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Débat pour la Transition Energétique Contributions Individuelles --- Midi-Pyrénées

Débat pour la Transition Energétique · 2013. 5. 6. · Contributions individuelles --- Midi-Pyrénées 4 ˘ Thèmes abordés: Changement climatique, Eco-gestes, Energies renouvelables,

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Débat pour la Transition Energétique

Contributions Individuelles

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Thèmes abordés : Date : 27/02/2013 - 22:37

je suis heureux qu'enfin un débat citoyen se mette en place sur le sujet de quelles énergies pour demain dans le cadre contraignant du changement climatique. Heureux , mais sceptique car les citoyens dans nos démocraties représentatives ne sont pas écoutés ,consultés . La crise climatique devrait influencer tous les choix politiques afin que tous soit mis en œuvre pour éviter ces futurs effets dévastateurs. Nous avons une responsabilité énorme puisque les années qui passent sont primordiales pour enrayer le phénomène. Eviter le dérèglement climatique ,le limiter ,nécessite une révolution sociétale sans précèdent .Il suffit pour s'en convaincre de réaliser son bilan carbone personnel .Sans une sobriété énergétique importante ,prioritaire,toute les évolutions technologiques, seront insuffisantes pour inverser la tendance et diviser par 4 ,,au minimum maintenant ,nos émissions de gaz à effet de serre . Une croissance verte ne sera pas à la mesure des enjeux, il faut expliquer avec convictions et ici la puissance publique à un rôle primordial ,les enjeux : l'avenir de l'humanité et le choc pour les plus vulnérables . La crise mondiale actuelle montre la fin d'un monde ..Les ressources s'épuisent ,le chômage est chronique ,devenu normal depuis 40ans .Seul salut, une société économe en énergie et ressources et un partage des richesses et du travail .Un énorme chantier mais combien captivant dans un monde (occidental) devenu sans ideal,sans rêves.

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Thèmes abordés : Changement climatique, Fiscalité Date : 27/02/2013 - 10:23

Comme l'augmentation des surfaces bio n'est pas suffisament importante et que d'ailleurs tous les agriculteurs ne souhaitent pas forcément se lancer dans le bio, pourquoi ne pas trouver un système pour les producteurs d'engrais et pesticide analogue à ce qui est mis en oeuvre dans l'énergie. Créer un sorte de malus à la vente d'engrais et pesticide. La charge serait supportée par les producteurs et non pas les agriculteurs ; charge aux producteurs de mettre en place un meilleur suivi de leurs clients pour permettre une plus juste consommation de leurs produits. A regarder le contrôle par Monsanto de l'usage qui est fait chez ses clients de ses semences OGM (cf. procès aux USA Monsanto vs fermier), je pense que ces entreprises peuvent entreprendre des actions intelligentes pour une meilleur utilisation de leur produit. Les cibles doivent par contre être définies entre l'état, les régions, le monde agricole et le monde de l'eau pour tenir compte de l'état actuel de chaque bassin, de la pollution ou non des nappes, de la sur-utilisation ou non d'azote et phosphore par exemple. Une fois ces cibles définies par bassin, répartir les objectifs pour chacun des grands acteurs (Monsanto, Syngenta...) en fonction de leur CA par exemple. Et mettre en place un véritable processus de contrôle par rapport aux quantités vendues et au CA dégagé sur le territoire. Attention aux effets de bord (/ frontières) et tunnel (/ distribution) pour ne pas faire perdre la responsabilité au producteur. quelque part : les rendre obligés comme EDF , GDF ou TOTAL le sont pour l'énergie.

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Thèmes abordés : Changement climatique, Eco-gestes, Fiscalité, Prix des énergies

Date : 27/02/2013 - 22:26

dans l'objectif de sensibiliser les consommateurs avant éventuellement de lancer un signal prix, mettre en place sur tous produits ou services un indicateur simple de type empreinte carbone. cette empreinte pourrait intégrer toutes les émissions nécessaires à la fabrication du produit vendu mais aussi les émissions mise en œuvre pour le transport (jusqu'au frontière - après c'est la continuité territoriale qui rentre en compte sauf peut-être pour les DOM-TOM avec un intéressement pour bonifier la production locale) Pour ce qui est des émissions ou de l'efficacité du produit, on pourrait conserver les étiquettes actuelles (A, B, C, D..) avant éventuellement de regarder à une intégration si plus efficace et simple. le calcul et la responsabilité de cet indicateur serait de la responsabilité du producteur. le contrôle doit être mis en place de manière réelle et efficace pour éviter toute fraude ou oubli arrangeant ! pour limiter les problématiques de conflits d'intérêt : - soit passer par un contrôle d'état ou région mais cela peut couter cher à la collectivité - soit passer par un contrôle obligatoire à la charge de l'entreprise. dans ce cas, il pourrait être intéressant de supprimer la contractualisation directe entre le contrôleur et le contrôlé. On pourrait ainsi imaginer un principe d'association à but non lucrative qui ferait cotiser par secteur ses adhérents et diligenterait des contrôles soit directement soit au travers de marchés privés avec des sociétés spécialisées. Pour ce qui est de l'affichage de cet indicateur : soit sur le produit lui-même soit sur un portail dédié Applicabilité : sur un maximum de produits (éponges - lessives - habits - fruits et légumes - viandes - voitures - électroménagers - meubles...) et de services (construire une maison - certifier les comptes - nettoyer...) calcul : à définir secteur par secteur en impliquant les industriels pour leur donner visibilité et donc de se préparer/production tout en intégrant société civile pour éviter les faux-semblants ou le greenwashing mise à jour : dès que modification de la production (responsabilité fabricant) ou périodiquement (1/an ou 1/2ans) (obligatoire et responsabilité fabricant) l'objectif est de prendre en compte les émissions grises, les fuites aux frontières, l'impact des transport. L'intérêt par la suite est que cet indicateur peut servir de support à une éventuelle taxe de faible valeur mais à large assiette. Dans une vision plus folle ou farfelue : si l’Europe supprime la monnaie pour nous obliger à aller vers du paiement électronique systématique (carte bleue...), on peut imaginer qu'une fois par an (pour éviter fichier permanent), une revue des achats soit fait par consommateur, mis en correspondance avec cet indicateur d'empreinte carbone et qu'un bonus soit attribué au consommateur/citoyen au prorata s'il a globalement acheté vertueux et en lien avec ses revenus et donc à relier avec une imposition des revenus par exemple. charge à chaque citoyen de communiquer cette liste certifiée par banque au Fisc qui ferait le rapprochement et attribuerait le bonus ou non en fonction d'un barème établi

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Thèmes abordés : Changement climatique, Eco-gestes, Energies renouvelables, Mobilité / transports

Date : 26/02/2013 - 23:52

Dans un contexte de crise et donc de peur du risque et de la décision, je pense qu'il revient à la puissance public de montrer des voies pour inciter puis exiger le chemin. Ne pas externaliser nos émissions vers l'extérieur mais promouvoir économie verte et sociale en assumant nos choix et donc nos déchets et émissions Par exemple : - 100% du parc des communes, département, région, état et leur délégataire en électrique ou hybride - obligation à effecteur en centre-ville les livraison en véhicule électrique - soutien au commerçant ou PME les plus faibles avec péage de l'autre côté pour les professionnels qui ne veulent pas - équiper toutes les toitures fatales de solaire thermique ou photovoltaique - obliger tout AO public à avoir comme critère de choix l'empreinte carbone du service ou produit acheté, et un indicateur de type intensité énergétique et intensité main d'oeuvre : en d'autre terme limiter consommation d'énergie en valorisant le travail de l'homme - 100% des cantines en circuit court voire bio (mais pas obligatoire) - 100% de l'énergie verte voire renouvelable sur la zone adéquate (commune trop petite mais région sinon pays) - 100% des bâtiment avec une étiquette énergie mise à jour annuellement - réduction, modulation voire suppression éclairage nocturne sur bâtiment voire voirie non prioritaire - intéressement des subventions de l'état vers régions, communes en fonction de leur résultat sur intensité énergétique ou empreinte carbone - si emploi avenir, leur donner entre autre un objectif au niveau précarité énergétique / identification et orientation ou conseil au niveau pratique agricole Comme il convient de ne pas déstabiliser le marché et créer un appel d'air à l'export dans l'attente du marché interne, il pourrait être intéressant de donner de la lisibilité et de la progressivité mais en concertation avec les filières concernées.

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Thèmes abordés : Mobilité / transports, Qualité de l'air Date : 15/03/2013 - 14:38

Je ne comprends que l'on autorise encore à mettre sur le marché des moteurs 2 T qui brulent l'huile de lubrification du moteur. Imposer des moteurs 4 temps à moins qu'il existe des 2 T à lubrication par carter et nécessitant une vidange (comme les 4 temps) permettant le recyclage et non la dispersion de l'huile dans l'atmosphère par le pot d'échappement.

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Thèmes abordés : Mobilité / transports Date : 25/02/2013 - 09:33

Alors que la pratique du vélo comme moyen de transport est reconnue comme favorisant la bonne santé en renforçant le système immunitaire et en protégeant des maladies cardiovasculaires et qu’elle a peu d’impact sur l’environnement, je ne comprends pas que l’état s’implique si peu dans le développement de ce mode de déplacement doux. J’utilise ma bicyclette chaque jour de l’année où je dois me rendre de mon domicile à mon lieu de travail. Je n’en ai que peu de mérite car l’aller ne fait que 6 km dans des conditions de roulage agréable. J’ai pris goût au voyage à vélo en parcourant le chemin de halage du canal latéral à la Garonne. Voyant son revêtement s’améliorer au fil des années, je suis parti en vacances à vélo. Pour éveiller l’envie et montrer qu’il est facile d’effectuer des voyages de plusieurs centaines de km, j’ai fait à la suite le récit de mes différents périples sur le site VoyageForum : http://voyageforum.com/...post=1000920#1000920 J’ai plusieurs fois longé le Canal Latéral à la Garonne et le Canal du Midi. Je sais combien il est différent de circuler avec un vélo chargé (30 kg) sur un chemin de halage en terre avec pierres et racines et une piste goudronnée. Aussi je félicite mon département pour sa contribution à la superbe réalisation qu’est la Voie Verte offrant la possibilité d’aller de Bordeaux à Toulouse dans un magnifique décor de verdure et d’eau sans être exposé aux automobiles. J’ai également félicité ma commune pour sa participation au développement des déplacements doux avec la création de la halte de repos de l’ancien abattoir. Dés l’ouverture, j’ai mis en ligne des photos pour informer les voyageurs : http://voyageforum.com/...post=4210620#4210620 J’ai franchi une nouvelle étape en partant en déplacement professionnel à vélo. Cela ne me serait pas venu à l’idée sans l’existence de tels aménagements. Lors de ma dernière mission : http://voyageforum.com/v.f?post=3804254#3804254 Il me paraîtrait judicieux de poursuivre dans cet élan en réalisant la Voie Verte du Canal entre 2 Mers permettant d’aller de Bordeaux à Sète. Avec bien sûr un grand intérêt pour les cyclistes locaux, les touristes français et internationaux mais peut-être aussi un impact insoupçonné sur le déplacement professionnel. A l’heure actuelle la transformation du chemin de halage en piste cyclable est bloquée au niveau de l’Aude. Ce département est traversé par 150 km de berge du canal du Midi et ne peut à lui seul assumer ce projet d’un grand intérêt. C’est là que l’état doit intervenir dans l’organisation et le financement tout comme dans le remplacement des platanes lourdement touchés par le chancre coloré. Je suis certain des retombées économiques internationales apportées par la réalisation d’une véloroute sur le site du Canal du Midi qui bénéficie d’une prestigieuse aura. Déjà alors que le parcours n’est pas balisé et que le chemin de halage est constitué de terre, de pierres et de racines, j’ai pu y croiser à vélo par exemple des Coréens et des Argentins. Je suis également dans l’attente d’une véloroute qui à Toulouse indiquerait Paris 700 Km. De la même façon que j’ai rencontré des panneaux indiquant de grandes distances sur les Routes Vertes du Québec lorsque j’ai parcouru 1570 km sur leurs itinéraires cyclables. Voir photos ici : https://picasaweb.google.com/GillesROULAND Parvenu à Paris, je n’aurai plus qu’à emprunter l’Avenue Verte et le bateau à Dieppe pour rejoindre

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Londres. Vous devrez également soutenir ce projet qui comme toutes les Voies Vertes est accessible aux rollers, aux tricycles et aux fauteuils pour handicapés. L’état ne doit pas se reposer sur les départements et les régions pour la réalisation de voies cyclables sur notre territoire. Il doit être moteur pour que ce mode de déplacement devienne naturel en facilitant aussi l’accès du vélo au train.

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Thèmes abordés : Mobilité / transports, Qualité de l'air Date : 20/02/2013 - 21:53

pour réduire les rejets de C02, réduire nos importations de carburant et améliorer sensiblement qualité de l'air, y a-t-il une autre solution que de réduire pour ne pas dire supprimer les véhicules à combustion au minima au niveau urbain. en cette période de crise, pourquoi ne pas aller vers une obligation progressive sur les zones urbaines ? Obligation via norme ou taxe carbone sur carburant ? Pourquoi ne pas d'abord commencer par le secteur public qui montrerait ainsi l'exemple. puis mais de manière très rapproché pour consolider un marché, obliger le secteur privé (groupe et PME/PMI voire TPE/TPI et in fine artisan) pour finir par le particulier. Mais avant tout obligation mobiliser le secteur de l'automobile français voire européen. mettre un haut niveau d'exigence qualité, privilégier le made in EU ou le coupler à une taxe carbone pour limiter impact des importations. Cette mobilisation pourrait se faire par exemple en négociant la marge part rapport à un volume, un marché, un remplissage d'usine française.... en leur demandant d'abord de commencer par aider leur propre salarié à l'accession au véhicule électrique ou hybride ? en fait recréer une toute petite croissance et donc de l'emploi en % devraient être adossés sur de fort volume (d’où obligation) pour leur permettre de bien amortir les frais fixes et donc les aider à profiter de cet amortissement des charges fixes pour regagner de la compétitivité sur autres types de production (export...) Après comment aider les classes les moins aisées à l'accession à ce type de véhicule : - marge faible (en %) pour réduire les coûts - obligation pour fort volume et donc marché prévisible et donc réduction coût unitaire par meilleure rentabilisation étude et frais fixe constructeur - prime à la casse uniquement en fonction des revenues et situation géographique (distance lieu vie/lieu travail et environnement en transport en commun) - prix plus élevé sur les véhicule de la 1ère vague (pour secteur public + grand privé) puis baisse des prix par amortissement sur la 1ère vague de certains frais fixes - péage pour véhicule à combustion interne tant que l'obligation n'est pas totale Osez, Osez, Osez car les demi ou quart de mesures nous couterons notre secteur industriel et notre qualité d'air tant l'inertie du système et de nos comportements est importante

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Thèmes abordés : Fiscalité, Prix des énergies, Rénovation habitat Date : 20/02/2013 - 21:20

Hausse tarif énergie – précarité énergétique L’impact des ENR fait croitre la CSPE….. Les hausses pétrolières et la contrainte de continuité liée au service public fait augmenter les tarifs énergies….. Et la précarité énergétique augmente inexorablement du fait de cette hausse conjuguée à la crise qui impacte le revenu des foyers. Donc soit vous agissez sur les tarifs… soit vous agissez sur les consommations…. Soit un peu des 2 … Sur les tarifs c’est délicat car soit cela coute au budget de l’état qui assure la solidarité via les impôts et taxes soit cela coûte aux consommateurs moyens puisque l’exploitant va moyenner ses pertes par péréquation sur la grille tarifaire : bref pas viable à moyen terme sauf à fonctionner à marge nulle et donc sortir du secteur privé ! Donc seule l’action sur la demande tient la route sur le moyen terme. Problème : qui et comment financer cette réduction de consommation. Soit vous réduisez en augmentant artificiellement l’énergie produite par chaque foyer via les ENR fatales (les toitures disponibles pour le photovoltaïque ou le thermique solaire) Soit vous réduisez les consommations par exemple en jouant sur les isolations et les équipements électriques efficaces. La 1ère solution est artificielle (cf. le tonneau des Danaïdes) mais cela marcherait (sans impact positif sur les émissions de CO2) La 2nde réduit effectivement les besoins mais aussi l’empreinte CO2 Pb : qui finance? Sans obligation cela risque de prendre du temps et le temps va coûter cher à celui qui paie (impôt ou tarif) et à ceux qui souffrent (précarité). Donc agir ? Si action pourquoi ne pas pousser vers l’obligation et équilibrer la charge de l’obligation entre les propriétaires, les locataires et les énergéticiens (EDF/GDF…) (moins d’impayé – moins de péréquation – une stricte répercussion des coûts sur les tarifs en contre partie d’une implication plus grande sur les travaux et les réductions de consommations – ne pas oublier que l’essentiel pour eux n’est pas toujours le chiffre d’affaire mais la marge dégagée. Autrement dit : moins de consommation mais mieux rémunérée) Obligation proportionnelle à la disponibilité des revenus mais en refusant tout assistanat : tout le monde doit payer. Pour prendre exemple sur les programmes de développement dans les pays du sud, pourquoi ne pas aussi tenir compte de la ressource en main d’œuvre par exemple pour réaliser des travaux. Certes il sera toujours préférable de faire travailler des entreprises, des artisans qualifiés mais si pas d’argent, des foyers pourraient contribuer au projet de rénovation en s’impliquant au niveau main d’œuvre du moment ou le propriétaire ou EDF/DGF paie pour les matériaux…. Je crois qu’ils appellent cela travaux à haute densité de main d’œuvre…. L’intérêt est que cela peut revenir moins cher si la MO ne coûte rien car mis à disposition par les personnes à faibles revenus mais disposant de temps (chômage…) et pouvant être ainsi formé Sur ceux qui ont des revenus, faire une proportion entre obligation énergéticien et propriétaire /locataire et donner une perspective de temps…. Un point crucial est aussi donner de la lisibilité et de la stabilité pour que les provisions se fassent, les formations aussi et les marchés se stabilisent sans importer à 100% en provenance de l’Asie !

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Thèmes abordés : Nouvelles technologies de l'énergie, Prix des énergies

Date : 20/02/2013 - 21:14

Compteur intelligent et hausse des tarifs Je suis gêné car les augmentations du coût de l’énergie sont régulières….. Les relevés de compteur de plus en plus rares (sans aucun doute souci d’efficacité et de rentabilité). Donc qui me dit que la facture présentée correspond bien à la consommation pour chaque tranche de coût facturé puisqu’aucun relevé de compteur n’est effectué à chaque hausse ! Injustice ? Risque de dérive. Hors on nous parle de compteurs intelligents….. De smartgrid….. On constate surtout de la délicate question de qui doit financer cette mise en place de compteur intelligent permettant à l’exploitant d’accéder aux données consommations en temps réel. De deux choses d’une. Soit le compteur permet une action réelle sur la réduction des consommations de l’utilisateur/consommateur via des signaux qui délestent et relestent et permettant aussi une réduction des coûts d’énergie par écrêtage des pointes. Dans ce cas, il peut y avoir partage entre consommateur et exploitant. Soit ce compteur ne sert qu’à l’exploitant pour suivre les consommations et ajuster la production aux besoins. Dans ce cas, il me semble que cela relève de la responsabilité du producteur. Et quand on boucle en revenant au problème de hausses de tarifs qui ne sont pas suivis de relevés de compteurs pour apporter le juste coût à chaque consommateur (analyse fait sur les DJU ou les moyennes….)….. Il me semble que le politique peut et devrait mettre la pression. Enfin et pour équilibrer le débat, le politique devrait aussi faire payer le coût complet aux consommateurs et ne pas faire reporter sine die sur l’exploitant les problèmes de péréquation de taxes (cf. CSPE).

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Thèmes abordés : Changement climatique, Energies renouvelables Date : 17/02/2013 - 23:07

Comment arriver à concilier objectif de réduction de consommation d'énergie, d'émission de CO2 produit avec démocratie ou plutôt acceptabilité et efficacité ? Comment éviter de délocaliser nos productions, réduire les circuits de la production au consommateur..... fixer objectif global en consommation et en émission C02 recenser le potentiel de chaque région (hydraulique - éolien - solaire - biomasse) mais aussi intégrer la production historique (nucléaire, thermique...) voter une loi fixant le % d'autonomie de production à l'échelon adéquat (régional ?) et donc allouer une quot part de l'historique et du potentiel ENR à uen péréquation laisser chaque échelon (région ?) établir son mix énergétique ; mix qui intégrera la quote part nationale de péréquation tout en lui imposant uen consommation et émission maxi le fil conducteur : l'empreinte : viser qu'une région ne consomme pas plus qu'elle ne produise sans pour autant ne pas développer là ou le potentiel est important (notion de péréquation)

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Thèmes abordés : Fiscalité, Gaz à effet de serre Date : 15/02/2013 - 16:11

Alors que les particules émises par les moteurs diesel ont été reconnues cancérigènes, je m'étonne que l'on continue à favoriser le gasoil par rapport à l'essence aussi bien au niveau des primes à l'achat de véhicule neuf qu'au niveau de la taxation des carburants. Je m'étonne surtout qu'il n'y ait aucune taxe sur le kérosène alors que le transport en avion est reconnu comme le plus polluant.

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Thèmes abordés : Energie nucléaire, Energies renouvelables, Nouvelles technologies de l'énergie, Prix des énergies, Recherche et développement

Date : 10/02/2013 - 11:08

Bonjour, Nucléaire: nous ne pouvons pas nous en passer aujourd'hui, mais l'uranium est limité en tant que ressource géopolitique. Conclusion sur le nucléaire: - maintenir un budget de fonctionnement nécessaire à la sécurité pour prolonger au maximum la durée de vie limitée des centrales existantes - diminuer le budget recherche pour le concentrer sur l'optimisation du combustible Distribution des sites de production: notre réseau est trop centralisé. Un événement météo affecte des milliers de foyers! Conclusion: développer la micro et la mini production et investir massivement dans la régulation et le monitoring de la production. Demander et favoriser un effort national pour que chaque bâti génère quelque kWh. Penser global énergie: Photovoltaïque plus éolien plus biomasse plus nucléaire doivent s'appuyer sur le stockage que vont représenter les véhicules électriques ou le stockage résidentiel. Ceci est à développer: recherche et investissement Gouvernance: plutôt que de faire des grands projets de recherche long et coûteux, favoriser les petits projets locaux au niveau des régions: l'état s'assure ensuite de la cohérence nationale et européenne.

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Thèmes abordés : Energie nucléaire Date : 09/02/2013 - 09:25

voir Anne Lauvergeon siéger dans un groupe qui doit réfléchir sur la transition énergétique; autant enlever tout de suite le mot "transition"! Peut on attendre réellement de l'ancienne présidente d'Areva, qu'elle puisse envisager cette transition sans imposer la filière nucléaire? Avec ses qualités de communicante et l'épaisseur de son carnet d'adresse, je suis inquiet pour la représentation dans le débat des avis divergents du sien. "Vous avez la parole ! ou ?"

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Thèmes abordés : Nouvelles technologies de l'énergie Date : 08/02/2013 - 21:34

Voici plusieurs années que je propose un nouveau moteur ,simple de conception, totalement écologique, destiné à priori à produire de l'énergie verte tout le temps et partout, mais qui pourrait sans doute trouver d'autre applications? Je propose également plusieurs systèmes simples et peu coûteux de stockages de l'électricité que je n'ai pas fait breveter faute de moyens. Je suis un particulier, à 63 ans je suis retraité de la fonction publique ,j'étais sapeur pompier,j'ai donc fait des démarches auprès d'administrations (Adème, Région, Pôle de compétitivité,Oséo,etc..)sans pouvoir y trouver les soutiens nécessaires et ce malgré ce que me coûtent tous ces déplacements. L'énergie électrique est notre avenir mais nous ne devons pas nous laisser aveugler par les groupes internationaux dont le seul but est le profit. Regardons les chiffres du déficit du commerce extérieur qui est de 67 milliards et confrontons les à la facture énergétique qui est de 60 milliards,n'est-il pas temps de ce demander pourquoi et pour qui travaille les Français ? En me connectant à ce site j'espère y trouver un lecteur attentif qui saura comprendre ma démarche pour pouvoir orienter mes recherches en vue d'un soutien ou de collaboration.

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Thèmes abordés : Eco-gestes Date : 08/02/2013 - 17:18

Prenant retraite dans le Nord Aveyron, assez frais en hiver, après quelques razzia de vêtement en laine (et non polaires), j'ai décidé de baisser chaque année de 1 Celsius la température à partir de laquelle démarrait le chauffage. Dès la deuxième année, 13 C était bien supportable. D'ailleurs, le Professeur de thermique Veyron à l'école Centrale de Paris, vieux de 82ans en 1965 ensaignait qu'il ne fallait pas chauffer au-dessus, car la thermo-régulaion du corps humain s'arrétait! Après plusieurs année, je vis bien à 8 C, bien habillé!

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Thèmes abordés : Eco-gestes, Gaz à effet de serre Date : 08/02/2013 - 16:53

Pourquoi ne les interdit-on pas? Pour les jardins, Il suffit d'un minimum de place pour les composter. Il est possible aussi de les faire enlever par un spécialiste, qui peut aussi faire du bois raméal sur place. Quant aux paysans, c'est souvent par ignorance qu'ils brûlent les petites branches. Au moins faire une campagne de (in)formation.

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Thèmes abordés : Changement climatique, Efficacité énergétique, Energies fossiles

Date : 05/02/2013 - 17:54

Je suis surpris depuis longtemps qu'en terme de consommation d'énergie, figure toujours un groupe incohérent intitulé "résidentiel tertiaire" où doivent figurer les particuliers, les entreprises de service (70% de l'emploi), les administrations, etc.. Les propositions ne peuvent que s'appuyer sur des statistiques qui distinguent ces sous secteurs, dont la logique est différente, et le mode de décision varié. Sauf erreur, je ne trouve aucune analyse dans ce domaine.

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Thèmes abordés : Changement climatique, Eco-gestes, Efficacité énergétique, Energie nucléaire, Energies fossiles, Energies renouvelables, Fiscalité, Gaz à effet de serre, Mobilité / transports, Nouvelles technologies de l'énergie, Prix des énergies, Qualité de l'air, Recherche et développement, Rénovation habitat

Date : 06/02/2013 - 14:57

Sur tous ces sujets, je vous suggère de vous inspirer des références suivantes?: - Jean-Marc Jancovici est un ingénieur conseil expert en changement climatique, émissions de gaz à effet de serre et intensité énergétique des organisations. Il a fait de nombreux calculs pour savoir quelles mesures seraient les plus efficaces par rapport à l'investissement apporté. Vous pouvez consulter son site web où il a de nombreuses analyses (http://manicore.com) ou celui de son think tank (http://www.theshiftproject.org). - Négawatt, bien sûr, et leur scénario?; - Les Colibris et leur plan disponible ici?: http://www.rue89.com/sites/news/files/assets/document/2013/01/plan_a41.pdf J'aime notamment beaucoup leur façon de proposer des mesures pour tous les étages de la société, du gouvernement au simple citoyen en passant par l'entreprise. La décentralisation, l'autonomisation et la résilience me semblent des problématiques très importantes. En tant que citoyenne non experte, je fais confiance à ces experts-là, et si vous suivez leur avis, je vous suivrai. Péchez plutôt par excès que par manque d'ambition, ne nous décevez pas !

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Thèmes abordés : Eco-gestes, Mobilité / transports Date : 06/02/2013 - 10:00

Bonjour, Régulièrement, les études sur le télétravail décrivent ses bienfaits, à la fois d'un point de vue sociétal, mais aussi d'un point de vue environnemental. En effet, promouvoir le télétravail permettrait de réduire considérablement la consommation en énergie fossile, de manière quasi immédiate et sans efforts particuliers. Aujourd'hui, les mentalités de management "à la française" sont un frein au développement de ce nouveau mode de travail. Pourquoi ne pas introduire dans le projet de loi à venir une contrainte aux entreprises / collectivités pour développer le télétravail?

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Thèmes abordés : Efficacité énergétique, Energie nucléaire, Fiscalité Date : 05/02/2013 - 11:46

Chers vous, notre pays dispose d'une très grande capacité énergétique grâce au nucléaire. Notre territoire en est couvert et nos vies sont toutes impactées par cette technologie. L'hygiène de certains produits comestibles est assurée par l'irradiation. 80 %, voir plus, du budget de la recherche publique sur l'énergie est attribuée au nucléaire, et cela fournit à de nombreux chercheurs des opportunités de carrière incroyable. Mais je me demande... Quelle est la cohérence d'un tel emprunt à notre société d'aujourd'hui, sur sa santé et son économie, d'un tel emprunt aux sociétés de demain, sur leurs santé et leurs économie, quelles qu'elles soit. En fait aujourd'hui nous n'avons pas peur de manger des produits irradiés alors que les études sont aussi controversées que celles des produits OGM et nous ne mettons jamais en doute la capacité de l'être humain à gérer des risques même s'il les évalue mal, et nous n'avons pas de scrupule à stocker de dangereux déchets dans le sol, ce qui est pourtant, d'habitude et pour tous les autres déchets dangereux, impossible. Et l'énergie que nous récupérons sur ces centrales n'est que de 30 % de sa production totale ! Demain il va falloir démonter ces usines, et pour ne pas les envoyer sur la lune, ou sur mars, c'est aussi une autre paire de manches. Ne donnons plus de financement à la recherche nucléaire pour l'énergie, mais pour le retraitement des déchets générés depuis des années. Planifions l'arrêt de nos centrales avant qu'il ne soit trop tard. Merci pour votre ouverture au débat.

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Thèmes abordés : Changement climatique, Energies renouvelables, Gaz à effet de serre

Date : 05/02/2013 - 11:30

Il serait bienvenu que le gouvernement prenne de nouveau des mesures incitatives au développement du solaire photovoltaïque car c'est pour la plupart des "observateurs" de la transition énergétique (Rifkin, Négawatt) une énergie nécessaire. Aussi l'emploi dans ce milieu intéresse les jeunes et les moins jeunes chômeurs, mais sa croissance a été artificiellement dopée puis non-soutenue. Si aucune action du gouvernement en faveur du secteur solaire photovoltaïque n'est menée, il va falloir clairement s'expliquer. Lorsqu’une filière de retraitement existe, qu'un marché existe, qu'une technologie évolue, et qu'un besoin pressant de passer au renouvelable est crié par toutes les organisations écologistes (pas seulement une ou deux alarmistes), il y a de quoi douter sur la volonté de transition énergétique ou non. Merci pour votre ouverture au débat

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Thèmes abordés : Energies renouvelables, Prix des énergies, Recherche et développement

Date : 05/02/2013 - 11:24

Vous avez, lors d'un débat à l'assemblée nationale en 2011alors qu'il était question de la mise sous législation de l'injection du biogaz épuré dans le réseau, rejeté toute possibilité d'appui aux technologies de méthanisation individuelle (je veux dire à l'échelle d'habitats !), alors qu'elle sont aussi porteuse d'un grand avenir comme on peut le voir dans d'autres pays d'Europe. La raison de ce rejet résidait dans la part de déchets revalorisée et l'impact énergétique en comparaison aux chiffres d'aujourd'hui. Or, de simples améliorations de composteurs pourraient amener de nombreux adeptes du Compost à produire une part de leur énergie, pour la cuisine par exemple, très simplement. Si on pousse plus loin le raisonnement, ce sont les Toilettes sèches qui pourraient être couplées aux méthaniseurs individuels. Beaucoup de citoyen (mais pas tous, je vous l'accorde) sont prêt à utiliser "eux même" leurs déchets pour produire une partie de leur énergie. Et de cause à effet, si le gouvernement n'est pas en mesure (relativement) d'appuyer ce domaine, il tentera de se développer sans moyens. Alors autant être positif et rechercher l'efficience ET l'efficacité en donnant des moyens à ceux qui ne retraitent pas des déchet dont on ne saura pas quoi faire dans 1000 ans, mais des déchets inhérents à la nature humaine, organiques, produits et transformés sur place. Merci pour votre ouverture au débat

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Thèmes abordés : Efficacité énergétique, Mobilité / transports, Nouvelles technologies de l'énergie

Date : 04/02/2013 - 17:55

Bientôt, l’hydrogène sera disponible partout grâce aux nanoparticules. Des chercheurs de l’université de Buffalo aux États-Unis viennent justement d’annoncer dans un article des "Nano Letters" une découverte qui devrait avoir des applications dans le domaine des piles à combustible. Il suffit de sortir un petit tube contenant une poudre de nanoparticules de silicium, l’un des éléments les plus abondants sur Terre, et de la jeter dans un flacon rempli d’eau . Un dégagement d’hydrogène se produit aussitôt (sans qu’il soit nécessaire de chauffer ni d’utiliser de la lumière ou de l’électricité), rechargeant du même coup la pile à combustible. Comme l’ont découvert les chercheurs, il ne s’agit pas de n’importe quelles nanoparticules de silicium. Il faut qu’elles soient sphériques et que leur taille soit au plus de l'ordre de dix nanomètres. Avec des nanoparticules de 100 nm de diamètre, il faut 45 minutes pour dégager autant d’hydrogène qu’avec des nanoparticules plus petites en quelques minutes. Cette découverte concernant la production d'hydrogène, même s' il ne s’agit pas d’une source d’énergie primaire, car il a fallu dépenser de l’énergie pour produire ces nanoparticules, laisse entrevoir un changement de paradigme dès lors que ces nanoparticules seront produites à faible coût.

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Thèmes abordés : Efficacité énergétique Date : 04/02/2013 - 14:15

- Soumettre tous les logements neufs à la Certification HPE ou HQE - Réfection de l’isolation des toitures ou de l'enveloppe des bâtiments anciens - Rendre les villes auto-suffisantes (HPE ou HQE) capables de produire leur propre énergie et réduire et recycler leurs déchets en les « valorisant » (*) [Valorisation thermique de l’incinération des déchets (biogaz ou chaleur fatale) en alimentant des réseaux de chaleurs (chauffage de sites industriels, production d’eau chaude sanitaire, piscines et serres agricoles…] + économie circulaire

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Thèmes abordés : Energies renouvelables Date : 28/04/2013 - 08:38

L'objectif initial de 5,4 GW de puissance installée en 2020 pour le photovoltaïque est totalement obsolète. Récemment l'ADEME a proposé de tripler cet objectif. Je pense que le gisement solaire français permet d'aller beaucoup plus loin que 15 GW. D'autre part il faudrait que l'objectif national soit décliné au niveau régional après inventaire du gisement solaire local.

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Thèmes abordés : Energies renouvelables, Nouvelles technologies de l'énergie, Recherche et développement

Date : 15/04/2013 - 21:31

Ne serait-il pas possible de récupérer l'énergie fournie par les nombreux sportifs fréquentant les salles de sports et utilisant les machines de musculation (rameur, vélo, ...) et de la réinjecter dans le réseau d'électricité ? C'est tout simplement le principe de la dynamo sur les vélos. Tout volontaire pour "recycler" son énergie musculaire pourrait même bénéficier d'une adhésion à tarif préférentiel.

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Thèmes abordés : Eco-gestes Date : 15/04/2013 - 21:24

Bonjour, Beaucoup d'énergie est gaspillée à éclairer les vitrines des magasins (concessionnaires automobiles, vêtements, ...) toutes les nuits, pour un faible nombre de passants. Il faudrait rendre obligatoire l'extinction de ces lumières la nuit par exemple entre minuit et 6h du matin.

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Thèmes abordés : Fiscalité, Prix des énergies Date : 21/04/2013 - 23:00

Pour laisser libre cours aux entreprise de réduire leur consommation : signal prix clair et stable ou du moins visible. Instaurer une taxe carbone uniquement sur l’énergie primaire de telle sorte à en obliger sa réduction et une priorisation de l’énergie à plus faible impact. Attention, la taxe carbone devrait être rebaptisée car elle ne devrait pas incorporer le seul carbone mais aussi les autres gaz à effet de serre Elle doit être calculée périodiquement, de type annuellement par les différents fournisseurs sur la base de critères non équivoques : Le coût d’extraction + prix transformation + prix fin de vie. Il est en effet important d’intégrer l’énergie grise nécessaire à la production par exemple de panneaux solaire ou d’éolienne. Mais aussi la fin de vie des installations quitte à prendre des conventions pour des hypothèses autour par exemple du nucléaire, du solaire... Elle doit prendre en compte l’empreinte de cette énergie. En d’autre terme privilégier une énergie locale plutôt qu’extraterritoriale par exemple par simple prise en compte de son transport (énergie grise + perte de rendement...)… Pas seulement en terme d’impact émission carbone mais tous les polluants Instaurer un véritable contrôle des chiffres Si ces calculs sont trop complexes ou sujets à trop de trafic, l'état via ce type de débat pourrait effectuer lui-même le calcul comme hypothèse de base pour chaque énergie ; tout en laissant la possibilité aux acteurs privés de démontrer de meilleurs ratios avec des notes de calculs détaillées et surtout un contrôle sur les chiffres. Pourquoi une révision annuelle : simplement pour tenir compte de l'évolution du mix d'énergie primaire par exemple de la production électrique de chaque acteur ? Et cette taxe carbone est répercutée sur les coûts des énergies par les énergéticiens, pétroliers et autres producteurs locaux ou associatifs. il faut par contre impérativement bien tenir compte de l'empreinte de chaque énergie pour éviter les fuites de carbone. en d'autre terme, le coût est rendu France ou Europe, sinon il faut rajouter le coût carbone liée au transport, extraction, infrastructure et risque amont. Dito pour l'aval au niveau des déchets par exemple. en cas d'accident ou marée noire, la mise à jour de la taxe pourrait intégrer de manière forfaitée ou calculée les dégats ou fuites occasionnées par ces accidents...

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Thèmes abordés : Eco-gestes, Efficacité énergétique Date : 16/04/2013 - 12:16

Un moyen simple d'économiser une quantité notable d'énergie serait de ne pas éclairer les rues quand c'est inutile ! L'éclairage public s'allume en fin d'après-midi alors que l'oeil humain voit encore largement assez (et parfois avant même le coucher du soleil). Un quart d'heure plus tard (voire plus), on y voit encore bien suffisamment. Ce qu'apporte l'éclairage est de fait négligeable pendant cette période. Et si certains luminaires ont besoin de temps pour donner leur plein rendement, cette durée est de l'ordre de la minute il me semble. Il se passe la même chose dans l'autre sens le matin : alors que « l'on y voit bien », les lampadaires restent allumés 10, 20 ou 25 minutes de trop. Ainsi, une optimisation, peu complexe à réaliser (changer le réglage des capteurs), permettrait d'économiser plus d'une demi-heure d'éclairage chaque jour, soit environ 4 % (au moins) en moyenne annuelle. C'est peu, mais c'est facile à obtenir. Et la problématique des saisons et de la météo serait la même qu'actuellement.

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Thèmes abordés : Mobilité / transports Date : 15/04/2013 - 19:09

La transition énergétique doit se faire dans l’intérêt général. Pour diminuer les nuisances sonores et rendre son air plus respirable, Paris doit imposer que ses taxis soient électriques. En créant des stations d’échanges automatisés de batteries réparties sur le territoire éventuellement chargé par des panneaux solaires (si cela est rentable) et/ou en heures creuses quand le tarif est plus bas. Tous les taxis équipés de GPS seraient gérés en lieu et en nombre par un organisme unique qui répartirait les plannings de prise de service en fonction du volontariat (heures de nuit et de week-end majorées). Cela éviterait au chauffeurs de passer 4h à jouer aux cartes en attendant leurs tours à l’aéroport (dans l’espoir d’une course à 50 €) alors que les parisiens attendent désespérément des taxis ailleurs. Cela éviterait aussi des voitures qui roulent sans cesse à la recherche de clients. Enfin cela permettrait aux chauffeurs(euses) d’avoir une vie de famille en réduisant leurs horaires de travail grâce à l’optimisation des heures effectives. La transition énergétique n’est pas une punition c’est l’amélioration des conditions de vie pour tous. L’avenir n’est que la mise au goût du jour du passé : En 1899, la Compagnie générale des voitures à Paris faisait circuler une centaine de taxis électriques

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Thèmes abordés : Fiscalité Date : 13/04/2013 - 21:49

il nous faut pour diviser nos émissions de gaz à effet de serre par 4 d'ici 2050 ,avoir une idée de nos rejets quotidiens. Comment avancer dans cette démarche sans outils de calculs, sans compteurs . Une voiture qui doit faire un trajet donné avec une quantité de carburant définie et limitée ne pourrait pas arriver à bon port sans compteurs et jauge de carburant . il en va de même pour nous sur le chemin des 700 kg d'équivalent carbone qu'il nous faut ne pas dépasser tous les ans (voir le site calculateur carbone perso de Jancovici qui participe à ce débat national ) on pourrait proposer la généralisation du bilan carbone à tous les foyers ,envoyé avec la déclaration d'impôt . juste déclaratif ,afin que tout le monde réalise, ce que son quotidien participe au dérèglement climatique. l'association canopée 12 en Aveyron (voir le site ) à réalisé des formations sur ce thème pour le grand public et ces adhérents .très instructif ! on découvre que certains foyers sont à des chiffres proches de ces fameux 700 kg ,tandis que le français "moyen" est donc à 2,8 tonnes .Ce sont souvent des gens vivant modestement, car chaque euros dépensés ce traduit par des rejets ,car derrière chaque biens et services produits se cachent de l'énergie . même l'argent en banque participe aux rejets ,voir le site empreinte écologique de notre argent ,les amis de la terre, qui ont comparé les rejets provoqués par les investissements des banques avec notre argent . le bilan carbone est donc un bon outil pédagogique ,pour les ménages ,les étudiants ,écoliers . dans le même esprit ,vite ,généraliser le contenu carbone des produits achetés ,sur les étiquettes ,afin de comparer . et enfin comment donner un bonus à ceux qui sont exemplaires ? car pour l'instant ceux qui ont tous les honneurs dans notre société ,sont ceux qui "dégaze fort " ,grande maison ,grosse voiture ......

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Thèmes abordés : Changement climatique Date : 13/04/2013 - 21:17

En lisant le manifeste négawatt , qui inspire largement le contenu du site du débat national et c'est de mon point de vue le meilleur scénario ,un chapitre trop bref, aborde la question de la mise en place de cette transition . Dans ce chapitre "comment initier la transition " on aborde cette question sous l'angle de la démocratie afin d'élaborer cette loi de programmation énergétique .Est évoqué le grenelle et ces désillusions .Le débat actuel ne doit plus décevoir ! le temps est compté pour réussir cette transition ,véritable révolution n'en doutons pas ! Pour réussir cette transition il faudra une loi de programmation qui chapeaute toute les autres lois afin que dorénavant toute les choix de société soient compatibles avec nos objectifs de réduction de gaz à effet de serre.. Il faudra beaucoup de pédagogie de part nos élus et une acceptation très large de tous ,bien plus que le petit cercle d'un parti qui a les commandes et qui représente péniblement 20 % de la population la plupart du temps vu la représentativité des partis et la mollesse de la démocratie participative . Le manifeste négawatt dans son chapitre final prend l'exemple d'un Roosevelt qui au état unis avait initier le "New deal" . Voilà ce qu'il nous faut ,une société toute dévouée à la cause de la transition énergétique ,car diviser par 4 nos émissions en quelques dizaines d'années est une tache considérable. Le forme du débat actuel est donc capitale pour engager correctement cette mutation .est elle à la mesure ? le débat est quasiment inconnu du grand public, il suffit de questionner la rue, de voir les médias .. Comment seront pris en compte les idées des citoyens ,qui remontent par ce site .quelles garanties . Il n'est pas trop tard pour changer l'ampleur de ce débat , prendre le temps ,rien oblige à boucler les échanges avant cet été et à élaborer la loi de programmation si vite alors que le débat est si peu vivant .

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Thèmes abordés : Energie nucléaire, Energies renouvelables, Fiscalité, Nouvelles technologies de l'énergie

Date : 12/04/2013 - 11:43

Compte tenu du grand retard pris à développer les énergies renouvelables (à cause des budgets de recherche obérés par le ''tout nucléaire'' d'une époque révolue, il est URGENT ,notamment en Aquitaine -qui a pris beaucoup de retard, par rapport à des régions comme la Bretagne et les Pays de Loire par ex.- ), a) de fermer la centrale nucléaire du Blayais -Braud et Saint Louis,(âgée, et présentant des risques certains pour la population, bordelaise y compris !) b) construire et développer des ÉOLIENNES MARINES, voire UNE HYDROLIENNE, sur la côte nord médocaine par exemple (estuaire) c)taxer lourdement les exploitants du nucléaire (EDF, etc ...) et interdire la pose de radiateurs électriques dans les constructions neuves. d) enseigner dans les collèges et lycées les bases de connaissances des énergies douces et renouvelables. Surtout ne pas écouter les élus locaux (de gauche comme de droite) qui acceptent de perpétuer la culture du nucléaire comme élément de progrès!!! Alain GAGNEPAIN , membre du C.A de l'A.C.D.N (www.acdn.net), secrétaire de ''Tchernoblaye'' dans les années 1997-2000

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Thèmes abordés : Efficacité énergétique Date : 10/04/2013 - 21:36

je suis assez d'accord avec "anonyme", l'approche est beaucoup trop fragmentée, comme on le voit avec les titres des thèmes, alors qu'il faut une approche holistique du système énergétique. il fdaut inclure dans l'approche l'ensemble depuis l'explotation de la ressource jusqu'à sa consommation, c'est à dire non seulement le consommateur mais aussi tous les instrumentsx mis à sa disposition pour consommer. Or tous les appareils disponibles, depuis l'auto jusqu'à la machine à coudre et le poste radio, sont conçus en fonction de la fourniture d'énergie sous les formes convenant à l'abondance et au capitalisme centralisé. Il faut concevoir en même temps le nouveau disopositif de fourniture et les appareils de consommation. les énergies du vent et du soleil sont diffuses et variables, les connecter à un réseau organisé autour de centrales pilotées et de préférence à feu constant, est une erreur de base. Il faut promouvoir la consommation diffuse des énergies diffuses. c'est tout pour aujourd'hui

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Thèmes abordés : Mobilité / transports Date : 10/04/2013 - 16:35

J’ai fait construire dans une commune dotée d’une gare et ma région fait des efforts pour qu’elle soit desservie par des TER. Bien que j’habite à 500 m de la gare, il me faut faire 1,5 km pour y accéder. Car un grillage m’empêche d’accéder aux quais. Marcher 1 km, ce n’est rien mais avec des bagages, c’est moins drôle. Je ne comprends pas que l’accès aux voies soit libre d’un côté de la voie ferrée (rien n’empêche un enfant de les atteindre) et que de l’autre il soit interdit alors qu’il existe une passerelle SNCF pour passer au-dessus des 2 voies. Comme il existe un collège et un lycée professionnel du côté sans accès, les besoins sont importants et le grillage est régulièrement découpé, réparé, découpé, réparé, découpé, renforcé, découpé… Plutôt que de s’obstiner, il me semble que la SNCF devrait faciliter les différents accès à ses gares pour encourager l’utilisation des trains. Par exemple un réalisant un portail dont la commande d’ouverture n’est pas accessible aux jeunes enfants. Bien sûr il reste la solution d’aller prendre le train en voiture mais alors pourquoi alors ne pas continuer en auto. Ma commune vient de refaire le parking afin de faciliter l’accès de la gare aux automobiles. Il faudrait aussi penser aux piétons pour réduire les nuisances et la pollution générées par le trafic. Par exemple mon épouse va chercher et accompagner nos enfants à la gare pour leur éviter de porter leur valise chaque week-end où ils rentrent (pas à la même heure). Permettre aux piétons d’atteindre la gare par un chemin plus court que celui nécessaire aux voitures c’est de la Transition Energétique.

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Thèmes abordés : Efficacité énergétique, Energie nucléaire, Energies fossiles, Energies renouvelables, Nouvelles technologies de l'énergie, Prix des énergies

Date : 09/04/2013 - 20:11

Il vient de sortir au USA un livre et bientôt un livre interactif en ligne s’appelle 'The Watt - en Energy 101 Primer' voici le lien http://focusthenation.org/the_watt Le livre explique bien l'énergie en générale; les sources, l'organisation, l'acheminement, les problèmes....dans un format facile à comprendre, un livre pour M Tout le monde et surtout, les jeunes gens. Il serait très intéressant de le faire traduit et modifier pour la France.

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Thèmes abordés : Mobilité / transports Date : 06/04/2013 - 19:43

Lors de mon dernier voyage à vélo, j’ai loué un tricycle couché En raison de sa largeur, on se sent encore plus exposé à la circulation automobile qu’avec un vélo standard. De plus ce type de cycle étant très bas, cela renforce le sentiment de vulnérabilité. Pourtant il existe des solutions pour sécuriser la circulation à vélo. J’ai bénéficié sur une partie de mon parcours d’une bande sur la droite de la chaussée réservée au vélo (voir dernière photo) qui permet de rouler dans la sérénité. Je demande que l’Etat impose lors de la réfection des routes que soit étudiée la transformation de la bande dérasée en bande cyclable qui assurerait également la bande d’arrêt d’urgence. Cela augmenterait la sécurité des automobiles et des cycles. Le gouvernement doit imposer la réalisation d’un maillage de tout notre territoire pour permettre de rendre le déplacement à vélo en sécurité accessible à tous. Il doit encourager ce mode de déplacement doux qui répond aux objectifs de la transition énergétique.

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Thèmes abordés : Mobilité / transports Date : 02/04/2013 - 14:24

nous travaillons souvent loin de chez nous. Les services et entreprises (publics comme privés) ont tendance à se concentrer dans les grandes villes. Les projets d'aménagement doivent au contraire favoriser la relocalisation des activités. il faut aussi inciter les employeurs à favoriser le télétravail (même partiel) : montrer que c'est aussi efficace, apprendre à faire confiance aux salariés, incitation financières...et mettre en avant les avantages : économie de déplacements (énergie), de locaux (énergie), et de temps (pour les salariés : gain de qualité de vie).

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Thèmes abordés : Eco-gestes Date : 06/04/2013 - 15:06

Je vais avoir du mal à cocher un thème mais pourtant il me semble évident que notre comportement alimentaire a une influence majeure sur notre consommation de l'énergie, si ce n'est le premier facteur. Quelques pistes de réflexion : - sans devenir végétarien, une diminution importante de notre consommation de protéines animales entrainera une diminution automatique de la dépense énergétique nécessaire à la fabrication de notre alimentation. De plus, nous améliorerons les comptes de la sécurité sociale. - la diminution des déchets alimentaires est une autre source d'économie. - la consommation de produits locaux et de saison évite la dépense énergétique en transport ou le chauffage de serres. Nous avons la chance d'avoir un territoire suffisant pour notre indépendance alimentaire. Un plan alimentation économe ne coûte rien au gouvernement, ne nécessite aucun prélèvement supplémentaire et donc ne coûte rien au contribuable voire peut lui redonner du pouvoir d'achat. Les deux difficultés principales sont : - le changement culturel : manger de la viande çà fait riche et çà rend fort. Sauf que l'on est plus riche et en meilleure santé en n'en mangeant moins. - la "puissance" de la filière alimentaire : les emplois de cette filière ne seraient pas détruits, ils seraient simplement orientés vers la production d'une alimentation différente. Tout bénéf : - économie d'énergie. - relocalisation de la production. - amélioration sanitaire. - indépendance alimentaire. - augmentation du pouvoir d'achat. - pas d'impôt supplémentaire. Juste un peu de régulation et d'explication de l'état vers le contribuable. Il n'y a même pas besoin d'être de droite ou de gauche pour défendre cette idée ! Çà doit faire peur ! Cordialement

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Thèmes abordés : Rénovation habitat Date : 02/04/2013 - 14:01

Le parc immobilier ancien (avant 1950) présente à la fois des qualités pour l'économie des déplacements (villes et bourgs denses), et pourrait être une très grande source d'économies d’énergies : mieux isoler, mieux chauffer et en même temps créer des emplois...le problème actuel est le coût de la rénovation pour les particuliers, les règlementations thermiques inadaptées aux anciens logements, ainsi que la formation des artisans du bâtiment, ce qui freine beaucoup les solutions innovantes et écologiques. le prêt à taux zéro pour les économies d'énergies ne suffit pas, des crédits d'impôts plus attractifs, une TVA allégée sur certains travaux visant l'amélioration énergétique des logements existants permettraient à la fois de réelles économies d'énergies et de remettre des logements sur le marché (besoin en logements).

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Thèmes abordés : Efficacité énergétique, Nouvelles technologies de l'énergie

Date : 01/04/2013 - 20:59

Je souhaite qu'on remplace les ampoules d'éclairage qui consomment énormément sur toutes les routes par des platines LED qui sont plus économiques et qui éclairent aussi bien. Pour moi, l'indépendance énergétique, c'est de produire l'électricité qu'on consomme soi-même et non pas de dépendre d'EDF ou d'être obligé de revendre à ERDF l'électricité qu'on produit.

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Thèmes abordés : Mobilité / transports Date : 26/03/2013 - 14:40

Tout le monde semble d'accord sur la nécessité de réduire notre consommation d'énergie. Pourquoi ne pas commencer par éteindre l'éclairage des wagons des trains quand il est inutile. Bien sûr il est nécessaire lors de la traversée des tunnels. Alors que les voitures récentes disposent d'un allumage automatique des feux il serait tant d'automatiser l'allumage de l'intérieur des wagons par des interrupteurs crépusculaires et ou des radiocommandes à l'entrée et sortie des tunnels.

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Thèmes abordés : Mobilité / transports Date : 28/03/2013 - 18:31

Il est évident qu’il faut augmenter la part de transport des personnes et des marchandises par voie ferrée. Tout le monde le sait. Je ne comprends pas que l’on soit encore en train (c’est le cas de le dire) d’en parler au lieu d’agir. HONTE à tous les gouvernements successifs de n’avoir rien fait pour développer le ferroutage. L’état par l’intermédiaire de la SNCF cherche au contraire à se désengager du fret. Le comble c’est que la SNCF affrète chaque jour des centaines de camions pour approvisionner ses ateliers en pièces par exemple pour entretenir les locomotives. Le triage de la commune de mon enfance où j’admirais la constitution des trains par le tri à l’aide de pentes successives de milliers de wagons fait aujourd’hui peine à voir. C’est presque un désert ! L’état a laissé la charge des TER aux régions et même si celles-ci se démènent pour augmenter l’offre il ne les soutient pas. Dans mon cas la région Midi-Pyrénées a augmenté la fréquence des trains à tel point que pour faire plus, il faudrait agrandir la gare de Toulouse. Mais l’état refuse de financer les travaux qui sont pourtant d’intérêt national. Ce sont encore les régions qui doivent se battre pour réaliser la ligne TGV Sud-Ouest Bordeaux Toulouse alors que d’autres lignes ont été financées par l’état. Et on assiste alors à un conflit d’intérêt entre les deux métropoles. Le niveau du débat tourne autour des villes à desservir. Faut-il faire arrêter les TGV à Agen, à Montauban et faire perdre 3 min à chaque fois au convoi ? Bien sûr que oui il faut en faire profiter un maximum de la population. Surtout que tous les trains ne s’arrêtent pas à chaque fois. Mais il faut avant tout avoir une vision nationale et intégrer le prolongement de la ligne vers Narbonne, Montpellier et Marseille. C’est là que l’état doit intervenir pour assurer le bouclage Paris, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Paris. Et que l’on ne parle plus de TGV Sud-est mais du TGV du Service Public Français. A quoi bon évoquer des minutes perdues si pour traverser Paris on perd 2 heures pour changer de gare. Il faut réaliser des contournements pour faire par exemple Toulouse Rouen, le Havre comme il existe un TGV Lyon Rouen. Chaque niveau à son rôle à jouer pour « nous faire préférer le train » Ma commune en réalisant une passerelle pour accéder directement au quai en arrivant du côté de la ville opposée à la gare. Evitant ainsi de marcher 1 km avec des bagages pour emprunter le souterrain. (si toutefois la SNCF l' autorise) Mon département en veillant à ce que les transports scolaires soit assurés par la SNCF (trains annulés pour problèmes mécaniques, contrôleur malade, retard pour travaux obligeant ma femme alertée par le portable de mon fils à prendre la voiture pour le conduire au lycée en fonçant parfois dans le brouillard fréquent en vallée de la Garonne) et donne confiance aux enfants dans ce mode de transport. En effet un enfant exposé aux retards et annulations répétés n’aura de cesse que d’obtenir une voiture pour gagner son autonomie en abandonnant les transports en commun peu fiable. (Mesurez bien que cela peut avoir un impact sur le mode de déplacement de toute une vie). Ma région en augmentant la desserte de toutes les communes. L’état en étant moteur (terme à éviter) dans les réalisations et en soutenant LE TRAIN à chaque instant doit financer la réalisation de nouvelles voies et l’entretien des anciennes. Il faut créer des lignes TGV pour les voyageurs en assurant liaisons et correspondances pour desservir toute la population et libérer les voies standard pour les marchandises. S’il vous plait : REVEILLEZ VOUS.

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Thèmes abordés : Efficacité énergétique, Energies renouvelables, Nouvelles technologies de l'énergie, Recherche et développement

Date : 04/03/2013 - 12:46

L'énergie, ses coûts, ses émission de Gaz à Effet de Serre, ses impacts sur la balance commerciale de la Nation, est au cœur de notre quotidien et pour longtemps…. La Règlementation Thermique 2012 impose quasiment l'usage du solaire thermique, et POURTANT… Tous les analystes sont catégoriques, malgré l'important potentiel de ses zones ensoleillées et ses capacités industrielles, la France est en retard dans l'usage fait de l'énergie solaire thermique ainsi que dans l'efficacité de sa politique de maîtrise de l'énergie. Le Gouvernement de Jean Marc AYRAULT s'engage maintenant dans le débat sur la transition énergétique. Le débat n'est plus d'opposer les énergies dites renouvelables aux énergies de masse fournies par le nucléaire ou les énergies fossiles. Malgré les annonces fracassantes de certains, chacun a bien perçu que nous aurons encore besoin durant quelques décennies des productions à base de nucléaire nécessaires ne serait ce qu'au maintien de l'équilibre des réseaux électriques les jours sans vent et sans soleil... puisque les volumes fournis sont très insuffisants et les modalités de stockage posant encore moults problèmes. En effet, nos civilisations occidentales habituées à des conforts énergétiques "haut de gamme" n'ont pas d'autres alternatives crédibles à l'horizon des années après 2060, ce qui représente trois à quatre générations de chercheurs; ces derniers, si nous leur en offrons les moyens sauront découvrir de nouvelles sources d'énergies, soyons en assurés. Entre temps nous devons réagir. Des pays Nordiques ou de l'Europe continentale valorisent bien mieux que nous cette chaleur dispensée par le rayonnement solaire. Certains ont interdit l'usage des énergies fossiles dans la construction neuve, etc. Alors, pourquoi pas nous? La FRANCE doit s'engager dans la mise en oeuvre d'une démarche active de développement d'un mix énergétique pragmatique de par son réalisme économique… L'ENERGIE SOLAIRE THERMIQUE présente des atouts conséquents; nous devons et pouvons la domestiquer. Le sujet de l'énergie solaire thermique mérite d'être clarifié, avec pédagogie. Pour le citoyen "lambda", cette énergie solaire thermique est trop souvent associée, faute de savoir, soit à la production d'électricité (!) soit à la production d'eau chaude dans des conditions techniques complexes avec des coûts de revient toujours onéreux. L'association - SOLEIL - CHAUFFAGE PARTIEL DE LOCAUX – CLIMATISATION - n'est pas immédiate. Il suffit de lire les articles de presse dans le cadre des premiers débats sur la transition énergétique pour mesurer l'importance du déficit de communication - compréhension au sein des médias… Peu d'écrits évoquent le gisement énergétique moyen attaché à un habitat de 100m². Le PHOTOVOLTAÏQUE est devenu "la référence du Solaire" en ayant totalement occulté les usages thermiques. On évoque des m² de capteurs, du photovoltaïque, des coûts, mais quasiment jamais le potentiel énergétique en unités légales lisibles et compréhensibles par le plus grand nombre. Quant au mot CHALEUR il n'est que rarement composé! Cherchez donc des références dans les revues grand public! Voici des chiffres. Pour un habitat individuel de 100 m², équipé de 16 m² (8 m sur 2) de capteurs plans, le gisement annuel moyen s'élève à 8800 KWh environ pouvant être utilisés pour le

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chauffage, certes partiel, de l'eau sanitaire, de l'eau des appareils ménagers, lave vaisselle, lave linge et le chauffage de l'habitat. Une maison de 100m² construite en RT 2012 aura besoin de moins de 4500 KWh pour la totalité de ses usages thermiques… Pour un bâtiment type salle des fêtes d'un village, hôtel, maison de retraite, le potentiel annuel moyen est proportionnel à la surface de capteurs, qui, dans ce type d'ouvrages, peut être très importante. Enfin, les industries utilisant des fluides chauds (tout l'Agroalimentaire, Industries papetières, etc.) sont particulièrement concernées par cette énergie; disposant d'importantes surfaces de toitures, des potentiels de 50 000 – 100 000 KWh sont courants… A ces gisements pourraient s'ajouter le bénéfice de la climatisation solaire, tout aussi important… Ce procédé de climatisation est quasiment méconnu chez nous, malgré quelques rares expériences toujours concluantes… Évidemment, CHALEUR SOLAIRE et PHOTOVOLTAÏQUE auront besoin de STOCKAGES dans la durée… C'est un des plus grands chantiers de ce siècle si ce n'est le plus grand! La présente réflexion explicite les conditions du développement de l'emploi de l'ENERGIE SOLAIRE THERMIQUE et ses conséquences dans : - la réduction des consommations d'énergies traditionnelles et des émissions de gaz à effet de serre, - par voie de conséquence, la réduction drastique de nos importations de pétrole et gaz et l'amélioration de notre balance commerciale - la réduction des dépenses financières des collectivités et des citoyens, - le développement de l'emploi dans des métiers nobles, porteurs de plus values sociales, - la mise en oeuvre d'une pédagogie active auprès des citoyens ayant besoin d'être guidés dans la maîtrise de l'énergie, - le rayonnement de la France qui apporterait une contribution efficace et exemplaire aux pays les moins riches. Depuis des années, le marché et les offres d'installations solaires thermiques sont comme la poule et l'œuf. Le marché attend les offres qui attendent le marché… Dans le marché de la construction neuve, la plupart des pavillons sont susceptibles d'utiliser des équipements solaires thermiques. A ce flux s'ajoutent les immeubles collectifs, les bâtiments tertiaires de l'hébergement (hôtels, maisons de retraites, etc.) et certains bâtiments industriels. Le marché du logement neuf c'est de 300 000 à 600 000 logements par an. Quant au secteur de la rénovation énergétique de l'habitat et du remplacement des appareils et modes de chauffage devenus obsolètes (notamment les chauffages au fioul ou au gaz consommant des énergies importées et génératrices de gaz à Effet de Serre, etc.) leur volume annuel est deux à trois fois plus important… Il s'est vendu un million et demi de chauffe eau électriques en 2012 à comparer aux quelques dizaines de milliers de chauffe-eau solaires… En tenant compte des technologies aujourd'hui disponibles, c'est-à-dire des capteurs plans ou à tubes pour des installations solaires traditionnelles et des panneaux en aluminium avec circulation de fluides caloporteurs pour des mini pompes à chaleur Moyenne Température (mini-PAC) type Fluide / Fluide de l'ordre de 1000 à 1800 Watt au compresseur et des micro pompes à chaleur Moyenne Température (micro-PAC) de l'ordre de 300 à 700 Watts au compresseur, faisons un calcul rapide :

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1 - Rénovation Énergétique annuelle de 600 000 logements anciens consommant 6000 KWh de chauffage après rénovation et 3000 KWh d'ECS. Quelle énergie primaire économiserions-nous? Part Chauffage (matériel type mini-PAC disposant d'un COP Moyen annuel de 2,7) : 600000 X 6000 X ((2,7-1)/2,7) = 600000 X 3778 KWh soit une économie de 2,26 TWh ( Térawattheure) Part Eau Chaude Sanitaire (solaire classique ou matériel type micro-PAC disposant d'un COP Moyen annuel de 2,7) : 600000 X 3000 X ((2,7-1)/2,7) = 600000 X 1889 KWh soit une économie de 1,13 TWh ( Térawattheure) 2 – Construction neuve de 400 000 logements RT 2012 de 90m² moyens consommant 1350 KWh en chauffage et 3000 KWh d'ECS. Quelle énergie primaire économiserions-nous? Part Chauffage (matériel type micro-PAC disposant d'un COP Moyen annuel de 2,7) : 400000 X 1350 X ((2,7-1)/2,7) = 400000 X 850 KWh soit une économie de 0,34 TWh ( Térawattheure) Part Eau Chaude Sanitaire (solaire classique ou matériel type micro-PAC disposant d'un COP Moyen annuel de 2,7) : 400000 X 3000 X ((2,7-1)/2,7) = 400000 X 1889 KWh soit une économie de 0,76 TWh ( Térawattheure) La FOURCHETTE BASSE DU GISEMENT ÉNERGÉTIQUE SOLAIRE MOYEN ANNUEL S'ÉLÈVE À 4,5 TWh SOIT UN GISEMENT DE 225 TWh EN 50 ANS Valeur à rapprocher des objectifs initiés avec le facteur 4. QUELS SONT LES FREINS AU DÉVELOPPEMENT DE L'ÉNERGIE SOLAIRE THERMIQUE? Comment vendre des produits qui ne sont pas connus? La communication média, réduite à la portion congrue, est trop peu lisible du grand public. Les consommateurs, habitués à "voir et toucher", ne connaissent pas les appareils lesquels ne sont quasiment pas présentés par les fournisseurs. Il faut le dire, les médias, les artisans plombiers chauffagistes ne sont pas fanas du solaire thermique. Il n'y pas suffisamment de compétences, trop de modèles, trop de complexités techniques, trop de SAV, pas assez de bureaux d'études (matériels et thermique) vraiment compétents. Alors que l'on installe soi même qui un chauffe eau électrique, un radiateur, une cheminée, voire des matériels plus complexes, il est quasiment impossible de poser soi même les matériels solaires thermiques en kit; ce car la pose est complexe et les aides financières sont associées à la pose des appareils par des professionnels! Insistons sur la complexité thermique et chimique des systèmes solaires traditionnels (emballement des températures notamment, oxydations, joints, etc.). Toutefois, au regard des technologies développées, les tarifs sont élevés. Pourquoi, à service rendu

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comparable, les matériels solaires sont ils quatre à dix fois plus onéreux que des appareils classiques? L'analyse de la valeur n'explique pas le différentiel de prix entre un chauffe eau électrique ou un ballon gaz et un ballon solaire thermique, finalement peu innovant dans leurs conceptions actuelles… Les appareils sont encore sujets à des dégrèvements fiscaux, crédits d'impôts, versement de primes (Conseil Régional, etc.). Ces aides à "l'achat + pose" freinent l'émulation et la concurrence, limitent les offres de nouveaux fabricants souvent découragés face aux contraintes de l'obtention des labels adhoc. En outre, la faible dynamique du marché n'incite pas les industriels à rejoindre cette activité. La poule et l'œuf. Faut-il vraiment poursuivre la politique de versement de primes? Ou bien encourager la production de matériels à des prix réalistes en "ouvrant" le marché à de nouveaux entrants et en encourageant financièrement durant quelques années des innovations en rupture forte? Enfin, et c'est probablement le cœur du sujet, les procédés n'ont pas atteint la maturité d'innovations qu'ils méritent. TOUT SEMBLE A INVENTER DANS LE DOMAINE, en élargissant les procédés aux systèmes combinés à PAC. Les industriels et acteurs énergétiques doivent développer des actions industrielles et commerciales conjuguées, inversant ce cycle inhibiteur et sclérosant en proposant des "tarifs marché" et des matériels vraiment nouveaux. QUELLES SONT LES DÉMARCHES À ENGAGER? Dans un premier temps, 11 - COMMUNIQUER DIFFÉREMMENT, AMÉLIORER SENSIBLEMENT LA FORMATION DES POSEURS La communication média doit être améliorée, en mettant en oeuvre des campagnes télévisuelles et dans la Presse Régionale. Faut-il imposer des normes aussi drastiques aux fournisseurs? Libérons rapidement le marché. L'énergie solaire étant gratuite, le CSTB ne devrait pas autant légiférer mais apprécier trois critères - la durabilité des installations (résistance des matériels) et leur résistance aux aléas climatiques (vent ---> sécurité) – et pour mémoire, le rendement des installations - sans autre forme d'appréciation. Cela afin d'éclairer l'acquéreur tout en dynamisant positivement la concurrence. Le tarif de vente des seuls matériels devrait être compris dans une fourchette de 1000 Euros à 2000 Euros (aujourd'hui la fourchette basse est supérieure à 3000 Euros). Les frais de pose méritent ils d'être facturés au tarif d'une main d'œuvre de BTS. Faut-il débourser quelques 2000 Euros pour 8 H à 12 H de pose (valeurs moyennes)? Les compétences sont globalement limites ou insuffisantes. Le procédé allie charpente, thermique, plomberie, électricité et même chimie avec les risques corrosifs associés aux métaux et fluides utilisés. La thermodynamique, les lois des échanges thermiques et circulations de fluides sont relativement complexes à acquérir. Elles nécessitent des recyclages lourds lorsque ces compétences sont peu utilisées. Aujourd'hui, ces savoirs sont peu répartis et maîtrisés au sein des professionnels du

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bâtiment ou de l'industrie. Ce n'est pas en trois jours que l'on devient un spécialiste du domaine. Le temps à consacrer à ce savoir faire pour en devenir expert est plutôt de l'ordre de trois à quatre semaines. Aucune formation dispensée dans les CFA à l'adresse de la profession existante n'offre ces cursus. Un signe! En conséquence, les taux de malfaçons sont importants voire préoccupants. L'image du procédé s'en trouve ternie. Dans le même temps, 12 - FORMONS LES FUTURS PROFESSIONNELS DU DOMAINE DE LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE La mise en œuvre de la politique de TRANSITION ÉNERGÉTIQUE et le développement de l'usage du SOLAIRE THERMIQUE impose d'engager une politique de formation lourde afin d'accompagner le corps des professionnels qui interviendront sur cette longue chaîne de valeur. La transition culturelle s'échelonnera sur plusieurs années durant lesquelles il va falloir accompagner ce profond changement. La liste des domaines impactés par ce point d'inflexion culturel proposée ci après à des fins de pédagogie ne peut être exhaustive. On citera particulièrement : - Les activités de pose d'installations à BASE DE PROCÉDÉS SOLAIRES THERMIQUES desservant tous bâtiments (cf. ci dessus), - L'ensemble des corps de métiers du bâtiment qui utiliseront les procédés solaires, des planchers solaires, de nouveaux revêtements de toitures intégrant des capteurs solaires thermiques (et/ou photovoltaïques), - Les bureaux d'études chargés des études thermiques dans la construction et rénovation de bâtiments, - Les architectes devant acquérir de nouveaux savoirs en échanges thermiques, ensoleillement, etc. - Les bureaux d'études experts en études énergétiques de process industriels forcément complexes et variés, Le potentiel de cycles et sites de formation, de formateurs compétents dans ces domaines sont aujourd'hui insuffisants pour satisfaire les besoins dés les années proches 2013- 2020. Simultanément, les départs en retraite des " baby-boomers " amplifient la pénurie en compétences. Il en est de même des concepts de fonctionnement des matériels tels que les pompes à chaleur dont l'usage va s'accroître exponentiellement au travers des climatisations et chauffages réversibles. Voir en Annexe des éléments exhaustifs listant de nouveaux cursus de formation. Dans un second temps,

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DÉVELOPPER ET INDUSTRIALISER DES INNOVATIONS EN RUPTURE Les enjeux imposent de réduire au plus tôt les temps globaux de retour sur investissement à 6 - 8 ans (intégrant économies ET les investissements ET coûts moyens d'exploitation) comparativement aux énergies classiques. Ce challenge réaliste trouvera solution d'abord dans des innovations allégeant les coûts de fabrication et simplifiant les Kits de pose puis par la croissance de la demande qui s'en suivra. L'enjeu est tel que nous ne pouvons évidemment délaisser la fabrication des matériels. Les créateurs de productions innovantes doivent être aidés techniquement et financièrement. Dans les régions où des industries de la métallurgie, de la plasturgie, de l'électronique, de la micromécanique, disparaissent, des compétences pourraient être recyclées dans ces voies. Y compris les fabricants d'automobiles qui utilisent déjà d'importantes compétences en thermique, vitrages, échanges thermiques au sein des moteurs, climatisation par PAC embarquées, etc. PSA et RENAULT pourraient devenir des producteurs de ces matériels… En complément; les services de recherche des commercialisateurs d'énergies peuvent faire changer d'époque les technologies désuètes utilisées. Les nouveaux matériaux tels ceux à changement de phase, l'électronique de régulation, les systèmes à mini-PAC avec fluides caloporteurs aux COP performants, peuvent être insufflés avec un fort intérêt dans les technologies des matériels solaires. La NATION FRANCE se doit engager des recherches adaptées dans ces domaines. Une vraie et totale filière solaire thermique doit être créée. Les recherche, fabrication, pose et entretien de ces appareils présentent un gisement de milliers d'emplois à forte valeur ajoutée, attrayants pour notre jeunesse. Le potentiel d'un million d'emplois en Europe est souvent évoqué. Enfin, la climatisation solaire doit faire l'objet de recherches pour des usages dans les locaux tertiaires, notamment les locaux d'hébergements et autres maisons de retraites (qui pourraient faire l'objet d'actions test ), etc. Les collectivités locales sont les premiers clients intéressés par ces moyens de confort devenus nécessaires dans une large partie de leurs parcs immobiliers. Cette technologie ancienne, industriellement délaissée (qui n'a pas connu en camping les réfrigérateurs à gaz où avec "du chaud on fait du froid"?), présente pourtant de véritables enjeux. Les étés caniculaires à venir, largement prédits par les experts, dynamiseront l'installation de climatiseurs aux conséquences fâcheuses sur les consommations électriques d'été alors que les conditions de fonctionnement des centrales électriques seront loin de leur optimum. La climatisation solaire contribuera à solder ces difficultés.