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Klasse/Jahrgang:
Standardisierte kompetenzorientierte schriftliche Reife- und DiplomprĂŒfung
AHS
15. JĂ€nner 2015
Französisch (B2)
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1
Hinweise zur Aufgabenbearbeitung
Sehr geehrte Kandidatin, sehr geehrter Kandidat!
Dieses Aufgabenheft enthÀlt vier Aufgaben.
Verwenden Sie fĂŒr Ihre Arbeit einen schwarzen oder blauen Stift.
Schreiben Sie Ihre Antworten ausschlieĂlich auf das dafĂŒr vorgesehene Antwortblatt. Beachten Sie dazu die Anweisungen der jeweiligen Aufgabenstellung. Sie können im Aufgabenheft Notizen machen. Diese werden bei der Beurteilung nicht berĂŒcksichtigt.
Schreiben Sie bitte Ihren Namen in das vorgesehene Feld auf dem Antwortblatt.
Bei der Bearbeitung der Aufgaben sind keine Hilfsmittel erlaubt.
Kreuzen Sie bei Aufgaben, die KÀstchen vorgeben, jeweils nur ein KÀstchen an. Haben Sie versehentlich ein falsches KÀstchen angekreuzt, malen Sie dieses vollstÀndig aus und kreuzen Sie das richtige KÀstchen an.
A B C X D
Möchten Sie ein bereits von Ihnen ausgemaltes KÀstchen als Antwort wÀhlen, kreisen Sie dieses KÀstchen ein.
A B C D
Schreiben Sie Ihre Antworten bei Aufgaben, die das Eintragen von einzelnen Buchstaben verlangen, leserlich und in Blockbuchstaben. Falls Sie eine Antwort korrigieren möchten, malen Sie das KÀstchen aus und schreiben Sie den richtigen Buchstaben rechts neben das KÀstchen.
B FG
Falls Sie bei den Aufgaben, die Sie mit einem bzw. bis zu maximal vier Wörtern beantworten können, eine Antwort korrigieren möchten, streichen Sie bitte die falsche Antwort durch und schreiben Sie die richtige daneben oder darunter. Alles, was nicht durchgestrichen ist, zÀhlt zur Antwort.
falsche Antwort richtige Antwort
Beachten Sie, dass bei der Testmethode Richtig/Falsch/BegrĂŒndung beide Teile (Richtig/Falsch und Die ersten vier Wörter) korrekt sein mĂŒssen, um mit einem Punkt bewertet werden zu können.
Jede richtige Antwort wird mit einem Punkt bewertet. Bei jeder Aufgabe finden Sie eine Angabe zu den maximal erreichbaren Punkten.
Viel Erfolg!
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1
2
ANTWORTBLATT
NAME:
Ma petite entrepriseVon der
Lehrperson auszufĂŒllen
0 A B C D X richtig falsch
1 A B C D
2 A B C D
3 A B C D
4 A B C D
5 A B C D
6 A B C D
___ / 6 P.
Paris-Dakar : la course au savoirVon der
Lehrperson auszufĂŒllen
0 A B C D X richtig falsch
1 A B C D
2 A B C D
3 A B C D
4 A B C D
5 A B C D
___ / 5 P.
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3
4
ANTWORTBLATT
NAME:
___ von 24 P.
Chasse aux anglicismes Von der Lehrperson auszufĂŒllen
richtig falsch richtig falsch richtig falsch richtig falsch
0 1 2 3 1 2 3
B4 5 6 4 5 6
___ / 6 P.
Johnny Hallyday Von der Lehrperson auszufĂŒllen
richtig falsch richtig falsch richtig falsch richtig falsch
0 1 2 3 1 2 3
H4 5 6 7 4 5 6 7
___ / 7P.
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4
1 6 P.Lisez le texte sur JĂ©rĂ©my Emsellem, un Ă©tudiant qui est aussi chef dâentreprise, puis dĂ©cidez quelle est la rĂ©ponse correcte (A, B, C ou D) pour chaque question (1-6). Mettez une croix (T) dans la bonne case sur la feuille de rĂ©ponses. La premiĂšre rĂ©ponse (0) est donnĂ©e en exemple.
Ma petite entrepriseĂ 24 ans, cet Ă©tudiant en 4Ăšme annĂ©e de webmarketing Ă Sup de pub* a lancĂ© sa propre marque de bonnets et dâĂ©charpes tricotĂ©s main et sur mesure, Golden Hook. Avec un concept pour le moins original : les produits sont confectionnĂ©s par des grands-mĂšres. Portrait dâun Ă©tudiant pas comme les autres.
Point de dĂ©part : lâapprentissage du tricot. Il y a 5 ans, JĂ©rĂ©my dĂ©couvre le tricot et commence Ă se confectionner ses propres bonnets. Pas vraiment une rĂ©ussite au dĂ©but, jusquâau jour oĂč « jâai tricotĂ© un joli bonnet. Un ami mâa demandĂ© de lui en faire un, puis ensuite on a commencĂ© Ă me passer des commandes. » Avec au choix, le coloris, la forme⊠Du 100 % sur mesure. Maison de retraite. « En rendant visite Ă ma grand-tante en maison de retraite, je me suis dit quâil fallait aider toutes ces grands-mĂšres qui sâennuient mais qui ont le savoir-faire. » MĂ©langez donc le tricot et les grands-mĂšres et vous obtenez Golden Hook : des bonnets et des Ă©charpes sur mesure confectionnĂ©s par la grand-mĂšre de votre choix. Avec de la laine issue dâĂ©levages du Sud de la France, « loin de la tendance made in China actuelle. » Comptez en moyenne 45 ⏠pour un bonnet et 80 ⏠pour une Ă©charpe. Golden Hook prend forme lors de sa 1Ăšre annĂ©e Ă lâESP* grĂące au cours de Conduite personnelle dâactions professionnelles (CPAP) oĂč « il fallait rĂ©aliser une action de communication pour une petite structure. » LâĂ©tudiant repense Ă son concept de bonnets et de grands-mĂšres. « Je me suis dit que câĂ©tait peut-ĂȘtre une bonne idĂ©e. Cela mâa forcĂ© Ă y rĂ©flĂ©chir, Ă faire une Ă©tude de marchĂ©, des tendances de consommation⊠» Il ne manquait plus que la sociĂ©tĂ© et les grands-mĂšres. GrĂące Ă un emprunt Ă la banque, JĂ©rĂ©my monte son entreprise en 2006-2007. Hiver 2008. « CâĂ©tait notre hiver test. » Sans communication, Golden Hook, grĂące Ă ses 10 grands-mĂšres, vend ses 300 premiers bonnets. Un joli succĂšs qui laisse prĂ©sager la suite de lâaventure. Lâentreprise grossit grĂące Ă de nouveaux actionnaires. Aujourdâhui, 6 personnes travaillent pour la marque. Ătudiant et PDG. « Mon atout, câest que jâapplique mes Ă©tudes tous les jours au sein de ma sociĂ©tĂ©. Mais câest vrai que je ne pensais pas quâune action de CPAP deviendrait une vraie sociĂ©tĂ©. » Et ses journĂ©es ressemblent davantage Ă celles dâun chef dâentreprise quâĂ celles dâun Ă©tudiant : experts-comptables, avocats dâaffaires, management du personnel⊠« Et ce nâest pas facile de donner des ordres Ă des salariĂ©s qui ont le mĂȘme Ăąge que moi. Et puis, il faut savoir anticiper, il y a toujours un problĂšme et les choses mettent plus de temps Ă se rĂ©aliser. » Avenir. Ă court terme, cet Ă©tudiant songe Ă continuer ses Ă©tudes et Ă dĂ©velopper sa marque Ă lâinternational. « LâidĂ©e, câest de crĂ©er un gang de mamies Ă travers le monde. » Dâici quelques annĂ©es, JĂ©rĂ©my espĂšre que Golden Hook pourra sâautogĂ©rer. Parce que lâĂ©tudiant ne compte pas sâarrĂȘter Ă ses moutons et ses mamiesâŠ
Si vous souhaitez commander votre bonnet, choisir votre grand-mĂšre et avoir chaud pour lâhiver : www.goldenhook.fr
* Sup de pub ou ESP = Ecole Supérieure de Publicité
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5
(Fortsetzung 1) 6 P.Lisez le texte sur JĂ©rĂ©my Emsellem, un Ă©tudiant qui est aussi chef dâentreprise, puis dĂ©cidez quelle est la rĂ©ponse correcte (A, B, C ou D) pour chaque question (1-6). Mettez une croix (T) dans la bonne case sur la feuille de rĂ©ponses. La premiĂšre rĂ©ponse (0) est donnĂ©e en exemple.
Ma petite entrepriseĂ 24 ans, cet Ă©tudiant en 4Ăšme annĂ©e de webmarketing Ă Sup de pub* a lancĂ© sa propre marque de bonnets et dâĂ©charpes tricotĂ©s main et sur mesure, Golden Hook. Avec un concept pour le moins original : les produits sont confectionnĂ©s par des grands-mĂšres. Portrait dâun Ă©tudiant pas comme les autres.
Point de dĂ©part : lâapprentissage du tricot. Il y a 5 ans, JĂ©rĂ©my dĂ©couvre le tricot et commence Ă se confectionner ses propres bonnets. Pas vraiment une rĂ©ussite au dĂ©but, jusquâau jour oĂč « jâai tricotĂ© un joli bonnet. Un ami mâa demandĂ© de lui en faire un, puis ensuite on a commencĂ© Ă me passer des commandes. » Avec au choix, le coloris, la forme⊠Du 100 % sur mesure. Maison de retraite. « En rendant visite Ă ma grand-tante en maison de retraite, je me suis dit quâil fallait aider toutes ces grands-mĂšres qui sâennuient mais qui ont le savoir-faire. » MĂ©langez donc le tricot et les grands-mĂšres et vous obtenez Golden Hook : des bonnets et des Ă©charpes sur mesure confectionnĂ©s par la grand-mĂšre de votre choix. Avec de la laine issue dâĂ©levages du Sud de la France, « loin de la tendance made in China actuelle. » Comptez en moyenne 45 ⏠pour un bonnet et 80 ⏠pour une Ă©charpe. Golden Hook prend forme lors de sa 1Ăšre annĂ©e Ă lâESP* grĂące au cours de Conduite personnelle dâactions professionnelles (CPAP) oĂč « il fallait rĂ©aliser une action de communication pour une petite structure. » LâĂ©tudiant repense Ă son concept de bonnets et de grands-mĂšres. « Je me suis dit que câĂ©tait peut-ĂȘtre une bonne idĂ©e. Cela mâa forcĂ© Ă y rĂ©flĂ©chir, Ă faire une Ă©tude de marchĂ©, des tendances de consommation⊠» Il ne manquait plus que la sociĂ©tĂ© et les grands-mĂšres. GrĂące Ă un emprunt Ă la banque, JĂ©rĂ©my monte son entreprise en 2006-2007. Hiver 2008. « CâĂ©tait notre hiver test. » Sans communication, Golden Hook, grĂące Ă ses 10 grands-mĂšres, vend ses 300 premiers bonnets. Un joli succĂšs qui laisse prĂ©sager la suite de lâaventure. Lâentreprise grossit grĂące Ă de nouveaux actionnaires. Aujourdâhui, 6 personnes travaillent pour la marque. Ătudiant et PDG. « Mon atout, câest que jâapplique mes Ă©tudes tous les jours au sein de ma sociĂ©tĂ©. Mais câest vrai que je ne pensais pas quâune action de CPAP deviendrait une vraie sociĂ©tĂ©. » Et ses journĂ©es ressemblent davantage Ă celles dâun chef dâentreprise quâĂ celles dâun Ă©tudiant : experts-comptables, avocats dâaffaires, management du personnel⊠« Et ce nâest pas facile de donner des ordres Ă des salariĂ©s qui ont le mĂȘme Ăąge que moi. Et puis, il faut savoir anticiper, il y a toujours un problĂšme et les choses mettent plus de temps Ă se rĂ©aliser. » Avenir. Ă court terme, cet Ă©tudiant songe Ă continuer ses Ă©tudes et Ă dĂ©velopper sa marque Ă lâinternational. « LâidĂ©e, câest de crĂ©er un gang de mamies Ă travers le monde. » Dâici quelques annĂ©es, JĂ©rĂ©my espĂšre que Golden Hook pourra sâautogĂ©rer. Parce que lâĂ©tudiant ne compte pas sâarrĂȘter Ă ses moutons et ses mamiesâŠ
Si vous souhaitez commander votre bonnet, choisir votre grand-mĂšre et avoir chaud pour lâhiver : www.goldenhook.fr
* Sup de pub ou ESP = Ecole Supérieure de Publicité
0 Les objets vendus par Jérémy sont fabriqués par :
A lui-mĂȘme.B dâautres Ă©tudiants.C quelquâun de sa famille.D de vieilles dames.
1 Au commencement, les objets quâil fabrique lui-mĂȘme :
A nâont pas beaucoup de succĂšs.B se vendent tout de suite bien.C sont vendus trĂšs bon marchĂ©. D sont de toutes les couleurs.
2 Dans lâentreprise de JĂ©rĂ©my, le client :
A achÚte des accessoires bon marché. B achÚte des accessoires fabriqués écologiquement.C choisit les matiÚres premiÚres des accessoires.D choisit les personnes qui fabriquent les accessoires.
3 JĂ©rĂ©my travaille Ă la crĂ©ation de lâentreprise pendant :
A un stage dans une banque. B ses Ă©tudes Ă lâuniversitĂ©. C un stage dans une agence de publicitĂ©.D ses Ă©tudes de droit.
4 Lâavantage pour JĂ©rĂ©my, câest quâil :
A peut travailler avec des gens de son Ăąge.B a beaucoup dâexperts qui travaillent pour lui.C met ses connaissances en pratique. D est capable de prĂ©voir les difficultĂ©s.
5 La vie quotidienne de JĂ©rĂ©my est plutĂŽt comme celle dâun :
A juriste.B travailleur social.C Ă©tudiant normal.D homme dâaffaires.
6 Pour JĂ©rĂ©my, lâĂ©tape suivante sera de/dâ :
A dĂ©velopper un rĂ©seau Ă lâĂ©tranger. B arrĂȘter ses Ă©tudes.C continuer Ă diriger seul son entreprise.D commencer un Ă©levage dâanimaux.
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2 5 P.Lisez le texte sur un projet de développement en Afrique, puis décidez quelle est la réponse correcte (A, B, C ou D) pour chaque question (1-5). Mettez une croix () dans la bonne case sur la feuille de réponses. La premiÚre réponse (0) est donnée en exemple.
Paris-Dakar : la course au savoirAntoine, Corentin et Jonas, 18 et 19 ans, sont arrivĂ©s fin janvier Ă Dakar. Ils sont heureux dâavoir quittĂ© la froidure de la France pour retrouver la chaleur du SĂ©nĂ©gal en pleine saison sĂšche (22 Ă 30°C). LâannĂ©e derniĂšre, ils Ă©taient dĂ©jĂ venus avec leur classe du lycĂ©e de la SolidaritĂ© Internationale de Paris (LSI) pour une semaine. Cette fois-ci, leur sĂ©jour va durer trois mois. Nâallez pas croire que nos jeunes gens sont lĂ pour jouer aux touristes comme la majoritĂ© des « toubabs » (les blancs) de mĂ©tropole. Ils ne visitent pas en groupe le marchĂ©, le port, le quartier chic des ambassades ou lâincontournable Ăle de GorĂ©e, qui fut le point de dĂ©part dâune vie dâesclaves pour des dizaines de milliers dâAfricains.
Loin du brouhaha du centre-ville rythmĂ© par les klaxons des voitures et des cars de tourisme, notre trio travaille Ă Pikine. En quelques annĂ©es, cette grande banlieue nord est devenue aussi peuplĂ©e que la capitale (plus dâun million dâhabitants). Dans cette ville champignon africaine, qui fut longtemps un lieu de logement des SĂ©nĂ©galais migrant vers Dakar, Antoine, Corentin et Jonas vont de Pikine 12 Ă Yeumbel 2, deux Ă©coles primaires qui scolarisent 1300 enfants entre 7 et 12 ans. Ă lâimage des Ă©tablissements de nos ZEP, ces groupes scolaires ne sont pas flambant neufs. Pikine 12 commence Ă subir le poids des annĂ©es, mais aussi lâeffet de la brise maritime qui a dĂ©lavĂ© le panneau dâentrĂ©e oĂč sâinscrit le nom de lâĂ©cole. Le mur dâenceinte a des brĂšches par
oĂč se faufilent rĂŽdeurs et animaux errants comme des chiens ou des chĂšvres. Ă travers les volets bleus Ă©caillĂ©s des classes, on entend les enfants rĂ©pĂ©ter en chĆur les leçons des enseignants. « Ici, ce nâest pas comme chez nous. Il nây a pas de grands bĂątiments et les classes se trouvent dans des petites maisons en bĂ©ton qui entourent la cour de rĂ©crĂ©ation en terre battue », explique Jonas. « Il y a une centaine dâenfants pour un seul instituteur. Comme il nây a pas assez dâĂ©coles, on bourre les classes. Câest dingue, mais vaut mieux que les gamins soient en cours quâĂ traĂźner dans les rues. » Câest pour ces enfants et leurs enseignants que les trois jeunes doivent monter dans chaque Ă©tablissement une salle informatique avec une vingtaine dâordinateurs installĂ©s en rĂ©seau et connectĂ©s Ă lâInternet par lâADSL. Ils assurent Ă©galement la maintenance du matĂ©riel et la formation des enseignants en collaboration avec Cauris, association sĂ©nĂ©galaise pour le dĂ©veloppement numĂ©rique dans les Ă©coles, et lâassociation française Diiara qui fournit le matĂ©riel informatique. Ils sont aidĂ©s par Charles et KĂ©vin, deux pros de lâinformatique qui les ont guidĂ©s dans les mĂ©andres des PC au sein du lycĂ©e avant leur dĂ©part. Philippe Taburet, initiateur du LSI et professeur, connaĂźt bien les deux formateurs : « Ils ont Ă©tĂ© mes Ă©lĂšves au lycĂ©e autogĂ©rĂ© de Paris. Je peux compter sur eux Ă tous les niveaux, aussi bien en informatique, domaine oĂč ils excellent, quâau niveau relationnel. Ils seront un peu les grands frĂšres dâAntoine, Corentin et Jonas. »
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(Fortsetzung 2) 5 P.Lisez le texte sur un projet de développement en Afrique, puis décidez quelle est la réponse correcte (A, B, C ou D) pour chaque question (1-5). Mettez une croix () dans la bonne case sur la feuille de réponses. La premiÚre réponse (0) est donnée en exemple.
Paris-Dakar : la course au savoirAntoine, Corentin et Jonas, 18 et 19 ans, sont arrivĂ©s fin janvier Ă Dakar. Ils sont heureux dâavoir quittĂ© la froidure de la France pour retrouver la chaleur du SĂ©nĂ©gal en pleine saison sĂšche (22 Ă 30°C). LâannĂ©e derniĂšre, ils Ă©taient dĂ©jĂ venus avec leur classe du lycĂ©e de la SolidaritĂ© Internationale de Paris (LSI) pour une semaine. Cette fois-ci, leur sĂ©jour va durer trois mois. Nâallez pas croire que nos jeunes gens sont lĂ pour jouer aux touristes comme la majoritĂ© des « toubabs » (les blancs) de mĂ©tropole. Ils ne visitent pas en groupe le marchĂ©, le port, le quartier chic des ambassades ou lâincontournable Ăle de GorĂ©e, qui fut le point de dĂ©part dâune vie dâesclaves pour des dizaines de milliers dâAfricains.
Loin du brouhaha du centre-ville rythmĂ© par les klaxons des voitures et des cars de tourisme, notre trio travaille Ă Pikine. En quelques annĂ©es, cette grande banlieue nord est devenue aussi peuplĂ©e que la capitale (plus dâun million dâhabitants). Dans cette ville champignon africaine, qui fut longtemps un lieu de logement des SĂ©nĂ©galais migrant vers Dakar, Antoine, Corentin et Jonas vont de Pikine 12 Ă Yeumbel 2, deux Ă©coles primaires qui scolarisent 1300 enfants entre 7 et 12 ans. Ă lâimage des Ă©tablissements de nos ZEP, ces groupes scolaires ne sont pas flambant neufs. Pikine 12 commence Ă subir le poids des annĂ©es, mais aussi lâeffet de la brise maritime qui a dĂ©lavĂ© le panneau dâentrĂ©e oĂč sâinscrit le nom de lâĂ©cole. Le mur dâenceinte a des brĂšches par
oĂč se faufilent rĂŽdeurs et animaux errants comme des chiens ou des chĂšvres. Ă travers les volets bleus Ă©caillĂ©s des classes, on entend les enfants rĂ©pĂ©ter en chĆur les leçons des enseignants. « Ici, ce nâest pas comme chez nous. Il nây a pas de grands bĂątiments et les classes se trouvent dans des petites maisons en bĂ©ton qui entourent la cour de rĂ©crĂ©ation en terre battue », explique Jonas. « Il y a une centaine dâenfants pour un seul instituteur. Comme il nây a pas assez dâĂ©coles, on bourre les classes. Câest dingue, mais vaut mieux que les gamins soient en cours quâĂ traĂźner dans les rues. » Câest pour ces enfants et leurs enseignants que les trois jeunes doivent monter dans chaque Ă©tablissement une salle informatique avec une vingtaine dâordinateurs installĂ©s en rĂ©seau et connectĂ©s Ă lâInternet par lâADSL. Ils assurent Ă©galement la maintenance du matĂ©riel et la formation des enseignants en collaboration avec Cauris, association sĂ©nĂ©galaise pour le dĂ©veloppement numĂ©rique dans les Ă©coles, et lâassociation française Diiara qui fournit le matĂ©riel informatique. Ils sont aidĂ©s par Charles et KĂ©vin, deux pros de lâinformatique qui les ont guidĂ©s dans les mĂ©andres des PC au sein du lycĂ©e avant leur dĂ©part. Philippe Taburet, initiateur du LSI et professeur, connaĂźt bien les deux formateurs : « Ils ont Ă©tĂ© mes Ă©lĂšves au lycĂ©e autogĂ©rĂ© de Paris. Je peux compter sur eux Ă tous les niveaux, aussi bien en informatique, domaine oĂč ils excellent, quâau niveau relationnel. Ils seront un peu les grands frĂšres dâAntoine, Corentin et Jonas. »
0 Antoine, Corentin et Jonas sont au Sénégal :
A pour la premiÚre fois.B pour une semaine.C pour une année.D pour la deuxiÚme fois.
1 Le but de leur voyage est :
A autre que celui des autres visiteurs. B de travailler comme assistants de langue.C de faire des recherches sur lâhistoire de lâesclavage.D touristique, mais pas exclusivement.
2 Les Ă©coles Ă Pikine :
A viennent dâĂȘtre rĂ©novĂ©es.B vont bientĂŽt ĂȘtre rĂ©novĂ©es.C ne peuvent plus ĂȘtre rĂ©novĂ©es.D ont besoin dâĂȘtre rĂ©novĂ©es.
3 Les Ă©lĂšves suivent les cours :
A dans un seul bĂątiment. B dans deux grands bĂątiments.C dans plusieurs bĂątiments. D dans une cour au milieu des bĂątiments.
4 La situation dans les classes est difficile Ă cause :
A des Ă©lĂšves dâĂąges diffĂ©rents.B du grand nombre dâĂ©lĂšves.C des Ă©lĂšves qui sont trĂšs pauvres.D des nombreux conflits parmi les Ă©lĂšves.
5 AprÚs la visite des trois Français, les écoles auront :
A des ordinateurs dans des classes. B accĂšs Ă un rĂ©seau de bibliothĂšques.C plus de salles pour lâenseignement.D des salles plus grandes pour les classes.
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3 6 P.Lisez le texte sur la lutte contre les mots anglais dans la langue française. Il manque certains Ă©lĂ©ments. Choisissez les Ă©lĂ©ments corrects (A-I) pour chaque blanc (1-6). Il y a deux Ă©lĂ©ments dont vous nâaurez pas besoin. Ecrivez vos rĂ©ponses dans les cases prĂ©vues sur la feuille de rĂ©ponses. La premiĂšre rĂ©ponse (0) est donnĂ©e en exemple.
Chasse aux anglicismesLe « ramdam » fait le « buzz »
Chaque jour, la technologie Ă©volue et, en mĂȘme temps, fait Ă©voluer la langue anglaise. Or les Français, surtout les jeunes, ressentent le besoin dâinnover dans leur langue pour (0) ___ dâoutre-Atlantique, quâelles soient informatiques ou du domaine de la communication. Ces nouvelles inventions linguistiques permettent Ă la langue française de sâenrichir et de se moderniser.
Alain Joyandet, secrĂ©taire dâĂtat français Ă la CoopĂ©ration et Ă la Francophonie, a prĂ©sentĂ©, le 30 mars, les prix du concours « Francomot » destinĂ© Ă (1) ___ Ă plusieurs mots anglo-saxons Ă la mode, dont « buzz », « chat », « tuning », « newsletter » et « talk ».
LancĂ© en dĂ©but dâannĂ©e par le secrĂ©tariat dâĂtat français Ă la CoopĂ©ration et Ă la Francophonie, le concours « Francomot » a proposĂ© aux Ă©tudiants et aux Ă©lĂšves dâ (2) ___ pour cinq anglicismes rĂ©guliĂšrement employĂ©s en France ces derniĂšres annĂ©es.
« Buzz » devient « Ramdam »Câest ainsi que « buzz », traduit par la Commission de la terminologie par « bourdonnement », devient « ramdam », (3) ___ (ramdam vient de « ramadan », mois sacrĂ© des musulmans, qui, pour la colonisation française, Ă©tait une fĂȘte synonyme de vacarme et de tapage nocturne, note de la rĂ©daction). « Bruip », « Ă©coweb », « rĂ©seaunance » ou encore
« actuphĂšne » faisaient partie des autres propositions. Pour « tuning », câest le terme de « bolidage », proposĂ© par un Ă©tudiant en journalisme de Lyon, qui a Ă©tĂ© retenu. Autres propositions non sĂ©lectionnĂ©es : « autodĂ©co », « automotif », « persauto » ou « revoiturage ».
Deux mots retenus« Chat », qui dĂ©signe un systĂšme de messagerie instantanĂ©e sur Internet, devient « Ă©blabla » ou « tchatche ». Le jury, composĂ© entre autres des artistes Mc Solaar et Sapho, a en effet retenu (4) ___. Ils nâont pas retenu « claverbiage », « cybercommĂ©rage » ou « papotage ».
Enfin, « newsletter » (lettre dâinformation Ă©lectronique) et « talk » (Ă©mission-dĂ©bat) deviennent respectivement « infolettre » et « dĂ©bat ». Les candidats avaient Ă©galement proposĂ© « jourriel » ou « niouzlettre » pour « newsletter », et « dĂ©batel » ou « parlage » pour « talk ».
Ces mots sâimposeront-ils ?Ces nouveaux termes parviendront-ils Ă (5) ___ ? « Regardez, il y a 10 ans, tout le monde parlait de « walkman » ou de « software »⊠Aujourdâhui, ces (6) ___ ont naturellement Ă©tĂ© remplacĂ©s dans notre langage par « baladeur » et « logiciel ». Il nây a donc pas de fatalitĂ© ! », a dĂ©clarĂ© Alain Joyandet, lors de la prĂ©sentation des rĂ©sultats.
öffentliches Dokument
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(Fortsetzung 3) 6 P.Lisez le texte sur la lutte contre les mots anglais dans la langue française. Il manque certains Ă©lĂ©ments. Choisissez les Ă©lĂ©ments corrects (A-I) pour chaque blanc (1-6). Il y a deux Ă©lĂ©ments dont vous nâaurez pas besoin. Ecrivez vos rĂ©ponses dans les cases prĂ©vues sur la feuille de rĂ©ponses. La premiĂšre rĂ©ponse (0) est donnĂ©e en exemple.
Chasse aux anglicismesLe « ramdam » fait le « buzz »
Chaque jour, la technologie Ă©volue et, en mĂȘme temps, fait Ă©voluer la langue anglaise. Or les Français, surtout les jeunes, ressentent le besoin dâinnover dans leur langue pour (0) ___ dâoutre-Atlantique, quâelles soient informatiques ou du domaine de la communication. Ces nouvelles inventions linguistiques permettent Ă la langue française de sâenrichir et de se moderniser.
Alain Joyandet, secrĂ©taire dâĂtat français Ă la CoopĂ©ration et Ă la Francophonie, a prĂ©sentĂ©, le 30 mars, les prix du concours « Francomot » destinĂ© Ă (1) ___ Ă plusieurs mots anglo-saxons Ă la mode, dont « buzz », « chat », « tuning », « newsletter » et « talk ».
LancĂ© en dĂ©but dâannĂ©e par le secrĂ©tariat dâĂtat français Ă la CoopĂ©ration et Ă la Francophonie, le concours « Francomot » a proposĂ© aux Ă©tudiants et aux Ă©lĂšves dâ (2) ___ pour cinq anglicismes rĂ©guliĂšrement employĂ©s en France ces derniĂšres annĂ©es.
« Buzz » devient « Ramdam »Câest ainsi que « buzz », traduit par la Commission de la terminologie par « bourdonnement », devient « ramdam », (3) ___ (ramdam vient de « ramadan », mois sacrĂ© des musulmans, qui, pour la colonisation française, Ă©tait une fĂȘte synonyme de vacarme et de tapage nocturne, note de la rĂ©daction). « Bruip », « Ă©coweb », « rĂ©seaunance » ou encore
« actuphĂšne » faisaient partie des autres propositions. Pour « tuning », câest le terme de « bolidage », proposĂ© par un Ă©tudiant en journalisme de Lyon, qui a Ă©tĂ© retenu. Autres propositions non sĂ©lectionnĂ©es : « autodĂ©co », « automotif », « persauto » ou « revoiturage ».
Deux mots retenus« Chat », qui dĂ©signe un systĂšme de messagerie instantanĂ©e sur Internet, devient « Ă©blabla » ou « tchatche ». Le jury, composĂ© entre autres des artistes Mc Solaar et Sapho, a en effet retenu (4) ___. Ils nâont pas retenu « claverbiage », « cybercommĂ©rage » ou « papotage ».
Enfin, « newsletter » (lettre dâinformation Ă©lectronique) et « talk » (Ă©mission-dĂ©bat) deviennent respectivement « infolettre » et « dĂ©bat ». Les candidats avaient Ă©galement proposĂ© « jourriel » ou « niouzlettre » pour « newsletter », et « dĂ©batel » ou « parlage » pour « talk ».
Ces mots sâimposeront-ils ?Ces nouveaux termes parviendront-ils Ă (5) ___ ? « Regardez, il y a 10 ans, tout le monde parlait de « walkman » ou de « software »⊠Aujourdâhui, ces (6) ___ ont naturellement Ă©tĂ© remplacĂ©s dans notre langage par « baladeur » et « logiciel ». Il nây a donc pas de fatalitĂ© ! », a dĂ©clarĂ© Alain Joyandet, lors de la prĂ©sentation des rĂ©sultats.
A deux mots ex aequo
B intégrer les nouvelles techniques
C deux mots anciens peu utilisés
D un terme lui-mĂȘme dĂ©rivĂ© de lâarabe
E deux mots anglo-saxons
F trouver des équivalents français
G inventer des mots tirés du latin
H sâimposer dans les conversations et les mĂ©dias
I envoyer des traductions innovantes
öffentliches Dokument
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4 7 P.Lisez le texte sur Johnny Hallyday, un chanteur français. Choisissez le titre correct (A-J) pour chaque paragraphe (1-7). Il y a deux titres dont vous nâaurez pas besoin. Ăcrivez vos rĂ©ponses dans les cases prĂ©vues sur la feuille de rĂ©ponses. La premiĂšre rĂ©ponse (0) est donnĂ©e en exemple.
Johnny Hallyday0 ___Câest Ă Paris que naĂźt Jean-Philippe Smet le 15 juin 1943. TrĂšs tĂŽt, en 1944, ses parents, Huguette et LĂ©on, se sĂ©parent. Le petit Jean-Philippe part vivre avec une tante paternelle, HĂ©lĂšne Mar, ancienne actrice de cinĂ©ma muet, et mĂšne une vie itinĂ©rante : ses deux cousines sont en effet danseuses. Quand il a 14 ans, en 1957, la famille s'installe Ă Paris, dans le IXe arrondissement.
1 ___Câest Ă ce moment qu'il dĂ©couvre Elvis Presley Ă travers le film « Lovinâ you ». Câest une rĂ©vĂ©lation. Jean-Philippe utilise ses talents artistiques pour interprĂ©ter les chansons de son idole au Golf Drouot. Le 30 dĂ©cembre 1959, il fait un passage dans lâĂ©mission tĂ©lĂ©visĂ©e « Paris Cocktail ». Jacques Wolfsohn, directeur artistique chez Vogue, qui dĂ©couvrira peu aprĂšs Jacques Dutronc, est subjuguĂ©. Il embauche le jeune homme qui n'a alors que 16 ans ! Celui-ci devient Johnny Hallyday (il emprunte ce nom Ă Lee Hallyday, le nouveau mari dâune de ses cousines) pour les besoins de son premier 45 tours.
2 ___Ce bonhomme de 17 ans met le feu partout oĂč il passe. Du Golf Drouot Ă lâAlhambra, de lâOlympia au Palais des sports, ses fans cassent les fauteuils quand il se roule sur scĂšne. Fin 1961, alors quâil obtient la nationalitĂ© française (il Ă©tait jusquâalors belge par son pĂšre), il lance la mode du twist. « Viens danser le twist » rĂ©veille la jeunesse française.
3 ___A cette mĂȘme Ă©poque, il rencontre Sylvie Vartan. Elle est aussi chanteuse et les deux jeunes gens forment le couple idĂ©al de la gĂ©nĂ©ration « Salut les Copains ! ». Mais en 1964, Johnny est appelĂ© sous les drapeaux et rejoint son rĂ©giment en Allemagne. A lâinstar d'un Presley, ce passage militaire va rendre notre chanteur encore plus populaire : il est un jeune homme bien et respectueux des lois et des traditions, impression confirmĂ©e le 12 avril 1965 par son mariage avec Sylvie.
4 ___MalgrĂ© la dĂ©gradation de son couple, il entreprend un long voyage Ă moto Ă travers les Etats-Unis. Son amour pour ce pays (ainsi qu'un gros problĂšme avec le fisc français) lâincite Ă s'installer en 1975 Ă Los Angeles avec femme et enfants. Cette expatriation ne l'Ă©loigne pas pour autant de son public. Il continue tournĂ©es, albums, shows impressionnants. Il est toujours une grande star...
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(Fortsetzung 4) 7 P.Lisez le texte sur Johnny Hallyday, un chanteur français. Choisissez le titre correct (A-J) pour chaque paragraphe (1-7). Il y a deux titres dont vous nâaurez pas besoin. Ăcrivez vos rĂ©ponses dans les cases prĂ©vues sur la feuille de rĂ©ponses. La premiĂšre rĂ©ponse (0) est donnĂ©e en exemple.
Johnny Hallyday0 ___Câest Ă Paris que naĂźt Jean-Philippe Smet le 15 juin 1943. TrĂšs tĂŽt, en 1944, ses parents, Huguette et LĂ©on, se sĂ©parent. Le petit Jean-Philippe part vivre avec une tante paternelle, HĂ©lĂšne Mar, ancienne actrice de cinĂ©ma muet, et mĂšne une vie itinĂ©rante : ses deux cousines sont en effet danseuses. Quand il a 14 ans, en 1957, la famille s'installe Ă Paris, dans le IXe arrondissement.
1 ___Câest Ă ce moment qu'il dĂ©couvre Elvis Presley Ă travers le film « Lovinâ you ». Câest une rĂ©vĂ©lation. Jean-Philippe utilise ses talents artistiques pour interprĂ©ter les chansons de son idole au Golf Drouot. Le 30 dĂ©cembre 1959, il fait un passage dans lâĂ©mission tĂ©lĂ©visĂ©e « Paris Cocktail ». Jacques Wolfsohn, directeur artistique chez Vogue, qui dĂ©couvrira peu aprĂšs Jacques Dutronc, est subjuguĂ©. Il embauche le jeune homme qui n'a alors que 16 ans ! Celui-ci devient Johnny Hallyday (il emprunte ce nom Ă Lee Hallyday, le nouveau mari dâune de ses cousines) pour les besoins de son premier 45 tours.
2 ___Ce bonhomme de 17 ans met le feu partout oĂč il passe. Du Golf Drouot Ă lâAlhambra, de lâOlympia au Palais des sports, ses fans cassent les fauteuils quand il se roule sur scĂšne. Fin 1961, alors quâil obtient la nationalitĂ© française (il Ă©tait jusquâalors belge par son pĂšre), il lance la mode du twist. « Viens danser le twist » rĂ©veille la jeunesse française.
3 ___A cette mĂȘme Ă©poque, il rencontre Sylvie Vartan. Elle est aussi chanteuse et les deux jeunes gens forment le couple idĂ©al de la gĂ©nĂ©ration « Salut les Copains ! ». Mais en 1964, Johnny est appelĂ© sous les drapeaux et rejoint son rĂ©giment en Allemagne. A lâinstar d'un Presley, ce passage militaire va rendre notre chanteur encore plus populaire : il est un jeune homme bien et respectueux des lois et des traditions, impression confirmĂ©e le 12 avril 1965 par son mariage avec Sylvie.
4 ___MalgrĂ© la dĂ©gradation de son couple, il entreprend un long voyage Ă moto Ă travers les Etats-Unis. Son amour pour ce pays (ainsi qu'un gros problĂšme avec le fisc français) lâincite Ă s'installer en 1975 Ă Los Angeles avec femme et enfants. Cette expatriation ne l'Ă©loigne pas pour autant de son public. Il continue tournĂ©es, albums, shows impressionnants. Il est toujours une grande star...
5 ___Et qui dit star, dit rumeurs... Un malaise sur scĂšne en 1980 et son divorce avec Sylvie la mĂȘme annĂ©e alimentent les rumeurs les plus folles : les journaux titrent mĂȘme sa mort ! Il faut dire que sa vie dissolue prĂȘte Ă commentaires, en dehors de son talent de chanteur qui lui, nâest plus Ă prouver. Ainsi Ă©pouse-t-il le 1er dĂ©cembre 1980 un mannequin du prĂ©nom de Babeth. Leur union dure deux mois... Plus sĂ©rieusement, il a une liaison Ă©tonnante avec lâactrice française Nathalie Baye, qui lui donne une fille, Laura, Ă la fin de lâannĂ©e 1983. Ils se sĂ©parent en 1985.A 40 ans, Johnny reste une bĂȘte de scĂšne mais il nâen est pas moins un homme, avec ses limites physiques : le mĂ©tier est difficile et il est victime dâune syncope en janvier 1985 sur la scĂšne du ZĂ©nith.
6 ___En 1992, Johnny fait paraĂźtre une anthologie de 17 CD. On dĂ©cline du Johnny sous toutes ses formes. Plus quâune star, il est un produit culturel Ă lui tout seul : tee-shirts, vidĂ©os, briquets, parfums, vĂȘtements, objets cultes divers... La Johnny Mania rapporte de lâargent, beaucoup d'argent. Sa notoriĂ©tĂ© confine Ă lâidolĂątrie. Son intĂ©grale studio sâarrache comme des petits pains (40 CD vendus dans un Ă©tui Ă guitare). Il a alors 50 ans et plus de trente ans de carriĂšre. Chaque album est un Ă©vĂ©nement et chaque concert est une rĂ©ussite nationale.
7 ___Une reconnaissance qui se matĂ©rialise en 1997 par la remise de la mĂ©daille de Chevalier de la LĂ©gion dâHonneur par le PrĂ©sident Jacques Chirac. Câest un fait assez rare pour un chanteur. Johnny est un ambassadeur de notre culture dans le monde, dâun rock Ă la française, dont il est le seul Ă dĂ©tenir la clĂ©.
A Vivre Ă lâĂ©tranger
B Scandale
C SuccÚs immédiat
D Marque Johnny
E Monument national
F Apparition dâune jeune star
G Troubles personnels et corporels
H Enfance parisienne
I Voyages
J Vivre une vie réglée
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