K-1 PARIS : Le Banner annonce son retour

1érc revue mondiale d'Arts MartiauN° 311-avril 2003

Arts Martiauxinternesou externeshistoire etdifférences

EXCLUSIF•^^ ̂ », " •i*'̂

pon : la chaîne aux 10 000 pouvoirs

Grand reportage Le Japon médiéval ressucité. p.22

Dossier Arts interneset arts externes mis ànu. p.36

Savoir-faire Vaincre en dix secondespar A. Setrouk et C. Joussot. p.46

Trajectoire Nino Bernardo, maîtrede VUing Chun et musicien, p.76

Full Contact Soiréepercutante à Saint-Brieuc.p.110

"Daredevil" + LaurenceFischer et Messaoud Hammou

sommaireÉditeur : Européenne de Magazines, 44, avenue George V75008 PARIS. Tél. : 01 49 52 14 00. Fax : 01 49 52 14 44.

Site Internet : http://www.karatebushido.comKaraté-Bushido N° 311 - Avril 2003Prïnted in FrancePhotos couverture : Samuel Le Bihan (J. Vayriot),Yumio Nawa (D.R.), Jérôme Le Banner (J. Vayriot).

4. Zoom8. Courrier des lecteurs10. EAU12. Panorama des Arts Martiaux16. Stages18. Club Bruce Lee30. Grand MaîtreYumio Nawa et la chaîne au pouvoir de 10 000 hommes.

50. DécouverteLe Vo-Thuat, aux racines du Vietnam.

52. DécryptageLe tonfa.

54. RencontreAntonio Espinos, le président de la WKF.

56. La chronique d'Henry Plée58. Le Club du MoisAu Budokan Karaté Orléans, l'important, c'est l'esprit.

68. Karaté contactChampionnats de France.

70. Kung Fu WushuChampionnats de France.

72. KaratéChampionnats de France Kata + résultats.

82. LivreLe Kung Fu entre dans la bande dessinée.

84. Cinéma"Fureur", avec une interview exclusive de Samuel Le Bihan.

51. CinémaLa chronique de Manu Lanzi.

92. Cinéma"Daredevil", l'homme sans peur,

96. Full contactFouad Habbani et Imed Mathlouthi victorieux à Lyon.

100.K-1À Bercy, le 14 juin, le retour de Jérôme Le Banner.

104. ChampionMoussa Konaté, un spécialiste du high-kick.

107. Boxe ThaïDu K.O. à Brest.

114. Panorama du contact122. Les adresses

Le prochain numéro deKaraté Bushido

paraîtra le 26 avrilKaraté Bushido/avril 2003

Au cœur duJapon féoda1

WFT

Le village médiévalde la ville d'Isé,véritablereconstitutionhistorique, est unparc à thèmepermettant auxvisiteurs de voyageren arrière dans letemps, jusqu'àl'époque dutyrannique ShogunNobunaga (fin du 16siècle). Une visitequi permet à chacunde faire l'expériencede la culture et del'histoire japonaise.

Par notre envoyé spécialSylvain Guintard

Chacun a un jour rêvé de sevoir transporté par magieau coeur du Japon

médiéval, peuplé de samouraïs et de ninjas.Un voyage dans le temps désormaispossible, et une belle aventure à raconterpour tous ceux qui la vivront. Ceci grâce

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au parc à thème d'isé. qui donne une idéede la vie au Japon à la fin du 16e siècle. Dèsson arrivée aux alentours du village, levisiteur peut faire un crochet par lesanctuaire de Naigu, le temple shinto leplus renommé du Japon car il abrite ladéesse du soleil : Amatérasu Omikami.L'arrêt de bus qui mène jusqu'à ce parc àthème médiéval du Japon féodal se fait surun grand parking en pleine campagne. Lesétudiants et écoliers de toute la régionviennent en cars et trains pour voir cettereconstitution historique qui sert de lieude tournage pour les films japonaisd'époque. Tout y est conçu pour les kk

Karaté Bushido/avril 2003

Karaté Bushido/avril 2003

L'entrée avec sesfortifications pare-feu, sur lesquellesdes gardes armés

attendent lesvisiteurs.

Au dernier niveau, chacun peutvisiter la reconstitution du châteaudu Shogun Nobunaga

Au premier niveau, des quartiersde Kyoto ont été reconstitués.

loisirs et l'éducation. C'est un peucomme si le village médiéval du Puy-du-Fou servait aussi de référence historiqueaux collégiens au lieu de ne servir qu'auxtouristes. Un peu plus de 3 800 yens(environ 30 euros) pour le ticket d'entréepour un adulte, ce qui est un prix élevé,même au Japon.Toutes les personnes à l'intérieur sontvêtues en costume traditionnel, même dansles bureaux. Les Japonais adorent les parcsà thèmes : ils ont leur Disneyland à Tokyo,les Studios Universal à Osaka, Spain mura(le village espagnol ancien) à Isé égalementet quantité d'autres disséminés dans le pays,comme celui de Miyamoto Musashi, prèsde la ville d'Okayama, ou le villagemédiéval de l'époque Edo dans la citéthermale de la ville de Nikko, au nord deTokyo.

Trois niveaux sur plusieurs hectares"Isé sengoku jidai mura" est un parc àthème qui reproduit la vie à l'époqued'Azuchi-Momoyama, vers la fin du 16e

siècle (voir encadré), période de fin detroubles au Japon, caractérisée par l'arrivéeau pouvoir de trois grands hommes

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A Isé, tout estconçu dans lesmoindres détailspour les loisirset l'éducation

militaires : Oda Nobunaga, TotomiHideyoshi et Tokugawa Yéasu. Construitsur plusieurs hectares, il comporte troisniveaux : le premier, celui autour de lac,avec la vie de tous les jours et les boutiquesde l'époque, le deuxième niveau, quicomprend les restaurants et des demeuresplus bourgeoises, dans lesquelles setrouvent les théâtres et les différentsmusées, et le troisième niveau, celui duchâteau où l'on peut découvrir la façondont on vivait à la cour du Shogun.

La porte d'entrée principale du village setrouve dans la reconstitution desfortifications anciennes en bois traité pourrésister aux flèches enflammées. Ausommet, des hommes en armure,brandissant arcs et flèches, en réalité desmannequins bien immobiles, attendent lesvisiteurs. Les boutiques à l'entrée portentle nom de " rakuichi rakuza " qui signifie :"Pas de marchandises taxées et pasd'impôt". Ceci en souvenir de Nobunaga,qui, pour développer le commerce, avaitaboli toutes les taxes. On passe devant lesanctuaire animiste shinto, situé au centred'un grand lac, avec sa statue dorée de plusde trois mètres de haut et son île, dédié àTenmangu, esprit divinisé de SugawaraMichizane, ancien calligraphe, saintprotecteur des étudiants d'aujourd'hui.L'allée principale tourne sur la droite etlonge l'étendue d'eau. Elle est bordée parun groupe de maisons particulières quicomprend les théâtres de danses du pays

Karaté Bushido/avril 2003

La maison des horreurs est peuplée decadavres. Alors que l'un parle (ci-dessusà gauche), une tête coupée vole (ci-dessus à droite), et une autre accueilleles visiteurs (ci-contre).

d'Izumo, danses qui évoluèrent pourdonner le théâtre Kabuki.

Maison de l'horreur et têtes tranchéesOn prend ensuite un grand escalier pourarriver au deuxième niveau, où se trouve lethéâtre de représentations ninja. Toutes lesdeux heures, il raconte, par des scènes oùévoluent des acteurs-cascadeurs, leshistoires de ninjas célèbres de la région :Hattori Hanzo et son disciple SandayuMomoshi, qui livrèrent bataille face auterrible Sanada Yukimura (autre ninjaconnu de la préfecture de Guma). Lesheures des représentations sont fixées àl'avance, il faut bien se munir à l'entrée duprogramme sur lequel toutes les attractionsouvertes et fermées sont inscrites. Ontrouve aussi à ce niveau une maison dontles cloisons dissimulées forment unlabyrinthe, qui offre aux visiteurs unparcours original et permet de se rendrecompte de la façon dont étaient conçuesles pièces dissimulées dans les châteaux etles grandes demeures. Les Hakurai yugi-jo et Nyamagé Gékijo sont les théâtrespour des marionnettes de télévisionsymboles de ce parc à thème, très en vogue,comme les ninjas, auprès des enfants. Puisil y a le "temple des têtes coupéesvengeresses ". C'est une maison de l'horreurmédiévale. On y est accueilli par unsamouraï percé de flèches tenant sa têtetranchée dans ses mains, un automateKaraté Bushido/avril 2003

mécanisé qui invite le promeneur solitaireà une rêverie "cauchemardesque". Des tasd'autres automates et pantins articulesattendent dans le noir le visiteur qui s'yaventure, et un bon jeu de lumières ainsiqu'une excellente sonorisation donnentl'impression que le lieu est peuplé derevenants tués sur les champs de batailles.Il faut prendre ensuite un mini bus qui nousemmène au troisième niveau : celui du"grand château", une reconstitution duchâteau d'Azuchi de Nobunaga, grandeurnature et qui du haut de ses 47 mètres,domine te parc et la vallée. On y accède enfranchissant un magnifique jardin japonaisavec des pins parasols taillés comme seulles Japonais savent le faire.

De l'or à profusionLa première porte d'entrée du châteauporte le nom de "Yagoura mon". À

Au nombre des hôtes, un cadavre surun champ de bataille.

l'intérieur du château se trouvent desreconstitutions historiques de scènes debatailles avec des mannequins en armuremétallique. Des films expliquant auxvisiteurs cette époque guerrière sontprojetés en permanence. Des scènes de lavie du Shogun Nobunaga, vêtu àl'occidentale, en Portugais, entourésd'émissaires occidentaux, sont représentées.Le sommet du château se termine par lasalle de la cérémonie du thé (chadô) dontles parois sont toutes revêtues d'une couched'or à la feuille ainsi que d'une poudre d'oren peinture sur les tuiles. De celte pièce etdu chemin de ronde qui en fait le tour, lavue sur la baie d'Isé est magnifique.Une navette vient reconduire les touristesau deuxième niveau une fois la visite duchâteau achevée. Avant de reprendrel'escalier central qui nous ramène au lac etau premier niveau, à l'Oyasumi dokoro,une salle de repos (située devant le théâtrede marionnettes) qui fait aubergeespagnole, on peut boire un peu, se reposer,se décontracter, manger son pique-niqueou commander un menu léger, pas degrande cuisine élaborée en ce lieu. Àl'époque féodale, on trouvait ce genre

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Au deuxième niveau, arrêt au restaurant traditionnel.

joyaux impériaux du Japon, avec le sabreOtachi conservé au sanctuaire d'Asuta dela ville de Nagoya, et un collier de boulesen cristal dans le sanctuaire d'Izumo. Passezpar la "ville ancienne" devenue un sitetouristique avec ses boutiques artisanales.En repartant pour la gare de Futarnigaura,allez vers le bord de rner, pour voir, si vousne l'avez pas aperçu à l'aller, Meïoto Iwa,les deux rochers reliés entre eux par unecorde sacrée, que Ton remplace lors degrandes fêtes : le 5 septembre, et auxsolstices d'hiver et d'été. Très célèbres dans

La paradedu ShogunOdaNogunagaet sa cour.

La possibilité est offerte de tirer à l'arc ou au mousquetFY d'endroits avant le passage des grandsponts et rivières, car ceux-ci délimitaientsouvent une frontière entre deux provinces,et les voyageurs en profitaient pour y faireune halte. Puis il faut reprendre l'escaliercentral qui nous ramène au premier niveaupour continuer notre visite et voir défiler lesShoguns Oda Nobunaga et TotomiHidéyoshi suivis de leurs cours. Ensuite,on peut se divertir en testant son habiletéau tir à l'arc, au mousquet ou à l'arquebusedans les maisons qui sont derrière le templeTenmangu.

L'ombre du mont FujiOn peut aussi voir comment vivait la hautebourgeoisie de Kyoto, comme la classe desmagistrats, en passant devant un édificenommé Shoshidai yashiki, ou bien rire unpeu devant les bouffonneries des acteurs

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du "Yoslîimoto owarai gékijo", le théâtrede comédie très spéciale de la régiond'Osaka et de la province du Kansai engénéral, ou bien se faire quelques frayeursdans la "maison des monstres" (yokaiyashiki).Si vous avez pensé à emmener votre tenued'entraînement dans votre sac à dos,n'hésitez pas à l'enfiler pour demander àce que les gens qui travaillent ici vousprennent en photo. Tout le monde le ferade bon cœur.En repartant du village médiéval, ne quittezpas la ville d'Isé sans faire un petit tour parle grand temple shinto constituéd'innombrables bâtiments dont les deuxplus célèbres sont le Naigu et le Geku,renommés dans tout le Japon. Dans Naiguse trouve enchâssé le grand miroir sacré :Okagami. Ce miroir est l'un des trois

tout le Japon, ils symbolisent le coupledivin, le dieu Izanagi et la déesse Izanami.Derrière ces rochers, parfois, aux alentoursdu solstice d'été, on peut apercevoir,comme par magie, l'ombre du mont Fuji, leplus grand volcan du Japon avec ses 4 OÛOmètres d'altitude. Ce volcan se trouve à600 kilomètres de là. Il se détache devantle soleil et émerge des flots à l'horizon entreles deux rochers au-dessus de la corde.C'est exceptionnel de l'apercevoir et c'estpour contempler cette vision porteuse defortune et de prospérité que de nombreuxchefs guerriers sont venus au cours dessiècles, espérant voir le mont Fuji de cetendroit. Aujourd'hui, c'est un haut lieu depèlerinage pour l'ensemble des Japonais,surtout au Nouvel An. Isé est une partiede ce Japon historique et mythique, devenude nos jours romanesque. |

Karaté Bushido/svril 2003

Nobunaga, Le Shogun tyrannique

Azuchi est le nom de la forteresseconstruite par le ShogunNobunaga sur la rive sud-ouestdu lac Biwa. Les périodes Azuchiet Momoyama ne représentent

qu'un bref laps de temps : de 1579 à 1598.Ces deux décennies sont riches en grandsévénements, et la principale caractéristiquede cette époque est l'architecture des palaiset forteresses que construisirent les shogunsNobunaga et Hidéyoshi. Les forteressesconstruites jusque là répondaient à desobjectifs strictement militaires, mais cesnouveaux châteaux, outre le fait d'être depuissants et redoutables ouvrages dedéfense, comprenaient de spacieuxappartements bien meublés. Le château nefut plus un fort sinistre et inconfortable, maisdevint une grande demeure entourée par unfossé et protégée par des bastions.Nobunaga construisit le château d'Azuchi,remarquable alors par l'immensité de sesdimensions, la puissance de ses fortificationset le luxe de ses appartements richementdécorés. Le donjon (tenshukaku) qui, dansles anciennes forteresses, était le cœur dela défense, est ici un bâtiment de sept étagescontenant la salle d'audience, lesappartements privés et les bureauxindispensables à un palais royal, en plus dutrésor et des magasins militaires.

Des têtes tranchées couvertes d'orUn trait frappant des arts décoratifs de cetteépoque est la profusion de l'or employé.Nobunaga et Hidéyoshi employaient l'orabondamment et ostensiblement, afind'impressionner le monde par leurmagnificence. Par ailleurs, l'or était utilisé entrès grande quantité pour la décoration soustoutes ses formes par ces deux hommes. Lesalon de thé, au sommet du château d'Azuchi,est entièrement recouvert de feuilles d'or :les murs, le plafond, les encadrements desfenêtres à glissières, tout le service pour lethé, jusqu'aux tuiles du toit sont couverts d'or.Mais en matière de décadence, la palmerevient à Nobunaga, qui, en 1570, donna unefête pour célébrer la défaite de trois de sesennemis : à cette occasion, il sortit lui-mêmed'un coffre de laque noire les têtes de sesvictimes et les fit voir à rassemblée : chacuned'elles était recouverte d'un masque de feuillesd'or sur lequel on avait appliqué de la couleur.Les missionnaires jésuites, bien qu'enclins àpasser sur les fautes de Nobunaga pargratitude pour ses faveurs, font de lui un élogemitigé, insistant sur son courage, sadétermination, sa volonté de fer et soncourage, mais condamnant son orgueil et satyrannie. C'est un peu de Nobunaga,d'Hidéyoshi et d'Yéasu Tokugawa qui

serviront de modèle pour créer le personnagedu Shogun dans la série télévisée avecl'acteur Richard Chamberlain intituléejustement : "Shogun".

Nobunaga, un Shogun cruelNobunaga bâcla certaines de ses campagneset, en fait, la gloire que lui valurent ses plusgrandes victoires fut en partie le résultat desplans directement dressés par ses lieutenantsHidéyoshi et Yéasu. N'étant pas esclave destraditions, la liste de ses innovations estimposante : il fit un premier essai concluantdes mousquets à la bataille de Nagashinoen 1575. il exerça un contrôle total sur leurfabrication. En 1582, il se procurait du métalen fondant les cloches des temples qu'il rasait,prétextant qu'ils étaient des foyers de rébellion.Il encouragea la fabrication de poudre à canonet favorisa l'importation de salpêtre et deplomb pour les balles des fusils. On supposeque l'une des raisons pour lesquelles ilaccorda sa protection aux missionnairesjésuites résidait dans le désir qu'il avaitd'assurer l'arrivée de ces produits essentielsen provenance de Chine à bord de navires

Le Shogun Oda Nobunaga, au centre,en compagnie de ses amis jésuitesportugais du vaisseau noir.

La chambre shogunale, entièrementrecouverte de feuilles d'or.

portugais. Bien que Hidéyoshi fut plus fertileen stratagèmes originaux, c'est Nobunagaqui eut l'idée de remplacer des cavaliersarmés d'arcs et de sabres par des fantassinsarmés de mousquets. Dans l'époque cruellequi était la sienne, les méthodes de combatde Nobunaga étaient impitoyables : chacunede ses victoires se terminait par une poursuiteet le massacre des fuyards ! C'est Nobunagaqui se lança en outre dans la construction denavires blindés qu'il mit sous lecommandement du baron Kuki YoshitakaBien qu'il en fit souvent mauvais usage, on nepeut nier les talents de Nobunaga en matièred'administration et d'économie. Touchant sapersonnalité, les témoignages sont pour laplupart très défavorables. Si ses vertus sontsujettes à caution, ses vices sont indéniables.Il ne montra jamais le moindre signe decompassion. Du début de sa carrière, où iltua son frère, à ses dernières années pleinesde vains massacres, sa vie entière témoignede la même cruauté vindicative. Il devint lemaître de 20 provinces, mais à un prix terrible! C'était une brute sans cœur et sans pitiéqui finira ses jours à 49 ans, assassiné parson bras-droit, Akétsou Mitsouhidé. Ce derniersera lui-même tué plus tard par Hidéyoshi,qui deviendra Shogun à la place deNobunaga et continuera à perpétuer leshorreurs de son prédécesseur en envahissantla Corée et en faisant couper les nez et oreillesde chaque victime comme preuve !

Karaté Bushido/avn! 2003 27