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1 AU CŒUR DU ROMANTISME Chœur, solistes, cors, harpe, piano PROGRAMME Schumann : « Zigeunerleben » op 29 n°3, pour choeur mixte et piano Antoine Metelin, piano Mendelssohn : « Lied Auf Flügeln des Gesanges », Lucie Peyramaure, chant ; Aurélien Terrade, piano Schubert : « Nachtgesang im Walde » D 913, pour choeur d’hommes et 4 cors Eric Hulin, Olivier Barry, Jean-Philippe Bourdin, Simon Bessaguet, cors Schubert: « An die Sonne » D 439, pour choeur mixte et piano Antoine Metelin, piano Brahms: « Vier Gesänge » op 17, pour choeur de femmes, 2 cors et harpe Eric Hulin, Olivier Barry, cors ; Léonie Clouvel, harpe Schumann: duo n° 13 « Intermezzo » Henry Pauliat, Julien Deniaux, chant ; Aurélien Terrade, piano Schumann: Adagio et Allegro op 70, pour cor et piano Eric Hulin, cor ; Antoine Metelin, piano Mendelssohn : « Variations Sérieuses », pour piano Antoine Metelin, piano Weber : « Der Freischütz », chœur mixte, arrangement pour 4 cors, harpes et piano. Extraits : Ouverture, n° 1 Introduction, n°14 Volkslied, n°15 Jägerchor, n°16 Finale Eric Hulin, Olivier Barry, Jean-Philippe Bourdin, Simon Bessaguet, cors Léonie Clouvel, Anaïs Chapot, harpes ; Antoine Metelin, piano

AU CŒUR DU ROMANTISME - ensemblevocal-gaudeamus.frensemblevocal-gaudeamus.fr/Site/Documents/11_01_Romantisme_Programme.pdf · Sur la place du village, un concours est organisé parmi

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AU CŒUR DU ROMANTISME

Chœur, solistes, cors, harpe, piano

PROGRAMME Schumann : « Zigeunerleben » op 29 n°3, pour choeur mixte et piano

Antoine Metelin, piano Mendelssohn : « Lied Auf Flügeln des Gesanges »,

Lucie Peyramaure, chant ; Aurélien Terrade, piano Schubert : « Nachtgesang im Walde » D 913, pour choeur d’hommes et 4 cors

Eric Hulin, Olivier Barry, Jean-Philippe Bourdin, Simon Bessaguet, cors Schubert: « An die Sonne » D 439, pour choeur mixte et piano

Antoine Metelin, piano Brahms: « Vier Gesänge » op 17, pour choeur de femmes, 2 cors et harpe

Eric Hulin, Olivier Barry, cors ; Léonie Clouvel, harpe

Schumann: duo n° 13 « Intermezzo » Henry Pauliat, Julien Deniaux, chant ; Aurélien Terrade, piano Schumann: Adagio et Allegro op 70, pour cor et piano

Eric Hulin, cor ; Antoine Metelin, piano Mendelssohn : « Variations Sérieuses », pour piano

Antoine Metelin, piano Weber : « Der Freischütz », chœur mixte, arrangement pour 4 cors, harpes et piano.

Extraits : Ouverture, n° 1 Introduction, n°14 Volkslied, n°15 Jägerchor, n°16 Finale Eric Hulin, Olivier Barry, Jean-Philippe Bourdin, Simon Bessaguet, cors Léonie Clouvel, Anaïs Chapot, harpes ; Antoine Metelin, piano

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Carl Maria von Weber (1786-1826)

ll naît à Eutin, près de Lübeck (Allemagne). C’est un enfant souffreteux, handicapé par une maladie héréditaire de la hanche qui l’empêche de marcher jusqu’à l’âge de 4 ans. On lui enseigne très tôt le chant et le piano. Il se rend à Salzburg pour suivre les cours de Michael Haydn puis à Fribourg-en-Brisgau. Là, Weber, bien qu’âgé de 14 ans, met en musique un livret d’opéra : « das Waldmädchen, œuvre immature mais jouée à Chemmitz et à Vienne. En 1806, il devient directeur musical de la cour du Grand-duc de Bade. En 1811, il écrit 2 concerti pour clarinette, œuvres romantiques fondamentales. Il vit à Prague de 1813 à 1816, en tant que maitre de chapelle

national, puis démissionne pour occuper la même fonction à Dresde. Il écrit énormément dans tous les genres musicaux, même des pièces de théâtre. Puis , il se consacre à l’adaptation d’un conte populaire germanique qui lui semble parfait pour servir une nouvelle forme d’art : l’opéra romantique. C'est d’après le livret de J F Kind, intitulé « des Jägers Braut » qu’il compose « Der Freischütz » qui sera son opéra le plus célèbre. Il meurt à Londres en 1826. « Der Freischütz » de Carl Maria von Weber (« Le franc-tireur ») C’est le plus populaire des opéras allemands, un chef-d’œuvre lyrique, une synthèse poétique de l’ingénuité et du fantasque, entre Mozart et Wagner. Il fait un triomphe à Berlin en 1821. Le Freischütz se déroule en Bohême peu après la guerre de trente ans. Acte I : Sur la place du village, un concours est organisé parmi les chasseurs : le vainqueur épousera la fille du garde-chasse. Killian vient de remporter la première victoire et se moque de Max, son rival. Le perfide Caspar suggère à Max de recourir à la sorcellerie pour gagner : il lui révèle les vertus de la balle franche, fondues dans les gorges du loup et qui ne ratent jamais leur cible. Acte II : Dans la maison du garde-chasse, Agathe, inquiète, chante son amour pour Max .Malgré ses supplications, celui-ci part pour la gorge aux loups .C’est la fonte des balles magiques : six reviennent à Max, la septième est pour le diable. Une tempête se déchaine. Acte III : Sur le lieu du concours, Max doit abattre une colombe. Au coup de feu, c’est Agathe qui s’écroule, touchée par la balle du diable. Mais elle n’est pas morte : un saint ermite qui passait a détourné la balle sur Caspar qui expire en proférant d’horribles blasphèmes. Max confesse sa faute au Prince qui, pour sa peine, lui impose un délai d’un an avant d’épouser Agathe. L’opéra s’achève sur un chœur d’actions de grâce plein d’allégresse.

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Franz SCHUBERT (1797-1828)

Né à Vienne en 1797, il manifeste des dons précoces et obtient en 1808 une bourse à la chapelle impériale. La composition l'attire et il progresse rapidement dans ce domaine grâce à l'organiste de la cour, Wenzel Ruzicka. De 1813 à 1816 il enseigne tout en composant ses premières œuvres. En 1818, il séjourne en Hongrie, engagé par le conte Esterhazy. Son art atteint sa pleine maturité jusqu'à sa maladie, la syphilis, en 1822. Pendant les dernières années de sa vie, Schubert continua inlassablement de composer : lieder (voyage d'hiver), sonates et autres pièces pour le piano, quatuor en mi b Majeur. Malgré un succès triomphal obtenu lors de sa dernière année, les derniers mois de sa vie furent marqués par une série d'échecs et une grande amertume. La fièvre typhoïde l'emporta, il sera

inhumé à Vienne près de la tombe de Beethoven. Manifestant peu de foi, sa musique d'église se révèle très conventionnelle. En revanche, pour sa musique profane, Schubert a su mettre à profit sa riche expérience du lied en recherchant un langage approprié comme en témoigne "An die sonne" écrit en 1816. « An die Sonne » : (« Au soleil ») (* en allemand, « soleil » est du genre féminin)

O soleil, reine (*) du monde, qui éclaire notre sombre vie de ta majesté lumineuse, magnifique miracle issu d’une main qui a tendu ces cieux et semé ces étoiles, Je vois, aujourd’hui encore ton éclat qui me sourit en une couronne de fleurs, aujourd’hui encore, la nature. La myriade d’oiseaux multicolores ne chantera peut être plus pour moi dans les bois ni dans les prés. Je sais que je suis mortel, et que ma vie doit faner comme l’herbe, comme un feuillage meurtri. Qui sait quand, inattendu et proche, le mot du très haut m’emportera en me disant : « retourne en poussière ».

« Nachtgesang im Walde » Lyrics pour 4 voix d’hommes et 4 cors Johann Gabriel Seidl

Sei uns stets gegrüsst, o Nacht! Aber doppelt hier im Wald, wo dein Aug’ verstohl’ner lacht, wo dein Fusstritt leiser hallt! Auf der Zweige Laubpokale giessest du dein Silber aus; Hängst den Mond mit seinem Strahle uns als Lamp’ ins Blätterhaus. Säuselnde Lüftchen sind deine Reden, spinnende Strahlen sind deine Fäden, was nur dein Mund beschwichtigend traf, senket das Aug’ und sinket in Schlaf! Und doch, es ist zum Schlafen zu schön, drum auf! Und weckt mit Hörnergetön, mit hellerer Klänge Wellenschlag, was früh betäubt im Schlummer lag.

Es regt in den Lauben des Waldes sich schon, die Vöglein, sie glauben, die Nacht sei entflohn; Die wandernden Rehe verlieren sich zag, sie wähnen, es gehe schon bald an den Tag; die Wipfel des Waldes erbrausen mit Macht, vom Quell her erschallt es, als wär’ er erwacht! Und rufen wir im Sange: “Die Nacht ist im Walde daheim!“ so ruft auch Echo lange: „Sie ist im Wald daheim!“ Drum sei uns doppelt hier im Wald gegrüsst, o holde Nacht, wo alles, was dich schön uns malt, uns noch weit schöner lacht.

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FELIX MENDELSSOHN BARTHOLDY (1809-1847)

Issu d'une famille aisée d'Hambourg le jeune Félix montre très tôt des dispositions musicales: dès l'âge de 10 ans, il dirige ses propres œuvres dans la maison paternelle. Il donne en 1821 son premier concert en tant que pianiste virtuose. Il rencontre Weber, Goethe, et Cherubini. A 17 ans, il compose l'ouverture du "songe d'une nuit d'été". Il est apprécié autant pour ses qualités de chef d'orchestre que de directeur et après une tournée en Europe, il devient directeur musical à Düsseldorf puis à Leipzig. Il sera l'ami de R. Schumann. Il est artiste dans beaucoup de domaines, écrit de belles lettres, peint et maitrise 4 langues.

Epuisé par toutes ses activités, très affecté par mort de sa sœur Fanny, il meurt subitement à l'âge de 38 ans. On lui doit : des symphonies : "l'Ecossaise", l'Italienne"," la Réformation», des romances sans paroles , un concerto pour violon , un oratorio "Elias" et "le songe d'une nuit d’été " en 1826.

ROBERT SCHUMANN (1810-1856)

L'abondance des mélodies que l'on trouve chez Schubert se retrouve chez un autre romantique, Robert Schumann né comme Chopin en 1810. Schumann passa la plus grande partie de sa vie à Leipzig et ses mélodies, sa musique pour piano lui furent inspirées, pour la plupart par l'amour qu'il portait à sa femme Clara. Schumann adorait les énigmes musicales et les devinettes : sa première œuvre publiée, les variations Abegg, du nom d'une jeune fille qu'il aurait rencontrée au bal, commence par les notes A B E G G : en allemand : la, si, mi, sol, sol.

Il fut un brillant critique et créa même sa propre revue musicale. Grâce à elle, il fit connaître un bon nombre de musiciens dont Brahms dont il disait: "un jeune homme dont le berceau fut gardé par les grâces et les héros". Il dédia à Clara bon nombre de ses œuvres, 29 entre 1830 et 1839 .En 1840, année de son mariage avec Clara et en attendant leur premier enfant, il compose une floraison de lieder dont "Ziegeunerleben".

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Fin 1844, il s'installe à Dresde et fonde sa propre société chorale, ce qui l'incite à composer de nombreuses œuvres pour le chœur. Ensuite des vagues créatives intenses alternent avec des périodes d'absence d'inspiration. La moitié de ses compositions furent publiées après 1849, dans les années où sa conscience s'obscurcissait graduellement. Craignant d'attenter à la vie des siens, il se jette dans les Rhin en 1854 et finalement interné, il meurt deux ans plus tard. « Ziegeunerleben » (la vie des tsiganes) A l'ombre de la forêt, on entend des mouvements, des craquements et des murmures Les flammes jettent les lueurs, les reflets jouent sur les silhouettes multicolores, les feuillages et les rochers. C'est la troupe errante des Tziganes à l'œil brillant et à la chevelure flottante, Abreuvés aux eaux sacrées du Nil et brunis par l'Espagne et son soleil ardent. Dans la verdure, au coin du feu, les hommes sont installés, hardis et sauvages Accroupies, les femmes préparent le repas et remplissent la coupe ancienne Et les légendes et les chansons résonnent alentour racontant la magnificence des jardins d'Espagne Et une vieille apprend les formules magiques contre la misère et le malheur à la troupe attentive. Des filles aux yeux noirs engagent la danse; les torches jettent un éclat rougeâtre La guitare séduit et la cymbale résonne, de plus en plus sauvage la ronde se noue. Ensuite, ils se reposent, fatigués de leur ronde nocturne, les hêtres les endorment de leur bruissement Eux qui ont été chassés de leur patrie bienheureuse, ils revoient en rêve ce pays béni. Cependant à l'est le matin s'éveille et s'éteignent les belles apparitions de la nuit Le mulet piaffe dans le jour naissant et les silhouettes s’éloignent, qui dira où?....

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Johannes BRAHMS (1833-1897)

Compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand, Johannes

Brahms, né le 7 mai 1833 à Hambourg et

mort le 3 avril 1897 à Viennes est l'un des plus importants musiciens de la période romantique et est considéré par beaucoup comme le « successeur » de Ludwig van Beethoven.

Brahms a passé la plupart de sa carrière à Vienne où il était l'une des figures importantes sur la scène musicale.

ll a composé pour piano, musique de chambre, orchestre symphonique, et pour voix et chœurs.

À la différence d'autres grands compositeurs de musique classique, Johannes Brahms n'a jamais composé d'opéras.

Étant également un pianiste virtuose, il a donné la première représentation de beaucoup de ses compositions ; il a aussi travaillé avec les musiciens célèbres de son époque, dont notamment la pianiste Clara Schumann et le violoniste Joseph Joachim.

Brahms était un perfectionniste intransigeant qui a détruit beaucoup de ses travaux et laissé quelques-uns non publiés.

Brahms était à la fois un traditionaliste et un innovateur. Sa musique utilise largement les structures et techniques de compositions des maîtres baroques et classiques.

Il était un maître du contrepoint, une méthode de composition rigoureuse pour laquelle Bach est célèbre, ainsi que du développement musical, une technique de composition introduite par Haydn, Mozart et Beethoven.

Beaucoup de ses contemporains ont critiqué sa musique qu'ils ont trouvée trop académique.

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« Quatre chants » opus 17 de Brahms pour chœur de femmes, 2 cors et harpe. N°1 : J’entends le son voluptueux d’une harpe (Friedrich Ruperti) J’entends le son voluptueux d’une harpe Vibrant d’amour et de nostalgie Qui, pénétrant et tremblant jusqu’en mon cœur, Noie mon visage dans la tristesse.

Epanchez-vous, mes larmes ! Bats, mon cœur frémissant ! Mon amour et ma joie ont gagné leur tombeau C’en est fait de ma vie.

N°2 : Lied (William Shakespeare) Viens à moi, Mort, viens à moi, Enfouis mon corps dans un coffre de cyprès. Lâche-moi, détresse, lâche-moi, J’ai succombé aux grâces d’une femme. Un suaire parfumé de romarin, Voilà ce que je désire ! L’amour me porte-t-il au cœur le coup fatal ? Que la fidélité l’emporte !

Qu’aucune fleur, qu’aucune fleur mignonne Ne vienne agrémenter mon noir cercueil : Qu’aucune âme ne vienne saluer Ma dépouille dans sa retraite souterraine. Pour détourner les cris de malheur, Enfouissez-moi Dans un tombeau secret où nul fidèle ne vienne Pleurer ma perte.

N° 3 : Le jardinier (Joseph von Eichendorff) En tout lieu où je porte mes pas et mon regard, Par les champs, les bois et les vallées, Des hauteurs des sommets jusqu’aux vastes prairies, Je t’adresse mille hommages, Toi, la plus belle et la plus noble des femmes. Dans les trésors de mon jardin Abondent des fleurs fines et belles Dont je ferai des couronnes Où j’enlacerai mille pensées Et autant d’hommages.

Jamais je ne pourrai les lui tendre Tant elle est grande et belle. Toutes devront se flétrir. Seul, l’amour, comme nulle chose, Habite éternellement notre cœur. Un grand bonheur m’habite, J’exulte de joie. Mon cœur dût-il céder, Je creuse encore et chante, Et bientôt je creuserai mon tombeau.

N°4 : Chant de Fingal d’Ossian. Pleure sur le rocher des vents fugitifs Pleure, jeune fille d’Inistore ! Penche vers les vagues ton beau visage, Toi qui es plus aimable que l’esprit des montagnes Lorsqu’ avec le soleil, au plus haut de sa course, Il plane sur le silence de Morven. Il n’est plus, ton héro, il a rejoint la terre, Il est tombé sans vie sous l’épée de Cuthullin.

Jamais plus la vaillance n’animera ton bien-aimé A l’affût du sang des rois : Trenar est mort, ton cher Trenar, O jeune fille d’Inistore. Ses chiens gris poussent des hurlements Lorsque son ombre menace. On voit dans la grande salle son arc détendu Et rien n’agite plus la lande aux chevreuils.

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L’ENSEMBLE VOCAL GAUDEAMUS

Fondé par Jean-Christophe Gauthier en 1997, constitué en association et désormais placé sous la houlette d’Arnaud Cappelli, professeur de formation musicale, de chant choral et de direction de chœur au Conservatoire de Limoges, l’Ensemble Vocal Gaudeamus a bénéficié, dès sa création, du soutien du Ministère de la Culture et de la ville de Limoges. Sa notoriété l’a amené à honorer des invitations nombreuses. L’ensemble est dirigé par Arnaud Cappelli qui a succédé à Patrick Malet en 2010. En accueillant les élèves de troisième cycle du Conservatoire à Rayonnement régional de Limoges, il collabore à la formation de jeunes chanteurs et continue d’inscrire sa pratique dans une volonté forte d’offrir à un public le plus large possible des œuvres de qualité.. Au fil des programmes, les élèves qui y participent côtoient à la fois des musiciens amateurs “actifs” et des professionnels, réunis autour d’un même projet : la qualité avant tout. Après Schutz et Bach en 2006, Charpentier, Lorenzani et Scarlatti en 2007 puis un programme de psaumes de la Réforme au printemps 2008 sous la direction de Michel Laplénie, Gaudeamus a produit le Dixit de Haendel à Limoges et en concert de clôture de l’Automne musical de Châtellerault, en compagnie de l’Ensemble Baroque du Léman et des solistes de l’ensemble Madrigal à l’automne de cette même année. En 2009, l’ensemble vocal a interprété “Détours”, un répertoire de chansons françaises de Clément Jannequin à Francis Poulenc. L’année 2010 a été consacrée à Bach et sa famille et à Monteverdi. En mai 2011, l’Ensemble Gaudeamus donnera « Une heure de musique sacrée » en la cathédrale de Limoges et participera à l’opéra « Orféo » de Rossi le 1er juin à l’Opéra de Limoges.

L’Ensemble Vocal Gaudeamus - Eglise des Saints-Anges, 2007

L’Ensemble Vocal Gaudeamus est soutenu par la Direction Régionale de Affaires Culturelles du Limousin ainsi que la Ville de Limoges.

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LE CHOEUR

Soprani 1 Béatrice Lenoir, Lise Menant, Michèle Moreau, Blanche Roux, Georgia Tarry. Soprani 2 Anne Guernier, Brigitte Hulin, Annie Lefebvre, Claude Morlon, Isabelle Savigny*, Anne Marie Theillet. Alto 1 Claire Chéreau, Cécile Decouais*, Paula Iselin, Pierre Vallé. Alto 2 Brigitte Bonnant, Elisabeth Jeanneau Bellego. Ténor 1 Jacques Gengembre, Henry Pauliat*. Ténor 2 Christian Bouysse, Julien Deniaux*, Philippe Depreux. Basse 1 Raphael Dupuis, Pascal Fruquet, Marc Vuaillat. Basse 2 Jacques Cognard*, Patrice Hubert*. * solistes de l’Ensemble Vocal Gaudeamus

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ARNAUD CAPPELLI

Chef d’orchestre, chef de chœur, arrangeur et compositeur, Arnaud Cappelli se forme auprès de Pierre Calmelet, Javier Busto, et Frieder Bernius pour la direction de chœur, et de Dominique Rouits à l’Ecole Normale de Musique de Paris, où il obtient le diplôme de direction d’orchestre. Chef de chœur au Théâtre Impérial de Compiègne en 2004, il assiste Emmanuel Calef lors de la recréation de Noé, opéra oublié de Bizet et Halévy. À la suite de cette aventure, il dirige de nombreux extraits d’opéra, dont Carmen de Bizet, Faust de Gounod, Samson et Dalila de Saint Saens, Boris Godounov de Moussorgski, Orphée de Gluck, Les Pêcheurs de perles de Bizet, La Vie Parisienne d’Offenbach. En 2008, il est directeur musical de l’ensemble lyrique Les Sortilèges dans L’Enfant et les Sortilèges de Ravel, spectacle dont il signe également la mise en scène. Depuis, dans les productions de Bernard Jourdain, metteur en scène, il monte d’abord Candide de Bernstein, puis La Rencontre Imprévue de Gluck et Mort à Venise de Britten. En sa qualité de compositeur, il écrit des pièces pour piano, ainsi que deux cycles pour chœur a cappella sur des textes de Monique Coudert. Egalement titulaire d’une Licence de Musique et Musicologie de Paris IV Sorbonne, ainsi que du Certificat d’Aptitude de Formation Musicale, Arnaud Cappelli enseigne actuellement la Formation Musicale et le Chant Choral au Conservatoire à Rayonnement Régional de Limoges. Par ailleurs, il a été formateur au stage de Chant Choral et Direction de Chœur de Saintes 2008, et se voit confier des interventions scolaires à l’Opéra Théâtre de Limoges en 2011.

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Eric HULIN

C’est au conservatoire de Lorient qu’Eric HULIN débute le piano et poursuit ses études musicales. A 16 ans, attiré par l’orchestre, il décide de débuter le cor d’harmonie puis, après avoir obtenu le baccalauréat, il poursuit l’étude du cor au conservatoire national de région de Versailles dans la classe de Daniel Bourgue, alors cor solo de l’opéra de Paris. Il y obtient un 1er prix à l’unanimité ainsi qu’un 1er prix de musique de chambre dans la classe de Gilbert Audin en 1983. En 1984, il participe à la cession de l’orchestre national français des jeunes « OFJ », et travaille avec André Cazalet, professeur au conservatoire supérieur de musique de Paris. Attiré par l’enseignement du cor d’harmonie, il obtient le « certificat d’aptitude » en 1985. C’est donc depuis cette date qu’il enseigne au CNR de Limoges. Il occupe la place de cor solo à l’orchestre régional du Limousin ainsi qu’au Grand théâtre de Limoges et s’est produit régulièrement au sein de diverses formations orchestrales ou de musique de chambre : opéra de Paris, Nantes pays de Loire, Capitole de Toulouse, Bordeaux Aquitaine, orchestre de Lorraine, de Bretagne, Avignon, Provence… Il est membre des jurys des conservatoires supérieurs de Paris et Lyon ainsi que des jurys d’Etat. Le piano restant pour lui une base, il cherche à intéresser et à former de jeunes instrumentistes à la musique d’ensembles, et compose diverses pièces pour instruments variés. Dernièrement, il a composé des œuvres pour des formations plus imposantes comme le grand ensemble de cuivres et percussions et un concerto pour cor et orchestre symphonique.

Jean-Philippe BOURDIN

Originaire de la région Centre, Jean-Philippe Bourdin a commencé l'apprentissage du cor à l'âge de 17 ans.

Premier prix de musique de chambre du conservatoire de Montreuil, de cor au CNR de Boulogne-Billancourt, de virtuosité au conservatoire supérieur de Genève (classe de Bruno Schneider), il est titulaire du Certificat d'Aptitude à l'enseignement du cor,et enseigne le cor au conservatoire d'Angoulême depuis 1995.

En tant que musicien professionnel, il est membre de l'ensemble « Musique à 16 », de l’ensemble « Commixtus » et du « Brass Band de Charente » .

Il participe régulièrement aux activités de diverses formations régionales (Orchestre Symphonique de Limoges, Orchestre du Théâtre de Limoges, Ensemble Instrumental de Dordogne, ensemble Rocca Fortis ...)

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Olivier BARRY Originaire de Limoges , après avoir obtenu une Médaille d’or au conservatoire de Limoges ,il poursuit se etudes en région parisienne dans la classe de Daniel Catalanotti au conservatoire de Saint-Germain-en-Laye. Il est aujourd’hui corniste à l’Opéra - Théâtre de Limoges et à l’Orchestre Symphonique Régional du Limousin, et enseigne dans les conservatoire de la region : notamment à Limoges, Panazol et Saint-Junien.

Simon BESSAGUET Simon Bessaguet débute le cor en 1996 au CRR de Limoges dans la classe d'Eric Hulin. C'est dans ce même établissement qu'il remporte son Diplôme d'éducation Musicales (2007) puis le Prix de la ville de Limoges (2008). En 2007, il est admis à l' Orchestre Français des Jeunes ainsi qu'en cycle supérieur au CRR de Paris dans la classe de Jerôme Rouillard, il y remportera un prix de perfectionnement mention très bien deux ans plus tard. Il intègre par la suite en 2009 le pôle supérieur de cor de Nancy avec Julien Mériglier et Jean-Philippe Chavey. En parallèle à son apprentissage, Simon Bessaguet a eu l'occasion de se produire avec des orchestres professionnels tels l'Orchestre Symphonique Régional du Limousin, l'Opéra National de Lorraine, l'Orchestre National de Lorraine. Il enseigne le cor à l'école de musique de Bellac depuis 2008.

Antoine METELIN

Né à Saint Petersbourg en 1974, Antoine Metelin a commencé ses études de piano au sein de l’école pianistique russe de Saint Petersbourg où il a suivi un double cursus de piano et de composition. Installé en France depuis 1993, il a achevé ses études musicales avec Jean Martin (piano) , professeur au CNR de Versailles, et Dominique Ferran (orgue) professeur au CNR de Poitiers. Par ailleurs, il est titulaire du Diplôme d’Etat de professeur de piano et lauréat du concours international d’orgue UFAM de Paris. En tant que claveciniste, il a étudié auprès de Dominique Ferran et Jesper Christensen (Professeurs à la schola cantorum de Bâle). Il accompagne également des masters classes notamment celle de Christophe Coin (violoncelle), Régis Pasquier, Laurent Korcia (violons), et Elisabeth Vidal et André Cognet (chant lyrique) dans le cadre de l’académie internationale de Nice, ainsi que des épreuves du concours international d’art lyrique de « Vive voix » de Vivonne. Il est également accompagnateur à l’académie internationale de Mende. Depuis 2002, Antoine Metelin est pianiste accompagnateur à l’opéra de Limoges et depuis peu au CRR de limoges.