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DeiN magaziN aN Der UNi FreibUrg / ToN magaziNe à l’UNi De FriboUrg # 5/2010 Novembre/November spectrum Etudiants et nourriture In und um Freiburg Ob Sport, Musik oder Museum - es gibt viel zu entdecken

s pe ctrum...moyenne 90 kilos de frites et 130 kilos de viande ou de poisson qui passent chaque midi entre ses mains. En plus de cela, le Chef est chargé de diriger une équipe de

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DeiN­magaziN­aN­Der­UNi­FreibUrg­/­ToN­magaziNe­à­l’UNi­De­FriboUrg #­5/2010­Novembre/November

­­­spectrum

Etudiants et nourriture

In und um FreiburgOb Sport, Musik oder Museum - es gibt viel zu entdecken

spectrum 6/2009 DECEMBRE2 spectrum 5/2010 nOvEMbRE

EDItORIal

Inhalt / SOMMaIRE

Unipolitik. Warum ein Studienberater plötzlichseines Amtes enthoben wurde. /6

Unileben. Alumni: Der Beitrag der ehemaligenStudierenden. /14

Freiburg. Ein neues nationales Zentrum füreinen verkannten Sport: Basketball. /12-13

Dossier: Etudiants et nourriture: habitudes,opinions et conseils. /3, 8-9, 16-17, 22-23

Politique universitaire: Quand le privé semêle du public: le financement del’Université en question. /26-27

Culture: Balade en ville chez trois galeristes. /25

Si l’adage ne ment pas, le mode de vie estu-diantin correspond lui aussi à une façon dese nourrir. Du moins, un schéma d’habi-

tudes, de tendances, voire de stéréotypes estadmis quant au mode alimentaire des étudiants.Fast food, junk food et autres aliments, stimulantsou non, seraient les meilleurs amis des universi-taires, qui manquent souvent de temps, d’argentet, peut-être, d’expérience pour se mettre auxfourneaux chaque jour.

Loin de prétendre faire le tour de la question, leSpectrum s’est attardé sur quelques pointscentraux du thème «étudiants et nourriture». Àcommencer par les mensas et cafétérias de l’AlmaMater, hauts lieux de la gastronomie académiqueet points de ravitaillement favoris de bon nombred’étudiants. Puis c’est aux aliments que consom-ment ces derniers que se sont intéressées deux denos rédactrices. Appuyées par l’avis expert d’unediététicienne, elles vous mèneront sur la voie de

l’équilibre nutritionnel adapté aux études et sansabus caféinés. Enfin, notre rédactrice Erasmusmaison est allée à la rencontre de ses compagnonsexpatriés afin de sonder leur opinion sur lacuisine suisse et fribourgeoise.

Dans un tout autre goût, notre rubrique politiqueuniversitaire a examiné la question, très contro-versée, du financement des universités. Entrecraintes de voir le monde académique vendre sonâme au plus offrant et désir d’aller toujours plusloin dans l’innovation, le sujet divise et ilincombe à chacun de se faire sa propre opinion.D’ici là, il ne me reste plus qu’à vous souhaiterune bonne lecture. Et lorsque vous aurez savouréce numéro, pensez à faire un tour sur notre siteinternet où vous trouverez des articles inédits surle thème de notre dossier et bien d’autres sujetsencore.

www.unifr.ch/spectrum

Musik. Auf Senslerdeutsch wird auchgerappt. /28-29

Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es

Dossier: La caféine, meilleure ennemiede l’étudiant? /10-11

Julie Rudaz

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DOSSIER

À la mensa, le Chef a les yeux sur tout

Entre le contrôle du bon fonctionnement de la cantine et diverses tâches adminis-

tratives notamment, le Chef cuisinier René Jungo, responsable de la mensa de

Miséricorde, a trouvé le temps pour répondre aux questions du Spectrum.

PaR RaFaEl StalDER / PhOtO DE aMy K. nguyEn

Homme discret agissant dansl’ombre, René Jungo n’attire engénéral pas les regards. Pourtant,

le défi qui attend quotidiennement cecuisinier est de taille. Imaginez un peu…1000 repas sont concoctés chaque joursous sa responsabilité et c’est enmoyenne 90 kilos de frites et 130 kilosde viande ou de poisson qui passentchaque midi entre ses mains. En plusde cela, le Chef est chargé de dirigerune équipe de 35 personnes, dont septemployées à plein temps en cuisine. Ceschiffres sont révélateurs de la massede travail qui attend chaque jour RenéJungo et son équipe à la mensa deMiséricorde.

Des journées de travail chargées

À 5h15 du matin déjà, la journée com-mence. L’équipe de cuisine se chargealors de préparer les menus qui serontservis durant la pause de midi, ainsi queles différentes pâtisseries et desserts,vendus également dans les cafétérias. À11 heures sonne le grand moment de lajournée et, autour de midi, la cantine estenvahie en quelques minutes par unevéritable marée humaine. C’est alors lecoup de feu pour l’ensemble desemployés, qui doivent assurer la cadenceafin d’éviter l’engorgement. Le serviceterminé, l’après-midi est consacré à lapréparation des menus du soir. Puis, lafin de la journée s’annonce plus calme etle service en soirée est assuré par unepoignée de personnes seulement.

Heureusement, l’incontestable succèsque rencontre la mensa auprès de lacommunauté estudiantine tend à faire

également de la préparation et du servicede divers banquets et apéritifs dîna-toires, pour 10 à 700 personnes.

René Jungo tient à souligner que laplupart des plats servis à la mensa sontfabriqués maison: «Toute la pâtisserie,les desserts, les sandwichs, ainsi que le85% de la boulangerie sont fabriqués parles mensas.» Rien d’étonnant dès lors àce que ces produits soient aussi attrac-tifs en terme de prix. Décidément, leChef cuisinier a les yeux partout et nenéglige aucun détail pour mettre envaleur le restaurant de l’Université àMiséricorde.

Infos et menus des trois restaurants univer-

sitaires fribourgeois: www.unifr.ch/mensa

oublier ces journées éprouvantes et RenéJungo souligne la motivation de sonéquipe: «Le personnel aime ce qu’il faitet s’en donne à cœur joie.»

La journée en cuisine terminée, on seraittenté de croire que le gros du travail estalors fait. Pas en ce qui concerne RenéJungo, qui en plus de sa fonction degérant est aussi «contrôleur de gestionadjoint». En clair, cela signifie qu’il doit,entre autres, choisir des fournisseurs,contrôler les achats et les coûts, et réglermaintes autres tâches administrativesrelatives aux trois mensas de l’AlmaMater: Miséricorde, Pérolles et ReginaMundi. La gestion d’une cantine univer-sitaire demande donc un grandinvestissement en temps et en énergie,puisqu’elle s’apparente à bien desniveaux à celle de n’importe quel autrerestaurant de la ville.

Ici aussi, le client est roi

Comme dans tout restaurant, ici le clientest roi et aux yeux de René Jungo, lesétudiants sont la priorité: «Mon but estque les étudiants soient contents. Jecherche à leur donner le plus de satisfac-tion possible.» Ainsi, le Chef cuisiniercherche à faire plaisir à sa clientèle envariant les plats par exemple. Avecseulement deux menus à l’origine, lechoix était vite fait. Depuis, la palette depossibilités s’est agrandie et les étudi-ants peuvent à présent choisir entre cinqà six menus différents. Sans oublier lesnombreuses offres spéciales et desaison: fondues, grillades, buffets végé-tariens ou encore menus de chasse.Enfin, l’équipe de la mensa s’occupe

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StaDtlEbEn

von nanas, Freundschaft undvergänglichkeitDas Museum für Kunst und Geschichte in Freiburg beherbergt verschiedeneStücke des berühmten Künstlerpaares Jean Tinguely und Niki de Saint Phalle.Spectrum traf sich mit Caroline Schuster, der Vize-Direktorin.tExt unD FOtO vOn JulIa KauFMann

Es ist kalt, als ich an diesem Morgenbeim „Espace Jean Tinguely etNiki de Saint Phalle“ ankomme.

Doch schon bald wärmt ein Becher heis-sen Kaffee meine Hände, und ich lauscheden anregenden Erzählungen von Ca -roline Schuster Cordone, der Vize-Direktorin.

Spectrum: Vize-Direktorin des Mu se -ums für Kunst und Geschichte – hörtsich spannend an! Wie kommt man zuso einem Job?

Caroline Schuster: Ich habe Kunst ge -schichte studiert, hier in Freiburg und inBasel. Nach verschiedenen Praktika undab geschlossenem Lehrdiplom, arbeiteteich eine Zeit lang im Museum Neuhausin Biel. Dann wurde in Freiburg eineStel le frei. Hier bin ich teilweise auf ge -wach sen. Ich bewarb mich und arbeitenun schon seit acht Jahren hier.

Acht Jahre im selben Museum. Wirdeinem da nicht langweilig?

Nein! Die Arbeit ist sehr interessant undab wechslungsreich, nie das Gleiche – eskom men stets neue Projekte und Aus -stel lungen auf mich zu. Auch den Kon -takt zum Publikum, den Besuchern undan deren Künstlern schätze ich sehr. Manlernt viele Menschen und verschie de neAn sichten kennen. Das macht diese Ar -beit so spannend.

Gibt es dennoch Nachteile?

Gerade die Abwechslung kann manch-mal auch schwierig sein. Routine gibt eskaum. Momente, in denen man sich zu -rück lehnt und alles laufen lässt, kom-

men selten vor. Doch die Heraus for de -rung macht es ja auch spannend. Und wirsind ein gutes Team.

Niki und Jean

Caroline Schuster führt mich durch dieHalle. Ich sehe Saint Phalles bunte Figu -ren, Verspieltheit, Fröhlichkeit undgleich zeitig auch ernste Gedanken, vonde nen wir später noch sprechen. Da ne -ben Tinguelys Skulpturen, genauso ver-spielt, doch etwas technischer, absurd,bedrückender.Die „Mythologie blessée“ sei Schus tersLie blings objekt der Aus stellung. Es istein Gemeinschafts werk der beidenKüns tler und spricht mich spontan an.Ich mag das goldene Fabeltier und denkunst voll gestalteten Sockel. Doch wasbedeuten sie? „Die Figur zeigt die Be zie -hung zwischen Tinguely und SaintPhalle sehr schön. Niki de Saint Phallesblu tendes Fabelwesen stellt die Verletz -lich keit des Lebens dar. Jean TinguelysSo ckel stabilisiert sie, und bewegt sich –im Gegensatz zu seinen sonst ruckarti-gen Maschinen – ganz sanft.“ Die beidenKüns tler (Niki de Saint Phalle, 1930 –2002 und Jean Tinguely, 1925 – 1991)ha ben einander kennengelernt, gehei -ratet, und sich später wieder auseinan -der gelebt. Doch selbst als sie privat wie -der getrennte Wege gingen, haben sieeng zusammengearbeitet. Auch spätereBrie fe waren stets liebevoll formuliert.Ein tiefer Respekt, Bewunderung undZu neigung verband die beiden ein Lebenlang. Nach Tinguelys Tod hat Niki deSaint Phalle die angefangenen Projekte insei nem Sinn zu Ende geführt. Sie hat das

Erbe sorgfältig verwaltet, und sich be -müht, ihn nicht in Vergessenheit gera-ten zu lassen. So entstand auch das Tinguely-Museumin Basel und der „Espace Jean Tinguelyet Niki de Saint Phalle“ in Freiburg.1993, 2 Jahre nach Tinguelys Tod, hatteSaint Phalle nämlich eine grosse Retro -spek tive im Kunst- und Ge schichts mu -se um Freiburg ausgestellt. Als sie spür -te, wie sehr hier das Volk noch an Tin -gue ly hing, war sie gerührt. Sie be -schloss, dem Museum für Kunst undGe schichte verschiedene Skulp turenTin guelys zu schenken - unter der Be -din gung, dass diese auch wirklich ausge -stellt würden. Eine ehemalige Garagewur de so zum heutigen „Espace“ umge-baut.

Zeitlos, dekorativ, provokativ?

Und was fasziniert die Vize-Direktorinpersönlich an den beiden Künstlern?„Ihr Werk ist noch immer sehr aktuell –vie le Ideen unserer Gegenwartskunstkamen bei ihnen schon vor. So zum Be i -spiel das Einbeziehen des Betrachters insWerk. Tinguelys Maschinen bewegensich, man muss sie in Gang setzen, teil-weise um sie herum oder in sie hineinge hen. Dasselbe Ziel hat auch die heutigeKon zept- und Videokunst. Niki de SaintPhalle beschäftigte sich intensiv mit derGe schlechterfrage und mit Sexualität –auch dies sind noch immer aktuelle The -men. An ihr beeindruckt mich ausser-dem, dass sie viel von sich preis gibt –zum Beispiel über den Miss brauch durchihren Vater, und andere schwierige Zei -ten ihres Lebens. Sie thematisiert dies in

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ihrer Kunst, jedoch nicht auf eine vo yeu -ris tische Art und Weise. Besucher sindvon ihrem Werk oft sehr berührt, undsu chen einen Bezug zu ihrem eigenenLe ben. Auch Tinguely spricht sehr ak tu -el le Gefühle an – so zum Beispiel Angstvor Arbeitslosigkeit, vor Krankheit, Ver -gäng lichkeit oder der Zukunft allge-mein.“

Dennoch wirken Tinguelys Maschinennicht depressiv, sondern lösen oft einSchmun zeln aus. Auch Kinder hättenihren Spass an den Bewegungen, den Ge -gen ständen und am Lärm. Erst auf denzwei ten Blick erkennt man, dass zumBei spiel die Skulptur „Retable de l’abon-dance occidentale & du mercantilismeto talitaire“ einen Altar darstellt. EinenAltar mit Konsumgütern anstelle re li -giö ser Figuren. Und somit eine Kritik ander heutigen Wegwerf-Gesellschaft.Auch Niki de Saint Phalles „Nanas“,kann man einfach nur als dekorative,bunte Frauenfiguren sehen. Oder eben

als Symbole weiblichen Selbstbe wusst -seins, Symbole des Lebens. So hat siesich zum Beispiel mit einem SchweizerArzt zusammen für AIDS-Präventionein gesetzt. Und die vielen Tier skulp tu -ren gehen mit ihrem politischen Enga ge -ment für Tier- und Umwelt schutz ein-her. Die intellektuelle Ebene und die desbrei ten Publikums anzusprechen, gelingeheu te nur wenigen Künstlern, meintSchu ster.

Gibt es auch Unsympathisches am WerkTin guelys und Saint Phalles? „Niki deSaint Phalle geht sehr offen mit dem Le -ben, und mit Themen wie Sexualitätoder Politik um. Menschen, die nicht vielüber die Hintergründe wissen, empfin-den dies manchmal als Provokation undstö ren sich daran. Mir persönlich fälltaber nichts Unsympathisches ein“.

Ein Besuch im Museum

Was gibt es sonst noch wissenswertesüber den „Espace“? Vielleicht, dass er

nicht umsonst als Pendant des Museumsfür Kunst und Geschichte gilt. Diesesstellt nämlich Skulpturen vom Mittel -alter bis in die Gegenwart aus. Es lohntsich also, sich alles als Einheit anzuse-hen. Im „Espace Jean Tinguely et Niki deSaint Phalle“ werden neben der Dauer -aus stellung auch Wechselaus stellungenprä sentiert, die einen Bezug zu Tinguelyund Saint Phalle haben. So zum Beispielab dem 25. November Skulpturen desbe rühmten Bernhard Luginbühl, der einFreund des Künstler ehepaars war.

Und weshalb lohnt sich ein Besuch?„Wegen der Modernität der beidenKünstler, ihrer menschlichen Präsenz,den Themen, die uns noch heute be -schäf tigen. Und ab Ende November we -gen den Skulpturen Luginbühls, die dasEs pace noch viel voller und vielseitigermachen werden“.

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unIPOlItIK

Kommunikationsprobleme bei denKo mmu ni kationswissenschaftlernEs begann chaotisch, das Herbstsemester 2010. Die MuKw-Studienanfängerstar teten ohne Studienberatung ins Semester - Daniel Beck wurde überra-sch end seines Postens enthoben. Spectrum fragte nach: Was ist passiert? Undwie geht es jetzt weiter?vOn MaJa hORnIK

Es ist alles eine Frage des Augen -blicks. Ein Augenblick kann übervie les entscheiden, und wenn er

ver passt wird, hat das zumeist unange -neh me Konse quenzen. So geschehen imFall von Oberassistent Daniel Beck, derur plötzlich seines Postens als Stu dien -be rater der Medien- und Kom muni ka -tions wissenschaften enthoben wurde -und zwar am 20. September, dem erstenTag des neuen Semesters.

Kommunikationsprobleme?

Die Studien anfänger staunten nichtschlecht, als ihnen morgens während desWel come Days der Fakultät eröffnetwur de, sie hätten zum Start ihres Ba che -lor- oder Masterstudiums keinen Studi -en berater. Die Stelle sei vakant, hiess es.Am Nachmittag dann dürften die meis-ten von ihnen gar nichts mehr verstan -den haben, als Daniel Beck sich an derBe grüssungsveranstaltung, ge führt vonDe partementspräsident Louis Bosshart,als Studienberater vorstellte. "Die Ver -wir rung stand ihnen ins Gesicht ge -schrie ben", rekapituliert Studieren den -ver treter Sandro Crameri im Gesprächmit Spectrum. Auch Daniel Beck war et -was verwirrt, als er beim Verlassen desUni gebäudes seinen Namen auf dem In -for mationsplakat des Dekanats über -klebt vorfand. Die offizielle Amts ent he -bung geschah schrift lich, in Form einesEmails des Dekans Marino Widmer anLouis Bosshart, das dieser jedoch erstam folgenden Morgen erhielt. "Ich hatteund habe bis heute keinerlei offizielleIn formationen erhalten. Mit mir persön-lich hat niemand vom Dekanat ge spro -chen", so der etwas düpierte Beck. Ist inder Fakultät, die unter anderem Stu die -ren de zu Spezialisten für Kom -

munikation ausbildet, selbige etwaschief gelaufen?

Alles zum Vorteil von Daniel Beck?

Die Entscheidung, Daniel Beck seinesPos tens als Studienberater zu entheben,geht auf den 28. Oktober 2009 zurück.An der damals tagenden Fakultäts rats si -tzung wurde Daniel Beck eine Ver län ge -rung seiner Tätigkeit als Oberassistentge währt, die eigentlich im April 2010laut Vertrag ausgelaufen wäre. Mit demEnt scheid folgte jedoch die Auflage, Da -niel Beck von allen administrativen Auf -ga ben zu befreien. Er legte die Betreuungder Webseite des Departements nieder,re duzierte sein Pensum bei der Be treu -ung der Ab schluss arbeiten und sollteauch als Studienberater abgesetzt wer-den. Dies geschah zu seinem Vorteil, er -klär te Dekan Widmer in einem Email anSpec trum und führt aus: "Daniel wurdeda mit die Möglichkeit gegeben, sein For -schungs dossier zu komplettieren.Gleich zeitig wurde ihm damit genügendZeit eingeräumt, sich nach einer neuenStel le umzusehen, bevor sein Vertragmit der Universität Freiburg ausläuft."

Der ungünstigste Zeitpunkt überhaupt

Fakt ist: Daniel Beck blieb vorerst imAmt, da kein Nachfolger für ihn benanntwur de. "Weil keine Reklamationen vor -la gen, habe ich dem Traktandum, einenNach folger zu benennen, nicht erste Pri -ori tät eingeräumt, zumal das Pflich ten -heft eines Oberassistenten eine zehn -pro zentige administrative Tätigkeit vor-sieht", erklärt Louis Bosshart und fügthin zu: "Daniel hat seinen Job sehr gutge macht. Es hat immer gut funktioniertund ich hatte noch andere Baustellen zube heben. Ich bin auch von einem still -

schwei genden Einverständnis der Be tei -lig ten ausgegangen, weil eben alles bes -tens lief." Das Schreiben vom 20. Sep -tem ber, Beck mit sofortiger Wirkungvom Posten des Studienberaters zu ent -he ben, kam also auch für Herrn Bosshart"aus heiterem Himmel und zu einemsehr ungünstigen Zeitpunkt". Schliess -lich wird gerade zum Se mesterbeginn je -mand benötigt, der die Neuankömmlingebe rät. Warum Beck gerade zu diesemZeit punkt seines Postens enthoben wur -de, ist nicht bekannt. Spectrum weissaber, dass eine Woche vor Semes ter be -ginn der Deka natsrat eine Sitzung hatte- Departe mentspräsident Louis Bosshartwar dort nicht zugegen.

Eine wichtige Frage bleibt

Viel wichtiger jedoch scheint die Frage,wa rum man Daniel Beck nicht im Amtlas sen möchte, zumal er dieses seit fünfJah ren mit Überzeugung ausübt und so -mit mehr als nur kompetent genug dafürist. "Ich mache die Arbeit gern und sehesie sogar als zusätzliche Qua lifikation.Und dadurch, dass ich sehr viel Er fah -rung habe, kann ich diese Aufgabe sehref fi zient bewältigen, so dass ich sie nichtals Behinderung meiner For schungs tä -tig keit ansehe", sagt er selbst. Das De -ka nat hingegen - von Daniel Beck überdes sen Standpunkt unterrichtet - behar-rt auf seinem Ent scheid. Zwar darf Becknoch bis Ende des Herbstsemesters adin terim im Amt bleiben - dann abermuss ein Nachfolger aus den Reihen derPro fessorenschaft ernannt und eingear -bei tet worden sein. Eine erneute No mi -nie rung bleibt Beck verwehrt. Am 9. No -vem ber entscheidet der Fakultätsrat,wer den Posten der Studienberatung abAnfang 2011 über nehmen wird.

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Wütend sind sie, die Amerikaner. Der von Obama an ge -kün digte „Sommer des wirtschaftlichen Aufschwungs“ istaus geblieben. Die hohe Arbeitslosigkeit und rückläufigeLöh ne schüren die Angst der Mittelschicht vor sozialemAb stieg. In einer solchen Situation müsste die soziallibe -ra le Politik der Regierung inklusive Kranken versicherungund gigantischen Konjunk tur programmen auf fruchtbarenBo den fallen. Doch der Volkszorn richtet sich nicht gegendie Ausbeuter in den Chefetagen. Es ist der progressivePrä sident, der abwechselnd mit Hitler, Stalin und BinLaden verglichen wird, was alles über das intellektuelleNi veau der Tea-Party-Bewegung aussagt. Die ver ängstig -ten Kleinbürger treten auf diejenigen ein, die auf der so -zia len Skala noch weiter unten stehen. So schickt die Tea-Par ty in New York einen Kandidaten ins Rennen, der So -zial hilfeempfänger zwingen will, ihr Geld in einem Ge -fäng nis abzuholen. Zudem ist offener Rassismus gegenSchwar ze wieder salonfähig. Die aggressiven Radiotalkerund die TV-Hassprediger von Fox News spielen eine un -rühm liche Rolle bei der Entsolidarisierung der ame ri ka ni -schen Gesel lschaft. Doch nicht nur in den USA hat ein sozialdarwinistischesMen schenbild Hochkonjunktur. Ungarn beispielsweisewur de die letzten Jahre an den Rand des Staatsbankrotts

ge trieben, worunter die breite Bevölkerung leidet. AlsSün denböcke für die Misere müssen die meist von staat -li cher Zuwendung lebenden Roma, sowie die „ins Beckender Ungarn pinkelnden“ Juden herhalten. Die wie ein na -tio nal sozialistischer Sturmtrupp auftretende UngarischeGar de schreckt nicht vor organisierten Massen aus schrei -tun gen gegen Minder heiten zurück. Haupt ver ant wort li -cher für dieses bedenkliche gesellschaftliche Klima istVik tor Orbán, der mit seiner rechtskonservativen Fidesz-Par tei seit Mai mit einer Zweidrittel mehrheit regiert. Dervon Experten als ungeheuer rachsüchtig beschriebene Or -bán beschimpft politische Gegner als „Landesverräter“und droht ihnen mit Strafverfolgung und Gefängnis. Zu -dem denkt er laut über ein autoritäres Präsidialsystemnach. Und in Orbáns Partei gibt es Kreise, die mit ihrenAus fällen gegen Juden und Roma sowie mit territorialenRe visionsgelüsten gegenüber den Nachbarstaaten kaumnoch von den Rechtsex tremen unterscheidbar sind. ZumGlück ist Ungarn in der EU. Brüssel kann einfach denGeld hahn zudrehen, sollten die unheimlichen Patriotendas kulturell hoch entwickelte und traditionell gast -freund liche Land in einen faschistischen Staat umzubauenversuchen.

Schwache treten noch SchwächereNiklasZimmermann

Kürzlich kommt meine kleine Cousine zu mir und fragtmich gerade heraus: „Du, du bist doch an der Uni wasmacht man denn da?’. Ich muss grinsen weil ich michmanchmal genau das auch selbst frage. Dann antworte ichihr aber: „ Man studiert.“ „Was meinst du mit studierenund was studiert man denn?“ löchert sie mich weiter.Schon bereue ich es, ihr auf die erste Frage geantwortet zuha ben, da ich eigentlich hätte ahnen können, dass es ineinem Fragespiel enden würde, in dem ich nur ver lierenkann. „Studieren heisst, man lernt und je nach demwelches Fach man gewählt hat, lernt man Dinge die zudiesem Fach gehören“, antworte ich ihr. „Ach so…“ meintsie und schaut mich im mer noch fragend an. Die Antwortwar wohl nicht aus rei chend, aber etwas besseres fällt mirtrotz mei ner universitären Geschultheit nicht ein. Die Frage beschäftigt mich jedoch trotzdem ir gend wieimmer noch und so frage ich mich, was man an der Unieigentlich wirklich lernt. So vage er innere ich mich aneinige Themen vergangener Se minare und Vorlesungen.Doch ist das wirklich alles was einem bleibt nachabsolviertem Schul bank drücken? Ein geistigerMuskelkater der einen an vergangenes Hirntraining erin-nert? Wohl kaum. Denn nach einiger Akrobatik im Ober -stübchen bringe auch ich einiges an Gelerntem zu sam -men. Hier eine Liste. Man lernt:-Kaffee mit der Konsistenz von Joghurt als Kalaschnikowim Kampf gegen den Au gen schliess mechanismuseinzusetzen.-sich montags eine Riesenpfanne Reis zu kochen um sichbis mittwochs von Reissalat, Paella, Ri sot to oderMilchreis zu ernähren.-Pri oritäten so zu setzen, dass man sich vornim mt alles

auf einmal zu erledigen und dann bis zum Schluss dochnichts gemacht hat.-das Vorurteil, Studierende seien nur dem Staat oder denEltern auf der Tasche liegende Faulpelze zu bekämpfen, indem man es zur Wahrheit macht. -anstatt nach 8 Stunden Schlaf und einem Bierchen, nach8 Bierchen und einer Stunde Schlaf in die Vorlesungen zugehen bzw. zu wanken.-kreative Ausreden für nicht gelesene Texte bei Wi -kipedia zu suchen-keine Panik bei einer Wirtschaftskrise zu be kom men, daman ja bereits jahrelange persönliche Er fahrungen damithat.-ein „Plöffsackgesicht“ zu wahren, auch wenn mankeinen blassen Schimmer von gar nichts hat.-das Decodieren der Hieroglyphen unserer ge lieb tenDozierenden.-dass Leo nicht der Stubentieger der Nachbarin ist-dass man Übermüdung nicht als ernst zu neh men deKrankheit einstufen kann und dafür leider kein ärzt lichesZeugnis erhält.-sich die Trägheit der Uni-Administration zu nutzen zuma chen und die Schuld für Verpasste Fristen auf die Se -kre tärinnen zu schieben.-sich den Stundenplan so zusammen zu stellen, dass manmor gens nicht vor 10.00 Uhr an der Uni sein muss unddann noch eine Verspätung von 10 Minuten hat. ( Fürpas sende Ausreden siehe Wikipedia)

Und was fällt auf an dieser Liste? An der Uni lernt manvie les. Das wenigste davon jedoch im Hörsaal.

Was man an der uni lerntMarion Fux

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DOSSIER

Etudiants, à vos fourchettes!

Tous les conseils et astuces de Nathalie Capt-Pasquier, diététicienne àFribourg, pour manger sainement et surtout avec plaisir lorsqu’on est étudiant.PaR auRélIE gIgOn / PhOtO DE auDREy MOllIEt

S’il y a un mythe qu’on a bien dumal à casser, c’est que la combi-naison étudiants et alimentation

rime plutôt avec soirée pizzas et fast

food qu’avec petits plats sains et raf-finés. Les étudiants seraient-ils si peusoucieux de ce qu’ils mangent? La junk

food serait-elle devenue leur moded’alimentation de prédilection?

«Je n’y crois pas,» rétorque NathalieCapt-Pasquier, diététicienne à Fribourg,«les jeunes aiment manger et ont duplaisir à bien manger». Elle nuance:«Lorsqu’on étudie, un mode de vie nousest imposé: il faut tout gérer soi-même,souvent avec un budget limité, unemploi du temps chargé, etc. Il n’est pasfacile de coordonner ces paramètres avecun mode alimentaire sain. Les études,c’est aussi une période où l’on fait sesexpériences, mais je remarque qu’aufinal, au niveau alimentaire, les jeunesreviennent aux valeurs que leur ontenseignées leurs familles.»

Objectif: manger équilibré

Pour manger sainement losqu’on estétudiant, il suffit de s’inspirer desrecommandations nutritionnelles usu-elles: manger équilibré. «Un étudiant quiprépare un examen, du point de vuenutritionnel, c’est comme un sportif,»explique Nathalie Capt-Pasquier.«Avant la compétition, un sportif vamanger des pâtes. Pour les étudiants,c’est pareil, il ne faut pas négliger leshydrates de carbone. Dans une journée,il importe de manger des farineux àchaque repas, ainsi que des fruits etlégumes, et d’avoir un apport en pro-téines, sous forme de viande, poisson,

œufs, produits laitiers ou légumineuses(lentilles, haricots, pois chiches). Sansoublier de boire suffisamment, c’estextrêmement important.»

La diététicienne précise: «On peutmanger un sandwich ou un McDo sur lepouce à midi, pas de souci. Le soir, onpeut compenser avec plus de légumes. Ilfaut souligner que l’équilibre alimentairedoit être un objectif à atteindre dans lajournée, voire même dans la semaine: iln’est pas impératif que chaque plat soitparfaitement équilibré.»

Des farineux à chaque repas

«Le cerveau est un organe qui a besoind’un carburant: le sucre. Pour se le pro-curer, on peut manger des produitssucrés, dont l’effet retombe très vite, oudes farineux, qui sont des sucres com-plexes. Ne manger que des légumes àmidi, c’est le meilleur moyen d’avoir desfringales et de grignoter,» exposeNathalie Capt-Pasquier. Des farineux,tels que du pain, des pâtes, du riz, descéréales ou de la polenta, doivent ainsiêtre consommés à chaque repas.

En outre, il est recommandé de consom-mer du poisson deux fois, et de la viandedeux à trois fois par semaine. «Pour lespersonnes qui n’en mangent pas, il estimportant de prendre beaucoup deproduits laitiers et d’œufs,» conseillel’experte en diététique. «Pour lesvégétaliens, il faut en plus associer leslégumineuses à des céréales. Mis ensem-ble, ils forment un puzzle complet auniveau des acides aminés, ce qui permetaux protéines d’être utilisées prioritaire-ment par l’organisme.»

«Manger cinq fruits et légumes par jourest un objectif, ce n’est pas toujours pos-sible,» explique Nathalie Capt-Pasquier.«Il faut savoir qu’une unité, c’est environla grosseur d’un poing, donc si on mangeune grosse salade, cela vaut comme deuxlégumes.» La diététicienne souligneencore l’importance des fruits: «Lesvitamines C sont primordiales, surtoutpour les fumeurs, qui ont des besoinsplus importants que le reste de la popu-lation. Et pour ceux qui n’aiment pas lesfruits, boire des jus de fruits est un boncomplément.»

Manger à sa faim

Point central du discours de la diététi-cienne: manger à sa faim. «Nous vivonsdans une société conditionnée pour tropmanger. Chaque repas devrait être prislorsqu’on ressent la faim. Concernant lesquantités, il s’agit de se fier au piloteautomatique intrinsèque. On peut êtrerassasié avec un estomac à deux tiersplein, ou à trois quarts. La quantité qu’ilfaut manger chaque jour n’est pas fixe,elle dépend de ce que l’on dépense.Chacun doit être à l’écoute de son corpset de sa faim. C’est particulièrementvalable pour les étudiants, qui sont con-centrés sur ce qui se passe dans leur tête,et moins sur les besoins de leur corps.»

Pour ceux qui n’arrivent rien à avaler lematin, inutile de se focaliser sur l’impor-tance du petit-déjeuner. Selon NathalieCapt-Pasquier, «on peut très bienrepousser le moment où on mangequelque chose dans la matinée. Jerecommande de prendre quand mêmeune boisson le matin, mais il est évidentqu’il ne faut pas se forcer à manger.»

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Stop aux privations

Les études de comportement le prou-vent, l’être humain est incapable demanger à bonne dose un aliment dont ilpense du bien et du mal à la fois. «Si onculpabilise en mangeant du chocolat, parcrainte de grossir, on se dit que c’est ladernière fois… et on finit la plaque,»commente notre diététicienne.«Lorsqu’on se restreint, ou lorsqu’onsaute un repas, on finit par craquer, tôtou tard. On régule son poids enmangeant à sa faim, et non en serestreignant. Les régimes, c’est lameilleure façon de grossir!»

Le grignotage durant les intercours n’estpas forcément dramatique. NathalieCapt-Pasquier nuance: «Cela dépendavant tout de ce que l’on mange. Lesproduits sucrés ne doivent pas être con-sommés en abondance, au détrimentd’autres aliments plus intéressantsnutritionnellement. Il faut varier les col-lations: des fruits, du pain, etc.» D’autrepart, si on grignote tout le temps, on n’aplus la sensation de faim et il devient

difficile de se réguler. Il faut donc éviterde manger à chaque pause et favoriserplutôt les boissons.

Astuces pour les petites bourses

«Notre environnement nous influence,»note Nathalie Capt-Pasquier. «S’il yavait des pommes dans les distributeurs,on mangerait des fruits au lieu de chocolat.Pour améliorer la qualité de notre alimen-tation, il suffit de s’organiser. Prendreun fruit avec soi en allant aux cours estune solution à la fois économique etintéressante nutritionnellement.»

Les étudiants qui ont un petit budgetpeuvent également jouer sur les promosau supermarché. «Mais attention,»prévient la diététicienne, «lorsqu’on sesert dans un gros paquet, on a tendanceà manger plus. Une astuce est de répartirl’aliment dans plusieurs petites boîtes.»Au fond, il n’est pas si difficile de senourrir sainement, même lorsqu’on estétudiant. Alors appliquons l’adage Mens

sana in copore sano et croquons la vie àpleines dents!

Pour améliorer la capacité deconcentration et la mé-moire, certains aliments

peuvent s’avérer de très bons amispour les étudiants. Notre experte,Nathalie Capt-Pasquier, conseilleavant tout de manger des farineuxcomplets, qui apportent desminéraux importants tels que lemagnésium. De même, les acidesgras de la famille des omégas 3,comme l’huile de colza, ainsi queles noix, noisettes et amandes,sont d’excellents carburants pournotre cerveau. «Le cerveau est ledeuxième organe le plus riche engraisse,» souligne la diététicienne,«il ne faut donc pas avoir peur deconsommer de bonnes graissescomme celles qu’on trouve dansles huiles d’olive ou de colza.Manger la salade sans sauce, parexemple, c’est une absurdité.»

Enfin, les fruits secs, ou encore lessuppléments alimentaires tels queles germes de blé ou la levure debière, à ajouter soit dans desyaourts, soit dans des salades,peuvent également contribuer àfavoriser la mémoire. Finalement,il importe de bien boire, ce quiévite les maux de tête par exemple./AG

DOSSIER

les aliments pourdes étudiants plus

performants

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DOSSIER

les aliments stimulants: bon plande secours ou stratégie à bannir?

Parmi la catégorie d’aliments dits stimulants, les boissons à base de caféine sont sans

doute les plus consommées. D’où nous viennent ces habitudes? Ces boissons produisent-

elles vraiment l’effet recherché? Lumière sur ces «potions magiques» auxquelles bon

nombre d’étudiants ont recours. PaR SOPhIE gEnEux / IlluStRatIOn DE MaRIna SPaRtI

Les études requièrent l’exploitationintensive de nos compétencesintellectuelles, ce qui mène

souvent à la fatigue et à la saturation. Laconsommation d’aliments stimulantspeut être perçue comme une solution.Toutefois, il existe de nombreuses idéesreçues concernant la caféine et avoirrecours à cette substance pour être plusperformant n’est pas forcément unestratégie efficace. Adopter une alimen-tation saine et variée s’avérerait être unebien meilleure méthode pour aider àaffronter les défis divers que l’onrencontre durant le semestre.

La caféine à l’Université

À l’Université de Fribourg, les points deravitaillement pour étudiants avides decaféine ne manquent pas. À Miséricorde,il existe trois lieux où sont proposés thé

du XVIIIe siècle, la culture du café serépand à tous les peuples européens.

Le thé, quant à lui, est cultivé en Chinedepuis environ 5'000 ans. Mais, enEurope, on n’en entend parler qu’à partirdu XIVe siècle. Dès le milieu du XIXe, lesAnglais se mettent à faire sécher et fer-menter le thé qu’ils cultivent dans leurscolonies, produisant ainsi le thé noir.

Le Red Bull, pour sa part, a une histoirequi fait beaucoup moins rêver. En 1982,Dietrich Mateschitz, un homme d’affaireautrichien, a l’idée de commercialiser lesboissons toniques, déjà très populairesen Asie. Il lance le Red Bull cinq ans plustard. Une nouvelle boisson apparaîtalors sur le marché européen et une nou-velle catégorie de boissons est créée.

ou café. À la mensa et à la cafétéria desLettres se trouvent des machines àexpresso et du thé en sachet, alors qu’àla cafétéria située au rez du bâtimentquatre, des machines automatiques ser-vent différentes boissons instantanées,moins bonnes, mais meilleures marché.Quoi qu’il en soit, le nombre d’étudiantsse rendant sur ces lieux entre les courstémoigne du fait que ces boissons sonttrès appréciées, que ce soit pour leurgoût ou leurs effets.

Un peu d’histoire

Si les boissons contenant de la caféinefont aujourd’hui partie de notre quoti-dien, cela n’a pas toujours été le cas. LesEuropéens découvrent le café pour lapremière fois vers 1550. Par la suite, lebreuvage devient à la mode, mais resteréservé aux classes aisées. Puis, à partir

Une étudiante de l’Université de Fribourg nous confieses habitudes de consommation. «Je bois souvent ducafé lorsque j’ai un coup de fatigue. Ce n’est pas trop

fort et c’est délicieux. En revanche, je ne bois du Red Bull quedans les cas extrêmes, comme après une nuit blanche.J’essaie de ne pas m’y habituer, car je connais des gens qui enboivent chaque jour et qui ne peuvent plus s’en passer.Parfois, je bois du maté, une boisson très consommée enAmérique du Sud. Le maté ressemble un peu au thé vert et ades effets bénéfiques similaires sur le corps, mais il contientbeaucoup de caféine. Là-bas, se réunir autour d’une tasse de

maté est un rituel. Pour ma part, j’aime en boire quand je doisétudier: contre la fatigue c’est assez efficace.»

Une autre étudiante confie qu’elle affectionne le café. «J’ail’impression que cela ne produit pas vraiment un effet, c’estsurtout psychologique. Boire un café est presque un rituelsocial et c’est très convivial. Je bois en général entre deux etquatre cafés par jour. Un aliment que je consomme souventpour me stimuler est le chocolat. J’en mange lorsque j’étudie,car j’ai l’impression que cet aliment est efficace contre lafatigue et la dépression.» /SG

Etudiants et caféine: l’avis de deux consommatrices

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Afin de distinguer le vrai du fauxautour de ces breuvages caféinés,nous avons demandé à Nathalie

Capt-Pasquier, diététicienne diplômée,de nous livrer son avis sur le sujet.

Quels sont les bienfaits des boissonsstimulantes à base de caféine?

La caféine n’a pas d’effet bienfaisant surle corps. Quand on n’en consomme pasrégulièrement, elle a un effet psychosti-mulant, mais on perd cet effet si l’onprend l’habitude d’en consommer. Le caféet le thé sont des boissons qui devraientplutôt être consommées pour le plaisir.

Laquelle de ces boissons faudrait-ilprivilégier ou, au contraire, bannir?

Les boissons énergisantes comme le RedBull devraient être consommées avecmodération. Leur teneur en caféine estsupérieure à une tasse de thé ou de café etle risque de dépendance est plus marqué.Ces breuvages peuvent constituer unealternative de secours dans des situa-tions ponctuelles, mais ne devraient enaucun cas constituer une stratégie defond. Du point de vue santé, on ne peutpas recommander l’utilisation de cesboissons. Pour être en forme, le plusimportant est de fournir au corps lescarburants nécessaires, comme les hy-drates de carbone, et de bien s’hydrater.

Quels méfaits la caféine peut-elle avoir?

Elle entraine une dépendance, des palpi-tations cardiaques, de la nervosité et unedéshydratation. De plus, elle augmente

consommation non excessive, maisboire plusieurs cannettes de Red Bullpeut couper la faim: un tel shot decaféine associé au sucre contenu dansces boissons réduit l’appétit et il est faciled’oublier de manger de bons carburantspour rester performant et en forme. Uncafé infusé contiendra plus de caféinequ’un café serré. À l’inverse, un thé plusinfusé contiendra moins de caféine,parce qu’elle est capturée par les tanins.

Que peut-on faire d’autre pouraugmenter nos capacités?

Ce qui compte est de bien construire sesrepas. Il faut avoir une alimentationvariée. Un équilibre global est nécessairepour bien nourrir le cerveau et l’ensemblede l’organisme. Une personne ano-rexique par exemple, se sentira en pleineforme au début, mais avec le temps ellen’aura plus de carburant pour un fonc-tionnement performant de son cerveau.Il ne faut pas non plus avoir un équilibretrop rigide et figé. Tous les alimentssont de potentiels bons aliments.

Un dernier conseil?

Les étudiants devraient surtout penser àmanger des sucres complexes, assez defruits et légumes et à bien boire, commeles sportifs en fait. Ils prennent souventun shot de sucre, ce qui n’est pas trèsefficace, car l’effet ne dure pas. Beau-coup ne veulent pas manger de farineuxpar peur de grossir, c’est une erreur.

Voir aussi l’article en pages 8 et 9.

la tension artérielle, stimule le systèmenerveux central, ce qui risque de contre-carrer les besoins corporels en terme derepos. Si on a l’habitude d’en consom-mer de manière régulière, on peut avoirdes maux de tête dûs au manquelorsqu’on cesse cette habitude. Les per-sonnes plus jeunes seront beaucoup plusvite dépassées par l’effet de la caféineque les adultes. Le fait d’y croire peutnous suffire, c’est l’effet placebo. Le caféa des représentations très fortes, maisl’effet n’est pas là. Il fait partie de noshabitudes, mais il faudrait plutôt leconsommer pour le plaisir que pour soneffet. Il faut aussi noter que, contraire-ment aux idées reçues, la caféine nebrûle pas les graisses.

Quels conseils donnez-vous concernantla consommation de ces boissons?

Tout dépend de la dose. Quatre tasses enmoyenne par jour constituent une

Ph

oto:

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yen

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FREIbuRg unD uMgEbung

neuer basketballtempel fürFreiburgDie neue Basketballhalle St. Léonard wurde im Juli 2010 unter grosser Vorfreude,

ho hen Erwartungen und Hoffnungen eröffnet. Nicht nur soll sie als Zeichen des Fort -

schrit ts im Schweizer Basketballsport dienen, sondern Fribourg Olympic, dem einsti-

gen nationalen Primus, den Titel zurück ins Üechtland bringen.

tExt vOn DOMInIC gRaF

Der ganze sportliche Stolz derFrei burger gehört dem Eis ho -key verein Fribourg Gottéron,

kön nte man meinen. Doch mit den Bas -ket ballern von Fribourg Olympic hat dieStadt einen Spitzenverein, der den har -ten Jungs auf dem Eis in Nichts nach -steht und was den sportlichen Erfolg be -trif ft sogar weit voraus ist. Mit 15Schwei zer Meistertiteln (zuletzt 2008)und neun Pokalsiegen, stellt FribourgOlym pic das erfolgreichste SchweizerBas ketballteam der letzten 30 Jahre undbil det das Zentrum des nationalen Bas -ket balls. Entsprechend war es nun auchan der Zeit, dass dieses Zentrum eineneue, würdige Stätte bekommt, die denho hen Ansprüchen gerecht wird und denFort schritt dieses Sports in der Schweizwiderspiegelt.

Umzug von 'altehrwürdig' zu 'top-modern'

Seit 1982 nannte Fribourg Olympic dieSport halle Ste. Croix seine Heimat. Indie ser altehrwürdigen Halle, die zumKol le gium Heilig Kreuz gehört und biszu 2600 Menschen unterbringen kann,fei erten die Freiburger Basketballer et -liche Erfolge und nahmen zahlreiche Po -ka le entgegen. Deshalb fällt der Ab -schied für den Verein und seine Fansauch nicht gerade leicht. Doch nebstdem weinenden Auge lacht das andere.Denn die Vorfreude auf die brandneueHal le überwiegt und schürt die Hoff -nung, nach zwei Jahren ohne Titel wie -der ganz oben zu stehen. Die Voraus -setz ungen, die der neue Tempel bietet,kön nten besser nicht sein. Das 16,7 Mio.

Fran ken teure Projekt, das in nur 13 Mo -na ten aus dem Boden gestampft wurde,lässt nicht nur das Herz der Sport be geis -ter ten hüpfen, sondern auch das dertech nisch Interessierten. Direkt nebendem Eis stadion von Fribourg Gottéronge legen, imponiert die Halle mit ihrerSüd front, die komplett mit Solarzellenver kleidet ist und den gesamten Stromfür die Anlage liefert. Auch das Innerelässt sich sehen. Zwei ausfahrbare Tri -bü nen verwandeln die Dreifachhalle in -nert Kürze in ein Stadion für rund 3300Bas ketballfans. Doch nicht nur die Fanskom men in dieser Halle auf ihre Kosten,son dern vor allem auch die Spieler. Per -fek te Trainingsbedingungen, ein moder -ner Kraftraum sowie Ruhe- und Er ho -lungs räume erleichtern den Profis dasLeben. Somit überrascht es nicht, dassdie neue St. Léonard-Halle zum offi ziel -

len nationalen Basketball zentrum erko-ren wurde, in welchem die SchweizerNa tional mannschaft regel mässig gas tie -rt, sowie das alljährliche Finale desSchwei zer Cups ausgetragen wird.

Schweiz als Niemandsland für profes -sio nellen Basketball

Nach wie vor zählt professioneller Bas -ket ball nicht zu den beliebtesten Sport -arten in der Schweiz. Gründe dafür gibtes verschiedene. Sei es, weil König Fuss -ball, Eishockey, Tennis, Skirenn fahren,Rad sport, Reiten, Formel Eins oder dasauf einmal so populäre Schwingen ein sogros ses Spektrum der Schweizer Sport -land schaft abdecken, in welcher der Bas -ket ball seinen Platz gezwungenermassennur am äussersten Rande einnehmenkann. Oder sei es aufgrund des medialenDes interesses oder der vermeintlich

Foto: Fabrice Temperli

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feh lenden Attrak tivität. Klar ist, dassdie ser hochgradig technische, Fein mo to -rik mit Kraft und Athletik verbindendeSport, eigentlich zu den beliebtestenFrei zeitsport aktivi täten in der Schweizzählt. In jeder Turnhalle und auf jedemPau sen platz finden sich Basketballkörbeund Spielfelder. Sobald es aber um diepro fessionelle Ausrichtung diesesSports geht, scheint das Interesse vonHerr und Frau Schweizer zu verfliegenoder sich zumindest über die Landes -gren zen zu verschieben. Während derBas ketball in Deutschland, Spanien,Ost europa und vor allem in den USAschon beinahe eine Religion ist, interes -siert man sich hierzulande lieber für dieletzte Nie derlage der Schweizer Fuss -ball natio nalmannschaft, den x-tenGrand-Slam-Sieg Roger Federers oderdie stylische Sonnenbrille von SimonAm mann. Mit neuen, modernen In fra -struk turen sowie professioneller Or ga -ni sation ist der Schweizer Basketballzwar auf einem guten Weg, sich auch et -was vom na tio na len Sportrampenlichtzu er haschen, steht aber weiterhin vorei nigen Pro ble men, die diesen Weg stei -ni ger machen, als er sein müsste.

Von anspruchsvollen Fans undgrossen fi nanziellen sowie sportlichenGefällen

Fribourg Olympic gilt nicht nur als derer folgreichste, sondern auch als derbest organisierte Basketballverein derSchweiz. Die neue Heimstätte ist daher

eine logische Konsequenz des ange streb -ten Fortschritts des Vereins. Im Ge -spräch mit dem ehemaligen Spieler undBWL-Master Absolventen Malte Laasser zählt ein Insider, was er von der neuenHal le erwartet und auf was man trotz al -ler überschwänglichen Vorfreude aufden neuen Spieltempel achten sollte.Über drei Jahre lang, bis 2009, hat der195cm grosse Berliner bei den Olym pi -schen in Freiburg seine Brötchen ver -dient und damit sein Studium finanziert.Auf die Frage, was er von der neuen St.Léo nard-Halle halte und welche Er war -tun gen er daran habe, hebt er die neuen,ver besserten Trainings beding ungen her-vor. Während die Spieler zu seiner Zeitzwi schen Trainingsplatz und Kraftraumhin und her pendeln mussten, wird diesin der neuen Halle vereint. Dies solltedie Qualität des Teams noch verbessern,künf tige Siege garantieren und vielleichtso gar den Meistertitel zurück nach Frei -burg bringen. Was die Atmosphäre inder neuen Arena betrifft, kann er nurspe kulieren und bleibt dabei eher skep-tisch. Denn schon in der alten Ste.Croix-Halle war die Stimmung nicht im -mer überschwänglich. Die FreiburgerFans seien, so Laass, zwar sehr treu undoft zahlreich erschienen, jedoch sehr an -spruchs voll und nur schwer zu begeis-tern. Da die St. Léonard-Halle nochmehr Zuschauer fassen kann, bestehe dieGefahr, dass die Atmosphäre unter derGrösse der Halle leidet. Dies sollte je -doch auch Ansporn für die Spieler sein,

noch attraktiver und spektakulärer zuspie len, um die Massen zu begeisternund das Stadion in einen Hexenkessel zuverwandeln.Über die Probleme des Basketballs in derSchweiz generell erklärt Malte Laass,dass das grosse finanzielle Gefälle zwi -schen den verschiedenen Vereinen dasmo mentan grösste Problem darstellt.Wäh rend einige Vereine, wie der ak tuel -le Meister, die Lugano Tigers, ein millio -nen schweres Budget und ein mit Starsge spicktes Team aufweisen können,käm pfen andere mit existentiellen Pro -ble men und können sich kaum profes -sio nelle Spieler leisten. Dass sich diesauch auf die sportlichen Erfolge aus -wirkt, ist eine Konsequenz, die demSport schadet und die Attraktivität dermei sten Spiele mindert. Durch Spon so -ren und Mäzene sollte diese Kluft über -wun den und der professionelle Basket -ball in der Schweiz anziehender gemachtwerden.

Eine neue Basketballhalle macht dabeisicher lich schon einen Anfang, jedoch istes noch ein langer Weg, bis diese Spor t -art auf das Interesse der Schweizer Be -völ kerung trifft. Gespannt wird nun aufdas erste Heimspiel von Fribourg Oly -mpic hin gefiebert und gehofft, dass sichMal te Laass‘ Befürchtungen nicht be -wahr heiten und die St. Léonard-Hallezum Hexenkessel wird, der die Gegnerdas Fürchten lehrt und den Freiburgernwei tere Siege und Titel beschert.

Foto: Fabrice Temperli

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unIlEbEn

Die alumni, wertvoller Schatz der universität

Der Hochschulverein der Universität Freiburg fördert mit einem grossen und gut organi -

sier ten Netzwerk nicht nur die Entwicklung der Alma Mater, sondern hält auch die Bin -

dung seiner Mitglieder zur Universität aufrecht.

vOn anDREa bEElER

Im Jahr 1891, kurz nach der Ent ste -hung der Universität Freiburg, grün -de te der Zentralpräsident des

Schwei zerischen Studentenvereins, An -ton Augustin, den Hochschulverein Frei -burg. Hauptanliegen des Zu sammen -schlus ses von Ehemaligen und Freundender Alma Mater, war „die moralischeund materielle Unter stützung der Uni -ver sität Freiburg“. Sodann wuchs derVe rein mit der Universität - und um -gekehrt. Gerade in Zeiten, als die Politikder Universität nicht viel Geld zusprach,spiel te das Engagement der Alumni einebe deutende Rolle. So wäre der Bau derMi séricorde ohne die finanzielle Un ter -stützung des Hochschulvereins wohlkaum möglich gewesen. Ebenso beteiligtwar der Verein an der Bü cher an schaf -fung für die Universitätsbibliothek undam Bau von weiteren neuen Gebäuden,dem botanischen Garten und zuletztdem Wei terbildungszentrum.

Vorteile für Mitglieder und Studie ren -de

Stolze 3200 Mitglieder zählt zurzeit derHoch schulverein, dem sich ehemaligeStu dierende der Universität Freiburgund aussenstehende Interessierte gegeneine jährliche Gebühr von 50 Frankenan schliessen können. Mit diesem Geldkön nen Projekte zugunsten der Uni ver -si tät finanziert werden. Im Gegenzugpro fitieren die Mitglieder von einer Rei -he Dienstleistungen, welche die Ver bin -dung zur Alma Mater fördern sollen. Da -run ter fallen beispielsweise der Zugriffauf das Mitglieder verzeichnis, verschie -de ne Regional treffen und Kongresseoder der gratis Versand der Zeitschrift

Uni versitas. Neu vergeben die Alumniaus serdem eine lebenslang gültige Email-Adres se, die es erlaubt, auch nach Stu -dien abschluss mit ehemaligen Kom mi li -to nen/ -innen problemlos per Mausklickin Kontakt zu bleiben.

Nicht nur die Vereinsmitglieder, son-dern auch die aktiven Studierenden pro -fi tieren auf vielfältige Weise vom Hoch -schul verein. Verschiedenste Pro jektevon und für Studierende werden fi nan -ziell von den Alumni unterstützt, unteran derem die Diskussionsabende “Les 4vents”, ein Film der Unicam und dasSpec trum. Ebenso sind hin und wiederklei ne Studentenjobs für administrativeAr beiten bei den Alumni zu ergattern.Nicht zu vergessen sind regelmässig or -ga nisierte Treffen, wo sich Stu dierendemit Ehemaligen austauschen und sowich tige Netzwerke für spätere Be rufs -mö glichkeiten aufbauen können.

Ein dynamischer Verein

Der 15-köpfige Vereinsvorstand bestehtnicht etwa aus Pensionierten, sondernaus mitten im Berufsleben stehendenEhe maligen, die sich ehrenamtlich undmit viel Einsatz für die Alumni en ga gie -ren. Aus verschiedenen Teilen derSchweiz stammend, gewährleisten sieeine schweizweite Vernetzung. Bei derVer waltung des Vereinsvermögens undder Leitung des Vereins sieht sich dasKo mitee ständig mit der Frage konfron-tiert, wie man den Bedürfnissen der Mit -glie der und der Universität gerecht wer-den kann. Als grösste zukünftige He -raus forderung nennt Geschäfts führerinAn ne-Véronique Wiget-Piller „den

Kontakt: Hochschulverein FreiburgMiséricorde, Büro 4210 www.unifr.ch/alumniTelefon: 026 300 70 33

Über gang von einem Unter stü tzungs ve -rein in eine Dienst leistungsgesellschaft“.An Ideen für neue Projekte mangelt esbe stimmt nicht. Diskutiert wird einejähr liche Alumni-Tagung, an der hoch -ka rätige Referate geboten werden undsich Ehemalige wie aktive Studierendetref fen und austauschen könnten. Künf -tig sollen auch Masterstudierende inten -si ver in den Verein integriert werden.Be reits seit Beginn dieses Semesters ste-hen ihnen alle Dienstleistungen desHoch schul vereins kostenlos zur Ver fü -gung. Durch diese dynamische Wei ter -ent wicklung des Vereins soll gesichertwer den, dass die Alumni auch weiterhin„ein wertvoller Schatz der UniversitätFrei burg“ bleiben.

Vernetzung auf Lebzeit

Jun ge Studienabgänger für den Verein zuge winnen, ist nicht immer eine einfacheAuf gabe. Nach Erlangung ihres Diplomsfol gen die meisten Studierenden demLock ruf der grossen, weiten Welt undzie hen erst mal weg von Freiburg. Sindaber einige Jahre vergangen, erinnernsich viele Studierende gerne an ihre Stu -dien zeit und möchten etwas von demzu rück geben, was sie von der Uni ver si -tät erhalten haben. Schliesslich bleibenvie le Ehemalige durch die Mitgliedschaftim Hochschulverein lebenslang mit derUni versität Freiburg verbunden.

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buChbESPREChung

Das kleine Dorf Glennkill liegt imiri schen Nirgendwo. Ein idylli -sches Plätzchen, könnte man

sich denken. Aber, wie idyllisch konntees in Glennkill schon zugehen, wennman eines Tages den Schäfer GeorgeGlenn tot auf seiner Weide findet? Je -dem, Mensch und Schaf, ist klar, dassder Spaten, der aus Georges Brust ragt,kein Zufall ist. Der Schäfer wurde er -mor det. Georges Schafe sind entsetztund berufen eine Konferenz: Die Herdenim mt den Fall in die eigenen Hufen undbe schliesst den Mörder des Schäfers zufin den und zur Strecke zu bringen. DieMord untersuchung wird geleitet vomklügs ten Schaf Glennkills, manche be -haup ten sogar der ganzen Welt, MissMaple.

Erste Verdächtige finden sie schnell:War es Lilly, die Frau mit den wirren ro -ten Haaren, welche in den Däm me rungs -stun den mit George für kurze Zeit imSchäfer wagen verschwand? Kate, Geor -ges Frau, war bestimmt nicht allzuglück lich über diese Tatsache und Eifer -sucht ist ja bekannterweise ein gutesMo tiv. Oder vielleicht war es einer derdrei Männer, die versucht hatten am Tagnach Georges Tod bei ihm ein zubrechen?Der Abdruck eines Schafs hufes auf demBauch von Georges Leiche deutet da -rauf hin, dass auch eines der Schafe et -was mit dem Mord zu tun haben könnte.Hängt der Abdruck vielleicht mit derTat sache zusammen, dass George denschwar zen Widder Othello nachts ausdem Heuschuppen holte und irgendet-was mit ihm hinter dem Schäferwagenmach te?

Krimi oder Liebesgeschichte?

Durch die Vorleseabende, die ihr Schäferfür sie veranstaltete, haben die Schafevie les über die Menschen gelernt. DieScha fe wissen aus Liebesromanen, dassdie Menschen von Eifersucht, Rache undLei denschaft getrieben werden. In Kri -mi nalromanen wurde erklärt, was einDe tektiv ist und was er zu tun hat, wasei nen Verdächtigen ausmacht und wieman mit Indizien umgehen muss.

Die Schafe können sich jedoch nicht ent -schei den, ob die Geschehnisse zu einemKri mi passen oder vielleicht doch eherzu einer Liebesgeschichte. Die Ver däch -ti gen und der brutale Mord deuten da -rauf hin, dass es sich hier um einen Krimihan delt. Die Dreieck sbeziehung zwi -schen George, Kate und Lilly ist aber einHin weis dafür, dass es eine Lie bes ge -schich te ist.Mit dem Wissen, dass sich die Schafedurch die Bücher, die George ihnen vor -ge lesen hat, angeeignet haben, entlüftensie Geheimnisse um George und dieDorf bewohner und kommen so der Lö -sung des Falls immer näher.

Nächtliches Grasen und das schöneGeld

Grasen tun die Schafe viel. Eigentlichma chen sie nichts anderes als grasen.Ein mal grasen sie sogar in der Nacht -das Highlight schlechthin für die Schafe.Süss klee, Blumen, würziges Gras undgross blättrige Kräuter sind dabei die De -li katessen. Wenn die Schafe mal nichtgra sen, unternehmen sie nächtlicheAus flüge ins Dorf um Informationenüber die Bewohner zu sammeln. Dabei

er fahren sie, dass die Menschen im DorfGeor ge nicht mochten. Die Bewohnerwol lten Glennkill in einen Touristen ma -gne ten verwandeln, aber George spieltenicht mit und war unhöflich zu den Tou -ris ten, beschimpfte sie sogar. So entgingden Bewohnern eine sichere Geldquelle.Die Schafe schnappen auch Gerüchte da -rü ber auf, dass George nebenbei nochmit Rauschgift gehandelt habe und sodem Image des Dorfes grossen Schadenzu gefügt hat.

Kein Kinderbuch

Der Leser sollte sich nicht von der Tat -sa che in die Irre leiten lassen, dass aufdem Buchdeckel ein süsses Schäfchenab gebildet ist. Das Buch hat alles, waseine gute Geschichte braucht: Mord, Af -fä ren, Drogen und viele Geheimnisse.Die Sache mit den Schafen ist aber derzen trale Aspekt der Geschichte.

Die 35-jährige Leonie Swann hat vor fünfJah ren mit ihrem Erstlingsroman“Glennkill” einen lustigen Tierkrimi he -raus gebracht. Ein Meisterwerk der Li te -ra turgeschichte ist es nicht: simpleSpra che, fehlender Tiefgang und keinewir kliche Spannung in der Handlung.Lus tig sind die Schafe und ihre Art zuden ken. Amüsant sind auch die litera ri -schen Anspielungen: Miss Maple ist eineHomm age an Agatha Christies Meister -de tektivin Miss Marple und mit demschwar zen Widder Othello findet sicheine Anspielung an Shakespeares gleich -na migen Helden. Das Buch ist zwar kei -ne Bereicherung fürs Leben, aber wennman es aus den Händen legt, dann mitei nem Lächeln.

Wollige heldenDer Schäfer George Glenn wird eines schönen Morgens mit einem Spaten in der Brust

auf gefunden. Tot, versteht sich. Seine Schafe beschliessen, getrieben von ihrem Ge -

rech tigkeitssinn, den Mörder ihres Schäfers zu finden. Unter der Leitung des klugen

Schafs Miss Maple fahndet die Herde auf Schafsart - unterbrochen von Fressen.

vOn bIRKE tunC

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DOSSIER

Fribourg, carrefour des saveurs

PaR MaRía FRaMIñán aPaRICIO / PhOtO DE lauREttE hEIM

Avec Erasmus et les autres pro-grammes d’échange, l’Universitéde Fribourg regorge d’étudiants

venant des quatre continents. Preuve enest, en 2009 l’Alma Mater a accueilliprès de 20% d’étudiants étrangers.Chaque année, ces derniers apportentdans leurs bagages une pincée du sel deleur pays. Inversement, Fribourg leurdonne un avant-goût des coutumes culi-naires suisses. Mais que penser de lanourriture helvétique lorsqu’on n’estpas un habitué des fondues et autresspécialités locales? Décryptage avectrois étudiantes: Elena d’Espagne, Ani deGéorgie et Sofia du Mexique.

L’Espagne: Elena

Notre voyage commenceavec la destination laplus proche, la pénin-sule Ibérique, repré-sentée par Elena,

seule étudiante Erasmusde notre périple gustatif. À son

arrivée en Suisse, la jeune femme avoueavoir eu peur de ne pas réussir às’habituer à une nourriture différente dela sienne, mais aujourd’hui, elle se ditsurprise en bien. Elena relativiseégalement les variations culinaires:«Finalement, la cuisine helvétique n’estpas tellement différente de la cuisineespagnole». Pour l’étudiante, la princi-pale nuance réside dans l’usage des

sauces: «Vous vous en servez pouraccompagner presque tous les repas».

Pour ce qui est du prix des denrées,Elena confie avoir remarqué qu’il n’estpas beaucoup plus élevé que dans sonpays. En revanche, elle considère que lamanière de cuisiner en Suisse est un peumoins bonne pour la santé que celleutilisée pour les recettes espagnoles.

Concernant Fribourg, Elena dit avoirtesté la mensa de la Faculté et la trouvetrès bien pour les étudiants, principale-ment du fait des prix avantageux qui ysont pratiqués. Cependant, la jeunefemme n’est pas une habituée du restau-rant universitaire et opte plus volontierspour du fast food. Enfin, au rang des spé-cialités locales, l’Espagnole confie avoirdéjà goûté la fondue, mais avoue ignorerl’origine gruyérienne de ce plat. «Il fautdire que je ne suis pas très experte enmatière de spécialités régionales,» confieElena, «même si je souhaiterais lesgoûter dans le futur.»

La Géorgie: Ani

Deuxième escale denotre aventure, laGéorgie, et sonambassadrice, Ani. Àl’inverse de notreinterviewée espagnole,Ani insiste sur les nombreuses

différences qu’elle a pu constater entreles cuisines suisse et géorgienne. Auniveau de la préparation des fruits etlégumes déjà, l’étudiante juge les habi-tudes culinaires de son pays plus«naturelles». Elle mentionne, également,l’omniprésence des sauces dans les platsindigènes, en particulier ceux préparésavec de la viande. Une façon de cuisinerqui n’a, selon elle, rien à voir avec cellespratiquées en Géorgie. Enfin, la jeunefemme souligne le «manque de piquant»des assiettes helvétiques.

À Fribourg, Ani mange habituellementau foyer où elle réside, par commodité,mais également parce qu’elle apprécie lavariété des plats qui y sont proposés. Leweekend, elle se contente en général desandwichs. L’étudiante avoue avoircherché à cuisiner des plats typiques deson pays, par nostalgie peut-être, maisfaute d’ingrédients appropriés, cettetentative s’est soldée par un échec.Concernant les cantines universitaires,Ani dit les avoir testées, mais elle lesfréquente finalement plus pour prendrele café que pour manger.

Enfin, l’étudiante confesse qu’avantd’embarquer pour la Suisse, elle n’étaitpas inquiète de ce qu’elle y trouverait auniveau gustatif. «Car j’aime tester desnouvelles saveurs et des mets exo-tiques,» précise-t-elle. Et si elle neconnaît pour l’instant pas les metstypiquement suisses, Ani compte bienles goûter dans un futur proche.

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annOnCE

Mais au final, il semble que la cuisinesuisse s’adopte assez facilement. Deplus, Fribourg en particulier offre auxétudiants la possibilité de se nourrir àbon prix et la qualité des produits quel’on y trouve permet de mangersainement. Enfin, le brassage estu-diantin dans la cité des Zaehringenest aussi celui des saveurs que chacunapporte avec lui. Ainsi, en venantétudier à Fribourg, on ne découvrepas juste la cuisine locale, mais aussicelles d’autres origines. /MFA

Le Mexique: Sofia

Notre tour mondials’achève outre-Atlan-tique, au Mexiqueavec Sofia. Pour lajeune femme, litté-

ralement et figurativement, unocéan sépare sa culture culinaire et lanôtre. Selon elle, les repas suissesgagneraient à être plus pimentés et plusvariés au niveau gustatif. Ce que Sofiarecherche en fait, ce sont les goûtshétéroclites et épicés auxquels elle esthabituée. C’est pourquoi elle opterégulièrement pour du fast food et cui-sine des plats typiques de sa région,faisant au mieux pour retrouver lessaveurs familières.

Bien que nostalgique de la cuisine mexi-caine, Sofia juge tout de même la cuisine

helvétique meilleure pour la santé, cellede son pays d’origine faisant souventusage de friture dans la préparation desplats. En revanche, la jeune femmes’accorde à dire, comme nos autresinterviewées, que la nourriture en Suisseest plus chère, tout comme le coût de lavie en général.

À l’Université de Fribourg, Sofia est uneadepte de la mensa, qu’elle considèrecomme un lieu parfait pour la pause demidi des étudiants à plus d’un niveau.Bon rapport qualité-prix, atmosphèreagréable et proximité sont selon elle lesatouts des cantines universitaires. Pource qui est des spécialités régionales,Sofia a tenté à une occasion de faire unefondue. Le résultat s’étant avéré peuprometteur, la Mexicaine affirme que laprochaine fois qu’elle testera des platsfribourgeois ce sera avec quelqu’und’autre derrière les fourneaux!

C’est par la nourriture que l’onprend conscience de nos dif-férences, mais c’est également

par elle que nous découvrons d’autrescultures. Lorsque nous posons le pieden terra incognita, il y a tant desaveurs qui nous sont étrangères etauxquelles il faut s’habituer, que celarenforce encore le sentiment d’êtreexpatrié. Ce n’est pas l’auteur de ceslignes, étudiante Erasmus tout justedébarquée, qui dira le contraire.

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unIlEbEn

„le plaisir au service de la beauté“

Im Dienst der Schönheit – Ein Portrait der Chöre unserer Universität, entstan -den im Ge spräch mit Sängerinnen und Sängern.vOn DanIEla aREggER

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Dienstagabend um acht. In denGän gen der Miséricorde ist esfür einmal gespenstig still und

leer. Etwas atemlos erreiche ich den Ein -gang zum Lesesaal, stell mich hin undlau sche. Die Stille ist passé, der Raumer füllt von einer berauschenden Melodie.Ich betrete den Saal und was meine Oh -ren bereits erahnten, bestätigt sich nun:un gefähr achtzig Leute stehen hier vorei nem Klavier versammelt und singen.Wie jeden Dienstagabend trifft sich hierder “Choeur de l’Université et des Jeu -nes ses Musicales” (cujm) zum proben.Vier stim mig üben sie dieses Jahr dieMar kus passion von Reinhard Kaiser.

Singen hat in Freiburg Tradition

Der Chor wurde im Herbst 1978 gegrün-det und steht seit dem nicht nur denStu dierenden der Universität offen, son-dern auch allen andern die Freu de an derMu sik und am singen ha ben. Jedes Jahrer arbeiten ungefähr hun dert engagierteSän gerinnen und Sän ger klassische Stü -cke für ihr Jahres kon zert. Der sympathi -sche Mann vor dem Klavier ist Jean-Clau de Fasel, der seit dem Jahr 2000 denChor leitet. In al len Landessprachen undzwi schendurch auch auf englisch, gibt erse inen Sängern An weisungen und mo ti -viert sie zu noch bes seren Leis tungen.Nach der Probe fra ge ich den Chor leiter,was ihn dazu be wegt hat, diese Aufgabezu über neh men. „Singen hat in FreiburgTra dition. Hier wurde schon immer ge -sun gen! Und na türlich macht es mirFreu de, zusammen mit den Sängern dasBes te zu geben. Es ist eine He raus for de -rung den Chor auf das Konzert vorzube -rei ten, da er sich jähr lich erneuert. Dochge rade das macht die ganze Sache span-nend, man weiss nie, was einen genauer wartet.“ Er ringt mit den Händen in

der Luft, auf der Su che nach einem pas -sen den Ausdruck für die Leidenschaft ansei ner Arbeit. „ C’est le plaisir au servicede la Beauté“. Besser lässt es sich einfachnicht auf den Punkt brin gen! Auf demWeg zu Ihrem Stamm lokal, in dem dieSän ger nach den Pro ben zusammen denAbend be schlies sen, treffe ich auf EliseFolly und Cha terine Augustoni, Prä si -den tin und Vize-Prä sidentin des Chor-Ko mitees. Ge mein sam mit sieben weit-eren en ga gier ten Mit gliedern unterstü -tzen sie den Chor leiter unter anderembei der Or ga ni sa tion der Konzerte. Ichwol lte von Ihnen wissen, was sie beson-ders am cujm mö gen und wieso es sichlohnt hier mit zu machen. Lachend zählensie mir Grün de auf, wobei ich kaumnach komme mit schrei ben. Auf Fran zö -sisch notieren ge hör te noch nie zu mei -nen Stärken. „Es gibt ganz vielfältigeGrün de! Angefangen beim Programm.Man bekommt nicht oft die Gelegenheit,als Laie klassische Lie der zu singen. Inun serem Chor dürfen al le mitsingen! Dasbe wirkt auch einen tol len Mix aus Stu -die renden und Nicht stu die renden, Ge -ne rationen und Spra chen. Wobei dieStu dierenden gut acht zig Prozent aus -ma chen. Das Programm ist innerhalb derKlassik sehr abwechs lungs reich. Vor -letz tes Jahr sangen wir Stü cke aus demBa rock, am letzten Kon zert welche ausdem 20. Jahrhundert und die ses Jahr sindwir im 18. Jahrhundert. Wir haben einPro gramm pro Jahr und ne ben zweiStun den Probe pro Woche, noch ein Pro -be weekend pro Semester. Das ist nichtviel und man erreicht trotzdem etwas.Ne benbei bemerkt haben wir auch nurei nen sehr geringen Mit glie der bei tragvon zwanzig Franken pro Jahr. Die Uni -ver sität unterstützt uns gross zü gig.“ AlsGe genleistung singt der Chor je des Jahr

am Dies academicus, dieses Jahr am 15.November. Die Komitee mit glie der eilenweiter in Richtung Altstadt, wäh rend ichNoemi zu ihrem Fahrrad be glei te. Noemiist dieses Semester neu dem Chor beige-treten. Wieso? „Singen und dieHarmonie der klassischen Musikmachen mir Spass! Ich habe früher schonge sungen und wollte gerne wieder damitan fangen. Ich finde es toll, dass es keinVor singen gab und niemand Druck aufuns ausübt. Gemeinsam vierstimmig et -was aufbauen, darauf freue ich mich!“Ich verabschiede mich von der begeister -ten Sängerin und spaziere nachdenklichin die kalte Herbstnacht. Klassische Mu -sik ist sehr schön, doch was, wenn einemdie ser Stil nicht so entspricht?

Etwas neues, kleines und entspanntes

Diese Frage stellte sich auch SabrinaHer zig. Und gründete einen Chor. Einenneu en, kleinen und sympathischen, umei ne Alternative zu bieten. Und natürlichaus Liebe zur Musik. Diesmal bin ich un -terwegs zum Haus Kairos, dem gelbenGe bäude gegenüber vom Centre Fries. Esist wieder Dienstagabend kurz vor acht.Ich betrete ein gemütliches Dachzimmer,ei nige Leute sitzen bereits in einemHalb kreis beim Klavier. Ich setzte michzu ihnen, um ein bisschen mit ihnen zuplau dern. Ich frage Stefan wieso er hiermit singt. „Na aus Spass!“ Er lacht. „Ichstu diere Musik und ich war vorher nochnie in einem Chor. Dieser Chor ist sehrab wechslungsreich, viele junge Leutesin gen hier mit und es ist der einzigeChor in diesem Stil hier in Freiburg. Esist toll, gemeinsam etwas auf die Beinezu stellen!“ Ich wechsle meinen Platzvon den Herrenstimmen zum Sopranund wende mich an Laura. „Wieso ichhier dabei bin? Ich singe gerne! Danach

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Wie heisst den der Chor?

EnChoeur, das klingt wie „im Herzen“!

Und wie sieht euer Programm aus?

Unser Programm ist sehr vielfältig. Esgeht von Rock, Pop, Jazz bis hin zu Gos -pel und Soul. Geplant ist immer mindes -tens ein Konzert pro Semester.

Abschliessend über “EnChoeur”?

Der Chor ist offen für alle, die Freude ander Musik haben!

Nun stellt sich für uns die Frage, singenoder nicht singen? Die Musik scheint anun se rer Uni gut vertreten zu sein. Füral le ist das passende dabei und für diean deren gibt es die Konzerte. Das Kon -zert des “Choeur de l’Université et desJeu nesses Musicales” am 15. und 16. Ap -ril 2011 und das Vorweihnachtskonzertvon “EnChoeur” am 17. Dezember sinddie nächsten grossen Anlässe, die manauf keinen Fall verpassen sollte.

füh le ich mich besser, es befreit meinenKopf vom Alltag. In diesem Chor her -rscht eine gute, entspannte Atmosphäre.Und dank seiner übersichtlichen Grösselernt man sich besser kennen.“ Anninaund Janine, beide im Alt, erzählen: „Wirha ben Freude am Singen. Wir geniessenhier die herzliche und lockere Stimmung,die Lieder sind lässig und gleich zumMit singen! Und Fehler sind natürlich er -laubt!“ Die Sängerinnen und Sänger desneu gegründeten Chors sind begeistertund ich will unbedingt ein Interview mitder Initiantin.

Spectrum: Wie bist du dazu ge kom menei nen Chor zu gründen?

Sabrina Herzig: Ich habe schon immer inei nem Chor gesungen und wollte auchhier in Freiburg wieder in einem dabeisein. Aber ich habe keinen gefunden, dermir gefiel. Und da ich im Rahmen mei nerAus bildung zur Sekundarlehrerin unteran derem Musik studiere, fühlte ich michder Herausforderung gewachsen.

Was motivierte dich besonders?

Musik ist meine grösste Leidenschaft!Die Freude an der Musik weitergebenund den Wunsch gemeinsam etwas aufdie Beine stellen, wirkt sehr motivie -rend.

Wie gründet man einen Chor?

Ich habe mit vielen Leuten gesprochen.Bis ich schlussendlich bei der KUG aufof fe ne Ohren stiess. Sie stellten mireinen Raum mit Klavier zur Verfügungund bezahlen uns sogar die Kopien fürdie Noten. Meine Freunde und Bekanntewus sten über mein Vorhaben bescheidund hatten mir bereits gesagt, dass sieger ne in meinem Chor singen würden.Im letzten Frühlingssemester war esdann so weit und die erste Probe konntestatt finden. Wir waren ungefähr acht -zehn Leute. Dieses Semester sind wir be -reits zweiundzwanzig!

Foto: Julia Klotz

Foto: Julia Klotz

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FREIbuRg unD uMgEbung

vOn uRSula SIDlER

Nach nur vier Minuten Zugfahrtmit der S1 von Freiburg nachBern hält der Zug. Düdingen.

Aus ser einer Ziegelei ist nicht viel zu se -hen. Folgt man der Bonnstrasse bis zumEnde, so steht man vor dem Bad Bonn,Kul tur zentrum von Düdingen. Im Vor -gar ten sitzen die Gäste gruppenweisezu sammen beim Feierabendbier. Plas tik -schlauch kunst umrahmt die Szene. Ti -sche werden fliegend gewechselt. Seit1990 existiert der Tonverein Bad Bonn,wel cher als offizieller Betreiber des Lo -kals gilt.

Alles ist wie ein Puzzle

Dieses Lokal lässt sich in kein Schemaque tschen: Die Betreiber, die Musiker,das Publikum, die Umgebung sowie dieInnen einrichtung hat man wie ein Puzzlezu sammenzusetzen, damit man sichüber haupt ein Bild dieses Kultortes ma -chen kann. Um nur einige dieser Puzzle -stücke zu nennen: die Kasse, welche un -ter der dicken Stickerschicht kaum mehrals solche zu erkennen ist, ein Mit ar bei -ter, der seinen Körper ähnlich flächende -ckend mit Tattoos gespickt hat, eineüber dimensional grosse Plastikratte. DieToi letten sind mit „Pissoir“, „Mixed“(„Boys sit down please“) und „Ladys &dis abled persons“ deklariert. Diese An -schrift verrät einiges über den Ort. Hierwird gelebt, und zwar unkompliziert.Ent weder man kennt sich oder aber manlernt sich kennen. Jeder ist willkommen,egal welcher Sprache, welcher Religionoder welcher Altersgruppe man ange-hört.

Wer steckt hinter dem Verein?

Daniel 'Duex' Fontana ist Mitgründerund Programmator. Er ist hier auf ge -wach sen und sitzt in der Küche. DieserRaum hütet eine riesige CD-Sammlungwie die Pyramiden die Pharaonen. DerTell -Toaster heisst hier Hell-Toaster,kaum verwunderlich. Daniels Ziel ist es,der Rockkultur einen Entfaltungsplatzan zubieten. Locker erzählt er, dassBands wie The Prodigy, Cat Power, Bon -nie Prince Billy, CocoRosie, Anima Col -lec tive oder Queens of the Stone Agehier gespielt haben, wofür heute Massenvon Studierenden nach Düdingen pilgernwür den. Aber die Passion ist das Ent de -cken der Bands mit Hilfe des internatio -na len Netzwerkes. Leider funktioniertzwi schenzeitlich der normale Beizen be -trieb nicht mehr genügend, um auchaus reichend Geld zu erwirt schaften,wel ches wiederum in die Konzerte flies -sen könnte. Damit die Besucherströmenicht der Vergangen heit angehören, hatsich das Team um 'Duex' einiges einfall-en lassen: So kann neu jeden Freitag amMit tag für 12.- gespiesen, und ausser-dem einmal monatlich ausgiebig gefrüh-stückt werden.

Bier soll vermehrt fliessen

Problematisch sieht 'Duex' vor allem diefeh lenden Besucher unter der Woche.Wenn die Besucherfrequenz nicht stabi -li siert werden kann, ist das Bad Bonnnicht mehr weiter finanzierbar. Das Ku -chen stück, mit welchem die Agglo me ra -tion Freiburg den Tonverein unterstützt,sät tigt bei weitem nicht. Als Verein hat

der Betreiber die Pflicht, jeden Tag Pro -gramm anzubieten. Wird dieses Angebotnur begrenzt genutzt, fehlt dem Vereindie nötige Liquidität, um den Bands dieGa gen zu bezahlen. Die Aufgabe, welchees zu lösen gilt, entpuppt sich als Teu -fels kreis. Wer das Bad Bonn für diehoch karätigen Musikgenüsse schätzt,soll auch bereit sein, ab und zu auf einBier im Bonn zu erscheinen. An de rer -seits werden eben diese Konzerte in denAr chiven der Kultur verstauben. Fürmusik begeisterte Studierende wird soder Weg zu Konzerten ausgedehnt undDest i nationen wie Bern, Zürich oderLau sanne werden die Szene dominieren.Dort ist nicht nur das Eintrittsticket,son dern sind auch die Getränke einigesteu rer als im Bad Bonn. Also, liebe Stu -die rende, investiert das Geld besser inein Bier mehr im Bonn, bevor ihr plötz -lich das Generalabonnement brauchtund euch teure Stadtgetränke leistenkön nen müsst. Denn nur so kann demFeh len der Finanzierung aktiv entgegen -ge wirkt werden.

Jeden Tag ein Abenteuer

Hier im Bad Bonn wird jeden Tag einPro gramm auf die Beine gestellt. Ob nunRockkonzerte anstehen, die alten Spiel -kon solen wieder hervorgekramt werdenoder man sich gemeinsam dem Treibendes Hockeymatchs auf den Bildschirmenwid met: Hier fühlt man sich wohl, hierwird gelebt.So kann man das Bad Bonn nicht besserbeschreiben als in den Worten einesStamm gastes: „Das Bonn ist meine Stu -

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Photo: Julie Rudazbe, nur der Weg ins Schlafzimmer ist einwe nig weit.“

Was man hier antrifft ist Zeit

Wer sich wirklich für Musik interes -siert, kann im Bad Bonn Konzerte in fa -mi liärem Rahmen erleben, neue Bandsent decken und sich anschliessend mitden Entdeckten austauschen. Auf jedenFall kann man hier interessante Bekan -nt schaften machen und Gespräche füh -ren, welche die Smalltalk-Grenze über -schrei ten. Was man hier antrifft, istZeit. Egal, ob für noch ein Bier, für einenTanz oder um jemanden kurz an denBahnhof zu fahren.

Fest steht: Wenn Freiburg nicht zur Ag -glo meration von Bern oder Lausannever kümmern soll, müssen die Stu die ren -den die regionalen Angebote besser nu -tzen oder unterstützen. Kein Ein -heitsbrei fördert kurze Weile.Der Tonverein ist offen für Innovation.Ob Jassturnier, Bodypainting-Party oderTan go – wer zu fragen wagt, dem wirdmit offenem Ohr zugehört.Bad Bonn ist Kult. Wenn es Kultur blei -ben soll, dann, liebe Studierende, begebteuch einmal monatlich an die frischeLand luft und rockt, getreu dem Motto„Where the hell is Bad Bonn?“.

Was passiert bei der Schliessung mit allden Musikern, Musikliebhabern undStam m gästen, welche das Herz des BadBonn überhaupt erst zum Schlagen brin-gen? Alles, was man mitbringen muss,ist ein Herz, welches demjenigen des BadBonn zum Weiterschlagen verhilft.

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DOSSIER

Mensas et cafétérias de l'uni:qu'en pensent les étudiants?

Lieux de restauration privilégiés par la plupart des étudiants, les restaurantset cafés universitaires fribourgeois semblent rencontrer un succès grandissant.C’est pourquoi le Spectrum a jugé bon de sonder l’opinion des principauxintéressés au sujet de ces cantines conçues pour eux. Microtottoir.PaR alESSanDRO RattI / IlluStRatIOn DE MIChEl SChnEIDER

Barnabé, BA en physique et philosophie

Où manges-tu en général à midi?À la mensa de Pérolles, mais parfoisaussi à Misérciorde.

Que penses-tu des mensas etcafétérias de l'Uni de Fribourg?

C'est toujours bien partout, même si,selon moi, le restaurant de l’écoled’ingénieurs et d’architectes à Pérollesest le meilleur.

Quel(s) changement(s), selon toi,faudrait-il apporter?C'est déjà bien actuellement.

Quel est ton restaurant/café préféré àFribourg?Le Belvédère.

Mary, BA en économie

Où manges-tu en général à midi?Je mange à Pérolles, au restaurant del’école d’ingénieurs et d’architectes.

Que penses-tu des mensas etcafétérias de l'Uni de Fribourg?Je connais bien uniquement celles dePérolles. À ce propos je pense que lesmenus sont bons et que le personnel desmensas est sympathique et disponible.

Quel(s) changement(s), selon toi,faudrait-il apporter?Selon moi, il n’y a aucun changement àeffectuer.

Quel est ton restaurant/café préféréde Fribourg?L’Intrigo est super!

Camélia, BA en histoire de l'art et anglais

Où manges-tu en général à midi?D'habitude, je mange chez moi, maisparfois je suis allée dîner aux mensas dePérolles et de Miséricorde.

Que penses-tu des mensas etcafétérias de l'Uni de Fribourg?Je trouve qu'elles offrent un bon rapportqualité-prix, un bon service et uneambiance estudiantine agréable.

Quel(s) changement(s), selon toi,faudrait-il apporter?J'aimerais bien qu’il y ait un distributeurde pommes à la cafétéria de Miséricorde.

Quel est ton restaurant/café préféré àFribourg?C'est le Belvédère, en direction de laBasse-Ville.

Alessandro, BA en italien et histoire

Où manges-tu en général à midi?Normalement, je mange à la mensa de Miséricorde. Pour moic'est pratique parce que j'ai tous mes cours là-bas et ça m’évitedonc de cuisiner, ce qui prendrait trop de temps.

Que penses-tu des mensas et cafétérias de l'Uni de Fribourg?À Miséricorde, c'est assez bon et il y a du choix. Une fois, j'ai

fait une mauvaise expérience avec un sandwich à Pérolles, où lemenu ne me satisfaisait pas.

Quel(s) changement(s), selon toi, faudrait-il apporter?Je trouve que c’est bien ainsi, il n’y a rien à changer.

Quel est ton restaurant/café préféré à Fribourg?Je n'en ai encore aucun, car je suis arrivé il n’y a pas longtemps.

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En matière culinaire, cesquelques coups de sonde sontrévélateurs de la qualité qui

prédomine à Fribourg et dans sonUniversité. Convivialité, excellentrapport qualité-prix, personnelserviable: les mensas et lescafétérias de l’Alma Mater se dis-tinguent pour toutes ces raisons etbien d’autres encore. Ces lieux fontla joie des étudiants, qui, à midi, semétamorphosent en fins gourmets.Amateurs de bonne chair, ils le sontaussi lorsqu’ils déambulent àtravers les rues fribourgeoises,faisant de la cité des Zaehringen unvéritable lieu du bon goût.

Améliorations en vue?

Naturellement, tout n’est pasparfait. Gageons que les quelquessuggestions proposées par lesétudiants pour améliorer le fonc-tionnement de nos cantines etcafétérias pourront se réaliser dansle futur. /AR

bon rapport qualité-prix dans les mensas

Fanny, BA en français et histoire de l'art

Où manges-tu en général à midi?À la mensa de Miséricorde.

Que penses-tu des mensas etcafétérias de l'Uni de Fribourg?C'est assez bon, ce n'est pas trop cher, ily a du choix – même si souvent il s’agitde volaille – et il y a de l'eau à disposi-tion. Aussi, il y a toujours beaucoup demonde.

Quel(s) changement(s), selon toi,faudrait-il apporter?

La structure architecturale est bien, maisil manque de la couleur et de la lumière.En modifiant ça, je pense que ce seraitplus agréable, en particulier en hiver.

Quel est ton restaurant/café préféré àFribourg?Je m'y connais peu, car j’en suis à mapremière année, mais le Mondial m'adéjà été conseillé.

Maria, BA en journalisme

Où manges-tu en général à midi?D'habitude, je mange un sandwich chezmoi. Je ne cuisine pas à midi, mais par-fois je mange aussi à Miséricorde.

Que penses-tu des mensas etcafétérias de l'Uni de Fribourg?Je trouve qu'elles sont bien: il y a duchoix, le prix est abordable, l'ambianceest bien conçue.

Quel(s) changement(s), selon toi,faudrait-il apporter?

J'aimerais bien qu’on puisse également ymanger le soir (la mensa de Miséricorde

propose, du lundi au jeudi, également un

menu du soir, ndlr).

Quel est ton restaurant/café préféré àFribourg?Je n’en ai encore élu aucun: jusqu'àprésent, j'ai trouvé cher ce qui m’auraitplu.

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Es ist dunkel und ich liege ruhig da. Zu -un terst. Unter allen anderen. Ich binklein, fein und rund. Ich werde hin undher geworfen, schlage klirrend gegen diean deren um mich herum. GleissendesLicht. Ein kritisches Augenpaar, welchesmir die Sicht auf das Äussere meines im -mer wieder wechselnden Zuhausesraubt. Ein prüfender Blick durchbohrtmich, aber ich werde, wie meistens, nurhin und her geschoben und bleibe bisganz zum Schluss übrig. Bis niemandmehr ausser mir übrig ist. Trotzdemwech sle auch ich hin und wieder meinZu hause, dann nämlich, wenn ich dieWor te „Händ Sie no 5 Rappe?“ höre.Dann werde ich plötzlich wichtig, werdemüh sam herausgeklaubt und stolz über -ge ben, wo ich in der Reihe Meines glei -chen eingeordnet werde, bis ich ein neu -es Zuhause bekomme, Leder, Stoff, Plas -tik, neu mit Fabrikgeruch oder alt undab gewetzt, gross, klein, schwarz, grün,blau, ich bin nicht wählerisch. Manchmalwan dere ich auch vorübergehend in dasIn nere einer Hosentasche, wo es heissund einsam ist und ich von Ängsten ge -plagt werde, und diese sind in der Tatbe rechtigt, werden wir doch oft genug

ver gessen und gehen verloren. Da kannman noch von Glück reden, wenn wir inden stinkenden, alten, mit Hundehaarenund Bierflecken übersäten Hut vollerLäu se, dessen Besitzer eifrig auf eineralten Geige spielt, geworfen werden undnicht in das Innere einer Wasch ma schi -ne gestopft werden oder dreckigeSchuh soh len auf uns herumtrampeln,oder schlimmer noch, wir von spitzenAb sätzen durchbohrt werden. So lange,bis ein armer, aufmerksamer Studie ren -der, der mit gesenktem Kopf (man weissja nie, was da so herumliegt), in tiefstephi losophische und intellektuelle Fragenver tieft, – oder eben auch nur über seinefin anziellen Sorgen nachdenkend – sichun ser erbarmt. Ras sismus, so un glaub -lich es klingt, macht nicht einmal voretwas so Beliebtem wie Geld halt: Soras selt unsereins un beachtet durch Au -to maten aller Art, zum Ärger unserertem porären Besitzer, die uns wütendwie der in ihr Portemonnaie zurückwer-fen. So viel Ignoranz und so wenig Wert -schät zung (Zugegeben, unser Wert istein wenig fragwürdig, kostet unsereHer stellung doch tatsächlich ganze sechsRap pen. Und: Der Scheint trügt, der gol -

de ne Glanz kommt in Wahrheit von Alu -mi niumbronze.) schmerzen sogar unsereWe nigkeit.

Ich werde wieder hin und her geworfen,was den arroganten Fünfliber jedes Malmür risch stimmt, so dass ich jeweils mitder hintersten Ecke im Portemonnaievor lieb nehme, wo ausser Zehnrap pen -stü cken, die etwas viel herumkichern, –was vermutlich unvermeidlich ist, wennman immer in Rudeln unterwegs ist –sonst niemand Platz hat. Diesmal fälltdas Augenpaar direkt auf mich, erfreutund zielsicher grapschen die Finger nachmir und holen mich heraus. Ein Abgrundund Wasser. Ein blitzendes Meer ausgol denen und bronzenen Flecken blitztmir durch die Wasser oberfläche hin-durch entgegen. Ich werde fest in einewar me Faust geschlossen und nach ein -em andächtigen Moment fliege ich ele-gant durch die Luft, in der Sonne bli -tzend durchbreche ich die Was ser ober -fläche und bin glücklich, denn ich weiss:Ge nau in diesem Moment wünscht sichje mand etwas und ich werde denWunsch erfüllen!

Das glücksstück in deiner tasche

tExt unD bIlD vOn bEttIna PEtERlI

COnceptusSuM

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CultuRE

De toile en toile, balade dansquelques galeries fribourgeoisesDécouverte de trois galeries d’art et rencontre avec les trois maîtres des lieux, dont

les personnalités si différentes transpirent pourtant la même passion.

PaR alExanDRa guggISbERg / PhOtOS DE aMy K. nguyEn

Située au cœur de la zone industri-elle fribourgeoise, la galerie Plexus

de Bernard Chassot marque unerupture audacieuse avec son environ-nement. Pour le galeriste, le choix desartistes qu’il expose est avant tout lefruit d’un véritable coup de cœur, qu’ils’agisse de grands noms du milieu ou dejeunes talents prometteurs.

Les trois salles consacrées aux exposi-tions temporaires accueilleront dès le 20novembre les artistes Marie-Jo Virdis etDzé, dont l’intensité des œuvres estsaisissante. Par ailleurs, Plexus estl’unique galerie suisse ayant dédié unespace permanent aux œuvres incon-tournables du français Jean Miotte.

La galerie du Boucher Corpaatoporte bien son nom de Kuriosum, etpour cause: l’artiste a conservé

l’essence même de son ancien métierpour en faire aujourd’hui son œuvre. Ilnous confie lui-même que les visiteurssont toujours surpris de voir cesétranges pièces de viande suspenduesparmi ses célèbres Poyas. Toutefois, il nenous cache pas qu’aujourd’hui, il lui estpersonnellement difficile d’organiser degrandes expositions, du fait du peu demoyens financiers mis à sa disposition.

Mais hors de question pour lui de sesoumettre au commerce sur internet, quidénature le contact humain. Fidèle à sesprincipes, il affirme qu’une vente se con-clut face à face, les yeux dans les yeux,en scellant l’affaire par une poignée demains assurée. Le Boucher Corpaato estaujourd’hui sans conteste une figureemblématique de l’art fribourgeois etpar-dessus tout un homme modeste etparticulièrement chaleureux. À l’imagede sa galerie, où sont exposées duranttoute l’année ses œuvres personnelles.

Installée dans un ancien commerce dufer, la galerie Hofstetter représenteun joli contraste entre l’origine brute

des locaux et la fraîcheur des œuvresdiverses qui habillent ses murs.

Pour Jean-Jacques Hofstetter, qui réaliseégalement ses propres œuvres, il estimportant de surprendre constammentla clientèle à travers l’évolution desexpositions proposées. Le galeristeaccorde d’ailleurs une importance touteparticulière à la promotion des jeunesartistes qui, selon lui, manifestentaujourd’hui un intérêt renouvelé pour lapeinture.

Fidèle à sa réputation, J.-J. Hofstetter aconcocté pour cette fin d’automne uneexposition très attendue avec les artistesGilles Boss, Béatrice Stähli et RahelHofkunst. À ne pas manquer, levernissage de cette exposition, qui auralieu le 19 novembre prochain. Et pourceux qui manqueront cette occasion, ilsauront jusqu’au 24 décembre pour serendre à la rue des Epouses.

Plexus et la dimension

intemporelle des œuvres

Le Kuriosum,

l’art en chair et en os

Jean-Jacques Hofstetter et

la diversité des générations

Plexus, Rue Saint-Nicolas de Flüe 8

www.gallery-plexus.ch

Kuriosum, Rue du Pont-Muré 20

www.corpaato.ch

Hofstetter, Rue des Epouses 18

www.galerie-hofstetter.ch

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POlItIquE unIvERSItaIRE

le financement privé del’université, entre mythe et réalité

PaR MauDE bOnvIn / IlluStRatIOn DE MIChEl SChnEIDER

Création d’un institut Nestlé dessciences de la santé à l’EPFL et,plus près d’ici, d’une chaire de

psychologie du sport financée par laBanque Cantonale de Fribourg (BCF), laquestion du financement privé desHautes Ecoles fait débat dans le paysageuniversitaire suisse. Dernièrement,«Unsere Uni», mouvement estudiantinfribourgeois, s’en est pris à la gestion del’institut d’études Adolphe Merkle,accusant une trop grande ingérence duprivé dans le fonctionnement de la fon-dation. Notre Alma Mater est-elleréellement prise d’assaut par l’économieprivée? Petit tour d’horizon avec GérardPython, responsable du service financierde l’Université de Fribourg.

Un financement essentiellement public

L’institution fribourgeoise est financéeprincipalement par les cantons à hauteurde 57%. Suit la Confédération (29%) etles privés (14%). Ces derniers englobentaussi les frais d’écolage, autrement ditnos taxes d’études, les moyens propresde l’Alma Mater, l’argent octroyé pardiverses fondations, les revenus de laformation continue et les prestations deservices. Sans oublier les mandats derecherche du secteur privé qui, vérifica-tion faite, «assurent le 5% des frais defonctionnement de notre Haute Ecole»,note Gérard Python. En matière definancement, les deniers publics restentdonc les principaux pourvoyeurs defonds puisqu’ils couvrent plus du trois-quarts des coûts. Pour l’instant, pasd’inquiétude à avoir quant à la privatisa-tion de nos études. Nous sommes loin dela situation des universités américaines,plus enclines à faire appel au monde del’économie privée.

Facultés et dépenses du secteur privé

En 2009, au niveau des principaux béné-ficiaires de la manne financière dusecteur privé, les sciences naturellesarrivent en tête du classement avecquelque sept millions de dépenses issuesde ce secteur. Plus de la moitié de cesdébours concerne l’Institut AdolpheMerkle. La Faculté des Lettres n’est pasmal lotie non plus puisqu’elle a débourséprès de deux millions de francsprovenant du secteur privé. Suivent lessciences économiques et sociales, ledroit, les instituts interdisciplinaires etla théologie. La part des moyens finan-ciers privés injectés dans notre AlmaMater se situe dans la moyenne suisse.

Fundraising promis à un brillant avenir

Si l’argent de l’économie privéereprésente une toute petite part dufinancement de l’Université, larecherche de fonds tiers est appelée à unbrillant avenir. En témoigne la page webde la Fondation Université Fribourg,spécialisée dans le fundraising: «Afind’assurer sa compétitivité à long terme,l’Université doit disposer d’autresfonds» que ceux provenant du secteurpublic. Organe juridiquement indépen-dant de l’Alma Mater, la fondation sedonne pour mission de «constituer unfond, dont le rendement pourra êtreutilisé au profit de l’Université».

Fonds privés: tremplin pour l’innovation?

Face aux menaces de coupes budgétairescroissantes de la part des politiques,l’intervention de l’économie privée est-elle la panacée? Difficile de répondre.Une seule certitude: ce type de finance-ment peut faire avancer la locomotiveuniversitaire du savoir en injectant

l’argent là où il n’y en a pas. Ainsi, leprojet d’une chaire de psychologie dusport était dans les tiroirs del’Université bien avant l’arrivée de laBCF, grâce à qui l’idée a pu se concréti-ser. Si l’établissement bancaire se portegarant du financement de ce nouveaumaster en sport jusqu’en 2015, à chargede l’Université d’en assurer la viabilitéfinancière à plus long terme.

La concurrence croissante entre établis-sements nécessite la création de pôlesd’excellence. Avec toujours plus d’étu-diants inscrits, il y a demande accrue enprofesseurs. Ces paramètres ne peuventqu’augmenter les coûts de fonctionne-ment de l’Alma Mater. Si la privatisationde nos études n’est pas encore de miseactuellement, elle ne relève cependantpas d’un scénario impossible. Nul n’estprophète en son pays, mais gageons quesi le panier percé cantonal et confédéraln’est plus à même de soutenir laformation, les investissements privésviendront combler ce trou financier.

Sources: http://www.bfs.admin.ch/bfs/por-

tal/fr/index/themen/15/06/data.html

http://www.fondation.unifr.ch/fr/

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POlItIquE unIvERSItaIRE

«la liberté de la recherche et del’enseignement doit rester garantie»

Les sources de financement privé qui agrémentent le porte-monnaie des

universités font régulièrement débat. Pour Guido Vergauwen, cela ne fait

aucun doute, ces apports permettent à l’institution fribourgeoise de saisir des

opportunités intéressantes pour la recherche. PaR PIERRE KOEStIngER

Le financement des institutionsuniversitaires par des sourcesprivées soulève parfois certaines

craintes au sein de la population et ducorps universitaire. L’Alma Mater sevend-elle au plus offrant? GuidoVergauwen, recteur et président de laFondation Université de Fribourg, voitcet apport pécunier plutôt d’un bon œil.Mais selon lui, ce financement ne doitpas se faire à n’importe quel prix. Ilrépond aux questions du Spectrum.

Spectrum: Un peu partout, y comprisà Fribourg, les universités semblentrechercher de plus en plus desfinanceurs privés. Quels sont lesavantages de telles pratiques?

Guido Vergauwen: Il faut dire que notreUniversité est encore financée en trèsgrande partie par la main publique. Orcelle-ci n’est pas inépuisable et elleinvestit selon une planification à longterme. Dans la situation actuelle, ildevient difficile de saisir certainesopportunités rapidement. En revanche,les financements issus de sourcesprivées permettent cela. L’Universitépeut aussi développer des projets demanière plus conséquente.

Et les inconvénients?

L’inconvénient évident de ce type definancement, c’est que la recherche desfonds est une tâche lourde qui con-somme beaucoup de temps et nécessitedes investissements en personnel.

Les débats qui surviennent régulière-ment sur la question du financementprivé nous montrent qu’il existeraitcertaines craintes dans les esprits...

Évidemment. En Suisse, l’idée que lesoutien d’une université puisse releverde la pure philanthropie est beaucoupmoins répandue que dans des payscomme la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis. Il y a donc souvent la crainte qu’undonateur achète l’université et influenceses recherches ou son enseignement.Certains s’inquiètent aussi que le finan-cement privé remplace progressivementle financement public et que l’Etat, quicherche toujours des manièresd’économiser, soit encouragé à faire descoupures.

Concrètement, quels garde-fous sontmis en place pour que l’institutionuniversitaire garde sa liberté d’actionet de pensée?

Il est primordial que dans les discussionsavec des donateurs potentiels privés lesconditions incontournables de l’univer-sité soient toujours claires: la liberté dela recherche et de l’enseignement doitrester garantie. Concrètement, toutes lesdécisions sur l’engagement de person-nes, sur les thèmes et la publication desrésultats de recherche, ainsi que lesmatières enseignées doivent rester duressort exclusif de l’université et de sesmembres. Toute donation doit ainsi fairel’objet d’une convention entre l’univer-sité et le donateur dans laquelle cesconditions sont garanties.

Comme en témoigne les soutiens de laFondation Velux et de la BanqueCantonale fribourgeoise, la Faculté dessciences semble généreusementirriguée par le privé. Qu’en est-il desFacultés des lettres et de théologie,par exemple?

La Faculté des lettres a également déjàprofité de fonds privés comme parexemple la chaire en histoire de l’intégra-tion européenne. J’ai même l’impressionque dans les projets de la Faculté deslettres, il est plus facile de démontrer lecaractère philanthropique d’un don enfaveur de l’Université. Par exemple, lesoutien donné pour l’étude d’une littéra-ture particulière ne se fait pas parce quele donateur y voit un gain personnel,mais parce qu’il trouve que cette littéra-ture mérite d’être soutenue. On pourraitfaire une réflexion similaire pour laFaculté de théologie. Son domaine «Bibleet Orient» et ses recherches profitentfortement de dons privés ou provenantde fondations, par exemple.

Photo: Acte7

spectrum 5/2010 nOvEMbRE 28

„Selbstironie ist uns sehrwichtig“

Die Freiburger Eggippa Fifauter setzen mit ihrem Mundart-Rap dem Sensler -

deutschen ein musikalisches Denkmal. Im Oktober erschien ihr zweites Album

„Jacuzzi Rose“. Spectrum hat sich aus diesem Anlass mit Saymen getroffen und über

Pseudo-Individualismus, Badeutensilien und die Freiburger Musikszene unterhalten.

vOn naDJa SuttER

Eggippa Fifauter - das sind Zean,Murx und Saymen, drei FreiburgerOber länder, die sich dem Rap ver -

schrie ben haben. Angefangen hat alles2002, als lockeres Beisammensein undmusik machen. Es ging darum, Spass zuhaben - ein Leitmotiv, das bis heute Gül -tig keit hat. Mit mehr und mehr Kon zer -ten jedoch konkretisierte sich das Ganzeund Eggippa Fifauter behauptete sichlang sam aber sicher in der SchweizerHip-Hop-Szene. 2007 folgte der Erstling„Ehrlich u diräkt“. Nach dem Albumspiel ten die drei diverse Konzerte in dergan zen Schweiz, bis sie sich zurückzo-gen, um zwei Jahre lang intensiv an ih -rem neuen Album zu arbeiten. Mit tler -wei le wird die Eggippa nicht mehr nurvon DJ Ronfa bei Live-Auftritten be glei -tet, sondern auch von einer Band. Wasdie drei auszeichnet, das ist ihre Spra -che: Sie rappen auf Senslerdeutsch, deman gestammten Dialekt der Deutsch frei -bur ger. Diesem wollen sie treu bleiben,wie auch der Idee der klassischen Hip-Hop -Crew: Eggippa Fif auter, das ist eineBand, das sind drei Personen, niemandsteht im Mit telpunkt.

Crewmitglied Saymen empfing Spec -trum in der Freiburger Unterstadt, umet was mehr zu erzählen zu ihrem neuenAl bum, Deutschfreiburger Identität undder Philosophie von Eggippa Fifauter.

Spectrum: Ihr habt kürzlich ein neu esAlbum herausgebracht, „Jacuzzi Ro se“.Was zeichnet es gegenüber sei nemVorgänger aus?

Saymen: Das Album ist reifer geworden.Ur sprünglich waren wir eine Party-Band, die Musik machte, die vor allemlive gut funktionierte. Wir haben unstext lich weiterentwickelt. Die pro vo ka -ti ve Seite, dieses typische 'Representen'des Hip-Hops, ist zwar immer noch drin,aber es sind auch einige gesellschaftskri -ti sche Themen eingeflossen. Wir sindMen schen, die sich aktiv mit dem aus ei -nan dersetzen, was uns umgibt, und dasspie gelt sich in unserer Musik wieder.Ich denke, wir sind auch musikalischwei tergekommen; wir haben viel mit an -de ren Produzenten zusammengearbeitet.Die Aufnahmen haben wir alle selbst inun serem Proberaum gemacht, und auchin das Mischen haben wir sehr viel Zeit

und Liebe gesteckt. Letztendlich habenwir all das, was im ersten Album schonin Ansätzen vorhanden war, weiterent -wi ckelt und verbessert.

Gibt’s eigentlich einen tieferen Sinnhin ter dem Titel,“Jacuzzi Rose“?

Wir sehen 'Jacuzzi Rose' als ein Sinnbilddes aktuellen Trends zur Indivi du ali sie -rung, die letztendlich aber eine Pseudo-In dividualisierung bleibt. Um ein Bei -spiel aus der Hip-Hop-Szene zu zitieren:Je der trägt zwar eigene, möglichst bunteund spezielle Sneakers, letztendlich sinddie aber doch alle von Nike und damitein Massenprodukt. Die In divi duali sie -rung ist damit doch wieder verordnet.Ein Jacuzzi ist da ja doch etwas sehr Spe -ziel les, das nicht gerade jeder im Gartenste hen hat, und wenn er dann auch nochrosa rot gestrichen ist, ist das sehr 'cus -to mized', sehr individuell.

Wie wurde das Album bis jetzt vomPublikum aufgenommen? Habt ihrbereits Rückmeldungen?

Ja, wir haben Rückmeldungen, die sindmehr heitlich positiv. Viele sagen, das

Foto: Eggippa Fifauter

5/2010 nOvEMbER spectrum 29

MuSIK

tu ring' gemacht mit Ope, einem MC derCrew Saubanner, die aus Mitgliedern ausBern, dem Aargau und Zürich besteht.Den Austausch mit anderen Musikernfin de ich enorm wichtig im Hip-Hop.

Die Schweizer Hip-Hop-Szene istschwie rig zu charakterisieren, am ehe -sten könnte man sie als Biotop bezeich-nen: Es herrscht ein bisschen Wild -wuchs, vieles passiert zur gleichen Zeit.Zum Teil werden Trends kopiert, ander-erseits gibt es aber auch sehr viele eigen -stän dige Sachen wie Sektion Kuchi -chäsch tli, Baze aus Bern oder Greis, dersehr prägend für die Szene war. Ich den -ke, der Schweizer Hip-Hop ist keineRand erscheinung, sondern wirklich einin tegraler Bestandteil der SchweizerMusik welt.

Zum Schluss nochmal zu euch: Wassind eure Pläne für die Zukunft?

Wir wollen nun so viel wie möglich auf -tre ten, egal wo, auch mit der Live-Band.Die letzten zwei Jahre verbrachten wirmehr heitlich im Studio und arbeitetenam Album, da blieb nicht viel Zeit fürKon zerte. Das hat uns ein bisschen„grab blig“ gemacht, jetzt sind wir froh,dass wir wieder raus können.

Ansonsten wollen wir Musik machen,so lange wir Freude daran haben. Wirsind keine Gruppe, die verbissen den Er -folg sucht - uns ist wichtig, dass wir un -se re Musik machen können und gerade -ste hen können dafür. Gleichzeitig ist dieBand nicht irgendein Hobby, unsereFreund schaft hat sich dadurch noch ver-tieft. Die Band ist im Moment ein wich -ti ger Bestandteil meines Lebens, den ichnicht mehr missen will.

Für Konzerte, Alben und weitere

Informationen zu Eggippa Fifauter:

www.fifauter.ch

Al bum habe viel Energie, zeige aber aucheine andere, neue Seite von uns, ebendass wir textlich gereift und erwachsen-er geworden sind. Wir persönlich sindübri gens auch sehr zufrieden mit demAl bum, in das wir so viel Arbeit gesteckthaben.

Was auch positiv aufgenommen wurde,ist das Cover. Wie wir da mit Bade uten -si lien in einem rosaroten Ballon-Jacuzzisi tzen, zeigt unsere ironische Seite.Selbst ironie ist uns sehr wichtig, dasmerkt man auch an den Songs.

Wie werdet ihr allgemein in Deutsch -freiburg wahrgenommen?

Die Gruppe wird sehr positiv aufgenom-men, wir haben eine richtige Fanbase,die sich sehr stark mit uns identifiziert.Auf der einen Seite ist das ein Vorteil,dass wir so stark lokal verwurzelt sind,auf der anderen Seite aber auch ein Übel.All gemein lässt sich im Schweizer Hip-Hop ein sehr starker Lokalpatriotismusbeo bachten, was ich persönlich ziemlichscha de finde, da die Musik ja gerade auchvom Austausch lebt.

Ich glaube, wir sind in Deutschfreiburgbe liebt, weil die Leute mit ihrem eigenenDia lekt konfrontiert werden, den manals Deutschfreiburger gegen aussen im -mer wieder erklären muss. Wir sind einMit tel zu zeigen, dass wir Deutsch frei -bur ger auch jemand sind und eine eigeneIden tität haben.

Durch die Uni kommen viele Deutsch -schweizer aus anderen Re gi on en nachFreiburg. Kennt man euch an der Uni?

Ja, auf jeden Fall, die Uni bietet uns na -tür lich auch Möglichkeiten. Einmal ha -ben wir zum Beispiel im Centre Fries ge -spielt, das war sehr cool, die Leute warensehr offen. Das habe ich allgemein fest -ge stellt: Leute, die von der Deutsch -schweiz nach Freiburg kommen, sindsehr offen und neugierig gegenüber Neu -em. Viele Leute, die nach Freiburg kom-men, schätzen auch das Lokale hier. Wirha ben viel mit Gustav zusammengear -bei tet und der meinte immer, die Leute

der Uni kauften sich eine CD quasi alsSou venir von Freiburg.

Die Uni und die Studierenden sind esauch, die in Freiburg das kulturelle Lebenenorm beleben. Durch die Studierendener hält die Stadt einen metropolitanenCha rakter, den sie sonst missen würde.

Habt ihr auch einen Bezug zur französi -schen Sprache? Oder ist der Sen sler -deu tsche Rap als Kampfansage an diefran zösischsprechende Mehrheit desKan tons zu verstehen?

Nein, das ist bestimmt keine Kampf an -sa ge! Gerade für das neue Album arbei -te ten wir viel mit französischsprachigenKün stlern zusammen; DJ Ronfa, der unslive unterstützt, ist zudem ein Romand.Auf dem letzten Album war ein Trackso gar ganz französischsprachig. Für un -se ren kulturellen Hintergrund ist dieZwei sprachigkeit sehr prägend – auchwenn sie in der Stadt Freiburg leidernicht so gelebt wird. Wir ziehen da vielkrea tive Energie raus.

Wie sieht die Musikszene der StadtFrei burg aus? Gibt’s die überhaupt?

Ich denke, für die geringe Grösse Frei -burgs gibt es eine sehr aktive Musik sze -ne. Das kommt sicher auch durch dasFri -Son und das Bad Bonn und auch klei -ne re Clubs, wo man sich trifft und dieex trem wichtig sind für die Künstler.

Als wir angefangen haben, da waren wirim Collège und es gab es viele Collège-Ba nds, die alle möglichen Arten von Mu -sik machten, von Metal und Punk überAl ternativen Rock bis hin zu Funk. Einerich tige Hip-Hop-Szene gab es hingegennie wirklich. Dafür standen wir immer insehr regem Austausch mit anderenBands und Musikern, was uns schliess -lich erlaubt hat, die Live-Band auf dieBei ne zu stellen.

Pflegt ihr auch musikalische Kontakteaus serhalb Freiburgs?

Ja, vor allem mit Musikern aus Bern. DieBand Fygeludi zum Beispiel kennen wirsehr gut, ausserdem haben wir ein 'Fea -

spectrum 6/2009 DECEMBRE30 spectrum 5/2010 nOvEMbRE

CultuRE

de la spirale infernale. Léa est exceptionnellementdouée, mais son talent la coupe du reste dumonde. Dans sa bulle, Léa ne vit que pour son vio-lon et en perd la raison. Son père, spectateureffrayé et impuissant de cette dérive, ne pourraempêcher l’inévitable.

Ce livre, troisième opus de Pascal Mercier,écrivain Bernois exilé à Berlin, est assurémentune réussite. Il se dévore d’une traite, tant il estintense, poignant, mais aussi d’une rare beautépoétique. Enseignant en philosophie, l’auteurtraite avec beaucoup de délicatesse des questionsexistentielles: comment survivre à la disparitiond’un être cher? Jusqu’où peut-on aller pour fairele bonheur de nos proches? Où commence la folie?La violence des émotions de ces deux pères, quipeinent à y mettre les mots, ne peut qu’émouvoir.On referme ce livre très bien écrit avec le senti-ment d’avoir entendu un magnifique requiem àl’amour.

Pascal Mercier, Léa, Paris, Libella - Maren Sell, 2010.

Ouvrage disponible à la librairie Albert le Grand, rue

du Temple 1, Fribourg.

C’est l’histoire d’un drame annoncé, dès lespremières pages, qui commence dans ladouce mélancolie d’un matin de janvier en

Provence. La Camargue est le cadre d’une rencon-tre entre deux hommes, qui tous deux ont perduleurs filles bien-aimées. Ils ne se connaissent pas,mais tout les rapproche. Ils deviennent confi-dents. L’un raconte, l’autre écoute, et compare àsa propre vie cette histoire d’amour entre un pèreet sa fille, et entre cette dernière, Léa, et unviolon. L’obsession de la jeune fille pour lamusique l’éloigne de plus en plus de son père.Enlevée par une passion qui la mène jusqu’à lafolie, elle s’y brûle les ailes. Dans un crescendo

tragique, le lecteur apprend, au fil des confidencesde ce père désespéré à cet ami rencontré parhasard, comment le violon a sauvé, puis détruit, lavie de la jeune musicienne prodige.

Tout commence par la mort de la mère de Léa. Lapetite fille de huit ans se renferme sur elle-même.Jusqu’au jour où, en gare de Berne, son chemincroise celui d’une mystérieuse violoniste, dont lamusique parvient à la faire sortir de sa torpeur.«Papa, ça coûte cher, un violon?». C’est le début

Le dernier opus de Laurent Gaudé nousentraîne sur les traces de la Nouvelle-Orléans, de ses habitants et de son terrible

ouragan Katrina. Le roman s’ouvre sur un chassé-croisé de personnages dont la vie se trouveparasitée par l’arrivée du cataclysme.

Un seul point commun relie tous les protago-nistes du récit: ils n’ont pu quitter la régiondévastée à temps. À l’annonce du cyclone, ceslaissés pour compte, grands oubliés de la cata-strophe, prennent leur destin à bras le corps.Chaque individu mis en scène tente alors desurmonter à sa manière l’inéluctable. Peu apeuréepar la tempête – elle en a vécu d’autres –, lacentenaire, figure de la lutte contre l’apartheid,décide de narguer la tornade en vaquant à sesactivités quotidiennes. Pour elle, pas question dedélaisser sa Louisiane natale. Ses racines sonttrop ancrées en ce sol. Désireux de retrouver son

amour de jeunesse, l’ancien ouvrier du pétrole sejette dans la tourmente au péril de sa vie. Rose, lamère de famille, se cloître chez elle, cramponnée àson enfant. Le révérend, figure tragi-comique durécit, tente de vaincre sa couardise en affrontantl’ouragan.

Ce patchwork de personnages-narrateurs permetun déchiffrage pluriel de l’événement tragique. Sile fil narratif décousu, où chaque paragraphesignifie le changement de prise en charge énon-ciative, peut dérouter au premier abord, l’énigmede la narration multiple se trouve résolue à la findu livre, dans lequel tous les personnages seretrouvent pour le meilleur et pour le pire.

Laurent Gaudé, Ouragan, Paris, Actes Sud, 2010.

Ouvrage disponible à la librairie Albert le Grand, rue

du Temple 1, Fribourg.

PaR auRélIE gIgOn

PaR MauDE bOnvIn

«léa», de Pascal Mercierun livre virtuose sur les sentiments et la musique

Ouragan dans le paysage littéraire français

5/2010 nOvEMbER spectrum 31

In der letzten Ausgabe des Spectrumsbe richteten wir über die Verfügbarkeitvon Hitlers “Mein Kampf” in den Bi bli o -the ken, speziell in der BP2, wo das Buchim Freihandbereich zu finden war. Kurzvor Abschluss der Ausgabe, bemerktenwir dann, dass das Buch nun plötzlich insMa gazin verschoben worden ist undfrag ten uns, ob dies etwas mit den Re -cher chen zum Artikel zu tun haben kön-nte. Dies wurde vom Leiter der BP2, Oli -vier Simioni, vehement bestritten. Erha be ja gar nicht auf einen Artikel rea -gie ren können, welcher überhaupt nochnicht ver öffentlicht worden ist. Jedochist es so, dass die Angestellten der BP2sich erst bei der Rückgabe von “MeinKampf” durch unseren Autor bewusstwur den, was da für ein Buch im Frei -hand bereich steht und daraufhin dieVer schiebung ins Magazin veranlasstwurde. Ein indi re k ter Zusammenhangzwischen dem Spec trum-Artikel unddieser Ver schiebung ist also durchausvorhanden.

Solche und solche Diktatoren

Interessant ist jedoch in diesem Zu sam -men hang noch eine andere Sache. Hit -lers Buch stand nämlich im Frei hand be -reich in bester Gesellschaft: Gleich inder Nähe von Büchern aus der Feder Sta -lins, Lenins und Maos. Diese sind wei -ter hin dort vorhanden, sie wurden nichtgleich zusammen mit Hitler ins Magazinver bannt. Ein Umstand der öfters auf-fällt. Anscheinend gibt es solche undsol che Diktatoren. Hitler war klar derBö seste von allen. Auf der anderen Seitegilt es in gewissen links-grünen Kreisenim mer noch als Schick, das Regime vonFi del Castro für eine gute Sache zu hal-ten. Irgendwo dazwischen liegen danndie sowjetischen und chinesischen Des -po ten. Zwar auch Massenmörder, abersol che deren Portraits in den 68er Jahrenauch in Westeuropa von den Stu die ren -den durch die Strassen getragen wurden.Nach ihrem “Marsch durch die In sti tu -tio nen” sind diese nun prominet in Po li -tik, Bildung und Medien vertreten. Undan scheinend wirken oftmals, wenn auch

nur unterbewusst, ihre alten Sy m pa thi -en nach. Ein linker Massenmörder hatsich ja wenigstens für die gute Sacheein gesetzt.Ein weiteres gutes Beispiel dafür, ist diesehr erfolgreiche und beliebte Compu -ter spielreihe “Civilisation”, von der so -eben der fünfte Teil herausgekommenist. Als Leader eines Landes muss mandie ses durch alle Zeitalter zum Sieg füh -ren. Spielt man Russland bzw. Chinakann man neben älteren Herrschern,auch Stalin bzw. Mao als Figur wählenund diese verkörpern. Eine negative Re -a k tion darauf gab es nie. Ich stelle miraber den riesigen Aufschrei vor, wenn esmö glich wäre mit Deutschland nicht nurals Barbarossa oder Friedrich dem Gros -sen zu spielen, sondern auch mit Hitler.Das Entsetzen wäre enorm und dielinks -grünen Parteienvertreter würdenin den Medien laut fordern, eine solcheVer herrlichung eines Massenmördersso fort zu verbieten. Anscheinend giltauch bei Diktatoren: Alle sind gleich,aber einige sind ein bisschen gleicher.(cl)

IMPRESSuM #5/2010

Cyril Lilienfeld (cl), Julie Rudaz (jr) Dominic Graf (dg), Maude Bonvin (mb)Nadja Sutter (ns), Lise-Marie Piller (lmp)Maja-Karolina Hornik (mkh)Sophie Geneux (sg), Aurélie Gigon (ag), Pierre Koestinger (pk), Rafael Stalder (rs)Laurette Heim, Julia Klotz, Audrey Molliet, Amy K. Nguyen, Fabrice Temperli Michel Schneider, Marina SpartiLaurette HeimPierre Koestinger, Jan Kühni, Julie RudazViviane Brog, Richard HänziDaniela Aregger, Andrea Beeler, Marion Fux, Julia Kaufmann, Bettina Peterli,Ursula Sidler, Birke Tunc, Niklas Zimmermann María Framiñán Aparicio, Alexandra Guggisberg, Alessandro Ratti

Viviane [email protected]

www.unifr.ch/spectrum

Chefredaktor/ Rédacteur en chef

Unipolitik/ Politique universitaire

Kultur/ Culture

Ständige Mitarbeiter

Collaborateurs Permanents

Fotografen/ Photographes

Illustrateurs

Titelbild/ Couverture

Layout

Korrektor/ Correcteurs

Mitautoren dieser Ausgabe

Contributions à ce numéro

Administration

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Site internet

naChtRag

“Mein Kampf” gesucht - und gefunden

Concours / Wettbewerb

Photo: Amy K. Nguyen

Répondez aux questions ci-dessous et soyez peut-être les heureux gagnants!

4X2 billets à gagner pour le concert de The Tallest Man on Earth (SE) et Idiot Wind (SE) | 16.11.104X2 Tickets zu gewinnen für das Konzert von The Tallest Man on Earth (SE) und Idiot Wind (SE) | 16.11.10

Quel est le nom du plus grand homme du monde en 2010?

Wer ist der grösste Mensch der Welt 2010?

Réponse admise jusqu'au / die richtige Antwort bis am 13.11.10 à/an [email protected]

Mit Fri-Son Konzert-Billette gewinnen. Beantworte dazu die untenstehenden Fragen!

4X2 billets à gagner pour le concert de Jaill (US) et Siskiyou (CA) | 23.11.104X2 Tickets zu gewinnen für das Konzert von Jaill (US) und Siskiyou (CA) | 23.11.10

Comment s’appelle le label américain de Jaill, qu’ils partagent avec Nirvana?

Wie heisst das amerikanischer Label von Jaill, das sie sich mit Bands wie Nirvana teilen?

Réponse admise jusqu'au / die richtige Antwort bis am 22.11.10 à/an [email protected]

Conditions de participation: Concoursouvert à tous les étudiants de l’Uni deFribourg. Seules seront prises en compte lesréponses envoyées par des adresses @unifr.ch.Les gagnants seront avertis par mail.

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Teilnahmeberechtigt sind alle Studierendender Universität Freiburg. Die Gewinnbestä-tigung erfolgt nur auf eine @unifr.ch-Adresse.

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