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Br,ut; frceS
GV IVEWSiLETTETI 39 14o.. !' '!
coryrit€ technique du corpus vitreanLrrrrcorrrit€ intennational de lticornos pouF le vitrail
EIECEMEIFIE 1gElGi
This issue contains articles onlDiese llurrrer enth5lt folgende Beitriige:Ce nurn6ro contient des articles sur:
I. GENERALIA 6. BEMERKUNGEN ZU EINZELNENSCHWIERIGKEITEN BEI MODERNENW I EDERHERSTELLUNGSVERFAHREN
Z. COMPTE-RENDU DU Xl I ldme COLLOOUE MITTELALTERLICHER GLASMALEREI
": INTERNATIONAL DU CVMABARCELONE 7-I'I OCTOBRE 1985
7. DIE WIRKUNG ORGANISCHERt-tisuHcslltrrEL AUF ANGEwITTERTEN
3. xntth collooutuM oF THE cvMA GLASoBERFLAcHTHWORKING SESSION OF THE COMIT€TECHN I QUE
8. PROTECTIVE GLAZING: RESULTS OFMEASUREMENTS AT GOUDA
4. TRAITEMENT CURATIF DES VITRAUX
9. INSTRUCTIONS FOR AUTHORS
5. METHODES ET EXPERIENCES RECENTESDE CONSERVATION EN AUTRICHE
I. GENERALIA
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I CCROM13 Via di San Michelel-00153 Rome / ItalY
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The Editor fon CV Newsletten 41/42 isl' Mr. J. M. BETTEMBOURG
Reseanch LabonatorY of HistoricMon umen tsChAteau de ChamPs-sut--ManneF-77 42O FhamPs-sur-Manne, Fnance
lnstructions fon authors see page 32
I CCROM13 Via di San Michelel-00153 Rome / ltalie
La factune est ci*jointe.
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Le R6dacteur du CV Newsleiten 41/42 estl
lns. J. M. BETTEMBOURGLaboratoine de Rechenche desMonuments HistoriquesCh6teau de Champs-sur-MarneF-77 42O Champs-sur-Manne, France
lnstnuctions pour les auteuns voir page 32
Subscnibers ane requested to write their name Les abonn6s sont pri6s dr6crine leun nom et leand invoice numben so that thein payment can num6no de la facture afin de permettre l'identi-
CORPUS VITREARUM
References to new Publications
coRPus vITREARUM MEDII AEVI DEUTSCHLAND 1,2
Rr-idiger Becksmann, Die mittelalterlichen GIas-
malereien in Schwaben von 1350 bis 1530 (ohne Ulm l'
Benlin l986 (Deutscher Venlag fijr Kunstwissen-
schaft, LindenstnaBe 76, D-1000 Benlin 61 ) '
680 Seiten mit 616 Abb ., 264 Fig', I4 Farbtafeln
und einen Ubensichtstafel ' Preis: DM 495,-- '
CORPUS VITREARUM FRANCE IX, 1
Victor Beyer/Christiane Wi ld-Block/Fridtiof Zschokke'
Les vitnaux de la Cath6drale Notne-Dame de Stras-
bourg,Par^is 1986 (Editions du Centr^e National de la
Recherche Scientifique, l5, quai Anatole-France'
F-757OO Paris),600 pages avec 606 fig., 16 planches en couleuns
et une planche hors-texte' Prix: FF 600'-- '
CORPUS VITREARUM UNITED STATES OF AMERICA
OCCAS I ONAL PAPERS I : STUD I ES ON MED I EVAL
STAINED GLASS
Edited by Madeline H. Caviness and Timothy
Husband, Eleven essays selected from the pno-
ceedings of the Xlth lnternational Colloquium of
the Corpus Vitrearum held in New Yonk in 1982'
New York 1985 (Special Service Office, Middle
Villase, N.Y. i1381),
160 pages with 184 ill. Pr ice: $ 35'00'
CHECKLIST I
Edited by Madeline H. Caviness, Stained Glass
before 1700 in Amenican Collections: New England
and New York (Volume 15, Studies in the Histony
of Art, MonograPh Ser ies 1),
Washington 1985 (University Pness of New England'
3 Lebanon Street, Hanover, New Hampshire 03 733)'
219 pages with 555 i l l. Pnice: $ I6'95'
NEXT COLLOQUIUM
The XlVth lntennational Colloquium of theCor^pus Vitnearum will be held in Amstendamfnom 19th - 22nd May 1987 at the invitationof the National Committee of the Netherlands'
2. COMPTE-RENDU DU Xl I ldme COLLOOUE
INTERNATIONAL DU CVMA
. -.. FaRCELONE 7-ll ocToBRE 1985
Fnangoise Perrot
Le Xlllo Colloque du C.V'M'A' srest tenu du
7 au 11 octobne 1985 a Bancelone, sous les
auspices de I'lnstitut d'Estudis Catalans' 43
membres 6iaient pn6sents, nepr6sentant tous
les pays actuel Iement int6ress6s par l'6tude
scientif ique du vitr^ail: R6publique D6mocnatique
d'Allemagne, R6publique F6d6rale drAllemagne'
Autriche, Belgique, Canada (entr-6 dans I'onga-
nisation en 1984), Espagne (Catalogne), Etats-
lJnis, France, Grande-Bnetagne, ltalie, Pays-Bas'
Pologne et Suisse.
A Bancelone, les s6ances de travail ont eu lieu
d I'lnstitut d'Estudis Catalans oi les membnes
du Comit6 Catalan avaient pr6par'6 une exposi-
tion de phoiogr^aphies de calques et de docu-
ments vari6s i I lustrant leur^ m6thode de tnavai I
poun la p16par-ation du volume sur les vitnaux
de Santa Mania del Mar'(sonti de presse
pendant l'6t6).
Le lundi 7 octobne, le Professeur Ramon Anamon'
Secr^6tair-e g6n6ral de l' Institut et responsable
du Comit6 Catalan, accueillit les par-ticipants'
rappelant son int616t personnel pour le C'V'M'A'
dont il a suivi les tnavaux A I'Union Acad6mique
lnlernationale depuis 1954 en tant que nepr6sen-
tant de la Catalogne. ll r^etnace donc lrhistoine
du C,V.M.A. en Fspagne, et plus particulidne-
men.t en Catalogne.
Dans une allocution en Catalan trds nemarqu6e,
Madame Eva Fr-odl-Knaf.t, Pr'6sidente du Comit6
lntennational du C.V'N1 .A., nemercie le Pr^ofesseur
Aramon et tous les membnes du Comit6 Catalan
pour le travai I accompl i pour ltonganisation du
colloque. Elle souligne I'impontance de ces
r^6unions et le r'6le jou6 par les Dinectives dans
le d6veloppement du tnavail et conclut en
manquant sa confiance dans l'avenin de I'entne-
prise qui, en 33 ann6es d'existence, a d6jzi vu
panaitne 33 ouvrages.
Le Professeur Ainaud de Lasarte expliqueensuite comment a 6t6 pr6vu lremploi du
temps de la semaine. PIut6t que des communi-
cations, les membres du Comit6 Catalanpri-'sentenont les diff6rents 6difices qui senont
visit6s d Bancelone, G6none et Tarnagone.
L'aprds-midi de ce lundi est n6serv6 d des
communications pr6sent6es sous la piesidence
de Madame Madeline Caviness (Etats-Unis) et
de Madame Fnangoise Perrot (repr 6sentant les
dinecteuns du Comit6 Frangais).
La journ6e du 8 octobne se d6noula d G6rone,
oi le Pnofesseun Ainaud conduisit les diff6-rentes visites avec le concours de Monsieun
Joan Vila Grau: Sant Pene Galligants, les Bains
arabes (Banys anabs), la cath6drale dont les
vitraux fenont lrobjet du pnochain volume de
C.V.M.A. catalan, et son cloitre. Au Mus6e
drAnt, MM. Joan Vila Grau, Toni Vila et Romon
Rocca pr 6sentent I'exposition qu'i ls ont mont6e
avec le Conservateur pour mettne en valeun les
fragments de vitnaux (XtV-XVdme sidcle) pro-venant de la cath6drale et offrent d I'examen
les deux tables de verrier que M. Joan Vila Gnau
avait pr6sent6es au colloque de Vienne.
Une s6ance de tnavail compl6mentaire eut lieudans les locaux du Mus6e et la journ6e srachevapan la visite de lrexposition de photographies de
vitraux Ant D6co catalans.
La matin6:e du mercredi 9 octobne penmit une
excursion au monastdne de Pedr albes (vitrauxdu XlVdme sidcle), d la cath6dnale de Barcelone
et d Santa Maria del Man, dont les vitrauxviennent de faine ltob.iet du premier volume de
C.V.M.A. catalan.
L'apr6s-midi est r6serv6 aux communications du
Comit6 technique sous la pn6sidence du Dr. ErnstBacher (les n6sum6s en senont publi6s dans les
News Letters).
La journ6e du 10 octobne est entidrement con-sacr6e ri la visite de la cath6dnale de
Tannagone, od centaines verridres sont dues d
un antiste pn6sent d G6rone (M. Joan Vila Gr^au
pr6cise que des cantons ont 6t6 employ6s d la
m6me 6chelle dans les deux 6difices), et de
Santes Creus, admirable monast6re cistenciendo1t".. lr*abbatiale consenve, entre autres tn6sors,d'int6ressants sp6cimens de vitraux cisterciens.
Au retour d Barcelone, Madame Pilar- Mufioz,
Directrice de la Casa Elizalde, pr€:sente I'exposi-tion qu'elle a or-ganis6e autour du vitnailcloisonn6, technique d'origine anglo-saxonne qui
a donn6 I ieu d I 'int6nessantes n6al isationsd6conaiives au d6but du XXdme sidcle.
Vendnedi 11 octobne, la
aux rapports d'activit6
. Allegmagne d6mocnatique: le volume sun ErfurtI I I est d panaitre; celui sur Mrllhausen sena
sous presse en 1986 et celui sun Stendal estpn6vu poun 1988. Le Professeur Lehmann annonceque le colloque de 1989 se tiendna d Berlin Est.
. Allemaqne f6d6rale: le volume Schwaben I I
(660p., 24O ill. ) Ooit paraitne fin 1985. Celuisur la cath6drale de Ratisbonne (G. Fritzsche)sera mis sous press fin 1985. U.D. Konn pr6voitla fin du volume sur la Basse Saxe pour la fin1987. R. Becksmann commence le tnavail sun lacathadnale de Fribourg-e-Bn.
. Autriche: E. Fnodl-Kraft et E. Obenhaidachertnavaillent au volume I I sun la Basse Autriche.Les volumes Stynie l l, Car inthie, Tyrol et Haute
Autriche fenont lrobjet d'6tudes en fonction des
restaunations, de I raide du Bundesdenkmalamtet de celle de I'Acad6mie.
. Belgique: Y. Vanden Bemden annonce la venue
drun nouveau Pr6sident au Comit6 national belgeen la pensonne de la Directrice de I'lnstitut du
Patrimoine historique. Par ailleurs, le prochainfascicule du C.V. concennera Sainte-Waudnu de
Mons (1987).
. Canada: R. Sanfaqon pr6cise la situation dansson pays (cf . r6sr.rm6).
, Espagne: J. Ainaud nappel le I'existence de
deux comit6s. Pour la Catalogne, le pnochain
volume tnaitera des vitraux de G6rone (sous
presse.) . La documentat ion comp ldte sur Santes
Creus sena r6unie d pantir de 1986, de m6me
mat in€:e est consacr6e
des comit6s nationaux:
pour Tarragone. Ensuite le tnavail concennera
la cath6dr^ale de Barcelone et Pedralbes'
. Etats-Unis: J. Hayward a la joie d'annoncer
la sortie des deux premidnes publications du
comit6 am6r-icain: la publication des actes du
colloque de New York (1982) et le pnemien
fascicule de la checklist des vitraux anciens
se trouvant dans les collections am6nicaines
(bul tetin de souscription inclus dans cet envoi ) '
De plus, le volume de C'V' tnaitant la collection
du Metnopolitan Museum de New York est en
pn6paration (J. Haywar^d ainsi que celui sun la
collection du Detr^oit lnstitute of Art (V' Raguin)
, Fnance: plusieurs volumes sont A l'6tude:
."r*-*. de Lyon (C' Brisac), Saint-Nicolas-
de-Port (M. H6rold), Riom (B' Kurmann), les
Dominicains de Stnasbours (V' Beyer)' N' Blondel
pni:senter par ai I leuns, I '6tat dravancement du
necensement des vitraux: volume I I I (Boungogne'
Franche-Comt6, Rh6ne-Alpes) d paraitne d6but
1986; volume lV (Champagne, Ardennes, Alsace)
en cout s d'6tude.
. Gr^ande-Bretagne: M' Archen explique les
changements intenvenus dans le Comit6: Sir
David Wilson en a pris la pr6sldencel Peter'
Williams, Secnetany of the British Academy'
assune temporairement le secr6tariat' En ce
qui concerne les publications, le-premier
f ascicule sun la cath6drale d'Yor^k (f aqade
ouest) est en cours de publication (D' O'Connor
et T. French)'D'autres travaux sont entnepnis
sur les vitnaux du Norfolk (D' King), de
Balliol College A Oxfond (D' King), du Kent
(N. Morgan) -
. I tal ie: le Pnofesseur Marchini p16sente
son travai I sur Flonence (16sum6 joint) '
. Pays-Bas: Le Professeun Janse pn6cise les
changements intervenus dans le comit6 national
et annonce que le prochain coll.oque se tiendna
d Amsterdam (PaPien joint)'
. Pologne: le Professeur Ka,l inowsk j annonce
qu'un volume est pr6vu pout- traiten des
vitr^aux du moyen 6ge (envir^on 250 panneaux)'
La documentation photogr^aphique et les des-
criptions sont faites pour I'ensemble'
. Suisse: Le Pnofesseur Ellen Beer falt pant
de la r6vision du comit6 national' Par
ai,..l leurs, la nestauration de Kcinigsfelden, qui
doit pr^endr-e fin au pr intemps 1986, a per^1nis
la r 6union d'une nouvel le documentation ' Un
groupe de tnavail s'attache d la restauration
du cloitre de Hauterive. Enfin, B' Kurmann
doit pr'6parer le volume lV sun le choeun de
la cath6dr^ale de Berne.
L'ao16s-midi du 1l octobne voit I'achdvement
de la r^6union. Madame Fr-odl-Kraf t remercie
chaleuneusement les membres du Comit6
Catalan pour leur accuei l, sans oubl ier Madame
Glonia Mund6, sec16taire de la section m6di6vale
de l'lnstitut d'Estudis Catalans, et ses
assistantes.
Sous la pn6sidence du Professeur Lehmann' les
6lections du Comit6 international ont lieu'
La pr6sidence ancienne a 6t6 confirm6e et se
compose comme suit:
Eva Frodl-Kraft (A)
Rr-idiger^ Becksmann (D)
Madeline Caviness (USA)
Secr€:tair^e G6n6rale Frangoise Perrot (F)
Comit6 technique
P16si dente
Vice-Pr 6sidents
Pr 6sident
Secr 6ta i re
Er nst Bacher (A)
Jean-Marie Bettembourg (F)
. XII|th COLLOOUIUM OF THE CVMA
WORKING SESSION OF THE COMITE TECHNISUE
3. INTRODUCTION
Ernst Bachen
As you know, the Comit6 technique came into
being some 20 years ago with the intention to
=rppo", the Conpus Vitnearum in two main
ATEAS:
a) Research on the historical technology of
stained glass, as fan as it is necessany
fon its apPreciation;
b) Reseanch in methods of conservation and
nestonation; systematical examination of
detenionations as well as research and
te.sts of new methods of conservationlcnitical assessment and discussion of means
and methods of pr actical restonation.
According to these tasks, scientists and
restoners have been.ioining the ant historians
already wonking in the Conpus Vitr^earum.
The fact, that an increasing number of ex-
pents cooperated in the Conpus Vitreanum by
intr-oducing. thein personal and national ex-
penience in this field has on the othen hand
constantly incneased the impontance of the
Comit6 technique during the last yeans for the
impontant task of restonation and consenvation
of medieval stained glass. This increasing
impontance has also become manifest by the
increasing numben of nestorens and scientists
in the technical comittee and the importance
of technical contnibutions to the vanious meet-
ings of the Conpus Vitreanum.
Needless to stness the importance of our
colleagues from the natural sciences (physics,
chemistr-y, etc. ) for all aspects of consenvation
and restoration, having alneady acquired their'
sound place in the saveguarding of our cul-tural heritage for which their contribution is
an essential one.
However, it has also become evident thatr in
all aneas of restorationr an useful cooperationt
leading to constnuctive results, can only be
achieved by integnating the various elements
of scientific research in the ovenall task of
conservation and nestonation, that is to say,by keeping in mind the philosophy of pr e-
servation. lt alreadv occurned in the past
that scientific research done within the
framework of the Corpus Vitnearum - Comit6
technique (as meaningful as it might have
been) has partly lost its nelation to the
original objectives thus producing nesults
with no use for nesponsible conservation and
restonation of stained glass.
ln onder to guarantee for the the future a
meaningful and constructive activity of the
Comit6 technique within the framework of the
Corpus Vitrean'um, I would suggest to strengthen
the two main areas of interest, i.e..) tScf.iotogy of stained glass
b) conservation and nestonation
by giving them high pniority as the proper
tasks. All members of Cor pus Vitnearum should
thenefore plav an active pant in the formulationof these actual and nelevant tasks and principlesin the area of conservation and restonation, in
order to avoid that oun discussions be limitedby considerations of a purely scientific nature.
Oun attention should be concentnated on resto-
nation and conservation of the wor-k of art it-self , which, as we all know, is mone than the
total of its technological aspects and where ill-balanced technological and scientific considena-
tions should not dominate.
May I submit to your kind considenation some
proposals that might help us to impnove futurejoint activities in the anea of stained glass
consenvation:1 ) ln accordance with the original concept'
activities of the I'Comit6 technique'shouldbe carnied out in close connexion with and
bound to the tasks defined and limited by
the membens of CorPus Vitreanum.
2) All further relevant questions exceeding the
fnamework of the Conpus Vitneanum could be
nefer^red to the necently established "Comit6
international pour le vitrail of lCOM05".
Many experts intenested in stained glass, stain-ed glass technology, especially in stained glass
of the 19th century (which has yet also its gneat
pnoblems of consenvation and nestor-ation), alltopics going beyond the real scope of interest
of the Corpus Vitreanum, have joined the "Comit6
technique" duning the last yeans.
As I think, they would need thein own forum of
discussion - for^ which the Corpus Vilrear^um is
not necessarily the appnopriate place. This for um
could be the "Comit6 international pour le vitnailof ICOMOS", open to a Ianger number of expents
dealing with all aspects of stained glass. As fan
as the onganizational aspect is concerned, itcould be possible in future to open one or two
additional days aften the end of the Colloquium
of the Conpus Vitneanum for discussion of a
5
larger^ audience of expents, within this ICOMOS
comit6. Since meetings of the Corpus Vitrearum
should only be open for members of the National
Committees of the Conpus, and their^ participation
limited to this group of experts, a widen fonum
must be set up fon a langer participation of
members of the ICOMOS Committee ' This solution
would allow for specif ic consideration in the
Comit6 technlque within the Corpus Vitreanum
as well as fon bnoaden discussion) covening the
wide anea of histor ical 9lass, glass technology,
and also problems of conservation and restonation'
The subject of oun todayts meeting is "Cleaning"of stained glass as a fan-reaching intervention
in connection with stained glass nestoration'
As you remember, we decided after our last
Colloquium that f uture meetings of the Comit6
technique should be placed under one special
item thus concentrating furthen activities again
in the major tasks of our working gnoup. The
choice of the general item I'cleaningrris based
on recent discussions of the pnoblem and appno-
priate expeniences in this panticular field of
nestoration'
We all know that "cleaning" is a pivotal
question, a centnal point fon consenvation
pnactice, as it aims cleanly at restoring
as much as possible fnom the oniginal
aesthetic appeanance of the work of ant' It
is clean, however', that this objective is
one of the great problems of conservation in
genenal (and not only of stained glass
- as you may remember the controverse dis-
cussion in connexion with paintings), since
detenioration by age, pol I ut ion, weatheri n9,
etc. covers the stained glass panels with an
almost inseparable layer. I ts descnusting'
although executed with the utmost care'
always nisks to damage the original sub-
stance and may lead to an inreversible
loss of parts of it. ln all these cases con-
senvators are 'therefore confronted with the
problem how far "cleaning" may be suppor^ted
without reducing the oniginal substance of a
wonk of ant.
What follows clearly is, that criteria fon such
decisions have to be based on considenations
of an ant-histor^ian, aesthetic and consenvation-
ist natune rather than on technical and
scientif ic views. The pnoblem is still mone
complicated by the fact that in the case of
stained glass, methods of consenvation in-
clude "tneatments" of the surface (scientists
would speak ofrraccessible surface") that,
although justified by the need of ungent con-
servation measuresr would not conrespond with
oun restoration phi losophy. Another inconvenience
is that in the case of medieval stained glass
cleaning operations still very often ane cannied
out by stained glass studios wiih the experience
and know-how cf thein profession, but where no
special expenience and practice in the field of
nestoration - a field of intninsic value - can be
expected.
Usefulness and utility of .the various "cleaning"methods discussed by scientists can not be
estimated as a whole, since the cniteria of such
estimations are to be found elsewher-e: we know
that inoffensive means put in the hand of an
unexpenienced restonen can do much mone hanm
than a dangenous substance in the hand of an
unexpenienced one. Recommendations made so fan
by expents have often been only based on techni-
cal considerations and must thenefone be con-
sidered as dangenous and useless in pnactice.
Thene ane also impontant questions sti I I untreated,
for example the problems concerning the crusted
bnown vannish layers, which ane the result of
fonmer nestonations, the nesult of mastics tneat-
ment aften releading the glass, cnusts which now
come off togethen with the paint. In conclusion
it can be stnessed that "cleaning" appeans to be
one of the most cnitical pnoblems of medieval
siained glass nestoration and that much remains
to be done in technological science and also in
pnactice of restonation to cope wiih it.
The following papers give an exchange of views
and experiences of recent nestorations.
6
t'. TRAITEMENT CURATIF DES VITRAUX
Le nettoyage
Jean-Marie Bettembourg
Jean-Jacques Burck
Parmi les op6rations de conservation cles
vitraux, le nettoyage est celle dont Itinfluencesur la d6gradation future des verres etpeintures est primordiale. Effectu6 sans uneconnaissance approfondie de la morphologie deI'alt6ration des verres d traiter, un nettoyagese r6v6lera soit inefficace, soit pourraentrainer une initiation d'une corrosion i plusou moins long terme de la matidre vitreuse etdes peintures. Crest 6galement cle cetteop6ration que cJ6pendra I'efficacit6 d'unem6thode de protection, tou jours fonctio.ry delr6tat de surface des verres.
I. POURQUOI ''NETTOYERtr ?
Le terme "nettoyage" englobe des op6rationscomprenant le simple "d6poussi6ragel etIt6limination des d6p6ts superficiels parI'application de traitements chimiques oum6caniques r6alis6e dans un but curatif etesth6tique. ll est n6cessaire cle faire unedistinction entre ces divers traitements, carleur choix ne peut iamais 6tre dissoci6 de |6tatde surface des verres et de la nature physico-chimique des d6p6ts oPacifiants.
Confront6s aux probldmes rJe conservation, lesscientifiques se sont pos6s la question de la
n6cessit6 du nettoyage : du point de vueesth6tique, la r6ponse est 6vidente, car ilpermet de r6tablir une gamme chromatiqued6t6rior6e au cours des ans par lraction desintemp6ries, cJes agents polluantsatmosph6riques et parfois de restaurationsant6rieures ; du point de vue scientifique, lar6ponse n'est pas aussi simple, car elle d6pendde nombreux facteurs et ne peut 6tre donn6esans une connaissance des processus decorrosion de la matidre vitreuse.
VE{DO}4E, Eglise tle la Trinit6Vitrail cle l-a Vierge'XIIe sidcle
BOIJRGES, Cath6draleVitraif cle lrApoca\rpse,XIIfe si6cfe
LAOITI, Cath6draleRose est, Xffle sibcle
REII4S, St-R6ni,)e trav6e nord,Ilaute nef, XIIe si6cfe
CHARTRES, Cath6ctraleVitrail St-Jean, XIIIe sibcle
12
12
123
12
Soumis d Itaction de lhumidit6, deI'anhydride sulfureux, le verre subit unealt6ration fonction de sa composition.L'extraction des 6l6ments modificateurs du
*.r6,ceau cle silice en surface du verre(potassium, sodium, calcium, etc. )- enpr6sence d'eau - et t'remplac6s'r dans ler6seau par des ions hydrogdne et clesmol6cules d'eau - entraine la formation d'unezone rperturb6e plus ou moins opacifi6econstitu6e drun sguelette de silice fragilis6,sujet d la fissuration et d la d6sagr6gation.
Les 6l6ments extraits Par l'eau decondensation forment des bases destructricesdes liaisons du r6seau de silice et sontsusceptibles de r6agir avec les agentspolluants atmosph6riques (SO' CO, etc. )
pour former des sels (sulfates, - gypse,svng6nite, calcite, etc. ) recouvrant lasurface cles verres. Ces sels sont descompos6s hygroscopiques favorisant lemaintien de I'humidit6 d la surface desverres et la poursuite de lralt6ration. Sil'6limination de ces sels est donc n6cessaire(but curatif), celle de la zone perturb6epose un autre probldme : cette zoneappauvrie en 6l6ments modificateurs, bienque fissur6e et pr6sentant une certaineperm6abilit6 d I'humidit6, fait - dans unecertaine mesure - office de barridre entre leverre sous-jacent et les agents agressifs.Son 6limination, en entrainant la, mise d nudu verre, risque donc de conduire'A uneacc6l6ration de la corrosion, la surface duverre expos6e .d Itatmosphdre 6tant alors plusriche en 6l6ments modificateurs.
La morphologie cle la corrosion, mod6lis6eci-dessus, peut 6tre trds diversifi6e selon lacomposition des verres et la nature de I'aqent'destructeur.
La composition des produits dralt6ration,I'importance de la zone perturb6e, sacomposition, sa coh6sion et son opacificationsont donc autant de facteurs qui serontd6terminants pour le choix drune m6thode denettoyage.
Ci.fcite I Insolublesnol
6,75,3
9,2L6,7
--( ,'r
11,314,l+
loBlo,B
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1r2,2
50n1
13,810,-
9r,583'9
89,g82,9
41t,55r,2
25,L5,-812
57,8)+9,9
Tableau I : CompcAition cle produits d'alt6ration de vitraux de provenances diverses
7
2. COMMENT trNETTOYERU ?
Consid6rant la complexit6 et la cliversit6 desph6nomdnes de corrosion des verres cJe
vitraux 6tudi6s en Laboratoire clepuis denombreuses ann6es, il nrest pas possible dedire qu'il existe une m6thode universelle denettoyage, mais qutil est n6cessaire que le
restaurateur dispose cl'un 6ventail dem6thodes : en effet, le choix ne peut se fairequten fonction de t'6tat de d6gradation desverres d traiter et en toute connaissance deson action possible sur la matidre vitreuse etsur les peintures.
2.1. Le nettoyage de la face externe expos6eaux agents atmosPh6riques
La composition des produits dralt6ration de laface ext6rieure drun verre potassique peut6tre trds diff6rente d'un vitrail d |autre(tableau l) .
Un nettoyage effectu6 en milieu aqueuxdevrait, d priori, permettre la dissolutiondtun produit d'alt6ration compos6 desulfates, la solubilit6 de la syng6nite et dugypse 6tant drenviron 2 gllilre'
Cependant, ces produits dralt6rationposs6dent des adh6rences, des friabilit6s,des perm6abilit6s et des vitesses dedissolution diverses fonction de leur teneur
*. en,. produits insolubles r6sultant de lad6sagr6gation progressive du squelette desilice de la zone perturb6e.
La figure t repr6sente la dissolution (enfonction cJu temPs) dans de |eaud6min6ralis6e cl'un produit dralt6rationcompos6 de oypse et de syng6nite {56 ?) etdrun compos6 amorphe comportant desliaisons >' si-0- (44 3),-L'analyse par spectrophotom6trie dtabsorptionatomique des teneurs en calcium et enpotassium du solut6, a montr6 que lasolubilit6 du produit dralt6ration est de'I ,3 g /litre - aprds deux heures - et queseule la syng6nite srest dissoute selon lesch6ma suivant :
. cJ6composition de K" Ca [5Or) ?, HrO ensulfate cle potassiu'm et en'-sulfate decalcium
. dissolution de K?SO,, et dissolutionpartielle du sulfate ile cAlcium clont le tauxest fonction du temps.
g/litre
o,5
//! ,,'tit!tl
d1lt!tl
t,,
K2 SO4 + 12 Ca(SO4)2> H2O
- K2 ca(so4)a, Hzo
t rninutes
Figure IDiJsolution ilrln produit clralt6ration corrgns6 cle 54>se et de syng6nite (56 fr) et d'e
proctrrits insolubles (l+l+ l) aans cle .l'eau cl6min6ral-is6eSeuJ-e l-a. slmg6nite se dissout (r,3g/tit"").
a201059oT'6oI+,30L'
Ceci explique . pourquoi il est possible de"nettoyert' d Iteau - par bains successifs - unverre comportant un produit dralt6rationcompos6 drune forte proportion de syng6nite,alors que ce nettoyage devient de plus en plusdifficile lorsque la proportion de gypseaugmente. Des exp6riences d'essais denettoyage sur des vitraux de diversesprovenances ont montr6 6galement que lavitesse et le taux de dissolution des d6p6tssont fonction de leur teneur en produitsinsolubles et peuvent atteindre des valeurstrds faibles rendant un nettoyage d lreauimpossible.
Selon le taux de calcite qui a une solubilit6drenviron 15 mg/litre, la dissolution du produitd'alt6ration peut varier consid6rablement.Comment augmenter la solubilit6 de cesproduits est alors la question qui se posenaturellement.
Le taux de solubilisation drun compos6 min6ralest fonction de son produit de so*lybilit6 -lcarexemple pour le gypse : s = lCa l.lSor, | -produit de |activit6 des ions calciuin etsulfate - celui-ci pouvant prendre diff6rentesvaleurs selon la composition du milieu, lapr6sence de certains compos6s pouvant soit lediminuer, soit lraugmenter.
etlJjtre
..*/
K2 ca (So4)2, H2O
ca(so4), zszo
.tA/
Le principe drune m6thode de nettoyaqe6tudi6e au L.R.M.H. est bas6 sur le faitqurun taux de. dissolution peut 6tre augment6par*. .el!pination de la solgtion drun ion duproduit dissous. Lrion Ca (provenant de lasyng6nite, du gypse ou du carbonate decalcium) peut 6tre rrfix6" par exemple par unagent complexant tel que le sel dissodique cJe
IEDTA (6thyldne diamine t6trac6tate desodium). Le taux de calcium complex6 croiten fonction du pH de la solution (maximum dpH 12). Le r6seau de silice 6tant attaqu6 parles produits ayant un pH sup6rieur d 8, unetelle solution ne peut 6tre appliqu6e sur leverre sans danger.
Une solution de nettoyage devant avoir un p.Hneutre, une augmentatiogt du taux desolubilisation dtun produit dtalt6ration estobtenue avec une solution aqueuse d'EDTA etde bicarbonate d'ammonium (30 g /litrerespectivement), dont le pH est 7,2.
La figure 2 montre que cette solution entraineune dissolution simultan6e de la syng6nite etdu gypse, la solubilit6 totale 6tant de3,3 .gll aprds 2 heures et le pH de lasolution de 7,8. On voit 6galement que ladissolution est importante durant la premidreheure et se stabilise ensuite rapidement.
t ninutes
1059o7'60)+530a5
Figure 2Dissolution <Irrm proctuit draft6ration corlns6 cle gpse et de syng6nite (56 f) et depr.ocluits insolubles (liL fr) aans r:ne solution dtEDTA (sel disodique) et tle bicarbonaterlramonium.Ie dissolution dela syng6nite et celle du brpse se font simrftan6nent
I
Pour le nettoyage des vitraux comportant unproduit d'alt6ration ne pouvant 6tre 6limin6 parun nettoyage d lreau effectu6 par bainssuccessifs, nous pr6conisons Ia m6thode..suivante :
. application de la solution drEDTA,fraichement pr6par6e, au moyen decompresses cle coton sur la surface duverre, pendant 2 heures au maximum (cetemps pouvant varier selon le pH de la
solution en contact avec le vitrail, qui peut6voluer plus ou moins rapidement selon la' composition des phases en pr6sence)
. rinqage d l'eau au moyen d'une 6pongeou brosse douce.
Cette op6ration permet le d6collement drunepartie des produits d'alt6ration dont la
coh6sion a 6t6 r6duite du fait de ladissolution des sulfates
applications r6p6t6es de la solution denettoyage et des ringages. Le nombre detraitements peut 6tre d6termin6 enlaboratoire par analyse des produitssubsistant sur la surface des pidces deverre.En g6n6ral, deux ii trois op6rations sontsuffisantes pour 6liminer les produitscl'alt6ration. Ltop6ration de nettoyage seterminera par un rinqage important desverres.
Photo no 2
Photo no ICath6drale de ChartresVitrail de No6, Xllle sidcle, d6tailPanneau vu par transparence avantnettoyage
Photo no 2
Cath6drale de ChartresVitrail de No6, Xllle sidcle, d6tailPanneau vu par r6flexion de la face externeProdr.rit de corrosion constitu6 de gypse etde produits insolubles
Photo no 3
Coupe transversale d'un verre.Mise en 6vidence de la couche de produitsd'alt6ration A et de la zone perturb6e B
Photo n" 1
Photo no 3
10
Photo no 4
Cath6drale de ChartresVitrail de No6, Xllle sidcle, d6tailPanneau vu par transparence, aprds nettoyage
Photo no 5
Cath6drale de ChartresVitrail de No6, Xllle sidcle, d6tailFace externe aprds nettoyage par unesolution d'EDTA et 6limination des produitsdralt6ration
2.2. Le nettoyage de la face interne
La face interne des vitraux Peut sepr6senter sous diff6rents aspects :
. les verres sont en bon 6tat deconservation et recouverts drun d6p6t depoussidres (et de suies) peu adh6rent
. les verres sont recouverts d'un d6p6t6pais et adh6rent masquant les dessins degrisaille (et 6maux) et contribuant d
Itopacification du vitrail
. les verres ont subi une corrosion par lesagents atmosph6riques ou les microor-ganismes.
Un principe doit toujours guider le choixdtune m6thode de nettoyage : celui delt6tude pr6alable de l'6tat de conservationdes peintures. Une alt6ration des grisaillesou 6maux est 6vidente lorsqurun souldvementou un 6caillage est visible d I'oeil nu maiselle peut souvent 6tre "sous-jacente" et nrestr6v6l6e que par un examen approfondi quimettra en 6vidence une attaque du verresupport. ll y a alors un risque ded6gradation lors d'une op6ration denettoyage non appropri6e.
Selon I'importance de la zone perturb6e et sa
cotoration, ta transparence des verres nrestpas toujours retrouv6e aprds 6limination desoroduits d'alt6ration. Cette zone constitu6eb'un squelette de silice ne peut 6tre 6limin6eou r6duite que par un proc6d6 chimique quidevrait avoir une action sur les liaisons>Si-O-Si€ donc sur le verre lui-m6me. A cestade se pose alors la question du-"nettoyagem6caniqueit susceptible dt6tre r6alis6 au moyende pinceaux en fibres de verre ou parabrasion ( projection sous pression dlair departicules
.abrasives (Al203, microbilles deverre) .
De tels proc6d6s risquant drentrainer uned6gradation de la surface des verres (6clats,fisiures, etc. ) doivent 6tre utilis6s avec la
olus qrande prudence. A notre avis, cesproc6dZs peuvent 6tre pr6conis6s dans unbut d'all'6gement drune zone perturb6eimportante et opaque mais non pour son6limination compldte afin dt6viter la mise d nude la surface du verre qui risquerait de
subir une acc6l6ration de sa corrosion. Ceprobldme 6tant drune importance capitale, desrecherches sur I'influence de diversmat6riaux susceptibles dt6tre utilis6s dans la
m6thode de nettoyage par abrasion sont en
cours.
11
Photo no 5
Cath6drale de ChartresVitrail de No6, Xllle sidcle, d6tailFace interneVerres recouverts d'un important d6p6tconstitu6 de mastic (carbonate et sulfate de
calcium)
Si un verre comporte un dessin en bon 6tat de
conservation, un nettoyage d lreau - 6ponge
;;;;; ;t bains dreau - Permet en ,g6n6ralt'6limination des d6p6ts constitu6s de
ooussidres, suies, restes .de produits de
masticage, microorganismes, etc' Dans le cas
Jt.r" f,resence dJ ces derniers, les vitrauxsont trait6s par une solution fongicide - d base
Jtammonium quaternaire, par e^xemple la
;"|;ii;. "qu"ri" de Thaltox e l0 %' que lron
peut se Procurer d :
St6 LEMPEREUR, B.P. 2
59182 Montigny en Ostrevent - FranceT6l. (16)27.80.s3.59
afin dt6liminer tes germes pouvant subsisterdans les cratdres du verre.
En pr6sence drune peinture alt6ree' -,Y-:refixage des traits ou 6maux est necessalre
or6alablement au nettoyage' Pour ce
[r"it"*""t, diff6rents produits ont 6t6
;;;;;at : Paraloid B' 72 (Allemasne) '
heting" de cires (CanterburY).
La m6thode test6e par le L'R'M'H' est bas6e
;r I'emptoi drune r6sine polyur6thaneappliqu6e de la manidre suivante :
Photo no 7
Cath6drale de ChartresVitrail de No6, Xllle sidcle, d6tailFace interne, aprds nettoyage d lreauLes taches btanches correspondent i und6but dtattaque de la surface du verre(zone perturb6e)
a. dilution e 50 % dans de lrac6tate dr6thylede la r6sine polyur6thane (viacrylSM 564, 80 ? + Desmodur N 75, 20 ?, queIton Peut se Procurer a:VIANOVA KUNSTHARZ, A-t 120 VienneAltmannsdarfer Strasse 104 - AutricheT61.0222.85.05
b. application de la solution sur lespeintures au moyen d'un pinceau trdsdoux
c. aprds une heure, 6limination de lexcds de
rbsine au moyen de tamPons imbib6sd'ac6tate dt6thyle. Cette op6ration permetsimultan6ment l'6limination dtune partiedes d6P6ts
d. r6p6ter 3 fois les op6rations b et c.
Aprds traitement, aucune trace de r6sine ne
doit subsister sur la surface des verres' llfaut laisser polym6riser la r6sine ayantimpr6gn6 la peinture pendant 15 iours avanttoute
-autre manipulation. Cette m6thode nepermet pas touiours de r6aliser un nettoyagecomplet'de la pidce de verre, cependant -ceciest pr6f6rable d I'application d'une m6thodede nettoyage plus eff icace mais risquantdrendommager les Peintures.
Photo no 8
Basilique Saint-DenisVitrail des All6gories de Saint-Paul,Xlle sidcle, d6tailAlt6ration de la face interne. Verre et peintureProduits de corrosion constitu6s de sulfates
Photo no l0Basilique Saint-DenisVitrail des All6gories de Saint-Paul, Xlle sidcleD6tail aprds refixage de la peintureL'6tat important de la d6gradation ne permetpas un nettoyage total
Photo no 9
ldemD6tail aprds refixaqe de la peintureLtimportante d6gradation ne permet pas unnettoyage total
ELIMINATION DES PATINESARTIFICIELLES
4. CONCLUSION
L'aoolication de patines artificielles d base desilicates au XlXe sidcle accroit la difficult6de nettoyage des vitraux. Ces patinesinsolubles se sont opacifi6es au cours dutemps et participent donc ii la d6gradationdes'vitraux. Face d ce probldme, la d6cisiondtune 6limination m6canique devra souvent6tre prise par les responsables de la
restauration.
3.
Une op6ration de nettoyage des - vitraux
anciens n6cessite une recherche enlaboratoire de l'6tat de d6gradation desverres et peintures afin de permettre. le
choix drune'm6thode adapt6e, dtune part d la
composition des produits d'alt6ration et'drautre part, d la morphologie de la zonepertu rb6e .
13
Une telle op6ration, r6alis6e en France, peut6tre sch6matis6e de la manidre suivante :
. analyse des produits dralt6ration et desd6p6ts des faces interne et externe(spectrophotom6trie infra-rouge, analyse6l6mentaire, rayons X, etc.. )
. 6tude de la morphologie de lralt6ration desverres
- observation au microscope optique d'unecoupe transversale drun verre permettantla mise en 6vidence de la zone perturb6e
- 6tude d la microsonde 6lectronique de lazone perturb6e en vue dtune connais-sance du processus de corrosion.
Photo no 12Cath6drale de CoutancesTransept nord, vitraux du Xllle sidcleD6tailCorrosion du verre par les microorganismes
Selon les r6sultats de ces analyses, lestraitements suivants pourront 6tre appliqu6saprds essais en laboratoire permettant ded6finir la m6thodologie d'application :
.6limination des produits dralt6ration de laface externe :
- compos6 majeur = syng6nite :
nettoyage d leau par bains successifs del2 heures, En g6n6ral la zone perturb6eest faible et translucide
- compos6 majecrr = syng6nite + gypse :
a. nettoyage d |eau entrainant ladissolution dtune. partie de la syng6nite
b. nettoyage au 'moyen de la solutiond'EDTA (nombre d'applications d d6finirselon la proportion . de gYPse) .
Dissolution de la sYng6nite et <Ju
gypse. La zone perturb6e Peutdevenir trgs importante et opacifi6e;
Photo no I ICath6drale de CoutancesTransept nord, vitraux du Xllle sidcleCoupe transversale drun verre. ObservationcJe la zone perturb6e opacifi6e caract6ristiquedrune alt6ration par les microorganismes(zone enrichie en mangandse)
Photo no 13ldem photo no 12
- compos6 majeur = produits insolubles :
a. 6limination des sulfates au moyen dela solution dTEDTA
b. le probldme dtun nettoyage m6caniquepeut alors se poser, les zonesperturb6es dans ces cas 6tantimportantes et souvent opaques.
nettoyage de la face interne :
- analyse des' d6p6ts et produits decorrosion
- 6tude de l'6tat de conservation despeintures:. observation au microscope optique de
I'adh6rence des peintures. 6tude d la microsonde des processus
de corrosion
- nettoyage d lreau ou refixage despeintures (et nettoyaqe simultan6).
- application d'un fongicide si n6cessaire'
5. METHODES ET EXPERTENCES RECENTES
DE CONSERVATION EN AUTRICHE
E I isabeth Obenha idacher^
La verr idne du choeun de |'ancienne 69lise
coll69iale de Viktning en Caninthie faitpantie des vitnaux restaun6s en Autniche au
cours des dernidr-es ann6es. ll s'agit drune
vennidne de la Passion A trois lancettes dans
la baie axiale du chevet et de verridnes A
deux lancettes nepr6sentant la vie de la
Vierge et les Ap6tnes dans les baies lat6rales.
Elles sont d'or igine viennoise d'un atelier de
la fin du 14dme sidcle. La substance des
panneaLrx est encone panticuli6rement bonne; la
plus grande partie des plombs est encore d
l'6tat original.
Le nettoyage des verres d6pend forc6ment de
la nature des d6g6ts nencontr6s. Sur la face
ext6rieure nous nencontnons le ph6nomdne bien
connu de d6p6ts b I anch6tres, fonm6 d' i | 6ts
plus ou moins coh6rents, pn6sentant aux
panties les plus denses un 6caillement de la
couche de connosion (Figune 1). Dans ces cast
une am6lioration 6vidente de la tnanspanence
peut 6tre obtenue en g6n6nal pan I'enldvement
pnudent des parties les plus effrit6es de ces
d6p6ts dtalt6nations atmosph6r iques. lnutilede dine que ce tr-avail, exigeant le m6me soin
que la nestauration de fresqttes ou dtun
tableau, doit 6tre ex6cut6 pan un restaurateurcomp6tent et non pas par une entreprise quel-
conque. Can ces d6p6ts ne sont pas seulement
des produits d'alt6nations atmosph6riques, mais
se composent 69alement de parties dissolues du
venne lui-m6me, dont I'enldvement br utal signi-fiena une r6duction sensible de la substance.
Aussi la plupart des vitraux du moyen-6ge -comme ceux de Viktring - possddent des couches
de peintune ii la face ext6rieure qui pnot6geaient
m6me contne les effets nuisibles de la corrosion(Figune 2), Le risque est grand que ces d6p6ts
d'alt6rations atmosph6riques couvrant les
couleurs tnansparentes sont au moment de leur
nestauration confondus avec la couche de peintune
el le-m6me. Ld, oJ sous i'influence de la conro-
sion, les grisail les ext6rieurs ont d6jii disparues,
leur tnace neste encone visible du fait que les
parties du verne autrefois couventes de ces
couches tnanspanentes ont nettement moins. ar' . *..
souffert que les parties sans de tellespeintunes, od I'effet modeleun original a
peut 6tre compldtement disparu. Le nettoyage
de ces verres nisquerait ile d6tnuire d jamais
un moyen d'expression antistique impontant,
le modelage des ombnes.
Aucune solution n'a pu 6tre tiouv6e pout
rem6dier d un autre ph6nomdne de d6gradation
atmosph6r-ique: la d6vitnif ication ponctuelle d
I'int6rieur m6me de centains vernes, notamment
les incarnats ou autres venres clains. Crest
un ph6nomdne peu accentu6 dans la Iumi6re
vennant de devant ou sur Ia face int6nieune
des vernes. A cela s'ajoute que dans le cas
de verres de couleurs pourpne violac6 ou
am6thiste, une perte pnesque totale de la
transpanence sun sunface relativement lisse
peut 6tre observ6e. Le m6me processus se
nencontre, de fagon moins prononc6e, chez
certains vennes bleus qui deviennent verdAtnes
et chez certains incannats oi la couleur^ de
chair devient de plus en plus bnun6tre. l l
s'agit ld de ph6nomdnes d'alt6r'ation absolument
irr6vensibles. C'est :i dire que nous n'avonsmalheureusement plus aucune possibilit6 de
necr6en I'hanmonie oniginale des couleuns de
sonte qu'il nestera toujous une contnadiction
entne les verres 6pangn6s de telles alt6nations
- le. vert d'6menaude en est I texception bien
connue - les vennes corrod€:s et nettoy6s et
les verres A d6g6ts irn6versibles. Tout
nettoyage m6canique, aussi prudent qu'i I
soit, attaque la sunface et la nend moins
r6sistante d lr6nosion. Poun panen d cet
inconv6nient, nous avons essay6 d pnot6ger
la face ext6nieure des vennes aprds nettoyage
pan une double vennidre. Pan cette m6sure ilnous est au moins possible de pr-ot6ger les
vitraux contne les substances agressives de
la pluie et lreau de condensation de la face
int6rieune, ll est important que cette double
verridre est fix6e d une centaine distance du
vitr^ail m6di6val et drassurer la circulationde l'ain moyennant de fentes d'a6nationr P€tr-
mettant.d'6viter que la chaleur soit retenue
et d6torme les venres.
15
Fig. 'l : Viktning, venridre de la passion; faceextG-'rieune avec d6p6ts de corrosion blanchAtnes,aux parties les plus denses 6caillement de lacouche.
Fig.2: Viktning, venridr^e de la vie de laVierge; les couches de peinture d la faceext6rieure pnotdgent contne les effets de lacornos i on ,
Fig. 3: Tamsweg, fen6tnede la face int6rieune sont
d'or; les gnisaillesen bon 6tat.
Fig. 4: Tamsweg, Ien6lreles lignes de la peinturepnesque pendues d causeI 'eau de condensation.
dite Oberndorfferint€:nieure sont
de I'humidita de
1Ci
i
La nestaunation de la verridne de |,69lisede St. Enhar-d dans la Bneitenau date d6jtide plusieurs ann6es. Ses vitraux sont dusau m6me.atelien - quelques panneaux du
m6me maitre vernien - que les vitnaux de
Viktning. Nous avons tout dnoit de penserque le m6me mat6niel a 6t6 utilis6.Pountant, I es d6gAts d 'a I tarat ions atmos-ph6niques sont beaucoup plus gnaves dansle cas de l'69lise de St. Erhard et ilspr6sentent des caract6ristiques bien diff6nents.Ces diff6r^rytces son t pnobablement dues auxconditions micno-cl imatiques distinctes, ana-logues aux diff6rences dr6rosion entre lapartie nord et la pantie sud drune et m6me
6glise. tci srouvne un vaste champs pourdes necherches bien plus approfondies.
Drautres travaux importants, qui dunent d6jdplusieuns ann6es, sont ceux de I 'assainisse-ment des verridnes de l'69lise de p6lerinagede St. Leonhard d Tamsweg, dans la pnovince
f6d6nale de Salzbourg. ll s'agit ld d'unedes nanes 69lises autrichiennes ayant pu
garder la pnesque totalit6 de son vitnageoniginal, cnaa entne 1 42O et 1450 pour l,69l iseconsacr6e en 1433. Panmi ses donateunsfigurent des niches boungeois de Salzboung etde Vienne. I I es important de noten que
I'ex6cution des verri6nes est due ii plusieunsateliers de Salzbourg et de Vienne de sonte que
les vitnaux de Tamsweg nous offrent un apergucanact6ristique des activit6s artisanales etantistiques de l'6po.q:ue dans deux centnes
cu ltunels bien diff6rents et 6loign6s I ,un de
lrautne, tout en t6moignant en m6me temps
de la nichesse antisanale et de la divensit6des mat6niaux uti I is6s dans Ies deux vi I les.
Le chef d'oeuvne des vitraux de Tamsweg estla fen6tre dite d'or. Elle doit son nom au
coloris unique fonm6 des diff6rentes nuancesdu jaune du d6cor- arch itectura I et des
personnages nepn6sent6s, contnastant avecle fond drun bleu fonc6.
La fen6tne, nomm6e Oberndorffer selon lasignature dans le livr-e des pridres de lascdne de l'Annonciation et deux aul.resverri6nes sont drorigine viennoise. Quatne
sc6nes de la vie de la Vier-ge et le donateunagenouill6 sont entour6s d'un d6cor architecuralde JlqJ,: 6tages. La substance des vitraux de
Tamsweg est rest6e en trds bon 6tat. Leurr6sille de plomb est encore originale et, dansle cas de la fen6tre dron, les plombs encadrantles panneaux contiennent encore les baguettesdrosien poun augmenter lrelasticit6. ll est
impontant que I'inventaine avant le d6but des
travaux de sauvegarde propnement dits est
assun6 pan un expent comp6tent en la matidre,capable d neconnaitne les panticularit6s et ai
les placer dans leun contexte histonique et
artistique. La tnanspar-ence des vennes de
Tamsweg a pu 6tre am6lior6e consid6rablementpar I'enldvement m6canique des plaques corro-d6es de la face ext6rieure des panneaux etI'enldvement des langes bandes de mastic le
long des ailes des plombs. Des restaunationsmen6es sans pr6caution comme la pose de
fen6tres qnossidnement ex6cut6e au mastic ou
au mortien sont la cause de d6g5ts importants,comme en t6moignent des tnaces de nayures de
ces anciensrrsoinsrr. Le masticage impropre estune autre cause tnds r 6pandue de d6g6tsimpontants. Des restes de ver-nis d | 'huile se
maintiennent comme cnoote sur la faceint6rieure emp6chant ainsi en partie ladiff6renciation or-iginale entre vennes peintset vennes clairs. Dans une exp6rience n€:cente
f aite dans le cadre d'une pr-6panation de
dipl6me A un panneau drenvinon 1420 (ArchiducErnst den Eiserne et ses fils), conserv6 en
mus6e, on a essay6 de dissoudre ce vernishuileux d l'aide d'un nettoyage d ,'complexonrl
fontement dilu6 et appliqu6 trds br-idvement
avant de lressuyen moyennant un tampon mouiil6.ll va sans dire que de telles exp6niences ne
sont possibles que dans un cadre tnds limit6et en observant le plus grand soin. L'6tatdes grisailles de la fen6tne d'on de Tamswegest nelativement bon (Figure 3), de m6me quele dessin de la surface ext6rieure, tr6s nichede d6tails anchitecturaux. Quant d la faceint6rieune, cresi seulement dans les visages,Iri, od la fine couche de peintune a 6ta
enlev6 en pantie ti des fins de modelage,que la couche protectnice s'6caille et se d6tache.Le r6sultat en sont des 6claincies importantes.
Quant d la fen6tre dite Oberndorffer, les
lignes fortes des contouns comme les lignes
fines de la pelntune int6rieure trds nuanc6e
sont d6jd trds corrod6es; les d6g6ts les
plus importants 6tant ceux caus6s pan I'eau
de condensation A la face int6r ieure des
verres (Figur e 4). Nous voici en pr6sence de
deux fen6tr^es cn6es presque en m6me temps
et expos6es aux m6mes conditions atmosph6r'iques'
qu i pni:sentent pourtant des d6gAts comp lAtement
diff6rents. Dans ce cas aussi, une possible
explication de ces ph6nom6nes pourraient 6tne
les conditions micnoclimatiques des sites
diff6r-ents sans oublien la diff6rance de la
qualit6 d'ex6cution' notamment dans le cas
de la cuisson des grisai I les' Des grisai I les
mal cuites se trouvent aussi fr^6quemment dans
les vernidres du 19dme sidcle' Vu les difficult6s
techniques et consenvatrices d'une manipulation
aussi d6licate que la sauvegande des panties
fragiles de grisaille, celleci devait 6tr-e
limit6e d un str^icte minimum'
Un autre ph6nomdne int6ressant peut 6tne
observ6 sur^ la fen6tne dite Oberndorffer'
ph6nom6ne qui d6montne que lreffet consiant
d'humidit6, c'est A dire de I'eau de condensa-
tion contne la face int6r-ieure s'est rev6l6
beaucoup plus n6faste poun la gnisai l le que
I'attaque plus impor tante en volume, mais de
plus counte dur6e de I'humidit6 contre la
face ext6rieune des panneaux' Cette observation
a 6t6 rendue possible par le fait qu'un panneau'
de la venridre, r'epr6sentant les deux Mages
d6bouts de l'adoration, est nettement pos6 d
I'envers. D6couverte sunpnenante, mais puisque
le panneau, 6tant tourn6e d I'occasion de
l'expo'sition du dennier Colloque, or^ganis6 A
Vienne en 1983, ne s'intdgre pas du tout d la
composition de- la verridre, nous avons tout
lieu de cnoire que lrerreur de pose nemonte
A lr6poque de la cn6ation de ce vitr^ail' ll nous
est donc penmis de supposer, que la gr^isaille
de ce panneau 6tait, d6s le d6but, expos6e
aux intemp6ries. Une companaison de deux d6tails
d6montre clainementr QU€ al grisai l le 6tant pos6
pan erneun d I'ext6rieure est dans un atat nette-
ment meilleur que celle de la sunface int6rieure'
Cet exemple illustre une fois de plus
I'incentitude en ce qui concerne les causes
de certains d696ts et I'impossilit6 dren
d6duir^e des cons6quences valables'
6. BEMERKUNGEN ZU EINZELNEN SCHWIERIGKEITENI
BE I MODERNEN .W
I EDERHERSTELLUNGSVERFAHREN
MITTELALTERLICHER GLASMALERE I
Er^hard Dnachenbeng
Wolf gang Mij I ler
ln folgendem sollen zwei Fragen behandelt wer^den'
niimlich 1. das Problem der aufgebrachten Lacke
oder Filme fr ijhenen Wiederher-stellungen trnd 2'
das inzwischen modifizierte Verfahren zur Behe-
bung optischer BeeintrZichtigungen dunch starke
Lichtabsorption in den Konr^osionsschichten'
Bei der erslen Fnage geht es um Uberztige, die
sich heute in einem schlechten Zustand befinden'
Durch ihne enge Venbindung mit der Bemalung
verunsachen sie fijr die Konservierung und Re-
staunier^ung mittelalter licher Glasmalerei erheb-
liche Schwier-igkeiten. Es scheint, als ob die
Frage ihrer^ Behandlung vielenonts akut ist und
deshalb auch begri.indet hier angesprochen wen-
den kann - zumal wir au'ch heute noch Mittel
bei den Konsenvienung anwenden, die Uber zuige
dar stellen und von denen win hoffen, daB sie
ii.ber^ laingere Zeil e\ne positive Wirkung aus-
uben.
Fette Olharzlacke aus Natur pnodukten sind
schon seit altershen bekannt' Sie stehen hien
nicht zur Debatte. Es handelt sich bei den
vonqefundenen Uberzrigen vielmehn um die
verschiedenen Arten von Zapc'nlacken, die im
europ6lschen Bereich seit etwa 1892 zunehmend
in Gebrauch kamen.l Di" Gr^undbestandteile
des Zaponlacks gind Kollodiumwolle, eine
nitnierte Baumwolle, die beispielsweise in
Azeton aufgelcist und mit einem Weichmachen,
das kdnnte Rizinuscil sein, versehen wurde'
Ab 1913 kamen die Kopale hinzu, eigentlich
fossile Hanze aus tropischen Pflanzen, die
aben auch als Phenolharz kunstlich henzustellen
1B
r
I
I
I
Abb. 1 Er^funt Dom Eustachiusfenster nVl 6c,1375/80. Die Familie des Eustachius im Tauf-becken. Das Feld wunde 1910 mit Zaponlack be-handelt. Die Aufnahme von 1941 zeigt den ge-rissenen und sich Iijsenden Ube"zug sowie diedadurch verursachten SchSden.Aufn. lfD Berlin (DDR), Fotoarchiv Glasmaler-ei .
waren (Kunstkopale) und sich mit dem einfachenZaponlack zu einer Substanz mit venbesser-ten
Eigenschaften mischen I ieBen. Eine weitere En-hcihung des Gebnauchswentes wunde mit den seit1919 eingefLlhrten Nitr ozelluloselacken erreicht.
Wenn man sich diese Entwicklung vor Augenhalt, so ist es venstdndlich, daB die Re-
staurierungswenkstatten um 1900 und spetermit Vorliebe zur Festigung den Bemalung oderzum Schutz den GlasoberflSche - vielleichtauch zum Ausgleich von Hell- und Dunkelteilenbei unterschiedlichen Konrosionszustanden - zu
den neuen Matenialien gniffen. Sie hofften, mitZaponlackmischungen einen anpassungsfiihigenund dauenhaften Ubenzugsfi lm herzustel len(Abb.1 ) .
Abb, 2 Erfurt Dom. Apostelmantyrienfenstenn lV 6c. Mantynium des Apostels Bantholomdus,137O/75. Zustand eines 1910 mit Zaponlack be-handelten Feldes im Jahne .l941.
Nach Angaben den Glasmalereiwenkstatt Linne-mann in Frankf ur t/M. wurden in den Jahr-en
von 1909 bis 19'l 1 f iin die Fensten auf derNondseite des Enfur ten Domchores zur Festigungder^ damals schon nicht mehr intakten Schwarz-lotmalenei und zur Diimpfung der zu hellenGlSsen.Zaponlacke venwendet, ln einem Berichtvon 1941 heiBt es, daB sich ein drlnnen Llber-zugsf ilm unter Mitnahme eines Teils des
Schwarzlots von den Scheiben ldsen und stellen-weise in groBen Fladen henunterhdngen wUrde.(Abb, 3) Die Reste dieses Uberzugs, z.T. nurauf den Schwarzlotkontunen, z.f . f leichig auf-getnagen, sind heute.noch lose an der Glasoben-fliiche haftend bei den einzelnen Fenstern fest-zustel len; al lendings in einem solchen verknuste-ten und mit Schmutz vermischten Zustand, daB
weden die Technik des Auftnages, noch dasMater^ial eindeutig bestimmt werden kijnnen.(Abb. 4)
Die Analysen im chemisch-physikalischen Labor^
der^ Hochschule fur bildende Kiinste in Dnesden
und im Zentralinstitut fijn anorganische Chemie
den Akademie den Wissenschaft den DDR wiesen
in dem einen Fall (Erfunt Dom nll 13d) auBer
Silizium noch Mangan und Kupfer sowie Gummen
als Bindemittel nach. Ole, Hanze oden Prot'eine
konnten dagegen nicht gefunden wenden. ln
einem andenen Fall (Erfurt Dom nV) wanen im
anorganischen Bereich die Hauptbestandteile
wieder neben Silizium, Kalzium und Mangan vor
allem Eisen, Blei und Kupfer, was danauf hin-
deutet, daB beim Ablcisen des Films Schwanzlot-
pantikel oder deren Kornosionspnodukte mitgenom-
men wurden. Eine gezielte Untensuchung mit den
Miknosonde bestimmte die Hauptkomponenten des
anonganischen Teils des Uberzugfilms. Sie beste-
hen in:SiO2 Si I iziumdioxid
t_So; Su I fat
FerOa Eisentnioxid
PbOZ Bleioxid
Es sei hier nochmals betont: Die Unten-
suchungen und die /p-Angaben beziehen sich
Abb. 3 Enfuntgen Zustand.Aufn. I fD Berl i n(J. Schr 6der) .
auf den anorganischen Teil des Uber-zuges.
Sie zeigen eine Mischung mit der Schwarzlot-
sqrbgtanz an, wdhnend die bloBen Lackijberzijge
je ein or^ganisches Material darstellen. Uber^zli9e
von fniihenen Wieder^herstellungen konnten in
einem iihnlich schlechten Zustand - z.T. nur
noch in aufgenollten Resten vorhanden - auch
an den Scheiben im thijningischen Mt-lhlhausen
festgestellt werden. Der- mittelaltenliche Glas-
malereibestand in der dortigen Blasiuskinche
wurde ebenfalls von den Wer kstatt Linnemann
in Frankfurt am Main von 1901 bis 1903 behan-
del t,
Wenn hier wiederholi die Firma Linnemann in
Frankfurt am Main zitient wird, so heiBt das
nicht, daB nicht auch andene Werkstdtten mit
Zaponlackmischungen gear beitet hijtten. Bei
den Projekten der Glaswenkstatt Linnemann ist
lediglich die Anwendung von Libenzugslacken
zu einem nelativ frr-lhen Zeitpunkt und vot
allem eindeutig durch die erhaltenen Berichte
in den Archiven nachzuweisen. Rudolf und
Otto Linnemann gniffen zu dem damals neuen
Mittel sicher auch deshalb so schnell, weil
zu 24-38%
zu 13-161s
zu 13-17%
^. ^-dZU Zl-ZJ1o
Dom. V9l. Abb. 2. Gegenwiinti-
(DDR). Fotoarchiv Glasmaler ei
eo
Abb. 4 Erfunt Dom. Kathanlnenfensten nV,1375/BO. Aufgerol I te Zapon lackreste,Aufn. Drachenbeng, Benl in .
sie in den Jahren zuvor dunch Nachmalen undNachbrennen mittelallerlichen Gliiser sehn
schlechte Enfahrungen machen muBten. Werk-'statten, die schon vor 'l 892 Wieder-henstel lungs-arbeiten ausgef i.ihrt haben, wie z.B. die FinmaWagner in Benlin oder das Kgl . Institut f Llr
Glasmalenei in Berlin-Chanlottenburg, ebenso
Mr-iller in Quedlinbung, Franke in Naumbur.g
oder Beyer in Dresden - um nun einige damalsexistienende Werkstdtten auf dem Boden der DDR
zu nennen - anbeiteten zunaichst ohne das Hilfs-mittel Zaponlack. Vermutlich wendeten sie aberspdter auch den zunechst durchaus festigendenund unauffdl I igen Ubenzugsfi lm an und setztengroBe Hoffnungen darauf, die sich leiden nichtenf ii I lt haben .
Die Untensuchungen den einzelnen noch vorhan-denen und oft mit Schmutz stank venunneinigtenKnusten gestalten sich heute als sehn schwienig.Nach den bisher-igen Beobachtungen wird man
sagen kiinnen, daB es sich bei den nun nochlose auf den Obenfldche des Glases haftendenMaterialien offenban um organische Lacktiberzr-igehandelt, die in ihnem jetzigen Zustand mitSchwarzlotnesten vensetzt sind. lhne Behandlungerfordert viel FingerspitzengefLjhl. Sie kcinnen jenach Zustand mechnisch abgenommen, dunch ge_
eignete Mittel (wie mit niednigkonzentrientenAtherkompressen, mit warmem Wasser oder ande-nen leichten Lcisungsflrissigkeiten, mit Acetonoder kaltem Tenpentincil) abgeldst oder, sofennsie noch plan auf der Glasoberfldche haften,zum i ndest verdLlnnt wenden .
An zweiten Stelle soll noch von einem Venfahnenber-ichtet werden, das beneits'1983 auf den 12.
Tagq.qg..des CVMA in Wien vorgestellt wurde. Es
handelt sich um die Aufhellung viillig lichtun-dur chlSssig gewordenen, bemalter Far-bgl:j..".2Nach unseren Beobachtungen engeben sich immerdann stanke optische Beeintndchtigungen, wenndie Konrosionsschichten sowohl auf der AuBen-wie auf den lnnenseite der Gliiser in besondererWeise mit lichtabsorbierenden Komponenten .ange-
reichert sind.
Dn. Filz vom Deutschen Museum in Miinchen ven-mutete, daB die Dunkelfdrbung auf die nachweis-baren Anteile von Oxidhydr aten des Eisens undMangans zurr-ickgeht, die sich beim Verwittenungs-pnozeB alrs den Bestandteilen des Glases bildenkiinnen. Da an eine mechanische Abnahme den
dunkelmachenden Schicht nicht gedacht werdenkann, weil - und das ist wichtig zu wissen -die Bemalung sich a u f den Kor-nosionsschichtbefindet, schlug Dr. Fitz schon I981 vor, diestark fenbenden Oxidhydnate des dreiwer-tigenEisens und Mangans in entsprechende zweiwentigeVenbindungen durch eine Reduktion mit Hydrazin-hydnat umzuwandeln, die dann fanblos sind.3
Unsene Untersuchungen begannen 1982 undgalten zunechst den zum Teil gegen 'l 380,
zum Teil um 1400 entstandenen Scheiben aus
dem Zisterzienserinnenkloster Marienstern inPanschwitz-Kuckau bei Kamenz und spiiteneiner Stifterscheibe aus dem 3. Vientel des
13. Jahrhunderts aus der- Dorfkinche zu Kuhs-dorf bei Pritzwalk im Bezink Potsdam, ielztim Bnandenbunger Dommuseum.
Die Glasmaleneien in Marienstern sind bis aufwenige, im Durchl icht hel I henvorleuchtendeStellen vdllig lichtundurchldssig gewonden.
Mikr oskopische und chemisch-analytische Unten-suchungen engaben, daB die etwa 1,5 mm dickeund relativ pordse. Wettensteinschicht auf derAuBenseite den Gllisen nur unwesentlich zur Ven-
dunkelung beitniigt (Abb.5). Die fast vdlligeLichtabsorption bewirkt hien eine sehr feste,glasehnlich gldnzende und dunkel qefdrbteSchicht auf der lnnenseite der Felder, die nur0,1 mm dick ist.
Aufn.5 Schematische Dar^stellung des Bruch-quenschnittes eines Glases (Panschwitz-Kuckau,Kloster Marienstenn, um 1380) mit gedunkelterKornos i on ssch i ch t .
Bei den Scheibe aus Kuhsdonf liegi die dunkel-
machende Schicht dagegen auf der AuBenseite
den G I iisen.
Die Versuche mit 3 Testfeldern in Manienstenn
- von denen in Wien gespnochen wurde - erga-
ben nun zweienlei: Durch die Hydrazinbehand-. i+.
lung wird das dreiwertige Eisen (Fe- )nichtzum zweiwertigen (Fe2+) .eduziert. Der eindeu-
tige Nachwbis war mit der Mdsbauer-spektroskopie
mciglich. Alleinige Verdunklungs.unsache ist das
angereichente Mangan. Das Hydnazin bewir kt
hier eine Reduktion vom vienwertigen (Mr,4*) tr.. ?+.
zweiwertigen (Mn- ) Mangan, ohne es jedoch aus
den Verwitterungsschicht vollstijndig zu lcisen
(Abb. 6,7).
Unsere Testfelden in Manienstern, die dont mit
Absicht ohne Schutzverglasung unten extremen
Bedingungen 3 Jahre instal I ient waren, zeigten
weiterhin, daB eine erneute Berijhrung mit
Luftsauenstoff auf die Dauer eine riickliiufigeReaktion henvorruft, nbmlich die erneute
Oxidation des zweiwentigen zum vienwentigen
Mangan und damit auch wieder eine merkliche
Vendunklung der Fanbgldser eintnitt.
Es wur^de deshalb vensucht, das Mangan voll-
stiindig aus den Kornosionsschicht zu entfernen'
Dies ist m6glich, da sich zweiwertiges Mangan
leicht in einem sauren Medium ldsen liiBt. Das
modif izierte Hydr^azinvenf ahnen stellt sich nun
so dar: Nach einen trockenen Reinigung der
.F.e-}.deri. und Abdeckung der Schwarzlotbemalung
dunch Par-aloid P72 zum Schutz gegen Einwirkung
des Hydr azins wird ein 20 Stunden wdhrendes
Bad in einer 25%igen wdBrigen Ldsung von
Hvclnazinhvdr-at (N^H, H^O) durchgefi-lhrt. An-z 4. z
schlieBend erfolgt eine 4str-indige Sotilung mit
klarem Wassen und grijndlicher Trocknung aller
Teile. Zun Herauslcjsung des zweiwentigen Mangans
ist dann ein weitenes Bad von einer 1f2 Stunde
in einer lleigen Ameisensdut eldsung notwendig'
Natijnlich muB danach wieden eine enisprechend
songfdltige Spi-tlung und Trocknung vorgenommen
wenden
Die Analysen dunch die Miknosonde engaben
folgende Vergleiche bezUglich des Manganoxid-
gehaltes den Kornosionsschicht: lm Mittel befan-
den sich in der Konrosionsschicht in Marienstern
O,6-1 ,2% Manganoxidanteile' in Kuhsdorf 1,2/q;
in Spalten und Rissen der defekten Venwitterungs-
schicht wunden in Manienstern 1,4-4r2ls und in
Kuhsdorf 3,1-13,5% Manganoxidanteile gefunden'
Nach Anwendung des modiflzier ten Venfahnens
konnten keine oder zumindest bedeutend ven-
ningente Manganoxidanteile festgestellt werden.
Elektnonenmikroskopische Aufnahmen zeigen auBen-
dem, daB die Stnuktun den Kornosionsschicht auch
nach der Anwendung von Ameisensaure unvendLlnnt
enhalten geblieben ist.
Zum SchluB mdchte ich noch auf dr ei wichtige
Vonaussetzungen aufmenksam machen, die nach
unserem Venstlindnis allein die Anwendung des
Hydrazi nvenfahnens rechtferti gen :
1 . Win meinen, daB es unerliiBlich ist, vor
den Behandlung mittelaltenlicher Glasmalerei
mit Hydrazin, griindliche chemisch-analytische
Untersuchungen dunchzufijhren.
2. Neben dem Gehalt von angeneichentem Mangan
in der Konrosionsschicht muB diese selbst ge-
nr-igend dicht und fest sein, um jeglichen
Schaden fiin das Glasbild auszuschlieBen.
3. Win halten die Vorbehandlung des Schwanz-
lots und den Einsatz von Hydnazin sowie
Ameisensijure nun ftir nichtig, wenn es sich
um vcillig dunkel gewordene Scheiben handelt,
. die als Kunstwenke bereits erloschen sind
0i".a$*hichldicke 1.. .30'.15
Abb. 6 Panschwitz*Kuckau, Kloster'stern, Feld nll 1a. Heiligenfigun, umVon der Behandlung mit Hydrazin.Aufn. Dr achenbeng, Berlin.
oden deren farbiges Erscheinungsbild durch
die Verdunklung schwen beeintr dchtigt wit'd
- bei denen keine andere Methode den Wieden-
henstellung, die nicht so weit eingreift, von
Nutzen ist; wenn also unersetzliche lnkunabeln
der Glasmalenei nur dadurch ihre fanbigeTranspanenz wieden zur't.ickgewinnen kijnnen.
Abb. 7 Vgl. Abb. 6' Feld nach der Behand-lung mit Hydrazin.Aufn. Drachenberg, Berl i n.
l) Hermann R6mpp: Chemielexikon Band I l,Stuttgart 19622.
Mr..i.l len, Wolfg'ang; Pouillon, Hildegard undGeong Bochynek: Mittelalterl iche Kunstwenkewieden erweckt. ln: Wissenschaft und Font-schnitt.1984,8-10.
3l Firz, S.: A new method of cleaning bnownedmedieval glass. ICOM committee for consenva-tion, 6th Tniennial Meeting. Ottawa 1981 .
Mar i en-1 380.
2)
7. DIE WIRKUNG ORGANISCHER LOSUNGSMITTEL
AUF ANGEwITTERTEN GLASoBERFLAcHEII
Hannelore Manschnen
Or-ganische Losungsmittel wenden in der Glas-
restaurierungspnaxis hiiufig verwendet' Sie
dienen zur Reinigung der Scheiben von Kitt,Fett- und RuBauf lagen, auBerdem als Verdijn-
nungen von Konservienungs- und Klebemitteln
sowie zu deren Entfernung.
Bei Konsenvienungsmatenialprtifungen im Labor
wurden teilweise Trr-ibungen an leicht angewit-tenten Glasoberfliichen nach denen Kontakt mit
Aceton beobachtet. Die Tnr-lbungen betrafen
mittelaltenliche GlasoberflSchenpartien von
makr-oskopisch weitgehend intaktem Aussehen,
die jedoch Miknorisse und -defektbeneiche auf-wiesen.
Den Zustand der hien betrachteten Glasoben-
fllichen liiBt sich als Friihstadium der Ober-
flSchenkorr osion mittelaltenlicher- Glasscheiben
chanakterisienen: Venallgemeinernd beschrieben,
wird Glas von seinen ObenflSche hen durch
Lcisungen, angefangen von Wasser und versterktdur-ch im Wassen gelciste Agenzien, chemisch an-gegriffen. Seine Alkalibestandteile und das
Calcium werden ausgelaugt und mobiles Wassen
tr^itt in diese Auslaugungsschicht ein.
Diese chemischen Anderungen in den Glasober-
flSchen fiihren zu deren mechanischer Destabi-
lisierung im Mikrobereich: Die ausgelaugte, mit
Wasser angereichente Oberfliichenschicht IliBt
sich als Gelschicht beschreiben, die Quel lvon-
gdngen bei Wassenzutritt und Schnumpfungen,
verbunden mit RiBbildung, bei Wassenabgabe
untenworfen i st.
Die Dicke solchen dunch Risse destabilisientenSchichten betnegt wenige Zehntel Millimeter.Die Bilden 1 und 2 zeigen mikroskopische und
nastenelektronenmikroskopische (REM) Aufnahmen
denantig ankonnidienter, niBgeschddigten Glas-
obenfldchen; das Bild 3 stellt in einem REM-
Quenschnitt die vcil I ige RiBdunchsetzung der^ Zone
in einem Extr-embeisp iel dar.
Zur Erkldnung der^ beobachteten zusiitzlichenTrr-ibungen derartiger Glasobenfldchen dunch
kds*r.ngsmittelkontakt kcinnten fol gende Annahmen
dienen: a. Die vonhandenen Risse tneten
optisch deuil icher hervor dunch ihr e Sduberung
und Entleenung von Wassen und die damit verur-sachte VergrdBer-ung der Lichtbnechungsdiffenenz
zwischen Glas und Rissen. b. Die vorhandenen
Risse werden vergn6Ber^t und neue in den obenen
Gelschicht ge6ffnet. Den letztgenannte Effekt
wdr^e in hypothetischer Annahme durch eine
nasche Entwdssenung der- Gelglasschicht mdglicht
in der Form einer chemischen Trocknung mit
Bildung eines azeotnopen Gemisches von dem im
Gelglas enthaltenen Wassen und dem L6sungs-
mittel unter Siedepunkter-niednigung und demzu-
folge hdheren Vendunstungsgrad des Wassers.
Diesen Vorgang wijrde zur rascheren mechani-
schen Destabi I isienung der ausgelaugten Glas-
schicht fr-lhren. c, Weiterhin wdren chemische
Reaktionen der Gelglasoberfldchen mit den
onganischen Lcisungsmitteln denkbar^'
Den Fnage einer eventuell schddigenden Ein-winkung von onganischen Ltjsungsmitteln auf
vorgeschiidigte Glasoberfliichen wur^de in ersten
Versuchen nachgegangen. Sie sind im folgenden
beschrieben.
Ycr:gs!:9grsl!9[rslc:Auf Obenf lAchentei lstr-.icken mittelalterl icher
Glaspr oben wurden venschiedene organische
Ldsungsmittel aufgebr acht und 15 Minuten im
Kontakt gehalten. Die Glasoberfliichen wurden
von undnach den Ldsungsmitteleinwinkung
mikroskopisch und dur ch Obenfldchenrauhlg-
kei tsmessungen t.ibenprr-ift.
y9r:99!:T1t.!L1r '
9Lg:: E. wurden Pnobestiicke mittelalterlicherGlijser venwendet, denen Oberfliichen(teil )be-neiche makroskopiSch intakt enscheinen, bei
mikr-oskopischer Betnachtung jedoch Tt-ijbungs-
beneiche und Anrisse in den obersten Zonen
aufwe i sen .
24
Bi ld 1 : Miknoskopische Aufnahme einerGlasoberfleche mit Schwundnissen in derdurch Wasseraufnahme gequollenen Glas-obenfldchenschicht. Bildldnqskante o,5mm.
Bi ld 3: Querschnitt dunch die riBdurchsetzteObenfliichenzone eines mittelalterlichen Fensten-glases. Bi ldlSngskante 0,45mm.,
9tgqli=g!g_Lcisungsmittel: Es wurden folgende3 Lcisungsmittel venwendet:1. Spinitus = Athanol technischen Reinheit =
Athylatkohot (CHr-cH2(oH), Siedepunkt 80"C,mischban mit HrO"
2. Aceton (CH3-CO-CH3), Siedepunkr 56', misch-bar mit HrO.
3. Methylenchlorid (CH2Ct2\, Siedepunkt 40"C,nicht mischban mit HrO.
Bild 2: Glasobenf ldche mit Knakelienungdurch Schwundnisse. REM-Aufnahme. Bild-kante 0, 1 8mm.
Etgg?li':giAus einen grdBenen Zahl untersuchten Proben istein Beispiel gegeben. ln den mikroskopischenAufnahmen Bild 4 a-d enscheinen diejenigenGlasober-f liichenpar-tien dunkel, die noch mit dem
Feuenschmelz versehen sind und maknoskopischintakt wirken. Die hellen Flecken und grdBenen
Punkte sind bereits mit Wetterstein bedeckteLochfraBstellen, die auch mit dem bloBen Auge
als kleinste Verwitterungsdefekte sichtban sind.Sie sollen hien nicht betnachtet wenden, da ihreauflagennden Konnosionspnodukte die dinekte RiB-beobachtung in der Aufsicht unmdglich machen.Von ausschlieBlichem lnteresse sind die dunklenPartien mit den nur als leichte Aufhellung in
den Bildenn erkennbanen niBvenunsachten Defekt-stellen.
Die Bilder 4 a-d zeigen mikroskopische Aus-schnitte von der Liberfangseite eines Rotglases(Soest, ca. l25O) ohne Lcisungsmitteleinwinkung(Bild 4a) und nach Kontakt mit Spinitus(Bild 4b), mit Aceton (8ild 4c) und mit Methylen-chlonid (Bild 4d). Oie mikroriBgetr-ijbten Pantienerscheinen nach Lcisungsmitteleinwirkung diffusvenstenkt und damit stdrken getrLibt. Nach Aceton-kontakt ist das stiirkste Henvortneten dieser'tsub-kutanenrrDefekte als Gnauwent, d.h. als Trr.ibungzu beobachten.
"fsrs:r:13
Die Verdndenungen dunch L6sungsmitteleinwinkung
sind jedoch nicht so eindeutig, daB ei.ne RiBauf-
weitung oder -neubildung unten der relativ ge-
ringen mikr oskopischen VengrdBenung, die noch
ohne Obenf lSchenpriipanation den Proben mciglich
ist, enkennban wi.trde.
Ein erster Vensuch den objektiven Erfassung
der Hiiufigkeit und Dimensionen der Risse an
ihren Austnittstellen der Glasoberf lliche erfolg-te mit einem MikronauhiqkeitsmeBgendt. Das
Genet tastet eine Oberfldchenlinie auf einer
Probe mechanisch, jedoch nahezu gewichtslos
ab. Die Unebenheiten werden als MeBwerte und
zusiitzlich graphisch in star k vengrdBenten
Rauhigkeitsdiagnammen er-faBt. ln Bild 5 sind
die RauhigkeitsmeBdiagramme wiedergegeben,
die an den auf Bild 4 a-d gezeigten Glaspnoben
aufgenommen wunden. Der reale AbbildungsmaB-
stab ist jeweils eingezeichnet. Die sehn starken
Ausschliige auf den Diagr-ammen nijhren von
Miknoknatern im Glas her, mi.issen also bei den
Betrachtung ausgenommen bleiben. Experimentell
erwies es sich als unmciglich, die exakt gleichen
Luft GI as L uft Glas
Linien jeweils von und nach den Ldsungsmittel-
behandlungen zun Rauhigkeitsenfassung abzuta-
sten. Die dadurch bedingten Untenschiede der
"'bTag".rr. des gleichen Glases werden bei Be-
tnachtung der Oberflechenunterschiede auf den
Bilder^n 4 a-d verstlindlich. Deren Bildllings-kanten entspnechen jeweils o,5 mm, so daB be-
reits seitliche MeBstreckenvenschiebungen von
wenigen Zehntel Mi I I imetern zu anderen Rauhig-
keitsdiagrammen fijhnen. Die somit als Einziges
m6gl iche statistische Auswertung der kleinen
Diagnammausschldge ohne Berucksichtigung der
knatervenunsachten gr^ciBeren Ausschliige er-gab
keine verwertbanen Unterschiede zwischen den
Einzeldiagnammen den gleichen Pnoben. Die
MeBanondnung erwies sich als zu gt'ob fijt^ die
geringe Dimension der- Risse von ca. 1-2 pm'
9: y crlg 19. -99! -E-!s-gq 1 i' :9iDie bishenigen Er gebnisse sind ungenrigend ftirdefinitive Konsequenzen zu praktischen Reini-gungsmethoden von Glasscheiben. Die subjekti-ven mikroskopischen Beobachtungen von stdrke-
GLAS: Rotiiberfang
Luft Gl
ca.1250; Soest; Vorderseite
Luft Gl as
}IESSUIIG DER OBERFLACHENRAUHIGKEIT EINER ANGE}IITTTRTETI CLASOBERFLACHE
tcooordl"l
I
l
oh ne
LO sungsni tte lel ny i rkung
. Spiritus
(15 b;\)
llethylenchlortd
Bild 4 a-d: OberflacheSpinituseinwirkung, c.Bi ldliingskanten 0,5mm.
eines Rotirber^fang Glases a. vornach l5 min. Acetoneinwinkung,
L6sungsmitteleinwinkung, b. nach 15 min.d. nach 15 min. Methylenchlonideinwirkung.
nen O6erflachentrtibungen nach dem Einwirken
von Ldsungsmitteln, insbesondere von Aceton'
sind nicht hinreichend, um elne forcierte Glas-
sch?idigung zu beweisen' Noch weniger jedoch
gestatten die mit den angewandten Methoden
nicht meBbanen Verdnderungen der Ober fldchen-
rauhigkeit die Aussage, daB die geprijften
L6sungsmittel ohne EinfluB auf vorgeschddigte
Glasoberfldchen sind. Weitere Untensuchungen
zu diesen Frage sind dringend erfordenlich'
Sie dijrften am ehesten an Modellgldsenn
m i ttel a I terl i cher Zusammensetzun g zi el f r-ihnend
sein, an denen stank hydr atisierte Auslaugungs-
schichten hinreichender Dicke und Homogenit?it
durch ktlnstliche Bewittenung enzeugt wenden
mr-.iBten.
Bis zur ausreichenden Kldrung einer m6glichen
Gelschichtschiidigung durch organische Ldsungs-
mittel sollten diese Mater ialien in der
Restaurierungspraxis nun geningstmdglich ein-
gesetzt und Aceton nicht mehr an mittelalter-
lichen Gliisenn venwendet werden'
8. PROTECTIVE GLAZING:
RESULTS OF MEASUREMENTS AT GOUDA
Bennard JLitte
I ntroduction.In the St. Janskerk at Gouda in the Nether-
lands thene ane over 60 stained glass windows'
dating from 1555 till 1947' These windows
belong to the most valuable to be found in
the Netherlands. Of this gtass about 1700. squane
metens date from the 16th and 17th centuny' ln
the anchives 40 of the oniginal cantons, in total
or fon a majon part' are still to be found' Oven
the centunies the w indows were wel I cared f ot"
The first major restorationwork was done in the
middle of the'l 8th centur^y by the bnothens de
Angelis at Bnussels. At the end bf the 19th and
the beginning of the 20th century all windows
were restored by Schouten at Delft' During this
last nestoration all conroded glass was replaced
cf. the original cantons or the drawings of the
glass made in the 17th and 18th century'
Since this last restoration cornosion stanted".glin .tthough only a very small part of the
glass is visibly attacked. Howeven, the church-
wandens decided in 1981 that steps should be
taken to secune the glass by external glazing'
The Centr al Labonatory for- Objects of Ant and
Science was asked to advice on the best method
to pnotect the glass by external glazing, taking
into account the anchitectunal possibi I ities'
During 1983, a northfaced window instal led with
different extennal glazings was measuned and
from september 1984 till september 1985 the same
was done on a southfaced window' ln this
article we will give details of the diffenent
extennal glazings, the measuning equlpment'
nesults of the measurements and the final
recommendation to the wandens'
The exter^nal glazings tested'
On the north faced window, comprising 4 slides
of panels, one slide was left in the oniginal
state. On the other slides the original stained
glass was moved inside for' 6 cm, these 6 cm
due to the ar^chitectunal possibilities of the
windows. On the spot of the oniginal glass
extennal glazings wene instal led: one consisting
of a thenmopane panel, one consisting of a
single panel with an extra panel at 5 cm
fr om the external glazing inbetween the
or iginal glass and the external glazing' ln
the last slide the oniginal glass was also
moved 6 cm to the inside and at 1 cm from
this an external panel was placed, thus
giving the situation advised in York Minster'
This last test slide was having a device fon
iritennal as well as extennal ventilation whereas
in the othen cases only internal ventilation was
prov i ded.
On the southfaced window, consisting of six
slides .-of panels, one slide was again left in
the or^iginal state. Three slides were moved
6 cm to the inside with a single panel of glass
as an extennal glazing (instead of the thermo-
pane as on the nor thfaced window)' The other
slides were installed with either a double pane
at 6 and'l cm of the original glass or a single
pane at I cm of the or^i9 ina I g lass as on the
north side. I n the latter case only internal
fig.1 Oniginal situation,fig.2 Pnotective glazing with a single glass
pane at 6 cm.
f ig.3 Protective glazing with ther mopane at 6 cm.
venti lation was used. See figur es 1-5,
Measuring set-up.ln the foun slides of the northfaced window andlater on in four slides of the southfaced window(two fo the three slides glazed with a singlepane excluded) a piece of stained glass wasreplaced by a piece of modenn white glass,provided with holes for the sensors. The follow-ing sensors wene installed pen slide:a. a temperature-nelative humidity (RH) sensor
fon the air inside the air gap between the
stained glass and the (first) protectiveglazing. (ln the case of the stained glassin the oniginal place the inside ain pana-metens wene measured).
b. an air- velocity sensor with directionalindication fon the air movement inside theair gaps or the air outside in the directvicinity of the window,
c. a moistune indicaton, based on electnicalconductivity. ln case of moisture on theglass the electnical conductivity risessubstantially thus giving a signal that can
be necorded,
Apant from these the temperatune and the RH of
the air outside the chunch in the vicinity ofthe windows (micnoclimate) were measured aswell as the tempenature of over 30 pieces of
fig.4 Protective glazing with two glassat I and at 6 cm.
fig.5 Protective glazing with a singlepane at I cm.
panes
glass
stained glass divided oven al I the sl ides.All signals were necorded continuously on
ondinary type of labor atory necorders, exceptfor the outside T-RH whene a thermohygrographwas used. The ain-velocity sensors wene
specially made for these expeniments by Disa,Copenhagen and the same goes fon the T-RH
sensons of Rotronic, Zr-irich. The temperaturesensors on the glass wene Pt-100 sensons of
Linseis, Selb in West Germany, fastened to theglass by means of monocnystalline wax.To ovencome the influence of direct sunshine on
the sensors mentioned unden a,b and c, a pieceof aluminium foil was glued onto the correspond-ing place of the exter-nal glazing. See alsofigures 6-8.
Resu I ts,On the nonth side of fhe church as well as on
the south side there vras never an indicationof moistune on side 2 of the oniginal pnotectedstained glass. The stained glass that was leftin its or iginal position, howeven, was wettedregulanly although the coppen wired gr-id(meant for pnotection against physical damageI i ke stone throw i ng ) protected the 9 I ass fnom
getting wet to a certain degree, depending on
the dinection and force of rain and wind.The RH in the ain-gap on the nonth side was
fig.6 Sensors installed. Fnom left to righr:air velocity sensor' T-RH-sensor, platinumelectnodes fon the moisture indication'
f\g.7 Sensors as seen fnom the outside'
fig.8 TemPenatunewith Pt-100
measunement of the glasssen sons .
981, at a maximum with the single pane at 1 cm
and external ventilation. ln this case also the
highest air velocity was measuned. With intennalventi lation the mean ain velocity in al I cases ofextennal protective glazing was about O.25 m/secdue to the restniction of the gaps at the cross-b ars.Thene was no great diffenence in the T-RH valuesof the thnee northlaced protecl ive glazings in
case of internal ventilation although the I cm
gap with the single pane always gave thehighest RH-values.On the nonth side thene was also no significantdifference in the tempenatunes of the stainedg I ass.
Where on the north side no extna pnotection bythe thermopane glazing was found and where
the effect of the thenmopane is only guananteed
for a maximum of 10 years) requining r.egular lyinspection, it was decided to r-eplace this kindof pnotective glazing on the south side by a
single pane at 6 cm. Here it was also decidedto use only inside ventilation, this giving thebest nesults on the north side.Again on thesouth side the highest RH values,up to oven 9O/s, were found with a single pane
at 1cm of the original stained glass. With a
single pane at 6 cm we found a maximum of85/e, and with a double pnotective glazing a
maximum of 75% was reconded. Outside RH was
regularly just unden 1OO%. \u"le must state hene
that in winten the church is only modenatelyheated to about B'C and when the RH at theorgan dnops under 45ls even the heating isswitched off. Also over the total length thereis a ventilation slit at the ceiling of the chur-chgiving possibilities for exchange of air-,The temper-atunes of the glass of the southfacedwindows differed far more then on the northsideof the church. We found a maximum differenceof 31"C between the highest and the lowest
tempenatune within 24 houns. Differences of
over 20oC were found frequently from septemben'I 984 t i I I may 1985, howeven duning summer thedifferences were smal ler. The highest glass-temperature measured under- oun conditions was
41 "C for a ned glass, but other^ glasses alsoshowed frequently temperatunes oven 35"C not
only dur ing summertime but also on sunny daysin autumn. Even in winten tempenatunes oven
25oC were measured fr-equently. However, no
significz+nt lifferences wetre neconcleil between
the diJfe;ent. kinds of external glazing andthe original glass in the maximum'tempenaturesmeasured. Such a difference, however, was
found on the minimum temperatures, the or iginalglass giving lowest tempenatunes around -6"Cwhene the othen glasses gave tempenatunes anound
zero on just below.
As on the northside aire velocity showed mean
values of O,25 m/sec with a maximum of 3 m/sec.
Concl usion.Both on the north- as well as on the southsideof the church at Gouda good pnotection of theoriginal stained glass can be achieved by ex-ternal glazing. Fon Dutch weather conditions(lowest tempenatune of the outside bir -13oC,maximum ain tempenatur e 30oC, high RH-values)an extennal glazing with thenmopane has noadvantage. A single pane at 1 cm of theoniginal glass sti I I gives a high nisk of con_densation on quick changes in temperatune dueto the high values of RH as measured betweenthe glass panels. A single panel at 6 cm anda double panel at i and 6 cm of the oniginalstained glass will both give the desined pr^o-
tection if combined with intennal ventilation.ln oun case we decided to install a singlepanel at 6 cm with all the stained glass inthe St. Janskerk at Gouda as a pnotective ex-ternal glazing, combined with intennal ventija_tion. Howeven, in regions with much lower mini-mum tempenatunes a double protective glazingwith internal ventilation should be considered,
9. INSTRUCTIONS FOR AUTHORS
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these instructions comPletelY.
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on Genman) should be typed in single
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shou ld be a column of 'l 05mm (4 1/8
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places with the captions below each
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mank the place of the illustnation in
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and the typescript should not be folded
on cneased in anY waY.
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should not be used.
Very black carbon ribbon should be
used to provide good contnast when
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The typescr^ipt should begin with a
summany in EngIish of not mone than
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to provide summaries in Fnench and
German also but if there is any diffi-cu lty in pr^eparing an Eng I ish summary ,
the authon should contact the editor.
Redakteur dieser AusgabeR6dacteur^ de ce num6no:Editor of this issue was:
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Les textes - en anglais, fnangais ou
allemand - doivent 6tre taP6s d la
machine avec un simPle intenligne,
sur une seule face d'un PaPier de
bonne qualit6. Les textes se pn6sente-
ront en colonne de'l 05mm (t+ l/g inches)
mais des tableaux pounront 6tre pn6-
sent6s sun. une langeun de 22Omm.
Les dessins ou les photos seront
coll6es a leun place dans le textet
avec la l6gende en dessous (si ce
nrest pas possible, indiquen au
cnayon dans la marge la Place de
I'illustration),
Les pages senont num6r'ot6es au
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en aucun cas 6tne pli6.
Ne pas utilisez de machine A 6cr ine
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obtenir un meilleur- contraste ii la
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Le manusct-ipt devna commencer par
un r6sum6 en angtais de moins de 200
mots. ll est aussi sugg6n6 aux auteuns
de mettne un r'6sum6 en a.l lemand et en
fnangais. En cas de difficult6 poun pn6-
paren ces r^6sum6s, contacten le redacteur.
Prof. Dr. Riidiger BecksmannCVMA DeutschlandLugostr aBe 1 3
D - 7800 Freibung i. Br.Bundesrepubl ik Deutschl and
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