisen. «Ameisen sind für Lehrkräfte besonders spannend, weil auch ihr Sozialgefüge fas-zinierend ist», vermutet Christiane Schneider-Clénin, die Projektleiterin Umweltbildung bei Pro Natura.

Ameisen sind ein ziemlich unverfängliches Thema. Luchs, Wolf und Bär sind es nicht – vor allem nicht an der Lenk, wo nicht alle Bauern und Jäger wie die Schul-kinder begeistert «Jöööh!» rufen würden beim Anblick eines Luchses. Auf einem Bauernhof im Dorf hat der Luchs sogar schon einmal ein Kälbchen gerissen. Handkehrum laden die Lenker Bergbahnen am Betel-berg mit einem vier Kilometer langen Luchs-Trail Fami-lien dazu ein, den Luchs näher kennenzulernen.

Keine plumpe WerbungFür Pro Natura ist klar: Der Verein will mit seinen Exkursionen nicht plumpe Tierschutzwerbung in den Schulen machen. «Die Kinder sollen die Augen auftun und Dinge in der Natur entdecken, die sie sonst nicht sehen würden», betont Christiane Schneider-Clénin. «Sie sollen selber herausfinden, wie das Zusammen-leben von Tieren, Jägern und Schafhaltern funktioniert. Und sie sollen sich ihre eigene Meinung dazu bilden können.»

Genauso sieht es auch das Lehrerpaar Schmo-cker: «Pro Natura kommt nicht mit einem missionari-schen Ziel, sondern informiert sehr sachlich», sind sich Gaby und Adrian Schmocker einig. Und auch sie sehen es nicht als ihre Aufgabe, die Kinder zu beeinflussen und auf die eine oder die andere Seite zu ziehen. Wich-tig ist ihnen, dass ihre Schülerinnen und Schüler Be-scheid wissen über das Leben und das Verhalten der Grossraubtiere. «Dann müssen sie später nicht mit Stammtischsprüchen kommen, sondern können sach-lich mitdiskutieren.»

Synthèse Manger comme les ours et flairer comme les loups Les leçons organisées récemment par le couple d’enseignants Gaby et Adrian Schmocker sortent de l’or-dinaire. Pour expliquer à leurs élè-ves de troisième et de quatrième comment vivent les ours, les loups et les lynx, ils ont renoncé aux descriptions rébarbatives des manuels scolaires et sont allés avec eux dans une petite forêt de la Lenk où les jeunes explorateurs

ont pu se nourrir de champignons et de baies comme les ours et se flairer comme les loups. Adrian et Gaby Schmocker sont convaincus que les enfants ap-prennent mieux et plus volontiers quand l’enseignement est lié à une expérience vécue. La nourriture sauvage et l’expérience olfactive étaient l’introduction au thème de la forêt traité en classe. Pour l’excursion de trois heures, le couple a fait appel à Pro Natura

qui propose ce genre d’expériences aux écoles. Les excursions vont plus loin qu’une sensibilisation à la protec-tion de la nature. Les enfants sont incités à ouvrir les yeux et à dé-couvrir par eux-mêmes des choses qu’ils ne verraient pas autrement, par exemple comment fonctionne la coexistence des animaux préda-teurs, des chasseurs et des ber-gers. Et ils peuvent se former leur propre opinion.

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Du bois dont on fait les rêvesRaphael Chabloz

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La classe de 3e/4e de l’École de la Champagne, à Bienne, a remporté en juin dernier le premier prix du concours Education jeunesse grâce à son projet « Entrons dans le bois ». Un travail interdisciplinaire qui a permis aux élèves de se familiariser avec le développement durable et de s’intéresser à de nombreux aspects de la vie des arbres.« Voilà nos arbres quand on ne savait pas grand-chose », avoue humblement un panneau dans la classe de 4e année primaire de Denise Muths à l’École bien-noise de la Champagne. Mais depuis, les écoliers en savent beaucoup, beaucoup plus. « J’ai appris des choses à ma maman », raconte ainsi Camille. De la graine d’idée plantée en début d’année passée par Denise Muths a germé un très beau projet, qui a valu à la classe d’aller à Versoix chercher le premier prix de sa catégorie dans le cadre du 13e concours Education jeunesse. Le thème était « Le bois qui cache la forêt » et le titre retenu par la classe biennoise « Entrons dans le bois ».

Après une rapide introduction par Denise Muths, ce sont les enfants qui jouent le jeu de l’interview. Avec manifestement beaucoup de plaisir. Dès les pre-mières questions posées, une forêt de doigts se lève. La plupart affirment avoir beaucoup aimé ce projet qui leur a permis de se familiariser avec leur environne-ment, tout en touchant à pratiquement toutes les ma-tières sco laires, histoire, géographie, dessin, mathé-matiques et même musique puisqu’un des élèves de la classe, Justin, a écrit les paroles de chansons sur le thème du bois.

Tout a commencé avec les CeltesDevant et dans la classe, des tableaux très complets résument tout le travail fourni par les lauréats du concours. Tout d’abord, les petits Biennois se sont in-téressés aux Celtes, dont les signes astrologiques étaient 21 arbres. Ils se sont dessinés auprès de leur arbre et ont même composé des poèmes, en partant de la symbolique celte, même si les considérations as-trologiques n’étaient pas toujours convaincantes : « Je suis noyer, mais le caractère décrit ne me correspond pas du tout », clame Stessy. Ils sont ensuite partis à la recherche des arbres concernés, dans des livres puis dans la cour de l’école, au parc de la Ville, puis dans les bois qui mènent de Bienne à Frinvilier. Au passage, les enfants ont fait appel à quelques spécialistes, comme Markus Brentano, du Service des espaces verts de la Ville de Bienne, ou encore Hervé Treu, an-cien enseignant à la retraite et éternel défenseur des arbres situés sur le sol municipal. Pour cela, les en-fants ont dû eux-mêmes contacter les intéressés, écrire des lettres, faire des téléphones. Peut-être une des parties les plus difficiles du travail. « Nous étions plutôt gênés », avoue Valentin.

Dans la forêt, ils ont également pu rencontrer un bûcheron, qui leur a expliqué son travail, la nécessité de couper certains arbres pour éviter qu’ils ne tombent, par exemple, sur une route. Au passage, les enfants ont découvert, toujours grâce à des livres ou à inter-net, de nombreuses notions de biologie : photosyn-thèse, rôle de l’arbre dans le cycle écologique, etc. De nombreux concepts qu’ils savent encore expliquer clairement, près de six mois après avoir terminé leur participation au concours. La preuve que ce travail hors-cadre a laissé des traces.

Introduction au développement durable« Cela nécessite une grande confiance de la part des parents », note Denise Muths. « Ils doivent accepter que, pendant quelque temps, on ne travaille pas comme d’habitude. Il faudra de toute façon s’habituer à cette nouvelle forme d’enseignement. » Même si, pendant la durée du projet, devoirs et fiches n’ont pas été com-plètement oubliés, le concours a demandé un gros in-vestissement. « Surtout de leur part, moi, ça ne me de-mande pas plus de préparation », assure Denise Muths. « C’est plutôt un rôle de chef d’orchestre. » Les enfants ont beaucoup apprécié cette façon de fonc-tionner. « Pour une fois, nous avons pu parler en cours sans nous faire gronder », note avec malice Naïma.

Le projet est, évidemment, une introduction au thème du développement durable. Les enfants ont ap-pris le rôle écologique de la photosynthèse et se mon-trent très impressionnés, par exemple, par la défores-tation en Amazonie. « Je ne suis pas une écolo, mais j’ai apprécié de leur apprendre la signification du dé-veloppement durable de manière citoyenne. » Les en-fants ont ainsi fait des promesses, laisser couler l’eau moins longtemps, inciter leurs parents à acheter des produits locaux ou préférer un modèle écologique le jour où ils conduiront. Justin, et plusieurs de ses ca-marades de classe avec lui, assure qu’il pense tou-jours à éteindre la lumière en sortant de sa chambre, ce qui n’était pas forcément le cas avant.

Avec le concours, les élèves de la Champagne ont remporté une somme d’argent. Qui, elle aussi, aura un rôle éducatif. Elle servira à partir en course d’école, mais ce sont les enfants qui devront, par exemple, éta-blir le budget. Avec une idée derrière la tête de Denise Muths, qui veut cette fois-ci en profiter pour aborder le thème du développement durable de par son aspect économique. Les élèves de la Champagne auront en-core beaucoup de choses à raconter l’an prochain.

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Portrait

Ali Tebib : un itinéraire parmi

d’autres…Guy Lévy

Photo : Fabian Flückiger

Ali Tebib est né en Algérie, y a grandi avec ses douze frères et sœurs, avant de partir très jeune pour la France et Paris, là où certainement, se disait-il, sa passion pour le football et les sports

allait lui ouvrir les chemins dont il rêvait, comme beaucoup d’autres. Faire du sport sa profession, un rêve raisonnable, évidemment, avec un physique solide et carré comme le sien, habité par

une tendresse qui se dessine avec douceur à chaque fois qu’il sourit, une subtilité intellectuelle qu’il est bon de fréquenter, ne serait-ce que le temps d’une rencontre pour parler intégration,

notamment, et ouvrir nos regards.

Souvent les rêves prennent des chemins inattendus. À Paris, Ali Tebib fait du sport, évidemment, il sort aussi le soir, évidemment, vit un peu au jour le jour, abasourdi par la vie de la capitale, un mixte d’émerveillement et de détours. Jusqu’au jour où il fait la connaissance d’une Suissesse qui l’emmène en Suisse, à Wil plus précisément, dans le canton de Saint-Gall.

Il était une fois…Qui connaît Wil ? Bien peu de Suisses francophones… Le choc est terrible. Une langue à peine effleurée de-puis la rencontre à Paris, qui devient quotidienne et universelle et qui n’a rien à voir avec quoi que ce soit de connu. Des regards étonnés et pas toujours empa-thiques portés sur Ali Tebib, il y en a peu dans le can-ton de St-Gall à l’époque, des Ali Tebib. Et puis, un travail dans une usine de production de freins de trains, de la manutention pour celui qui a un physique prévu pour porter ce qu’on ne devrait jamais porter seul. Et surtout, une rencontre avec Monsieur Hans – Ali Tebib en parle avec une déférence qui surprend d’abord l’in-terlocuteur que je suis – un Monsieur Hans avec qui il est pratiquement impossible de communiquer. Mais Monsieur Hans est très sympathique, « au service ab-solu de l’entreprise », c’est ainsi qu’en parle Ali Tebib. Monsieur Hans lui apprend le travail et la valeur du travail, tout simplement. Ali Tebib lui en est encore re-connaissant aujourd’hui. Ses mots et son regard le di-

sent très clairement lorsqu’il parle de Monsieur Hans. « Isch guet ! », c’est ainsi que Monsieur Hans ponctuait la fin d’un travail réalisé par Ali Tebib.

Aujourd’huiMais Ali a l’ennui du sport, se souvient des coordon-nées d’un coopérant rencontré en Algérie. Contacté, ce dernier lui propose Bienne, ville bilingue – Ali a fait des progrès en dialecte saint-gallois – et surtout voi-sine de l’Ecole fédérale de sport de Macolin. Ses di-plômes ne suffisent pas pour une équivalence : il faut tout refaire à Macolin et à Lausanne, tout en assurant ses obligations familiales, qui se sont profilées depuis son arrivée à Wil, à travers des boulots plus ou moins « petits », laveur de voitures, aide-mécanicien, magasi-nier dans l’horlogerie, aide-concierge, manœuvre dans la construction, pizzaïolo (pendant huit ans et demi), avec en permanence à l’esprit les leçons de Monsieur Hans, notamment celle de la valeur du travail. La Haute école pédagogique finit par lui proposer un complé-ment de formation qui lui permet d’obtenir un diplôme d’enseignant en éducation physique et un engage-ment au Collège de La Suze à Bienne ! Le chemin du rêve reprend forme. Moitié éducation physique, moitié enseignement spécialisé en classe spéciale pour un 100 % dont il n’osait plus rêver … et à l’horizon toute la thématique de l’intégration qui se profile avec pour corollaire un master en enseignement spécialisé. ▶

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Commence alors un grand moment de bonheur professionnel, le travail avec les élèves des classes spéciales d’abord, le travail avec les élèves en soutien ambulatoire ensuite, des élèves avec lesquels Ali Te-bib  adore travailler, qu’ils soient ces désespérés de l’école à qui il faut essayer de commencer à expliquer qu’ils sont concernés par l’école, qu’ils soient ces meurtris par la folie humaine, arrivés en catastrophe en Suisse et souvent en clandestinité en classe, à qui il faut réapprendre la confiance en l’humanité et en soi, qu’ils soient ces handicapés du destin ou de la vie à qui il faut proposer des chemins particuliers, très sou-vent uniques qui mènent quand même au savoir et à la pleine reconnaissance par autrui.

Ali Tebib considère son propre chemin comme une chance pédagogique et humaine. Il est, pense-t-il, de par son propre itinéraire, probablement lu en proxi-mité par ses élèves, par leur famille plus encore, comme une preuve que c’est possible à condition de prendre tout ce que l’école nous offre…, à condition de découvrir et comprendre la valeur du travail. Comme Monsieur Hans…

Mais encore…Itinéraire particulier, on vient de le voir. Regard parti-culier aussi, sur l’intégration, regard déstabilisant qui mérite un temps d’arrêt pour questionner, répondre, changer ou non… Ali Tebib est catégorique une pre-mière fois : le système social suisse n’est pas intégra-teur, les modèles scolaires d’intégration non plus. Il dénonce une vision bureaucratique de l’intégration où le souci premier est de situer chaque élève à intégrer selon l’échelle des cursus habituels et des savoirs cen-sés être maîtrisés à un âge donné, comme s’il s’agis-sait de faire de l’élève à intégrer un élève comme les autres. Ali Tebib est catégorique une deuxième fois : la Suisse doit se déculpabiliser par rapport à certains discours. Oui, les élèves à intégrer sont différents, et oui ils doivent être accueillis en tant que différents, et oui ils ont des difficultés parce qu’ils sont différents, et oui il s’agit de donner un statut à cette différence, à leur vécu, plutôt que de vouloir la gommer le plus vite possible par une course aux apprentissages. Oui, il s’agit d’abord de permettre à chacune et chacun de se construire ou plutôt il s’agit de prendre le temps de permettre à chacune et chacun de se construire, viser d’abord des itinéraires de vie, plutôt que des itinérai-res savants, de construire une relation aux savoirs plu-tôt qu’un bagage de savoirs.

À l’heure de « Vol spécial », il est bon de s’ouvrir à tous les points de vue pour tenter de trouver le meilleur chemin en la matière. Ali Tebib propose un regard inat-tendu et sincère. Sa chanson préférée, chantée par En-rico Macias, reprend d’ailleurs la thématique en la gé-néralisant et donne à l’école une mission émouvante :

« Enfants de tout paysEt de toutes couleursVous avez dans le cœurNotre bonheur. »

Zusammenfassung Ali Tebib: Einer von vielen … Ali Tebib ist in Algerien geboren und mit zwölf Ge-schwistern aufgewachsen. In jungen Jahren ging er nach Frankreich, nach Paris, und landete eines Tages in Biel, wo er mehrere Hilfsjobs annahm, um leben zu können, seine Familie zu unterstützen und seine Ausbildung zu finanzieren, die ihm schliesslich ein Lehrerdiplom der Pädagogischen Hochschule HEP-BEJUNE einbrachte. Dieses Diplom hat ihm die Türen zu einem Beruf eröffnet, den er liebt und dank dem er eine Vollzeitstelle als Sport- und Sonderlehrer fand.Ali Tebib liebt die Arbeit mit den Sonderklassenkin-dern und mit den Schülerinnen und Schülern, die integrativ gefördert werden. Ihm gefällt sein Beruf. Sein Werdegang ist speziell, und er sieht vieles etwas anders. Ali Tebib ist kategorisch, wenn es um Integration geht: Das schweizerische Sozialwesen ist nicht integrierend, die schulischen Integrations-modelle sind es auch nicht. Er kritisiert die Vision der Integration, deren erste Sorge darin besteht, jeden Schüler nach dem Massstab der üblichen Schul-laufbahn und der altersabhängigen Wissensstände integrieren zu wollen, als ob es darum ginge, aus dem zu integrierenden Schüler einen Schüler wie alle anderen zu machen. Ali Tebib glaubt, dass die Schweiz ihr schlechtes Gewissen gegenüber gewis-sen Themen überwinden muss. Die zu integrieren-den Schüler sind anders und müssen auch als solche aufgenommen werden. Sie haben Schwierigkeiten, weil sie anders sind. Diese Andersartigkeit und ihre eigenen Lebenserfahrungen müssen vielmehr ins Zentrum gerückt werden, anstatt diese Aspekte aus-radieren zu wollen, indem sie möglichst rasch in die Bildungsspirale geschickt werden.

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Berufsberatungs- und Informationszentrum BIZ

Service Public für alleInterview mit Brigitte In-Albon

Ruedi Lanz

Herzliche Gratulation zum Geburtstag! Ihre Bilanz?

Danke. Unser Ziel war es, eine etablierte und anerkannte Kompe-tenzstelle im Bereich Ausbildung, Stellensuche und Laufbahngestal-tung zu werden – für die Bevölke-rung der Region. Das ist uns in den vergangenen fünf Jahren gelungen. Selbstverständlich wollen wir auch künftig attraktiv bleiben für unsere Kundschaft.

Was hat sich verändert?Insgesamt acht Stellen wurden

2006 zusammengelegt. Diese Re-organisation ermöglichte verschie-

dene Spezialisierungen, was sich auf die Breite und Qualität der An-gebote positiv auswirkte. Davon profitiert haben insbesondere die Beratungen im Hochschulbereich, die Erwachsenenberatung sowie der Bereich Begleitung und Integ-ration. Dieser Bereich bietet Bera-tungen für Menschen, die ihre Be-rufswünsche nicht selber realisieren können und die Unterstützung be-nötigen. Die Aufgabe besteht darin, deren Potenzial zur Integration in die Berufswelt zu prüfen, beispiels-weise innerhalb des Case Manage-ments.

Fünf Jahre Berufs- und Informationszentrum Bern-Mittelland2006 wurden die Berufsberatungsstellen Bern, Belp, Bolligen, Köniz, Konolfingen, Schönbühl, Schwarzenburg und die akademische Berufs-beratung zu einem Berufsberatungs- und Informationszentrum (BIZ) zusammengelegt. Das BIZ Bern-Mittelland ist das grösste von insgesamt fünf regionalen Stellen im Kanton. Das BIZ in Zahlen:33 123 Infothekbesuche / 27 222 Telefonanrufe / 21 623 ausgeliehene Doku-mente / 5698 Beratungsgespräche (Ersttermine) / 3974 Kurzgespräche in Infothek / 3250 dezentrale Kurzgespräche / 702 betreute Schulklassen / 415 Veranstaltungen mit Eltern, Lehrpersonen und Jugendlichen / 106 Gemeinden / 86 angestellte Fachpersonen (Psychologie, Sozial arbeit, Information und Dokumentation) / 8,2 Mio. Franken Budget

www.erz.be.ch/berufsberatung > BIZ-Standorte

Etwas provokativ gefragt – lohnt sich ein Case Management?

Das Case Management ist ein Teil unserer Dienstleistungen, ge-samthaft beträgt der Anteil etwa fünf Prozent. Die Betreuung dieser Jugendlichen, die eine komplexe Mehrfachproblematik mitbringen, ist sehr zeitintensiv. Sie kann Jahre dauern. Case Management bedeu-tet eine intensive Beziehungs- und Vertrauensarbeit. Gelegentlich fängt man mit «basics» an, mit Arbeits-tugenden wie Pünktlichkeit. Die In-vestition lohnt sich jedoch, weil sie präventiv wirkt. Jede erfolgreiche Eingliederung in die Arbeitswelt – und das ist das Ziel – kostet uns weniger. Auch wenn wir eine rei-che  Gesellschaft mit einem sehr gu ten Bildungssystem und guten Beschäftigungsaussichten sind: Es gibt immer auch solche, die durch die Maschen fallen.

Die Infothek im Erdgeschoss ist beeindruckend …

Sie ist ein sehr wichtiges Ele-ment unserer Dienstleistungen. Im Bereich Information/Dokumenta-tion ar beiten wir intensiv mit dem Schweizerischen Dienstleistungs-zentrum zusammen. Deren Web-plattform (www.berufsberatung.ch) bietet fachgerechte, verständlich formulierte Bildungsinformationen. Die schweizerische Bildungsland-schaft ist vielfältig und bietet sehr viele Entwicklungsmöglichkeiten. Gleichwohl bleibt sie für viele ein Dschungel. Daher haben wir auch ein Kurzgesprächsangebot einge-führt.

Wie läuft das ab?Wer eine Auskunft möchte, kann

jeweils nachmittags vorbeikommen,

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unangemeldet, und während rund 20 Minuten mit einer Fachperson sprechen. Das Angebot wird rege genutzt. Viele arbeiten aktiv an ih-rer beruflichen Laufbahngestaltung, be nötigen aber gelegentlich einen Tipp, damit sie sich im umfangrei-chen Bildungsangebot zurechtfin-den. Wir unterstützen und beraten. Die Entscheidungen treffen müs-sen die Betroffenen jedoch selbst.

Die meisten Informationen fin-det man wohl auch im Internet. Ist der menschliche Aspekt bei die-sen Beratungen ein grosses Plus?

Es geht im Kurzgespräch weni-ger darum, dass sich jemand Infor-mationen holen will. Die Kundschaft sucht bei ihrer Entscheidfindung das Gespräch mit einer Fachper-son: jemand, der hilft, die gesam-melten Informationen einzuordnen, zu gewichten. Jemand, mit dem man den nächsten Schritt bespre-chen kann. Das Kurzgespräch er-möglicht zudem eine frühzeitige Triage: Die einen benötigen nur dieses Kurzgespräch, bei anderen drängt sich ein längeres, intensi-veres Beratungsgespräch auf. Bei Personen beispielsweise, die in

einem Entscheidungskonflikt sind, Angst haben vor einem Arbeits-platzverlust oder die grundsätzlich nicht wissen, wie es beruflich wei-tergehen soll. Auf ein Kurzgespräch kann durchaus eine längere Bera-tung folgen.

Sie sprechen auch Lehr-personen an?

Grundsätzlich haben alle Berufs-tätigen, auch Lehrpersonen, Anrecht auf zwei kostenlose Beratungs-gespräche. Unser Angebot um fasst auch länger dauernde, kostenpflich-tige Beratungen. So gibt es ein Gruppenangebot, in dem Perspek-tiven zur Laufbahnentwicklung ent-worfen und Möglichkeiten ausge-lotet werden, wie diese realisiert werden könnten. Die «Potenzialana-lyse» verfolgt dasselbe Ziel, aber mittels Einzelgespräch und einer ausführlichen Testabklärung. «Lauf-bahn plus» schliesslich ist für sol-che, die eine längere Beratung und Begleitung wünschen. All diese An-gebote nutzen auch Lehrpersonen.

Stichwort Service Public – welche Philosophie vertreten Sie?

Wir wollen einen Service Public für ein möglichst breites Publikum

bieten. Nutzbar für alle, nicht nur für Menschen am Rand der Gesell-schaft, sondern auch für solche, die im Arbeitsmarkt integriert sind und sich Gedanken über ihre berufliche Zukunft machen. Ein niederschwel-liges Angebot, das aktuell ist und frisch daherkommt. Die Auswahl an Aus- und Weiterbildungsmöglich-keiten ist gross, die Angebote kos-ten teilweise viel Geld. Und nicht immer ist auch die Qualität entspre-chend. Unsere Kundschaft soll das vorhandene Angebot optimal nut-zen können.

A propos Kundschaft: Wie setzt sie sich zusammen?

Schülerinnen- und Schüler im Berufswahlprozess, Jugendliche und Erwachsene in der Ausbildung oder bereits im Arbeitsmarkt stehend. Ein Viertel unserer Kundschaft fällt auf die Studien- und Laufbahn-beratung, ein Viertel auf den Be-reich Begleitung/Integration und die Hälfte beansprucht die Dienst-leistungen der Berufs- und Lauf-bahnberatung. Die Hälfte unserer Kundschaft ist über 20 Jahre alt.

Gibt es in der Berufs- und Lauf-bahnberatung messbare Erfolgs-kriterien?

Mit einer guten Berufswahlvor-bereitung und einer guten Zusam-menarbeit mit den Lehrpersonen und den Eltern finden rund 90% der Jugendlichen eine Lehrstelle. Das ist ein Erfolgserlebnis. Für die restli-chen 10% braucht es mehr Engage-ment. Die positiven Resultate gibt es auch hier. Kundenbefragungen bei den kostenpflichtigen Ange-boten liefern uns zusätzliche Er-gebnisse. Aber wir arbeiten nicht profitorientiert, unsere Ansätze sind lediglich kostendeckend.

Ist lebenslanges Lernen angesagt?

Ja – und dies gilt auch für un-sere Institutionen. Am Ball bleiben, was die technischen, gesellschaft-lichen und wirtschaftlichen Entwick-lungen sowie die Veränderungen der Berufsfelder betrifft.

Brigitte In-Albon leitet seit 2001 das BIZ Bern-Mittelland. Dem Psychologie-studium und der Ausbildung zur Berufsberaterin folgten diverse berufliche Stationen in der Privatwirtschaft und bei der öffentlichen Verwaltung.

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Inserat | Annonce

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Lern- und Übungshefte Deutsch und MathematikIdeal für Selbststudium und Repetition (Sek.-Stufe I+II)

Lernhefte: Leicht verständliche Theorie mit exem­plarischen Übungen in Deutsch und Mathematik zum Schulstoff der obligatorischen neun SchuljahreÜbungshefte: Vielfältige Aufgabensammlung zum Grundwissen Deutsch und Mathematik

• Lernhefte Deutsch/Mathematik (je 68/71 S.) à Fr. 21.–, Lösungen dazu je Fr. 17.–• Übungshefte Deutsch/Mathematik (161 S./126 S.) à Fr. 26.–, Lösungen dazu je Fr. 26.–

Ihr Inserat in der nächsten Ausgabe vom 23. Februar (Heft 1/2012):

Inserateschluss: 24. Januar 2012Ihre Bestellung: Tel. 031 300 63 83 oder [email protected]

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Kindergarten/Volksschule | École enfantine/École obligatoire

Creaviva ZPK

Workshops zu Kunst und KreativitätDie kreative Beschäftigung mit Kunst ermöglicht Schülerinnen und Schü-lern, eigene Ideen zu entwickeln und nach individuellen Darstellungen zu suchen. Passend zum Leitsatz des Programms Bildung und Kultur der Erziehungs direktion «wer kreativ ist, findet immer eine Lösung» bietet das Kindermuseum Creaviva auf Lehrplanthemen zugeschnittene Work-shops zu «Kunst + Kreativität» oder «Kunst + Architektur» an. Das Pro-gramm Bildung und Kultur vereinfacht den Weg zu den Kulturinstitutionen mit einem Reisegutschein  – eine kreative Lösung für Schulklassen aller Altersstufen.

www.creaviva-zpk.org/workshops

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Raser-PräventionSpeed-Kalender 2012

Das netzwerk schulische Bubenarbeit, nWSB, führte im Rahmen seiner Speed-Kampagne ei-nen Kinodia-Wettbewerb zum Thema Risiko-verhalten durch. Der Wettbewerb richtete sich an Jugendliche aus Oberstufenschulen, Gym-nasien oder Berufsschulen. Die Siegerarbeiten wurden im Herbst 2011 als Kinodias in den Deutschschweizer Kinos ausgestrahlt.Mit den eingereichten Kinodias des Schulwettbewerbs «Speed – ist rasen männlich?» haben wir einen Kalen-der für das Jahr 2012 erstellt. Die Bilder sollen Jugend-liche anregen, über ihr eigenes Risikoverhalten nach-zudenken. Zu jedem der zwölf Kalenderbilder steht ein Vorschlag für eine Unterrichtseinheit, die auf das ent-sprechende Bild eingeht. Hinweise zum Fächerbezug, Angaben zu Zeitbedarf, Material, Vorbereitung und den Lernzielen garantieren eine optimale Unterrichtspla-nung und ermöglichen auch den kurzfristigen Einsatz. Verschiedene methodische Ansätze garantieren einen abwechslungsreichen Unterricht. Diese Einheiten kön-nen flexibel eingesetzt werden, auf Zeit und Themen-bedürfnisse abgestimmt – unter Einbezug der ver-schiedenen Lernvoraussetzungen.

Weitere Informationen zu unserem Raserpräventions projekt finden Sie unter www.ist-rasen-maenn-lich.ch. Zusätzlich steht das be-währte Speed-Lehrmittel neu in-klusive Unterrichtsmaterial online zur direkten Benutzung im Klas-senzimmer für die Lehrperson oder für Lerngruppen zur Verfügung: www.speed-lehrmittel.ch

Historisches Museum Bern

Mord und Totschlag. Eine Ausstellung über das LebenDas Gebot «Du sollst nicht töten» ist tief verwurzelt im Wertekanon unserer Kultur. Und trotzdem kommt es tagtäglich und weltweit zu Mord und Totschlag. Sei es in den Medien, in Spielfilmen oder in der Literatur – immer wieder sind wir mit realen und erfundenen Beschreibungen von Kapitalverbrechen konfrontiert, welche uns Tabu- und Grenzbereiche menschlichen Handelns vor Augen führen. Bei der neuen Wechsel-ausstellung «Mord und Totschlag. Eine Ausstellung über das Leben» des Historischen Museums Bern hat Bildung und Vermittlung einen hohen Stellenwert. Die vertiefte und sorgfältige Auseinandersetzung mit der Thematik rund um Leben und Tod ist uns sehr wichtig, weshalb wir Ihnen gerne unser Programm empfehlen. Dieses richtet sich an Schülerinnen und Schüler von der 3. Primarstufe bis zur Sekundarstufe II. Nebst Füh-rungen, Workshops und didaktischen Unterlagen zum gratis Downloaden bieten wir kostenlose Einführungen für Lehrpersonen an.

www.bhm.ch > Ausstellungen > Wechselausstellung

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Inserat | Annonce

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Kindergarten/Volksschule | École enfantine/École obligatoire

neues LernangebotEntwicklungszusammenarbeit:

«Vielseitiges Engagement der Schweiz»

Ein neues Lernangebot erläutert in neun kostenlosen Modulen und mit einer ergänzenden DVD das vielfältige Engagement der Schweiz und die aktuellen Herausforderungen der Entwicklungs-zusammenarbeit im Kontext der Globalisierung.Solidarität oder Eigennutz? Die Schweiz engagiert sich seit 50 Jahren in der Entwicklungszusammenarbeit EZA – 1961 wurde die Direktion für Entwicklung und Zusammenarbeit DEZA gegründet. Immer wieder wird heftig über das Engagement der Schweiz, das diesbezügliche Budget des Bundes und den Sinn und Zweck von EZA überhaupt diskutiert. Dabei hat diese in den letzten Jahrzehnten grosse Veränderungen erfahren. Während man früher von Entwicklungshilfe gegenüber «unterentwickel-ten» Ländern sprach, steht heute die Zusammenarbeit im Zentrum. Wie sieht Entwicklungsarbeit heute konkret aus, wer sind die Akteure – nebst der DEZA – und welche Interessen stehen hinter dem Engagement der Schweiz?

www.entwicklung-zusammenarbeit.ch

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Schülerworkshops und Vorstellung«Funny Faces» – wie Schüler mit Spass

den Tanz erfahrenIm Tanz wird Bewegung zur Kunst. naheliegend also, dass Schulen auf der ganzen Welt den Tanz für die Vermittlung von Kunst entdecken. Womit aber können Kinder für den zeitgenös-sischen Tanz begeistert werden?Die holländische Compagnie Introdans weiss wie: mit höchster Qualität, kurzweiligen Stücken und Schüler-workshops im Vorfeld. Nachdem die Kinder in den Schulsporthallen spielerisch ihre erste Choreografie erprobt haben, verfolgen sie gespannt, wie an der da-rauffolgenden Aufführung die Profis im Theater diesel-ben Bewegungen wiederholen. Mit diesem einfachen Konzept ist Introdans weltweit erfolgreich. So auch in der Schweiz: Bereits zweimal war die holländische Gruppe an Berner Schulen. Wenn Introdans für ein neues Publikum tanzt, stehen kurze und bilderstarke Stücke auf dem Programm. Getanzt wird zu einer breit-gefächerten Musikauswahl – ein farbenfrohes Pro-gramm für ein neues Tanzpublikum jeden Alters.

Tanzworkshops: Fern von grauer Theorie führen Berner Tanzpädagoginnen die Kinder im eigenen Schul-haus stufenspezifisch und spielerisch in die Welt des Tanzes ein. Die Schülerinnen und Schüler übernehmen Bewegungsabläufe, erleben ihren eigenen Körper und

tanzen zur Musik. Die Kinder lernen nicht Tanz, sie er-leben ihn als aufregendes Erlebnis und werden neben-bei auf den gemeinsamen Besuch der Tanzaufführung im Theater vorbereitet.

Nicole Friedmann-Baumgartner, Koordination Schüler-workshops Migros-Kulturprozent Tanzfestival Steps, Telefon: 076 439 70 50, Mail: [email protected], www.steps.ch

Sammelprogramm für Schulklassen

Recyceln Sie leere Stifte und Schreibgeräte Das Programm ist offen für alle Schulen und ermöglicht es ihnen, ihre lee ren Schreibgeräte und Kor-rekturmittel kostenlos einzusenden. Pro eingesendeten Stift werden zwei Rappen an die Schulen ge-spendet, um zu künftige Bildungs-projekte zu unterstützen. Durch das Programm können Schreibge-räte zu neuen nützlichen Produkten recycelt werden. So hält das Pro-gramm Schreibgeräte von Müllver-brennungsanlagen fern und ersetzt den Bedarf an Neukunststoff, um neue Produkte herzustellen.

Mitmachen ist einfach: registrieren Sie sich auf www.terracycle.ch und melden ihre Schule an.

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Mittelschule/Berufsbildung | Écoles moyennes/Formation professionnelle

Kommission Gymnasium-Hochschule

Was bedeutet «Hochschulreife»?

Manuel Schär

Welche Voraussetzungen braucht es für ein erfolgreiches Hochschulstudium? Mit dieser Frage hat sich die Berner Kommission Gymnasium-Hochschule auseinandergesetzt.

Sie hat ein Papier erarbeitet, das die wichtigsten für die Hochschulreife notwendigen Kompetenzen kurz und prägnant zusammenfasst.

Der Kanton Bern will dem Übergang von der Sekun-darstufe II an die Hochschulen mehr Beachtung schen-ken. Deshalb setzte Erziehungsdirektor Bernhard Pul-ver 2009 die Kommission Gymnasium-Hochschule ein. Diese widmet sich einerseits der Qualitätssicherung des gymnasialen Bildungsgangs. Andererseits sucht sie aber auch nach Wegen, den Übertritt von der Mit-telschule in die Hochschule zu optimieren.

Die wichtigsten Elemente für HochschulreifeIn den letzten Monaten haben die Fachleute der Gym-nasien und Hochschulen gemeinsam ein Papier er-arbeitet, das die Kompetenzen, die für die Hoch-schulreife zentral sind, zusammenfasst. Als Grundlage diente der kantonale Lehrplan, wobei auf die für den Hochschulübertritt wichtigsten Elemente fokussiert wurde. Das von der Kommission einstimmig verab-schiedete Papier ist bewusst kurz gehalten, lediglich drei A4-Seiten lang und fasst auf prägnante Weise die wichtigsten Elemente, die für die Hochschulreife not-wendig sind, zusammen. «Zielgruppe sind die Gym-nasiallehrkräfte und die Dozierenden der Hochschulen, also die Profis an der Schnittstelle», erklärt Mario Bat-taglia, Vorsteher der Abteilung Mittelschulen im Mittel-schul- und Berufsbildungsamt des Kantons Bern.

Das Papier beschreibt die Anforderungen in den Bereichen Erstsprache, Mathematisieren, Englisch so-wie Informations- und Kommunikationstechnologien. «Diese Bereiche sind heute bei praktisch jedem Stu-dium zentral», betont Mario Battaglia. Gemeint sind damit aber nicht die entsprechenden Schulfächer, son-dern die zu erwerbenden Kompetenzen und deren An-wendungsmöglichkeiten: «Wer gute Kompetenzen in der Erstsprache hat, kann mit Texten umgehen, sie analysieren und etwas in verständlicher Form wieder-geben, unabhängig vom gewählten Studium.» Ähnlich

sei es auch beim Mathematisieren. So sind beispiels-weise statistische Methoden wesentlicher Bestandteil von immer mehr philosophisch-historischen und philo-sophisch-humanwissenschaftlichen Fächern. Ein Pa-radebeispiel dafür ist Psychologie.

Neben diesen studienrelevanten Kompetenzen müssen Maturandinnen und Maturanden aber auch in der Lage sein, fachbezogenes Wissen in anderen Zusammenhängen zu nutzen. Schliesslich sind auch über fachliche Kompetenzen gefragt, beispielsweise Arbeitsorganisation, Zeitmanagement, Selbstreflexion, Lernstrategien, soziales Lernen oder die Grundlagen des wissenschaftlichen Arbeitens. Auch bei diesen Punkten setzt das Papier der Kommission Gymnasium-Hochschule Leitplanken.

Diskurs anregenDie Kommission schickt das Papier nun in Fachkreisen zur Diskussion. Sie wird die Rückmeldungen prüfen und in ihre weitere Arbeit einfliessen lassen. «Wir wol-len den Diskurs unter den Fachleuten am Übergang zwischen Gymnasium und Hochschule anregen, so-wohl auf kantonaler wie auf nationaler Ebene», sagt Mario Battaglia. «Das Papier versteht sich als Basis für eine Diskussion darüber, was das Ziel der Hoch-schulreife für die gymnasiale Bildung heute konkret bedeutet.»

Das Papier formuliert bewusst keine standardi-sierten, exakt messbaren Anforderungen für den Über-gang vom Gymnasium in die Hochschule. Für Mario Battaglia ist es wichtig, dass Lehrkräfte und Schulen weiterhin Spielraum haben. «Der kantonale Lehrplan für die Maturitätsschulen ist dem Gedanken des Ge-staltungsspielraums verpflichtet.» Weiter betont Bat-taglia, dass der Bildungsauftrag des Gymnasiums um-fassend ist: «Das Gymnasium ist mehr als eine reine

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Mittelschule/Berufsbildung | Écoles moyennes/Formation professionnelle

Vorbereitung auf ein Hochschulstudium. Es soll auch eine breite Allgemeinbildung vermitteln und die jungen Menschen darauf vorbereiten, verantwortungsvolle Auf-gaben in der Gesellschaft zu übernehmen.» Mit stan-dardisierten Anforderungen bekäme das einfach mess-bare Fachwissen gegenüber den anderen Zielen der gymnasialen Ausbildungen ein zu grosses Gewicht.

Auf Interesse stösst das Papier auch bei Gisela Meyer Stüssi. Sie ist Vizepräsidentin des Vereins Schweizerischer Gymnasiallehrerinnen und Gymna-siallehrer (VSG). Als Dozentin für Fachdidaktik an der Universität Freiburg und an der PHBern sowie als Gymnasiallehrerin am Freien Gymnasium Bern ist sie mit dem Thema bestens vertraut. Das Papier sei aus politischer Sicht wichtig, weil es der Position des Kan-tons Bern auch auf nationaler Ebene Nachdruck ver-schaffe. «Leider hat der Kanton Bern manchmal die Tendenz, das, was er tut, zu wenig offensiv zu kommu-nizieren. Mit dem Papier kann er signalisieren, dass er beim Übergang Gymnasium-Hochschule eine klare Linie verfolgt.» Das Interesse an der Arbeit im Kanton Bern sei nämlich durchaus vorhanden: «Der Mittel-schulbericht beispielsweise ist auf der Fachebene be-reits zu einem Referenzpapier geworden. Vielleicht ge-lingt das nun auch wieder.»

Gisela Meyer Stüssi findet, es müsste noch ver-stärkt zum Ausdruck kommen, dass sich das Papier nicht in erster Linie am klassischen Fächerkatalog orien-tiert. Für Gisela Meyer Stüssi sieht man dies vor allem am Bereich Erstsprache: «Die Sprachkompetenz er-werben die Schülerinnen und Schüler nicht im Deutsch-unterricht am Gymnasium, der sich oft mit Literatur befasst. Andere Fächer, wie beispielsweise Geografie oder Geschichte, tragen ebenso viel dazu bei. Der be-wusste Umgang mit Sprachen muss noch stärker sprach- und bereichsübergreifend geübt werden.»

Umdenken ist angestossenEin schwieriges Thema sei auch der Bereich Informa-tions- und Kommunikationstechnologien. Ein Problem, das die Gymnasien gar nicht selber lösen könnten: «Viele Gymnasiallehrkräfte haben zu wenig Zeit und Vorkenntnisse, um immer auf der Höhe zu sein. Oft sind die Gymnasiastinnen und Gymnasiasten, die mit den neuen Medien aufgewachsen sind, diesbezüglich weiter, können diese Themen jedoch nicht auf an-spruchsvolle Unterrichtsthemen anwenden.»

Der VSG befasst sich ebenfalls intensiv mit dem Übergang Gymnasium-Hochschule. «Die gemeinsa-men, breit geführten Diskussionen sind sehr fruchtbar. Die gleichen Rückmeldungen habe ich übrigens auch von Mitgliedern der Kommission Gymnasium-Hoch-schule des Kantons Bern erhalten. Die gemeinsame Arbeit führt zu einer Bewusstseinsänderung innerhalb der einzelnen Institutionen. Die Gymnasiallehrerinnen und -lehrer sind sich wieder bewusster geworden, dass sie einen Teil der Verantwortung tragen, den Hoch-schulen wurde bewusst, was die Gymnasiallehrkräfte dafür alles leisten.»

Das bestätigt auch Mario Battaglia: «Die Kom-mission hat auf beiden Seiten ein Umdenken ange-stossen. Das Interesse der Hochschulen an der gym-nasialen Bildung und das Verständnis der Gymnasien für die Anliegen der Hochschulen ist gestiegen.» Seit bald drei Jahren arbeitet die kantonale Kommission Gymnasium-Hochschule nun bereits zusammen. Die Hochschulreife ist dabei nur eines von vielen Arbeits-feldern. Eine wesentliche Aufgabe der Kommission ist es, die verschiedenen Folgeprojekte aus dem Mittel-schulbericht kritisch zu begleiten und Stellung dazu zu nehmen.

www.erz.be.ch/mittelschulbericht > Projekte

Synthèse Qu’entend-on par « Maturité requise pour entrepren-dre des études » ? Quelles sont les conditions requises pour réus-sir des études universitaires ? La Commission gymnase-haute école débat de cette question depuis 2009. Le document qu’elle a éla-boré récapitule clairement les ap-titudes essentielles que doivent posséder les candidats et candida-tes aux études universitaires, à savoir les exigences requises dans la première langue, les mathéma-

tiques et l’anglais, ainsi que dans les technologies de l’information et de la communication. Il men-tionne également les compétences transversales dont les maturants et maturantes doivent faire preuve, comme savoir organiser son travail, gérer son temps, réflé-chir par soi-même, utiliser les stratégies d’apprentissage, adop-ter un comportement approprié en société ou posséder les bases du travail scientifique.

La commission consulte actuelle-ment les milieux spécialisés. Elle analysera leurs réponses et en tiendra compte dans la suite de ses travaux. Le document en ques-tion suscite notamment l’intérêt de Gisela Meyer Stüssi, vice-prési-dente de la Société suisse des pro-fesseurs de l’enseignement secon-daire (SSPES), qui traite aussi de manière approfondie de la transi-tion entre le gymnase et les hau-tes écoles. Mme Meyer Stüssi juge très fructueuses les discussions menées à une large échelle.

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PHBern – Thema

PHBern Rektorat

«nachhaltige Entwicklung» an der PHBern

Interview mit Martin Schäfer, Rektor der PHBern

Im vergangenen Sommer ver-abschiedete der Schulrat der PHBern ein Konzept für nach-haltige Entwicklung (nE). Damit bekennt sich die päda-gogische Hochschule PHBern zur Förderung von nachhalti-ger Entwicklung, und zwar in den Dimensionen Umwelt, Wirtschaft und Gesellschaft. Dieses Bekenntnis hat auch Wirkung auf die Aus- und Wei-terbildung von Lehrpersonen an der PHBern.

Was versteht die PHBern unter dem Begriff «Bildung für nachhaltige Entwicklung»?

Kernanliegen der Bildung für Nach haltige Entwicklung ist, die Kompetenz aufzubauen, mit dem eigenen Handeln aktiv einen Bei-trag zu Nachhaltiger Entwicklung zu leisten. Diese Kompetenz umfasst vielfältiges Wissen und Können: Es geht z.B. darum, Wissen zu erwer-ben, wie man sich an gesellschaft-lichen Prozessen beteiligt und sie vorantreibt, Visionen zu entwickeln, bestehende Strukturen zu reflek-tieren. Aufgabe der PHBern ist, an-gehende und amtierende Lehrerin-nen und Lehrer zu befähigen, diese Kompetenz im Schulunterricht wei-terzugeben.

Worauf gründet das Engage-ment der PHBern?

Unser Konzept basiert wesent-lich auf dem Schlussbericht «Bil-dung für Nachhaltige Entwicklung in der obligatorischen Schule» der EDK. Selbstverständlich haben wir uns aber auch an den internatio-nalen Organen, Deklarationen und Studien zum Thema orientiert.

Was lernen angehende Lehre-rinnen und Lehrer an der PHBern über «nachhaltige Entwicklung»?

In den Studiengängen gibt es Ver anstaltungen, die sich mit ver-schiedenen Aspekten der Umwelt-bildung, des globalen Lernens, ge-sellschaftlichen Ungleichheiten oder den Beziehungen zwischen Wirt-schaft und Konsum auseinander-setzen. Je nach Studiengang und Fächerwahl ist das Angebot unter-schiedlich; total sind jedoch rund 25 unserer Lehrveranstaltungen der Nachhaltigen Entwicklung bzw. Bil-dung für Nachhaltige Entwicklung gewidmet.

Sehen Sie noch Verbesserungs-potenzial?

Sicher. Wichtig wäre, dass Lehr-veranstaltungen zum Themenkreis Nachhaltige Entwicklung klarer und eindeutiger als solche bezeichnet sind. Ich erhoffe mir davon, dass die Studierenden noch stärker für Fragen und Zusammenhänge in Sachen Nachhaltiger Entwicklung sensibilisiert werden.

Welche Weiterbildungsbedürf-nisse bringen amtierende Lehr-personen mit; wie kann die PHBern sie unterstützen?

Unsere Erfahrungen sind in die-sem Bereich eher ernüchternd. Wir

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bieten zwar Weiterbildungen zum Thema an, doch die Nachfrage ist gering. Vermutlich hat das damit zu tun, dass Lehrpersonen derzeit hauptsächlich Weiterbildungen ab-solvieren, die sich auf laufende Re-formprojekte beziehen. Deshalb ver-suchen wir, Nachhaltige Entwick-lung als interdisziplinäres Thema in verschiedensten Kursen aufzugrei-fen und zu integrieren.

Und wie steht es mit der Institution PHBern selbst, wie nachhaltig ist Ihr Betrieb?

Ein umfassendes Umweltmana-gementsystem steht noch aus. Be-reits heute aber trennen wir gemäss gültigem Standard den Abfall, ver-wenden FSC-zertifiziertes Druck- und Kopierpapier, lassen unsere Drucksachen nach myclimate-Krite-rien herstellen und achten darauf, den Energieverbrauch zu senken.

Einen weiteren Schritt vorwärts werden wir ab Herbst 2013 machen, wenn wir das Hochschulzentrum vonRoll beziehen. Das neue Zent-rum, in dem die vier Institute und Studiengänge der Grundausbildung angesiedelt sein werden, ist als Mi-nergie-P-ECO-Gebäude konzipiert.

www.phbern.ch/die-phbern/ nachhaltige-entwicklung

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PHBern – Thema

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iaIm Rahmen eines Forschungs- und Entwicklungsprojektes werden am Institut Sekundarstufe I in Zu-sammenarbeit mit ViaStoria, Zent-rum für Verkehrsgeschichte, the-matisch geeignete Routen des Projektes «Kulturwege Schweiz» für den aus serschulischen Unter-richt aufge arbeitet. Die Grundlage von «Kulturwege Schweiz» ist ein Netz von zwölf nationalen Kultur-wegrouten auf historischen Wegen, Strassen und Wasserwegen. Diese Routen sind als mehrtägige Wan-derungen konzipiert und bieten zahlreiche Gelegenheiten, Schüle-rinnen und Schülern auf Exkursio-nen unmittelbare Begegnungen mit verschiedenen Phänomenen zu ermöglichen. Gerade der Weg als Element der Kulturlandschaft bie-tet hervorragende Möglichkeiten, Themen fachintern wie fächerüber-greifend miteinander zu verknüp-fen; sie liegen buchstäblich am Weg. Das Lernpaket, das aus dem Umsetzungsprojekt der PHBern und ViaStoria resultiert und beim h.e.p.-Verlag unter dem Titel «Un-terwegs auf Kulturwegen» erschie-

Institut Sekundarstufe I

Unterwegs auf Kulturwegen

Institut Sekundarstufe I

Den Gewässern auf der SpurDas Kompetenzzentrum Umwelt und Nachhaltigkeit der ETH (CCES) will den Dialog mit verschiedenen Ge-sellschaftsgruppen verstärken. Ein Projekt in diesem Zusammenhang ist CCES@School. Im Rahmen dieser Initiative unterstützt das CCES Projektpartner finan-ziell und organisatorisch, wenn sie Forschungsergeb-nisse ihrer Projekte so aufarbeiten, dass sie für die Verwendung an Schulen geeignet sind. Bei der Projekt-evaluation ist man zum Schluss gekommen, dass die angenommenen Projekte fachdidaktisch professionell be gleitet werden müssen und dass die Pädagogischen Hochschulen dazu die passenden Partner sind. Von-seiten der Geografiedidaktik an der PHBern erschien das Teilprojekt «Hydroweb» von Dr. Vincent Luyet von der École Polytechnique Fédérale Lausanne (EPFL) als bestens geeignet, unsere Gewässer im Unterricht zum Thema zu machen. HydroWeb ist eine Plattform, die es

erlaubt, verschiedene Einflussgrössen wie Temperatur, Niederschläge, Verdunstung oder die Topografie zu erfassen und deren Einfluss auf die Gewässer in der Schweiz zu verstehen. Von wissenschaftlicher Seite wird die Datenbasis und die Web-Applikation – sprich ein Geografisches Informationssystem (GIS) – aufge-baut und zur Verfügung gestellt, während die PHBern die didaktische Betreuung und Umsetzung in Form von begleitenden Texten und Aufgaben übernimmt. Bislang haben beide Seiten bestens über alle Sprachbarrieren hinweg kooperiert, und das Produkt nimmt Form an. Demnächst wird die Erprobungsphase in den Schulen beginnen.

www.campus.phbern.ch > Sekundarstufe 1 > Fach-wissenschaftliche Studien > Geografie > Veranstaltungen > Projekt Hydroweb

nen ist, bietet Lehrpersonen In-formationen und Materialien, um auf Exkursionen entlang den Rou-ten von Kulturwege Schweiz ihren Schülerinnen und Schülern die erwünschten originalen Begegnun-gen mit Lerngegenständen zu ermöglichen. Für Anfang Juli 2012 ist am Institut für Weiter bildung

ein Einführungskurs mit einer Ex-kursion auf einem der Kulturwege geplant.

www.campus.phbern.ch > Sekundarstufe 1 > Fachwissen-schaftliche Studien > Geografie > Veranstaltungen > Projekt Kultur-wege Schweiz

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PHBern – aktuell

Seit 2005 gibt es in Rubigen ein Schulzimmer im Freien – den Lernort Kiesgrube. Zwei Hektaren Gelände stehen Schulklassen zum Erkunden und Spielen zur Ver-fügung. Kies und Sand laden zum Experimentieren, Bauen und Ge-stalten ein. Der Lernort Kiesgrube ist ein Projekt der Stiftung Land-schaft und Kies und der Kästli AG Bauunternehmung. Nach Voran-meldung können die gesamte Infra-struktur, die lehrplanbezogenen Lektionen und das benötigte Ma-terial kostenlos genutzt werden. Zehn Arbeitsplätze sind dafür ein-gerichtet, Aspekte aus Geografie, Geologie und Biologie sowie wirt-schaftliche Bereiche zu thematisie-ren. Neben dem individuellen Be-such des Lernorts gehören auch Führungen und Workshops zum Angebot. Die Begeisterung ist gross. Seit der Eröffnung haben 380 Schulklassen den Lernort be-sucht. Gemeinsam mit der PHBern

Lehrermangel, Frühfranzösisch ab der dritten Klasse, Integration von Kindern mit Lernschwächen oder Ver-haltensauffälligkeiten: Lehrpersonen, Schulleitende und Schulen als Ganzes stehen vor immer neuen Heraus-forderungen. Dabei sind es oft die Schulleitenden, die Innovationen in einer Schule fördern und gleichzeitig Vorgaben einhalten. Wie alle Führungspersonen ste-hen sie in einem strukturellen Spannungsfeld, das viel Fingerspitzengefühl verlangt.

Die Schulleitenden erhielten in Meiringen Inputs in Referaten, bevor sie sich in sogenannten Inspira-tionsräumen vertieft mit dem Thema «Führen zwischen Fesseln und Flügeln» auseinandersetzten. Zum Ein-stieg erzählte der Musiker André Stern die Geschichte eines glücklichen Kindes, das ungestört seine Talente entdeckte. Der erfolgreiche Reiseunternehmer André Lüthi riet den Schulleitenden, Vorbild für die Mitarbei-tenden zu sein: «In dir muss brennen, was du in ande-ren entzünden willst.» Prof. Dr. Sybille Rahm von der Universität Bamberg rief die Schulleitenden dazu auf,

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Institut für Weiterbildung

IKAS 2011: wie sich Schulleitende weiterbildendie Ressourcen der Schulen zielgerichtet zu nutzen. Und Prof. Dr. Olaf-Axel Burow von der Universität Kas-sel empfahl, auf die Weisheit der vielen zu setzen. Nur so lasse sich pädagogische Führung realisieren.

Die Interkantonale Tagung für Schulleiterinnen und Schulleiter (IKAS) fand 2011 zum vierten Mal statt. Es trafen sich über 110 Schulleitende aus den Kanto-nen Bern, Freiburg und Wallis vom 9. bis 10. Septem-ber 2011 in Meiringen. Motiviert durch den grossen Erfolg, ist im neuen Jahr eine fünfte Tagung für Schul-leiterinnen und Schulleiter geplant. Die nächste IKAS findet vom 7. bis 8. September 2012 in Murten statt. Organisiert wird die IKAS vom Institut für Weiterbil-dung der PHBern in Kooperation mit der PH Wallis und der PH Freiburg.

Unterlagen zur Tagung: www.phbern.ch/weiterbildung/treffpunktfuehrungInformationen zu den Angeboten für Schulleitungen: www.phbern.ch/weiterbildung/schulfuehrung

Institut für Weiterbildung

Im Lernort Kiesgrube macht Lernen Spass

und dem Institut für Weiterbildung wird das Angebot ständig weiter-entwickelt, und es gibt regelmäs-sig Weiterbildungsveranstaltungen.

Die nächste Weiterbildung ist am 5. Mai 2012.

www.lernortkiesgrube.ch

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PHBern – aktuell

Institut für Weiterbildung

CAS Berufspraxis kompetent begleitenBeim Stichwort Nachwuchsförderung denken die meis-ten an Sport. Da steckt Arbeit dahinter, profes sionelles Wissen und ein hohes Engagement. Aber: Auch der «Leh rerinnen- und Lehrernachwuchs» muss gezielt ge-fördert werden. Die Arbeit als Praktikumslehrerin und -lehrer mit einem erweiterten Auftrag ist in der Ausbil-dung nach wie vor zentral wichtig. Und nachhaltig. Im Zertifikatslehrgang CAS «Berufspraxis kompetent be-gleiten» wird genau dieses Ziel verfolgt: Engagierte Lehrerinnen und Lehrer (bisher weit über 100) bilden sich weiter, um die künftigen Kolleginnen und Kollegen bei ihrer Ausbildung professionell und kompetent be-gleiten zu können, in den verschiedenen Praktika und in Veranstaltungen an den Instituten. Ab 2012 wird dieser CAS noch attraktiver mit Angeboten zur Weiter-bildung im Mentoring und Coaching und in der Er-wachsenenbildung an den Schulen und in der Grund-ausbildung.

www.phbern.ch/weiterbildung > Weiterbildungslehr-gänge > Lehren und Lernen > CAS Berufspraxis kompetent begleiten. Studienleitung: Prof. Dr. Jürg Schüpbach, [email protected]

Institut Vorschulstufe und Primarstufe

CAS unterrichten an alters-gemischten Klassen 4 bis 8Das IVP bietet seit zwei Jahren einen CAS an, in des-sen Rahmen sich Lehrpersonen unabhängig davon, ob sie in einem Kindergarten, in einer Regelunter-stufenklasse oder in einer der Basisstufenklasse unter-richten, für Unterricht in altersgemischten Klassen der Eingangsstufe spezialisieren können. Bisher erwarben insgesamt 45 Lehrpersonen auf diesem Weg ein ent-sprechendes Zertifikat.

Massgebend für die Konzeption und für die Wei-terentwicklung dieses CAS sind zwei Aspekte: zum einen die Zielsetzungen des Modells Basisstufe und der damit verbundene Bedarf an Weiterbildungsmög-lichkeiten für Lehrpersonen. Zum andern die Annahme, dass – unabhängig vom Strukturmodell – den hete-rogenen Lernvoraussetzungen und Lernbedürfnissen vier- bis achtjähriger Kinder nur entsprochen werden kann, wenn Lehrpersonen im Rahmen von Weiterbil-dungsangeboten spezifische Kompetenzen aufbauen.

Die Evaluation der abgeschlossenen drei Kurse zeigt, dass die Inhalte von den Absolventinnen als sehr relevant betrachtet werden für entwicklungs- und lern-standsorientierten Unterricht in Klassen 4- bis 8-Jäh-riger, unabhängig davon, ob sie in altersgemischten Klassen oder in Regelklassen unterrichten. Das in al-len  Modulen praktizierte Team-Teaching von Dozie-renden der PH mit solchen aus der Praxis wird ge-schätzt, da es die Vernetzung von Theorie und Praxis unterstütze. Dasselbe gilt für die Praxisaufträge, bei denen die Erprobung von Erkenntnissen aus den Mo-dulen in der ei genen Unterrichtspraxis im Zentrum steht. Als wertvoll bezeichnen die Absolventinnen wei-ter die Möglichkeiten des Lernens im Team und die damit verbundenen Prozesse der Teamentwicklung sowie die Einblicke in Unterricht in Basisstufen und von Kolleginnen.

Mit Beginn erstes Halbjahr 2012 bietet das IVP erneut einen CAS an mit dem Titel «Unterrichten an altersgemischten Klassen 4 bis 8». Inhaltliche Anpas-sungen werden mit Blick auf die zukünftigen Struktur-modelle der Eingangsstufe im Kanton Bern geprüft. Am Konzept, das sich bewährt hat, wird grundsätzlich festgehalten. Strukturell wird der 15 ECTS umfassende Lehrgang gestreckt von 15 auf neu 18 Monate. Damit werden Überlappungen der Module minimiert und die zeitlichen Rahmenbedingungen für die Teilnehmenden optimiert.

www.phbern.ch/weiterbildung > Weiterbildungs-lehrgänge > Lehren und Lernen > CAS Eingangsstufe/ Basisstufe

Institut für Heilpädagogik

Internationale Tagung zu Heil-pädagogik im WandelDas Institut für Heilpädagogik der PHBern führt eine Tagung durch mit internationaler Besetzung: «Alles wird besser?! Ein kritischer Rück- und Ausblick auf die sich wandelnde schulische Heilpädagogik».

Die Tagung findet am 21. Januar 2012 in Bern statt. www.phbern.ch/ihp > Angebot

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PHBern – aktuell

Institut für Bildungsmedien

33 Jahre Medienwerkstatt – in der PraxisDas Konzept des «Learning by doing» für das praktische Arbeiten mit Medien entsprach seit den Anfängen der Medienwerkstatt medienpäda-gogischen und -didaktischen Leitlinien, die auch im Lehrplan 95 formuliert sind. Es sollen die Fähigkeiten vermittelt werden, Medien selber herzu-stellen, zu gestalten und einzusetzen. Medienbildung stützt sich dabei auf die durch Bild, Ton und Interaktivität erweiterte Kulturtechnik des Schrei-bens, die als unabdingbar gilt für eine Teilnahme des Individuums an der Gesellschaft. Die Medienwerkstatt schafft als Lern- und Arbeitsort seit 33 Jahren die praktischen Voraussetzungen für das Erwerben dieser Kompetenzen: Einst waren es gedruckte Bedienungsanleitungen, die zum selbsttätigen Handeln anregten. Heute sind es Mitarbeitende der Medien-werkstatt, die an den Arbeitsplätzen behilflich sind. Besonders wertvoll ist auch der horizontale Wissensaustausch zwischen Fachleuten und me-dienkompetenten jungen Menschen und Lehrpersonen.

www.phbern.ch/bildungsmedien > Medienwerkstatt

Institut für Weiterbildung

SWiSE-Innovations-tag naturwissen-schaftlich-techni-scher Unterricht

Innovation SWiSE (Swiss Science Education/Naturwissenschaftliche Bildung Schweiz) ist eine Initiative von Bildungsinstitutionen zur Wei-terentwicklung des naturwissen-schaftlich-technischen Unterrichts in Kindergarten und Volksschule. Am Samstag, 10. März 2012, fin-det in Bern die 3. Tagung zu Inno-vation SWiSE statt. Neben den Hauptvorträgen «Die menschliche Stimme und der Schall» von Prof. Mag. Dr. Leopold Mathelitsch, Uni Graz, und «Drei-Zwei-Eins-Los, Naturgesetze spielerisch erleben» von Prof. Dr. Kathrin Altwegg, Uni Bern, umfasst das Angebot stufen-spezifische Ateliers «aus der Pra-xis für die Praxis», Kurzvorträge zu aktuellen ökologischen, techni-schen und naturwissenschaftlichen Themen, einen Lehrmittel-/Ideen-markt sowie Pausen mit Speis und Trank. Die Tagung liefert konkrete Unterrichtsideen und gibt fachdi-daktische Impulse (Good Practice), sie bietet fachliche Weiterbildung zu aktuellen Fragen und macht «Innovation SWiSE» bekannt. Sie richtet sich an Lehrpersonen aus Vorschulstufe und Primarstufe und Sekundarstufe I, die Naturkunde, Mensch und Umwelt, Naturwissen-schaften, Biologie, Chemie oder Physik unterrichten.

www.swise.chwww.phbern.ch/weiterbildung/ tagungen

Institut für Weiterbildung

Wirtschaftseinsätze für LehrpersonenDas Institut für Weiterbildung bietet mit ein- bis zweiwöchigen Wirtschafts-einsätzen einen neuen Weg an, um Kompetenzen in der Begleitung von Berufswahlprozessen zu erweitern. Das Angebot bildet einen Rahmen für vielfältige Erfahrungen und für Kontakte zwischen Lehrpersonen und Un-ternehmen. Durch den Praxisbezug und die fachliche Begleitung erhal-ten Lehrpersonen Impulse für die Gestaltung ihres Berufswahlunterrichts. Schule und Arbeitswelt rücken damit näher zusammen. Teilnehmende mei nen: «Diese vier Schnuppertage waren das Beste, was ich seit Langem ge macht habe. Es hat mir persönlich sehr viel gebracht, und ich denke, dass meine Neuntklässler auch davon profitieren werden!» – «Wirtschafts-einsätze – in welcher Form auch immer – sind für uns Lehrpersonen auf jeden Fall eine grosse Bereicherung und mehr als bloss empfehlens-wert!»

www.phbern.ch/weiterbildung/agendaInformationsveranstaltung Wirtschaftseinsätze: 1. März 2012Informationsveranstaltung Intensivweiterbildung: 28. März [email protected]

Institut für Heilpädagogik

Projekt Partnerschulen IHPDas Institut für Heilpädagogik (IHP) sucht Volksschulen des Kantons Bern, um mit Schulleitungen, Lehrpersonen und Speziallehrkräften eine integrative Schulkultur im Sinne von Art. 17 VSG weiterzuentwickeln. Am Mittwoch, 25. Januar 2012, 16.00–17.30, findet am IHP, Weltistrasse 40, 3006 Bern, eine Informationsveranstaltung statt.

www.phbern.ch/heilpaedagogik

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PHBern – Schaufenster

Ergänzendes Unterrichtsmaterial zum Lehrmittel Mille FeuillesSeit Kurzem lernen die ersten Drittklässler mit «Mille Feuilles» Französisch. Für eine anregende Bearbeitung der Lerninhalte im Unterricht gibt es authentisches Zusatzmaterial. Die Kinder treffen zum Beispiel auf die orange Kuh «Marta» mit ihren Fahrzeugen und auf das bekannte «Monstre de l’alphabet». Ausserdem ler-nen sie die Farben mit «Le grand livre de la couleur» oder sie entdecken die Län-der Europas mit «Mon premier tour d’Europe».

Ausleihe im Institut für Bildungsmedien. www.phbern.ch/bildungsmedien

Von A bis Zweifel: Schweizer Lebensmittel in aller MundeDie Lust der Lesenden wird bereits auf der ersten Seite geweckt, Kindheitserinne-rungen werden wach. Beschrieben und reich illustriert sind die 100 beliebtesten Schweizer Lebensmittel, von Aargauer Rüeblitorte und Blauseeforelle zu Maggi-Würze, Ovo, Stalden Crème und Zweifel Chips. Viel Historisches-Aktuelles, manch-mal auch Pikantes über Rösti und Co. wird vorgestellt. Das Buch ist ein äusserst gelungenes Porträt der einheimischen Nahrungsmittelindustrie.

Das Buch «In aller Munde: die 100 beliebtesten Schweizer Lebensmittel» ist im Institut für Bildungsmedien unter der Bestellnummer BU52144 ausleihbar. ISBN 978-3-03780-408-7

neue Themenseiten auf netvibesDie Netvibes-Seite der Mediothek des Instituts für Bildungsmedien bietet zwei neue Themenseiten. Unter «Literatur im Netz» sind Links zu finden, die Anregun-gen bieten sollen, Literatur im Netz zu entdecken und multimedial zu nutzen: Goe-the auf Youtube, Volltextzugang zu Literatur, Websites, wo Gedichte auch vorge-lesen werden, Literatur im Kontext einer Zeitepoche, Autorinnen- und Autoren-websites. Auf einer weiteren Registerkarte sind Websites zur Französischen Revo-lution zusammengestellt.

http://www.netvibes.com/mediothek_ibm

Institut für WeiterbildungEs grünt im Angebot natur – Mensch – Mitwelt (nMM)Im Weiterbildungsangebot NMM sind grüne Themen präsent, mal explizit, mal ver-steckt: z.B. in den Kursen «Lernort Natur», «Nachhaltiges Lernen in NMM-Haus-wirtschaft» oder «Handeln statt Hoffen». Hier wird Umweltbildung lebendig, es fin-det eine Auseinandersetzung mit guten Unterrichtsmöglichkeiten statt. Denn jede Stufe braucht ihren speziellen Zugang zu Natur und Umwelt. Die jährliche NMM-Tagung ist eine weitere Möglichkeit, sich kompakt zu informieren und in kleinen Gruppen in ein Thema zu vertiefen. Am 10. März 2012 findet die nächste Tagung statt: der SWiSE Innovationstag zum naturwissenschaftlich-technischen Unterricht.

www.phbern.ch/weiterbildung/unterricht > Lehrplan Volksschule > NMM

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neues im Verleih des Instituts für Bildungsmedien

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PHBern – Veranstaltungen, Weiterbildung

PHBern, Institut für Bildungsmedien, Helvetiaplatz 2, 3005 Bern, Telefon 031 309 28 11, Telefax 031 309 28 99 www.phbern.ch/bildungsmedien

Kurse und Workshops in der Medienwerkstatt Informationen und Anmeldung: 031 309 28 33. Anmeldung über www.phbern.ch/weiterbildung ab Mitte Dezember möglich.

Audiobearbeitung mit Freeware AudacityAufzeichnen und editieren von Audiodaten mit Gratissoftware für Mac/PC & Linux.

Mi, 1.2.2012, 14–17 UhrAnmeldung bis 27.1.2012 Kosten CHF 30.– und Material

Kennen Sie die Medienwerkstatt?Wir zeigen Ihnen die Arbeitsplätze der Bereiche Audio, Video, Bildbearbeitung und Fotolabor

Mi, 1.2.2012, 14.30–15.30 Uhr

Bildbetrachtung; nach Fotografien skizzieren. WorkshopDas Handzeichnen – ein langsames Medium in der Welt der schnellen Bilder

Mi, 15.2.2012, 14–17 Uhrwww.phbern.ch/weiterbildung

Stopptrick; animieren im Unterricht; GrundkursTeil 1: Filme aus Einzelbildern mit digitalen Hilfsmitteln erstellen.

Mi, 15.2.2012, 17–20 Uhrwww.phbern.ch/weiterbildung

Stopptrick; animieren im Unterricht; GrundkursTeil 2: Filme aus Einzelbildern mit digitalen Hilfsmitteln erstellen

Mi, 22.2.2012, 17–20 Uhrwww.phbern.ch/weiterbildung

Digitale Bildbearbeitung mit Freeware GimpGrundkurs Teil 1: Digitale Bildbearbeitung mit Gratis-Bildbearbeitungs-Software Gimp

Mi, 29.2.2012, 14–17 Uhrwww.phbern.ch/weiterbildung

Digitale Bildbearbeitung mit Freeware GimpGrundkurs Teil 2: Digitale Bildbearbeitung mit Gratis-Bildbearbeitungs-Software Gimp

Mi, 7.3.2012, 14–17 Uhrwww.phbern.ch/weiterbildung

Filmpraxis; Tipps fürs Filmen; Beratungs-WorkshopVermeiden von häufigen Fehlern bei Vorbereitung, Aufnahme und Schnitt

Mi, 7.3.2012, 14–17 UhrAnmeldung bis 2.2.2012Kosten CHF 30.– und Material

Fotoarchivierung mit Freeware Picasa; WorkshopErste Schritte beim Arbeiten mit digitalen Fotografien

Di, 13.3.2012, 16–19 Uhrwww.phbern.ch/weiterbildung

Veranstaltungen Medienverleih

SchultheaterberatungStückwahl und Arbeitsweise

Mi, 11., 25.1., 15., 29.2.2012, 14–16 UhrInfo und Anmeldung unter [email protected]

PHBern, Institut für Weiterbildung, Weltistrasse 40, 3006 Bern, Telefon 031 309 27 40,www.phbern.ch/weiterbildung

Informationsveranstaltungen

is individuelles StudienprogrammEin individueller Bildungsurlaub dient der nachhaltigen Weiterentwicklung des Unterrichts. Zeitpunkt, schulbezogene Themen und Dauer werden innerhalb des vorgegebenen Rahmens selbstständig definiert. Zielsetzungen, Anforderungen und Rahmenbedingungen.

Do, 19.1.2012, 17.30–19 Uhr, Bern, Angebotsnr. 12.211.004, www.phbern.ch/weiterbildung/berufsbiografie

WeiterbildungslehrgängeInformationen aus erster Hand zu allen Lehrgängen, die am Institut für Weiter-bildung angeboten werden: verschiedene Zertifikatslehrgänge (CAS), erste Diplom-abschlüsse (DAS) sowie der Master (MAS) in Bildungsmanagement.

Do, 15.3.2012, 17.15–19.45 Uhr, Bern, www.phbern.ch/weiterbildung/lehrgaenge

Tagungen

11. Deutschschweizer SchiLw-netz-TagSchiLw und Schulentwicklung – eine Standortbestimmung. Schulinterne Weiter-bildung unterstützt das Zusammenwirken an einer Schule – tatsächlich?

Do, 8.3.2012, 9–16.30 Uhr, Luzern, Angebotsnr. 12.611.001, www.phbern.ch/weiterbildung/sekundarstufe2

SWiSE 2012 – 3. Innovationstag naturwissenschaftlich- technischer UnterrichtWeiterentwicklung des naturwissenschaftlich-technischen Unterrichts in Kinder-garten und Volksschule. Referenten: Prof. Mag. Dr. Leopold Mathelitsch, Universität Graz, und Prof. Dr. Kathrin Altwegg, Universität Bern.

Sa, 10.3.2012, 8.45–17 Uhr, Bern, Angebotsnr. 12.341.005, www.phbern.ch/weiterbildung/tagungen

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PHBern – Veranstaltungen, Weiterbildung

Orbit – der Filmclub der PHBern. Ein Angebot der sozialen und kulturellen Einrichtungen der PHBern.www.phbern.ch/orbit. Jetzt auch auf Facebook: www.facebook.com > Filmclub Orbit PHBern

Vorführungen im Auditorium des Instituts für Bildungsmedien, Helvetiaplatz 2, Bern. Barbetrieb ab 18.30 Uhr.Eintritt für Studierende, Dozierende und weitere Mitarbeitende der PHBern frei (PHBern-Ausweis mitbringen), Gäste Fr. 5.–.

Herbstsemester 2011

«en famille …»Der Filmclub Orbit der PHBern bleibt in der Familie: «en famille …» zeigt acht Spiel- und Dokumentarfilme, die der Familie in all ihren Zuständen, Ausdrucksformen und Zusammenhängen ein filmisches Gesicht geben.

Festen. Mittwoch, 11. Januar 2012, 19 UhrDänemark, Schweden 1998, Dänisch, Untertitel D, 101 Min., DVDRegie, Drehbuch: Tomas Vinterberg; Produktion: Birgitte Hald, Morten Kaufmann; Kamera: Anthony Dod Mantle; Musik: Lars Bo Jensen; Schnitt: Valdis Oskarsdottir; Besetzung: Ulrich Thomsen, Henning Moritzen, Paprika Steen, Birthe Neumann, Trine Dyrholm u.a.m.

«Festen» ist der erste Spielfilm, der nach den eher puristischen Regeln der dänischen Gruppe «Dogma 95» produziert wurde. Im prächtigen Landhotel treffen Familie und Freunde ein, um den 60. Geburtstag von Helge Klingenfelt gebührend zu feiern. Bevor das Fest beginnt, bittet Helge seinen ältesten Sohn, ein paar Worte zur Erinnerung an dessen aus dem Leben geschiedene Zwillings-schwester Linda zu sagen. Der Wein ist ausgeschenkt, die Vorspeise serviert, als Christian sich für seine Rede erhebt. Noch weiss nur er allein, warum niemand diesen Abend jemals vergessen wird …

Pandoranin Kutusu (Pandora’s Box). Mittwoch, 22. Februar 2012, 19 UhrTürkei/Frankreich/Deutschland/Belgien 2009, Türkisch, Untertitel D, 112 Min., DVDRegie: Yesim Ustaoglu; Drehbuch: Y. Ustaoglu, S. Kaygusuz; Produktion: Ustaoglu Film Yapim; Kamera: J. Besse; Musik: J.-P. Mas; Schnitt: F. Nakache; Besetzung: Tsilla Chelton, Derya Alabora, Onur Unsal, Övül Avkiran, Osamn Sonant u.a.m.

Nach dem Verschwinden und Wiederauffinden ihrer Mutter beschliessen die drei Geschwister, die alte Frau aus ihrem Heimatdorf in den Bergen zu sich nach Istanbul zu holen. Nesrin, die Älteste, nimmt die an Alzheimer erkrankte Mutter in ihrem Familienappartement auf. Durch die neue Betreuungssituation müssen sich die Geschwister organisieren, und verborgene Spannungen untereinander, mit ihren Lebenspartnern und den Kindern treten zutage. In stimmungsvollen Aufnahmen erzählt die Regisseurin diese packende, zeitlose Fami-liengeschichte, die neben dem Stadt-Land-Gegensatz auch die fortschreitende Entfremdung in der metropolen Gesellschaft aufzeigt.

Zukunft ABU: das Konstrukt ABUAllgemeinbildung hat Zukunft: Kontexte und Perspektiven. Perspektiven des all-gemeinbildenden Unterrichts in der beruflichen Grundbildung erörtern.

Fr, 16.3.2012, 9–17 Uhr, Aarau, Angebotsnr. 12.611.002, www.phbern.ch/weiterbildung/sekundarstufe2

Dem Berufsalltag auf der SpurLehrerinnen und Lehrer geben Einblick in Bewährtes, Erprobtes, Gewagtes. Einblick in die Arbeit von Kolleginnen und Kollegen gewinnen. Untereinander ins Gespräch kommen, Erfahrungen und Wissen austauschen. Ideen für den eigenen Unterricht erhalten und entwickeln.

Sa, 24.3.2012, 8.30–16.30 Uhr, Bern, Angebotsnr. 11.231.013, www.phbern.ch/weiterbildung/tagungen

Impulstagung 2012MINT-Kultur an Maturitätsschulen. Gesellschaftliche und kulturelle Aspekte des Fachkräftemangels in der Schweiz und in anderen Ländern.

Mi, 28.3.2012, 8.30–16.30 Uhr, Bern, Angebotsnr. 12.611.003, www.phbern.ch/weiterbildung/sekundarstufe2

Die nase im Wind – die Finanzen im Griff: neue Finanzierung VolksschuleGrundlagen zu juristischen Möglichkeiten, politischer Kommunikation und finanzieller Führung.

Mo/Di, 16./17.4.2012, 8.30–17 Uhr, Bern, Angebotsnr. 12.491.009, www.phbern.ch/weiterbildung/treffpunktfuehrung

Fundamentalismus und Schule Religion – Gesellschaft – Schule. Wird die Schule zum Austragungsort gesell-schaftlicher Grundlagendiskussionen?

Sa, 5.5.2012, 8.30–16 Uhr, Bern,Angebotsnr. 12.611.148, www.phbern.ch/weiterbildung/sekundarstufe2

Weiterbildungslehrgänge

CAS Integrationskompetenz für Schule und Unterricht Die Entwicklung einer integrativen Schule kann nur als Prozess gelingen, der alle Lern- und Lebensbereiche einer Schulgemeinschaft umfasst. Dieser Lehrgang startet im Frühling 2012.

Anmeldeschluss ist der 15. Januar 2012, www.phbern.ch/weiterbildung/lehrgaenge(Themenbereich Umgang mit Vielfalt)

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Inserat | Annonce

Impressum

Allgemeines EDUCATION Amtliches Schulblatt erscheint jährlich 5-mal. Beglaubigte Auflage: 20 500 Exemplare, ISSN 1661-2817. Fotos und Cartoons sind urheber-rechtlich geschützt. Wir vermitteln Ihnen bei Bedarf gerne die entsprechenden Kon-takte. Herausgeberin Erziehungsdirektion des Kantons Bern, Sulgeneckstrasse 70, 3005 Bern, Telefon: 031 633 85 11, Fax: 031 633 83 55, E-Mail: [email protected], Website: www.erz.be.ch/e-ducation Redaktion Martin Werder, Iris Frey, Mathias Marti, Rudolf Lanz. Ihre Ideen interessieren uns. Bitte richten Sie Ihre Anregungen per E-Mail an [email protected]. Für den PHBern-Teil: Barbara Glättli, e-ducation@ phbern.ch. EDUCATION lässt Fachleute und Betroffene unterschiedlichster Geistes-haltungen zu Wort kommen. Die Redaktion weist darauf hin, dass sich die Meinung von externen Gesprächspartnern und Autorinnen nicht in jedem Falle mit derjeni-gen  der Redaktion oder der Erziehungsdirektion des Kantons Bern decken muss. Übersetzungen Übersetzungsdienst der Erziehungsdirektion Gestaltung und Um-setzung Büro Z GmbH, Brückenstrasse 14c, 3005 Bern, [email protected], www. bueroz.ch Versand/Adressänderungen/Abonnemente Lehrkräfte im Kanton Bern: Wenn Sie EDUCATION nicht an die korrekte Adresse zugestellt erhalten, wenden Sie sich bitte an die zuständige Sachbearbeiterin bzw. den zuständigen Sachbearbeiter der Ab teilung Personaldienstleistungen. Sie finden die zuständige Kontaktperson auf Ihrer Gehaltsabrechnung unter der Rubrik «Info zur Abrechnung». Die Zustellung an die Lehrkräfte erfolgt gemäss dem Adressbestand aus dem Personal- und Gehalts-system. Ihre Adresse kann deshalb nicht separat korrigiert werden. Übrige Empfänge-rinnen und Empfänger: Für Adressänderungen, Abonnementsbestellungen und Abon-nementskündigungen wenden Sie sich bitte an folgende Adresse: Erziehungsdirektion des Kantons Bern, Amt für zentrale Dienste, Sulgeneckstrasse 70, 3005 Bern, Tele-fon:  031 633 84 38, E-Mail: [email protected] Preis Jahresabonnement 30 Franken Inse ratenverwaltung Stämpfli Publikationen AG, Wölflistrasse 1, 3001 Bern, Telefon: 031 300 63 88, Fax: 031 300 63 90, [email protected] Druck Stämpfli Publika-tionen AG, Wölflistrasse 1, 3001 Bern, www.staempfli.com

Généralités EDUCATION Feuille officielle scolaire paraît cinq fois par an. Tirage certifié : 20 500 exemplaires, ISSN : 1661-2817. Tous droits ré servés pour les photos et les dessins. Nous sommes à votre disposition pour vous transmettre les coordon-nées de leurs auteurs. Éditeur Direction de l’instruction pu blique du canton de Berne, Sulgeneckstrasse 70, 3005 Berne, téléphone : 031 633 85 11, fax: 031 633 83 55, courriel : [email protected], site internet : www.erz.be.ch/e-ducation_fr/ Rédac-tion Martin Werder, Iris Frey, Mathias Marti, Rudolf Lanz. Vos idées nous intéressent. N’hésitez pas à nous les transmettre à l’adresse [email protected]. Rédaction de la partie PHBern : Barbara Glättli, [email protected]. EDUCATION donne la parole à des spécialistes et à des interlocuteurs de toutes tendances idéologiques. La ré daction tient à souligner que l’opinion exprimée par des auteurs externes n’est pas nécessairement partagée par la rédaction ou la Direction de l’instruction publique du canton de Berne. Traductions Service de traduction de la Direction de l’instruction publique Conception graphique et réalisation Büro Z GmbH, Brückenstrasse 14c, 3005 Berne, [email protected], www.bueroz.ch Expédition/changement d’adresse/abonnements Corps enseignant du canton de Berne : si EDUCATION n’a pas été envoyée à la bonne adresse, veuillez s.v.p. contacter le collaborateur ou la collabo-ratrice compétent(e) de la Section du personnel. Le nom de cette personne se trouve sur votre décompte de traitement, sous la rubrique « Info sur le décompte ». EDUCATION est adressée aux membres du corps enseignant selon la liste d’adresses figurant dans le système informatique de gestion du personnel et des traitements, de sorte que cette liste ne peut pas être corrigée séparément. Autres destinataires : pour signaler un changement d’adresse ou poser des questions liées aux abonne-ments, merci de prendre contact avec le service compétent: Direction de l’instruction publique du canton de Berne, Office des services centralisés, Sul geneckstrasse 70, 3005 Berne, téléphone : 031 633 84 38, courriel : [email protected] Prix de l’abonne-ment annuel 30 francs Annonces Stämpfli Publications SA, Wölfli strasse 1, 3001 Berne, téléphone : 031 300 63 88, fax : 031 300 63 90, [email protected] Im-pression Stämpfli Publications SA, Wölflistrasse 1, 3001 Berne, www.staempfli.com

Erscheinungsdaten und Redaktionsfristen EDUCATION Amtliches Schulblatt/Dates de parution et délais de rédaction d’EDUCATION Feuille officielle scolaire Ausgabe Nr./Numéro Red.-Schluss Texte/Délai de rédaction (textes) Red.-Schluss Inserate/Délai de rédaction (annonces) Erscheinungsdatum/Date de parution1 12. Januar 2012/12 janvier 2012 24. Januar 2012/24 janvier 2012 23. Februar 2012/23 février 2012

neutralDrucksache

No. 01-11-625611 – www.myclimate.org© myclimate – The Climate Protection Partnership

Das Klimaschutzprojekt in Eritrea unterstützt Dorfbewohner beim Bau von rauchfreien, effizienten Öfen.Le projet environnemental en Erythrée aide des villageois à construire des fours efficaces sans fumée.

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Weiterbildung | Formation continue

Weiterbildung/Veranstaltungen für Lehrpersonen / Formation continue pour les enseignants

Kulturinstitutionen Kanton BernAlpines Museum BernBernisches Historisches MuseumCentre Pasquart, Biel/BienneKulturzentrum Dampfzentrale BernKunstmuseum BernKunstmuseum ThunMuseum Franz Gertsch, BurgdorfMuseum für Kommunikation, BernMuseum/Musée Neuhaus Biel/BienneNaturhistorisches Museum der Burgergemeinde BernStadttheater BernStadttheater Biel-SolothurnStadttheater LangenthalZentrum Paul Klee, Bern

Kulturangebote 2011www.alpinesmuseum.chwww.bhm.chwww.pasquart.chwww.dampfzentrale.chwww.kunstmuseumbern.chwww.kunstmuseumthun.chwww.museum-franzgertsch.ch www.mfk.ch und www.mfk.ch > Lernenwww.mn-biel.ch und www.creaviva.org www.nmbe.chwww.stadttheaterbern.chwww.theater-solothurn.chwww.langenthal.ch > Kultur > Freizeit > Sportwww.zpk.org

Schweizerische Weiterbildungszentrale WBZ: Angebot aller Weiterbildungskurse, Zusatzausbildungen, Kurse für Schulleitungen etc.

www.wbz-cps.ch

Lernwerk Bern: bildnerisches, technisches und textiles Gestalten – diverse Weiterbildungsangebote.

Angebote 2011www.lernwerkbern.ch > Kurse

«Kolloquium Bildung für nachhaltige Entwicklung» in Bern. Das Kolloquium von diesem Winter widmet sich dem Thema «BNE – eine Wertsache»: Was heisst «Wertebildung» in unserer modernen, globalisierten Gesellschaft? Welche Aufgaben übernimmt die Lehrperson? Welche Rolle spielt die Institution Schule?

12. Dezember [email protected] 031 370 17 70

HEP-BEJUnE Présentation publique des dernières publications scientifiques de la HEP-BEJUNE, 16h30 à 18h00, à la Médiathèque de la HEP-BEJUNE, chemin de la Ciblerie 45, 2503 Bienne

15 décembre 2011www.hep-bejune.ch > La HEP BEJUNE > Événements

Gemeinsam für Schulerfolg und Chancengleichheit: Absichtserklärungen zur Zusammenarbeit zwischen der Schule und Eltern. Wie alle Kinder, insbesondere diejenigen mit Migrationshintergrund, davon profitieren.

24. März [email protected], 079 485 24 28, www.gewählte-stimme.ch

Die 6. Jahrestagung «e²change» 2012 findet in Bern statt. Die Fach-tagung rund um die Schulplattform educanet² versammelt Administratorinnen und Administratoren, ICT-Verantwortliche und Schulleitende, um Wissen zu teilen, Ideen auszutauschen und Kontakte zu knüpfen.

30. Mai 2012www.educanet2.ch

Berufsbildung / Formation professionnelle

Salon des métiers et des formations « Your Challenge » CERM, Martigny (VS)

6-11 mars [email protected], www.salondesmetiers.ch

Salon de la formation professionnelle Jura bernois – Jura Organisé alternativement dans l’un des deux cantons, le prochain salon aura lieu à Moutier.

21-25 mars 2012www.salon-formation.ch

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Inserat | Annonce

Computer und Software Ordinateurs et Software

Werkraumeinrichtung Equipement d’atelier

AV-Geräte und Einrichtungen Appareils audio-vidéo et installations

Erlebnisunterricht Enseignement par l’expérience

Schuleinrichtung/Mobiliar Mobilier scolaire

Spiel- und Pausenplatzgeräte Installations pour places de jeux et de récréation

Fehlt Ihr Eintrag auf dieser Seite?Hier können Sie buchen:

Stämpfli Publikationen AG, Tel. 031 300 63 83, E-Mail [email protected]

Pausenplatzgestaltung und Pausenplatzbelebung Organisation et revalorisation des espaces de pauses

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Amtliches Schulblatt | Feuille officielle scolaire

Vorinformation ERZ

Neue Finanzierung Volksschule ab Schuljahr 2012/13 Richtlinien für die Berechnung von Schul kostenbeiträgen bei gemeinde-übergreifendem Schulbesuch

1. Änderungen bei der Berechnung der Schul-kostenbeiträge ab Schuljahr 2012/13Der Grosse Rat hat am 1. Februar 2011 der Revision des Gesetzes über den Finanz- und Lastenausgleich (FILAG 2012) in zweiter Lesung zugestimmt. Das revi-dierte FILAG wird auf den 1. Januar 2012 in Kraft ge-setzt (zu finden unter: www.gr.be.ch > Geschäfte > Ge-schäftssuche ab Januar 2005 > Nummer 2009.1751). Eine Ausnahme bilden die neuen Finanzierungsbestim-mungen bei der Volksschule. Diese treten erst ab dem 1. August 2012 in Kraft. Die ersten sieben Monate des Jahres 2012 werden noch nach bisheriger Finanzrege-lung abgerechnet.

Das neue Finanzierungsmodell für die Volksschule wird anstelle der heute geltenden Lastenverteilung tre-ten. Das neue Finanzierungsmodell sieht weiterhin vor, dass 70 Prozent der Gehaltskosten der Lehrkräfte und Schulleitungen durch den Kanton sowie 30 Prozent durch die Gemeinden finanziert werden. Der Kanton stellt zuerst den Schulortsgemeinden 50 Prozent der Gehaltskosten in Rechnung. Im Durchschnitt 20 Pro-zent der Gehaltskosten erstattet der Kanton den Wohn-sitzgemeinden abgestuft nach geografisch-topografi-schen und soziodemografischen Belastungen im Rah-men der Schlussabrechnung der Gehaltskosten für die Volksschule als Schülerbeitrag zurück.

Das neue Finanzierungsmodell bringt auch Än-derungen bei der Berechnung der Schulkostenbeiträge mit sich, die eine Schulortsgemeinde der Wohnsitzge-meinde in Rechnung stellt:

1.1 Erziehungsdirektion publiziert Richtlinien für die Berechnung von Schulkostenbeiträgen für Kinder-garten und VolksschuleFalls die Gemeinden nicht eigene vertragliche Rege-lungen treffen (Art. 24b Abs. 4 FILAG 2012), sind die Wohnsitzgemeinden neu verpflichtet, Schulkostenbei-träge nach den kantonalen Regelungen zu leisten. Die Erziehungsdirektion nennt die vorliegenden Regelun-gen deshalb neu «Richtlinien» für die Berechnung von Schulkostenbeiträgen (Art. 24b Abs. 1 bis 3 FILAG 2012).

1.2 Wohnsitzgemeinde (anstelle der Aufenthalts-gemeinde) wird zahlungspflichtig– Besucht ein Kind heute aufgrund einer Verein-

barung zwischen den Gemeinden oder auch aus wichtigen Gründen die öffentliche Volksschule in

Vorinformation ERZ

55 Neue Finanzierung Volksschule ab Schuljahr 2012/13

Information préliminaire de l’INS

58 Réforme du financement de l’école obligatoire à compter de l’année scolaire 2012-2013

Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung

62 Newsletter an die Schulleitungen der Volks-schule – eine Übersicht

Office de l’enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil et de l’orientation

62 Lettre d’information pour les directions d’école : une vue d’ensemble

Schulsport

62 Regionale Handball-Ausscheidungsturniere Schuljahr 2011/12

Mittelschul- und Berufsbildungsamt

62 Übertritt in die Handelsmittelschulen HMS, deutschsprachiger Kantonsteil – ein-heitliche Aufnahmepraxis für alle HMS im Kanton Bern

Mittelschul- und Berufsbildungsamt

63 Anmeldung zum Aufnahmeverfahren 2012 für das berufsvorbereitende Schuljahr

Office de l’enseignement secondaire du 2e degré et de la formation professionnelle

64 Inscription pour la procédure d’admission 2012 pour l’année scolaire de préparation professionnelle

Berufsmaturitätsschule GIB Bern

64 Informationsveranstaltung zur Berufs-maturität 1 und 2 und zu den Vorkursen für die BMS 2

Berufs-, Fach- und Fortbildungsschule Bern (BFF)

64 Informationsveranstaltung mit Atelier-besuch

Feusi Bildungszentrum

64 Informationsveranstaltungen der Gymnasien

Kantonale Schulsportmeisterschaften KSM

65 Programm und Organisatoren 2012

Bernische Mittelschulmeisterschaften MSM

66 Programm und Organisatoren 2012

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education 5.1156

Amtliches Schulblatt | Feuille officielle scolaire

einer anderen als der Aufenthaltsgemeinde, kann die Schulortsgemeinde für dieses Kind der Auf-enthaltsgemeinde einen Schulkostenbeitrag ver-langen.

– Neu muss die zivilrechtliche Wohnsitzgemeinde (Gemeinde, in welchem das Kind seinen zivil-rechtlichen Wohnsitz hat) bei einem auswärtigen Schulbesuch der Schulortsgemeinde einen Schul-kostenbeitrag entrichten (Art. 24b Abs. 1 FILAG 2012).

1.3 Schulortsgemeinde stellt einen Gehaltskosten-beitrag (anstelle des Anteils an den Lehrergehalts-kosten nach Klassenzahl) in Rechnung– Die geltende Lastenverteilung sieht bei einem

auswärtigen Schulbesuch vor, dass die Schul-ortsgemeinde den Anteil an den Lehrergehalts-kosten nach Klassenzahl verrechnet (heutiger Art. 24 Abs. 3 FILAG). Das neue Finanzierungs-modell sieht keinen Anteil an den Lehrergehalts-kosten nach Klassenzahl mehr vor. Dementspre-chend sieht das neue Finanzierungsmodell auch nicht mehr vor, dass die Schulortsgemeinde den Anteil an den Lehrergehaltskosten nach Klassen-zahl verrechnet.

– Das neue Finanzierungsmodell sieht hingegen vor, dass die Schulortsgemeinde der Wohnsitzge-meinde einen Gehaltskostenbeitrag von 50 Pro-zent der auf eine Schülerin oder einen Schüler entfallenden Kosten verrechnet.

– Dieser Gehaltskostenbeitrag kann von der Schul-ortsgemeinde verlangt werden, wenn die Gemein-den unter sich nichts anderes vereinbart haben (subsidiäre Regelung) (Art. 24b Abs. 2 in Verbin-dung mit Abs. 4 FILAG 2012). Dieser Anteil vari-iert von Gemeinde zu Gemeinde. Er wird jeweils in der Schlussabrechnung der Gehaltskosten der Volksschule jeder Gemeinde ausgewiesen.

1.4 Der Kanton richtet neu einen Schülerbeitrag an die Wohnsitzgemeinden aus– Der Kanton richtet neu einen Schülerbeitrag (An-

teil von 20 Prozent der Gehaltskosten) an die Wohnsitzgemeinden aus (Art. 24 Abs. 4 FILAG 2012). Dieser Anteil variiert von Gemeinde zu Ge-meinde. Dieser Anteil wird jeweils in der Schluss-abrechnung Gehaltskosten der Volksschule aus-gewiesen.

Die Erziehungsdirektion hat die heutigen Empfehlungen in Form von Richtlinien auf den Beginn des Schuljah-res 2012/13 überarbeitet und an das geänderte FILAG angepasst. Damit die Gemeinden, die ihre Schulkos-tenbeiträge auf die nachfolgenden Richtlinien (Ziffer 2) der Erziehungsdirektion abstützen, die neuen Ansätze im Budget und Finanzplan 2013 berücksichtigen kön-

nen, werden die ab Schuljahr 2012/13 ungefähr gelten-den Ansätze im Sinne einer Vorinformation publiziert.

2. Voraussichtliche Richtlinien für die Berechnung von Schulkostenbeiträgen für den Kindergarten und die Volksschule; approximative Durchschnittswerte für das Schuljahr 2012/13Die Erziehungsdirektion erlässt Richtlinien für die Be-rechnung von Schulkostenbeiträgen. Sie sind für die Berechnung von Schulkostenbeiträgen beim Schulbe-such von Schülerinnen und Schülern der Volksschul-stufe in einer andern als der Wohnsitzgemeinde vor-gesehen. Die Erziehungsdirektion passt die Ansätze jährlich an und publiziert diese jeweils in der Juni-Aus-gabe des Amtlichen Schulblattes.

Die Erziehungsdirektion hat im Jahr 2009 in Zu-sammenarbeit mit der Justiz-, Gemeinde- und Kir-chendirektion, Amt für Gemeinden und Raumordnung, eine Kostenerhebung durchgeführt. Die von der Erzie-hungsdirektion empfohlenen Ansätze basieren auf den Ergebnissen dieser Kostenerhebung, wobei die An-sätze für den Schulbetrieb und die Schulinfrastruktur seitdem jährlich der Teuerung angepasst werden.

Neu sind aber nicht nur die Kosten für Schulbe-trieb und Schulinfrastruktur zwischen den Gemeinden zu verrechnen, sondern auch die durch die Gemeinden zu tragenden Gehaltskosten, wobei im Gegenzug die Gehaltskosten nach Klassenzahl wegfallen.

Die von der Erziehungsdirektion berechneten Ansätze werden sich aufgrund dieser Änderungen im FILAG bei der Volksschule im Vergleich zu den aktuel-len Ansätzen je nach Schulstufe (Kindergarten, Primar-stufe, Sekundarstufe I) mehr als verdoppeln. Anderer-seits richtet der Kanton den Wohnsitzgemeinden neu einen Schülerbeitrag aus (Art. 24 Abs. 4 FILAG 2012), womit sich die effektiven Kosten pro Schülerin und Schüler für die Wohnsitzgemeinden um diesen Anteil wieder reduzieren.

Die nachfolgenden Ansätze kommen zur Anwen-dung, wenn die Schulortsgemeinde ohne ausdrückliche vertragliche Regelung auswärtige Schülerinnen und Schüler aufnimmt (Art. 24b FILAG 2012).

2.1 Schulkostenbeiträge pro Schülerin oder Schüler (in CHF), die von den Schulortsgemeinden im Schul-jahr 2012/13 den Wohnsitzgemeinden in Rechnung gestellt werden können

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Primarstufe 5350 790 2880 9020

Sekundarstufe I 6920 1030 2970 10 920

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education 5.11 57

Amtliches Schulblatt | Feuille officielle scolaire

a) Gehaltskostenbeitrag Der Gehaltskostenbeitrag entspricht 50 Prozent des pro Schülerin und pro Schüler auf die Schulortsge-meinde entfallenden Anteils gemäss Art. 24 Abs. 2 FILAG 2012 (Art. 24b Abs. 1 und 2 FILAG 2012). Dieser Anteil variiert von Gemeinde zu Gemeinde. Er wird je-weils in der Schlussabrechnung der Gehaltskosten der Volksschule jeder Gemeinde ausgewiesen.

b) Beitrag für den SchulbetriebDer Beitrag für den Schulbetrieb richtet sich nach den durchschnittlichen Kosten aller Gemeinden für den Schulbetrieb. Um die Ansätze für den Schulbetrieb zu berechnen, wurde auf die Aufwände für die Entschä-digungen der Kommissionen, die Entschädigungen für den Fahrdienst und die Sachaufwände (Schulmaterial und -mobiliar) abgestellt. Die Ansätze stellen auf die durchschnittlichen Aufwände pro Gemeindekategorie ab und beruhen auf den Jahresrechnungen 2007 (FIN-STA). Der Kanton erhebt diese Kosten periodisch neu (Art. 24b Abs. 3 FILAG 2012).

c) Beitrag für die SchulinfrastrukturDie Ansätze für die Schulinfrastruktur wurden aufgrund der Angaben von 31 ausgesuchten Gemeinden bzw. Gemeindeverbänden mit ungefähr 150 Schulliegen-schaften berechnet. Es wurde ein durchschnittlicher Gebäudeversicherungswert pro Schulstufe angenom-men. Von diesem Gebäudeversicherungswert (abzüg-lich Drittnutzungsanteil) wurden 6,5 Prozent berück-sichtigt. Dieser Satz beinhaltet den Mietwert (3,5 Pro-zent), die Heizungs-, Hauswarts-, Wasser- und Strom-kosten sowie den allgemeinen Unterhalt (zusammen 3 Prozent). Die Werte stammen aus dem Jahre 2008 (Art. 24b Abs. 3 FILAG 2012).

d) RechnungsstellungDie Gemeinden regeln die Rechnungsstellung unter-einander selber. Massgebend ist die Schülerzahl am Stichtag 15. September 2012 (Stichtag für die Schüler-statistik).

2.2 Durchschnittliche Ansätze pro Schülerin oder Schüler (in CHF) für das Schuljahr 2011/12 (zum Vergleich)

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Primarstufe 785 2865 650 4300

Sekundarstufe I 1025 2950 810 4785

2.3 Kostenvergleich (Schuljahr 2012/13 mit dem Schuljahr 2011/12)Werden Lastenausgleich und Schulkostenbeitrag zu-sammen betrachtet, so ergibt sich mit den provisori-schen Zahlen für das Schuljahr 2012/13 im Vergleich zum Schuljahr 2011/12 für die Wohnsitzgemeinden eine ähnliche Belastung:

Schuljahr 2011/12: Schulkostenbeiträge pro Schüle-rin oder Schüler (in CHF), zulasten Aufenthalts-gemeinde (nach Berück sichtigung Lastenausgleich)

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Kinder garten 3100 1760 4860

Primar stufe 4300 2595 6895

Sekundarstufe I 4785 3230 8015

1 Durchschnittswert vom Anteil nach Wohnbevölkerung 50 Prozent und Anteil nach Schülerzahl 30 Prozent

Schuljahr 2012/13: Schulkostenbeiträge pro Schüle-rin oder Schüler (in CHF), zulasten Wohnsitz-gemeinde (nach Berücksichtigung Lastenausgleich und Ausrichtung Schülerbeitrag)

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Kinder garten 6600 1580 5020

Primar stufe 9020 2100 6920

Sekundarstufe I 10 920 2750 8170

Dem EDUCATION/Amtlichen Schulblatt, Heft 3, Aus-gabe Juni 2012, können dann die definitiven Ansätze für den Betrieb- und Infrastrukturbeitrag für das Schul-jahr 2012/13 entnommen werden.

3. Voraussichtlicher Schulkostenbeitrag für den Besuch des gymnasialen Unterrichts im 9. Schuljahr an einem kantonalen Gymnasium (Quarta) für das Schuljahr 2012/13Das neue FILAG hat auch Auswirkungen auf den Schul-kostenbeitrag, welcher die Gemeinden für den Besuch einer kantonalen Quarta durch ihre Schülerinnen und Schüler dem Kanton entrichten müssen. Auch hier fallen die Gehaltskosten nach Klassenzahl weg, dafür werden neu 50 Prozent der durchschnittlichen Ge-haltskosten aller Gymnasien des Kantons pro Schüle-rin bzw. Schüler in Rechnung gestellt.

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education 5.1158

Amtliches Schulblatt | Feuille officielle scolaire

Die Änderung wird zum Anlass genommen, dass für den Schulbetrieb und die Schulinfrastruktur neu die gleichen Beiträge verrechnet werden, wie dies die Ge-meinden unter sich tun.

Dies gibt im Überblick folgender Kostenvergleich, wobei der Schulkostenbeitrag pro Schülerin oder Schü-ler (in CHF) für das Schuljahr 2012/13 noch proviso-risch ist.

Kostenvergleich, Ansatz Quarta (vor Lastenausgleich)

Schuljahr 2011/12

Schuljahr 2012/13 (approximative Werte)

Schulbetrieb 1105 1030

Schulinfrastruktur (ohne Mietwert) 965 1370

Anteil Gehaltskosten 810 6920

Total Schulkostenbeitrag 2880 9320

Der Kanton stellt per 15. September 2012 gestützt auf die geltende Mittelschulgesetzgebung und das geän-derte FILAG (Art. 24 c Abs. 2 und 4 FILAG 2012) der Wohnsitzgemeinde von Schülerinnen und Schülern, die eine Quarta an einem kantonalen Gymnasium besu-chen, für das Schuljahr 2012/13 den Schulkostenbei-trag von ca. CHF 9320.– pro Schülerin und Schüler in Rechnung.

Neu werden die Gemeinden über die Abrech-nung  der Gehaltskosten für die Quartaschülerinnen und -schüler nicht mehr belastet, sondern entlastet. Bisher wurden den Gemeinden im Rahmen des Las-tenausgleichs 30 Prozent der Gehaltskosten belastet. Neu entlastet der Kanton im Rahmen des Lastenaus-gleichs die Gemeinden mit einem Anteil von 20 Pro-zent der Gehaltskosten (Schülerbeitrag). Dieser Anteil von 20 Prozent wird den Gemeinden abgestuft nach der Schülerzahl sowie den geografisch-topografischen und soziodemografischen Belastungen vergütet.

Der Schülerbeitrag beträgt im Durchschnitt CHF 2750.– pro Schülerin oder Schüler und wird vom Kanton jeweils mit den Gehaltskosten für die Volks-schule ausgerichtet (Art. 24 Abs. 4 FILAG 2012).

Die Schülerbeiträge pro Schülerin oder Schüler werden von Gemeinde zu Gemeinde aber unterschied-lich sein, weshalb der Wert von CHF 2750.– nur als ungefähre Angabe zu verstehen ist.

Werden Lastenausgleich der Gehaltskosten der Volksschule (bisher Schlussabrechnung Lehrergehäl-ter) und Schulkostenbeitrag zusammen betrachtet, so ergibt sich mit den provisorischen Zahlen für das Schuljahr 2012/13 im Vergleich zum Schuljahr 2011/12 für die Gemeinden eine ähnliche Belastung:

Kostenvergleich Ansatz Quarta (Schulkostenbeitrag mit Lastenausgleich Anteil an Gehaltskosten)

Schuljahr 2011/12

Schuljahr 2012/13(approximative Werte)

Schulgeldbeitrag CHF 2880 CHF 9320

Betrag aus Lastenausgleich + CHF 3230 –CHF 2750

Saldo CHF 6110 CHF 6570

Bern, 26. Oktober 2011, Erziehungsdirektion des Kantons Bern

Information préliminaire de l’INS

Réforme du financement de l’école obligatoire à compter de l’année scolaire 2012-2013Directives pour le calcul des contribu-tions aux frais de scolarisation en cas de fréquentation d’établissements extracommunaux

1. Modifications dans le calcul des contributions aux frais de scolarisation à compter de l’année sco-laire 2012-2013Le 1er février 2011, le Grand Conseil a approuvé en deuxième lecture la révision de la loi sur la péréquation financière et la compensation des charges (LPFC 2012). La nouvelle loi entrera en vigueur le 1er janvier 2012 (texte sur : www.gr.be.ch > Affaires > Recherche dès janvier 2005 > Numéro 2009.1751) à l’exception des nouvelles dispositions concernant le financement de l’école obligatoire qui ne seront applicables qu’à partir du 1er août 2012. Le décompte des sept premiers mois de l’année 2012 s’effectuera donc encore selon l’an-cienne réglementation.

Le nouveau modèle de financement de l’école obligatoire se substituera à l’actuelle répartition des charges. Il prévoit toujours que 70 pour cent des frais de traitement du corps enseignant et des directions d’école soient financés par le canton et 30 pour cent par les communes. Le changement réside dans le fait que le canton facture dans un premier temps 50 pour cent de ces frais aux communes de scolarisation. Dans le cadre du décompte final des frais de traitement pour l’école obligatoire, il rembourse ensuite, sous forme de contributions par élève, en moyenne 20 pour cent de ces mêmes frais aux communes de domicile en fonc-tion des charges géotopographiques et sociodémo-graphiques qu’elles supportent.

Le nouveau modèle de financement entraîne aussi des modifications au niveau du calcul des contribu-tions aux frais de scolarisation que les communes de scolarisation facturent aux communes de domicile.

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education 5.11 59

Amtliches Schulblatt | Feuille officielle scolaire

1.1 La Direction de l’instruction publique publie des directives pour le calcul des contributions aux frais de scolarisation pour l’école enfantine et l’école obligatoireSi les communes n’ont pas adopté de réglementations contractuelles entre elles (art. 24b, al. 4 LPFC 2012), les communes de domicile sont désormais tenues de verser des contributions aux frais de scolarisation cal-culées selon les normes cantonales. C’est la raison pour laquelle la Direction de l’instruction publique donne au présent document le nom de « directives » pour le calcul des contributions aux frais de scolarisa-tion (art. 24b, al. 1 à 3 LPFC 2012).

1.2 La commune de domicile (et non plus la commune de résidence) devient débitrice– Aujourd’hui, si un enfant fréquente un établisse-

ment public de l’école obligatoire situé hors de sa commune de résidence, soit en vertu d’un ac-cord passé entre les communes soit parce que de justes motifs l’exigent, la commune de scola-risation peut demander à la commune de rési-dence une contribution aux frais de scolarisation de cet enfant.

– Désormais, c’est la commune dans laquelle l’en-fant a son domicile civil qui, en cas de fréquenta-tion d’un établissement extracommunal, est tenue de verser une contribution aux frais de scolarisa-tion à la commune de scolarisation (art. 24b, al. 1 LPFC 2012).

1.3 La commune de scolarisation facture une contri-bution aux frais de traitement (et non plus une part des frais de traitement du corps enseignant calculée sur la base du nombre de classes)– L’actuelle répartition des charges prévoit qu’en

cas de fréquentation d’un établissement extra-communal, la commune de scolarisation réper-cute sur la commune de résidence une part des frais de traitement du corps enseignant calculée sur la base du nombre de classes sur la com-mune de résidence des élèves (art. 24, al. 3 LPFC). Cette réglementation disparaît avec la réforme du financement de l’école obligatoire, ce qui signifie que la commune de scolarisation ne pourra plus se faire rembourser ses coûts de cette manière.

– Dans le nouveau système de financement, la commune de scolarisation répercute sur la com-mune de domicile 50 pour cent des frais de trai-tement générés par l’élève (contribution aux frais de traitement).

– Cette participation peut être exigée par la com-mune de scolarisation lorsque les communes n’ont pas convenu d’autre accord entre elles (ré-glementation subsidiaire, art. 24b, al. 2 en corré-

lation avec l’art. 24b, al. 4 LPFC 2012). Elle varie d’une commune à l’autre et figure dans le dé-compte final des frais de traitement de l’école obligatoire adressé à chaque commune.

1.4 Le canton verse désormais une contribution par élève aux communes de domicile Le canton verse désormais une contribution par élève aux communes de domicile correspondant à 20 pour cent des frais de traitement (art. 24, al. 4 LPFC 2012). Cette part varie d’une commune à l’autre et est indi-quée sur le décompte final des frais de traitement de l’école obligatoire adressé à chaque commune.

La Direction de l’instruction publique a révisé les actuelles recommandations sous la forme de directi-ves applicables à compter du début de l’année sco-laire 2012-2013 et les a adaptées à la nouvelle LPFC. Afin que les communes qui s’appuieront sur ces direc-tives (chiffre 2) pour calculer leurs contributions aux frais de scolarisation puissent établir leur budget et leur plan financier 2013, nous publions aujourd’hui, au titre d’information préliminaire, les tarifs approximatifs qui devraient s’appliquer à compter de l’année scolaire 2012-2013.

2. Projet de directives pour le calcul des contri-butions aux frais de scolarisation pour l’école enfantine et l’école obligatoire ; valeurs moyennes approximatives pour l’année scolaire 2012-2013La Direction de l’instruction publique édicte des direc-tives pour le calcul des contributions aux frais de sco-larisation à verser pour les élèves fréquentant une école enfantine ou un établissement de la scolarité obliga-toire dans une autre commune que leur commune de domicile. Elle révise les tarifs chaque année et publie les nouveaux montants dans l’édition de juin de la Feuille officielle scolaire.

La Direction de l’instruction publique a effectué un relevé des coûts en 2009 en collaboration avec l’Office des affaires communales et de l’organisation du territoire de la Direction de la justice, des affaires communales et des affaires ecclésiastiques, qui a servi de base à la fixation des tarifs recommandés. Le mon-tant des frais d’exploitation et d’infrastructure scolai-res a depuis été chaque année adapté au renchérisse-ment.

Désormais, les frais d’exploitation et d’infrastruc-ture scolaires ne sont plus les seuls à devoir être fac-turés entre les communes puisque les frais de traite-ment font également l’objet d’une compensation entre elles. En contrepartie, ces dernières n’ont plus à verser la part des frais de traitement calculée sur la base du nombre de classes.

Compte tenu de ces modifications, qui ont été reprises dans la LPFC, les nouveaux tarifs établis par la Direction de l’instruction publique pour l’école obli-

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education 5.1160

Amtliches Schulblatt | Feuille officielle scolaire

gatoire ont, selon les degrés visés (école enfantine, primaire, secondaire I), plus que doublé par rapport aux tarifs actuels. Parallèlement, le canton verse dé-sormais des contributions par élève aux communes de domicile (art. 24, al. 4 LPFC 2012), qui permettent de réduire d’environ 20 pour cent les coûts effectifs par élève qu’elles supportent.

Les tarifs présentés ci-après s’appliquent lors-que la commune de scolarisation accueille des élèves d’autres communes sans qu’un accord exprès ait été conclu avec leur commune de domicile (art. 24b LPFC 2012).

2.1 Contributions aux frais de scolarisation pouvant être facturées par les communes de scolarisation aux communes de domicile pour l’année scolaire 2012-2013, montants en CHF par élève

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Ecole enfantine 3920 690 1990 6600

Primaire 5350 790 2880 9020

Secondaire I 6920 1030 2970 10 920

a) Contribution aux frais de traitementLa contribution aux frais de traitement correspond à la moitié de la part des coûts que la commune où se trouve l’école doit assumer pour chaque élève confor-mément à l’article 24, alinéa 2 LPFC 2012 (art. 24b, al. 1 et 2 LPFC 2012). Cette part varie d’une commune à l’autre et est indiquée dans le décompte final des frais de traitement de l’école obligatoire que reçoit chaque commune.

b) Contribution aux frais d’exploitation scolaire Le montant de la contribution aux frais d’exploitation scolaire est déterminé sur la base des coûts moyens supportés par les communes pour l’exploitation de leurs écoles, c’est-à-dire sur les charges correspon-dant aux indemnités versées aux membres des com-missions et aux indemnités de déplacement ainsi que sur les charges de biens, services et marchandises (matériel et mobilier scolaires). Les tarifs se fondent sur les charges moyennes par catégorie de communes telles qu’elles apparaissent dans les comptes 2007 (FINSTA). Le canton effectue un relevé périodique de ces coûts (art. 24b, al. 3 LPFC 2012).

c) Contribution aux frais d’infrastructure scolaireLe montant de la contribution aux frais d’infrastructure scolaire a été calculé sur la base des données fournies par 31 communes et communautés scolaires interro-

gées comprenant au total environ 150 complexes sco-laires. Une valeur d’assurance moyenne des bâtiments a été établie par degré scolaire. A ensuite été déduite la part liée à l’utilisation des locaux par des tiers. 6,5 pour cent de la valeur finale ont été retenus pour le calcul, correspondant à la valeur locative (3,5%), aux frais de conciergerie, d’eau et d’électricité et à l’entre-tien général (au total 3%). Les valeurs de base font référence à l’année 2008 (art. 24b, al. 3 LPFC 2012).

d) FacturationLes communes définissent entre elles les modalités de facturation. Le nombre d’élèves au 15 septembre 2012 (date de référence de la statistique des élèves) est dé-terminant.

2.2 Tarifs moyens pour l’année scolaire 2011-2012, montants en CHF par élève (à titre de comparaison)

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Ecole enfantine 680 1980 440 3100

Primaire 785 2865 650 4300

Secondaire I 1025 2950 810 4785

2.3 Comparatif des coûts entre l’année scolaire 2011-2012 et l’année scolaire 2012-2013 Si l’on compare le système de compensation des char-ges pour l’année scolaire 2011-2012 et les nouvelles contributions aux frais de scolarisation (chiffres provi-soires) pour l’année scolaire 2012-2013, les charges supportées par les communes de domicile demeurent sensiblement les mêmes.

Année scolaire 2011-2012 : contribution aux frais de scolarisation à la charge de la commune de résidence (après compensation des charges), montants en CHF par élève

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Ecole enfantine 3100 1760 4860

Primaire 4300 2595 6895

Secondaire I 4785 3230 8015

2 Valeur moyenne de la part calculée selon la population résidente (50%) et la part calculée selon le nombre d’élèves (30%)

Page 61: EDUCATION 511

education 5.11 61

Amtliches Schulblatt | Feuille officielle scolaire

Année scolaire 2012-2013 : contribution aux frais de scolarisation à la charge de la commune de domicile (après compensation des charges et versement de la contribution par élève), montants en CHF par élève

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Ecole enfantine 6600 1580 5020

Primaire 9020 2100 6920

Secondaire I 10 920 2750 8170

Les tarifs définitifs de la contribution aux frais d’ex-ploitation et d’infrastructure scolaire pour l’année sco-laire 2012-2013 paraîtront en juin 2012 dans la Feuille officielle scolaire incluse dans l’édition 3/2012 d’EDU-CATION.

3. Montant probable de la contribution aux frais de scolarisation pour la fréquentation de l’enseigne-ment gymnasial de 9e année dans un gymnase cantonal (Quarta) pour l’année scolaire 2012-2013La nouvelle LPFC a également des répercussions sur les contributions aux frais de scolarisation que les communes doivent verser au canton pour les élèves qui fréquentent l’enseignement gymnasial de 9e année dans un gymnase cantonal (Quarta). Dans ce cas éga-lement, la part des frais de traitement du corps ensei-gnant calculée sur la base du nombre de classes dis-paraît. Désormais, ce sont 50 pour cent des frais de traitement moyens de tous les gymnases du canton ramenés au nombre d’élèves qui sont facturés.

S’agissant des frais d’exploitation et d’infrastruc-ture scolaires, ce changement a été l’occasion d’appli-quer les mêmes tarifs entre le canton et les communes qu’entre les communes elles-mêmes.

Voici le comparatif obtenu entre les deux années scolaires, sachant que les montants des contributions aux frais de scolarisation pour l’année scolaire 2012-2013 sont encore provisoires. Montants en CHF par élève.

Comparatif de coûts, tarif Quarta(avant compensation des charges)

Année scolaire 2011-2012

Année scolaire 2012-2013 (valeurs approx.)

Exploitation scolaire 1105 1030

Infrastructure scolaire (hors valeur locative)

965 1370

Part des frais de traitement 810 6920

Total de la contribution aux frais de scolarisation

2880 9320

En vertu de la législation sur les écoles en vigueur et de la nouvelle LPFC (art. 24c, al. 2 et 4 LPFC 2012), le canton facture au 15 septembre 2012 une contribution d’environ 9320 francs par élève pour l’année scolaire 2012-2013 aux communes de domicile des élèves fré-quentant l’enseignement gymnasial de 9e année dans un gymnase cantonal.

Lors du décompte des frais de traitement pour les élèves des classes de Quarta, les communes ne doivent plus désormais s’acquitter de charges. Au contraire, elles voient même ces dernières diminuer. Jusqu’à présent, les communes étaient en effet tenues à ce moment de régler 30 pour cent des frais de traite-ment dans le cadre de la compensation des charges. Avec le nouveau système, elles reçoivent du canton des contributions par élève correspondant à 20 pour cent de ces frais. Cette contribution est échelonnée en fonction du nombre d’élèves et des charges géotopo-graphiques et sociodémographiques supportées par chaque commune.

La contribution par élève se chiffre en moyenne à 2750 francs et est versée par le canton lors du dé-compte des frais de traitement pour l’école obligatoire (art. 24, al. 4 LPFC 2012).

Son montant est toutefois différent d’une com-mune à l’autre. C’est pourquoi la valeur de 2750 francs est seulement donnée à titre indicatif.

Si l’on compare le système de compensation des charges de traitement pour l’école obligatoire (dé-compte final Traitements du corps enseignant) pour l’année scolaire 2011-2012 et les nouvelles contribu-tions aux frais de scolarisation (chiffres provisoires) pour l’année scolaire 2012-2013, les charges suppor-tées par les communes de domicile demeurent sensi-blement les mêmes.

Comparatif de coûts, tarif Quarta(contribution aux frais de scolari-sation avec part des frais de traite-ment de la compensation des charges)

Année scolaire 2011-2012

Année solaire 2011-2013 (valeurs approx.)

Contribution aux frais de scolarisation

CHF 2880 CHF 9320

Montant résultant de la compensation des charges

+ CHF 3230 – CHF 2750

Solde CHF 6110 CHF 6570

Berne, le 26 octobre 2011,

Direction de l’instruction publique du canton de Berne

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Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung

Newsletter an die Schul-leitungen der Volksschule – eine Übersicht

Themen der Ausgabe vom 15. August 2011– Lektionenpool für die besonderen Massnahmen

KG/VS– Steuerung personelle Ressourcen Kanton/

Gemeinden– Start von Passepartout– Fächernet: neue Angebote für den NMM-Unterricht– SWiSE – interessierte Pilotschulen gesucht!

Themen der Ausgabe vom 20. September 2011– Übertritt: Kontrollprüfung statt Einigungsgespräch– Probezeit bei unbefristeten und befristeten

Anstellungen– Mille feuilles ICT-Lehrmittel– MAG in Tagesschulen

Themen der Ausgabe vom 19. Oktober 2011– Stellwerk Test 8./9. Schuljahr – neues Vorgehen– Information zu den Empfehlungen zur Infrastruktur

und Informatikausrüstung

Office de l’enseignement préscolaire et obligatoire,

du conseil et de l’orientation

Lettre d’information pour les directions d’école : une vue d’ensemble

Sujets de l’édition du 15 août 2011– Pool de leçons attribué aux mesures pédagog.

particul.– Pilotage des ressources (canton/communes)– Implémentation du PER – décision de la DIP– Français : du PER aux moyens d’enseignement 7e

(9H)

Sujets de l’édition du 20 septembre 2011– Rapports d’évaluation : actualisation selon le PER– Gestion de formulaires officiels : nouvelle pratique– Instrument de soutien pour les élèves dyslexiques– Période probatoire dans les engagements

Sujets de l’édition du 19 octobre 2011– Information concernant les recommandations

de la Direction de l’instruction publique en matière d’infrastructure et d’équipement informatique

Schulsport

Regionale Handball-Ausschei-dungsturniere Schuljahr 2011/12

Region Oberaargau/SeelandDatum Knaben Mittwoch, 14. Dezember 2011, Dreifachturnhalle Kreuzfeld Langenthal, max. 8 Teams, ab 13 Uhr, Anmeldefrist: 30. November 2011, Organi-sator: Armin Flükiger, [email protected], 079 333 11 23.

Datum Mädchen (Turnier findet in Langnau statt!) Mittwoch, 14. Dezember 2011, Sekundarsporthalle Langnau, max. 6 Teams, ab 13 Uhr, Anmeldefrist: 30. November 2011, Organisator: Andreas Schuler, [email protected], 034 402 50 32.

Region EmmentalDatum Knaben und Mädchen Mittwoch, 14. Dezem-ber 2011, Sekundarsporthalle Langnau, ab 13 Uhr, Anmeldefrist: 30. November 2011, Organisator: Andreas Schuler, [email protected], 034 402 50 32.

Region Bern/Aaretal/OberlandDatum Knaben und Mädchen Mittwoch, 25. Januar 2012, Sporthalle Chrümig, Wimmis, ab 13 Uhr, Anmeldefrist: 21. Dezember 2012, Organisator: Pascal Beer, [email protected], 079 393 35 99.

Interessierte Lehrkräfte melden sich direkt beim Organisator

oder können die Anmeldeunterlagen unter www.ksm.bvss.ch

(unter Programm) abrufen.

Mittelschul- und Berufsbildungsamt

Übertritt in die Handelsmittel-schulen HMS, deutschsprachiger Kantonsteil – einheitliche Aufnahmepraxis für alle HMS im Kanton Bern

Grundlagen– Gesetz über die Berufsbildung, die Weiterbildung

und die Berufsberatung (BerG) vom 14. Juni 2005, Art. 53 (http://www.sta.be.ch/belex/d/4/435_11.html)

– Direktionsverordnung über die Berufsbildung, die Weiterbildung und die Berufsberatung (BerDV) vom 6. April 2006, Art. 22 ff. (http://www.sta.be.ch/belex/d/4/435_111_1.html)

– Mittelschulverordnung vom 7. November 2007 (MISV), Art. 84 (http://www.sta.be.ch/belex/ d/4/433_121.html)

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Mittelschul- und Berufsbildungsamt

Anmeldung zum Aufnahme-verfahren 2012 für das berufsvorbereitende Schuljahr

Schülerinnen und Schüler der Volksschule, welche zur Erreichung eines realistischen Berufsziels ein zusätzli-ches Schuljahr benötigen, können sich für einen Platz im berufsvorbereitenden Schuljahr bewerben.

Das berufsvorbereitende Schuljahr umfasst drei unterschiedliche Schwerpunkte:– BSI: Berufsvorbereitung mit Schwerpunkt

in der Integration von Fremdsprachigen– BSP: Berufsvorbereitung mit Schwerpunkt

in der praktischen Ausbildung– BSA: Berufsvorbereitung mit Schwerpunkt

in der Allgemeinbildung

Interessentinnen und Interessenten beziehen die An-meldeunterlagen bei der ihrem Wohnort nächstgelege-nen nachfolgend aufgeführten Berufsschule. Die Unter-lagen sind ausgefüllt – zusammen mit dem Lernbericht und dem Zeugnis für das 8. Schuljahr – bis spätestens 15. Februar 2012 der für das berufsvorbereitende Schuljahr ihrer Wohnregion zuständigen Berufsfach-schule zuzustellen.

Weitere Auskünfte über das berufsvorbereitende Schuljahr erteilen die zuständigen Berufsfachschulen sowie die Lehrkräfte der abgebenden Schulen der Real-, Sekundar- und Kleinklassen.

Adressen der Schulen mit berufsvorbereitendem Schuljahr– Berufs-, Fach- und Fortbildungsschule BFF,

Abteilung BVS, Monbijoustrasse 21, 3001 Bern, 031 384 34 11, [email protected], www.bffbern.ch

– Berufsbildungszentrum Biel BBZ, Abteilung BVS, Scheibenweg 45, 2503 Biel-Bienne, 032 366 72 90, [email protected], www.bbz-biel.ch

– Berufsfachschule Emmental BFE, Abteilung BVS, Bleicheweg 11, Postfach 518, 3550 Langnau, 034 409 14 10, [email protected], www.bfemmental.ch

– Bildungszentrum Interlaken BZI, Abteilung BVS, Obere Bönigstrasse 21, Postfach, 3800 Interlaken, 033 828 10 40, [email protected], www.bzi-interlaken.ch

– Berufsfachschule Langenthal bfsl, Abteilung BVS, Weststrasse 24, Postfach 1544, 4900 Langenthal, 062 916 86 66, [email protected], www.bfsl.ch

– Schlossbergschule Spiez, Abteilung BVS, Schlüsselmattenweg 23, 3700 Spiez, 033 650 71 00, [email protected], www.schlossbergschule.ch

AnmeldungBitte verwenden Sie die üblichen Anmeldeformulare. Sie finden sie unter www.erz.be.ch (Berufsbildung > Grundbildung > Handelsmittelschulen > Formulare). Beachten Sie den Ablaufplan bezüglich der Termine sowie die Formulare 0, A und B.

Wir weisen insbesondere darauf hin, dass für deutschsprachige Kandidatinnen und Kandidaten, un-abhängig vom gewünschten Schulort, die Zulassungs-bedingungen – ob via Empfehlung oder via Aufnahme-prüfung – identisch sind.

Sonderfall Schulbesuch in französischer Sprache: Für deutschsprachige Schülerinnen und Schüler mit Wohnsitz im Kanton Bern besteht die Möglichkeit, den Ausbildungsgang auf französisch an der ESC La Neu-veville zu absolvieren.

Die Handelsmittelschule in Neuenburg bietet die Ausbildung nur noch im Berufsmaturitätsniveau an! Dies muss beim Übertrittsverfahren an den Sekundar-schulen berücksichtigt werden (Empfehlung für Be-rufsmaturität). Anmeldungen (mit/ohne Prüfung) für die BM-Ausbildung in Neuenburg sind neu an die HMS der Region zu senden (Anmeldeformular Kanton Neuen-burg bzw. Lycée Jean-Piaget). Eine Kopie davon inklu-sive Gesuch ist an das Mittelschul- und Berufsbil-dungsamt (Herr Thomas von Burg, Abt. Berufsschulen, Kasernenstrasse 27, 3000 Bern 22) zu richten. Nicht empfohlene Lernende absolvieren die Aufnahmeprü-fung auf BM-Niveau an einer BM-Schule im Kanton Bern. Damit wird die Übertrittspraxis nach Neuenburg derjenigen der Gymnasien angeglichen. Die Bewilli-gungspraxis des Kantons ist restriktiv; ausschlagge-bend sind der Wohnort (Reisezeit) und allfällige Ver-bundenheiten zum Standort Neuenburg.

Namenswechsel zu «Wirtschaftsmittelschule»Die Handelsmittelschulen Thun und Biel ersetzen in ihrem Schulnamen die Bezeichnung «Handelsmittel-schule» durch den moderneren Begriff «Wirtschafts-mittelschule» (analog Wirtschaftsmittelschule Bern).

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Office de l’enseignement secondaire du 2e degré

et de la formation professionnelle

Inscription pour la procédure d’admission 2012 pour l’année scolaire de préparation professionnelle

Les élèves de l’école obligatoire qui ont besoin d’ac-complir une année scolaire supplémentaire pour at-teindre un objectif professionnel réaliste peuvent pos-tuler pour une place en année scolaire de préparation professionnelle.

L’année scolaire de préparation professionnelle propose trois voies différentes :– SI : Section Intégration– SP : Section Pratique– SF : Section Formation générale

Les personnes intéressées peuvent obtenir les docu-ments d’inscription à l’école professionnelle la plus proche de leur lieu de domicile selon la liste ci-des-sous. Le dossier constitué des documents dûment complétés, du rapport d’évaluation et du bulletin de notes de la 8e année doit être remis à l’école profes-sionnelle au plus tard aux dates suivantes :– 15 février 2012 : Centre de formation profession-

nelle – CFP, Section APP, ch. de la Ciblerie 45, 2503 Bienne, 032 366 72 90, [email protected], www.cfp-bienne.ch

– 15 avril 2012 : Centre de formation professionnelle Berne francophone – ceff, Section filières transitoires, rue Pré Jean-Meunier 1, 2740 Moutier, 032 942 43 70, [email protected], www.ceff.ch

Les écoles professionnelles compétentes ainsi que les enseignants des classes terminales de la scolarité obligatoire se tiennent à disposition pour tout rensei-gnement complémentaire concernant l’année scolaire de préparation professionnelle.

Berufsmaturitätsschule GIB Bern

Informationsveranstaltung zur Berufsmaturität 1 und 2 und zu den Vorkursen für die BMS 2

Wir orientieren über Voraussetzungen, Aufnahmever-fahren, Ausbildungsinhalte und Anschlussmöglich-keiten und beantworten Fragen. Vorgestellt werden folgende vier Berufsmaturitätsrichtungen: technische, gewerbliche, gestalterische sowie gesundheitliche und soziale BMS.

Dienstag, 24. Januar 2012, 18.30 Uhr in der Aula Schulhaus Campus der gibb, Lorrainestrasse 5, 3013 Bern; Bus Nr. 20, Haltestelle «Gewerbeschule». Eine Anmeldung für die Veranstaltung ist nicht nötig. Es stehen keine Parkplätze zur Verfügung.

Dieselbe Veranstaltung findet am gleichen Ort auch am Montag, 14. Mai 2012, statt.

Ausführliche Informationen und Anmeldemög-lichkeiten www.gibb.ch > Berufsmaturität.

Für Auskünfte steht Ihnen die Abteilungsleitung gerne zur Verfügung, 031 335 94 94, [email protected]

Berufs-, Fach- und Fortbildungsschule Bern (BFF)

Informationsveranstaltung mit AtelierbesuchTreten Sie ein in die faszinierende Textil- und Mode-welt! Die Couture-Ateliers der BFF BERN orientieren über die Ausbildung Bekleidungsgestalterin/Beklei-dungsgestalter, Fachrichtung Damenbekleidung.– Datum: Donnerstag, 12. Januar 2012– Zeit: 14–16 Uhr– Ort: Kapellenstrasse 1, 3011 Bern, Aula, 1. StockEine Anmeldung ist nicht erforderlich. Nach der Infor-mationsveranstaltung kann man sich für eine 2-tägige Schnupperlehre anmelden.

Kontakt: BFF BERN, Abteilung Berufsbildung,

Kapellenstrasse 4, Postfach, 3001 Bern, Telefon 031 384 33 42,

[email protected], www.bffbern.ch

Feusi Bildungszentrum

Informationsveranstaltungen der Gymnasien5.–10. Schuljahr, Maturitätsschulen, Sportschulen, Be-rufsbildung (kaufmännische Ausbildungen) am Feusi Bildungszentrum am Max-Daetwyler-Platz 1, beim S-Bahnhof Bern-Wankdorf

DatenMontag, 23. Januar 2012, 18 UhrMontag, 5. März 2012, 18 UhrMontag, 30. April 2012, 18 UhrMontag, 4. Juni 2012, 18 UhrMontag, 5. November 2012, 18 Uhr

Weitere Infos unter www.feusi.ch/infoveranstaltungen

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Kantonale Schulsportmeisterschaften KSM

Programm und Organisatoren 2012

Sportart/Organisator (O) Datum Ort Telefon/Mail Kosten

Dance Award O: Martin Gilomen

Sa, 14.1.2012 BernNeumattweg 25, 3038 Kirchlindach

031 829 21 [email protected]

10.– (je Tn)

Minivolleyball 5./6.O: Nicolas Frost

Mi, 29.2.2012 BernHopfenweg 37, 3007 Bern

031 536 60 [email protected]

15.–

Minivolleyball 7.O: Adrian Struchen

Mi, 7.3.2012 AarwangenHaldenstrasse 42, 4912 Aarwangen

062 922 84 [email protected]

20.–

Volleyball 8./9.O: Urs Schönthal

Mi, 14.3.2012 LangenthalHausmattstrasse 50, 4900 Langenthal

062 922 90 [email protected]

30.–

Unihockey 8./9.O: Johannes Moser

Mi, 14.3.2012 SumiswaldKirchmatte 14, 3415 Hasle b. Burgdorf

034 424 14 [email protected]

30.–

Basketball Mä.O: Véronique Buffat

Mi, 21.3.2012 BernLangenthalstrasse 5, 3367 Thörigen

079 207 14 [email protected]

30.–

Handball Finals O: Andreas M. Zaugg

Mi, 28.3.2012 WynigenKappelenstrasse 23, 3472 Wynigen

034 415 17 [email protected]

30.–

Die regionalen Handball-Ausscheidungsturniere finden vorgängig im Dezember (Langnau/Langenthal) und im Januar (Wimmis) statt.

Grand Prix BernO: Martin Gilomen

Sa, 12.5.2012 BernNeumattweg 25, 3038 Kirchlindach

031 829 21 [email protected]

13.– Bären17.– Altstadt21.– GP

Beachvolleyball O: Karin Schäfer

Mi, 16.5.2012 Bern (Beachcenter)Dorfstrasse 26, 3115 Gerzensee

079 794 73 [email protected]

30.–

OrientierungslaufO: Ursula Spycher

Fr, 25.5.2012 LangnauEichholzweg 4, 4524 Günsberg

032 637 32 75079 390 70 [email protected]

10.–

LeichtathletikO: vakant > siehe Publikation Homepage (www.ksm.bvss.ch) und Berner Schule/EDUCATION

Mi, 12.9.2012 Thun 30.–

Alle Schulen im Kanton Bern erhalten im Dezember 2011 das Plakat KSM-Programm 2012 in zweifacher Auflage. Unterlagen (Anmeldeformulare) und alle Infos zu den einzelnen Anlässen (Detailausschreibungen) sind nach Aufschaltung im Internet unter www.ksm.bvss.ch abzurufen oder direkt beim entsprechenden Organisator anzufordern. Dies ist ab Mitte Dezember 2011 für die ersten Anlässe bereits möglich. Vor einer Anmeldung müssen unbedingt die allgemeinen Wei-sungen auf der Homepage unter www.ksm.bvss.ch beachtet werden. Anmeldungen werden nur von Lehr-

personen oder Schulsportverantwortlichen entgegen-genommen! Anmeldefrist ist in der Regel vier Wochen vor dem Anlass. Massgebend für eine Teilnahme ist jedoch die jeweilige Wettkampfbestimmung. Zudem gilt die Anmeldereihenfolge. Für den GP Bern gelten besondere Bestimmungen: 12er-Team-Meldung.

Kontaktperson bei Fragen und für allgemeine Informationen:

siehe oben. Ueli Gyger, Verantwortlicher KSM, Bünacker 11,

3309 Zauggenried, 031 769 19 09, 079 468 79 40,

[email protected]/[email protected], www.ksm.bvss.ch

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Alle Schulen erhalten im Dezember ein Plakat mit dem gesamten obenstehenden Jahresprogramm. Alle Aus-schreibungen, Anmeldetalons, Reglemente, Informationen und Ranglisten usw. werden nur noch auf der MSM-Homepage als Downloads und Onlineformulare verfügbar sein: www.msm.bvss.ch

Weitere Informationen beim Organisator der MSM

Martin Gilomen, Neumattweg 25, 3038 Kirchlindach, 031 829 21 27, [email protected]

Bernische Mittelschulmeisterschaften MSM

Programm und Organisatoren 2012

Sportart/Organisator (O) Datum Ort Telefon/Mail Kosten

Dance Award O: Martin Gilomen

Sa, 14.1.2012 BernNeumattweg 25, 3038 Kirchlindach

031 829 21 [email protected]

80.–

GiantXTour Ski+SBO: Olivier Genzoni

Mi, 1.2.2012 LenkNeuenburgstr. 86, 2505 Biel-Bienne

079 416 83 [email protected]

10.–

EishockeyO: Hans David Steiger

So, 26.2.2012 LyssRosengasse 38, 3250 Lyss

032 384 46 36079 458 56 [email protected]

50.–

UnihockeyO: Christoph Poser

Sa, 3.3.2012 BernUnterdorfstrasse 16, 4932 Lotzwil

062 923 60 [email protected]

40.–

FutsalO: Martin Gilomen

So, 18.3.2012 BernNeumattweg 25, 3038 Kirchlindach

031 829 21 [email protected]

40.–

31. Grand Prix von BernO: Martin Gilomen

Sa, 12.5.2012 BernNeumattweg 25, 3038 Kirchlindach

www.gpbern.ch031 829 21 [email protected]

17.– AGP21.– GP

FussballO: Martin Gilomen

Sa, 9.6.2012 Bern – AllmendNeumattweg 25, 3038 Kirchlindach

031 829 21 [email protected]

40.–

BeachvolleyballO: Sandra Bratschi V-D

Sa, 1.9.2012 BernWildstrasse 4, 3005 Bern

031 352 93 [email protected]

20.–

VolleyballO: Peter Matter

So, 4.11.2012 LangenthalBannfeldstrasse 4, 4912 Aarwangen

062 922 22 [email protected]

40.–

BasketballO: Stefan Wyss

So, 2.12.2012 Köniz – LerbermattSonnmattweg 2, 3110 Münsingen

031 904 10 [email protected]

40.–

BadmintonO: Lorenz Geissbühler

So, 2.12.2012 Köniz – LerbermattHardeggerstr. 18, 3008 Bern

078 635 77 68 [email protected]

20.–

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