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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - LUNDI 9 DÉCEMBRE 2019 - N°5344 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com SUPPLÉMENT N E RATEZ PAS VOTRE RENDEZ - VOUS HEBDOMADAIRE DU LUNDI Aujourd’hui votre cahier central en Tamazight Affluence à la station climatique L’APC interpelle la DSP Pages 11, 12, 13 et 14. TIKJDA L A NEIGE ATTIRE LES VACANCIERS AÏT SMAÏL M ANQUES À LA POLYCLINIQUE DE T IZWAL 20 ans de prison requis contre Ouyahia et Sellal JUSTICE P ROCÈS D ANCIENS MINISTRES ET HOMMES D AFFAIRES Page 10. Page 8. Pages 2 et 3. ÉDUCATION A PAISEMENT DANS LES PRIMAIRES Les enseignants gèlent leur grève “temporairement” Page 4. ISSN 1112-3842 GRÈVE GÉNÉRALE NATIONALE T IZI O UZOU ET B ÉJAÏA , LES DEUX WILAYAS À Y AVOIR ADHÉRÉ SEULE LA KABYLIE, SANS SURPRISE ! Page 5. Tizi Ouzou Béjaïa Alger Boumerdès

GRÈVE GÉNÉRALE NATIONALE IZI UZOU ÉJAÏA LES SEULE LA KABYLIE,SANS … · 2020. 1. 18. · Et le staff médical du club fait de son mieux pour tous les récupérer dans les plus

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  • QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - LUNDI 9 DÉCEMBRE 2019 - N°5344 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

    SUPPLÉMENT NE RATEZ PAS VOTRE RENDEZ-VOUS HEBDOMADAIRE DU LUNDI

    Aujourd’hui votre cahier central en Tamazight

    Affluence à la stationclimatique

    L’APC interpelle la DSP

    Pages 11, 12, 13 et 14.

    TIKJDA LA NEIGE ATTIRELES VACANCIERS

    AÏT SMAÏLMANQUES À LA POLYCLINIQUEDE TIZWAL

    20 ans de prison requis contre Ouyahia et SellalJUSTICE PROCÈS D’ANCIENS MINISTRES ET HOMMES D’AFFAIRES

    Page 10.

    Page 8.

    Pages 2 et 3.

    ÉDUCATIONAPAISEMENT DANS LES PRIMAIRES

    Les enseignantsgèlent leur grève“temporairement”

    Page 4.

    ISS

    N 1

    112

    3842

    GRÈVE GÉNÉRALE NATIONALE TIZI OUZOU ET BÉJAÏA, LES DEUX WILAYAS À Y AVOIR ADHÉRÉ

    SEULE LA KABYLIE, SANS SURPRISE !Page 5.

    Tizi Ouzou

    Béjaïa Alger Boumerdès

  • Apr ès une jour née derepos au lendemain dumatch face àl’Espér ance de Tunis, lesKabyles devaient reprendrehier après-midi les entraîne-ments au stade du 1ernovembre. Le coach Huber tVelud avait devant lui deuxjours seulement pour préparerle match face au MCO ren-trant dans le cadre de la 13èmejournée du championnat quise jouera demain au stade du1er novembre de Tizi Ouzou età huis clos. La préparationdevrait être axée sur la récupé-ration, après le match de Liguedes champions de vendredipassé contre l’ES Tunis et quis’est soldé pour rappel par ladéfaite de la JSK (1-0). LesKabyles ont en effet fourni degr ands effor ts face àl’Espérance, en plus du voya-ge. Apr ès le semi-échecconcédé face à la JSS, l’entraî-neur de la JSK veut la victoireface aux Oranais pour termi-ner la phase-aller sur lepodium. Côté effectif, le grou-pe enregistre plusieurs joueursblessés, les milieux de ter rainRaiah, Addadi et Oukaci enplus de l’attaquant Belgherbi.

    Et le staff médical du club faitde son mieux pour tous lesrécupérer dans les plus brefsdélais. Le groupe s’entraîneraune dernière fois, ce matin, austade du 1er novembre, avantle match qui aura lieu demainaprès-midi. Le coach annonce-ra la liste des 18 à l’issue decette séance. L’équipe effectue-ra son regroupement proba-blement à Oued Aissi.

    Un mois d’absencepour Addadi

    Le milieu de ter rain de la JSKToufik Addadi a contracté uneméchante blessure au genoulors du match de vendredi der -nier contre l’ES Tunis. Le

    joueur qui a effectué une IRMhier en fin de journée pour sefixer sur la nature de sa blessu-re sera indisponible pour unepér iode de quatre semainesavons-nous appr is d’une sour -ce médicale. Un coup dur pourla JSK vu le grand poids dujoueur dans l’échiquier de l’é-quipe.

    Ibrahim Chenihipresque acquis

    Dans le volet recrutement, lemilieu offensif Ibr ahimChenihi serait très proche designer pour le club kabyle.Selon une source autor isée, lejoueur qui est libre de toutengagement après avoir résilié

    son contrat avec son ancienclub en Arabie Saoudite auraitpresque tout conclu avec lesresponsables et il ne resteraitque la signature du contrat.Après avoir assuré les servicesde l’attaquant Libyen Tubaldepuis plusieur s semainesmaintenant, Chenihi qui avaitévolué par le passé chez leMCE Eulma et le ClubAfr icain (Tunisie) pour r aitêtre leur deuxième recrue pource mercato hivernal où la JSKa pour rappel le droit de recru-ter trois joueur s seulementcomme cela avait été décidépar la FAF pour l’ensembledes clubs des Ligues 1 et 2.

    M. L.

    SP RTS

    Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

    La Météo du Jour

    Max: 18 Max : 14 Max : 14 Max : 18Min : 12 Min : 07 Min : 07 Min : 10QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

    LUNDI 9 DÉCEMBRE 2019 N°5344

    Le coach Hubert Velud

    a eu devant lui deux joursseulement

    pour préparer le match dedemain face au MC Oran.

    CAP SUR LE MCOJS KABYLIE La reprise a eu lieu hier

    Les joueurs du MOB ont rendez-vouscet après-midi avec le staff technique,pour poursuivre la préparation du matchde la 14e journée du championnat de laligue 2 Mobilis, pr évu samedi 14décembre, à domicile, contre l’USMAnnaba. Après la dernière décision derepor t de cette même journée par lebureau de la LFP, le coach en chef,Abdelkr im Latrèche, a dû donc chambou-ler son planning, en organisant avant-hierune joute entre ses joueurs, avant de leuraccorder deux jours de repos. Le techni-cien béjaoui en a aussi profité pour fairetourner son effectif, afin de se faire uneidée sur la forme de tous ses protégés,notamment les éléments revenus de bles-sures, tels que Boulediab, Naas, Guendouzet Ouali, qui étaient absents au derniermatch de Dame coupe face au DRBB.Latrèche se réjouit d’avoir récupéré tous

    les cadres de l’équipe en prévision de laconfrontation du week-end prochaincontre l’USM Annaba, un adver sairebeaucoup plus redoutable que le DRBB. Illui est donc essentiel de préparer cetterencontre avec ses meilleurs atouts enmain. Les camarades du revenant NaasLaraba ont encore cinq jours devant euxpour par faire leur préparation avant lerendez-vous de samedi prochain.

    La date du derby non encore arrêtée

    Alors que les dates des deux dernièresjournées de la phase-aller du champion-nat ont été modifiées, après la dernièreréunion du bureau de la LFP, celle duderby de la ville de Béjaïa, entre le MOBet la JSMB, n’a toujours pas été ar rêtéepar l’instance pr ésidée par Medouar.

    Pour rappel, ce 35e derby entre les deuxéquipes phares de la wilaya de Béjaïa,comptant pour la 8e journée de la ligue 2,a été repor té suite à la demande formuléepar les autor ités locales de Béjaïa aux ins-tances du football national, pour raison desécur ité. Désormais, tout por te à croireque cette affiche aura lieu après le baisserde r ideau sur la phase-aller du champion-nat, peut-être même après les 32es de fina-le de Dame coupe qui auront lieu les 21, 22et 23 du mois en cours. Le MOB et laJSMB, qui se sont qualifiés, respective-ment aux dépens du DRBB (1 - 0) et de laJST (3 - 1), connaitront leurs adversairesdemain, à l’occasion du tirage au sor t quiser a or ganisé par la commission d’organisation de la coupe d’Algér ie, àl’école supér ieure de l’hôteller ie d’AïnBenian.

    B Ouari

    MO Béjaïa

    Encore cinq jours pour préparer l’USM Annaba

    Ligue deschampionsd’Afrique

    L’USMAarrache lenul à Luanda L’USM Alger est parve-nue à ramener le pointdu match nul de son dépla-cement à Luanda face auxAngolais du Petro Atletico(1 - 1), en match comptantpour la deuxième journée(groupe C) de la phase depoules de la Ligue deschampions d'Afrique, dis-puté samedi au stade natio-nal du 11 Novembre. Dansune partie où l’essentieldes événements s’estdéroulé en seconde pério-de, les Usmistes ont été lespremiers à trouver le che-min des filets, à la 54eminute, par l’intermédiairede Benchaâ. Toutefois, lescapés de Bilel Dziri n’ontpas réussi à conserver leurpetite avance, car lesAngolais ont nivelé lamarque dix minutes plustard par l’entremise deTony (64’). Avec ce pointglané hors de ses bases,l’USMA compte 2 unitéset s’empare de la secondeplace du groupe. De soncôté, le Petro Atleticooccupe toujours la 4e posi-tion avec 1 point. Pour rap-pel, les Rouge et Noir ontété tenus en échec par leWidad de Casablanca (1-1)lors de la première journéedisputée le 30 novembredernier à Blida. La seconderencontre du quatuor C quia eu lieu au Maroc, entrele WA de Casablanca etles Sud-Africains deMamelodi Sundowns s’estsoldée sur un nul vierge (0-0). Grâce à ce nul, les SudAfricains occupent seuls lapremière place du groupeavec 4 points suivis parl’USMA et la WAC (2points). La 3e journée dela poule C se jouera le 27décembre prochain. A cetteoccasion, l’USM Algersera l’hôte de MamelodiSundowns, alors que laWidad de Casablanca rece-vra Petro Atletico. Pour sapart, le second représentantalgérien dans cette compé-tition a raté sa deuxièmesortie. En effet, la JSKabylie s’est inclinée ven-dredi à Radès (Tunisie)face à la formation del’ES Tunis (1 - 0).

  • Lundi 9 décembre 2019L’ÉVÉNEMENT2JUSTICE Procès d’anciens ministres et opérateurs économiques

    Les peines maximales de 20ans de pr ison ferme ontété requises par le repré-sentant du ministère public àl’encontre des deux anciensPremier ministres, AbdelmalekSellal et Ahmed Ouyahia, ainsiqu’à l’encontre de l’ancienministre de l’Industr ie, en fuite,Abdeslam Bouchouareb. Lesdeux successeurs de ce dernier,Youcef Yousfi et MahdjoubBedda, se sont vu infliger unréquisitoire moins dur que lestrois premiers, mais néanmoinslourd de 15 ans de pr ison ferme.Dix ans de pr ison ferme assor tisd’une amende d’un million dedinars ont été requis à l’en-contre des trois hommes d’af-faires, propr iétaires d’unités demontage de véhicules, à savoirAhcène Lar baoui (Kia),Mohamed Baïr i (Ival), AhmedMazouz (patron du groupe épo-nyme), ainsi qu’à l’encontre dedeux anciens cadres du ministè-re de l’Industr ie. Huit ans depr ison ferme assor tis de 3 mil-lions de dinars d’amende ont étéréclamés contre les frères SemaïKar im, Mustapha et Sofiane,ainsi qu’à l’encontre du filsd’Abdelmalek Sellal, Far èsSellal. Contre deux autrescadres du MI, à savoirBoudjemâ Tir a et MekkaouiBoukadir, le procureur a requishuit ans de pr ison ferme assor -tis d’un million de dinar sd’amende. Chabani et HefianeKamel se sont vu infliger unerequête d’empr isonnement de 7ans fer mes et «une amendeéquivalente à 5 fois la sommed’ar gent objet du délit». Lerepr ésentant du ministèrepublic a également requis 10 ansde pr ison ferme et une amende

    d’un million de dinars à l’en-contre de l’ancien ministre desTr avaux publics et desTr anspor ts, et ancien walid’Or an, Abdelghani Zaâlane,ainsi que l’ancienne wali deBoumerdès, Yamina Zerhouni.Zaâlane a été accusé notam-ment dans le cadre de l’affairedu financement occulte de lacampagne élector ale en vued’un 5e mandat pour AbdelazizBouteflika. Et c’est dans cettemême accusation que le procu-reur a également requis unepeine de 10 ans de pr ison fermeet une amende de 3 millions dedinar s à chacun des deuxaccusés, Ali Haddad, PDG duGroupe ETRHB, et son chef decabinet, Malik Hadj-Saïd.

    «Ces personnes ont semé le douteparmi le peuple» Lor s de son r équisitoire, etavant de requér ir les peinescontre les accusés, le procureurde la République près le tr ibu-nal de Sidi M’Hamed a eu desphrases dures à leur encontre,en prenant à témoins les pré-sents dans la salle pour les qua-lifier de sources «de doute et dedémoralisation du peuple algé-r ien» : «Ces personnes qui sontdevant vous aujour d’hui ontsemé le doute et démoralisé lepeuple, au point où une grandepar tie de ce peuple ne croit plusen aucun responsable, en aucu-ne administration, encore moinsen ce procès», a déclaré le pro-cureur à l’entame de son réqui-sitoire. Et d’estimer que «lemontage automobile est en soiune destruction de l’économienationale». Au sujet de l’accusa-tion ayant trait au «financementocculte» de la campagne deBouteflika, l’avocat général a euégalement des mots pointus enestimant que «la campagne élec-torale de Bouteflika a causé uneper te de 11 000 milliards de cen-times au Trésor public (…)»«L’ancien Pr ésidentBouteflika», poursuit le chef du

    parquet de Sidi M’Hamed, «fai-sait par tie du FLN, et ce par tipar lait au nom de Bouteflika».Après avoir requis les peinescontre les accusés dans cetteaffaire, le procureur cite l’an-cien ministre de l’Industr ie,Abdeslam Bouchouareb «enfuite et contre lequel un mandatd’ar rêt international est émis».«Bouchouareb a dilapidé 15milliards de dinars, puis 772millions de dinars», dira le pro-cureur. Celui-ci précise qu’ «ilest aussi accusé de blanchimentd’argent, il a procédé à deuxretraits de grosses sommes d’ar -gent, la première d’une valeurde 10 milliards de dinars et laseconde d’une valeur de 13 mil-liards de dinars, et la provenan-ce de ces deux sommes d’argentreste inconnue, ce qui prouvequ’il s’agit d’argent blanchi»,accuse encore le chef du par -quet. Toujours à l’encontre deBouchouareb, le procureur dira: «En sa qualité de ministre del’Industr ie, AbdeslamBouchouareb a sciemmentoctroyé des avantages sans justi-fication légale.» Apr ès avoirrequis les peines à l’encontre del’accusé, le procureur se tournavers l’ancien Premier ministre,Ahmed Ouyahia, accusé parl’orateur d’avoir «octroyé d’in-dus avantages dans le cadre descontrats publics». Et l’avocatgénér al de s’inter roger :«Pourquoi le 5+5 ? N’y a-t-il pasd’autres opér ateur s dans cepays ?!». Et de poursuivre :«Ouyahia était complaisantavec Mazouz sans r aisonslégales. Il est aussi poursuivipour mauvais usage de la fonc-tion, puisqu’il a accordé l’agré-ment à Mazouz avant que cedernier n’obtienne l’accord duCNI, ce qui a causé 77 milliardsde dinars de per tes au Trésorpublic.» Ahmed Ouyahia estégalement chargé par le procu-reur qui l’accuse de «faussesdéclarations, pour n’avoir pasdéclaré son compte dans unebanque à Staouéli, contenant lasomme de 30 milliards de cen-

    times dont il peine à justifier laprovenance, mais aussi, il estaccusé de blanchiment d’argentcar il a procédé au transfer t decet argent aux membres de safamille», conclut le procureur àpropos d’Ouyahia.

    31 400 milliards de pertes pour le Trésor public

    Se retournant vers AbdelmalekSellal, le procureur de laRépublique l’accuse aussi,comme son pr édécesseur auPremier ministère, d’avoir «malutilisé sa fonction, à travers lamar ginalisation de l’Agencenationale de promotion de l’in-vestissement (ANPI)». Et depoursuivre : «Abdelmalek Sellalest aussi accusé de dilapidationd’argent public ayant causé uneper te de 24 milliards de cen-times au Trésor public». Sellalest aussi «accusé de faussesdéclarations», dira encore l’avo-cat général qui cite son véhiculede marque Range-Rover «nondéclaré» et pour avoir «ouver tdeux comptes bancaires pour lecompte de la campagne électo-r ale de Bouteflika». Contrel’ancien ministre de l’Industr ie,Mahdjoub Bedda, le procureurretient «les fausses déclar a-tions» : «L’accusé BeddaMahdjoub n’a pas déclaré 4comptes bancaires ainsi qu’unfoncier à El Mouradia. Il estaussi accusé de conflit d’intérêtsà travers sa gestion de deuxentrepr ises et l’octroi d’indusavantages», cite encore l’ora-teur qui souligne que «BeddaMahdjoub a causé une per te de800 milliards de centimes auTrésor public». Le représentantdu ministère public accuse enoutre Bedda d’avoir «sciem-ment octroyé plusieur s avan-tages sans justification légale. Ila aussi rendu des décisionstruffées d’entorses sur le volettechnique, à Tahkout, Larbaouiet à Oulmi». Citant son prédé-cesseur au ministère del’Industr ie, Youcef Yousfi enl’occur rence, le procureur dira :«Pour la société Baïr i, Bedda adélivr é deux décisionscontraires à la réglementation,ce qui a causé une per te de 720milliards de centimes au Trésorpublic». Et d’indiquer que«c’est là, la plus grosse per tecausée par Youcef Yousfi étantlui-même le responsable directdu comité d’évaluation tech-nique». Youcef Yousfi, enchaînel’avocat général, «a octroyé plu-sieurs avantages sans justifica-tion légale, c’est lui qui a pro-posé 40 opérateurs sans préciserles normes de sélection. Il a

    exclu, arbitrairement, des opé-rateurs, à l’instar d’Achaïbou,Rebrab et Imin-Auto». Sur l’af-faire Mazouz, le procureur aaccusé Youcef Yousfi de lui avoir«accordé le prolongement de lamesure d’exonér ation fiscaled’une année, causant ainsi uneper te sèche au Trésor public del’ordre de 2 900 milliards decentimes». Contre Mazouz, leprocureur regrettera qu’il soit«le seul opérateur à avoir béné-ficié de l’autor isation de monta-ge de trois marques d’automo-biles». Ce qui est reproché àBaïr i par le procureur de laRépublique lors de son réquisi-toire est le fait d’avoir «bénéfi-cié illégalement de deux déci-sions techniques, et d’une par -celle de ter rain à Ouled Moussa(à l’Est de Boumerdès)», c’estd’ailleurs ce dernier avantagequi a conduit l’ancienne wali,Yamina Zerhouni, au tr ibunalet à se voir infliger 10 ans de pr i-son fermes requis. Se retour -nant vers Larbaoui, le procu-reur de la République a été plusdans le détail des charges rete-nues contre lui : «Larbaoui estpour suivi pour blanchimentd’argent en bande organisée»,accuse l’avocat général. Sur sonunité de montage de la marqueKia à Batna, le procureur dira :«Lar baoui a bénéficié de lamarque Kia sans qu’il ne rem-plisse les conditions réglemen-taires pour ce genre d’activités,car il était revendeur de voitureset non pas un agent agréé. Il a,de fait, bénéficié de 14 décisionstechniques établies parBouchouareb avec la mention‘’possibilité d’acquisitiond’autres marques’’». AhcèneLarbaoui est également «accuséde détenir 5 parcelles de ter raind’une super ficie de 50 hectareset d’un autre foncier de 40 hec-tares à Annaba», détaille-t-ilencore, avant de signaler que«tout ce que possède Larbaouiest considér é comme ar gentmal-acquis et cet ar gent estblanchi», le hic, poursuit le pro-cureur, «Larbaoui a bénéficiéd’un dédommagement illégal del’ordre de 11 milliards de cen-times». Contre Ali Haddad, leprocureur fut bref : «AliHaddad était chargé par SaïdBouteflika de désigner une per -sonne pour gérer les finances dela campagne élector ale deBouteflika. Haddad a désignéson gendre qui en a retiré 19milliards de centimes qu’il agardés au siège de son entrepr i-se à Dar El-Beida, comme il abénéficié de plusieur s indusavantages», dir a encore lerepr ésentant du ministèrepublic.

    M. A. T.

    20 ans de prison requiscontre Ouyahia et Sellal

    De très lourdespeines ont été

    requises, hier, parle procureur de la

    République, àl’encontre de

    l’ensemble desaccusés dans le

    dossier dit «usinesde montageautomobile»

    dans lequel a été jointe l’affaire du

    financementocculte de la

    campagned’AbdelazizBouteflika.

  • Le premier à avoir pr isplace au perchoir estl’avocat d’AhmedOuyahia, son frère cadet, LaïfaOuyahia, après le retrait deson premier avocat. MeOuyahia commence d’abordpar évoquer l’affaire du mon-tage automobile : «Le dossierrelatif au montage automobilea été présenté par le Comiténational de l’investissementdevant 11 ministres parmi les-quels figurent des ministresrégaliens de la République, àsavoir ceux de la Défense, del’Intér ieur et des Finances,puis il a été présenté devant lePar lement, mon mandant estdonc innocent des accusationspor tées contre lui dans cetteaffaire», plaide-t-il. Durant saplaidoir ie, Me Laïfa Ouyahia atenté de battre en brèche l’en-semble des accusations dontest pour suivi son fr ère, lesrejetant en bloc, et répétantson «innocence». Et de rappe-ler l’itinéraire de son frère entant que «cadre de la nation auservice de l’État algér ien» :«Ahmed Ouyahia avait tr a-vaillé avec le défunt PrésidentHouar i Boumediene que toutle monde connait pour sonintégr ité», dir a-t-il. Sur lecompte bancaire d’une banque

    à Staouéli, dans lequel futdécouver te la somme de 30milliar ds de centimes dontAhmed Ouyahia peine à justi-fier la provenance, son frèreavocat a réfuté son existence :«Ahmed Ouyahia n’est pas àce point débile pour déposer 30milliards sur un compte ouver tdans une banque publique,alors qu’il existe des banquesétrangères sur la Place». Etd’enchaîner, ensuite, sur lesbiens de l’épouse de l’ancienPremier ministre et de son fils: «Ils ont le droit de travailler,à ce que je sache, et puis, son

    fils est détenteur d’un doctoraten informatique et c’est de sondroit de créer sa propre entre-pr ise», plaide encore Me LaïfaOuyahia. Avant de conclure :«On a empr isonné AhmedOuyahia r ien que pour l’empê-cher de se présenter à l’élec-tion pr ésidentielle». Vintensuite le tour des avocats deMohamed Baïr i. «Mon man-dant s’est tr ansfor mé detémoin à accusé», accuse l’avo-cat du propr iétaire de lamarque Ival. Pour lui, sonclient est devenu accusé suite àl’inclusion des deux affaires

    dans le même dossier, «pour-tant l’exper tise de l’Inspectiongénérale des finances (IGF)n’a pas détecté d’anomalies»,dira-t-il, avant de demanderles conclusions des rappor tsd’exper tises et d’enquêtes éta-blies contre son mandant. «M.Baïr i a bénéficié d’un ter rainen fr iche traversé par un coursd’eau, c’est lui-même qui l’aviabilisé». Et de poursuivre :«Il a eu cette parcelle sur déci-sion ministér ielle, il y a eu uncomité de wilaya pour la resti-tution des ter res agr icoles,celle de M. Baïr i a été

    exemptée car elle n’est pasviable pour l’agr iculture». MeYounes Lakhdar i, l’autre avo-cat de Mohamed Baïr i, a rejetéen bloc l’accusation por tantsur le «blanchiment d’argent»retenue contre son mandant.«Mon mandant ne devrait enaucun cas être accusé de blan-chiment d’argent car toutes lesenquêtes effectuées sur sescomptes bancaires et dansl’ensemble des banques à sonsujet ont conclu qu’il n’ajamais bénéficié d’un quel-conque crédit bancaire». MeNadjib Bittam, égalementconstitué pour la défense deBaïr i, a plaidé pour que «le tr i-bunal juge en faveur du rem-bour sement des avantagesperçus, et pour restituer l’ar -gent per du par le Tr ésorpublic, et non pas juger pourmettre les opérateurs écono-miques en pr ison». À noterque durant les plaidoir ies desavocats de la défense, l’ancienPremier ministre, AbdelmalekSellal, a été pr is d’un malaised’une dizaine de minutes, nepouvant soulever sa tête. Leprésident de l’audience ordon-na alors la suspension des plai-doir ies et autor isa Sellal à sor -tir pour prendre ses médica-ment contre la pression ar tér ielle.

    M. A. T.

    Lundi 9 décembre 2019 L’ÉVÉNEMENT 3Plaidoiries des avocats d’Ouyahia et de Baïri

    Peu avant midi, leprésident de

    l’audience accordela parole auxavocats de ladéfense pour

    plaider en faveur deleurs mandants.

    «Nos mandants sont innocents»

    Le vice-ministre de la Défense natio-nale, chef d’Etat-major de l’Arméenationale populaire (ANP), le généralde corps d’armée Ahmed Gaïd Salah aaffirmé, hier dimanche, que " la bandeet ses relais" avaient échoué à entraverla démarche des hommes valeureux denotre peuple et notre armée, en réali-sant par eux-mêmes qu' ils ont mal agi

    envers leur peuple, " lorsqu' ils ont vucet élan populaire à travers tout lepays" . Dans une allocution d'or ienta-tion à l'occasion de sa visite de travailau Commandement des ForcesTer restres, le chef d'Etat-major a évo-qué " les or igines du combat réel, quioppose aujourd’hui le vaillant peuplealgér ien, soutenu par l’Ar méeNationale Populaire, digne hér itière del’Armée de Libération Nationale, et lesserviteurs du colonialisme, parmi labande et ses relais, qui ont renié tous lespr incipes du nationalisme, se sont misau service des ennemis, et ont œuvré àentr aver la démarche des hommesvaleureux de notre peuple et notrearmée" . " Cet impor tant résultat histo-r ique est le fruit de l’adhésion dupeuple algér ien, durant l’épreuve ducolonialisme, à l’Armée de LibérationNationale et de la sincér ité de cette der -nière envers son peuple. Ce fut ainsiune leçon pour le colonisateur et unfruit de la victoire sur les ennemis, quidemeure jusqu’à aujourd’hui en tra-vers de la gorge de l’ennemi d’hier etses relais, car ils n’ont jamais pu accep-

    ter le fait que notre pays atteignel’indépendance, dans tout le sens duterme" , a précisé le vice-ministre de laDéfense nationale. Dans le même silla-ge, le général de corps d’armée a indi-qué que " cette visite inter vientquelques jours avant la célébration del’anniversaire du 11 décembre 1960, oùle peuple algér ien est sor ti dans desmanifestations pacifiques revendiquantl’indépendance" . " Se remémorer lessacr ifices et les haut-faits de ceux quiont offer t à l’Algér ie la fier té de l’indé-pendance et éclairé sa voie par leslueurs de la souveraineté nationale, estun devoir national qui s’impose par lui-même à toutes les franges du peuplealgér ien à travers l’ensemble du pays.Un devoir qui suscite en nous la fier téd’appar tenir au peuple algér ien,peuple des positions constantes, judi-cieuses et décisives pr ises en tempsoppor tun, et qu’il affiche d’une maniè-re claire et évidente, notamment dansles moments difficiles" , a souligné leGénéral de Corps d’Armée. " Des posi-tions en faveur de la patr ie et quiconstituent un élan sincère, expr imé de

    manière spontanée, avec dévouement,fr anchise et courage" , a-t-il ajouté,soulignant que " la mémoire collectivede notre société recèle, avec fier té, etdémontre, avec orgueil, à travers lespages de l’histoire nationale, r iche depar ses différentes phases, que la bous-sole du peuple algér ien s’est toujoursdir igée vers la bonne voie" . Le vice-ministre de la Défense nationale, quiprésage un avenir prometteur pournotre pays, a souligné que " tout commel’Algér ie a tr iomphé hier, grâce à lacohésion entre le peuple et l’Armée deLibération Nationale, elle tr iompheraaujourd’hui, grâce à cette for te cohé-sion entre le peuple et son Armée" . " Laconnaissance par l’Armée NationalePopulaire de la nature authentique dupeuple algér ien, a été la première etl’ultime source de motivation pour êtretoujours l’accompagnateur fidèle auserment prêté, et le soutien de sonpeuple qu’elle considère, à juste titre,sa profondeur stratégique et sa sourceintar issable en Hommes" , a-t-il conclule vice-ministre de la Défense nationale.

    «La bande et ses relais ont échoué»Ahmed Gaïd Salah

  • Lundi 9 décembre 2019ACTUALITÉ4PRÉSIDENTIELLE La campagne a pris fin hier

    Lors d’une conférence depresse tenue hier Alger,en clôture de sa cam-pagne électorale, le candidatAbdelaziz Belaid a estimé que«toute tentative de manipulerla voix du peuple lors de l’élec-tion pr ésidentielle du 12décembre est une manipula-tion du sor t du pays qui vit unecr ise réelle». Le candidat duFront El Moustaqbel a affirméque «l'administration a réussices dernières années à manipu-ler les votes du peuple, maiscette fois-ci il s'agit d'une élec-tion extr aor dinaire carl'Algér ie est dans une vér itablecr ise et toute manipulation duvote est une manipulation del'avenir du pays». Après avoir

    confir mé que la question«tr anscende tout par ti poli-tique» et qu’il s’agit de «l’ave-nir d’une nation entière»,Belaid a aver ti ceux qui «veu-lent per turber l’élection et ladir iger » et a menacé de«dénoncer ces pr atiques etdéfendre le vote des électeursen recour ant à la justice».Pour sa par t, le candidatAzzedine Mihoubi a affirmé,hier depuis la ville de Bar ika(Batna), que cette élection pré-sidentielle constitue un «scru-tin décisif» pour asseoir la sta-

    bilité du pays. Évoquant lesénor mes sacr ifices consentispar le peuple algér ien pourl’indépendance et le recouvre-ment de sa souveraineté, lecandidat à la présidentielle apromis de faire du 22 févr ier«une journée nationale de lasouveraineté populaire», esti-mant que le temps était venude consacrer le peuple en tantque «paramètre fondamentaldans toute équation impli-quant le pays». «Le peuple a ledroit de se mettre en colère etde se révolter en voyant son

    État dans une situation diffici-le, et les Algér iens, en descen-dant dans la rue, n’ont r iendemandé de plus que la préser -vation de l’État et de ses insti-tutions et la refondation d’unÉtat nouveau sur des basesfer mes», a encore ajoutéMihoubi qui a clôturé sa cam-pagne électorale par une sor tiede proximité, hier après-midi,dans la ville de Bordj BouAr rer idj. S' expr imant lor sd'un meeting populaire à laCoupole du complexe olym-pique Mohamed Boudiaf àAlger, le candidat AbdelkaderBengr ina s'est engagé, s' il étaitélu président de la République,à établir «un système républi-cain et démocratique qui tiresa légitimité du peuple». Leprésident du mouvement ElBina a relevé que la sociétéalgér ienne connaît une «situa-tion par ticulière marquée pardes opinions divergentes entreceux qui s'opposent à la solu-tion constitutionnelle et fontpression pour une phase detransition et ceux qui encoura-gent le déroulement de l’élec-tion afin d'éviter les r isques dela pér iode de transition». Deson côté, le candidat Ali Benflisa assuré que «l'Algér ie est entrain de sor tir de la cr ise», tout

    en indiquant avoir proposé un«projet pour semer l'espoir etrassembler tous les Algér iens,y compr is parmi ceux ayantdéfendu une opinion totale-ment opposée au processusélectoral». Le même orateur arappelé, à l'occasion d’un mee-ting à Alger, que «le peupledoit choisir un Président légiti-me qui donnera à l'oppositionsa position au sein des institu-tions de l'État et lui accorderason droit d’expr imer libre-ment son opinion dans le cadred'un r égime démocr atique».Le candidat indépendantAbdelmadjid Tebboune a pro-mis, à par tir d’El-Bayadh, «ledésenclavement des r égionsisolées et la relance des inves-tissements r éels à même decréer de la r ichesse et de l'em-ploi». Lors d'un meeting popu-laire à la salle omnispor t duchef-lieu de la wilaya, il a rap-pelé que son programme, quicomprend 54 engagements,«vise à mettre fin à la misère età la mar ginalisation descouches vulnérables, grâce àplusieur s mesures et méca-nismes, notamment la suppres-sion de l' Impôt sur le revenuglobal (IRG) pour les revenusinfér ieurs à 30.000 DA/mois».

    A. C.

    La campagne pourla présidentielle du 12 décembre

    prochain a pris fin,hier à minuit, et

    les cinq candidatsen lice sont

    désormais soumisau silenceélectoral.

    Place au silence électoral

    6 100 employés concernés par la première phaseAu niveau de la wilaya deBouira, pas moins de 6100 jeunes titulaires decontr ats de pr é-emploi sontconcer nés par la premièrephase de la procédure d’inté-gration lancée récemment parle gouver nement.L’infor mation a été r évéléerécemment par le directeur del’emploi de la wilaya deBouira, qui a précisé que cettepremière étape concerne lesemployés qui cumulent huitans d’ancienneté ou plus dans

    les postes qu’ils occupent. Cesjeunes seront titular isés auniveau des secteurs des collec-tivités locales, l’éducation, lasanté, les impôts, la formationprofessionnelle ainsi qued’autres directions du servicepublic ou au niveau d’entre-pr ises économiques. Un recen-sement a été déjà réalisé et lestravailleurs concernés et rem-plissant toutes les conditionsont déjà déposé leurs dossiersau niveau des agences localesde l’emploi. Le même respon-

    sable a ajouté qu’une commis-sion de wilaya sera installée aucours de cette semaine, dansl’objectif de suivre et d’accom-pagner cette démarche auniveau de l’ensemble des direc-tions concernées. Cette com-mission qui sera installée justeaprès la publication de sondécret exécutif sera présidéepar le wali de Bouir a etregroupera des représentantsde l’ensemble des secteur sconcernés et de la direction del’emploi. Toujour s selon le

    même responsable, unedeuxième phase de cette opé-ration sera lancée avant la finde l’année en cours. Elle tou-chera près de 1 500 employéstitulaires de ces contrats. Cetteopération ne touchera cepen-dant pas les employés ayantdémissionné ou abandonnéleurs postes et ceux n’ayantpas renouvelé leurs contrats enplus des titulaires de postespermanents dans la fonctionnepublique ou dans le secteurpr ivé. L’opération se poursui-

    vra au cours de l’année 2020pour toucher la totalité des 13700 travailleurs dans le cadrede ce dispositif, a précisé lemême responsable, précisant,par ailleur s, que les jeunesrecr utés dans le cadre decontrats de la direction de l’ac-tion sociale (DAS) ne sont pasconcernés par cette procédure,puisqu’ils disposent decontrats à durer déterminées(CDD).

    Oussama Khitouche

    BOUIRA Intégration des jeunes titulaires de contrats de pré-emploi

    Les enseignants gèlent «temporairement» leur grèveLa Coordination nationale des ensei-gnants du pr imaire a décidé degeler «temporairement» son mouve-ment de grève, qui a duré plusieurssemaines. Cette décision a été pr isesuite à la concer tation avec tous lescoordinateurs de ladite organisationsyndicale, au niveau national. «On adécidé de geler le mouvement de grèvetempor airement, en attendant ladeuxième réunion des membres de laCoor dination, pr évue dur ant lesvacances d’hiver, qui vont décider desactions à mener à l’avenir», lit-on dansle communiqué rendu public par cetteentité syndicale. Cette der nière a

    décidé également de programmer lesexamens du premier tr imestre. Enrevanche, elle appelle ses adhérents àreprendre la protestation chaquelundi, après les vacances solaires. Il estutile de souligner que les enseignantsdu pr imaire avaient déclenché leurmouvement de grève au mois d’octobredernier dans le but d’exiger l’amélio-ration de leurs conditions socioprofes-sionnelles. De son côté, le ministère del’Éducation nationale a fait état, jeudi,d’une sér ie de mesures pr ises afin der épondre aux doléances des ensei-gnants grévistes. Il s’agit, entre autres,de la mise en place des équipes natio-

    nales spécialisées pour «élaborer desfiches pour tous les niveaux d'enseigne-ment, en ver tu d'une circulaire renduepublique le 2 décembre courant». Ceséquipes seront supervisées, a poursuivila même source, par le Centre nationaldes documents pédagogiques (CNDP),et encadrées par le Conseil national desprogrammes (CNP), l' Inspection géné-rale de pédagogie (IGP) et la Directionde l'enseignement fondamental. «Lesfiches en question devr aient êtreexploitables sur la plateforme numé-r ique de l'Éducation nationale à comp-ter de févr ier 2020», d’apr ès leministère de tutelle. Ce dernier a aussi

    fait savoir qu’il s'attèlera à «rembour-ser les enseignants ayant dispensé, endehors des heures officielles, des coursde soutien aux élèves souhaitant per fec-tionner leurs compétences, notammentceux de la fin du cycle pr imaire». Ledépar tement de Belabed a annoncé enoutre «la régular isation de la situationdes professeurs formateurs, en conti-nuant à adopter le système de promo-tion automatique aux grades de profes-seur pr incipal et professeur formateurdans les trois palier s de l'enseigne-ment».

    Samira Saïdj

    ÉDUCATION Apaisement dans les primaires

  • LionTaureau

    Gémeaux

    Cancer

    Vierge

    Scorpion

    Capricorne

    Verseau

    Poissons

    BalanceBélier

    Sagittaire

    Appel à la grève générale nationale

    Lundi 9 décembre 2019 ACTUALITÉ 5

    ÀBouira, seules les com-munes berbérophonesont adhér é au motd’ordre de grève pendant quedans le reste du pays, il n’a pasdu tout été respecté, si ce n’estce suivi très timide pour ne pasdire insignifiant puisque toutaura fonctionné normalement.En effet, première vitr ine àl’intér ieur comme à l’extér ieurdu pays, Alger, la capitale, amajor itairement ignoré l’ap-pel. Dès dix heures du matin,des photos de magasins de larue Didouche Mourad norma-lement ouver ts aux passantsétaient relayées sur le net.L’animation était des plusordinaires, en effet, du côté dela place Audin, à Alger-centre.Les administrations ouver tesau public, les transpor ts circu-laient le plus normalement dumonde aussi. A Boumer dèségalement, les commerces ontlevé r ideau dès le matin,comme de coutume, toutcomme les administr ations.Rien n’indiquait l’ombred’une gr ève, encore moinsgénérale. Tout le contraire dela Kabylie où tout le monde asuivi, y compr is dans les vil-lages les plus reculés où mêmeles petits épiciers ont massive-ment adhéré à l’appel. Seule laKabylie donc, et sans surpr ise,a r épondu hier au premierjour de la grève à l’appel. AAzazga, à Draâ Ben Khedda, àMaâtkas jusqu’à la ville desGenêts, tous les r ideaux étaientbaissés, hormis les stations-service et les pharmacies quiont assuré le service. Dès lamatinée, au chef-lieu deMaâtkas, tout était fermé. Surla route, les écoliers, les collé-giens et les lycéens rebrous-saient chemin. Poste, polycli-nique et l’ensemble des admi-nistr ations étaient fer mées.Plus loin, à souk El Tenine,c’est le même constat, aucuncommerce, ni école, ni institu-tion n’étaient ouver ts. À Tizin’tleta, la commune voisine,c’est le même constat, la grève

    était scrupuleusement suivie.À Aït Abdelmoumène, seuls lesboulangers ont assuré le servi-ce minimum. À quelqueskilomètres de là, en allant versBéni Douala, tout était clos. ÀIcherdiouène et dans tous lesvillages, le mot d’or dre degrève a été respecté par tous.Au chef-lieu de Béni Douala,même topo, tous les com-merces, la mair ie, l’agencepostale et les établissementsscolaires étaient paralysés. Iln’y avait que la pompe à essen-ce et les pharmacies qui assu-raient le service. À Béni Aissi,la grève était également res-pectée. Au chef-lieu de lawilaya, seule le CHU a fonc-tionné comme de tr adition.Mais sinon aucune boutiquen’a ouver t, hormis quelquespharmacies. Et la circulationautomobile n’a jamais étéaussi fluide. À la cité dite del’Habitat, à Medouha, à lamontée de l’univer sité, auniveau du stade et tout le longde la route de l’hôpital, lesaxes, qui grouillent habituelle-ment de véhicules, étaientplongés dans un silence pesant.Tous les r ideaux étaientbaissés. Du côté de la daïraaussi ou des jeunes se sont ras-semblés dès la matinée et murél’entrée pr incipale de l’institu-tion. Le renfor t en sécur itédépêché sur les lieux dans unpremier temps pour disperserles protestataires sera finale-ment vite rappelé pour éviterd’éventuels débordements. Pasd’intervention non plus lors-qu’une marche a été improviséà la mi-journée sur le parcourshabituel de l’univer sité jus-qu’à la place de l’anciennegare routière. À la nouvelleville, notamment au boulevard

    Kr im Belkacem ou plus loinsur la route dite " Les douzesalopar ds" et plus haut àAnnar Amellal, aucun magasinn’était non plus ouver t. À rap-peler enfin que les com-merçants étaient autor isés àouvr ir aux alentour s de17heures pour permettre auxcitoyens de faire leurs courses.Mais une chose est à déplorer,les pr ix de plusieurs produitsde lar ge consommation,notamment les fr uits et leslégumes, ont exagérément aug-menté. La carotte a gr impé à180 DA, la pomme de ter re à60 et les courgettes à 200, entreautres produits. Pour ce qui estdu lait en sachets, il a car ré-ment disparu des bacs.

    Béjaïa et Tizi Ouzouwilayas mortes

    Dans la wilaya de Béjaïa, à tra-vers ses 52 communes, la grèvegénérale, dans tous les sec-teurs, a été largement suiviehier. Administr ationspubliques déser tées, entitéséconomiques paralysées, desbus de transpor t en communimmobilisés et des magasinsd’habillement et autres com-merces d’alimentation généra-le fer més. Dans la ville deBéjaïa et dans d’autres loca-lités, sauf les pharmacies, lesstructures de santé et les cabi-nets médicaux sont restésouver ts. Pour manifester leuradhésion au mot d’ordre de lagr ève génér ale et expr imerleur «rejet du système et de l’é-lection présidentielle de jeudiprochain», les travailleurs dela Sonatrach (STH), de l’entre-pr ise por tuaire de Béjaïa et detoutes les entrepr ises écono-miques ont déser té, hier, leurs

    postes. Les enseignants et lesélèves, tous paliers confondus,ont séché, eux aussi, les cours.Les secteurs liés à l’approvi-sionnement en denrées alimen-taires des citoyens devaientêtre assur és par les com-merçants dès 17 heures toute-fois. Les boulanger ies ont éga-lement tr availlé dans lamatinée. Le SG de l’UGCAAde Béjaïa a assuré que «lescommerçants vont assurer unservice minimum». Dans cetteoptique, a-t-il dit, «les supé-rettes et les commerces d’ali-mentation génér ale serontouver ts à par tir de 17h, et ce àtr aver s le ter r itoire de lawilaya.» Il en sera de mêmepour les boulangers qui sontappelés à assurer un serviceminimum. En plus d’une grèvegénérale de quatre jours, desmarches quotidiennes sontprojetées dans les rues du chef-lieu de wilaya et dans d’autresvilles. Hier, une marche impo-sante a été organisée dans lesrues de Béjaïa ville. Dans lacommune d’Adekar, un ras-semblement a été obser védevant le siège de la daïra. ÀSeddouk, des centaines decitoyens ont défilé, hier matin,dans les pr incipales ar tères dela ville.

    Le débrayage partiellement suivi à BouiraLe mot d’ordre de grève géné-rale a été diversement suivi àtravers la wilaya de Bouira, etc’est la région berbérophonequi y a le plus adhéré. En effet,aussi bien dans les nouvellescirconscr iptions administr a-tives de Sour El Ghozlane qu’àAïn Bessem, où encore à

    Lakhdar ia, le train-train quo-tidien suivait son cours et lesétablissements scolaires, lesadministrations et les maga-sins étaient tous ouver ts sansexception. Les tr anspor teur svers le chef-lieu de wilaya onteux aussi assuré leurs rota-tions. Les seuls bus qui étaientstationnés au niveau de l’an-cienne gare routière avaientd’ailleurs pour destination ElHachimia. Au niveau de lagare Aomar, la ville étaitdivisée en deux, entre com-merçants ayant répondu favo-rablement à l’appel de la grèveet d’autres qui ont maintenuleurs échoppes ouver tes. Dansla région berbérophone, uneparalysie totale a été enregis-tr ée, avec une absence dutranspor t aussi bien public quepr ivé. Les bus de l'ETUBétaient également absents duréseau routier de la wilaya. DeTaker boust, en passant parSahar idj, jusqu’à AthMansour, Raffour,M’Chedallah, Ahnif,Bechloul, El-Adjiba, El-Esnam, Ath Leqsar, AthRached, Haizer, Taghzout, AthLaâziz, Aïn Tur k, le motd’ordre de grève générale a étéscr upuleusement respecté,hormis les boulanger ies et lesphar macies qui étaientouver tes. A noter qu’au niveaudu chef-lieu de wilaya, vers 10heures, une marche a étéimprovisée avec banderoles etslogans appelant à la libéra-tion des détenus d’opinions etau rejet de l’élection du 12décembre. Même topo à AïnTurk, où des citoyens ont orga-nisé une marche suivie d’unrassemblement devant le siègede l’APC. À Takerboust, lescitoyens ont également défilésur une distance de 4kilomètres. À Haizer, c’estdevant le siège de la daïr aqu’une foule s’est rassembléepour des pr ises de parole, et lesappels au calme et au caractè-re pacifique du mouvementont été réitérés. À El Esnam,sous la pluie, des manifestantsont improvisé une égalementune marche sur la RN05 avantde tenir un sit-in devant lamair ie. À noter que la plupar tdes stations-ser vice de larégion Est de la wilaya étaientégalement fermées, ce qui acontraint les automobilistes àse rendre à Aïn Bessem et SourEl Ghozlane pour y faire leurspleins d’essence.

    Hocine T, F. A. B. et Hafidh Bessaoudi

    L’appel à la grèvegénérale nationale,

    largement relayésur les réseaux

    sociaux et appuyéen Kabylie,

    notamment par lesantennes de

    l’Union généraledes commerçants

    et l’UGTA, a étérespecté à 100%

    dans les deuxseules wilayas,

    Tizi-Ouzouet Béjaïa.

    Seule la Kabylie,sans surprise !

  • En effet, samedi dernier, lespoints de vente des pro-duits alimentaires ontconnu une affluence assez remar-quée de la par t des ménages,apr ès l' annonce d'une gr èvegénér ale de quatre jour s àlaquelle ont adhér é plusieur ssyndicats, des opérateurs écono-miques et des administrations, enplus des citoyens de la région.Dans la localité de Tazmalt, àtitre d’exemple, cette situation aété constatée avec une augmenta-tion sensible des pr ix des pro-duits alimentaires, comme lesfruits et légumes. Ainsi, les pr ixdes denrées de première néces-sité sont passés du simple au

    double, voire au tr iple, pour cer -tains produits, laissant lesménages sur le car reau, au bon-heur des spéculateurs. «Les mar-chands des fr uits et légumes,notamment, n'ont aucun scrupu-le. Dès l'annonce de la grève dequatre jours, ils ont flambé lespr ix pour tirer profit de cettesituation, alors qu' ils devraient

    être solidaires avec les citoyens,en maintenant au moins lesanciens tar ifs», a fulminé unhabitant de Tazmalt, rencontréhier, au marché de la ville. Lamercur iale a donc connu unehausse ver tigineuse, avec lapomme de ter re qui a augmentéde 45-60 DA le kilo à 90 DA/kg,en l'espace de quelques heures

    seulement. Il en est de mêmepour la carotte affichée à 70DA/kg. Le pr ix des har icots aussicaracole dans la ville de Tazmaltà 220 DA/kg. Pour la courgette,elle est vendue à 150 DA/kg, alorsque l'oignon est à 60 DA/kg. Ence qui concerne les superettes,elles ont également enregistré unrush par ticulier de la par t desménages pour s'approvisionneren victuailles, en prévision de cedébr ayage. La panique s' estemparée également des automo-bilistes. Preuve en est. Entreautres, la station-ser vice deTazmalt a connu, hier, de longuesfiles d'attente des automobilistespour faire le plein et être à l'abr idu besoin durant les jours degr ève. Il en est de même auniveau de l'agence postale de laville, où les usagers d'Algér ie-Poste se sont agglutinés devantles guichets pour le retrait deleur argent.

    Syphax Y.

    Lundi 9 décembre 2019 KABYLIE 7La

    Kabyl

    ie

    un jou

    r

    Page 09 Page 10Page 08

    H O R A I R E S des prièresTizi Ouzou 06:12 12:36 15:10 17:30 18:55

    FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

    Béjaïa 06:08 12:32 15:05 17:24 18:51Bouira 06:12 12:37 15:11 17:34 18:56

    AÏT YAHIA MOUSSAAÏT SMAÏL TIKJDA

    La cueillettedes olives bat son plein

    L’APC interpellela DSP

    Affluence à la stationclimatique

    VALLÉE DE LA SOUMMAM Les prix flambentL'appel à la grève de

    quatre jours, (du 8au 11 décembre),largement relayé

    par les réseauxsociaux, a suscité,

    comme partoutailleurs, une ruée

    vers les commerces,les marchés desfruits… dans les

    localités de la Valléede la Soummam.

    La belle affaire des spéculateurs !

    Àl’occasion de la Journée mondiale delutte contre le SIDA, qui coïncide avec le1er décembre, la Société des auxiliaires médi-caux algér iens (SAMA), en collaborationavec la Direction de la santé (DSP) de Bouira,la radio locale et le Centre des loisir s scienti-fiques (CLS) organise des journées de sensi-bilisation, au profit des jeunes lycéens et desstagiaires, entre autres, sur les dangers decette maladie, sa transmission et sa préven-tion. Le coup d’envoi a été donné à par tir duCFPA Malika Gaïd et de l’Institut de forma-tion Mohamed Saiki de Bouira, mardi etmercredi derniers. Des journées animées parun médecin spécialiste en infectiologie, ungénéraliste, un infirmier et un psychologue.Ainsi, durant leurs interventions, les profes-sionnels de la santé ont expliqué ce qu’est le

    sida, une maladie à transmission sexuelle, ouvirus immunodéficience humain (VIH). Unsujet cer tes resté tabou pendant des annéesmais dont on commence aujourd’hui à par -ler. Les gens, notamment les jeunes, doiventle connaître et savoir à quel point il est dan-gereux mais aussi éluder sa transmission, quipasse par la prévention. En outre, malgrél’absence de chiffres officiels, les services deprévention des DSP continuent d’enregistrerde nouveaux cas diagnostiqués positifs enAlgér ie. A noter la présence d'une section dejeunes sourds muets avec leurs enseignants àces journées de sensibilisation. Après Bouira,l’équipe médicale devait se rendre, jeudi, aulycée Benbadis de M’Chedallah à la ren-contre des lycéens pour la même mission.Slimane Habel, cadre de la santé, a indiqué à

    ce sujet : «Ces journées visent à toucher leplus large public à commencer par les jeunesqui restent les plus exposés au sida, afin deleur expliquer cette maladie, son or igine et lecompor tement à adopter pour éviter toutecontamination.» Par ailleurs, dans le l’objec-tif de toucher le maximum de personnes, leSAMA a, en collaboration avec la radio loca-le, programmé plusieurs émissions radiopho-niques, en présence de spécialistes de la santé.Ces journées de sensibilisation se termine-ront par la tenue d’une journée de forma-tion, au profit des professionnels de la santé,le 28 du mois en cours, au niveau du Centredes loisir s scientifiques (CLS) DjaafarSidhoum de Bouira.

    M’hena A.

    Bouira

    Journées de sensibilisation sur le SIDA

    La campagne de vacci-nation contre la grip-pe saisonnière a étélancée il y a plusieursjours dans toutes lespolycliniques de l’EPSPde Boghni. Bien que cetteopération ait été un peuretardée, cette année, les professionnels de lasanté n’y voient aucuninconvénient. «Il y a àpeine un retard d'unmois, alors que l'hiver nes'est pas encore installé.Les vaccins sont arrivésau bon moment», expli-quera un généraliste.Mme Mahni, directricede l'EPSP assure que l’établissement a reçu son «quota, qui est dansun premier temps de 6000 doses. Quant à larépartition des vaccins,elle déjà été égalementeffectuée. Nous avonstenu à ce que la cam-pagne commence vite(ndlr mi-novembre) etl'opération se déroule leplus normalement dumonde. Dans le cas oùle quota sera épuisé, nousaurons un complément.Les patients sont rassurésque le vaccin ne manque-ra pas parce que le dispo-sitif mis en place indiqueque la disponibilité duvaccin est garantie»,affirme-t-elle. À rappeler que les per-sonnes concernées sontcelles âgées de plus de 65 ans, les malades chro-niques (diabète, hyperten-sion) et les femmesenceintes.Amar Ouramdane

    BOGHNI Campagnede vaccinationantigrippale

    6 000 doses répartiespar l’EPSP

  • � �Lundi 9 décembre 2019BÉJAÏA8EL KSEUR Bienfaits de la viande de lapinLa DSA sensibilise Àl’initiative de laDirection des servicesagr icoles et de l’asso-ciation des éleveurs de lapins«Soummam» de Béjaïa, cettemanifestation s’est déroulée,au CFPA de la ville. Elle a étél’occasion pour les éleveurs delapin de s’infor mer sur lesaides octroyées par l’État dansce domaine, et ce auprès desor ganismes financier s, dontl'Agence nationale de soutien àl'emploi des jeunes (Ansej), laCaisse nationale d’assurancechômage (CNAC) et l’Agencenationale de gestion du micro-crédit (Angem), mais aussi surles derniers équipements d’éle-vage mis en vente, les alimentset autres assistances tech-niques et scientifiques, auprèsde l’Institut national de

    recherche agronomique(INRA) d’Oued Ghir. A noterque les éleveurs de lapins de lawilaya de Béjaïa cherchent àvalor iser la cuniculture.Présentement, la filière est enplein essor dans la région, entermes de techniques d’élevageet de production. Néanmoins,la consommation de la viandede lapin reste marginale dansla région. «L’élevage du lapinest, à la fois, facile et difficile.Tous les paramètres sont réu-nis pour booster cette filière.D’ailleur s, nous avons uneusine de fabr ication d’alimentsici même à El Kseur et uneautre de fabr ication de batte-

    r ies. On a toutes les possibilitéspour améliorer la productionet assurer un approvisionne-ment régulier du marché enviande de lapin, mais il nousmanque une chose : nous nesavons pas la consommer», aregretté un éleveur égalementprésident de l’association deséleveur s de lapins«Soummam». «En premierlieu, cela est dû au manqued’or ganisation de la filière.Nous travaillons d’une façonar tisanale, ce qui ne nous per -met pas de pénétrer le marchéc o n v e n a b l e m e n t .Deuxièmement, cer tains parminous abandonnent un an après

    le lancement de leur investisse-ment, du fait qu’ils n’aient pasassez de connaissances sur lesconditions d’hygiène et de pré-vention contre les maladies quitouchent le lapin», a tenu àexpliquer un autre éleveur.Malgré toutes ces contraintes,nombreux sont les jeunes quidésirent se lancer dans cet éle-vage. D’ailleurs, «Soummam»compte des dizaines demembres, issus, entre autres,des communes de Kherrata,Akfadou, Tazmalt et Sid Aïch.Il y a quelques années, lawilaya enregistrait à peine sixéleveur s, alor s qu’ils sontaujour d’hui des dizaines à

    produire plus de 3 000 reaux, lapins et lapinesailleurs, il faut savoir qviande de lapin, selonnutr itionnistes, se caracpar des appor ts énergéttr ès modér és (environkcal/100 g). Elle appor te% de protéines pour 100viande. Outre cela, le lapun monogastr ique qutransforme pas les graissson alimentation. Ainsviande contient 10 %lipides dont la moitiéformée d’acides gras insatSon alimentation végétaappor te de ce fait des agras insaturés. Aussi, la vde lapin couvre 15 %appor ts nutr itioconseillés (ANC) pour 1Quant à la cuisse de lapinest la plus maigre avec ment 4 % de lipides poug. Les par ties à plus teneur en oméga 3 sont l’et le râble. D'autre parviande de lapin appor tequantités très appréciablvitamines du groupe BB12 et PP), en plus dpourvue de nombreux mraux et oligo-éléments magnésium, potassium)revanche, comparé aux aviandes, le lapin est relment pauvre en fer.

    F.

    «Les bienfaits dela consommation

    de la viande delapin» a été le

    thème d’uneJournée

    d’information et de sensibilisation

    organiséedernièrement

    à El Kseur.

    Une enveloppe de 100 milliards allouéeLa wilaya de Béjaïa vient de mobi-lier une autor isation de program-me de l’ordre de 100 milliards de cen-times pour prendre en charge des opé-rations de réfection et d’extension desécoles pr imaires à travers les com-munes. D’après un responsable de lawilaya, la nature et la consistance destr avaux projetés seront définies enfonction des besoins de chaque établis-sement scolaire. Cela va de la réfectionde l’étanchéité, à l’érection de murs declôture, en passant par la réhabilita-tion des blocs sanitaires, des revête-ments, ainsi que des aménagements

    divers. Aussi, une par t de ces créditssera consacrée à l’acquisition d’équi-pements de chauffage et au raccorde-ment au réseau du gaz naturel desécoles. Pour les écoles en bute àl’exigüité, il est prévu des opérationsd’extension par la construction de nou-velles classes, a-t-on informé. Il est éga-lement question de la réalisation decantines scolaires, au profit de cer tainsétablissements qui en sont dépourvus,de même que ceux où le service de res-tauration est assuré dans des classesaménagées. «Ces opérations vont sansdoute contr ibuer à améliorer les condi-

    tions de scolar isation des élèves, maiscela ne suffira pas à mettre à niveautoutes ces écoles rongées par un malprofond», a estimé un inspecteur del’éducation de la région d’El Kseur. «Ilfaut des effor ts d’investissement plusimpor tants pour venir à bout des obs-tacles qui obèrent le fonctionnementoptimal de nos écoles», a plaidé unéducateur de Tazmalt. Pour sa par t, undirecteur d’école exerçant à Akbou aestimé : «Les problèmes sont multipleset var iés. Il y a des écoles qui ne dispo-sent même pas de mobilier scolaire suf-fisant, tandis que dans la plupar t des

    centres urbains, la constructionouvelles écoles s’impose pour régproblème des sureffectifs.» Il est àpeler qu’une enveloppe de 108liards de centimes a été dégagéel’APW, il y a quelques semaines,la r éhabilitation de ces écD’ailleurs, récemment, un autre cde 4,5 milliards de centimes injecté pour l’achat de poêlmazout, au profit de ces étabments.

    Nac

    ÉDUCATION Réhabilitation des écoles primaires

    L’APC interpelle la DSPLes malades, qui subissentles affres engendrés par lemanque de moyens à la polycli-nique de Tizwal dans la com-mune d'Aït Smaïl, continuentd'espérer qu’elle va enregistrerune avancée, en ter mes dedéveloppement et de presta-tions. En effet, cette infrastruc-ture de santé de proximité,l’unique dans la commune,souffre d’un manque flagranten plusieurs moyens logistiques

    depuis des années, ce quicontraint les citoyens à parcou-r ir de longues distances, versKher r ata ou Amr idj, afind’être bien pr is en char ge.Même le personnel qui y tra-vaille affirme que la polycli-nique est en état de dégrada-tion et est loin de répondre auxnormes, en dépit de tous leseffor ts consentis par l'effectifmédical et les autor ités commu-nales. Et bien qu'un service des

    urgences y soit ouver t de 8h00 à16h30, depuis un an, les habi-tants réclament avec insistancequ’il le soit H24. D’autresinsuffisances sont égalementsignalées, comme la dégrada-tion de cette infr astr ucture,dont les diver s tr avaux deréfection ont été estimés à 10500 000 DA. L'extension avecdeux logements supplémen-taires pour les médecins estaussi attendue depuis la visite

    du wali, en décembre 2018.L’autre point, qui n'est pas desmoindres, est le manque d’ef-fectif médical. Le renforcementde ce cor ps a toujour s étéréclamé par les citoyens, quipâtissent de cette situation.D'autres moyens sont égale-ment réclamés, à savoir : ungroupe électrogène, des cha-r iots d’urgence avec ballonnetsà oxygène et des lits adéquats.«Il faut le dire, notre polycli-

    nique est loin de satisfademande à cause de plusinsuffisances flagr antestout le monde a constatéeautor ités concer nées doagir pour mettre fin aux frances de milliers de citoNous venons d' adresseautre cour r ier à la Directila santé. Espérons qu' il yun changement cette fois-indiqué un élu communal

    AÏT SMAÏL Manque de moyens à la polyclinique de Tizwal

  • Bien qu’elle accuse un peu de retard,dû essentiellement à la non-matura-tion des olives, la cueillette des olives a étélancée à Aït Yahia Moussa. «D'habitude,on commence au début du mois denovembre. Cette saison, ce n'est que versla fin du même mois que cer tains ont oséentamer cette opération malgré le faitque dans les endroits frais, le fruit n'a pasencore mûr i», a indiqué un oléiculteur deTafoughalt, dont les oliviers se penchentsous le poids de leurs fruits. Et de pour -suivre : «Nous estimons que la récolte etla production seront prometteuses.Depuis des années, nous n'avons pas vuune saison pareille.» Profitant des bellesjournées de décembre, les ramasseursd'olives sont mobilisés en famille.Personne ne reste à la maison. «Il faudrafaire vite pour terminer la récolte, car oncraint le retour du mauvais temps. C'est

    pourquoi, on est tous dans les champsd'oliviers», a poursuivi ce père de famille.Il est à souligner que dans tous les villagesde la commune, c'est le même décor quis'offre aux yeux : bâches déployées sousles ar bres, gaules en action… «Peuimpor te la manière de cueillir le fruit,cer tains secouent les branches, alors qued'autres les gaulent, mais c'est vraimentun plaisir de s'adonner à cette tâcheancestr ale», a ajouté un habitantd' Iâllalen, qui a préféré prendre soncongé dès le début du mois de décembrepour s'atteler à cette tâche. De leur côté,les propr iétaires des huiler ies tradition-nelles et modernes n'ont pas attendulongtemps pour reprendre leurs activités.«On s’attend à l’une des meilleures sai-sons, alors que l'an dernier, nous n'avonsmême pas ouver t. Jusqu'au jour d'au-jourd'hui, nous avons un stock impor-

    tant. D'ailleurs, nous pensons travaillerseize heures par jour pour satisfaire toutle monde. Le client est roi. Il ne faut pasoublier non plus qu’il y a un nombreimpor tant de nouvelles huiler ies. A ceteffet, la concur rence s' annonce rude.Donc, il ne faut pas seulement mettre lesmoyens, il faut aussi fournir des presta-tions alléchantes», a confié le propr iétai-re d'une huiler ie moderne, au centred’Aït Yahia Moussa. D'autres ont mêmepensé à relancer leurs huiler ies ferméesdepuis de longues années. C'est le casd'une huiler ie ancienne qui a rouver t àTachtiouinen, car on entend ici et là quela tr ituration des olives par les broyeursanciens donne une huile plus concentrée.En tout cas, tout le monde met les bou-chées doubles, en vue d'attirer le plusgrand nombre de clients. Quant aux pr ix,pour le moment, celui de l'huile de la

    nouvelle saison est fixé à 800 DA le litre,en attendant de baisser dans les pro-chains jour s quand des quantitésénormes d’olives seront tr iturées. Parailleurs, il faut savoir que dans cette com-mune, des centaines d'oliviers ont étédécimés, lor s des incendies de juillet2017, dont la régénération est en cours.Dans ce sens, à Ilounissène, un villaged'Iâllalen, une famille d'oléiculteurs alancé la plantation de 1 000 jeunes oli-viers sur plusieurs années. La premièreopération a concerné 100 arbustes et s’estdéroulée à la mi-novembre. C'est direqu'une grande impor tance a été donnée àla filière oléicole par les pouvoirs publics,lesquels ont aidé les agr iculteurs qui sou-haitaient replanter leurs champs ravagéspar les flammes.

    A. O.

    Lundi 9 décembre 2019 TIZI-OUZOU 9APC DE DRAÂ EL-MIZAN Projets d’escaliers urbains

    Le chantier avance bien !

    En effet, deux escalier surbains ont été déjà rete-nus dans deux endroitsdifférents. Tout d' abor d, ils'agit du raccourci que pren-nent les piétons en allant ducinéma El Maghreb ver s lesiège APC. " C'est une pentesinueuse mais qui réduit la dis-tance pour notamment toutes

    les personnes qui voudraient serendre à la mair ie mais aussiau stade communal et dans lesquar tiers d'en haut. Vraiment,c' est délicat de l' empr untersur tout quand il pleut" , nousdira un r iverain qui gère uncafé tout près de ce nouvelouvrage. " Nous avons projetédeux escaliers de ce genre. Le

    premier est celui qui va de l'es-planade du cinéma jusqu'enhaut à proximité du jar dinpublic. D'ailleurs, cet escalierest achevé. Un autre ouvragede ce type est en cours de réali-sation du lotissement nord versle marché des fruits et légumes.C'est une demande de l'asso-ciation du comité de lotisse-

    ment nord d'autant plus quel'ancien raccourci sera occupépar la réalisation de 24 loge-ments LSP. Ce sont deux opé-rations pr ises en charge dansles PCD" , nous confiera un élude l'APC. Par ailleur s, untronçon du trottoir en face dujardin public situé à proximitéde la Sûreté de daïra a été aussiréalisé par l'entrepr ise. Notresource nous apprendr a, enoutre, que pratiquement toutesles opérations retenues dans lecadre des PCD ont été achevéesou en train de l'être. " Je cite-rai l'aménagement de l'espacever t devant le siège APC etl' aménagement du jar dinpublic du centre-ville. Alor sque les autres opérations ontété consacrées à l'assainisse-ment et aux travaux publics" ,souligner a la même source.Dans le même progr amme,deux salles de cours ont étéretenues au niveau de l'écolepr imaire Mohamed AmézianeLounas au quar tier l'abattoir.D'ailleurs, avant la clôture detoutes ces opérations, en dépitdes gr èves r épétitives, lesmembres APC se penchent sur

    la préparation des PCD 2020avec la par ticipation descomités de villages quidevraient faire leurs proposi-tions. " La méthode est simple :tout d'abord, on réunit les pré-sidents des comités de villageset ensemble nous pr ior isons lesopér ations à retenir pourchaque village bien que cesdernières années la cagnotteréservée aux PCD soit en deçàde la demande" , expliquera lamême source. Cela étant, il estattendu que l'APC prenne encharge notamment l' ér adica-tion de quelques déchar gessauvages improvisées dans cer -tains quar tier s. On citer a àtitre d' 'exemple les ordures quis'amoncellent au contrebas des18 logements des fonction-naires à quelques centaines demètres en face du CEM FrèresHarchaoui. " C'est un dépotoirqui grossit de jour en jour. Onne sait pas pourquoi leséboueurs ne les ramassent pas.Vraiment, elles nous causentd' innombr ables désagr é-ments" , déplorera, dépité, unhabitant du dit quar tier.

    Amar Ouramdane

    En plus desnombreuses

    opérations retenues par le

    passé dans le cadrede l'amélioration

    urbaine, entre autres

    l’aménagementdes trottoirs et leurdallage, l’éclairage

    public, d’autresopérations ont

    été prises dans le cadre des

    PCD 2019.

    La cueillette des olives bat son pleinAït Yahia Moussa

    Àl’occasion de la Journéemondiale des per sonneshandicapées, l’association«Tafath» de la commune deSouk El-Tenine, dans la daïrade Maâtkas, au sud de TiziOuzou, a organisé, avant-hier,une grandiose cérémonie auprofit de pr ès de 500 per -sonnes en situation de handi-cap. C’était à la salle des fêtesHaroun de Tighilt Mahmoud,à quelques jets de pier re duchef-lieu communal. Enmarge des festivités, le prési-

    dent de l’association organisa-tr ice, Abder rahmane Chabanis’est expr imé en ces termes :«Nous organisons cette céré-monie pour la 7e année consé-cutive. Cette fois, nous avonsinvité près de 500 personneshandicapées de notre commu-ne et des régions limitrophespour célébrer dans la joie et laconvivialité cette jour née.Pour ce faire, nous avons tracéun r iche programme d’acti-vités culturelles et ar tistiquesafin de dessiner des sour ires

    sur les lèvres de ces personnesqui en ont gr andementbesoin». Après l’accueil et lespr ises de parole protocolaires,le programme a été lancé avecun spectacle de clown qui aégayé les présents. Le magi-cien Omar Hachimi a égale-ment amusé l’assistance avecses tours de magie. Une piècethéâtrale, jouée par les comé-diens des associations«Tafath» et «El Fardja» deDraâ Ben Khedda, a été aussiau menu. Après le déjeuner

    offer t aux présents, place àl’animation musicale avec denombreux chanteurs locaux.Une fête qui a duré jusqu’à lafin de l’après-midi, au grandbonheur des hôtes de l’asso-ciation «Thafat». «Pour ce quiest du matér iel à distr ibuer,nous avons préféré, par expé-r ience, le remette auxconcer nés dans les jour s àvenir et dans la discrétion.Nous avons des matelas anti-escar res, des lits médicalisés,des fauteuils roulants, des cou-

    ver tures, des couettes et descouches pour adulte que nousallons faire parvenir aux béné-ficiaires jusque chez eux»,informe le président de l’asso-ciation der r ière cette initiati-ve. «Nous tenons à remercierl’ensemble de nos donateurs etde bienfaiteur s pour leurgénérosité sans lesquels cettecér émonie n’aur ait pas eulieu», conclut notre inter locu-teur.

    Hocine T.

    SOUK EL-TENINE Journée internationale des personnes handicapées

    L’association Tafath marque le rendez-vous

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  • Lundi 9 décembre 2019BOUIRA10Tikjda

    Affluence à la station climatique

    Ces der nier s n’ont pashésité, jeudi dernier, àparcour ir des centainesde kilomètres pour atteindre lescimes enneigées, comme l’attes-te les plaques minéralogiquesdes véhicules stationnés aussibien dans l’enceinte du com-plexe que sur les abords de laRN33. En famille pour la plu-par t d’entre eux, les tour istesdécouvrent ou redécouvrentpour cer tains les coins calmeallant de la station climatiquejusqu’au col de Tizi N’Kouilalen s’adonnant à des spor ts deglisse comme la luge ou le ski.Des activités hivernales qui sefont aussi bien au niveau de l’é-cole de ski du CNSLT qu’endehors mais la prudence est demise pour les plus novices et lesamateurs qui «montent» pour lapremière fois sur des skisempruntés à des amis. «Je suisvenu la semaine dernière auniveau du CNSLT et j’ai puapprécier les spor ts de glisse.Cette semaine, j’ai ‘’navigué’’une paire de ski auprès d’unvoisin et je suis revenu pourm’essayer à ce spor t», indiquaRachid, venu de l’Hussein Dey à

    Alger. Pour cet amateur, pasquestion d’emprunter les cir -cuits des pistes abruptes maisjuste essayer de dévaler cer -taines pentes en évitant les obs-tacles qui ne sont pas toujoursvisibles, tels les rochers ou cer -tains troncs d’arbres recouver tspar la poudreuse. D’autres visi-teurs moins téméraires optent

    plutôt pour des loisir s moinscasse-cou en allant ramasser desglands, cueillir des arbouses, ouencore en quête de champignonscomestibles qui font fureur cesder nier s jour s. «J ’adore leschampignons mais je ne m’yconnais pas assez pour recon-naître leurs caractères comes-tibles ou vénéneux. Pour cela, je

    me contente de cueillir des cèpesfacilement reconnaissables etpour les autres champignonsque je ne connais pas, j’utiliseune application mobile quim’indique de quelle sor te dechampignon il s’agit. Mais je neles cueille pas car beaucoup dechampignons se ressemblenttrop pour moi», dira un visiteuravec dans son panier quelquesspécimens de cèpes géants. Lesfamilles qui ne souhaitent pasrester dans l’enceinte duCNSLT profitaient de la bellejournée ensoleillée en admirantla faune, notamment les singesmagots qui se montrent demoins en moins farouches à lavue des visiteurs. Les plaquesinter disant for mellement denourr ir les singes n’ont toutefoispas l’effet escompté auprès decer tains tour istes que le spec-tacle attendr issant de petitssinges récupérant des morceauxde pain laissés sur les lieux ainsique des restes de victuailles depique-nique. De plus en plus depersonnes sont amadouées parle site et c’est avec beaucoup desurpr ise que l’on apprend quedepuis l’année dernière, ce sontnos voisins tunisiens qui devien-nent de plus en plus fidèles àTikjda. Il faut dire que l’en-

    gouement international pour ladestination Tikjda n’est plus àdémontrer et demeure enconstante évolution. Parailleurs, en se promenant sur leshauteurs de cette station clima-tique, il n’est pas rare d’aperce-voir des véhicules de différentesambassades reconnaissablesavec leurs plaques d’immatr icu-lation de couleur ver te appar te-nant aux corps diplomatiques.Les r andonneur s égalementsont omniprésents sur les col-lines et montagnes avoisinanteset ce sont pour la plupar t desexcursions organisées par desagences de voyages proposantdes séjours soit au complexe ouen bivouac. Il faut dire qu’àl’approche de l’hiver, lesbivouacs en altitude sont demoins en moins appréciés avecdes températures négatives quis’abattent dès le crépuscule. Lesrandonneurs hébergés au com-plexe peuvent également bénéfi-cier de raquettes pour pouvoirparcour ir sur la neige les diffé-rents circuits appropr iés,balisés et sécur isés en profitantdes paysage majestueux deTamgout, de l’Akouker ou enco-re du Gouffre du léopard.

    Hafidh Bessaoudi

    Les premièresneiges qui

    se sont abattuessur les hauteurs

    de la stationclimatique de

    Tikjda attire de plus en

    plus devacanciers.

    Le marché hebdomadaire toujours encombrant Le marché hebdomadaire de la com-mune d’Aïn Bessem est sans doutel’un des plus impor tants marchés de lawilaya de Bouira. Il constitue, avec sesrentes annuelles, l’une des plus pr inci-pales sources de financement du budgetde cette commune de l’ouest de la wilaya.Le secteur de vente est largement diver -sifié au niveau de ce marché qui se tientchaque vendredi. On y trouve presquedu tout, à commencer par les fruits etlégumes, les vêtements et chaussures, lesproduits d’alimentation génér ale, lesproduits d’occasions, les pièces détachéesdes voitures et des motocycles, les pro-duits d’électroménager et même des ani-maux domestiques qui sont proposés à lavente, comme les chats, les chiens etautres petits oiseaux. Chaque semaine, cemarché connait une grande affluence descitoyens de cette commune mais aussid’autres localités voisines, qui viennentprofiter de la var iété des offres maisaussi des pr ix proposés, qui sont souventattractifs. Cependant, un vér itable pro-blème se pose dans l’organisation de cemarché depuis des longues années. Eneffet, ce marché ne dispose pas de sapropre assiette de ter rain et ce sont lesrues et les ruelles du centre-ville d’AïnBessem qui l’abr ite. Résultat et durantchaque vendredi c’est toute la ville quiest assiégée par les commerçants quisquattent le moindre recoin sur les routespour étaler leurs marchandises, bloquantainsi le passage aux véhicules et même les

    entrées de cer tains immeubles et mai-sons. C’est le cas notamment au niveaude la cité des 130 logements LSP, où lesroutes et les abords des immeubles sontoccupés chaque vendredi par les ven-deurs. Ces derniers, et en exposant leursmarchandises, bloquent pr atiquementtoutes les entrées et les sor ties de cettecité, ce qui constitue un vér itable problè-me pour les résidents. «Au réveil dechaque vendredi, on trouve notre quar -tier tr ansformé en un marché à cielouver t ! Les vendeurs viennent s’instal-ler en bas de chez nous tôt le matin à par -tir de 3h et bloquent tous les accès de lacité. À par tir de 7h du matin, ils nousréveillent avec leurs hauts par leurs qui

    provoquent un vér itable vacarme dansune journée, où on est censé nous repo-ser. D’ailleur s et durant cette mêmejournée, on ne peut même pas sor tir envoiture car tout est bloqué, au point oùmême une ambulance ne peut pas passeren cas d’urgence», souligne un habitantde cette cité. Même topo au quar tier AinBouka situé de l’autre côté de la ville, oùplusieurs dizaines d’habitations sont blo-quées chaque vendredi par des vendeursde fruits et légumes. Ces derniers n’hési-tent pas à garer leurs véhicules utilitairesdevant les por tes et fenêtres des habita-tions dès 3h du matin, et bloquent ainsiles r iverains. Les habitants de ce quar -tier populaire assurent avoir saisi à

    maintes repr ises les autor ités locales etde la wilaya, mais en vain. Ils assurentvivre un calvaire chaque vendredi et desaltercations éclatent entre les habitantset les vendeurs régulièrement : «L’autrefois, je n’ai même pas pu sor tir ma voitu-re du garage pour évacuer ma mère quiétait gravement malade», se désole Naïm,un habitant de ce quar tier. Ce dernierajoute que les commerçants laissent destonnes de déchets devant les por tes deshabitations après leur dépar t. «Le dépla-cement de ce marché vers une assiette deter rain éloignée du centre urbain estdésormais une nécessité», ajoute notreinter locuteur.

    Oussama Khitouche

    AÏN BESSEM Le centre-ville envahi par les étalages

    Saisie de 726 kg de viande blanche avariéeDans un bilan mensuel desactivités du mois denovembre dernier communi-qué cette semaine, les servicesde la police relevant de la br i-gade de l’urbanisme et de laprotection de l’environnementont recensé 65 affaires liéesaux atteintes aux règles del’urbanisme, à l’hygiène et àl’environnement. Selon lamême source, 25 de cesaffaires concernent le voleturbanisme et 40 autres ceuxenvironnemental, hygiène et

    santé publique. La police aajouté que toutes les mesuresréglementaires ont été pr isesen collaboration avec les ser -vices directement concernéspar ces questions et les ser -vices judiciaires pour assainirtoutes ces affaires. Sur unautre registre, et dans le cadrede la lutte contre l’informel, lapolice a indiqué que ses ser -vices ont procédé au cours dumois de novembre à la saisiede 660 kg de fruits et légumesainsi que 726 kg de viande

    blanche impropre à laconsommation. Aussi il a étéprocédé selon la même sourceà la destruction de 390 kg detr ipes impropres à la consom-mation. Par ailleurs le bilandes activités du mois dernierfait état de 28 infractions liéesà l’obstruction de la voie et del’espace public, une affairequi concerne l’abattage illégalet sept autres affaires relativesau dépôt anarchique de gra-vats et or dures ménagères.Toujours dans le même com-

    muniqué, en plus des missionsde sensibilisation menées parcette br igade spécialisée de lapolice, ses éléments travaillenten étroite coordination avecles services concernés par lesquestions de l’urbanisme et dela protection de l’environne-ment et veillent au respect deslois et de la réglementationrégissant l’urbanisme, l’hy-giène, l’environnement et lasanté publique.

    D. M.

    Direction du commerce

    Tanzaɣt

    Bouacherine

    Sɣur SAID BOUDA

    Udem gar wudmawen

    Tajmilt i Ḥalli ƐliTmaziɣt

    Aglawan

    Aratak

    Chanez Dahlal

    Tifrat n trasta 179

    Y Kh. A.

    n Farida Sahoui

    Amek-itt liḥala n tudert-isdi tmetti n tmurt-is ?

    M

    Anda-t uzref i tɣuri?

    Mazal tajernant di 4 000 n yidinaren

    Tuɛert n ukcam deg tudert tinmettit

    M. K.

    MɛATQA

    M

    Ali Zalouk

    Uɣalen yimasnayen n yimsikliyen ɣer uxeddim

    TK. K.

    Ugar n 20 n wussan ur llin waman

  • Tanzaɣt

    Bouacherine

    Sɣur SAID BOUDA

    Udem gar wudmawen

    Tajmilt i Ḥalli ƐliTmaziɣt

    Aglawan

    Aratak

    Chanez Dahlal

    Tifrat n trasta 179

    Y Kh. A.

    n Farida Sahoui

    Wali kan

    [email protected]

    Amek-itt liḥala n tudert-isdi tmetti n tmurt-is ?

    Ass amaḍalan n umeɛḍur

    Arim, 9 deg duǧember 2019

    Ma nemmeslay-d ɣef liḥa-la-s tinmettit, mazal artura yuɣal di rrif,ttwakksen-as seg waṭas n yiseg-gasen ddeqs n yizerfan igejda-nen iɣef ara neɛreḍ ad nesseftiawal.

    Anda-t uzref i tɣuri?

    Ulamma asaḍuf yefka azref i yalaɣerman i tɣuri baṭṭel, tidet teq-

    qar-d mačči akken i tella taluftɣef yimeɛḍar. Dɣa, aṭas seg-sen iyettuḥettmen ad d-ḥebsen

    taɣuri war ma iga-asen-d uwa-nek ttawil amek ad kemmlen.Ama s uxdam n wawwaḍ (l'ac-

    cessibilité) s tceryult i tneɣ-riyin, s usnulfu n tneɣriyin tuz-zigin, neɣ s usnulfu n yiselma-den yettḥerriken ara irezzun sixxamen i usɣer n yimeɛḍar.Daɣen, ilaq ad d-nini d akkenula d wid yewwḍen ɣer tesda-wit, ttidiren uguren d imeqqra-nen di tudert-nsen n yal ass,abeɛda imi tikwal tekksen-asenahil n umallal n tudert tinmettit(AVS).

    Mazal tajernant di 4 000 n yidinaren

    Acḥal n yiseggasen segmittnaɣen tddukkliwin, imeɛḍar dyimawlan-nsen i useḥbes nlbaṭṭel d usali n upansyunamayyur n umeɛḍur. Dɣa, ulam-ma iberreḥ-d unabaḍ d akken adtali ɣer 10 000 n yidinaren seg

    umenzu n tuber yezrin, ar turad awal kan (ur tettwasemres),acku ttaɣen yimeɛḍar ala 4000 nyidinaren.

    Tuɛert n ukcam deg tudert tinmettit

    Seg yiɣilifen-nniḍen i d-yettem-lil umeɛḍur, yal mi ara yeffeɣtawwurt n uxxam-is, d wid nwawwaḍ ɣer wanida yebɣa adiruḥ, i uqdaw n ccɣel neɣ i uxed-dim. Ugur-a, iḥuza s waṭas imes-durar, imi yewwi-d tili tga-dddula ahil uzzig n wawwaḍ itemnaḍt-a. Ama d tacrift, d tas-reqqest (lbusṭa), d taɣiwant, dtaneččit, d tanegga (agence) neɣd asensu, ur yettaf umeɛḍurabrid i netta, ɣas yefka-asusaḍuf, di tferrawt kan, azref.

    M. K.

    Ass n 3 duǧemberyezrin i d ass

    amaḍalan numeɛḍur.

    MɛATQA Seld aṛgam n yimeḍebbren teɛna temsalt

    Mbaɛd ugar n ddurt n usunded nyimasnayen n yimessikliyen n tɣi-want n Mɛatqa, yettawin seg tlemmast ntɣiwant ɣer tuddar n At Aḥmed, At Zɛim,Iɣil Zeggaɣen, Tizi Tzegart, Tajediwt, lɣilAṭwen, Taxribt, d Lbir s sebba n yiraddad ideg i d-yeggra ubrid ideg xed-dmen, uɣalen ass-nni n arim iɛeddan ɣeruxeddim seld aṛgam (promesse) nyimḍebbren teɛna temsalt s uqɛad nubrid-agi aɣiwan, sya ɣer unebdu anda

    ad d-tili tduli-ines akken iwata lḥal. Dɣad takebbanit yetabaɛen ɣer Tenmehla nuseḥbiber n tẓegwa (Djurdjura) i yebdanyakan deg uqɛad d usewsaɛ n ubrid-agiseg ddurt iɛeddan, anda i d-tella tduli nkra n yidigan i d-yeggran deg yir addad sṛmel azuran. Am wakken daɣen ɣummentuget n yixejḍan yeččuren abrid.Assunded-agi i iɛeggeben imezdaɣ nṭamet n tudrin n tɣiwant, ladɣa arrac nyiɣerbazen yemgaraden n tɣiwant n

    Mɛatqa. Mbaɛd ugar n kraḍ n yiseggasenn ssber ɣef yir addad n ubrid-agi aɣiwand usɛuẓẓeg n tmeẓẓuɣt n yimḍebbrenteɛna temsalt ɣef wayen ssuturen yimas-nayen d imsebriden, ladɣa iɛeggalen nUseqqamu aɣerfan aɣiwan n Mɛatqa, dTenmehla n lwilaya i d-yelhan s ixeddi-men n uzayaz, gezmen-tt deg rrayyimasnayen s uneḥbus ɣef uxeddimmebla tillas, yebdan ass-nni n acer, 17seg unbir armi d ass-nni n arim, 25 deg

    unbir, seld amtawa i d-yellan deg unej-muɛ yezdin imasnayen d imeḍebberamezwaru n wasun n Mɛatqa, aselway nUseqqamu aɣerfan aɣiwan n Mɛatqa,imḍebbren n Tenmehla n yixeddamen nuzayaz, anda i d-yella waṛgam ɣef uqɛadn ubrid-agi d tduli-ines akken iwata degunebdu i d-itddun.

    Ali Zalouk

    Uɣalen yimasnayen n yimsikliyen ɣer uxeddim

    Iɣil Ɛli

    Taddart n At Sasi i yet-tabaεen ɣer tɣiwant n YiɣilƐli, ttidiren yimezdaɣ-is lḥif dameqqṛan. Ayagi, imi imḍeb-bṛen n tɣiwant-nsen, fkan afus

    ɣef taddart-a. Iɣeblan n tem-naḍt-a, ur llin d imaynuten.Dɣa newwi-d ameslay ussanyezrin ɣef yir liḥala n yiber-dan-nsen, ladɣa segmi i asen-

    xedmen lgaz n temdint. Rnu iwaya, tamsalt n ugudu, i yelland aɣbel si zik, mazal-itt ar ass-a. Ayen yessewhamen ugar, dabrid aɣelnaw, i rran d adeg iudeggeṛ n uhicuṛ. Aneggaru-a,yekkes-as tugna icebḥen i tad-dart. Seg tama-nniḍen, ur sɛinara yimezdaɣ n At Sasi aman ntissit, acku wid-nni i d-yet-tasen deg yiteyyuten, ur sliḥenara. Daymi i d-ttaɣen aman ntissit. Ma yella d kra n yimez-daɣ, ttefɣen beṛṛa n taddartɣer tliwa, ttagmen-d aman nlεali syin-a. Ad d-nesmektibelli ula d aman n useqdec,xuṣṣen nezzeh, d ayen i yeǧǧanaxeddam n waman yettara-

    ten-id seg tikkelt ɣeṛ tayeḍ.Lameεna ussan yezrin, uɣalenneqqḍaεen yakk, dɣa ugar n 20n wussan, ur d-teɣli tiqqit degtberninin n yixxamen. Lexṣaṣ-agi n waman, yesnulfa-d zzεafd ageεmir deg wulawen n Attaddart. D ayen i ten-yeǧǧannnejmaεen, mcawaṛen gar-asen. Γer taggara, ffɣen-d sṛṛay d akken ad bellεen Axxamn tɣiwant, ḥala ma yerra-duselway-is i wayen i ssuturen.Γef usentel-a, yenna-aɣ-dyiwen n ubabat: « bezzaf fell-aɣ, neṣbeṛ ayendin, lameεnayal taɣawsa, tesεa tilisa. Ass-aula d leǧyub-nneɣ ur slikenara, yiwet n lpila n waman

    teswa azal n 1 500 n yidinaṛen.Amek yiwen ur yufi ara s wacuara yidir, ad d-yettaɣ ula daman ? ». I yisalli, imezdaɣ ntaddart n At Sasi, bellεenAxxam n tɣiwant kṛaḍ n wus-san. Ayagi yella-d ussan n 2, 3 d4 duǧembeṛ yezrin. Ma yella daselway n tɣiwant seg tama-s,yefka-sen azref, yerna iεuhed-iten belli ad yefru akk ayen issuturen deg wayyuren i d-iteddun. Ma yella d aman,yenna-sen belli aɣbel yella degtɣiwant s umata. Acku bɣanad sleḥqen aman degyiteyyuten imeqqṛanen, dɣattεawaden-asen axeddim.

    K. K.

    Ugar n 20 n wussan ur llin waman

  • Aɣmis n yimaziɣen : Matebɣiḍ awal i yimeɣriyen.Anwa-t Djamal Arezki ?

    Djamal Arezki: luleɣ deg Tezmalt-At Mlikec- deg useggas 1966. Segwasmi i d-cfiɣ, lliɣ d ameɣnas ntmaziɣt. Qqareɣ-as tikwal adabu-agi amcum, yuker-aɣ temzi-nneɣ,tudert nneɣ. Nekker-d deg umen-nuɣ mgal tamuḥeqranit d nnker.Mi mmdeɣ, temmed yid-i tikti-agin umennuɣ d tira, dɣa qqleɣ daselmad n tefransist deg uɣerbazalemmas; syin uliɣ takeddant,uɣaleɣ d amaswad n tefransist.Fkan-iyi amkan deg Tubiret, degtemnaḍt n Yimceddalen. Qqimeɣdinna seg 1998 ɣer 2017, armi d-ffɣeɣ “lintrit” melba lawan. Deguseggas 2002, ussan-d ɣur-i isel-maden n Tmaziɣt n Tubiret akkenad ten-ɛiwneɣ. Rran-iyi d amas-waḍ n tmaziɣt armi d aseggas n2007, yerna batel! Deg tallit-nnidaɣen i d-tennulfa tikti-nni nuselmed s usenfar. Tadyant, zran-tt yakk medden, nura-tt-id degudlis-nni: Pédagogie de projet etenseignement de tamaziɣt enKabylie .

    Teslemdeḍ, daɣen, deg tesdawit n Tubiret…

    D tidet, slemdeɣ tarrayt deg tes-dawit n Tubiret asmi teldi tiwwu-ra-s i tmaziɣt i tikkelt tamezwa-rut. Nella deg tlata yid-neɣ kanasmi i nebda. Uqbel yakan,kemmleɣ taɣuri deg Fransa anda id-wwiɣ sin n yikayaden: Maitrisedeg tsekela tatrart akked Master 2deg tussna n unegmu. Bdiɣ ula dDoctorat seg 2013-nni amri d2018, ḥebseɣ acku dayen ulaclweqt dagi deg Fransa: ixeddim,tawacult, tazzla… Ahat ad tt-fak-keɣ kra n wass!

    Am wakken i d-telhiḍ deg uḥric-agi n tira…

    Akka, ih. Ur iɛedda ara fell-i uzay-lal, furseɣ tagnit, gemmreɣ akkayen iwumi zemreɣ deg tgemmi nyedles imawi. Iswi-inu, d tira-inesakken ur inegger ara. Aṭas i aɣ-iruḥen. Dɣa dinna i d-tusa tikti ntira n tullisin d yimagraden-

    nniḍen. Ḥawceɣ-d timucuha, ise-fra iqburen, awalen, tiqsidin…Uriɣ-t s teqbaylit n yal ass, smer-seɣ awalen n zik i mazal ddren,maca bɣan ad ṭṭfen imukan-nsenawalen n taɛrabt. Ugadeɣ adteǧǧel teqbyalit-agi-nneɣ! Nekniad nerr lmecceḍ fell-aɣ, ad nzewiabernus n ddel d miḥyaf! Ma yellaur nesnerni ara taqbaylit-nneɣnekni, anwa ara tt-yesnernin? Miara twaliɣ Leqbayel ittaken iman-nsen d asfel i taɛarbt, dɣa dinna ixerbent tirga, tettluɣu tmuɣli,maca tesnarnay lebɣi-nneɣ i tira stmaziɣt! Dɣa ula d arraw-iw sem-meɣ-asen akk s yismawen nneɣmačči s wid n yiberraniyen.Ammenuɣ diɣen s wudem-agi. Ihitewwi-d ad nxemmel i yiɣallen-nneɣ ma nebɣa ad d-neṭṭef miḥlalgar leǧnas! Anagar abrid n tira iyesuffuɣen.Ur nekkat ara tidist itilawt: inurar akka i tterwaten!

    Gar wayen turiḍ, ad naf Akald wawal, Fière Kabylie dwayen-nniḍen… Amur ameq-qran n yiḍrisen, yeqqen ɣeryidles d tutlayt s umata.Amek i d-yella waya?

    Akken i d-ak-nniɣ, Akal d wawal dammud n tullisin amezwaru i d-

    suffɣeɣ. D tiqsidin n zik-nni iyuriɣ s wudem atrar: tullisintiwezzlanin akken ad ifsusent itɣuri. Medden ur qqaren ara aṭas,ladɣa s teqbaylit…Adlis-a, deg-s11 n tullisin. Deg tazwara, riɣ adtent-smerseɣ deg uɣerbaz ackudeg tallit-nni ulac iḍrisen s waṭas,ulac tullisin. Dɣa greɣ-d deg-senttiwsatin n yiḍrisen: aglam s wud-mawen-is, anallas s tmuɣliwin-is,allas usrid, arusrid, atg.Deg teswiɛt-nni, lliɣ d amaswaḍ ntmaziɣt, degmi ma tebɣid d tira iwakken ad nergel amruj n lex-sas…

    Deg udlis Fière Kabylie, tesqedceḍ awal-agi “Yemma-s n ddunit”. Acu i d-tqedseḍ yis-s?

    D tidet ! Akken i d ak-d-nniɣ, bdiɣyakan duktura deg tussna numdan d yidles (anthropologie)deg EHESS n Paris. Ayen riɣ, amadeg tira ama deg tɣuri, d asebgenn yidles amaziɣ aqbur mačči dkra! Ayen i d-yeqqimen, yeggra-ddeg wawal, deg yinsayen acku tiraulac. Ayen-nniḍen, yečča-t wasifn yinekcamen iberraniyen. Kra nwin i d-yusan, iḥettem fell-aɣRebbi-s ! Yerna akken ma ur

    tumineḍ ara, ad temteḍ! Syin,xedmen-aɣ-d tilisa deg umezruy:wa yeqqar lejdud-nwen d lesGaulois, wayeḍ d Abu Ǧehl d ter-baɛt-is, wayeḍ yeqqar nelqem-iken-id deg txerrubt, atg. Mi aratwalad timucuha d tneffusinakked waṭas n wawalen, ad nafbelli ula d nekni nesɛa irebbiten-nneɣ, nesɛa amezruy, nesɛaamur-nneɣ deg ddunit.Imezwura-nneɣ ula d nutni sfeh-men-d tamuɣli-ns