Journal des MoTatds

N° 25 - Avril 2018

DOSSIER PASSION GP DE FRANCE

Nouveau jeu T. Trophy Zoom sur Thibaut Bourdon

Râle le casque :L'enfer à Marseille

Magazine d’information des motocyclistes et des membres de la FMF

Le programme 2018

Hommage motard :Attentat de Trèves

Nouveau chez les motards Mobilisation 14 et 15 avril Une gendarme motarde !

APPLICATION MOTARD ACTU REGION LUCIE BRUNEAU

Journal des Motards est publié par :Fédération des Motards de France6, Quai Augustin CHAHO - 64 100 BAYONNE Tel : 05 59 98 24 24

Directeur de la publication : Brandon LandronRédacteur en chef : Frédéric RousselRédacteurs : Olivier Pain, Brandon Landron, Julien Guaquier, Martin Lefebvre, Henri Labril / Photopress, Martin Sicot, Maxime Desprey. Photographie/ Infographie : Julien Gauthier.

Contact le Journal des Motards :e-mail : contact@fmfrance.frImpression : Imprimerie Hechter - 155 Rue Pierre Mendès France Vendin-les-Béthune - Tél. 03.21.57.96.63 - ISSN : 2557-2210

EDITO

La saison 2018 redémarre pour tous les acteurs de la moto !

Le printemps est de retour et les sorties en motos vont également reprendre à grand pas. C’est le moment de

pensée à faire les vérifications néccesaires pour votre machine puissent fonctionner correctement. Pensez-y dès que possible avant de reprendre la route. Concernant l’actualité brulante en matière de revendication motarde face aux menaces sur les usagers qui pésent dans la commuanuté motocycliste. Il faut continuer à défendre les intérêts de notre passion et ne pas laissée les choses se faire au risque de perdre toute crédibilité à l’avenir. Dans ce contexte de tension particulière que traverse notre pays mais aussi la communauté motocycliste il faut resté mobilisée et se soutenir mutuellement. Au sujet du sport motocyclisme la saison redémarre au quart de tours et cela sera prometteur pour les ambitions très probantes que nous réserve certains pilotes de moto encore cette saison, pour ma part je reste très confiant pour cette nouvelle saison qui permettra aux sportifs de faire encore briller la France lors des épreuves nationales. Je tiens enfin à félicité le travail de tous les bénévoles de la Fédération qui apporte soutien, espoir et beaucoup d’amour dans le travail réalisée pour la défense et l’image du motard/motocycliste dans le continium du travail de la Fédération Française de Motocyclisme qui réalise un travail titanesque pour que le sport motocyclisme en général reste au plus haut niveau dans les différentes épreuves qu’elles organisent.

Martin Sicot - Directeur adjoint de la FMF

SOMMAIRE

Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018

DOSSIER3 Sortie du nouveau jeux vidéo T. Trophy

PASSIONNÉ 5 - Zoom sur Thibaut sur son raid mondial

PROGRAMME MOTO GP - MANS6 La conférence de presse à Paris

NOUVELLE APPLICATION MOTARD 8 Nouvelle application pour la route !

RCONDUCTION MOBILISATION NATIONALE9 Grande mobilisation nationale mi avril

PORTRAIT SUR UN ADHERENT11 Une femme devient motarde à la BMO

TEST FMF 12 Test pour évaluer l’efficience des 80km/h

HOMMAGE 13 Les motards rendent hommage

RALE LE CASQUE 14 Dossier : la circulation sur les routes à Marseille

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EN BREF

PNEURAMA N°26 - JUIN 2016 Journal des Motards de France N°25 - Avril 20183

Tourist Trophy 2018 sur PS4

Avec TT Isle of Man, faites le plein de sensations au guidon d’une moto de course, sur l’un des circuits les plus dangereux du monde.Sur PS4, Xbox One et PC. On ne va pas y aller par quatre chemins, TT Isle of Man nous a d’abord désarçonnés, avec une vue « du dessus », façon jeu d’arcade des années 80, qui ne nous procurait aucune sensation de vitesse, ni même de pilotage. Une moto incontrôlable en sortie de virage, qui partait en vrille à la moindre

reprise d’accélération. Et une intelligence artificielle qui paraissait bien fantaisiste… Mais ça, c’était avant. Avant qu’on passe en mode simulation, qu’on se mette vraiment la place du pilote, couché sur la moto, bien calé derrière la bulle. Et là, c’est devenu GRAN-DI-OSE !

Des sensations proches de la réalitéVotre testeur, ici présent, passe presque autant de temps sur sa moto (Bandit 650) que devant sa console et vous confirme que les sensations sur TT Isle of Man – Ride on the edge sont très proches de la réalité (même s’il n’a jamais fait l’Ile de Man !). Les accélérations sont fulgurantes, la vitesse de pointe vous colle au siège, vous

ressentez même la pression de l’air contre le casque ! Les décélérations sont bien traduites aussi. Vous partirez en vrille si vous mettez trop de gaz à la sortie des virages… Bref, la simulation est très bien réussie, parfaitement dosée.

A fond les manettesCoté gameplay ? Le défi de faire rouler les motards-gamers du monde entier sur le mythique circuit de l’Ile de Man était de taille. Mais le résultat est à la hauteur. 60 km de bitume à avaler à fond les manettes. Environ 250 virages à enchaîner. L’aiguille du compteur qui affiche 300 dans les plus belles lignes droites, forcément il y aura des chutes !

La mort au tournantHeureusement, on n’est pas dans la vraie vie. Pour ne pas dire la vraie mort, qui vous attend au virage. Après une gamelle, vous vous relevez et vous repartez pour poursuivre votre course folle contre le temps. Mais vous perdez de précieuses secondes quand même en passant. L’occasion de rappeler que ce

circuit de l’Ile de Man est le plus dangereux du monde, avec de nombreux accidents tous les

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Bref, le jeu ne vous laisse pas beaucoup de répit et nécessite une attention à toute épreuve pour boucler, dans les premières tentatives, le tour de l’Ile en 25 minutes environ. Ensuite, le défi sera d’améliorer votre chrono. Vous y arriverez en affinant votre pilotage et à force de faire des repérages sur le circuit pour mieux négocier les difficultés.

Les développeurs ont pensé à proposer d’autres

circuits, plus courts que le tour de l’ile. Mais à part s’entraîner un peu ou se changer les idées, on ne voit pas vraiment l’intérêt. Car tant qu’à aller sur l’Ile de Man, on se tire la bourre sur le circuit mythique… 600 CBR, Triumph Daytona, YZF… vous n’avez plus qu’à choisir la moto de vos rêves et prendre votre billet direction l’Ile de Man, entre l’Angleterre, l’Ecosse et l’Irlande. Deux bémols quand même. La manette tremble sur certains événements de la course, mais on aurait pu imaginer des indications supplémentaires, par exemple en limite d’adhérence en freinage ou sortie de virage, pour éviter, peut-être, certaines chutes in extremis. Et le prix un peu (trop) élevé quand même, malgré la très bonne qualité du jeu : une soixantaine d’euros au lancement. Pratique. TT Isle of Man. Un jeu de course de

moto développé par Kylotonn Games et édité par BigBen Interactive. Sur PS4, XBoxOne et PC. Prix constaté : entre 50 et 60 euros. Les images de cet article sont des captures d’écran réalisées durant notre test du jeu sur PS4.

Henri Labril - Bureau FMF 03

ILE DE MAN TOURIST TROPHY 2019Réservez dès aujourd’hui vos places

Il faut réserver le plus tôt possible, avant FIN DÉCEMBRE de l’année en cours pour

la deuxième année suivanteAujourd’hui les réservations se font 1 an

et demi à l’avance la demande est très forte environ 40.000 visiteurs et ne cesse

d’augmenter chaque année

Vous voulez assister à cette course du “TT” Tourist Trophy en 2019

Nous vous invitons à éffectuer vos réser-vations en ligne dès aujourd’hui.

PNEURAMA N°26 - JUIN 2016 5

ZOOM SUR : Thibaut BOURDON - Président de la FMF 50 (Manche)L’Odyssée est-ouest, la traversée de la Russie et des USA en moto du Cherbourgeois Thibault Bourdon, c’est pour bientôt. Au bout du raid, un documentaire de 52 minutes. Une autre aventure pour le jeune homme, après son périple à vélo.

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Thibault Bourdon, Cherbourgeois de 24 ans, est un p’tit gars qui n’en veut comme dirait François Morel. Cet étudiant en bi-ologie a déjà tout plaqué pour s’offrir un Tour de France en 2016, et d’Europe en 2015, à vélo, en logeant chez l’habitant. Il a aimé rencontrer les gens, échanger, interviewer, filmer et en faire, déjà, un documentaire. « Au départ, je voulais me changer les idées, mais j’ai pris goût au voyage, aux rencontres et à leur illustra-tion filmée. » C’est pourquoi il remet le couvert, en moto, cette fois, « pour un raid qui doit me faire traverser la Russie, de Saint-Petersbourg, en passant par

Moscou, à Vladivostok. Puis, après la traversée en bateau jusqu’à Seattle aux USA, je descendrai vers Los Angeles et remonterais par la route 66 jusqu’à Chica-go pour rejoindre Boston ou New York ». Filmer l’âme russe et le rêve américainLe principe est le même : se faire plai-sir, et aller à la rencontre des citoyens, être logé chez l’habitant et filmer les personnes rencontrées pour voir les traces qu’a laissées la Guerre froide dans l’âme russe et le rêve américain.

« Je vais frapper aux portes pour revenir avec un documentaire de 52 minutes, qui abordera, de cette façon, la géo-politique russe et américaine à travers le regard et les propos des personnes

que je vais croiser en chemin. Par le bi-ais de ce film, elles vont se répondre. »fois revenu, à six mois. Il est actuelle-ment en train de négocier avec une so-ciété de production, comme pour son périple à vélo de 14 000 km. « Je pars de Cherbourg en moto le 1 er avril. Je vais passer par la Pologne et les pays baltes pour être à la frontière russe le 1 er mai. On pourra me suivre sur Face-book (thibaultbourdondirector) et Insta-gram. Je me suis donné sept mois pour boucler mon périple. Je suis même allé, trois mois cet été, apprendre le Russe à Saint-Petersbourg. Y a plus qu’à… »

Julien Gauthier - Vice-président FMF

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Johann Zarco (Yamaha Tech3), Fabio Quartararo (Speed-Up Beta Tools) et Jules Danilo (Kalex Nashi Argan SAG) ont fait part de leurs attentes concernant le Grand Prix de France Moto 2018 pendant la conférence de presse de l’événement français, qui s’est tenue sur les bateaux-mouches parisiens. Cette course est organisée pour la 25ème fois par Claude Michy, promoteur du GP de France depuis 1994. Pour les trois pilotes tricolores, courir à domicile est évidemment un plaisir : “je suis content de rouler au Mans, j’ai hâte d’y être”, se réjouit Jules Danilo qui fait ses armes en Moto2. L’an dernier, le n°95 avait terminé 7ème au Mans et mis fin

à une sorte de “malédiction” : Jules était tombé les trois éditions précédentes devant son public ! Vous avez dit “pression” ?! Terminer ventre à terre alors que l’objectif était précisémment de performer dans son pays est bien entendu frustrant, à la fois pour le pilote et le public : tout le monde a encore en mémoire l’édition 2007 du GP de France, quand Sylvain Guintoli et Randy de Puniet avaient successivement pris la tête de la course MotoGP sous la pluie... avant de chuter !

Toute la difficulté pour les pilotes français consiste à extraire l’énergie victorieuse insufflée par la foule, tout en résistant à l’envie de prendre tous les risques pour y répondre. Pour le niçois Fabio Quartararo, faire l’objet d’autant d’espoirs est source de motivation...

et de possibles pertes de concentration !”C’est toujours un moment important, une certaine excitation règne et d’un autre côté il y a aussi un peu de pression”, avoue “El Diablo”, 20ème de la course d’ouverture Moto2 au Qatar. “Nous

avons tout le public derrière nous, ça nous encourage mais parfois ça nous mène aussi à la faute”...

Et avec 105 020 spectateurs massés autour du circuit Bugatti l’an dernier le jour de la course, les fans français sont très nombreux à venir encourager leurs pilotes “en live” : en 2017, l’affluence du GP de France moto était la deuxième la plus élevée du championnat du monde ! Autant dire qu’il y a foule pour acclamer nos frenchies !

“Que les courses soient magnifiques et que Johann gagne”Pour Johann Zarco - qui a réalisé son habituel salto sur le bateau-mouche de la conférence de presse ! -, cette pression sera maximale puisque beaucoup rêvent de le voir s’imposer en France sur sa Yamaha aux couleurs du team varois Tech3 : “notre objectif est de satisfaire avant tout le public, que les courses soient magnifiques... et que Johann gagne !”, explique Claude Michy dans un éclat de rire.Même si le promoteur auvergnat sourit en présentant son “scénario idéal”, le décor est planté et chacun connaît son rôle : celui de vedette pour Johann

Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018

Conférence de Presse du Grand Prix de France

Les trois pilotes français engagés en Grands Prix moto en 2018 (Johann Zarco en MotoGP, Fabio Quartararo et Jules Danilo en Moto2), évoquent leur course nationale et leurs objectifs au Mans (72) à moins de deux mois du Grand Prix de France Moto 2018 prévu du 18 au 20 mai sur le circuit Bugatti

PNEURAMA N°26 - JUIN 2016 7 Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018

! Logique : au-delà de sa dimension sportive, un succès du n°5 au Mans aurait une portée médiatique extraordinaire... dont profiterait notamment Claude Michy ! Si Johann Zarco gagne, c’est toute la planète du sport moto français qui est gagnante ! ”En 2017, le week-end avait été exceptionnel, pourtant il n’avait pas été facile à gérer”, se souvient Johann Zarco, deuxième derrière Viñales l’an dernier malgré la contrariété de s’être fait piéger le samedi matin par le bitume sarthois. “Le fait d’arriver en pleine puissance nous incite à attaquer encore plus ! [...] Décrocher ma première victoire au Mans serait fantastique, si ça arrive avant tant mieux !”

Le pilote cannois a-t-il les moyens d’atteindre

cet objectif et de concrétiser au Mans ? Objectivement, oui : rappelons que Johann a longuement mené la première course 2018 au Qatar jusqu’à cinq tours de l’arrivée, après s’être élancé depuis la pole position ! Bien dans sa tête et sur sa moto, le protégé de Laurent Fellon veut avancer étape par étape : d’abord la victoire, puis le titre ! ”La situation est assez différente par rapport à la saison passée”, reconnaît-il. “Je suis nettement plus compétitif dès la première course : malgré ce problème de pneu (usure sur le flanc droit, NDLR), j’étais devant. Ce n’est que partie remise ! Après il ne faut pas se focaliser seulement sur la victoire, le but final est de jouer un titre en MotoGP. Et pour avoir une chance d’y arriver, il faut triompher sur des épreuves. Mais étape par étape, nous vivons un rêve”. Ce rêve se concrétisera-t-il sur la plus haute marche du podium du Grand Prix de France 2018, dimanche 20 mai au Mans ? Restez connectés !

Le Grand Prix de France Moto 2018 : points clés et statistiquesInvitation : FMF vous invite au GP de FranceDates : les 18, 19 et 20 mai 2018, sur le circuit Bugatti du Mans (72)Tarifs : 77 € le pass 3 jours pour l’accès enceinte générale et tribunes libres. Gratuit pour les membres de la Fédération à qui nous offrons 10 places dans la tribune Johann Zarco et 30 en placement libre. Dépêchez-vous d’en profiter : il reste encore des places ! Cinquième course de la programmation MotoGP 2018, après les Grands Prix du Qatar, d’Argentine des Amériques et d’Espagne1er événement de sport motocycliste en France “en termes d’affluence et de médiatisation” et 2ème affluence du championnat du monde 2017 avec “205 222 spectateurs au cumul des 3 jours”1er Grand Prix à accueillir une épreuve handisport motocycliste. Inaugurée l’an dernier, “l’International Bridgestone Handy Race” se dispute en parallèle du Grand Prix de France. Cette épreuve réservée aux pilotes en situation de handicap bénéficie cette année d’un soutien accrûe de la Fédération internationale de motocyclisme (FIM), qui prévoit deux autres dates pour 2018 : fin août sur le circuit du Mugello (Italie) et fin septembre à Magny-Cours.13 écrans géants installés autour du circuit 14 tribunes installées spécifiquement pour le Grand Prix de France, soit “plus de 18 600 places”13 000 motos garées au parking contrôlé du Parc des exposUne combinaison et des gants Furygan sont aussi en jeu, ainsi qu’une paire de bottes TCX Replica Zarco.

Julien Guaquier - Président FMF

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Olivier Pain - Vice-président

Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018

Une nouvelle application pour la sécurité des motards

Des nombreuses personnes, et institutions défendent l’idée qu’en matière de sécurité routière, les mesures simplistes comme l’abaissement de la limitation de vitesse, sont plus contraignantes que réellement efficaces.

Pour appuyer leur propos et apparaî-tre comme une force de proposition, les Fédérations des motards de France du Rhône et de la Loire, viennent de mettre au point une application pour amélio-rer la sécurité des usagers de la route.

Cette application, a été développée pour signaler les problèmes d’infrastructures et éviter les accidents. Elle répond au nom de FMF 69. Jean-Pierre, le coordinateur de la FMF du Rhône explique, « elle permettra de lutter contre les accidents en réperto-riant les problèmes d’infrastructures« . Si elle s’adresse d’abord aux motards, c’est parce que « les motards restent forcément plus exposés que les automobilistes, car ils sont de fait moins protégés. En cas de chute, ça peut vite devenir très grave ». De fait, c’est aussi important et utile que de baisser la limitation de vitesse.

Le principe est assez classique, puisqu’il s’agira donc pour les utilisateurs de signal-er les dangers potentiels aperçus sur la route comme une glissière non doublée, une chaussée défoncée, des obstacles le long des routes, les aménagements dangereux, ou encore les défauts de signalisation. Il faudra remplir une fiche sur leur smartphone, in-diquant la voie sur laquelle les utilisateurs ont repéré un problème avec la possibili-té de rajouter une photo. L’application ajoutera automatiquement les coordonnées du lieu, et l’ensemble sera ensuite transmis directement à l’antenne du Rhône de la FMF.

Cela sera plus facile, et plus rapide de faire remonter certaines situations dangere-uses, qu’actuellement ou le signalement se fait souvent par texto, ou par photo, et qui sont ensuite transmis aux autorités préfectorales. Maintenant, Julien espère « avec ce système, on pense qu’elles se-ront désormais trois fois plus nombreuses, d’autant que l’application s’adresse égale-ment aux automobilistes« . L’application sera bientôt disponible sur iTunes.

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ACTU EN REGION

Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018

Paris le 15/04

Quimper le 14/04

Toulouse - 14/04

Nice - le 14/04

Lille - rdv le 14/04 Bordeaux le 15/04

Appel à la manifestation. La FMF vous donne rendez-vous les 14 et 15 avril pour affirmer votre mécontentement sur la diminution de la limitation de la vitesse à 80 km/ h. La FMF (Fédération des Motards de France) rappelle que l’objectif de la Sécurité Routière est d’éviter les accidents et donc considère que les différentes mesures n’ayant pas pour but la prévention ne peuvent être considérées comme une mesure de la Sécurité Routière... ce qui est le cas de la mesure gouvernementale limitant la vitesse autorisée sur le réseau routier secondaire français.

“Nombre de sénateurs, de députés, d’élus, d’associations d’usagers ont manifesté leur refus de cette politique de sécurité routière que symbolise la mesure d’abaissement de la vitesse à 80 km/h. La mobilisation des usagers eux-mêmes contre ces mesures décidées unilatéralement est d’une importance qui en dit long sur l’exaspération des usagers contre cette façon de les considérer comme

des irresponsables!” écrit la FMF qui en appelle à la mobilisation des motards mais aussi de l’ensemble des usagers de la route. Rappelons que la FMF a le soutien de l’association 40 Millions d’automobilistes.

“Campé sur sa position annoncée fin 2017 soit avant l’annonce des mesures du CISR du 9 janvier dernier, le Premier ministre, probablement très mal conseillé en matière de sécurité routière, argue de « courage politique » et ne tient aucun compte ni des travaux du CNSR, ni des avis des Français, qu’ils soient représentés par leurs élus ou les associations qui défendent leurs droits d’usagers de la route” continue l’association en colère qui vous donne donc rendez-vous les 14 et 15 avril prochains pour une manifestation nationale.

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Photographie : Jérôme B

ujakiewicz©

Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018

Strasbourg - 14/04Quimper le 14/04

Marseille - 15/04

Montpellier - 14/04

Lyon - le 15/04

CONTRE LES MESURES INJUSTES !

des irresponsables!” écrit la FMF qui en appelle à la mobilisation des motards mais aussi de l’ensemble des usagers de la route. Rappelons que la FMF a le soutien de l’association 40 Millions d’automobilistes.

“Campé sur sa position annoncée fin 2017 soit avant l’annonce des mesures du CISR du 9 janvier dernier, le Premier ministre, probablement très mal conseillé en matière de sécurité routière, argue de « courage politique » et ne tient aucun compte ni des travaux du CNSR, ni des avis des Français, qu’ils soient représentés par leurs élus ou les associations qui défendent leurs droits d’usagers de la route” continue l’association en colère qui vous donne donc rendez-vous les 14 et 15 avril prochains pour une manifestation nationale.

Frédéric Roussel - Coordinateur Brandon Landron - Président IDF

LA MINUTE MOTARDE

Rien ne prédisposait Lucie Bruneau à devenir gendarme. Cette jeune femme de 27 ans, originaire de Seine-Maritime, est issue d’un milieu familial civil, « plutôt modeste », avec des parents dans le transport et la comptabilité.

« Au début, mes parents étaient un peu inquiets que je me lance dans la carrière de gendarme avec, qui plus est, l’envie de devenir motard. À présent, ils sont fiers de moi », lance la jeune femme, le visage éclairé par un large sourire. Un rêve de petite filleComment lui est venue l’idée de faire ce métier ? « C’est un rêve de petite fille, répond-elle tout de go, car j’ai toujours admiré les motards que nous croisions sur la route, lorsque nous nous déplacions en famille ».

Pas étonnant donc que, dès ses 18 ans et dans la foulée de son permis voiture, Lucie Bruneau obtienne le sésame lui permettant de piloter des gros cubes. « Mes passions pour la moto et la gendarmerie ont toujours fonctionné de concert », complète-t-elle. On peut la croire car, à peine majeure, la voilà qui s’engage, en 2008, comme réserviste en Haute-Normandie. « En 2012, j’ai réussi mon concours d’entrée à l’école de gendarmerie de Chaumont, dans la Haute-Marne. C’est l’équivalent de l’école de Châteaulin. J’y ai suivi neuf mois de formation », précise la jeune militaire.

Et en 2013, le hasard des mutations conduit Lucie Brueau à la brigade de Plougastel, près de Brest, pour sa première affectation. Mais remplir sa mission de gendarme tout en pilotant une moto continue de lui trotter dans la tête.

Un stage très physiqueAlors en 2016, cette jeune femme au caractère bien trempé se lance. Pour autant, il ne suffit pas de lever la main pour devenir gendarme motocycliste. Il faut d’abord passer par le stage de sélection, à l’école de sécurité routière de Fontainebleau

(Seine-et-Marne). « On y est surtout soumis à des épreuves de maniabilité », résume-t-elle.

Reçue, elle embraye sur un stage de trois mois, au même endroit. Là, on entre dans le dur. « Le stage est très physique. On fait de la moto toute la journée, notamment de l’enduro sur des pistes de difficultés variables. On doit savoir faire des pompes sur la moto. Et quand on tombe, il faut relever un engin qui fait son poids », se souvient-elle.

Ne faire qu’un avec la moto« En fait, poursuit la jeune motocycliste, on nous apprend à rouler en sécurité, en toutes circonstances. On ne doit faire qu’un avec la moto, sans réfléchir à la conduite, afin de se concentrer sur notre mission de gendarme ».

Elle peut désormais passer de sa Honda personnelle -un roadster modèle CB 600 F Hornet- aux motos qui équipent le peloton, des FJR Yamaha et des BMW 1200 RT. Un peloton que dirige le major Camelin et dont le périmètre d’intervention recouvre l’arrondissement de Châteaulin. Il compte quinze militaires, dont huit motards. Mais sous le casque, il n’y a plus ni homme ni femme mais des militaires.

LUCIE BRUNEAU - PRESIDENTE DE LA FMF 29 - PEMIERE FEMME MOTARDEDE A LA BRIGADE MOTORISEE DE LA GENDARMERIE NATIONALE

11 Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018

Le gendarme Lucie Bruneau, membre de la FMF du Finistère à 27 ans, est la première femme motard de Bretagne. Originaire de Seine-Maritime, elle a récemment intégré le PMO (Peloton motorisé) de Châteaulin. La motocycliste vient de la brigade de Plougastel-Daoulas.

Brandon Landron - Vice-président FMF

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Martin Lefebvre - Directeur Général

Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018

La différence entre le trajet Chartres-Châteaudun à 90 km/h et Châteaudun-Chartres à 80 km/h est minime : seulement 46 secondes de plus pour 1,2 l/100 km de consommation en moins, sur 40 km.L’abaissement de la vitesse à 80 km/h sur les routes à double sens, sans séparateur central et hors agglomération, rend plus d’un usager mécontent. La mesure portée par le Gouvernement, qui sera appliquée dès le 1er juillet, est, notamment, boudée par les deux-roues. La Fédération départementale des motards de France (*) organise, ce vendredi 30 mars 2018, une manifestation, à partir de 16 heures, au départ du complexe commercial E.Leclerc, à Barjouville Abaisser la vitesse à 80 km/h est-il si contraignant ? Pour tenter de répondre à cette question, j’ai effectué le trajet entre Chartres et Châteaudun. 90 km/h à l’aller et 80 km/h au retour. Au volant d’une Peugeot 208 essence pour ce test, Christine Cartier, coordinatrice adjointe de la Sécurité routière en Eure-et-Loir, accompagnée de Bruno Baron, chargé de mission deux-roues motorisés au sein de la préfecture.

On a testé pour vous L’allerLes compteurs sont mis à zéro et c’est parti. Nous partons de la station essence du complexe commercial E.Leclerc, à Barjouville. Il est 15h45. En roulant à 90 km/h et en respectant les limitations de vitesse lors des traversées des communes situées sur la RN 10 (50 ou 70 km/h), nous parcourrons les 40 km en 37’50. Place du 18-Octobre, à Châteaudun,

le compteur affiche une consommation de 5,2 litres aux 100 km. Vitesse moyenne : 61 km/h.

Le retour

Sans perdre de temps, nous reprenons la route. Les compteurs sont réinitialisés. Direction notre point de départ, à Barjouville. Les conditions climatiques sont inchangées par rapport à l’aller. La circulation est tout aussi fluide. À l’arrivée, le chronomètre affiche 38’36, soit seulement 46 secondes de plus qu’en roulant à 90 km/h. Ce timing surprend Christine Cartier et Bruno Baron.

Le bilanLa consommation, elle, chute à 4 litres aux 100 km, soit 1,2 litre de moins. À environ 1,44 € le litre d’essence, les économies réalisables ne sont pas négligeables. La vitesse moyenne, elle, reste identique.

« La vitesse cause des accidents qui détruisent des familles entières et gâchent des vies », rappellent les deux professionnels. Motard depuis plus de trente ans, Bruno Baron insiste : « À moto, le plus grand danger, c’est de penser qu’il n’y en a pas. » Selon lui, il est possible de se faire plaisir à moto en respectant les limitations de vitesse. La fluidité « serait également meilleure ».

Ils ajoutent, pour appuyer leur démonstration : « La distance d’arrêt diminue de 13 mètres lorsqu’on réduit la vitesse de 10 km/h. »

ON A TESTE POUR VOUS : CHARTRES-CHATEAUDUN A 80 ET A 90 KM/H

HOMMAGE

PNEURAMA N°26 - JUIN 2016 Journal des Motards de France N°25 - Avril 201813

Les motards membre de la Fédération des Motards de France de l'Aude on rendu un dernier hommage au gendarme décédé à Trèves. Ils étaient plus d'une trentaine à se rendre à la caserne.

Martin Sicot - Adjoint direction

Aux quatre coins de l'Hexagone, des anonymes ont témoigné de leur compassion pour la gendarmerie, après la mort du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame dans les attaques de l'Aude. Fleurs, petits mots, dessin, messages de solidarité : partout en France, les gendarmerie ont vu affluer personnalités et anonymes venus rendre hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, mort sous les balles du tueur djihadiste de l'Aude après s'être

substitué à une otage. "C'était important de venir ici pour saluer son courage, et bien évidemment son sacrifice", ont confié Cathy et Marie, qui ont déposé une rose blanche devant le groupement de gendarmerie de l'Aude, où s'était rendu dimanche le général Richard Lizurey, le patron des gendarmes.

Les enfants comme les motards. Devant les grilles, bouquets de roses, tulipes, jonquilles ou lys se sont accumulés. Il y a aussi des dessins d'enfants et des mots. Comme celui de Prescilia : "Ça fait tellement

chaud au cœur ce qu'il a fait pour l'otage", a-t-elle écrit notamment. Une quinzaine de motards de la Fédération des motards de France de l'Aude sont également venus, observant un moment de silence. "On n'est pas là pour parler des lois aujourd'hui mais pour rendre hommage au gendarme et aux autres victimes lâchement assassinées", a confié Martin Kiouw, président de l'association. Partout en France, les hommages se sont multipliés ce week-

end. "Nous recevons un peu partout dans toutes les casernes du département des témoignages de sympathie", a souligné un officier des Côtes d'Armor.

7PNEURAMA N°26 - JUIN 2016 Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018Journal des Motards de France N°25 - Avril 2018 14

Un deux-roues qui circule entre les files multiplie par 4 le risque d'accident. Et par 6 celui de renverser un piéton Ils lancent un petit coup de klaxon pour vous signaler leur présence dans "l'angle mort" du rétroviseur et lèvent le pied pour vous dire merci. Un "code" bien rodé à Marseille, pour une pratique formellement interdite par le Code de la route, mais à laquelle tous les conducteurs de moto se livrent : serpenter entre les files de voitures. Prohibée en France (sauf depuis 2016 sur les autoroutes et certaines voies rapides et dans certains départements, lire ci-contre), la circulation "interfiles" est passible d'une amende de 135 €.

Dans les faits, le faible nombre de conducteurs verbalisés pour cette seule infraction encourage l'idée que cette pratique est tolérée. "La possibilité de se faufiler dans la circulation urbaine est même le principal facteur explicatif du boom des deux-roues en ville", constate Nicolas Clabaux, chercheur au Laboratoire mécanismes d'accidents de l'Ifsttar (LMA) de Salon-de-Provence. De fait, de plus en plus de pays autorisent la remontée des files dans l'espoir de décongestionner le trafic : Californie, Belgique sur les autoroutes urbaines, Australie dans certains États...

L'accidentologie de 12 axes urbains marseillais étudiée pendant trois ans Mais, cette pratique est-elle vraiment dangereuse ? Pour en avoir le coeur net, l'Ifsttar a conduit une étude pionnière à Marseille. Les résultats, qui viennent d'être publiés dans une revue scientifique internationale, sont sans

appel : le risque d'accident est 2,65 à 4 fois plus élevé lorsque les motocyclistes remontent les files de véhicules.

"Pendant trois ans, nous avons observé la circulation sur les autoroutes urbaines et sur 12 axes dans le centre-ville de Marseille", explique Nicolas Clabaux. Première indication : "Les deux-roues représentent 18 % du trafic à Marseille, chiffre équivalent à celui de Paris." En milieu urbain, motos et cyclos "vont deux fois plus vite que les voitures aux heures de pointe, en se faufilant par la voie de bus, la bande d'arrêt d'urgence, l'axe de la chaussée ou l'interfiles" Nicolas Clabaux et son équipe ont ensuite compilé trois années de procès-verbaux sur les quatre autoroutes urbaines autour de Marseille. Résultat : 101 cas d'accidents corporels impliquant des deux-roues.

Côté ville, les 12 boulevards du centre ont connu 350 accidents similaires. "Pour un accident sur deux, le deux-roues remontait une file, alors que cette pratique ne couvre que 20 % des trajets à moto."

En couplant ces chiffres aux données des boucles électromagnétiques installées sous les chaussées pour le décompte des véhicules et aux enquêtes de terrain

pour relever la quantité de deux-roues "slalomeurs", les chercheurs ont pu calculer les risques liés à cette pratique. 2,65 fois plus élevés sur les autoroutes urbaines, donc. Quatre fois plus sur les voies urbaines. Quant au risque de collision avec un piéton, il est six fois supérieur... "Notamment parce que le risque d'un deux-roues qui

L'enfer à Marseille : pourquoi tant d'accidents de moto ?

Une étude pilote réalisée à Marseille montre que circuler entre deux files de voitures multiplie fortement le risque d'accident.

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Bouches-du-Rhône et en Gironde, les motards sont autorisés à se faufiler entre deux voies de voitures. Un test décidé par le gouvernement, qui entérine ainsi une pratique revendiquée depuis plus de 4 ans par la Fédération des motards de France (FMF)... Qui ne le sont plus, donc, du moins sur ce dossier. Contrairement à la Ligue contre la violence routière, qui s'alarme de risques accrus d'accidents.

Pour la FMF13 cette mesure va, au contraire, renforcer la sécurité de tous : "Cela va dans le bon sens, celui du partage de la route. Cette autorisation va permettre aux auto-écoles de mieux former l'ensemble des conducteurs aux pratiques des motards", soulignait l'association lors de l'entrée en vigueur de cette mesure.. La FMF des Bouches-du-Rhône observait que "la présence des deux-roues dans la circulation entre dans les moeurs, les automobilistes sont plus attentifs. Sur les autoroutes qui entrent sur Marseille, il se crée même spontanément un couloir, entre la 2e et la 3e voie, où circulent les motards".

La circulation interfiles n'est autorisée que sur les autoroutes et routes à caractéristiques autoroutières (voies express) à chaussées séparées par un terre-plein central, comportant au minimum 2 x 2 voies et n'abritant aucun croisement (ni carrefour à feu, ni carrefour giratoire).

À Marseille, la mesure ne concerne que les entrées autoroutières et la voie rapide entre Saint-Just et La Rose. La circulation interfiles est autorisée aux deux-roues sans side-car (ou aux trois-roues symétriques) d'une cylindrée supérieure à 50 cm3. Ces véhicules n'ont le droit de se faufiler qu'en cas de trafic dense, c'est-à-dire lorsque la circulation s'établit en files ininterrompues. L'interfiles ne

se pratique qu'entre les deux voies les plus à gauche, jusqu'à une vitesse maximale de 50 km/h. Les motards et scootéristes doivent regagner les voies normales de circulation dès que les autres véhicules rouleront à plus de 50 km/h. Ils doivent utiliser leur clignotant lorsqu'ils entreront ou sortiront de l'interfiles. Une fois dans l'interfiles, ils pourront utiliser leurs feux antibrouillard, et non les feux de détresse ou le clignotant gauche, comme le font beaucoup de conducteurs de deux-roues.

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Les motards sont 10 fois plus exposé à un accident en forte influence qu'en zone rural. En cause les mauvais comportements des automobilistes.

Maxime Desprey - Vice-président

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