Sur mandat de - BFURapport SINUS 2017. Niveau de sécurité et accidents dans la circulation routière en 2016. erne bpa 201 . +550 166 66 &1 10.13100 bfu. 2.331.02 2our une meilleure

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en

2016

Niveau de sécurité et accidents dans la circulation routière en 2016

Rapport SINUS 2017

bpa – Bureau de prévention des accidents, case postale, CH-3001 BerneTél. +41 31 390 22 22, fax +41 31 390 22 30, info @ bpa.ch, www.bpa.ch

Sur mandat de: Fonds de sécurité routière (FSR)

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Le bpa. Pour votre sécurité.

Le bpa est le centre suisse de compétences pour la pré-vention des accidents. Il a pour mission d’assurer la sécurité dans les domaines de la circulation routière, du sport, de l’habitat et des loisirs. Grâce à la recherche, il établit les bases scientifiques sur lesquelles reposent l’ensemble de ses activités. Le bpa propose une offre étoffée de conseils, de formations et de moyens de communication destinés tant aux milieux spécialisés qu’aux particuliers.Plus d’informations sur www.bpa.ch.

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-10.

2017

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Niveau de sécurité et accidents dans la circulation routière en 2016

Rapport SINUS 2017

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Editeur bpa – Bureau de prévention des accidents Case postale CH-3001 Berne Tél. +41 31 390 22 22 Fax +41 31 390 22 30 [email protected] www.bpa.ch Commande sur www.commander.bpa.ch, réf. 2.331 Equipe du projet vonne chermann t rmer, lic. ès sc. pol., collaboratrice scientifique echerche, bpa oland llenbach, ing. E , responsable echerche, bpa hrista hler turn , assistante de division echerche onseils écurité des produits, bpa ndrea errmann, assistante de projet echerche, bpa teffen iemann, . ., collaborateur scientifique echerche, bpa ndrea hr, c ps chologie, collaboratrice scientifique echerche, bpa ection ublications Langues, bpa

édaction oland llenbach, ing. E , responsable echerche, bpa teffen iemann, . ., collaborateur scientifique echerche, bpa

omposition, impression et tirage assmann rint, 13 , ch. du Long hamp, 2 01 ienne 1 201 2 0 Imprimé sur papier FSC

bpa 201 ous droits réservés. eproduction autorisée avec mention de la source (cf. proposition). Toute utilisation commerciale est exclue. Le présent rapport a été élaboré sur mandat du onds de sécurité routière ( ). Le bpa est seul responsable

de son contenu. roposition d’indication de la source bpa – ureau de prévention des accidents. Rapport SINUS 2017. Niveau de sécurité et accidents dans la

circulation routière en 2016. erne bpa 201 . 166 66 10.13100 bfu. 2.331.02

our une meilleure lisibilité, seule la forme masculine est emplo ée dans le présent rapport, étant entendu qu’elle comprend aussi les femmes.

es arrondis peuvent donner lieu à de légères différences dans les totaux des graphiques. Nous vous remercions de votre compréhension. raduit de l’allemand. En cas de divergences, la version allemande fait foi.

Impressum

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Avant-propos

216 tués et 3785 blessés graves: si ces chiffres pour l’année

2016 propulsent les routes helvétiques parmi les routes les

plus sûres au monde, ils ne doivent pas faire oublier que

chaque victime est une victime de trop! En particulier pour

les usagers de la route âgés, les cyclistes et les piétons, les

évolutions des dernières années sont peu réjouissantes.

Le rapport SINUS du bpa chiffre l’accidentalité routière en

Suisse et montre les évolutions. Les données sont ventilées

selon les groupes d’usagers de la route, les tranches d’âge

et la localisation (en/hors localité, sur autoroute). Le présent

ouvrage aborde par ailleurs les défis particuliers de la pré-

vention des accidents. Ceux-ci sont malheureusement

nombreux, par exemple la protection des usagers de la

route précités, l’accidentalité des utilisateurs de vélos élec-

triques ou encore la stagnation des taux de port du casque

cycliste.

Nous sommes heureux que nos analyses éveillent votre

intérêt et espérons que ce rapport vous sera utile. Comme

par le passé, nous mettrons tout en œuvre pour renforcer

le niveau de sécurité routière et réduire l’accidentalité en

Suisse, ce avec l’aide de nos partenaires.

Brigitte Buhmann

Directrice

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2017_SINUS_fr.indd 4 05.10.17 09:46

5Rapport SINUS 2017 du bpa Sommaire

Sommaire

IntroductionLes accidents de la route, une charge pour la société 8

Les accidents en brefLes accidents de la route en général 12

Evolution 14

Moyen de locomotion 16

Sexe 18

Age 20

Région 22

Lieu 24

Jour et heure 26

Types d’accident 28

Causes des accidents 30

Comparaison internationale 32

Les accidents en détailPiétons 36

Cycle 38

Vélo électrique 40

Motocycle 42

Voiture de tourisme 44

Véhicules automobiles lourds 46

Enfants 48

Jeunes adultes 50

Seniors 52

En localité 54

Hors localité 56

Sur autoroute 58

Pertes de maîtrise 60

Collisions 62

Inattention et distraction 64

Refus de priorité 66

Alcool 68

Vitesse 70

Opinions et comportementAlcool 74

Vitesse 76

Casque 78

Ceinture de sécurité 80

Inattention et distraction 82

ConclusionsPrincipaux résultats 86

Perspectives 87

AnnexeLes résultats en un coup d’œil 88

Démographie 90

Parc de véhicules 91

Exposition 92

Prestations kilométriques 93

urveillance du trafic 94

Législation 95

Méthodologie 97

Glossaire 103

Sources des données 104

Index 105

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2017_SINUS_fr.indd 6 05.10.17 09:46

IntroductionChaque année, quelque 80 000 personnes se blessent et plus de 200 autres se tuent dans des accidents sur les routes suisses. Toutefois, seul un quart environ des bles-sés sont recensés par la police et nous prenons surtout conscience des accidents lorsqu’ils sont spectaculaires et/ou que nous sommes directement touchés. Ces acci-dents occasionnent douleurs et souffrances, mais aussi des coûts considérables.

2017_SINUS_fr.indd 7 05.10.17 09:46

8

Intr

od

uct

ion

Rapport SINUS 2017 du bpaIntroduction – Les accidents de la route, une charge pour la société

Les accidents de la route, une charge pour la société

En Suisse, les maladies causent chaque année plus de

60 000 décès. En comparaison, les accidents (quelque

2 00 tués par an) paraissent plut t insignifiants.

De prime abord, l’urgence d’agir semble moindre pour les

accidents de la route par rapport à d’autres problèmes de

santé publique comme le tabagisme, l’alcoolisme, les mala-

dies cardio-vasculaires ou le cancer. Or la gravité d’un pro-

blème sanitaire ne ressort pas uniquement du nombre de

décès qu’il occasionne. Il faut aussi tenir compte des bles-

sés graves et des conséquences physiques et psychiques à

long terme.

Le nombre potentiel d’années de vie perdues s’est

imposé comme grandeur pour tenir compte de l’âge des

personnes décédées d’une cause spécifique. La mortalité

pré-maturée (entre 1 et 70 ans) liée aux accidents de la

route représente 23 années potentielles de vie perdues par

décès pour les hommes et 19 pour les femmes. Seul le sui-

cide présente des valeurs aussi élevées.

Les statistiques officielles ne renseignent qu’insuffisam-

ment sur la gravité des blessures et les conséquences à

long terme. De plus, les accidents de la route occasionnant

des dommages corporels ne sont pas tous enregistrés par

la police. Le bpa procède donc chaque année à une extra-

polation qui donne une image complète de l’accidentalité

extraprofessionnelle en Suisse. Pour 2014, il estime à plus

de 80 000 le nombre de blessés sur les routes helvétiques,

dont près de 21 500, soit 1⁄4 ont été recensés par la police.

En Suisse, les accidents de la route engendrent des coûts

matériels de près de 4 milliards de francs par an, dus en

particulier aux traitements médicaux, aux dommages

matériels et aux pertes de production consécutives aux

absences professionnelles. Si les tués, les invalides et les

blessés graves ne représentent qu’une assez petite part

(7%) des accidentés sur les routes suisses, ils sont en

revanche à l’origine de plus des 3 ⁄4 des coûts matériels occa-

sionnés par les dommages corporels.

Malgré une baisse continue des chiffres des accidents de la

route depuis des années, les dommages corporels occasion-

nés restent considérables et le coût à la charge de la société

justifie la poursuite d’une prévention systématique.

. o iale ast r. ocx er/ . .

Nombre potentiel d’années de vie perdues par cas de décès, selon le sexe et des causes de décès choisies*, 2014

10

23

3

7

16

4

19

4

8

17

0

5

10

15

20

25

Accident detout type

Accident de laroute

Cancer Cirrhosealcoolique du

foie

Suicide

Hommes Femmes

Nombre d’accidents de la route pour 1000 décès, selon le sexe et l’âge, 2014

44

82

8

3 1

83

34

52

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

92 0 201 EL. o iale Last fr.docx er 0 .0 .201

Répartition des dommages corporels subis dans les accidents de la route selon leur gravité6, 2014

82%

11%

6% 1%

Blessés légers Personnes ayant subi desblessures moyennement graves

Blessés graves Invalides et tués

Décès selon l’âge et la cause, 2014

Cause Age

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Les accidents en brefLes routes suisses comptent parmi les plus sûres au monde. Depuis des décennies, le nombre de victimes de la route recule (216 tués en 2016, soit une baisse de 37 par rapport à 2015). Ce bilan positif ne doit cependant pas faire oublier que la si-tuation est moins positive pour les usagers de la route âgés, les cyclistes et les piétons.

2017_SINUS_fr.indd 11 05.10.17 09:46

12

Les accidents de la route en général

Les

acci

den

ts e

n b

ref

Rapport SINUS 2017 du bpaLes accidents en bref – Les accidents de la route en général

Cette dernière décennie, le nombre de tués sur les routes

helvétiques a reculé d’environ 16 par an et celui des blessés

graves de plus de 140. En 2016, 216 personnes ont perdu

la vie et 3785 autres ont été grièvement blessées sur les

routes suisses, soit respectivement 37 et 45 de moins qu’en

2015.

En 2016, la plupart des victimes de la route étaient des

occupants de voitures de tourisme; viennent ensuite les

piétons et les motocyclistes. Les hommes étaient impliqués

plus de deux fois plus souvent dans les accidents mortels

que les femmes. Ceux-ci sont survenus pour la plupart sur

les routes hors localité; ils sont près de six fois plus fré-

quents que sur autoroute. Les principales causes des acci-

dents mortels étaient l’inattention/la distraction, la vitesse

et les refus de priorité.

Les motocyclistes ont subi le plus de blessures graves, sui-

vis des occupants de voitures de tourisme, des cyclistes et

des piétons. Presque deux fois plus d’hommes que de

femmes ont été grièvement blessés. Sur les routes en loca-

lité, on a dénombré deux fois plus de blessés graves que sur

les routes hors localité. Les accidents ayant occasionné des

blessés graves étaient surtout dus à des refus de priorité et

à l’inattention/la distraction.

Le net renforcement de la sécurité routière a le plus profité

aux occupants de voitures de tourisme ces dix dernières

années. Tant en chiffres absolus que relativement au reste

de l’accidentalité, la baisse du nombre de blessés graves et

de tués a été supérieure à la moyenne pour ces usagers de

la route. La sécurité routière s’est également sensiblement

accrue pour les motocyclistes. L’évolution est moins posi-

tive pour les piétons et les cyclistes. Chez ces derniers, le

nombre de blessés graves n’a absolument pas diminué

durant la dernière décennie. L’accidentalité des utilisateurs

de vélos électriques, dont le nombre progresse forte-

ment, ne cesse de croître.

Globalement, les tendances des années précédentes se

sont poursuivies en 2016: on observe un transfert de l’acci-

dentalité vers les usagers de la route plus âgés et le pro-

blème de la mobilité douce (en localité) s’est accentué.

. esa tue er lic r. ocx / / er/ . .

Situation 2016 Tués Blessés

graves

Total

Total 216 3 785 4 001 Moyen de locomotion Voiture de tourisme 75 872 947

Motocycle 43 999 1 042

Vélo électrique 9 201 210

Cycle 24 854 878

A pied 50 622 672

Autres 15 237 252 Age 0–6 6 52 58

7–14 6 141 147

15–17 4 166 170

18–24 26 427 453

25–44 50 1 007 1 057

45–64 56 1 235 1 291

65–74 24 394 418

75+ 44 363 407 Sexe Hommes 151 2 471 2 622

Femmes 65 1 314 1 379 Région linguistique Suisse alémanique 144 2 511 2 655

Suisse romande 59 1 070 1 129

Tessin 13 204 217 Type d’occupant Conducteur 145 2 847 2 992

Passager 21 316 337 Localisation En localité 88 2 383 2 471

Hors localité 109 1 198 1 307

Sur autoroute 19 204 223 Type d’accident Impliquant un piéton 49 600 649

Perte de maîtrise 83 1 487 1 570

Collision frontale 27 260 287

Dépassement ou changement de voie de circulation 12 173 185

Tamponnement 12 315 327

En quittant une route/s’engageant sur une route 21 700 721

En traversant une route 5 155 160

Autres 7 95 102 Conditions de lumière De jour 136 2 741 2 877

A l‘aurore, au crépuscule 16 255 271

De nuit 61 787 848 Conditions météorologiques Pas de précipitations 193 3 347 3 540

Pluie, grêle, chutes de neige 20 426 446 Jour de la semaine Du lundi au vendredi 157 2 817 2 974

Week-end 59 968 1 027 Cause potentielle Refus de priorité 42 1 035 1 077

Inattention et distraction 62 1 030 1 092

Vitesse 52 648 700

Influence de l‘alcool 37 456 493

Utilisation inadéquate du véhicule 17 402 419

Influence de stupéfiants, médicaments 23 119 142

2017_SINUS_fr.indd 12 05.10.17 11:39

13Rapport SINUS 2017 du bpa Les accidents en bref – Les accidents de la route en général

13 201 . esamtueberblic fr.docx n er 2 .0 .201

Différence par rapport à 2015 Moyenne 2011–2015 Evolution moyenne 2006–20161 Tués Blessés graves Tués Blessés Tués Blessés graves

Chiffres absolus % Chiffres

absolus % graves Chiffres

absolus % Chiffres

absolus %

Total –37 –14.6 –45 –1.2 285 4 128 –16 –4.4 –142 –2.7 Moyen de locomotion Voiture de tourisme 0 0.0 –10 –1.1 100 1 051 –9 –6.0 –91 –5.2

Motocycle –23 –34.8 –100 –9.1 63 1 218 –3 –4.2 –51 –3.5

Vélo électrique –5 –35.7 38 23.3 7 113 ... ... ... ...

Cycle –1 –4.0 16 1.9 27 832 –1 –3.8 4 0.5

A pied –8 –13.8 22 3.7 63 666 –2 –2.9 –12 –1.6

Autres 0 0.0 –11 –4.4 25 249 –2 –4.8 –14 –4.4 Age 0–6 1 20.0 0 0.0 5 51 0 –1.8 –2 –2.8

7–14 4 200.0 11 8.5 9 176 0 –3.6 –13 –4.8

15–17 0 0.0 6 3.8 5 199 –2 –9.0 –20 –5.9

18–24 –9 –25.7 –35 –7.6 37 529 –3 –5.4 –48 –5.4

25–44 2 4.2 12 1.2 54 1 167 –5 –5.8 –72 –4.2

45–64 –6 –9.7 –66 –5.1 77 1 291 –3 –3.8 –3 –0.2

65–74 –20 –45.5 6 1.5 37 376 –1 –2.5 8 2.9

75+ –9 –17.0 21 6.1 62 339 –1 –2.4 5 1.8 Sexe Hommes –37 –19.7 –73 –2.9 211 2 733 –14 –4.8 –102 –3.0

Femmes 0 0.0 28 2.2 74 1 394 –3 –3.0 –40 –2.4 Région linguistique Suisse alémanique –41 –22.2 –12 –0.5 189 2 636 –10 –4.1 –84 –2.6

Suisse romande 3 5.4 –10 –0.9 83 1 226 –5 –4.9 –38 –2.6

Tessin 1 8.3 –23 –10.1 13 267 –1 –5.6 –23 –5.3 Type d’occupant Conducteur –23 –13.7 –43 –1.5 187 3 070 –11 –4.7 –100 –2.7

Passager –6 –22.2 –24 –7.1 35 392 –3 –5.0 –30 –5.1 Localisation En localité –31 –26.1 51 2.2 117 2 521 –4 –3.2 –69 –2.3

Hors localité –4 –3.5 –100 –7.7 140 1 364 –11 –4.9 –58 –3.3

Sur autoroute –2 –9.5 4 2.0 28 243 –2 –5.6 –16 –4.7 Type d’accident Impliquant un piéton –9 –15.5 18 3.1 60 640 –1 –2.0 –12 –1.6

Perte de maîtrise –34 –29.1 1 0.1 122 1 591 –9 –5.5 –40 –2.2

Collision frontale 4 17.4 –24 –8.5 31 260 –3 –4.2 –18 –4.3

Dépassement ou changement de voie de circulation –1 –7.7 –6 –3.4 19 194 0 0.1 –7 –3.1

Tamponnement 2 20.0 29 10.1 12 352 0 –4.0 –22 –4.5

En quittant une route/s’engageant sur une route 4 23.5 –39 –5.3 24 784 –2 –4.6 –21 –2.3

En traversant une route –4 –44.4 –9 –5.5 9 188 0 –5.2 –17 –5.5

Autres 1 16.7 –15 –13.6 9 119 –1 –7.8 –6 –4.3 Conditions de lumière De jour –37 –21.4 –89 –3.1 183 2 972 –10 –4.3 –73 –2.1

A l‘aurore, au crépuscule 10 166.7 47 22.6 18 258 –1 –5.0 –6 –2.1

De nuit –9 –12.9 0 0.0 82 896 –6 –4.8 –63 –4.6 Conditions météorologiques Pas de précipitations –28 –12.7 –132 –3.8 248 3 664 –15 –4.6 –117 –2.7

Pluie, grêle, chutes de neige –3 –13.0 98 29.9 32 446 –2 –4.6 –26 –4.2 Jour de la semaine Du lundi au vendredi –25 –13.7 5 0.2 205 2 987 –10 –3.8 –91 –2.5

Week-end –12 –16.9 –50 –4.9 80 1 141 –6 –5.7 –52 –3.6 Cause potentielle Refus de priorité –10 –19.2 –20 –1.9 49 1 139 –3 –4.0 –43 –3.0

Inattention et distraction 5 8.8 90 9.6 60 1 062 –5 –5.0 –55 –3.6

Vitesse –19 –26.8 –57 –8.1 80 855 –9 –6.8 –61 –4.7

Influence de l‘alcool –1 –2.6 17 3.9 45 509 –3 –4.4 –31 –4.2

Utilisation inadéquate du véhicule 3 21.4 –22 –5.2 20 417 –1 –5.0 –11 –2.1

Influence de stupéfiants, médicaments 7 43.8 8 7.2 19 128 0 2.0 –3 –2.2 1 Variation annuelle moyenne calculée par régression linéaire

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14

Les

acci

den

ts e

n b

ref

Rapport SINUS 2017 du bpaLes accidents en bref – Evolution

Les relevés de l’accidentalité routière existent depuis près

d’un siècle. Ils révèlent que les accidents de la circulation

n’ont cessé d’augmenter jusqu’en 1971, hormis pendant la

période de la Seconde Guerre Mondiale.

Depuis 1971, année record quant au nombre de tués sur

les routes, ce chiffre a été divisé par deux à plus de trois

reprises (il a chuté de 88%). En 2016, on a dénombré

1 décès de moins sur les routes que ans auparavant.

Si l’accidentalité s’était maintenue au niveau de 1971, près

de 45 000 personnes supplémentaires auraient perdu la vie

jusqu’en 2016. Ce nombre de décès évités correspond à la

population de Thoune, la onzième ville la plus peuplée de

Suisse.

Mis en relation avec la population helvétique, ce recul est

encore plus significatif le nombre de tués était de 2 pour

100 000 habitants en 1971, contre 3 pour 100 000 en 2016

(–90%). Dans le même temps, les prestations kilométriques

du trafic individuel motorisé ont augmenté elles ont dou-

blé pour les voitures de tourisme (pour atteindre quelque

56 milliards de véhicules-kilomètres) et triplé pour les

motocycles (passant à près de 1,9 milliard de véhicules-

kilomètres). La comparaison du nombre de dommages

corporels graves subis par véhicule-kilomètre parcouru

confirme toutefois que le risque d’avoir un accident mortel

reste bien plus élevé pour les motocyclistes que pour les

occupants de voitures de tourisme. L’écart s’est même sen-

siblement accentué.

Le nombre de blessés légers et de blessés graves a égale-

ment reculé depuis 1971. La baisse est néanmoins faible

pour les premiers (sur la base des chiffres enregistrés par la

police). Le nombre de blessés graves affiche une évolution

positive similaire à celle des tués, puisqu’il a été divisé par

deux plus de deux fois. En 2016, les usagers de la route

grièvement blessés étaient 15 000 de moins qu’en 1971. Le

maintien au niveau de 1971 aurait engendré 430 000 bles-

sés graves supplémentaires, soit plus que la population de

la ville de Zurich.

La baisse du nombre de tués sur les routes s’est accompa-

gnée d’un net recul de la létalité. Autrement dit, le risque

de mourir dans un accident de la route a sensiblement

diminué.

Evolution

. t ic lu r. ocx er/ . .

Dommages corporels graves et létalité pour différentes périodes

Ø 1970–1974

Ø 1975–1979Ø 1980–1984

Ø 1985–1989Ø 1990–1994

Ø 1995–1999

Ø 2000–2004Ø 2005–2009Ø 2010–2015

2016

0

100

200

300

400

500

0 2 500 5 000 7 500 10 000 12 500 15 000 17 500 20 000

Léta

lité

Dommages corporels graves

Evolution indexée du nombre de blessés graves et de tués dans les accidents de la route, de la population résidante et des prestations ilométriques du trafic motorisé, 1 0–2016

0

50

100

150

200

25019

7019

7219

7419

7619

7819

8019

8219

8419

8619

8819

9019

9219

9419

9619

9820

0020

0220

0420

0620

0820

1020

1220

1420

16

Tués Blessés gravesVéhicules-kilomètres Population résidante

Dommages corporels graves subis par les occupants de voitures de tourisme et les motocyclistes par milliard de véhicules ilom tres, 1 1/2016

377

17

5249

548

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

1971 2016

Occupants de voitures de tourisme Motocyclistes

2017_SINUS_fr.indd 14 05.10.17 09:46

152 1 201 .E Ent ic lung fr.docx er 0 .0 .201

Evolution du nombre de blessés légers et de blessés graves dans les accidents de la route, 1 65–2016

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

40 000

1965

1968

1971

1974

1977

1980

1983

1986

1989

1992

1995

1998

2001

2004

2007

2010

2013

2016

Blessés graves Blessés légers

Evolution de la létalité pour les accidents de la route, 1 65–2016

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

1965

1968

1971

1974

1977

1980

1983

1986

1989

1992

1995

1998

2001

2004

2007

2010

2013

2016

Evolution du nombre de tués dans les accidents de la route, 1 65–2016

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

2000

1965

1968

1971

1974

1977

1980

1983

1986

1989

1992

1995

1998

2001

2004

2007

2010

2013

2016

Létalité pour les accidents de la route selon le moyen de locomotion, 1 1/2016

Moyen de locomotion 1 1 2016 ariation en

Voiture de tourisme 351 73 –79 Motocycle 467 122 –74 Vélo électrique ... 134 ... Cycle 508 71 –86 A pied 792 213 –73 Autres 843 102 –88 Total 55 100 –

Tués dans les accidents de la route selon le moyen de locomotion, 1 1/2016

Moyen de locomotion

1 1 2016 ariation en

Voiture de tourisme 668 75 –89

Motocycle 191 43 –77

Vélo électrique ... 9 ...

Cycle 119 24 –80

A pied 537 50 –91

Autres 258 15 –94

Total 1 3 216 –

Blessés légers et blessés graves dans les accidents de la route, 1 1/2016

Blessés 1 1 2016 ariation en

Blessés légers 18 392 17 607 –4

Blessés graves 18 785 3 785 –80 Total 3 1 21 3 2 – 2

Rapport SINUS 2017 du bpa Les accidents en bref – Evolution

2017_SINUS_fr.indd 15 05.10.17 09:46

16

Moyen de locomotion

Les

acci

den

ts e

n b

ref

Rapport SINUS 2017 du bpaLes accidents en bref – Moyen de locomotion1 1 201 . er ehrsteilnahme fr.docx er 22.0 .201

Evolution des dommages corporels graves selon le moyen de locomotion, 2006–2016

0

500

1000

1500

2000

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Voiture de tourisme Motocycle Vélo électrique

Cycle A pied Autres

Répartition des dommages corporels graves selon le moyen de locomotion, Ø 2012–2016

25%

28%

4%

21%

16%

6%

Blessés graves

Voiture de tourisme Motocycle

Vélo électrique Cycle

A pied Autres

35%

22%3%

9%

22%

9%

Tués

Répartition des dommages corporels graves selon la localisation et le moyen de locomotion, Ø 2012–2016

31

55

79 77

92

55

52

41

21 23

7

34

16

4 1 111

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Voiture detourisme

Motocycle Véloélectrique

Cycle A pied Autres

En localité Hors localité Sur autoroute

Par rapport à 2015, le nombre de blessés graves sur les

routes suisses en 2016 a évolué nettement moins favora-

blement (–1%) que celui des tués (–15%). Cela tient princi-

palement aux accidents de piétons et de cyclistes (motorisés

ou non), pour lesquels on a même recensé davantage de

blessés graves. On observe depuis des années une évolu-

tion divergente entre l’accidentalité des usagers de la route

motorisés et celles des usagers peu ou pas motorisés: les

dommages corporels graves subis par les occupants de voi-

tures de tourisme et les motocyclistes ont reculé respective-

ment de moitié et d’un tiers ces dix dernières années, alors

qu’aucune baisse n’a été enregistrée chez les cyclistes et

qu’elle est seulement légère pour les piétons. Le nombre de

dommages corporels graves est même en hausse chez les

utilisateurs de vélos électriques, probablement surtout en

raison de l’exposition.

En moyenne sur les cinq dernières années, la plupart des

dommages corporels graves ont concerné les moto-

cyclistes, suivis par les occupants de voitures de tourisme.

Chez les premiers, ce constat est essentiellement lié au fort

risque d’accident rapporté aux prestations kilométriques

(surtout par temps de déplacement). Pour les occupants de

voitures de tourisme en revanche, cela tient probablement

avant tout à l’exposition, car la voiture de tourisme consti-

tue le moyen de locomotion le plus sûr compte tenu des

prestations kilométriques. Des données sur l’exposition des

utilisateurs de vélos électriques sont disponibles pour la

première fois: leur risque d’accident grave est sensiblement

plus élevé que celui des cyclistes conventionnels, tant par

rapport aux prestations kilométriques qu’au temps de

déplacement. Des différences dans la structure des âges

des utilisateurs explique vraisemblablement en partie cet

effet. Si l’on considère la gravité des accidents, les piétons

sont les usagers de la route les plus menacés.

Comme escompté, les accidents graves subis par les pié-

tons sont de loin le plus fréquents en localité. Les acci-

dents en localité dominent également chez les utilisateurs

de vélos électriques, de vélos classiques et de motocycles.

Pour ces derniers, ils impliquent surtout des motocycles

légers et des cylindrées jusqu’à 125 cm3. En revanche, plus

de la moitié des dommages corporels graves subis par les

occupants de voitures de tourisme se produisent hors

localité.

2017_SINUS_fr.indd 16 05.10.17 09:46

172 1 201 . er ehrsteilnahme fr.docx er 2 .0 .201

Répartition des dommages corporels graves selon la saison et le moyen de locomotion, Ø 2012–2016

2431 27 29

22 25

25

4038

40

21

32

27

2022

20

31

23

23

9 13 11

2620

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Voiture detourisme


Cycle A pied Autres

Printemps Eté Automne Hiver

Evolution indexée des dommages corporels graves selon le moyen de locomotion, 2006–2016

0

20

40

60

80

100

120

140

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Voiture de tourisme Motocycle

Cycle A pied

Autres (vélo électrique compris) Tous les moyens de locomotion

Dommages corporels graves (2016 / Ø 2011–2015) et létalité (Ø 2006–2016) selon le moyen de locomotion

Moyen de locomotion

Blessés graves Tués Létalité Ø 2006–

2016 2016 Ø 2011–

2015 2016 Ø 2011–

2015 Voiture de tourisme

872 1 051 75 100 99

Motocycle 999 1 218 43 63 154

Vélo électrique 201 113 9 7 ...

Cycle 854 832 24 27 95

A pied 622 666 50 63 267

Autres 237 249 15 25 157Total 3 5 12 216 2 5 130

Dommages corporels graves (Ø 2012–2016) et létalité (Ø 2006–2016) selon le moyen de locomotion

Voiture de tourisme

Motocycle

Cycle

A pied

Autres (vélo électrique compris)

0

50

100

150

200

250

300

0 200 400 600 800 1000 1200

Léta

lité


Dommages corporels graves pour 100 millions de personnes ilom tres et 10 millions d’heures de participation au trafic, selon le moyen de locomotion, 2015

1

82 84

38

116

267

142

46

4

0

50

100

150

200

250

300

Voiture detourisme

Motocycle Vélo électrique Cycle A pied

Pour 100 millions de personnes-kilomètres Pour 10 millions d’heures

Répartition des causes principales des accidents graves selon le moyen de locomotion du responsable principal, Ø 2012–2016

40

6 1113

9

1616 15

10

25 14 12

8

1114 12

4

1112

11

28 31 35 37

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Voiture de tourisme Motocycle Vélo électrique Cycle

Refus de priorité Inattention et distraction

Vitesse Influence de l’alcool

Utilisation inadéquate du véhicule Autres

Rapport SINUS 2017 du bpa Les accidents en bref – Moyen de locomotion

2017_SINUS_fr.indd 17 05.10.17 11:39

18

Sexe

Les

acci

den

ts e

n b

ref

Rapport SINUS 2017 du bpaLes accidents en bref – Sexe1 1 201 . eschlecht fr.docx er 0 .0 .201

Evolution des dommages corporels graves selon le sexe, 2006–2016

0

1000

2000

3000

4000

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Hommes Femmes

Répartition des dommages corporels graves selon le sexe, Ø 2012–2016

66%

34%

Blessés graves

Hommes Femmes

73%

27%

Tués

Répartition des responsables principaux des accidents graves selon le sexe et la cause principale, Ø 2012–2016

24

11

14

11

6

3432

12

10

47

35

0%

10%

20%

30%

40%

Refus depriorité

Inattention etdistraction


Utilisationinadéquatedu véhicule

Autres

Hommes Femmes

Les hommes sont près de deux fois plus nombreux que les

femmes à subir des accidents graves de la route. En 2016,

on dénombrait quelque 2600 hommes et 1400 femmes.

Par ailleurs, les accidents impliquant des hommes sont sou-

vent plus graves. En cas de blessure, la probabilité qu’elle

soit mortelle est plus du double (2,1 fois) de celle des

femmes. En effet, le nombre de tués pour 10 000 dom-

mages corporels s’élève à 166 chez les hommes et 79 chez

les femmes.

Ce facteur varie cependant fortement selon le moyen de

locomotion utilisé au moment de l’accident. Pour les occu-

pants de voitures de tourisme, la létalité des hommes est

trois fois supérieure à celle des femmes, alors que pour les

cyclistes ou les piétons, ce rapport n’est que de 1,2. En cas

de blessures subies dans un accident de moto ou de vélo

électrique, la létalité des hommes est respectivement 2,4 et

2,6 fois supérieure à celle des femmes.

Il y a plus de femmes (53%) que d’hommes (47%) qui sont

victimes d’un accident grave comme piétons. Les autres

usagers de la route ayant subi des dommages corporels

graves sont pour la plupart des hommes. Leur part est par-

ticulièrement élevée (85%) parmi les motocyclistes griève-

ment blessés ou tués. La part correspondante chez les

cyclistes est de 70% et chez les occupants de voitures de

tourisme, de 56%. Une bonne partie des différences rele-

vées est due à l’exposition. Les femmes vont davantage à

pied que les hommes, et parcourent des distances infé-

rieures à celles des hommes avec les autres moyens de

transport. En outre, les hommes sont surreprésentés dans

les accidents graves survenant hors localité (73% contre

27% de femmes).

Les femmes sont responsables avant tout d’accidents

graves parce qu’elles n’ont pas accordé la priorité (trois fois

plus souvent que l’inattention/la distraction ou que la

vitesse, et huit fois plus souvent que l’alcool). Chez les

hommes, les refus de priorité constituent également la

cause principale la plus fréquente des accidents graves,

mais elle ne dépasse que de deux fois chacune des causes

suivantes: inattention/distraction, vitesse et alcool

2017_SINUS_fr.indd 18 05.10.17 09:46

192 1 201 . eschlecht fr.docx er 2 .0 .201

Létalité selon le sexe et le moyen de locomotion, Ø 2012–2016

131

171

242

81

273

181

43

71

92

66

232

104

0

100

200

300

Voiture detourisme


Cycle A pied Autres

Hommes Femmes

Evolution indexée des dommages corporels graves selon le sexe, 2006–2016

0

20

40

60

80

100

120

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Hommes Femmes Hommes + femmes

Dommages corporels graves (2016 / Ø 2011–2015) et létalité (Ø 2006–2016) selon le sexe

exe Blessés graves Tués Létalité Ø 2006–

2016 2016 Ø 2011–

2015 2016 Ø 2011–

2015 Hommes 2 471 2 733 151 211 166

Femmes 1 314 1 394 65 74 79Total 3 5 12 216 2 5 130

Dommages corporels graves pour 100 000 habitants (Ø 2012–2016) et létalité (Ø 2006–2016) selon le sexe

Hommes

Femmes

0

50

100

150

200

0 20 40 60 80

Léta

lité

Dommages corporels graves pour 100 000 habitants

Répartition des dommages corporels graves selon le moyen de locomotion, les conditions de lumi re et le sexe, Ø 2012–2016

17

3135

42

38 14

279

3

5

2

3

23

20

16

12

1125

14

30

8 5 5 5

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Hommes Femmes Hommes Femmes

De jour De nuit

Voiture de tourisme Motocycle Vélo électrique Cycle A pied Autres

Répartition des dommages corporels graves entre les deux sexes, selon le moyen de locomotion et la localisation, Ø 2012–2016

56

85

55

70

47

75

64

73

6267

44

15

45

30

53

25

36

27

3833

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Voitu

re d

eto

urism

e

Mot

ocyc

le

Vélo

élec

triqu

e

Cycle

A pi

ed

Autre

s

En lo

calit

é

Hors

loca

lité

Sur a

utor

oute

Tota

l

Hommes Femmes

Rapport SINUS 2017 du bpa Les accidents en bref – Sexe

2017_SINUS_fr.indd 19 05.10.17 11:39

20

Age

Les

acci

den

ts e

n b

ref

Rapport SINUS 2017 du bpaLes accidents en bref – Age

Entre 2006 et 2016, le nombre d’accidents graves sur les

routes suisses a évolué différemment selon les tranches

d’âge. Les moins de 45 ans ont enregistré un fort recul

(–45%), alors que les chiffres sont relativement stables

(–2%) pour les 45–64 ans et qu’ils ont augmenté (+20%)

chez les seniors (65 ans et plus).

Si l’on compare la répartition des âges pour les blessés

graves à celle pour les tués, on remarque une part bien plus

élevée de seniors parmi les seconds (environ 1⁄3) que parmi

les premiers (à peine 1⁄5). Cela s’explique notamment par la

vulnérabilité physique accrue de cette population, qui se

re ète également dans une létalité extr mement élevée

(373 tués pour 10 000 blessés). En revanche, la proportion

des 25–44 ans est nettement plus grande parmi les blessés

graves (28%) que parmi les tués (20%).

Rapporté à la population, le risque de subir un accident

grave avec un moyen de locomotion donné dépend forte-

ment de l’âge. Par rapport aux autres tranches d’âge, les

graves accidents de piétons sont légèrement plus fré-

quents entre 6 et 9 ans ainsi qu’à partir de 70 ans, mais

sensiblement plus fréquents dès ans. es pics d’acci-

dents graves sont clairement visibles chez les 16–19 ans à

motocycle et chez les 18–25 ans en voiture de tourisme.

e plus, l’accidentalité grave des occupants de voitures de

tourisme est légèrement accrue che les – ans.

ans la tranche d’âge des 1 –2 ans, près de la moitié des

dommages corporels graves découle de pertes de maîtrise.

Cette part décroît avec l’âge. Les collisions sont fréquentes

dans toutes les tranches d’âge, en particulier chez les 15–

1 ans, o elles représentent environ 1 accident grave

sur 2. La cause principale d’accident inattention distrac-

tion affiche une part relativement similaire pour toutes les

tranches d’âge (environ 10%), alors que la proportion des

refus de priorité augmente avec l’âge. Chez les jeunes

adultes (18–24 ans), la vitesse est la cause d’accident la

plus fréquente.

1_21_2017_SINUS_UG.AL_Alter_fr.docx Van/11.09.2017

Evolution des dommages corporels graves selon l’âge, 2006–2016

0

500

1000

1500

2000

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

0–14 15–17 18–24

25–44 45–64 65+

Répartition des dommages corporels graves selon l’âge, Ø 2012–2016

5%5%

12%

28%32%

18%

Blessés graves

0–14 15–17 18–24

25–44 45–64 65+

5% 1%

13%

20%

27%

34%

Tués

Répartition des dommages corporels graves selon le type d’accident et l’âge, Ø 2012–2016

22

34

4943 40

32

28

51

3945

46

35

48

14 11 10 11

29

2 2 2 2 3 4

0%

20%

40%

60%

80%

100%

0–14 15–17 18–24 25–44 45–64 65+

Perte de maîtrise Collision Impliquant un piéton Autres

2017_SINUS_fr.indd 20 05.10.17 09:46

212_21_2017_SINUS_UG.AL_Alter_fr.docx Van/29.09.2017

Répartition des causes principales des accidents graves selon l’âge de l’usager responsable, Ø 2012–2016

18 2225 27

32

1212 12

12911

21 14 11 74

1113

94

6

55

78

50

28 31 34 39

0%

20%

40%

60%

80%

100%

0–17 18–24 25–44 45–64 65+

Refus de priorité Inattention et distractionVitesse Influence de l’alcoolUtilisation inadéquate du véhicule Autres

Evolution indexée des dommages corporels graves selon l’âge, 2006–2016

0

20

40

60

80

100

120

140

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

0–14 15–1718–24 25–4445–64 65+Tous âges confondus

Dommages corporels graves (2016 / Ø 2011–2015) et létalité (Ø 2006–2016) selon l’âge

Age Blessés graves Tués Létalité Ø 2006–

2016 2016 Ø 2011–

2015 2016 Ø 2011–

2015 0–14 193 227 12 14 87

15–17 166 199 4 5 66

18–24 427 529 26 37 105

25–44 1 007 1 167 50 54 84

45–64 1 235 1 291 56 77 130

65+ 757 715 68 99 373Total 3 785 4 128 216 285 130

Dommages corporels graves pour 100 000 habitants (Ø 2012–2016) et létalité (Ø 2006–2016) selon l’âge

0–14

15–17

18–2425–44

45–64

65+

0

100

200

300

400

0 20 40 60 80

Léta

lité


Dommages corporels graves pour 100 000 habitants selon le moyen de locomotion et l’âge, Ø 2012–2016

0

10

20

30

40

50

600–

14–

58–

912

–13

16–1

720

–21

24–2

528

–29

32–3

336

–37

40–4

144

–45

48–4

952

–53

56–5

760

–61

64–6

568

–69

72–7

376

–77

80–8

184

–85

88–8

9


Cycle A pied

Répartition des dommages corporels graves selon l’âge et le sexe, Ø 2012–2016

5 6 410

5 41

312 12

156

2924

2115

33

3031

18

1523

28

48

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Hommes Femmes Hommes Femmes

Blessés graves Tués

0–14 15–17 18–24 25–44 45–64 65+

Rapport SINUS 2017 du bpa Les accidents en bref – Age

2017_SINUS_fr.indd 21 05.10.17 09:46

22

Région

Les

acci

den

ts e

n b

ref

Rapport SINUS 2017 du bpaLes accidents en bref – Région

Durant cette dernière décennie, le nombre de personnes

ayant subi un accident grave a reculé davantage au Tessin

(–53%) qu’en Suisse romande (–28%) ou en Suisse aléma-

nique (–22%).

En Suisse alémanique, les groupes d’usagers de la route

ayant le plus d’accidents graves sont les cyclistes (25%), les

occupants de voitures de tourisme (24%) et les moto-

cyclistes (23%). Dans les localités de Suisse alémanique, les

cyclistes représentent près de 1⁄3 des personnes grièvement

blessées ou tuées et les piétons, environ 1⁄4. Au Tessin et en

Suisse romande, ce sont avant tout des motocyclistes qui

subissent des accidents graves (respectivement 43% et

35%); en localité, leurs parts sont semblables (respective-

ment 44% et 36%).

La part des conducteurs de voitures de tourisme griève-

ment blessés ou tués dans des pertes de maîtrise est plus

élevée en Suisse romande (55%) et au Tessin (54%) qu’en

Suisse alémanique (45%) Par contre, la Suisse alémanique

enregistre davantage de tamponnements entraînant des

dommages corporels graves chez les conducteurs de voi-

tures de tourisme (16%) que la Suisse romande (12%) ou le

Tessin (12%). En outre, la part des collisions frontales est

nettement moins élevée en Suisse romande (9%) que dans

les deux autres régions (19%).

En 2016, la part des personnes grièvement blessées ou

tuées dans les accidents liés à l’alcool était plus élevée en

Suisse romande (17%) et au Tessin (16%) qu’en Suisse alé-

manique (10%), où les accidents graves liés à la vitesse sont

plus nombreux que ceux liés à l’alcool. Au Tessin, par

contre, la police enregistre moins d’accidents graves liés à

la vitesse qu’à l’alcool. En Suisse romande, ces parts sont

équivalentes. Par rapport à 2006, la part des accidents

graves liés à la vitesse a fortement baissé dans les trois

régions, et celle liée à l’alcool a particulièrement diminué en

Suisse romande.

La part des accidents graves survenant lors de trajets effec-

tués à des fins de loisirs, de vacances ou d’achats est nette-

ment plus élevée au Tessin (80%) qu’en Suisse alémanique

(72%) ou en Suisse romande (68%).

. e io r. ocx er/ . .

Evolution des dommages corporels graves selon la région linguistique, 2006–2016

0

1000

2000

3000

4000

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Suisse alémanique Suisse romande Tessin

Répartition des dommages corporels graves selon la région linguistique, Ø 2012–2016

Répartition des dommages corporels graves subis par les conducteurs de voitures de tourisme selon le type d’accident et la région linguistique, Ø 2012–2016

64%

30%

6%

Blessés graves

Suisse alémanique

Suisse romande

Tessin

66%

29%

5%

Tués

4555 54

49

14

158

14

19

919 16

16 12 12 14

6 8 6 7

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Suisse alémanique Suisse romande Tessin Total CH

Perte demaîtrise

En quittant une route/s’engageant sur une route

Collisionfrontale

Tampon-nement

Autres

2017_SINUS_fr.indd 22 05.10.17 09:46

232 23 201 . egion fr.docx er 2 .0 .201

Dommages corporels graves subis dans les accidents avec influence de l’alcool ou causés par la vitesse, selon la région linguistique, 2006/2016

11

21

1615

26

32

13

26

10

17 1612

1917

5

17

0

10

20

30

40

Suiss

e al

éman

ique

Suiss

e ro

man

de

Tess

in

Tota

l CH

Suiss

e al

éman

ique

Suiss

e ro

man

de

Tess

in

Tota

l CH

Influence de l’alcool Vitesse

2006 2016

Evolution indexée des dommages corporels graves selon la région linguistique, 2006–2016

Dommages corporels graves (2016 / Ø 2011–2015) et létalité (Ø 2006–2016) selon la région linguistique

Région linguistique


2016 2016 Ø 2011–

2015 2016 Ø 2011–

2015 Suisse alémanique

2 511 2 636 144 189 124

Suisse romande 1 070 1 226 59 83 151

Tessin 204 267 13 13 113Total 3 5 12 216 2 5 130

0

20

40

60

80

100

120

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Suisse alémanique Suisse romande Tessin Total CH

Dommages corporels graves pour 100 000 habitants (Ø 2012–2016) et létalité (Ø 2006–2016) selon la région linguistique

Répartition des dommages corporels graves selon le moyen de locomotion, la localisation et la région linguistique, Ø 2012–2016

Suisse alémanique

Suisse romande

Tessin110

120

130

140

150

160

45 50 55 60 65 70 75

Léta

lité


24 29 2312 14 15

23

35 43

19

3644

25

13 11

32

1611

1617 17

2428 23

126 6

135 6

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Suissealémanique

Suisseromande

Tessin Suissealémanique

Suisseromande

Tessin

Toutes les localisations En localité

Voiture de tourisme Motocycle Cycle A pied Autres

Répartition des dommages corporels graves selon le but du déplacement et la région linguistique, Ø 2012–2016

72 6880

2020

163

2

121

14 92

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Suisse alémanique Suisse romande Tessin

Loisirs, achats, vacances Chemin du travail Chemin de l’école

Trajet professionnel Autres ou non connus

Rapport SINUS 2017 du bpa Les accidents en bref – Région

2017_SINUS_fr.indd 23 05.10.17 09:46

24

Lieu

Les

acci

den

ts e

n b

ref

Rapport SINUS 2017 du bpaLes accidents en bref – Lieu

La majorité des accidents graves se produisent en localité,

mais c’est sur les routes hors localité que l’on enregistre le

plus de décès. La létalité (nombre de tués pour 10 000 usa-

gers de la route ayant subi des dommages corporels) pour

les accidents survenant hors localité est trois fois plus

élevée qu’en localité, et deux fois plus élevée que sur

autoroute.

De 2006 à 2016, le nombre d’accidents graves a reculé de

manière plus prononcée sur autoroute (–39%) et sur les

routes hors localité (–34%) qu’en localité (–20%). L’évolu-

tion de l’accidentalité sur les autoroutes est toutefois

sujette à de fortes uctuations d’une année à l’autre en rai-

son du nombre plutôt restreint de personnes qui y subissent

des dommages corporels graves.

Les différents moyens de locomotion sont impliqués de

manière très inégale selon la localisation des accidents. Sur

autoroute, les personnes grièvement blessées ou tuées

sont en grande majorité des occupants de voitures de tou-

risme (69%), et seulement 17% sont des motocyclistes. Sur

les routes hors localité, la part des motocyclistes impli-

qués dans un accident grave est presque aussi élevée (35%)

que celle des occupants de voitures de tourisme (39%).

Quant au nombre de blessés graves et de tués sur les

routes en localité, motocyclistes, cyclistes et piétons

représentent chacun 1⁄4 du total. La part correspondante

n’est que de 13% pour les occupants de voitures de

tourisme.

La part des accidents graves survenant de nuit est la plus

élevée sur autoroute: 35%, contre 22% en localité et 20%

hors localité en 2016.

Si l’on rapporte le nombre de blessés graves et de tués à la

population, il apparaît que le risque de blessures graves est

particulièrement élevé pour les jeunes âgés de 18 à 24 ans

et de 15 à 17 ans. Chez les enfants et les jeunes de moins

de 15 ans, les accidents graves de la circulation surviennent

en grande majorité en localité. S’agissant des usagers de la

route plus âgés, les accidents graves hors localité ont plus

de poids.

. rtsla e r. ocx er/ . .

Evolution des dommages corporels graves selon la localisation, 2006–2016

0

1000

2000

3000

4000

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016


Répartition des dommages corporels graves selon la localisation, Ø 2012–2016

62%

32%

6%

Blessés graves

En localité

Hors localité

Sur autoroute

41%

49%

10%

Tués

Répartition des dommages corporels graves selon le moyen de locomotion et la localisation, Ø 2012–2016

13

39

69

26

35

17

5

2

26

1425

42

6 612

0%

20%

40%

60%

80%

100%



Cycle A pied Autres

2017_SINUS_fr.indd 24 05.10.17 09:46

252 2 201 . L rtslage fr.docx er 2 .0 .201

Répartition des dommages corporels graves selon la cause principale de l’accident et la localisation, Ø 2012–2016

32

16

11

10

20

7

24

17

9 10

8

6 6

3

34 34

51

0%

20%

40%

60%

80%

100%





Evolution indexée des dommages corporels graves selon la localisation, 2006–2016

0

20

40

60

80

100

120

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

En localité Hors localité

Sur autoroute Toutes les localisations

Dommages corporels graves (2016 / Ø 2011–2015) et létalité (Ø 2006–2016) selon la localisation

Localisation Blessés graves Tués Létalité Ø 2006–

2016 2016 Ø 2011–

2015 2016 Ø 2011–

2015 En localité 2 383 2 521 88 117 81

Hors localité 1 198 1 364 109 140 246

Sur autoroute 204 243 19 28 113Total 3 5 12 216 2 5 130

Dommages corporels graves (Ø 2012–2016) et létalité (Ø 2006–2016) selon la localisation

En localité

Hors localité

Sur autoroute

0

50

100

150

200

250

300

0 500 1000 1500 2000 2500 3000

Léta

lité


Répartition des dommages corporels graves selon les conditions de lumi re et la localisation, Ø 2012–2016

72 74

58

6 6

7

22 20

35

0%

20%

40%

60%

80%

100%


De jour A l’aurore, au crépuscule De nuit

Dommages corporels graves pour 100 000 habitants selon la localisation et l’ ge, Ø 2012–2016

8

21

4638

2935 33

45

1

4

2433

18

2118

14

1

2

16

4

3

2

2

0

20

40

60

80

0–6 7–14 15–17 18–24 25–44 45–64 65+ 75+


Rapport SINUS 2017 du bpa Les accidents en bref – Lieu

2017_SINUS_fr.indd 25 05.10.17 09:46

26

Jour et heure

Les

acci

den

ts e

n b

ref

Rapport SINUS 2017 du bpaLes accidents en bref – Jour et heure

Ces dix dernières années, la diminution du nombre de bles-

sés graves et de tués a été nettement plus prononcée pour

les accidents survenant le week-end de nuit, y compris à

l’aurore et au crépuscule (–48%), que pour ceux qui se pro-

duisent du lundi au vendredi de jour (–19%). Les consé-

quences sont nettement plus graves si l’accident survient la

nuit, en particulier le week-end. Cela s’explique en partie

par le fait que la nuit, la cause d’accident la plus fréquente

est l’alcool et que la létalité pour de tels accidents est par-

ticulièrement élevée.

Le nombre de dommages corporels graves uctue forte-

ment selon l’heure de la journée et le jour de la semaine.

De lundi à vendredi, on distingue deux pics, un plus petit le

matin entre 7 et 8 h, et le principal entre 17 et 18 h, liés au

trafic pendulaire. Les samedis et dimanches, on ne relève

qu’un pic l’après-midi. Ces deux jours se caractérisent aussi

par un grand nombre d’accidents graves aux petites heures

du matin.

L’évolution du nombre d’accidents au fil des heures d’une

journée varie fortement selon l’âge. Les accidents graves

des seniors se concentrent davantage en milieu de journée

(vers 10–11 h et 14–16 h). Chez les enfants et les jeunes

jusqu’à 17 ans, on observe trois moments critiques dans la

journée: entre 7 et 8 h, vers midi, et entre 17 et 18 h.

Le nombre de cyclistes et de motocyclistes grièvement bles-

sés ou tués est lié à l’exposition. Celle-ci est p. ex. six fois

plus élevée durant les mois d’été que l’hiver pour les

motocyclistes.

Si un accident se produit de jour, la part de l’alcool comme

cause principale des accidents diffère peu selon le moyen

de locomotion. La nuit, la situation est plus contrastée.

Chez les conducteurs de voitures de tourisme responsables

d’un accident grave la nuit, l’alcool est la cause principale

dans 22% des cas (contre 4% le jour). Chez les moto-

cyclistes et les cyclistes, les parts respectives sont de 37%

et 47% (contre 5% dans les deux cas le jour). A noter que

la mise en danger d’autrui est différente si l’usager alcoolisé

est au volant d’une voiture de tourisme ou au guidon d’un

vélo.

. eit r. ocx er/ . .

Evolution des dommages corporels graves selon le jour de la semaine et les conditions de lumi re, 2006–2016

0

1000

2000

3000

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Du lundi au vendredi, de jour

Du lundi au vendredi, à l’aurore/au crépuscule ou de nuit

Week-end, de jour

Week-end, à l’aurore/au crépuscule ou de nuit

Répartition des dommages corporels graves selon le jour de la semaine et les conditions de lumi re, Ø 2012–2016

54%

19%

19%

8%

Blessés graves


Week-end, de jour

47%

24%

17%

12%

Tués



Répartition des dommages corporels graves selon l’ ge et l’heure, Ø 2012–2016

0

1

2

3

4

5

6

7

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

0–17 18–24 25–44 45–64 65+

2017_SINUS_fr.indd 26 05.10.17 09:46

272 2 201 . eit fr.docx er 11.0 .201

Répartition des dommages corporels graves au cours d’une année, selon le moyen de locomotion et le mois, Ø 2012–2016

0

50

100

150

200

Janv

ier

Févr

ier

Mar

s

Avril

Mai

Juin

Juill

et

Août

Sept

embr

e

Oct

obre

Nov

embr

e

Déce

mbr

e


Cycle A pied Autres

Evolution indexée des dommages corporels graves selon le jour de la semaine et les conditions de lumi re, 2006–2016

0

20

40

60

80

100

120

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Du lundi au vendredi, de jourDu lundi au vendredi, à l’aurore/au crépuscule ou de nuitWeek-end, de jourWeek-end, à l’aurore/au crépuscule ou de nuitTotal

Dommages corporels graves (2016 / Ø 2011–2015) et létalité (Ø 2006–2016) selon le jour de la semaine et les conditions de lumi re

our de la semaine et conditions de lumi re


2016 2016 Ø 2011–

2015 2016 Ø 2011–

2015 Du lundi au vendredi, de jour

2 065 2 191 102 138 112


752 796 55 67 154

Week-end, de jour 678 783 37 46 132


290 358 22 34 187

Total 3 5 12 216 2 5 130

Dommages corporels graves (Ø 2012–2016) et létalité (Ø 2006–2016) selon le jour de la semaine et les conditions de lumi re


Du lundi au vendredi, à l’aurore/au

crépuscule ou de nuit

Week-end, de jour


100

120

140

160

180

200

0 500 1000 1500 2000 2500

Léta

lité


Répartition des dommages corporels graves au cours d’une semaine, selon le jour et l’heure, 2012–2016

0

50

100

150

200

250

300

350

4006

h12

h18

h

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche

Répartition des responsables principaux des accidents graves selon la cause principale, le moyen de locomotion et les conditions de lumi re, Ø 2012–2016

44

30

6 515

6

10

7

1712

16

10

8

16

27

15

13

8

4 22

5 375 42

4

2

12

7

12

6

3022

3324

3928

0%

20%

40%

60%

80%

100%

De jour De nuit De jour De nuit De jour De nuit

Voiture de tourisme Motocycle Cycle




6 h

12 h

18 h 6 h

12 h

18 h 6 h

12 h

18 h 6 h

12 h

18 h 6 h

12 h

18 h 6 h

12 h

18 h

Rapport SINUS 2017 du bpa Les accidents en bref – Jour et heure

2017_SINUS_fr.indd 27 05.10.17 09:46

28

Types d’accident

Les

acci

den

ts e

n b

ref

Rapport SINUS 2017 du bpaLes accidents en bref – Types d’accident

Les types d’accident les plus fréquents sont la collision

entre deux parties (deux véhicules, ou un véhicule et un

piéton) et la perte de maîtrise. Ils représentent respective-

ment la moitié et 2 ⁄5 de tous les accidents. Le reste des acci-

dents (1 sur 10) est dû à des collisions multiples ou à

d’autres types d’accident (p. ex. ceux impliquant un animal).

Si une personne se blesse dans un accident de la circula-

tion, la probabilité qu’elle décède est deux fois plus élevée

suite à une perte de maîtrise que dans le cas d’une

collision.

Cette dernière décennie, les différents types d’accident ont

connu une évolution semblable. Les catégories «collisions

multiples» et «autre (p. ex. avec un animal)» présentent

toutefois de plus fortes uctuations annuelles si l’on consi-

dère l’évolution indexée. es uctuations s’expliquent par

le fait que ces types d’accident sont peu fréquents. L’effet

d’une toute petite baisse (ou hausse) en chiffres absolus est

ainsi largement amplifié en termes relatifs.

Les jeunes adultes (les 18 à 24 ans) sont surreprésentés

dans les accidents suite à une perte de maîtrise. Les seniors

(65 ans et plus) sont quant à eux surreprésentés dans les

accidents suite à une collision entre deux parties ou ceux

d’un autre type, p. ex. avec un animal.

On observe qu’entre 6 h du matin et 20 h, ce sont les colli-

sions entre deux parties qui surviennent le plus fréquem-

ment, avec deux pics liés au trafic pendulaire (entre et

h, et entre 1 et 1 h). ar contre, entre 21 h et h, ce

sont les pertes de maîtrise qui sont à l’origine de la majorité

des accidents graves.

Les refus de priorité jouent un rôle prédominant dans les

collisions entre deux parties. Dans les collisions multiples, la

cause «inattention, distraction» entre en jeu presqu’aussi

souvent que les refus de priorité. Les pertes de maîtrise sont

quant à elles surtout liées à la vitesse, suivie de l’alcool, de

l’inattention et de la distraction, et de l’utilisation inadé-

quate du véhicule.

Tant pour les pertes de maîtrise que pour les collisions entre

deux parties ou les collisions multiples, la létalité est plus

élevée lorsque les accidents se produisent la nuit (y compris

à l’aurore et au crépuscule) que le jour.

. allt pe r. ocx er/ . .

Evolution des dommages corporels graves selon le type d’accident, 2006–2016

0

1000

2000

3000

4000

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Perte de maîtriseCollision entre deux partiesCollision multipleAutres (p. ex. accident impliquant un animal)

Répartition des dommages corporels graves selon le type d’accident, Ø 2012–2016

39%

52%

6%3%

Blessés graves

Perte de maîtrise

Collision entre deux parties

Collision multiple

Autres (p. ex. accident impliquant un animal)

43%

46%

8%3%

Tués

Répartition des dommages corporels graves selon le type d’accident et l’heure, 2012–2016

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Perte de maîtriseCollision entre deux partiesCollision multipleAutres (p. ex. accident impliquant un animal)

2017_SINUS_fr.indd 28 05.10.17 09:46

292 2 201 . nfallt pen fr.docx er 02.10.201

Répartition des causes principales des accidents graves selon le type d’accident, Ø 2012–2016

2

45

20

714

9

18

4

25

4

9

2

18

3

3

5

121

2

26

2837

4855

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Perte de maîtrise Collision entredeux parties

Collision multiple Autres (p. ex.accident impliquant

un animal)Refus de priorité Inattention et distractionVitesse Influence de l’alcoolUtilisation inadéquate du véhicule Autres

Evolution indexée des dommages corporels graves selon le type d’accident, 2006–2016

0

20

40

60

80

100

120

140

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Perte de maîtriseCollision entre deux partiesCollision multipleAutres (p. ex. accident impliquant un animal)Tous les types d’accident

Dommages corporels graves (2016 / Ø 2011–2015) et létalité (Ø 2006–2016) selon le type d’accident

Type d’accident Blessés graves Tués Létalité Ø 2006–

2016 2016 Ø 2011–

2015 2016 Ø 2011–

2015 Perte de maîtrise 1 487 1 591 83 122 202

Collision entre deux parties

1 956 2 153 104 134 101

Collision multiple 247 266 22 21 81


95 119 7 9 215

Total 3 5 12 216 2 5 130

Dommages corporels graves (Ø 2012–2016) et létalité (Ø 2006–2016) selon le type d’accident

Perte de maîtrise

Collision entre deux partiesCollision

multiple


0

50

100

150

200

250

0 500 1000 1500 2000 2500

Léta

lité


Répartition des dommages corporels graves selon l’ ge et le type d’accident, Ø 2012–2016

712 10 6

1510 12

8

3025 29

22

3231

31

36

1621 19

28

0%

20%

40%

60%

80%

100%



un animal)0–17 18–24 25–44 45–64 65+

Létalité selon les conditions de lumi re et le type d’accident, Ø 2012–2016

160

91

64

170

222

132 135139

0

50

100

150

200

250



un animal)

De jour De nuit

Rapport SINUS 2017 du bpa Les accidents en bref – Types d’accident

2017_SINUS_fr.indd 29 05.10.17 09:46

30

Causes des accidents

Les

acci

den

ts e

n b

ref

Rapport SINUS 2017 du bpaLes accidents en bref – Causes des accidents

Les accidents n’ont en général pas qu’une cause unique.

C’est pourquoi le procèsverbal d’accident suisse utilisé par

la police permet d’indiquer jusqu’à trois causes pour tout

conducteur ou piéton impliqué dans un accident. Cela

entraîne des comptabilisations multiples lors de l’analyse

des accidents selon leurs causes. Depuis l’introduction du

nouveau procèsverbal d’accident en 2011, une cause prin-

cipale est désormais définie pour tout accident. Les ana-

lyses selon la cause principale ou le responsable principal

ne comportent dès lors aucune comptabilisation multiple.

Depuis 2006, le nombre d’accidents graves de la route a

baissé d’environ 1⁄4. Parmi les causes d’accident représen-

tées ici, la vitesse (–51%), l’alcool (–38%) et l’inattention/la

distraction (–31%) ont reculé plus fortement que les autres.

Pour 2016, les causes les plus fréquentes des accidents

ayant occasionné des blessés graves ou des tués sont les

refus de priorité, l’inattention/la distraction et la vitesse.

A titre d’exemple, les refus de priorité sont responsables ou

coresponsables de plus de 1⁄4 des accidents avec des blessés

graves, et la vitesse est à l’origine d’environ 1⁄4 des accidents

mortels.

Les accidents dus à la vitesse et les accidents avec

in uence de l’alcool comptent parmi ceux qui sont le plus

lourds de conséquences: on dénombre près de 220 décès

pour 10 000 dommages corporels (usagers de la route bles-

sés ou tués). En d’autres termes, 1 accident sur 45 dus à la

vitesse ou à l’alcool occasionnant des blessés a une issue

fatale. Ces accidents sont environ 1,5 à 2,5 fois plus dange-

reux que ceux liés à une utilisation inadéquate du véhicule,

à l’inattention/la distraction ou à un refus de priorité.

La fréquence des causes d’accident dépend de la localisa-

tion: en localité, les accidents graves découlent souvent

d’un refus de priorité, tandis qu’hors localité, les acci-

dents dus à la vitesse dominent.

Il est frappant de constater que les pertes de maîtrise sont

fréquemment liées à la vitesse et/ou à l’alcool au volant.

. allursache r. ocx a / . .

Evolution des dommages corporels graves selon la cause d’accident, 2006–2016

0

500

1000

1500

2000

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Refus de priorité Inattention et distractionVitesse Influence de l’alcoolUtilisation inadéquate du véhicule

Dommages corporels graves selon la cause d’accident, Ø 2012–2016

11081044

801

481414

4758

71

42

19

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

Refus depriorité



Utilisationinadéquate du

véhiculeBlessés graves Tués

Répartition des causes principales des accidents graves selon la localisation, Ø 2012–2016

33%

11%

7%9%

6%

34%

En localité

Refus de priorité

Vitesse

Utilisation inadéquate du véhicule

17%

10%

24%10%

6%

33%

Hors localité

Inattention et distraction

Influence de l’alcool

Autres

2017_SINUS_fr.indd 30 05.10.17 09:46

312 31 201 . nfallursachen fr.docx an 2 .0 .201

Evolution indexée des dommages corporels graves selon la cause d’accident, 2006–2016

0

20

40

60

80

100

120

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Refus de priorité Inattention et distractionVitesse Influence de l’alcoolUtilisation inadéquate du véhicule Toutes les causes

Dommages corporels graves (2016 / Ø 2011–2015) et létalité (Ø 2006–2016) selon la cause d’accident

ause d’accident Blessés graves Tués Létalité Ø 2006–

2016 2016 Ø 2011–

2015 2016 Ø 2011–

2015 Refus de priorité 1 035 1 139 42 49 85


1 030 1 062 62 60 100

Vitesse 648 855 52 80 222

Influence de l’alcool 456 509 37 45 215

Utilisation inadé- quate du véhicule

402 417 17 20 128

Dommages corporels graves (Ø 2012–2016) et létalité (Ø 2006–2016) selon la cause d’accident

Refus de priorité


VitesseInfluence de l’alcool


0

50

100

150

200

250

0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300

Léta

lité


Répartition des causes principales des accidents graves selon le type d’accident, Ø 2012–2016

2%15%

25%

18%

12%

28%

Perte de maîtrise

Refus de priorité

Vitesse


43%

9%5%3%

2%

38%

Collision


Influence de l’alcool

Autres

Répartition des responsables principaux des accidents graves selon leur ge et la cause principale de l’accident, Ø 2012–2016

4 7 5 3 69

1216

2318 12

12

29

31

3443

2428

33

32

28 29

3632

2114

10 7

22 19

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Refus depriorité

Inattentionet distraction


Utilisationinadéquatedu véhicule

Autres

0–17 18–24 25–44 45–64 65+

Tués selon la cause d’accident, Ø 2012–2016

47

58

71

42

19

0

10

20

30

40

50

60

70

80

Refus depriorité



Utilisationinadéquate du

véhicule

Rapport SINUS 2017 du bpa Les accidents en bref – Causes des accidents

2017_SINUS_fr.indd 31 05.10.17 09:46

32

Comparaison internationale

Les

acci

den

ts e

n b

ref

Rapport SINUS 2017 du bpaLes accidents en bref – Comparaison internationale

Les données accidentologiques disponibles dans les diffé-

rents pays peuvent présenter des divergences liées au sys-

tème de relevé en vigueur. Les chiffres de l’OCDE choisis ici

constituent néanmoins des bases d’une grande qualité.

Depuis des années, la Norvège, la Suède, la Grande-

Bretagne et les Pays-Bas peuvent se targuer des taux de

mortalité routière les plus bas (nombre de tués sur les

routes par habitant). Même si la Suisse suit ces pays d’assez

près, le taux de la Norvège (23 tués par million d’habitants)

est inférieur d’environ 1⁄4 à celui de la Suisse. Si celle-ci pré-

sentait le même niveau de sécurité routière (rapporté à la

population) que la Norvège, 64 usagers de la route supplé-

mentaires auraient eu la vie sauve en 2015 (soit 189 tués au

lieu de 253).

Les taux de mortalité routière varient considérablement

d’un pays à l’autre: par rapport aux nations en tête du clas-

sement dont la mortalité routière est faible (Norvège,

p. ex.), certains pays (comme les Etats-Unis) ont un taux

quatre à cinq fois plus élevé. Si la Suisse occupait une de ces

dernières places, elle compterait quelque 900 tués sur les

routes par an, soit autant qu’il y a 25 ans.

En Suisse, le nombre de tués par million d’habitants est

inférieur de 35% à celui des Etats membres de l’UE et

même de plus de 70% à celui des Etats-Unis. Les valeurs

helvétiques pour les différents groupes d’usagers de la

route sont également plus faibles que celles de la plupart

des autres pays. Toutefois, si l’on considère la part de ces

groupes, on remarque que la Suisse présente une acciden-

talité motocycliste et cycliste relativement élevée, qui n’est

supérieure qu’en Grèce et aux Pays-Bas.

Ces dernières années, tous les pays de l’OCDE ont fait des

progrès significatifs. our certains Etats, dont la uisse, le

taux de mortalité a reculé de plus de 40% durant la der-

nière décennie.

Compte tenu de cette baisse de la mortalité routière, l’ac-

cent doit être davantage mis sur les personnes griève-

ment et très grièvement blessées ainsi que sur les

conséquences à long terme des accidents de la route. La

diminution du nombre de blessés graves est en effet bien

plus lente que celle des tués.

. ter atio aler er leich r. ocx er/ . .

Tués sur les routes par million d’habitants, comparaison Etats-Unis d’Amérique / Union européenne / Suisse, 2015

109

48

31

0

20

40

60

80

100

120

Etats-Unis d’Amérique Union européenne Suisse

Evolution du nombre de tués sur les routes par million d’habitants, comparaison Etats-Unis d’Amérique / Union européenne / Suisse, 2005–2015

0

50

100

15020

05

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015


Tués sur les routes par million d’habitants selon le moyen de locomotion, comparaison Etats-Unis d’Amérique / Union européenne / Suisse, 2015

39

15

3

17

36

22

8

4

9

5

9 8

57

2

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

Voiture detourisme

Motocycle Cycle A pied Autres


Source: OCDE, IRTAD

Source: OCDE, IRTAD

Source: OCDE, IRTAD

2017_SINUS_fr.indd 32 05.10.17 09:46

33Rapport SINUS 2017 du bpa Les accidents en bref – Comparaison internationale2 33 201 . nternationaler ergleich fr.docx er 2 .0 .201

Tués sur les routes par million d’habitants, comparaison internationale, 2015

109

91

83

77

7370 69

65 65 64

58 57 56 5654 53

51 49 49

4340

38 3836

35 31 31 3127 27

23

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

110

USA KOR LT PL GR CZ NZ H B L SLO P I A F CDN* AUS FIN IS D NIRL J ISR E IRL DK NL CH GB S N

Source: OCDE, IRTAD

Variation du nombre de tués sur les routes par million d’habitants entre 2005 et 2015, en pour cent, comparaison internationale

–26

–31

–64

–46

–51

–45

–29

–48

–38 –37

–55 –56

–44

–40–38

–41

–37

–32

–25

–34

–49

–39 –40

–65 –64

–49

–32

–44

–50

–46

–53

–70%

–60%

–50%

–40%

–30%

–20%

–10%

0USA KOR LT PL GR CZ NZ H B L SLO P I A F CDN* AUS FIN IS D NIRL J ISR E IRL DK NL CH GB S N

Source: OCDE, IRTAD

* Variation entre 2005 et 2014

* Chiffre de 2014

A Autriche IRL Irlande AUS Australie IS Islande B Belgique ISR Israël CDN Canada J Japon CH Suisse KOR Corée du Sud

CZ République tchèque

L Luxembourg

D Allemagne LT Lituanie DK Danemark N Norvège E Espagne NIRL Irlande du Nord F France NL Pays-Bas FIN Finlande NZ Nouvelle-Zélande GB Grande-Bretagne P Portugal GR Grèce PL Pologne H Hongrie S Suède I Italie SLO Slovénie

USA Etats-Unis d'Amérique

Tués sur les routes par million d’habitants selon le moyen de locomotion, comparaison internationale, 2015

Moyen de locomotion

USA KOR LT PL GR CZ NZ H B L SLO P I A F CDN* AUS FIN IS D NIRL J ISR E IRL DK NL CH GB S N

Voiture de tourisme

39 20 39 35 29 35 48 31 32 28 27 21 24 28 28 27 26 29 36 20 26 8 13 15 17 13 13 9 12 15 13

Motocycle 15 11 5 5 22 9 12 5 9 11 12 7 13 10 10 5 ... 4 3 8 2 4 5 7 ... 3 3 8 6 5 4

Cycle 3 5 8 8 1 8 1 8 7 0 7 2 4 5 2 1 1 6 3 5 0 6 2 1 2 5 6 5 2 2 1

A pied 17 35 28 24 12 14 5 15 8 12 8 14 10 10 7 9 7 6 3 7 10 14 13 8 7 5 4 7 6 3 2

Autres 36 20 3 5 9 4 3 6 8 12 5 13 6 4 7 11 ... 5 3 3 2 6 6 5 ... 6 6 2 2 3 3

A pied 109 91 83 77 73 70 69 65 65 64 58 57 56 56 54 53 51 49 49 43 40 38 38 36 35 31 31 31 27 27 23

* Chiffre de 2014 Source: OCDE, IRTAD

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2017_SINUS_fr.indd 34 05.10.17 09:47

Les accidents en détailLes accidents de la route mortels impliquent souvent des voitures de tourisme. Les blessures graves touchent quant à elles surtout des motocyclistes. Les piétons

seniors sont par ailleurs toujours plus nombreux parmi les blessés sérieux et les accidents graves de vélos électriques progressent.

2017_SINUS_fr.indd 35 05.10.17 09:47

36

Piétons

Les

acci

den

ts e

n d

étai

l

Rapport SINUS 2017 du bpaLes accidents en détail – Piétons

Le nombre de dommages corporels graves subis par les pié-

tons a connu quelques uctuations durant la dernière

décennie, sans qu’une tendance se dessine. Une évolution

légèrement plus positive appara t toutefois depuis peu.

L’évolution était en revanche clairement favorable che les

moins de 18 ans, dont les dommages corporels graves

reculent sans cesse depuis 2006 (près de –2 au total).

Le risque de subir un accident grave comme piéton est sen-

siblement plus élevé pour les seniors que pour les autres

tranches d’âge. Leurs accidents sont à la fois les plus fré-

quents et les plus graves: pour 100 000 habitants, 17 pié-

tons de 6 ans et plus se blessent grièvement ou

mortellement. e chiffre est près de trois fois inférieur che

les –6 ans. n observe le m me rapport pour le risque

de décès près de 2 0 personnes de à 6 ans décèdent

pour 10 000 dommages corporels, contre environ 6 0 che

les seniors de 6 ans et plus.

Le risque d’accident rapporté à l’exposition indique claire-

ment que la vulnérabilité physique et donc le risque d’ac-

cident grave augmentent encore davantage à un âge très

avancé. our 100 millions de ilomètres parcourus, on

compte p. ex. 2 dommages corporels graves che les

femmes de 0 à ans et 66 che celles entre 0 et ans.

ans ces tranches d’âge, les femmes présentent un risque

d’accident par ilomètre parcouru plus élevé que les

hommes. En revanche, les garçons sont davantage exposés

que les filles che les 6–1 ans.

ans la circulation routière, les accidents de piétons sont

presque toujours des collisions avec d’autres usagers de la

route. outes tranches d’âge confondues, plus de la moitié

des piétons gravement accidentés ne sont pas fautifs.

Cette part augmente avec l’âge pour s’établir à environ 3 ⁄4

che les piétons de 6 ans et plus. La situation est très dif-

férente che les enfants la moitié des 0–1 ans tués ou

grièvement blessés sont responsables de l’accident.

rès de 60 des accidents graves de piétons se produisent

en dehors des passages piétons. En mo enne, 26 per-

sonnes ont été grièvement blessées et 1 autres tuées sur

des passages piétons ces cinq dernières années.

. uss er r. ocx er/ . .

Evolution des dommages corporels graves subis par les piétons selon leur âge, 2006–2016

1

1

2

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Sur mandat de - BFURapport SINUS 2017. Niveau de sécurité et accidents dans la circulation routière en 2016. erne bpa 201 . +550 166 66 &1 10.13100 bfu. 2.331.02 2our une meilleure