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TECHNOLOGIE DU MATERIAU : CFA DES COMPAGNONS DU DEVOIR 1 L’arbre et la fort Autrefois, les forts recouvraient la moiti de la partie terrestre du globe. De nos jours, elles en occupent seulement un tiers. On peut les classer en cinq catgories : Les forts quatoriales (vgtation constante) : rgion amazonienne, rgion Congo, Madagascar, sud de l’Asie, Antilles. Les forts tropicales (arrt de la vgtation la saison sche) : Soudan, Amrique du Sud, Inde, Australie, Guine. Les forts dites mditerranennes (arrt de la vgtation la saison froide) : autour de la Mditerrane, Mexique, Sud de la Californie, du Japon et de ‘l’Australie. Les forts tempres (arrt de la vgtation en hiver) : Canada, Californie, Europe, Maroc. Elle comprend une majorit de feuillus en plaine. Les forts nordiques : au-dessus du 54 me de latitude : Canada, Sibrie. Grosse proportion de rsineux (les bois du nord). Le patrimoine : L’office Nationale des forts (ONF) a t mis en place en 1966. Il est charg de la gestion, de l’quipement des forts de l’Etat et de la mise en œuvre du rgime forestier dans les forts de collectivits. Les peuplements forestiers : La fort couvre le quart de la surface de la France (environ 14,3 millions d’hectares). C’est la quatrime superficie de l’Europe. Les peuplements forestiers sont constitus, pour 32 % de futaies, 41% taillis sous futaies et taillis productifs, 27 % de taillis peu productifs. Autre classement : deux tiers de feuillus et un tiers de rsineux. Ils appartiennent pour 12,5 % l’Etat, 18,5 % aux collectivits locales et 69 % des particuliers (environ 1,6 millions de propritaires). L’exploitation de la fort : La fort franaise est l’objet d’interventions humaines depuis des sicles qui sont destines satisfaire les besoins des populations. L’ensemble des soins donns au peuplement forestier constitue la sylviculture. Il appartient au service national des forts (ONF) d’assurer la gestion et l’exploitation de la majeure partie de notre territoire.

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CCFFAA DDEESS CCOOMMPPAAGGNNOONNSS DDUU DDEEVVOOIIRR1

LL’’aarrbbrree eett llaa ffoorr��ttAutrefois, les for�ts recouvraient la moiti� de la partie terrestre du globe.De nos jours, elles en occupent seulement un tiers. On peut les classer encinq cat�gories :

Les for�ts �quatoriales (v�g�tation constante) : r�gion amazonienne,r�gion Congo, Madagascar, sud de l’Asie, Antilles.

Les for�ts tropicales (arr�t de la v�g�tation � la saison s�che) :Soudan, Am�rique du Sud, Inde, Australie, Guin�e.

Les for�ts dites m�diterran�ennes (arr�t de la v�g�tation � la saisonfroide) : autour de la M�diterran�e, Mexique, Sud de la Californie, duJapon et de ‘l’Australie.

Les for�ts temp�r�es (arr�t de la v�g�tation en hiver) : Canada,Californie, Europe, Maroc. Elle comprend une majorit� de feuillus enplaine.

Les for�ts nordiques : au-dessus du 54 �me de latitude : Canada,Sib�rie. Grosse proportion de r�sineux (les bois du nord).

Le patrimoine :L’office Nationale des for�ts (ONF) a �t� mis en place en 1966. Il est charg�de la gestion, de l’�quipement des for�ts de l’Etat et de la mise en œuvre dur�gime forestier dans les for�ts de collectivit�s.

Les peuplements forestiers :La for�t couvre le quart de la surface de la France (environ 14,3 millionsd’hectares). C’est la quatri�me superficie de l’Europe. Les peuplementsforestiers sont constitu�s, pour 32 % de futaies, 41% taillis sous futaies ettaillis productifs, 27 % de taillis peu productifs. Autre classement : deuxtiers de feuillus et un tiers de r�sineux. Ils appartiennent pour 12,5 % �l’Etat, 18,5 % aux collectivit�s locales et 69 % � des particuliers (environ 1,6millions de propri�taires).

L’exploitation de la for�t :La for�t fran�aise est l’objet d’interventions humaines depuis des si�cles quisont destin�es � satisfaire les besoins des populations. L’ensemble des soinsdonn�s au peuplement forestier constitue la sylviculture. Il appartient auservice national des for�ts (ONF) d’assurer la gestion et l’exploitation de lamajeure partie de notre territoire.

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LL’’aarrbbrree eett llaa ffoorr��tt

Il existe deux sortes de peuplements : la futaie (elle procure du boisd’œuvre) et les taillis qui procure du bois de chauffage.

Les futaies :Les futaies sont constitu�es d’arbres ou f�ts droits et �lanc�s gr�ce �l’�lagage naturel des branches inf�rieures. La r�g�n�ration des futaies sefait par les graines tomb�es des arbres.

la futaie r�guli�re :Les arbres ont le m�me �ge sur une m�meparcelle. Elle se compose d’arbres issus degraines. Elle est dite r�guli�re quand lespeuplements sont �quiens, c’est-�-dire quandles arbres, approximativement du m�me age,occupent une parcelle de 10 � 25 ha.

la futaie jardin�e :C’est un m�lange d’arbres de toutesdimensions. Elle est �galement issuede graine. Les peuplements d’uneparcelle sont form�s de tiges detout �ge et de toute grosseur m�lang�e.

Le taillis simple :Il est constitu� de rejets de souches. Cesrejets sont la repousse � partir de la soucheapr�s coupe de l’arbre. Seuls les feuillusrejettent, et particuli�rement le charme, lerobinier, le ch�taignier et l’aulne. Tous les 15 �30 ans, les rejets sont coup�s et on les laisserepousser. Il est surtout employ� pour le boisde chauffe.

Drageon : Pousse issue d’une racine Rejet : Pousse issue de la souche

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LLee bbooiissLes essences de bois :

Classement selon les caract�ristiques physiques et m�caniques : les bois durs et tr�s durs, les bois tendres ou blancs les bois fins, pr�cieux et fruitiers.

Classement selon la provenance : les bois indig�nes (de France), les bois d’importation

Les bois de France feuillus et r�sineux :

Les bois durs : Buis, houx, charme, orme, fr�ne, robinier.Les bois mi-durs : h�tre, platane, ch�taignier, alisier.Les bois tendres ou blancs : peuplier, �rable, bouleau, tilleul.Les bois r�sineux : �pic�a (sapin du Nord), pin des landes, pin sylvestre (sapinrouge), pin Oregon, m�l�ze, c�dre.Les bois fruitiers : noyer, pommier, merisier, cerisier, olivier.

Les bois d’importation selon l’importance :

L’Europe du Nord : pin du Nord qui viennent du Danemark, de la Norv�ge,Russie, Finlande

Epic�a, sylvestre => sapin rouge.

L’Afrique �quatoriale : bois durs et tr�s durs : azob�, iroko, boss�, sipo,movingui, makor�, sapelli. Bois tendres : okoum�, framire.

L’Asie et l’Extr�me-Orient : meronti (Asie), tech, palissandre, �b�ne.

L’Am�rique Latine : Palissandre de Rio, Ga�ac.

L’Am�rique du Nord : oregon, red cedar, pich pin.

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LL’’eexxppllooiittaattiioonn ffoorreessttii��rreeL’abattage en plaine :D�but novembre jusqu’� fin f�vrier (lorsque las�ve est descendue). Le bois abattu � cette�poque est moins sujet aux attaques d’insecteset de champignons.

L’abatage en montagne :Il se fait en �t� apr�s la fonte des neiges. Onproc�de au sciage des billes dans les plus brefsd�lais et on les traite avec des insecticidesou fongicides.

La m�thode d’abattage :Actuellement, l’abattage s’effectue � la tron�onneuse qui a remplac� lepasse-partout et la cogn�e. La chute de l’arbre est d�termin�e par leb�cheron en fonction de l’emplacement des autres arbres. Il pratique unelarge entaille en biais d�passant le cœur, du c�t� de la chute de l’arbre puis ilpratique pareil de l’autre c�t�.

M�thodes de coupe :Il existe deux m�thodes :

La cul�e blanche : cettem�thode est pratiqu�e dans les taillisdans le but de favoriser les rejets.

La cul�e noire : le maximum de lasouche est abattu avec le f�t. Elles’applique dans les futaies ou pour les arbres fruitiers.

L’�ge d’abattage :Pour �tre abattu, un arbre doit atteindre sa pleine maturit�. Il donne ainsi unbois de bonne qualit� et son d�bit est plus avantageux. L’�ge d’abattage desarbres varie selon les croissances et les conditions de vie.

20 � 25 ans : peuplier 70 � 80 ans : tilleul, fr�ne40 ans : bouleau, douglas (pin d’Oregon) 100 � 120 ans :ch�taignier, h�tre50 ans : cerisier, �rable, m�l�ze, noyer 120 � 150 ans : ch�ne

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AAssppeecctt ddee ll’’aarrbbrree ssuurr ppiieeddLa d�coupe des grumes :

1/ Souche. Quelquefois utilis�e pour le placage2/ Tronc ou f�t. Avant la premi�re grosse branche, onpeut avoir une ou deux billes.3/ Surbille. A partir de la premi�re grosse branche.Utilis�e en charpente et en palettes.4/ Coupelles : grosses branches utilis�es en bois dechauffage.

Terminologie :

l’arbre : grande plante ligneuse, vivace dont la tige(tronc) est fix�e au sol par des racines. Elle estcharg�e de branches et de feuilles � partir d’unecertaine hauteur.

la sylviculture : l’entretien des bois et des for�tsg�n�ralement en vue de produire du bois d’œuvre.Elle est g�r�e par l’ONF.

le bois d’œuvre : bois utilis� pour la fabrication d’ouvrages de charpente,de menuiserie et d’�b�nisterie.

le bois d’industrie : bois utilis� dans les industries chimiques,fabrication de p�te � papier ou d’agglom�r�s.

le bois de chauffage : branche ou tronc issu de rejet de taillis utilis� enbois de feu.

les feuillus : arbres � feuilles g�n�ralement plus grandes que celles desconif�res. Ils appartiennent au groupe des angiospermes (les grainessont enferm�es dans un outre).

les conif�res ou r�sineux : ils ont, en g�n�ral, des feuilles en formed’aiguilles. Ils appartiennent � la famille des gymnospermes (les grainessont enferm�es dans un c�ne).

un bois indig�ne : c’est un arbre qui pousse dans un pays dont il estoriginaire

un drageon : pousse issue de la racine d’un arbre (fruitier, peuplier) un rejet : pousse issue de la souche d’un arbre apr�s avoir coup� le

tronc de celui-ci

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AAssppeecctt ddee ll’’aarrbbrree ssuurr ppiieeddAspect g�n�ral :

La partie a�rienne :Le tronc ou f�t en forme de cylindre conique plus ou moins �lev� se ramifieen branches qui elles-m�mes se divisent en rameaux portant les feuilles quiconstituent le houppier qui varie suivant chaque essence. On dit que chaqueessence a un port particulier.

Pyramidal Fastigi� Semi-fastigi� Etal� Pleureur(sapin) (peuplier) (h�tre) (ch�ne) (saule)

Partiea�rienne

Partiesouterraine

La fl�cheou cime

Le houppier

La fourche oucouronne

Le f�t ou tronc

La souche

Les racines

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AAssppeecctt ddee ll’’aarrbbrree ssuurr ppiieeddLa partie souterraine :Les racines comprennent une tige principale portant des ramifications deplus en plus petites appel�es ramicelles. L’ensemble des ramifications formele chevelu. L’enracinement peut �tre profond�ment modifi� suivant la naturedu sol. On peut distinguer plusieurs enracinements :

Les �l�ments de l’arbre :

les bourgeons :Ils assurent l’accroissement en longueur des rameaux et des tiges.Il en existe deux sortes :

le bourgeon terminal : � l’extr�mit� de chaque rameaux, il cr�el’allongement de celui-ci. le bourgeon d’aisselle : qui donne naissance aux feuilles et aux rameaux. les feuilles :

Elles se d�veloppent sur les rameaux des branches. La couleur des feuillesest diff�rente sur les deux faces. La face sup�rieure est plus verte car ellere�oit la lumi�re solaire. Cela est du � la chlorophylle.Les feuilles sont class�es en deux cat�gories :

les feuilles caduques : ce dit d’une feuille qui tombe tous les ans etrepousse. Pratiquement tous les feuillus qui ont des feuillespersistantes (houx, buis, ch�ne vert)

les feuilles persistantes : ce dit des feuilles qui ont une dur�e de vied’env. 6 ans, ce qui donne l’impression que le houppier est toujours vert.Tous les r�sineux except�s les m�l�zes.

les fleurs :Elles sont issues de bourgeons � fleurs. Certains arbres poss�dent des fleursmales et des fleurs femelles (h�tre, ch�ne rouge, etc.). D’autres poss�dentuniquement l’une ou l’autre (peuplier et certains fruitiers).

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LLeess ffoorr��ttss ddaannss llee mmoonnddee

L’Europe, l’Asie, l’Afrique et l’Oc�anie For�ts de conif�res, de climat froid Le sud de la Norv�ge, le nord de la Su�de, le sud de la Finlande et le norddu Royaume-Uni, Une portion au nord-ouest et une autre au nord-est de laRussie sous la partie arctique. For�ts m�lang�es, de climat temp�r� Le centre de l’Europe et celui de la Russie, l’extr�me nord-est de laChine et une autre traversant celle-ci, le nord du Japon, la Cor�e du nord etle nord de la Cor�e du sud, Le nord de l’Inde et du N�pal, Le nord de laTurquie, de l’Irak, de l’Iran et le sud-ouest des anciennes provinces deRussie. For�ts humides, de climat temp�r� chaud Le sud-est de la Chine, le sud de la Cor�e du sud et le sud du Japon, Unezone au sud-ouest et une autre au sud-est de l’Australie et la Tasmanie, L’�lenord et l’ouest de l’�le sud de la Nouvelle Z�lande. For�ts tropicales humides persistantes La Papouasie, la Malaisie et l’Indon�sie, Le Vi�t-Nam, le sud du Cambodgeet l’est du Laos, L’ouest de la Birmanie et de la Tha�lande, le Bangladesh etl’est de l’Inde, Le sud-ouest du S�n�gal, la Guin�e, la Sierra L�one, le sud duLib�ria et de la C�te d’Ivoire, Le sud du Nigeria et du Cameroun, l’ouest duGabon, Le nord ouest du Za�re et le nord du Congo, L’est de Madagascar For�ts tropicales humides caduques Le centre et le sud-est de l’Inde, Le nord de la Tha�lande, du Laos et dela Birmanie, Le sud-ouest de Madagascar, Le sud-est de l’Angola, du Za�re etde la Tanzanie, le nord de l’Angola, du Botswana, du Zimbabwe et duMozambique, la Zambie. For�ts s�ches La c�te m�diterran�enne europ�enne, L’ouest de la Turquie, du Liban,d’Isra�l et le sud du Maroc, Le sud-est et le nord-ouest de l’Inde, le nord duPakistan et l’est de l’Afghanistan, Le pourtour de l’Australie, En Afrique, dela ligne d�limitant le sud du Sahara jusqu’au d�sert de Namibie en tenantcompte de la place prise par les autres for�ts, Le nord de Madagascar.

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LLeess ffoorr��ttss ddaannss llee mmoonnddeeLe continent am�ricain

For�ts de conif�res, de climat froid Le centre et le sud du Canada, le sud-est de l’Alaska et quelques

zones au nord des Etats-Unis.

For�ts m�lang�es, de climat temp�r� L’est et l’ouest des Etats-Unis et quelques zones au nord du

Mexique, Le centre du Chili et le sud-ouest de l’Argentine.

For�ts humides, de climat temp�r� chaud Le sud-est des Etats-Unis, L’ouest de la Colombie, l’Equateur, le nord du P�rou, le nord-ouest

du Venezuela, le Panama, l’ouest du Costa Rica, du Guatemala et duNicaragua.

For�ts tropicales humides persistantes Le nord du Br�sil, la Guyane, le nord-est du Venezuela, le nord du

P�rou, le sud-est de la Colombie et le nord de la Bolivie (la for�tAmazonienne),

L’est de Cuba, le sud-est du Mexique, l’est du Guatemala,Nicaragua et Costa Rica.

For�ts tropicales humides caduques Le centre et le sud du Br�sil (except� deux portions centrales),

l’est de la Bolivie, le Paraguay et le nord de l’Argentine, Le centre du Venezuela, l’est de la Colombie et un peu au nord du

Br�sil, L’ouest de Cuba et Ha�ti.

For�ts s�ches L’est de la presqu’�le du Mexique, l’est et le centre du Mexique,

une petite zone au sud des Etats-Unis et nord du Mexique, Une zone au centre de l’Argentine et deux zones au centre du

Br�sil.

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Un arbre vit

Absorptionde l’eau parles racines

Passage parl’aubier et le

cambium

Arriv�e auxfeuilles

Rayonssolaires

Evaporationd’eau (H2O)

dans l’air

L’arbretranspire

Il respire

Par lesfeuilles et

par l’�corce

En rejetantde l’oxyg�ne

et enabsorbant du

gazcarboniquele jour et

inversementla nuit

Il se nourrit

Par lesracines

Par lesfeuilles

- Eau(H2O)– compos�sazot�s, selsmin�raux

-

Actionsolaire

- Phosphatefer– soufre

potassiummangan�semagn�siumammoniac

- nitrate

Rejetd’oxyg�neRetenue de

carboneAbsorption

de gazcarbonique

(CO2)

S�ve bruteFonction

chlorophyl-lienne

S�ve �labor�e

LLaa vviiee ddee ll’’aarrbbrreeLe bois :

C’est la mati�re fibreuse plus ou moins dure qui constitue les racines, le f�tet les branches de l’arbre. Comme l’�tre humain, l’arbre na�t, se d�veloppe etmeurt. Il se reproduit, se nourrit et respire.

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LLaa vviiee ddee ll’’aarrbbrreeActivit� biologique :Etre vivant, l’arbre trouve des substancesnutritives dans l’atmosph�re et dans le sol :oxyg�ne, gaz carbonique, eau.

Respiration :L’arbre assimile le gaz carbonique et rejette del’O2. Les proportions s’inversent la nuit � cause dela photosynth�se (action des rayons du soleil)

Absorption : Par les racines : dans le sol, l’arbre puise

l’eau, des sels min�raux et des compos�sazot�s, d’o� la formation de s�ves brutes.

Par les feuilles : sous l’action du soleil et �partir du gaz carbonique de l’air, l’arbreretient le carbone et rejette l’oxyg�ne(assimilation chlorophyllienne).

Transpiration :L’eau absorb�e est partiellement vaporis�e sousl’action des rayons du soleil. L’arbre rejette doncde la vapeur d’eau.

Nutrition :Comme tous les �tres vivants, l’arbre a besoin de diverses nourritures :

Le carboneL’arbre contient environ la moiti� de son poids en carbone. Il puise celui-cidans l’atmosph�re sous forme de gaz carbonique par les feuilles vertes etrejette l’oxyg�ne. Cette assimilation n’est possible que si l’arbre a denombreuses feuilles et si il est bien expos� aux rayons solaires. C’estl’assimilation chlorophyllienne. Elle cesse la nuit.

L’azoteIl est tir� des compos�s azot�s de l’humus qui, rendu soluble par l’eau, estassimilable par l’action des sels min�raux qui p�n�trent dans l’arbre dans lesracines.

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AAnnaattoommiiee ddee ll’’aarrbbrree

Si l’on observe la coupe transversale de l’arbre, on d�couvre :1/ L’�piderme : Ecorce de protection2/ L’�corce primaire : les cellules sont mortes, c’est le mamelon protecteurde l’arbre. Elle est impr�gn�e d’une substance imperm�able : la sub�rine. Ellepeut �tre persistante ou caduque.3/ Le liber : il engendre, vers l’ext�rieur du li�ge, la s�ve �labor�e.4/ Le cambium : il engendre, vers l’int�rieur de l’aubier, en r�gulant le libervers l’�corce.5/ L’aubier : partie vivante et fonctionnelle de l’arbre, il v�hicule de la s�vebrute � l’aide des vaisseaux. L’aubier est compos� de plusieurs couchesconcentriques. Chaque ann�e, une couche se transforme en bois parfait.6/ Le duramen ou bois parfait : c’est le bois d’œuvre par excellence.Ensemble de cellules mortes o� les �l�ments de nutrition ne circulent pas.Elles sont impr�gn�es de r�sine, tanin ou gomme qui les conserve.7/ La moelle ou cœur : centre de l’arbre qui, avec l’�ge, laisse un canal vide ourempli de tissus spongieux. Il ne joue aucun r�le dans la vie de l’arbre mais ilest � �liminer au d�bit (source de fentes).8/ Les cernes annuels : elles sont compos�es du bois de printemps et du boisd’�t�. Elles sont variables selon les ann�es.9/ Le bois de printemps : correspond � la repousse v�g�tative de l’arbre. Plustendre que le bois d’�t�.10/ Le bois d’�t� : les tissus sont plus durs et plus denses que ceux deprintemps. Il correspond au ralentissement de la vie de l’arbre.11/ Les vaisseaux : canaux parall�les � l’axe de la tige. Ce sont des cellulesallong�es et creuses servant � v�hiculer la s�ve dans l’aubier.12/ Les rayons m�dullaires : ils servent � conduire la s�ve �labor�e du libervers les cellules vivantes de l’aubier. Ces rayons sont vides dans le duramen.Ils apparaissent sur certains bois en coupe radiale et prenne alors le nom demaille (ch�ne, h�tre, etc.).

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AAnnaattoommiiee ddee ll’’aarrbbrreeTextures du bois :

Texture faible R�sineux : le bois de printemps est plus important que celui d’�t�. Feuillus : les cernes sont minces avec un bois de printemps

important (l�ger et tendre).

Texture forte R�sineux : les bois ont pouss� lentement, le bois est dense. Feuillus : le bois est lourd, color� et r�sistant.

Texture faible Texture forteR�sineux Feuillus R�sineux Feuillus

cernes larges cernes minces cernes fins cernes �pais

Les diff�rentes sections :

a/ Coupe transversale ou coupe en bout : elle permet de d�terminer l’�ge del’arbre et de distinguer sa texture et son anatomie.b/ Coupe radiale ou sur maille : elle part de la moelle � l’�corce, ce qui donnedu bois de fil.

c/ Coupe tangentielle : elle est parall�le � une cerne annuelle, ce qui donne unaspect flamm� d� � la conicit� du tronc.

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AAnnaattoommiiee ddee ll’’aarrbbrree

Dessin des tissus selon les plans de coupe :

Dans les bois aux rayons ligneux �pais (ch�ne, h�tre…), des maillesapparaissent sur le plan radial.

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LLeess dd��bbiittss dduu bbooiissLa scierie :

1/ Parc � grumes A/ Ecorceuse2/ Grumes B/ Tron�onneuse de long*3/ Ecorces C/ Scie � ruban4/ Billes D/ D�ligneuse5/ D�bit sur dosses E/ Scie alternative6/ D�bit en aviv�7/ S�choir8/ Vers aire de s�chage naturel9/ Atelier d’aff�tage

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LLeess dd��bbiittss dduu bbooiiss

Le cubage des grumes :

D�finition : cuber une grume de bois consiste � �valuer son volume,celui-ci sera exprim� en m3.

Mesures n�cessaires : La longueur, Le rayon au milieu de la longueur.

Formule : × R² × L

Le cubage des bois d�bit�s (toise) :

La toise consiste � mesurer la longueur, la largeur et l’�paisseur des pi�cesde bois afin d’en calculer le volume.Il existe deux sortes de toises :

la toise des d�bits aviv�s : les planches sont align�es parall�lement, lalargeur retenue est celle prise � l’axe de la longueur,

la toise des d�bits en plot : on mesure le d�couvert sup�rieur desplanches, except� la contre-dose du dessous qui constituera led�couvert inf�rieur. On tiendra �galement compte des d�fauts quiseront � d�duire.

La largeur totale des planches est de : l = A + B + C + D + etc.L’�paisseur est, en g�n�ral, commerciale.

Formule : (A + B + C + etc.) × L × ép.

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LLeess dd��bbiittss dduu bbooiissLes diff�rents d�bits des grumes :

Le d�bit en plot : c’est le plus courant des d�bitset le plus simple. Les planches ont un maximum delargeur mais elles ne sont pas toutes de bonnequalit�.

Le d�bit sur dosse : �galement appel� d�bit aviv�.La bille �quarrie. On enl�ve les deux c�t�s appel�s� dosse � et on d�bite de la m�me fa�on que led�bit en plot. Il est tr�s utilis� pour les r�sineux.

Le d�bit sur quartier : il s’ex�cute en refendant labille en quatre. Ensuite, une planche sur une face,puis sur l’autre. Ce d�bit offre du bois sur quartieret sur faux quartier.

Le d�bit hollandais : �galement appel� d�bit surmaille, il donne des planches maill�es mais avec unpourcentage de perte.

Le d�bit cantibay : ce d�bit est surtout utilis� pourles bois exotiques afin d’en �liminer le cœur.L’�rable est �galement d�bit� ainsi.

On peut �galement faire des d�bits sur commande, c’est-�-dire des�paisseurs diff�rentes dans un d�bit en plot, sur dosses ou sur quartier.

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LLeess dd��bbiittss dduu bbooiiss

Terminologie d’un d�bit en plot :

1/ La dosse : elle n’est pas utilis�e en menuiserie,mais en palette ou en bois de chauffe. Les cernessont pratiquement parall�les aux faces.

2/ La contre-dosse : elle comportebeaucoup d’aubier, mais est utilis�epour faire les panneaux flamm�s.Elle travaille beaucoup et gauchit.

3/ Le faux quartier : bois plus ou moinsstable, utilis� dans la plupart des travauxde menuiserie. Les cernes du bois sontpratiquement � 45�.

4/ Le quartier : partie la plus stable car laplus proche du cœur. Les cernes sontpratiquement perpendiculaires � laface. D’un aspect d�coratif (mailles),mais avec de la perte due au cœur � supprimer. Il estutilis� pour faire les parties les plus importantes d’unouvrage (montant de porte, limon d’escalier).

Les protections en bout des planches :

Afin d’�viter les gerces en bout desplanches lors du s�chage, il existe plusieurstypes de protection. Les bois exotiquessont recouverts d’une peinture sp�cialeappel�e � bouche-pores �. Pour les autresessences, on fixe des planchettes clou�es,des crocodiles ou des S.

Fausse dosse

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LLeess dd��bbiittss dduu bbooiiss

Epaisseurs commerciales : Dimensions commerciales des aviv�s :

Ch�ne Feuillet : 7 10 13 15 18 20 Frise � parquets : 27 * 80 �110 Planche : 27 34 41 54 Chevrons : 50 � 100 de c�t� Plateaux : 60 80 100 110 Planches : 21 et 27 * env. 200

H�tre Feuillets : 7 10 13 15 18 20 22 Planches : 27 34 41 54 R�sineux : Plateaux : 80 100 110 -Poutres : 120 * 120 et 400 * 400

-Madriers : 96 * 220 et 100 * 250-Bastings : 65 * 155 et 65 * 150

-Chevrons : 40 � 80 de c�t� ou 60 * 80 et autres-Planches : 29 * 60 � 250

Les �paisseurs commerciales : -Voliges : 13 � 18 * 110 � 220-Liteaux : 24 et 27 de c�t�

Le d�bit en plot : -Lattes 3 * 25 et 9 * 27 Les feuillets : �paisseur : 7, 10, 13, 15, 18, 20, 22.

Ils sont utilis�s pour la fabrication des panneaux et lamell�s-coll�s. Les planches : 27, 34, 41, (45), 54.

Elles sont utilis�es pour les fabrications de menuiserie en g�n�ral. Les plateaux : 65, (75), 80, 100, 120.

Ils sont utilis�s pour la fabrication d’escaliers, de menuiseriesext�rieures, portail, etc.

Les bois aviv�s :

Les bois aviv�s seront d�bit�s, en g�n�ral, dans les sapins du nord (pinsylvestre ou �pic�a). Mais ils peuvent �galement �tre d�bit�s dans lesr�sineux, les feuillus ou les exotiques. Les sections seront surtout r�alis�esen fonction du besoin des entreprises et suivant les r�gions.Madrier : 75�225Planches : 38 � 225 38 � 150

32 � 225 25 � 115Chevron : 60 � 75Basting : 63�160 50�225

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LLeess dd��bbiittss dduu bbooiissLes placages :On appelle � placages �, des feuilles de bois tr�s minces destin�es � rev�tirdes meubles, des panneaux ou utilis�es pour la fabrication descontreplaqu�s. Suivant l’usage que l’on veut en faire, les placages sontobtenus par trois m�thodes de d�bits diff�rentes.

Le d�bit par tranchage :Chaque feuille d�bit�e pr�sente un aspectdiff�rent en se rapprochant du centre de labille. Le bois est tranch� en travers du filpour les bois normaux et dans tous lessens pour les loupes. Pour obtenir ce placage,le bois sera mis dans l’eau bouillante avanttranchage.

Le d�bit par d�roulage : Seuls desbois tendres se pr�tent � la technique

du d�roulage (bouleau, peuplier, okoum�).Le principe consiste � d�tacher le placage

comme un ruban sans fin, � l’aided’un couteau qui avance

progressivement dans le bois.

Le d�bit par sciage :Il est surtout utilis� en �b�nisterie.Il donne des placages de 3 � 5 mm.

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LLeess pprroopprrii��tt��ss pphhyyssiiqquueess dduu bbooiissDensit� ou masse volumiqueLa densit� est le rapport entre le poids d’un certain volume et le m�me poidsen eau.1 dm3 ou 1 litre d’eau p�se 1 kg, d’o� une masse volumique = 1 kg / dm3

1 dm3 de sapin p�se env. 0,45 kg, d’o� une masse volumique = 0,45 kg / dm3

1 dm3 de ch�ne p�se env. 0,80 kg, d’o� une masse volumique = 0,80 kg / dm3

1 dm3 d’�b�ne p�se env. 1,20 kg, d’o� une masse volumique = 1,20 kg / dm3

En g�n�ral le bois est moins dense que l’eau, les bois flottent tous saufl’�b�ne, l’azob� et le ga�ac.

L’hygrom�trieLes bois ont la propri�t� de rejeter ou d’absorber l’eau suivant le tauxd’humidit� contenue dans l’air. Ceci est du � sa constitution cellulaire. Lebois est donc un mat�riau h�t�rog�ne (compos� de plusieurs �l�ments) etanisotrope (dont les dimensions varient selon la direction).

Un arbre sur pied : contient 30 � 60 % d’humidit� (peu aller jusqu’� 100 %).

Le bois de chantier : contient 18 � 20 % d’humidit�.

Le bois sec : contient 14 � 18 % d’humidit�. Utilis� en charpente et enmenuiserie ext�rieure.

Le bois tr�s sec : contient 9 � 14 % d’humidit�. Utilis� en menuiserieint�rieure.

Le bois dess�ch� : contient 7 � 9 % d’humidit�. Utilis� en �b�nisterie.

Le bois anhydre : ce dit d’un bois d�pourvu de toute humidit�.(Norme NF)

Exercice de masse volumique des boisUn menuisier d�sire conna�tre la masse volumique d’un dessus de table ench�ne. Les dimensions de celui-ci sont :

longueur : 2,50 m�tres, largeur : 0,90 m, �paisseur : 60 mm. Calculer le volume du dessus. Puis, calculer son poids sachant

que le ch�ne a une masse volumique de 0,80 kg / dm3.

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LLeess pprroopprrii��tt��ss pphhyyssiiqquueess dduu bbooiiss

R�tractabilit� du bois

En s�chant, le bois diminue de volume : c’est le retrait. Il n’est pas le m�mepour chaque essence de bois et diff�rent suivant que le sens du d�bit estradial, tangentiel ou axial.Coefficients de r�tractabilit�

Calculer la r�tractabilit� dimensionnelle de cette lame de parquet, pour unevariation de son taux d’humidit� de 2 %, puis pour 10 m de parquet.

D�bit : sur dosse tangentiel Sens du retrait : t Coefficient de retrait : Ch�taignier R�sultat : (50 x 0,30 x 2) / 100 = 0,3 mm Pour une lame : 0,3 mm Pour 10 m : 200 lames x 0,3 = 60 mm

Sens Bois l�gers Bois lourdsRadial 0,10 � 0,15 % 0,15 � 0,20 %

Tangentiel 0,20 � 0,30 % 0,3 0 � 0,40 %Axial N�gligeable N�gligeable

Exercice de compréhension :

r

t

t r

at

a

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LLeess pprroopprrii��tt��ss pphhyyssiiqquueess dduu bbooiissExercice de r�tractabilit� du boisCoefficients de r�tractabilit� :

Sens Bois l�gers Bois lourdsRadial 0,10 � 0,15 % 0,15 � 0,20 %

Tangentiel 0,20 � 0,30 % 0,3 0 � 0,40 %Axial N�gligeable N�gligeable

Un menuisier veut poser du parquet en ch�taignier dans une chambre. Leslames de parquet ont une hygrom�trie de 14 % et une fois que le chauffagesera mis, l’hygrom�trie descendra � 12 %.Les lames de parquet seront flamm�es (prises sur contre dosse).Calculer la r�tractabilit� dimensionnelle d’une lame de 50 mm de largeur puispour 4,50 m de parquet.

Coefficient de retrait : 0,35 %R�sultat : (50 x 0,350 x 2) / 100 = 0,35 mmRetrait par lame : 0,35 mmRetrait pour 4,50 m de parquet :

L’odeurElle varie selon les essences et permet de dire si un bois est sain.

Forte odeur : Red cedar ;Odeur agr�able : bois de roseOdeur naus�abonde : iroko, boss�

La r�sistanceChaque essence poss�de une r�sistance diff�rente. Le ch�ne a uner�sistance �lev�e � la compression tandis que le fr�ne a une meilleurer�sistance � la flexion. Tout d�pend de la structure de chaque essence.

La duret�Elle est fonction de la densit�. On classe les bois en plusieurs cat�gories :

Les bois durs et tr�s durs : le cormier, le houx, le buis, orme, ch�ne Les bois mi durs : h�tre, ch�taignier, noyer, merisier, bouleau Les bois tendres : peuplier, aulne Les r�sineux : pin douglas, �pic�a, if, m�l�ze

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LLeess pprroopprrii��tt��ss pphhyyssiiqquueess dduu bbooiissLes d�formations du bois

D�formations r�sultant du taux d’humidit� retenu dans le bois.

A l’�tat vert, le bois renferme � la fois de l’eau de constitution et de l’eaud’impr�gnation. En s�chant, le bois perd d’abord cette derni�re et pendantcette �vaporation de l’eau cellulaire, aucune d�formation du bois n’appara�t.Mais lorsque ce sont les fibres qui commencent � abandonner une partie del’eau qui les impr�gne, leur tissu se contracte et le bois tout entier ser�tracte.

R�tractabilit�

Les dimensions lin�aires et le volume d’un �chantillon de bois vert ou imbib�d’eau reste stable quand l’�chantillon pr�sente une teneur en eau se situant� la proximit� du point de saturation. Au-dessus de ce point, l’�chantillon ser�tracte diff�remment selon les trois dimensions : a, t, r. il en r�sulte lamodification de forme d’une pi�ce de bois.Un chevron de section carr�e prendra une section en forme de losange.Un poteau circulaire prendra une section de forme ovale, d�bit� dans lequartier.

D�formations suivant les d�bits

Sur une grume d�bit�e en plat, l’effet du s�chage produira les d�formationssuivantes : les cernes les plus longues des planches �loign�es du cœur seraccourcissent, exercent un effort de traction indiqu� par les fl�ches quid�forment et incurvent les planches. On dit que la planche tire � cœur. Ilfaut en tenir compte pour tous les probl�mes d’assemblage et derev�tement. Une planche d�bit�e sur dosse aura une tendance naturelle �prendre du rond c�t� cœur. Sur quartier, elle se d�formera peu maiscintrera sur la rive c�t� cœur.

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LLeess dd��ffaauuttss dduu bbooiissLes nœudsAu s�chage, le retrait des branches est plus important que celui du tronc cequi r�sulte des d�formations et des gerces aux alentours des nœuds. Lesgros nœuds diminue la r�sistance m�canique du bois, augmentent ladifficult� d’usinage et troublent le veinage du bois. Ils sont � supprimer lorsdu d�bit.On distingue quatre sortes de nœuds :

1. les nœuds vifs ou sains : ils sont issus des branches vivantes aumoment de l’abatage de l’arbre. Ils modifient ‘aspect du bois.

2. les nœuds recouverts ou grisettes : ils sont inclusdans le tronc de l’arbre. Ils sont issus de l’�lagagenaturel ou artificiel de l’arbre.3. les nœuds morts ou nœuds bouchons : ilsproviennent de l’�lagage naturel des petitesbranches mortes. Ils modifient la qualit� del’ouvrage et parfois se d�tachent.4. Les nœuds vicieux ou goutti�res : ils ont pour originele bris accidentel de grosses branches. Suite� une mauvaise cicatrisation, les champignons sed�veloppent � cause de l’humidit� et font pourrir le bois.Ils rendent le bois impropre � l’utilisation.

Les d�fauts dans la forme du tronc

La forme conique des f�ts :Les arbres en bordure de for�t ont un tronc fortement coniquequi, lors du d�bit, occasionne une perte de bois importante.

La courbure du f�t :Elle est due � l’action du vent o� point desneiges. Elle limite la longueur des sciages.

Les tiges fourchues ou entre �corce :Lorsque le bourgeon terminal de l’arbre est d�truit, il se formedeux t�tes. En grandissant, l’�corce qui se trouve entre les deuxbranches est englob�e dans les tissus de l’arbre. Cette partieest � �liminer au d�bit.

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LLeess dd��ffaauuttss dduu bbooiissLes d�fauts dus aux anomalies de l’assise cambiale

Le cœur excentr� :Il s’observe chez les arbres qui poussent sur des terrainspentus o� le tronc s’est pench� sous l’action du vent.

L’irr�gularit� des cernes :Elle se rencontre dans les for�ts jardin�es o�, durant sa jeunesse, l’arbre apeu vu la lumi�re et poss�de des cernes minces tandis qu’une fois d�gag�es,les cernes ont �paissi. Cela cr�e un bois h�t�rog�ne, dur et difficile �travailler.

La cannelure du tronc :Elle donne un effet tr�s d�coratif surtout en d�bitsur dosse.

Les d�fauts dus � la disposition des �l�ments du bois

La fibre torse :Sur pied, l’arbre a un aspect d�coratif. Par contre,les bois d�bit� dans de tels arbres ont leurs fibrestranch�es et sont donc peu r�sistants.

La fibre ondul�e :Les couches de fibres sont plus ou moins sinueuses par rapport � l’axe del’arbre. Elle est tr�s difficile � travailler et recherch�e en �b�nisterie.

Le bois madr� :Constitu� de fibres enchev�tr�es, il est localis� au pied de l’arbre,� la naissance des branches ou au voisinage des blessures.

Le contre-fil :Il se pr�sente avec des �l�ments longitudinaux inclin�s dans unsens puis dans l’autre. Ces bois ruban�s et satin�s sont comme lesbois madr�s,recherch�s en �b�nisterie pour leurs jeux de lumi�re.

Les broussins et les loupes :Ce sont des excroissances ligneuses du tronc de l’arbre caus�espar des traumatismes r�p�t�s. L’aspect d�coratif de cesd�fauts vendus sous le nom de bois pommel�, mouchet�, drap�est tr�s appr�ci� en �b�nisterie.

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LLeess dd��ffaauuttss dduu bbooiiss

Les d�fauts dus � des causes climatiques

La g�livure :C’est une fente radiale caus�e par un brusquechangement de temp�rature. Cette fente se refermel’�t� et se rouvre l’hiver. Elle peut entra�ner la mort de l’arbre.

La roulure :C’est un d�collement de cernes minces juxtapos�s �cernes �pais. Elle est provoqu�e par un vent violent quicourbe les arbres ou un froid intense. Inutilisable.

La cadranure ou cœur �toil� :Elle appara�t chez les arbres �g�s dont le cœurse fend en �toile vers l’ext�rieur, ce qui entra�nede grosses pertes dans la partie centrale.

Les coups de vent :Ils se rencontrent dans certains bois exotiques. Ils engendrent led�collement des cernes ou des formes longitudinales � l’int�rieur du tronc.

Les alt�rations physiologiques

La lunure ou double aubier :Elle se pr�sente sous forme d’un anneau,complet ou non, d’aubier situ� dans le boisparfait. Ce d�faut est caus� par un froid intense.

Le cœur noir du fr�ne :Peu agr�able � l’œil, le bois alt�r� a perdu une partie de sa r�sistancem�canique. La cause de ce d�faut n’est pas connue.

Le cœur rouge du h�tre :Le bois couleur rouge brun devient gris�tre en s�chant. Ce d�faut seraitimputable � un champignon vivant sous l’aubier.

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LLee ss��cchhaaggee dduu bbooiissSon but : Son but est d’�liminer la s�ve et l’eau d’impr�gnation, d’�viter lesd�formations, l’alt�ration, l’attaque des insectes et de faciliter les usinages.

La th�orie du s�chage :

Bois fra�chement abattu d�but du s�chage 1ere partie du s�chageL’eau libre emplit l’eau libre est part- l’eau libre est enti�re-les cellules qui sont iellement �vapor�e. ment �limin�e.les paroissatur�es d’eau. Les parois des cellules des cellules sont encore

sont toujours satur�es. Satur�es, c’est le pointde saturation des fibres

2eme partie du s�chage fin du s�chageL’eau de saturation est en L’eau de saturation � son tour apartie �limin�e, les parois compl�tement disparu, les cell-des cellules commencent ules sont fortement r�tr�cies.A se r�tr�cir. Le bois est anhydre.

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LLee ss��cchhaaggee dduu bbooiiss

Le s�chage naturel

Il consiste � empiler les billes de bois � l’air libre et � l’abri des intemp�ries.L’empilage des bois se fait en g�n�ral horizontalement. Il arrive que ceux-cisoient stock�s debout. Pour un bon empilage, on stockera les billes de boissur des chantiers en bois ou ciment que l’on aura dress�s au pr�alable � l’aided’une r�gle. Des taquets ou �pingles sont positionn�s entre chaque planche �la verticale des chantiers. Leur fonction est de permettre la circulation del’air entre les planches pour un meilleur s�chage. Leur �paisseur serafonction de celle des planches entre 15 et 30 mm. R�alis�s en bois sec etsain, exclure les bois � tanin tel que le ch�ne car il marque les planches enprofondeur.

Stockage sous abri

Il s’effectue sous un hangar � bois. Sonouverture se fera � l’est afin de prot�ger les bois de la pluieet du soleil. Les c�t�s du hangar seront r�alis�sen persiennes pour faciliter le passage de l’air.On laissera un couloir de passage entre lesempilages pour faciliter le passage de l’air.

Stockage � l’air libreLes bois seront orient�s par rapport au ventdominant pour �viter les gerces. On veillera �

couvrir le dessus des piles avec des t�les ou autresen y mettant de la pente pour prot�ger de la pluie etdu soleil. Pour les bois aviv�s, on laissera unechemin�e centrale afin de favoriser le s�chage desplanches int�rieures. L’aire de stockage sera saine,propre sans v�g�tation.

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LLee ss��cchhaaggee dduu bbooiiss La dur�e du s�chage

Elle varie suivant les essences de bois. Les bois durent mettront le doublede temps � s�cher que les bois tendres. Elle d�pendra �galement des�paisseurs de d�bit. Plus les planches seront �paisses et plus le temps des�chage sera long. On tiendra aussi compte de la saison d’empilage. Onobserve qu’un bois bien stock� peut perdre 20 % de son humidit� en 6 moisen 27 mm (bois tendre), en 10 mois en 54 mm (bois tendre), en 8 mois en 27mm (bois dur), en 14 mois e, 54 mm (bois dur). Il serait erron� d’affirmerque la dur�e de s�chage pour les bois durs est de 1 cm par an.

AvantagesLe bois garde sa couleur naturelle. Il conserve ses propri�t�s physiques.

Inconv�nientsN�cessite une aire de stockage qui demande un gros investissement.Demande de grands frais de manutention.

Le s�chage artificiel

Contrairement au s�chage naturel, on d�barrassele bois de la s�ve qu’il contient et ensuite de l’eau.

Le s�choir � air chaud et humide

L’air souffl� par des ventilateursest chauff� par des radiateurspuis passe des rampes d’humidification(eau pulv�ris�e ou injection devapeur). L’air chaud passe entre lespi�ces de bois provoquantl’�vaporation, il se charge d’eau etrefroidi. Une partie de cet air est�vacu�e par des chemin�es r�glablesafin d’enlever une partie de l’eau. Lecycle recommence apr�s apport d’airext�rieur pour compenser l’air �vacu�.

Ventilateurs

Gaine dedistribution

Jet de vapeur

Gained’aspiration

Calorif�re

Evacuation de l’air

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Paroi deconvection

LLee ss��cchhaaggee dduu bbooiiss Les chambres chaudes ou hollandaises

C’est pratiquement le m�metype de s�choir que lepr�c�dent. La diff�rencetient dans le fait que la ventilationest naturelle. Dans une chambrechaude, l’air chauff� pardes radiateurs plac�s enpartie basse monte dans lespiles de bois, se charge d’humidit�et retombe. L’eau s’�vacue par desrigoles dans le sol. Le s�chage estplus long que le pr�c�dent. On peutaugmenter la vitesse de l’airgr�ce � des ventilateurs.

Le s�choir � vide

Lors du s�chage du bois, le ph�nom�ne de circulation d’eau � l’int�rieur dumat�riau est l�g�rement dominant. Il est en effet suivant les essences 100� 1 000 fois plus lent que le ph�nom�ne d’�vaporation. La d�pression (travailsous vide) fait que l’eau circule 5 � 6 fois plus � l’int�rieur du mat�riau. C’estce ph�nom�ne que l’on utilise dans le proc�d� de s�choir � vide.

Coupe transversale d’un s�choir � vide utilisant le principe des phasesaltern�es de vide et de ventilation :

1/ Paroi externe2/Eau chaude circulant entre les parois3/ Paroi m�diane 4/ Paroi int�rieure5/ Arriv�e d’eau chaude 6/ Syst�me deventilation7/ Wagonn�e de chargement8/ Diviseur d’air chaud9/ Circulation d’air entre les paroism�diane et int�rieure10/ Bois

Tube decondensation

Pile de bois

ChauffageEvacuationdes eaux

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LLee ss��cchhaaggee dduu bbooiissD�fauts du s�chageIn�galit� ou r�partition de l’humidit� : Prendre quelques jours avantl’utilisation pour que l’humidit� se soit �quilibr�e sinon il y a risque detension.Gerces ou fentes superficielles : Dues au soleil trop fort (couvrir le bois), auvent trop violent (protection au c�t� du vent), ou au s�chage artificiel(maintenir un degr� d’hygrom�trie suffisant)Fentes en bout : Freiner l’�change avec l’air par des taquets et peintureFentes internes: du � l’�tat hygrom�trie de l’air trop bas et � unetemp�rature trop �lev�eColoration / d�coloration : S�chage � basse temp�rature et dans l’air le plussec possible pour les essences les plus sensibles (ch�ne, h�tre)C�mentation ou croutage : Sous l’effet d’un dess�chement trop intense de lasurface, il se forme une sorte de cro�te qui emp�che l’eau de migrer versl’ext�rieur (ch�taignier).Le collapse : D�faut du � un retrait anormal � cause d’une trop fortetemp�rature

PPoouurr uunn ssttoocckkaaggee eett uunn ss��cchhaaggee ddee qquuaalliitt�� iill eesstt nn��cceessssaaiirree ddee ::

PPoosseerr llaa bbiillllee ddee bbooiiss eenn rreeccoonnssttiittuuaanntt llee ffuutt ddee ll’’aarrbbrree.. PPoosseerr llee bbooiiss ssuurr ddeess bbaassttaaiinnggss ddee nniivveeaauu ((ssee dd��ggaauucchhiissssaanntt eennttrree eeuuxx)) DDee ddiissppoosseerr ddeess rraabblleetttteess eennttrree cchhaaqquuee ppllaanncchhee eessppaacc��eess dd’’eennvv.. 4455ccmm..