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Cours N2
COUR
THE
NIVEAU 2
COURS
EORIQUE
NIVEAU 2
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ORIQUE
NIVEAU 2
Cours N2
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SOMMAIRE
CONTENU DE L'EXAMEN N2 FFESSM P 3
REGLEMENTATION p 6
FFESSM P 10
NOTIONS DE PHYSIQUE P 13
VISION ET ACCOUSTIQUE P 26
NOTIONS DE PHYSIOLOGIE P 30
LES ACCIDENTS P 34
Les Barotraumatiques P 36
Les accidents Toxique ou Biochimique P 42
Les accidents Biophysiques, ADD p 45
Autres accidents p 49
MATERIELS p 54
Problème de table p 68
LES SIGNES p 79
Cours N2
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CONTENU DE
L'EXAMEN N2 FFESSM
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CONDITIONS DE CANDIDATURE
- Etre licencié à la FFESSM,
- Etre âgé d'au moins 16 ans (autorisation parentale pour les moins de 18 ans),
- Etre titulaire du Niveau I de la FFESSM ou équivalent,
- Etre en possession d'un certificat médical de non contre-indication à la pratique de la plongée subaquatique établi depuis moins d'un an par un médecin fédéral FFESSM ou par un médecin du sport ou par un médecin hyperbare.
PRÉROGATIVES
- Pouvoir évoluer et intervenir de manière autonome dans l’espace 0-20m (18 ans min)
- Pouvoir aussi évoluer dans l'espace 0-40m encadré par un plongeur Niveau IV au minimum.
- Le plongeur doit évoluer et pratiquer graduellement.
L’EXAMEN L’examen se déroule de façon ponctuelle en milieu naturel
Les compétences pourront être signées par un E2 au minimum, mais le diplôme ne peut être délivré que par
un E3 au minimum
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Liste des compétences ou savoir-faire du N2 Utiliser son matériel
- identique au N1 (gréer, dégréer, régler, contrôler, entretenir)
Comportement et gestes techniques en surface
- identique au N1
- Mises à l’eau
- Déplacements avec le scaphandre
- Capelage et décapelage du scaphandre en surface
Immersion et retour en surface
- Technique d'immersion et descente sur un fond de 20 mètres.
- Maîtrise de la remontée instinctive selon la procédure choisie sans l'aide d'instrument. - Maintien d'un palier sans autre repère que les instruments personnels
- Utilisation du parachute de palier.
Maîtrise de la ventilation en plongée
- Maîtrise de la ventilation
- Remontée en expiration avec embout en bouche de 10 mètres.
- Remontée en expiration sans embout en bouche de 10 mètres mais avec reprise d'embout et cycle ventilatoire tous les 2 mètres.
- Réaction au remplissage inopiné du masque.
- Maîtrise de l'équilibre et du poumon ballast.
- Déplacement en apnée. Apnée expiratoire. Apnée inspiratoire.
Réactions aux situations usuelles
- Communication, la panne d'air, l'essoufflement, toute situation nécessitant une assistance ou un sauvetage.
- Remontée assistée de 20m Autonomie de plongée dans l'espace 0-20m
- Vérification et contrôle avant départ - Organisation et conduite dans la palanquée, planification du profil de plongée et de la décompression
en fonction des directives, gestion d'air, du retour des consécutives ou successives éventuelles. - Orientation au cours de la plongée : sans instrument si les conditions le permettent ou avec si les
conditions de milieu et la sécurité le rendent souhaitable. Connaissance et respect de l’environnement
Connaissances théoriques élémentaires
- Causes, symptômes, prévention et conduite à tenir pour l'ensemble des accidents pouvant survenir
dans le cadre de l'autonomie ou de l'espace lointain.
- Physiologie de base.
- La réglementation concernant la protection du milieu, le matériel, les prérogatives et responsabilités
du Niveau II.
- Utilisation pratique des tables de plongée fédérales M.N. 90. actualisées : Plongée simple, Courbe de
sécurité, Plongées consécutives, Plongées successives, Remontées anormales, rapides, lentes.
- Ordinateurs de plongée.
- Notions physiques simples permettant de comprendre les effets du milieu, les principes de
fonctionnement du matériel, l'autonomie en air, la flottabilité.
- Matériel. Critères de choix dans l'équipement personnel.
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REGLEMENTATION
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Pour des raisons évidentes de sécurité, la pratique de la plongée est soumise à des règles.
Elles sont rédigées dans un texte de lois appelé le code du sport.
Interdiction - De plonger dans les zones interdites. - De remonter quoi que ce soit. - D'avoir scaphandre et fusils à bord du même bateau. - De toucher à un gisement d'objets ayant un intérêt archéologique, historique ou artistique. - De gonfler une bouteille à une pression supérieure à la pression d'utilisation. - D'utiliser une bouteille non ré-éprouvée selon les règles. - De transporter les blocs gonflés dans les transports en commun.
Matériels obligatoires Lors d’une plongée en autonomie tous les membres de la palanquée doivent avoir :
- un gilet stabilisateur
- un ordinateur de plongée ou équivalent
- un deuxième détendeur - un manomètre.
Il est fortement conseillé d’avoir :
- une boussole - un couteau de plongée
Dans une palanquée il est aussi obligatoire d’avoir un parachute de paller
Au niveau du bateau ou sur une bouée dans le cas d’une plongée isolée, signalez la présence de plongeurs avec le Pavillon Alpha voire la Croix de Saint André obligeant, selon les arrêtés locaux, les navires à ne pas s’approcher à moins de 100 mètres.
Protocole en cas de perte de la palanquée Déjà, il faut tout faire pour ne pas se perdre : rester proche, se regarder souvent, ne pas changer de direction de manière intempestive, limiter le nombre de personnes dans la palanquée, etc… ; Si cela arrive, tout d’abord, on garde son calme. - on attend 30 secondes sur place (une minute maximum), éventuellement on revient un peu en arrière pendant ce temps. - dans le cas d’une plongée sans paliers, à une profondeur raisonnable, on remonte lentement en faisant des tours d’horizon pour repérer les bulles éventuelles et on se retrouve tous en surface (on ne fait pas de palier de 3 minutes à 3 mètres). - dans le cas d’une plongée avec palier ou d’une plongée profonde, c’est la fin de la plongée, tout le monde remonte, faites les paliers nécessaires et on se retrouve en surface ou sur le bateau.
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Définition Certificat médical
Vous devez toujours l’avoir sur vous lors d’une plongée il peut vous être demandez par n’importe quel
moniteur ou responsable. Sa date de validité est au maximum d’un an, mais peut aussi être diminué sur décision du médecin. Pour la pratique un médecin généraliste suffit mais pour le passage d’un niveau, il est encore
obligatoire de passer par un médecin fédéral ou spécialiste hyperbare.
La Licence
Elle permet de : - Participer aux formations proposées (plongée, rando sub, biologie, photo vidéo, tous les sports
subaquatiques...). - Passer des brevets. - Participer aux activités fédérales (conférences, assemblées …). - Avoir une assurance responsabilité civile
- Vaut permis de chasse
Elle est valable durant 15 mois (du 1er octobre de l’année de délivrance au 31 décembre de l’année suivante)
Une palanquée
Ensemble de plongeurs partageant les mêmes paramètres (profil temps profondeur)
Le Directeur de Plongée
Les plongeurs Niveaux I et II plongent sous la direction d'un Directeur de Plongée qui doit être présent sur le site. Il est responsable technique de l’organisation et veille à la mise en sécurité des plongeurs. Lors de plongées d'explorations, il s'agit au minimum d'un plongeur Niveau V ; Lors de plongées techniques, d'un Encadrant Niveau 3. En piscine de moins de 6 mètres, les brevetés initiateur (Encadrant Niveau 1 et 2) peuvent prendre la fonction de Directeur de Plongée.
Type de plongée
Une plongée en exploration est une plongée sans aucun acte d’enseignement à l’inverse d’une plongée technique.
Niveaux et aptitudes
Un niveau ou brevet de plongée est délivré par une fédération. Il confère des aptitudes au plongeur. Il y a deux types d’aptitude :
- PE plongeur encadré - PA plongeur autonome
Ces aptitudes sont suivies de l’espace d’évolution à laquelle elles sont rattachées: - 0-6m - 0-12m - 0-20m - 0-40m - 0-60m
La plongée à l’air est limitée à 60m en France Exemple : un N2 a les aptitudes PE40 et PA20
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LES NIVEAUX DES PLONGEURS, DES ENCADRANTS
ET DES ENSEIGNEMENTS Niveau de plongeur
Niveau FFESSM Aptitude Encadrant minimum Effectif maximal de la
palanquée
N1 PE20
(PA12 facultatif)
N4
4 (sans l’encadrant) 3
N2 PE40
PA20
N4
4 (sans l’encadrant) 3
N3 PA60 3
Niveau d’encadrement
Niveau FFESSM Ce qu’il peut faire
N4 Encadrer dans la Zone 0-40m
N5 DP exploration en milieu naturel
Niveau d’enseignement
Niveaux FFESSM
Brevets d’états
Ce qu’il peut faire Niveau minimal de plongée
E1 (initiateur club niveau 1) Enseignement dans l’espace 0-6m
DP enseignement milieu artificiel
N2
E2 (initiateur club niveau 2)
Enseignement dans l’espace 0-20m
DP enseignement milieu artificiel
N4
E3 (MF1)
DEJEPS
Enseignement dans l’espace 0-40m
DP enseignement milieu naturel
E4 (MF2)
DESJEPS
Enseignement dans l’espace 0-60m
DP enseignement milieu naturel
DEJEPS : Diplôme d’Etats de la Jeunesse de l’Education et du Sport DESJEPS : Diplôme d’Etats Supérieur de la Jeunesse de l’Education et du Sport
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FFESSM
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Fédération Française d’Études et Sports Sous Marins La FFESSM est une association à but non lucratif. Elle existe depuis 1955. Son président est actuellement Jean-Louis Blanchard. La FFESSM est agréée et délégataire du ministère chargé des Sports pour les activités subaquatiques. Elle a un caractère multidisciplinaire et fédère de multiples activités culturelles et sportives subaquatiques.
14 commissions Plongée :
- Commission technique, - Archéologie subaquatique, - Commission audiovisuelle - Environnement et biologie subaquatique, - Plongée souterraine
Sports subaquatiques :
- Nage avec palmes, - Pêche sous-marine, - Apnée, - Hockey subaquatique, - Nage en eau vive, - Tir sur cible subaquatique, - Orientation subaquatique
Autres :
- Commission juridique, - Commission médicale et de prévention
Organisation de la FFESSM Les membres de la FFESSM sont :
- Les clubs associatifs affiliés (membres adhérents) - SCA (Structures Commerciales Agréées)
Son siège est à Marseille. Elle se découpe en 17 Comités Régionaux et interrégionaux (Est, Nord, Centre, corse, Normandie …) qui sont divisés en 90 Comités départementaux.
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Autres fédérations et structures professionnelles
- La CMAS : Confédération Mondiale des Activités Subaquatiques. - C’est une organisation non gouvernementale qui regroupe plusieurs fédérations. Elle est reconnue au
niveau mondial. Elle permet notamment de délivrer des brevets par équivalence.
- FSGT: Fédération Sportive Gymnique du Travail qui est une autre fédération française.
- PADI: Professional Association of Diving Instructors. C’est un système privé international d’origine américaine.
Et bien d’autres …
Equivalence CMAS
NIVEAU DE PLONGEE
FFESSM
BREVETS CMAS ANCIENS BREVETS
FFESSM
Niveau I
Plongeur 1 étoile *
Brevet élémentaire
Niveau II
Plongeur 2 étoiles **
1er échelon
Niveau III
Plongeur 3 étoiles ***
autonome
Niveau IV
Plongeur 3 étoiles ***
2ème échelon
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NOTIONS DE
PHYSIQUE
Afin de bien comprendre les causes des divers accidents susceptibles d’arriver à
un plongeur, il faut assimiler certaines lois physiques.
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NOTION DE PRESSION
Une pression est une force exercée sur une surface.
P = �
�
Unités : En plongée, on utilisera le bar. Un bar représente la pression exercée par un poids de 1 kg sur une
surface de 1 cm².
Exemple :
Une force de 1Kg exercée sur une surface de 1 cm² nous donne une pression de 1 Kg / cm². Ce Kg/cm² est
l’unité de pression que nous utiliserons en plongée, ainsi que le Bar, environ égal au Kg/cm².
1Kg/cm² = 1bar
La pression atmosphérique
C'est la pression exercée par le poids de l'air qui entoure la Terre. Elle diminue donc avec l'altitude, car plus on va monter, moins on aura de quantité d'air au dessus de nous.
Jusqu'à 5000 mètres d'altitude, la pression atmosphérique diminue de 0,1 bar par 1000 mètres. Ainsi à 2000 m, la pression atmosphérique est d'environ 0,8 bar et descend à 0,5 bar à 5000 m. (Attention, c'est une simplification et une moyenne).
Au niveau de la mer, la pression atmosphérique est d’environ 1 bar, ou exactement 1,013 bar
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La pression dans l’eau
L’eau comme tous les liquides, est incompressible et transmet donc intégralement dans toutes les
directions les pressions qui s’exercent sur elle. Dans un liquide en équilibre, la pression est la même pour
chaque point d’un même plan horizontal et s’exerce de tous les cotés. Une colonne d’eau de 10m de haut et de
1 cm² de section représente un volume de 1000 cm3 soit 1 litre. Nous savons qu’un litre d’eau pèse 1 Kg. La
pression exercée à la base de cette colonne est donc de 1Kg/cm² ou 1bar.
Nous venons de voir avec la colonne d’eau qu’il y avait 1bar de pression à 10m de profondeur. Plus on ira en
profondeur et plus la pression augmentera.
1 bar tous les 10 mètres
Nous appelons la pression de l’eau : la pression relative.
Nous savons que la pression atmosphérique est de 1 bar le plongeur va donc subir une pression que nous
appelons : pression absolue qui est la somme des pressions :
P absolue = P relative + P atmosphérique
Exemple :
NIVEAU P.atm
Bar (ou Kg/cm²) P. relative
Bar (ou Kg/cm²) P. absolue
Bar (ou Kg/cm²)
0 1 0 1
5 m 1 0.5 1.5
10 m 1 1 2
20 m 1 2 3
30 m 1 3 4
38 m 1 3.8 4.8
etc.
P relative = profondeur/10
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Compressibilité des gaz Loi Boyle-Mariotte Edme Mariotte Physicien français (1620-1684) Robert Boyle, physicien Irlandais, (1627-1691)
Les corps solides et les liquides sont pratiquement incompressibles. Par contre les gaz sont aisément
compressibles.
La loi de Boyle Mariotte décrit les effets de la pression sur les gaz. En effet, les gaz sont compressibles et en
plongée, ils se compriment à la descente (la pression augmentant) et se dilatent à la remontée (la pression
diminuant).
Enoncé :
A température constante, le volume d'une masse gazeuse est inversement
proportionnel à la pression qu'il subit
P x V = constante
P1 x V1 = P2 x V2 = P3 x V3 = constante
Exemple :
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Mise en évidence
En faisant varier le volume d’air à l’intérieur d’une
seringue, on observe :
à pression ambiante, on lit 1 bar sur le manomètre
en diminuant de moitié le volume d’air, la pression
double
avec 1 quart du volume d’air, la pression quadruple
la pression est inversement proportionnelle au volume d'air
Application :
• cas du ballon
- Gonflons un ballon avec 5l d’air on a :
P = 1 Bar V = 5L donc P*V = 5
- Immergeons ce ballon à 10m
P1 = 2 Bar V1 = 2.5L donc P1*V1 = 5 le ballon a diminué de moitié
- A 30m
P2 = 4 Bar V2 = 1.25L donc P2*V2 = 5 le ballon n’a plus que le quart de son volume
LES PLUS GRANDES VARIATIONS DE PRESSION, DONT DE VO LUME
ONT LIEU DANS LA ZONE DES 10 METRES.
Lorsqu’un plongeur remonte, il doit souffler tout au long de sa remontée, faute de quoi il risque une surpression pulmonaire.
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• Autonomie d’un plongeur
D’abord nous allons calculer (V) la capacité d’air détendu à la surface d’un bloc de 12l gonflé à 200
bars. Comme nous devons amorcer notre remontée à 50 bars le calcul se fera sur 150 bars.
P surface = 1 bar P bouteille = 150 bars v bouteille = 12 l
� ����� ∗
� ���������∗ ��������� V =
����������∗ ���������
� ����� V =
��∗���
�= 1800l
Ensuite nous plongeons à 20m notre consommation est de 20l/min. Notre détendeur nous permet de
respirer à la pression à laquelle on se trouve (absolue) dans notre exemple à 3 bars. Donc chaque bouffée d’air
que l’on va prendre sera comprimée à 3 bars. Pour le calcul nous devons donc connaitre notre consommation
(C) en volume détendu à 1 bar.
C = 20 * 3 = 60 L/min
Enfin, nous pouvons connaitre notre autonomie
1800 / 60 = 30min elle est de 30min
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La flottabilité des corps Principe D’ARCHIMEDE (Archimède, Mathématicien de l'Antiquité, né à Syracuse, 287-212 avant J.C.)
La poussée d'Archimède est la force particulière que subit un corps plongé en tout ou en partie dans un liquide.
L’intensité de cette force est fonction du volume du corps immergé.
Enoncé :
Tous corps plongé dans un liquide, reçoit de la part de celui-ci
une poussée verticale du bas vers le haut qui est égale au poids du
volume d’eau déplacé.
La flottabilité
Pour savoir si un corps flotte ou non nous devons comparer la poussée d’Archimède à son poids. Appelons
poids réel le poids du corps dans l’air et poids apparent le poids dans l’eau qui est la différence entre le poids
réel et la poussée d'Archimède.
Poids apparent = Poids réel - Poussée d'Archimède
- Si le Poids apparent est négatif, l'objet reste en surface, on dit que la flottabilité est positive. Exemple lorsque vous avez revêtu votre tenue néoprène sans ceinture de plomb.
- Si le Poids apparent est nul, l'objet reste entre deux eaux, on dit que la flottabilité est nulle. C'est le cas lorsque vous êtes au palier à trois mètres si votre lestage est correct.
- Si le Poids apparent est positif, l'objet coule, on dit que la flottabilité est négative. C'est le cas lorsque vous êtes trop lesté.
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APPLICATIONS à la Stab Le principe du gilet est de faire varier son volume pour faire varier la poussée d'Archimède. Il sert à compenser :
- la diminution de son volume due à l’écrasement de la tenue - le léger sur-lestage que doit avoir le plongeur pour compenser en fin de plongée la variation
du poids de la bouteille due à sa consommation, débuter et pouvoir ainsi être stabilisé à son palier des 3m.
Attention aux dangers de la Stab si on ne la purge pas. Plus on va remonter, plus notre volume va croître (l'air de la bouée va se dilater d'après la loi de Mariotte), notre poids réel par contre ne varie pas. Ceci implique que notre flottabilité va augmenter à une grande vitesse. Résultat : remontée rapide avec tous les dangers que cela implique.
Exercice 1 Une amphore a un poids de 32 kg sur Terre pour un volume de 15 dm3. Quel sera le poids apparent ? Coule-t-elle ou flotte-t-elle? Papp = 32 – 15 = 17 kilos donc elle coule
Exercice 2 Un plongeur se bricole un boîtier vidéo. Son volume est de 5 dm3 pour un poids de 4kg. Il désire l'équilibrer. Quel lest doit-il ajouter à l'intérieur ? : Papp = -1 kilo il faut rajouter un kilo pour que Papp = 0.
Exercice 3 Tout équipé au sec, un plongeur à un poids réel de 85 kg pour un volume de 70 dm 3 Il descend à 40m. Se trouvant trop lourd à cette profondeur, il décide de s'équilibrer à l'aide de sa bouée.
a) Quel volume d'air doit-il introduire dans sa bouée ? Papp =85-70 =15 kg donc il doit faire varier son Papp de 15l.
b) S’il gonfle sa bouée avec une petite bouteille indépendante de 0,4 litre, quelle pression minimale doit-il avoir dans cette bouteille pour pouvoir s'équilibrer ?
��∗�
�.� =187,5 bars
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Exercice 4 Un plongeur découvre à 30 m une ancre égarée qui pèse 40kg pour un volume de 10l Pour la remontée il y accroche un parachute de poids négligeable. Il y introduit 27l Que ce passe t-il : Papp = 40 – (10+27) = 3kg L’ancre ne bouge pas Il décide alors de commencer à la remonter en palmant Jusqu’à quelle profondeur (p’) devra-t-il palmer ? Il faut que Papp soit nulle. Donc v’ (parachute) soit égal à 30 V*P =v’*p’
p’= ∗�
�� =
��∗�
�� =3.6bars soit 26m
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Pressions partielles Loi de DALTON John Dalton, Physicien anglais, 1766-1844
L'air est composé de plusieurs gaz qui à une certaine profondeur peuvent être nocifs (narcose, essoufflement, hyperoxie).il est donc important de savoir calculer la pression partielle des différents gaz qui composent l’air (azote et oxygène)
Enoncé :
A température donnée, la pression d'un mélange gazeux est égale à la somme des pressions qu'auraient chacun des gaz s'il occupait seul tout le volume.
PP. gaz = P. absolue * %gaz
Et inversement
P. absolue = ��.��
% ��
Exemple : L’air étant composé de 20% oxygène et 80% d’azote. Un plongeur respire à 40 m de l’air comprimé. Il respire à la pression à laquelle il se trouve c’est à dire 5 bars. Si l’oxygène (O2) était seul, il occuperait toute la place et aurait une pression de 5 bars. Mais, comme il n’occupe que 20% du volume total, sa pression est de :
PP O2 = 0.2 * 5 soit 1 bar
De même pour l’azote : PP N2 = 0.8 * 5 soit 4bars Nous constatons que :
PP O2 + PP N2 = Pression Absolue de l‘air
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TOXICITE DE L’OXYGENE La plongée à l’air est limitée à 60 m, ceci à cause de la toxicité de l’oxygène quand il est respiré à une
pression supérieure à 1.6 bar.
Recherchons la profondeur à ne pas dépasser
P. absolue = ��."#
% "# =
�.$
�.� = 8 bar
Une pression absolue de 8 bars correspond à une profondeur de 70m
Exercice 1 :
L'air étant composé de 80 % d'azote et de 20 % d'oxygène, quelle sera la pression partielle de chacun de ses composants à 40 m de profondeur? Réponse : 4 bars et 1 bar.
Exercice 2 :
En gardant la même composition pour l'air, à quelle profondeur aura-t-on PPO2 = 1,7 bar? Réponse : 75 mètres.
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Dissolution des gaz Loi de HENRY Joseph Henry, Physicien américain, 1797-1878
Si on ouvre brutalement une bouteille de Champagne la pression de la bouteille va chuter brutalement et il va y avoir un dégazage intempestif (quel gâchis). Par contre si on met son pouce sur le goulot et qu'on relâche petit à petit la pression il va y avoir seulement des microbulles qui vont se former il y a un dégazage contrôlé.
Enoncé :
A température donnée, la quantité de gaz dissoute à saturation dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle du gaz au-dessus de ce liquide
Cette loi, est très importante pour le plongeur, car elle est à l’ origine des Accidents De
Décompression. En effet, l’air que nous respirons est mit en contact avec le sang puis dissout (au niveau des alvéoles pulmonaires).
Remarque :
La température du liquide intervient aussi, plus elle diminue, plus le liquide va dissoudre de gaz. Mais nous ne nous intéresserons pas à la température car nous, plongeurs, sommes à une température à peu près constante de 37°C.
États de saturation À la pression atmosphérique nos
tissus et notre sang sont
constamment saturés d’azote.
Plus nous allons descendre
en profondeur plus le seuil de
saturation va augmenter et nous
allons progressivement nous
recharger en azote jusqu’à
saturation. Durant ce temps nous
sommes en sous saturation.
A la remontée c’est l’effet
inverse le seuil de saturation diminue et nous avons de l’azote en trop. Nous sommes donc en sur
saturation. Nous allons nous dé-saturer progressivement.
. Si nous remontons trop vite ou ne respectons pas les paliers, notre sursaturation sera trop
importante, on parle de sursaturation critique.
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Notion de tension
Dans un gaz, comme nous l'avons vu avec Dalton, la pression partielle nous indique la quantité de gaz contenue dans un mélange soumit à une certaine pression. Dans un liquide, on ne parlera pas de la pression partielle d'un gaz dissout mais de sa tension dans ce liquide.
Elle sera plus ou moins élevée suivant la quantité de gaz dissout, donc de la pression.
- A saturation, la tension est égale à la pression partielle ambiante.
- A sous saturation, la tension augmente vers la valeur de la pression partielle ambiante.
- A sursaturation, la tension diminue vers la valeur de la pression partielle ambiante.
Notion de gradient
On appelle gradient la différence entre la tension du gaz dans le sang et la pression partielle de ce même gaz dans le mélange respiré.
Un état de déséquilibre tend toujours vers un état d'équilibre ; par conséquent, le gradient G aura toujours tendance à se rapprocher de 0.
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VISION
ET
ACOUSTIQUE
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La vision dans l’eau
En plongée, nous avons remarqué plusieurs choses. Nous voyons plus gros et les objets sont rapprochés. Notre champ de vision est rétrécit, les couleurs disparaissent peu à peu, sauf si on éclaire avec une lampe.
LES 4 EFFETS
La réflexion Tout se passe comme si la surface de l'eau
agissait comme un miroir. Une partie des rayons est réfléchie. De plus, plus la lumière arrive rasante sur l'eau, moins elle y pénètre.
La réfraction
En passant de l'air à l'eau, l'angle des rayons lumineux est modifié car l'indice de réfraction de l'air est de 1,00 et celui de l'eau de 1,33.
L'absorption
L'eau absorbe l'intensité lumineuse et les couleurs. L'absorption est sélective (suivant les couleurs) des longueurs d'ondes élevées (infrarouge et rouge) aux longueurs d'ondes plus faibles (bleu et ultraviolet).
La diffusion
Elle est due à la réfraction et à la réflexion sur les particules en suspensions (eaux troubles, plancton,...). L'effet d'une lampe en eau trouble est le même qu'un phare dans un brouillard.
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L’utilité du masque
Effet de grossissement et de rapprochement
Sans masque la rétine de l’œil est prévue pour recevoir des rayons lumineux véhiculés dans l'air. Comme le milieu est différent, l'image se forme en arrière de la rétine, l'image est floue.
Avec le masque les rayons lumineux, en passant à travers, traversent une couche d'air : leur angles changent, ce qui donne l'effet de grossissement et de rapprochement.
Distance apparente = Distance réelle * 3/4
Taille vue = Taille réelle * 4/3
Rétrécissement du champ de vision
Le masque, dans l'air comme dans l'eau agit comme des œillères. Il existe plusieurs
modèles de masque rétrécissant plus ou moins le champ de vision.
C'est pourquoi, dans l'eau, il faut prendre l'habitude de : - Balayer pour regarder afin de voir un maximum de choses.
- Faire les signes bien en face des autres plongeurs. - Faire des tours d'horizon (360°), en revenant vers la surface
Exercice 1 :
En plongée, un poisson se trouve à 4 m de nous et mesure 90 cm de long. A quelle distance et de quelle grosseur le voit-on?
Réponse : La distance apparente est de 3 mètres, La longueur imaginaire est de 1,20 mètre.
Exercice 2 :
Vue de la surface avec un masque, l'ancre du bateau a l'air d'être à 15 m de fond et d'être longue de 80 cm. A quelle distance réelle se trouve-t-elle de nous et quelle est sa vraie longueur?
Réponse : La profondeur réelle est de 20 mètres, La longueur réelle est de 60 centimètres
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L’Acoustique dans l’eau
Contrairement à ce que l'on pense, l'eau n'est pas le monde du silence, on y entend très bien les sons (hélices de bateaux, pétards de rappel etc.…)
En fait, les sons se propagent très bien dans l'eau et même mieux que dans l'air. C'est le passage dans l'eau d'un son émis dans l'air qui est quasiment inexistant. Dans l'eau, les sons aigus portent plus loin que les sons graves.
- Vitesse du son dans l'air : 330 m/s.
- Vitesse du son dans l'eau : 1500 m/s.
C'est pour cela qu'il est difficile de repérer la provenance d'un son sous l'eau car sa vitesse est tellement élevée qu'il arrive en même temps aux deux oreilles. Sur Terre, c'est en fait le léger décalage entre la perception de chaque oreille qui permet de situer sa provenance.
Exercice 1 :
Un bâtiment explose à 4950 mètres d'un bateau. Combien de temps les plongeurs au palier
sous le navire l'entendront-ils avant le marin resté à bord?
Réponse : 11,7 secondes.
Exercice 2 :
Un sondeur émet une onde sonore vers le fond et en reçoit l'écho un dixième de seconde
après l'émission. A quelle distance se trouve le fond?
Réponse : 75 mètres.
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NOTIONS
DE
PHYSIOLOGIE
Pour comprendre et mieux réagir face à un accident, nous avons besoin de savoir comment notre corps fonctionne. Du moins pour les fonctions essentielles en plongée
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L'APPAREIL CIRCULATOIRE
Notre cœur est situé dans le thorax, entre les poumons. C’est un muscle creux. Il envoie le sang dans les cellules par ses contractions à la manière d'une pompe. Il bat environ entre 60 et 80 coups par minute pour un adulte au repos. Il est séparé en deux parties ne communiquant pas entre elles. On peut identifier deux circuits de circulation :
- La petite circulation ou circulation pulmonaire part du cœur droit vers les poumons où se
font les échanges gazeux entre le sang et l’air alvéolaire : [rejet CO2 + absorption O2]. Le
sang repart vers le cœur gauche chargé en O2.
- La grande circulation ou circulation générale irrigue l'ensemble de l'organisme via des artères, des capillaires et des veines. Elle part du cœur gauche, le sang est propulsé dans les artères, qui irriguent tout le corps, pour distribuer l'O2 aux cellules et dans le même temps collecter le CO2. Les échanges gazeux se fait au niveau des capillaires sanguins. Le sang retourne au cœur droit, via les veines, pour être renvoyé à la petite circulation.
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L'APPAREIL RESPIRATOIRE
Composé des poumons et des voies aériennes, c'est grâce à lui que se fait la respiration. L'appareil
respiratoire se décompose en trois parties :
- Les voies aériennes supérieures :
Nez, bouche, sinus, pharynx, larynx, trachée
Elles servent à amener l'air jusqu’aux poumons
- Les voies aériennes inférieures : Poumons, bronches, bronchioles et alvéoles
Elles assurent les échanges d'O2 et de CO2 entre l'air et le sang
- Les organes mécaniques : Côtes, sternum, muscles intercostaux, diaphragme et rachis
Ils assurent la ventilation des voies aériennes
Phase du cycle respiratoire
- Inspiration les poumons se remplissent
- Expiration les poumons se vident
- Inspiration forcée : Lors d’un effort important notre organisme force sur l’inspiration en faisant intervenir des
muscles supplémentaires. Le stress, la peur, le froid ainsi que d’autres facteurs physiques peuvent faire « oublier » de forcer sur l'expiration, le corps ne sera pas satisfait : il réclamera plus d'O2, il se mettra à respirer de plus en plus vite, en continuant d'oublier d'expirer fortement, inspirera de plus en plus et remplira les poumons, au point de nous faire suffoquer. L'organisme réclame de l'air alors que les poumons sont pleins, mais pleins d'air chargé de CO2. C’est l’essoufflement !
- Apnée inspiratoire : Respiration bloquée poumon remplis d’air - Apnée expiratoire : Respiration bloquée poumon vide
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LES SINUS
Les sinus sont des cavités gazeuses indéformables qui servent :
- à réchauffer et à humidifier l’air qui circule dans la gorge,
- à alléger et à renforcer la boite crânienne,
- de siège de la personnalité de la parole (par résonance).
Tapissés par une muqueuse qui recouvre toutes les voies aériennes supérieures, les sinus sont reliés la gorge
par des conduits de faible diamètre et relativement long, notamment au niveau des frontaux.
On peut distinguer :
→ les sinus frontaux au niveau des arcades de la base du front
→ les sinus maxillaires au niveau du maxillaire supérieur
→ les sinus ethmoïdaux derrière les fosses nasales
→ les sinus sphénoïdaux au-dessus de l’arrière gorge, plancher du cerveau.
Les Oreilles
Elles assurent les fonctions d'audition, mais aussi d'équilibration dans l'espace. On les décompose en trois parties :
- L'oreille externe : partie noyée lors de la plongée. C'est la partie visible composée du pavillon, du conduit auditif externe et du tympan.
- L'oreille moyenne : partie ayant pour rôle d'amplifier les sons avant transmission à l'oreille interne et d'équilibrer les pressions de part et d'autre du tympan. Elle comprend la caisse du tympan (marteau, enclume, étrier, fenêtre ovale) et la trompe d'Eustache.
- L'oreille interne : partie où siègent les fonctions d'audition (cochlée) et d'équilibration (canaux semi-circulaires, utricule et saccule).
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LES ACCIDENTS
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Contre indications à la plongée
Tout individu en bonne santé, sachant nager et à l’aise dans l’eau peut plongée. Néanmoins il faut consulter un médecin avant chaque saison pour vérifier que son organisme est suffisamment résistant pour supporter « la vie sous pression ».
Le plongeur doit avant tout bien se connaitre, savoir jusqu'où il peut aller. Même si la plongée est un loisir avant d’être un sport, Il est important d’avoir une bonne
condition physique, car cela minimise grandement les accidents. Il faut aussi éviter de plongée après un repas arrosé, en étant fatigue, il faut avoir une bonne
hygiène de vie Il existe aussi des contre-indications dont voici les principales:
Asthme - Rhume des foins - Bronchite - Sinusite - Otite - Surdité unilatérale - Perforation du tympan - Diabète -Troubles rénaux - Femmes enceintes - Epilepsie - Hypertension majeure - Névrose -Troubles caractériels - Déséquilibre psychique - Traumatismes crâniens - Affectation oculaires - Dents en mauvais état - ...
De manière générale, toutes séquelles d'accidents, toute atteinte pulmonaire, cardiaque,
neurologique, psychiatrique, ORL, ophtalmologique. En présence d’une contre indication demandez un avis médical spécialisé pour la pratique de
la plongée. Ces contre-indications peuvent entraîner une incapacité temporaire ou définitive pour la
pratique de la plongée sous-marine ; seul un médecin habilité peut juger de la gravité de certaines pathologies par rapport à la plongée.
Classification des accidents
- Les accidents Mécaniques, Barotraumatiques : conséquence de l’application de la loi de MARIOTTE en plongée
- Les accidents Toxiques ou Biochimiques : intoxication par un gaz
- Les accidents Biophysique, ADD (accidents de décompression) : conséquence de
l’application des lois de Dalton et Henry
- Les autres accidents : ce qui ne peuvent être classés dans les catégories précédentes
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Les Barotraumatiques Le corps humain est constitué de solide, de liquide et de cavités gazeuses. Alors que les solides et les liquides sont pratiquement incompressibles, les gaz suivent la loi de Mariotte. Donc ils se compriment quand le plongeur descend et se détendent quand il remonte. Ce sont donc ses variations de pression et de volume qui peuvent causer ces accidents.
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Le placage du masque UNIQUEMENT A LA DESCENTE
� Cause :
L’air contenu dans le masque se comprime. Celui-ci ce déforme au niveau de la jupe puis s’écrase sur la figure. Après avoir dépassé la limite d'élasticité de la jupe, il ne peut plus se déformer, il va y avoir une dépression à l'intérieur. Il va donc agir sur notre visage comme une grosse ventouse.
� Symptômes :
Troubles de la vision, douleurs, hémorragies oculaires et/ou nasales.
� Conduite à tenir :
Stopper la descente, souffler par le nez pour retrouver une situation normale.
Ne pas forcer pour décoller le masque, provoquer une entrée d’eau en soulevant un
coin de la jupe du masque.
A la surface Si saignement de nez, se moucher légèrement puis comprimer la
narine tête en avant. Pour les autre cas, consulter un médecin ORL ou un
ophtalmologiste et suspendre toute plongée.
� Prévention :
Cette accident est très simple à éviter il faut souffler par le nez dans le
masque au fur et à mesure de la descente.
Barotraumatisme de l’oreille
� Cause :
Lorsque nous changeons de profondeur nous faisons varier la pression de l’oreille externe. Pour ne pas déformer notre tympan, il faut faire varier la pression dans l’oreille moyenne pour ainsi équilibrer le tympan. Si cela n’est pas fait il se déformera et produira une gêne.
• A la surface, notre oreille moyenne est à la même pression que
l’extérieure, le tympan ne subit pas de contraintes.
• A la descente, la pression de l’eau augmente et appuie sur le
tympan. L’air contenu dans l’oreille moyenne se comprime.
Le tympan se déforme et une gêne apparaît.
• A la remontée, la pression de l’eau diminue progressivement, la
surpression de l’air dans l’oreille moyenne s’évacue
progressivement. L’équilibre se fait naturellement, il n’y a rien à faire
à la remontée.
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� Symptômes :
• Gêne, douleur légère puis de plus en plus violente. Ceci peut entraîner une otite barotraumatique, voire une rupture du tympan si on continue à descendre
• "Coup de poignard" et sensation de froid et de crépitement dans l'oreille.
• Vertiges.
• Syncope
� Conduite à tenir : STOPPER TOUTE PROGRESSION
A la descente : remonter un peu et équilibrer de nouveau puis reprenez votre
descente plus lentement et équilibrer plus régulièrement
Se moucher, faire entrer de l'eau dans la cagoule peut aider.
Si cela persiste, remonter lentement et annuler la plongée.
À la remontée : problème très rare, redescendre de quelques mètres, équilibrer puis
remonter très lentement.
Si douleur persistante, surdité, impossibilité de décompresser plusieurs jours de
suite, consulter un médecin O.R.L.
Ne jamais mettre de goute après la plongée si douleur (le tympan peut être percé)
� Prévention : Bien équilibrer, ne jamais forcer à la descente et avoir « conscience » de ses tympans !
Adopter une descente lente (en phoque)
Les différentes méthodes pour équilibrer les oreilles à la descente et/ou à la remontée sont :
Valsalva Déglutition Frenzel Toynbee B.T.V. Delonca
Nez pincé libre pincé pincé libre
Bouche fermée fermée libre fermée libre
Glotte ouverte fermée libre fermée libre
Action souffler dans le nez avaler la salive langue plaquée contre palais, prononcer KE
avaler salive ouverture du
maxillaire inférieur (bâillement)
Résultat sur l'oreille
moyenne
surpression d'origine
pulmonaire équipression
surpression d'origine rhinopharyngée
dépression équipression
Exécution facile très facile difficile avec
un détendeur très facile difficile
Sécurité moyenne moyenne bonne bonne parfaite
Descente Descente + Remontée
Descente Remontée Descente + Remontée
Méthode active Méthode passive Méthode active Méthode active Méthode passive
La B.T.V. (Béance Tubaire Volontaire) consiste en une projection du maxillaire inférieure vers l'avant
Attention !
- Ne jamais pratiquer Valsalva à la remontée !
- Ne jamais obstruer les oreilles (bouchon …)
- Ne jamais prendre de traitement pouvant endormir la sensation du tympan
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Barotraumatisme des sinus
� Cause :
Notamment quand nous sommes malades nos sinus peuvent être bouchés. Les sinus étant
des voix où circulent du gaz cela pose des problèmes.
• À la descente : la pression augmente ; comme pour le placage de
masque, si une cavité est bouchée, il y a une dépression qui crée un
effet ventouse sur la muqueuse
=> risque de décollement.
• À la remontée : l'air comprimé et emprisonné dans les cavités par des sécrétions va vouloir se détendre, comme les orifices sont bouchés, il va appuyer sur les parois des sinus
=> risque d’écrasement de la muqueuse contre la paroi osseuse (+ rare)
� Symptômes :
• Hypersécrétion (envie de se moucher) et état congestif avec œdème.
• Saignement de nez.
• -Violente douleur localisée aux arcades (frontaux) et aux pommettes (maxillaires).
• Sensation de rage de dents (maxillaires).
• Toute douleur aiguë aux sinus (cas d'une remontée très rapide) peut entraîner une syncope.
� Conduite à tenir :
STOPPER TOUTE PROGRESSION
• À la descente : remonter un peu, retirer le masque et se moucher
afin de libérer les muqueuses.
• À la remontée : redescendre de quelques mètres pour diminuer la
douleur, se moucher et remonter très lentement (
Si le problème persiste, suspendre la plongée et consulter un médecin O.R.L.
� Prévention :
• Ne jamais forcer.
• Ne pas plonger en cas de rhume ou sinusite !
• Adopter une descente lente (en phoque)
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Surpression pulmonaire C'EST L'ACCIDENT LE PLUS GRAVE QUE L’ON PEUT AVOIR
� Cause :
Non-expiration à la remontée. L'air se dilate jusqu'à la limite d'élasticité des poumons, entraînant une rupture des alvéoles pulmonaires.
Cette non-expiration peut être engendrée par :
• Un blocage volontaire de la respiration • Un blocage de la glotte (spasmes glottiques, tasse avalée, allergies, effort...). • Malformation occultée à la visite • Crise d'asthme • Technique de la remontée sans embout (R.S.E.) ou de la remontée à 2 sur un
embout non ou mal maîtrisée. • Remontée trop rapide avec expiration insuffisante. • Détendeur bloqué empêchant l'expiration (phénomène rare), ne pas hésiter à
l'enlever ou à expirer par le nez. • Efforts intenses en bloquant la respiration • Apnée pendant ou après la plongée ; • Gonflage de la stab à la bouche. • Apnéiste ayant pris de l'air au fond
� Symptômes :
• Douleur thoracique • Difficultés respiratoires • Quinte de toux • Crachats sanguins et bave rosâtre • Cyanose (coloration bleutée que prennent la peau et les muqueuses) • Thorax dilaté. • Crises de type épileptique. • Etat de choc • Mort.
Ces symptômes peuvent apparaître ensemble ou séparément. Les risques sont les plus importants dans la zone des 10 m.
� Conduite à tenir : • Alerter les secours d'urgence / Sortir la personne de l’eau : déséquiper,
mettre au sec, réchauffer et réconforter
• Si la victime est consciente, mettre en position semi assise pour l'aider à
ventiler
• Mettre sous O2 à 100 %
• Transférer d’urgence en milieu médical
� Prévention :
Expirer en remontant surtout entre 10 mètres et la surface !
Attention aux remontées sans embouts (RSE) dans les 3 derniers mètres. Laisser libre jeu à la respiration
Ne pas donner de l'air à un apnéiste
Même si en présence d'une surpression pulmonaire, il y a souvent un accident de décompression, ne donner de l’aspirine que sous avis médical
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Barotraumatisme des dents UNIQUEMENT A LA DESCENTE
� Cause :
Durant la plongée, de l’air peut pénétrer dans une dent cariée non soignée ou par les bords d’un plombage abimé. Au cours de la remontée, l’air contenu dans la dent se dilate, et si l’orifice est trop petit, l’air ne peut s’évacuer assez rapidement.
� Symptômes :
Violente douleur dentaire pouvant persister après le retour en surface. Dans
le meilleur des cas, le plombage s’est déplacé ou est éjecté, dans le pire des cas c’est la dent qui éclate
� Conduite à tenir :
• redescendre de quelques mètres et remonter très lentement
• Consulter un dentiste.
� Prévention :
Subir un examen annuel chez un dentiste en lui précisant que l'on plonge.
Dilatation des gaz intestinaux et stomacaux UNIQUEMENT A LA REMONTEE
� Cause :
Durant la remontée les gaz provenant de la fermentation des aliments ou de l’air avalé en plongée se dilatent.
� Symptômes :
S’ils ne peuvent s’échapper, par voie orale ou anale, ils provoquent de
violentes douleurs abdominales pouvant aller jusqu’à provoquer une syncope.
� Conduite à tenir :
STOPPER TOUTE REMONTEE
• Redescendre un peu, essayer d'évacuer les gaz
• Consulter un médecin, éventuellement recomprimer le malade en caisson.
� Prévention :
Il est recommandé aux plongeurs d’avoir une alimentation saine et
notamment d’éviter les féculents et les boissons gazeuses avant la plongée.
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Les accidents Toxique
ou Biochimique Les gaz que l'on respire peuvent devenir toxiques dès que leur pression partielle dépasse un
certain seuil.
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L’INTOXICATION AU GAZ CARBONIQUE ET
ESSOUFFLEMENT
� Cause :
Le gaz carbonique est toxique, l’air n’en contient que 0.03%. C’est à partir de 2% que
les premiers troubles apparaissent. A 7% la respiration devient difficile, haletante. Au delà
c’est la syncope. La pression partielle croit avec la pression ambiante. Une quantité tolérable
en surface (exemple 1.5%) devient très dangereuse en profondeur (à 30m 4*1.5 = 6%)
L’intoxication par le gaz carbonique provient soit d’une pollution de l’air soit d’une
surproduction de l’organisme (effort trop intense)
� Symptômes :
• Cas 1 : Au retour à la surface : maux de tête violents et tenaces
éventuellement accompagnés de vomissement
• Cas 2 : Durant la plongée : essoufflement allant jusqu’à l’asphyxie, ce qui
provoque souvent le mauvais reflexe d’enlever son embout et c’est la
noyade
� Conduite à tenir :
• Cas 1 : mettre la victime au repos et bien la faire s’aérer voire la mettre
sous oxygène
• Cas 2 : cesser tout effort (arrêter de palmer), remonter de quelques mètres
et bien expirer à fond. Même si les effets s’estompent il est préférable de
ne pas poursuivre la plongée. Durant l’assistance, il faut veiller à ce que la
victime n’arrache pas sont détendeur et la rassurer au mieux par le regard
et la communication.
� Prévention :
• Matériel bien entretenu
• Bonne pureté de l’air comprimé
• Se protéger du froid
• Bien ouvrir sa bouteille
• Ne pas palmer trop vite
• Bien expirer à fond
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L’INTOXICATION PAR L’OXYGENE OU HYPEROXIE
Il y a deux effets à prendre en compte :
� L’effet Lorrain-Smith : si l’oxygène est respiré à une pression partielle supérieure à
0.5 bar durant un long laps de temps (plus de deux heures)
� L’effet Paul Bert : si l’oxygène est respiré à une pression partielle supérieure à 1.6
bars soit une profondeur de 70m c’est pour cela que la plongée à l’air est limitée à
60m
Cette accident ne peut donc pas survenir durant en plongée loisir.
LA NARCOSE ou IVRESSE DES PROFONDEURS
� - Causes :
Encore mal définie, mais liée à l'azote ainsi qu’à certains gaz inertes. Elle se définit comme un trouble du raisonnement et du comportement.
� Les symptômes :
Ils apparaissent à des profondeurs très variables, cela dépend de l'accoutumance
du plongeur. Les sujets les plus sensibles perçoivent des troubles à partir de 30 m, au delà de 60m tous les individus sont plus ou moins narcosés.
Ces troubles vont de la simple extase à la perte de conscience :
• Euphorie, sensation de déséquilibre
• Diminution de l’attention, de la mémoire et de la coordination
• Perte de conscience, comportement dangereux
� Conduite à tenir :
Remonter de plusieurs mètres, les effets disparaitront.
� Prévention :
Il est important de plonger en profondeur de façon progressive.
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Les accidents
Biophysique, ADD
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Cause
Nous avons vu que l’azote se dissolvait dans l’organisme. De plus, il ne se dissout pas à la même
vitesse dans tous les tissus. Certains tissus sont dit longs et d’autre courts. Les tissus cours seront les premiers à
se saturer. A la remontée, l’azote dissout reprend sa forme gazeuse. Si cette remontée est trop rapide, l’azote
ne peut être évacué par les poumons. Des bulles se forment (comme quand on ouvre une bouteille de
champagne).
Si ces bulles apparaissent dans les vaisseaux, elles entravent la circulation sanguine.
Si c’est dans les tissus, elles gène le transfert de l’oxygène.
La nature et la gravité de l’accident dépendent de la localisation et de la grosseur des bulles. La
fatigue et le gaz carbonique favorise cet accident.
Les symptômes
Les troubles se produisent :
Les symptômes varient suivant le type d’accident. Ils peuvent survenir simultanément ou
successivement.
- Accidents cutanés : Puces et moutons
Ces démangeaisons et boursouflures sont bénignes mais annoncent généralement un accident grave.
- Accidents neurologiques
Accident de tissu court.
� Fatigue générale, pâleur, angoisse. � Déficit musculaire � Douleur violente au niveau des omoplates ou des vertèbres lombaires. � Fourmillement dans les membres ou les jambes. Engourdissement. � Impossibilité d'uriner. � Nystagmus (les yeux qui se "promènent" d'où impossibilité de fixer son regard) � Perte des sens. � Paralysie partielle
50% Dans les 30min qui suivent le
retour en surface
85% Dans l‘heure
95% Dans les 3h
99% Dans les 6h
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- Accidents ostéo-articulaires : Bends
Accident de tissu long.
Le plus souvent il s’agit d’une douleur intense dans une ou plusieurs articulations, mais cela peut
s’étendre à un membre ou un muscle.
- Accidents de l'oreille interne
Dû à un dégazage dans l'oreille interne, ce qui perturbe l'audition et l'équilibre.
� Vertiges, nausées, audition difficile ou impossible.
Ces accidents annonce généralement un accident cérébral. On peut le confondre avec le mal de mer.
- Autre Accidents
� Accident cérébral Coma du à la présence de bulles dans le cerveau.
� Accident cardiaque Infarctus du myocarde dû à un dégazage dans une artère coronaire.
� Accident pulmonaire Insuffisance respiratoire aiguë due à un dégazage dans l'artère pulmonaire ou
une de ses branches.
Conduite à tenir
NE JAMAIS RÉIMMERGER.
- Prendre les mesures pour un transport d'urgence vers un centre de recompression
- Donner les gestes de secours suivant
� Mettre au repos
� Mettre sous oxygène
� Sécher, réchauffer, rassurer
� 500 mg d’aspirine avec 50cl d’eau
� Puis hydrater 1l/h
� Remplir la fiche d’évacuation
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Prévention :
o Respecter la vitesse de 15 à 17 m/min o Faire les paliers indiqués par la table ou l’ordinateur
� A la bonne profondeur (pas à 1 ou 2 mètres près), donc à l'horizontal. � En respirant (il n'est pas nécessaire d'économiser son air aux paliers).
o Ne pas changer d’ordinateur durant un stage de plongée o Si plongée avec tables :
� Respecter rigoureusement les procédures de calcul (consécutives, successives, remontée rapide,...).
� Faite vérifier vos paliers o Si plongée à l’ordinateur :
� Prendre toujours les paliers les plus longs de la palanquée o Ne pas plonger si la houle rend les paliers impossibles. o Ne pas allonger les paliers au pifomètre, seul le palier de trois mètres peut être prolongé sans
risque. o Pas de manœuvre de Valsalva en remontant ou au palier. o Le gonflage à la bouche de la stab est interdit o Pas d’efforts excessifs pendant la plongée (palmage, ...). o Pas d'efforts importants après la plongée. o Pas d'apnée après la plongée. o Pas d'altitude supérieure après la plongée (montagne), ni avion pendant 12 heures. o Ne pas plonger en cas de fatigue physique, morale ou de traitement médical. o Se renseigner sur le centre de recompression le plus proche. o Avoir une caisse de secours opérationnelle (O2, aspirine, eau douce,...).
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Autres accidents
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Accidents du au froid
� Hypothermie
Température insuffisante
� Cause :
L’eau froide, une tenue non adaptée peut entrainer une perte de calorie qui refroidit le corps
� Symptômes :
• Crampes
• Tremblements
• Diminution de l’attention et de l’habileté manuelle
• Irritabilité
• Eventuellement une perte de connaissances ou un état de choc
Peut provoquer un autre accident : l’essoufflement
� Conduite à tenir :
Sécher, réchauffer
� Prévention :
o Adapter la combinaison à la température de l’eau
o Toujours plonger avec une cagoule dans les eaux froides
o Ne pas hésiter à mettre des gants et des bottillons
o Remonter au premier frisson
� Choc thermo-différentiel
� Cause :
Immersion trop rapide dans une eau trop froide aggravée par une exposition préalable au soleil
� Symptômes :
Perte brutale de connaissance suivie d’une noyade si la victime n’est pas tout de suite secourue
� Conduite à tenir :
Sortir la victime de l’eau la sécher et la réchauffer, si elle est toujours inconsciente, vérifier si elle
respire et la mettre en PLS, sinon réanimer
� Prévention :
Toujours se mouiller la nuque et faire rentrer un peu d’eau dans la combinaison.
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LA NOYADE
- Cause :
Arrêt respiratoire par inondation des voies aériennes pouvant entraîner un arrêt cardiaque et la mort.
o Stade 1
� Symptômes :
• Angoisse
• Epuisement
• Refroidissement
� Conduite à tenir :
• Sortir de l’eau
• Se reposer
• Réchauffer
• Rassurer
• Hospitaliser
o Stade 2
� Symptômes :
• + encombrement respiratoire (dû à une faible quantité d’eau respirée)
� Conduite à tenir :
• + surveillance respiratoire stricte o Stade 3
� Symptômes :
• + trouble de la conscience (dû à une grande quantité d’eau respirée)
� Conduite à tenir :
• + Oxygénothérapie ou assistance respiratoire
o Stade 4
� Symptômes :
• + Arrêts cardiaux respiratoires, coma (dû à une très grande quantité d’eau respirée)
� Conduite à tenir :
• + réanimation
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- Prévention :
o Savoir nager. o Ne pas présumer de ses possibilités. o Matériel en très bon état. o Port d'une combinaison. o Port d'une ceinture largable o Port d'un gilet stabilisateur o Ne jamais plonger seul. o Se munir d’un tuba o Bien agir sur les incidents débouchant sur la noyade (essoufflement, narcose,
angoisse, panique, piqûres et morsures d’animaux). o Visite médicale annuelle.
Vérifier si la victime respire
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LES DANGERS DU MILIEU
L'eau n'est pas notre milieu naturel, il est donc évident que nous devrons faire face à divers risques. Ils peuvent
venir :
- de la faune
Poissons venimeux, morsures …
- de la flore
Coupures, brûlures ….
- des déchets
Coupures, pris au piège…
- du temps
Mer agitée, courants, visibilité …
Quelques règles à respecter pour prévenir ses accidents :
o se renseigner sur la faune et la flore que l’on peut rencontrer
o ne rien toucher
o éviter les shorty mettre des gants
o ne pas « titiller » les animaux
o toujours avoir un couteau
o se renseigner sur la météo
o savoir renoncer
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MATERIELS
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Equipement du plongeur autonome
• Combinaison de plongée
• PMT
• Bouteille
• Détendeur principal
• Octopus
• manomètre
• Stab
• Ordinateur ou table + profondimètre et montre
• Lest
• Parachute
• Carnet de
• Poignard
• Boussole
Combinaison de plongée
C’est une tenue en néoprène (Humide ou semi
Elle sert à tenir chaud, grâce à une fine couche d’eau à l’intérieur réchauffée par notre corps.
tenue on raj
La combinaison doit être parfaitement ajustée à la morphologie du plongeur pour
éviter la circulation d'eau sur la peau
Elle est indispensable lorsque la température est inférieure à 24°C car le froid
cause d'accident.
conseillée.
L'épaisseur doit être adaptée à la température de l'eau.
Il est conseillé de porter une protection même en eau chaude pour éviter les
blessures (rochers, ours
Bien la rincer après usage et ne pas faire sécher au soleil.
Il existe des
formation spécifique,
Equipement du plongeur autonome
Combinaison de plongée
Détendeur principal
manomètre
Ordinateur ou table + profondimètre et montre
Parachute
Carnet de plongée
de plongée
nue en néoprène (Humide ou semi-étanche), d’épaisseur variable, souvent 3, 5, 7 mm…
Elle sert à tenir chaud, grâce à une fine couche d’eau à l’intérieur réchauffée par notre corps.
tenue on rajoute souvent gants et chaussons.
La combinaison doit être parfaitement ajustée à la morphologie du plongeur pour
éviter la circulation d'eau sur la peau
Elle est indispensable lorsque la température est inférieure à 24°C car le froid
cause d'accident. En dessous de cette température la cagoule est vivement
conseillée.
L'épaisseur doit être adaptée à la température de l'eau.
Il est conseillé de porter une protection même en eau chaude pour éviter les
blessures (rochers, oursins, coraux de feu, etc...)
Bien la rincer après usage et ne pas faire sécher au soleil.
Il existe des combinaisons étanches, l'utilisation est plus délicate et
formation spécifique, le prix est aussi nettement plus élevé.
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étanche), d’épaisseur variable, souvent 3, 5, 7 mm…
Elle sert à tenir chaud, grâce à une fine couche d’eau à l’intérieur réchauffée par notre corps. A cette
La combinaison doit être parfaitement ajustée à la morphologie du plongeur pour
Elle est indispensable lorsque la température est inférieure à 24°C car le froid est une
cagoule est vivement
Il est conseillé de porter une protection même en eau chaude pour éviter les
combinaisons étanches, l'utilisation est plus délicate et demande une
Cours N2
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PMT
P: Les palmes
Elles permettent de se déplacer dans l’eau.
Elles peuvent être chaussantes ou à sangles réglables (plus pratique pour le
port de bottillons).
M : Masque
Il permet d’avoir une vision nette dans le milieu aquatique.
T : Tuba
Il sert en capelé
Il permet de respirer en surface la tête dans l’eau.
Exemple : en fin de plongée si vous remontez loin du bateau et que vous n’avez plus
d’air.
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Bouteille
C’est un réservoir d’air comprimé en acier, aluminium ou composite comprenant 2 parties :
-la bouteille
-la robinetterie.
Les capacités
• Bloc 0,4 litre Fenzi
• Mono bloc 6 litres plongée enfant (biberon)
• Mono bloc 12 litres usage courant
• Mono bloc 15 litres augmente l’autonomie
• Mono bloc 18 litres grande autonomie
• Bi 2x10 litres
• Bi 2x12 litres
Identification de la bouteille
Ces indications sont gravées sur le haut de la bouteille
Poids en kg
Nom du constructeur
Année de construction
Volume intérieur en dm3
Pression d’utilisation (2/3 de la pression d’essai)
Gaz utilisé
Pression d’essai
Température de mesure
Poinçon des mines (tête de cheval)
Poids à vide
Numéro de la bouteille
Date des épreuves
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Précautions à prendre :
• éviter les chocs, qui peuvent écailler la peinture et entrainer une corrosion extérieure.
• l’exposition au soleil qui peut faire augmenter la pression intérieure.
• corrosion intérieure par un gonflage ou dégonflage rapide qui entraine de la
condensation.
• Coucher le bloc ou le tenir.
• Ne pas l'ouvrir en grand à l'air libre.
• Entretenir la peinture.
Réglementation :
• Le transport d'un bloc gonflé est interdit dans les transports collectifs
• les bouteilles sont contrôlées soit
� tous les 5 ans, elles passent en ré-épreuve, c'est-à-dire
qu’elles sont envoyées à un organisme extérieur et soumises à une
pression supérieure à la pression de services. Et annuellement, elles sont
inspectées visuellement par un TIV (Technicien d’Inspection Visuelle)
formé pouvant appartenir à son club.
� Elles ne sont pas inspectées par un TIV et sont envoyées en
ré-épreuve tout les deux ans (elles doivent quand même être inspectées
tous les ans par leur propriétaire)
Cours N2
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La robinetterie Robinetterie de conservation : sert à fermer ou ouvrir la bouteille
En actionnant la poignée, la rotation est transformée en mouvement de translation de la vis clapet pour ouvrir ou fermer l’arrivée Haute pression de la bouteille.
Simple robinetterie double robinetterie
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Détendeur principal, octopus et manomètre
Le but du détendeur principal est de détendre l’air comprimé de la bouteille pour
que le plongeur puisse la respirer à la pression ambiante.
L’octopus sert à secourir un autre plongeur en panne d’air.
Le manomètre nous indique la pression d’air restant dans la bouteille en Bar.
Un détendeur se divise en 2 étages. Le 1er étage raccordé à la bouteille fait passer l’air de la haute pression (HP) à une moyenne pression (MP) ou pression intermédiaire (PI) (7 à 10 bars selon les modèles) Cette pression est ensuite transmise au 2ème étage par un flexible, puis ensuite transformée en pression ambiante.
Sur le 1ER étage il y a plusieurs sorties : le détendeur principal, l’octopus, le direct système qui
est raccordé en moyenne pression, seul le manomètre est raccordé en haute pression.
Il y a 2 possibilités de raccordement à la bouteille :
- étrier
- DIN
HP
P ambiante MP
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Il existe deux types principaux de détendeur 1er étage :
• A pistons
• A membranes Et ceux-ci peuvent être compensés ou non
Fonctionnement d’un 1er étage à piston non compensé
A l’état d’équilibre la haute pression est bloquée par la fermeture du piston sur son siège. En inspirant de l’air dans le détenteur du deuxième étage, on crée une dépression dans la
chambre 2 (Pression Intermédiaire). Cette dépression va faire descendre le piston qui en s’écartant de son siège fera entrer l’air
haute pression dans la chambre 1. L’air sera détendu dans la chambre 2. Le ressort taré à une force de 7 à 10 bars, se rétracte dès qu’il y a équilibre des forces entre les deux
chambres et revient à sa position normal, ce qui fait remonter le piston sur son siège et ferme
l’ouverture Haute pression.
Inspiration équilibre
2 2
1 1
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Fonctionnement d’un 1er étage à piston compensé
Le fonctionnement est le même, la seule différence est la facilité de la respiration. Le piston compensé n’a aucune force à vaincre puisque la pression s’exerce sur les parois du tube, alors que le piston non compensé rencontre une résistance à cause de sa forme.
Fonctionnement d’un 1er étage à membrane (ancien modèle) A l’ouverture de la bouteille le clapet est maintenu sur le siège par le ressort de fermeture et par la H.P. C’est l’état d’équilibre ou l’état à l’expiration du plongeur. Lors d’une inspiration du plongeur, une dépression apparaît dans la deuxième chambre ce qui va incurver la membrane, pousser le pointeau ce qui déclenchera l’ouverture du clapet et l’arrivée de la H.P. Le ressort de rappel taré entre 5 et 10 bars sera en extension. L’air pénétrera dans la deuxième chambre et se détendra. A l’équilibre le ressort rappelle la membrane qui tire le pointeau et ferme le clapet.
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Fonctionnement du 2ième étage
Le deuxième étage a pour but de transformer la Pression Intermédiaire en pression ambiante (air respirable confortablement pour le plongeur). Ce détendeur possède deux chambres :
- Une chambre humide, - Une chambre sèche séparée par une membrane.
Dans la phase d’inspiration du plongeur, une dépression se crée à l’intérieur du 2ième étage :
La membrane se baisse, actionnant ainsi le levier qui va tirer le piston et ouvrir le clapet. L’air à la pression intermédiaire va se détendre dans la chambre sèche et permettre au plongeur d’aspirer un air à pression ambiante.
Dés qu’il y a équilibre des pressions dans le 2ième étage, la membrane n’appuie plus sur le levier et le clapet se ferme.
Dans la phase d’expiration, l’air rejeté dans la chambre sèche s’évacue par la soupape de surpression. C’est une soupape souple qui interdit l’entrée de l’eau dans la chambre sèche et qui autorise l’échappement de l’air en surpression dans cette chambre.
Un poussoir manuel commande également l’ouverture du clapet pour faire fuser le détendeur et chasser éventuellement l’eau de la chambre basse pression.
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PRINCIPALES PANNES
Panne Provenance réparation Fuite d’air entre 1er étage et
bouteille
Joint torique de la robinetterie
Perso
Débit d’air continu dans le 2ième étage
Joint d’étanchéité du clapet du 1er étage qui fait augmenter la pression
intermédiaire Spécialiste
Mauvaise étanchéité siège/clapet 2ième
étage
Petites bulles sur le premier étage (chambre humide)
Joint torique du 1er étage défectueux
Spécialiste
Entrée d’eau lors de l’inspiration (2ième étage)
Embout percé
Perso
Membrane percée
Spécialiste
Une fêlure du boîtier
Soupape d’expiration endommagée
Soupape encrassée
Perso
Entretiens & Précautions
Précaution Danger et entretien
Rincer le détendeur à l’eau douce après usage
Remettre le bouchon de protection HP 1er étage
Plongée en bord de mer Eviter le contact du détendeur avec le
sable (abrasif)
Le transport Mettre le détendeur dans une sacoche
protectrice
Révision 1 fois par an chez un spécialiste
Cours N2
Stab ou gilet stabilisateur
C’est une bouée qui est avant toutl’eau.
Il est composé :
- d’une bouée, - d’un insufflateur et d’un direct système qui
lentement. - 3 purges rapides, 2 haute
Il sert aussi à :
- Fixer le bloc sur le dos du plongeur- Influer sur la flottabilité du plongeur
Il existe un grand nombre de stabs différentetout qu’elle soit confortable et résistante.peut être soit enveloppante ou dorsal
Entretien : - Rinçage systématique - Pensez à rincer l’intérieur périodiquement…
(notamment avant l’hivernage)- Attention à ne pas cogner les pur- Stocker sur un porte-manteau
Ordinateur
ou table + profondimètre et montre
En tant que plongeur autonome, nous sommes amenés à réaliser des paliers de décompression soit donnés par un ordinateur de plongée ou on les calcule avec des tables de plongée (MN90) un profondimètre et une montre étanche.
L’ordinateur est plus pratique àavec.
Il possède un autre avantage qui est de réduire les parisque au plongeur. Les tables sont basées sur une plongéel’ensemble du profil de la plongée.
Les tables restent utiles si l’on veut préparer sa plongée. Il est d’un jeu sur le site de plongée.
Stab ou gilet stabilisateur
est avant tout un système de sécurité qui sert à maintenir à la surface de
d’un direct système qui permettent de rajouter de l’air et l’enlever
3 purges rapides, 2 hautes et une basse.
Fixer le bloc sur le dos du plongeur Influer sur la flottabilité du plongeur
Il existe un grand nombre de stabs différentes, il faut avant elle soit confortable et résistante. La bouée de la stab
être soit enveloppante ou dorsal
à rincer l’intérieur périodiquement…
(notamment avant l’hivernage) ne pas cogner les purges
manteau
able + profondimètre et montre
En tant que plongeur autonome, nous sommes amenés à réaliser des paliers de décompression soit donnés par un ordinateur de plongée ou on les calcule avec des tables de plongée (MN90) un profondimètre et une montre étanche.
L’ordinateur est plus pratique à utiliser et la plus part des plongeurs font
ntage qui est de réduire les paliers sans pour autant faire courir un plongeur. Les tables sont basées sur une plongée carrée, alors que l’ordi
de la plongée.
utiles si l’on veut préparer sa plongée. Il est d’ailleurs obligatoire d’en avoir
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maintenir à la surface de
de rajouter de l’air et l’enlever
En tant que plongeur autonome, nous sommes amenés à réaliser des paliers de décompression soit donnés par un ordinateur de plongée ou on les calcule avec des tables de
des plongeurs font leur décompression
sans pour autant faire courir un , alors que l’ordinateur analyse
obligatoire d’en avoir
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Lestage
A cause de notre flottabilité et de celle du matériel, nous sommes généralement amenés à
nous lester pour pouvoir descendre.
Le lestage se fait à l’aide de plombs, soit mis dans les stabs (poche spéciale) soit mis en
ceinture.
Il doit pouvoir être facilement largable en cas de problème
Le poignard
Le poignard, à la fois outil et élément de sécurité, il peut servir à se libérer de
tout éléments où nous pouvons rester accrochés (fil de pèche, vieux filets, fil du
parachute).
Il doit être fabriqué dans un métal robuste et non corrodable. La lame
comporte d’un côté une coupe et de l’autre des dents de scie.
Il peut aussi servir à émettre un signal sonore en le cognant contre la
bouteille
La Boussole
Elle sert à se repérer sous l’eau grâce à une aiguille indiquant le Nord et un cadrant amovible
gradué permettant de suivre un cap
Le phare de plongée
Il a plusieurs utilités qui demandent une puissance différente
Il est surtout utilisé pour les plongées de nuit, assimilé à une plongée de
nuit soit par grande profondeur ou par environnement
Il est apprécié pour redonner des couleurs au fond et poissons ou pour les
fouilleurs dans les petits trous et crevasses
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Parachute
Le parachute sert à signaler la présence de plongeurs se rapprochant de la
surface. Il est utilisé à partir du 1er palier.
On peut aussi se servir de deux parachutes cote à cote pour indiquer que des
plongeurs sont en difficultés.
Attention de ne pas s’emmêler avec le fil.
Carnet de plongée
Dès l’obtention du niveau 1, vous devez vous munir d’un carnet de plongée où vous tiendrez
l’historique de vos plongées.
Il est le reflet de votre expérience et peut être demandé par un moniteur
Passeport ou carte de niveau
Il atteste de votre niveau et donc de votre savoir-faire.
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Problème de table
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Courbe de sécurité
Il est possible de faire des plongées sans palier. Il suffit que le temps passé en profondeur
soit suffisamment court pour que les tissus longs ne se saturent pas et que la remonter entre 15 et
17 m/min soit suffisante pour éliminer l’azote dissout dans les tissus courts
Durée illimitée 9.25 m
5 h 30 10 m 2 h 15 12 m 1 h 15 15 m 50 min 18 m 40 min 20 m 35 min 22 m 20 min 25 m 15 min 28 m 10 min 30 m 10 min 32 m 10 min 35 m 5 min 38 m 5 min 40 m
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Rappel
L’air est composé de 80% d’azote et 20% d’oxygène
Contrairement à l’air qui est consommé, l’Azote sous l’effet de la pression s’infiltre dans les
tissus de notre corps jusqu’ à saturation. Quand la pression va diminuer, il va progressivement sortir
de nos tissus et reprendre le chemin respiratoire cette étape appelée dé-saturation est lente c’est
pourquoi il faut respecter plusieurs règles de sécurité durant la remontée sinon nous risquons
l’accident de décompression.
Les règles à respecter sont :
La vitesse de remontée comprise entre 15 et 17m/min
La vitesse de remontée entre les paliers et la surface 6m/min (soit 0.5min /palier)
Respecter vos paliers.
Le profil de plongée est la courbe représentant la profondeur en fonction de la durée.
Les tables de plongée sont basées sur un profil dit « carré »
HD = Heure de départ
PM= Profondeur max
DP= durée de la plongée
DR=durée de la remontée
P= palier
DRP= durée de la remontée entre les paliers
HS=heure de sortie
DT= la durée totale de la plongée
Cours N2
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Plongée simple
Les paliers sont calculés d’après la table de plongée en fonction de la PM et la DP
Si les valeurs ne se trouvent pas dans le tableau on prend des valeurs plus défavorables.
Exemple
PM=36m DP=22min
Les valeurs retenues dans le tableau sont PM= 38m DP= 25min
Ce qui donne deux paliers
Le premier à 6m de 1min (p6=1min)
Et le deuxième à 3m de 16min (p3=16min)
Pour connaitre l’heure de sortie nous devons encore calculer les durées de remontée.
DR = (36-6)/15 = 30/15 = 2min
On sait que DRP(6,3)=0.5 et DRP(3,0) = 0.5
Donc
DT= DP+DR+P6+DRP(6,3) +P3+DPP(3,0)
DT=22+2+1+0.5+16+0.5
DT=42min
Le résultat sera toujours arrondi à la minute supérieure (sauf indication contraire)
Si on s’immerge à 9h58
HS=HD+DT
HS=9h58+42min soit 10h40
Cours N2
Différentes façons d’utiliser les tables
- On ne prévoit rien et on calcule en fonction de ce
- On détermine avant de partir les paramètres de notre plongée et on
scrupuleusement. Et même
pouvant modifier les paramètres prévus.
- On veut faire un minimum de p
l’on va pouvoir passer.
- Inversement on veut un minimum de palier pour un temps donné.
à laquelle on va pouvoir aller.
Cas de la remontée
Si l’on remonte à une vitesse inferieure à 15m/min la durée de la remontée est comprise
dans le temps de plongée. Attention au calcul du temps de remontée (DR):
Si un plongeur remonte lentement de 30 à 18m et a un palier à 3m
DR est calculée de 18m et n
Différentes façons d’utiliser les tables
On ne prévoit rien et on calcule en fonction de ce que l’on a fait.
On détermine avant de partir les paramètres de notre plongée et on
ême, dans ce cas on prend des tables immergeables en cas d’incident
pouvant modifier les paramètres prévus.
On veut faire un minimum de palier pour une profondeur donnée. On cherche le temps que
Inversement on veut un minimum de palier pour un temps donné. On cherche la profondeur
on va pouvoir aller.
Cas de la remontée lente
Si l’on remonte à une vitesse inferieure à 15m/min la durée de la remontée est comprise
dans le temps de plongée. Attention au calcul du temps de remontée (DR):
Si un plongeur remonte lentement de 30 à 18m et a un palier à 3m
DR est calculée de 18m et non de 30 DR = (18-3) /15 =1min
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On détermine avant de partir les paramètres de notre plongée et on les respecte
prend des tables immergeables en cas d’incident
alier pour une profondeur donnée. On cherche le temps que
On cherche la profondeur
Si l’on remonte à une vitesse inferieure à 15m/min la durée de la remontée est comprise
dans le temps de plongée. Attention au calcul du temps de remontée (DR):
Cours N2
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Cas de la remontée rapide
Si pour une raison quelconque (panique, panne d’air) un plongeur remonte trop rapidement (donc
plus vite que 17m/min) il doit :
- Ne pas rester plus de 3min en surface
- Redescendre à moitié de sa profondeur max
- Y faire un palier de 5min
- Amorcer sa remontée
Cet incident modifie les paramètres de la plongée il faudra prendre :
- PM la profondeur maximale atteinte
- DP la durée totale jusqu’à l’amorce de la remontée comprenant le temps passé à la
surface ainsi que le palier de mi-profondeur
Exemple
Immersion à 9h descente à 30m à 9h20 remontée en panique et redescente au palier en 3min
DP=20+3+5 = 28min
Paramètres : 28min à 30m nous devons réaliser un palier de 9min à 3m
DR=15/15 =1min DT=20+3+5+1+9+0.5 =39min HS : 9h39
Cours N2
Plongées successive
Si nous voulons réaliser une deuxième plongée, trois cas sont possibles
o Intervalle surface supérieur à
dé-saturés ainsi les
o Intervalle surface inferieur à
o Intervalle surface compris entre 15min et 12h.
Les tables de plongée nous permettent de trouver nos
représentant l’azote résiduel (la quantité d’azote encore présent dans notre organisme) cette valeur
est souvent appelée X1(ou GPS)
Pour calculer les paliers d’une plongée successive nous avons deux tableaux
premier nous permet de trouver
Le deuxième tableau nous permet en fonction de X2 et de la profondeur de notre deuxième
plongée, de calculer une majoration du temps de la plongée
Exemple :
DP1=20min PM1
Donne :
Intervalle surface= 2h
Donne X2
Bon savoir :
Plonger est fatigant, pour
il faut être en bonne condition physique et bien entrainé.
Une troisième plongée est normalement interdite.
successives
Si nous voulons réaliser une deuxième plongée, trois cas sont possibles :
Intervalle surface supérieur à 12h. on considère que nos tissus sont entièrement
saturés ainsi les calculs de table s’apparentent à une plongée simple
Intervalle surface inferieur à 15min. il s’agit d’une plongée consécutive.
Intervalle surface compris entre 15min et 12h. c’est la plongée successive
Les tables de plongée nous permettent de trouver nos paliers à réaliser m
nt l’azote résiduel (la quantité d’azote encore présent dans notre organisme) cette valeur
Pour calculer les paliers d’une plongée successive nous avons deux tableaux
premier nous permet de trouver X2 en fonction de notre X1 et de l’intervalle surface.
Le deuxième tableau nous permet en fonction de X2 et de la profondeur de notre deuxième
plongée, de calculer une majoration du temps de la plongée pour trouver nos paliers.
PM1=40m
P6=1min P3=9min X1=H
Intervalle surface= 2h DP2=40min PM2=20m
X2 =0.98 Maj.=22min DP maj.=62min
st fatigant, pour pouvoir plonger deux fois dans la même journée en toute sécurité
ition physique et bien entrainé.
e est normalement interdite.
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nos tissus sont entièrement
une plongée simple
il s’agit d’une plongée consécutive.
c’est la plongée successive
paliers à réaliser mais aussi une lettre
nt l’azote résiduel (la quantité d’azote encore présent dans notre organisme) cette valeur
Pour calculer les paliers d’une plongée successive nous avons deux tableaux supplémentaires. Le
X2 en fonction de notre X1 et de l’intervalle surface.
Le deuxième tableau nous permet en fonction de X2 et de la profondeur de notre deuxième
pour trouver nos paliers.
=62min Donne P3=16min
deux fois dans la même journée en toute sécurité
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Plongées consécutiveNous utilisons la table de plongée norma
à prendre sont :
- Pour la profondeur, la plus grande atteinte au cours des deux plongées
- Pour la durée, la somme des temps des deux plongées
Exemple :
DP1=20min PM1
DP2=10min PM2
DP =20 +10 =30min PM
Bon savoir :
Cette plongée est à éviter
plusieurs groupes.
Cette méthode de calcule ne s’applique que
deux plongées comme une seule avec pour DP le temps total comprit entre la première immersion et
l‘amorce de la remontée de la deuxième plongée. Ceci est plus sécuritaire et plus simple à appliquer.
consécutives Nous utilisons la table de plongée normalement, comme une plongée simple. Les paramètres
Pour la profondeur, la plus grande atteinte au cours des deux plongées
Pour la durée, la somme des temps des deux plongées
PM1=40m
PM2=10m
PM = 40m Donne P6=4min P3=28min
Cette plongée est à éviter, elle s’applique généralement aux moniteurs qui prennent
e de calcule ne s’applique que pour la théorie, en réalité nous assimilons les
plongées comme une seule avec pour DP le temps total comprit entre la première immersion et
l‘amorce de la remontée de la deuxième plongée. Ceci est plus sécuritaire et plus simple à appliquer.
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me une plongée simple. Les paramètres
Pour la profondeur, la plus grande atteinte au cours des deux plongées
elle s’applique généralement aux moniteurs qui prennent
pour la théorie, en réalité nous assimilons les
plongées comme une seule avec pour DP le temps total comprit entre la première immersion et
l‘amorce de la remontée de la deuxième plongée. Ceci est plus sécuritaire et plus simple à appliquer.
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Exercice
A/ Immersion à 9h, descente à 23m, amorce de la remontée à 9h36
Calcul des paliers et de l’heure de remontée
B/ On s’immerge à 9h30 et nous descendons à 44m on ne veut pas faire plus de 20min de palier
A quelle heure au plus tard doit-on amorcer notre remontée ? À quelle heure serons-nous à
bord ?
C/ Immersion à 9h45, descente à 24m amorce de la remontée à 10h26
Paliers ? Heure de sortie ? X1 ?
Ré-immersion à 14h descente à 21m amorce de la remontée à 14h38
Paliers ? Heure de sortie ?
D/ Heure de départ 9H30 - Profondeur 36 m. - Durée 11min - Il remonte trop rapidement et met
3 minutes pour rejoindre le 1er palier. On demande : Heure de sortie, paliers, groupe de plongée successive ?
Il replonge à 14H28 à la même profondeur pendant une durée de 14min. On demande : Heure de sortie ? Paliers ?
E/ Heure de départ 10H00 - Profondeur 29 m. - Il quitte le fond à 10H26.
On demande : Heure de sortie ? Paliers ? Groupe de plongée successive ? * Il replonge à 15H52 à une profondeur de 32 m pendant une durée de 8 minutes.
On demande : Heure de sortie ? Paliers ? Groupe de plongée successive ? * Il replonge à 16H11, son ancre étant accrochée, à une profondeur de 18 m. pendant une durée de 5 minutes.
On demande : Heure de sortie ? Paliers ?
F/ * Heure de départ 10H41 - Profondeur 27 m. - Il fait surface à 11H11.
On demande : Durée de la plongée ? Paliers ? Groupe de plongée successive ? * Son masque tombe à l’eau, il replonge à 11H22 à la profondeur de 20 m pendant une durée de 4 minutes. A la suite d’une panne d’air, il remonte rapidement, reprend une nouvelle bouteille et met en tout 3 minutes pour rejoindre son premier palier.
On demande : Heure de sortie ? Paliers ?
G/ Profondeur 44 m. - Quelle sera sa durée de plongée s’il effectue un palier de 3 minutes à 3m et
son heure de départ sachant qu’il sort de l’eau à 9H37. On demande : Durée de la plongée ?
* Il replonge à 13H07 à la profondeur de 33 m. - Quelle sera sa majoration et sa durée de plongée s’il veut se limiter à 11 minutes de paliers.
On demande : Majoration ? Durée de la plongée ? Heure de sortie ?
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Réponse
A/ P3=10min HS=9h36+1.3+10+0.5=9h48
B/ 20min 45m soit 9h50 amorce de la remontée,
C/
P3=16min sortie 10h44 X1=J intervalle 3h16 X2=0.96 maj=20min DP maj 58min P3=20 sortie 15h
D/ 1. Paliers : 8 minutes à 3 mètres
2. Majo : 5 minutes - Paliers : 8 minutes à 3 mètres
P3=10min HS=9h36+1.3+10+0.5=9h48
soit 9h50 amorce de la remontée, à bord 10h12
P3=16min sortie 10h44 X1=J intervalle 3h16 X2=0.96 maj=20min DP maj 58min P3=20 sortie 15h
1. Paliers : 8 minutes à 3 mètres - Heure de sortie : 9 H 59
Paliers : 8 minutes à 3 mètres - Heure de sortie : 14 H 53
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P3=16min sortie 10h44 X1=J intervalle 3h16 X2=0.96 maj=20min DP maj 58min P3=20 sortie 15h
Heure de sortie : 9 H 59 - GPS : H.
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E/ 1. Paliers : 9 minutes à 3 mètres - Heure de sortie : 10 H 38 - GPS : I. 2. Majo : 8 minutes - Paliers : 3 minutes à 3 mètres - Heure sortie : 16 H 06 - GPS : G. 3. Paliers : 6 minutes à 3 mètres - Heure de sortie : 16 H 24
F/ 1. Durée plongée : 25 minutes - Paliers : 2 minutes à 3 mètres - GPS : G. 2. Paliers : 19 minutes à 3 mètres - Heure de sortie : 11 H 55
G/ Heure départ : 9 H 20 - Durée plongée : 10 minutes - GPS : F. 2. Majo : 8 minutes - Durée plongée : 17 minutes - Heure de sortie : 13 H 38 –
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LES SIGNES
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Des signes conventionnels internationaux permettent aux plongeurs de communiquer entre eux.
Tout plongeur doit parfaitement les connaître pour demander de l’assistance et assurer ainsi sa propre sécurité.
Tous les signes doivent être effectués avec précision pour une bonne interprétation par les coéquipiers.
Chaque signe implique, soit une réponse, soit une action.
OK, TOUT VA BIEN
Ce signe est à la fois une question et une réponse. Vous
devez toujours y répondre.
CA NE VA PAS
Main à plat, doigts serrés et rotations de la droite vers
la gauche
Faire suivre ce signe d'une explication en indiquant la cause du problème : oreilles, sinus, dents, crampes, froid, …
JE SUIS ESSOUFFLÉ
Mains à plat sur la poitrine et mouvements alternatifs
d'avant en arrière.
C'est un signe de détresse qui nécessite une intervention rapide.
JE SUIS SUR RESERVE
Poing serré au niveau de la tempe
Le manomètre indique 50 bars de pression.
Mi Pression
Le manomètre indique 100 bars de pression.
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JE N’AI PLUS D'AIR
Placer le tranchant de la main devant la gorge et
effectuer des mouvements d'aller-retour.
Ce signe doit être effectué au plongeur le plus proche afin qu'il vous apporte assistance
J’AI FROID
Frotter l’avant-bras avec la paume de la main.
Le moniteur amorcera alors le retour vers le bateau.
ON MONTE
ON DESCEND
REGARDE
Cours N2
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MONTRE-MOI TON MANOMETRE
ou donne-moi la pression restante.
GONFLE TON GILET
Purge ton GILET
SIGNE DE DETRESSE EN SURFACE Ce signe signale au bateau un problème
nécessitant une intervention rapide.
FIN DE PLONGEE
Tous les plongeurs de la palanquée remontent ensemble.