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Bulletin des médecins suisses BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services 43 25. 10. 2017 1393 Editorial La formation médicale: un apprentissage en ligne? 1430 Tribune Ein Fall für eine Public- Private-Partnership- Strategie 1436 «Et encore…» par Samia Hurst Comment payer la médecine? 1396 FMH Quatrième symposium MedEd de l’ISFM: Nouvelles technologies, nouvelles compétences, nouvelles méthodes Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

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Page 1: BMS SÄ Bulletin des médecins suisses

Bulletin des médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH ServicesOrgan ufficial da la FMH e da la FMH Services

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1393 EditorialLa formation médicale: un apprentissage en ligne?

1430 TribuneEin Fall für eine Public- Private-Partnership- Strategie

1436 «Et encore…» par Samia HurstComment payer la médecine?

1396 FMHQuatrième symposium MedEd de l’ISFM: Nouvelles technologies, nouvelles compétences, nouvelles méthodes

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

Page 2: BMS SÄ Bulletin des médecins suisses

PsychotherapiePsychosomatikPsychiatrie

Persönlichund diskret.

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SOMMAIRE 1391

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor); Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online); Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice); Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA; Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH; Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH;

Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr méd. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.Rédaction Economie

lic. oec. publ. Anna Sax, MHARédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Werner Bauer

1393 La formation médicale: un apprentissage en ligne?

ACTUEL: Hans H. Jung, et al.

1394 Progrès fulgurants en neurologie (1re partie) Ces 20 dernières années, la neurologie a connu des changements fondamentaux, parfois révolutionnaires, dans les concepts et les succès thérapeutiques. Des maladies comme l’AVC, la sclérose en plaques et les tumeurs du cerveau, incurables auparavant, font aujourd’hui l’objet de nouvelles méthodes de traitement. Avec à la clé une nette amélioration de l’espérance et de la qualité de vie, et une réduction des coûts d’invalidité.  

ISFM: Bruno Kesseli

1396 Quatrième symposium MedEd: nouvelles technologies, nouvelles compétences, nou-velles méthodes La quatrième édition du symposium MedEd de l’Institut suisse pour la forma-tion médicale postgraduée et continue (ISFM) s’est déroulée pour la première fois au Centre Paul Klee et a une fois de plus proposé un programme de qualité: des exposés passionnants et instructifs, des séminaires d’approfondissement, une interview et une table ronde en guise de conclusion ont suscité des discussions intéressantes et présenté des pistes de réflexion utiles aux participants.

ACTUEL: Patrick Müller, Christian Oeschger, Thomas Kessler

1402 Les tarifs sous les feux de la politique de santé 

Autres groupements et institutions

TOX INFO SUISSE: Hugo Kupferschmidt, Christine Rauber-Lüthy

1406 Vergiftungen in der Schweiz

Courrier / Communication

1411 Courrier au BMS

FMH Services

1414 Seminare / Séminaires / Seminari 1420 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

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Page 3: BMS SÄ Bulletin des médecins suisses

BENDIMERAD

SOMMAIRE 1392

ImpressumBulletin des médecins suissesOrgane officiel de la FMH et de FMH ServicesAdresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72, fax +41 (0)61 467 85 56, [email protected], www.saez.ch

Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch

Marketing EMH / Annonces: Dr phil. II Karin Würz, responsablemarketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, [email protected]

«Offres et demandes d’emploi/Im-meubles/Divers»: Matteo Domeniconi,

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, [email protected]

«Office de placement»: FMH Consul-ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77, fax +41 (0)41 921 05 86, [email protected], www.fmhjob.ch

Abonnements membres de la FMH: FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11, fax +41 (0)31 359 11 12, [email protected]

Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41 (0)61 467 85 76, [email protected]

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004Paraît le mercredi

© FMHLe Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca-tion, la FMH habilite donc EMH à ac-corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons «Attribution – Pas d’utilisation com-merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public. Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite

de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du[BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Tribune

POINT DE VUE: Felix Frey

1430 Ein Fall für eine Public-Private- Partnership-Strategie Le transfert des découvertes de la recherche fondamentale vers le développement industriel de produits cliniques décline un peu partout dans le monde. Parmi les principales raisons de ce déclin figurent la complexité du processus de transfert, l’indispensable interaction entre des acteurs de différentes disciplines et l’exigence de l’infrastructure requise pour ce type de projets. Malgré que les gouvernements de différents pays, dont la Suisse, aient pris des initiatives innovantes, le nombre d’études cliniques ne cesse de diminuer. Pour y remédier, une stratégie fondée sur un partenariat public-privé s’avère incontournable.

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna

1434 Aus der Brot- und Reiseapotheke

Et encore...

Samia Hurst

1436 Comment payer la médecine? La réponse est complexe, car dès qu’il est question de la rémunération des médecins, les esprits s’échauffent. Notre auteure aborde la question d’un point de vue éthique.

Photo de couverture: © Midhai- bogdan Lazar | Dreamstime.comPublished under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

Page 4: BMS SÄ Bulletin des médecins suisses

La formation médicale: un apprentissage en ligne?Werner Bauer

Dr méd., président de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM)

«Il me semble qu’internet et les réseaux sociaux trans-forment un monde autrefois peuplé d’adultes et d’en-fants, dans lequel les adultes donnaient le ton, en une cafétéria scolaire universelle pour adolescents. Un monde dans lequel personne ne se préoccupe de savoir qui tu es vraiment: ce qui compte, c’est ton image et l’objectif suprême est de collectionner le plus grand nombre possible de ‹J’aime›.»Avant d’entamer la rédaction de cet éditorial, je suis tombé dans la NZZ (14.10.17) sur cette déclaration de l’écrivain Jonathan Franzen. Ce dernier est tout sauf un ardent opposant à l’informatique, mais il nous oblige à réfléchir à la manière dont l’homme doit gérer les possibilités quasi illimitées du monde numérique. Dans sa réflexion, il rappelle la vision prophétique de Karl Kraus: «Nous étions assez évolués pour construire la machine et nous sommes trop primitifs pour la mettre à notre service.» Il pose la question de savoir si le mes-sage de la Silicon Valley «We’re making the world a bet-ter place» s’applique à l’évolution de l’humanité et à l’humain, et interroge les conditions dans lesquelles cela pourrait être mis en œuvre.Cette question nous amène directement à la théma-tique du symposium MedEd de cette année (article dans ce numéro, p. 1396), qui s’est penché sur les répercus-sions des technologies numériques sur la formation médicale. Il s’agissait de savoir dans quelle mesure l’in-formatique, avec toutes les options qu’elle implique pour la médecine, doit être intégrée dans les catalogues des objectifs de formation et à quel point elle peut être uti-lisée dans le cadre de projets de blended learning et de simulation pour la formation postgraduée et continue. Les orateurs étaient tous d’accord: nous nous trouvons au beau milieu d’une poussée de développement accé-lérée qui rend difficile de distinguer les avancées béné-fiques et durables de celles qui ne durent qu’un jour.Une chose est sûre, le travail des médecins et le contact avec les patients vont évoluer, tout comme les profils professionnels: nous aurons toujours besoin de radio-lo gues ou de pathologues, mais l’analyse morpholo-gique primaire des images et des échantillons sera

assurée par un ordinateur. Les banques de données géantes, l’intelligence artificielle, les systèmes de sur-veillance et de robotique, tout cela devra être utilisé, considéré et appris dans le sens formulé par les orateurs: ce sont des outils. Il ne s’agit pas de remplacer les possi-bilités humaines, mais de les compléter. Une conféren-cière l’a bien formulé: «We need training how to work with the artificial intelligence system: when to trust an algorhythm, when to trust the own intuition and asking the right questions.»L’utilisation des médias électroniques à des fins de formation se trouve aussi dans un processus évolutif. Récemment encore, l’apprentissage en ligne – la conver-sation muette avec l’ordinateur, chez soi ou à la bi-bliothèque – était considéré comme l’avenir de l’ensei-gnement de contenus d’apprentissage: avantageux, standardisé, indépendant du lieu et de l’heure. Au-jourd’hui, les praticiens de la formation médicale s’ac-cordent largement à dire que l’apprentissage en ligne, s’il peut compléter l’enseignement présentiel, n’est pas en mesure de le remplacer. En médecine, il ne s’agit pas seulement d’enseigner des faits, mais de discuter et hiérarchiser des questions. La communication joue donc souvent un rôle décisif. Le nouveau favori didac-tique se nomme donc blended learning, dans une alter-nance de phases virtuelles et présentielles. La gestion de l’informatique et l’utilisation intelligente de ses possibilités doivent devenir des questions priori-taires pour les responsables de la formation médicale. Et dans un dernier exposé, Gerd Gigerenzer a démontré de manière très convaincante l’incompétence de beau-coup de médecins lorsqu’il s’agit d’analyser des données statistiques ou de consulter des rapports déroutants sur des résultats d’études. Les taux de survie et de mor-talité, les risques relatifs et absolus, les probabilités conditionnelles et les fréquences naturelles sont des notions qui ne devraient pas relever du mystère, mais être comprises par les médecins, qui doivent souvent prendre des décisions dans un contexte d’incertitude. Ce n’est que de cette façon qu’ils resteront des conseil-lers compétents pour leurs patients.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(43):1393

FMH Editorial 1393

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Ces 20 dernières années, la neurologie a connu des changements fondamentaux, parfois révolutionnaires, dans les concepts et les succès thérapeutiques. Des mala-dies comme l’AVC, la sclérose en plaques et les tumeurs du cerveau, incurables au-paravant, font aujourd’hui l’objet de nouvelles méthodes de traitement. Avec à la clé une nette amélioration de l’espérance et de la qualité de vie, et une réduction des coûts d’invalidité.

De réelles chances de mener une vie «normale» malgré un AVC

Chaque année en Suisse, l’accident vasculaire cérébral touche environ 16 000 personnes, dont un tiers encore à l’âge actif. Même si les AVC sont une des causes les plus fréquentes de décès et de handicap, les chances de sur-vie avec peu ou sans séquelles ont considérablement augmenté ces dernières décennies.

Cette situation qui aurait été très probablement fatale il y a 20 ans illustre parfaitement les progrès réalisés dans le traitement de l’AVC: la thrombolyse systémique s’est généralisée; (2) la thrombectomie endovascu-laire est proposée 24 h sur 24 dans des centres d’AVC répartis dans toute la Suisse, et (3) l’organisation en réseaux AVC permet à davantage de patients de bénéficier d’un traitement spécialisé. Ainsi, la thrombolyse systémi que combinée à une thérapie endovasculaire permet chez la moitié des patients ayant subi un AVC sévère de mener une vie sans handi-cap au quotidien.

Mener une vie normale pendant des décennies malgré la sclérose en plaques

En Suisse, 10 000 à 15 000 personnes sont touchées par la sclérose en plaques, une maladie qui atteint plus sou-vent les femmes que les hommes et dont les premiers symptômes apparaissent en général entre 20 et 40 ans. Les symptômes tels que les troubles de la vision, les pro-blèmes locomoteurs ou de coordination, les douleurs et limitations psychiques ou cognitives peuvent appa-raître selon l’endroit du système nerveux central tou-ché, les attaques se produisant le plus souvent par pous-sées au niveau des foyers d’inflammation. La sclérose en plaques demeure un diagnostic très an-goissant et les personnes concernées s’imaginent très vite en fauteuil roulant. Mais cette vision ne corres-pond pas à la réalité. Même si la sclérose en plaques reste incurable, les possibilités thérapeutiques ont beaucoup progressé ces dernières années. Grâce à une douzaine de nouveaux traitements, on est aujourd’hui en mesure de ralentir considérablement l’évolution de cette mala-

die, permettant ainsi à une très grande majorité de pa-tients de mener une vie complètement normale pen-dant des décennies, d’élever des enfants et de travailler à temps plein. Cette évolution n’est pas seulement une

Amélioration des soins médicaux: quels bénéfices en retour des dépenses consenties?

Progrès fulgurants en neurologie (1re partie)Hans H. Jung, Zurich; Marcel Arnold, Berne; R. Du Pasquier, Lausanne; Andreas F. Hottinger, Lausanne; Georg Kägi, Saint-Gall; Ludwig Kappos, Bâle; Philipp Lyrer, Bâle; Roland Martin, Zurich; Patrick Roth, Zurich; Michael Weller, Zurich

Même si la sclérose en plaques reste incurable, les possibilités thérapeutiques ont beaucoup progressé ces dernières années.

Une sexagénaire comateuse est admise dans une unité neuro-

vasculaire où on lui détecte un caillot de sang dans une artère

cérébrale (thrombose basilaire). Après lui avoir administré des

médicaments pour dissoudre le caillot (thrombolyse systé-

mique), on la transfère au centre AVC où l’on procède à l’ablation

du thrombus (thrombectomie endovasculaire) à l’aide d’un ca-

théter introduit à l’intérieur du vaisseau jusqu’à l’occlusion. La

patiente quitte l’hôpital peu de temps après sans séquelles.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(43):1394–1395

FMH Actuel 1394

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Page 6: BMS SÄ Bulletin des médecins suisses

grande satisfaction pour les personnes concernées et leurs neurologues. Ces avancées thérapeutiques spec-taculaires ont également des conséquences écono-miques très positives puisqu’elles permettent aux patien ts souvent jeunes de mener une vie autonome et d’exercer une profession. Ils sollicitent ainsi moins de soins, de moyens auxiliaires et de rentes. Même si les nouveaux traitements sont coûteux, ils permettent largement d’économiser des coûts indirects.

Traitements mieux ciblés des tumeurs cérébrales

En Suisse, les tumeurs du cerveau touchent quelque 600 personnes chaque année et s’avèrent fatales dans de nombreux cas. Apparaissant souvent dès le plus jeune âge, elles font partie des cancers entraînant le plus grand nombre d’années potentielles de vie perdues. Au cours des dix à vingt dernières années, de nouvelles méthodes de diagnostic à haute performance ont radi-calement modifié la compréhension de la pathogenèse moléculaire des maladies, et donc la classification des tumeurs du cerveau. Cela permet d’évaluer si un traite-ment est prometteur pour un patient et de lui éviter ainsi des essais thérapeutiques et effets secondaires contraignants comme la nausée, des altérations de la formule sanguine ou un risque d’infection. Une meil-leure connaissance de la biologie tumorale permet aussi de détecter plus rapidement des tumeurs agres-sives et de mieux les traiter de manière ciblée. Des pro-grès importants ont également été réalisés dans le do-maine de la sécurité et de la précision du traitement neurochirurgical et radio-oncologique. Aujourd’hui, le recours à la thérapie médicamenteuse mène à une gué-rison – p. ex. pour les tumeurs cérébelleuses chez les enfants ou les tumeurs lymphatiques du système ner-veux central – du moins pour certaines sous-catégo-ries de patients, ce qui aurait été inconcevable il y a en-core quelques années. Le nombre de survivants à long terme a également augmenté pour d’autres maladies incurables comme le glioblastome, la forme la plus fré-quente de tumeur maligne du cerveau chez l’adulte. Une étape importante dans l’amélioration du pronostic et de

la qualité de vie des patients atteints d’une tumeur du cerveau a été l’introduction de structures multidiscipli-naires visant à optimiser le diagnostic et le traitement.

Bilan: des progrès fulgurants

Les progrès réalisés ces dernières années en neurologie clinique – comme l’illustrent ici les exemples de l’AVC, de la sclérose en plaques et des tumeurs du cerveau – sont le résultat d’une recherche intensive et constituent un apport inestimable pour les patients. On peut s’at-tendre à disposer à l’avenir de méthodes thérapeutiques spécifiques pour de nombreuses maladies neurolo-giques jusqu’ici incurables, comme la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la démence ou les maladies neurologiques et neuromusculaires d’origine génétique. Le coût de cette évolution est élevé, mais doit être ap-précié dans son ensemble et tenir compte d’une nette amélioration de la qualité de vie et d’une prolongation de la durée de vie. En plus de ces bénéfices pour les patients et leurs proches, les nouvelles thérapies pré-sentent un intérêt économique puisqu’elles permettent souvent d’éviter ou de retarder le handicap et les rentes ou bien de réduire les besoins en soins.

Résumé

Même si les progrès de la neurologie ont accru les coûts de traitement ces 20 dernières années, ils ont apporté une plus-value considérable pour les patients. Les trai-tements de l’AVC permettent ainsi aujourd’hui à un plus grand nombre de personnes de mener au quoti-dien une vie sans handicap. Les progrès notables réa-lisés dans le traitement de la sclérose en plaques per-mettent à de nombreux patients de vivre normalement pendant des décennies. Les décisions thérapeutiques concernant les patients atteints d’une tumeur du cer-veau peuvent aujourd’hui être prises sur une meilleure base, avec parfois des chances de guérison. Ces avan-cées sont synonymes de meilleure qualité de vie et de durée de vie, et épargnent à la société les coûts élevés de l’invalidité.

Correspondance: Société suisse de neurologie (SSN) c/o IMK Münsterberg 1 CH-4001 Bâle

Adresses des co-auteurs responsables: Prof. Hans H. Jung Vice-président SSN Clinique de neurologie Hôpital universitaire de  Zurich Frauenklinikstrasse 26 CH-8091 Zurich hans.jung[at]usz.ch

Dr Georg Kägi Clinique de neurologie Hôpital cantonal de  Saint-Gall Rorschacher Strasse 95 CH-9007 Saint-Gall georg.kaegi[at]kssg.ch

Prof. Renaud Du Pasquier Service de neurologie CHUV, BH07 Rue du Bugnon 46 CH-1001 Lausanne renaud.du-pasquier[at] chuv.ch

Prof. Michael Weller Clinique de neurologie Hôpital universitaire de  Zurich Frauenklinikstrasse 26 CH-8091 Zurich michael.weller[at]usz.ch

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FMH Actuel 1395

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Quatrième symposium MedEd de l’ISFM le 20 septembre 2017 à Berne

Nouvelles technologies, nouvelles compétences, nouvelles méthodesBruno Kesseli

Dr méd. et lic. phil, rédacteur en chef

La quatrième édition du symposium MedEd de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) s’est déroulée pour la première fois au Centre Paul Klee et a une fois de plus proposé un programme de qualité: des expo­sés passionnants et instructifs, des séminaires d’approfondissement, une interview et une table ronde en guise de conclusion ont suscité des discussions intéressantes et présenté des pistes de réflexion utiles aux participants.

L’incertitude qui accompagne souvent les médecins dans leurs prises de décision a été un thème souvent abordé lors du symposium. Un doute a cependant pu être éliminé d’entrée. Les invités de la table ronde ont assisté sur écran géant à l’élection d’un médecin au Conseil fédéral en la personne d’Ignazio Cassis. Evène­ment rare, comme l’a rappelé Werner Bauer, président de l’ISFM, dans son discours d’ouverture. Ignazio Cassis n’est que le deuxième médecin à siéger au gouverne­ment fédéral. Le mandat de son collègue Adolf Deucher, membre du même parti et précurseur de la SUVA, remonte à plus d’un siècle. Elu en 1883, le Thurgovien est mort en 1912 en fonction, à l’âge de 81 ans.Le symposium MedEd n’est cependant pas consacré aux questions politiques, mais aux «perspectives de la for­mation médicale». Pour Werner Bauer, la philosophie et l’ambition de l’ISFM visent à ne pas seulement gérer

Le quatrième symposium MedEd a été l’occasion d’un échange intense sur les perspectives de la formation médicale: Werner Bauer (à gauche), président

de l’ISFM et organisateur de la manifestation, en discussion avec Gerd Gigerenzer, conférencier.

Intéressé et ouvert à la discussion: le public au symposium MedEd.

FMH ISFM 1396

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Page 8: BMS SÄ Bulletin des médecins suisses

la formation médicale, mais à la façonner et à contri­buer activement à son amélioration. Dans ce concept, le symposium MedEd joue un rôle important en tant que forum d’échange pour les spécialistes de la for­mation médicale. La reconnaissance et l’analyse des développements qui se répercutent sur la formation médicale sont des éléments clés de la manifestation. Pour la quatrième édition, l’accent a été mis sur les nouvelles technologies, les nouveaux objectifs de for­mation et compétences et les méthodes didactiques qui y sont associées, a précisé Werner Bauer.

La pertinence de la formation médicale

Les nouvelles technologies, résumées sous le thème de la numérisation, ont d’emblée été abordées par Pascal Strupler, premier orateur. Le directeur de l’Office fédé­ral de la santé publique est un habitué du symposium MedEd. Dans cette tradition, il a adressé son dis­cours de bienvenue aux participants. Pascal Strupler a ensuite rappelé que le développement technolo­gique et la numérisation ne se répercutent pas seule­ment sur la formation médicale, mais sur l’ensemble du système de santé. Il a également souligné qu’il était fondamental de réfléchir aux attentes liées aux nou­veaux développements technologiques et aux pers­pectives que cela implique et, précisé que la formation médicale, dont la pertinence pour le système de santé ne saurait être suffisamment appréciée, devait être aménagée avec anticipation et clairvoyance. Il a aussi mentionné la plate­forme de l’OFSP «Avenir de la for­mation médicale» en place depuis 2010, qui permet au corps médical de participer à la discussion. Il a ter­miné son exposé en citant Wayne Gretzky, hoc­keyeur de classe mondiale: «Patine vers l’endroit où le puck ira, et non vers là où il a été.»

L’informatique en progression

L’informatique va­t­elle dépasser la formation médicale (continue)? C’est sous ce titre qu’était placé l’exposé de Christian Lovis [1]. Pour ce qui concerne la légèreté de sa présentation à la fois divertissante et amusante, le Professeur d’informatique médicale de l’Université de Genève et directeur du département des sciences de l’information médicale aux HUG s’est inscrit dans la tradition anglo­saxonne de personnalités telles que Steve Jobs ou Bill Gates. «Nous sommes passés de l’époque de la lenteur à celle de la rapidité», a­t­il constaté. Une évolution qui ne pourra pas être inver­sée. Dans le domaine de l’analyse de gros volumes de données, les machines ont atteint une vitesse que l’homme n’arrive pas à suivre. Ainsi, le logiciel Watson développé par IBM intègre les données de 30 milliards de radiographies, un volume d’informations inimagi­nable à l’échelle humaine. Christian Lovis a constaté que les médecins n’étaient pas du tout ou insuffisam­ment formés dans le domaine de l’intelligence artifi­cielle et du Big Data. Une nécessité pourtant, car les pa­tients mettent de plus en plus souvent les médecins au défi. A ce propos, Christian Lovis a renvoyé à l’auteur américain Eric Topol, qui a décrit dans des ouvrages tels que The Patient will see you now ou The Creative Destruction of Medicine le potentiel révolutionnaire d’une médecine numérisée. Les médecins doivent donc être préparés au fait que l’information médicale ne sera plus seulement accessible à une minorité. «L’in­formatique peut être utile», a­t­il résumé, mais il n’a laissé aucun doute sur le fait qu’à l’avenir, il faudra lui accorder une place plus importante dans la formation médicale.

«Va où le puck sera»: Pascal Strupler, directeur de l’OFSP.

Le flegme britannique: Christian Lovis.

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Patients simulés et concept de Blended Learning

Si Christian Lovis a dessiné les grandes lignes des déve­loppements dans la technologie de l’information, Tanja Krones, Professeur et médecin adjointe d’éthique cli­nique à l’Institut d’éthique biomédicale et d’histoire de la médecine de l’Université de Zurich, s’est focalisée sur le bénéfice de méthodes concrètes dans la formation médicale postgraduée et continue. Elle a mis l’accent sur les compétences de communication, les processus d’équipe interprofessionnels et un transfert efficace du savoir et des compétences. La communication, a­t­elle souligné, est une compétence médicale fondamentale qui n’est pas naturelle, mais qui doit être acquise et peut être améliorée tout au long de la vie. L’apprentissage des compétences de communication est le plus facile dans des scénarios proches du quotidien clinique et avec un feed­back professionnel. Tout cela doit aussi tenir compte des processus d’équipe interprofession­nels. De son point de vue, les patients et scénarios si­mulés sont une méthode clé pour acquérir des compé­tences de communication. Quant à la critique souvent exprimée selon laquelle il s’agirait de patients simulés «factices», elle la considère comme injustifiée. Elle s’est dite convaincue que les critiques n’ont probablement jamais assisté à un entraînement simulé.Tanja Krones a poursuivi en soulignant que l’appren­tissage en ligne est un outil utile pour le transfert du savoir et de compétences. Notamment lorsque l’appren­tissage en ligne s’effectue dans le cadre de concepts combinés tels que le Blended Learning ou le Flipped classroom. Toutefois, ces nouveaux outils ne doivent pas remplacer les formes d’apprentissage classiques,

mais être considérés comme des options d’apprentissage supplémentaires. Tanja Krones a illustré son propos avec de nombreux exemples tirés de la pratique de l’Hôpital universitaire de Zurich. Le débat animé au terme de son exposé a montré qu’il a suscité un vif intérêt parmi le public.

«D’énormes déficits»

Dans son exposé intitulé «Décider dans l’incertitude», Gerd Gigerenzer a démontré de façon impressionnante comment les données biostatistiques peuvent servir à semer la confusion et à manipuler, mais aussi à établir la transparence et la compréhension. Le directeur au centre Harding de compétences en matière de risques de l’Institut Max Planck pour la recherche pédagogique de Berlin s’est fait un nom dans le monde entier en tant qu’expert dans le domaine de la compétence en matière de risques. Il considère qu’à notre époque, la capacité d’évaluer correctement les risques est aussi importante que l’était la capacité de lire et écrire il y a 150 ans. En médecine, une appréciation réaliste des risques n’est pas facile, notamment parce que les données d’études sont souvent maquillées pour les faire apparaître sous un meilleur jour. Généralement, cela cache d’énormes intérêts. Gerd Gigerenzer a montré la différence entre une communication en matière de risques trompeuse et transparente au moyen de paramètres connus: taux de survie, risque relatif et probabilité conditionnelle. Il a montré avec une clarté surprenante comment, dans le cadre de programmes de dépistage, on triche avec des taux de survie à cinq ans, des surdiagnostics et une réduction relative du risque. La publicité pour les médicaments aime aussi mettre l’accent sur la réduc­tion relative du risque. Ainsi, lorsqu’un hypolipidé­

La communication est une compétence essentielle du médecin: Tanja Krones.

«Penser n’est pas un soft skill»: Gerd Gigerenzer.

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miant réduit le risque d’AVC de 48%, cela paraît très convaincant. En clair, cela signifierait dans le cas concret une réduction de 2,8 à 1,5 cas sur 100 patients, ce qui est nettement moins impressionnant.Comme l’a montré Gerd Gigerenzer, le corps médical souffre d’importants déficits lorsqu’il s’agit d’analyser des données biostatistiques. Beaucoup de médecins se laissent donc assez facilement duper. Dans ce domaine, la formation (prégraduée) médicale présente un grand potentiel d’amélioration. Pour Gerd Gigerenzer, la com­pétence en matière de risques est un élément essentiel de la révolution numérique. Il s’est dit convaincu qu’il est essentiel d’apprendre aux étudiants en médecine à penser: «Penser n’est pas un soft skill».

Trois ateliers et une interview

Comme la tradition le veut, l’après­midi du symposium s’est ouvert avec trois ateliers parallèles [1] dans le cadre desquels les thèmes suivants ont été abordés et discutés:– Intelligence artificielle et formation médicale: quel

avenir? [2]– Nouvelles méthodes dans la formation postgraduée:

Nice to have or need to have? [3]– Médecin et après? Les enjeux du choix de carrière. [4]

Ensuite, toute l’attention s’est portée sur les médecins en formation postgraduée. Werner Bauer a invité Livia Dülli et Rolf Erlebach à le rejoindre sur scène pour une interview. Tous deux travaillent actuellement comme médecins­assistants à l’Hôpital cantonal de Winter­thour. Livia Dülli en pédiatrie, Rolf Erlebach en anes­thésie. Ils ont constaté qu’une grande importance était accordée à la formation postgraduée dans leurs ser­vices respectifs, que l’ambiance y était favorable à la for­mation post graduée, même si chaque établissement de

formation postgraduée présente des difficultés spéci­fiques. Les exemples qu’ils ont cités ne se rapportaient pas à leur poste de travail actuel, mais concernaient des difficultés souvent discutées avec les collègues de tra­vail. Ainsi, les revendications en matière de formation postgraduée  sont difficiles à imposer lorsqu’elles entrent en conflit avec la durée de travail prescrite ou qu’elles doivent être intégrées dans des services où la planification est difficile, comme par exemple au ser­vice des urgences. Un aspect négatif récurrent qu’ils ont cité est la charge de travail administratif crois­sante au détriment du temps disponible pour le contact direct avec les patients. De plus, ils ont fait part de leur désir de bénéficier de plus d’enseignement au chevet du patient et souligné l’importance du feed­back de la part de collègues expérimentés. Les deux

«A nous la parole»: Werner Bauer en discussion avec Livia Dülli et Rolf Erlebach, médecins en formation postgraduée.

ISFM-Award 2017: les lauréats

Le quatrième symposium MedEd a été l’occasion de révéler le

nom des lauréats de l’ISFM-Award 2017 pour un engagement

exceptionnel dans la formation postgraduée. Le prix est décerné

sur la base de la nomination par d’anciens médecins en for-

mation. Cette année, les formateurs suivants ont reçu une dis-

tinction:

Dr méd. Frank Bochmann, Lucerne; Dr méd. Johanna Büchel,

Bâle; Dr méd. Christian Candrian, Lugano; PD Dr méd. Heiko

Frühauf, Zurich; Dr méd. Andreas Geiser, Schlieren; Dr méd.

Andrea Grêt, Soleure; Prof. Dr méd. Andreas Günthert, Lucerne;

méd. pract. Ann-Kristin Hörsting, Winterthour; Dr méd. Lionel

Jacquier, Martigny; Dr méd. Rachida Marir, Lausanne; Dr méd.

Luzia Meier, Bâle; Prof. Dr méd. Dr sc. nat. Alexander A. Navarini,

Zurich; PD Dr méd. Cäcilia Reiner, Zurich; Dr méd. Diego San

Millán, Sion; Dr méd. Thomas Sauter, Berne; PD Dr méd. Parham

Sendi, Bâle; Dr méd. Christophe Sénéchaud, Saint-Imier; Dr méd.

Philipp Stillhard, Coire; Dr méd. Birgitta Thomann, Schlieren;

Prof. Dr méd. Stephan Vavricka, Zurich; PD Dr méd. Mathias

Worni, Berne.

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médecins se sont aussi montrés satisfaits du fait d’ob­tenir au moins quatre fois par année de tels feed­back dans le cadre des évaluations en milieu de travail. Pour eux, l’enquête annuelle d’évaluation des établisse­ments de formation postgraduée est un outil important pour l’assurance qualité. Cet outil est d’ailleurs fré­quemment utilisé par beaucoup de collègues lorsqu’il s’agit de postuler pour un nouveau poste.

Une table ronde animée

La journée s’est conclue par une table ronde animée par Iwan Rickenbacher. Avec ses invités [5], ils sont parvenus à reprendre les thèmes centraux du sympo­sium et à les placer dans le contexte plus large de la politique de la santé. Il est notamment apparu que les experts portaient un regard différencié sur l’innova­tion. Henri Bounameaux s’est dit convaincu que la valeur de la relation médecin­patient restera élevée, indépen­damment de l’accélération des innovations. Son col­lègue Bruno Schmied a souligné que l’innovation aussi doit être considérée d’un œil critique et qu’il faut soi­gneusement déterminer quelles innovations peuvent apporter un bénéfice, notamment dans le domaine de la formation postgraduée. Le débat a aussi été marqué par quelques déclarations intéressantes sur le thème du pilotage ou, pour rester dans le politiquement correct, de la «coordination de la formation médicale post­graduée». Certes, Stefan Spycher a évoqué les défis, mais n’a pas fondamentalement remis en question le sys­tème de formation postgraduée établi. Henri Bouna­meaux par contre, a estimé qu’il était tout à fait justi­fié de réfléchir à une réglementation. La liberté étant

bien sûr positive, mais le résultat n’étant pas toujours convaincant dans le domaine de la formation post­graduée, si l’on réfléchit au rapport entre médecins de  premier recours et spécialistes. Anja Zyska a pour sa  part clairement manifesté son opposition à des mesures de pilotage politiques, pour la simple raison que l’on ne dispose pas de données suffisantes à cet effet. De plus, elle a estimé qu’il était inadmissible de  former des médecins et ensuite de leur refuser l’admission à pratiquer. Au niveau de la formation post­graduée, elle n’a pas exclu certaines possibilités de pilo­tage, mais rappelé que l’estimation des besoins pose problème. Quant à Michael Jordi, il s’est montré prag­matique, estimant qu’au lieu d’attendre de disposer de chiffres parfaits, il fallait résoudre les problèmes. A son avis, les possibilités de pilotage peuvent être envi­sagées d’une part pour l’admission aux études. D’autre part, les cantons devraient disposer d’outils pour inter­venir lorsque la situation échappe à tout contrôle, comme c’est le cas dans les cantons de Genève, Vaud, Saint­Gall et du Tessin.Les participants à la table ronde et la majorité du public se sont probablement ralliés à la déclaration finale d’Anja Zyska. Une formation postgraduée de qualité avec un nombre d’heures défini, comme nous la connaissons en Suisse, n’existe nulle part ailleurs. «Nous devons la pré­server.» Une déclaration analogue sur le symposium MedEd ne serait probablement pas fausse. Quoi qu’il en soit, la date de l’édition 2018 peut déjà être notée: 12 septembre, au Centre Paul Klee.

Crédit photosBruno Kesseli

Notes1 Les présentations des exposés et séminaires sont disponibles

à l’adresse https://www.fmh.ch/fr/formation­isfm/themes/ symposium­meded/2017.html

2 Direction: Prof. Dr méd. Giatgen A. Spinas, Prof. Dr méd. Christian Lovis, Dr Karin Vey.

3 Direction: Dr méd. Regula Schmid, Prof. Dr méd., soc. dipl. Tanja Krones, Dr méd. Lukas Hegi.

4 Direction: Dr méd. Nadia Bajwa, Dr méd. Anja Zyska, Dr méd. Milena Abbiati, Dr méd. Nathalie Koch.

5 La table ronde a réuni les personnes suivantes: Prof. Iwan Rickenbacher (animation), professeur honoraire de communica­tion politique de l’Université de Berne; Prof. Dr méd. Henri Bounameaux, doyen de la faculté de médecine de l’Université de Genève, président du Collège des Doyens, directeur de la forma­tion et de la recherche, Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), Genève; lic. ès. sc. pol. Michael Jordi, secrétaire central de la Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS), Berne; Prof. Dr méd. Bruno Schmied, médecin­chef de la clinique de chirurgie générale, viscérale, endocrinienne et de transplantation, Saint­Gall; Dr ès sc. pol. Stefan Spycher, vice­ directeur, responsable de l’unité de direction Politique de la santé, Office fédéral de la santé publique (OFSP), Berne; Dr méd. Anja Zyska, vice­présidente, Association suisse des médecins­ assistant(e)s et chef(fe)s de clinique (ASMAC), Berne.

bkesseli[at]emh.ch

Un débat animé (de gauche à droite): Iwan Rickenbacher (animateur), Michael Jordi,

Stefan Spycher, Anja Zyska, Henri Bounameaux, Bruno Schmied.

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Journée des délégués tarifaires de la FMH du 28 septembre 2017

Les tarifs sous les feux de la politique de santéPatrick Müllera, Christian Oeschgerb, Thomas Kesslerc

a FMH, chef de division, division Médecine et tarifs ambulatoires; b FMH, chef de projet, division Médecine et tarifs ambulatoires; c FMH, expert, division Médecine et tarifs ambulatoires

Placée sous le thème «Les tarifs sous les feux de la politique de santé», la deuxième Journée des délégués tarifaires de l’année, qui s’est tenue le 28 septembre 2017 à Berne, a enregistré un nouveau record avec la présence de plus de 100 participants.

Le Dr Urs Stoffel a souhaité la bienvenue aux nombreux participants et ouvert la Journée des délégués tarifaires en faisant le point sur la situation en politique de santé et en donnant un aperçu du programme, des exposés et de la table ronde à venir. U. Stoffel a commencé par évoquer l’évolution des coûts de la santé et ses causes, en expliquant les raisons pour lesquelles les tarifs ambulatoires sont précisément aujourd’hui au cœur des débats de la politique de santé.Puis, le chef du département Médecine et tarifs ambu-latoires a enchaîné avec le projet TARCO, qui souffle

désormais sa première bougie, un an après l’adoption du concept général par l’Assemblée des délégués en septembre 2016. Certains objectifs-clés du projet ont d’ores et déjà pu être atteints suite à l’Assemblée des délégués de janvier 2017: la nomenclature est pratique-ment terminée et les négociations sur les modèles de coûts avec les partenaires tarifaires ont débuté.

La Journée des délégués tarifaires s’est tenue dans les locaux de l’Hôtel Ador

à Berne.

Le Dr Urs Stoffel souhaite la bienvenue aux nombreux

participants.

Vous trouverez tous les documents et la présentation Power-

Point de la Journée sur le site internet de la FMH: www.fmh.ch

→ Tarifs ambulatoires → Journée des délégués tarifaires → Sep-

tembre 2017 → Présentation

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Nouveautés dans le domaine du laboratoire au cabinet

La Dresse Susanne Christen a ensuite présenté les der-niers développements dans le domaine du laboratoire au cabinet. Après 2009, la Liste des analyses fait actuel-lement l’objet d’une nouvelle révision (projet transAL) dans le but de supprimer les positions obsolètes et redondantes. S. Christen en a profité pour évoquer la motion Hess (objet 16.3193) actuellement au Parlement. La motion prévoit de modifier l’article 52 de la loi fédérale sur l’as-surance-maladie (LAMal) de manière à ce que les tarifs des analyses pratiquées par les laboratoires médicaux soient négociés par les partenaires tarifaires, sur le modèle de la structure tarifaire TARMED et des forfaits par cas DRG, ou, s’ils ne parviennent pas à s’entendre, que ces tarifs soient fixés par une autorité de recours instituée par les partenaires tarifaires. Sans oublier la motion Kuprecht (16.3487) qui demande l’introduction de la liberté de contracter pour les tarifs des labora-toires. Enfin, S. Christen fait le point sur la situation actuelle de la Commission suisse pour l’assurance de qualité dans le laboratoire médical (QUALAB).

Deuxième intervention du Conseil fédéral dans le TARMED

Patrick Müller a commencé par donner quelques infor-mations sur la deuxième intervention du Conseil fédé-ral dans le tarif TARMED et, faute d’informations de la part des autorités fédérales, est revenu sur les dévelop-pements de ces dernières années et sur la compétence

subsidiaire du Conseil fédéral. Les années de blocage dans le domaine des tarifs et l’échec de la révision ont mené à un élargissement des compétences du Conseil fédéral, lequel peut, depuis début 2013, intervenir acti-vement dans la structure tarifaire en place par voie d’ordonnance. Ses compétences se limitent au domaine ambulatoire de la loi sur l’assurance-maladie (LAMal).Le 16 août 2017, le Conseil fédéral a rendu une décision de principe dans laquelle il maintient son intervention tarifaire au 1er janvier 2018. Suite aux nombreuses prises de position reçues lors de la consultation (plus de 600), principalement de la part des médecins et des sociétés de discipline médicale, il a toutefois apporté quelques corrections à son projet.Pour P. Müller, il est évident qu’avec son intervention tarifaire, le Conseil fédéral compromet sa propre stra-tégie en matière de santé, «Santé2020», de même que de nombreux programmes fédéraux comme la stratégie en matière de soins palliatifs, la stratégie MNT, la stra-tégie en matière de démence et la stratégie Addictions. Dans l’ensemble, cette nouvelle intervention tarifaire, qui n’est ni appropriée ni conforme aux règles de l’économie d’entreprise, affaiblira considérablement la médecine ambulatoire et n’incitera aucunement à fournir les prestations dans le domaine ambulatoire, pourtant nettement moins cher et plus efficace.

Projet TARCO – dernières informations

Sabine Zehnder et Christian Oeschger ont quant à eux fait le point sur le projet TARCO. Organe de pilotage et de décision, le «cockpit» se compose de représentants de toutes les organisations faîtières de la FMH, de re-présentants des cantons et de l’AMDHS. Jusqu’ici, il a

La Dresse Susanne Christen présente les derniers développe-

ments dans le domaine du laboratoire au cabinet.

Patrick Müller donne des informations sur la deuxième inter-

vention du Conseil fédéral dans le tarif TARMED.

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rendu plus de 60 décisions lors de quatre séances, contri-buant ainsi à faire avancer le projet de manière déci-sive. Les groupes de travail ont encore jusqu’à fin octobre 2017 pour finaliser la nomenclature. Celle-ci sera ensuite approuvée par le «cockpit», puis le groupe d’ex-perts de la FMH sera mandaté pour poursuivre les négo-ciations avec les partenaires tarifaires. S. Zehnder a donné des informations sur les presta-tions de base médicales et non médicales, les presta-

tions de traitement et de conseil, le contrôle de la plau-sibilité des prestations à l’acte et les groupes de travail «Valeurs intrinsèques» et «OP».

Les partenaires tarifaires en route vers une structure tarifaire commune: illusion ou réalité?

La table ronde animée par le Prof. Urs Brügger de l’Ins-titut d’économie de la santé de Winterthour a été l’oc-casion d’entendre des personnalités de renom: Pius Zängerle (directeur curafutura), Verena Nold (direc-trice santésuisse), le Dr Urs Stoffel (Comité central de la FMH), Josef Müller (membre du Comité directeur de H+), le Dr Josef Brandenberg (président fmCh) et le Dr Philippe Luchsinger (président mfe) ont débattu des attentes et de la réalité en lien avec la révision du tarif médical ambulatoire. Pour débuter, le Prof. Brügger a demandé aux partici-pants au débat d’indiquer quelle était leur vision concer-nant le tarif ambulatoire, et de lui décrire quel pourrait être le titre des journaux le jour suivant l’adoption et le dépôt d’une structure tarifaire conjointe par tous les partenaires. Tous les participants à la table ronde se sont montrés plus ou moins d’accord sur l’importance de poursuivre le développement de la structure tari-faire et la nécessité pour les cinq partenaires de trou-ver un compromis. La une des journaux pourrait donc être: «Les partenaires tarifaires ont trouvé un accord

Christian Oeschger et Sabine Zehnder présentent les travaux actuels dans le cadre

du projet TARCO.

Les exposés ont suscité un vif intérêt de la part des participants à la Journée des délégués tarifaires.

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sur le tarif TARMED.» Pour les participants, il est égale-ment important de mettre sur pied une organisation commune aux partenaires tarifaires chargée du suivi du tarif, sur le modèle de SwissDRG SA. S’agissant du mode de tarification des prestations, les vues divergent entre ceux qui désirent un tarif à la prestation détaillé et ceux qui souhaitent davantage de forfaits afin que le tarif contienne moins de prestations. Finalement, il est clair pour tous que les partenaires tarifaires doivent être prêts à faire des concessions et des com-promis afin d’atteindre ensemble l’objectif visant «un nouveau tarif».

Rétrospective et perspective

Pour conclure, le Dr Urs Stoffel dresse un bilan et for-mule le constat suivant: la pression politique va conti-nuer de croître. Avec l’augmentation des primes, la

Le Prof. Brügger anime le débat.

population deviendra de plus en plus sensible et de moins en moins patiente. Le projet TARCO est peut-être la dernière chance de révision globale et conjointe du TARMED avec tous les partenaires. U. Stoffel est convaincu que le corps médical doit absolument saisir cette chance et prouver qu’il a la volonté de maintenir un partenariat tarifaire actif. Cela suppose toutefois que toutes les parties soient prêtes à faire des compro-mis. «Serrons donc les rangs en direction d’un tarif négocié par tous afin d’éviter un tarif imposé par l’Etat!»

Crédit photosAndreas Weissenburger

La prochaine Journée des délégués tarifaire aura lieu le jeudi

26 avril 2018 à l’Hôtel Bern à Berne. Notez d’ores et déjà cette

date dans votre agenda!

Correspondance: FMH, division Médecine et tarifs ambulatoires Baslerstrasse 47 CH-4600 Olten Tél. 031 359 12 30 Fax 031 359 12 38 tarife.ambulant[at]fmh.ch

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Zur Beratungstätigkeit 2016 von Tox Info Suisse

Vergiftungen in der SchweizHugo Kupferschmidt, Christine Rauber-Lüthy

Tox Info Suisse führte 2016 39 547 Beratungen durch, gut 36 400 Beratungen zu Giftexpositionen und knapp 3100 prophylaktischer Natur. Knapp 18 000 Giftexpo­sitionen betrafen Kinder, 82% davon jünger als 5 Jahre. Knapp drei Viertel aller Ver­giftungen geschahen mit Medikamenten, Haushaltprodukten oder Pflanzen. Sechs der neun Todesfälle gingen auf das Konto der Medikamentenvergiftungen und je einer auf dasjenige von Pflanzen, Chemikalien und Stoffen in Landwirtschaft und Gartenbau. Von den schweren Fällen waren 69% durch Medikamente, 18% durch Genussmittel und Drogen und 9% durch chemische Produkte verursacht.

56,0% der Expositionen betrafen Kinder, mehrheitlich im Vorschulalter. Bei der Geschlechtsverteilung war bei den Kindern ein leichtes Überwiegen der Knaben (51,2% vs. 47,3% Mädchen) und bei den Erwachsenen der Frauen (58,9% vs. 40,6% Männer) zu sehen. 90% der knapp 26 500 unbeabsichtigten (akzidentellen) Vergiftungen ereigneten sich im häuslichen Milieu, bei den gut 4800 beabsichtigten Intoxikationen trat die grösste Anzahl (67%) im Rahmen von Suizidversuchen auf.

Schwere und tödliche Vergiftungen in der Schweiz 2016

Von 188 schweren1 Vergiftungen mit Medikamenten (da­von 6 Kinder) ereigneten sich 163 mit Mitteln für das Nervensystem, im wesentlichen Analgetika (v.a. Opioide, Paracetamol), Antiepileptika (am häufigsten Lamotri­gin, Valproinsäure, und Phenobarbital) und Psychophar­maka (Benzodiazepine n = 33, Antidepressiva n = 33, Anti­psychotika n = 34, davon Quetiapin n = 17, Zolpidem und Zopiclon n = 5). Bei den übrigen schweren Medikamen­tenintoxikationen waren Präparate für den Gastroin­

testinaltrakt (Insulin n = 3, Metoclopramid und Tinc­tura opii je n = 1), für den Kreislauf (Kalziumkanalblocker n = 3), für den Atmungstrakt (Antitussiva vom Opioid­typ n = 1, Diphenhydramin n=5, Theophyllin und Ephe­drin je n = 1) und für den Bewegungsapparat (Mefenamin­säure n = 1, Baclofen n = 3, Tizanidin n = 1), meist in Kombination mit weiteren Medikamenten, beteiligt. Die restlichen schweren Vergiftungen wurden durch Hämatologika (Kaliumphosphat n = 1) und Onkologika (Methotrexat n = 3) verursacht.Bei den sechs Todesfällen durch Medikamente waren bei drei in suizidaler Absicht Quetiapin, Risperidon, Trazodon, Diphenhydramin und Paracetamol in unter­schiedlicher Kombination eingenommen worden. In einem weiteren Fall lag ein Anwendungsfehler mit Metho trexat (low dose, täglich statt wöchentlich) vor, einmal eine unerwünschte Arzneimittelwirkung, und in einem Fall war eine medizinische Waschlotion eingenommen worden (Tod durch Aspirationspneu­monie).

Genussmittel, Drogen und AlkoholGenussmittel, Drogen und Alkohol führten zu 49 schwe­ren Vergiftungen. 14 betrafen Alkoholvergiftungen, eine Cannabinoide, fünf Opioide, 17 Halluzinogene und Stimulantien (inkl. Ecstasy), und fünf Kokain. Sieben waren die Folge von Gammahydroxybutyrat (GHB), Gammabutyrolacton (GBL) oder 1­4­Butandiol. Bei den Alkoholvergiftungen wurden ohne Ausnahme auch noch Medikamente oder andere Drogen konsumiert. Bei den fünf schweren Opiatintoxikationen, drei davon mit Heroin, stand das typische klinische Bild mit Koma und Atemdepression im Vordergrund, obschon in min­destens drei Fällen weitere Drogen oder Medikamente

1 Der Schweregradbewer­tung durch Tox Info Suisse liegt der Poisoning Severity Score zugrunde (Persson HE et al. Clin Toxicol 1998; 36: 205­13). Er beruht auf der Bewer­ tung von Einzelsympto­men und ­befunden nach festen Kriterien. Eine Vergiftung ist demnach leicht, wenn Symptome auftreten, die wenig beeinträchtigend sind und in der Regel spontan wieder verschwinden. Eine mittelschwere Intoxikation liegt dann vor, wenn behandlungs­würdige und länger anhaltende Symptome vorhanden sind. Schwere Symptome sind ausnahmslos immer behandlungswürdig, lebensbedrohlich, und/oder führen zu bleibenden Beeinträchtigungen.

En 2016, Tox Info Suisse a assuré 39 547 consultations, dont un peu plus de

36 400 pour des expositions à des substances toxiques et près de 3100 de

nature prophylactique. Quelque 18 000 intoxications concernaient des en-

fants, 82% d’entre eux étaient âgés de moins de 5 ans. Un peu moins des

trois quarts des intoxications étaient dues à des médicaments, des produits

ménagers ou des plantes. Six des neuf cas mortels impliquaient des médi-

caments, sur les trois autres, un était lié à des plantes, un à des produits

chimiques et un à des produits pour l’agriculture et le jardinage. Parmi les

cas graves, 69% étaient attribuables à des médicaments, 18% à des den-

rées d’agrément et des drogues et 9% à des produits chimiques.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Tox Info Suisse 1406

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mitkonsumiert worden waren (Alkohol, Kokain, Ben­zodiazepine, Cannabis). Bei einer Patientin kam es zu einem komplizierten Verlauf mit Azidose und Rhabdo­myolyse; alle Patienten erholten sich.Bei den 17 Patienten, die Halluzinogene (LSD2) und Stimulanzien (z.B. Amphetamin, Methamphetamin, MDMA3, und alpha­PVP4), teilweise mit weiteren Dro­gen, Medikamenten und Alkohol, konsumiert hatten, traten Agitation, Halluzinationen, aber auch Koma auf, dazu Hypertonie, Hyperthermie, kardiale Isch­ämien und Rhabdomyolyse. Zwei Patienten erlitten eine Aspirationspneumonie.Fünf Patienten entwickelten nach Kokaingenuss steno­kardische Beschwerden bis hin zum Myokardinfarkt. Alle erholten sich.Sieben Patienten, fünf davon männlich, verloren nach Konsum von GHB, GBL oder 1,4­Butandiol (meist zu­sammen mit anderen Drogen und Alkohol) das Bewusst­sein, waren tief komatös und mussten zum Teil schutz intubiert werden. Alle wachten nach wenigen Stunden rasch wieder auf, wie dies nach GHB typi­scherweise beobachtet wird. Zwei Patienten hatten eine leichte Rhabdomyolyse, drei zeigten eine Hypo­kaliämie. Alle erholten sich vollständig.

PflanzenExpositionen mit Pflanzen führten 2016 zu zwei schwe­ren Vergiftungen. Ein adoleszentes Mädchen musste über mehrere Stunden wiederholt reanimiert werden wegen schwerer Herzrhythmusstörungen nach Ein­nahme von Eibennadeln (Taxus baccata). Sie wurde mit Bikarbonat, Magnesium, Lipidemulsion und Antiar­

rhythmika behandelt. Sie stabilisierte sich und konnte nach 11 Tagen entlassen werden. Ein Mann mittleren Alters verzehrte eine Eisenhutwurzel (Aconitum napel­lus), was zu ventrikulären Herzrhythmusstörungen mit Bigeminie und ausgeprägter arterieller Hypotonie führte. Die Symptomatik besserte sich nach Gabe von Volumen. Er konnte noch am selben Tag entlassen wer­den.

HaushaltprodukteBei den Haushaltprodukten traten sieben schwere In­toxikationen auf, darunter zwei bei Kleinkindern. Ein dreivierteljähriger Bub verschluckte ein Waschmittel­kissen und entwickelte eine Bewusstseinstrübung und eine leichte metabolische Azidose. Zusätzlich erlitt er eine Aspirationspneumonie und war mehrere Tage hos­pitalisiert. Ein eineinhalb jähriger Knabe leckte am Pin­sel eines kalilaugenhaltigen Backofenreinigers und er­litt Verätzungen des Mundes, der Speiseröhre und des Magens. Er entwickelte eine Stenose des Oesophagus. Bei einem älteren Mann kam es nach Überdruckin­halation von Pulver aus einem Feuerlöscher zu einer Verletzung des Rachens und einem Mediastinal­emphysem mit kompliziertem Verlauf. Eine Frau mittleren Alters erlitt nach der Einnahme eines Fläsch­chens Salbeiöl zwei generalisierte Krampfanfälle und musste stark erbrechen. Eine jüngere Frau ver­schluckte eine grössere Menge eines stark alkalischen WC­Reinigers, was Erbrechen und höhergradige Ver­ätzungen des Oesophagus und des Magens zur Folge hatte. Sie erholte sich komplikationslos und ohne Re­siduen. Eine ebenfalls jüngere Frau trank von einem alkalischen Abflussreiniger, was ebenfalls zu schweren Verätzungen der Magenschleimhaut führte. Ein jünge­rer Mann verschluckte von einem natronlaugenhalti­gen Abflussreiniger, was schwere Oesophagusverät­zungen zur Folge hatte.

Kosmetika und KörperpflegemittelMit Kosmetika und Körperpflegemitteln waren 2016 keine schweren oder mittelschweren Vergiftungen zu verzeichnen.

Nahrungsmittel und GetränkeMit Nahrungsmitteln und Getränken kam es 2016 zu zwei schweren und zehn mittelschweren Vergiftungen. Zu einer schweren Intoxikation kam es bei einem gut halbjährigen Mädchen mit schwerer Methämoglobin­ämie (57,6%) nach Verzehr von wieder aufgewärmtem Gemüsebrei. Dies besserte nach Verabreichung des Antidots (Methylenblau), mit unkompliziertem Verlauf. Eine schwere Koffein­Vergiftung mit ausgeprägter Hypo­kaliämie trat bei einem jungen Mann nach Konsum

2 LSD = Lysergsäure­ diet hylamid.

3 MDMA = Methylen­dioxymethamphetamin («Ecstasy»).

4 alpha­PVP = alpha­Pyrro­lidinovalerophenon (Kathinon­Derivat).

Tabelle 1: Häufigkeit der Vergiftungen beim Menschen nach Noxengruppen (Tox Info Suisse 2016).

Noxengruppen/ Altersgruppen Erwachsene Kinder

Alter undefiniert Total

Medikamente 5 826 5 416 9 11 251 35,1%

Haushaltprodukte 2 640 5 693 22 8 355 26,1%

Pflanzen 582 2 270 3 2 855 8,9%

Körperpflegemittel und Kosmetika

318 1 960 – 2 278 7,1%

Technische und gewerbliche Produkte

1 561 412 11 1 984 6,2%

Nahrungsmittel und Getränke 857 682 9 1 548 4,8%

Genussmittel, Drogen und Alkohol

657 448 1 1 106 3,4%

Produkte in Landwirtschaft und Gartenbau

351 376 1 728 2,3%

Pilze 249 194 3 446 1,4%

(Gift-)Tiere 255 101 2 358 1,1%

Tierarzneimittel 59 49 – 108 0,3%

Andere oder unbekannte Noxen 687 346 13 1 046 3,3%

Total 14 042 17 947 74 32 063 100%

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einer hohen Dosis eines koffeinhaltigen Nahrungs­ergänzungsmittels auf. Die mittelschweren Intoxika­tionen waren durch Meeresfrüchte, Thunfisch (in einem Fall als typische Scombroidvergiftung), Muskatnuss (als Pulver und in Gebäck5), Pfeffer (Augenexposition), Chi­lischoten und koffeinhaltige Nahrungsergänzungs­mittel bedingt.

Technisch-gewerbliche ProdukteZu 17 schweren und einer tödlichen Vergiftung kam es durch technisch­gewerbliche Produkte, mit zwei Aus­nahmen alle bei Erwachsenen. Der Todesfall war die Folge einer Einnahme von Quecksilberchlorid. Bei den beiden Kinderfällen handelte es sich um inhalative Ver­giftungen, einmal mit Chlordämpfen und einmal mit Schwefelwasserstoff.Ein betagter Mann verschluckte maximal 75 g Queck­silber(II)chlorid (Sublimat), was zunächst zu heftigem Erbrechen (mit Aspiration) führte, später zur Nieren­insuffizienz, die eine typische Folge der Intoxikation mit Quecksilbersalzen ist. Die Quecksilberkonzentra­tion im Blut betrug 14 125 nmol/L. Der Patient wurde mit Aktivkohle und einer Ganzdarmspülung dekon­taminiert, erhielt DMPS6 als Chelationstherapie, und wurde hämodialysiert. Er musste wegen der Aspirations­pneumonie intubiert und später tracheotomiert werden. Er verstarb zwei Wochen nach Einnahme der Noxe an den Komplikationen der Vergiftung.

Ein gut 10­jähriger Knabe inhalierte in einem ge­schlossenen Raum Dämpfe, die beim Hantieren mit einer chlorhaltigen Schwimmbadchemikalie entstan­den. Er musste erbrechen und entwickelte Hustenreiz und Atemnot. Im Blut bestand ein Abfall der Sauer­stoffsättigung, was mit symptomatischer Therapie besserte. Eine Frau und ihre knapp achtjährige Tochter erlit ten eine Schwefelwasserstoffvergiftung, nachdem sie in einem Stall Jauchegasen ausgesetzt waren; sie wurden komatös und wachten erst nach längerer Zeit wieder auf. Sie wurden intubiert und erhielten Hydro xocobalamin, die Tochter zudem Methylenblau. Beide erholten sich ohne Komplikationen.Die Augenverletzungen (Läsionen der Cornea) bei zwei Patienten kamen zustande durch Zementmörtel bzw. Zweikomponentenkleber. Einem Mann mittleren Alters spritzte bei der Arbeit Beizpaste ins Auge, was trotz so­fortiger Spülung zu einer Hornhauterosion führte, die mit lokaler Therapie abheilte. Ein Mann wurde beim Arbeiten mit einem xylolhaltigen Anstrich in einem geschlossenen Raum bewusstlos durch die Lösungs­mitteldämpfe. Ein anderer Mann inhalierte Batterie­säuredämpfe, nachdem ein Motorfahrzeugakku explo­diert war, und entwickelte ein toxisches Lungenödem. Ein junger Mann trug in einem geschlossenen Raum für rund eine halbe Stunde mit einer Spritzpistole ein Steinimprägnierungsmittel auf. Er entwickelte Husten und eine toxische Alveolitis, die mit systemischen Ste­

Tabelle 2: Häufigkeit der Noxengruppen und Vergiftungsschweregrad der auswertbaren ärztlichen Rückmeldungen (Tox Info Suisse 2016) zu Giftkontakt beim Menschen (nur hohe Kausalität), Medikamente nach ATC-Codegruppen.

Erwachsene Kinder Total

Noxengruppen/Schweregrad O L M S T O L M S T

Medikamente 374 1161 417 182 6 325 223 52 6 – 2 746 60,2%

davon Nervensystem Atemwege Bewegungsapparat Kreislauf Verdauung übrige

241 9 46 23 13 42

962 48 58 31 15 47

310 44 23 15 8 17

158 8 5 3 5 3

21–––3

111 37 36 27 40 74

113 29 24 8 17 32

35 2 4 1 5 5

5 – – – – 1

––––––

1 937 178 196 108 103 224

Haushaltprodukte 41 143 36 5 – 125 111 8 2 – 471 10,3%

Genussmittel, Drogen und Alkohol 35 143 157 49 – 22 14 13 – – 433 9,5%

Technische und gewerbliche Produkte 37 243 53 15 1 15 32 3 2 – 401 8,8%

Pflanzen 13 24 16 1 1 29 21 1 1 – 107 2,3%

Körperpflegemittel und Kosmetika 14 29 1 – – 24 29 8 – – 105 2,3%

Pilze 4 16 20 2 – 17 4 – – – 63 1,4%

(Gift-)Tiere 2 15 18 4 – – 5 3 – – 47 1,0%

Produkte für Landwirtschaft und Gartenbau 2 21 5 3 1 10 2 – – – 44 1,0%

Nahrungsmittel und Getränke 5 15 8 1 – 5 6 2 1 – 43 0,9%

Tierarzneimittel 2 2 – – – 5 1 – – – 10 0,2%

Andere oder unbekannte Noxen 13 37 20 3 – 9 12 1 – – 95 2,1%

Total 542 1849 751 265 9 586 460 91 12 – 4 565 100%

Schweregrad des Verlaufs: O = asymptomatisch, L = leicht, M = mittel, S = schwer, T = tödlich

5 Die «Nervenkekse» nach Hildegard von Bingen enthielten 45g Muskat pro kg Mehl (Beck TA, Marty H. Swiss Med Forum 2001;1:1287–8).

6 DMPS = Dimercaptopro­pansulfonsäure, Unithiol.

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roiden, Antibiotika und Bronchodilatatoren behandelt wurde.Bei einem Mann fand man bei der Abklärung von Bauchschmerzen und einer Anämie, zu der sich noch Agitation und Verwirrung, ein Intentionstremor und eine Hyperreflexie gesellten, eine Bleiintoxikation, die auf den Konsum von kontaminiertem Opium zurück­geführt werden konnte. Er wurde einer Chelatorthe­rapie mit DMPS zugeführt. Eine Patientin trank Ethyl­englykol und wurde komatös und hypotherm zu Hause aufgefunden. Im Spital wurde ein akutes Nie­renversagen und eine schwere metabolische Azidose diagnostiziert. Die Osmo­ und Anionenlücke war deutlich erhöht. Sie wurde mit dem Antidot Fomepizol

behandelt und hämodialysiert. Sie erholte sich nur teilweise. Ein Patient trank 500 ml eines natronlaugen­haltigen Rohrreinigers und musste mehrmals erbre­chen. Dies führte zu ausgedehnten tiefen Kolliqua­tionsnekrosen des ganzen oberen Gastrointestinaltrakts. Er musste wegen der Schwellungen intubiert werden, erholte sich aber ohne chirurgischen Eingriff innert einer Woche so weit, dass er die Intensivstation verlas­sen konnte. Eine andere Patientin trank einige Schlucke eines stark alkalischen Reinigungsmittels, das in eine Eisteeflasche abgefüllt worden war. Auch sie erlitt aus­gedehnte Verätzungen des oberen Gastrointestinal­trakts, erholte sich aber unter konservativer Therapie. Einem jungen Mann geriet etwas saurer Abflussreini­ger auf eine Hand, wodurch er Hautverätzungen erlitt, die handchirurgisch versorgt wurden. Eine Frau trank konzentrierte Natronlauge, auch sie entwickelte schwere Kolliquationsnekrosen des gesamten oberen Gastrointestinaltrakts, die konservativ behandelt wurden. Ein jüngerer Mann trank versehentlich ei­nige Schlucke Ammoniakwasser, was zu Verätzungen des oberen Gastrointestinaltrakts führte. Er musste in­tubiert werden und machte einen komplizierten Ver­lauf mit Hämatemesis und Pneumokokkensepsis durch. Eine jüngere Frau trank versehentlich einige Schlucke Ammoniakwasser, was zu Verätzungen des oberen Gastrointestinaltrakts führte. Auch ihr Verlauf war kompliziert, mit Hämatemesis und Pneumonie.

Stoffe in Landwirtschaft und GartenbauMit Stoffen in Landwirtschaft und Gartenbau ereigne­ten sich drei schwere Vergiftungen und ein Todesfall. Bei Letzterem handelte es sich um die Folge eines Stur­zes in eine Jauchegrube mit Schwefelwasserstoffver­giftung und Aspirationspneumonie bei einem betag­ten Mann. Ein vergleichbares Ereignis mit Jauchegasen (Schwefelwasserstoff) führte zu einer schweren Vergif­tung mit Koma und Krampfanfällen bei einem Mann mittleren Alters. Eine Patientin erlitt Blutungskom­plikationen nach Einnahme von Difenacoum, einem Rodentizid aus der Gruppe der Vitamin­K­Antagonisten. Ein weiterer Patient hatte gemeinsam mit zwei Kollegen bei einer Kaffeepause die Milch mit dem Herbizid Thia­cloprid verwechselt, dessen Verpackung einer Kaffee­rahmflasche täuschend ähnlich sieht. Der Mann ver­lor das Bewusstsein und entwickelte eine schwerste hämodynamische Beeinträchtigung mit Laktatazidose (pHart 7.1).

Giftige TiereInsgesamt kam es 2016 in 21 Fällen zu mittelschweren und 4­mal zu schweren Symptomen nach Bissen oder Stichen durch giftige Tiere (14 Schlangen7, 4 Fische, 1 Ko­

2016 kam es in 25 Fällen zu mittelschweren (darunter drei Kinder) oder schweren Sym-

ptomen nach Bissen oder Stichen durch giftige Tiere (Symbolbild).

7 Näheres zu den Schlangen­bissen ist in der Einleitung zur Antidotliste 2017/2018 beschrieben (in Vorbereitung). Die Zahlen 2017 finden sich ab Mitte 2018 bei www.antidota.ch

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ralle, 4 Insekten, 1 Spinne und 1 Skorpion), 3 der mittel­schweren traten bei Kindern auf. Von den vier schwe­ren Fällen (alle bei Erwachsenen) betrafen deren zwei Bisse durch einheimische Vipern, in einem Fall war es ein Biss einer schwarzen Mamba (Dendroaspis poly­lepis) in Haltung, und in einem weiteren ein Stich durch einen Skorpion. Der eine Vipernbiss (Hand) führte zu einer ausgeprägten und sich stark ausbreiten­den Schwellung im Bereich der Bissstelle und zu einem Abfall der Sauerstoffsättigung, Agitation und Leuko­zytose. Beim anderen Vipernbiss (Unterschenkel) stand eine anaphylaktische Reaktion im Vordergrund. Eben­falls eine schwere allergische Reaktion erlitt eine ältere Frau nach dem (eigentlich harmlosen) Stich durch einen einheimischen Skorpion. Der Mambabiss zeigte statt der zu erwartenden Paresen ein untypisches Bild mit Parästhesien, Faszikulationen und einer Rhabdomyo­lyse (CKmax 16 000 U/L). Hier wurde das spezifische Antivenin verabreicht. Der Patient erholte sich voll­ständig. Bei den elf mittelschweren Giftschlangenbis­sen waren acht durch einheimische Vipern (Vipera aspis oder V. berus) in der freien Natur verursacht, alles Bisse in die Hand. Bei allen kam es zu ausgeprägten Lokal­symptomen (Schmerzen, Schwellung), zum Teil mit systemischen Zeichen (Nausea, Erbrechen, Gerinnungs­störung, Hypotonie). Einer erhielt das Antivenin (Viper­fav®), und bei allen war der weitere Verlauf günstig. Die Hospitalisationszeiten betrugen zwischen 0 und 4 Tagen.Dazu kamen drei Bisse exotischer Giftschlangen (Crota­lus vegrandis, Dendroaspis viridis, Trimeresurus venus­tus) in Haltung. Beim Klapperschlangenbiss (C. vegran­dis) kam es zu einer anaphylaktischen Reaktion mit Erbrechen, Bauchschmerzen, Angioödem, Thoraxdruck und Dyspnoe, es wurde das Antivenin verabreicht. Der

Mambabiss (D. viridis) führte zu Ödem an der Biss­stelle sowie Nausea, Erbrechen und Speichelfluss, und beim Biss durch die Bambusotter (T. venustus) trat ledig­lich eine lokale Schwellung auf (bei den letzten beiden erfolgte keine Antiveningabe). Die Hospitalisations­zeiten betrugen maximal 3 Tage.

Pilze2016 ereigneten sich zwei schwere Pilzvergiftungen. In einem Fall ass eine betagte Frau selbst gesammelte, aber nicht kontrollierte Röhrlinge und entwickelte eine schwere Gastroenteritis, verkompliziert durch eine Myokardischämie. Im anderen Fall ass eine ebenfalls betagte Frau weisse Pilze, die ein Pilzkontrolleur später am Pflückort als Knollenblätterpilze (Amanita phal­loides) identifizierte. Sie entwickelte die typischen Ver­giftungszeichen mit schwerer Gastroenteritis und Leberzellnekrose und wurde mit Silibinin und N­Acetyl­cystein sowie Infusionen behandelt, worauf sie sich er­holte.

Andere NoxenIn zwei Fällen erlitt je ein Patient bei einem Haus­brand eine Rauchgasvergiftung. Im ersten Fall stand eine Kohlenmonoxid­ und allenfalls eine Zyanidver­giftung im Vordergrund, die mit Sauerstoff und Hy­droxocobalamin behandelt wurde. Im zweiten Fall lag das Problem vor allem bei der Reizgasinhalation. Ein dritter Patient erlitt Augenverätzungen durch Dipro­pylenglykoldiakrylat (DPGDA), nachdem am Arbeits­platz eine Leitung mit der Substanz geborsten war.

Bildnachweis© Habrda | Dreamstime.com

Korrespondenz: Dr. med. H. Kupferschmidt, eMBA­HSG Direktor Tox Info Suisse, Zürich Freiestrasse 16 CH­8032 Zürich Tel. 044 251 66 66 Fax 044 252 88 33 hugo.kupferschmidt[at]toxinfo.ch

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Mit vielem einverstanden – aber nicht mit allem*Brief zu: Martin J. Brief an Ignazio Cassis. Schweiz Ärztezeitung. 2017;98(39):1248.

Sehr geehrter Herr Kollege Martin 

Ihre Artikel in der SÄZ lese ich mit Interesse, teile oft Ihre Meinung, war wie Sie Mitglied der FDP (während 40 Jahren, 2013 ausgetreten, weil es keine FDP mehr ist, sondern eine DOLP [dirigistisch opportunistische Lobbyistenpar-tei], siehe Tabakproduktegesetz) und bin für eine moderne Drogenpolitik im Sinne von Bun-desrat Cassis usw., aber Ihre «unangemessen korporatistische Haltung der Mehrheit der Ärzte» bei Managed Care (MC) ist mir sauer auf-gestossen.Als Präsident des zusammen mit den Kollegen René Haldemann und Robert Schönenberger zur Bekämpfung der MC-Vorlage gegründeten Vereins für freie Arztwahl bin ich am Schei-tern von MC nicht unschuldig, habe dieses jedoch als Hausarzt bzw. Pädiater und als Pa-tient bekämpft, weil mir die Stossrichtung bzw. die absehbare Entwicklung alles andere als be-hagte. Ich bin ein überzeugter Anhänger der integrierten Versorgung, aber ich will die Spe-zialisten, mit denen ich zusammenarbeite, sel-ber wählen, und sie mir nicht durch einen Netz-manager aufzwingen lassen, will auch nicht, dass ein Netzmanager alle möglichen Exklu-siv-Verträge mit jenen Pharmafirmen und Spi-tälern schliesst, die nicht die beste Qualität, sondern dem Netz die besten Kickbacks lie-fern. Korporatistisch (wenn schon) schien mir die Haltung der Netzturbo, welche den Spezia-listen diktieren wollten, was sie tun dürfen und was nicht. Und als wirklicher Liberaler behagte es mir nicht, dass der Wettbewerb verzerrt wer-den sollte: die Kassen sollen frei sein, verschie-dene Versicherungen (Hausarztmodelle, Tele-medizin, HMO usw. und auch MC) anzubieten, aber es ist nicht an den Politikern, den Wett-bewerb durch einen differenzierten Selbst-behalt zu verzerren.Leider war mir auf anderer Ebene kein Erfolg beschieden: Ich habe versucht, in direkten Ge-sprächen Exponenten der FMH für die standes-politische Hauptaufgabe zu gewinnen, nämlich sich für die Bevölkerung sicht- und spürbar um tiefere Gesundheitskosten zu bemühen, indem die Fachgesellschaften endlich Indikationen überprüfen. Die Juristen sorgen für Ordnung in ihren Reihen (Anwaltskammern, die Patente entziehen), die Vermögensverwalter (VQF) tun es usw., nur die Ärzte lassen sich Behaup-tungen über 20% entbehrliche Leistungen bie-

ten, ohne sich bemüssigt zu fühlen, irgendwie darauf zu reagieren. Man beisst auf Granit. Siehe auch die uneinsichtige Tomaschett-Jöri-mann-Replik [1] auf den vernünftigen Mahn-ruf von NR H. Brand bzw. die gehässigen Le-serbriefe Richtung NR Brand und den Applaus für die Uneinsichtigen [2]. Die Leute kümmern sich lieber um TARMED, die unsinnigste ge-sundheitspolitische Massnahme, die je in der westlichen Hemisphäre ergriffen wurde. Mit freundlichen, kollegialen Grüssen 

Dr. med. Daniel Bracher, Gümligen

* Aufgrund der interessanten politischen Implikatio-nen hat Jean Martin angeregt, diese ursprünglich an ihn persönlich gerichtete Zuschrift als Leserbrief in der SÄZ zu publizieren.

1 Tomaschett M. Behandlungsqualität und Ratio-nierung in der Krankenversicherung. Schweiz Ärzte-zeitung. 2017;98(28–29):896–7.

2 Schweiz Ärztezeitung. 2017;98(35):1105–6.3 Bracher D. Bedenkliche Standespolitik. Schweiz

Ärztezeitung. 2016;97(33):1117.

Ich frage mich gerade ...... werden die Eingriffe des Bundesrates in den TARMED und die KVG-Teilrevision auch ge-mäss den WZW-Kriterien geprüft?

Dr. med. Daniel Erfmann, Zürich

Wenn ein CEO 500 Mal mehr Ein­kommen hat als ein IV­RentnerBrief zu Marty F. Wirtschaft bringt Gesundheit. Schweiz Ärztezeitung. 2017;98(39):1269–71.

Zweifellos ist eine gesunde Wirtschaft mit ge-nügend Arbeitsplätzen äusserst wichtig für die Volksgesundheit und Prävention seeli-scher und anderer Krankheiten. Arbeitgeber, die sozialverträglich handeln, Arbeitsplätze schaffen, nicht auslagern (jeder Arbeitsplatz ist wichtig, auch weniger spezialisierte sind nötig), tun so viel Gutes und unglaublich Wichtiges, möglicherweise werden diese se-liggesprochen.Nur: Dem Loblied des grenzenlosen Wachs-tums setze ich Folgendes entgegen:Viele von uns Ärzten erleben in unseren Pra-xen in den letzten Jahren mehr Armut als auch schon.Es gab Phasen von Wirtschaftswachstum, die weniger Unglück mit sich brachten als die jetzige, denn:

– Der Trickle-down-Effekt ist nicht eingetre-ten, der Reichtum der Reichen sickert nicht nach unten durch, alles dicht, seit ca. 25 Jahren: Die Schere zwischen Arm und Reich ist weiter aufgegangen, 2011 ge-hörten schon 40% des Vermögens dem reichsten hundertsten Prozent der Bevöl-kerung in der Schweiz.

– Die Entsolidarisierung mit Kranken hat dank neuer IV-Revisionen einen Höhe-punkt erreicht, wie viele praktizierende Ärzte feststellen müssen: Immer mehr schwere, chronische Leiden werden von der Sozialversicherung ausgeschlossen, Berentung zurückgewiesen oder gestoppt.

– Trotz Bevölkerungswachstum um eine Million seit 10 Jahren nahm die Renten-zahl um fast 40 000 ab.

Begann die Entsolidarisierung mit Kranken und Schwachen kurz vor der Jahrtausend-wende mit den millionenschweren CEO-Ge-hältern, dem Glauben an das grenzenlose Wirtschaftswachstum, oder mit der Schein-invalidenkampagne und den folgenden IV- Revisionen unter Leitung von Parlament, Ökonomen, fachfremden CEOs der Sozialver-sicherungen?2014 wurde klar entschieden, dass Berichte behandelnder Ärzte nicht mehr entscheidend sind, sondern die Hauptbedeutung den Urtei-len der Richter zukommt.Wann gingen die Kranken und die Armen ver-gessen, wie können sie wieder zu ihrem Recht kommen und zu anständiger Behandlung, die halt auch eine IV-Rente bedeuten kann? Ohne finanzielle Sicherheit und damit auch An-erkennung bestehender Krankheiten ist Sta-bilisierung der Krankheit fast unmöglich, trotz Wirtschaftswachstum.8 Mio. Einwohner bedeuten übrigens 80 000 Schizophreniekranke, mindestens 120 000 Bi-polarkranke, ein grosser Teil von ihnen braucht, trotz bester Integrationsbemühun-gen, eine IV-(Teil-)Rente.Gerne würde ich einen 10 Mio. Franken ver-dienenden CEO treffen und ihn fragen: «Wie

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Courrier au BMS

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un ou-til spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous: www.bullmed.ch/publier/remettre- un-courrier-des-lecteurs-remettre/

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ist das für Sie, so viel wie 500 IV-Rentner zu-sammen zu verdienen?»20 000 Franken erhält der IV-Rentner näm-lich, jährlich, nicht etwa monatlich oder täg-lich, haben Sie das gewusst? Und ein Sozialhil-feempfänger meistens noch weniger. Kennen Sie das «Tischlein deck dich»? Aber auch dafür brauchen Sie Gutscheine von einer sozialen Institution. Könnten Sie mithelfen, Arbeits-plätze zu sichern, nicht auszulagern, auch «einfache» Arbeitsplätze? Ihre Gesundheit wird nicht besser, wenn Sie noch mehr verdienen, die Würde und Gesund-heit Armer und Kranker aber schon. Reich-tum verpflichtet, oder?Vielleicht tut er ja aber schon so sehr viel Gutes, und redet nur nicht davon ...

Dr. med. Doris Brühlmeier, Schlieren

Les chiffres de salaires des médecins«Au lieu de parler des coûts de la santé, il faut plutôt parler des coûts du système de santé!»A propos des chiffres de salaires des médecins 2009 publiés par Infrarouge en octobre 2017 (chiffres 2009), je me permets de vous parta-ger quelques réflexions.Les gens sont choqués en voyant ces chiffres. Je le comprends, bien que ces chiffres, sortis de leur contexte, ne soient présentés que pour faire du sensationnel journalistique. Il faut pondérer tout cela.

Quand on parle de coûts de la santé, cela en-globe beaucoup de choses: effectivement il est ‘naturel’ de vouloir taper sur les médecins car ce sont eux qui génèrent les coûts. Je rappelle: en soignant des patients!Au lieu de parler des coûts de la santé, il faut plutôt parler des coûts du système de santé! Cela fait toute la différence. On fait des com-paraisons avec le système américain en disant que nous sommes équivalents en termes de coûts: une étude sortie il y a 6 mois avouait des frais administratifs des assurances de 25% aux USA. En Suisse les «chiffres» officiels de l’OFAS sont de 5% (stables depuis plusieurs an-nées)! C’est magique, car les frais de tout le monde augmentent mais pas ceux des caisses. Elles ont vraiment le secret! Cacheraient-elles quelques chiffres?Personne ne parle des effets sur les primes des sommes astronomiques «perdues» par les assu reurs en bourse? Je rappelle que cela se chiffre en centaines de millions (au moins)... mais rassurons-nous, ils vont les reconstituer en faisant des réserves, prévisions et provi-sions... Autre point, tout le monde change de caisse pour payer moins (soit-disant pour faire marche r la concurrence): cela maintient le système dans une logique d’augmentation in-finie car chaque caisse doit reconstituer des réserves. Où passent les réserves que nous avons constitué dans notre ancienne caisse? Mystère.  La LAMal est arrivée au bout de sa course! C’est la pire loi votée depuis 50 ans en Suisse!

Je dirai même plus, c’est le plus gros détourne-ment de fonds publiques de l’histoire (et je rappelle que cela dure depuis 20 ans). Arrêtez de donner la parole à Mme Dreyfuss qui de-vrait plutôt se taire car elle a fait passer ce monstre de loi! Relayée par le tribun valai-san... silence!Maintenant c’est un autre Romand au Conseil fédéral qui répète les idées inculquées par des assureurs, financiers et autres comptables plus ou moins informés. Écouter ses discours ne montre que son ignorance de la réalité mé-dicale du terrain. Cela fait 15 ans qu’on tape sur les médecins, les soignants, les patients, les physios, les labo-rantins, etc... TARMED (qui a été accepté par le vote massif des généralistes il y a 15 ans, après des promesses mensongères de HHB, nommé par la suite à la santé publique par le tribun valaisan!), DRG, baisse de revenus, baisse du point... Malgré tout cela, pas de changements sur la hausse constante des primes. Qui peut encore croire que la prime est le reflet des coûts?Certes certains médecins voient l’appât du gain, mais ils sont en minorité. Les assureurs voient un business dans la santé, comme les cliniques, comme les hôpitaux, comme tous les acteurs du système d’ailleurs. Nous voulons savoir si nous pouvons encore nous «payer» notre santé? La réponse est: Per-sonne ne le sait! Car personne ne sait exacte-ment ce que coûte le système de santé! Opa-cité voulue pour permettre de détourner des sommes insolentes!

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Sujet d’actualité en ligne – www.bullmed.ch/fr/tour-dhorizon

Jean Martin, ancien médecin cantonal vaudois, membre de la rédaction

Lettre à Ignazio CassisEn toute amitié, avec des espoirs…

Interview de Dr méd. Philip Bruggmann, Stratégie Hépatite Suisse 

«Les connaissances relatives à l’hépatite sont insuffisantes» Le corps médical devrait dépister davantage et réaliser des traitements précoces.

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On entend Monsieur Prix qui essaie même de parler d’études médicales... mais qu’il aille faire des études avant de parler de choses qu’il ne comprend pas.Tout cela fait le beurre des hommes qui ont l’argent, les assureurs! Sous couvert des politi-ciens, payés de manière indirecte (conseils d’administration). Ce type d’organisation pour museler insidieusement le pouvoir politique a déjà des années de pratique.Ayons le courage de changer la loi et de re-mettre notre système de santé sur l’établi! Le rafistolage de cette maudite LAMal ne sera pas la solution. Un train qui n’est pas sur les bons rails n’arrivera jamais dans la bonne gare!

Dr Cédric Mayer, Pully

Zeit ist TARMED«Time is brain! Time is heart! Time is mus-cle!»  Zeitlose Schlagwörter der modernen Notfallmedizin in unserer schnelllebigen und schnell endenden Zeit. Vergangen sind die Zei-ten des Münztelefons, als eine nette Frauen-stimme ohrnah in die Muschel hauchte: «Die 3 Minuten Telefonier-Zeit sind vorbei, wollen Sie bitte den angegebenen Betrag einwerfen oder den Anruf beenden.» Im Zeitalter des Geiz-ist-geil!-Zeitgeistes sind auch der Tele-

medizin zeitliche Grenzen gesetzt. «Atme in der Zeit, so hast du in der Not!», wird zeitkri-tisch einem Anrufer mit Lufthunger geraten.«Time is money!», ebenso zeitlos gültig. Das weiss nicht nur Dagobert Duck, sondern auch zeitgemässe Gesundheitspolitiker und Gesund-heitsökonomen. «Wer TARMED-Zeit sät, wird Limitationen ernten!» prophezeit demzufolge Gesundheitsminister Alain Berset in seinem begrenzten Zeithorizont. Dennoch kein Zeit-problem für unsere Patienten in der Sprech-stunde, spricht doch jeder gut integrierte frei-praktizierende Schweizer Arzt zeitsparend fliessend «multi-kultisch». So sind auch alle aufrechten Schweizer Bürger angehalten, ihre Lebensabendzeit sozialverträglich kurz zu ge-stalten, generell zeitnah das Zeitliche zu segnen und sich nicht zeitraubend oder gar zeittrei-bend unlimitiert und damit missbräuchlich beim Hausarzt im Behandlungszimmer zu ver-lustieren, was bei einigen angeblich fast zeit-lebens der Fall gewesen sei. Dies zeitigt schliess-lich der moderne sparwillige Zeitdruck. BR Alain Bersets vorgesehene «einzeitige» Not-rechtsmassnahmen dürften allerdings nicht nur «zeitreichende» sondern auch mitunter lebensgefährdende Konsequenzen für unsere Patienten haben. «Alain soit qui monnaie y pense» oder so ähnlich «zeittaktet» mir dabei meine innere TARMED-Uhr.

Dr. med. Rolf Schück, Heerbrugg

Wirksamkeit chiropraktischer Behandlung

Brief zu: Geiser M. Die Rückkehr zur Vernunft im Gesundheits-wesen des 21. Jahrhunderts. Schweiz Ärztezeitung. 2007;88(17):756–60.

Dem emeritierten Schweizer Professor für orthopädische Chirurgie Max Geiser zufolge hätten weder die Chiropraktik noch die «so-genannte manuelle Medizin» bis heute den Beweis geliefert, «ernsthafte, nicht spontan re-mittierende Affektionen des Bewegungsappa-rates beheben zu können und mehr zu leisten als alle übrigen Scheinbehandlungen der Alter-nativ- und Komplementärmedizin».Nun soll mir dieser «Professor» doch gerne er-klären, warum ich nach monatelangen Schmer-zen im Gesäss und nicht mehr Spazieren kön-nen oder nach drei Wochen Dauerstechen rechts vom t3 nach chiropraktischer Behand-lung wieder schmerzfrei wurde. In einem In-terview hat Prof. Geiser erwähnt, dass er gerne provoziert. Ich finde seine Aussagen aber nicht provozierend, sondern abstossend und beleidigend.

Hansruedi Räz, Büron

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COURRIER [email protected] 1413

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Seminare / SéminairesPraxiseröffnung/-übernahmeZielgruppe: Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung (Einzel-/Gruppenpraxis), dem Einstieg in eine Gruppenpraxis oder vor einer Praxisübernahme stehen.

Themen– Juristische Aspekte (Bewilligungen, Zulas-

sungen, Verträge)– Gesellschaftsformen/Ehe- und Erbrecht

(Privat-/Geschäftsvermögen, Güterstand, Erbschaftsplanung)

– Praxiseinrichtung (Inneneinrichtung, Kos-ten)

– Praxisadministration (Leistungserfas-sungs- und Abrechnungssysteme)

– Bewertung einer Arztpraxis als Verhand-lungsbasis

– Finanzierung der Arztpraxis (Businessplan, Kredite, Absicherung)

– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Per-sonen- und Sachversicherungen, Vorsorge-planung)

Datum

K05 Donnerstag, Basel 9. November 2017 Hotel Victoria 9.00–16.30 Uhr

Praxisübergabe/-aufgabeZielgruppe: Ärztinnen und Ärzte, die ihre Pra-xis an einen Partner/Nachfolger übergeben oder liquidieren wollen. Idealtermin: 5–10 Jahre vor geplanter Übergabe oder allfälliger Liquida-tion (aus steuertechnischen und vorsorgeplane-rischen Gründen).

Themen– Praxispartner- oder Nachfolgesuche (pro-

jektorientiertes Vorgehen)– Juristische Aspekte (Verträge, Krankenge-

schichten)– Bewertung einer Arztpraxis als Verhand-

lungsbasis– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen

(Übergabe/Auflösung von Versicherungs-verträgen, Pensions- und Finanzplanung)

– Steuern (Steueroptimierung bei der Praxis-übergabe oder Liquidation)

Datum

K10 Donnerstag, Basel 16. November 2017 Hotel Victoria 13.30–18.00 Uhr

Praxiscomputer-WorkshopZielgruppe: Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung/-übernahme stehen oder be-reits praxistätig sind.

Themen– Anforderungen an Praxisinformationssys-

tem

– Evaluationsprozess (projektorientiertes Vor-gehen)

– Präsentation von sieben führenden Praxis-informationssystemen (Leistungserfassung, Abrechnen, Agenda, Statistik, Geräteein-bindung, Krankengeschichte, Finanzbuch-haltung usw.)

Datum

K15 Montag, Olten 27. November 2017 Stadttheater 13.15–17.45 Uhr

GruppenpraxisZielgruppe: In Ausbildung stehende Ärztinnen und Ärzte, die sich einer Gruppenpraxis an-schliessen wollen sowie praxistätige Ärztinnen und Ärzte, die ihre Einzelpraxis an eine Grup-penpraxis anschliessen wollen.

Themen– Strategie (Ziele und Angebot)– Unternehmer (Team, Verhaltensregeln;

finanzielle Beteiligung und Entschädigung)– Finanzen und Recht (Versicherung, Vor-

sorge und Vermögen; Rechtsform, Finanzen, Steuern)

– Standort, Praxisobjekt (Anforderungen, Konkurrenzanalyse; Einrichtung, Kosten)

– Personal (Qualifikationen; Gesetze, Regle-mente, Verträge)

– Führung und Organisation (Struktur und Abläufe; Aufgaben, Verantwortungen, Kom-petenzen)

– EDV und Administration (Praxisinforma-tik: Anforderungen und Evaluation)

– Praxisbericht (Erfahrungsbericht eines Arz-tes, Mitgründer einer Gruppenpraxis aus der Region)

Datum

K81 Donnerstag, Basel 23. November 2017 Hotel Victoria 13.30–18.00 Uhr

Ouverture et reprise d’un cabinet médicalGroupe cible: Médecins sur le point d’ouvrir un cabinet médical (individuel ou de groupe), de joindre un cabinet de groupe ou de reprendre un cabinet existant.

Contenu– Aspects juridiques (contrats, autorisations,

admission à pratiquer, dossier patients)– Business plan (plan de financement, crédit

d’exploitation, financement par la banque)– Aménagement (implantation, projet et

concept d’aménagement, mobilier, budget)– Estimation d’un cabinet comme base de

négociations– Laboratoire– Administration d’un cabinet médical– Assurances

– Passage du statut de salarié à celui d’in-dépendant

– Fiscalité

Date

K23 Jeudi Genève 16 novembre 2017 Crowne Plaza 13.30–18.30 h

Remise et cessation d’un cabinet médicalGroupe cible: Médecins désirant remettre un cabinet médical à un associé ou à un successeur ou qui doivent fermer leur cabinet médical. Idéalement 5–10 ans avant la remise/cessation prévue (pour des questions de taxation et pré-voyance).

Contenu– Recherche active d’un successeur/associé– Aspects juridiques (contrats, dossiers médi-

caux)– Estimation d’un cabinet comme base de né-

gociations– Assurances/prévoyance/patrimoine (re-

mise/résiliation des contrats d’assurances, prévoyance, planification de la retraite et des finances)

– Conséquences fiscales d’une remise ou d’une cessation (optimisation de l’impact fiscale lors d’une remise/cessation)

Date

K25 Jeudi Genève 9 novembre 2017 Crowne Plaza 13.30–18.00 h

Anmeldung / Inscriptionwww.fmhservices.ch / FMH Consulting Services, ☎ 041 925 00 77

Seminarsponsoren 2017Die Unterstützung durch verschiedene Sponso-ren ermöglicht es der FMH Consulting Services AG, ihre Seminarreihen für FMH Services Mit-glieder teils kostenlos, teils kostengünstig an-zubieten. Gerne stellen wir Ihnen diese Firmen in einem Kurzporträt vor.

Medics Labor AGChutzenstrasse 24, 3001 Bern Tel. 031 372 20 02, Fax 031 371 40 44info[at]medics-labor.chwww.medics-labor.ch

Medizinisches Labor und mehrMedics Labor ist ein Schweizer Unternehmen, zu Hause in Bern, hier verwurzelt und seit vie-

FMH SERVICES La plus grande organisation de services du corps médical 1414

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len Jahren erfolgreich tätig im Kanton sowie in weiteren Regionen.Geschätzt als persönliches, unkompliziertes Gegenüber, überzeugt Medics Labor durch fach-liches und menschliches Gespür mit zahlrei-chen Hilfestellungen und Dienstleistungen. Wir verstehen uns als sozialen Arbeitgeber und beschäftigen auch behinderte Personen.Medics Labor ist ein Labor von Ärzten für Ärzte. Es gehört den Laborspezialisten und den Ärz-ten, die das Unternehmen gemeinsam führen.

Bioanalytica AGMaihofstrasse 95a, 6000 Luzern 6Tel. 041 429 31 31, Fax 041 429 31 30 service[at]bioanalytica.chwww.bioanalytica.ch

Engagierte KompetenzBioanalytica, 1957 in Luzern gegründet, basiert auf einer langjährigen Tradition. Stetige Innova-tion und ein Team qualifizierter Fachspezialis-ten und Labormediziner bilden das Fundament unserer Kompetenz. Qualität und Seriosität – das sind die Werte, denen wir uns verschrieben haben. Aus der Überzeugung, dass dies auch unseren Kunden wesentliche Vorteile bietet, haben wir unser Labor im Jahre 2000 akkredi-tieren lassen.Schnell, wenn notwendig auch rund um die Uhr, sind wir für Sie da. Mit dem Know-how von rund 85 Mitarbeitenden, modernster Laborautoma-tion und Informationstechnologie sind unsere Laborresultate in kürzester Zeit verfügbar.Bei Bioanalytica stehen Sie als Kunde im Mittel-punkt. Wir unterstützen Sie und Ihr Praxisteam jederzeit gerne optimal im persönlichen Kon-takt und mit zahlreichen wertvollen zusätz-lichen Dienstleistungen.

Analytica Medizinische Laboratorien AGFalkenstrasse 148024 Zürich Tel. 044 250 50 50, Fax 044 250 50 51kundendienst[at]analytica.chwww.analytica.ch

Werte. Verbinden.Sehr geehrte Frau Kollega, sehr geehrter Herr KollegeDie Analytica Medizinische Laboratorien AG wurde 1957 von meinem Vater gegründet und ich durfte das Labor 1985 in zweiter Generation übernehmen. Eigentlich mag ich es gar nicht, mich unpersönlich und mit schönen Worten vorzustellen. Ich bin durch und durch Praktiker,

gibt es ein Problem, dann löse ich es, und kennt mich ein Kunde noch nicht persönlich, dann komme ich gerne vorbei und stelle mich vor.Wir haben uns nach langen Diskussionen für den Slogan «Werte. Verbinden.» entschieden. Der Punkt zwischen den Worten ist kein Schreibfehler. Wir haben Werte. Werte, die uns einen persönlichen Umgang miteinander er-möglichen, Werte, die die Qualität unserer Arbeit beschreiben und Werte, die wir mit Ihnen – unseren Kunden – teilen. Diese Werte verbinden uns miteinander und stellen das tragfähige Netz dar, das uns alle seit so vielen Jahren trägt. Für das bin ich dankbar.Dr. med. Peter Isler

Rothen Medizinische Laboratorien AGSpalengraben 15, 4051 BaselTel. 061 269 81 81, Fax 061 269 81 82info[at]labor-rothen.ch www.labor-rothen.ch

Wir sind das Labor in Ihrer Nähe – in diesem, unserem Slogan spielt mehr mit, als der erste Eindruck vermuten lässt. So wollen wir nicht nur örtlich das Labor in Ihrer nächsten, regiona-len Umgebung sein. Wir wünschen uns einen regen, freundschaftlichen Austausch mit unse-ren Kunden. Wir möchten ein Labor sein, das auch menschlich näher bei Ihnen ist. In einer fruchtbaren, ungezwungenen Atmosphäre zwi-schen Praxis und Labor sehen wir das Wohl der Pa tientinnen und Patienten.Als Familienbetrieb, der 1960 gegründet wurde und seither inhabergeführt ist, analysieren und kommentieren wir Patientenproben für Ärzte, Spitäler und andere Institutionen vorwiegend in der Nordwestschweiz. Offen für individuelle Lösungen unterstützen wir unsere Kunden mit einem möglichst grossen Spektrum an Dienst- und Serviceleistungen.

Polyanalytic SAAvenue de Sévelin 18, 1004 LausanneTel. 021 804 92 50, Fax 021 802 40 60info[at]polyanalytic.ch www.polyanalytic.ch

Polyanalytic ist ein Labor für medizinische Ana-lysen, das auf dem Gebiet der Kantone Waadt und Neuenburg tätig ist.Gestützt auf seine Kompetenzen, die es in den Dienst der Patientinnen und Patienten und der Ärzteschaft stellt, bietet Polyanalytic eine um-fassende Palette von medizinischen Analysen.Seit Polyanalytic 1983 gegründet wurde, ist das Unternehmen für herausragende Qualität und kundennahe Dienstleistungen bekannt. Den frei praktizierenden Ärztinnen und Ärzten wer-

den mit unvergleichlicher Konstanz verläss-liche, rasche und kompetente Leistungen gebo-ten, damit sie ihre Kunst ausüben können.Mit Polyanalytic verfügen die Ärztinnen und Ärzte nicht nur über einen Partner, der auf ihre Bedürfnisse eingeht, sondern auch tagtäglich über echte Unterstützung bei ihrer Tätigkeit.Polyanalytic ist mehr als ein Unternehmen: Dank der Kompetenz der Menschen, die dort arbeiten, kann die Ärzteschaft darauf ver-trauen, dass bei den Patientinnen und Patien-ten, für die sie verantwortlich ist, optimale Laborkontrollen gewährleistet sind.

Dianalabs SARue de la Colline 6, 1205 GenèveTel. 022 807 12 40, Fax 022 807 12 44info[at]dianalabs.ch www.dianalabs.ch

Dianalabs ist ein Labor für medizinische Analy-sen, das 1988 mit dem Ziel gegründet wurde, der Ärzteschaft und den Patientinnen und Patien-ten optimale Laborkontrollen zu bieten.Aufgrund seiner Publikationen und Präsenta-tionen ist das Genfer Labor für die Qualität sei-ner Serologie international anerkannt.Wir bieten eine umfassende Palette von medi-zinischen Analysen, um alle Bedürfnisse der Medizin abzudecken. Doch Dianalabs ist mehr als ein polyvalentes Allround-Labor: Dank sei-nem Spezialistenteam deckt es eine Vielzahl von Fachgebieten ab und bietet eine Schnitt-stelle zu jedem medizinischen Fachgebiet mit seinen besonderen Bedürfnissen.Durch die wissenschaftliche Zusammenarbeit mit den Ärztinnen und Ärzten und den uni-versitären Zentren wurde uns klar, dass nur ein regionales Unternehmen, das grundlegende menschliche Werte wie Qualität, Austausch und Dienstleistungsbereitschaft in den Vorder-grund stellt und mit den lokalen Verhältnissen vertraut ist, die Bedürfnisse der Bevölkerung und der Ärzteschaft kompetent erfüllen kann.

MOGE LSBE RGMEDIPRINT • CLASSICPRINT

Schmid Mogelsberg AGSonnmattstrasse 1, 9122 MogelsbergTel. 071 375 60 80, Fax 071 375 60 81info[at]schmid-mogelsberg.chwww.schmid-mogelsberg.ch

Ärztedrucksachen – 80 Jahre im Dienste der ÄrzteSeit 80 Jahren pflegen wir die Kunst des Details. Deshalb vertrauen uns im Bereich Mediprint über 9000 Ärzte in der ganzen Schweiz. Quali-tät, Perfektion und Vertrauensbildung sind für uns ebenso ausschlaggebend wie für Sie als

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Kunde. Nehmen Sie unsere sorgfältige Beratung oder unsere Druckmusterkollektion in An-spruch. Anruf genügt.

Schweizerische Ärzte-KrankenkasseOberer Graben 37, 9001 St. GallenTel. 071 227 18 18, Fax 071 227 18 28info[at]saekk.chwww.saekk.ch

Die richtige Adresse für Erwerbsausfall-deckungen, Kollektivkrankenkasse und Versicherungsplanung.Mit mehr als 110 Jahren Erfahrung kennt unsere Organisation auch heute die Bedürfnisse der Ärz-tinnen und Ärzte. Sie bietet entsprechend durch-dachte und kostengünstige Lösungen an, sowohl für Praxiseröffner/-innen wie auch für selbstän-dige und angestellte Ärztinnen und Ärzte.

KG-archîvsuissearchivsuisse AGBernstrasse 23, 3122 KehrsatzTel. 031 960 10 70kg[at]archivsuisse.chwww.archivsuisse.ch

KG-archîvsuisse bietet in Zusammenarbeit mit FMH Services datenschutzkonforme Systeme, um Ärzte/-innen die Archivierung der Kranken-geschichten gemäss Standesregeln abzunehmen.Wir übernehmen sämtliche Archivaufgaben nach der Praxisaufgabe. Wir bieten mit Scan-ning on demand eine einfache und kostengüns-tige Lösung bei der Umstellung von der physi-schen zur digitalen Krankengeschichte an.Das Krankengeschichten-Archiv ist eine spezi-fische Dienstleistung der archivsuisse AG. Die sehr sensiblen Patientendaten verlangen nach einem sorgfältigen, fachgerechten und daten-schutzkonformen Handling. Entsprechend zer-tifiziertes Fachpersonal erfüllt diese Aufgabe gemäss den ISO-Normen 9001/2008, Good-priv@cy + VDSZ Datenmanagement.

MEDIZINISCHE LABORATORIEN DR. F. KAEPPELI AGEidgenössisch anerkannte LaboratorienWolfbachstrasse 17, 8024 ZürichTel. 044 269 99 99, Fax 044 269 99 09info[at]medica.chwww.medica.ch

Der promovierte Mikrobiologe und Biochemi-ker Dr. F. Käppeli, Laborspezialist FAMH, über-nahm 1976 das heute über 50-jährige Unterneh-men und gründete als Leiter und Inhaber die Einzelfirma medica. Der wichtigste unterneh-merische Leitgedanke von Dr. F. Käppeli heisst kontinuierliche Innovation und Schaffung wegweisender Standards auf allen Gebieten der Labormedizin: Mikrobiologie inklusive Parasi-tologie, Serologie, Immunologie, klinische Che-mie, Hämatologie, molekulare Diagnostik, me-dizinische Genetik und Pathologie. So entstand ein Kompetenz-Zentrum für Labordiagnostik von gesamtschweizerisch grosser Bedeutung. Die modernsten Laboratorien werden laufend erweitert und befinden sich im Herzen von Zü-rich. Über 200 Angestellte der Labore, begleitet von Spezialisten aus Medizin, Pharmakologie, Naturwissenschaften und Technik, garantieren höchste Professionalität.

Galexis AGIndustriestrasse 2, 4704 NiederbippTel. 058 851 71 11, Fax 058 851 71 14info[at]galexis.com www.galexis.com

Als Vollgrossist setzt Galexis AG Standards im Schweizer Gesundheitsmarkt. Wir beliefern unsere Kunden ganz nach dem Motto «Alles aus einer Hand» mit Pharma, Praxis- und Labor-bedarf sowie Medizintechnik und erbringen dar-über hin aus integrierte Dienstleistungen in der Gesundheitslogistik – schweizweit. Mit erprob-ten Lösungen fördert Galexis den Erfolg ihrer Kunden.Möchten Sie ausserdem Ihre eigene Praxis praktisch, funktionell und ästhetisch einrich-ten? Genau hier kann Sie Galexis mit ihren Fachpartnern und einer langjährigen Erfah-rung professionell beraten und unterstützen!Überzeugen Sie sich – mit Galexis können Sie rechnen!

Pharmapool AGUnterlettenstrasse 18, 9443 WidnauTel. 071 727 25 25, Fax 071 727 25 55info[at]pharmapool.chwww.pharmapool.ch

Pharmapool bietet punktgenaue Pharmalogistik mit 24-Stunden-Lieferbereitschaft. Das Kennen der Bedürfnisse von Arzt und Praxispersonal und das Wissen über die medizinischen Abläufe stehen im Mittelpunkt der Tätigkeit. Dank der fundierten Betreuung und rationellen Belieferung wird die Wirtschaftlichkeit der von Pharmapool bedienten Praxen verbessert – so-wohl von rezeptierenden als auch selbstdis-

pensierenden Ärzten. Unabhängig von Einzel-interessen der Pharma-Branche erhalten die Kunden das gesamte Sortiment an Original-produkten, Generika, Seren, Verbrauchsmate-rialien, Einrichtungsgegenständen und MiGeL-Artikeln zu transparenten Konditionen.Eng verbunden mit der attraktiven Lieferpolitik sind die praxiserprobten Dienstleistungen rund um die Medikamenten-Logistik, wie z.B. moder-nes Bestellwesen sowie praktische Preisnach-führung und hilfreiche Einkaufs-Statistiken. Pharmapool bewegt Menschen und Medika-mente, und das seit über 20 Jahren.

Laboratoire Meditest Vevey SAAv. Général-Guisan 30B, 1800 VeveyTél. 021 925 40 20, Fax 021 922 92 88info[at]meditest.chwww.meditest.ch

Meditest est un laboratoire d’analyses médi-cales Suisse fondé à Vevey en 1978 dans le but d’offrir un service de proximité à haute valeur ajoutée et des prestations sur mesure aux médecins et aux patients de Romandie. Le groupe Meditest s’est développé dans toute la Suisse Romande depuis 1979 et a depuis 1992 exporté son savoir faire à Singapour.Depuis maintenant plus de 30 ans, notre phi-losophie est restée la même, nous associons les plus hautes compétences intellectuelles aux dernières innovations technologiques en ma-tière d’interprétation, de diagnostic, et de pré-vention. Nous cherchons toujours à nous ad-joindre les services de médecins et consultants reconnus dans leurs domaines pour offrir un diagnostic complet, cela toujours dans un esprit de service sur mesure et de proximité.

MEIERZOSSO PLANUNGS AGBruggacherstrasse 6, 8117 Fällanden/ZürichTel. 044 806 40 80, Fax 044 806 40 81planung[at]meierzosso.chwww.meierzosso.ch

Seit 1978 planen und bauen wir Arztpraxen. Mo-tivierte und bestens ausgebildete Planer und Innenarchitekten beraten und begleiten Sie in jeder Projektphase, kümmern sich um Ausfüh-rung, Termine und überwachen die Kosten.Für unsere Kunden haben wir unter unter-schiedlichsten räumlichen und finanziellen Voraussetzungen immer wieder innovative Lösungen entwickelt. Heute sind uns die medi-zinischen Einrichtungen ebenso vertraut wie die Arbeitsprozesse in Spitälern, Arzt-, Zahn-arzt- und Radiologiepraxen sowie OP-Zentren. Auch wissen wir, welche Normen, Vorschriften

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und Richtlinien zu beachten sind, und haben diese bei der Planung stets im Blick. Bei aller Technik muss uns das Ergebnis immer auch ästhetisch überzeugen.Die besten Ergebnisse werden gemeinsam er-zielt. Wir halten uns an unsere Aussagen zu Kosten, Terminen und Zielen. Sie können sich voll und ganz auf uns verlassen.

Zürcher KantonalbankÄrztebetreuung, Firmenkunden Zürich-CityBahnhofstrasse 9, 8001 Zürich Tel. 044 292 63 50, Fax 044 292 63 97 aerzte[at]zkb.ch www.zkb.ch

Die nahe BankDie Zürcher Kantonalbank ist eine Universal-bank mit regionaler Verankerung und interna-tionaler Vernetzung. Sie gehört zu 100 Prozent dem Kanton Zürich und verfügt über eine Staats-garantie.Beratung aus einer Hand. Die Spezialisten der Zürcher Kantonalbank kennen die besonderen Anforderungen der Medizinalbranche. Sie unter-stützen FMH-Mitglieder bei sämtlichen ge-schäftlichen und privaten Finanzthemen.Für Ihre Einzel- oder Gruppenpraxis. Massge-schneiderte Finanzierungslösungen für die Grün-dung, die Übernahme oder den Umbau einer bestehenden Praxis.Für Sie persönlich. Professionelle Begleitung bei der Realisierung Ihrer privaten Immobi-lienprojekte und bei allen weiteren Finanzthe-men.

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Die Firma one-provide ag ist ein erfolgreiches in der Schweiz tätiges Handelsunternehmen. Wir erleichtern Ihnen als Kunde, mit unserem Konzept «Alles aus einer Hand» mit nur einem Ansprechpartner für das ganze Praxislabor, den Praxisalltag spürbar.Die Gesellschaft mit Hauptsitz in Frauenfeld bezweckt den Handel mit und Unterhalt von medizinischen Analysengeräten, sowie den Han-del mit Reagenzien und Verbrauchsmaterialien. Die unabhängige Beratung, auf den Kunden zugeschnittene Lösungen, die Planung, die Um-

setzung und die nachhaltige Betreuung der Arztpraxen sind unser Kerngeschäft.Wir bieten kostenlose und unverbindliche Pra-xislaboranalysen an, damit wir gegebenenfalls Ihre Kosten senken und die Qualität steigern können.Vertrauen, speditive Lieferungen und ein her-vorragendes Preis-Leistungs-Verhältnis sowie höchste Qualität zeichnen uns als zuverlässi-gen Partner aus. Alles in allem garantiert unser Unternehmen die persönliche und fachlich kompetente Rundumbetreuung.

Unilabs AGRingstrasse 12, 8600 DübendorfTel. 058 864 58 58, Fax 058 864 58 59www.unilabs.ch

Die Geheimnisse der Zellen enthüllen: Dieser Aufgabe verschreiben sich unsere Experten in täglich über 40 000 medizinischen Analysen.700 Fachkräfte, darunter 60 Wissenschaftler, engagieren sich bei Unilabs Schweiz für eine bestmögliche Diagnose – damit Sie für Ihre Pa-tienten die optimale Therapie verschreiben können.Unilabs bietet ein grosses Labor- und Entnah-mezentren-Netzwerk, eine sehr breite Untersu-chungspalette von 2500 verschiedenen Analy-sen (von der Routine bis zum Spezialverfahren); 99% der Analysen werden in unseren schweize-rischen Laboratorien durchgeführt.

Bayer (Schweiz) AGGrubenstrasse 6, 8045 ZürichTel. 044 465 81 86, Fax 044 462 07 54info[at]bayer.chwww.bayer.ch

Bayer ist ein Life-Science-Unternehmen mit einer über 150-jährigen Geschichte und den Kernkom-petenzen Gesundheit und Agrarwirtschaft. Mit innovativen Produkten tragen wir zur Lösung grosser Herausforderungen unserer Zeit bei. Die wachsende und alternde Weltbevölkerung bedarf einer immer besseren medizinischen Versorgung und einer ausreichenden Ernährung.In der Division Pharmaceuticals konzentrieren wir uns auf verschreibungspflichtige Produkte insbesondere in der Frauen- und Herzgesund-heit sowie auf Spezialtherapeutika in der Onko-logie, Hämatologie und Ophthalmologie. Dazu

zählt auch die Radiologie mit Medizingeräten zur diagnostischen Bildgebung und den dafür benötigten Kontrastmitteln.Bayer erhöht die Lebensqualität von Menschen durch Vorbeugung, Linderung und Heilung von Krankheiten. Wir arbeiten nachhaltig und stellen uns der Verantwortung als sozial und ethisch handelndes Unternehmen.

Valiant Bank AGBundesplatz 4, 3001 BernTel. 031 320 91 11aerzte[at]valiant.chwww.valiant.ch

Valiant ist eine unabhängige, ausschliesslich in der Schweiz tätige Retail- und KMU-Bank. Sie bietet Privatkunden und KMU ein einfach ver-ständliches Angebot in allen Finanzfragen. Mit ihren 84 Geschäftsstellen ist Valiant in elf Kan-tonen lokal verankert. Valiant hat eine Bilanz-summe von 25,8 Milliarden Franken und be-schäftigt über 900 Mitarbeitende.Ärztinnen und Ärzte erhalten bei Valiant eine persönliche und kompetente Beratung für Ihre privaten oder geschäftlichen Finanzfragen. Sei es eine Finanzierung für Ihre Praxis, eine An-lagelösung für Ihr Vermögen oder die Optimie-rung Ihrer Vorsorge. Valiant bietet Ihnen alles aus einer Hand, einfach und unkompliziert. Valiant: Wir sind einfach Bank.

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Genossenschaftliche Werte: Die Migros Bank ist eine 100-prozentige Tochter des Migros-Genos-senschafts-Bundes. Als Unternehmen mit ge-nossenschaftlichen Werten strebt sie nicht in erster Linie Gewinnmaximierung an, sondern günstige Konditionen und unkomplizierte Pro-dukte für Kundinnen und Kunden.Spezialisiert auf Ärzte: Die Migros Bank ist eine der führenden Bankpartner für die Arztbranche. Ob Sie eine Praxis übernehmen, eine eigene Praxis gründen oder Ihre bestehende Praxis modernisieren wollen – wir finden für Sie die passende Finanzierungslösung.Attraktive Konditionen: Als Arzt erhalten Sie eine Zinsvergünstigung auf die Kontokorrent-Li-mite und das Variable Darlehen. Auch bei der Vermögensanlage profitieren Sie von Konditio-nen, die zu den günstigsten der Schweiz gehören.

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Ich möchte einen Optimierungsvorschlag für meine Krankenversicherung (bitte Kopie der aktuellen Police beilegen) Gewünschte Deckung Allgemeine Spitalabteilung Halbprivate Spitalabteilung Private Spitalabteilung Flexible Spitalversicherung Gewünschter Versicherer BittesuchenSiefürmichdasbesteAngebotausODER Atupri CSS-Gruppe Helsana-Gruppe innova KPT FolgendeDeckungensindmirwichtig: DeckungimAusland Komplementärmedizin FreieArztwahl Transportkosten Freie Spitalwahl Zahnspange Fitnesscenter-Abo Brille/Kontaktlinsen Nichtpflichtmedikamente Vorsorgeuntersuchungen SindSiemiteinerTrennungderGrund-undZusatzversicherungeneinverstanden? Ja Nein KommtfürSieeinalternativesVersicherungsmodellinFrage? Ja Nein Bemerkungen ___________________________________________________________

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Translationale Medizin auf der schiefen Ebene

Ein Fall für eine Public-Private- Partnership-StrategieFelix Frey

Prof. Dr. em., emeritierter Professor der Universität Bern und CEO der sitem-insel AG

Was bedeutet «Translation»?

Der Begriff der Translation wird in der Biomedizin an­gewandt beim Übergang von Erkenntnissen der Grund­lagenforschung und der industriellen Entwicklung in die klinische Anwendung. Konkret werden dabei medi­zintechnologische Erzeugnisse und neue Substanzen zum ersten Mal beim Menschen eingesetzt, um die Wirksamkeit, Zweckmässigkeit und Wirtschaftlichkeit der Produkte zu eruieren, mit dem Ziel, diese zu kom­merzialisieren. Es handelt sich dabei um Verfahren und Produkte mit einem Nutzungspotenzial in der Dia­gnostik (z.B. radiologische Geräte, Endoskope oder ge­netische Tests) und Therapie (z.B. künstliche Gelenke, Insulinspritzen oder Medikamente).

Die Politik erkennt das Defizit

Um innovative Produkte im Medizinalbereich zu ent­wickeln, müssen offene Fragen durch analytisch den­kende Kliniker identifiziert und mit neuen Erkennt­nissen aus der Grundlagenforschung und der industriellen Entwicklung in Beziehung gesetzt wer­den. Angesichts der historisch einmaligen Fülle von neuen Erkenntnissen erscheint heute deren spärliche Umsetzung in praktisch brauchbare Produkte für die Patienten als Paradoxon (Christopher Austin, Director

of the National Center for Advancing Translational Sciences, NCATS, Washington). Vorhandene wissen­schaftliche Erkenntnisse werden also verzögert oder überhaupt nicht in nützliche Produkte für Patienten um gesetzt, was sowohl ethisch als auch wirtschaftlich problematisch ist. Um diesem Trend entgegenzuwir­ken, wurden in den industrialisierten westlichen Län­dern, aber auch in China in den letzten Jahren Strategien zur Förderung der Translation entwickelt. So dekla­rierte zum Beispiel im Jahr 2010 die englische Regie­rung «Translational medicine, a topic high on the UK Government’s agenda»; 2011 wurde in Washington das NCATS gegründet; 2014 erfolgte in Frankreich die Pla­nung einer Reihe klinischer Zentren zur Förderung der MedTech­Translation und 2016 wurde in «Science» rapportiert, «China is building a translational power­house», das staatlich finanziert wird.In der Schweiz gibt es Fachrichtungen, wie die Krebs­forschung, in denen seit Jahrzehnten kontinuierlich hervorragende translationale Leistungen in Zusam­menarbeit mit der Industrie erbracht werden, während andere Gebiete weniger stark entwickelt worden sind. Zur Förderung der Translation – unabhängig vom Fach­gebiet – wurden durch den Schweizerischen National­fonds für Wissenschaftliche Forschung (SNF) im Jahr 2007 die Clinical Trial Centers (CTC) und 2009 die Swiss Clinical Trial Organisation (SCTO) gegründet (Abbildung 1). Auch unterstützt die Kommission für Technologie und Innovation effizient Zusammenar­beitsprojekte zwischen Universität und Privatindus­trie. Insgesamt trifft jedoch die Konklusion einer Analyse der hiesigen Innovationsfinanzierung durch Hotz­Hart und Rohner auch auf die translationale Medizin zu: In der Schweiz hat die Privatwirtschaft die primäre Verantwortung für die Innovationsprozesse, der Staat kümmert sich um die Rahmenbedingungen. Entsprechend dieser Devise haben in Zürich und am Genfersee die beiden Sponsoren Ernesto Bertarelli und Hansjörg Wyss die Translation gefördert, und die Chefärzte von zwei Universitätsspitälern, der Balgrist­klinik in Zürich und dem Inselspital in Bern, haben den Aufbau von Zentren für translationale Medizin in An­

Résumé

Le transfert des découvertes de la recherche fondamentale vers le dévelop-

pement industriel de produits cliniques est dur à faire passer partout dans

le monde. Parmi les principales raisons de ce défi figurent la complexité du

processus de transfert, l’indispensable interaction entre des acteurs de dif-

férentes disciplines et l’exigence de l’infrastructure requise pour ce type de

projets. Pour accélérer ce processus, les gouvernements de différents pays

ont pris des initiatives innovantes, y compris en Suisse. Mais malgré cela,

les obstacles restent élevés et le nombre d’études cliniques ne cesse de di-

minuer. Pour y remédier, une stratégie fondée sur un partenariat public-

privé s’avère incontournable.

TRIBUNE Point de vue 1430

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griff genommen. Dabei werden sie in der Startphase durch die öffentliche Hand unterstützt, mittelfristig sind sie entsprechend der schweizerischen Innova­tionspolitik auf den Support der Industrie angewiesen.

Spannungsfelder in der Translation

Rekrutieren von Probanden und PatientenDem Schutz der Individuen, bei denen eine Innovation erstmals zur Anwendung kommt, wird in unserer Ge­sellschaft grosse Bedeutung beigemessen. Dieser An­spruch ist deontologisch korrekt und muss auch in Zukunft kategorisch gefordert werden. Trotz­dem, auf gesunde Volontäre und Patienten kann nicht verzichtet werden, wenn neue diagnostisch­therapeutische Strategien evaluiert werden. Ihr Einsatz ist notwendig, um den Wert der Innovation für die Patienten zu belegen. Der effektive Nutzen von me­dizinischen Innovationen kann im Tierversuch nicht ermittelt werden. Der Translationsprozess ist also im­

mer auf Menschen angewiesen, die bereit sind, Zeit aufzuwenden und ein Risiko einzugehen, d.h. einen acte gratuit im Interesse von anderen Menschen zu vollziehen. An dieser Bereitschaft mangelt es hierzu­lande in vielen Bereichen. Man erinnere sich zum Bei­spiel an die vom SNF mit mehreren Millionen Franken finanzierte SESAM­Studie, die wegen der Unmöglich­keit, schwangere Frauen zu rekrutieren, abgebrochen werden musste, oder an die Schwierigkeit, die Erlaub­nis von Eltern zu erhalten, bei ihren Kindern aus wissenschaft lichen Gründen zusätzliche Untersu­

chungen durchzuführen, oder an die mangelhafte Par­tizipation in Studien von Patienten der Privatklini­ken. Soll in Zukunft Translation weiterhin in der Schweiz stattfinden, so ist vielleicht die Betonung der

CTC SCTO

Abbildung 1: Quelle: Swissmedic, 2017; eigeneDarstellung.

Der effektive Nutzen von medizinischenInnovationen kann im Tierversuch nichtermittelt werden.

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sozialen Komponente der Studienteilnahme relevant: Wir alle profitieren heute von medizinischen Errun­genschaften, die letztlich nur dank dem Engagement von Menschen zu einem früheren Zeitpunkt über­haupt möglich geworden sind.

Regulatorische ImponderabilienZum Schutze der Patienten, aber auch der Urheber der Innovationen, der Investoren und der in die Translation einbezogenen Kliniken ist in der Schweiz ein klares Regelwerk für die erste Testung von neuen, innovativen Produkten entwickelt worden. Verschiedene, voneinan­

der unabhängig arbeitende Institutionen mit differen­ter Unterstellung wenden diese Gesetze an. Wesent­liche Institutionen sind regionale Ethikkommissionen, Swissmedic, Konformitätsbewertungsstellen für Medi­zinprodukte, Amt für geistiges Eigentum, Bundesamt für Gesundheit. Diese sind bemüht, die regulatori­schen Vorschriften und deren Interpretation laufend den neuen Gegebenheiten anzupassen, also neuen kli­

nischen Entitäten oder diagnostisch­therapeutischen Verfahren. Entsprechend der zunehmenden Komple­xität der Materie sind spezifische Kenntnisse für die Dokumentation und den Umgang mit den regulatori­schen Behörden im Translationsprozess unabdingbar. Diese Sachkenntnisse fehlen oder sind nach Ansicht der Agenturen bei Unternehmen oder Kliniken, die eher selten eine Studie durchführen, zum Teil ungenügend. Die Motivation der Mitarbeitenden in regulatorischen Behörden sollte letztlich das Fördern qualitativ hoch­stehender neuer diagnostisch­therapeutischer Produkte im Interesse kranker Menschen sein. Nicht ganz über­raschend werden jedoch die letztlich sinnvollen Funk­tionen dieser Behörden teilweise als Behinderung für den Translationsprozess wahrgenommen und neue, vor der Tür stehende Vorschriften im MedTech­Bereich gar als Bedrohung für KMU identifiziert (NZZ, 10. Juli 2014, Seite 33; 15. Nov. 2014, Seite 11). Die regulatorischen Anforderungen, insbesondere die zeitliche Abwicklung der entsprechenden Formalitäten erschweren den Ab­lauf der Translation, sodass die Meinung geäussert wurde, translationale Projekte könnten hierzulande fast nicht mehr kompetitiv durchgeführt werden. Dieser Eindruck wird – ob zu Recht oder zu Unrecht bleibe dahingestellt – kausal mit der Abnahme um 67% von Phase I Studien in den Jahren 2006 bis 2016 in der Schweiz in Verbindung gebracht. In die gleiche Rich­tung zielen die Ergebnisse einer Umfrage von Swiss Medtech bei der Schweizer Medizintechnikindustrie im Jahr 2016 (Abbildung 2). Für 74% der Befragten zählen «steigende Qualitäts­ und Dokumentationsanforderun­gen» zu den grössten aktuellen Herausforderungen. Abgesehen von diesen im Wesentlichen auf Meinun­gen und weniger auf quantitativen Untersuchungen basierenden Einschätzung wird aber zweifellos die Translation hierzulande durch einheimische gesetz­liche Bestimmungen erschwert, weil diese sich zum Teil von denjenigen in den potenziellen Verkaufslän­dern der EU und USA oder des Fernen Ostens unter­scheiden. Vermutlich wegen des Bewusstseins um den ethisch sensiblen Translationsprozess wird jedoch praktisch nie eine «De­Regulierung» gefordert, son­dern lediglich eine Reduktion des administrativen Aufwands und vor allem eine zeitliche Verkürzung der Bewilligungsverfahren.

Ärztliche KompetenzTranslationales Arbeiten führt bei Ärztinnen und Ärzten aus mehreren Gründen zu inneren Konflikten. Trotzdem, bei der klinischen Anwendung neuer, inno­vativer Verfahren und Produkte sind neben einer ad­äquaten Infrastruktur höchstes medizinisches Können und Sorgfalt unabdingbar (Abbildung 3). Dies ist we­

Top-7-Herausforderungen für Medtech-Unternehmen(in % aller Nennungen; alle Kategorien)

Erhalt der Innovationsfähigkeit

74%Qualitäts- undDokumentationsanforderungen

79%

61%

65%

59%

Finden von geeigneten Fachkräften

Beschleunigung derInnovationszyklen im Markt

Nachfragetrend zuLösungen statt Produkten

Hürden bei der Produktzertifizierung

Wechselkurse gegenüber CHF

58%

56%

n = 319

Innovation & Marktzugang Marktumfeld & Wettbewerb Ressourcen & Know-how

Quelle: SMTI-Umfrageergebnis 2016

Abbildung 2: Herausforderungen der Schweizer Medizin technikindustrie,

Umfrage durch den Medical Cluster 2016 (Zustimmung in %).

In der Schweiz ist ein klares Regelwerk für dieerste Testung von neuen, innovativen Produk-ten entwickelt worden.

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Grundlagenprojekte, deren Resultate veröffentlicht werden können, den translationalen Studien vorzie­hen. Allerdings ist die ablehnende Haltung gegen das Partizipieren in grossen Multizenterstudien, die ei­gentlich keine wissenschaftliche Herausforderung mehr sind, weil die zu erwartenden erwünschten und unerwünschten Wirkungen der Innovation weitgehend bekannt und sowohl die Studienplanung als auch die Auswertung fremdgesteuert sind, aus akademischer Sicht nachvollziehbar. Die hohe ärztliche Kompetenz zusammen mit den Kosten in der Schweiz rechtferti­gen solche qualitätssichernden Studien nur bedingt und der Fokus sollte eher auf die frühe Phase der Entwick­lung von diagnostisch­therapeutischen Produkten und Strategien gelegt werden; denn zu diesem Zeitpunkt sind profunde Kenntnisse der Krankheitsmechanismen und disruptive Ideen von innovativen Klini ker/­innen enorm gewinnbringend und deshalb letztlich auch mit den hierzulande hohen Kosten überhaupt vereinbar.

Public-Private-Partnership (PPP)

Neue diagnostisch­therapeutische Produkte können von forschungsorientierten Kliniker/­innen nur in Zusammenarbeit mit der Industrie zur Marktreife entwickelt werden und vice versa. Eine PPP­Strategie drängt sich deshalb auf. Die grosse Anzahl von KMU und die Start­up­Unternehmen suchen den Kontakt zu hiesigen Universitätskliniken und arbeiten, soweit es die Bedingungen erlauben, interaktiv zusammen. Die grossen Unternehmen jedoch agieren in der Regel glo­bal, identifizieren die Länder bzw. die Kliniken mit den besten Rahmenbedingungen für den Translationspro­zess und kontaktieren, häufig eher aus markttechni­schen Gründen, einheimische Universitätskliniken. Soll die Translation mittelfristig hierzulande nicht weiter reduziert, sondern gefördert werden, so drängt sich diesbezüglich eine Verbesserung der Rahmenbe­dingungen in den Universitätsspitälern auf. Die im in­ternationalen Quervergleich unbestrittene, sehr hohe einheimische ärztliche Kompetenz könnte dann er­folgreicher mit dem unternehmerischen Wissen der Privatwirtschaft zur Entwicklung disruptiv neuer dia­gnostisch­therapeutischer Produkte zum Nutzen der Pa­tienten und letztlich auch zur Erhaltung oder Vermeh­rung von sinnvollen Arbeitsplätzen genutzt werden.

BildnachweiseAbb. 1: Quelle: Swissmedic, 2017; eigene DarstellungAbb. 2: Quelle: SMTI­Umfrageergebnis 2016Abb. 3: Wikipedia: https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7e/Emil_Theodor_Kocher_nobel.jpg

Korrespondenz: Prof. Dr. em. Felix Frey sitem­insel AG Schwarztorstrasse 56 CH­3006 Bern. felix.frey[at]sitem­insel.ch

Abbildung 3: Theodor Kocher, Chirurg am Berner Inselspital,

war ein Pionier im Umsetzen wissenschaftlicher Erkenntnisse

in nützliche Verfahren am Krankenbett. Er erhielt dafür 1909

den ersten Nobelpreis der Schweiz.

gen Zeitmangel und maximal belasteter Infrastruk­tur als Folge der kontinuierlich zunehmenden Dienst­leistungsbelastung in universitären Spitälern nicht mehr selbstverständlich. Um diesen Konflikt abzu­bauen, sollten deshalb heute vermehrt definierte per­sonelle und infrastrukturelle Massnahmen in Erwä­gung gezogen werden. Der Translationsprozess setzt eine kontinuierliche bidirektionale Interaktion zwi­schen dem Partner der Industrie respektive des Grund­lagenforschungsinstituts und dem Kliniker voraus. Diese Interaktion ist wegen räumlicher Distanz meist ungenügend. Ein möglicher Lösungsansatz sind für die translationale Zusammenarbeit spezifisch angepasste und reservierte Räumlichkeiten, bevorzugt in unmit­telbarer Nähe des Universitätsspitals wie auf dem Bal­grist­ und Inselcampus, im Aufbau begriffen. Transla­tionsstudien sind richtungsweisend für das Schicksal von neuen, potenziell nützlichen und damit kommer­zialisierbaren Produkten. Die kritische Analyse und Interpretation der klinischen Effekte ist unter dem bekannten pekuniären Druck der Investoren eine in­tellektuelle und charakterliche Herausforderung. In­novative Translationsprojekte sind in der frühen, forschungs mässig spannenden und anspruchsvollen Entwicklungsphase lange andauernde Unterfangen, deren Resultate wegen der patentbedingten Geheim­haltungspflicht häufig nicht publiziert werden können. Die wesentlichen Währungseinheiten für die akade­mische Qualifikation sind jedoch nach wie vor bibliogra­fische Surrogat­Marker, weshalb aus karrieretechni­schen Gründen forschungsorientierte Kliniker häufig

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Aus der Brot- und ReiseapothekeErhard Taverna

Dr. med., Mitglied der Redaktion

Industriell verarbeitete Lebensmittel füllen die Ver-kaufsregale. Enzyme und andere Ingredienzien bestim-men Textur, Kochzeit, Volumen, Wasseraufnahme, Geschmack und Haltbarkeit von Lebensmitteln. Wir konsumieren seit vielen Jahren Folsäure im Mehl, Jod im Salz und Fluor im Trinkwasser. Bei der Verarbeitung von Lebensmitteln gehört das Familienunternehmen Bühler in Uzwil, Kanton St. Gallen, mit fast 11 000 Mit-arbeitern und Niederlassungen in 140 Ländern zu den ganz Grossen. 65% der Weltproduktion von Weizen, 60% von Schokolade und 30% von Reis werden mit Maschi-nen des Ostschweizer Unternehmens zu einer Vielzahl von Produkten verarbeitet.

Grundnahrungsmittel anreichern und Leben retten

Präzise Mikrodosiergeräte ermöglichen eine exakte An-reicherung von Grundnahrungsmitteln mit Vitaminen und Mineralstoffen, die das Schicksal von Millionen Menschen positiv beeinflussen. Mit dieser sogenann-

ten Fortifizierung lassen sich Unter- und Fehlernährung wirkungsvoll bekämpfen. Eisenmangel ist die Ursache der Hälfte aller Anämien, Jodmangel führt zu Störun-gen des Wachstums und des Zentralnervensystems, Zinkmangel verursacht unter anderem Hypogonadis-mus, kognitive Störungen und schwächt die Immun-abwehr. Zu wenig Vitamine A, D, alle B und die Folate sind eine chronische Ursache von Missbildungen und schweren Krankheiten bei Neugeborenen, Kindern und Müttern vor allem in Ländern der Dritten Welt. Zahl-reiche Staaten, die WHO und private Organisationen (sogenannte NGOs) versuchen mit grossen Program-men und zum Teil enormen Ressourcen, die Ernäh-rungssicherheit für Menschen weltweit zu verbessern. Bühler liefert zum Beispiel im Rahmen des britischen Food Fortification Programme über 1000 Mikrodosierge-räte nach Pakistan. Insgesamt können rund 350 Getrei-demühlen, etwa die Hälfte aller Mühlen in Pakistan, zukünftig Weizenmehl mit Eisen, Folsäure, Vitamin B12 und Zink anreichern, um daraus Grundnahrungsmit-tel wie die Fladenbrote Roti oder Chapati herzustellen.

Seit 2017 der Marktführer in der Reisverarbeitung

Über zwei Milliarden Menschen leben vor allem vom Grundnahrungsmittel Reis. Beim Verarbeiten des Reis-korns gehen wertvolle Mikronährstoffe und Vitamine verloren, und Reiskörner werden teilweise zerbrochen. Dieser sogenannte broken rice hat eine mindere Qua-lität und wird oft als Tierfutter verwendet oder als billige Alternative gegessen. Durch Heissextrusions-Technologie lassen sich aus diesem Nebenprodukt neue Reiskörner mit verschiedener Textur und Form herstellen. Diese Reiskörner werden bei der Extrusion mit Mineralstoffen und Vitaminen angereichert und dem traditionellen weissen Reis als recomposed rice zu-gemischt. Dieses Verfahren verbessert nicht nur die Ökobilanz, sondern wertet auch den Nährstoffgehalt des weissen Reises deutlich auf.

Neuste Technologien im Bakery Innovation Center

Es sind mannshohe, chromblitzende Geräte verschie-dener Ausführungen, welche die Besucher in Uzwil «Bühler Dosiergerät installiert.»

HORIZONS Sous un autre angle 1434

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im Grain und Bakery Innovation Center zu sehen bekom-men. Müller und Bäcker aus allen Ländern lernen hier die neuen Backtechnologien kennen. Sie büffeln die theoretischen Grundlagen und üben alle Ferti-gungsschritte vom Rohmaterial bis zum Endprodukt. Lagerstabile Vorteige für unterschiedlichste Back-waren, mineralreiche Sauerteige oder glutenfreie Pro-dukte sind ein Megatrend. Dabei sind jedoch traditio-

nelle Vorlieben und Eigenheiten zu berücksichtigen, vom Fladenbrot in Indien bis zur Tortilla in Mittelame-rika. Kleinste Geschmacks-, Geruchs- oder Texturverän-derungen können dazu führen, dass auch einwand-freie technische Lösungen vom Konsumenten nicht akzeptiert werden – oder eben doch.

Proteinmehl aus Insekten

Ein neues Feld eröffnet sich Bühler in der industriellen Verarbeitung von Insekten. Bühler bietet in Zusammen-arbeit mit Protix-Technologie und Prozess-Know-how erhard.taverna[at]saez.ch

für Insektenverarbeiter an. Die erste Anlage in Europa wird für Protix in den Niederlanden Proteine aus den Larven der Schwarzen Soldatenfliege produzieren. Vor-läufig als Futtermittel für Fische und Geflügel, langfris-tig wird es wohl auch auf unseren Tellern landen.

Neuste Technologie für feinste Schokolade

Das Familienunternehmen ist seit Generationen, zu-sammen mit illustren Pionieren wie Cailler, Nestlé und Lindt, mit der Produktion von Schokolade verbunden. Die neuste Innovation ist der ChocoBotic, eine inte-grierte Robotertechnologie für eine noch effizientere Produktion von feinster Schokolade. Vielleicht ist es kein Zufall, dass Herr und Frau Schweizer Weltmeister im Verzehr von Schokolade sind. Gemäss Studien steigert das Phenylethylamin der Kakaobohne den Endorphin-spiegel. Ein Kick, der vier Mal länger dauern soll, als ein leidenschaftlicher Kuss. Auch da ist die Technologie von Bühler nicht mehr wegzudenken.

BildnachweiszVg von Bühler

Ein neues Feld eröffnet sich Bühler in der industriellen Verarbeitung von Insekten.

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HORIZONS Sous un autre angle 1435

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Comment payer la médecine?Samia Hurst

Institut Ethique Histoire Humanités (iEH2), Faculté de médecine, Genève

«Comment vont faire les médecins s’ils ne peuvent plus voir leurs patients plus de 20 minutes?» Payer la médecine n’est pas simple. Sous l’angle politique, on voit à quel point la rémunération médicale soulève les passions à chaque fois qu’on y touche. Sous l’angle éthique, cet enjeu est au moins aussi épineux. Nous gagnon s, après tout, notre pain grâce à la souffrance de nos semblables. «Exiges ton dû tant que ça fait mal», disait un médecin médiéval cité dans le British Medical Journal en 1908. «Après la guérison, le médecin sent mauvais.» Les praticiens doivent pourtant pouvoir vivre. Qui voudrait d’un monde où la médecine se dépeuplerait, faute de nous permettre de subvenir à nos besoins? Le soupçon qui s’attache au gain financier des médecins ne disparaît pourtant jamais complètement. A certaines époques, la figure du médecin riche est considérée avec ambivalence. Peut-être cherche-t-il l’argent davantage que le bien des malades? Peut-être, au contraire, est- ce le signe d’un praticien particulièrement excellent? Peut-être manque-t-il de charité (avant les assurances sociales, c’était de cela qu’il s’agissait) et ne soigne-t-il pas assez les pauvres? Payer la médecine, c’est intro-duire un risque: certains patients ne peuvent pas payer. Ce risque, d’abord individuel seulement, est de plus en plus exprimé comme un risque collectif. C’est comme société que nous craignons aujourd’hui de ne plus pouvoir payer la médecine. Au nom de quoi une rémunération est-elle juste? En médecine, on ne paie pas le résultat, trop aléatoire. Mais alors quoi? Nous payons les actes, et nous payons le temps. Dans le cadre des DRG, nous payons selon la maladie. Dans certains pays, on paie les médecins par patient. Toutes ces approches ont leurs problèmes. Payer la consultation comme un acte, limité à 20 mi-nutes? C’est nous demander une part de bénévolat. For-cément, on gronde. D’autant plus que cette mesure va

toucher de manière disproportionnée les spécialités qui nécessitent plus de temps, et dont le revenu princi-pal provient du temps. Ce ne sont pas celles où l’on gagne actuellement le plus, dirons-nous. Lorsque la facturation à la minute avait été introduite, en re-vanche, des confrères me parlaient d’une autre sorte de gène. En facturant tout, ils avaient l’impression de ne plus exercer un métier au service des autres, de ne plus rien offrir d’eux-mêmes à leur patient. Leur in-confort était parfois profond.Il y a quelque chose de profondément vrai ici. Rares sont les choses pour lesquelles nous seront payés à la fois en argent et en reconnaissance. Si tout a été payé, nous sommes quittes. L’argent sert même à cela: il dé-personnalise une transaction pour qu’elle puisse avoir lieu en l’absence de confiance mutuelle [1]. Il n’est pas étonnant que dans la médecine, où la confiance et la relation sont indispensables, l’argent soit délicat. Beaucoup de choses se cachent donc derrières ces diffi-cultés récurrentes. Sans doute ne sont-elles pas entiè-rement solubles. Il y a cependant une autre manière d’approcher la question. Les rémunérations sont tou-jours aussi des encouragements: alors, que voulons-nous? Que les médecins passent plus, ou moins, de temps avec leurs patients? Que les personnes malades aillent plus, ou moins, souvent chez le médecin? On sait que l’argent compte parmi les critères qui in-fluencent les choix de carrière des jeunes médecins: alors veut-on plus de telles ou de telles spécialités?Selon que nous demandons «qu’est-il juste de gagner?» ou «quels effets souhaitons-nous?», les réponses changent. Les deux questions sont cependant légitimes. Ces enjeux sont difficiles, inconfortables, inévitablement tendus. Pour notre système de santé, ils sont incontournables.

Référence1 Graeber D. Debt: the first 5000 years. New York: Melville House

Publishing; 2011.samia.hurst[at]saez.ch

ET ENCORE... 1436

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