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PP 40005843 Une société, une communauté, un magazine ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. | ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c. Été 2018, vol. 12, no 2 20 Jolyane Briand-Fontaine crée le défi Paie-toi ma tête au profit de Cancer Fermont Photo : Kathleen Dubé

PP 40005843 - ArcelorMittal · 2018-06-29 · PP 40005843 Une société, une communauté, un magazine ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. | ArcelorMittal Infrastructure

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20Jolyane Briand-Fontaine crée le défi Paie-toi ma tête au profit de Cancer Fermont

Photo : Kathleen Dubé

Pierre LapointePrésident et chef de la direction, ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. Chef du comité de direction,ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c.

Santé-sécurité

Nous nous améliorons. Cependant, gardons à l’esprit que nous ne devons jamais relâcher notre attention, ni nos efforts de prévention, car tout peut basculer en une fraction de seconde. Je tiens à féliciter ici les équipes qui, ce printemps, ont remporté des Grands Prix SST pour leurs superbes innovations : nos collègues d’entretien du secteur Agglomération de l’Usine de bouletage, couronnés à l’échelle provinciale pour leur Ventilateur de toit; et le groupe de l’Entretien de la voie ferrée qui a inventé le Lève-selle, gagnant de la compétition régionale. N'hésitez surtout pas à partager vos idées d'amélioration avec votre superviseur, avec votre comité SST ou lors de vos réunions SST, car c’est notre implication à tous qui fera la différence au quotidien.

GensNous avons réalisé des progrès sur plusieurs fronts, visant toujours à accroître la participation de nos employés. Le Leadership courageux et ses Camps de suivi avancent. Au début de juin, nous avons souligné la Semaine de la formation dans nos environnements de travail en lui donnant la saveur de la numérisation. Les comités de relations de travail ont été formés dans tous les départements de notre chaîne de valeur et sont à l'œuvre. Nos gens sont mis en valeur sur un nombre grandissant de tribunes, incluant les rencontres Lean, les Kaizen, les comités de santé-sécurité, la Semaine minière et nos plateformes des médias sociaux.

ProductionNous avons enregistré un broyage record à Mont-Wright, succès attribuable à l’ensemble des employés du secteur. Bravo! De plus, nous commençons à profiter des accomplissements du nouveau Centre de gestion intégré des opérations (CGIO) pour la stabilité des opérations minières.

CoûtsLes défis sont toujours aussi variés que nombreux. Chacune et chacun de nous a la responsabilité de mieux gérer les dépenses en tout temps.

Développement durableNos plus gros enjeux concernent la gestion des eaux et l’obtention des permis gouvernementaux afin de maintenir notre licence d’opérer. Le comité de suivi avec les Innus a fait l’objet d’une refonte.

StratégiePour assurer la pérennité de notre organisation jusqu’en 2045, notre objectif est de bien aligner, d’ici à novembre, notre plan d’affaires 2018-2022 avec notre vision. Je vous en présente quelques grandes lignes.

Plan d’affaires 2018-2022Bien qu’on assiste présentement à une relance, il reste crucial de produire au plus bas coût pour que notre organisation demeure rentable et compétitive. À cette fin, nous ferons d’énormes investissements qui permettront de produire davantage (jusqu’à 30 Mt de concentré en 2022), de maintenir la fiabilité de nos actifs et de prendre le virage des technologies numériques.

Une enveloppe d’un milliard $ sur les cinq prochaines années est confirmée pour maintenir nos installations, nos équipements et, conséquemment, notre licence d’opérer. Des investissements sont aussi prévus à l’usine de bouletage afin d’augmenter la production de près de 400 000 tonnes.

Élément majeur de notre plan stratégique, on injectera 150 M$ dans la modernisation technologique : CGIO, conversion de toutes nos foreuses en mode semi-autonome, utilisation de drones, etc. Sous l’impulsion des technologies numériques, de nouvelles catégories d’emplois vont apparaître d’ici quelques années. Même si on n’en connaît pas la nature exacte, on sait que tout le monde va bientôt tremper dans le big data et le traitement des données. Les entreprises qui connaîtront du succès sont celles qui seront en mesure de récolter et de traiter le plus rapidement les données provenant des actifs pour optimiser leurs opérations. Dans l’industrie des mines, nous sommes à l’avant-garde de la transformation numérique et nous voulons le rester.

Nous pouvons tous être fiers de ces investissements majeurs qui sont le reflet d'une reconnaissance de nos efforts pour transformer quotidiennement l’avenir ensemble.

L’avenir c’est demain, et nous nous y préparons. Persévérons sur cette lancée et dans notre cheminement vers une entreprise Lean. En vous remerciant pour votre travail acharné au quotidien et votre engagement, je vous souhaite un agréable été et de bonnes vacances en toute sécurité.

Bonjour à toutes et à tous,Je suis heureux de partager avec vous les résultats des derniers mois et un aperçu de notre plan stratégique 2018-2022.

Depuis les derniers mois, nous avons entrepris plusieurs démarches et initiatives pour nous amener vers de nouveaux sommets et transformer l’avenir. Nous avons déployé une incroyable somme d’énergie pour rendre nos environnements de travail toujours plus sécuritaires, nos opérations toujours plus performantes et notre volonté de développement durable toujours plus concrète. Comme en fait foi ce numéro du Magazine 1, nos efforts portent fruit : nous sommes indéniablement sur la bonne voie.

En route vers l’avenir

« Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible. »Antoine de St-Exupéry

Mot de Pierre Lapointe

Les entreprises qui connaîtront du succès sont celles qui seront en mesure de récolter et de traiter le plus rapidement les données provenant des actifs pour optimiser leurs opérations. Dans l’industrie des mines, nous sommes à l’avant-garde de la transformation numérique et nous voulons le rester.

Gens

Production

Développement durable

Santé-sécurité

Sommaire

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Dina GuralnikDirectrice des Communications

FER l'excellence

Dès les premières pages, vous constaterez notre record de broyage et notre position de finaliste au prestigieux concours des Mercuriades, lesquels témoignent d’un accroissement de notre productivité (page 4).

Dans la rubrique Santé-sécurité, vous verrez que nous gagnons aussi des galons en ce domaine. Alors que la créativité est fortement encouragée pour réduire les risques, les comportements sécuritaires prennent de l’ampleur partout dans l’organisation. L’esprit d’innovation et le courage d’agir de notre monde sont notamment récompensés par deux Grands Prix SST (pages 6-8).

La rubrique Gens atteste que notre philosophie Leadership courageux en action gagne du terrain et apporte du bon dans nos vies professionnelle et personnelle (page 9). Nous saisissons l’occasion que nous offre la Semaine de la formation pour reconnaître l’apport inestimable de nos formateurs internes dans la mise à niveau de nos compétences pour relever les défis actuels (page 9).

Grâce à des témoignages éloquents, les avancées réalisées dans l’implantation de la philosophie Lean sont évoquées dans la rubrique Fer l’excellence (pages 11-12).

Du côté de la Production, il est question des investissements majeurs à notre usine de bouletage dans des projets de positionnement stratégique pour produire davantage, tout en fiabilisant nos installations (pages 14-15). D’autre part, le photoreportage sur certains aspects du travail de

nos collègues de l’Entretien de la voie ferrée, également à découvrir dans notre nouvelle capsule vidéo sur YouTube, démontre à quel point notre chaîne de valeur est variée et technologiquement avancée (pages 16-17).

À la rubrique Développement durable, la multiplication de nos actions est exemplaire. Le rapprochement avec nos communautés d’appartenance est mis en lumière dans le reportage sur notre participation à la Semaine

minière (page 19). Voyez également la nature de notre appui à Cancer Fermont (pages 20-21), la refonte de notre programme de dons et commandites (page 22), ainsi qu’une facette de notre engagement environnemental (page 23).

Dans le cadre de notre Stratégie, nous avons créé un véritable écosystème numérique de communication par notre présence sur une multitude de plateformes pour accroître notre visibilité (page 24). Je vous invite à vous y abonner pour suivre notre progression sur la route de la transformation de notre avenir et pour devenir nos ambassadeurs en partageant nos bons coups et nos engagements avec vos familles et amis.

N’oubliez pas de nous informer de vos réussites et de nous faire parvenir vos photos. Il nous fera plaisir de les partager sur nos médias sociaux pour le bénéfice de notre grande famille. Bon été! Profitez-en bien en toute prudence.

3 / 24 MAGAZINE 1 | Été 2018

Santé - sécurité

En lice aux Mercuriades! Quel honneur! Notre organisation faisait partie des trois finalistes aux Mercuriades 2018, le plus prestigieux concours d’affaires du Québec, dans la catégorie Accroissement de la productivité, Grande entreprise.

La compétition, lancée en 1981 par la Fédération des chambres de commerce du Québec, célèbre l’innovation, l’ambition, l’entrepreneuriat et la performance des entreprises d’ici. Ses finalistes et lauréats sont considérés comme des modèles inspirants pour le milieu économique du Québec dans son ensemble, et plus spécialement pour la relève en affaires.

Cette reconnaissance rejaillit sur nous tous, employés d’AMEM/AMIC, et vient saluer nos efforts soutenus pour rendre notre entreprise toujours plus compétitive.

C’est donc avec une immense fierté que nous avons appris notre mise en nomination. Cette reconnaissance rejaillit sur nous tous, employés d’AMEM/AMIC, et vient saluer nos efforts soutenus pour rendre notre entreprise toujours plus compétitive. Merci, bravo et, puisque nous comptons bien soumettre notre candidature aux Mercuriades 2019, à l’an prochain! (J.L.)

À l'extrême droite, Isabelle Leclerc, vice-présidente principale — Ressources humaines, La Coop fédérée, présente le trophée des finalistes attribué à ArcelorMittal à nos collègues Dina Guralnik, directrice des Communications, et Caroline Lepage, directrice corporative — Amélioration continue.

Meilleur broyage à vieAu mois de mars dernier, nos collègues de Mont-Wright ont non seulement établi un record mensuel pour le tonnage de minerai broyé au concentrateur, ils ont aussi atteint une production journalière jamais vue.

En 31 jours, 6 747 824 tonnes de minerai brut ont été broyées, ce qui a dépassé de plus de 300 000 tonnes le record précédent, réalisé en octobre 2015 (6 403 653 tonnes). C’est le 7 mars que Mont-Wright a connu sa journée historique de broyage avec 249 556 tonnes. Le meilleur résultat enregistré auparavant en 24 heures était de 248 000 tonnes en janvier 2017.

Cette magnifique cadence est attribuable à l’ensemble des employés du secteur : les équipes de la mine qui ont fourni le minerai brut, les gens du concasseur qui l’ont concassé, le personnel du concentrateur, ainsi que les membres de l’entretien et autres groupes qui ont veillé à la disponibilité des équipements mobiles et fixes. Un grand bravo à vous tous!

Vue sur les broyeurs d’origine au concentrateur de Mont-Wright, plus petits que le broyeur 7 ajouté dans le contexte de l’expansion. Avant d’être broyé, le minerai brut extrait à la mine est d’abord concassé en morceaux grossiers au concasseur, puis convoyé au concentrateur. Le broyage permet une fragmentation en fines particules qui sont ensuite triées à l’aide de tamis vibrants : les particules trop grosses retournent au broyage et celles qui ont la dimension souhaitée sont acheminées dans des milliers de spirales pour la concentration du minerai.

Tout peut basculer... Personnes-ressources : Natalie Parent et Édith Provencher [email protected] [email protected]

…en une fraction de seconde. Un incident est si vite arrivé qu’il n’y a pas de chance à prendre, pas même une fois. Car il suffit d’un instant d’inattention, de prendre un raccourci ou d’omettre d’identifier les risques en remplissant sa carte de travail pour que le pire arrive. Pour soi et les collègues, mais aussi pour la famille et les amis. C’est un des messages forts lancés cette année à l’occasion de la Journée mondiale de la santé-sécurité au travail.

Il a été entendu par près de 1400 employés et entrepreneurs pendant l’une ou l’autre des 70 rencontres paritaires tenues du 24 au 30 avril. Élément phare des présentations, le témoignage vidéo de Vincent Jean, mécanicien d’entretien minier, qui a perdu le bout de deux doigts à la suite d’un accident survenu en janvier 2018. Les conséquences sont lourdes pour le jeune homme de 19 ans, ambitieux et guitariste à ses heures; la peine est grande pour ses parents.

Des présentations dynamiquesDans la première partie des rencontres, les présentateurs ont abordé deux thèmes en santé-sécurité : Choisir le chemin le plus sûr et Prévenir les décès et blessures graves. La participation des employés a été sollicitée, notamment avec des mises en situation qui se sont déroulées chez nous et la recherche de lacunes grâce à des photographies prises dans nos installations. Très apprécié!

Autre volet à l’ordre du jour : la santé et le mieux-être. C’était l’occasion de promouvoir l’activité de prévention interne Quel âge a votre cœur?, une initiative de nos équipes médicales pour évaluer le risque de maladie cardiaque à l’aide de quelques tests simples et rapides. Si ce n’est déjà fait, les employés seront bientôt invités à s’y inscrire dans leur secteur. Des renseignements pratiques sur la fatigue étaient aussi au programme. On y a entre autres appris que, selon des chercheurs de l’Université McGill, le manque de sommeil serait la cause cachée de la majorité des incidents dus à l’erreur humaine. Les présentations se sont conclues avec un quiz donnant la chance de remporter des cartes-cadeaux.

La Journée mondiale a aussi donné lieu à des visites terrain et à plusieurs communications dans les hebdos locaux, sur les écrans internes et les réseaux sociaux. En complément, un massage sur chaise a été offert au personnel du siège administratif à Port-Cartier.

Santé, sécurité et qualité de vie au travail pour nos employés

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Malgré tous les efforts et les progrès accomplis, on dénombre encore trop d’accidents de travail et de maladies professionnelles. Ces quelques données de 2017 portent à réfléchir… et à agir.

y Chez nous : 4 pertes de temps et 16 cas de travaux modifiés

y Au Québec : 230 décès, 96 135 lésions professionnelles

y Dans le monde : 2,3 millions de décès par an, soit 630 par jour

2017 en chiffres

Vincent Jean, mécanicien d’entretien minier, a accepté de témoigner de l’accident qui lui a coûté le bout de deux doigts au début de l’année. Ce geste courageux a touché les employés qui ont vu la vidéo réalisée pour la Journée mondiale de la santé-sécurité au travail.

Les accidents de travail ont des conséquences et tout le monde en souffre. Ensemble, on a la responsabilité partagée d'éviter que des vies soient brisées en une fraction de seconde.

Nous transmettons nos remerciements aux groupes et collègues de tous les secteurs qui se sont investis dans l’organisation et la tenue des différentes activités : équipes de Santé-sécurité et de Santé-Mieux-être, incluant nos cliniques médicales, représentants à la prévention et délégués en santé-sécurité, chefs de section et directeurs. Beau boulot!

Ça touche tout le mondeLa Journée mondiale de la santé-sécurité au travail représente un moment privilégié pour se rappeler qu’aucun de nous n’est à l’abri d’un incident. Et qu’un tel événement affecte non seulement celles et ceux

qui en sont victimes, mais aussi tous leurs proches. Les accidents de travail ont des conséquences et tout le monde en souffre. Ensemble, on a la responsabilité partagée d'éviter que des vies soient brisées en une fraction de seconde. (J.L.)

Capture d'écran et vidéo : Pierre-Marc Gauvin

5 / 24 MAGAZINE 1 | Été 2018 5 / 24

Santé - sécuritéSanté - sécurité

Santé, sécurité et qualité de vie au travail pour nos employés

1Un projet de chez nous couronné! Personne-ressource : Natalie Parent [email protected]

Encore cette année, nos employés étaient à l’honneur lors du Colloque SST qui se tenait à Baie-Comeau le 30 mai, et à Sept-Îles le lendemain. En effet, le titre de lauréat du Grand Prix SST, catégorie Grandes entreprises Côte-Nord, a été décerné à l’équipe de remplacement du rail et des traverses de l’Entretien de la voie ferrée (EVF) pour son « Lève-selle » unique. Son projet est du coup inscrit à la grande finale provinciale dont l’issue sera connue en mai 2019.

L’innovation consiste en un outil à la fois simple et efficace pour manipuler les selles de rail qui maintiennent la voie en place. Auparavant, pour remplacer les selles qui pèsent 16 kilos, les travailleurs devaient se pencher environ 1200 fois par quart de travail, ce qui les exposait à des malaises dorsaux. L’équipe de remplacement de rail a fait appel à des collègues de l’Atelier diesel – mécaniciens d’entretien des équipements de l’EVF – pour l'aider à trouver une solution qui éliminerait complètement les flexions du tronc. Dans un esprit de collaboration paritaire, ils ont conçu un « lève-selle » : une tige munie à chaque extrémité d’un aimant pour « capter » les selles et d’une poignée ajustable en hauteur.

L’outil ergonomique rend non seulement la tâche plus sécuritaire, il permet d’augmenter la productivité. Qui plus est, il pourrait facilement être adapté pour soulever à répétition d’autres types de pièces métalliques. Bravo!

Une belle représentationCe projet d’ArcelorMittal Infrastructure Canada était en compétition avec quatre autres dans sa catégorie, dont deux d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada. Mont-Wright a en effet présenté une amélioration de la méthode de travail en cas de surcharge des convoyeurs qui alimentent les broyeurs, alors que l’Usine de bouletage était en lice pour sa plateforme servant au remplacement des brûleurs.

Du Concentrateur à Mont-Wright, Kaven Hamilton-Desrosiers, mécanicien d’entretien, Martin Olivier, contremaître de production, et Nicolas Matte, mécanicien d’entretien. Leur innovation consiste en une nouvelle méthode de travail en cas de surcharge des convoyeurs d’alimentation des broyeurs. Les employés devaient alors cadenasser le convoyeur pour le désengorger et accomplir une série de tâches relativement ardues. Les manipulations pouvaient occasionner des blessures aux mains, des maux de dos, des électrocutions, des entorses et des foulures. Pour résoudre le problème, tout en cadenassant l'équipement selon les règles, le mécanicien-ajusteur a installé un adaptateur spécial qui permet de vider le convoyeur plus efficacement. Maintenant, les risques d’incident ont considérablement diminué.

Olivier Gendron, soudeur haute pression, Usine de bouletage; et Natalie Parent, chef de service – Santé-Sécurité et Santé-Mieux-être, à Port-Cartier. La manipulation des brûleurs, qui pèsent 18 kilos chacun, exposait l’équipe des préposés au durcissement intérieur (cuisson des boulettes) à plusieurs risques : effort physique, contraintes thermiques, brûlure et chute. Pour les réduire, un soudeur a créé une plateforme mobile, nouveauté complétée par l’installation d’une potence. Conséquemment, les risques de chute dans les escaliers sont complètement éliminés et le temps d’intervention est plus court.

Finaliste dans la catégorie Leader Travailleur : Patrick Savard, technicien d’entretien d’équipements mobiles – Entretien, Mont-Wright.

Bruno Deroy, chef de section – Exploitation, Usine de bouletage, était en nomination dans la catégorie Leader Employeur.

Deux de nos collègues du Chemin de fer représentent ici les concepteurs du « Lève-selle », projet qui a remporté la palme des Grands Prix SST pour la région Côte-Nord : Christopher Braun (2e), chef de section – Entretien de la voie ferrée (EVF); et Jonathan Simard (3e), premier délégué SST EVF – Section 6869 des Métallos. La remise a été effectuée par André Minville, directeur régional par intérim de la CNESST, et Gina Desbiens, coordonnatrice en protection à la direction de la Santé publique.

Par ailleurs, deux de nos ambassadeurs en santé-sécurité représentaient notre organisation dans la catégorie Leader : Bruno Deroy, chef de section – Exploitation, Usine de bouletage; et Patrick Savard, technicien d’entretien d’équipements mobiles – Entretien, Mont-Wright.

Nous exprimons nos plus chaleureuses félicitations à ces leaders courageux ainsi qu’à tous nos collègues qui mettent leur créativité et leur esprit d’équipe au service de la prévention. (M.M.)

7 / 24 MAGAZINE 1 | Été 2018

GensSanté - sécurité

L'usine lauréate au provincialPersonne-ressource : Natalie Parent [email protected]

Nous applaudissons l’équipe d’entretien du secteur Agglomération de l’Usine de bouletage! Grâce à la conception de son Ventilateur de toit, c'est elle qui a remporté les plus grands honneurs au treizième Gala national des Grands Prix SST,

Wow! Cette invention a été sélectionnée par le jury parmi les 46 lauréats régionaux en nomination! Rappelons en quoi elle consiste…

Plus d’une douzaine de ventilateurs sont répartis sur la toiture de l’usine pour réduire la chaleur et l’humidité à l’intérieur du bâtiment. Leur réparation comportait des risques associés aux postures contraignantes, au travail en espace clos et en hauteur, à l’exposition au bruit, à la chaleur et à de fines particules. L’équipe affectée à la tâche a décidé de la sécuriser en créant un nouveau modèle de ventilation qui simplifie aussi le travail. Il requiert peu d’entretien et se soulève sans effort à l’aide d’un cylindre pneumatique. Son système de pentures permet de faire pivoter le ventilateur, ce qui facilite l’accès à ses composantes.

Fier de cette réussite, voici ce que le directeur de l’Usine, Patrick Malenfant, en pense. « Ce projet s’inscrit dans la tradition d’amélioration continue de l’usine. J’espère que cette reconnaissance saura inspirer les équipes de toute l’organisation à mettre en œuvre leurs nombreuses idées qui permettront d’éliminer des dangers à la source et de rendre toujours plus sécuritaires nos environnements de travail. »

Fait à noter, celui qui a imaginé le nouveau ventilateur, Bobby Fortin, mécanicien d’entretien au secteur de l’Agglomération, n’en est pas au premier concept reconnu par un Grand Prix SST. En 2015, le projet Chariot adapté sur transpalette pensé par Bobby avait remporté la finale régionale et s’est hissé en nomination au niveau provincial. Nous lui levons notre chapeau

pour son inventivité et son leadership courageux!Il faut aussi mentionner qu’en plus d’être particulièrement sécuritaires, les nouvelles unités de ventilation ont un impact sur l’efficacité et les coûts. Il y a moins d’équipement à transporter pour leur entretien, le travail est plus simple et rapide, ce qui ajoute à la disponibilité des ventilateurs pour jouer leur rôle : améliorer la qualité de l’air dans l’usine. Sur le plan monétaire, le nouveau modèle maison représente environ un tiers du prix d'achat d’un ventilateur neuf standard. Décidément, le projet gagne sur tous les fronts. Chapeau les gars! (J.L.)

Santé, sécurité et qualité de vie au travail pour nos employés

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Présents à Québec pour recevoir le Grand Prix SST attribué au projet Ventilateur de toit : Marc Duchaîne, président des Métallos – Section locale 8664; Natalie Parent, chef de service – Santé-Sécurité-Mieux-être à Port-Cartier; Bobby Fortin, mécanicien d’entretien au secteur de l’Agglomération; Patrick Malenfant, directeur – Usine de bouletage; et Jacques Lajoie, représentant en prévention à l'usine.

Et voici la merveille de sécurité et d’efficacité! Trois ventilateurs de ce modèle ont été installés sur le toit de l’usine en 2017 et le remplacement progressif se poursuit en 2018.

« Ce projet s’inscrit dans la tradition d’amélioration continue de l’usine. J’espère que cette reconnaissance saura inspirer les équipes de toute l’organisation à mettre en œuvre leurs nombreuses idées qui permettront d’éliminer des dangers à la source et de rendre toujours plus sécuritaire nos environnements de travail. »

Belle progression Personnes-ressources : Karine Doucet et Mylène [email protected] | [email protected]

« Une formation qui nous inspire à nous dépasser et par le fait même à devenir meilleur. » Voilà qui résume l’impression d’un participant au Camp No 1 du Leadership courageux en action : Stéphane Boudreau, chef de section – Bâtiments, à Mont-Wright. Alors que cette formation est toujours au programme, voyons comment avance le déploiement du Leadership courageux en action chez nous.

Bilan

• Au 31 mai, 81 % de la clientèle cadre visée avait suivi la formation de base (fondements de la philosophie et conversations cruciales de responsabilisation).

N.B. : Il faut d'abord avoir suivi cette formation de deux jours avant de pouvoir s'inscrire au premier Camp de suivi (approfondissement des principes de base en séances de coaching de trois heures chacune).

• Le Camp No 1 est complété à 49 %.

• Le Camp No 2 sera offert à partir de la rentrée 2018. Les Camps Nos 3 et 4 suivront.

Ce qu’on en dit

« En 2017, nous avions un calendrier agressif et je suis fière de ce qui a été accompli, soutient Karine Doucet, directrice – Leadership et Développement organisationnel. C’est encourageant de voir à quel point nous avons adopté un langage commun, et que la formation apporte du bon dans la vie de chacun, au travail comme à la maison. » Ce que confirment ces témoignages de participants au Camp No 1.

« Les ateliers sont un bon outil de développement personnel et professionnel, afin de renforcer nos compétences pour faire face au décalage entre les attentes et les actes. » Doris Poirier, contremaître de production – Concentrateur

« Géniale cette formation! Elle permet de contextualiser ce qui a été appris auparavant pour conditionner nos réflexes lors de conversations cruciales. » David Marcoux, contremaître principal – Entretien de la voie ferrée

Plutôt prometteur. Et tout à fait en lien avec ces objectifs du Leadership courageux en action : apprendre à créer un environnement toujours plus sécuritaire et satisfaisant; développer des équipes qui réussissent et répondent aux attentes; encourager les gens à interagir avec respect et considération. (J.L.)

Nos hommages

Photo : CNESST

La Semaine de la formation, en juin, est l’occasion tout indiquée pour souligner l’immense apport de nos collègues formateurs. Qu’ils œuvrent dans nos différents sites ou au sein de nos services de Formation, ils contribuent à mettre nos compétences à niveau en plusieurs domaines, notamment en santé-sécurité. Leur effort est colossal! À preuve : depuis le début de 2018, 42 000 heures de formation ont été données à nos gens, dans plus de 225 cours ou ateliers. Nos plus sincères remerciements pour votre engagement dans le développement de notre capital humain.

9 / 24 MAGAZINE 1 | Été 2018 9 / 24

FER l’excellence

Gens

L'oeuvre utile d'YvonIl y a des gens qui ont l’implication discrète. C’est le cas d’Yvon Charette, un machiniste de Mont-Wright qui compte 29 ans de service. Travailler dans l’ombre est sa façon d’aider. Il a ainsi choisi une cause peu visible pour nous, mais d’une grande valeur aux yeux de ceux qui en bénéficient : des enfants d’Haïti victimes des grands tremblements de terre de 2010.

Yvon a pris en charge l’ensemble du projet de construction d’un poulailler à proximité de l’école Emaüs à Duval, une zone sinistrée. « Ça permet d’offrir à dîner aux jeunes qui fréquentent l’école, en majorité des orphelins vivant chez un oncle ou une tante qui peine à nourrir ses propres enfants. La pauvreté est extrême, j’ai même vu des petits quêter pour avoir de quoi manger. »

Ce poulailler s’inscrit dans une panoplie de projets gravitant autour de l’école qui vit grâce à l’aide de Québécois généreux. Parmi eux, Jacques Plante, un de nos retraités de Mont-Wright et ami d’Yvon, y a fait plusieurs séjours bénévoles. Yvon a suivi sa trace et l’a rejoint pour la première fois en février 2017. « J’y suis d’abord allé par curiosité, mais quand j’ai vu de mes yeux la misère des gens, j’ai décidé de faire ma part. » Il est donc retourné à Duval l’automne dernier, puis cet hiver pour mener à bien la construction de la « basse-cour » de A à Z. Sans oublier de mettre dans ses deux bagages réglementaires de 25 kilos tout ce qu’il pouvait emporter : l’argent qu’il a réussi à amasser pour l’école, des chaussures surtout, ainsi que des vêtements, du matériel scolaire, des crayons de couleur… En partant, il laisse ses valises qui serviront de rangement, un luxe là-bas!

À sa retraite en 2019, notre collègue compte bien rendre utile sa passion pour les voyages en planifiant d’autres séjours humanitaires. Bonne route dans tous tes projets Yvon! (J.L.)

Un rôle actif auprès de nos communautés

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La plus récente œuvre « utile » d’Yvon Charette, machiniste – Entretien, Mont-Wright : le poulailler d’une école fréquentée par des enfants de 5 à 15 ans en Haïti. Son projet a été rendu possible grâce à la collaboration de généreux donateurs, parmi lesquels ArcelorMittal pour le don d’outils, les Métallos et les finissants 2017 de la Polyvalente Horizon-Blanc.

250 $ par employéArcelorMittal encourage l'engagement bénévole de ses employés en donnant 250 $ aux organismes sans but lucratif auprès desquels qui ils s'impliquent. Pour plus de détails, lire Dons et commandites : du neuf (page 22).

À la recherche de la cause fondamentale Personne-ressource : Jean-Philippe [email protected]

Jean-Philippe Rochette, qui travaille à la Gestion des stocks du Port, a été le premier employé syndiqué à obtenir sa Ceinture verte. « Lors de ma première formation Lean, la Ceinture blanche, j’ai constaté tout le potentiel d’amélioration de la démarche. J’ai montré mon intérêt, le message est passé et on m’a offert de devenir Ceinture verte. Ça démontre l’ouverture de la compagnie pour les gens de terrain qui veulent s’impliquer. »

En effet, la plupart des organisations réservent aux ingénieurs la formation Ceinture verte qui permet d’acquérir les compétences pour leader des projets d’amélioration. Lorsque Jean-Philippe l’a suivie, il était un employé syndiqué, occupant un poste de contremaître de relève à l’entrepôt, et l’était toujours lorsqu’il a amorcé son premier projet l’automne dernier : le AMMC-746 qui concerne l’efficacité du processus de retour des pièces à l’entrepôt.

Devenu contremaître en cours de route, il nous explique comment ce projet a pris naissance. « Plus ça va, plus les gens tentent de minimiser les délais partout dans l’entreprise et la Gestion des stocks a un impact là-dessus. Dans notre service, on a décidé de se pencher sur le processus de retour des pièces à l’entrepôt, en raison de la quantité qui dormait dans les ateliers. Je me suis posé des questions : pour quelles raisons il y en avait autant?,

pourquoi les délais de retour étaient longs?, est-ce qu’on livre le bon matériel, à temps, etc.? »

Des outils opérantsÀ titre de chargé de projet, Jean-Philippe s’est appuyé sur la démarche DMAIC : Définir, Mesurer, Analyser, Innover, Contrôler. Dès l’étape Mesurer, il a réalisé que le problème n'était pas tant lié au processus qu'à sa compréhension et à son application. Il a aussi identifié des problématiques assez simples à corriger, si bien qu’en trois mois, le délai moyen des retours de pièces est passé de sept jours à trois! « Par exemple, indique-t-il, la cartographie du processus m’a permis de réaliser que trois personnes différentes analysaient parfois les mêmes paramètres. Déjà là, on pouvait sauver du temps. »

Puis, au début de l’année 2018, Jean-Philippe a organisé un kaizen en projet pilote avec des gens du Petit garage du Chemin de fer. « C’est gagnant de travailler en équipe et de briser les silos : ça permet d’avoir les idées de tout le monde, de comprendre nos réalités respectives et de faire ressortir des points auxquels on n’aurait pas pensé, des éclairs de génie parfois. » Ensemble, ils ont brainstormé pour trouver les causes racines et les solutions aux quelques éléments qui occasionnaient 80 % des problèmes. Même si la démarche n’est pas entièrement complétée, le traitement des retours par les magasiniers est déjà beaucoup plus simple, rapide et efficace.

Comme une photo vaut mille mots, en voici quelques-unes démontrant le travail en cours au Petit garage du Chemin de fer…

En images

Avant… et après les interventions au Petit garage, dans la section des équipements légers. Et ce n’est qu'un début...

Des classeurs organisés pour disposer efficacement des pièces de maintenance.

« Il ne s’agit pas de réinventer la roue, mais d’identifier en équipe le maillon faible d’un processus existant et de le corriger pour le renforcer. »

Et voici l’équipe du « kaisen » tenu dans le cadre du pilote avec des gens du Chemin de fer. Marc Barriault, technicien d’entretien d’équipements mobiles; Jean-Philippe Rochette, chargé de projet Ceinture verte, contremaître de relève lors du démarrage du projet et maintenant contremaître – Approvisionnement; le conseiller en amélioration continue Guillaume Poirier; Pierre-Luc LaBrie, contremaître – Équipements de service; et Guillaume Parent, technicien d’entretien d’équipements mobiles. Louis Tremblay, céduleur, était absent lorsque la photo a été prise. L’ensemble du projet AMMC-746 a été soutenu par Martin Thibault, directeur– Gestion des entrepôts, ainsi que Stéphane Raymond, chef de service – Gestion des stocks, et Patrick Girard, alors au Chemin de fer et maintenant chef de section – Planification, Manutention.

Des gains assurésEn bref, la démarche Lean favorise vraiment l’amélioration et l’esprit d’équipe. Et selon Jean-Philippe, ce n’est pas sorcier. « Il ne s’agit pas de réinventer la roue, mais d’identifier en équipe le maillon faible d’un processus existant et de le corriger pour le renforcer. Faut garder ça simple, trouver la cause fondamentale du problème. En général, les solutions ne sont pas compliquées, juste changer une ou deux choses peut faire toute une différence. » À retenir. (J.L.)

AVANT

APRÈS

De l’espace et du vent

Des forêts grandioses, un fleuve de géant

Des rivières prodigieuses, des lacs foisonnants

L’orignal, l’ours et les baleines, le caribou et les harfangs

Une réserve luxuriante d’énergie et de bois, du fer abondant

Des hommes et des femmes d’honneur,

des bâtisseurs forts, dignes et vaillants

Source de fierté, le Québec de chez nous est unique, beau et captivant… comme ses gens.

Célébrons notre Fête nationale en grand.

transformerlavenir.com

11 / 24 MAGAZINE 1 | Été 2018 11 / 24

Production

FER l’excellence

Entrevue avec Patrick Malenfant

Plus efficace et en contrôleLe système de gestion Lean fait maintenant partie du quotidien de Patrick Malenfant, directeur – Usine de bouletage. Il est le premier gestionnaire à en avoir implanté les quatre principaux outils. Est-ce compliqué de gérer selon les principes Lean? « Au contraire, tout est simplifié, répond-il sans hésitation. Ça aide à être plus efficace, moins réactif, plus en contrôle. » Voici un aperçu de son expérience.

Patrick, quels sont les éléments clés du système de gestion Lean?

Il comprend principalement quatre outils que j’utilise tous les jours. 1. Un tableau de bord standard TransFER avec mes objectifs dans nos six piliers. 2. Un agenda standard qui permet de mieux structurer mes journées. 3. La présence terrain quotidienne : préparation, identification des points

à observer, attitude à adopter.4. La résolution de problème, une méthodologie pour régler les écarts constatés

au tableau de bord ou sur le terrain.

Comment as-tu procédé pour implanter ces outils?

J’ai suivi la formation Ceinture blanche l’automne dernier et j’ai commencé à les mettre en place au début de 2018. La formation n’est pas purement théorique. En plus de la pratique prévue dans le cours, j’ai été coaché par l’équipe de l’Amélioration continue qui nous accompagne dans l’implantation au quotidien.

J’ai d’abord élaboré mon tableau de bord. C’est mon guide et ma référence dans mon travail avec mon équipe de gestion.

Pour mon agenda, j’ai séparé mes journées en deux. En avant-midi, je m’occupe des affaires courantes : présence terrain quotidienne, rencontre de performance de 15 minutes avec les chefs de section pour identifier les écarts à l’aide du tableau de bord, puis 45 minutes pour résoudre les problèmes et s’assurer que les employés ont tout ce qu’il faut pour ajuster le tir. On est en contrôle avant l’heure du lunch, ce qui laisse l’après-midi pour se consacrer aux choses importantes mais non urgentes.

C’est positif?

Tout n’est pas entièrement déployé, l’aventure ne fait que commencer à l’usine de bouletage. Les gains majeurs se concrétiseront lorsque le déploiement sera complété au niveau du plancher. Néanmoins, je constate des effets bénéfiques.

• Dans mon équipe directe, l’échelle de temps est plus serrée pour décider et agir. Nous sommes plus proactifs et en mesure d’accorder plus de temps aux gens et aux tâches qui créent de la valeur ajoutée à l’usine : la production de boulettes.

• Le tableau de bord permet de structurer et d’optimiser nos rencontres de gestion, de régler les problèmes quand ils sont petits. C’est un bon outil pour jongler avec toutes nos balles, un aide-mémoire pour éviter que certains dossiers ne glissent entre deux chaises.

• Avec l’agenda standard, il nous arrive de pouvoir diminuer jusqu'à 30 % le temps passé en réunion dans une semaine, quand tout va bien. Ça dépend des enjeux

et des écarts que nous avons. Les efforts sont mis sur les bons sujets et on a davantage de disponibilité pour nos gens, les projets et autres dossiers importants.

• Grâce aux présences terrain, les employés ont plus d’occasions pour me parler, me montrer les problématiques sur le plancher et partager leurs idées de solution.

As-tu rencontré des difficultés?

Je dirais que s’il y a un piège à éviter, c’est celui de faire table rase pendant la transition : il faut s’assurer de ne rien perdre des bonnes pratiques déjà en place. Le système de gestion Lean vient déranger des habitudes de travail ancrées depuis longtemps. Il y a encore des gens à convaincre et le déploiement complet demandera beaucoup de communication, de l’adaptation et du temps.

La philosophie Lean, c’est entre autres utiliser pleinement les compétences des gens de terrain, augmenter leur participation dans la résolution de problème, leur donner les moyens pour appliquer les solutions. Les outils Lean viennent appuyer le travail des équipes, mais c’est l’adoption des comportements Lean qui fera notre succès à long terme. Selon moi, le plus grand défi consiste à développer et à encourager ces comportements dans l’organisation, de façon à ce qu'ils deviennent des automatismes.

À ton avis, quels sont les facteurs de succès?

Garder à l’esprit qu’il n’y a pas de recette unique avec le système Lean : chaque gestionnaire peut l’adapter un peu pour le rendre utile dans ses fonctions. Les outils Lean doivent servir les équipes et non l’inverse.

Il est important de se lancer et d’accepter que ce ne soit pas parfait au commencement. C’est normal de rencontrer des difficultés, mais on peut les transformer en opportunités d’amélioration. C’est en forgeant qu’on devient forgeron, alors il faut de la rigueur pour faire vivre le système au jour le jour. (Propos recueillis par J.L.)

« Il n’y a pas de recette unique avec le système Lean : chaque gestionnaire peut l’adapter un peu pour le rendre utile dans ses fonctions. »

Sur une passerelle surplombant les broyeurs de l’usine de bouletage, Patrick Malenfant, partage son expérience de gestion Lean.

 Rencontre quotidienne de performance avec les membres de l’équipe de gestion : il faut à peine 15 minutes pour faire quotidiennement le tour du tableau de bord. Rapide et efficace!

Une première de haute voltigePersonnes-ressources : Julie Marcoux et Daniel [email protected] | [email protected]

À Mont-Wright, les fosses ressemblent à des entonnoirs de plus en plus profonds et étroits. C’est le cas de la fosse A, qui s’enfonce sur environ 245 mètres. Pour alimenter les pelles et foreuses électriques en opération au bas, l’installation électrique n’était plus adaptée. Le câble subissait une pression qui aurait pu entraîner des dommages à sa tour d’alimentation. De plus, il bloquait une face de pelletage de minerai. Pour le remplacer, il fallait un câble spécial pouvant répondre à une application verticale : le Verlok. Pouvant défier la gravité, il est ultrarésistant. Il est aussi très lourd, 20 kilos/mètre, et faisait une première entrée chez nous. D’où le coefficient de difficulté élevé du mandat… surtout en plein cœur de l’hiver.

À l’œuvreLe remplacement de câbles électriques se fait habituellement l’automne, dans une période peu venteuse où la température ne descend pas sous la barre des -20 °C. Or, en fonction du plan minier, il a fallu commencer les travaux à l’approche de Noël 2017. L’installation du Verlok n’était pas une mince affaire, mais tous les groupes concernés ont retroussé leurs manches, contribué à l’élaboration de la méthode prudente de travail, affronté des vents « à écorner les bœufs », le froid glacial… et réussi sans incident. Un beau travail de collaboration entre l’équipe Électrique, les gens des Pompes et Services, les conducteurs d’excavatrice hydraulique (Backhoe) et les contremaîtres de fosse. Bravo pour votre ténacité!

Les manœuvresLa procédure impliquait l’emploi de tuyaux de 20 centimètres de diamètre qui servent habituellement au pompage de l’eau, du fond des fosses jusqu’au sommet. Notre équipe des Pompes et Services et nos conducteurs de Backhoe ont positionné les tuyaux bout à bout contre le mur de la fosse pour y faire passer le câble Verlok sans l’abîmer. « Nos gens ont travaillé très fort et ont tous fait en sorte que ça fonctionne, signale Daniel Kaerney, contremaître – Pompes et Services. On avait du monde en bas, au milieu du mur pour sécuriser la charge, et au sommet. C’est une tâche délicate qui demande une grande coordination, surtout avec le temps qu’il faisait. Après quelques tentatives, le bon vouloir de nos gens a permis d’en venir à bout. »

Le Verlok a été branché à la tour de distribution électrique le 20 janvier. Selon Julie Marcoux, alors ingénieure électrique responsable du projet, maintenant chef de section – Exploitation minière : « Ça fonctionne très bien, c’était le produit à utiliser pour la configuration du terrain ». On pourra garder le Verlok dans la fosse A jusqu’au bout de son exploitation et il pourra éventuellement servir ailleurs, car il offre une excellente longévité. Notre plan minier ne prévoit pas son « déménagement » avant un moment, alors prenons le temps de l’apprécier dans sa première vie. (J.L.)

1. Remarquez le tuyau noir qui grimpe sur le mur de la fosse : il protège le câble Verlok. Son installation nous offre l'occasion de mettre en valeur nos collègues de l'équipe Pompes et Services qui travaillent souvent dans l'ombre. Quelques-uns de ceux qui ont participé au projet ont pu être photographiés. À l'avant : Steve Dubé, chef de groupe; et Stéphane Poirier-Cloutier, conducteur d'équipement minier (CEM). Derrière : Daniel Kearney, contremaître; Carol Cantin, chef de groupe; et Luis-Alexandre Martins, CEM. N'ont pu se joindre à eux, les CEM Dany Charron, Sylvain Cuerrier, Rémy Blanchet, Dominique Barriault, Serge Charest, Christian Lepage, Jonathan Poirier, Sébastien Ouellet, Jean Dubé, Gaétan Tardif. Soulignons enfin la participation du conducteur de Backhoe Donia Gosselin.

2. Anatomie dévoilée du Verlok, un câble de 10 centimètres de diamètre.

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Pour représenter leur groupe, quelques membres de l'équipe Électrique sont réunis devant la tour de distribution et les stations d'alimentation des équipements miniers électriques de la fosse A : Lucas Boisjoli et Maxime Brunelle, monteurs de ligne; Maxime Lizotte, technicien en électrodynamique; et Alain Boudreau, contremaître électrique. D'autres personnes ont mis l'épaule à la roue de ce projet, dont Anatole Pilon, planificateur minier – Génie minier; Jérôme Veillette, ingénieur électrique – Ingénierie corporative; et Julie Marcoux, alors ingénieure électrique à Mont-Wright et maintenant chef de section – Exploitation minière.

Photo : Kathleen Dubé

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13 / 24 MAGAZINE 1 | Été 2018 13 / 24

Production Production

Léguer une usine robuste et performante Personnes-ressources : Pierre Normand et Patrick [email protected] | [email protected]

Depuis des années, la production de boulettes ne cesse de croître. C’est emballant! Et on ne le fait pas au détriment de la santé des équipements et de la fiabilité à long terme de notre usine de bouletage. C’est pourquoi on a un plan de match solide pour assurer sa robustesse, sa productivité et sa longévité.

« C’est vrai qu’on opère l’usine à son plein potentiel, confirme le directeur du secteur, Patrick Malenfant, mais parallèlement, on investit énormément. » Des millions de dollars en fait. Pour le maintien et la fiabilisation des opérations, avec l’objectif de produire 10 Mt par an de façon récurrente. « Nous avons hérité d’une usine performante et c’est dans le même état qu’on veut la léguer à la prochaine génération de travailleurs », ajoute Patrick.

« L’un de nos défis majeurs consiste à implanter correctement tous ces investissements pendant nos arrêts planifiés du printemps et de l’automne, soutient Pierre Normand, chef – Planification et Ingénierie à l’usine. C’est un plan très agressif

d’échange de chaleur et de récupération d’énergie en sera améliorée. Des diffuseurs ont été installés en mai sur la ligne 1 et, si les bénéfices anticipés se concrétisent, on fera de même sur la ligne 2 lors de l’arrêt total d’octobre.

Se poursuivent simultanément les travaux associés au projet pilote d’alimentation du four de la ligne 1 en gaz naturel liquéfié plutôt qu’en mazout lourd. L’échéancier prévoit le démarrage vers la fin de l'été. Rappelons qu’il s’agit de tester si cette forme d’énergie est valable dans nos installations et ailleurs sur la Côte-Nord. Nous y reviendrons dans un prochain numéro du Magazine 1.

Projets de maintien et de fiabilisationCette année, une enveloppe de 12 M$ est réservée à des remplacements de composantes, réfections majeures, acquisitions et autres dossiers pour préserver la santé de l’usine. Sans les nommer tous, donnons quelques exemples en plus de ceux illustrés en photos : remplacement de la couronne d’un disque d’agglomération; nouvelles pompes de résidus; réfection de cellules du précipitateur électrostatique 1 (pour capter les poussières); réhabilitation du réseau électrique…

Tout ceci représente une somme colossale de travail, exécutée çà et là pendant les arrêts planifiés. La conjugaison des efforts de tout le monde mène au résultat souhaité. Selon Patrick Malenfant, « En exécutant les travaux reliés à notre plan d’investissement, nous consolidons aujourd’hui et pour demain la position de chef de file de notre usine de bouletage sur les marchés mondiaux.» Une vision stratégique toute à l’honneur des gestionnaires et des employés du secteur! (J.L.)

Dans la salle de contrôle de l’Usine de bouletage, Vicky Landry, contremaître principale – Exploitation, dont nous soulignons le parcours hors du commun.

1. Pendant l’arrêt planifié de deux semaines en mai dernier, des collègues ont installé un moteur neuf de 5000 chevaux-vapeur sur le ventilateur d’échappement des boîtes à vent. Il a été possible d’en réunir quelques-uns, le temps d’une photo. Rangée avant, de gauche à droite : Yves Paquet, dessinateur-concepteur; Jonathan Collin, mécanicien; René Duguay, contremaître mécanique; Martin Jean, soudeur; Luc Arsenault, technicien en énergie; Sébastien Spencer-Anderson, mécanicien; Serge Bouchard, technicien en énergie; et Pascal Boudreault, mécanicien. À l’arrière : Sébastien Lebouthillier, ingénieur mécanique; Stéphane Gagné, planificateur; et Mathieu Harvey, ingénieur électrique. Fait à souligner : pendant l’arrêt majeur du mois de mai, les gens de l’usine ont pu compter sur l’appui du service d’Ingénierie corporative.

2. Les réducteurs du disque d’agglomération C ont été remplacés ce printemps. On reconnaît Guy St-Louis, aviseur technique; Bobby Fortin, mécanicien; Mathieu Landry, soudeur; Pascal Emond, planificateur; Benoit Labrie, contremaître mécanique; et Nicolas Thisdel, mécanicien.Parmi nos gens qui ont procédé à l’installation d’un nouveau système d’avance lente sur le broyeur C, le planificateur Michel

Camus, en compagnie des mécaniciens Frédérick Lavoie, Maxime Mayrand et Dany Lamarre.

Depuis le démarrage de l’usine en 1977, nombre d’équipements ont été réparés plusieurs fois. Mais pour certains, le temps faisant son œuvre, un remplacement complet s’impose. C’est le cas du boîtier du ventilateur de récupération des boîtes à vent. Un défi relevé par l’ingénieur mécanique Sébastien Lebouthillier.

« Nous avons hérité d’une usine performante et c’est dans le même état qu’on veut la léguer à la prochaine génération de travailleurs. »

et nous réussissons grâce au travail d’équipe. » À preuve, la disponibilité de l’usine affiche une moyenne de 94 % et a même atteint 96,1 % au premier trimestre de 2018. Le défi est gigantesque cette année, puisque la feuille des travaux comprend plus d’une vingtaine de projets. Regardons ça d’un peu plus près.

Projets de positionnement stratégiqueDepuis quelques années, le secteur vise une production de 10 Mt de boulettes (10,028 Mt en 2018). En vue d'atteindre ce chiffre magique et de le rendre durable, une étude a permis d’identifier trois initiatives majeures pour augmenter la capacité de production.

1- Fermeture d’un circuit de broyage – L’ajout de tamis vibrants permettrait de « recirculer » dans le broyeur les particules grossières de concentré et d’additifs. Résultat : un broyage plus homogène et un gain de 60 tonnes à l’heure. L’étude se poursuit en vue de procéder à l’installation des équipements l’an prochain.

2 - Ajout d’un tamis à rouleaux triple stades à la ligne 2 – Situé à la sortie des disques d’agglomération, il offrira une plus grande superficie pour trier les boulettes avec une meilleure efficacité (test industriel prévu à compter du 19 juin).

3 - Installation d’un diffuseur d’air de refroidissement dans les fours – Une meilleure distribution de l’air de refroidissement permet de mieux refroidir la boulette sans effet de fluidisation (communément appelé « pop-corn »). La capacité

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Photos : Pierre Normand

15 / 24 MAGAZINE 1 | Été 2018

Production Production

À la découverte de l’EVFPersonnes-ressources : Pierre Gionet, Jean Deslauriers et Christopher [email protected] | [email protected] | [email protected]

L’entretien de la voie ferrée (EVF) ne prend jamais de congé. Hiver comme été, quantité de travaux planifiés se succèdent pour assurer l’intégrité du précieux lien Mont-Wright – Port-Cartier, sa durabilité et, surtout, la sécurité de ses usagers. Auscultation et remplacement de rail, remplacement de traverses, entretien du réseau de télécommunication et de la fibre optique… La liste est longue et les équipes de l’EVF s’affairent sans relâche, dans toutes sortes de conditions météo. Nous vous proposons une incursion dans leur univers, bien plus technologique qu’on l’imagine, en présentant deux volets de leur vaste mandat : l’écaillage et le nivellement de la voie. Bonne découverte!

ÉcaillagePour préserver notre voie ferrée, son entretien ne suffit pas. Il faut aussi gérer les risques naturels : foudre, tremblements de terre, chutes de pierres… Plusieurs travaux spécialisés font ainsi partie du calendrier annuel de l’EVF, dont l’écaillage préventif des parois rocheuses. Ces images montrent la pleine mesure de la tâche qui, en 2018, se déroule du 31 mai au 25 octobre, sur 125 sites.

L’écaillage est un processus de nettoyage contrôlé, manuel ou mécanique, pour prévenir ou réagir à une chute inopinée de roc, de glace, de végétation ou de débris résultant, entre autres, des cycles de gel-dégel. Les interventions sont déterminées par l’historique des événements survenus, une évaluation géotechnique ou une urgence.

L’écaillage n’est toutefois pas la solution à toute instabilité. Il fait partie d’un plan général de consolidation des parois, qui comprend aussi des ancrages au roc et l’installation de filets de retenue. Les plus récentes technologies sont à l’honneur, notamment des systèmes d’évaluation basés sur l’écoute microsismique pour classifier les coupes de pierres, les falaises éloignées et le potentiel d’atteinte aux infrastructures.

Nivellement de la voieNotre chemin de fer est un peu comme une longue piste de course toute en courbes et en tangentes. D’une courbure à l’autre, la différence de niveau entre les deux rails parallèles (dévers) est cruciale pour assurer l’équilibre des trains, la sécurité de nos gens et la durabilité du tracé. Le maintien d’une géométrie optimale de la voie est donc essentiel. On l’obtient par le nivellement, dont le processus est illustré en photos.

Tous les ans, d’avril à octobre, des équipes de l’EVF nivellent quelque 110 km de voie principale. Les tronçons à réparer çà et là le long du parcours sont d’abord identifiés par une inspection visuelle et l’auscultation de la voie. Les perturbations de la géométrie sont principalement occasionnées par :

1. les contraintes colossales imposées par le passage perpétuel des trains (à la longue, le ballast sous les traverses se compacte)

2. les programmes annuels qui déstabilisent complètement le ballast (un nivellement immédiat est requis)

3. la détérioration graduelle des fragments de ballast par abrasion.

1. Notre équipe d’opérateurs-réparateurs – EVF, division Écaillage : Pascal Jacques, Mike Plante, Junior Laroque, Robin Rioux, contremaître, Maxime Vallée et Philippe Marcoux.

2. Une équipe protège d’abord la voie ferrée des impacts de blocs et de pierres que les cordistes (photo suivante) feront tomber. Ceci limite les dommages aux rails et les délais potentiels dans le transport ferroviaire.

3. L’écaillage manuel est présentement réalisé par des techniciens spécialisés de l’EVF, assistés de cordistes provenant d’une firme externe. Ils sont formés à l’usage de plusieurs outils (équipements de forage, scie à chaîne, etc.) et techniques (nœuds, travaux et sauvetages sur cordes, héliportage, utilisation d’air comprimé et de produits pour le fractionnement, etc.).

4. La voie ferrée doit maintenant être dégagée et remise en service pour laisser passer les trains. Du coup, l’écaillage devient mécanique. Pelle, marteau hydraulique, grue, chaînes… même un hélicoptère peut être mis à contribution. Au besoin, vient ensuite la réparation du chemin de fer et autres infrastructures.

5. Le programme annuel d’écaillage comprend également l’entretien des cinq tunnels du chemin de fer à l’aide d’une nacelle pour le nettoyage des parois, ainsi que pour l’installation d’ancrages et de treillis à la surface rocheuse.

6. Une équipe de nivellement : Yan Smith-Dupont, opérateur-réparateur (OR); Réjean Chouinard, OR de bourreuse-dresseuse; Marcel JR Marticotte, technicien en électrodynamique; Yves Turgeon, technicien d’entretien d’équipement mobile; Rhéo JR Pelletier, contremaître de relève et préposé aux premiers soins; Sébastien Finn, OR; et Sabri Hakka, OR.

7. Grâce à son système de mesure au laser, la bourreuse-dresseuse produit un relevé électronique de l’auscultation géométrique de la voie. Son ordinateur de bord détermine la géométrie souhaitée et calcule les corrections à effectuer. Voilà pour le high tech! Les ajustements mécaniques (positionnement vertical et horizontal des rails, courbure, dévers), ainsi que le bourrage de ballast sous les traverses, sont effectués par une série de 16 bourroirs, situés de part et d’autre de la machine. Avant le passage de la bourreuse-dresseuse, du ballast a préalablement été livré par train et épandu grossièrement par la régaleuse (photo suivante).

8. La régaleuse entre en action avant et après le bourrage-dressage. Avant pour épandre le ballast, et après, pour nettoyer le surplus sur les traverses et reprofiler les épaulements de la voie. En hiver, l’engin se transforme en déneigeuse : suffit de remplacer quelques composantes par une gratte et un souffleur.

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y Notre chemin de fer défile sur 420 kilomètres entre Port-Cartier et Mont-Wright.

y Il compte 1034 courbes et tangentes, ainsi que 775 000 traverses.

y Chaque année, la circulation de nos trains chargés (1500 de concentré et 3300 de minerai brut) impose des contraintes majeures sur les traverses : un total d'environ 3,7 millions d'impacts de 31 tonnes chacun.

Le saviez-vous?

17 / 24 MAGAZINE 1 | Été 2018

Développement durableProduction

Une gratte qui fonctionne « tempête »Personne-ressource : Guy [email protected]

Dans la foulée du succès obtenu l’hiver dernier grâce à l’invention d’une gratte à neige-glace unique, la Manutention remet ça avec une phase II. La première création permet de dégager aisément les rails servant au déplacement de trois équipements de l’aire de stockage des produits : la roue-pelle de concentré et, du côté des boulettes, l’entasseur et le récupérateur. On s’attaque maintenant à la création d’une gratte qui servira spécifiquement au nettoyage des rails sur lesquels roulent nos deux chargeurs de navires.

En partant, il faut préciser que l’accumulation de neige et de glace rend difficile le déplacement sur rail de ces équipements critiques pour nos opérations. Et que pour assurer le déglaçage des rails, on devait parfois interrompre la production quelques heures et avoir recours au service externe d’un camion-citerne d’eau chaude.

Un concept bien penséLa phase I pour déneiger-déglacer les rails des aires de stockage a commencé à germer l’été dernier. Le contremaître Guy Boucher nous raconte. « J’avais déjà un projet en cours pour réduire globalement les coûts de nettoyage spécialisé. Un jour, l’opérateur-réparateur Stéphane Michaud est venu m’expliquer son idée de gratte spéciale. On a pris quelques jours pour développer le concept ensemble, après quoi on est allé consulter notre Service technique pour les plans. Un comité de travail a aussi été formé, et la fabrication a été réalisée dans nos ateliers. Les calculs du dessinateur Alexandre Bouchard ont permis d’identifier toutes les forces en jeu, de calculer avec exactitude la courbure de la lame et du couteau, l’angle du système d’attache, etc. On voulait pouvoir compter sur un équipement solide et efficace qui chasserait la neige à l’extérieur du rail, sans abîmer les traverses de la voie ferrée, ni ses ancrages (crapauds). »

Apparemment simple, le prototype a donc été soigneusement pensé et a nécessité quelques ajustements jusqu’à l’obtention du résultat attendu. Puis, avec le dur hiver qu’on a connu, l’effet a été immédiat : ça fonctionne « tempête »! Tant et si bien qu’on a décidé d’aller de l’avant pour une deuxième gratte spécifique. La différence? Elle devra dégager deux rails parallèles à la fois, car les chargeurs de navires se déplacent sur deux rails, tandis que les équipements des aires de stockage roulent sur un seul. La seconde gratte devrait être prête pour affronter le prochain hiver.

Bravo à nos collègues de la Manutention qui ont résolu une problématique récurrente. Ils ont du même coup amélioré la disponibilité d’équipements indispensables et réalisé des économies. Champion! (J.L.)

1. Un superbe aboutissement, signé par une équipe du Port. Michael LaBrie, directeur; Jean-François Desrosiers, planificateur; Alexandre Bouchard, dessinateur; Frédérick Blais, contremaître mécanique; Isabelle Roy, contremaître aux opérations; Stéphane Michaud, opérateur-réparateur d’équipement de manutention; et Guy Boucher, contremaître aux opérations et chargé de projet. N’ont pu se joindre à eux : André Paquet, le soudeur qui a fabriqué la gratte; Olivier Parent, l’opérateur-réparateur qui met au point une formation sur l’opération; Éric Gauvreau, chef de section – Opérations; ainsi que Sylvain Santerre, chef de section – Service technique.

2. Pour les besoins de la photo, on a mis la gratte à l’œuvre ce printemps. Derrière sa lame, une roue de train s’appuie sur le rail. Machinée chez nous, cette roue offre une endurance extrême.

Bravo à nos collègues de la Manutention qui ont résolu une problématique récurrente. Ils ont du même coup amélioré la disponibilité d’équipements indispensables et réalisé des économies.

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Semaine minière : à la rencontre de nos communautés Personne-ressource : Marjorie [email protected]

Nous étions de la partie! Lors de la Semaine minière 2018, tenue du 30 avril au 6 mai pour célébrer la vitalité du secteur partout au Québec, ArcelorMittal est allé à la rencontre de ses communautés d’appartenance. Zoom sur les activités qui nous ont permis d’échanger et de mettre en valeur le gigantisme de Mont-Wright, les métiers du futur et notre vision d’avenir.

Le futur est à nos portesNous avons proposé aux Portcartois et aux Fermontois une captivante expérience de réalité virtuelle le 2 mai au Café-théâtre Graffiti, puis le 3 à la Maison des Jeunes de Fermont. Munis de lunettes spéciales, ils ont pu plonger dans l’univers unique de Mont-Wright en visionnant des capsules vidéo 360º réalisées en précieux partenariat avec l’Institut national des mines du Québec. Futuriste!

Par ailleurs, nous avons ouvert nos portes aux élèves de troisième secondaire de Fermont pour une visite de la mine et des installations de Mont-Wright. L’idée était d’intéresser cette belle relève aux métiers d’avenir du secteur minier et, pourquoi pas?, aux défis emballants qu’ils pourraient un jour relever avec nous. Merci à la MRC de Caniapiscau et à la Maison des Jeunes qui ont collaboré à l’organisation.

Vision d’avenirNos gens d’affaires n’étaient pas en reste : notre directeur général des Opérations, Jean Ouellet, a rencontré les membres de la Chambre de commerce de Sept-Îles lors d’un dîner-conférence tenu le 2 mai. Il y a présenté le bilan de notre production et expliqué notre vision stratégique. Jean a aussi parlé des investissements majeurs dont il est question dans le Mot de Pierre Lapointe (page 2). Le tout dans une perspective de développement durable.

Au terme de cette semaine, les organisatrices Marjorie Sittler, conseillère en communication, et Élaine Lecours, adjointe administrative, partagent quelques réactions. « Quel bonheur de lire la fierté sur le visage des participants qui ont découvert la mine de Mont-Wright en 360º, y compris nos employés. Quel plaisir de voir de jeunes enfants s’émerveiller en mettant les casques de réalité virtuelle pour observer nos immenses camions. Il nous tient à cœur d’être au plus proche de nos communautés d’appartenance et de partager avec elles le monde géant de notre mine principale. C’est aussi un bon moyen pour stimuler la relève. Et si l’on se fie à la fascination que nos activités ont soulevée, on peut sans doute se dire “Mission accomplie!” » (J.L.)

1-2. Expériences de réalité virtuelle à Fermont et Port-Cartier. Dans la photo de groupe, derrière les jeunes, quelques employés de Mont-Wright qui ont contribué au succès de l’activité immersive : Yoan Samuel, formateur pour l’opération des équipements miniers; James-Alex Nadeau, directeur – Maintenance Mine; Érich Moisan, directeur général – Maintenance; Édith Provencher, chef de service – Sécurité des installations; Raphaël Lessard, opérateur-réparateur d’équipement minier; ainsi qu’Éric Normand, directeur – Habitation et Communauté.

3. Les élèves de troisième secondaire de la Polyvalente Horizon-Blanc en visite à Mont-Wright.

4. Au centre, Jean Ouellet, directeur général – Opérations, lors de sa rencontre à la Chambre de commerce de Sept-Îles.

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4 Photo : Journal Le Nord-Côtier

19 / 24 MAGAZINE 1 | Été 2018 19 / 24

Développement durable Développement durable

Une armée de bénévolesCar c’est une véritable vague d’amour que connaît Cancer Fermont. Non seulement sous forme monétaire, mais également en don de temps. L’organisme peut ainsi compter sur une armée de bénévoles. Parmi eux, il y a bien sûr Jolyane et ses acolytes du défi Paie-toi ma tête. Mais aussi plusieurs de nos employés qui œuvrent dans l’ombre. Un exemple? Édith Provencher, chef – Sécurité des installations… et ses enfants! « Mon fils de 11 ans, Loïc, est bénévole pour différents événements depuis quelques années, mais il trouve qu’on n’en fait pas assez avec notre moyenne d’environ 150 heures par an! Ma fille Romy, 8 ans, suit nos traces. Chez nous on fait du bénévolat en famille, ça permet de passer du temps avec nos enfants, de leur inculquer de belles valeurs et d’aider des gens qui sont dans le besoin. » Bravo Édith!

Derrière JolyaneD’aussi loin qu’elle se souvienne, Jolyane a toujours voulu donner ses longs cheveux, au moins une fois dans sa vie. « Étant donné que l’activité n’existait pas à Fermont et que je voulais m’investir dans ma communauté, j’ai eu l’idée de mettre sur pied Paie-toi ma tête en discutant de tout ce que Cancer Fermont fait avec Joan Rhéaume, qui combat elle-même le cancer. » Quatre amis d’ArcelorMittal l’ont surprise et ravie en la suivant dans le mouvement : Chantale Noiseux, Émilie Harvey, Michel (Mike) Lévesque et Marc Boudreau. À eux cinq, ils ont réussi à amasser 20 000 $.

Entourant Joan Rhéaume (à l’avant) par qui Jolyane dit que « tout a été rendu possible » : nos collègues Chantale Noiseux, Jolyane, Marc Boudreau et Émilie Harvey ont mis leur tête à prix. Dans l'écran du cellulaire d'Émilie apparaît le cinquième comparse, Michel (Mike) Lévesque, qui a fait raser son crâne et sa barbe à Matane.

Cancer Fermont rallie plusieurs bénévoles à sa cause, dont Loïc, fils de notre collègue Édith Provencher.

Les personnes atteintes de cancer à Fermont peuvent compter sur l’indéfectible appui de Cancer Fermont, un organisme unique au Québec, voire au Canada.

Plusieurs fondations se vouent à la recherche. Cependant, quand la maladie se déclare, on a des besoins immédiats au quotidien. Cancer Fermont y répond depuis 2005. Au fil du temps, il a été maintes fois honoré, tant au provincial qu’au fédéral. D’ailleurs, le 11 mai dernier, quelques membres de l'équipe ont fait le voyage jusqu'à Ottawa, que nous avons en partie commandité, pour recevoir un hommage spécial à la Chambre des Communes : la remise d’un certificat honorifique au président-fondateur, Denis Grenier, afin de souligner sa « contribution aussi essentielle qu’exceptionnelle à notre milieu ».

La mission de Cancer Fermont : libérer les malades du stress pour leur permettre de se consacrer entièrement à leur rétablissement, en leur procurant une foule de services faciles d’accès. Du soutien moral d’abord. Mais également des renseignements sur la maladie, du jumelage avec des gens qui sont déjà passés par là, des conseils, un coup de main pour remplir la paperasse des assurances, un accompagnement… L’appui se fait aussi financier, en fonction des besoins et de la condition de chacun : entretien ménager, déneigement, frais de déplacement et d’hôtel, etc. À cela s’ajoutent de petites attentions qui mettent du baume au cœur, comme des fleurs ou des muffins, une visite à la maison. L’aide peut prendre toutes sortes de formes en fonction de la réalité de chacun, mais toujours avec le même souci d’équité et dans la plus grande confidentialité.

« Il y a énormément de besoins criants, estime Denis. Mais sachant que 75 % des personnes atteintes s’en sortent, c’est encourageant de les soutenir. On leur donne autant que possible, environ 4000 $ pour chaque cas dans le moment. Depuis le début, on a versé près d’un demi-million de dollars, tout en limitant nos frais de fonctionnement à 11 % du budget. Les Fermontois sont généreux, on a beaucoup de commanditaires et plusieurs organismes sont avec nous quand on organise nos activités de financement. Le plus difficile n’est pas d’aller chercher des sous, c’est de trouver les bons mots pour les malades et leurs proches, mais les côtoyer est extrêmement enrichissant. »

Éric Normand, notre directeur — Habitation et Communauté (à droite), remet à Denis Grenier, président-fondateur de Cancer Fermont, la contribution d’ArcelorMittal au défi Paie-toi ma tête pour la cause.

Un rôle actif auprès de nos communautés

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De plus, les filles ont offert leur longue chevelure à Donespoir Cancer, seul organisme québécois sans but lucratif à fabriquer et à offrir gratuitement des perruques aux enfants souffrant de la maladie. Ça fait quoi d’avoir la tête rasée? « Le lendemain, j’avais de la difficulté à me tempérer, se souvient Jolyane, mais je n’étais pas gênée de ma tête, parce qu’elle montrait que ce n’est pas l’apparence qui compte, peu importe que tu sois malade ou pas. » Et puis, au même titre que ses complices avec qui elle a vécu une expérience unique, elle en tire un sentiment d’accomplissement et de fierté. Nos hommages Jolyane, souhaitons comme toi que Paie-toi ma tête pour la cause se perpétue. (J.L.)

Photo : Kathleen Dubé

Ils sont d’ailleurs nombreux à les accompagner… comme autant d’anges gardiens. À commencer par les membres du conseil d’administration : Denis, appuyé par Marlène, sa tendre moitié; Caroline Boudreau, secrétaire; Christine Dionne, trésorière; et l’infirmière Angèle Kenney du Centre de santé. Ainsi que tous les bénévoles et organismes qui adhèrent à la mission de Cancer Fermont. En soulignant le dévouement de ces gens de cœur, nous exprimons notre compassion aux personnes touchées par le cancer. (J.L.)

Photo : Kathleen DubéPhoto : Kathleen Dubé

On Cancer FermontPersonnes-ressources : Jolyane Briand-Fontaine, Édith Provencher, Denis Grenier

Jolyane Briand-Fontaine, conductrice d’équipement lourd à Mont-Wright, peut porter fièrement sa nouvelle coiffure qui ressemble au dos d’un petit hérisson, puisque c’est l’attestation de son engagement pour Cancer Fermont. Elle a créé l’événement Paie-toi ma tête pour la cause, une levée de fond propre à la localité, en s’inspirant du Défi têtes rasées. ArcelorMittal a mis 3500 $ sur la tête de la jeune femme qui a joliment su entraîner des amis-collègues dans le « sacrifice » de leur chevelure… et de leur barbe. L’activité du 13 avril a permis de gonfler un peu plus l’élan de sympathie déjà grand de la communauté envers ses citoyens atteints de cancer…

À propos

Vous êtes intrigués par l’univers gigantesque de notre mine à Mont-Wright?

Transformerlavenir.com

Visites estivales 2018 de notre mine de fer

•Du12juinau18août2018

•Départsà8h30lesmardis,jeudisetsamedismatins

•Lesvisiteursdoiventêtreâgésde10ansetplus,ceuxdemoinsde18ansdoiventêtreaccompagnésd’unadulte

•Pantalons,mancheslonguesetchaussuresferméessontobligatoires

•RÉSERVATIONS REQUISES : Bureaud’informationtouristiquedeFermont1855-FERMONT(337-6668) ArcelorMittal

AMEM / AMIC

La prochaine levée de fond de Cancer Fermont s’associe à la troisième édition du Demi-marathon ArcelorMittal de Fermont. Notez bien la date : le samedi 8 septembre. Et la formule : un long parcours pour les coureurs en forme, ainsi que trois circuits plus courts pour favoriser la participation de tous.

À l'agenda

21 / 24 MAGAZINE 1 | Été 2018

Développement durable Développement durable

L’événement qui a réuni une cinquantaine de participants visait une compréhension commune des enjeux de l’adaptation aux changements climatiques, la présentation de solutions en lien avec les priorités de la région et le choix d’un projet nord-côtier structurant. Ce projet, l’implantation du chauffage à la biomasse forestière, consiste à accompagner les industries, commerces et institutions désireuses d’effectuer une transition énergétique vers la biomasse.

Fait à noter, cette journée figurait dans la démarche unique de mobilisation Par notre PROPRE énergie, dont Gilles est le membre actif de plus longue date sur la Côte-Nord. Ce mouvement national de lutte contre les changements climatiques et sur la voie de la transition énergétique se déploie en région : au printemps 2018, seize forums ont eu lieu au Québec. Celui de Sept-Îles a été organisé par l’un de nos partenaires de longue date, le Conseil régional de l’environnement de la Côte-Nord (CRECN). L’ensemble de la démarche culminera en forum national au printemps 2020.

Énergie, climat… et mobilisation! Personne-ressource : Gilles [email protected]

Le 18 avril à Sept-Îles, nous avons assuré une belle présence au Forum régional Énergie + Climat, mobilisons-nous! En plus d’en être le partenaire majeur, ArcelorMittal a fait cas de figure en matière d’efficacité énergétique grâce à la présentation de notre collègue-conférencier invité, Gilles Couture, directeur – Énergie et Qualité.

Gilles Couture, notre directeur – Énergie et Qualité, également membre de Par notre PROPRE énergie, était l’un des conférenciers invités.

Une utilisation responsable de l’énergie pour

un avenir à faible émission

de carbone

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Quelques participants au Forum du 18 avril en atelier de travail.

Une contribution citoyenne

partagée et valorisée

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ArcelorMittal AMEM / AMIC

Dix millions de kilomètres carrés bordés par trois océans,dix provinces, trois territoires, trente-sept millions d’habitants.

Reconnu pour son immensité, ses ressources naturelles et son savoir-faire scientifique, le Canada a l’ambition et le dynamisme de sa jeunesse.

Bonne fête Canada, bon congé!Transformerlavenir.com

Boursiers ArcelorMittalAu terme de l’année scolaire, nous sommes heureux de dévoiler les récipiendaires des bourses ArcelorMittal attribuées à des élèves du Centre éducatif l’Abri (CEL’A) de Port-Cartier et de la Polyvalente Horizon-Blanc (PHB) de Fermont. Que voilà aussi une belle occasion de souhaiter à tous les étudiants, bâtisseurs et décideurs de demain, un succès à la hauteur de leurs aspirations… et un très bel été!

Nos bourses soulignent la réussite en STIM (sciences, technologie/ingénierie, mathématiques). Une première s’ajoute cette année à la PHB : la Bourse de persévérance Manon Pelletier, inspirée par le cheminement courageux de notre collègue qui incarne parfaitement cette qualité (voir Des femmes d’exception, dans le Magazine 1 du printemps 2018, page 14).

Nos boursiers

CEL’A – Sabrina Dubé, Claudelle Dumas, Meghan Perron, Gabrielle Vigneault et Émilie Bacon (deux bourses – voir photo).

PHB – Alphonse Landry, William Gosselin-Morin et Alex Dallaire (deux bourses). C’est Tommy McCaulley qui a raflé la Bourse de persévérance Manon Pelletier, remise par notre collègue elle-même.

Bravo à vous tous, nous sommes très fiers de vous!

Un vivier d’ingénieurs et de scientifiques qualifiés pour

demain

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Toutes nos félicitations à Émilie Bacon (à gauche)! Elle a remporté deux bourses ArcelorMittal à la Soirée Méritas 2018 du CEL’A, dont celle de 500$ attribuée à l’étudiant qui a obtenu la meilleure moyenne en sciences et mathématiques. Annie Mourant, chef de service – Ressources humaines à Port-Cartier, était sur place pour représenter notre organisation.

Une nouvelle orientationLe programme soutient trois volets stratégiques : l’avenir, les communautés d’appartenance et l’engagement social des employés. C’est dire que pour être admissibles, les demandes de dons et commandites doivent obligatoirement s’inscrire dans l’une des catégories suivantes.

STIM – Projets en sciences, technologie, ingénierie et/ou mathématiques

Nous voulons investir dans la prochaine génération afin de préparer la relève pour les besoins de notre industrie, notamment en ce qui concerne les technologies, les sciences et le génie. En ce sens, voici quelques exemples de récentes commandites : finale nationale de Robotique, Zone 01; défi Zoom minier; bourses aux finissants de cinquième secondaire de nos communautés, incluant les bourses Aishkat (Avenir) pour les finissants Innus.

COMMUNAUTÉ – Projets touchant la communauté de Port-Cartier ou de Fermont, et ayant des retombées pour nos employés ou leur famille

Par exemple : Cancer Fermont; Maison de la famille de Port-Cartier; Journée familiale à la Base de plein air Les Goélands; Maison d’aide et d’hébergement de Fermont, etc.

IMPLICATION DE NOS GENS

Afin de reconnaître l’engagement social de nos gens, tout en appuyant des organismes sans but lucratif (OSBL), un montant de 250 $ au nom de l'employé impliqué bénévolement dans un OSBL sera accordé à cet organisme.

Dons et commandites : du neuf !Personnes-ressources : Dina Guralnik et Marjorie [email protected] | [email protected]

L’entreprise a récemment révisé son programme de dons et commandites en fonction de ses objectifs stratégiques. Du coup, le service des Communications, responsable du dossier, en a profité pour créer une plateforme électronique afin de faciliter la soumission des demandes en ligne.

Comment soumettre une demandeResponsable de l’analyse des demandes, le service des Communications en reçoit autour de 300 chaque année. Il a donc créé une plateforme en ligne pour faciliter le dépôt, le suivi et le traitement de tous les dossiers. Voici la marche à suivre pour soumettre un projet.

1 Rendez-vous sur notre site Web transformerlavenir.com

2 Sélectionnez l’onglet Responsabilité sociale, puis Dons et commandites

3 Cliquez sur le lien arcelormittal.optimytool.com/fr qui vous mènera directement à notre plateforme

4 Si c'est la première fois que vous vous connectez à la plateforme, vous devez créer votre compte.

5 Répondez à toutes les question du formulaire d'inscription.

Une fois inscrits, les demandeurs pourront vérifier l’état de leur dossier en se rendant sur la même plateforme.

Ayant toujours autant à cœur son rôle de citoyen corporatif, notre organisation est heureuse de soutenir le développement social de ses communautés et fière de pouvoir contribuer à transformer l’avenir. Franc succès dans vos initiatives! (J.L.)

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Le Magazine 1Le Magazine 1 est publié pour les gens, les retraités et les partenaires des deux entreprises, ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. et ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c.

PUBLICATION Service des Communications

Merci à tous nos collaborateurs de leur généreuse contribution à la recherche et à la photographie. Les noms des collègues qui ont fait office de personnes-ressources pour les reportages sont indiqués au début des articles.

ÉDITEUR Dina Guralnik, directrice des Communications

RECHERCHE, RÉDACTION Joanne Levesque (J.L.), chargée de projet, et Mario Martin (M.M.)

COLLABORATION À LA RECHERCHE Marjorie Sittler

MONTAGE GRAPHIQUE DG4

IMPRESSION JB Deschamps

TIRAGE 4500 exemplaires

DÉPÔT LÉGAL Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2018

La reproduction des articles est permise sans autorisation à la condition d’en mentionner la source.

CONVENTION DU SERVICE POSTEPUBLICATIONS NO 40005843

Tout changement d’adresse et toute correspondance doivent être transmis à l’adresse indiquée ci-dessous.Retourner les articles non distribuables à :

Service des Communications ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c. 1010, de Sérigny Bureau 200 Longueuil (Québec) Canada J4K [email protected]

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Prochaine parution Volume 12, No 3Automne 2018

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