Revue de presse Val d'Orbieu- Uccoar du 14 au 24 01 2014

Revue de presse

Du 14 au 24 janvier 2014

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WEINWIRTSCHAFT (PRESSE D'ALLEMAGNE) 10/01/2014

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Eléments de recherche : Presse étrangère

"MARKTES PREISE] LEH

Aktionspreise

Auf einNeuesBevoi es in die nächste Rundeund em neues janr gel t,hievte die LEH Lina Discount-fralfuon zum giner Schlissvon 201 j noLh ihre lciztenfesttags HkS und SilvesterFavoiiten in die Regale Prosit1

(cn) Aldi bog mit einem Argenümen Angebot auf die 7ielgende det, Jahres 2013 ein Weißer(Chardonnay/Viognier mit 90Punkten von Herrn P) und emRoter (Malbec mit 91 ParkerPreziosen) sollten es für je 6 99Euro richten Vor Silvester gingder Discount Gigant sogleichmit Pncklcrn und Cocktails mdie Vollen »Fratellim Spn/z«köderte für 159 Euro der Cava»Gran Mornel« für 3,99 Euround die Dosenfiaknon langtebeim 69 Cent tnzzante zuWie schon zur gleichen Zeitim Jahr davor fiel bei Globusder Preis für die »Cuve"e M>thique« aus den Kellern vonVii cIQibieu drastisch Vonden regulären 799 Euro sackte die sudfran/osibche Qrveeauf 4,99 Euro ab Auf der nachfolgenden Doppelseite prasen

CIUMHORHELCava BrutD eserau gewogeneundbeUjmicrteneCavaw d

r. -u nachder Me adoT a d c oLÄ f nal hergestel E K hnet

[eines Fnjchlbuke laui

(-^ fg-£2013 Secco/RosatoFnzzantein der DoseLt esl?/Ia Get ankäusspf (zgeTiPe Iwenm tKohlensäureverseiitE lacheiikaUdrek ausderQoiaoderi e neinSt ahham

eEen

Bubbles bei Aldi- Cava und Dosen-Fnzzante zum Jahresende

tierten sich dann noch einigeFesttags Tipps darunter Klassisches wie Medoc (Chäteau desCabans für 5 99 € statt 7 99 €)und Unkonventionelles wiedie »AC/DC« Weine (vielleichtzum Oma Erschrecken') diezum Kurs von 8 99 Euro feilgeboten wurden Den Champagner »Pierre Vaudon« setzteman indes preislich auf 18 99Euro {normalerweise 22 99 €)herunter6,49 Euro mussten geneigte Rolwemkaufer für die »Cu\ ee Mythique« dagegen bei I Iitkalkulieien, doch dafür konn

ten sie dort an anderen Märkenwemen und Sekten ordentlieh sparen Den Metternichschen Eursten etwa durfte manfür schlappe 5 77 Euro eintütenCa\ a Fans kamen mit »Frerxenet Cordon Negro« für geradenoch4 77 Euro auf ihre Kostenund wer dann doch lieber Stilles bevorzugte der griff einfachzu Klassikern wie Rosso di loscana von Antmori oder der Reberva Instanz Marques de Riscal beide auf 10 99 Euro posiüomertWelche Flüssigkeiten sollten esbei der Aldi Konkurrenz rieh

577Hit mit einer der gunstigenMettermch-Offerten

ten? Vor allem Lidl ließ kurzvor Silvester mit einer ganzenDoppelseite Schäumendemund Perlendem die Korkenknallen Em Beispiel gefallig •"Den 24er Karton mit »Allim«Fnzzante Buchsen druckte derDiscounter auf 17 Euro (-20%)womit der Preis pro Dose nurnoch 71 Cent betrug Den Lara,brusco Salammo di Santa Croce

Aktionspreise

Die Aktionspreise, über die wir berichten, ermitteln wir in einer intensiven und standardisierten In-ternetrecherche der bedeutenden Vertriebsschienen über alleNielsengebiete Die Preise gelten für die jeweiligen Vertriebsgebiete und die Aktionszeitraumeund stellen keine repräsentativenDurchschnittspreise dar

Markenschaumwein l KW 51/52 Markenwein l KW 51/52

Rotkappchen Trad

Mumm Dry

Henkel! Trocken

Fürst von Mettermch

Krimskoye 9,99

Blanchet

Medmet

Rotwild Domfelder

lambert!

YellowTal

299

8,99

3 99

n edr gster Actmnsprei5 f höchster Aktmnspre s

häufigster AUionspreis des letzten Halbjahres

n adrigster Aktionspreis [ höchster Aktionspreis

häufigster Aktionspreis des letzten Halbjahres

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GONDOLA FR (PRESSE DE BELGIQUE) 01/12/2013


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ENTRE BULLESVINS TRANQUILLESET VINS DOUXNATURELSGérard Galy

Depuis27ans, Gérard Galy réside en Belgique Ce

Catalan, né près de Perpignan, dirige l'antenne export

du groupement Vilaro qui rassemble la cave du Sieur

d'Arqués à Limoux, Les Vigneron-! Catalans ainsi que

lesBanyuls et Collioure du GICB.

Patrick FlévezO ^PablouGondola *—•««•«•"*«> ,

Personnage bien connu du mondebelgeduvin Regis Buutabeillefutlepremierdingeantde Vilaro, base a

Bruxelles, antenne expurl [«lur l'Europe du Nordcrèee en 1976 Un groupement qui réunissait, ala base, "le 'specialiste de vins du Roussillonmic en bouteille (rare a l'époque) ' Les Vigne-rons Catalans", la cave du Sieur d Arques et sac'cli'hri1 Blanquette de Limoux une I mon deFroducteursen Banyuls et Collioure ainsi qu'unoperateur devenu entre temps tres important etqui tsi sorti tie Vilaro en 1983, "Les Vigneronsdu Val d'Orbieu une union de Ld

da n.s le vrac Arrive en Belgique en octobre 1986,Gérard Galy se souvient de son premier contactavec la distribution belge c'e'tait a l'occasiond'un salon organise par l'enseigne Nopri II a surtout en mémoire I' "after ' salon où les tournéesdc bieres l'impressionnèrent Un baptême typi-quement twlge ' "D'emblée, je fus heureusementsurpris comme jeune dans la profession, des relalions étroites et humaines qui se créèrent et uneconfiance réciproque avec ma> interlocuteurs Ceirelations perdurent même st le metier a change"nous dit O Galy devant un verre de Colliourerouge. "C'est vrai qu 'en 25 tint,, lf metier a évolue

II est passe d'une offre finalement assez réduite àune autre oufourtl'hui, beaucoup plu1* diversifiéeA ['époque, te Belge, généralement, disposait d'unecave de vieux vins, était connaisseur et fidèle Jeme souviens de promos en 6O+24, aujourd'hui im-possibles a présenter Avec l'ouverture au monde,le consommateur dece pays a pris l'habt tude de

"zapper', de diversifier so con ̂ animation"

Le ciel bleu viendra avec, encore, uneprogression de la qualité. Vendre desvins du Languedoc et du Roussillon, a cetteepoque ne devait guère être facile ' La donne

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GONDOLA FR (PRESSE DE BELGIQUE) 01/12/2013


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aujuurd hut u totalement t hange Ccfft regionPS/ devenue la Californie (Jt lu /rance «iet uneo#>r désormais qnalttatwptantpn w/?s ii appellaitons qu en \tnsdepays Vous avons la chanced'avoir du soleil une chaptalisation interdite desterroirs f rt s varies a present blin mis en \tileurdes cépage*, a laft»? traditionnels et internatsnaux' Oui mai* la concurrence est néanmoinsrude Je songe par exemple a I univers des vinsuffervLsccnts // y a 25 ans la Blanquettede Limoux était un mousseux majeur dont, leslinéaires de* distributeur* L arrivée du C nva aplombe fis lentes des, mousseux français comme

les Cremants, apart celui d Alsace gm semblebien résister Lan dernier notre Blanquette a vusfs ventes remonter upre\ délivrai une chutede JO a 4(1^ La tendante parait donc s inverterdepuis 2012 La Htfinquette fouffrt de son nomi't à une clientele d'un t artain age Le Crcmont a une image plus jeune et nous comptons ledevelopper en Belgique Nous venons d ailleursd etre references chez Colruyt Pour nos vins

"tranquilles , cette même enseigne reste fidel? auruse de Ruxiqmres de la Cave de Caramany et cfdepuis tres longtemps hot re Fruite Catalan"darts les trois couleurs bien reference, attire une

clientele jeune ct féminine Le Muscat de tîive-SO//PS le un doux naturel li'plus vendu en Bel-gique est partout nitrjie chez les hard discourster!* J a Belgique PS/ d ailleurs le premier pays aI export pour ce vm (. omment imaginer l'evululion dcs ventes dcs vins en provenance de cettevaste region 'y "Vous i (ions une période de fransition fly cura du cie! bleu lorsque la productionaugmentera encore, sa qualite Et si let* vins depays initiatiques noia> apportent une nouletteclientele souvent jeune 11 serait bon que celle cipasse le cap des vint d appellations, qu'elle dé-couvre I original/te (fe nm terroirs f

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17 JAN 14Hebdomadaire


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Eléments de recherche : UCCOAR ou Union des Caves Coopératives de l'Ouest Audois et du Razes : groupement de vignerons, toutes citations

Syndicat du CruVirginie Chiniard, 23 ans, est la toutenouvelle secrétaire technique du Syndicatdu Cru Limoux. Elle reprend ainsi lesdossiers de Claudine Merle, partie à laretraite après avoir consacré sa vieprofessionnelle au service du syndicat. Ex-responsable qualité chez Nougalet à Luc-sur-Aude, elle a effectué une immersionprofessionnelle en alternance dans lemilieu du vin, à l'Uccoar à Carcassonne.Habitante de Villebazy, Virginie Chiniard,espère pouvoir suivre la même carrière queson aînée au sein du Syndicat.

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FEMMES D'AUJOURD'HUI (PRESSE DE BELGIQUE) 16/01/2014


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Du chocolat.«n w«ux-ui ? En «allé I

CHOC'EXPRESSPour un dessert «3 minutes», écrasezgrossièrement quèlques macarons etservez-les imbibes d'une sauce au chocolat(100 g de chocolat fondu dans lequel vousajoutez 10 cl de crème fraîche et 20 g debeurre) et avec I boule de glace.Source: Du chocolat, en veux-tu? En volta1,Monique Tissot, ed Toquades

m.INFO OUJNTQX ?i«JANVIER, CE N'EST PAS LA SAISON DES MOULES.»

«Les moules sontdésormais disponiblespresque toute I annee et passeulement pendant les moisen 'r », explique ChristineFijnaut du Mosselkantoor«ll cst donc toujourspossible de les combineravec des ingrédients desaison car elles représententun aliment extrêmementpolyvalent On peut imaginerdes dizaines de préparationspour surprendre ses hôtes,de la simple mise en boucheau plat raffine de la soupeau plat pma pal, sur lebarbecue.au wok..»

LE VIN DE PATRICK FIEVEZMYTHIQUE, LANGUEDOC 2012Le rouge est produit avec iiulb Lépdg^eb «mythiques* dutanguedoc syrah, grenache et cangnan Du premier, il a lesparfums de cassis et de sureau, du second, la rondeur et lagenerosite et du dernier, une touche sauvage et epicee Un rougequi séduit par sa personnalité, sa complexité et son equilibre.A boire vers 16° dans les ? ans Pt dans l'assiette' Une daube debceuf ou encore un filet pur de porc, aux échalotes. ChezCarrefour, 5,59 C.

> Une recette de Viki Geunes,chef doublement étoile (Anvers}Moules matinées, servies avec du maquereau cruet une purée de pois cruchesI Fa;tes mariner les filets de maquereau avec de1 huile d'olive, du ras el hanout. du jus de citronvert, du citron confit, du poivre et du sel.2 Faites cuire les pois cruches avec de l'échalote, del'ail, du poivron et de la carotte, dans un bouillon delegumes Réduisez en purée avec de l'huile d'olivect de l'huile d argan3 Faites cuire les moules comme d'habitude puislaissez-les manner une demi-heure dans unmélange de 0,51 d'eau portée a ébullition avec400 g de sucre O 2 I de vinaigre de sushi, 0,2 I devinaigre de vin 5 g de graines de coriandre unedemi-gousse d'ail et 10 g de sel

«TTHII

Si vous devez intégrer desamandes noix de pecan ounoisettes dans an dessert,faites-les d'abord légèrementtorréfier dans une poêle à secEncore plus gourmand?Enrobez-les d'une larmichettede miel et laissez-les griller ajfour a 150 °C, pendant uneduame de minutes Un regalpour decorer les cakes ou lesglaces maîs aussi a grignotercomme collation sante

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8 CITE PARADIS75493 PARIS CEDEX 10 - 01 40 22 79 00

JAN 14Mensuel

OJD : 9006

Surface approx. (cm²) : 8337N° de page : 24-42

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Eléments de recherche : VAL D'ORBIEU : vin de l'Aude (11), toutes citations

TOUR DES VIGNOBGagnants et perdand'une récolte compliLes régions françaises sont partagéesen deux, entre celles qui ont subiune mauvaise récolte l'année dernièreet les autres, qui ont fait le plein ouvendange selon leurs besoins. Le pointsur cette situation très contrastée.

Sf il est une region que

la nature a gâtéeplus que les autresI an dernier c'est

bien le Languedoc-RoussillonLa recolte y est abondante et debelle qualite Ce bassin va en tirer profit « Quand nos cuves sontpleines de bons vins nos vignerons sont ardents a les vendre »claironne Jacques Gravegealpresident de l'ODG Pays d OcDans leur ardeur commercialeles producteurs languedociensrencontrent des clients qui ontbien du mal a s approvisionner ailleurs Lannee 2014 nepeut donc que leur sourire Carcontrairement au Midi les Cotesdu Rhone et Bordeaux ont faitune mauvaise recolte Ces deuxgrandes regions ont subi unecoulure d une rare intensitéComme leurs ventes se portaientbien elles avaient peu de stockDésormais elles manquent devin et redoutent de perdre desmarches Et bien des exploitalions savent qu il leur faudrades annees de gestion des pluseconomes pour se remettre de lacatastrophe climatique qu ellesont subiLan dernier la nature n a pasdavantage gate Bergerac laBourgogne Gaillac le Jurala Provence ou la Savoie Cesregions comptent égalementparmi les perdantes d'une sai-

son 2013 qui fut bien trop pluvieuse durant la floraison puisau moment de la recolteDans notre dossier special vignerons et responsables profes-sionnels expliquent commentils affrontent cette situation delicate Dans l'immédiat ilsdoivent sélectionner adroitementleurs clients dans un contextede forte hausse des prix PourI avenir ils réfléchissent a s organiser afin de mieux encaisserun evenement similaire

Retournement de situation. AI inverse, d autres regions re-mercient le ciel de leur avoirapporte une recolte généreuseou correspondant aux besoinsde leurs marches, comme enBeaujolais en Champagne oua Cognac Outre le Languedocla Corse a fait le plein Alorsque ses roses connaissent unsucces croissant, l'île se frotteles mainsPourtant il y a seulement cinqans, la situation était inverséeBien des vignerons pensaientavant tout a arracher alors queles responsables regionaux ten-taient de freiner leurs ardeursCette annee, ils revent de plan-ter Preuve que la vie est faitede cycles Gagnants et perdantsd aujourd hui ne seront pas lesmêmes demain

LA RÉDACTION

« EN 2013, NOUS AVONS RENTRÉ 130 DOO HL,CONTRE SEULEMENT 93 000 HL EN 20V2 »Joël Julien, directeur de la cooperativeLescostieresde Pomerols (Herault) CP PARBOT

«tm E ANNEE NOUS DEVONS NDLDE1000HLAULIEUDE1600 »Thierry et Jean-Marc Piazzetta, domainede Brandeaux (Dordogne) o p nov

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LEStsquée

H « NOUS POUVONS FOURNIRNOS MARCHÉS.»

"Ss Emmanuel Audraln, de l'EARLAudrain (Loire-Atlantique)

« JE N'AI PAS PU FAIRE LA SOUDURE ENTRELES RÉCOLTES 2012 ET20B.» Audrey Baccino,domaine des Peirecèdes (Var) e DOMAINE DESPEIRECÈDES

LES GAGNANTS26 Languedot-Roussiilon

Les voyants au vertpour continuer à monteren gamme

29 Centre Entre optimismeet prudence

30 L'accalmiebienvenue

32 ChampagneLa production lève le piedsur la vente directe

34 Alsace L'occasionde mieux valoriser les vins

36 Anjou-Saunw Stabiliserles volumes de rosés

38 Beaujolais Une demandeet des prix soutenus

40 Pays nantaisRetour à l'équilibrepour le Muscadet

42 Corse Produire pluspour vendre plus

LES PERDANTS44 Bordeaux Des économies

à tous les étages46 Vallée du Rhône

La chasse au gaspillageest ouverte

L'heuredes interrogations

49JuraLes stocks se raréfient

50 BergeracLes marchés en ébullition

52 Provence Gérer la pénurie54Sa¥oie

En état de manque56 Cahors Peu de réserve

pour couvrir les besoins57 Gascogne

Prime à la fidélité58Touraine

Ne pas tuer les marchés60 Gaillac Des rouges à boire

rapidement

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LANGUEDOC-ROUSSILLONLes voyantsau vert pourcontinuer àmonter en gammeLes caves abordent la nouvelle campagneavec confiance. Elles se réjouissent de leurmillésime et de leurs volumes disponiblesà la vente. Une situation favorablepour poursuivre la revalorisationdes prix entreprise avec succèsles années précédentes.

W automne dernier, les campagne 2012-2013 tes dispo-vignerons langue- mbilites restent équivalentes

« Nous avons de quoi alimenterles marches sans faire flamber lesprix C'est un contexte favorablepour poursuivre notre montee engamme qui est déjà bien engagee », affirme Jerôme Villaret,le directeur du Conseil inter-professionnel des vins du Languedoc (CIVL), l'mterprofessiondes vins AOC et des IGP autresque Pays d'OcDepuis plusieurs annees, l'imagedu Languedoc-Roussillon s'amé-liore «Hy a quatre ans proposera une enseigne d'organiser uneoperation commerciale avec desappellations a plus de 3 eurospar col paraissait fou relève Jé-rome Villaret Aujourd'hui cesont les acheteurs qui nous sollicitent Ils ont constate que le bonrapport qualite prix de nos vins

L dociens ont pris desrisques L'année étant

tardive, ils ont attendu deuxà trois semaines de plus qued habitude pour laisser mûrirleurs raisins Ils ont bien faitLes pluies d automne, en retardelles aussi, n'ont pas perturbe lesvendanges A l'arnvee, beaucoupparlent d'un grand millesime «IIy a de bettes maturités, note Francois Boudou, de l'ICV Les rougessont sur le fruit sans notes vegetaies Les blancs et les roses sontaromatiques et plus frais que lesannees précédentes »Estimée a 13,5 millions d'hl,la recolte se situe dans lamoyenne Elle progresse de1,5 million d'hl par rapport a2012 Maîs comme les stocksont diminue d'autant durant la

séduisait les consommateurs »En grande distribution, lesventes d'AOC du Languedoc ontainsi progresse en 2012-2013 de2 % en volume et de 4,5 % en va-leur Au premier semestre 2013,la barre des 60 % de vins ven-dus au-dessus de 3 euros le cola ete franchie Durant le secondsemestre, ce repositionnementvers le haut s est accélère

AI export, sur les neuf premiersmois de 2013, les appellationsont progresse de i,6 % en vo-lume et de 5,7 % en valeur « Leralentissement sur la Chine commena? a se faire sentir au troisiemetrimestre, souligne Jerôme Villa-ret Maîs aux Etats Unis nousgagnons encore 26 % en volume et31 % en valeur Avec une croissancea deux, chiffres depuis trois ans sur

Fort recul du muscat de RivesaltesEn Roussillon, le défi pour 2014 sera derelancer les ventes de muscat de Rivesaltes.Sur douze mois arrêtes a fm septembre les sortiesont recule de 8% pour s établir a 100 300 hlLe cours du vrac est reste stable a 220 €/hl« Pour ajuster I offre a (a demande nous avonsreduit le rendement annuel de 22 a 20 hl/ha En contrepartie nous avons demande auxnégociants une hausse des prix dau moins 10 €/hl» illustre Roger Torreilles le president de I CDGde cette appellation Reste a faire accepter cettehausse a la grande distribution Dans les rayonsles ventes de muscat de Rivesaltes ont diminue

de 9 % sur la dernière campagne alors que celtesdes muscats d entree de gamme ont progresse« Les aperitifs comme le rose pamplemousseont aussi gagne des parts de marche Avec leurgout fruite et leur prix tres accessible ils plaisentaux jeunes consommateurs» analyse Jean LouisSalies president du Conseil interprofessionnel desvins du Roussillon (CIVR) Face a cette nouvelleconcurrence le CIVR va mettre en place un plande communication renforcé sur le muscat de Rivesaltes et organisera début 2014 un forum avec lesmetteurs en marche La consommation des vinsdoux naturels se reduit d annee en annee sur le

marche francais Maîs jusque présent le muscatde Rivesaltes avait mieux résiste que le r vesaltesCe retournement de tendance est il conjoncturelou structurel7 Quelle que soit la réponse il fautreagir pour mamten r les ventes de muscat quireprésentent bien souvent pres de la moitiédu chiffre d affaires des vignerons Des pistesexistent Le muscat de Noel se vend bien dans lereseau des cavistes AI export la demande pourrail être développée Maîs pour I instant ce sontdes niches Le gros des volumes reste commerçalise au rayon apent f des grandes surfaces Et là laconcurrence est nettement plus rude

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Joël Julien, directeur de la coopérative Les Costières de Pornerots,à Pomerols (Hérault)

« Des blancs et rosés en phaseavec la demande »

les pays tiers, nous avons un bonretour de nos efforts, soutenus par(es aides afa promotion »

Des hausses régulières. La ges-tion prévisionnelle dcs sortiesa permis d'éviter les fluctua-tions des cours du vrac Lesacheteurs, securises, ont ac-cepte de petites hausses suc-cessives. Toutes appellationsdu Languedoc confondues, lamoyenne des cours du vrac s'estétablie a 108 €/hl sur la dernierecampagne « En 2010, le cor-bieres rouge était a 55 €/hl. En2012-2013, u est arrive a 93 €/h!de moyenne. Et la nouvelle campagne démarre a TOO €/hl », ap-précie Jerôme VillaretMême constat en Roussillon.« Notre notoriété progresse, ob-serve Jean-Louis Salies, le pre-sident du Conseil interprofes-sionnel des vins du Roussillon(CIVR). Depuis un an, des négo-ciants nationaux qu'on ne voyaitpas viennent chercher de belles

li Pn2013 nous avons rentre 130 DOO hl contre\\ Cseulement93000hlen2012 En vrac toutétait deia reserve avant les vendanges Sur la partieconditionnée, qui représente 50 DOO ht, il nous restea finir de négocier les prix Avec un millesime fruiteet plus frais que d'habitude nos blancs et rosessont particulièrement en phase avec la demande alexport Nous travaillons depuis vingt ans avec unimportateur pour les États Unis qui a mise sur nosblancs AOC Picpoul de Pmet Nous avons demandedes aides a la promotion sur les pays tiers et nousallons investir en 2014 pour soutenir ses effortscommerciaux Picpoul de Pmet vient de devenirune appellation indépendante, distincte de l'AOCLanguedoc C'est le bon moment La campagnederniere sur le vrac, nous avions deia atteint 120 €/hlPour 2013 2014 nous visons 125 a 130 €/hl. Lemarche des roses est également porteur Cette annee.

nous avons élabore un peu moins de rouges, pourarriver a 30 000 hl de roses En 2013, le distributeurCarrefour nous avait réserve 8 DOO hl d'IGP Côtes deThau Les consommateurs ont apprécie ce vm et touts'est vendu en cinq mois, a un prix de détail comprisentre 3,10 et 3,30 euros le col Cette annee, l'obiectifest de vendre 12 DOO a 15 DOO hl Sur les prix, nousespérons obtenir une petite progression En IGP Paysd Oc, la recolte est correcte en volume Ce n est paslannée où il faut trop pousser les prix a la hausseIls ont dé|à augmente de 2 a 5 % I an dernier Nousallons plutôt chercher à profiter a fond de notrebon rapport qualite prix pour gagner des parts demarche a l'export La marque Pays d'Oc est reconnueinternationalement Et avec des volumes, une qualitérégulière, des capacites de conditionnement, unetraçabilite et une assurance qualite efficace, nousavons des atouts pour intéresser les importateurs »

qualités chez nous. Ils ont achetédes cuvées de côtes-du-rousstllonvillages entre izo et 130 €/hI »Le côtes-du-roussillon rouge estpasse de 82 €/hl de moyenne

venu », signale le professionnelLes crus de la region se négo-cient encore plus cher « Iegroupe Val d'Orbieu, auquelnotre cave adhère, nous a réservedes cuvées de côtes-du-roussillonLes Aspres à zoo £/hl, affirmeLaurent Girbau, president dcla cooperative les Vigneronsde Passa Saint-André, dansles Pyrénées-Orientales. C'estun signe que nos vins sont par-ticulièrement recherches cetteannée C'est le moment d'étoffernos partenariats avec les ache-teurs tout en poursuivant notremontee en gamme »

u ll y a quatre ans, proposer à une enseigne d'organiserune opération commerciale avec des appellations

à plus dè 3 euros par col paraissait fou, relève JérômeVillaret, Aujourd'hui, ce sont les acheteurs

qui nous sollicitent. »

en 2011-2012 à 85 €/hl en 2012-2013, et le rose de 75 €/hl à 83 €/hl L'objectif pour les produc-teurs est de ne rien vendre endessous de 90 €/hl durant l'ac-tuelle campagne. «Avant Noel,nous y étions déjà Et les prixproposés grimpaient de semaineen semaine, car il restau peu devolumes a vendre », remarqueJean-Louis Salies.Pour les côtes-du-roussillonvillages génériques, l'objectifest d'au moins i3o€/hl. «Avecdes rendements a 30 hi/ha, c'estun minimum pour dégager un re-

Ce groupe a aussi lancé Divi Ele-gancia, une gamme de vins douxnaturels. Positionnée en CHR età l'export à un prix consomma-teur de IQ à 12 euros la bouteillede 50 cl, elle démarre bien

Des cépages qui tirent toujours.L'IGP Pays d'Oc, la principaledénomination de la regionse porte tout aussi bien Sur lacampagne 2012-2013, les sorties,tirées principalement par les ro-sés et les blancs, ont grimpe de9 % en moyenne pour atteindre5,8 millions d'hl. «Nous avons

eu des mois à 600 DOO hl C'estun record ' » se réjouit FlorenceBarthes, la directrice d'InterOc. Les prix se sont raffermis,passant de 72 à 78 €/hl pour lescépages rouges, de 86 a 89 €/hlpour les blancs et de 69 à 73 €/hlpour les rosesDans les grandes surfaces fran-çaises, les ventes ont grimpede 6 % en valeur, tirées par lebib L'export a progresse de 2 %en valeur. «En Allemagne, notrepremier marche, nous gagnons6,3 % en voiume et 7,7 % en valeursur les huit premiers mois de 2013,détaille Florence Barthes EnGrande-Bretagne, nous perdonsencore un peu de volume maîsnous poursuivons notre reposi-tionnement en cœur de gamme etrécupérons de la valeur. »Parmi les pays tiers, les Etats-unis sont devenus le premiermoteur de croissance, avec unchiffre d'affaires en progressionde 5,5 %. En Chine, la tendances'est complètement

29HL/HAC'est le rendement moyen enRoussillon en 2013. Les viticulteurssouffrent de ces petits rendementsa répétition qui accroissent le poidsdes charges fixes et que les prixne compensent pas Et les projets

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8,8 MILLIONSDE LITRESCest la progression des ventes derosés AOC et IGP du Languedoc-Roussillon dans les grandes surfacesfrançaises pendant les dix premiers moisde 2013 par rapport aux dix premiers moisde 2012. Durant cette période, les ventesde rosé, toutes origines confondues, ontbondi de 10,1 millions de litres pour arriver à

••• retournée, avec un reculde 42 % en valeur. « Nous niionsrester présents pour conserverune visibilité, mais nous réduisonsla voilure. Les ventes deviennentcompliquées. C'est dur pour lesentreprises qui se sont engagéessur ce marché », constate Flo-rence BarthèsPour la nouvelle campagne, l'en-jeu est avant tout de consoliderles marchés et les prix. « Nousavons peu de stocks. Mais nosconcurrents du Nouveau Mondeont fait de bonnes récoltes », relèvela responsableDe leur côté, les caves restentprudentes, «ll n'est pas questionde spéculer à la hausse, mais depréserver les relations avec nosclients, en négociant des augmenrations raisonnables », soutientJean-Louis Reffle, le directeur dela coopérative Les Vignerons deMontagnac, dans l'Hérault.

À l'écoute des clients. Cette cave arecolte 141000 hl en 2013, contreseulement 113000 hl en 2012.Avant Noël, elle avait déjà toutprévendu. «Nous avons élaboréplus de rosés, car la consommation,devenue moins saisonnière, pro-gresse. Avec une demande en crois-sance, les prix vont rester fermes»,analyse Jean-Louis Reffle. Lescours des rouges comme ceuxdes blancs se maintiennentbien aussi. «Mais n'oublions pasqu'il y a deux ans, nous avons eudu mal à vendre nos sauvignon »,rappelle-t-ilCette coopérative produit aussibien des appellations et des IGPque des vins de France. « Notremixité est un atout pour propo-ser une gamme large, expliqueson directeur. A nous de bientravailler chaque segment en res-tant à l'écoute de nos clients, car

« De belles ouvertures sur le vrac »,. Hn 2013, nous avons recolte QI DOO hl, contre\\ Cseulement 74 DOO hl en 2012. En moyenne,nous réalisons la moitié de notre chiffre d'affaires avec27000 hl que nous commercialisons en conditionne. Surce segment, c'est la bagarre pour vendre. L'an dernier,nous avons réussi à passer des hausses de 3 a 5 °/o pourpallier la petite récolte En 2014, nos augmentationsde prix seront plus modérées Nos clients cavistesou restaurateurs ressentent fortement la baisse dupouvoir d'achat des Français Nous devons en tenircompte. C'est sur ie marche du vrac que nous avonsles meilleures ouvertures La demande est très activepour les vins IGP comme pour les côtes-du-roussillon.Avec plus de volumes disponibles, c'est le momentde conforter nos relations avec les acheteurs tout enrevalorisant les prix. Sur les côtes-du-roussillon, nousnous sommes fixés de ne rien vendre en dessous de

90 €/hl alors que, l'an dernier, nous étions à 84 €/hl demoyenne. En vins doux naturels, nous avons dû réduireles volumes élaborés pour coller à la diminution clesventes. C'est un souci. Le muscat de Rivesaltes, avec16 DOO hl valorisés à 220 €/hl représente la moitié de larémunération versée à nos adhérents Celle-ci progresseà nouveau depuis 2010 Maîs avec un rendement moyende 32 hl/ha en 2012 et de 40 hl/ha en 2013, elle resteinsuffisante, et trop dépendante du muscat. Avec desvignes réparties entre plaine et coteaux, nous pouvonsjouer sur plusieurs axes de developpement. Nous enavons choisi trais des haut de gamme bien valoriséssur des marchés de niche, des appellations et des IGPavec plus de volumes en cœur de gamme et des vinsde France ou des bases pour effervescents, avec unvignoble dédié bien adapté, que quelques-uns de nosadhérents ont commencé à planter. »

nous devons rester en phase avecnos marchés de cœur de gamme. »La cave a ainsi développé desmarchés en vin de France bienrémunérés pour des marquesde distributeur ou encore desnégociants qui recherchent desqualités définies pour leurs as-

semblages. « Certains de ces vinsnous sont payés 20 % au-dessusdes IGP! » se félicite-t-il.Pour continuer à progresser enqualité, la coopérative prevoit desinvestissements en 2014 pourmieux vinifier les roses et lesrouges à forte expression. « Les

acheteurs recherchent des volumeset des qualités régulières pour sé-curiser leurs approvisionnements.En Languedoc-Roussillon, noussommes bien places pour répondreà leurs attentes », garantit Jean-Louis Reffle.

FRÉDÊRIQUE EHRHARD

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CENTRE Entre optimismeet prudenceLes volumes produits cette annéedevraient permettre de stabiliser les prix.Mais certains opérateurs restent prudentscar l'an dernier, les cours ont flambéen fin de campagne.

B enoît Roumet, le directeur du Bureau in-terprofessionnel des

vins du Centre (BIVC), avoueque le millesime 2013 a etecomplique « Maîs tout ceque je goûte actuellement estvraiment tres intéressant »,assure-t-ilAutre motif de satisfactionles vignobles de la region ontobtenu une recolte normale acommencer par les deux princi-paux Sancerre et Pouilly FumeA Sancerre, les volumes sontconnus Et ils sont aux rendezvous « En 2012, nous avions166500 hl Cette annee noussommes a 169700 hl» indiqueNathalie Prieur, de I Union viticole sancerroise « En blanc,nous avons des rendements de50 a 60 hl/ha et en rouge de 40 a50 hl/ha A peu pres comme I andernier » confirme MatthiasRoblin viticulteur sur 17 ha aSancerre (Cher)A Pouilly, d'après les premieresestimations du syndicat viticolede l'aire AOC, la recolte 2013 de-vrait etre légèrement interieureaux 77 cco hl de 2012« Avec la bonne recolte 2013 lesprix ne devraient pas flamber,anticipe Nathalie Prieur Lescours ont beaucoup augmentel'an dernier surtout en blanc » Lesancerre blanc était a 4,63 €/l enseptembre 2012 et s'est retrouve

170 DOO HLC'est te volume de la récotte 2013à Sancerre, soit 2 % de plus qu en2012 «20/3 est une armee normale

j£n volume» estime le syndicat Lesfcx qui ont flambe I an dernier apresla recolte 2012 légèrement déficitaireBevraientse stabiliser

a 5,38 €/l en septembre 2013« C'est parce qu'il y avait moinsde vins disponibles I an demier »assure Benoit RoumetPour le negoce, ce serait une erreur d augmenter encore les prixcette annee car des acheteursétrangers pourraient s approvi-sionner en Espagne ou en ItalieII faudrait alors aller rechercherces marches plus tard avec desprix casses De même, en Franceles consommateurs pourraientse rabattre sur des vins moinschers Un acheteur de sancerreet de pouilly explique « /lerue!lement, une bouteille de sancerrese trouve aj 50 euros en supermarche II ne faut pas quelle dépassela barre fatidique des 9,50 euros »

Du potentiel à ('export. Si lesprix se stabilisent, Benoit Rou-met pense que le Centre-Loirepeut « retrouver son niveaud'exportation de 2008 » Avantla crise financiere de 2008, sesexportations avaient atteint desrecords « Suite a la crise ellesont baisse de 40% vers l'Angleterre deux annees de suite »poursuit le directeur du BIVCII estime qu il y a donc le po-tentiel pour exporter 5 DOO hlde plus que les 129000 hl surla période 2012-2013Ces exportations au depart duCentre-Loire ont d ailleurs pro-gresse de 9 % sur la campagne2012-2013 Avec 29 600 hl, leRoyaume-Uni a enregistre uneprogression de 14 % Ce qui leplace en tete des pays importa-teurs de vin du Centre-Loire devant les Etats-Unis (28700 hl) etla Belgique (18300 hl)Sancerre et Pouilly-Fume restentles deux appellations qui s'ex-portent le mieux, maîs « le BIVCfait de gros efforts en collaborationavec la region et la chambre regia

Philippe Seguin, domaine Seguin et fils, 17,5 haen AOC Pouilly-Fumé, à Pouitly-sur-Loire (Nièvre)

« Je vais augmenterle prix de mes bouteillesde 20 centimes »,. I e millesime 2013 aU I— ete assez décrie maîsactuellement les vins se goûtenttres bien Nous avons recolte60 hl/ha en sauvignon blancsachant que le maximum deI appellation est a 65 hl/haNous nous situons a peu prèscomme I an dernier Au 31 juillet2013 i avais une demi-récolteen stock C est ce que ie gardehabituellement Cela mepermettra de fournir du 2012lusqu au mois de mai 2013 Letatd esprit est donc a I optimismeNos vins plaisent et ils sevendent bien En plus I offre surles vins blancs secs en 2014 serafaible carli y a eu beaucoupd incidents climatiques dansdes vignobles qui produisentdes vins sur le même marcheque nous I imagine donc mal uneffondrement des prix en 2014Actuellement le prix du vrac

nale du commerce pour implanterles plus petites appellations commeMenetou Salon, Quincy ou Reuillyaux Etats Unis » Et sur la cam-

augmente Maîs cette haussede 3 a4°/osuit I inflation Ellesniveaux de prix que nous avonssont ceux d il y a trois ou quatreans Je vais d ailleurs applquerla même augmentation ames prix bouteilles Je produischaque année de 70 DOO a80000 cols de la cuvee domaineSeguin que nous vendons9 euros 13 DOO bouteilles dela cuvee prest ge a ll euros etle reste de la production estla cuvee 3 a 15 euros Cetteannee ie vais augmenter leurprix de 20 centimes TTC Maîse est une hausse tres classiqueNous commercialisons 40 % decette production en direct auxparticuliers et 60 % à I exportNous avons eu un passage a videa I export en 2009-2010 maîs ily a des marches qui repartentcomme les Etats Unis ou(Angleterre »

pagne 2012 2013, elles ont pro-gresse respectivement de 7 %,33 % et 29 % sur ce marche

GRÉGORY PASQUIER

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COGNAC L'accalmie bienvenueContre toute attente, la baissedes achats asiatiques apportede la sérénité à Cognac. Les producteursrestent confiants dans l'avenir, portéspar les augmentations accordéespar le négoce.

En 2013, le rendement àCognac a tourne autourde 9 hl d'alcool pur (AP)par hectare C'est bien

en deçà des 11,71 hl/ha autorisespour l'année et escomptés parla profession pour faire face à lademande du marche. Maîs la si-tuation n'est pas catastrophiquepour autant, bien au contraireD'une part, la reserve climatiqueconstituée ces dernières années,et qui représente actuellement130 ooo hl AP, va permettre d'at-ténuer les effets de cette petitevendange « Cette annee, la re-serve montre tout son intérêt enpermettant d'alimenter le marchéet en assurant un revenu aux producteurs », se réjouit ChristopheForget, président de l'Union gé-nerale des viticulteurs pourl'AOCCognac (UGVC).D'autre part, le negoce a annoncedes hausses de 6 à IQ % sur lesprix des eaux-de-vie apres l'aug-mentation déjà conséquente del'an dernier Les viticulteurs yvoient le signe de sa confiancedans l'avenir. Cependant, ilssont conscients que la rareté deleurs eaux-de-vie sur un mar-che toujours porteur ne peutqu'exacerber les convoitises.« Cette sous production a remolive le marché », observe PatrickBéguin, président des courtiers.Même les petits négociantsfinissent par s'aligner sur les

C'est la baisse enregistrée surte marché chinois au premiersemestre. La première cause estle sur-stockage par les reseaux chinoispendant les deux dernières anneesd'euphorie, de crainte de manquerAu cours des derniers mois, il leur abien fallu destocker Et donc réduireleurs achats

quatre grandes maisons quesont Hennessy, Martell, RémyMartin et Courvoisier Ils sontentres a leur tour dans une poli-tique contractuelle. Aujourd'hui,70 % de la production est souscontrat.

La sérénité cognaçaîseest en totale

contradiction avecles titres alarmistes

de la presse économiquede ces derniers mois.

Selon Jean-Bernard de Larquier,representant dc la famille viti-cole au Bureau national inter-professionnel du cognac (BNIC),certains petits négociants ontfait de véritables efforts et voientdésormais les viticulteurs re-venir vers eux. « Nous sommescontents que cette politique s'am-plifie. Notre souhait, c'est de mul-tiplier les operateurs », confie-t-il.Mais la viticulture garde un clairsouvenir des annees noires et dumarche a la casse. Elle se défieencore des petites maisons.Cette sérénité cognaçaise esten totale contradiction avec lestitres alarmistes de la presseeconomique de ces derniersmois. Les journaux ont fait partde « l'effondrement du marchéchinois », des ventes qui « cou-lent a pic », du « coup de froid surl'économie du cognac». Chris-tophe Forget reconnaît que « lessorties vers la Chine sont en netrepli. Nous allons vers une périodeun peu plus difficile».

Coup dè frein en Chine. Entre 2012et 2013, les expéditions versla Chine ont accuse un reculde 12 % en un an, passant de25,3 millions à 22,2 millions debouteilles. « Mais nous venionsde passer par deux années records,rappelle Patrick Béguin lln'etaitpas possible de continuer sur lemême rythme. » ll faut en effet

« Les choses sont devenuesplus sereines »// CH tant que producteur, je\\ C ne suis pas tres inquietLe marche asiatique est freiné,maîs ie pense que des solutionsseront trouvées et qu il va vitereprendre Le marche americainse porte bien Et de nouveauxpays deviennent acheteursPour moi, le fléchissement dumarche asiatique a de bonscôtés, car nous ne pouvions plussuivre C'était n'importe quoi Onnous demandait de sortir desrendements élevés Maîs sur lescoteaux, quand il n'y a pas deterre, il est impossible d'atteindreles 12 hl d'alcool pur par hectareNous revenons maintenant aquelque chose de plus serein

rappeler que les 25,3 millions debouteilles de 2012 représentaientplus du double de ce qui avaitéte vendu en 2008, ou les im-portations chinoises s'élevaient

Les ambitions affichées par lesgrandes maisons me donnentégalement confiance dans l'avenirMartell compte toujours doublerses ventes d'ici dix ans Hennessyveut franchir la barre deslû millions de caisses dans les cinqans Dans mon magasin situe enplein coeur de Cognac les ventescontinuent leur progression Mesclients sont essentiellementdes touristes, français pour laplupart, maîs aussi originairesd une trentaine de pays Le siteinternet de la Cognatheque esten pleine expansion Les clientssont étrangers a 70 % La nonplus la crise ne semble pas avoirde prise »

à 11,4 millions de bouteilles.Sur l'ensemble de l'Asie, lesventes ont baisse de 9,8 %, pourredescendre a 58,9 millions debouteilles. En Chine, le coup

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de frein est le plus marque surles vieilles eaux de-vie. Pour-tant, personne ne semble leregretter, dans la mesure ou latrès forte demande sur ce cré-neau mettait les stocks en péril« Certes, cela nous fait perdre dela valeur ajoutée, admet Jean-Bernard de Larquier. Maîs c'est

À moyen et long terme,les études réalisées

pour ie BNiC assurentque les ventescontinuerontde progresser,

rassurant pour l'avenir, parce quenous serons toujours capables defournir des eaux-de-vie de 30 ou40 ans sur un marche en pro-gression raisonnable. Avec unecroissance a deux chiffres, on nepouvait plus suivre... »De son côte, Patrick Béguin sou-ligne la difference entre le trescourt terme, sur lequel la baissedes achats chinois est mani-feste, et l'avenir. À moyen et long

terme, les études réalisées pourle BNIC assurent que les ventescontinueront de progresserSi tout le monde fait des gorgeschaudes sur les vicissitudes dumarche chinois, on oublie queles deux autres grands marchésdu cognac, l'Amérique du Nordet la Russie, se portent très bien.Ainsi, Hennessy a enregistrécette annee une progression deses ventes de 6 % en Amériquedu Nord. Et de nouveaux mar-ches un peu inattendus se déve-loppent également en Afriquesubsahanenne, notamment enAfrique du Sud et au Nigeria

Confiance en l'avenir. Durant lesdix premiers mois de 2013, lesexportations de cognac, toutesdestinations confondues, n'ontreculé que de i,8 % en volumeet de 0,4 % en valeur par rapportaux dix premiers mois de 2012,selon Ubifrance. Autant dire queces exportations sont restéespratiquement stables, environ163 millions de bouteilles paran pour des expéditions totales(France incluse) qui tournentautour de 166 millions de colsLa confiance en l'avenir est aussigrande chez les producteurs quechez leurs representants profes-sionnels « Nous sommes sansdoute montés un peu trop vite,convient Christophe Brandy, deSaint-Saturnin, en Charente. Hya bien un/îéchissement, chez RémyMartin et Martell surtout, maistout ne va pas s'écrouler commeon l'a vu dans le passe »Ce viticulteur livre toute sa pro-duction a Hennessy. Le négo-ciant lui a promis une augmen-tation de 6,5 % cette annee sur leprix offert pour ses eaux-de-viequi fait suite a celle de IQ % l'andernier. Ces deux hausses suc-cessives lui permettent d'envi-sager l'avenir avec sérénitéSon fils vient de s'installer II arepris quèlques vignes en fer-mage et a achete 10,5 ha. «tiyasept ou huit ans, aucune banquen'aurait aidé à financer cet achat »,commente Christophe Brandy,qui se préoccupe bien plus desrendements et des maladies dubois que des aléas des marchés.«C'esttevraiprobleme. Sites mar-ches sont trop demandeurs, nousne pourrons pas produire suffisam-ment », avertit-il

MYRIAMGUILLEMAUD

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CHAMPAGNELa production lèvele pied sur la ventedirecteAlléchés par des prix élevés, les vigneronssont de plus en plus tentés de vendre leursraisins au négoce plutôt que de les vinifieret de commercialiser directement leurseffervescents. Leur syndicat s'inquiète : lerapport de force entre le vignoble et le négocepourrait tourner à l'avantage de ce dernier.

En 2013 les ventesde champagne ontvraisemblablementdépasse le cap - psy-

chologiquement importantpour la region - des 300 mil-lions de bouteilles pour at-teindre 303 a 304 millions decols Toutefois, ce chiffre repré-sente une baisse de 14 a i 9 %par rapport a 2012, annee excep-tionnelle pour le vignoble« Comme le prix moyen est enaugmentation àei% notre chiffred'affaires devrait demeurer equwalent a lan passe cest a direprochede fa meilleure performance historique de la Champagne a préciseJean Marie Banllere, directeurdes activites champagne deMoet & Chandon et coprésidentdu Comite interprofessionnel dela Champagne (CIVC) lors d'undiscours prononce fin novembrea I assemblee generale de lAssodation viticole champenoiseDans le contexte morose actuele est un resultat satisfaisant maîsqui cache de fortes disparités entreles marches et les operateurs »La France, premier débouche

2.3%C'est la baisse de la part de marchédes vignerons dans la vente desbouteilles de champagne entre fin2008 et fm 2013 Cette diminution vas accentuer car la part de raisin vendueau negoce n a jamais eté si élevée qu en

avec pres de 55 % des ventesmarque une nouvelle fois le pasle nombre de bouteilles venduesy a chute de 5 7 % sur les douzemois arretes a fin octobre 2013par rapport aux douze mois pré-cédents Sur la même périodeles ventes en Europe ont baissede 5 4 % celles dans les paystiers progressant de 1,5 %

Face à ces chiffres, « nous nesommes pas pessimistes maîsattentifs », résume Eric Potiepresident de la Federation descooperatives de ChampagneCette attitude traduit I etat despm general des professionnelsPas de catastrophisme maîs dela vigilanceEn réalité, ce n est pas le nombretotal de bouteilles vendues quiinquiète les responsables de laproduction maîs la part quereprésentent les viticulteursdans ces ventes Depuis 2008 lepourcentage de cols vendus parle vignoble baisse de manieresignificative Entre 2008 et 2013,les vignerons hors cooperatives,ont commercialise 13 millionsde bouteilles en moins Ils ontréalise 24 % des ventes contreseulement 22 % en 2013 Sur lamême période, les cooperativesont commercialise 16 million decols de moins, maîs leur part demarche s est stabilisée a 9 %Vignerons et cooperatives ven-dent donc 31 % des bouteillesde champagne L'idéal vise parle Syndicat general des vigne-rons (SGV) est que cette part

« En 2013, mes ventessont restées stables »de vends environ

100 DOO bouteilles par anet i ai maintenu ce volume en2013 Je commercialise 90% dema production a des particuliersfrançais auprès desquels nosventes sont restées stables Nousgagnons des clients et nousen perdons cela s equilibre Jelivre moi-même 30 % de maproduction uniquement auxpersonnes qui regroupent aum nimum 500 bouteilles Surles ID % de bouteilles vendues alexport la plupart sont destinesa la Belgique Depuis deux ans] exporte aux États Unis maîsaussi au Japon Je suis parvenua entrer sur ce dernier marchegrace a un loumal ste japonaisqui était venu déguster mes vinsil v a deux ans Après la parutionde son article des importateursm ont contacte Je suis dans unedemarche de conversion de mon

grimpe a 33 % pour que leséquilibres interprofessionnelsperdurent Or cet objectif a peude chance de se realiser dans lesprochaines annees car une partie des vignerons se desengagepartiellement ou totalement dela vente de bouteilles au profit

exploitation qui est certifiée enbiodynamie depuis 2011 Cetteattitude plaît aux Japonais et auxAméricains maîs mon objectifest de vendre le plus possible enFrance Cest dommage de f airedu bio et d expedier ses bouteillesau bout du monde Pour 2014 etles annees suivantes ie suis unpeu inquiet La Champagne vend70 % de ses bouteilles en Europeet I economie europeenne n estpas florissante Je pense que nousavons des niveaux d appellationtrop mportants La Champagneproduit plus qu elle ne vend et celadepuis plusieurs annees Si notreproduction était en phase avecnos ventes nous n aur ons pas dechampagnes a petit prix en grandedistribution Ce qui est égalementinquiétant e est que des vigneronsvendent de moins en moins enbouteilles et privilégient la ventede raisin »

de la vente de raisin Avec unprix qui démarre a 5 30 €/kgpour grimper jusqu a 6 25 €/kgdans les crus tres recherches ilest tentant de ne pas s investirdans la vente en directLors de la vendange 2013 lesvignerons ont vendu 57 % de

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leur récolte aux négociants. Cechiffre, jamais atteint, devraitprobablement monter à 60 %pour la vendange 2014.«Il faut un électrochoc! tonneFrançois Pierson, vice-prési-dent du SGV. Il faut absolumentque le vignoble vende des bou-teilles. Sinon, la situation ne seraplus équilibrée entre le négoce etles viticulteurs. Le salut ne viendraque de nous. Hy a une pépinière dejeunes, bien formés, qui en ont en-vie. Le vignoble et les coopérativesont de très bons outils. Il faut quel'on se montre, que l'on soit présentdans les concours internationaux.Internet permet à nos clients éloi-gnés d'être en contact avec nous.Sachons l'utiliser!»

L'atomisation du vignoble lors dessuccessions est aussi une sourced'inquiétude. « Elle favorise labaisse du nombre de bouteillesvendues par les vignerons », pour-suit François Pierson. Le prixdes raisins étant intéressant, ilest fréquent qu'un domaine soit

divisée entre les enfants de l'ex-ploitant. Certains de ces enfants,voire tous parfois, exercent unautre métier tout en continuantd'exploiter. Le SGV aimerait quela reprise de vignes soit corréléeavec l'obtention d'un diplôme,de façon à professionnaliser lemétier. «ll en faut bien un pourêtre coiffeur ou pharmacien, ob-serve François Pierson. Pourquoipas pour être viticulteur? »

« ll faut un électrochoc ISinon, la situation

ne sera plus équilibréeentre le négoce

et les viticulteurs. »

Comment se dessine l'année2014 dans ce contexte? « Nousdevons revenir aux fondamen-taux de la Champagne, estimeÉric Potié. À savoir fixer la quan-tité produite selon le nombre debouteilles vendues et non selonles besoins en trésorerie des vi-gnerons ou des négociants. »Ces dernières années, il n'en a

pas été ainsi. La Champagne adonc vu ses stocks au 31 juilletpasser de 1,2 milliard de bou-teilles en 2009 à 1,4 milliarden 2012, réserve incluse, soitl'équivalent de quatre annéeset trois trimestres de ventes aurythme actuel. Pour mettre finà cette accumulation de stock,il faudrait dont baisser signifi-cativement le rendement pen-dant une année ou le maintenirautour de 10000 kg/ha pendantplusieurs années.La baisse du prix du raisin figureégalement parmi les scénariosenvisageables à moyen terme,le négoce étant suffisammentprovisionné. Des négociantsont annonce qu'en 2014, ils nerenouvelleraient pas une partiede leurs contrats pluriannuels.Ces contrats devraient trouverpreneurs d'ici la fin du premiersemestre. Mais cette annonceest révélatrice d'un changementd'ère, voyant l'offre en raisin de-venir supérieure aux besoins desacheteurs. AUDELUTUN

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ALSACE L'occasion de mieuxvaloriser les vins2013 a été une année compliquéesur le plan climatique avec une petiterécolte à l'arrivée. Comme les ventesstagnent, les marchés ne devraientpas s'affoler. Les opérateurs les plusconfiants estiment que le faible volumepeut leur faire gagner de la valeur ajoutée.

S elon les dernieres estimations lAlsace a recoite pres de 950000 hlen 2013 soit quelque

170000 hl de moins quen 2012La filiere ne s alarme pas trop decette deuxieme petite recolte enquatre ans apres celle de 2010Trois raisons sont avancéespour expliquer cette attitudeD abord la qualite du mille-sime Sans etre exceptionnelle 2013 devrait plaire grace a debelles acidités Ensuite parceque le rythme annuel de commerciahsation stagne depuisdeux ans a 105o ooo hl Enfinparce les disponibilités sonttres satisfaisantes Elles sonten effet comprises entre 2,5 et2 6 millions d hectolitres (stocka la propriete au 31 juillet plusnouvelle recolte) « Globalement il y aura assez de vins poursatisfaire nos marches » analyseJean-Louis Vezien directeur duConseil interprofessionnel desvins dAlsace (Civa)Georges Lorentz de la maisonGustave Lorentz qui vinifieIQ ooo hl par an a Bergheim(Haut Rhin) expose les chosesplus crûment « La consommationet les ventes au caveau chutentobsene-t il La commercialisationest tres difficile Par conséquentloffre en vrac augmentera » Cenegociant estime que malgre lapetite recolte les producteursne spéculent pas sur une hausse

950000 HLC'est la récolte 2013 sur tesIS 300 ha du vignoble alsacien Cest19 % de moins qu une recolte moyennelaquelle s est établie a 1135 milliond hectolitres entre 2006 et 2012 Malgrecela fes disponib Illes sont élevées

des cours durant la campagne«fai déjà eu des offres de vendeursde vrac pour le nouveau millesimeIls ne retiennent pas leurs vins »signale t il

Risque d'inflation. Des tensionssont néanmoins possibles surcertains cepages comme legewurztraminer le muscat lepinot noir voire le riesling dontune partie des volumes a etetransférée vers le marche desvins de base pour le cremantLes cours du vrac ont frémi desles vendanges progressant de5 % en moyenne tous cepagesconfondus entre octobre etdecembre 2013 Le gewurztra-miner s affichait ainsi débutdecembre a 3 17 euros le litrele pinot noir a 2,58 euros et leriesling a i 96 euroAu bas de I échelle le sylvanerne progresse que de 3 % AI oppose le vm de base cremant en-registre la plus forte hausse 9 %,a 2 40 euros le litre les ventes decremant conUnuant a progresserVoyant venir la petite recoltecertains ont pris les devants,comme la cooperative Wolfberger a Eguisheim (Haut Rhin),qui acheté une partie de son approvisionnement a des viticul-teurs independants « Nous noussommes couverts avant fa recolteen vm de base pour le cremant sefélicite Herve Schwendenmannlepresident Nous n aurons pas arestreindre nos ventes »D'autres s inquiètent du risqued inflation « La hausse des prixdoit rester acceptable car elle estdélicate a repercuter sur nos acheteurs Enzoïo les cours du vrac ontbondi de 25 a 30% Cela a ete prejudiciaire commercialement Malgré un retour a la normale nousn avons pas forcement retrouve les

« Je vendrai moins dè vrac »// Mon vign°':)le est r\\ I Vlsur sept communes Jaiun peu tout connu cette anneeune petite sortie de grappes surpinots noir et gr s la coulure surauxerre s une secheresse en juilletet des brûlures sur riesling J aienregistre 20 a 40 % de dégâtssur un hectare grêle J ai recolte67 hl en moyenne en alsacegenerique J ai rentre 680 hl aulieu de 760 hl en 2012 qu étaitdéjà une annee sous la normaleJ ai bien vendu ce milles me Et jedispose de peu de stock C est leproblème Je vais devoir mettremon gewurztraminer mon pinotgris et mon p not noir 2013 surma carte des mars 2014 dans lafoulée de leur mise en bouteillesCet hiver je ne vendrai que 40 hl

marches perdus » explique Ber-nard Schaal directeur de la Cavedu roi Dagobert a Traenheim(Bas-Rhin) 950 had apports« La hausse sera limitée tout simpigment parce que la grande distnbution qui représente les troisquarts des débouches des vinsdAlsace n'en accepte aucune »confie un courtier sous couvertd anonymat « Les enseignes tirent

de vm de base a cremant au lieudes SO a 100 hl habituels Jegarderai tout mon riesling pourmes ventes directes alors qued habitude i en vends une petitepart e en vrac au printemps Leprix du vrac montera certainementun peu maîs je ne rn attendspas a des rn racles Je souhaitaisdevelopper I export Maîs je memontrerai mo ns virulent sur cesmarches cette annee Je penseprofiter de la tolérance d achats aconçu remede 10% pour acheterun peu de vm J envisage de creerune SARL de negoce J espère que2014 sera un millésime précoceque je pourrai mettre en bouteilledes decembre ll y a quèlquesannees j avais déjà reuss a faire lasoudure de la sorte »

(es prix vers le bas Le vendeur deraisin n est plus tres bien remunere », reconnaît Georges LorentzPour faire plier les Alsaciens lesenseignes les menacent de remplacer leurs vins par d autresorigines « Cela f a i t partie dujeu commercial entre octobre etjanvier Les grandes surfacesbrandissent cette menace maîsne I exécutent pas toujours» rap-

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pelle Olivier Biecher, directeurdes Vins Biecher, qui achètent55 DOO hl de vins dAlsace par an« Quand /annonce une augmenration a un client, il m'informeque tel ou tel autre de ses fournisseurs maintient son pwc », signaleGeorges Lorentz «Jeprefere nepas conclure un marche plutôt quede vendre a un prix trop bas que jene pourrai pas tenir en raison delaugmentation du prix du vrac »,affirme Olivier BiecherCôte production, d'aucunsconsidèrent la faible recolte2013 comme un aiguillon pourfaire preuve de davantage depugnacité commerciale en 2014« Ce sera l'occasion de revaloriserles prix de vente », estime Jean-claude Riefle, du domaine Rie-fle, a Pfaffenheim (Haut-Rhin),17 ha en production

Concurrence chilienne. « Tantmieux si les prix se raffermissent 'A Noel, les consommateurs ont puacheter du cremant a 3,99 euros labouteille et des vendanges tardivesa 9,90 euros Ces promotions mas

sacrent l'image des vins dAlsace Jene pleurerai pas si ces marches ultradiscount et non rémunérateursdisparaissent », grince JerômeBauer, president de l'Associationdes viticulteurs d'Alsace (Ava)Si l'Alsace doit abandonner desdébouches, elle le fera prioritai-rement en France C'est un arbi-trage que Jean-Claude Riefle sedit pret a rendre Car il n'est ques-tion pour personne de laissertomber l'export, ou la professiona intensifie ses efforts depuis2009 Sur les dix premiers moisde 2013, le vignoble alsacien y enregistre une hausse de ses ventesde 3 % Cette progression com-pense le terne marche français,ou plusieurs enseignes n'ont pasatteint leurs previsions de ventesPour autant, rien n'est gagne«Attention, prévient OlivierBiecher, il est complique d'aller al'export avec des prix a la hausseLe Chili a réalise une tres belle recoite Ses vins seront compétitifssur des pays consommateurs quine sont pas forcement attaches anos vins » CHRISTOPHE REIBEL

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•iANJOU-SAUMUR Stabiliserles volumes de rosésCette région produit de plus en plusde rosés mais ne parvient que rarementà l'équilibre entre l'offre et la demande.Les vignerons tentent de fidéliserleurs acheteurs pour atténuer lesaléas des marchés. Les responsablesprofessionnels militent pour le VCI.

•W" I faut gerer les vo-JJ I lûmes et satisfaire

^^C I l'équilibre entre^^ JLioffre et la de-

mande. » Président des appel-lations de roses de l'Anjou de2001 a 2010, Olivier Lecomtel'a martelé pendant des années.Tout au long de ses anneesde présidence, il a vécu uneinexorable croissance du Ca-bernet et du Rose d'Anjou Lesdeux appellations sont passéesrespectivement de 150000 a320000 hl et de no DOO a140000 hl lin développementpresque miraculeux quand onsait qu'il y a vingt ans, les vi-gnerons angevins se battaientpour vendre leurs rosesMaîs les marchés sont soustension. En 2012, les viticul-teurs ont produit 280000 hl deCabernet d'Anjou alors qu'ilsont sorti 309000 hl des chaisdurant la campagne Même ten-dance pour le Rosé d'Anjou, oula production 2012 s'est élevée à104000 hl, pour des sorties dechais de I2i ooo hlPar conséquent, les stocks a lapropriété étaient au plus bas au31 juillet 2013 • 62 ooo hl en Ca-bernet dAnjou et 17000 en Rosed'Anjou.

Dans les domaines, il faut opérerdes choix. Le château de Bros-say, a Cléré-sur-Layon (Maine-et-Loire), vend dans les bonnesannées i zoo à 1300 hl de Caber-net d'Anjou, toujours au mêmenegociant « Cette annee, commel'anpasséje n'aurai queiooo hl »,déplore Benjamin GransardComme chez ses voisins, ses27 ha de cabernet franc n'ont pasfourni les volumes escomptes.« Cela dit, le fait qiïily ait moins

de volume ne change rien pournous dans la relation avec notreacheteur nous devons livrer unvin de qualité. »Parallèlement, le domainegarde un petit volume de 50 hlde Cabernet d'Anjou pour lavente directe Mais surtout, leproducteur et ses deux associéscontinuent de vinifier un vo-lume d'Anjou rouge important.« Nous vendons 500 hl en mise ala propriéte a un autre negociantNous tenons à continuer a produiredu rouge pour ne pas mettre tousnos oeufs dans le même panier »,remarque-t-il judicieusement

«Le fait qu'il y ait moinsde volume ne changerien pour nous dans

ta relation avec notreacheteur : nous devons

livrer un vin de qualité. »

Depuis des années, beaucoup devignerons ont opere des trans-ferts de surface de cabernetfranc ou de cabernet sauvignondu rouge vers le rosé «C'est dom-mage, pour l'appellation Anjourouge» souligne le jeune vigne-ron, installe depuis deux ans, quivend So % de sa production aunegoceA quèlques kilomètres, unautre viticulteur a mise toutle développement de son ex-ploitation sur les rosés Depuisplus de vingt ans, il ne produitquasiment que cela - environ3 ooo hl - et vend en direct à uneenseigne de la grande distribu-tion Un pari gagnant« Cette annee, la premiere choseque m'a demande mon acheteur,c'était si j'avais assez de volume,se souvient-il Ce qui est le cas,heureusement pour moi. ll a

a Brissac-de chiffre d'affaires, dont plus de la moitié sur les rosés

« tt faut être prudentsur les prix »// Moussommesunc'es\\ IN acteurs majeurs des rosésde l'Aniou En année normale,nous commercialisons quelqueBOOOOhlde Cabernet d Anjou et40 000 hl de Rose d'Anjou, soitun quart du volume global deces deux appellations En Rosed'Anjou, la gestion du stock a etetendue sur la derniere campagneNous avons subi une faible récolte2012 alors que nous avons lancede nouvelles marques en Franceet a I export Par conséquent desle début du mois de decembre,le millesime 2013 a pris la relèved'un 2012 qui était épuiseHeureusement, 2013 s annonceplus genereux Le grolleau, cepageprincipal de l'appellation, a fournide belles grappes Avec cetterécolte, nous allons alimenter tousnos marchés et en developper

besoin d'un produit régulier envolume et en qualite. Je pourraislui en vendre davantage, maîsil faudrait que je m'agrandisseencore D'ailleurs à chaque foisque fai repris des vignes, je lm aidemande s'il me suivait Ce qu'ila toujours fait. »

d'autres, essentiellement engrande distribution pour la Franceet à l'expert, qui représente 45 %de nos volumes En Cabernetd'Anjou nous lancerons lemillesime 2013 fm janvier Surcette appellation, nous sommesmoins sereins Les cabernets n'ontpas donne autant qu'espéréPar rapport a notre potentiel devente, nous sommes en retraitde 10 à 12% Nous craignonsun emballement des prix a laproduction Or il faut ètre prudentLa grande distribution peutaccepter des hausses régulièreset modérées de prix maîs pas leyoyo Les performances de nosdeux appellations en linéaires enfont des produits incontournablesLes grandes surfaces neles bouderont pas Maîs lesnegociations sont serrées »

Face a une telle demande, levignoble pourrait-il manquerde rosés7 «Je ne le pense pas »,relativise Yves Matignon, l'ac-tuel president des appellationsde roses. Les volumes 2013 nesont pas encore officiellementconnus, maîs ils devraient tour-

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net autour de 300000 hl en Ca-bernet d'Anjou et de 140000 enRose d'Anjou.Pour pallier la faiblesse desstocks, «en Rosé d'Anjou, nousavons accepté une augmentationdu rendement annuel de 4 hl/ha, car les volumes étaient bienla », se rejouit-il. Le rendementde l'appellation est passé à69 hl/ha. Le marche en avait ma-nifestement besoin, car les courssur les quatre premiers moisde campagne sont en haussepar rapport à l'année passée •123 €/hl contre 115.

En revanche, la production estrestée insensible aux appels dunégoce, qui plaidait aussi pourune hausse du rendement an-nuel en Cabernet d'Anjou de 55a 60 hl/ha. Le cabernet franc n'apas offert le rendement espéré.Du coup, le negoce a accélèreses achats, en hausse de 21 %à fin novembre. Les cours sontégalement en augmentation,à 146 €/hl, contre 136 €/hl.

Cette situation où l'offre est rarement en phaseavec la demande ne satisfait pas le syndicat. Le yoyo

que subissent les prix selon les volumes récoltésn'est bon pour personne.

Cette situation ou l'offre est rare-ment en phase avec la demandene satisfait pas le syndicat. Leyoyo que subissent les prix se-lon les volumes récoltés n'estbon pour personne D'un côté,les négociants subissent deshausses par a-coups qu'ils doi-vent répercuter sur leurs clients,en particulier la grande distri-bution. De l'autre, les vigneronsvoient les prix chuter dès qu'il ya trop de stocks, comme en 2009et en 2010« II faut parvenir à stabiliser leschoses », plaide Yves Matignon.Pour cela, l'appellation Caber-net d'Anjou a monté un dossierpour mettre en œuvre un VCIII s'agirait de récolter jusqu'à6 hl/ha de plus que le rendementannuel. La reserve maximum parexploitation ne pourrait pas dé-

passer 18 hl/ha Le projet a étévalidé par le comite regional del'Inao II est désormais entre lesmains de la commission tech-nique de l'institut.Pour l'Anjou-Saumur, l'enjeu estde taille. Le Cabernet d'Anjoureprésente un tiers des volumesd'appellations du vignoble Len-semble des rosés, la moitié. Au-tant dire que l'économie du vi-gnoble a besoin de cette stabilité.

PATRICK TOUCHAIS

test le rendement annuel 2013li Rosé d'Anjou. Les stocks de cetteJpellation étaient au plus bas L'Inaoaccepté la hausse de 4 hl/ha paripport au rendement de base et unveau d'enrichissement de deux degrés

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BEAUJOLAIS Une demande et des prix scutMalgré sa petite récolte 2013,le Beaujolais se veut optimiste pour 2014,car l'absence de stock devrait permettredes ventes à des prix rémunérateurs.La région bénéficie aussi de la fortedemande en Bourgogne.

Lt an dernier, avec un ren-dement moyen estimea 42 hl/ha, le Beaujolaisest reste lom de son

rendement d'appellation fixe a52 hl/ha Maîs il a fait bien mieuxquen2oi2 annee ou le vignoblen'avait vendange que 30 hl/ha,avec des disparités énormespuisque certaines exploita-tions avaient du se contenter detz hl/ha seulement1

Ce rappel n est pas anodin latres faible recolte 2012 pesesur la campagne qui debute Acause d elle les stocks sont né-gligeables voire inexistants Laregion ne pourra donc compterque sur le millesime 2013 pourfournir tous ses marches Et elleva manquer de beaujolais et debeaujolais villagesLODG estime la penurie a60000 hl pour les deux appellations « Le calcul est simpleexplique le president de I or-ganisme Frederic Laveur Levolume de vins de garde dispomblepour le negoce est d environ150000 hl alors que ses achatss élèvent a 210 DOO M par an enmayenne sur les trois dernieres annees H manque donc 60 DOO hl »LODG a communique ceschiffres a ses adhérents accom-pagnes d un mot d'ordre « IIfaut impérativement commerciezliser a un minimum de 180 €/hl enbeaujolais et 200 €/hl en beaujolais villages C est essentiel pouratteindre des chiffres d affairesindispensables a la survie des exploitations »Ces prix se fondent sur ceux desvins primeurs 220 €/hl pour le

C'est le prix minimum auquel l'ODGencourage les producteurs à vendreleurs beauiola s de garde Ce minimumétant de 200 €/hl pour les beaujolais

beaujolais nouveau et 24o€/hlpour le beaujolais villages nou-veau Ils sont largement superieurs a ceux qui étaient pratiques jusqu en 2011 (le vin degarde était rare en 2012), lesquelsavaient atteint des niveaux ridi-culement bas, parfois So €/hlLa production se montre

La region ne peutcompter que sur le

millesime 2013 pourfournir tous ses marchés

confiante pour atteindre cesobjectifs « Nous sommes sereins,affirme Jean-Luc Motion pre-sident du Château des Loges,la cave cooperative du Perreon(Rhone) La qualite du millesimeest excellente Les stocks sont auplus bas et surtout la Bourgognemanque de vm Les négociantsbourguignons cherchent des volûmes Mi decembre les courtierséchantillonnaient dans tous lessens bien plus que d'habitude a lamême epoque Nous allons essayerd assurer nos marches existants etde fournir les négociants avec quinous travaillons habituellementmaîs pas question de brader nosvins a 150 €/hl ' »Les crus du Beaujolais donton estime la recolte entre 42et 48 hl/ha misent égalementsur « I atout bourguignon » poursoutenir les prix Rappelonsque le negoce replie ces vins enbourgogne lequel peut contenirjusqu a 30 % de gamay, ou enbourgogne pinot noir, qui peutrenfeimerjusqu'a 15 % de gamayissu des crus

Prix élevés. Gilles Paris lepresi-dent de l'ODG qui regroupe lesdix crus martelé «Notre proauction va se situer aux alentoursde 240000 a 260000 hl Nousdevons impérativement profiter deI absence de stock de la tres bonnequalite generale de nos vins et de la

« .Vous allons répartir nos volumes

«À:nous allons produireenviron Q DOO hl de nos diversesappellations soit essentiellementdesiulienas maîs aussi dessaint amours fleuries morgonschiroubles et beauiola s villagescontre 12 500 hl en annee pleine Inous manque donc plus de 30 %de volume Maîs nous avons quandmême plus de vm que I an dernierapres la tres petite recolte 2012Pour nos ventes en bouteilles noustravaillons avec une Sica (societed intérêt collectif agricole) créée parla cave en 1967 Elle écoule environ40 a 45% de nos vins Nous vendonsle reste en vrac via des partenariatsmoraux avec une petite dizaine de

demande des Bourguignons pourvaloriser notre production »Début decembre, les premierslots de vins en vrac sont par-tis sur les bases des prix élevésdu millesime 2012 autour de30o€/hl pour le brouilly lejuliénas et le morgon entre280 et 300 €/hl pour le cotes-

négociants ll va nous falloir repartirnos volumes le plus equitablementpossible e est a dire en proportiondu pourcentage habituel queprend chaque client Nous allonségalement faire attention a laqualite Nous allons proposer lesmêmes cuvees que d habitude a nosacheteurs nous n allons pas garderles meilleures pour nous ' C estimportant de le signaler car nousvoulons conserver notre rapportde confiance avec les négociantsConcernant les prix auxquels nouspouvons espérer vendre e est encoreun peu tôt (mi decembre NOIR)On voit que le negoce est un peuplus inquiet qual accoutumée llcherche des volumes maîs il prend le

de-brouilly le chiroubles et lechenas alors que le fleurie et lemoulm-a-vent débutaient a 320et 350 €/hl « Ce sont les mêmesprix que I an dernier maîs avecun démarrage de campagne beaucoup plus vif analyse le courtierOlivier Richard qui se veut luiaussi optimiste pour la cam-

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avec équité »temps de goûter et de choisir sescuvees Pour moi I est importantde ne pas encourager la flambéedes prix parce qu il est difficilede la répercuter sur le prix devente final et que cela demandede retenir les vins avant de lesvendre Or I important dans lesecteur cooperatif e est de payerles adhérents a temps ll fautdonc faire attent on On constatepar ailleurs que les faiblesrécoltes que nous connaissonspermettent de repartir sur desprix rémunérateurs mêmesi évidemment des volumesréduits augmentent les couts deproduction a I hectolitre ll fautdonc être prudent »

pagne 2014 Même a ces niveauxla les crus restent une tres bonneaffaire pour le negoce bourguignoncompares au bourgogne »« La revalorisation des cours surle marche amont doit absoluments accompagner d une augmenration du prix des bouteilles a lapropriete insiste pour sa part

Gilles Paris II faut que les crusparviennent progressivement auseuil minimum de to euros le colen vente directe »Si ce n est pas dit avec autantd insistance que chez le voisinbourguignon la montee engamme des beaujolais est danstous les esprits, y compris dansle sud ou I on ne produit que dubeaujolais et du beaujolais vil-lages « Ce sera un point important de notre politique en 2014 »expose Frédéric Laveur Les prixdu vrac connaissant une embel-lie, I occasion serait belle en ef-fet de reussir a faire passer unehausse du prix des bouteilles

Quels volumes de coteaux bour-guignons7 Reste une mconnue majeure pour 2014 lanouvelle appellation Coteauxbourguignons commune auBeaujolais et a la Bourgogne va-t elle enfin décoller7 La faiblerecolte 2012 l'avait réduite a laportion congrue« Cette fois cela semble démarrerplutôt bien, annonce PhilippeThillardon de la cave coopŒdona Les prix gravitent autourde 180 a 200 €/hl voire plus Onvoit également des marches serealiser en blancs Lobjectif aveccette appellation est double offrirun débouche valorise et continuaux producteurs et enlever des volûmes des marches du beaujolais etbeaujolais villages de garde Cetteannee on pourrait voir 10 ooo hlproduits dans le Beaujolais partiren coteaux bourguignons pour untotal de 17 ooo a 18000 hl de cetteappellation pour toute la GrandeBourgogne »Au final le Beaujolais sembleetre pret a redresser une situa-tion qui paraissait tres délicate11 y a encore un an Durant I ete2012, le GER Rhone avait annon-ce que 500 exploitations étaientproches du depôt de bilan Lafaible recolte laissait alors presagerlepireAujourd hui, le CFR estime que« seulement » 50 exploitationsont disparu Les autres ont pusurvivre notamment graceaux diverses assurances (grêletempête et recolte) - estimées a12 millions d euros - versées en2013 sur I ensemble de la regionet a la hausse des prix generalesur ce vignoble depuis 2012

DB

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PAYS NANTAISRetour à l'équilibrepour le MuscadetAprès une sévèrerestructurationentre 2009 et 2011et une demi-récolteen 2012, le vignoblenantais reprendespoir. L'offre etla demande tendentvers l'équilibre.

Les vignerons du Paysnantais reprennentespoir Apres une an-nee 2012 littéralement

catastrophique 2013 s achevésur une note plutôt positive Larecolte est de qualite et le rendément moyen est juge assezsatisfaisant II se situe entre 45et 50 hl/ha pour I ensemble desappellations du Muscadet Cettemoyenne cache toutefois defortes disparités Certaines ex-ploitations ont atteint 60 hl/ha,tandis que d autres touchéespar le gel ou la grêle n ont pasdépasse 30 hl/haLes So adhérents des Vigneronsde la Noëlle (700 ha de vignes) sesituent parfaitement dans cettemoyenne « Nos rendementsen 2013 sont compris entre 45 et48 hl/ha indique Xavier Chate-noud le directeur de cette ccoperative du groupe Terrena ba-sée a Ancenis (Loire-Atlantique)Cest beaucoup mieuxquen 2012annee historiquement faible Maîsça reste en deca du rendement deI appellation fixe a 55 hl/ha pourle muscadet generique Les pluiesau printemps et la secheresse esrivale ont diminue le potentiel derecolte » En fm de saison les

'C'est le prix négocié de gré à gréentre producteurs et acheteurs pourun hectolitre de Muscadet AOCgenérique du millésime 2013 depuissa miseajrJeJBailteJË I" decembre

vendanges ont ete réalisées sousla pluie en huit a drx jours cesta-dire deux fois plus rapidementque d ordinaire pour eviter le de-veloppement de foyers de pour-riture «Autre facteur explicatif denos petits rendements les vignerons n'ont pas eu les moyens deréinvestir dans le vignoble pour lemaintenir dans son etat norme! »ajoute Xavier Chatenoud

Les vins blancs se portent bien.Au total les 9 00039200 ha devignes en production en 2013ont produit entre 420000 et430 DOO hl estime le Syndicatde defense des AOC du Muscadet(SDAOC) soit environ So a 85 %d une recolte normale Comparéeaux 245000 hl récoltes lors de lacampagne précédente 2013 faitdonc presque figure de bonneannee ' La recolte de Gros plantdu Pays nantais I autre AOC dela region est estimée a 40000 hlen hausse de plus de 25 % parrapport a la petite recolte de l'annee2Oi2 Seul bémol a cette embellie, le rendement en IGP Valde Loire devrait etre un peu plusfaible que celui du MuscadetLes operateurs sont unanimessur le plan economique la re-gion se porte mieux « Le moralestmalleurquûyadeuxans maîs

lin est pas a I euphorie » tempèreXavier Chatenoud Du fait de lapetite recolte 2012 les stocks en-registres fin juillet étaient au plusbas Ils représentaient 285 ooo hlsoit un peu moins que les ventesd une annee « Les volumes recultes en 2013 devraient permettre demaintenir fes approvisionnementsauprès des clients a des prix stablesLa tendance est au retour alequilibre du marche » note FranckCrouzet directeur de la commu-nication du groupe Castel Freresnegociant et premier metteur enmarche de muscadet

En grande distribution,les vins de marque

progressent de 10%en volume

La contractualisation se devcloppe Elle représente maintenant 20 % du volume commetaalise par le negoce Les contratstriennaux signes il y a deux ansgarantissent un pnx aux producteurs de looeuros/hl enMuscadet AOC generique et de140 euros/hl pour le MuscadetSevre-et Mame sur lie C est unprix correct Le cours du musca-det est porte par un marche desvins blancs qui se porte bien « Lemarche est bien oriente observe

Herve Luneau president descourtiers en vins du Pays nantais Hy aune assez forte demandesur le Muscadet AOC du millesime2013 Les premiers contrats de gré agré ont ete négocies a no euros/hlCette annee en France la recoltedes vins blancs est globalementdéficitaire Dans ce contexte lemuscadet redevient attractif »En grande distribution, lesvins de marque progressent deID % en volume au détrimentdes marques distributeurs Lamarque Roches-Limeres gagneainsi 15 % en volume La tendance devrait se confirmer en2014 Le marche des Bag-m-Boxs améliore également Les bibsde 3 et 5 litres font respectivement un bond de 25 et 50 %Conséquence des petits volumesrécoltes en 2012 le marche aI export des vins de Loire a reculede 30 % en un an « lessentiel decette baisse concerne les ventes demuscadet sur les marches belgesanglais et américains Nous continuons a payer les déséquilibres desannees passées analyse FranckCrouzet La reconquête de ces marcnes pourrait prendre deux ans »

« Une campagne normale. » PourXavier Chatenoud « le millesime2013 permettra d équilibrer le

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Emmanuel Audraîn, gérant de l'EARL Audrain, 30 ha de vignes à La Haie-Fouassière(Loire-Atlantique)

« Nous pouvons fournir nos marchésma/s pas reconstituer nos stocks »// Motre renc'ernent en muscadet atteint cette annéeU I N47 hl/ha. C'est encore en deçà des 55 hl/haautorisés par l'appellation. Maîs c'est mieux que l'anpassé, où nous n'avions récolte que 18 hl/ha Le millésime2013 permettra de fournir nos marchés, maîs ne suffirapas à reconstituer des stocks. Malgré cela, notre boutiquetourne. Depuis trois ans, nous avons moins de rentréesdu fait des petites récoltes. Maîs grâce à la vente enbouteilles, on s'en sort assez bien. Car nous effectuons70 % de nos ventes aux particuliers, directement aucaveau. Nous observons une petite baisse des ventes.Les gens font des commandes moins importantes.

Nous augmentons régulièrement maîs modérémentnos prix. Nous avons 9 ha de vignes en contrat triennalavec le négoce Castel Frères que nous livrons en moût.Ce contrat pérennise un débouché pour ces parcelleset nous assure une trésorerie régulière. Nous exportonsaussi 5 % de notre production. Nous démarrons sur lemarché américain. Le gros souci présent et à venir, cesont les maladies du bois. J'ai arraché cette année I ha devigne qui n'avait que vingt-trois ans. Nous n'avons pas lesmoyens de complanter. Et après dix ans, ça ne vaut plusla peine de le faire. Je suis convaincu qu'on aura de plusen plus de mal à produire le rendement. »

marché. Il n'y aura pas pléthorede vins. Le risque d'une baisse descours comme en 2008-2009 estdonc écarté. Les cours devraientrester soutenus. C'est primordial ».Lors de la dernière campagne eneffet, pour faire face aux diffi-cultés rencontrées par certainsadhérents, la coopérative leur a

apporté une aide à la trésorerie.Le déblocage de la réserve quali-tative a en outre permis de leurredistribuer 150000 euros.L'optimisme est également demise chez les Vignerons indé-pendants du Pays nantais. « Ons'oriente vers une campagne decommercialisation normale », com-

mente David Destoc, directeur dusyndicat départemental. Pourles cent cinquante adhérentsdu syndicat, qui représententun tiers des surfaces en vigne, lemillésime 2013 devrait redynami-ser la vente directe, qui stagnaitdepuis un an, faute de volumesdisponibles. MARTIN CAILLON

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CORSE Produirepour vendre plusAvecdes exportationsen hausseet un millésime2013 abondantet de qualité,les Corses abordent2014 sereinement.Ils accélèrentla restructurationde leur vignoble.

B ienheureux les Corses i« Nous n'arrivons pas arepondre aux demandes

d'achats, explique BernardSonnet, directeur du Conseilinterprofessionnel des vinsde Corse (CIV Corse) Nouspour r ions commercial iserroc DOO hl de plus. Noussommes en sous vofume Etnous avons la chance d avoirun bon millesime 2013, sansbaisse de recolte, contrairement aux deux précédents »La product ion totale devm en Corse est passée de330 ooo hl en 2012 a environ360000 hl en 2013Dans ce contexte, « l'augmentalion du volume ne devrait pasavoir d impact sur les prix duvrac » poursuit le directeur duCIV Corse Le cours de I IGP îlede Beaute rose était de 100 eurosI hectolitre a la fin novembre IIdevrait rester stable cette annee

Belle progression à ['export. Depuis les arrachages massifs de2008 et 2009, l'île manque devm Maîs elle y remédie «Noussommes en phase de plantationsnouvelles et de restructuration,indique Bernard Sonnet En2013, 199 ha de vignes ont eteplantes ou restructures En 2014,ce seront 231 ha Nous avons6000 ha de vigne en productionNous estimons qu il faudrait atteindre une dizaine de milliersd hectares d ici 2020 pour repondre a la demande »Les cepages plantes sont le niel-lucciu et le sciaccarellu pour la

« Une production inférieure à ce que nouspoumons vendre »,.l em Ilesime 2013 est de qualite Nous avons\\ I_praduit3950hldevin soit 15% de plusque I an dernier Cette annee nous avons choisi deproduire plus de vins rouges pour reconstituer nosstocks car notre production est inférieure a ce quenous poumons vendre ll y a cinq ou six ans nousavions deux ans de reserve Auiourd hui nous n enavons plus que pour six a huit mois car nous avonsune forte demande sur ces vins Le domaine Vicecommercialise huit references de blancs rougeset roses principalement en AOP Corse entre 6 et35 euros la bouteille prix professionnel Comme tousles ans nous allons pratiquer des hausses de prixde 2 a 4 % sur les gammes de 12 a 35 euros Ce sont

simplement des reaiustements par rapport au cout dutransport Car en Corse nous payons pour faire venirles matières seches et pour expedier nos vins Nousvendons 40 % de notre production sur I île 30 % surle continent et 30 % a I export Nos exportations sonten forte augmentation depuis quatre ans notammentaux Etats-Unis et en Belgique Cette annee nousespérons même nous implanter dans les CaraïbesNous prospectons aussi a Hong Kong au Japon et aMacao (Chine) La conioncture sur le marche mondialest compliquée Nous avons fait le choix d élargir notregamme en plantant des cepages autochtones commele blanco gentils ou le genovese et de diversifier nosmarches Pour le moment ça nous réussit bien »

production de rouges et de ro-ses ainsi que le vermentino etle blanco gentile en blanc Desblancs « qui se valorisent mieuxque les roses» assure Jean Foch,directeur de l'Union de vignerons de I ile de Beaute (UVIB)Maîs a l'heure actuelle, ils nereprésentent que ic % de la pro-duction totale de vm corse Lomderrière le rouge (25 a 30 %) etsurtout le rose (60 a 65 %), dontles volumes augmentent de i a2% chaque anneeLes vins corses connaissent unebelle progression a l'expert «Surles drx dernieres annees, la part denos volumes exportes est passée deIQ a 18 % de notre production »souligne Bernard SonnetAlain Mazoyer, le directeur desVignerons corsicans, le deu-

xieme operateur corse qui ex-porte 20 a 25 % de sa produc-tion, ajoute « Les marches despays nordiques, de ['Angleterre etdu Canada repartent et ceux desEtats Unis ou du Japon sont enprogression constante »

« La saison d'été sera détermi-nante. » En Corse, les voyantssont donc au vert pour demarrer l'année Alain Mazoyer pense« qu'elle apportera de nouvellesperspectives de developpement etdes occasions de diversifier les marcnes » de son entrepriseJean Foch reste prudent « Nousexportons environ 15000 hl enAllemagne, principalement desblancs et des rouges la pressionexercée sur les prix par ce marchepourrait perturber nos expor

tarions » Et même si toute laproduction de l'UVIB est déjàengagée « la saison d ete seradéterminante », previent-il Carles 70000 hl de roses que cegroupe cooperatif a produits en2013 seront surtout consommesdurant cette période

GRÉSORY PASQUIER

+ 10-15%En 2013, la production dTGPest enhausse cle 10 à IS % par rapportà 2012, alors que la recolte d AOP« serait en legere baisse » expliqueI interprofession Sachant qu en Corsela production d IGP représente ledouble des AOP elle s eleve a environ250 DOO hl alors que les AOP SP si tuentautour de HO

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IMBIBE (UK) (PRESSE D'ANGLETERRE) 01/01/2014


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No need for a crystal ball - Bibendum can tell you what thefuture has in store with its round-up of drinks trends for 2014

\

key challenge for all on-trade operators is staying ahead

of the curve and predicting what their customers will

\be drinking, so that wine, beer and spirits offerings are

on-trend and profits rise. This year Bibendum has done

the legwork for you. researching

the statistics to bring you the five

key trends. So read on to discover

what we'll be pouring in 2014 ..BIBENDUM

Wine drinkers gei....w , __ „-A younger demographic are starting to engage with

wine, seeking new types of wine experiences that

aren't reliant on critics'

scores Connect with wine online

to find out about styles they like

instead Apps such as Bibendum's

Plonk and websites such as

myessentialwme com are

already tapping into this trend

In addition, events such as the

Toast wine festival are providing

a more informal way to interact

with wine, while a new breed of

wine bars and shops are catering

for younger wine drinkers think

Bager + Wilde, Borough Wines,

Compagnie des Vins Surnaturels

FACT: 51% of consumers expect

restaurants to utilise technology

when taking orders — Technomic's

Consumer-Facing Technology

Market Intelligence Report

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Sparkling

Z wipjss on

the upProsecco and cava are

now staples on wine lists, notsimply as a cheaper option, but

because consumers like thetaste Some venues such as

Hotel Missoni in Edinburghand Pizza Pilgrims in Londoneven offer prosecco on tapMeanwhile sparklers such as

Moscato and Lambrusco areenjoying a rise in popularity- party due to the fact thatthey are tower in alcohol,ideal for health conscious

consumers Mintel researchshowed 17% of adults

bought low abv winesin 2012 Expect to seenew tower alcohol sparkling

products launched in 2014, such as Chalcots- a spntzy blend of wine and sparkling water

In tandem with this trend, demand for artisanal

grower champagne has risen as consumersbecome increasingly aware of the provenance ofboth food and drink - and like to know the originsof ingredients The success of venues such asBubbledogs and Champagne + Fromage showsthat this trend looks set to continue

FACT: 40% of people out in restaurants will

drink prosecco, while 30% will drink cava

- Vinitrac, January 2013

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Craft beer catesory growing-^£ As the 2013 Craft Beer Rising festival proved,

• I craft beer is indeed on the rise, with brew pubs

\**^ and microbrewenes adding to the mix Brands

such as BrewDog have led the way, operating 12 craft

beer bars in the UK, and producing award-winning beers

Even established brewers such as Bath Ales and Brains are

getting in on the act, collaborating with craft brewers and

helping seed the idea of craft beer right across the country

Demand for greater flavour, local production and artisan

ethics are driving consumers to pay more for their beer

and venues such as Crate, Camden Town Brewery and

Duke's Brew & Que are cashing in Following the wine

category, venues such as Smokehouse in Islington are

pioneering smaller pours (two-thirds and halves) for high

alcohol beers and to allow customers to experiment Will

the rise of craft cider be next?

FACT: 187 new breweries opened in the UK in the 12

months leading up to September 2013 - CAMRA

/ Batch-mixed cocktails/ save time and money

f _ Last year Imbibe reported on the rise of

_L draught cocktails and premixes, as cocktail

culture continues to dominate the spirits category ('Here's

One I Made Earlier, Imbibe March/April 2013) Its a

practical solution for high-volume venues, as creating

cocktails from scratch requires skilled staff, is labour

intensive and can result in flavour variation from serve

to serve Making a five- or six-litre batch of cocktails in

advance ensures quality control and speeds up service

In a pioneering move, White Lyan features a back bar of

fridges stacked with pre-mixes instead of shelves of spmts

Ageing your batch of cocktails in a barrel adds an extra

layer of flavour - for which you can charge a premium

price, as bars such as Nightjar and Artesian at The

Langham have discovered The trend for barrel- and

bottle-ageing cocktails is already spreading outside the

capital, with Edinburgh's Bon Vivant installing a solera

system of barrels for ageing Negronis

FACT: Finest Call saw an 18% increase in UK

sales of its premix cocktails products in 2012

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5Consumers get to grips with grapesMany consumers find it difficult to decide what wines to buy

and worry about spending money on a bottle they won't enjoy

Understanding grape varieties is a great starting point, as learning

how different grapes taste helps them to pinpoint what flavours they enjoy

and move on to discover other similar flavours

Wine Grapes by Jancis Robinson (£120, Allen Lane) is a guide to 1,368

different grape varieties, while Bibendum's Plonk app offers a more

manageable guide to key varieties We're already seeing varietal labelling

on bottles, but as consumers become more clued-up about grapes, will

we also see more wine lists that are organised by grape variety7

FACT: 71% of consumers believe grape variety is important when

buying wine — Wine Intelligence, 2012

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8 Place de la Com?die CS 2952934960 MONTPELLIER CEDEX - 04 99 63 68 10

14 JAN 14Quotidien

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Eléments de recherche : UCCOAR ou Union des Caves Coopératives de l'Ouest Audois et du Razes : groupement de vignerons, toutes citations

TEXTOS > Les sociétés perpignanaisesAE 3000 et le groupe Barniol (BarnioLSud

Fruits et AS Investissements) ont été liqui-

dées par le tribunal de commerce de Per-

pignan. > La société Roussillon Plants,basée à Torreilles, est reprise par Hortival

(siège : Layrac,4 ha). > Val d'Orbieu-Uccoar

transfère sa filiale de négoce du bassin

bordelais de Barsac à Bordeaux.

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www.lapresse.ca

Évaluation du sitePortail d'information du groupe de presse canadien Cyberpresse. Le site diffuse des articles couvrantl'ensemble de l'actualité générale canadienne et internationale.

CibleGrand Public

Dynamisme* : 249* pages nouvelles en moyenne sur une semaine

VIGNERONS3 / 208074640 copyright © 2013, Argus de la presse Tous droits réservés

Date : 23/01/2014 Auteur : Karyne Duplessis Piché

À surveiller cette semaine

Photothèque Le Soleil

Voici les choix de Karyne Duplessis Piché cette semaine, disponibles en quantité de 200 caisses etplus.

Les nouveaux vins

> Sergio Mottura, Nenfro 2010

Code SAQ : 12132051, 28,55$ (125 caisses)

La famille Mottura est installée à une centaine de kilomètres au nord de Rome. Elle possède depuis1933 un domaine de 130 hectares. Leurs vignes se situent dans les règions d'Ombrie et dans le norddu Latium. Elle y pratique l'agriculture biologique.

Le domaine Sergio Mottura commercialise déjà au Québec deux blancs. Son premier rouge débarquecette semaine chez nous, le Nenfro. Il est produit dans le Latium à base de la variété montepulciano.Il a été élevé en barriques de chêne français pendant 12 mois.

Les amateurs de vins corsés seront servis. Sa robe est de couleur rubis foncé. Son nez, d'abordfermé, s'ouvre sur des notes de griottes, de laurier, d'épices et de grains de café. En bouche, lestannins sont fermes. Il a de la mâche - on semble mâcher tout en buvant. On goûte les fruits noirset sa longueur est satisfaisante. À mettre en carafe au moins une heure, avant de servir avec del'agneau braisé. 13,5%

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> Domaine Anne Gros et Jean-Paul Tollot, L 2011

- Code SAQ : 12132297, 22,15$ (50 caisses de 6 bouteilles)

La vigneronne Anne Gros est connue pour ses grands pinots noirs de Bourgogne. La femme arepris le domaine familial à Vosne-Romanée en 1988 et depuis, son talent fait l'unanimité. Elle noussurprend cette semaine avec un rouge du Languedoc, sa cuvée 50/50.

Avec son conjoint, Jean-Paul Tollot, Anne Gros vinifie depuis 2008 dans le sud de la France. Lecouple a acheté 15 hectares de vignes dans le Minervois. Ils y cultivent quatre variétés : syrah,grenache, carignan et cinsault.

Leur cuvée « Les Fontanilles » a déjà été commercialisée au Québec. En voici une deuxième, la50/50. Cet assemblage est principalement réalisé avec du grenache, du carignan et du cinsault.Depuis 2011, ils y ajoutent une touche de syrah. Le vin a été élevé en cuves inox dans le but deproduire un rouge gorgé de fruits. 13%

> Jean Claude Boisset, Monthélie 2011

- Code SAQ : 12178771, 35,50$ (60 caisses de 6 bouteilles)

Le domaine familial Jean-Claude Boisset vend dans la province une vingtaine de cuvées deBourgogne. Un nouveau s'ajoute cette semaine à leur gamme : un chardonnay de Monthélie. Cettecuvée est le seul blanc de cette appellation disponible en ce moment à la SAQ.

Les blancs de Monthélie sont souvent comparés à ceux de Meursault, puisque ces deux communessont situées l'une à côté de l'autre. Celui-ci a été élevé 12 mois en fûts de chêne, dont 15% sontneufs. Il n'a pas subi de bâtonnage, ce qui signifie que les particules solides (la lie) n'ont pas étéremuées durant cette période. Le vin devrait ainsi être un peu moins riche et moins puissant quecertains Meursault. 12,5%

Les nouveaux arrivages de vin

Forrester Petit Cabernet Sauvignon / Merlot 2012, Code SAQ : 11155171, 14,45$ (270 caisses)

Pierre-Marie Chermette Les Griottes Beaujolais 2011, Code SAQ : 11259940, 17,20$

Domaines Rouvinez Fendant de Sierre 2012, Code SAQ : 11598538, 19,95$ (220 caisses)

Casa de Illana Tresdecinco 2006, Code SAQ : 11962619, 18,15$ (200 caisses de 6 bouteilles)

Château Guibeau 2009, Code SAQ : 10259833, 19,15$ (210 caisses)

Château Patache D'Aux 2010, Code SAQ : 11609701, 21,75$ (200 caisses)

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Clotilde Davenne Petit Chablis 2012, Code SAQ : 11639441, 21,60$ (200 caisses)

Domaine d'Aupilhac Montpeyroux 2011, Code SAQ : 00856070, 20,75$ (200 caisses)

Domaine Bertrand-Bergé Origines 2009, Code SAQ : 00899310, 15,95$ (209 caisses)

Domaine de Chantelle Cahors 2009, Code SAQ : 00866392, 18,10$ (198 caisses)

Solàrea Montepulciano-d'Abruzzo 2008, Code SAQ : 10782165, 20,10$ (315 caisses)

Liber Pater Ciro' Gaglioppo 2011, Code SAQ : 11097637, 14,60$ (280 caisses)

Fontanafredda Eremo 2009, Code SAQ : 10399078, 17,20$ (210 caisses)

Tenuta Argentiera Poggio ai Ginepri 2011, Code SAQ : 11161299, 21,70$ (375 caisses)

Inama Carmenère Piu 2010, Code SAQ : 11389074, 20,95$ (210 caisses)

King Estate Oregon Pinot Gris 2012, Code SAQ : 10353740, 21,85$ (210 caisses)

Kenwood Vineyards Sonoma County Zinfandel 2010, Code SAQ : 00403345, 19,60$ (210 caisses)

Beautiful Valley Cellars Willamette Valley Pinot Noir 2011, Code SAQ : 10947839, 28,80$ (220caisses)

Prova Régia Arinto 2012, Code SAQ : 11156271, 15,75$ (219 caisses de 6 bouteilles)

Quinta do Portal 2011, Code SAQ : 10838712, 18,25$ (200 caisses)

Richfield Vineyard Shiraz 2011, Code SAQ : 11034695, 18$ (249 caisses)

Domaine Belle Les Pierrelles 2011, Code SAQ : 00863795 , 23,95$ (210 caisses)

Bonne Nouvelle Blanc Fines Bulles sans alcool, Code SAQ : 12100295, 13,20$ (259 caisses)

Cabernet Sauvignon Decero Remolinos Vineyard Mendoza 2010, Code SAQ : 12178640, 22,95$ (299caisses)

Tempranillo Viña Eguia Reserva 2007, Code SAQ : 12189517, 18,50$ (400 caisses)

Fleurie Terres Dorées Jean-Paul Brun 2011, Code SAQ : 12184353, 24,90$ (225 caisses)

Château Fortia Cuvée du Baron Châteauneuf-du-Pape 2010, Code SAQ : 11873245, 40,50$ (252caisses)

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Rosso del Duca Villa Medoro Montepulciano d'Abruzzo 2009, Code SAQ : 12185524, 21,95$ (300caisses)

Nero d'Avola Nerobaronj Gulfi Sicilia i.g.t. 2008, Code SAQ : 12152757, 41,25$ (200 caisses de 6bouteilles)

Del Fin del Mundo Malbec Reserva 2012, Code SAQ : 11156810, 18,35$ (226 caisses)

Shiraz Mathilda Tournon M.Chapoutier Victoria, Code SAQ : 11890846, 21,15$ (250 caisses)

La Atalaya Vieilles Vignes Almansa, Code SAQ : 12163835, 21,70$ (300 caisses)

Moulin-à-Vent Les Trois Roches P.-M. Chermette, Code SAQ : 11154427, 25,50$ (205 caisses)

Maculan Brentino 2011, Code SAQ : 10705021, 18,10$ (201 caisses)

Quinta De La Rosa 2010, Code SAQ : 00928473, 20,75$ (396 caisses)

> Les nouveaux arrivages de rhum

Diplomatico 8 ans Reserva, Code SAQ : 11733277, 39,25$ (224 caisses de 6 bouteilles)

Brugal Extra Viejo, Code SAQ : 11952509, 35,25$ (473 caisses)

> Le nouvel arrivage de cocktail

Skinnygirl, Code SAQ : 11855522, 24,75$ (250 caisses)

> Le nouvel arrivage de liqueur

Bottega Latte Macchiato, Code SAQ : 11539327, 23,60$ (450 caisses de 500 ml)

> Les faits saillants de la semaine

- Un verre Riedel pour Coca-Cola

- Cinq vins blancs pour les huîtres

- Bordeaux 2011: un millésime mal aimé

- La recommandation de la semaine

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www.admical.org

Évaluation du siteAdmical se présente comme un acteur français du mécénat d'entreprise. Le site présente son action,ses missions et l'actualité du mécénat.

CibleProfessionnelle

Dynamisme* : 5* pages nouvelles en moyenne sur une semaine


Date : 20/01/2014 Auteur : -

Lancement du Club des entreprises mécènes du Canal du midiVoies navigables de France, qui poursuit les travaux permettant d’endiguer la propagation du chancrecoloré, aborde la deuxième phase de sa campagne d’appel aux dons avec le mécénat d’entreprise.En parallèle de la campagne grand public initiée dès juillet 2013 et renforcée depuis le 6 novembredernier avec de nouveaux visuels et un plan de communication national, VNF en appelle aujourd’huiau secteur privé avec la création du Club des entreprises mécènes pour contribuer collectivement à lasauvegarde du canal.

Le Club des entreprises mécènes du canal du Midi vise à fédérer les acteurs économiques (petitesou grandes entreprises, sièges ou filiales, implantées ou ayant des activités sur les régionstraversées par le canal du Midi), concernés par le développement du territoire et par les enjeuxenvironnementaux, patrimoniaux et culturels.

Les premières entreprises mécènes : Airbus – Arterris - Astrium - Crédit Agricole Du Languedoc - LeBoat - Les Canalous - Locaboat Holidays - Malet – Nicols - Raz Energie -Val d’Orbieu – VWR.

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V&S NEWS23 RUE JEAN PIERRE TIMBAUD75011 PARIS - 01 43 55 97 25

24/30 JAN 14Hebdomadaire

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Jeanjean conclut un accord de partenariat

M aison Jeanjean, branche languedo-cienne du groupe AdVini, a conclu un

contrat de partenariat avec la cave héraultaiseles Coteaux de Berlou Celle-ci lui accordel'exclusivité de commercialisation en Francepour un tiers de ses 9 DOO hl/an produits sur250 ha Les ^opérateurs commercialiserontles deux tiers restant via leur propre réseauDe petits volumes, maîs en appellation saint-chiman et surtout en cru saint-chiman berlou.« Nous étions en contrat avec Val d'Orbieu,plus orienté vers les vins de cépage, indiqueDidier Rieux, l'un des administrateurs de

avec la cave de Berlou FRANCEBerlou Ils ne mettaient pas bien en valeur nosvins, nous avons donc décidé d'y mettre unterme Jeanjean vient justement chercher laspécificité de nos crus et la qualité, et c'est cequi nous a convaincus. » Jeanjean a d ores etdéjà créé une gamme de trois cuvées à partirdes vins de Berlou • Les Landes, Terrassesroyales et Mont des Albières ll s agit duquatrième accord de ce type pour le négociantqui a déjà noué des contrats avec les caves deCastelmaure (corbières), de l'Ormarme(picpoul de Pmet) et de la Gravette deCorconne (pic-saint-loup) Céline Dupin

Documents

Revue de presse Val d'Orbieu- Uccoar du 14 au 24 01 2014