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Bulletin des médecins suisses BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services 21 22. 5. 2019 715 Editorial La Chambre médicale plébiscite la structure tarifaire TARDOC 1.0 747 Horizons Die Aufwachphase nach der tiefen Narkose 756 «Et encore…» par Carlo Conti Le système de santé suisse mis à l’épreuve 744 Tribune Interdisziplinäre Zusammenarbeit zwischen Medizin und Recht Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

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Bulletin des médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH ServicesOrgan ufficial da la FMH e da la FMH Services

21

22.

5. 2

019

715 EditorialLa Chambre médicale plébiscite la structure tarifaire TARDOC 1.0

747 Horizons Die Aufwachphase nach der tiefen Narkose

756 «Et encore…» par Carlo Conti Le système de santé suisse mis à l’épreuve

744 TribuneInterdisziplinäre Zusammenarbeit zwischen Medizin und Recht

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

SOMMAIRE 713

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor); Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online); Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger; Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH; Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.; Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard WolffRédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique

Prof. Dr méd. Milo PuhanRédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Urs Stoffel

715 La Chambre médicale plébiscite la structure tarifaire TARDOC 1.0

ACTUEL: Jeanine Glarner

716 Elections fédérales 2019

717 Nouvelles du corps médical

Nécrologie

718 In memoriam Jürg Willi (1934–2019)

719 In memoriam Elsbeth Köng (1921–2019)

Organisations du corps médical

SOCIÉTÉ DES MÉDECINS DU CANTON DE BERNE: Esther Hilfiker, Marco Tackenberg

720 Médecins et patients – ensemble, les uns pour les autres.

Autres groupements et institutions

FSP: Yvik Adler, Stephan Wenger

722 Der Vergleich mit dem deutschen «Anordnungsmodell» hinkt gewaltig

ASMP: Erich Seifritz

723 Warum Psychiater und Psycho logen zusammenarbeiten müssen

Courrier / Communications

724 Courrier au BMS 724 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

726 Seminare / Séminaires 732 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

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HUBER

SOMMAIRE 714

ImpressumBulletin des médecins suissesOrgane officiel de la FMH et de FMH ServicesAdresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72, fax +41 (0)61 467 85 56, [email protected], www.saez.ch

Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch

Marketing EMH / Annonces: Dr phil. II Karin Würz, responsablemarketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, [email protected]

«Offres et demandes d’emploi/Im-meubles/Divers»: Matteo Domeniconi, personne de contact,

tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, [email protected]

«Office de placement»: FMH Consul-ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77, fax +41 (0)41 921 05 86, [email protected], www.fmhjob.ch

Abonnements membres de la FMH: FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11, fax +41 (0)31 359 11 12, [email protected]

Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41 (0)61 467 85 76, [email protected]

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004Paraît le mercredi

© FMHLe Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca-tion, la FMH habilite donc EMH à ac-corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons «Attribution – Pas d’utilisation com-merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public. Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du[BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Die Medienmacher AG, Muttenz, www.medienmacher.com

Tribune

POINT DE VUE: Bruno Soltermann, Luzi Dubs

741 Relevante Daten als Schlüssel zum Erfolg

DROIT: Erich Züblin

744 Interdisziplinäre Zusammenarbeit zwischen Medizin und Recht L’hypothèse selon laquelle la fiabilité en partie insuffisante des expertises médicales est due essentiellement à la nature même de la science médicale et à sa marge d’appréciation inhérente est une hypothèse trop réductrice.Les différences de compréhension faites en médecine et en médecine d’assurance des termes juridiques: «objectivité», «lien de causalité», «notion de maladie», «aptitude au travail» et «vraisemblance prépondérante» ainsi qu’une communication inadéquate entre la médecine et le droit sont d’autres facteurs qui ont une influence sur la fiabilité des expertises médicales.

Horizons

COMPTE RENDU: Ueli Bollag

747 Die Aufwachphase nach der tiefen Narkose

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erica Brühlmann-Jecklin

748 Als Doktor Google und Doktor B. mir weiterhalfen

SOUS UN AUTRE ANGLE: Dominik Heim

752 «A bunch of old men» – oder mehr?

NOTES DE LECTURE: Jean Martin

754 Ces cancers qui, contre toute attente, guérissent

Et encore…

Carlo Conti

756 Le système de santé suisse mis à l’épreuve

Photo de couverture: © 9dreamstudio | Dreamstime.com

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La Chambre médicale plébiscite la structure tarifaire TARDOC 1.0Urs Stoffel

Dr, membre du Comité central de la FMH, responsable du département Médecine et tarifs ambulatoires

Lors d’un vote historique sur la structure tarifaire révi-sée TARDOC 1.0 à la Chambre médicale le 9 mai 2019, le corps médical a lancé un signal fort en faveur du parte-nariat tarifaire. La veille déjà, l’Assemblée des délégués de la FMH avait accepté à l’unanimité la structure tari-faire et la convention cadre afférente, et recommandé à la Chambre médicale de l’accepter à son tour.Avec ces deux décisions unanimes, le corps médical a envoyé un signal clair en direction des partenaires tari faires mais aussi du monde politique et du Conseil fédéral. Il montre ainsi qu’il est disposé à maintenir l’autonomie tarifaire et à faire des compromis pour y

parvenir. En témoignant son vif attachement au consensus, le corps médical balaie les reproches récur-rents du monde politique et des médias l’accusant d’être incapable de se mettre d’accord à l’interne. Par leur décision, tant l’Assemblée des délégués que la Chambre médicale ont fait preuve de clairvoyance et pris leurs responsabilités.Je profite de ces quelques lignes pour remercier en-core une fois les nombreux délégués des sociétés de discipline médicale, qui ont contribué par leur énorme investissement à ce plébiscite du TARDOC et sans qui un tel succès n’aurait pas été possible.Un tarif ambulatoire à la prestation structuré de ma-nière appropriée, comme l’exige la loi (art. 43, al. 4, LA-Mal), doit être négocié par les partenaires tarifaires. Car il ne s’agit pas simplement de calculer des positions et de les tarifer; un tarif doit aussi pouvoir être appli-qué au quotidien par les médecins et tenir compte des besoins de toutes les personnes impliquées, y compris des patients. Les conditions qui entourent l’application

du tarif, c’est-à-dire les règles de facturation, sont donc aussi importantes que la structure tarifaire propre-ment dite. Ce n’est qu’ainsi que la qualité élevée et in-contestée de notre système de santé pourra être main-tenue à l’avenir, dans l’intérêt de nos patients.La structure tarifaire TARDOC devra aussi être réguliè-rement mise à jour et améliorée dans le sens d’un système évolutif, et les erreurs ou les déséquilibres identifiés, corrigés rapidement au cours de la phase d’introduction du tarif révisé. Pour cela, un manuel de tarification détaillé a été établi et l’organisation char-gée de cette mission est prête.Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra assurer un avenir au TARDOC en tant que structure tarifaire ambulatoire à la prestation. Un blocage dans le suivi du tarif, comme celui survenu après l’introduction du TARMED en 2004, ne doit en aucun cas se reproduire.Nous disposons à présent d’une structure à la presta-tion négociée, entièrement actualisée, appropriée et fixée d’après des règles applicables en d’entreprise. H+ a participé aux travaux jusqu’à la validation de la

structure des prestations (nomenclature). La décision de nos partenaires tari faires curafutura et la CTM, qui ont aussi pris part au développement du tarif, est en-core à venir. Une fois le TARDOC validé par nos parte-naires, la structure tarifaire sera transmise au Conseil fédéral au mois de juin pour qu’il la fixe. Dès que la phase d’approbation interne de nos partenaires sera terminée, nous vous informerons ensemble en détail au sujet de la structure tarifaire et des prochaines étapes.

Par cette décision unanime, le corps médical lance un signal clair en faveur du consensus et du partenariat tarifaire.

La nouvelle structure tarifaire TARDOC devra être régulièrement mise à jour, améliorée et adaptée à l’évolution des conditions.

FMH Editorial 715

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):715

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Elections fédérales 2019Jeanine Glarner

Division Communication de la FMH

Le 20 octobre 2019, le peuple suisse élira ses représentants au Parlement pour la législature 2019–2023. Cette fois aussi, de nombreux membres de la FMH se porte-ront candidats dans toute la Suisse. Encore 151  jours et nous saurons combien de médecins siègeront au Parlement fédéral.

Correspondance: FMH Division Communication Elfenstrasse 18 Case postale CH-3001 Berne kommunikation[at]fmh.ch

La pression financière et politique sur les fournisseurs de prestations du système de santé, et en particulier sur les médecins, ne cesse de croître. Des dossiers épi-neux comme les 1er et 2e volets de mesures pour freiner la hausse des coûts (organisation tarifaire, obligation de livrer les données, budget global, etc.) ou le finance-ment uniforme des prestations ambulatoires et des prestations avec hospitalisation sont déjà inscrits dans l’agenda politique de la prochaine législature du Parle-ment, qui commence le 2 décembre 2019. Les médecins doivent faire entendre leur point de vue lors des débats parlementaires. Les élections fédé-rales  leur offrent une opportunité dans ce sens: les Suisses choisiront leurs représentants au Parlement le 20 octobre prochain pour la législature 2019–2023.

Si vous êtes membre de la FMH et que vous faites acte de candidature à l’automne 2019 pour le Conseil national ou le Conseil des Etats …… nous vous offrons la possibilité de vous présenter et d’expo-

ser les grandes lignes de votre politique de la santé dans le

Bulletin des médecins suisses. Pour cela, il vous suffit de vous

annoncer d’ici le 14 juin 2019 à kommunikation[at]fmh.ch en

indiquant vos nom, prénom et canton. Nous nous mettrons

ensuite en relation avec vous.

Les «candidatures» qui nous parviendront après cette date ne

pourront malheureusement pas être prises en compte pour une

publication dans le Bulletin des médecins suisses.

Crédit photo© Andrianocz | Dreamstime.com

FMH Actuel 716

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):716

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Todesfälle / Décès / DecessiFrançois Bovet (1923), † 17.4.2019, Spécialiste en médecine interne générale, 2000 Neuchâtel

Oana Josefina Buzea (1968), † 21.4.2019, Médecin praticien, 1616 Attalens

Bogdan Jean Gronek (1929), † 2.5.2019, Spécialiste en médecine interne générale, 1213 Petit-Lancy

Ärztegesellschaft des Kantons BernÄrztlicher Bezirksverein Bern RegioZur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Stefan Schlosser, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Facharzt für Gastro-enterologie, FMH, Bremgartenstrasse 115, 3012 Bern

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über allfällige Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons LuzernZur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt Luzern hat sich gemeldet:

Andreas Bernhardt, Praktischer Arzt, Gesundheitszentrum Kapf, Kapfstrasse 1, 6020 Emmenbrücke

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons SolothurnZur Aufnahme als ordentliche Mitglieder per 2. Mai 2019 haben sich angemeldet:

Ashfaq Afridi, Praktischer Arzt, FMH, Sonnenrainstr. 1, 4533 Riedholz

Leonardo Glutz von Blotzheim, Facharzt für Kardiologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Herzpraxis Solo-thurn AG, Zuchwilerstr. 41, 4500 Solothurn

Markus Huth, Facharzt für Oto-Rhino- Laryngologie, FMH, Bürgerspital Solothurn, Schöngrünstr. 42, 4500 Solothurn

Leila Naeve, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, FMH, Bahnhofstr. 7, «Im Winkel», 4600 Olten

Cornelia Rohr, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Lüsselpark AG, Lüssel-park 1, 4226 Breitenbach

Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind mit Begründung innert 14 Tagen seit Publikation beim Co-Präsidenten der Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn einzureichen.

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FMH Nouvelles du corps médical 717

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):717

Nouvelles du corps médical

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In memoriam Jürg Willi (1934–2019)

Am 8. April ist Professor Jürg Willi nach langer, schwerer Krankheit im Alter von 85 Jahren verstorben.Wir trauern um den Gründer des Instituts für Ökologisch-systemische Therapie Prof. Dr. med., Dr. h.c. Jürg Willi, den Pionier der Paartherapie im deutschsprachigen Raum. Seit Beginn seiner Tätigkeit als Psychiater forschte er zur Paardynamik. Sein erstes Buch Die Zweierbeziehung fand welt-weit  Beachtung und wurde in zahlreiche Sprachen übersetzt.  Als Wissenschaftler, Ordinarius für Psychiatrie und Psycho-therapie und Direktor der Psychiatrischen Poliklinik des Univer sitätsSpitals Zürich prägte er sowohl die Lehre, die Forschung

als auch die Weiterbildung von Ärzten und Psy - cho logen. Mit seinem klaren Denken und seiner Weit-sicht war Jürg Willi ein Vorbild.

Das Ich reift am Du

Sein besonderes Interesse galt dem Austausch in den Fachteams. Ob in der Psychiatrischen Poliklinik oder am Institut, Jürg Willi stellte sich, auch mit eigenen Videosequenzen seiner psychotherapeutischen Arbeit, dem Feedback und der offenen Kritik der Kolleginnen und Kollegen. Hier setzte er selber konsequent die grundlegende Überzeugung des ökologisch-systemi-schen Denkens um: «Das Ich reift am Du» (Martin Buber).In der Weiterbildung der Paar- und Familientherapie und über seine zahlreichen Publikationen, die in ver-schiedene Sprachen übersetzt wurden, engagierte er sich über Jahrzehnte auch über die Grenzen der Schweiz hinaus.

Ökologisch-systemische Therapie

Nach seiner Emeritierung gründete Jürg Willi mit sei-nen Weggefährten das Institut für Ökologisch-syste-mische Therapie, das er noch 10 Jahre mit unermüd-licher Energie leitete. Er bleibt im Wirken sehr vieler Psychotherapeuten und Psychotherapeutinnen leben-dig. Seine Grundidee der koevolutiven Entwicklung in Beziehungen findet heute in der Neurophysiologie wis-senschaftliche Bestätigung. Die Arbeit mit dem Fokus und dem anstehenden Entwicklungsschritt setzte

wichtige Akzente in der systemischen Psychotherapie, nicht nur für Paartherapien.Ich durfte Jürg kennen lernen, als ich als Unterassisten-tin 1995 an der Psychiatrischen Poliklinik tätig war. Sein Nischenkonzept verhalf mir bald zu erstem Hand-werkszeug in der stützenden Arbeit mit Patienten. Die-ser sehr ressourcenorientierte Ansatz für Menschen mit chronischen psychischen Krankheiten ist einer der wenigen Beiträge zur stützenden Psychotherapie in der Fachliteratur überhaupt.

Förderung der jungen Kollegen

Seine stets wohlwollende, wertschätzende Art und sein Interesse an der offenen, fachlichen Auseinander-setzung mit seinen Assistenzärzten, Oberärzten und Psychologen sind mir in bleibender Erinnerung. Er schenkte den Mitarbeitern sehr viel Respekt und Ver-trauen und förderte damit auch bei den jüngeren Kolle-gen die Suche nach neuen Wegen in der Psychotherapie. Wir vom Vorstand des Instituts für Ökologisch-syste-mische Therapie sind zutiefst dankbar, das Institut in seinem Sinne weiterführen zu können.  Leider konnte Jürg Willi den wichtigen Schritt der Akkreditierung unserer einzel-, paar- und familientherapeutischen Psychotherapieweiterbildung im Jahre 2018 in seiner Bedeutung nicht mehr erfassen. Es hätte ihn sicher sehr gefreut zu sehen, dass sein Institut sich auch in der neueren Psychotherapielandschaft positioniert hat.Seiner Ehefrau Margaretha Willi-Dubach und seiner Familie wünschen wir Trost und Zuversicht und dass er in ihren Herzen weiterleben darf.Allen Psychotherapeuten, die bei Jürg Willi persönlich gelernt haben oder durch seine Werke und die von ihm begründete Weiterbildung am Institut, wünschen wir viel Freude an der Arbeit mit den ökologisch-systemi-schen Konzepten und dem Aneinanderwachsen und -reifen in der psychotherapeutischen Arbeit mit den Patienten.

Im Auftrag des Vorstands des Instituts für Ökologisch-systemische Therapie

Dr. med. Bernadette Ruhwinkel

Jürg Willis wichtigste Bücher:Die Zweierbeziehung (1975)Koevolution – die Kunst gemeinsamen Wachsens (1985)Was hält Paare zusammen (1991)Ökologische Psychotherapie (1996)Psychologie der Liebe (2002)Wendepunkte im Lebenslauf (2007)

Jürg Willi

NÉCROLOGIE 718

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):718

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In memoriam Elsbeth Köng (1921–2019)

Am 8. April in diesem Frühling ist Dr. med. Dr. h.c. Elsbeth Köng kurz vor ihrem 98. Geburtstag ver­storben. Ich durfte diese ausserordentliche Frau und Ärztin erst lange nach ihrer Pensionierung in den spä­ten neunziger Jahren kennenlernen – aber mit ihrer Lebhaftigkeit und Begeisterung hat mir Elsbeth noch so viel über ihre Erlebnisse als Kinderärztin erzählt, dass ich fast meine, das alles miterlebt zu haben.Elsbeth Köng ist kurz nach dem 1. Weltkrieg als einzi­ges Kind ihrer Eltern in Hinwil geboren. Voll Liebe er­zählte sie von ihren Eltern, ihrer Jugendzeit in Hinwil und wie ihr Vater schon früh ihre Liebe zu den Bergen geweckt hatte.Aber noch dankbarer war sie ihren Eltern, dass sie sich den Traum eines Medizinstudiums erlauben durfte – das war zu diesen Zeiten für junge Frauen keine Selbst­verständlichkeit. Mit viel Engagement und Freude am Beruf hat sie ihre Assistenzzeit bei Guido Fanconi durchlaufen – Professor Fanconi hat sie wohl gefordert, aber auch gefördert. Von ihm erhielt sie den Auftrag, für die Schweizer Kinder mit Cerebralparese und da­mals auch für die vielen von Poliomyelitis Betroffenen zu sorgen. Elsbeth hat diese Herausforderung ange­nommen, aber auch von Guido Fanconi erreicht, dass sie einen Auslandaufenthalt bei dem Ehepaar Bobath in London absolvieren durfte. Die Bobaths hatten ge­rade begonnen, eine spezielle Therapie für Erwachsene nach Hirnschädigung zu propagieren. Elsbeth hat er­

kannt, dass das für ihre Kinder nicht so anders sein kann. Zurück aus England, ist Elsbeth als junge Kinder­ärztin mit ihrem Auto quer durch die Schweiz gefah­ren. Sie hat an den verschiedensten Orten wie Sitten, Lausanne, Freiburg, Biel, Bern, Luzern und Zürich als «Wanderdoktor», wie sie zu sagen pflegte, Zentren für das Kind mit Cerbralparese aufgebaut. Sie hat aber nicht nur mit viel Einsatz den Kindern und ihren Eltern geholfen, den erschwerten Alltag zu meistern, sie hat ihr Können auch weitergegeben, hat Ärzte und Therapeuten ausgebildet. So konnte sie nach und nach die verschiedenen Stätten ihres Wirkens vertrauens­voll in die Hände ihrer Schüler geben: «Am Schluss habe ich nur niemanden für Bern gefunden, da bin ich hiergeblieben und habe diese Aufgabe selbst übernom­men.» Das CP Zentrum Bern hat sie bis zu ihrer Pensio­nierung mit viel Enthusiasmus und Einsatz geführt. Es war auch hier in Bern, wohin eine englische Physio­therapeutin zum Erfahrungsaustausch kam. Elsbeth konnte sie wohl so sehr von ihrer Arbeit begeistern, dass auch Mary Quinton zeitlebens in Bern blieb.Zu zweit haben sich diese beiden Frauen für die Kinder mit Cerebralparesen eingesetzt, vor Ort im Alltag – aber auch bei unzähligen Reisen ins Ausland, um Kurse zu geben, Vorträge zu halten. Sie haben wohl mit ihrer überzeugenden Art viele Ärzte und Therapeuten stimu­liert, sich für diese Therapie möglichst früh im Säug­lingsalter einzusetzen. Die Frühtherapie nach Bobath (später NDT­Therapie) ist wohl auch dank Elsbeth Köng zur Selbstverständlichkeit in der Betreuung dieser Kinder geworden. Sie hat aber auch realisiert, dass die kurzen Therapiestunden nicht genügten. Sie hat Eltern angelernt, hat Skikurse und vieles mehr organisiert und aktiv mitgestaltet. Jede Idee, die ihr zugetragen wurde und von der sie sich Hilfe für die Kinder er­hoffte, wurde aufgegriffen, umgesetzt, und möglichst breit gestreute Angebote wurden realisiert.Bei allem Erfolg blieb Elsbeth eine bescheidene Person, die Sache und das Ziel waren ihr immer wichtiger als ihre eigene Person. Ihr Werk wurde unter anderem mit dem Ehrendoktor der Universität Bern, dem goldenen Schlüssel der Universität von Chicago sowie dem Preis der Stiftung Cerebral honoriert. Elsbeth Köng war eine Pionierin ihrer Zeit – ihre Tatkraft und ihre Begeiste­rung hat sie so manchem mitgegeben. So lebt Elsbeth weiter mit uns.

Prof. Dr. med. Maja Steinlin, Abteilungsleiterin Neuropädiatrie,

Inselspital Bern

Gedenkfeier 3. Juni 2019 um 14:30 Uhr, ref. Kirche Muri BE

Elsbeth Köng

NÉCROLOGIE 719

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):719

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Une campagne politique pour protéger la relation médecin-patient

Médecins et patients – ensemble, les uns pour les autres.Esther Hilfikera, Marco Tackenbergb

a Dr méd., présidente de la Société des Médecins du Canton de Berneb Responsable du service de presse et d’information de la Société des Médecins du Canton de Berne

La Société des Médecins du Canton de Berne a lancé une campagne pour un éven-tuel référendum contre les mesures de maîtrise des coûts proposées par le Conseil fédéral. Cette campagne a pour enjeu de protéger la relation entre les médecins et les patients, qui sont en l’occurrence des alliés naturels. Les autres sociétés de mé-decins sont invitées à relayer elles aussi la campagne.

1 Avec une note de 893 sur 1000, la Suisse est actuellement à la première place de l’Euro Health Consumer Index (EHCI).

S’il y a une ligne blanche à ne pas franchir en matière de santé, c’est de s’attaquer à la relation de confiance qui existe entre le médecin et le patient. Le patient ne doit avoir aucun doute quant au fait que son médecin le traitera jusqu’à son rétablissement – et non jusqu’à ce que les fonds soient épuisés. Avec les «mesures vi-sant à freiner la hausse des coûts dans l’AOS», un rap-port d’experts largement commenté, le Conseil fédéral fait exactement l’inverse. Si la direction voulue par le gouvernement l’emporte, nous allons nous retrouver avec un budget global. Et ce, au détriment des patients. C’est ainsi que l’on mettrait à mal ce qui caractérise la Suisse: l’un des meilleurs systèmes de santé au monde.1

Cette direction dangereuse prise par les politiques force le corps médical à entrer dans le débat. Les méde-cins s’engagent pour un système de santé au service des patients. Les frais de santé inquiètent la population suisse, c’est un fait. L’augmentation des primes d’assu-rance peut représenter un véritable problème finan-cier, notamment pour les familles. Ceux qui payent les primes sont généralement des votants, aussi le monde politique s’est-il emparé du sujet, surtout en cette an-née électorale. Dans ce contexte, le corps médical se doit donc de montrer comment faire un usage efficace des moyens affectés au système de santé. Mais la maî-trise des coûts ne doit pas se faire au détriment des pa-

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL Société des médecins du canton de Berne 720

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):720–721

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tients. Lorsque la relation de confiance entre médecins et patients est attaquée, médecins et patients doivent se défendre ensemble pour la protéger (voir l’annonce au-dessus du titre de l’article sur la page précédente).

Une campagne pour un éventuel référen-dum contre le budget global

La Société des Médecins du Canton de Berne a lancé une campagne pour un éventuel référendum contre les mesures de maîtrise des coûts proposées par le Conseil fédéral. Son orientation stratégique a été confiée à Hermann Strittmatter, de l’agence de publi-cité GGK Zurich, qui accompagne depuis de nom-breuses années des campagnes politiques d’envergure nationale. La campagne de communication proposée ici doit être vue comme un lobbying politique qui em-prunte la voie de la démocratie directe et thématise ce qui préoccupe les électeurs. Les revendications des mé-decins seront d’autant mieux comprises qu’elles sont conjuguées avec celles des patients. Sous forme de dia-logues fictifs entre un patient et son médecin est ex-primé ce que le corps médical attend du politique pour être à même de remplir pleinement sa tâche pour le

Correspondance: Société des Médecins du Canton de Berne Postgasse 19 Case postale CH-3000 Berne 8 Tél. 031 330 90 00 info[at]bekag.ch

Reprise de la campagne par d’autres organisations de médecinsLa Société des Médecins du Canton de Berne espère vivement

que d’autres organisations de médecins ou sociétés cantonales

emprunteront ou adapteront sa campagne. Les modèles d’im-

pression des supports de communication destinés aux cabinets

médicaux peuvent être repris et adaptés par les sociétés des mé-

decins. Contacter le secrétariat de la Société des Médecins du

Canton de Berne à l’adresse: info[at]bekag.ch ou par télé phone

au 031 330 90 00.

Dans le canton de Berne, la campagne a débuté à la session de

printemps du Parlement avec des affiches dans les transports pu-

blics et des annonces dans les journaux. Vous trouverez de plus

amples informations sur le site internet de la campagne:

www.medecins-et-patients.ch

La campagne actuelle de la Société des Médecins du Canton de Berne est affichée entre autres dans les trains de BLS.

bien des patients et celui de l’ensemble du système de santé suisse. Les patients sont les premiers partenaires pour ce qui est des préoccupations de la profession mé-dicale. Et vice versa. C’est ce qui fait la force de la cam-pagne.

Crédit photoMarco Zanoni

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL Société des médecins du canton de Berne 721

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):720–721

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Stellungnahme zum Artikel von Erich Seifritz in Ausgabe 15/2019 [1]

Der Vergleich mit dem deutschen «Anordnungsmodell» hinkt gewaltigYvik Adlera, Stephan Wengerb

a lic. phil.; b dipl. psych.; a, b Co-Präsidenten der Föderation der Schweizer Psychologinnen und Psychologen (FSP)

Prof. Dr. Erich Seifritz nimmt im Artikel «Das Anord­nungsmodell – Kopie eines ‘kaputten Systems’» [1] Be­zug auf das deutsche Modell der psychotherapeuti­schen Versorgung. Er vergleicht dieses direkt mit dem von der FSP geforderten Anordnungsmodell. Dieser Vergleich hinkt gewaltig. Das für die Schweiz gefor­derte Anordungsmodell hat mit dem deutschen Mo­dell überhaupt nichts gemein.Wie von Erich Seifritz beschrieben, hat der Arzt / die Ärztin im deutschen Modell lediglich die Aufgabe zu bescheinigen, dass «keine medizinische Kontraindika­tion für eine Psychotherapie besteht». Das ist im für die Schweiz geforderten Modell völlig anders. Was wir wollen, ist ein Modell, das demjenigen der Physiothe­rapie nachempfunden ist. Der Patient geht zur Ärztin, schildert seine Symptome, und die Ärztin ordnet auf­grund dieser Schilderung eine Psychotherapie an. Mit dieser Verordnung geht der Patient zu einer psycholo­gischen Psychotherapeutin seiner Wahl. Die psycho­therapeutische Behandlung wird dann von der Grund­versicherung übernommen, wobei die Therapeutin direkt über die Grundversicherung abrechnet und nicht mehr wie im heutigen Delegationssystem über den delegierenden Arzt. Der Unterschied zum heuti­gen Modell ist also gar nicht so gross, wie von Seifritz insinuiert. Lediglich der Flaschenhals der Delegation wird beseitigt, was für alle Beteiligten und insbeson­dere für die Patientinnen und Patienten eine grosse Verbesserung darstellt. Verbesserung vor allem des­halb, weil neu alle Ärztinnen und Ärzte eine Psycho­therapie verordnen können, nicht nur Fachärztinnen und Fachärzte für Psychiatrie und Psychotherapie. So genügt der Gang zum Hausarzt, um Zugang zu einer von der Grundversicherung bezahlten Psychotherapie zu erhalten.Das heisst aber auch, dass der Arzt / die Ärztin weiter­hin die Rolle des Gatekeepers übernimmt. Es ist an ihm/ihr zu entscheiden, ob eine Psychotherapie ange­zeigt ist oder nicht. Auch die Qualitätssicherung wird mit dem Anordnungsmodell nicht vernachlässigt. Die entsprechenden Kontrollinstrumente müssen in der Verordnung definiert werden. So wird es zum Beispiel

eine regelmässige Überprüfung der Psychotherapie­indikation geben müssen.Die konkrete Diagnosestellung und die Durchführung der Therapie können hingegen getrost den psychologi­schen Psychotherapeutinnen und ­therapeuten über­lassen werden. Diese sind anerkannte Fachleute, die nach fünf Jahren Masterstudium in Psychologie wäh­rend weiterer vier Jahre eine eidgenössisch anerkannte Weiterbildung in Psychotherapie absolviert haben. Sie sind damit genauso gut ausgebildet wie Fachärztinnen und Fachärzte für Psychiatrie und Psychotherapie. Und sie sind qualifiziert, Diagnosen zu erstellen und Therapieverfahren auszuwählen und diese eigenstän­dig durchzuführen. Sie tun dies auch bereits heute, entweder als Angestellte im Delegationsmodell oder wenn sie in eigener fachlicher Verantwortung arbeiten, mit einer von den Kantonen ausgestellten Berufsaus­übungsbewilligung.Es ist deshalb nicht nachvollziehbar, wie Herr Seifritz auf die Idee kommt, dass psychologische Psychothera­peuten auf eine «fachärztliche Steuerung» angewiesen sind. Im Bundesgesetz über die Psychologieberufe, das seit sechs Jahren in Kraft ist und das auch die «Aus­übung des Psychotherapieberufs» regelt, ist eine sol­che «Steuerung» jedenfalls nicht vorgesehen.Die Gefahren, die Herr Seifritz in seinem Artikel her­aufbeschwört, sehen wir nicht: Die «Kostenexplosion durch Mengenausweitung» wird es nicht geben, weil der ambulante Weg gestärkt wird. Wenn frühzeitig am­bulant behandelt wird, können Chronifizierung ver­hindert und teure stationäre Behandlungen vermie­den werden. Eine «Senkung des Psychiatrie­Tarifs» ist ganz bestimmt nicht im Interesse von uns psychologi­schen Psychotherapeutinnen und ­therapeuten. Auch die Befürchtung einer «Unterversorgung durch Kos­tenverschiebung» ist völlig unbegründet. Die Ärztin­nen und Ärzte haben es dank der Anordnungskompe­tenz selbst in der Hand, dieses Szenario zu verhindern.

Literatur1 Seifritz E. Das Anordnungsmodell – Kopie eines «kaputten

Systems». Schweiz Ärzteztg. 2019;100(15):540–1. DOI: https://doi.org/10.4414/saez.2019.17757

Korrespondenz: Föderation der Schweizer Psychologinnen und Psychologen (FSP) fsp[at]fsp.psychologie.ch

Zum Thema dieses Beitrags siehe auch den nachfol­genden Artikel von Erich Seifritz.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS FSP 722

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):722

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Replik auf den Beitrag von Yvik Adler und Stephan Wenger [1]

Warum Psychiater und Psycho­logen zusammenarbeiten müssenErich Seifritz

Prof. Dr. med., Präsident der Schweizerischen Vereinigung Psychiatrischer Chefärztinnen und Chefärzte SVPC

Die SVPC nimmt Bezug auf den Artikel [1] der Födera-tion der Schweizer Psychologinnen und Psychologen (FSP) in dieser Ausgabe der SÄZ, um einige Aussagen richtigzustellen und andere zu präzisieren. Es ist uns ein Anliegen, aufzuzeigen, dass das von der FSP und anderen Verbänden in ihrer Petition geforderte Anord-nungsmodell für die psychologische Psychotherapie zu einem Auseinanderdriften von Psychologen und Psychiatern führen würde. Dies wäre mit einer Frag-mentierung der psychiatrisch-psychotherapeutischen Versorgung, einer Qualitätseinbusse sowie einer Aus-weitung des Angebots mit entsprechenden Kosten-folgen verbunden.Psychische Störungen gehören zu den medizinischen Erkrankungen und bedürfen deshalb einer ärztlichen Diagnose und Therapieindikation nach dem bio-psy-cho-sozialen Modell. Dies umfasst nicht nur das Er-kennen und den Ausschluss somatischer und pharma-kologischer Ursachen für psychische Erkrankungen, die primär eine medizinische Behandlung erfordern, sondern auch die Differenzialdiagnose von schweren psychischen Erkrankungen, u.a. Psychosen, Suchter-krankungen, bipolaren affektiven Störungen, demen-tiellen Entwicklungen, und insbesondere auch deren Frühstadien. Hinzu kommt die rechtzeitige Erkennung von Störungsbildern – zu Beginn oder im Verlauf einer Therapie –, die eine medikamentöse (Mit-)Behandlung notwendig machen. Psychiater sind Ärzte, die auf-grund des Medizinstudiums und der Facharztweiter-bildung inklusive Psychotherapieausbildung qualifi-ziert sind, diese oben erwähnten ärztlichen Tätigkeiten in ihrem Kompetenzbereich abzudecken. Die psycho-logischen Psychotherapeu tinnen sind aufgrund ihrer Aus- und Weiterbildung gut darauf vorbereitet, um

psychologische Diagnostik durchzuführen, fachspezi-fische Beurteilungen zu formulieren und Psychothera-pien anzuwenden, jedoch nicht, wie von der FSP in ih-rem Artikel postuliert, um medizinisch-psychiatrische Diagnosen zu stellen.Folglich sieht die SVPC die absolute Notwendigkeit der engen Kooperation von ärztlich-psychiatrischen und psychologischen Arbeitsbereichen bei der Behandlung psychisch Erkrankter. Die Anordung von Psychothera-pie durch fachlich nicht dafür ausgebildete Ärzte ohne eine psychiatrische Differenzialdiagnose, in der Abwe-senheit einer spezifischen therapeutischen Indikati-onsstellung sowie ohne umfassendes Verlaufsmonito-ring, wie in der Petition gefordert, ist aus genannten Gründen nicht vertretbar. Folglich kann im diagnosti-schen und therapeutischen Prozess – insbesondere bei schwierigen und komplexen Krankheitsbildern – auf die Beurteilung durch die medizinisch-psychothera-peutisch ausgebildete Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie nicht verzichtet werden.Die von der Petition geforderte und durch einen Sys-temwechsel implementierte Separierung der Berufs-guppen ist daher der falsche Weg. Eine wirksame, zweckmässige und wirtschaftlich tragbare, integrierte psychiatrisch-psychotherapeutische Versorgung braucht aber die Bündelung aller an der Behandlung beteilig-ten Berufsgruppen. Richtig und zukunftsweisend für eine gute interprofessionelle Versorgungplanung ist die Optimierung der be stehenden Kooperation und nicht die von der Petition geforderte Separation.

Literatur1 Adler Y, Wenger S. Der Vergleich mit dem deutschen «Anordnungs-

modell» hinkt gewaltig (Stellungnahme zum Artikel von Erich Seifritz in Ausgabe 15/2019). Schweiz Ärzteztg. 2019;100(21):722.

Korrespondenz: Prof. Dr. med. Erich Seifritz erich.seifritz[at]bli.uzh.ch

Zum Thema dieses Beitrags siehe auch den vorherigen Artikel von Yvik Adler und Stephan Wenger.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASMP 723

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):723

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Cloud-Lösung: Wo sind die Mustervorlagen?Brief zu: Gilli Y. Kommerz und Berufsgeheimnis auf Kollisionskurs? Schweiz Ärzteztg. 2019;100(16):569.

In ihrem Editorial schreibt Frau Kollegin Gilli, dass man beim Wechsel des Praxisinfor ma­tionssystems von einer Vor­Ort­Server­ zu ei­ner Cloud­Lösung für Verträge Mustervorlagen verwenden soll. Zudem sieht sie Kolleg/inn/en vor sich, welche den «Schritt in die Cloud wa­gen». Dazu möchte ich bemerken, dass es im darauf folgenden Artikel von Sojer et al. offen­bar darum geht, die Ärzteschaft zu informieren, dass es ein Konzept gibt, welches aber offenbar noch nicht fertig ausgearbeitet und (wohl des­halb) für das Kollegium auch noch nicht greif­bar ist. Dies realisiert man jedoch erst beim Le­sen des entsprechenden Artikels.Dann hoffe ich, dass der FMH bzw. den Mit­gliedern des Ressorts eHealth klar ist, dass die Kolleg/inn/en faktisch nicht vor der Wahl stehen, ob sie den Schritt in die Cloud wagen sollen oder nicht – sie sehen sich dazu genö­

Vorschlag für eine einfache, unproblematische «Minimallösung»: SelbstmedikationBrief zu: Kuhn H. «Seniorenbewilligung» – pragma tische Lösungsansätze. Schweiz Ärzteztg. 2019;100(19):663–5.

Eine Bewilligung zur Rezeptur ad usum pro­prium, ohne Behandlung anderer Personen, würde sowohl die Verfügbarkeit von rezept­pflichtigen Medikamenten für den Inhaber als auch deren Vergütung durch die Kassen gewährleisten.Andererseits entfällt damit jede Haftpflicht: der Arzt würde bei Fehlern lediglich sich selbst und niemand anderen gefährden.Naturgemäss könnten auch keine Notfall­dienste mehr verlangt werden.Die Fortbildungspflicht würde vernünftiger­weise ebenfalls entfallen.

Prof. Dr. med. Werner Brühlmann, Zollikon

tigt. Bedarf für eine Cloud­Lösung besteht z.B. bei keinem/keiner der Hausärzte/­ärztinnen, mit welchen ich gesprochen habe. Home­ Office u.ä. war schon lange möglich, auch ohne Cloud, und auch dies wird nur von weni­gen genutzt. Die Verlagerung des Datenflusses in die Cloud ist nicht einfach Schicksal oder notwendiger Fortschritt. Sie nützt hauptsäch­lich den Anbietern, nicht den Nutzern, und verstärkt die Abhängigkeit Letzterer von Ers­teren, wobei ironischerweise der Mehrauf­wand noch durch Letztere, also uns Ärztinnen und Ärzte, finanziert werden soll (z.B. über höhere Lizenzgebühren).Schliesslich gilt es zu bedenken, dass sich längst nicht alle Anbieter einer Ärztesoftware dem Verband der Schweizerischen Fach­häuser für Medizinal­Informatik (VSFM) angeschlossen haben (in der Tat ist es eine Minderheit). Ob es taktisch richtig ist, sich nur  mit dem VSFM auseinanderzusetzen, wird sich erst noch weisen.

Dr. med. Christoph Hollenstein, Laufen

Examen de spécialisteExamen en vue de l’obtention de la formation approfondie en Psychiatrie et psychothérapie forensique pour enfants et adolescents à adjoindre au titre de spécialiste en Psychiatrie et psycho-thérapie d’enfants et d’adolescents

Lieu: Cabinet médical du Dr méd. Michael Renk, Faubourg du Lac 31, 2000 Neuchâtel

Date: le jeudi 7 novembre 2019

Délai d’inscription: 30 septembre 2019

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée → Titres de spécia­liste et formations approfondies → Psychia­trie et psychothérapie d’enfants et d’ado­lescents

d) Il doit être remis par courriel au secré­tariat général de la société, au plus tard jusqu’au 30 juin 2019 (info[at]swiss urology.ch).

e) Il ne doit pas avoir été publié depuis plus d’un an au moment de la remise du prix.

Le jury est composé du / de la président(e) de la société, membre d’office, des médecins­ chef(fe)s des établissements de formation universitaires A1 et d’un membre de la société avec un statut de praticien, nommé par l’assemblée administrative pour quatre ans.

L’appréciation du travail est fondée sur des critères scientifiques sévères. En général, le prix ne doit pas être partagé. Lorsque aucun travail digne du prix n’est présenté, le montant de ce dernier demeure partie intégrante du capital de la société.

La décision du jury ne peut être contestée.

Le prix est remis à l’occasion de l’assemblée annuelle de la Société Suisse d’Urologie.

Prix de la Société Suisse d’Urologie

A l’instigation du Prof. E. Wildbolz de Berne, le «Prix de la Société Suisse d’Urologie» a été créé pour encourager de jeunes scientifiques.

Le «Prix de la Société Suisse d’Urologie», d’une valeur de 10 000 CHF, est décerné tous les deux ans (années impaires).

Toute personne exerçant une activité en médecine ou en sciences naturelles est susceptible de remporter le prix, pour autant qu’elle remplisse les conditions de participa­tion suivantes:

a) Seuls peuvent concourir des médecins ou scientifiques exerçant leur activité en Suisse, pour autant qu’ils/elles soient âgé(e)s de moins de 40 ans. S’il s’agit d’un travail collectif, ces conditions doivent être remplies par le premier auteur.

b) Le travail présenté doit traiter un sujet de notre spécialité ou porter sur un domaine intéressant l’urologie.

c) Il doit être original et d’un niveau scientifique élevé.

Communications

COURRIER / COMMUNICATIONS 724

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):724

Courrier au BMS

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Seminare / Séminaires Praxiseröffnung/-übernahme

Zielgruppe: Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung (Einzel-/Gruppenpraxis), dem Einstieg in eine Gruppenpraxis oder vor einer Praxisübernahme stehen.

Themen– Juristische Aspekte (Bewilligungen, Zulas-

sungen, Verträge)– Gesellschaftsformen / Ehe- und Erbrecht

(Privat-/Geschäftsvermögen, Güterstand, Erb-schaftsplanung)

– Praxiseinrichtung (Inneneinrichtung, Kosten)– Praxisadministration (Leistungserfassungs-

und Abrechnungssysteme)– Bewertung einer Arztpraxis als Verhand-

lungsbasis– Finanzierung der Arztpraxis (Businessplan,

Kredite, Absicherung)– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Per-

sonen- und Sachversicherungen, Vorsorge-planung)

Daten

K03 Donnerstag, 13. Juni 2019 Bern 09.00–16.30 Uhr SchmiedstubeK04 Donnerstag, 5. Sept. 2019 Zürich 09.00–16.30 Uhr Volkshaus

Praxisübergabe/-aufgabe

Zielgruppe: Ärztinnen und Ärzte, die ihre Pra-xis an einen Partner/Nachfolger übergeben oder liquidieren wollen. Idealtermin: 5–10 Jahre vor geplanter Übergabe oder allfälliger Liqui-dation (aus steuertechnischen und vorsorge-planerischen Gründen).

Themen– Praxispartner- oder Nachfolgesuche (pro-

jektorientiertes Vorgehen)– Juristische Aspekte (Verträge, Kranken-

geschichten)– Bewertung einer Arztpraxis als Verhand-

lungsbasis– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen

(Übergabe/Auflösung von Versicherungs-verträgen, Pensions- und Finanzplanung)

– Steuern (Steueroptimierung bei der Praxis-übergabe oder Liquidation)

Daten

K07 Donnerstag, 23. Mai 2019 St. Gallen 16.00–20.30 Uhr Hotel EinsteinK08 Donnerstag, 27. Juni 2019 Bern 13.30–18.00 Uhr SchmiedstubeK09 Donnerstag, 12. Sept. 2019 Zürich 13.30–18.00 Uhr Volkshaus

Praxiscomputer-Workshop

Zielgruppe: Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung/-übernahme stehen oder be-reits praxistätig sind.

Themen– Anforderungen an Praxisinformationssystem– Evaluationsprozess (projektorientiertes Vor-

gehen)– Präsentation von sieben führenden Praxisin-

formationssystemen (Leistungserfassung, Ab-rechnen, Agenda, Statistik, Geräteeinbindung, Krankengeschichte, Finanzbuchhaltung usw.)

Datum

K14 Donnerstag, 4. Juli 2019 Bern 13.15–17.45 Uhr Stade de Suisse

Tarifwerk TARMED – EinführungskursZielgruppe: Ärztinnen und Ärzte mit bestehen-der Praxis und solche, die kurz vor einer Pra-xiseröffnung oder Praxisübernahme stehen. Der Einführungskurs vermittelt den Kursteilneh-mern die Grundlagen des Tarifwerkes TARMED.

Themen– Fakten (gesetzliche und vertragliche Grund-

lagen)– Struktur (Tarifbrowser, Grundstruktur, Regel-

hierarchie, Leistungsblöcke, Leistungsgruppen)– Generelle Interpretationen («Allgemeine

Grundleistungen», «Hauptleistungen, Zu-schlagsleistungen», «Nichtärztliche Leis-tungserbringung» usw.)

– Parameter einer Tarifposition («Quantitative und Qualitative Dignität», «Ärztliche Leistung AL», «Assistenz», «Raumbelegung» usw.)

– Tarifpositionen aus dem Kapitel 00 Grund-leistungen

– Praxislabor und Präsenzdiagnostik– Organisationen und Informationsquellen

Kosten: 200 CHF (inkl. Unterlagen).

Daten

K71 Dienstag, 28. Mai 2019 Olten 13.30–16.45 Uhr Hotel ArteK72 Dienstag, 17. Sept. 2019 Olten 13.30–16.45 Uhr Hotel Arte

Ouverture et reprise d’un cabinet médical

Groupe cible: Médecins sur le point d’ouvrir un cabinet médical (individuel ou de groupe), de joindre un cabinet de groupe ou de reprendre un cabinet existant.

Contenu– Aspects juridiques (contrats, autorisations,

admission à pratiquer, dossier patients)– Business plan (plan de financement, crédit

d’exploitation, financement par la banque)

– Aménagement (implantation, projet et concep t d’aménagement, mobilier, budget)

– Estimation d’un cabinet comme base de négociations

– Administration d’un cabinet médical– Assurances– Passage du statut de salarié à celui d’in-

dépendant– Fiscalité

Dates

K21 Jeudi 13 juin 2019 Genève 13h30–18h30 Hôtel WarwickK22 Jeudi 12 sept. 2019 Lausanne 13h30–18h30 World Trade Center

Remise et cessation d’un cabinet médical

Groupe cible: Médecins désirant remettre un ca-binet médical à un associé ou à un successeur ou qui doivent fermer leur cabinet médical. Idéale-ment 5–10 ans avant la remise/cessation prévue (pour des questions de taxation et prévoyance).

Contenu– Recherche active d’un successeur/associé– Aspects juridiques (contrats, dossiers médi-

caux)– Estimation d’un cabinet comme base de

négociations– Assurances/prévoyance/patrimoine (remise/

résiliation des contrats d’assurances, pré-voyance, planification de la retraite et des fi-nances)

– Conséquences fiscales d’une remise ou d’une cessation (optimisation de l’impact fiscale lors d’une remise/cessation)

Date

K25 Jeudi 14 nov. 2019 Genève 13h30–18h30 Crowne Plaza

Atelier consacré à l’informatique au cabinet médical

Groupe cible: Médecins sur le point d’ouvrir un cabinet médical et médecins déjà établis qui veulent changer leur logiciel.

Contenu– Evaluation d’un système de gestion de cabi-

net (introduction)– Présentation de cinq logiciels pour la ges-

tion du cabinet (gestion des données des pa-tients, de la facturation et de l’encaissement, statistiques, gestion de l’agenda, connexion des appareils médicaux, etc.)

Date

K28 Jeudi 27 juin 2019 Lausanne 13h30–18h00 World Trade Center

Anmeldung/Inscription/Iscrizionewww.fmhservices.ch / FMH Consulting Services, ☎ 041 925 00 77

FMH SERVICES La plus grande organisation de services du corps médical 726

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):726–729

Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

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Seminarsponsoren 2019

Die Unterstützung durch verschiedene Sponso-ren ermöglicht es der FMH Consulting Services AG, ihre Seminarreihen für FMH Services-Mit-glieder teils kostenlos, teils kostengünstig an-zubieten. Gerne stellen wir Ihnen diese Firmen in einem Kurzporträt vor.

Rothen Medizinische Laboratorien AGSpalengraben 15, 4051 BaselTel. 061 269 81 81, Fax 061 269 81 82info[at]labor-rothen.chwww.labor-rothen.ch

Wir sind das Labor in Ihrer Nähe – in diesem, unserem Slogan spielt mehr mit, als der erste Eindruck vermuten lässt. So wollen wir nicht nur örtlich das Labor in Ihrer nächsten, regio-nalen Umgebung sein. Wir wünschen uns einen regen, freundschaftlichen Austausch mit unse-ren Kunden. Wir möchten ein Labor sein, das auch menschlich näher bei Ihnen ist. In einer fruchtbaren, ungezwungenen Atmosphäre zwi-schen Praxis und Labor sehen wir das Wohl der Patientinnen und Patienten.Als Familienbetrieb, der 1960 gegründet wurde und seither inhabergeführt ist, analysieren und kommentieren wir Patientenproben für Ärzte, Spitäler und andere Institutionen vorwiegend in der Nordwestschweiz. Offen für individuelle Lösungen unterstützen wir unsere Kunden mit einem möglichst grossen Spektrum an Dienst- und Serviceleistungen.

Analytica Medizinische Laboratorien AGFalkenstrasse 148024 Zürich Tel. 044 250 50 50, Fax 044 250 50 51kundendienst[at]analytica.chwww.analytica.ch

Werte. Verbinden.Sehr geehrte Frau Kollega, sehr geehrter Herr KollegeDie Analytica Medizinische Laboratorien AG wurde 1957 von meinem Vater gegründet und ich durfte das Labor 1985 in zweiter Generation übernehmen. Eigentlich mag ich es gar nicht, mich unpersönlich und mit schönen Worten vorzustellen. Ich bin durch und durch Praktiker, gibt es ein Problem, dann löse ich es, und kennt mich ein Kunde noch nicht persönlich, dann komme ich gerne vorbei und stelle mich vor.Wir haben uns nach langen Diskussionen für den Slogan «Werte. Verbinden.» entschieden.

Der Punkt zwischen den Worten ist kein Schreibfehler. Wir haben Werte. Werte, die uns einen persönlichen Umgang miteinander er-möglichen, Werte, die die Qualität unserer Arbeit beschreiben, und Werte, die wir mit Ihnen – unseren Kunden – teilen. Diese Werte verbinden uns miteinander und stellen das tragfähige Netz dar, das uns alle seit so vielen Jahren trägt. Für das bin ich dankbar.Dr. med. Peter Isler

Dianalabs SARue de la Colline 6, 1205 GenèveTél. 022 807 12 40, Fax 022 807 12 44info[at]dianalabs.chwww.dianalabs.ch

Dianalabs est un laboratoire d’analyses médi-cales genevois, créé en 1988 dans le but d’appor-ter le meilleur suivi biologique au corps médi-cal et aux patients.Au travers de ses publications et présentations, il a été reconnu internationalement pour la qualité de sa sérologie.Nous proposons une gamme complète d’ana-lyses médicales pour couvrir tous les besoins de la médecine. Plus qu’un laboratoire polyvalent qui « fait tout », du fait de son équipe de spécia-listes Dianalabs est un laboratoire multi-spé-cialités, dont la particularité est une véritable interface avec chaque spécialité médicale dont les besoins sont particuliers.Au travers une collaboration scientifique avec les médecins et les centres universitaires, nous avons bien compris que seule une entreprise régionale, qui partage des valeurs humaines fondamentales de qualité, d’échanges, de ser-vices, et qui détient une connaissance locale, peut répondre efficacement aux besoins de la population et des médecins.

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Der promovierte Mikrobiologe und Biochemi-ker Dr. F. Käppeli, Laborspezialist FAMH, über-nahm 1976 das heute über 50-jährige Unterneh-men und gründete als Leiter und Inhaber die

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):726–729

FMH SERVICES La plus grande organisation de services du corps médical 727

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Einzelfirma medica. Der wichtigste unterneh-merische Leitgedanke von Dr. F. Käppeli heisst kontinuierliche Innovation und Schaffung wegweisender Standards auf allen Gebieten der Labormedizin: Mikrobiologie inklusive Parasi-tologie, Serologie, Immunologie, klinische Che-mie, Hämatologie, molekulare Diagnostik, me-dizinische Genetik und Pathologie. So entstand ein Kompetenz-Zentrum für Labordiagnostik von gesamtschweizerisch grosser Bedeutung. Die modernsten Laboratorien werden laufend erweitert und befinden sich im Herzen von Zü-rich. Über 200 Angestellte der Labore, begleitet von Spezialisten aus Medizin, Pharmakologie, Naturwissenschaften und Technik, garantieren höchste Professionalität.

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Medizinische Dokumentation aus versicherungsmedizinischer Sicht

Relevante Daten als Schlüssel zum ErfolgBruno Soltermanna, Luzi Dubsb

a Facharzt für Chirurgie, Chefarzt SVV, Zürich; b Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie am Bewegungsapparat, Winterthur

Eine einwandfreie und umfassende medizinische Do-kumentation ist für die medizinische wie auch für die versicherungsadministrative Fallführung wichtig. In medizinischer Hinsicht gilt es, den Patienten in Bezug auf die für seine krankheits- oder unfallbedingte Körperschädigung wichtigen Faktoren wie Anamnese, Klagen und Befunde zu erfassen und daraus dann eine Diagnose mit der entsprechenden Therapie abzuleiten. Insbesondere die aus der Körperschädigung resultie-renden Fähigkeitsstörungen im Alltag, im Beruf und bei der Sportausübung sind für die weiteren Entschei-dungen von vorrangiger Bedeutung. Für die Beurtei-lung der Arbeitsfähigkeit ist das noch vorhandene funktionelle Leistungsprofil mit den Anforderungen des Arbeitsplatzes zu vergleichen und daraus dann zum einen die Tätigkeitsbelastung und zum anderen der zeitliche Einsatz festzulegen [1].Für den versicherungsadministrativen Teil sind zur Beurteilung der Leistungspflicht durch den Kranken- oder Unfallversicherer insbesondere die Anamnese, die Befunde und die Diagnose wichtig, um bestmög-lich Klarheit zu schaffen, ob ein Schadensmechanis-mus mit dem Ausprägungsgrad des funktionellen und morphologischen Schadensbildes nachvollziehbar übereinstimmt.Um sich zudem aus versicherungsmedizinischer Sicht ein Bild des Versicherten machen zu können, sind in der Anamnese nicht nur der Krankheitsbeginn mit dessen Verlauf oder das traumatische Ereignis, son-dern auch die familiäre und persönliche Anamnese mit der medizinischen Vorgeschichte und den Vorbe-funden (Disposition) und die Angaben über eine beruf-liche oder sportliche Exposition von grosser Bedeu-tung. Diese Faktoren sind wesentliche Bestandteile für die Beurteilung der natürlichen Kausalität in Bezug auf die Anerkennung eines Leistungsfalles oder der Leistungsterminierung in der Unfallversicherung

Die Qualität einer versicherungsmedizinischen, -technischen und medizinischen Fallführung wird massgeblich durch die Dokumentation medizinischer Daten be-einflusst. Enthält diese die klinisch wichtigen Daten, erfolgt die Fallführung kom-petent und effizient.

nach UVG. Speziell erforderlich sind diese Angaben seit Inkrafttreten der UVG-Revision vom 1.1.2017, die dem Unfallversicherer eine Beweislastumkehr beschert hat, indem dieser zwecks Entlastung von der Leistungs-pflicht nachweisen muss, dass es sich bei Vorliegen einer Listendiagnose «vorwiegend» um eine krank-hafte oder degenerative Veränderung handelt (UVG Art. 6 Abs. 2). Die Ärzteschaft ist seither noch vermehrt verpflichtet, sich in ihrer Dokumentation der Kran-kengeschichte präzis und umfassend zu äussern.

Wichtigkeit der Erstdokumentation

AnamneseDurch die Erfragung der familiären und insbesondere der persönlichen und sozialen Anamnese können medizinische Vorzustände wie aber auch Ressourcen oder Hindernisse für die Reintegration in Erfahrung gebracht werden.

SchadensmechanismusDurch eine detaillierte Erfragung des Schadensmecha-nismus kann dem Untersucher bewusster werden, was genau vorgefallen ist und welche Kräfte auf welche Strukturen eingewirkt haben, was im Zusammenhang mit versicherungsmedizinischen Kausalitätsabklärun-gen erforderlich ist. Dabei kann sich der Leistungs-erbringer bereits fragen, ob die Schilderungen das Zustandsbild erklären können.

Morphologisches SchadensbildBei der Beurteilung des morphologischen Schadens-bildes geht es darum, die Organschädigung in einer umfassenden klinischen Untersuchung mit Einbezug von Funktionstests und bedarfsgerecht in einer bild-gebenden oder labormässigen Zusatzuntersuchung zu erfassen. Diese Beurteilung kann zusammen mit dem

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Schadensmechanismus klare Hinweise für die Kausali-tätsbeurteilung ergeben.

Funktionelles SchadensbildDas funktionelle Schadensbild kann zum einen über den Fähigkeitsverlauf nach einem Ereignis und all-fällige Schwierigkeiten Auskunft geben, zum anderen aber auch im weiteren Verlauf direkt aufzeigen, was der Patient im Sinne der Fähigkeitsstörungen nach ICF aktuell kann oder nicht mehr respektive noch nicht wieder kann. Dies ist letztlich auch für die Beurteilung der Arbeitsunfähigkeit essentiell.

DiagnoseHandelt es sich um eine gesicherte Diagnose, so soll diese nach der ICD-Klassifikation (aktuell ICD 10) be-nannt werden.Handelt es sich um eine unsichere Diagnose, so ist die Indikation für die weiteren diagnostischen Schritte immer mit der Vor- und Nachtestwahrscheinlichkeit der entsprechenden Untersuchung zu überdenken.

Beurteilung der ArbeitsunfähigkeitDer Fähigkeitsverlauf soll aufzeigen, was der Patient kann oder nicht mehr respektive noch nicht wieder kann. Dieses Leistungsprofil soll in Bezug zum Anfor-derungsprofil des Arbeitsplatzes gestellt werden, um das Ausmass der Arbeitsunfähigkeit zu begründen.

Kausalitätsbeurteilung durch den Versicherungsmediziner

Die Leistungspflicht eines Unfallversicherers oder eines Haftpflichtversicherers setzt voraus, dass zwi-schen dem Unfall bzw. dem schädigenden Ereignis und dem eingetretenen Schaden eine natürliche Kausalität besteht. Ursachen im Sinne der natürlichen Kausalität sind alle Umstände, ohne deren Vorhandensein der eingetretene Erfolg nicht als eingetreten oder nicht als in der gleichen Weise bzw. nicht zur gleichen Zeit ein-getreten gedacht werden kann. Es geht hierbei also dar um, zu beurteilen und zu beantworten, ob die ge-klagten Beschwerden und die Befunde Unfallfolgen oder Krankheit sind. Dazu sind alle medizinischen Be-weismittel pro und contra indizienhaft darzulegen, dies unter Berücksichtigung der gesamten medizini-schen Faktenlage, bei der dem Erstbericht eine wesent-liche Bedeutung zukommt, da der Erstbericht die «Aus-sagen der ersten Stunde» beinhalten muss, welche in  der Regel unbefangener und zuverlässiger sind als späte re Darstellungen, die bewusst oder unbewusst von nachträglichen Überlegungen versicherungs-rechtlicher oder anderer Art beeinflusst sein können.

Dokumentationsqualität

Im April 2018 wurde durch den Chefarzt des Schwei-zerischen Versicherungsverbandes eine Umfrage zur Dokumen tationsqualität bei den auf der Website der Swiss Insurance Medicine (SIM) aufgelisteten 75 SIM-zertifizierten Gutachterinnen und Gutachtern mit dem Facharzttitel für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates durchgeführt [2].Die Auswahl fiel auf zertifizierte Gutachterinnen und Gutachter, da diese sich bei Gutachten immer wieder auf Erstberichte abstützen müssen und darum am meisten Erfahrung mit der Beurteilung solcher Be-richte haben.Für die Umfrage wurde das Onlinetool www.online umfragen.com verwendet.Bei der Befragung ging es lediglich um die Beurteilung orthopädischer Erstberichte, auch wenn der Patient bereits durch andere Mediziner beurteilt wurde.Die Umfrage war vollkommen anonymisiert. Es be-stand zu keinem Zeitpunkt die Möglichkeit, Rück-schlüsse auf die teilnehmenden Orthopädinnen und Orthopäden zu ziehen.Die Auswertung konnte direkt innerhalb des Online-tools gemacht werden.Von den 75 angeschriebenen SIM-zertifizierten Gut-achterinnen und Gutachtern haben 35 (47%) alle Fragen beantwortet.Die Auswertungen zeigten, dass beinahe 60% der orthopädischen Erstberichte von den medizinischen Gutachterinnen und Gutachtern mit Facharzttitel für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Be-wegungsapparates als mässig bis schlecht beurteilt wurden. Was zudem aufhorchen lässt, ist das sehr schlechte Abschneiden der Beurteilung des funktio-nellen Schadensbildes und damit vergesellschaftet der Beurteilung der Arbeitsunfähigkeit, denn hier werden enorme Versicherungsleistungen durch Taggelder unsachgerecht ausgelöst. Der Schadensmechanismus wird eher nicht erfragt, was zusammen mit den ande-ren mässig bis schlecht zu bezeichnenden Parametern dazu führt, dass die Kausalität schlecht beurteilbar ist. Unter den gleichzeitig geäusserten Bemerkungen wird mehrmals erwähnt, dass hier die Hausärzte eine wesent liche Rolle für die schlechte Berichtsqualität mitspielen und dass man sich auch überlegen könnte, für die Versorgung von Unfallpatienten eine beson-dere fachliche Qualifikation erlangen zu müssen, so wie es z.B. in Deutschland mit dem Durchgangsarzt ist. Dies wäre in der Schweiz wohl ein äusserst langwie-riger standespolitischer und auch gesellschaftspoliti-scher Prozess.

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Die Ärzte sollten sich zudem mehr Zeit für Anamnese, klinische Untersuchung und Dokumentation nehmen und auch Angaben zum neurovaskulären Status ma-chen.

Checkliste minimale Dokumentation in Traumatologie

Aufgrund dieser doch eher als insuffizient zu bezeich-nenden Qualität der Erstdokumentation gibt es ver-schiedene Verbesserungsvorschläge, allen voran eine Checkliste für die minimale Dokumentation bei ortho-pädisch-traumatologischen Fällen. Die Daten können allesamt in die von den Versicherern einverlangten Arztberichte eingetragen werden [3], allenfalls wird auch eine Kopie der Krankengeschichte von den Ver-sicherern akzeptiert, wenn hieraus die minimal gefor-derten Angaben ersichtlich sind; das würde den admi-nistrativen Aufwand für alle Beteiligten vermindern.Nebst der Einführung dieser Checkliste sollten ver-sicherungsmedizinisch ausgerichtete Fortbildungen an Kongressen und Tagungen durchgeführt werden, an denen die Wichtigkeit der fundierten ärztlichen Dokumentation mit Schadensmechanismus, morpho-logischem und funktionellem Schadensbild, Über-legungen zur Indikation in diagnostischer und thera-peutischer Hinsicht sowie die Beurteilung der Arbeitsunfähigkeit und die Überlegungen zur natür-lichen Kausalität dargelegt werden.Zudem sind auch die Hausärzte vermehrt für die Untersuchung, Beurteilung und Dokumentation des muskuloskelettalen Schadensmechanismus und des Schadensbildes weiter- und fortzubilden. Die Schwei-zerische Gesellschaft für Traumatologie und Versiche-rungsmedizin (SGTV) hat schon Vorarbeit geleistet [4].

Es sind von methodischer Seite Anstrengungen zu un-ternehmen, verschiedene klinische und medizintech-nische Tests (Röntgen, Labor, Funktionstests) auf ihre Testeigenschaften wie Sensitivität, Spezifität, Likeli-hood Ratio usw. zu überprüfen und einzuordnen, um sie gemäss ihrem Informationsgewinn in der Diagnos-tik einsetzen zu können. Von speziellem Wert sind die sogenannten SnNOut- oder SpPIn-Tests nach Sackett et al. [5]. Bei negativem Resultat und hoher Sensitivität kann eine Zielerkrankung ausgeschlossen (SnNOut = Sensitivität hoch, Test negativ, Krankheit Out) bzw. bei positivem Resultat und hoher Spezifität (SpPIn = Spezi-fität hoch, Test positiv, Krankheit In) eine solche nach-gewiesen werden. Damit lässt sich eine Verminderung des diagnostischen und somit auch administrativen Aufwandes erreichen.

Fazit

Durch eine gute medizinische Dokumentation kann die medizinische, versicherungsmedizinische und -technische Fallführung kompetent und effizient erfol-gen. Es sollen nicht möglichst viele, sondern die kli-nisch wichtigen Daten dokumentiert werden.Hierdurch werden Missverständnisse und Verständi-gungsschwierigkeiten in der Korrespondenz mit Ver-sicherungsfachleuten und Versicherungsmedizinern abgebaut, und der administrative Aufwand in der täg-lichen Praxis wird verringert. Die Versicherer können ihre Leistungspflicht besser und schneller abklären. Zudem können vollständige Basisdokumentationen für die Forschung verwendet werden.

Checkliste minimale Dokumentation in Traumatologie und Orthopädie für den Erstbericht.

AnamnesePatient, Soziales, Familie

Bei akutem Ereignis:

SchadensmechanismusEinwirkungen und Kräfte auf geschädigte Gewebestrukturen

Morphologisches Schadensbildklinischer orthopädischer Status mit grobkursorisch neuro­vaskulärem Status, Bildgebung, Labor usw.

Funktionelles SchadensbildFähigkeitsverlauf, Alltag, Beruf, Sport

Bei chronischem Verlaufsbeginn:Anamnese, Fähigkeitsverlauf in Alltag, Beruf, Sport, klinischer orthopädischer und grobkursorischer neuro­vaskulärer Status, Bildgebung, Labor usw.

Checkliste minimale Dokumentation für den Verlaufsbericht, bezogen auf den geschädigten und den zu dokumentierenden Organbereich mit Angaben über den Fähigkeitsverlauf in Alltag, Beruf und Sport.

Körperregion Minimaldokumentation

Schulter bis Hand KomplexfunktionenBeweglichkeitKraft

Hüfte GangbildBeweglichkeitKraft

Knie Gang, Kauern, EinbeinstandBeweglichkeitErgussStabilitätMuskelumfang am Oberschenkel beidseits

Fuss Komplexe GangprobenBeweglichkeitStabilität

Wirbelsäule KomplexfunktionenBeweglichkeit

Korrespondenz: Dr. med. Bruno Soltermann, MAS Versicherungsmedizin Chefarzt SVV Conrad-Ferdinand-Meyer-Strasse 14 Postfach CH-8022 Zürich Tel. 044 208 28 65 bruno.soltermann[at]svv.ch

Die Literatur findet sich unter www.saez.ch →  Aktuelle Ausgabe oder → Archiv → 2019 → 21.

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Interdisziplinäre Zusammenarbeit zwischen Medizin und RechtErich Züblin

lic. iur., Rechtsanwalt, Fachanwalt SAV Haftpflicht- und Versicherungsrecht, MAS Versicherungsmedizinindemnis, Rechtsanwälte für Unfallopfer, Privat- und Sozialversicherte, Basel

Der vorliegende Beitrag zeigt im Hinblick auf fünf ver­sicherungsmedizinische Begriffe (Ziff. 1 bis 5) auf, wes­halb die Kommunikation zwischen Medizin und Recht so wichtig ist. Abschliessend wird auf die Aufgabenver­teilung zwischen Medizin, Versicherungsmedizin und Recht eingegangen (Ziff. 6).

1. Objektivität [2]– Der Begriff der Objektivität ist im Invalidenver­

sicherungsrecht deckungsgleich mit dem Begriff der Objektivität in der Medizin. Verlangt wird nach Art. 7 Abs. 2 ATSG [3], dass die Invalidität nicht mit der subjektiven Selbsteinschätzung der versicher­ten Person begründet wird. Das bedeutet aber so­wohl aus juristischer als auch aus medizinischer

Résumé

L’hypothèse selon laquelle la fiabilité en partie insuffisante des expertises

médicales est due essentiellement à la nature même de la science médi-

cale et à sa marge d’appréciation inhérente est une hypothèse trop réduc-

trice.

Les différences de compréhension faites en médecine et en médecine d’as-

surance des termes juridiques: «objectivité», «lien de causalité», «notion

de maladie», «aptitude au travail» et «vraisemblance prépondérante» ainsi

qu’une communication inadéquate entre la médecine et le droit sont

d’autres facteurs qui ont une influence sur la fiabilité des expertises médi-

cales.

Les tâches de la médecine respectivement de la médecine d’assurance et

du droit doivent être clairement séparées et la coopération interdiscipli-

naire doit être encouragée.

Ein unterschiedliches Verständnis in der Medizin resp. Versicherungsmedizin betreff end juristische Begriffe wie beispielsweise «Objektivität», «anwendbarer Krankheitsbegriff» oder «Arbeitsfähigkeit» sowie mangelhafte Kommunikation zwischen Medizin und Recht sind für die schlechte Reliabilität medizinischer Gut­achten mitverantwortlich. Die Aufgaben von Medizin resp. Versicherungsmedizin und Recht müssen klar getrennt und die interdisziplinäre Zusammenarbeit geför­dert werden. [1]

Sicht nicht, dass die Aussagen der versicherten Per­son im Rahmen der Anamnese und Untersuchung nicht in die medizinische Beurteilung einfliessen dürfen und müssen.

– Der Begriff der Objektivität im Unfallversicherungs­recht unterscheidet sich davon dann, wenn es um die Beurteilung bleibender, rentenrelevanter un­fallbedingter Gesundheitsstörungen durch die Un­fallversicherung geht. In diesem Zusammenhang nämlich sind gemäss bundesgerichtlicher Recht­sprechung Unfallfolgen nur dann objektiv ausge­wiesen, wenn die erhobenen Befunde bildgebend und/oder apparativ nachgewiesen werden können, wobei die angewendeten Untersuchungsmethoden von Forschern und Praktikern der medizinischen Wissenschaft auf breiter Basis anerkannt sein müssen. Diese bundesgerichtliche Rechtsprechung muss hinterfragt werden, da sie aus medizinischer Sicht nicht nachvollziehbar ist und es keine gesetz­liche Grundlage für eine Unterscheidung zwischen bildgebend/apparativ und nicht bildgebend/appa­rativ ausgewiesenen Unfallfolgen gibt.

– Der Jurist setzt Objektivität oft mit Beweistauglich­keit gleich. Da der Jurist grundsätzlich über keine medizinischen Kenntnisse verfügt, meint er häufig, nur glauben zu können, was er sieht. Er versteht nicht, dass ein bildgebender/apparativer Beweis sowohl falsch positiv als auch falsch negativ sein kann, welche Bedeutung die Klinik für den Arzt hat und dass der Arzt neben dem Bild und dem Apparat viele andere Methoden kennt, einen Befund aus medizinischer Sicht zu objektivieren.

TRIBUNE Droit 744

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– Der Versicherungsmediziner geht häufig nicht kon­sequent vom medizinischen Begriff der Objektivität aus und meint irrtümlich, das Recht verlange von ihm immer einen bildgebenden oder apparativen Nachweis/Beweis.

2. Kausalzusammenhang [4]– Der Jurist unterscheidet zwischen dem natürlichen

und dem adäquaten Kausalzusammenhang. Der Mediziner hat sich nach schweizerischem Recht einzig und allein zum Begriff der natürlichen Kausalität zu äussern. Ob der adäquate Kausalzu­sammenhang gegeben ist, ist demgegenüber aus­schliesslich eine Rechtsfrage.

– Entscheidend für die Beurteilung der natürlichen Kausalität ist, ob der Unfall eine «conditio sine qua non» für die anhaltenden Gesundheitsstörungen darstellt oder nicht.

– Der Mediziner hat sich an folgende Umschreibung der natürlichen Kausalität durch das Bundesgericht zu halten: «Ursachen im Sinne des natürlichen Kau­salzusammenhangs sind alle Umstände, ohne de­ren Vorhandensein der eingetretene Erfolg nicht als eingetreten oder nicht als in der gleichen Weise bzw. nicht zur gleichen Zeit eingetreten gedacht werden kann. Entsprechend dieser Umschreibung ist für die Bejahung des natürlichen Kausalzusam­menhangs nicht erforderlich, dass ein Unfall die alleinige oder unmittelbare Ursache gesundheitli­cher Störungen ist; es genügt, dass das schädigende Ereignis zusammen mit anderen Bedingungen die körperliche oder geistige Integrität der versicherten Person beeinträchtigt hat, der Unfall mit andern Worten nicht weggedacht werden kann, ohne dass auch die eingetretene gesundheitliche Störung entfiele» [5].

– Bei der Beurteilung der natürlichen Kausalität darf nicht ausschliesslich «post hoc ergo propter hoc» argumentiert werden. Allerdings stellt das Argu­ment der Zeitlichkeit das erste «Hill­Kriterium» [6] dar und ist deshalb selbstverständlich zu berück­sichtigen, insbesondere, wenn neben dem Unfall keine andere Erklärung für die Ursache einer Ge­sundheitsstörung gefunden wird resp. eine andere Ursache weniger wahrscheinlich erscheint oder ausgeschlossen werden kann.

– Nur für den Fall, dass kein natürlicher Kausal­zusammenhang mehr vorliegt, muss der Mediziner gegebenenfalls beurteilen, wann der «status quo ante» (gleicher Gesundheitszustand wie vor dem Un­fall) oder der «status quo sine» (Gesundheits zustand, wie er sich auch ohne Unfall zu einem bestimmten Zeitpunkt eingestellt hätte) eingetreten ist.

3. Krankheitsbegriff [7]– Gemäss bundesgerichtlicher Rechtsprechung soll

im Sozialversicherungsrecht der biopsychische Krankheitsbegriff gelten. Psychosoziale und sozio­kulturelle Faktoren bleiben insofern unberücksich­tigt, als sie direkt (unmittelbar) dazu führen, dass nicht oder nur noch teilweise gearbeitet wird. Wo solche Faktoren aber zu einer selbständigen Ge­sundheitsstörung mit funktionellen Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit führen, eine solche auf­rechterhalten oder verschlimmern, sind sie gemäss konstanter bundesgerichtlicher Rechtsprechung zu berücksichtigen.

– Es ist falsch und widersprüchlich, wenn das Bundes­gericht heute immer noch behauptet, im Sozial­versicherungsrecht gelte ein biopsychischer Krank­heitsbegriff. Die Indikatorenrechtsprechung des Bundesgerichts in der Invalidenversicherung ist Ausdruck des medizinisch geltenden biopsycho­sozialen Krankheitsbegriffs der WHO im Sozialver­sicherungsrecht [8]. Es ist weder möglich und sinn­voll, die Arbeitsfähigkeit oder die Kausalität allein nach einem biopsychischen Krankheitsbegriff zu beurteilen, noch besteht eine rechtliche Notwenig­keit dazu. Entscheidend ist, dass nur die funktio­nellen Folgen «lege artis» diagnostizierter Gesund­heitsstörungen in die Beurteilung der qualitativen und quantitativen Arbeitsfähigkeit einfliessen und berücksichtigt werden. «Lege artis» diagnostizierte Gesundheitsstörungen und deren funktionelle Aus­wirkungen dürfen aber auf keinen Fall deshalb nicht berücksichtigt werden, weil sie durch psycho­soziale oder soziokulturelle Faktoren verursacht, aufrechterhalten oder verschlimmert werden.

4. Beurteilung der Arbeitsfähigkeit [9]– Der Jurist hat die aus medizinischer Sicht falsche

Vorstellung, dass die funktionellen qualitativen und quantitativen Auswirkungen physischer Ge­sundheitsstörungen grundsätzlich einfacher zu be­urteilen sind als die funktionellen qualitativen und quantitativen Auswirkungen psychischer Gesund­heitsstörungen.

– Wenn die Arbeitsfähigkeit eines Versicherten mit einer psychischen Gesundheitsstörung [10] beurteilt wird, muss der Mediziner gemäss bundesgericht­licher Rechtsprechung mit den Indikatoren [11] argumen tieren. Das sollte für den Mediziner eigent­lich eine Selbstverständlichkeit sein, denn diese Indikatoren stützen sich auf medizinische Empi­rie  [12]. Problematisch ist, wenn das Bundesgericht bis heute gestützt auf eine eigene Indikatoren­prüfung von der medizinischen Beurteilung der

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TRIBUNE Droit 745

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Arbeitsunfähigkeit abweicht und vollständige Ar­beitsfähigkeit erklärt, ohne den Gutachtern Ergän ­zungsfragen zu stellen oder ein Ober gut ach ten/ Gerichtsgutachten anzuordnen. Genauso problema­tisch ist es, wenn das Bundes gericht deshalb keine Indikatorenprüfung vornimmt und gegebenenfalls keine ergänzende Begutachtung anordnet, weil ein Gutachter vollständige Arbeitsfähigkeit attestiert hat. Dass sich die Mediziner gegen die direkten Ein­griffe in die Beurteilung medizinischer Experten durch Verwaltung und Gerichte nicht wehren, ist er­staunlich. Keiner anderen etablierten Wissenschaft bringen Verwaltung und Gerichte so wenig Ver­trauen entgegen wie der medizinischen.

– Auch wenn der Begriff der «Arbeitsfähigkeit» im Ge­setz steht, muss sie zunächst vom Mediziner und nicht etwa vom Juristen beurteilt werden. Es ist eine prozentuale Schätzung im Hinblick auf die bis­herige berufliche Tätigkeit einerseits und auf eine den Leiden angepasste Tätigkeit andererseits vor­zunehmen. Dabei ist das tatsächlich erreichbare Leistungsvermögen eines Versicherten aus rein medizinischer Sicht unter Berücksichtigung von Belastungsfaktoren und Ressourcen zu beurteilen.

– Eine medizinische Einschätzung der Arbeitsfähig­keit in der bisherigen beruflichen Tätigkeit ist für den Mediziner nur möglich, wenn er das konkrete Arbeitsprofil kennt. Im Hinblick auf eine dem Lei­den angepasste Tätigkeit muss der Mediziner genau beschreiben, was der Versicherte noch kann und was nicht (qualitative und quantitative funktionelle Einschränkungen).

5. Beweismass der «überwiegenden Wahrscheinlichkeit»– Die Medizin kann sehr oft keinen strikten, unum­

stösslichen Beweis für eine Tatsache leisten. Aus juristischer Sicht gilt eine medizinische Tatsache deshalb – schon und erst – als bewiesen, wenn sie «überwiegend wahrscheinlich» ist.

– Die überwiegende Wahrscheinlichkeit wird in Frage­katalogen sehr oft rein quantitativ umschrieben («mehr als 50% wahrscheinlich»; manchmal wird auch ein Schwellenwert von 75% genannt). Das Bun­desgericht hat sich bisher aber nicht auf einen (letzt­lich wenig aussagekräftigen) Prozentwert festgelegt.

– Das Beweismass der überwiegenden Wahrschein­lichkeit ist nicht erfüllt, wenn eine Tatsache zwar durchaus plausibel, aber eben nur möglicherweise gegeben ist oder aber wenn andere Ursachen ebenso gut in Frage kommen oder sogar näherliegen.

– Hingegen ist überwiegende Wahrscheinlichkeit gegeben, wenn aufgrund der Würdigung aller rele­

vanten Sachumstände davon ausgegangen werden muss, dass ein Sachverhalt der wahrscheinlichste aller in Betracht fallenden ist – bei zwei möglichen Sachverhaltsvarianten: die wahrscheinlichere [13].

6. Medizin, Versicherungsmedizin und Recht– Medizin und Versicherungsmedizin beruhen

auf  den gleichen medizinisch­wissenschaftlichen Grund lagen. Der Mediziner unterscheidet sich vom Versicherungsmediziner nur im Hinblick auf sein Tätigkeitsgebiet. (Beispiel: Arbeitsunfähigkeit und natürliche Kausalität müssen vom Mediziner und vom Versicherungsmediziner genau gleich beurteilt werden. Für den Versicherungsmediziner stellt dies eine seiner Hauptaufgaben dar, der behandelnde Arzt muss sich damit nur am Rande seiner Tätigkeit beschäftigen.) Eine «versicherungsmedizinische» Betrachtungsweise allein ist deshalb keine Recht­fertigung dafür, dass eine gutachterliche Beurtei­lung von den Einschätzungen behandelnder Ärzte abweicht. Allfällige Diskrepanzen müssen aus rein medizinischer Sicht begründet werden können.

– Medizin und Recht müssen klar getrennt werden. Sowohl der Mediziner als auch der Versicherungs­mediziner betreiben kein Recht, der Jurist betreibt keine Medizin. (Beispiel: Der Jurist behauptet nicht mehr, gestützt auf medizinische Empirie sei eine somatoforme Schmerzstörung mit zumutbarer Willensanstrengung überwindbar, was er aufgrund einer verfehlten bundesgerichtlichen Rechtspre­chung während elf Jahren getan hat und was elf Jahre lang aus medizinischer Sicht falsch war [14]. Der Mediziner seinerseits soll keine volle Arbeits­fähigkeit attestieren oder einen natürlichen Kausal­zusammenhang nur deswegen bestätigen, weil das Bundesgericht eine Vermutung aufgestellt hat.) Me­diziner und Versicherungsmediziner haben deshalb die Fragen des Juristen alleine der medizinischen Wissenschaft verpflichtet zu beantworten – aber so, dass die Antwort auf die rechtliche Fragestellung zugeschnitten ist – und der Jurist hat die Frage so zu stellen, dass sie verstanden wird und präzise beant­wortet werden kann.

Nutzen der interdisziplinären Zusammenarbeit

Die interdisziplinäre Zusammenarbeit zwischen Medi­zin und Recht verbessert die Qualität und Reliabilität medizinischer Gutachten, fördert den respektvollen Umgang der beiden Disziplinen untereinander und führt zu gerechteren Entscheidungen von Versiche­rern und Gerichten. [15]

Korrespondenz: indemnis Rechtsanwälte für  Unfallopfer, Privat­ und  Sozialversicherte Erich Züblin, Advokat Spalenberg 20 Postfach 1460 CH­4001 Basel Rain 63, CH­5000 Aarau zueblin[at]indemnis.ch www.indemnis.ch

Die Literatur findet sich unter www.saez.ch →  Aktuelle Ausgabe oder → Archiv → 2019 → 21.

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Betreuung im Aufwachraum (Symbolbild).

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Ärztinnen und Ärzte als Patienten

Die Aufwachphase nach der tiefen NarkoseUeli Bollag

Dr. med., Facharzt für Kinder- und Jugendmedizin

Bei gewissen Bewegungen, z.B. Aussteigen aus dem Auto oder Aufsteigen aufs Velo, zwickte mich die in den linken Femurhals versenkte Schraube. Über das Drum und Dran sowie schliesslich die Operation im Hôpital de Béziers habe ich berichtet [1]. Doch nun soll das Metall raus, das mich stört, ambulant, aber in Voll-narkose.Da lag ich nun im Aufwachsaal, leicht wie ein Feder-chen, wohlig war mir wie einer schnurrenden Katze. Ich vernahm das Getrippel von Leuten rundherum und entfernte Stimmen. Ich wähnte mich aus dem Jen-seits erwachend und doch noch weit weg vom Leben. Wohl gebettet, inmitten von anderen Körpern, die aus der Narkose erwachten, träumte ich vor mich hin. «Was sind wir doch für privilegierte Menschen, dürfen umsorgt von Schwestern und Pflegern in sauberen weissen Decken ruhen. Im Jemen etwa, wo die Ärmsten der Armen von sich um die Macht balgen-den Truppen zum Frieren, Hungern und Sterben ge-zwungen werden, die Kleinsten unter ihnen wehrlos, die Kinder. Oder die Menschen, die auf gefährlichen Wegen aus Armut fliehen und hoffen, irgendwo in der weiten Welt ein schöneres Leben zu finden, Arbeit und Auskommen. Von üblen Schleppern werden sie ihres ganzen Hab und Guts beraubt, oft misshandelt und se-xuell genötigt. Oder die staatenlosen Rohingyas, sun-nitische Muslime in Myanmar, die, unter Repression und Verfolgung darbend, aus ihren brennenden Hüt-ten in Richtung Bangladesch fliehen, um dem Tod zu entkommen. Dort versuchen sie zu überleben, in riesi-gen Lagern, im Monsunregen watend, notdürftig un-tergebracht in Zelten und selbst gezimmerten Räu-men. Wo führen uns machtgierige Politiker, Populisten und Allahu Akbar schreiende Mörder hin, allen voran

ein Präsident der Vereinigten Staaten von Amerika, der bisher ungestraft twittern, lügen und richten darf. Ver-blendete Typen an der Spitze vieler Staaten: Ungarn, Italien, Polen, Nicaragua, Türkei und andere Länder. Auch die kriegerischen Auseinandersetzungen zwi-schen Russland und der Ukraine sind noch nicht aus-gestanden. In vielen afrikanischen Staaten brodelt es, und immer wieder kommt es zu Übergriffen auf un-schuldige Menschen.» Plötzlich fühle ich mich umgeben von Erdmännchen und Feen, die an mir herumbasteln. Ein angenehmer Druck auf meinem linken Oberschenkel lässt mich

weiter erwachen. Ganz offensichtlich hat’s zu bluten begonnen, ein umfangreiches Hämatom hat sich gebildet. Noch bin ich beduselt, kann jetzt aber die Uhr an der gegenüberliegenden Wand entziffern. Was, so lange soll diese Operation gedauert haben? Natürlich nicht. Man hat mich etwas gar tief versenkt. Aber das Aufwachen geht sanft voran, keine Schmerzen, nur ei-nen dicken Verband um den linken Oberschenkel. Ab geht’s aufs Zimmer, wo ich auf den Besuch des Chirur-gen warten muss. Wenn ich nur wieder nach Hause ge-hen darf mit diesem dicken Oberschenkel. Überlassen Sie’s mir, bitte, ich kann mich selbst versorgen, will raus aus dem Spital.Heute, Monate nach der Entnahme des Implantats, bin ich wieder der Alte, eben der Alte. Die Muskulatur im linken Oberschenkel hat arg gelitten, wahrscheinlich wegen der Nachblutung. Darum Training auf dem Velo, Quadrizeps-Übungen am Morgen und häufiges Trep-pensteigen. Der Unfall auf dem Mont Ventoux ist abge-hakt. Unvergessen die Zeit im Aufwachsaal, die vielen Gedanken, die mein Gehirn im Halbschlaf durchflute-ten, das Gefühl, dem ewigen Erlöschen nahe gewesen zu sein.

Literatur1 Bollag U. Medizinische Betreuung à la française. Schweiz Ärzteztg.

2017;98(45):1518–9.

Wie sind Ihre Erfahrungen? Haben Sie sich als Ärztin oder Arzt auch schon unversehens in der Patientenrolle wiederge-

funden? Wenn Sie finden, dass Ihre Geschichte für die Leserschaft der SÄZ interessant sein

könnte, schicken Sie uns gern einen Artikel mit maximal 8000 Zeichen Umfang an redaktion.

saez[at]emh.ch – bei positiver Beurteilung durch die Redaktion wird Ihr Manuskript dann im

Rahmen der Serie «Ärztinnen und Ärzte als Patienten» publiziert.

Was sind wir doch für privilegierte Menschen, dürfen umsorgt von Schwestern und Pflegern in sauberen weissen Decken ruhen.

Korrespondenz: Dr. med. Ueli Bollag Waldheimstrasse 51 CH-3012 Bern 9, av. de Gabian F-34480 Pouzolles Tel. +33 (0)4 67 24 64 77 u.bollag[at]bluewin.ch

HORIZONS Compte rendu 747

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Als Doktor Google und Doktor B. mir weiterhalfenErica Brühlmann-Jecklin

Psychotherapeutin SPV / Supervisorin, Schriftstellerin und Liedermacherin

«Ich habe eben Läuse und Flöhe!», sage ich jeweils zur Er-klärung meiner Geh- und Sehbehinderung. «Damit kann man leben, hat eine Perspektive.»Dann der Januar 2017, an welchem mich eine unge-wöhnlich harte Magen-Darm-Grippe erwischt. Aber zum Eintrittstag ins Spital, wo mich eine Operation als Folge einer verkannten Diskushernie erwartet, bin ich einigermassen wieder auf dem Damm.

Dass ich während des ganzen Jahres 2017 immer wie-der von Übelkeit und einer ungewöhnlichen Mattig-keit heimgesucht werde, stecke ich weg. Es gibt ja auch gute Tage, manchmal sogar ein oder zwei gute Wochen. Eine Magenspiegelung bei meinem Gastroenterologen lässt ihn eine Laktoseintoleranz vermuten. Bloss nichts Neues, nicht auch noch Wanzen. Es soll doch bei den mir vertrauten und ins Leben integrierten Läusen und Flöhen bleiben.Dann die Grippe im Dezember. Am fünften Tag be-schert mir ein tiefer Blutdruck einen Kollaps, und ab sofort beherrscht mich eine Übelkeit, die mir jegliche Nahrungsaufnahme verunmöglicht. Primperan soll es richten. Im nahe gelegenen Spital wird eine Diagnostik eröffnet, mein Innenleben akribisch untersucht, mit und ohne Kontrastmittel, mit und ohne Propofol-Kurzschlaf. Aber die Übelkeit bleibt.«In spätestens zwei Wochen werden Sie wieder gesund sein», so der leitende Arzt. «In die Hand versprochen?»,

frage ich. «Ja!» Ich sitze vor meinem Frühstück, meinem Mittagessen, meinem Nachtessen. «Nur ein wenig!», ermuntert mich mein Mann. «Es geht nicht», antworte ich. Mit der ‘Diagnose’ «Prolongierter viraler Infekt mit Begleithepatitis» und einem Primperan-Rezept werde ich in die Weihnachtstage entlassen. «Ich bin sicher», sage ich bei der Konsultation im Januar, spü-rend, dass da Hypothesen entstanden sind, die beige-zogen werden, wenn objektiv nichts gefunden werden kann, «dass das nichts mit der Seele zu tun hat.» – «Tja!», meint der Arzt, verordnet eine noch gründlichere Blut-untersuchung und gibt mir einen weiteren Sprech-stundentermin.Da sitze ich nun und warte, als er mich lachend in sein Sprechzimmer bittet: «Prolaktinämie! Sie haben also doch recht gehabt. Somatisch das Ganze!» Die fast acht-fache Erhöhung des Hormonspiegels hinsichtlich Pro-laktin lässt an ein Tumörchen am Hypophysen-Vorder-lappen denken. Trotz Zweifel meinerseits – weshalb sollte ein erhöhter Prolaktinwert eine solche Übelkeit verursachen? – liege ich nun in der Röhre und weiss bereits, dass das MRI mit den Worten «ohne Befund» enden wird.Was bekannt und objektivierbar ist, wurde getan. Meine Recherche ergibt, dass das Primperan den Pro-laktinspiegel erhöhen kann, wiewohl kaum in so astro-nomische Werte wie bei mir. Ich merke, dass der Arzt in seiner Ratlosigkeit wieder an die Seele denkt. Ich setze das Primperan ersatzlos ab. Dafür setze ich mich mit einer Endokrinologin in Verbindung und be-komme innerhalb von drei Tagen einen Termin. Am drittletzten Januartag schreibt mir die Ärztin:«Leider kann ich Ihnen nicht wesentlich weiterhelfen, glücklicherweise sind die Hormone in Ordnung […] Ich habe Sie nur so rasch zwischenrein genommen, um sicher eine Nebennieren-Insuffizienz oder Hypophysenproble-matik auszuschliessen, und das konnten wir erfreulicher-weise. Die Notfalltermine diese Woche werden nun von anderen dringenden Patienten gebraucht.»Soll ich mich nun freuen? Oder doch nicht? Wäre eine klare Diagnose nicht einfacher als die Ungewissheit? Habe ich nun doch auch noch Wanzen? Aber wie heis-sen die? Bislang habe ich Doktor Google und jene

Bloss nichts Neues, nicht auch noch Wanzen.

Diagnosen – Laktoseintoleranz

– Prolongierter viraler Infekt mit Begleithepatitis

– Vermutung: Prolaktinom

– Unklare Schwäche nach prolongiertem grippalem Infekt

– Histaminintoleranz

– Essentieller Tremor

– Nierenstau links und kleine Zyste, Leber etwas heller

als normal

– Hiatushernie mit Reflux

– Gicht im Mittelfinger rechts

– Urtikaria

– Mastzellaktivierungssyndrom

HORIZONS Sous un autre angle 748

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Pa tienten, die ihn konsultieren, lächelnd abgetan. Jetzt sitze ich vor dem Computer und gebe Worte ein: «Per-manente Übelkeit. Mattigkeit.» Klick! Ich warte. Eine Reihe von Vorschlägen taucht auf. Wo beginnen? Mas-tozytose? Nein, das passt nicht. Mastzellaktivierungs-syndrom? Hierzu gibt es mehrere Möglichkeiten. Im-mer tiefer gerate ich in diese Recherche, und immer giftiger blicken mich die dazugehörigen Symptome an. «Bauchkrämpfe, Übelkeit, Abgeschlagenheit, Juckreiz, tiefer Blutdruck.» Es fällt mir auf, dass ich mich seit Wochen ständig überall kratze und mehr und mehr braunrote Punkte meine Haut zieren. Ich schreibe das Wort auf einen Zettel, den ich bei der nächsten Konsul-tation dem Arzt unterbreiten will.

«Mastzellaktivierungssyndrom? Nein, das glaube ich nicht», meint der Arzt, «ich kann mich natürlich irren, aber ich glaube es nicht.» Wieder bin ich allein, mir ist seit Wochen hundeübel. Wenn ich morgens aufstehe, zwinge ich mich, etwas zu essen, hänge mich in einen bequemen Sessel und schaue zum Fenster hinaus, bis der Terminkalender mich in die Praxis drängt. Zwi-schen der Behandlung von zwei Patienten lege ich mich auf meine Matte, die mir sonst für die Arbeit mit Kindern und für Patienten dient, welche eine Entspan-nungsübung benötigen. «Ob man mir im Unispital hel-fen könnte?», frage ich den Arzt und ergänze: «Lange halte ich diese Übelkeit nicht mehr aus.»«Du hast abgenommen», sagen Nachbarinnen, und «Sind Sie krank?», fragen einzelne Patientinnen. «Nein-nein, alles in Ordnung», lüge ich. Aber Doktor Google hat mir einen Hinweis gegeben, den ich irgendwo hin-tragen muss. Aber wohin? Gibt es irgendwo einen Arzt oder eine Ärztin, der oder die es aushält, keinen Na-men für mein Leiden zu kennen? Ein Mail ins Unispital soll mir helfen. Ich lande auf der Abteilung Hämato-logie und wende mich an einen der leitenden Ärzte:5. Februar 2018, 9.06 Uhr«Sehr geehrter Herr Doktor B.Ich wende mich an Sie in einer Notsituation. Kurz geschil-dert:– Seit mehr als zwei Monaten Übelkeit, die nie mehr

wegging– Müdigkeit und Schwächezustände– Abgeklärt in wohl allen Disziplinen immer ohne Be-

fundIch bin sehr ratlos und kann meinen Alltag fast nicht mehr bewältigen. Könnte es sich um ein Mastzellaktivie-rungssyndrom (MCAS) handeln? […]Freundliche Grüsse»

Ich warte. Hie und da schaue ich ins Mail-Böxli. Es schweigt. Ich greife nochmals in die Tasten:5. Februar 2018, 16.19 Uhr«Sehr geehrter Herr Doktor B.Mein Arzt, Dr. C. (vom Dings-Spital) wird mich an Sie überweisen und ich bin Ihnen sehr dankbar, wenn ich möglichst bald bei Ihnen einen Termin bekommen darf.Vielen Dank im Voraus und freundliche Grüsse»6. Februar 2018, 17.32 Uhr«Sehr geehrte Frau B.,Wir werden Sie in meine Sprechstunde aufbieten lassen. Dies wird aber frühestens in 4 Wochen möglich sein. Ist das OK für Sie? […]Grüsse, St. B.»6. Februar 2018, 18.43 Uhr«Sehr geehrter Herr Doktor B.Vier Wochen, das macht mir sehr Angst, […] ich kann fast nicht arbeiten, […] weiss nicht, wie ich diese Zeit überste-hen soll. Ich kann fast keiner Verpflichtung nachkommen (bin praktizierende Psychotherapeutin und muss als Prä-sidentin des Blinden- und Sehbehindertenverbandes von ZH/SH Sitzungen leiten), aber ich schaffe kaum den Haus-halt […] Ich hoffe so sehr auf Ihre Hilfe […] Wenn immer möglich wäre ich Ihnen unglaublich dankbar, wenn ich früher kommen dürfte. In der Hoffnung, von Ihnen zu höre n, grüsse ich Sie freundlich.»Das Telefon klingelt. Doktor B. am Apparat. Acht Tage statt vier Wochen. Das muss ich aushalten. Er erhört meine Not, ich kann auf den 14. Februar in seine Sprechstunde. Mein Mann begleitet mich. Wir irren durch die Korridore des Unispitals, suchen die richtige Etage.

Wir reparieren mehr Herzen pro Jahr, als Casa-nova in seinem ganzen Leben gebrochen hat.

So steht es auf der Wand gegenüber des Aufzugs. Na also, dann wird man ja wohl auch mir helfen können. Doktor B. hat eine Verdachtsdiagnose: Histaminintole-ranz. Verordnet Antihistaminika.Knappe zwei Wochen später kann ich ihm berichten, dass die Übelkeit unter den Medikamenten etwas bes-serte, muss aber ergänzen, dass ich das eine nicht er-trage. Die Müdigkeit als Nebenwirkung macht mir den Alltag auf eine andere Art schwierig. Des Zitterns mei-ner Hände wegen rät er mir, bei meiner Neurologin vorstellig zu werden.Am 15. März finde ich mich bei Frau Doktor V. ein. Sie kennt mich seit Jahren. Der Läuse wegen. Jetzt weiss auch sie eine neue Diagnose: essentieller Tremor, rät zu weiteren internistischen Abklärungen.Erneut zu Doktor B. Wieder prangen Buchstaben von einer Wand, gleich einem Menetekel.

Wäre eine klare Diagnose nicht einfacher als die Ungewissheit?

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Wir forschen jetzt, damit Sie später alt werden.

Aber ich bin doch schon 68-jährig. Das ist doch schon ein wenig alt. Später noch älter? Mit dieser Befindlich-keit? Das kann ich mir nicht vorstellen. Doktor B. ver-schreibt ein anderes Antihistaminikum. Es folgen drei Traumtage. So habe ich mich mal gefühlt. Dann die Verwirrung. Wo bin ich? Was ist Sache? Mein Mann liest den Beipackzettel. Unter den Nebenwirkun-gen steht, dass das Mittel auf das Zentrale Nerven-system einwirkt und oft mit Verwirrung einher-geht. Was jetzt? Verwirrung oder Übelkeit.Frühlingsbeginn. Wir landen wieder im Unispital. Dok-tor B. nimmt Kontakt auf mit dem Allergologen Profes-sor Sch., der mich und meine Allergien seit Jahren kennt. Verordnet Ernährungsberatung, nochmals eine Magenspiegelung und ein Ultraschall. Die erneute Ab-klärung führt mich im Unispital auf neue Wege. Ein neues Menetekel.

Wir bieten dem Krebs die Stirn.

Okay, dann werden sie auch meinem Leiden die Stirn bieten. Zumindest bekomme ich eine neue Diagnose: Der Magen ausser einer kleinen Hiatushernie mit Re-flux so weit in Ordnung, aber links sind ein Nierenstau und eine Zyste auszumachen. Die sollen weiterverfolgt werden. Nein danke, lieber nicht. Ich will die Übelkeit loswerden. Sonst nichts.

Auf der Allergiestation empfängt mich eine Assistenz-ärztin. Sie schaut sich die Entzündung auf der rechten Hand an. «Gicht im Mittelfinger», sagt sie. «Nein!», ant-worte ich, «ich kann das Gelenk ja problemlos be wegen.»Jetzt werden im Grosscheck neue Allergien festgestellt. Ein Apérohäppchen mit Fisch drin bescherte mir kürz-lich innerhalb einer halben Stunde einen Kollaps. Gut, dass ich Fische ohnehin nicht mag. Der Dorsch wäre jetzt neu ein Feind auf der Liste der verbotenen Nah-rungsmittel. Ich zeige Professor Sch. die immer wie-derkehrenden gelb-blauen Flecken auf meiner Haut. «Urtikaria», sagt er. Seine Diagnose jetzt ausserdem: Verdacht auf ein Mastzellaktivierungssyndrom. Ja,

hallo, Herr Doktor Google, waren wir nicht auch schon mal so weit?Ab nun bekomme ich monatlich eine Injektion im Marktwert von 1200 Franken. Irgendwo im Immunsys-tem soll diese Gutes leisten. «Jetzt bin ich wieder 1200 Franken mehr wert», sage ich zur Pflegefachfrau, die so-eben die Injektion vorgenommen hat. «Ach ja», ant-

wortet sie, «das baut sich aber schnell ab.» Stimmt, denke ich. So viel Wert haben wir Menschen gar nicht. Ich begebe mich ins Haupthaus. Verirre mich erneut. Auf welcher Etage bin ich jetzt? Ein neues Menetekel an der Wand.

Mein Schlaganfall hielt sich nicht an Öffnungszeiten.

Ja, ein Glück, dass hier stets offen ist, auch, dass ich keinen Schlaganfall habe, denke ich und verlasse das Spital. Eine Woche Cortison beschert mir eine Woche weniger Mattigkeit.Immer wieder Termine bei Doktor B. Noch immer lässt er sich nicht beirren, obwohl wir ja nicht sicher wissen, ob die letzte Diagnose, die dank Doktor Google eine meiner ersten war, stimmt. «Versuch – Irr-tum», sagt er. Ein neues Medikament soll das Hista-min austricksen. Und streng halte ich mich an die Diätmassnahmen.Es gibt gute und weniger gute Tage, aber das unglaubli-che Leiden vor einem Jahr scheint durch die Massnah-men gebessert. Eine Bestätigung der Diagnose? Egal. Ich bleibe dran. Gern gemeinsam mit Doktor B. und Professor Sch., die mich begleiten, auch wenn mein Leiden durch kein MRI, keine Gastroskopie, kein CT und kein Röntgen einen Namen bekommen kann.

Im USZ änderten sie schon Profile, bevor ich meins auf Social Media hatte.

Na dann, weiter zu. Ich weiss heute nach eineinhalb Jahren, dass ich mit gewissen Symptomen leben lernen muss, und bin Doktor Google, Doktor B. und Professor Sch. dankbar für ihre Unterstützung auf diesem Weg.

Korrespondenz: Erica Brühlmann-Jecklin ebj[at]hispeed.ch www.ebj.ch

Gibt es irgendwo einen Arzt oder eine Ärztin, der oder die es aushält, keinen Namen für mein Leiden zu kennen?

Ja, hallo, Herr Doktor Google, waren wir nicht auch schon mal so weit?

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Das European Venous Forum auf Besuch in der Schweiz

«A bunch of old men» –oder mehr?Dominik Heim

PD Dr. med., Venenzentrum Thun, Mitglied FMH

«Europe is different from the USA», sagt Bo Eklöf bei meinem kurzen Besuch bei ihm zu Hause am Meer in Helsingborg. Der 84-jährige schwedische Gefässchir-urg ist ehemaliger Mitarbeiter von Bob Kistner in Ha-waii und Präsident des American Venous Forum 2003–2008. «In Europe we have strong national societies with annual meetings, with courses and many other activities.»Und doch wurde vor 20 Jahren das European Venous Forum (EVF) in Lyon gegründet. Als Vorbild diente das 1988 gegründete American Venous Forum (AVF): «AVF was the stimulus for the creation of EVF», bestätigt Mi-chel Perrin, einer der Gründerväter des EVF: «In Syd-ney airport lounge, Pr. Andrew Nicolaides who was in transit for going to Japan approached me and said: ‘Mi-chel, do you think it is time to create a European Ve-nous Forum?’ Five or perhaps 10 minutes later, my answer was positive.» Perrin wurde der erste EVF-Kon-gresspräsident in Lyon im Jahr 2000, und Nicolaides war und ist bis heute der Chairman des EVF. Perrin schmunzelt in seinem Rückblick «Genesis and birth of the European Venous Forum»: «That was a genuine de-mocratic process but does a scientific society need it?» Seine Rolle als erster Kongresspräsident des EVF war in Frankreich nicht unumstritten: «But I did not care about an article published in a French vascular journal some months later, Michel Perrin is a traitor, he orga-nized an English-speaking convention in Lyon, Gaul ca-pital.»Unterdessen, nein, schon früher hatten sich mehrere nationale Gesellschaften in Europa zu geographisch organisierten Gruppierungen gefunden, Zum Beispiel die Benelux Society vor über 50 Jahren, das Scandina-vian Venous Forum 1963 und das Balkan Venous Foru m 2009 mit 13 Ländern. Bo Eklöf, der an allen Mee-tings auf dem Balkan teilgenommen hat, ist immer wieder erstaunt und begeistert: «There is a very nice

Im kommenden Juni findet der 20. Jahreskongress des European Venous Forum (EVF) statt – erstmals in der Schweiz und in Zusammenarbeit mit der Schweizeri-schen Gesellschaft für Phlebologie (SGP). Was ist das EVF? Ein Club von alten Her-ren («a bunch of old men»), meinte letzthin jemand. Ist das wirklich so?

collaboration despite all political problems and differ-ences.» Die baltischen Staaten haben ein Forum, es gibt die Royal Society of Medicine seit 1983 in Grossbri-tannien, und zurzeit wird an der Gründung eines Rus-sian Forum gearbeitet. Und dann kam eben das EVF, das wie ein Schirm (umbrella) für all diese Organisatio-nen wirkt. Das EVF gab sich zu Beginn ganz strikte Re-geln für seinen Kongress: «EVF provides a platform for discussion of all new advances and aspects of phle-bology with emphasis on education and discussion.» Die Kongresssprache ist Englisch, aus all den eingegan-genen Abstracts werden die besten dreissig von einem euro päischen, wissenschaftlichen Gremium ausgele-sen. Zehn Minuten ist die Redezeit, um die Arbeit vor-zustellen. Dann wird während der gleichen Zeit das pape r diskutiert. Das ist pure stress, denn unter den Zu-hörern sitzen all die Koryphäen der phlebologischen Szene: «They are getting grilled.» Aber wie Bo Eklöf sagt: «That’s where the truth comes out!»Das passt zur Mission, die sich das EVF vor genau 20  Jahren gegeben hat: «Education, scientific knowl-edge, research and clinical expertise of the highest quality and establish standards in the field of venous

Bo Eklöf beim Interview in Helsingborg. © Dominik Heim

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BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(21):752–753

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disease.» Eine Form davon ist eben der Jahreskongress. Mit der Idee der Education kamen neue Formen dazu. 2010 fand der erste EVF HOW Workshop statt: Nicht mehr als 100 Teilnehmer aus ganz Europa, über 30 Fa-culty members aus Europa und den USA (das Verhältnis von Teilnehmern zu Faculty members soll 3:1 betragen), 24 Working stations, jede Station betreut von einem Facul ty member und einem Vertreter der Industrie. Dazu besteht die Möglichkeit, während eines Jahres alle Aktivitäten auf der interaktiven Website nachzu-

schauen. Der Kurs ist jedes Jahr ausgebucht!Basierend auf diesem Kurs werden seit 2015 zusätzlich sogenannte EVF HOW Plus Courses angeboten. Darin wird das Gelernte in ganz kleinen, persönlichen Work-shops vertieft: Klappenrekonstruktion im tiefen Ve-nensystem in Modena, Venenstenting in London und Modena, Duplexscanning in Malmö, Ulcusbehandlung in Wien, Lymphödem in Pommelsbrunn und 2018 – erstmals in der Schweiz – der Kurs für Sklerotherapie und Phlebektomie am Venenzentrum in Thun. Mit Ge-nugtuung darf hier festgestellt werden, dass die in den letzten Jahren (leider) sonst eher zurückhaltende In-dustrie sehr interessiert ist: «They are knocking on the door to get in», sagt Bo Eklöf, denn die Formel scheint zu stimmen. «The faculty member should be science-oriented and neutral, the industry knows the facts and the technique. There is no ethical problem», sagt er. Und was halt ganz wichtig ist: «The very open atmo-sphere, where nobody is afraid of asking silly ques-

tions (that do not exist anyway).» Es gibt heutzutage ja viele Workshops und Hands-on-Kurse. Was diese EVF-Kurse aber von den vielen andern unterscheidet: «They are unique, because they are very well structured», sagt Eklöf, der zusammen mit Peter Neglen diese Kurse 2010 initiiert hat. Und bevor sie durchgeführt werden dürfen, werden sie von einem europäischen Gremium des EVF geprüft und erst dann zur Durchführung «zu-gelassen», ganz im Sinne der highest quality.All diese Themen sind ja nicht neu: 1968 schon wurde die erste Venenklappenrekonstruktion von Bob Kist-ner in Hawaii vorgenommen. Eklöf sagt dazu: «He showed, that you could do it without killing the patient and that changed the world.» Die Technik der Man-schette an der zu grossen Einmündung der Vena sa-phena magna in die Vena femoralis (häufigster Grund für Krampfadern) wurde von Vedensky aus Russland als Spiral cuff lange vor der Cuff-Methode aus Austra-lien angewendet. Wieso diese Technik(en) nicht früher den Eingang nach Europa gefunden hat (haben), ist ein linguistisches Problem. Diese Arbeiten wurden in der russischen Sprache publiziert und dementsprechend sehr lange im Westen nicht wahrgenommen. «Once they openend up, many things became known in the West», sagt Eklöf. Eine Nebenbemerkung dazu: Die russi sche Delegation an den Jahreskongressen des EVF ist unterdessen sehr gross, und ihre Beiträge sind von hohe r Qualität.Das sind die praktischen Aspekte des EVF. Aber da ist noch etwas: «Establish standards in the field of venous disease.» EVF hat seit 2009 mehrere internationale Guidelines entwickelt. Über die Terminologie der chro-nisch venösen Insuffizienz (zusammen mit dem AVF und dem American College of Phlebology), über die Prä-vention und die Behandlung der Thromboembolie (zu-sammen mit der Union Internationale de Phlébologie, UIP), über das Management der chronisch venösen In-suffizienz (zusammen mit der UIP und UIA) und an-dere mehr. Mit Befriedigung konstatiert Eklöf: «They are world-covering and internationally approved.»Es wird in den kommenden Jahren zu Veränderungen im EVF kommen. Die Gründergeneration wird abtre-ten. Eine neue Generation ist bereit, diese Aufgaben zu übernehmen. Es geht ja um nichts weniger als um ein strukturiertes europäisches Curriculum für Phlebolo-gie, so wie es zurzeit vom European Venous Forum ge-lebt wird: «The goal are the patients and to educate the physician for the sake of them», sagt Bo Eklöf zum Ab-schied vom kleinen Fischerdorf grad neben Helsing-borg.EVF – «A bunch of old men»? Nein, «The Wild Bunch» (Film von Sam Peckinpah 1969)!

Korrespondenz: PD Dr. med. Dominik Heim heim.dominik[at]bluewin.ch

EVF-Jahreskongress in ZürichDer 20. Jahreskongress des European Venous Forum findet vom 27. bis 29. Juni 2019 an der

Universität Zürich mit einer grossen internationalen Faculty statt. Phlebologen, Angio logen,

Chirurgen, Dermatologen und interventionelle Radiologen aus ganz Europa, aus Amerika

und auch Japan treffen sich zum jährlichen State-of-the-art-Meeting. Nach den letzten Kon-

gressen in Paris, London, Porto und Athen nun also Zürich. Es soll ein würdiger, runder Ge-

burtstag werden: Happy birthday, EVF!

Weitere Informationen unter www.europeanvenousforum.org

EVF HOW Plus Workshop im November 2018

am Venenzentrum in Thun. © Dominik Heim

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Une saga médicale et personnelle hors du commun

Ces cancers qui, contre toute attente, guérissentJean Martin

Dr méd., membre de la rédaction

Sylvie StaubCellules, je vous aimeRécit d’une guérison inattendue

Préface de Rosette PolettiBière: Editions Cabédita, 2019.272 pagesISBN: 978-2-88295-851-8

C’est le récit substantiel de la maladie, plus que cela de la vie, d’une femme proche de la quarantaine, infir-mière en soins palliatifs, mariée, trois enfants ados, chez laquelle on découvre un sarcome de la surrénale qui s’est développé sans crier gare. Elle est traitée par différents médecins et services, opérée quatre fois; une chimiothérapie lourde aussi. Au long de ce parcours, elle a pris des notes, décrivant les interactions avec le

système médical et de soins, et sa vie avec famille et amis. Il y a des moments d’espoir mais beaucoup d’autres de questionnement, d’angoisse. Réflexions, ef-forts de ressourcement, recherche de soutiens, notam-ment dans la spiritualité. L’histoire médicale se passe pour l’essentiel entre début 2002 et 2005, épopée mouvementée. Puis se profile et s’affirme la guérison – dont les mécanismes restent sujets à conjecture. Une de ces situations où cela ne devait pas aller… et où finalement c’est allé. Les cancers qui «dis-paraissent» contre toute attente restent une énigme.Cellules, je vous aime est une fresque impressionnante (parsemée de poèmes de l’auteure – de pensées d’autres aussi). NB: on saisit sans doute mieux l’intensité, la du-reté, les bouleversements d’une telle trajectoire si on a vécu des choses du même registre. Pour qui a été épar-gné jusqu’ici (comme celui qui rédige ces lignes), la lec-ture fait se demander: qui suis-je pour commenter, puis je le faire de manière crédible? (La question reste ouverte.)

Enfants, familleDurant maladie et traitements, la famille, ses jeunes enfants en particulier, sont un grand sujet de préoccu-

pation pour Sylvie Staub. «Premièrement, il me faut continuer d’inventer un avenir pour mes enfants […] Il me semble que la meilleure protection que je puisse leur offrir consiste à leur faire confiance – pour les en-courager dès maintenant à croire en eux, et à faire confiance à la vie.»«Je remarque que mes essais pour préparer ‘l’après’ ap-portent un soulagement à mon angoisse de les aban-donner. Je me mets à transmettre toutes sortes d’infor-mations utiles à la vie de tous les jours. Cela devient un véritable tremplin de vie […] J’ai conscience d’évoquer la fondation de leur lignée et de créer des instants de présence intense qu’ils pourront convoquer ensuite, quand ils ressortiront du trou noir de leur deuil.»

Le futur n’est plus ce qu’il était…«Ces moments d’intense chagrin, je les vis caché dans le sanctuaire de ma chambre, où je peux laisser libre cours à mes émotions. Cette disponibilité interne à mes courants de fond est essentielle.» «L’avenir est désor-mais un lieu incertain, il ne peut plus être celui de mes désirs et mes espoirs. Retournement de situation radical: au lieu de me répéter que j’aurai mieux plus tard, il me faut au contraire me jeter dans le présent

pour en faire germer l’instant […] Je sais que la souf-france s’étale, nous lui laissons mille fois trop de place; elle est toujours là, prête à servir. Tandis que risquer les instants de lumière dans le présent, c’est se mettre en chasse de l’inconnu et cela demande un bien plus gros effort.»Au moment où se décide une troisième opération – majeure: «Sortie du cabinet, je comprends qu’entre zéro et une chance, il y a tout l’univers des possibles. On peut voir cela comme une absurdité mais c’est in-finiment précieux. Je ne vois aucune différence entre une chance et cent chances. Une chance, c’est réinté-grer la ronde des vivants.» Un collègue raconte avoir connu une personne cancéreuse qui a guéri contre toute attente: «Je garde son histoire bien précieuse-men; elle va rejoindre mes trésors dans la ‘chambre des

Les cancers qui «disparaissent» contre toute attente restent une énigme.

«Premièrement, il me faut continuer d’inventer un avenir pour mes enfants.»

HORIZONS Notes de lecture 754

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merveilles’ où je collectionne tout ce qui peut m’aider à me laver de mes chagrins.»Remarque sur une période postopératoire immédiate: «Je passe la nuit dans un semi-coma morphinique. Les visions sous morphine n’apportent rien; pas régéné-rantes, même pas divertissantes. Le mental fabrique des images quasi inertes que l’on ne reconnaît pas. Il est privé de son accès à la richesse de l’inconscient ainsi que de sa capacité à produire du sens.»Sylvie a consulté un psychanalyste durant plusieurs années – avant de tomber malade déjà. Durant la mala-die: «C’est lui qui tournait les pages du livre pour que je continue à avancer. Il débusquait la culpabilité et les traquenards de la toute-puissance pour ouvrir un che-min dans l’inconnu. C’est lui qui indiquait le nord quand la chimie ou la parole médicale détraquait ma boussole.»

SpiritualitéElle est ouverte à d’autres ressources – y compris mé-thodes alternatives, et à la prière. «On prie pour moi dans différents lieux du monde [des personnes ou groupes de convictions et pratiques bien différentes]. Je m’en suis souvenue depuis mon coussin de médita-

tion. J’ouvrais alors symboliquement la boîte aux lettres où étaient stockées toutes ces ondes positives et je me laissais remplir de la grâce qui coulait sur moi. J’étendais mon cœur tout autour de la planète.»Remercier? «Cela me fait méditer un conseil entendu ces dernières années: soyez reconnaissants pour tout ce qui vous arrive. Reconnaissante pour le cancer? Je tente: merci pour ma mort qui approche. Immédiate-ment arrive ce petit sentiment de folie qui me met en joie. Ne reste que la transparence, l’innocence fonda-mentale.»«La spiritualité est mon abri. Ce qui n’est pas toujours du goût de la famille. Pourtant c’est grâce à elle que je ne tombe pas en dépression, que j’ai malgré tout l’im-pression de grandir même si ma vie végète à l’extérieur […] Ma vie se déroule dans une sorte de collaboration entre mon moi humain et ce moi beaucoup plus grand qui est au-delà du temps et de l’espace.»

Vers la guérisonEn août 2004, quatrième tumeur (récidive), heureuse-ment entièrement résécable. Mais par moments elle capitule: «C’est décidé, je ne veux plus lutter contre le cancer […] Cela ne peut plus durer, il faut que la vie se décide dans un sens ou dans l’autre […] Y a-t-il une assu-

rance au-delà de celle de tout perdre?» Enfin, c’est du-rant l’année 2005 que la guérison devient vraisem-blable puis avérée. La peur de la mort s’est tue.Le dernier quart du livre traite de la foule des ré-flexions et sentiments de l’auteure par la suite. Dans un chapitre «Révolution de conscience», elle exprime des griefs vis-à-vis du système médical qui ne l’a pas toujours informée correctement. Et elle décrit son évo-lution spirituelle qui acquiert une importance déter-minante, notamment une démarche de méditation. «Quelque chose de très important a changé, qui me fait m’orienter vers la légèreté, la joie et l’amour plutôt que la lourdeur et l’absurde. Pour la première fois j’ai le sen-timent d’une stabilité capable de résister à l’épreuve.» Elle développe ce qu’elle ressent en rapport avec la Pré-sence, le Bien-Aimé, Dieu, l’Amour. Elle reste alors très fatiguée, dans un certain désarroi (on connaît les té-moignages de malades déboussolés après avoir guéri alors qu’ils avaient accepté l’idée de mourir). «Les gens pensent qu’avec la guérison tous les problèmes sont ré-solus; qu’il ne reste qu’à passer à autre chose. En réalité, on arrive dans un no man’s land, une terra incognita. Je luttais contre l’impression d’évoluer à l’envers de ce que les autres attendaient.»

Petit vade-mecum de la guérisonExtraits de ce qu’elle a rédigé: «Reste au centre. Respire. Ne te laisse pas emporter par le drame qu’on te pré-sente. Tu n’es pas seule, beaucoup d’autres sont déjà passés par là. Tu peux choisir de vivre cette épreuve en  t’offrant le confort. Le résultat n’est pas entre tes mains, la façon de vivre cette épreuve l’est […] Prends du temps pour te relier aux forces naturelles de guéri-son, en toi et ailleurs, invite ces forces à circuler en toi. Collectionne tous les petits miracles qui apparaissent sur ta route.»Vade-mecum qui se termine ainsi: «La maladie n’est pas une punition. Tu es bien plus que ta maladie. Ta no-blesse et ta dignité sont inaltérables, quelles que soient ta vulnérabilité ou tes infirmités. La mort n’est pas un échec.»Cellules, je vous aime est un ouvrage, riche de détails, mêlant le vécu d’une maladie grave et de ses traite-ments et péripéties et les sentiments et réflexions de l’auteure au cours du temps; de ses états d’âme, rêves voire visions. Ainsi que de ses relations avec famille et proches. Une contribution qui enrichit la palette des témoignages de celles et ceux qui ont passé par une telle épreuve et l’ont racontée – avec parfois une issue funeste, parfois la guérison, cas échéant inattendue comme pour Sylvie Staub. En plus de ses qualités d’écri-ture, l’ouverture, la transparence et la persévérance qu’illustrent ce texte méritent le respect.

Je ne vois aucune différence entre une chance et cent chances.

jean.martin[at]saez.ch

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HORIZONS Notes de lecture 755

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Le système de santé suisse mis à l’épreuveCarlo Conti

Dr en droit, avocat, partenaire Wenger Plattner Rechtsanwälte, ancien conseiller d’Etat et président de la Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS)

Au cours des dernières semaines, les médias ont évo-qué à maintes reprises le thème des thérapies géniques ou cellulaires innovantes pour lutter contre le cancer, et ont indiqué que le système de santé suisse touche à ses limites. Le coût de ces traitements atteint des nombres à six, voire même sept chiffres.Le système de santé et, avec lui, l’assurance maladie sociale se trouvent confrontés à divers défis. Nous en mentionnons certains ici de manière explicite: Nous assistons à des avancées médicales qui semblaient en-core impossibles il y a seulement quelques années, mais nous nous heurtons dans le même temps à des difficultés concernant les médicaments, les vaccins ou les résistances aux antibiotiques. Nous constatons en outre que le système d’autorisation actuel n’est pas aligné sur le développement fulgurant de la médecine et se heurte à ses propres limites.La Suisse est un pays pauvre en matières premières qui doit avant tout sa richesse d’aujourd’hui à sa capacité à innover. Des innovations majeures ont vu, et voient encore le jour en priorité dans les domaines de la tech-nique, des sciences naturelles et, précisément, de la médecine. Il est indéniable que nous ne pourrons continuer à appliquer notre recette du succès basée sur les évolutions innovantes que si nous sommes prêts à  investir les ressources nécessaires, en particulier financières, dans la recherche et la formation. Dans le cas contraire, nous ne disposerons plus à l’avenir de produits innovants et hautement perfectionnés. Les nouvelles méthodes de traitement médical sont une autre des conséquences de notre capacité à innover. Elles sont synonymes d’espoir d’une vie saine, ou pour le moins acceptable malgré la maladie, pour les per-sonnes dont la pathologie ne pouvait à ce jour pas être soignée ou dont l’évolution pouvait tout au plus être ralentie.Dans le même temps, nous déplorons l’augmentation annuelle des dépenses de santé et, conséquence di-recte, les primes annuelles d’assurance maladie plus chères chaque année. Sur le plan politique, tout cela entraîne une multitude de propositions politiques et

de révisions des lois censées amortir la croissance des coûts liés à la santé. Le risque est que nous finissions par perdre de vue la situation dans son ensemble et que nous bloquions notre action à cause de points de détail. Les aspirations politiques et l’évolution de la médecine suivent des chemins contraires: nous saluons le progrès médical, mais nous masquons dans le même temps que cette évolution a un coût.Nous nous retrouvons ainsi face à des questions de société profondes. Nous devons impérativement pour-suivre dans les mois et les années à venir le débat suivant: jusqu’où la responsabilité de l’Etat est-elle en-gagée concernant la santé de ses citoyens, et où com-mence la responsabilité personnelle de chaque citoyen? Quels sont le but et la finalité d’une assurance sociale? De quelle assurance maladie sociale voulons-nous dis-poser et quelles prestations doivent alors être finan-cées? Quel tarif ces prestations peuvent-elles atteindre? S’il est admis que les réponses à ces questions ne sont pas faciles à trouver, elles nécessitent un large débat socio-politique qui doit placer en avant-plan le bien-être de la société et le soutien apporté aux malades. Savoir dans quelle mesure et de quelle manière nous pouvons et voulons financer tout ce qui semble pos-sible techniquement ne doit pas se résumer pas à se de-mander si l’assurance-maladie sociale doit rembourser telle prestation à tel prix demandé. Il serait en effet en-visageable de débattre d’autres éventuelles possibilités de financement à mettre à disposition.Dans tous les cas, il est trop simpliste de réduire le dé-bat public à une question de coût ou de financement. Seul un large débat socio-politique portant sur d’éven-tuelles restrictions d’accès aux produits innovants et aux possibilités de traitement novatrices permet d’at-teindre le degré de légitimité démocratique souhaité pour des solutions durables et solides tant au niveau démocratique que sociétal. La situation actuelle, qui nécessite de trouver des solutions individuelles au cas par cas, n’est ni satisfaisante, ni acceptable sur le long terme.

Correspondance: Dr Carlo Conti Aeschenvorstadt 55 CH-4010 Basel carlo.conti[at]wenger-plattner.ch

ET ENCORE... 756

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La dernière page du BMS est gérée indépendamment de la rédaction.

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