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MINISTERE DE L’ENERGIE REPUBLIQUE DU MALI
ET DE L’EAU Un Peuple - Un But - Une Foi
______________
DIRECTION NATIONALE DE L’HYDRAULIQUE
RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITES DE LA
DIRECTION NATIONALE DE L’HYDRAULIQUE AU
TITRE DE L’ANNEE 2016
Janvier 2017
2
SOMMAIRE
1 INTRODUCTION ......................................................................................................................................... 5 2 LE CADRE POLITIQUE ET STRATEGIQUE DE L’EXERCICE 2016 DE LA DIRECTION
NATIONALE DE L’HYDRAULIQUE ................................................................................................ 5 3 - BILAN D’EXECUTION DE L’EXERCICE 2016 ............................................................................. 6
3.1 - ETAT D’EXECUTION DU PROGRAMME 2016............................................... 7
3.1.1 OBJECTIF N°1 : AMELIORER L’ACCES A L’EAU POTABLE DE
FAÇON EQUITABLE ET DURABLE ......................................................................... 7 Rappel des résultats attendus pour 2016 ..................................................................... 7 Résultats atteints en 2016 ........................................................................................... 7 AEP dans le périmètre concédé SOMAPEP/SOMAGEP......................................... 20
Indicateurs clefs de l’objectif n° 1 : .......................................................................... 20 3.1.2 OBJECTIF N°2 : AMELIORER L’ACCES A L’EAU POUR LES AUTRES
USAGES ....................................................................................................................... 22
Rappel des résultats attendus pour 2016 ................................................................... 22 Résultats atteints en 2016 ......................................................................................... 22 Indicateurs de l’objectif immédiat n°2 ..................................................................... 24
3.1.3 OBJECTIF N°3 : FAVORISER LA GESTION INTEGREE DES
RESSOURCES EN EAU (GIRE) POUR TOUS LES USAGES ................................. 24 Rappel des résultats attendus pour 2016 ................................................................... 24
Résultats atteints en 2016 ......................................................................................... 25 Indicateurs de l’objectif immédiat n°3 ..................................................................... 32
3.1.4 OBJECTIF N°4 : AMELIORER LA QUALITE DU SERVICE PUBLIC DE
L’EAU DE FAÇON EFFICACE ET EFFICIENTE .................................................... 33
Rappel des résultats attendus pour 2016 ................................................................... 33 Résultats atteints en 2016 ........................................................................................ 33
Indicateurs de l’objectif immédiat n°4 ..................................................................... 38 4 - BILAN FINANCIER ................................................................................................................................. 40 5 - ETAT DE MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS DE LA REVUE SECTORIELLE
– EXERCICE 2015 ............................................................................................................................... 45 6 CONCLUSION ...................................................................................................................................... 48
3
ABREVIATIONS
ABN : Autorité du Bassin du Niger
ABV : Autorité du Bassin de la Volta
AEP : Adduction d’Eau Potable
AES : Adduction d’Eau Sommaire
BAD : Banque Africaine de Développement
BN : Budget National
BPO : Budget Programme par Objectif
CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CDI : Commissariat au Développement Institutionnel
CDMT : Cadre de Dépenses à Moyen Terme
CSCRP : Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la
Pauvreté
CPS : Cellule de Planification et de Statistique
DFM : Direction des Finances et du Matériel
DNACPN : Direction Nationale de l’Assainissement, du Contrôle des
Pollutions et des Nuisances
DNH : Direction Nationale de l’Hydraulique
DRH : Direction Régionale de l’Hydraulique
EDM SA : Energie Du Mali Société Anonyme
EPEM : Equivalent Point d’Eau Moderne
GIRE : Gestion Intégrée des Ressources en Eau
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
OMVS : Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal
ONG : Organisation Non Gouvernementale
MEADD : Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du
Développement Durable
MEE : Ministère de l’Energie et de l’Eau
PAGIRE : Plan d’Action national de Gestion Intégrée des Ressources en Eau
PC : Puits Citerne
PDES : Programme de Développement Economique et Social
PM : Puits Moderne
PMH : Pompe à Motricité Humaine
PNAEP : Plan National d’Accès à l’Eau Potable
PNIR : Programme National d’Infrastructures Rurales
PROSEA : Programme Sectoriel Eau et Assainissement
PTF : Partenaires Techniques et Financiers
SHPA : Système Hydraulique Pastorale Amélioré
SHVA : Système Hydraulique villageoise Amélioré
PEA : Programme Eau Potable Assainissement
SLH : Services Locaux de l’Hydraulique
SOMAPEP : Société Malienne de Patrimoine de l’Eau Potable
SOMAGEP : Société Malienne de Gestion de l’Eau Potable
4
TABLEAU : Tableau n° 1 : Programmation 2016 par région (projets et programme DNH)1 .................. 11 Tableau n°2 : Nouveaux ouvrages réalisés en 2016 – DNH (en EPEM)2 ........................ 12
Tableau n° 4 : Taux de réalisations des objectifs de la DNH pour 2016 en termes
d’EPEM 3 ............................................................................................................................. 14 Tableau n°5 : Taux de réalisation des ouvrages programmés 2016 DNH – par région4
.............................................................................................................................................. 15 Tableau n°6 : EPEM (projets DNH) en cours de réalisation au 31.12.165 ..................... 16 Tableau n°7 : Nouveaux ouvrages 2016 - autres acteurs - en EPEM6 ........................... 17 Tableau n°8 : Ouvrages réhabilités 2016 - autres acteurs7 ............................................... 17 Tableau n°09 : EPEM (autres acteurs) en cours de réalisation au 31.12.16 8 ................ 18
Tableau n°11 : Chiffres clefs SOMAGEP SA 2016 9 ........................................................ 20
Tableau n°12 : Indicateurs relatifs à la performance du sous- secteur de l’eau potable -
Objectif n°1 10 ..................................................................................................................... 21
Tableau n° 13 : Indicateurs relatifs à l’objectif immédiat n°211 ...................................... 24 Tableau n° 14 : Indicateurs relatifs à l’objectif immédiat n°312 ...................................... 32 Tableau n° 15 : Transfert de compétences aux communes – 2016 13 .............................. 35 Tableau n° 15 : Resumé de la situation des centres sous gestion privée 14 ......................... 36
Tableau n°16 : Indicateurs relatifs à l’objectif immédiat n°4 15 ...................................... 39 Tableau n° 17 : Budget et réalisations budgétaires 2016 – DNH 16 ................................... 40
Tableau n°18 : Exécution par catégories budgétaires 2016 – programme DNH17 ........ 41 Tableau n°20 : Evolution 2015-2016 des dotations du programme de la DNH 18 ........... 42 Tableau n°21 : Evolution 2015-2016 des crédits exécutés du programme de la DNH19 . 42
Tableau n°22 : Evolution du budget de la DNH de 2007 à 201620 ................................... 43
Tableau no. 23 : Evolution du budget de fonctionnement des DRH de 2015 à 2016 (3-62
et 3-24)21 .............................................................................................................................. 44
GRAPHIQUE
Graphique n°1 : Répartition par types d’ouvrages des nouvelles réalisations 2016 –
DNH 1................................................................................................................................... 13
Graphique n°2 : Evolution des réalisations en % des types d’ouvrages de la DNH de 2004
à 20162 ................................................................................................................................. 13 Graphique n°3 : Evolution des réalisations DNH 2004-20163 .......................................... 16 Graphique n°4: Programmation et Réalisation 2016 (DNH et Autres Acteurs) 5 ............ 19
Graphique n°5 : Répartitions des réalisations 2016 par intervenant (DNH et Autres
Acteurs) 6 ............................................................................................................................. 19 Graphique n°7 : Tendance des ODD du sous-secteur eau en 2016(7) .............................. 21 Graphique 7 : Débit moyen du fleuve Niger à Koulikoro8 .................................................. 25
Graphique n°8 : Suivi d’un piézomètre au niveau de Farka Diassa-Région Sikasso 9 ........ 26 Graphique n°09 : Courbe optimale pour la gestion de la retenue de Selingué en 2016 10 .. 28 Graphique n°11 : Evolution du taux d’exécution budgétaire 2007-2016 – DNH 11 ....... 43
5
1 INTRODUCTION
Le présent rapport fait le bilan des activités de la Direction Nationale de l’Hydraulique au
titre de l’année 2016.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Développement Institutionnel, suite à
l’audit des missions et à l’audit organisationnel de la Direction Nationale de l’Hydraulique
réalisés par le Commissariat au Développement Institutionnel, la Direction Nationale de
l’Hydraulique a été créée par l’Ordonnance N°10-001/P-RM du 18 janvier 2010 ratifiée par
la Loi N°10-006 du 20 mai 2010. Elle a pour mission, l’élaboration des éléments de la
politique nationale en matière d’eau, la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre.
À ce titre, elle est chargée de :
- élaborer les stratégies d'alimentation en eau potable, de mobilisation et de gestion
des ressources en eau et de veiller à leur mise en œuvre ;
- élaborer les normes régissant le secteur de l'eau et veiller à leur application ;
- faire l'inventaire, évaluer et suivre, les ressources en eau et les ouvrages
hydrauliques ;
- planifier, contrôler et développer le service public de l'eau ;
- évaluer les programmes et les projets de réalisation d'infrastructures ou
d'aménagements hydrauliques ;
- participer à la promotion de la coopération sous régionale dans le domaine de la
maîtrise et de la gestion des ressources en eau.
Pour accomplir les missions qui lui sont assignées, la Direction Nationale est représentée
dans les dix Régions et le District de Bamako par les Directions Régionales de
l’Hydraulique (DRH) et au niveau des cercles par les Services Locaux de l’Hydraulique
(SLH).
Ainsi, au regard de l’évolution de l’environnement institutionnel actuel du secteur édicté
par le contexte de la décentralisation, la Direction Nationale de l’Hydraulique s’est engagée
dans une dynamique de relance du secteur de l’eau avec l’ensemble des acteurs en vue
d’améliorer les performances du secteur tant dans le domaine de l’accès à l’eau potable que
dans le domaine de la connaissance, de la gestion des infrastructures, du suivi quantitatif et
qualitatif et de la mobilisation de la ressource en eau.
2 LE CADRE POLITIQUE ET STRATEGIQUE DE L’EXERCICE
2016 DE LA DIRECTION NATIONALE DE L’HYDRAULIQUE
Le secteur de l’eau est l’une des priorités du Cadre Stratégique pour la Relance
Economique et le Développement Durable (2016-2018) qui remplace le cadre stratégique
pour la croissance et la réduction de la Pauvreté (CSCRP 2012-2017). Le programme
d’activités de la Direction Nationale de l’Hydraulique au titre de l’année 2016 entre dans le
cadre des perspectives d’atteinte à court terme des objectifs du Programme d’Actions
Gouvernemental et à moyen terme, les Objectifs de Développement Durable (ODD) à
l’horizon 2030 qui vise à atteindre un accès universel à l’eau et à l’assainissement
abordables et fiables.
6
L’adoption en 2007 du Budget programme par objectifs et du cadre de dépenses à moyen
terme (BPO-CDMT) constitue une base réaliste pour la programmation sectorielle et des
financements à rechercher pour atteindre l’objectif des besoins d’accès en eau potable des
populations à l’horizon 2016 dans le cadre du renforcement de la cohérence et l’efficacité
dans les actions. Sur cette base, avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers,
l’implication des Collectivités Territoriales et des différents départements ministériels
concernés, la DNH et la DNACPN ont conçu depuis 2004, un Programme Sectoriel Eau
Potable et Assainissement (PROSEA) en vue d’atteindre les objectifs fixés. Ce programme
sectoriel en cours d’actualisation, se décline en trois axes : (1) l’accès à l’eau potable, (2)
l’accès à l’assainissement et (3) la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE).
Les activités menées par la Direction Nationale de l’Hydraulique s’inscrivent dans la
dynamique de mise en œuvre du PROSEA à travers les Politiques et les plans d’action qui
définissent les orientations du PROSEA et les outils tels que le budget programme par
objectif, le Cadre de Dépenses à Moyen Terme, la revue sectorielle eau et assainissement et
des outils de suivi-évaluation du secteur.
Le suivi opérationnel du PROSEA est du ressort des structures chargées de la mise en
œuvre des projets et programmes. Dans le cadre de la planification, la coordination et le
suivi évaluation de ces projets et programmes, il a été créé au sein du secteur, une Cellule
de Planification et de Statistique du Secteur Eau, Environnement, Urbanisme et Domaines
de l’Etat. Cette CPS est devenue opérationnelle à partir de 2009.
Dans le domaine de l’hydraulique urbaine, les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre
des contrats de concession de la société EDM SA, ont abouti à la mise en place d’un Plan
d’action stratégique pour une période transitoire de 2005 à 2008 avec la recomposition du
capital de EDM-SA. Malgré la mise en œuvre de ce plan d’action, la qualité du service,
l’amélioration de l’accès à l’eau potable ainsi que la fiabilité du système de production et de
distribution d’eau potable dans les centres urbains concédés n’ont pas connu les évolutions
positives attendues à cause, entre autres, du manque d’investissements pendant cette
période. Face à cette situation, le Gouvernement a engagé une étude relative à une
réorganisation efficace de la gestion des services publics de l’eau et de l’électricité, dont les
conclusions ont permis de procéder à la séparation du secteur de l’électricité de celui de
l’eau.
Ainsi, le périmètre de concession du service public de l’eau potable a été confié à deux
sociétés créées en 2010. Il s’agit de la Société Malienne de Patrimoine de l’Eau Potable
(SOMAPEP-SA) et la Société Malienne de Gestion de l’Eau Potable (SOMAGEP-SA).
3 - BILAN D’EXECUTION DE L’EXERCICE 2016
Pour la mise en œuvre du Programme Sectoriel Eau et Assainissement, la Direction
Nationale de l’Hydraulique a mis en œuvre le Budget Programme Eau par Objectif et le
Cadre de Dépenses à Moyen Terme 2016-2018.
Ce programme du secteur de l’eau au titre de l’année 2016 visait les quatre (04) objectifs
suivants :
Objectif n°1 : Améliorer l’accès à l’eau potable de façon équitable et durable ;
Objectif n°2 : Améliorer l’accès à l’eau pour les autres usages ;
7
Objectif n°3 : Favoriser la Gestion Intégrée des Ressources en Eau pour tous les usages
par la (GIRE);
Objectif n°4 : Améliorer la qualité du service public de l’eau de façon efficace et
efficiente.
3.1 - ETAT D’EXECUTION DU PROGRAMME 2016
3.1.1 OBJECTIF N°1 : AMELIORER L’ACCES A L’EAU POTABLE DE FAÇON
EQUITABLE ET DURABLE
Rappel des résultats attendus pour 2016
Les résultats attendus au titre de cet objectif sont les suivants :
L’équité est priorisée dans la répartition géographique des programmes d’accès à
l’eau potable ;
La durabilité de l’accès à l’eau potable est améliorée ;
Les ouvrages sont réalisés dans les localités prioritaires.
Résultats atteints en 2016
L’équité est priorisée dans la répartition géographique des programmes d’accès
Dans le cadre de l’analyse des disparités et de la production des supports pour leur
réduction (liste des localités et arbitrages), un dispositif destiné à collecter, traiter et faire
remonter chaque année des situations actualisées des équipements et des taux de desserte
par villages, communes, cercles, régions a été mis en place. En effet, il a été procédé à
l’élaboration, à la validation et à la transmission au niveau des Directions Régionales de
l’Hydraulique pour être renseignées, des fiches annuelles simplifiées de mise à jour des
situations par localités. Par ailleurs, le guide de programmation communale n’est pas
encore disponible, faute de financement bien que les termes de référence soient élaborés et
validés.
Le nombre de villages/sites dépourvus de point d’eau potable (abstraction faite des
hameaux et quartiers éloignés) a été réduit de 2226 à l’issue de l’inventaire de 2003 à 1286
au 31 décembre 2016. Au total 54 villages sans PEM ont été dotés en PEM au cours de
l’année 2016 répartis dans les régions de Kayes (4), Koulikoro (12), Sikasso (5), Ségou (7),
Mopti (18) et Tombouctou (8) soit une réduction de 4,3 points en pourcentage du nombre
total de villages sans aucun PEM. La réalisation de ces points d’eau participe à
l’amélioration de l’équité dans l’accès à l’eau potable au Mali.
Pour l’opérationnalisation de la base de données SIGMA, des activités de perfectionnement
de l’outil et d’assistance aux agents de la DNH et des DRH pour sa bonne maîtrise et son
appropriation ont été menées au cours de l’année 2016 (maintenance des bases de données
régionales, mise à jour, centralisation, synchronisation des données 2013 et 2014, 2015,
2016, etc.).
La situation des points d’eau modernes dans la base de données SIGMA au 31 décembre
2016 est la suivante :
8
- 126 points d’eau modernes enregistrés dans la base de données SIGMA en 2016 ;
- 33 143 points d’eau modernes enregistrés dans la base de données SIGMA au 31
décembre 2016 dont 22 383 forages productifs et 10 450 puits modernes ;
- 7 962 villages et fractions dont les besoins sont entièrement couverts ;
- 60% des villages/sites disposent d’au moins un point moderne fonctionnel ;
- 1286 villages, fractions et sites pastoraux ne disposent d’aucun point d’eau moderne;
- 3 319 villages/sites sont déficitaires ;
- 10 983 points d’eau modernes existants, soit 35,53% du parc des infrastructures
hydrauliques ont plus de 15 ans d’âge ;
- 1333 points d’eau modernes, soit 4% de l’ensemble des infrastructures hydrauliques
ont des eaux de mauvaise qualité (conductivité supérieure à 1500µmho/cm ou
teneur en nitrates supérieure à 100 mg/l).
Toutefois, il est à noter que quelques difficultés subsistent dans le cadre de la maîtrise de
l’outil par les agents en ce qui concerne certaines fonctionnalités, notamment le
renseignement des AES/AEP, l’actualisation de la structuration des données, la non
adaptation des procédures de sauvegarde et de restauration à la consolidation des données.
Par ailleurs, la qualité de la mise à jour de SIGMA3 n’est pas correctement assurée, bien
que le réseau intranet au sein de la DNH soit fonctionnel, suite à des difficultés d’ordre
technique sur le serveur de la base de données SIGMA3.
S’agissant de la diffusion annuelle auprès des PTF, ONG et des maîtres d’ouvrages
nationaux, la liste des localités prioritaires pour de nouveaux ouvrages, les supports de base
(liste des villages sous-équipés classés par communes, cercles et régions et priorisés)
élaborés n’ont pas été diffusés, suite à la faible fonctionnalité des cadres de concertation et
de coordination.
La reprise timide de la coopération au développement après sa suspension en mars 2012,
n’a pas permis la tenue de réunions avec les partenaires au niveau central et déconcentré
pour promouvoir les programmes de réduction des disparités et la liste des localités
prioritaires. Par contre, l’atelier de validation interne des CDMT régionaux 2018-2020 tenu
du 28 février au 02 mars 2017 et les acquis de la formation sur le plan de travail annuel
organisé en août 2013 ont permis d’apporter un appui interessant au montage ou à la
révision de programmes ou projets intégrant la liste des localités prioritaires.
La durabilité de l’accès à l’eau potable est améliorée
Un état des lieux a été réalisé à travers l’outil Akvo-Flow (introduction de smartphones
pour la collecte des données), localité par localité et a permis de connaitre le géo
référencement et la population actualisée (RGPH 2009) de chaque localité de même que la
situation de l’alimentation en eau potable de chaque localité. Les localités non desservies
ou déficitaires suivant la norme de desserte (1 EPEM pour 400 habitants) et les problèmes
de ressource (faible débit ou tarissement des ouvrages : (AEP/AES, PM, PMH) et de qualité
de l’eau ont été pris en compte dans le processus de priorisation. Les critères de priorisation
utilisés, quel que soit le niveau (village, commune, cercle, région) sont les suivants : (i)
importance de la population, (ii) distance par rapport au point d’eau moderne le plus proche,
(iii) présence de points d’eau traditionnels pérennes, (iv) situation sanitaire (choléra, ver de
guinée, bilharziose, etc.), (v) programmes de développement en cours. A la fin du processus
de priorisation, il a été établi par commune deux listes de priorités (une pour les PMH/PM
9
et une pour les AEP/AES/SHVA) qui prennent en compte toutes les localités non encore
desservies ou déficitaires. Ces listes constituent le programme de réhabilitations ou de
renouvellements prioritaires du parc.
En ce qui concerne la fonctionnalité des ouvrages hydrauliques, le taux moyen de panne des
pompes à motricité humaine est d’environ 30% en 2016, soit environ 5 970 ouvrages non
fonctionnels sur un total de 20 100 (exprimés en EPEM). Ce taux varie suivant les régions
et est compris entre 26% et 52%. La non fonctionnalité des pompes à motricité serait due au
vieillissement des infrastructures, l’effritement progressif des structures de gestion
villageoise et de maintenance et le manque d’un suivi de proximité.
En ce qui concerne la production d’un guide simple sur les règles et dispositifs pour bien
gérer et pérenniser les ouvrages, il est à noter que le guide méthodologique validé en 2003
donne d’amples informations sur la gestion et la pérennisation des ouvrages. Il est à
rappeler que la gestion technique concerne tout ce qui assure la bonne marche des
équipements, par exemple, le graissage de la chaîne d’entraînement des tiges pour une
pompe à motricité humaine, l’entretien du groupe électrogène, le contrôle des pompes
doseuses pour injecter l’eau de javel, la réparation des fuites sur le réseau pour une AEP.
Quant à la gestion financière, elle concerne tous les flux financiers engendrés par
l’exploitation des systèmes et est garante du bon déroulement du « circuit de l’argent » et
du bon usage de l’argent.
Les artisans réparateurs du secteur privé et associatif ont été formés dans le cadre de la mise
en œuvre de certains projets et programmes sur financement des Partenaires Techniques et
Financiers. Au total, deux cent trente cinq (235) artisans réparateurs ont été recyclés ou
formés en 2016 dans les Régions de Koulikoro (36) et Ségou (199). Il est à noter
l’existence d’au moins une centaine de dépôts de pièces de rechanges pour les différents
types de pompes à motricité humaine installées.
Dans le domaine de l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la
communication (NTIC) dans la gestion du service d’eau sur les réseaux AEP, un service
« suivi de base », ayant pour but d’assister les gestionnaires, a été mis en place dans la
région de Sikasso. Le service fonctionne grâce à un téléphone mobile doté d’une
application (mWater) permettant au gérant d’une AEP de transmettre par SMS suivant une
périodicité définie, certaines informations, notamment : (i) les index de production des
compteurs de forage, (ii) les soldes de comptes épargne et courant de l’AEP, (iii) un
service d’alerte de panne intégrant un suivi du nombre de jour d’indisponibilité du service
de distribution d’eau, (iv) les services de suivi-évaluation via internet pour les communes,
les associations d’usagers d’eau, le STEFI, les DRH, la DNH et les PTF.
Ce concept testé sur 22 centres de la Région de Sikasso n’est plus opérationnel. Cependant,
l’impact de ce système aurait pu être important pour la recherche de bonne gouvernance du
service de l’eau à partir des réseaux AEP ruraux. En effet, l’amélioration attendue des
performances de gestion favoriserait la transparence et la maîtrise du coût de l’eau.
En outre, l’exercice des missions de régulation serait largement facilité par la disponibilité
de données fiables et régulièrement mises à jour.
Par ailleurs, les soixante-neuf (69) centres AEP informatisés en 2014 dans la région de
Kayes par l’opérateur 2AEP sur appui de la GIZ et de la DNH, sont toujours opérationnels.
10
En ce qui concerne le suivi technique et financier (STEFI), il est à noter que c’est une
activité d'appui aux communes qui vise à les accompagner dans leur rôle de maître
d'ouvrage du service public de l'eau. Ce dispositif a été mis en place en 1993 dans le cadre
d’un financement de la KFW. Le STEFI est effectué suivant une procédure normalisée par
un opérateur agréé, qui a pour principales missions de : (i) réaliser un audit de gestion
semestriel des pièces comptables de l'Exploitant (Association d’Usagers de l’Eau – AUE en
général), (ii) restituer les résultats de son audit d'une part à la commune, et d'autre part aux
usagers, (iii) apporter un appui-conseil technique à l'exploitation auprès du personnel
technique de l'AUE, notamment la résolution des problèmes techniques, l'acquisition de
services de dépannage, de réparation ou d'équipements et fourniture de pièces de rechange
auprès du secteur privé local.
Aujourd’hui, il est reconnu que le suivi de la gestion technique et financière apporte des
garanties sur la bonne gestion et aide à diminuer le prix du service de l’eau (Évaluation du
STEFI en 2008). Il est de plus, un outil intéressant de suivi pour la Direction Nationale de
l’Hydraulique lui permettant de mieux appréhender le dimensionnement des adductions
d’eau potable suivant les contextes socio-économiques.
Dans le cadre global du déploiement à l’échelle nationale de l’activité de suivi technique et
financier de la gestion des réseaux AEP en milieu rural et semi-urbain et suite à l’étude
concernant l’évolution du système STEFI entreprise en 2010 qui a mis en évidence sa
pertinence et a déterminé la relation coût-qualité d’un service de contrôle efficace, une
correspondance a été adressée aux sept (7) opérateurs STEFI présélectionnés pour leur
recrutement par les communes. A cet effet, les deux anciens opérateurs (2AEP dans la
région de Kayes et GCS-AEP dans le reste du territoire) ont entrepris des démarches auprès
des communes pour la signature de contrats STEFI. Les résultats obtenus sont les suivants :
GCS-AEP : 142 centres AEP suivis répartis sur 110 communes pour 94 contrats signés ;
2AEP : 127 centres suivis répartis sur 78 communes pour 51 contrats signés, soit au total
269 centres AEP répartis sur 188 communes pour 145 contrats signés. En outre, suite à
deux (2) missions réalisées en mars et juin 2016 dans le cadre du Projet Eau Potable et
Assainisement dans les régions de Kayes, Koulikoro et Mopti sur financement de la
Coopération Allemande (GIZ), qui ont mis en évidence la pertinence du STEFI et
déterminé la relation coût-qualité d’un service de contrôle efficace, il s’avère nécessaire
d’augmenter par agrément, le nombre de prestataires par zone et le nombre de zones, avec
l’adhésion des communes et des exploitants et d’actualiser le périmètre d’application du
STEFI, ainsi que le développement et l’harmonisation des outils. A cet effet, un projet
d’arrêté interministériel a été élaboré et soumis pour signature.
Il est à noter que la gestion des systèmes d’AEP connaît aujourd’hui au Mali certaines
évolutions, notamment avec la délégation de gestion d’un certain nombre de centres à des
exploitants privés non communautaires, c'est-à-dire des exploitants privés. A ce jour, la
gestion de 20 centres a été déléguée au secteur privé suite à un appel d’offres lancé par les
Communes.
Suite aux résultats d’une étude réalisée en mai 2016 relative à la privatisation de la gestion
des centres AEP, il a été constaté qu’il n’y a pas de différence fondamentale en termes de
performance entre une gestion privée et associative. Dans les deux cas, il y a des forces et
des faiblesses et la nature du gestionnaire (privé ou associatif) ne détermine pas le succès
ou l’échec de la gestion.
11
Les ouvrages sont réalisés dans les localités prioritaires
En ce qui concerne l’accès à l’eau potable, la programmation des activités de la Direction
Nationale de l’Hydraulique au titre de l’année 2016 s’est effectuée dans le cadre de
l’approche BPO/CDMT et sur une projection qui prévoyait une accélération du taux
d’accès à l’eau potable des populations de 2 points en pourcentage par an, soit
approximativement 800 000 personnes par an.
Sur la base des financements acquis dans le cadre des projets pilotés au niveau de la DNH,
la programmation 2016 était la suivante :
Tableau n° 1 : Programmation 2016 par région (projets et programme DNH)1
Région
Programmation
2016 en création de
nouveaux EPEM
Programmation 2016
en réhabilitation de
nouveaux EPEM
Kayes 115 22
Koulikoro 363 8
Sikasso 299 0
Ségou 405 228
Mopti 660 90
Tombouctou 53 14
Gao 51 24
Kidal 48 0
Taoudenit 0 0
Menaka 7 5
Bamako 12 17
Total 2 013 408 NB : Cette programmation n’a pas tenu compte des projets d’alimentation en eau potable initiés et
mis en œuvre par les Collectivités Territoriales et par les ONG.
Ouvrages réalisés et réhabilités dans le cadre des projets et programmes de la DNH
Nouveaux ouvrages
Dans le cadre des projets et programmes de la DNH, 385 nouveaux ouvrages
d’alimentation en eau ont été réalisés en 2016 comme indiqué dans les tableaux n°2 ci-
dessous.
12
Tableau n°2 : Nouveaux ouvrages réalisés en 2016 – DNH (en EPEM)2
Région BF/BP PM/PC PMH SHVA TotalRépartition
en %
Kayes 3 3 0,8%
Koulikoro 36 38 74 19,2%
Sikasso 32 32 8,3%
Ségou 114 33 8 60 215 55,8%
Mopti 35 12 47 12,2%
Tombouctou 0 0,0%
Gao 0 0,0%
Kidal 0 0,0%
Taoudenit 0 0,0%
Menaka 0 0,0%
Bamako 10 2 2 14 3,6%
227 33 25 100 385 100,0%
59,0% 8,6% 6,5% 26,0% 100,0% -Total EPEM
Il ressort du tableau n°2 ci-dessus que la plupart des nouveaux ouvrages ont été réalisés
dans les régions de Ségou, Koulikoro, Mopti, Sikasso, Bamako et Kayes, tandis que les
régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudénit et Ménaka n’ont pas bénéficié de
réalisations d’EPEM.
En annexe 1.1 figurent les détails des nouveaux ouvrages par source de financement.
En outre, il est à noter que les nouvelles réalisations ont essentiellement porté sur les
systèmes en réseau AEP/AES dotés de bornes fontaines et branchements particuliers
constituent 59% de l’ensemble des réalisations contre 41% pour les réalisations faites en
milieu rural de type SHVA, PMH et PM/PC. Cette répartition est différente de celle pour
les réalisations faites par les autres acteurs (voir tableaux n°8) où les PMH, les PM/PC et
les SHVA constituent 84% de l’ensemble des réalisations en 2016. Ce constat montre que
le programme de la DNH se concentre sur l’approvisionnement en eau potable en milieu
semi-urbain et urbain tandis que celles des autres acteurs concernent le milieu rural.
13
Graphique n°1 : Répartition par types d’ouvrages des nouvelles réalisations 2016 – DNH 1
L’évolution de la répartition des nouveaux ouvrages réalisés au cours de la période 2005 à
2011 montre que le programme de la DNH s’est concentré sur l’approvisionnement en eau
potable dans les milieux semi-urbains et urbains tandis que l’approvisionnement en eau en
milieu rural proprement dit est laissé aux autres acteurs. A partir de 2012, cette tendance a
été inversée. Mais en 2016, les réalisations des projets programmes DNH dans les milieux
semi-urbains et urbains sont en hausse par rapport au milieu rural.
Graphique n°2 : Evolution des réalisations en % des types d’ouvrages de la DNH de 2004 à 20162
Réhabilitations : Les réhabilitations d’ouvrages ont été réalisées seulement dans les régions
de Ségou et Mopti à travers respectivement les projets AEPA-GKS et le PADS-PROSEA.
Le détail des réhabilitations par source de financement est inclus en annexe 1.2.
14
Tableau n° 3 : Ouvrages réhabilités 2016 par projets/programmes DNH (en EPEM)
Région BF/BP PM PMH SHVA TotalRépartition
en %
Kayes 0 0,0%
Koulikoro 0 0,0%
Sikasso 0 0,0%
Ségou 175 175 96,7%
Mopti 6 6 3,3%
Tombouctou 0 0,0%
Gao 0 0,0%
Kidal 0 0,0%
Taoudenit 0 0,0%
Menaka 0 0,0%
Bamako 0 0,0%
0 0 181 0 181 100,0%
0,0% 0,0% 44,4% 0,0% 44,4% -Total EPEM
En ce qui concerne la programmation 2016, les résultats obtenus au niveau des projets et
programmes de la DNH en matière de réalisation et de réhabilitation d’ouvrages
d’alimentation en eau potable, exprimés en EPEM, montrent que l’objectif fixé pour la
création de nouveaux ouvrages ainsi que pour les réhabilitations n’a pu être atteint, suite à
la persistance des conséquences de la crise sociopolitique qu’a connue le pays à partir de
mars 2012.
Par ailleurs, en ne considérant que les ouvrages dont le financement était assuré lors de la
programmation 2016-2018, les réalisations physiques 2016 correspondent à 19,1% pour les
programmations en création de nouveaux EPEM et à 44,4% pour les réhabilitations
d’EPEM. Ce faible pourcentage de réalisation s’explique d’une part, par le fait que la
plupart des projets sont terminés et d’autre part, par le retard dans l’exécution de certains
marchés dû à la faible capacité des entreprises nationales, à la lenteur dans la mise en œuvre
des programmes et projets du fait de lourdeurs administratives dans les procédures de
passation des marchés, à l’insécurité dans les Régions du Nord.
Tableau n° 4 : Taux de réalisations des objectifs de la DNH pour 2016 en termes d’EPEM 3
Programmation 2016 Réalisations 2016 Taux de réalisation
Création de nouveaux EPEM 2 013 385 19,1%
Réhabilitation d'EPEM 408 181 44,4%
Total 2 421 566 23,4%
De façon générale, l’on peut noter la faible performance du programme de la DNH en 2016
où le taux de réalisation global des réalisations a passé de 31,0% en 2015 à 23,4% en 2016.
15
Les raisons expliquant les écarts entre les programmations et l’exécution annuelle sont
entre autres :
la situation d’insécurité dans les régions du Nord ayant engendré une non reprise
des activités des projets intervenant dans ces régions ;
le retard dans la mise en œuvre de certains projets et programmes lié au processus
de passation des marchés du fait d’absence d’Avis de Non Objection des PTFs ;
la défaillance de certains acteurs du secteur privé dans l’exécution des travaux et
services.
Par région, la situation de réalisation des ouvrages sous projets programmes DNH se
présente comme indiqué dans le tableau n°5 ci-dessous :
Tableau n°5 : Taux de réalisation des ouvrages programmés 2016 DNH – par région4
Réalisés
Taux. de
réalisation Réalisés
Taux. de
réalisation
Kayes 115 3 3% 22 0 0%
Koulikoro 363 74 20% 8 0 0%
Sikasso 299 32 11% 0 0
Ségou 405 215 53% 228 175 77%
Mopti 660 47 7% 90 6 7%
Tombouctou 53 0 0% 14 0 0%
Gao 51 0 0% 24 0 0%
Kidal 48 0 0% 0 0
Taoudenit 0 0 0 0
Menaka 7 0 0% 5 0 0%
Bamako 12 14 117% 17 0 0%
Total EPEM 2 013 385 19,13% 408 181 44,36%
ProgrammésDNH
Ouvrages réhabilités
Région ProgrammésDNH
Nouveaux Ouvrages
Suivant la programmation ou le financement acquis, le taux de réalisation moyen des
nouveaux ouvrages est de 19,1% pour les projets DNH avec des écarts importants entre les
régions. Il est compris entre 0 et 117% suivant les régions. En ce qui concerne les
réhabilitations, le taux de réhabilitation moyen des ouvrages est de 44,4%. Il varie de 0 à
77% suivant les régions.
Estimation des réalisations en cours en fin 2016
Le nombre d’ouvrages en cours de réalisation mais non réceptionnés en fin 2016 est bien
inférieur à celui constaté en fin 2015. En effet, 1360 nouveaux EPEM étaient en cours de
réalisation fin 2015 contre 1024 en fin 2016. C’est la même tendance en ce qui concerne les
réhabilitations : 196 EPEM étaient en cours de réhabilitation fin 2015 contre 4 EPEM en fin
2016. Le détail figure dans le tableau n°6 ci-dessous :
16
Tableau n°6 : EPEM (projets DNH) en cours de réalisation au 31.12.165
Région Nouveaux EPEM Réhabilitations EPEM
Kayes 1 0
Koulikoro 653 4
Sikasso 17 0
Ségou 201 0
Mopti 30 0
Tombouctou 122 0
Gao 0 0
Kidal 0 0
Taoudenit 0 0
Menaka 0 0
Bamako 0 0
Total 1024 4
Ce sont notamment les projets suivants qui ont un grand portefeuille de réalisations en
cours : le programme d’appui aux collectivités territoriales pour l’eau potable et
l’assainissement (PACTEA2), le projet national de mobilisation des ressources en eau dans
les Régions de Kayes, Koulikoro et Mopti (PNMRE), le programme d’appui Dano-Suédois
dans les régions de Koulikoro, Sikasso et Mopti et le programme d’urgence AEP. Pour plus
de détails, voir Annexe 2.
Evolution du taux de réalisation des projets et programmes de la DNH de 2004 à 2016
Par rapport à l’exercice 2015, on constate pour l’année 2016 une baisse de 35% du nombre
de nouveaux ouvrages réalisés et une hausse de 40% pour la réhabilitation d’ouvrages
hydrauliques dans le cadre des projets et programmes de la DNH. Cela s’explique par
l’achèvement de nombreux ouvrages en cours en fin 2016 au niveau de certains projets,
notamment l’AEP-GKS, le PADS-PROSEA.
Graphique n°3 : Evolution des réalisations DNH 2004-20163
Une comparaison du nombre d’ouvrages réalisés et réhabilités sur les treize dernières
années (2004-2016) démontre une évolution en ‘’dent de scie’’ sur la période mais avec une
tendance à la hausse seulement en 2007 et 2010. Le taux de réalisation de l’année 2016 est
très inquiétant par rapport aux objectifs de développement.
17
Ouvrages réalisés par d’autres intervenants
La catégorie « autres acteurs » comprend principalement les ONG, les programmes d’autres
secteurs, la coopération décentralisée, l’ANICT et les Communes. Pour l’exercice 2016, il a
été dénombré 1 241 nouveaux ouvrages réalisés hors du cadre des projets et programmes de
la DNH, soit 76 % du total des nouveaux ouvrages qui se chiffre à 1 626. Il est à noter que
la totalité des ouvrages réalisés dans les régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudénit et
Ménaka est du fait des « autres acteurs ». Pour les régions de Sikasso et Mopti, l’effort des
autres acteurs est supérieur à celui des programmes nationaux. Les réalisations d’EPEM par
les autres intervenants se répartissent entre les systèmes AEP/AES, pour 14% et les PMH,
SHVA et Puits, pour 86%. Tableau n°7 : Nouveaux ouvrages 2016 - autres acteurs - en EPEM6
Région BF/BP PM/PC PMH SHVA Total Répartition en
%
Kayes 20 52 10 82 6,6%
Koulikoro 22 92 10 124 10,0%
Sikasso 8 185 68 261 21,0%
Ségou 54 64 20 138 11,1%
Mopti 5 22 255 114 396 31,9%
Tombouctou 60 60 23 22 165 13,3%
Gao 2 19 21 1,7%
Kidal 8 20 28 2,3%
Taoudenit 8 3 11 0,9%
Menaka 6 7 13 1,0%
Bamako 2 2 0,2%
Total EPEM 179 101 697 264 1 241 100,0%
14,4% 8,1% 56,2% 21,3% 100,0%
En ce qui concerne les réhabilitations d’ouvrages, il a été dénombré 396 cas hors du cadre
des projets et programmes de la DNH, soit 69% du total des ouvrages réhabilités qui est
577 : voir tableau n°8 ci-dessous. Tableau n°8 : Ouvrages réhabilités 2016 - autres acteurs7
Région BF/BP PM/PC PMH SHVA Total Répartition en
%
Kayes 30 30 7,6%
Koulikoro 78 78 19,7%
Sikasso 28 28 7,1%
Ségou 8 4 12 3,0%
Mopti 21 49 70 17,7%
Tombouctou 31 65 96 24,2%
Gao 3 41 44 11,1%
Kidal 13 13 3,3%
Taoudenit 2 2 0,5%
Menaka 2 21 23 5,8%
Bamako 0 0,0%
Total EPEM 10 57 325 4 396 100,0%
2,5% 14,4% 82,1% 1,0% 100,0%
18
Le détail des réalisations des intervenants autres que la DNH est inclus en Annexes 1.2 et
1.3.
L’estimation des réalisations en cours en fin 2016 des autres acteurs est mentionnée dans le
tableau n°09 ci-dessous :
Tableau n°09 : EPEM (autres acteurs) en cours de réalisation au 31.12.16 8
Région Nouveaux EPEM EPEM réhabilités
Bamako 0 0
Gao 5 0
Kayes 75 0
Kidal 17 0
Koulikoro 4 0
Mopti 9 0
Ségou 47 0
Sikasso 17 14
Tombouctou 52 26
Taoudénit 2 0
Total EPEM 228 40
Sources: DRH
Répartition géographique des réalisations 2016 par intervenants (DNH et autres Acteurs)
La répartition géographique des réalisations 2016 par intervenants (DNH et autres Acteurs)
figure dans le tableau n°10 ci-dessous :
Tableau n°10 : Taux de réalisation des ouvrages programmés 2016 – par région
Réalisés
Taux. de
réalisation Réalisés
Taux. de
réalisation Réalisés
Taux. de
réalisation Réalisés
Taux. de
réalisation
Kayes 115 3 3% 82 71% 73,9% 22 0 0% 30 136% 136,4%
Koulikoro 363 74 20% 124 34% 54,5% 8 0 0% 78 975% 975,0%
Sikasso 299 32 11% 261 87% 98,0% 0 0 28
Ségou 405 215 53% 138 34% 87,2% 228 175 77% 12 5% 82,0%
Mopti 660 47 7% 396 60% 67,1% 90 6 7% 70 78% 84,4%
Tombouctou 53 0 0% 165 311% 311,3% 14 0 0% 96 686% 685,7%
Gao 51 0 0% 21 41% 41,2% 24 0 0% 44 183% 183,3%
Kidal 48 0 0% 28 58% 58,3% 0 0 13
Taoudenit 0 0 11 0 0 2
Menaka 7 0 0% 13 186% 185,7% 5 0 0% 23 460% 460,0%
Bamako 12 14 117% 2 17% 133,3% 17 0 0% 0 0% 0,0%
Total EPEM 2 013 385 19,1% 1 241 61,6% 80,8% 408 181 44,4% 396 97,1% 141,4%
ProgrammésDNH AUTRES ACTEURS
Taux de
réalisation
Ouvrages réhabilités
Région ProgrammésDNH AUTRES ACTEURS
Nouveaux Ouvrages
Taux de
réalisation
19
Graphique n°4: Programmation et Réalisation 2016 (DNH et Autres Acteurs) 4
Comme indiqué dans le graphique n°5 ci-dessous, les réalisations de l’année 2016 au
niveau de certaines zones géographiques ont surtout été menées par les autres acteurs. Il
s’agit en particulier des régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudénit et Ménaka.
Graphique n°4 : Répartitions des réalisations 2016 par intervenant (DNH et Autres Acteurs) 5
20
AEP dans le périmètre concédé SOMAPEP/SOMAGEP
Suivant le rapport d’activités 2016 de la SOMAGEP S.A., les réalisations en matière
d’hydraulique urbaine se présentent comme suit :
Tableau n°11 : Chiffres clefs SOMAGEP SA 2016 9
Réalisé
2015 2016
Production Eau en millions de m3 97,13 99,58
Dont:
Bamako 69,52 70,58
Centres Extérieurs 27,61 29,00
Facturation Eau en millions m3 72,82 75,81
Dont:
Bamako 50,89 52,93
Centres Extérieurs 21,93* 22,88
Prix moyen en FCFA sans location 280,56 282
Prix moyen en FCFA de la location de compteurs 702,32 687
Prix moyen en FCFA avec location 299,81 302
Taux de facturation eau 75,00% 76,2%
Nombre de branchements eau 12 194 11 887
Prix moyen branchement eau en FCFA 124 231 118 873
Evolution du nombre d’abonnés à l’eau 173 652 187 467 * La facturation 2016 ne prend pas en compte la production de la ville de Kidal pour
l’instant, suite aux évènements survenus dans ladite localité.
Il est à noter que les 11 887 nouveaux branchements réalisés en 2016 sont constitués de 113
bornes fontaines et 11 774 branchements particuliers, soit 407 EPEM. Source : SOMAGEP.SA
Indicateurs clefs de l’objectif n° 1 :
Il est à rappeler qu’au cours de l’année 2009, dans le cadre de l’évaluation annuelle des
performances du secteur de l’eau, une batterie d’indicateurs pour le BPO/CDMT Eau a été
validée.
Concernant l’objectif n°1, le Ministère en charge de l’eau a sélectionné 5 indicateurs
considérés comme prioritaires pour l’évaluation.
Les valeurs renseignées pour l’année 2016 figurent dans le tableau ci-dessous :
21
Tableau n°12 : Indicateurs relatifs à la performance du sous- secteur de l’eau potable - Objectif n°1 10
Indicateurs Résultat 2015 Résultat 2016
1. Nombre de nouveaux EPEM réalisés
Projets/ programmes DNH 591 408
Autres intervenants 947 1 239
2. Nombre de réhabilitation (EPEM)
Projets/ programmes DNH 129 181
Autres intervenants 406 406
3. Nombre de branchements d’eau SOMAGEP
SA effectués
12 428 (234 BF et
12 194 BP)
11 887 (113 BF et
11 774 BP)
4. Nombre de villages bénéficiant d’au moins 1
PEM
10817 10871
5. Taux d’accès à l’eau potable (Pop 2009)
En milieu rural 63,3% 65,3%
En milieu urbain et semi-urbain 70,0% 70,6%
National 65,3% 66,9%
Il est à noter que le taux d’accès selon le RGPH 2009, a augmenté de 2 points en
pourcentage en milieu rural et de 0,6 point en pourcentage en milieu urbain et semi-urbain
de 2014 à 2016, et cela en dépit des efforts financiers substantiels fournis à cet égard par le
Gouvernement et les autres intervenants dans le sous-secteur.
Suivant le RGPH 2009, le taux d’accès en 2016, en milieu rural est de 65,3% ; 70,6% en
milieu semi urbain et urbain et 66,9% au niveau national.
Graphique n°5 : Tendance des ODD du sous-secteur eau en 2016(6)
22
3.1.2 OBJECTIF N°2 : AMELIORER L’ACCES A L’EAU POUR LES AUTRES
USAGES
Rappel des résultats attendus pour 2016
Les résultats attendus au titre de cet objectif sont les suivants :
Les ressources en eau sont rationnellement mobilisées et exploitées pour les autres
usages ;
La navigabilité des principaux cours d’eau est améliorée pour faciliter le transport
fluvial ;
L’approvisionnement en eau des animaux est amélioré en zones pastorales.
Résultats atteints en 2016
Les ressources en eau de surface sont mobilisées et rationnellement exploitées
Projet Recensement technique et cartographie de l’ensemble des points d’eau de
surface non pérennes existants ou en cours d’exécution au Mali :
Ce projet a pour objectif, d’identifier les ouvrages existants et en cours d’exécution, de
créer un répertoire de sites et aménagements hydrauliques existants en fonction des usages
et des besoins. La finalité est de créer des retenues d’eau capables de satisfaire les besoins
en eau d’irrigation des périmètres agricoles, les besoins en eau du bétail, etc.
C’est ainsi que le projet d’études de caractérisation technique et de cartographie des sites
potentiellement aménageables dans la région de Sikasso a été programmé en 2016 sur les
Fonds d’Etudes Eau et Energie du département.
A cet effet, un dossier d’appel d’offre (DAO) a été lancé dans l’ESSOR N°18098 du
25/01/2016. L’ouverture des plis a eu lieu le 20 juin 2016. Après analyse des offres
technique et financière et avis juridique de la DGMP (Avis de non Objection n°
2292/MEF-DGMP-DSP du 20 juillet 2016), le bureau d’études SINE SUARL a été jugé
adjudicataire du marché d’étude pour un montant de 61 056 600 FCFA et un délai
d’exécution de (03) mois.
Le marché a été signé et notifié au bureau d’études SINE SUARL le 11/11/2016. L’étude a
été réalisée dans la région de Sikasso. Au total 193 sites potentiellement aménageables de
superficies allant de 100 à 2 000 ha ont été identifiés. Au moins 50 sites des 193 sites
identifiés feront l’objet d’études d’avant projet sommaire (APS) avec l’élaboration d’un
DAO pour les études d’avant projet détaillé (APD).
S’agissant de l’auscultation du barrage de Sélingué, l’étude d’évaluation de la stabilité de
l’ouvrage n’a pas pu être réalisée par manque de financement.
23
La navigabilité des principaux cours d’eau est améliorée
Entretien du chenal navigable du Fleuve Niger :
Financé par le budget national, ce projet vise à améliorer les conditions de navigabilité du
fleuve Niger à travers la réalisation d’infrastructures portuaires, d’équipements de
navigation et de travaux de désensablement.
Au titre de l’exercice 2016, le projet a réalisé les travaux suivants :
Travaux de construction du quai d’Aka dans la Région de Mopti : Le processus de
passation des marchés a été poursuivi en 2015 par la signature du contrat avec
l’Entreprise Haby Construction, pour un montant de 161 073 061 FCFA TTC et un
délai d’exécution de 90 jours. Les travaux qui ont commencé le 26 août 2015 et
suspendu le 17 novembre 2015 suite à la montée des eaux avec un taux de réalisation
physique des travaux de 30% pour un délai d’exécution de 66%, se sont poursuivis en
2016. Le taux de réalisation physique des travaux est de 70% pour un délai d’exécution
de 80%. Les travaux ont été suspendus à partir du 13 novembre 2016 suite à la montée
des eaux.
Travaux de réhabilitation du quai de Ségou : signature d’un contrat simplifié
n°175/MEE-DFM-2016 conclu avec l’Entreprise Sanké Construction pour un
montant de 23 905 620 FCFA et un délai d’exécution de 15 jours ; remise de l’ordre de
service (OS) n°007/DNH pour commencer les travaux le 23 août 2016 ; travaux
terminés et réception provisoire prononcée le 01 septembre 2016.
Pose de balises : Le processus d’établissement d’un contrat simplifié de pose de 40
balises entre Koulikoro et Gao a été confié à la COMANAV pour un montant de
23 789 744 FCFA et un délai d’exécution de 6 mois. Les travaux ont été réalisés. La
réception définitive a eu lieu le 08 décembre 2016.
La couverture des besoins en eau en milieu pastoral est améliorée
Elaboration de stratégie pour l’hydraulique pastorale : (financement Coopération
Technique Belge) :
Le document de stratégie pour l’hydraulique pastorale, finalisé à la suite d’un atelier
national de validation les 22 et 23 novembre 2010, n’est toujours pas adopté.
Construction de puits pastoraux et aménagement de mares :
En ce qui concerne l’hydraulique pastorale, il y a eu la construction de trois (03) puits à
grand diamètre dans les aires d’abattage dans la région de Mopti ; la construction de quatre
(4) puits pastoraux, la réhabilitation de quatre (4) puits pastoraux avec seize (16) abreuvoirs,
la création de dix (10) SHPA avec dix (10) BF et dix (10) abreuvoirs dans la région de
Tombouctou ; la construction de deux (02) puits à grand diamètre, la création de quatre (04)
SHPA et la réhabilitation de trois (3) puits à grand diamètre dans la région de Gao ; la
réalisation de 7 puits pastoraux et la création de dix (10) SHPA en équipant neuf (9) puits
et un (1) forage dans la région de Kidal.
24
Au total 16 puits à grand diamètre et 24 SHPA ont été réalisés dans le domaine de
l’hydraulique pastorale, en plus de la réhabilitation de sept (07) puits à grand diamètre.
Indicateurs de l’objectif immédiat n°2
Tableau n° 13 : Indicateurs relatifs à l’objectif immédiat n°211
RESULTATS ATTENDUS 2016 INDICATEURS 2016 OBJECTIF 2016 RÉSULTAT 2016
R2.1 Les ressources en eau sont rationnellement mobilisées et exploitées pour les autres usages
2.1.1. Surfaces irrigables (ha) 25 793
18 523
R2.2 La navigabilité des cours d'eau est améliorée pour faciliter le transport fluvial.
2.2.1. Nombre de jours de navigabilité dans l’année (Gao-Mopti-Koulikoro) 2.2.2. Evolution du nombre de tonnes transportées par an par la Comanav 2.2.3. Nombre de personnes transportées par an par la Comanav
230
10 000
12 000
208
8 000
10 500
R2.3 L'approvisionnement en eau des animaux est amélioré en zones pastorales
2.3.1. Nombre d’unités de bétail concernées par les ouvrages réalisés et réhabilités 2.3.2. Nombre de points d’eau pastoraux crées (barrages, puits pastoraux et mares aménagées) 2.3.3. Nombre de points d’eau pastoraux réhabilités (barrages, puits pastoraux et mares aménagées)
- - -
-
16 puits; 24 SHPA.
07 puits;
3.1.3 OBJECTIF N°3 : FAVORISER LA GESTION INTEGREE DES RESSOURCES
EN EAU (GIRE) POUR TOUS LES USAGES
Les activités devant être menées pour la connaissance et le suivi des ressources en eaux
entrent dans le cadre de la mise en œuvre de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau
(GIRE) qui ont abouti, entre autres, à l’élaboration d’une Stratégie Nationale et un Plan
d’Action pour le Suivi et l’Evaluation des Ressources en Eau du Mali, laquelle a été
adoptée en décembre 2007 par le Gouvernement ainsi que le PAGIRE approuvé par
l’Exécutif en Avril 2008.
Rappel des résultats attendus pour 2016
Les résultats attendus au titre de cet objectif sont les suivants :
Le système national d'information sur l'eau est fonctionnel et performant ;
L'allocation des ressources en eau entre les différents usages est rationalisée et
améliorée ;
Les acteurs à tous les niveaux comprennent et appliquent la GIRE ;
25
Les cadres de concertation sont fonctionnels de façon optimale à tous les niveaux ;
La protection durable des ressources en eau est assurée ;
La prévention des inondations, de la sécheresse et autres impacts des changements
climatiques est assurée pour protéger les populations.
Résultats atteints en 2016
Le système national d’information sur l’eau est fonctionnel et performant
Les activités de suivi et de diffusion des informations des ressources d’eau de surface et
souterraines ont été poursuivies.
Pour les eaux de surface, les activités ont été menées à travers :
la gestion d’un réseau hydrométrique de 95 stations dont 3 stations du bassin de la
Volta, 62 stations dans le bassin du Niger et 30 stations dans le bassin du Sénégal,
répertoriées dans l’annuaire hydrologique ;
des mesures de débits (campagnes de jaugeage de basses, moyennes et hautes eaux)
dans les bassins hydrographiques du fleuve Niger par la Direction Nationale et les
Directions Régionales de l’Hydraulique de Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et
Tombouctou pour le contrôle des étalonnages des stations du réseau hydrométrique
national, l’établissement de nouvelles courbes de tarage et le contrôle de la validité de
ces courbes. Par ailleurs, la situation sécuritaire dans les régions du Nord n’a pas permis
la poursuite des activités de suivi hydrologique dans les régions de Tombouctou et
Gao.
Graphique 7 : Débit moyen du fleuve Niger à Koulikoro7
Pour l’année 2016, cinquante-deux (52) bulletins hydrologiques hebdomadaires ont été
élaborés, distribués et diffusés à l’ORTM dans les principales langues nationales ainsi que
15 bulletins hydrologiques mensuels, 18 bulletins décadaires durant la campagne de crue
dans le cadre du Groupe de Travail Pluridisciplinaire d’assistance à l’Agriculture GTPA, 15
notes scientifiques sur la situation hydrologique de l’année 2016, accompagnées du suivi
quotidien des côtes d’alerte d’inondation, le suivi du remplissage et du déstockage des
retenues des barrages de Manantali et de Sélingué à travers la tenue de douze (12) réunions
26
ordinaires dans le cadre des travaux de la Commission « GESTION DES EAUX » de
Selingué et du barrage de Markala.
L’annuaire hydrologique 2012 a été produit et publié. Les annuaires hydrologiques 2013,
2014 et 2015 sont en cours d’élaboration. La diffusion des annuaires permet aux utilisateurs
potentiels de consulter les caractéristiques principales des écoulements produits en relation
avec une année sèche et une année humide.
Dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme Conjoint d’Appui à la GIRE (PCA-
GIRE) financé par les Pays-Bas et la Suède, la DNH à travers la commission ‘’Gestion des
eaux de la Retenue de Selingue et du barrage de Markala’’ a bénéficié d’un appui
financier d’un montant de 150 millions de F CFA sur la période 2015-2019, concernant le
système national d’information sur l’eau, notamment l’information des décideurs sur
l'incidence de la gestion des eaux de la retenue.
Pour les eaux souterraines, les activités réalisées en 2016 ont consisté à la collecte et au
traitement des données du suivi piézométrique effectué par les DRH au niveau de 260 sites
d’observation dont 115 équipés d’enregistreurs automatiques et 45 manuels répartis dans
les régions sud et le District de Bamako. Ces 260 sites sont ainsi répartis : Kayes (6
automatiques et 3 manuels), Koulikoro (41 automatiques et 9 manuels), Sikasso (15
automatiques et 16 manuels), Ségou (44 automatiques et 8 manuels), Mopti (6
automatiques et 7 manuels) et Bamako (3 automatiques et 19 manuels).
Suite à l’insécurité, le suivi piézométrique n’a pu être assuré dans les régions de
Tombouctou, Gao, Ménaka et Kidal.
Graphique n°8 : Suivi d’un piézomètre au niveau de Farka Diassa-Région Sikasso 8
Toutes les données collectées ont été saisies dans la base SIGMA et une interprétation
comparée a été réalisée avec les autres années et les tendances sont dégagées pour le suivi
de l’évolution des Ressources en Eau souterraines. La tendance à la baisse du niveau
piézométrique de la saison sèche 2016 est moins accentuée que celle de la saison sèche
2015.
27
Dans le cadre de la mise en œuvre du système national d’information sur l’eau (SINEAU),
un processus de sélection de Prestataire pour le diagnostic et l’amélioration de l’existant est
en cours dans le cadre de la mise en œuvre du PCA-GIRE.
Sur l’initiative de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), un projet relatif
à l’application des méthodes isotopiques pour une meilleure connaissance des ressources en
eau dans le sahel au niveau des bassins de Taoudéni – Iullemeden, Liptako – Gourma,
Sénégalo – Mauritanien et du Lac Tchad a été formulé, suite à une rencontre internationale
tenue en mars 2012 à Bamako ayant regroupé les neuf (9) Etats riverains des 4 bassins
concernés. Le projet a été lancé à travers un atelier tenu à Viennes en juillet 2012.
L’objectif principal de ce projet est d’améliorer la gestion concertée et durable des
ressources en eau de ces systèmes aquifères transfrontaliers partagés, compte tenu de la
variabilité et de la vulnérabilité climatiques.
Les activités menées en 2016 ont consisté à clôturer le projet à travers un atelier tenu à
Accra du 28 novembre au 02 décembre 2016.
La mise en œuvre du projet a permis de connaître les ressources en eau d’une part, et de
renforcer les capacités de certains agents de la DNH en matière de traitement des données
hydrochimiques et isotopiques à travers la formation et l’équipement de la DNH et des
DRH en matériels de prélèvement de terrains (sondes de mesure niveau piézométrique,
bouteilles d’échantillonnage, Kit Phmetre, Métaliseur, Collecteurs de pluies, etc) d’autre
part.
Concernant les bases de données, l’année 2016 a été marquée par la maintenance du
réseau informatique de la DNH, la maintenance de la plate-forme intranet et de la
messagerie collaborative et la consolidation de l’internet du service, la participation active
aux travaux de nettoyage des données de l’inventaire national des points d’eau modernes
afin d’assurer l’arrimage des données de AkvoFlow vers SIGMA et des formations
complémentaires d’agents de Koulikoro, Gao et du District de Bamako, chargés de la mise
à jour de SIGMA.
L’allocation des ressources en eau entre différents usages est améliorée
En 2016, la Commission « GESTION DES EAUX » de Selingué a mis en place
une courbe optimale de la retenue qui constitue un outil très important pour
l’allocation de la ressource entre les différents acteurs concernés. En plus, il a été
pris en compte les résultats de simulation du modèle Niger HYPE developpés par
l’Institut Suédois d’Hydrologie et de Météorologie pour des scénariis climatiques
calés sur tout le bassin du Niger à l’échelle de 803 sous bassins.
28
Graphique n°09 : Courbe optimale pour la gestion de la retenue de Selingué en 2016 9
340.000
341.000
342.000
343.000
344.000
345.000
346.000
347.000
348.000
349.000
350.000
1-j
anv.
15
-jan
v.
29
-jan
v.
12
-fé
vr.
26
-fé
vr.
11
-mar
s
25
-mar
s
8-a
vr.
22
-avr
.
6-m
ai
20
-mai
3-j
uin
17
-ju
in
1-j
uil.
15
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il.
29
-ju
il.
12
-ao
ût
26
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ût
9-s
ep
t.
23
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t.
7-o
ct.
21
-oct
.
4-n
ov.
18
-no
v.
2-d
éc.
16
-déc
.
30
-déc
.
Niv
eau
Am
on
tSuivi Optimal Sélingué 2016
Courbe optimale
Realise 2013
Réalisé 2014
Réalisation 2015
Prévision 2016
Realisation 2016
Tableau : cotes cibles de Selingué en 2016 (m)
Jan fév mars avril mai juin juil août Sept oct nov dec
348.25 347.50 346.00 344.20 342.20 341.00 340.00 345.00 347.50 349.00 349.00 348.80
Les acteurs à tous les niveaux comprennent et appliquent la GIRE
Avec l’appui du PCA GIRE les activités réalisées en 2016 ont abouti aux résultats suivants:
(i) une étude d'identification de 33 CLE au Mali réalisée dont 16 CLE à accompagner ; (ii)
une stratégie d'accompagnement de ces 16 CLE élaborée; (iii) des ateliers d’information et
de sensibilisation des acteurs tenus dans les régions de Koulikoro, Ségou, Sikasso et Mopti ;
(iv) lancement du PCA-GIRE en Guinée réalisé avec la participation de l’Unité GIRE ; (v)
des rencontres d’échanges avec les Directions et Structures Nationales partenaires de la
mise en œuvre du PCA – GIRE (DNACPN, SFN/ABN, ABFN, DNEF, DNP, DNGR,
DGMP – DSP, Gouvernorats, Conseils Régionaux, Préfets, Sous-Préfets, Maires etc…)
réalisées.
Les cadres de concertation sont fonctionnels de façon optimale à tous les niveaux
Au Niveau National, en matière de concertation multi-acteurs, la DNH a participé en 2016
à douze (12) réunions de la Commission Gestion des Eaux de la retenue de Sélingué
chargée de donner des consignes de gestion des ouvrages de Sélingué et de Markala.
29
En outre, au niveau régional, dans le cadre de la coordination des activités des acteurs
intervenant dans le secteur de l’eau, vingt-neuf (29) réunions se sont tenues en 2016 ainsi
réparties : Koulikoro (01) avec l’appui de Water Aid, Gao (13) à travers le Cluster Wash et
Tombouctou (15) à travers le Cluster Wash. A cela il est à ajouter les réunions de
coordinations effectuées dans le cadre de la mise en œuvre des projets PACTEA II, AEPA
18 communes et PADS-PROSEA. Ces réunions ont permis de favoriser la synergie entre
acteurs et la gestion de l’information.
Dans le cadre du développement des partenariats sous régionaux et internationaux pour les
échanges d'expérience et pour une gestion concertée des ressources en eau, une
participation effective a été assurée pour les sessions des cadres d’échanges ci-dessous :
Autorité du Bassin du Niger (ABN) :
Plusieurs ateliers et sessions de formation ont été organisés en 2016 :
Participation au 11ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Autorité
du Bassin du Niger, tenu à Cotonou, République du Bénin du 4 au 8 janvier 2016 ;
Participation du Coordonnateur National à l’atelier clinique du Comité Ad’hoc pour
finalisation de l’Audit Institutionnel et organisationnel à Niamey du 26 février au 12
mars 2016 ;
Participation à l’atelier régional de sensibilisation des décideurs sur l’identification et
la validation des produits d’information hydrologiques et météorologiques du 15 au 18
mai 2016 ;
Participation à la Session extraordinaire convoquée en vue de l’Adoption de l’Audit
Institutionnel et organisationnel et pour la préparation de la réunion de bailleurs de
fonds du PIDACC à Abuja du 30 mai au 1er juin 2016;
Participation de la SFN à l’atelier de renforcement des capacités en mobilisation des
ressources financières, Abidjan, Côte d’Ivoire du 7 au 10 juin 2016 ;
Ateliers régionaux de validation de l’annexe 4 à la Charte de l’eau et de formation des
hydrologues à l’appropriation de l’outil informatique, Niamey du 14 au 17 juin 2016 ;
Participation à l’Atelier régional de planification Phase 2 du PAGES, Niamey,
République du Niger du 21 au 23 juin 2016 ;
Atelier Régional de démarrage du Projet AGES/Autorité du Bassin du Niger du 21 au
23 juin à Niamey ;
Participation à la validation de la note conceptuelle APL 2- DREGDE,
Ouagadougou du 26 au 30 juin 2016 ;
Participation à la réunion Mali-Niger sur les impacts du barrage de Kandadji sur le
territoire national du 6 au 10 juillet 2016 ;
Participation à la 3ème réunion du Comité Interministériel de concertation Guinée-Mali
de l’aménagement du barrage à buts multiple de Fomi du 21 au 23 juillet 2016 ;
Atelier de validation des rapports d’étude du PIDACC à Conakry, Guinée du 5 au 9
novembre 2016 ;
Atelier technique sur l’inventaire de piézomètre dans le bassin du Niger dans le cadre
des activités du Projet « Appui pour la Gestion des Eaux Souterraines dans le Bassin du
Niger » (AGES), Novembre 2016 ;
Session annuel du Comité régional de Pilotage des Projets et Programmes de l’ABN,
Niamey du 13 au 15 décembre 2016.
30
Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS)
Tenue de cinq (5) réunions de la Commission Permanente des Eaux (CPE) de
l’organisation respectivement à Bamako, Conakry, Nouakchott et Dakar ;
Participation à l’atelier régional d’évaluation des propositions techniques et financières
relatives à l’acquisition et à l’installation sur site des équipements hydrométriques dans
le bassin du fleuve Sénégal, les 19 et 22 juillet 2016 à Saly, Sénégal;
Atelier de validation du PAS et de l’analyse diagnostique transfrontalière (ADT) de
l’OMVS ;
Fomation sur l’utilisation des équipements hydrométriques des stations hydrométrique
dans le cadre du PGIRE II de l’OMVS, en France en décembre 2016.
Autorité du Bassin de la Volta (ABV) :
Atelier de lancement du projet de mise en œuvre du Programme d’Action Stratégique
du Bassin de la Volta et à sa 1ere réunion du Comité de pilotage à Accra du 15 au 20
février 2016;
3ème réunion du forum des parties prenantes au Developpement du bassin de la volta du
21 au 22 avril 2016 à Ouagadougou;
Réunion de campagne d’information et de sensibilisation des acteurs locaux sur le
Projet VSIP de l’ABV du 08 au 09 août 2016 à Bamako;
Mise en oeuvre des activités du Projet Niger/Hycos_GIRE2 et participation à la
réunion régionale annuelle des Coordonnateurs Nationaux, du 29 au 31 août 2016 à
Cotonou, République du Bénin pour la clôture du projet;
Atelier de validation du rapport intermédiaire dans le cadre de la mise en oeuvre du
plan d’action strategique de l’ABV du 03 au 04 novembre 2016;
Reunion préparatoire du 2ème sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’ABV à
Abuja le 16 décembre 2016.
CEDEAO :
La DNH a participé à :
- Atelier national de validation des avant-projets de textes constitutifs d’une Autorité de
Bassin Comoé-Bia-Tanoé (ABCBT) à Bamako les 21 et 22 juin 2016;
Atelier de validation du Plan d’Action RRC 2015-2030 de la CEDEAO du 18-19
octobre 2016, Accra Ghana.
Partenariat pour la Gouvernance Environnementale en Afrique de l’Ouest
(PAGE)
le Partenariat pour la gouvernance environnementale en Afrique de l’Ouest (PAGE), est
une initiative de l’UICN-PACO, lancée en mars 2014, pour contribuer à l’amélioration des
conditions de vie des populations d’Afrique de l’Ouest, grâce à des politiques et un cadre
institutionnel environnemental renforcés pour la gestion durable des ressources naturelles.
A cet effet, une convention signée entre la DNH et l’UICN, définit les modalités
opérationnelles de mise en œuvre des activités du PAGE (Appui à l’élaboration de Schémas
31
directeurs d’Aménagements (SDAGE) et de Schémas d’Aménagement et de Gestion de
l’Eau (SAGE) dans 2 bassins et 8 sous-bassins de la Volta et du Niger, Organisation
d’ateliers de formation d'au moins 10 instances de gestion de l’eau sur la planification
pluriannuelle de la gestion de l’eau dans des sous-bassins de la Volta et du Niger).
Au cours de l’année 2016, les actions ont porté sur la participation à :
l’atelier sous régional de la 2ème session du comité de pilotage du partenariat pour la
gouvernance environnementale en Afrique de l’ouest « PAGE-AO », Ouagadougou le
04 février 2016 ;
l’appui à la relecture du code de l’eau.
UNION AFRICAINE :
Coordination par la DNH, du renseignement et transmission de la fiche d’évaluation du
Mali du dispositif national de préparation du rapport Africain de l’Eau au titre de
l’année 2015 ;
Participation du point focal du Mali du 21 au 23 novembre 2016 à Nairobi, à l’atelier de
formation sur le cadre de suivi évaluation de l’AMCOW et son système informatique.
La protection durable des ressources en eau est améliorée
Dans le cadre du suivi de la qualité de l’eau, au total 12 205 analyses ont été effectuées
par le Laboratoire National des Eaux (LNE) en 2016, ainsi réparties: 6 029 analyses
physico-chimiques, 5 884 analyses bactériologiques et 292 analyses sédimentologiques.
La DNH examine et formule des recommandations sur les bulletins produits et transmis
par le LNE.
La Prévention des inondations, de la sécheresse et autres impacts des changements
climatiques est assurée pour protéger les populations
Dans le cadre de l’Outil de Prédiction de l’Inondation dans le Delta Intérieur du Niger
(OPIDIN), la DNH a mené les activités suivantes : (i) la collecte d’informations
hydrologiques à partir des stations de référence du Delta (Mopti sur le Bani, Aka et Diré
sur le Niger) ; (ii) le traitement, l’analyse et la saisie des données dans la base
Hydraccess; (iii) le suivi sur des bulletins et de la prédiction de la crue de 2016 en
fonction des pluies enregistrées sur le haut bassin du Niger.
Les autres activités connexes liées à la prévention des inondations, de la sécheresse et
d’autres impacts des changements climatiques ont été menées à travers : (i) la mise en
oeuvre des activités du Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au
Changement Climatique (PIDACC); (ii) la participation à des ateliers: de mise en
synergie des acteurs intervenant dans le domaine de l’adaptation aux effets néfastes des
changements climatiques des communautés vulnérables au CICB à Bamako, le 05 mai
2016, de développement des approches et outils pour l’analyse de la vulnérabilité, la
planification et la mise en œuvre de l’adaptation y compris à l’échelle régionale à
Marrakech, du 27 au 29 avril 2016, de formation à la Prévision saisonnière à
Ouagadougou du 16 au 20 mai 2016 (PRESASS), sur les Écosystèmes des zones
humides induits par les «pulsations de crues » et les méthodes pour caractériser leurs
exigences de régime hydrique à Bamako, du 7 au 10 juin 2016.
32
Indicateurs de l’objectif immédiat n°3
L’indicateur en gras dans le tableau suivant représente un des indicateurs retenus en priorité
par le Ministère en charge de l’eau. Il s’agit du nombre d’analyses physico-chimiques et
bactériologiques.
Tableau n° 14 : Indicateurs relatifs à l’objectif immédiat n°312
RESULTATS ATTENDUS 2016
INDICATEURS OBJECTIF
2016
RÉSULTAT
2016
R3.1. Le système national d'information sur l'eau est fonctionnel et performant (ressources et utilisations)
3.1.1. Nombre de bulletins d’annonce 3.1.2. Nombre de bulletins hydrologiques produits et publiés 3.1.3. Nombre de stations de mesures suivies (hydrométriques et piézométriques) 3.1.4. Nombre de bulletins de la qualité de l’eau produits et publiés 3.1.5. Nombre de campagnes de jaugeage 3.1.6. Nombre d’annuaires hydrologiques produits et publiés 3.1.7. Nombre de stations réhabilitées
ND
52
329
52
3
1 -
15
52
355
52
3
1
10
R3.2. L'allocation des ressources en eau entre les différents usages est rationalisée et améliorée
3.2.1. Nombre d’outils d’allocation des ressources en eau opérationnels 3.2.2. Nombre de réunions de suivi de la courbe optimale de gestion de la retenue de Sélingué 3.2.3. Nombre de réunions tenues par la Commission Permanente des Eaux de l’OMVS (CPE)
1
12
5
1
12
5
R3.3. Les acteurs à tous les niveaux comprennent et appliquent la GIRE
3.3.1. Nombre de comités locaux fonctionnels 3.3.2. Nombre de rapports d’activités
PDSEC parvenus à la DNH
ND
ND
8
0
R3.4. Les cadres de concertation sont fonctionnels de façon optimale à tous les niveaux
3.4.1. Nombre de rapports d’activités produits 3.4.2. Nombre de réunions de concertation tenues par région 3.4.3. % de cadres de concertations fonctionnels 3.4.4. Nombre de conventions, Accords et traités sous régionaux et internationaux mis en œuvre
1
36
100%
6
1
29
36%
6
R3.5 La protection durable des ressources en eau est assurée
3.5.1. Nombre d’analyses physico-chimiques 3.5.2. Nombre d’analyses bactériologiques 3.5.3. Nombre de mesures hydrosédimentologiques 3.5.4. Nombre de bulletins produits et publiés sur la qualité de l’eau
ND
ND
ND
52
6029
5884
292
52
33
RESULTATS ATTENDUS 2016
INDICATEURS OBJECTIF
2016
RÉSULTAT
2016
3.5.5. Nombre de points d’eau suivi par région sur la qualité de l’eau par le LNE
ND
ND
R3.6 La Prévention des inondations, de la sécheresse et autres impacts des changements climatiques est assurée pour protéger les populations
3.6.1 Nombre de localités à risques sensibilisées
ND 0
3.1.4 OBJECTIF N°4 : AMELIORER LA QUALITE DU SERVICE PUBLIC DE
L’EAU DE FAÇON EFFICACE ET EFFICIENTE
Rappel des résultats attendus pour 2016
Les résultats attendus au titre de cet objectif sont les suivants :
Les capacités des structures de l’État sont renforcées pour améliorer la qualité de
l’offre de service public de l’eau ;
Les collectivités territoriales sont capables d’assurer leurs rôles et responsabilités
dans le sous-secteur de l’eau ;
Les capacités des opérateurs privés sont renforcées pour l’amélioration de la qualité,
des coûts et délais du service de l’eau ;
Les procédures, délais et coûts sont suivis régulièrement et améliorés ;
La programmation et le suivi des projets et des programmes sont coordonnés par la
DNH pour garantir la visibilité globale du sous-secteur ;
Un cadre institutionnel et organisationnel performant du sous-secteur Eau est mis en
place et est opérationnel ;
Les dispositifs d’information et de communication du secteur sont améliorés dans le
sens d’un meilleur service aux acteurs et usagers.
Résultats atteints en 2016
Les capacités d’intervention des structures de l’Etat sont renforcées
Concernant les moyens humains, la Direction Nationale de l’Hydraulique a été renforcée en
personnel à travers le recrutement au niveau de la fonction publique de douze (12) agents
dont deux (02) Ingénieurs, huit (8) Techniciens et deux (02) Adjoints d’Administrations. La
répartition de ces 12 agents est la suivante : Kayes (1 ingénieur), Koulikoro (1 technicien)
Sikasso (1 Technicien), Ségou (1 technicien et 1 adjoint d’administration), Mopti (1
technicien), Tombouctou (1 technicien), Gao (1 Technicien), Kidal (1 technicien), District
Bamako (1 ingénieur) et à la DNH (1 adjoint d’administration).
Dans le cadre de la poursuite de la déconcentration des services de la DNH, le Décret n°
10-065/P-RM du 1er février 2010 fixe la création de l’ensemble des Directions Régionales
et Services locaux de l’hydraulique, et le Décret N° 10-067/P-RM du 1er février 2010
détermine le cadre organique de ces services déconcentrés. Cependant, des efforts doivent
être fournis pour les rendre fonctionnels en les dotant en ressources humaines et financières.
Suivant le cadre organique, les effectifs en personnel prévu de la DNH et de ses services
déconcentrés (11 DRH et 49 SLH dont 22 SLH fonctionnels) sont de 572 agents pourvus à
34
24% (136 agents). La répartition est la suivante : DNH : 54 agents pourvus sur 63 agents
prévus (86%), DRH : 52 agents pourvus sur 117 agents prévus (44%), SLH : 30 agents
pourvus sur 392 agents prévus (8%). Il est à noter que quinze (15) agents ont fait valoir leur
droit à la retraite en 2016 pour compter du 01 janvier 2017 : cinq (05) ingénieurs, deux (02)
techniciens, un (01) administrateur de l’action sociale, un (01) contrôleur du trésor, deux
(02) aides hydrologues, un (01) aide sondeur, un (01) chauffeur, un (01) gardien, un (01)
standardiste.
Deux Directions Régionales de l’Hydraulique ont été mises en place en 2016 à Taoudénit et
Ménaka. Avec le retour de l’Administration dans les Régions Nord, le personnel des cinq
DRH concernées est ainsi réparti : Gao (5 agents, 3 chauffeurs et 1 gardien) ; Tombouctou
(6 agents, 5 chauffeurs, personnel d’appui (2)) et Kidal (3 agents et 2 chauffeurs),
Taoudénit (2 agents) et Ménaka (3 agents). Cependant, depuis les évènements du 17 mai
2014 à Kidal, tout le personnel de la DRH – Kidal, hormis un seul agent, est à Gao et cela
depuis le 17 mars 2015.
La capacité opérationnelle des structures d’intervention a été renforcée en 2016 par
l’équipement des Directions Régionales, des services locaux et des divisions centrales en
moyens matériels : ordinateurs de bureau (01), ordinateurs portables (06), imprimantes en
couleur (01), tablette pour écran plat (01), scanneurs (04), disques durs (05), bureaux
secrétaires avec retour (04), fauteuil ½ ministre (01), chaises visiteur (57), armoires
métalliques (05), climatiseurs (10), réfrigérateurs petit format (12), réfrigérateurs grand
format (01), photocopieuse (01), GPS (01), salon semi cuir (05), fauteuil salon complet (02),
stabilisateurs (02), fontaines (10) et fournitures de bureau, soit à travers le Budget national,
soit à travers les financements extérieurs.
Dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs, environ une centaine d’agents ont
bénéficié de formation au cours de l’année 2016, à travers la mise en œuvre des projets et
programmes financés par : GIZ, ABV, ACF, OCHA, UNICEF, DANIDA, SUEDE, PAYS-
BAS, KFW, JICA, BAD, OMS, UNESCO, CEDEAO, projet AEPA-GKS, PACTEA II,
PADS-PROSEA, PCA-GIRE, etc. Le Tableau n° 16 : Formations reçues - 2016 fournit le
détail des formations effectuées et figure en annexe 5.
En rappel, la Direction Nationale de l’Hydraulique s’est dotée en 2015 d’un plan de
formation qui vise une gestion efficiente de la carrière des agents de la DNH et de ses
services déconcentrés. A cet effet, une table ronde des bailleurs de fonds a été organisée le
20 juillet 2015 pour la mobilisation des ressources financières d’un montant de
1 752 962 000 Fcfa. Aussi, il a été recommandé l’organisation d’un concours spécial de
recrutement du personnel de la DNH et la concrétisation des engagements des partenaires
techniques et financiers.
En 2016, le comité de pilotage du plan de formation mis en place s’est réuni 4 fois. Par
manque de financement, le concours spécial de recrutement de 100 fonctionnaires au profit
de la DNH n’a pu être organisé. Aussi, à travers les actions de plaidoyers, il a été demandé
de pouvoir bénéficier d’un quota important d’Ingénieurs et Techniciens au niveau du
concours général de la Fonction Publique au titre de l’année 2016. En ce qui concerne la
mise en oeuvre des formations programmées en 2016, quatre (04) formations sur les vingt-
huit (28) prévues, ont pu être réalisées. Il s’agit de : les secrétaires de la DNH et des DRH,
les gestionnaires du plan de formation et neuf (09) Directeurs Régionaux de l’Hydraulique,
35
soit un total de 29 agents formés. Il est à noter que seize (16) cahiers de charges ont été
élaborés afin de faciliter la tenue des sessions de formations. Par ailleurs, certains
partenaires techniques et financiers conditionnent leur appui de renforcement de capacité
des agents de la DNH et des DRH à l’organisation du concours spécial de recrutement.
Les collectivités territoriales sont capables d'assurer leur rôle dans le secteur de l'eau :
Dans le tableau ci-dessous figure la situation du transfert de compétences en matière
d’hydraulique sur l’ensemble du territoire national qui est effective depuis 2009 :
Tableau n° 15 : Transfert de compétences aux communes – 2016 13
Région
Nombre de
Décisions
signées
Nombre Cumulé
de Décisions
signées
Nombre de communes formées
Transfert de
compétence
Délégation de
l’exploitation à des
Opérateurs Privés
Kayes 129 129 1
Koulikoro 106 106 7
Sikasso 147 147 1
Ségou 118 118 0
Mopti 107 107 5
Tombouctou 51 51 2
Gao 24 24 4
Kidal 11 11 0
Bamako 6 6 6 0
TOTAL : 6 699 699 20
NB : Au total, 699 décisions de transfert de compétences ont été signées. Il reste 4
décisions à faire signer respectivement au niveau des Régions de Koulikoro (Koulikoro et
Kati), Mopti (Mopti) et Tombouctou (Tombouctou).
Au niveau régional, les DRH et SLH apportent de l’appui-conseil aux collectivités
territoriales en ce qui concerne : (i) l’information et la formation du conseil communal, (ii)
le diagnostic technique des installations existantes, (iii) la préparation de dossiers d'appel
d'offres, (iv) la formation au suivi de la délégation de gestion.
Les capacités des opérateurs privés sont renforcées pour l’amélioration de la qualité, des
coûts et délais du service de l’eau
Pour contribuer à l'amélioration de la qualité et de la durabilité du service de l'eau en milieu
rural et semi-urbain à travers la réduction des durées et des fréquences des pannes, des
ateliers de formations relatives à la mise à niveau et aux outils de maintenance et
d’entretien des équipements ont été tenus dans les régions dans le cadre de la mise en
oeuvre du programme UNICEF, World Vision, des ONG CARITAS et CARE Mali, projet
Villages du Millénaire (Ségou, Mopti, Koulikoro, Sikasso) et de certains projets de la DNH.
Tous les acteurs concernés ont pris part à ces ateliers: élus, exploitants, maintenanciers.
La délégation de la gestion du service public de l’eau au secteur privé a connu une baisse et
est passée de 22 centres AEP en 2015 à 20 centres AEP en 2016. En effet, au cours de
l’année 2016, les centres de Douentza et Hombori n’ont pas disposé d’exploitants privés
suite respectivement au non renouvellement du contrat et à la démission du prestataire. Ces
36
centres sont gérés sous délégation de la commune en attendant le recrutement de nouveaux
prestataires privés. Les centres AEP de Bankass et Koro ont recruté en 2016, un nouveau
prestataire, à savoir le GIE Faso Kanu.
Tableau n° 15 : Resumé de la situation des centres sous gestion privée 14
Region Centres Opérateur Privé
Date_Signature Contrat
en cours
Contrat non
démaré
DAO Lancé
Kayes Kéniéba Kama SA 2008 1
Koulikoro Didiéni Société TABITAL - SARL 1
Koulikoro Dilly Groupement Enrtreprises - Kouna Certic mars-11 1
Koulikoro Fana TILGAZ en 2010 2010 1
Koulikoro Goumbou Groupement Enrtreprises - Kouna Certic 1
Koulikoro Kalaban Coro TILGAZ en février 2009 févr-09 1
Koulikoro Kolokani GEI Dji Sanuma en janvier 2010 1
Koulikoro OuéléssébougouGroupement Enrtreprises - Kouna Certic déc-11 1
Koulikoro Tienfala Electronic ABC en janvier 2010 1
Sikasso Zégoua Groupement Enrtreprises - Kouna Certic févr-12 1
Sikasso Kadiolo 1
Mopti Bandiagara EDM en janvier 2010 1
Mopti Bankass GIE Faso-Kanu mai-16 1
Mopti Djénné Entreprise Bakaïna en avril 2009 1
Contrat non
renouvelé
Mopti Douentza 0
Contrat en
cours
d'élaboration
Mopti Hombori 0
Le prestaire
a
démissionné
DAO en
cours
d'élaboratio
n
Mopti Koro GIE Faso-Kanu févr-16 1
Mopti Youwarou GIE Energie du Nord - GIE Dental Foyre janv-10 1
Contrat
renouvelé
Tombouctou Diré Groupement HARI sept-08 1
Tombouctou Goundam TILGAZ 1
Tombouctou Niafunké GIE OR BLEU 1
Tombouctou Tonka GIE HAMI 1
Gao Ansongo TILGAZ août-08 1
Gao Bamba GIE ZANI BOUME août-08 1
Gao Bourem GIE - KOIRA FAABA juin-08 1
Gao Ménaka Société Petrolum Compagny août-08 1
Total 20 3 1
Liste des centres à gestion déléguée aux opérateurs privés
Les procédures, délais et coûts sont suivis régulièrement et améliorés
Dans le cadre de la mise en œuvre des projets et programmes, la Direction Nationale de
l’Hydraulique a capitalisé en 2010 l’ensemble des marchés d’approvisionnement en eau
potable passés sur l’ensemble du territoire du Mali afin de vérifier que les coûts d’exécution
sont bien en adéquation avec les coûts de programmation. Ces prix couvrent l’ensemble des
types de réalisation (forages avec PMH, AEP, puits). En fonction de ces données, les coûts
moyens ont été ajustés et serviront pour l’actualisation du CDMT 2018-2020.
En ce qui concerne les procédures et les délais, il est à noter la lenteur dans la mise en
œuvre des programmes et projets nationaux du fait de lourdeurs dans les circuits
administratifs de passation des marchés et la mobilisation des financements. A cela s’ajoute
37
la restriction opérée sur les crédits alloués pour financer lesdits marchés, suite au collectif
budgétaire. Cette contrainte a occasionné la suspension des procédures de passation de
certains marchés et des financements au titre de l’année 2016. A titre d’exemple, le plan de
passation des marchés de la DNH au titre de l’exercice 2016 prévoyait 32 marchés ainsi
répartis : (i) 20 marchés de prestations intellectuelles dont 4 marchés signés ; (ii) 9 marchés
de fournitures et services dont 9 marchés signés ; (iii) 3 marchés de travaux dont 3 marchés
signés.
Globalement, le taux de passation, mesuré sur le segment du processus allant de la
préparation du dossier d’appel d’offres à la mise en place du contrat de réalisation des
prestations, est de 16 marchés conclus sur 32 soit 50%. Ce ratio inhérant à la restriction
budgétaire est en recul par rapport aux performances de la gestion de 2011, estimées à 62%
et considérées comme données de référence, si abstraction est faite des statistiques de la
crise socio- politique et sécuritaire qu’a connue le pays en 2012 dont les conséquences
pèsent sur le développement du secteur.
La programmation et le suivi des projets et des programmes sont coordonnés par la DNH
pour garantir la visibilité globale du sous-secteur
Par rapport à ce résultat, un certain nombre d’activités ont été réalisées en 2016, notamment
dans le cadre de l’appui à la préparation et à la mise en œuvre du Programme Sectoriel Eau
et Assainissement (PROSEA). Il s’agit de :
la poursuite de la révision des indicateurs ainsi que la définition de valeurs de référence
et de valeurs cible pour mieux évaluer le progrès du sous-secteur eau, de même que la
révision du canevas des rapports périodiques (trimestriel et annuel) et l’élaboration
d’un plan de travail annuel conformément au cadre logique révisé de la DNH et de ses
services déconcentrés ;
L’internalisation des fiches de postes dont le but est de permettre à la DNH et à ses
services déconcentrés d’assurer pleinement leurs missions en se dotant des compétences
nécessaires pour atteindre les objectifs fixés à travers la définition et la compréhension
claire des rôles et responsabilités du personnel (compréhension des relations
hiérarchiques, description détaillée des tâches et missions du poste ainsi que les
exigences), les propositions de réformes pour la gestion du personnel et la mise en
œuvre du nouveau cadre organique ;
L’actualisation du Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT 2017-2019) ;
La collecte des informations de suivi des projets et programmes ;
La formation des acteurs DNH et DRH à la programmation ;
Le renseignement de la batterie d’indicateurs relatifs au BPO Eau y compris les huit (8)
indicateurs clés choisis par le Ministère en charge de l’Eau dans le cadre du suivi des
performances du secteur.
Un cadre institutionnel et organisationnel performant du sous-secteur Eau est mis en place
et est opérationnel
38
En ce qui concerne ce résultat, il est à noter la participation de la DNH à certains ateliers de
plaidoyer organisés par la société civile (CN-CIEPA, CAEPHA) relatifs à la mise en œuvre
des engagements SWA pris à Washington en avril 2014 lors de la troisième rencontre de
haut niveau, relatifs à l'accélération de la réalisation des objectifs de l'eau et de
l'assainissement.
Dans le cadre de la mise en œuvre des réformes institutionnelles du sous-secteur de l’eau, il
est à souligner la participation de la DNH aux réunions du Comité de Pilotage de la
Réforme Institutionnelle des secteurs de l’Electricité et de l’Eau potable. Les activités ont
porté sur les affectations des biens de l’activité Eau de EDM SA aux trois sociétés, les
bilans d’ouverture, l’actualisation du chronogramme relatif au plan d’actions de la réforme,
la disponibilité des contrats de concessions et d’affermage et de leurs annexes.
Par ailleurs, il est à noter la poursuite de la mise en œuvre des activités du protocole de
partenariat SOMAPEP/DNH/DRH relatif à la relève des compteurs de production d’eau
potable dans le périmètre concédé au niveau régional.
Les dispositifs d’information et de communication du secteur sont améliorés dans le sens
d’un meilleur service aux acteurs et usagers
Pour renforcer l’accueil, l’information et l’orientation pour un meilleur service aux acteurs
et usagers, un bureau a été créé à cet effet et s’inscrit dans le cadre des mesures prévues
pour la modernisation de l’Administration afin de rendre les services publics plus
communicatifs et plus accueillants.
Dans le cadre du renforcement de la gestion documentaire et la communication pour un
meilleur service aux acteurs et usagers de l’eau, la DNH a mis en place un système
d’information documentaire afin d’optimiser les méthodes de gestion des fonds
documentaires et archivistiques à travers un archivage physique des fonds documentaires
existants, la numérisation desdits fonds et la formation des utilisateurs gestionnaires.
Cependant, il est à noter que depuis l’année 2014, le système n’a pas été opérationnel, suite
à une panne du serveur.
En ce qui concerne la mise en ligne et mise à jour du site web de la DNH, un appui GIZ a
permis la relance de cette activité en rapport avec la société Afrik.m en 2013. Présentement,
le site web de la DNH est opérationnel sous la nouvelle adresse : www.dnhmali.org
Pour faciliter une meilleure communication à l’interne de la DNH, il a été mis en place un
système de câblage informatique et une plate forme intranet et messagerie collaborative
avec l’appui de la GIZ. Actuellement, les réseaux intranet et internet sont fonctionnels.
Indicateurs de l’objectif immédiat n°4
Les indicateurs retenus par le Ministère en charge de l’eau, concernant l’objectif n°4
figurent en gras, dans le tableau suivant :
39
Tableau n°16 : Indicateurs relatifs à l’objectif immédiat n°4 15
RESULTATS ATTENDUS 2016
INDICATEURS OBJECTIF
2016
RÉSULTAT
2016
R4.1. Les capacités des structures de l’Etat sont renforcées pour améliorer la qualité du service public de l’eau
4.1.1. Nombre d’agents formés 4.1.2. Nombre de structures équipées 4.1.3. Taux d’accroissement des budgets de fonctionnement : niveau national niveau régional
ND 66
10% 10%
95 39
64,3% -9,3%
R4.2. Les collectivités territoriales sont capables d'assurer leurs rôles et responsabilités dans le sous-secteur de l'eau
4.2.1 Nombre de communes formées ; 4.2.2 Pourcentage (%) de communes ayant passé un contrat avec un opérateur Stefi 4.2.3 % EPEM réalisés directement par les collectivités territoriales
26,7%
76%
R4.3. Les capacités des opérateurs privés sont renforcées pour l’amélioration de la qualité, des coûts et délais du service
4.3.1. Pourcentage (%) EPEM sous gestion privée 4.3.2. Nombre de gestionnaires formés
ND
ND
ND
0
R4.4. Les procédures, délais et coûts sont régulièrement suivis et améliorés
4.4.1. Les Référentiels de prix (ouvrages, eau) et de délais sont disponibles 4.4.2. Un calendrier d’élaboration du BPO existe avec des dates clés
disponible
oui
disponible
oui
R4.5. La programmation et le suivi des projets et programmes sont coordonnés par la DNH pour garantir la visibilité globale
4.5.1. Taux d’exécution du CDMT global : physique financier 4.5.2. Taux d’exécution du CDMT physique par région 4.5.3. Proportion de population ayant accès à l’eau potable en milieu rural 4.5.4 Proportion de population ayant accès à l’eau potable en milieu semi- urbain et urbain 4.5.5. Taux national d’accès à l’eau potable
23,4% 66,1%
65,3%
70,6%
66,9%
R4.6. Un cadre institutionnel et organisationnel performant du sous-secteur Eau est mis en place et opérationnel
4.6.1. Nombre de documents de réformes ou de textes destinés à améliorer les performances du sous secteur produits et diffusés
1
0
R4.7. Les dispositifs d’information et de communication du sous-secteur sont améliorés
4.7.1. Nombre de visiteurs satisfaits de leur demande 4.7.2. Dernière date d’actualisation du site Web de la DNH
ND
ND
45
ND
40
4 - BILAN FINANCIER
4.1 - Aperçu général
Au titre de l’année 2016, les dotations budgétaires et l’exécution financière tant au niveau
du budget national qu’au niveau des financements extérieurs se présentent comme indiqué
dans le tableau ci-dessous :
Tableau n° 17 : Budget et réalisations budgétaires 2016 – DNH1 16
en FCFA Dotation Réalisation
Budget national 2 793 055 516 2 729 093 201
Ressources extérieures 30 712 560 000 19 409 063 288
Total 33 505 615 516 22 138 156 489
Part des ressources propres 8,34 12,33
Part des ressources ext. 91,66 87,67
En 2016, les ressources propres de l’Etat constituent 12,33% des dépenses réalisées contre
7,36% en 2015, et représentent 8,34% des dotations budgétaires contre 3,27% en
2015. Derrière, ces résultats se cache une contre-performance qui est à l’origine du
ralentissement des travaux. A cet égard, il importe de noter que globalement certains
marchés passés en 2016, devraient être pris en charge par les exercices budgétaires de 2014
ou de 2015 au plus tard. Leur report en 2016 est essentiellement lié à l’indisponibilité ou à
la difficile mobilisation des ressources.
L’exercice 2016 a constitué le dixième exercice ayant été réalisé dans le cadre du Budget
Programme par Objectif. Toutefois ni la structure du budget national, ni celle des projets et
programmes en cours ne permettent encore d’éclater les réalisations budgétaires par
objectifs et résultats du BPO Eau.
Comme il ressort du tableau n°21 suivant, un éclatement des dépenses réalisées montre que
les salaires et les frais de fonctionnement sur le budget ordinaire de l’Etat demeurent
minimes (3% du budget sectoriel total). En incluant les dépenses de fonctionnement au
niveau des DRH, la part du fonctionnement par rapport au budget total du secteur se chiffre
à 3,5%.
1 Sources des données :
Financement sur ressources propres de l’Etat :
Prévisions budgétaires : Crédit notifiés (PRED)
Engagements et liquidations : PRED
Financement extérieur :
Prévisions budgétaires : Budget voté de l'Etat
Engagements et liquidations : Renseignement des projets
41
Tableau n°18 : Exécution par catégories budgétaires 2016 – programme DNH17
FCFA Personnel 61 Fonctionnement 62
Invest. et fonct.
lié a l'invest. (5
23, 5 62)
Total
Budget National
667 944 784 106 656 532 1 954 491 885 2 729 093 201
Ressources extérieures
0 0 19 409 063 288 19 409 063 288
Total
667 944 784 106 656 532 21 363 555 173 22 138 156 489
Répartition en %
3,0 0,5 96,5 100,0
Les détails sur les dotations budgétaires et les dépenses réalisées par projet/programme tant
au niveau du budget national qu’au niveau des financements extérieurs sont donnés en
Annexe 3.
Bien que le BSI et les financements extérieurs comprennent parfois un appui au
fonctionnement (« fonctionnement lié à l’investissement »), la question de la nécessité d’un
niveau de financement adéquat du fonctionnement de la DNH et surtout des DRH se pose.
Il est évident que les ressources dont disposent aujourd’hui lesdites structures ne leur
permettent pas d’exécuter correctement leurs tâches régaliennes en termes de suivi-
évaluation, d’appui aux collectivités locales et aux bénéficiaires des investissements.
4.2 - Taux de réalisation budgétaire
Le taux global d’exécution financière du programme de la DNH pour l’exercice 2016
mentionné dans le tableau n°22 ci-dessous, se chiffre à 66,07%. Le budget alloué sur
ressources propres de l’Etat a été exécuté à hauteur de 97,71%, tandis que le budget des
ressources extérieures n’a connu qu’un taux de réalisation de 63,20%.
Tableau n°19 : Taux d’exécution financière globale du programme de la DNH – 2016
Services et
Projets
Financement intérieur
Financement
exterieur Total Général
(1+2) Personnel
61
Fonctionnement
(3 62)
Invest. et fonct.
lié a l'invest. (5
23, 5 62)
Total 1
Invest. et fonct.
lié a l'invest. (5
23, 5 62)
Dotation 667 946 000 106 674 956 2 018 434 560 2 793 055 516 30 712 560 000 33 505 615 516
Réalisation 667 944 784 106 656 532 1 954 491 885 2 729 093 201 19 409 063 288 22 138 156 489
Tx
d'éxecution 100,00% 99,98% 96,83% 97,71% 63,20% 66,07%
42
La répartition du financement propre de l’Etat par catégorie budgétaire se présente comme
indiqué dans le tableau n°22 ci-dessus : salaires : 100%, fonctionnement : 99,98% et BSI :
96,83%.
Toutefois, il est à noter qu’en plus de la timide reprise de la coopération au développement
des partenaires techniques et financiers inhérente à la crise sociopolitique engendrée par les
évènements du 22 mars 2012, la hausse du taux d’exécution constaté, notamment sur les
financements extérieurs (63,20%) pourrait s’expliquer par les facteurs suivants :
la mise en service des travaux d’adduction d’eau qui sont onéreux dans le cadre de
l’exécution de certains projets et programmes ;
la clôture de certains projets et programmes.
Les projets et programmes ayant encouru des taux d’exécution budgétaire relativement bas
sont les suivants : le Projet AEP et Accompagnement Centres semi-urbains et ruraux (13%),
le Projet AEPA-Kabala (17%) et le Projet Hydraulique et Assainissement en milieu rural
(BID-UEMOA) (28%).
4.3 - Evolution des dotations et réalisations budgétaires
Les ressources allouées pour le programme de la DNH en 2016 (33,50 milliards de FCFA)
sont inférieures à celles de 2015 (58,57 milliards de FCFA) avec une augmentation de
44,7% des ressources propres de l’Etat et une dimunition de 46,2% des ressources
extérieures disponibles.
Tableau n°20 : Evolution 2015-2016 des dotations du programme de la DNH 18
En milliers de FCFA 2015 2016 Ecart Progression en %
BN 1 493 950 2 787 050 1 293 100 86,6
Ressourc. Ext. 57 078 204 31 637 560 -25 440 644 -44,6
Total 58 572 154 34 424 610 -24 147 544 -41,2
L’augmentation substantielle des dotations sur ressources propres de l’Etat reflète les
besoins cruciaux d’investissements relatifs à l’amélioration de l’approvisionnement en eau
de la population.
Tableau n°21 : Evolution 2015-2016 des crédits exécutés du programme de la DNH19
En milliers de FCFA 2015 2016 Ecart Augmentation en %
BN 1 449 360 2 723 093 1 273 733 87,9
Ressourc. Ext. 23 399 563 20 331 063 -3 068 500 -13,1
Total 24 848 923 23 054 156 -1 794 767 -7,2
Bien qu’une priorité soit accordée par le Gouvernement à l’approvisionnement en eau
potable, une analyse de l’évolution des ressources propres de 2007 à 2016 montre une
diminution de 21% en ce qui concerne les dotations, malgré les besoins cruciaux
d’investissement dans l’hydraulique surtout urbaine (Bamako).
43
Par ailleurs, les ressources extérieures diminuent presque chaque année sur la période, de
même que la capacité d’exécution de ces ressources qui demeure un problème non résolu et
nécessite la mise en œuvre de mesures pouvant corriger la situation.
Tableau n°22 : Evolution du budget de la DNH de 2007 à 201620
Dotation 3 513 474 9 661 908 8 445 924 5 790 531 2 989 853 3 146 034 3 265 383 1 129 520 1 930 099 2 793 056 -21
Exécution 2 913 593 9 134 757 8 140 502 4 543 462 2 917 885 2 139 831 3 136 964 1 104 513 1 858 404 2 729 093 -6
Taux
d'exécution82,9 94,5 96,4 78,5 97,6 68,0 96,1 97,8 96,3 97,7 18
Dotation 26 344 000 32 408 000 25 052 000 27 363 000 26 873 277 34 050 250 36 644 300 35 980 645 57 078 204 30 712 560 17
Exécution 16 202 518 17 345 170 16 086 106 13 719 100 12 471 749 9 603 750 6 582 475 7 529 620 23 399 563 19 409 063 20
Taux
d'exécution61,5 53,5 64,2 50,1 46,4 28,2 18,0 20,9 41,0 63,2 3
Dotation 29 857 474 42 069 908 33 497 924 33 153 531 29 863 131 37 196 284 39 909 683 37 110 165 59 008 302,4 33 505 615,5 12
Exécution 19 116 111 26 479 927 24 226 608 18 262 562 15 389 635 11 743 581 9 719 439 8 634 133 25 257 967 22 138 156,5 16
Taux
d'exécution64,0 62,9 72,3 55,1 51,5 31,6 24,4 23,3 42,80 66,07 3
Bu
dg
et
Na
tio
na
l
Fin
an
cem
en
t
Ex
térie
ur
To
tal
2010en milliers de FCFA 20132007 2008 2009 2011 2012Evolution 2007-
2015 en %2014 20162015
L’amélioration du taux d’exécution budgétaire global du programme de la DNH constatée
en 2009 (72%) n’a pas pu être maintenue et est ainsi passée de 42,8% en 2015 à 66,1% en
2016.
Graphique n°11 : Evolution du taux d’exécution budgétaire 2007-2016 – DNH 10
4.4 - Evolution des budgets alloués aux Services Régionaux de l’Hydraulique
Le budget de fonctionnement des DRH est alloué à travers les budgets des régions. Le
montant alloué pour le fonctionnement des DRH varie d’une région à une autre,
principalement en fonction des allocations que reçoivent certaines DRH sur le BSI ou
directement à travers les projets et programmes en cours. En moyenne, l’allocation au
fonctionnement des DRH était de 11,13 millions de FCFA en 2016. Le tableau suivant
montre l’évolution des budgets de fonctionnement des DRH de 2015 à 2016 au niveau des
budgets votés, des crédits alloués et des ressources exécutées.
44
Tableau no. 23 : Evolution du budget de fonctionnement des DRH de 2015 à 2016 (3-62 et 3-24)21
2015
2016
LF Dotation Réalisation LF Dotation Réalisation
Kayes 8 125 000 6 500 000 6 498 167 5 880 000 5 880 000 5 614 790
Koulikoro 22 256 000 17 804 800 15 433 691 18 050 000 18 050 000 17 210 247
Sikasso 11 146 000 8 916 800 7 325 186 8 927 000 8 927 000 8 348 100
Ségou 15 304 000 12 243 200 3 822 271 11 989 000 11 989 000 11 974 719
Mopti 11 129 000 8 903 200 3 933 398 9 086 000 9 086 000 9 083 514
Tombouctou 16 968 000 13 574 400 12 400 603 14 318 000 14 318 000 13 772 153
Gao 18 098 000 14 478 400 12 192 044 14 530 000 14 530 000 14 528 222
Kidal 20 789 000 17 341 120 11 939 115 16 519 000 16 519 000 15 028 358
District Bamako 11 787 000 11 787 000 11 497 687 12 049 000 12 049 000 11 803 775
TOTAL 135 602 000 111 548 920 85 042 162 111 348 000 111 348 000 107 363 878
Sources : Loi des Finances 2015 et 2016 et le PRED.
Le détail par nature de la dépense figure en Annexe 4.
A titre de comparaison, le crédit notifié pour le fonctionnement des DRH en 2015 se
chiffrait à 111,55 millions de FCFA et le crédit réalisé est de 85,04 millions de FCFA, soit
une moyenne de 11,15 millions de FCFA par Direction Régionale. S’agissant du budget
2016, il y a eu une dimunition de 1,0% au niveau des dotations et une augmentation de
20,2% au niveau des dépenses exécutées. Il a été constaté que les crédits alloués ont connu
une légère hausse de 2015 à 2016 au niveau du budget de fonctionnement de l’ensemble
des DRH, hormis trois régions où elles sont en baisse, en l’occurrence dans les régions de
Ségou (-10%) et Kidal (- 9,5%).
45
5 - ETAT DE MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS DE LA REVUE SECTORIELLE – EXERCICE
2015
La feuille de route du PROSEA est l’outil de suivi de l’avancement des activités du programme. Celle issue de la neuvième revue annuelle
sectorielle (troisième concertation) - exercice 2015, qui s’est tenue en avril 2016, s’articule autour de neuf (09) grands thèmes. L’état
d’avancement de la mise en œuvre de ces recommandations se résume comme suit :
ETAT DE MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS DE LA REVUE SECTORIELLE – EXERCICE 2015
Etat avancement
Commentaires R ER NR
001 Accélérer la mise en œuvre des activités relatives à l’évaluation de la première phase du Programme Sectoriel Eau et Assainissement (PROSEA)
X
TDR relatif au recrutement du consulant élaboré ; Consultant recruté et ordre de service donné pour un délai d’exécution de 5 mois ; rapport de démarrage de l’étude disponible ; rapport d’évaluation du PROSEA 1 élaboré et validé en atelier national. TDR relatif à l’évaluation du PNAEP élaboré ; étude non réalisée par manque de financement ; TDR relatif à l’évaluation du PAGIRE en cours d’élaboration ; étude prévue en 2017 dans le cadre de la mise en œuvre du PCA GIRE ; Avant projet de document relatif à la relecture du code de l’eau validé suite à des ateliers régionaux et national ; poursuite du processus d’ adoption en conseil de ministre en cours ; Relecture du document de Politique Nationale de l’Eau en cours à travers un consultant recruté avec l’appui de l’UNESCO.
002 Elaborer urgemment un nouveau PROSEA, en cohérence avec les Objectifs du Développement Durable (ODD 2016-2030)
X
Tenue des ateliers d’nformation des acteurs sur les ODD et sur le plan de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau sur financement de l’OMS ; missions d’informations sur le plan de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau à Kolokani, Baguineda et Ségou choisis comme centre pilotes ; Tenue d’ateliers sur les indicateurs ODD en lien avec le sous-secteur Eau. Elaboration du PNAEP en lien les ODD non encore démarrée Elaboration du PAGIRE en lien avec les ODD non encore démarrée
46
ETAT DE MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS DE LA REVUE SECTORIELLE – EXERCICE 2015
Etat avancement
Commentaires R ER NR
003 Améliorer les mécanismes de suivi du PROSEA
X
La mise à jour de la base de données SIGMA se poursuit de façon timide: enregistrement de 152 points d’eau en 2016. L’inventaire des points d’eau modernes phase I réalisée en 2016 avec l’outil AKVO, a concerné les 5 régions du Sud et le District de Bamako. L’arrimage des données issues de cet inventaire avec SIGMA est en cours. Par ailleurs, des dispositions sont en cours pour la réalisation de la phase II.
004 Mettre en œuvre les engagements SWA pris par le Mali
X
Pourcentage Budget national alloué à l’eau : 1,02% ; Renforcement des capacités de la DNH en ressources humaines à travers : (i) la mise à disposition en 2016 de douze (12) agents fonctionnaires dont deux (02) Ingénieurs, huit (8) Techniciens et deux (02) Adjoints d’Administrations ; (ii) la réalisation de quatre (04) formations ayant concerné 29 agents sur les vingt-huit (28) prévues dans le cadre de la mise en œuvre du plan de formation ; (iii) les actions de plaidoyers afin de pouvoir bénéficier d’un quota important d’Ingénieurs et Techniciens au niveau du concours général de la Fonction Publique au titre de l’année 2016 ; (iv) l’élaboration de seize (16) cahiers de charges afin de faciliter la tenue des sessions de formations ; (v) cadre organique de la DNH pourvu à 24% en 2016 contre 26% en 2015 suite à des départs à la retraite ; Pacte de durabilité reste toujours effectif dans les mêmes 3 régions comme en 2015.
005 Assurer la coordination et la visibilité du secteur
X
Dans le cadre de l’opérationnalisation des cadres de concertation, vingt-neuf (29) rencontres ont été tenues au niveau régional et comités clusters : Koulikoro (1), Tombouctou (15) , Gao (13). En plus, il faut ajouter la tenue régulière des 12 réunions mensuelles du Comité de Gestion de l’Eau de Sélingué et Markala. Il est à noter que les cadres de concertation du secteur eau-assainissement (comités locaux de l’eau, comités de bassins) sont peu
47
ETAT DE MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS DE LA REVUE SECTORIELLE – EXERCICE 2015
Etat avancement
Commentaires R ER NR
dynamiques, bien que des réunions se tiennent en cas de besoin. Plan de formation de la DNH élaboré en 2015 actualisé.
006 Poursuivre les initiatives relatives à la durabilité des investissements et de l’exploitation des ouvrages hydrauliques et d’assainissement
X
GCS-AEP : 142 centres AEP suivis répartis sur 110 communes pour 94 contrats signés ; 2AEP : 127 centres suivis répartis sur 78 communes pour 51 contrats signés, soit au total 269 centres AEP répartis sur 188 communes pour 145 contrats signés. Dossiers d’Appel d’Offres relatifs au recrutement d’opérateurs STEFI élaborés; contrats STEFI finalisés; projet d’arrêté interministériel rendant le STEFI obligatoire élaboré et soumis pour signature.
008 Mettre en place un mécanisme de suivi en temps réel du niveau d’exécution des projets et programmes du secteur pour améliorer significativement le taux de décaissement des financements acquis
X
Le plan de passation des marchés de la DNH au titre de l’exercice 2016 prévoyait 32 marchés ainsi répartis : (i) 20 marchés de prestations intellectuelles dont 4 marchés signés ; (ii) 9 marchés de fournitures et services dont 9 marchés signés ; (iii) 3 marchés de travaux dont 3 marchés signés. Globalement, le taux de passation est de 16 marchés conclus sur 32 soit 50%.
48
6 CONCLUSION
Pour la mise en œuvre du Programme Sectoriel Eau et Assainissement, la Direction
Nationale de l’Hydraulique a mis en œuvre le Budget Programme Eau par Objectif et le
Cadre de Dépenses à Moyen Terme 2016-2018. Ce programme du secteur de l’eau au titre
de l’année 2016 visait les quatre (04) objectifs suivants : (i) Améliorer l’accès à l’eau de
façon équitable et durable ; (ii) Améliorer l’accès à l’eau pour les autres usages ; (iii)
Favoriser la gestion intégrée des ressources pour tous les usages ; (iv) Améliorer la qualité
du service public de l’eau de façon efficace et efficiente.
En ce qui concerne l’amélioration de l’accès à l’eau potable de façon équitable et
durable, les actions prévues au titre de l’année 2016 portaient sur : (i) la création de 2 013
Equivalents Points d’Eau Modernes (EPEM) dans le cadre des projets et programmes
financés par le Gouvernement, les Partenaires Techniques et Financiers et les populations ;
(ii) la réhabilitation de 408 Points d’Eau Modernes répartis sur l’ensemble du territoire
national dans le cadre des projets et programmes en cours.
Les résultats obtenus sont les suivants : Concernant la création de nouveaux points relatifs à
l’accès à l’eau potable, 1 626 nouveaux Equivalents Points d’Eau Modernes (EPEM) ont
été réalisés par l’ensemble des intervenants. Ces réalisations qui se répartissent sur
l’ensemble du territoire national, portent sur : (i) 722 forages équipés de pompes à
motricité humaine ; (ii) 134 puits modernes ; (iii) 406 bornes fontaines réparties entre 41
Adductions d’Eau potables et ou sommaires (AES) réalisées dans les régions de Kayes,
Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Taoudéni et District de Bamako ; (iv) 364
EPEM répartis sur 169 SHVA dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti,
Tombouctou et District de Bamako et 13 SHPA dans les régions de Kayes, Tombouctou et
Kidal.
Concernant les réhabilitations de points d’eau existants, il a été réhabilité 577 ouvrages qui
sont des forages équipés de pompes à motricité humaine (506), des puits à grand diamètre
(57), des bornes fontaines (10) au niveau des adductions d’eau potable et sommaires et des
SHVA (2).
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Sectoriel Eau et Assainissement, le taux
d’accès à l’eau potable au 31 décembre 2016, est de l’ordre de : (i) 66,9% au niveau
national ; (ii) 65,3% en milieu rural ; (iii) 70,6% en milieu semi urbain et urbain.
Par ailleurs, le nombre de villages/sites dépourvus de point d’eau potable (abstraction faite
des hameaux et quartiers éloignés) a été réduit de 2226 à l’issue de l’inventaire de 2003 à
1286 au 31 décembre 2016, soit 940 villages dotés de point d’eau modernes dont 54
villages en 2016.
S’agissant de l’amélioration de l’accès à l’eau pour les autres usages, les réalisations
ont porté sur: (i) l’étude de caractérisation technique et de cartographie des sites
potentiellement aménageables dans la région de Sikasso avec comme résultats 193 sites
potentiellement aménageables de superficies allant de 100 à 2 000 ha identifiés, au nombre
desquels 50 feront l’objet d’études d’APS avec l’élaboration d’un DAO pour les études
49
d’APD; (ii) le suivi des travaux de construction du quai de Aka; (iii) la réhabilitation du
quai de Ségou et (iv) la pause de balises entre Koulikoro et Gao.
En ce qui concerne l’hydraulique pastorale, au total 16 puits à grand diamètre et 24 SHPA
ont été réalisés, en plus de la réhabilitation de sept (07) puits à grand diamètre dans les
régions de Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal.
Dans le cadre de la contribution au développement de la gestion intégrée des ressources
en eau pour tous les usages, il a été procédé à poursuite de la mise en œuvre de la stratégie
de suivi et d’évaluation des ressources en eau à travers : (i) la gestion d’un réseau
hydrométrique de 95 stations ; (ii) le suivi du remplissage et du déstockage des retenues
des barrages de Manantali et de Selingué ; (iii) la collecte de données piézométriques au
niveau de 260 sites d’observation ; (iv) la participation à des rencontres relatives à la
gestion des eaux transfrontalières au niveau des organismes de bassins (ABN, OMVS,
ABV, CEDEAO).
En ce qui concerne l’amélioration de la qualité du service public de l’eau de façon
efficace et efficiente, il est à noter que le cadre institutionnel efficace et efficient pour le
secteur a été assuré à travers l’amélioration de la pérennité des investissements
hydrauliques ayant porté sur : (i) le renforcement des capacités des agents de l’hydraulique
au niveau national et déconcentré par des sessions de formation à l’intérieur et à l’extérieur
du Mali ; (ii) la poursuite de la délégation de la gestion du service public de l’eau au secteur
privé avec 20 contrats signés ; (iii) la poursuite du suivi technique et financier (STEFI) pour
assurer la continuité du service public de l’eau à travers deux opérateurs privés (2AEP dans
la région de Kayes et GCS-AEP dans le reste du territoire) au niveau de 269 centres AEP
répartis sur 188 communes pour 145 contrats signés.
S’agissant du bilan financier, bien qu’une priorité soit accordée par le Gouvernement à
l’approvisionnement en eau potable, une analyse de l’évolution des ressources propres de
2007 à 2016 montre une diminution de 21% en ce qui concerne les dotations, malgré les
besoins cruciaux d’investissement dans l’hydraulique surtout urbaine (Bamako). Par
ailleurs, les ressources extérieures diminuent presque chaque année sur la période, de même
que la capacité d’exécution de ces ressources qui demeure un problème non résolu et
nécessite la mise en œuvre de mesures pouvant corriger la situation
En perspectives 2017, le Cadre de Dépenses à Moyen Terme constitue un instrument de
programmation budgétaire glissant sur 3 ans permettant au Gouvernement de matérialiser
les orientations stratégiques du secteur telles que stipulées dans le CSCRP.
La formulation de programmes pluriannuels permet d’accroître la prévisibilité de leur
financement à plus ou moins long terme. A cet effet, les actions prévues au titre de l’année
2017 conformément au CDMT 2017-2019, portent sur :
Les actions prévues au titre de l’année 2017 conformément au CDMT 2017-2019, portent
sur :
- la création de 1648 Equivalents Points d’Eau Modernes (EPEM) dans le cadre des
projets et programmes financés par le Gouvernement et les Partenaires Techniques
et Financiers, ainsi répartis : 19 PC (puits citernes), 58 PM (puits modernes), 360
PMH (forages équipés de pompe à motricité humaine, 156 EPEM à travers 78
SHVA (système d’hydraulique villageoise amélioré), 38 EPEM à travers 19 SHPA
50
(système d’hydraulique pastorale amélioré), 1065 BF (bornes fontaines qui seront
construites à partir de 109 Adductions d’Eau Potable ou Sommaire - AEP/AES)
dans l’ensemble des régions du Mali ;
- la réhabilitation de 363 Points d’Eau Modernes constitués de 55 PM, 263 PMH, 09
SHVA et 27 BF (bornes fontaines qui seront réhabilitées à partir de 30 Adductions
d’Eau Potable ou Sommaire - AEP/AES) dans répartis dans certaines localités de
toutes les régions du Mali hormis Tombouctou.
Le détail par région est indiqué dans le tableau ci-dessous :
Tableau : Programmation en 2017
AEP/AES
Ouvrage Ouvrage BF
Bamako - - 11 5 - 5 51 72 - 18 0 0 0 18
Gao 5 15 53 8 - - - 89 36 41 5 0 0 87
Kayes - - 26 20 2 21 135 203 - 15 0 0 0 15
Kidal 12 12 16 - 14 5 30 84 19 12 4 5 0 39
Koulikoro - 7 98 11 3 18 197 327 - 91 0 10 0 91
Mopti - - 75 - - 20 119 194 - 10 0 10 0 10
Ségou - - 28 4 - 21 254 290 - 20 0 5 27 47
Sikasso - - 36 20 - 11 155 231 - 56 0 0 0 56
Tombouctou 2 5 17 10 - 8 114 158 - - 0 0 0 0
Total 19 39 360 78 19 109 1 055 1 648 55 263 9 30 27 363
Réhab. SHVA
Réhab AEP/AES Total
Réhab SHVA SHPA BF
Total
nouveaux EPEM
Réhab.
Puits Réhab PMHPC PM PMH
Le montant total du Cadre de Dépenses à Moyen Terme Eau se chiffre à 33,02 milliards
de FCFA pour 2017 avec un financement acquis de 19,70 milliards de FCFA. Le gap de
financement s’élève à 13,31 milliards de FCFA.
Il s’agira aussi de poursuivre la mise en œuvre de la stratégie de suivi et d’évaluation des
ressources en eau et du Plan d’Action de Gestion Intégrée des Ressources en Eau à travers
les projets d’appui à la gestion Intégrée des Ressources en eau (financements Pays-Bas et
Suède).
51
ANNEXES
52
REALISATIONS 2016 DES PROJETS ET PROGRAMMES
ANNEXE 1.1 : NOUVEAUX OUVRAGES 2016 PAR SOURCE DE FINANCEMENT – DNH
ZONE
ACTEUR PMH PC PM
SHVA AEP
BF
Total
INTERVENTION /SHPA /AES EPEM
KAYES PU-AEP_2017 3 3
KOULIKORO AEPA-GKS 19 38
KOULIKORO PADS-PROSEA 5 36 36
SIKASSO PADS-PROSEA 4 32 32
SEGOU AEPA-GKS 8 9 24 30 2 114 215
MOPTI PADS-PROSEA 12 5 27 39
MOPTI AEPA_18Com 1 8 8
BAMAKO PU-AEP_2016 2 8 10
BAMAKO RNP_2852 1 2 4
TOTAL 25 9 24 50 17 227 385
ANNEXE 1.2 : REHABILITATIONS D'OUVRAGES 2016 PAR SOURCE DE FINANCEMENT –
DNH
ZONE
ACTEUR PMH
AEP Total
INTERVENTION /AES EPEM
SEGOU AEPA-GKS 175 2 175
MOPTI PADS-PROSEA 6 6
TOTAL 181 2 181
ANNEXE 1.3 : NOUVEAUX OUVRAGES 2016 PAR SOURCE DE FINANCEMENT –
AUTRES ACTEURS
ZONE ACTEUR PMH PC PM SHVA AEP BF Total
INTERVENTION /SHPA
/AES
EPEM
KAYES MIGRANTS 9 9
KAYES MAIRIE DE SITAKILY
2 2
KAYES PDRIK II 6 6
KAYES ONG MPDL-Diema
2 1 4
KAYES CT-CERCLE 2 1 4
KAYES COMMUNE 1 1
KAYES SEMICO SA 5 1 7
KAYES MAIRIE KÉNIÉBA 9 9
53
KAYES ONG AMSID 12 12
KAYES SECOURS ISLAMIQUE France
3 6 9
KAYES WORLD VISION 7 7
KAYES WORLD VISION 1 1
KAYES JEUNES DE GOULAMBÉ
5 5
KAYES ONG GRDR 1 2
KAYES CROIX ROUGE 2 2
KAYES PDEPA KS 1 2
KOULIKORO UNICEF 48 1 50
KOULIKORO WORLD VISION 14 2 10 24
KOULIKORO ISLAMIC RELIEF 3 3
KOULIKORO ENDA MALI 3 3
KOULIKORO EAU VIVE 7 7
KOULIKORO VILLAGE 1 12 12
KOULIKORO CT-CERCLE 2 4
KOULIKORO ROTARY CLUB 1 2
KOULIKORO ONG GUAMINA 5 5
KOULIKORO BUDGET RÉGIONAL
12 12
KOULIKORO 50FORAGES CSCOM
1 2
SIKASSO UNICEF 120 34 8 196
SIKASSO ETAT 65 65
SEGOU PEA MLI 017/PIC II
1 12 12
SEGOU PROG REG_2015 9 2 12 21
SEGOU PROJET EAU WORLD VISION
46 8 3 12 74
SEGOU EXT_PDC_WELENTIGUILA
2 2
SEGOU WORLD VISION 9 2 2 16 29
MOPTI MINUSMA 6 1 3 9
MOPTI UNICEF 12 12 36
MOPTI PROTOS (PROJET PILOTE FORAGE MANUEL)
32 32
MOPTI CIDA 1 2
MOPTI FONDS CLIMAT-MALI
5 10
MOPTI PROGRAMME JAPONAIS
7 7
MOPTI ODES MALI 2 2
MOPTI WORLD VISION 41 41
54
MOPTI ASSIOCATION DJIKO
1 1
MOPTI AVRDC 9 18
MOPTI ACTION MOPTI (FONDS D'INNOVATION)
20 20
MOPTI RESSORTISSANS VILLAGEOIS
1 1
MOPTI LIPTAKO GOURMA
1 1
MOPTI CRS 6 6
MOPTI FAO 2 4
MOPTI CRS/CARITAS 12 2 16
MOPTI WASH UNICEF/ACTED
8 8
MOPTI SEASON ROSE ITALIE
5 5
MOPTI WASH UNICEF 22 22
MOPTI ACTION MOPTI (PROJET FONDS D'INNOVATION)
12 2 16
MOPTI PROJET PILOTE FORAGE MANUEL/PROTOS
10 10
MOPTI ONG MOSO 7 14
MOPTI WASH SANTE 11 22
MOPTI WASH COMMUNAUTE
4 4
MOPTI NEF 1 5 11
MOPTI STOP SAHEL 1 2
MOPTI ACTION MOPTI (PROJET FORAGES MANUELS)
43 43
MOPTI WASH IN SCHOOL UNICEF
25 25
MOPTI WASH COMMUNAUTÉ/UNICEF
6 6
MOPTI AGAKHAN 2 2
TOMBOUCTOU CICR 1 2 19 14 36
TOMBOUCTOU PHV-T 1 1 1 5 8
TOMBOUCTOU ASSOCIATION 1 2
TOMBOUCTOU PLAN MALI 4 4
TOMBOUCTOU DNEF 1 2
TOMBOUCTOU MINUSMA 1 2
TOMBOUCTOU ANICT 11 37 1 1 8 58
TOMBOUCTOU ANGE DES EAUX 2 4
55
TOMBOUCTOU CROIX ROUGE 1 2 3
TOMBOUCTOU OIM 1 4 4
TOMBOUCTOU PARTICULIER 2 3 3
TOMBOUCTOU MSAH 2 3 8 12
TOMBOUCTOU AMM 1 3 3
TOMBOUCTOU AMADE 1 1
TOMBOUCTOU CT 1 3 3
TOMBOUCTOU CAID 1 1 2 4
TOMBOUCTOU ARDIL 1 2
TOMBOUCTOU NORDEV 4 2 10 14
GAO CICR 10 2 12
GAO PARTICULIER 1 1
GAO FAO 1 1
GAO TASSAGHT 2 2
GAO VIE BONNE 2 2
GAO LVIA 1 1
GAO HCR/STOP SAHEL
1 1
GAO HELP 1 1
KIDAL UNICEF 0
KIDAL PIDRK 8 8
KIDAL SOLID.INT 10 20
TAOUDENIT CICR 2 2 4
TAOUDENIT ANICT 1 1
TAOUDENIT PARTICULIER 1 3 3
TAOUDENIT CT 1 3 3
MENAKA CICR 4 4
MENAKA ONG/GARI 3 3
MENAKA SNV 2 2
MENAKA GARI 1 1
MENAKA HCR/STOP SAHEL
3 3
BAMAKO SONATAM 1 2 2
TOTAL 697 2 99 132 28 179 1241
ANNEXE 1.4 : REHABILITATIONS D'OUVRAGES 2016 PAR SOURCE DE FINANCEMENT – AUTRES ACTEURS
ZONE ACTEUR PMH
PM
SHVA AEP BF Total
INTERVENTION /SHPA
/AES
EPEM
KAYES ONG PROTOS 21 21
KAYES ONG GRDR 2 2
56
KAYES CROIX ROUGE 7 7
KOULIKORO UNICEF 3 3
KOULIKORO PROTOS 35 35
KOULIKORO AMEPPE 30 30
KOULIKORO EAU VIVE 10 10
SIKASSO UNICEF 7 7
SIKASSO SAVE THE CHILDREN 14 14
SIKASSO PROJET JIKURA 7 7
SEGOU PROJET EAU WORLD VISION
1 8 8
SEGOU EXT_PDC_WELENTIGUILA
2 4
SEGOU WORLD VISION 1 0
MOPTI UNICEF 28 28
MOPTI CARE WASH-PLUS 2 14 16
MOPTI CARE NUTRITION 1 7 8
MOPTI WASH UNICEF/ACTED 3 3
MOPTI SEASON ROSE ITALIE 6 6
MOPTI STOP SAHEL 1 1
MOPTI WASH IN SCHOOL UNICEF
3 3
MOPTI OIM 1 1
MOPTI CISV ONG 4 4
TOMBOUCTOU CICR 2 3 5 5
TOMBOUCTOU UNICEF 62 62
TOMBOUCTOU ANICT 1 0
TOMBOUCTOU CROIX ROUGE 1 12 13
TOMBOUCTOU OIM 3 3
TOMBOUCTOU WHH 5 5
TOMBOUCTOU ACF-E 8 8
GAO UNICEF 29 29
GAO NAFA SOLAIRE 2 2
GAO OIM 3 3
GAO TASSAGHT 6 6
GAO HCR/STOP SAHEL 2 2
GAO HELP 2 2
KIDAL UNICEF 13 13
TAOUDENIT CICR 2 2 2
MENAKA UNICEF 21 21
MENAKA GARI 2 2
TOTAL 325 57 2 10 10 396
57
ANNEXE 2
OUVRAGES EN COURS DE RÉALISATION AU 31.12.2016 –
PROJETS/PROGRAMMES DNH - ANNEXE 2.1
ZONE AES Total AES Total
INTERVENTION /AEP EPEM /AEP EPEM
KAYES PROG URGCE AEP 1 1 0
KOULIKORO PROG URGCE AEP 0 1 4 4
KOULIKORO PMRE 70 350 350 5 0
KOULIKORO PACTEA2 20 224 224 0
KOULIKORO PADS-PROSEA 11 79 79 0
SIKASSO PADS-PROSEA 4 17 17 0
SEGOU AEPA GKS 0 0 0
SEGOU PACTEA2 16 201 201 0
MOPTI PADS-PROSEA 5 30 30 0
TOMBOUCTOU PACTEA2 5 10 117 122 0
6 0 0 0 136 1018 0 1024 0 0 0 6 4 4TOTAL
NOUVEAUX OUVRAGES REHABILITATIONS
PROJET PMH PC PM SHVA BF
DNH
PMBF BP PMH PC
58
ANNEXE 2.2
OUVRAGES EN COURS DE REALISATION AU 31/12/2016 – AUTRES ACTEURS
ZONE AES Total AES Total
INTERVENTION /AEP EPEM /AEP EPEM
KAYES PDRIK II 22 22 0
KAYES SOMICO SA 5 5 0
KAYES WORLD VISION 7 7 0
KAYES CONSEIL DE CERCLE 2 2 0
KAYES ONG MPDL-Diema 2 2 0
KAYES SECOURS ISLAMIC France 3 15 15 0
KAYES JEUNES GOULAMBE 1 5 5 0
KAYES MIGRANTS 1 5 5 0
KAYES PROG EAU GOMME ARABIQUE 6 12 0
KOULIKORO UMOCI 2 4 0
SIKASSO UNICEF 15 15 0
SIKASSO SAVE THE CHILDREN 0 0 14 14
SIKASSO PROG HYDRAULIQUE REGIONAL 2 2 0
SEGOU PROG EAU GOMME ARABIQUE 5 10 0
SEGOU PROG HYDRAULIQUE REGIONAL 201615 5 22 37 0
MOPTI PROG EAU GOMME ARABIQUE 2 4 0
MOPTI LIPTAKO GOURMA 1 1 0
MOPTI FAO 2 4 0
TOMBOUCTOU PROG HYDRAULIQUE Tombouctou 6 3 20 26 1 0
TOMBOUCTOU OIM 0 3 3
TOMBOUCTOU CICR 2 10 12 2 4 5 7
TOMBOUCTOU SIDA 1 3 3 0
TOMBOUCTOU CRS 0 16 16
TOMBOUCTOU MINUSMA 3 3 0
TOMBOUCTOU PRIVE 2 6 6 0
TOMBOUCTOU ANICT 1 2 0
GAO ONG HELP 2 0 0 2 0
GAO OXFAM 3 3 0
KIDAL PIDRK 1 16 17 0
TAOUDENIT UNICEF 2 2 0
BAMAKO MINISTERE SANTE 0 0 0
83 1 22 18 16 86 0 228 14 0 21 5 5 40TOTAL
NOUVEAUX OUVRAGES REHABILITATIONSAUTRES ACTEURS
PMACTEUR PMH PC PM SHVA BF BFBP PMH PC
59
ANNEXE 3 : DETAILS BUDGETAIRES DU PROGRAMME 2016 DE LA DNH
Code
Projet
Liste des services
et projets
Financement intérieur Financement
extérieur Total
général(1+2) Personnel 61
Fonctionnement
(3 62)
Invest. et fonct.
lié a l'invest.
(5 23, 5 62)
Total 1
Invest. et fonct.
lié a l'invest.
(5 23, 5 62)
0010
DNH
Dotation 667 946 000 106 674 956 774 620 956 774 620 956
Réalisation 667 944 784 106 656 532 774 601 316 774 601 316
Tx
d'éxecution 100% 100% #DIV/0! 100% #DIV/0! 100%
0040
Unité Gestion Plan
Nat Gest° Intégr
Ress Eau
Dotation 2 197 000 2 197 000 0 2 197 000
Réalisation 2 196 570 2 196 570 0 2 196 570
Tx
d'éxecution 100% 100% #DIV/0! 100%
1664
Entretien chenal
navigable fleuve
Niger
Dotation 100 000 000 100 000 000 0 100 000 000
Réalisation 100 000 000 100 000 000 0 100 000 000
Tx
d'éxecution 100% 100% #DIV/0! 100%
2130
Programme
d'urgence AEP en
milieu rural
Dotation 100 000 000 100 000 000 0 100 000 000
Réalisation 99 999 865 99 999 865 0 99 999 865
Tx
d'éxecution 100% 100% #DIV/0! 100%
2131
Construction des
nouveaux locaux
DNH
Dotation 299 929 865 299 929 865 0 299 929 865
Réalisation 299 929 865 299 929 865 0 299 929 865
Tx
d'éxecution 100% 100% #DIV/0! 100%
2333
Projet AEPA 18
Communes Mopti
Dotation 0 1 991 000 000 1 991 000 000
Réalisation 0 1 764 000 000 1 764 000 000
Tx
d'éxecution #DIV/0! #DIV/0! 89% 89%
2413
Programme AEPA
dans les régions
Gao Koulikoro et
Ségou
Dotation 124 952 384 124 952 384 124 952 384
Réalisation 124 311 695 124 311 695 124 311 695
Tx
d'éxecution 99% 99% #DIV/0! 99%
2575
Projet AEPA à
Bamako-Kabala
Dotation 85 987 402 85 987 402 11 000 000 000 11 085 987 402
Réalisation 85 987 402 85 987 402 1 821 000 000 1 906 987 402
Tx
d'éxecution 100% 100% 17% 17%
2577
PMRE en 1ere
2ème 5ème et 6ème
Régions- KWF
Dotation 66 000 000 66 000 000 2 000 000 000 2 066 000 000
Réalisation 63 256 039 63 256 039 1 867 000 000 1 930 256 039
Tx
d'éxecution 96% 96% 93% 93%
2575
Caractérisation et
cartographie des
Ressources en Eau
Dotation 68 000 000 68 000 000 0 68 000 000
Réalisation 68 000 000 68 000 000 0 68 000 000
Tx
d'éxecution 100% 100% #DIV/0! 100%
2581
PADS PROSEA
Dotation 0 0 6 990 560 000 6 990 560 000
Réalisation 0 0 5 163 063 288 5 163 063 288
Tx
d'éxecution #DIV/0! #DIV/0! 74% 74%
2741
PACTEA2
Dotation 42 360 557 42 360 557 5 500 000 000 5 542 360 557
Réalisation 40 407 514 40 407 514 6 396 000 000 6 436 407 514
Tx
d'éxecution 95% 95% 116% 116%
Rehabilitation Dotation 182 380 531 182 380 531 0 182 380 531
60
Code
Projet
Liste des services
et projets
Financement intérieur Financement
extérieur Total
général(1+2) Personnel 61
Fonctionnement
(3 62)
Invest. et fonct.
lié a l'invest.
(5 23, 5 62)
Total 1
Invest. et fonct.
lié a l'invest.
(5 23, 5 62)
2742
centres secondaires Réalisation 182 380 531 182 380 531 0 182 380 531
Tx
d'éxecution 100% 100% 100%
2654
Station compacte
Kalabancoro
Dotation 149 963 069 149 963 069 149 963 069
Réalisation 149 905 996 149 905 996 149 905 996
Tx
d'éxecution 100% 100% #DIV/0! 100%
2852
Creation
Infrastructures
Hydrauliques
Dotation 99 976 072 99 976 072 99 976 072
Réalisation 99 939 613 99 939 613 99 939 613
Tx
d'éxecution 100% 100% #DIV/0! 100%
2873
Programme
UEMOA
Hydraulique
Villageoise
Dotation 0 2 000 000 000 2 000 000 000
Réalisation 0 93 000 000 93 000 000
Tx
d'éxecution #DIV/0! #DIV/0! 5% 5%
2931
Programme
commun d'appui à
la GIRE
Dotation 100 000 000 100 000 000 2 381 000 000 2 481 000 000
Réalisation 100 000 000 100 000 000 2 306 000 000 2 406 000 000
Tx
d'éxecution 100% 100% 97% 97%
2956
Programme
réalisation
infrastructures
hydrauliques dans
les administrations
Dotation 499 877 853 499 877 853 499 877 853
Réalisation 441 366 538 441 366 538 441 366 538
Tx
d'éxecution 88% 88% #DIV/0! 88%
2996
Projet AEP et
Accompagnement
Centres semi-
urbains et ruraux
Dotation 70 000 000 70 000 000 450 000 000 520 000 000
Réalisation 70 000 000 70 000 000 70 000 000
Tx
d'éxecution 100% 100% 0% 13%
2998
Projet Hydraulique
et Assainissement
en milieu rural
(BID-UEMOA)
Dotation 29 006 827 29 006 827 400 000 000 429 006 827
Réalisation 29 006 827 29 006 827 92 000 000 121 006 827
Tx
d'éxecution 100% 100% 23% 28%
Total
Dotation 667 946 000 106 674 956 2 018 434 560 2 793 055 516 30 712 560 000 33 505 615 516
Réalisation 667 944 784 106 656 532 1 954 491 885 2 729 093 201 19 409 063 288 22 138 156 489
Tx
d'éxecution 100,00% 99,98% 96,83% 97,71% 63,20% 66,07%
NB :
Source: Financement intérieur Dotation Crédit notifiés (PRED)
Réalisation PRED
Financement exterieur Dotation Budget voté de l'Etat
Réalisation Renseignement des projets
61
ANNEXE 4
ECLATEMENT DES BUDGETS DE FONCTIONNEMENT DES DRH 2016
Toutes régions
C.Econ Libellé Crédits notifiés Crédits liquidés
3-611-00 Personnel 7 136 000 5 402 692
3-241-10 Mobilier et équipement de bureau 6 865 000 6 863 541
3-621-10
Dépense materiel de fonctionnement
des services 12 345 000 11 008 992
3-621-15 Fournitures techniques 14 166 000 14 164 663
3-621-40 Carburants et lubrifiants 13 777 000 13 774 300
3-622-10 Entretien materiel de bureau 4 716 000 4 715 792
3-622-11 Entretien du materiel technique 3 207 000 3 102 727
3-622-12 Entretien materiel informatique 4 055 000 3 667 150
3-622-20 Entretien véhicule, réparation 13 651 000 13 649 963
3-628-10 Indémnités de déplacement 12 556 000 12 534 434
3-628-30 Entretien des bâtiments 12 661 000 12 429 625
3-628-20 Frais de transport 6 213 000 6 049 999
Total 111 348 000 107 363 878
NB : Un écart de 3,6% existe les crédits notifiés et liquidés sur l’ensemble des Régions.
62
ANNEXE 5
Tableau n°16 : Formations reçues - 2016
Période / lieu Description thème Nombre
Participants
Moyen de
réalisation
Du 11 au 15 janvier
2016 à Bamako
Formation des secrétaires DRH 17 DNH
Du 11 au 15 Janvier
2016 à Bamako
Formation des Directeurs d’Académie
d’enseignement, DCAP, Ingénieurs et
Techniciens de l’Hydraulique et des
Constructions Civiles au mode opératoire de la
mise en œuvre du volet réhabilitation de Points
d’eau dans le cadre du Programme d’Urgence
de l’Education pour tous
4
Banque Mondiale
Du 08 au 09 mars 2016
à Bamako
Atelier de renforcement des capacités des
services techniques pour l’évaluation des OMD
et la traduction des ODD dans les orientations
nationales
20
OMS
Du 10 et 11 mars 2016 à
Bamako
Formation sur le renforcement de capacité des
acteurs du secteur de l’eau et l’assainissement
sur le développement du plan de gestion de la
sécurité sanitaire de l’eau
20
OMS
Du 10 au 22 avril 2016
à Lomé
Formation Action sur l’optimisation des
réseaux hydrologiques des pays membres de
l’espace CILSS/CEDEAO
1
CILSS/CEDEAO
Du 11 au 16 avril à
Dakar
Formation sur la Datation des eaux
souterraines, Aspects pratiques du Tritium et du
Radiocarbone
1
Du 3 mai au 11 juin
2016 au Japon
Stage de formation sur le thème «
responsabilisation habilitation de communautés
par la gestion de l’eau potable dans les zones
rurales des pays africains francophones »
2
JICA
Du 25 mai au 02 juin
2016 à Ouagadougou
Formation sur les méthodes de télédétection
pour l’eau souterraine dans les zones arides et
semi-arides
2
UNESCO
Du 09 au 11 août 2016 à
Kayes
Wash sur les méthodes SARAR/FAST 2
ACF-Kayes/ACF-
Kita
Du 11 au 16 août à
Kayes
Formation sur la prévention et le contrôle des
infections et le WASH 4
ONG BECEYA
Du 02 au 03 Septembre
2016 à Bamako
Formation sur le téléchargement des données
d’enregistreurs automatiques installés par le
Programme AEPA GKS/BAD
11
Projet AEPA GKS
Du 05 au 09 septembre
2016 (1ère session) et 16
au 21 octobre 2016
(2ème session) à
Ouagadougou (2IE)
Communication Sociale dans le Secteur de
l’Eau, Organisation Formation à l’organisation
et animation de réunions et de cadres de
concertation 9
PCA – GIRE
(Suède et Pays-bas)
PNMRE (KFW)
UNICEF
Du 24 au 30 Septembre
2016 au Centre
Régional de
l’AGRHYMET de
Niamey/Niger
Formation sur la modélisation hydrologique à
l’aide du modèle SOIL AND WATER
ASSEMEMENT TOOL (SWAT)
1
Du 03 au 06 octobre
2016 à la SNV -
Bamako
Formation sur l’utilisation du site de l’Atlas de
l’eau au Mali suite à l’inventaire des points
d’eau modernes du Mali dans les régions de
Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et le
3
63
Période / lieu Description thème Nombre
Participants
Moyen de
réalisation
District de Bamako.
Du 14 au 15 Novembre
2016 à Ségou
Formation sur le téléchargement des données
d’enregistreurs automatiques installés par le
Programme PACTEA II (à Kalaké et
Konodimini)
8
PAC