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DOSSIER DE PRESSE
LA ZAMPAMagali Milian & Romuald Luydlin
Far WestC R É AT I O N
DA N S E R E N R É G I O N
Ven. 22 18:00 & Sam. 23 juin 20:00hTh / Grammont
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38e FESTIVALMONTPELLIER DANSE
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D I R E C T I O N J E A N - PAU L M O N TA NA R I
—Couverture :
Le visuel de couverture a été créé à partir de la photo de Rahi Rezvani. Nederlands Dans Theater, Safe as Houses (2001) de Sol León & Paul Lightfoot, danseurs : Sarah Reynolds, Marne van Opstal
Design graphique : Les Produits de l’épicerie (Lille)
—Contacts presse :
Presse régionale et internationale Maïwenn Rebours : T : +33 4 67 60 06 12, [email protected]
assistée de Clara Kahané : T : +33 4 67 60 06 10, [email protected]
Presse nationaleDominique Berolatti : T : +33 6 14 09 19 00, [email protected]
Patrica Lopez : T : +33 6 11 36 16 03, [email protected]
Une proposition de Magali Milian et Romuald LuydlinAvec Benjamin Chaval, Sophie Lequenne, Romuald Luydlin, Corine Milian, Magali Milian,
Manusound, Marc Sens, Anna VanneauMusique Benjamin Chaval, Valérie Leroux, Manusound, Marc Sens/ Création lumière Laurent Bénard
Régie son Valérie Leroux / Régie générale Denis Rateau / Création costumes Lucie PatarozziDramaturgie Marie Reverdy / Regard extérieur Marion Muzac
Production La Zampa / Coproduction : Festival Montpellier Danse 2018, La Place de la Danse / CDCN Toulouse - Occitanie, Charleroi danse Centre chorégraphique de Wallonie - Bruxelles, Théâtre Molière Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau, Théâtre de Nîmes
Accueil en résidence : Montpellier Danse à l’Agora cité internationale de la danse, L’Odéon-Théâtre de Nîmes, L’archipel Scène Nationale de Perpignan, Théâtre Molière Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau, La Place de la Danse / CDCN Toulouse - Occitanie, PALOMA Scène de musiques actuelles Nîmes Métropole
La Zampa est subventionnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie / Pyrénées- Méditerranée au titre de l’Aide aux compagnies conventionnées, par la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et par le Département du Gard.
Durée : 1h
Avec le soutien de l’Adami
Ven. 22 18:00 &Sam. 23 juin 20:00
hTh / Grammont
Agora 15€ / Réduit 18€ / Plein 22€
LA ZAMPAMagali Milian & Romuald Luydlin
Far WestC R É AT I O N
DA N S E R E N R É G I O N
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Plongés dans l’immensité des espaces inconnus, il se pourrait que nous sentions naître la possibilité de notre propre dissolution... Qu’aurions-nous, alors, à conquérir, si ce n’est l’intégrité de nos paysages intérieurs ?Pour sa nouvelle création, La Zampa explore la corporéité particulière de ce « zoon politikon sans cité ». Défaits des habitus, dans un être-là immédiat, les corps se déploient et s’ouvrent comme une boîte à souvenirs qui serait vide. La scène de Far West pourrait alors se définir comme celle d’un « voyage immobile », qui tente de donner corps au temps pour dévoiler un possible avenir. La temporalité de Far West évoque la boucle d’une histoire qui se rejoue. Magali Milian et Romuald Luydlin vont puiser aux sources spécifiques des corps enserrés dans un présent nécessaire car sans perspective, entre un passé condamné à l’oubli et un avenir incertain. Cet immuable présent impose la précision des gestes, faisant émerger des images évocatrices comme autant de solides esquisses d’un monde d’une terrifiante simplicité.Far West s’inscrit dans la lignée d’une exploration initiée depuis longtemps par La Zampa, celle d’un corps comme première condition du sens, point de jonction entre le vide qui nous entoure et le désir qui nous habite.
Marie Reverdy
Entretienavec Magali Milian et Romuald Luydlin,
réalisé par Montpellier Danse, janvier 2018
Qu’est-ce que le Far West en 2018, votre Far West ?Le Far West est le mythe le plus contemporain de ce qui a pu être l’humanisation du monde. C’est un mythe de conquête, nous en avons tous des images. C’est de près ou de loin une histoire commune, et cela est probablement une exigence et un besoin de l’esprit humain. Pourtant le Far West n’est pas un lieu d’histoire, tout reste à faire, c’est une page blanche qui offre une sensation de liberté. Far West est un trajet, un déplacement dans lequel les individus s’engagent, pris entre la contrainte et le désir. Un voyage qui nous renvoie inlassablement à nous-même. Nous souhaitons nous concentrer sur ce phénomène un peu particulier : le monde du Far West va plus vite que les habitants qui l’occupent. À l’extérieur c’est un mouvement rapide, un flux qui saisit les corps et fixe leurs actions. Un passage dont la temporalité est celle de la boucle de l’Histoire qui se rejoue. « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre », cette célèbre phrase peut être interprétée soit comme un constat désabusé, soit comme un renoncement face aux possibilités d’actions que l’on a sur le présent. Cette impression de déjà-vu appelle la
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mémoire mais également le désir d’un nouveau point de départ. Pour pouvoir avancer, poursuivre, repartir, il faut retrouver le goût, l’intérêt que nous portons au monde ainsi que l’envie de le connaître.
Est-ce que vous remettez en cause la capacité que nous avons aujourd’hui à créer avec nos corps en tant qu’individu ?L’espace du Far West est vaste, on pourrait dire que l’absence de centre définit cet endroit particulier. Les corps, enserrés dans un présent nécessaire et sans objectif y sont alors le seul repère. Ils sont leurs propres directions, ils portent la nature de nos relations aux autres, ils cherchent toujours les traces d’une implantation ancienne, le signe d’une filiation. Il y a une forme d’incertitude, les corps sont ordonnés par la contingence et le hasard. Enfant, nous construisions des cabanes, pour rire, s’y cacher, y recréer un monde. Plus tard, ce modèle se formule comme une nécessité, une urgence. Nous travaillons sur des actions simples, invisibles tant on les connaît (marcher, transporter, construire,...), sur la profondeur de ces actions. Quelque chose de l’ordre du « faire », qui porte en lui une polyphonie de sens. C’est exactement dans cet espace que notre Far West fait une halte. Lorsque l’on parle de conquête, d’appropriation, d’annexion, cela implique qu’il faut trouver sa place. L’objectif et la finalité deviennent tellement importants qu’ils prennent le pas sur l’action que nous sommes en train de vivre. S’extraire alors d’une finalité pour y retrouver une immédiateté est le point de départ d’une aventure. À force d’usage et d’usure, on pourrait oser dire qu’il faut re-sémantiser. Au temps du Far West il fallait planter son drapeau pour obtenir une terre, ici le drapeau est déjà planté, la tempête est passée, nous ne cherchons pas le Far West, nous y sommes.
Avez-vous eu recours à des sources historiques ?Oui et non, pas dans le sens d’une recherche qui implique une méthodologie d’historien mais dans des matériaux hétérogènes avec notre interprétation comme filtre. Par exemple, le slowpock, cette marche si caractéristique des cowboys, un brin nonchalante et tellement séduisante. Le travail photographique de Pieter Hugo, celui de Dorothea Lange, Walker Evans pour ces étendues où la présence humaine semble anecdotique. Tandis que j’agonise de Faulkner pour l’obstination et la description de ces personnages. On a la sensation qu’ils n’existent qu’à partir des hanches, que seules leurs jambes comptent. Et puis, rien à voir avec cette époque mais un plan travelling dans Les raisins de la colère de John Ford. Des corps affairés, solides, pris entre faire, agir et exister pendant la crise de 1929. Ou encore le livre Slogan de Maria Soudaïeva « ...si personne ne répond à ton appel, crie deux fois en direction de ton ventre... ». Dans un autre registre, dans cette idée que la tempête est passée, que la plénitude a aussi une place, les Lieders de Strauss...
Qu’est-ce que vous aimeriez que les gens retiennent de Far West ?« Alors on tire sur qui ? » qui, d’après Jean-Baptiste Thoret résume le Far West dans son traitement cinématographique. Et le Zoon Politikon sans cité (l’animal social sans cité), emprunté à Aristote.
La Zampa à Montpellier Danse-2012 Requiem2016 Spekies
Far West en tournée-2018 9 novembre - L’ Archipel, Scène nationale, Perpignan, France
20 novembre - Les Treize Arches, Scène conventionnée de Brive, Brive, France
— LA ZAMPA AU FESTIVAL 2018 —
GRANDE LEÇON DE DANSE
Donnée par Magali Milian et Romuald Luydlin Sam. 23 juin à 10:00 Place du Marché, place des Grèses / Montferrier-sur-lezEntrée libre
La ZampaMagali Milian suit les formations du conservatoire d’Avignon et du CNDC d’Angers. Romuald Luydlin se forme au butô avec Sumako Koseki et au théâtre Nô auprès de maître Kano. Ensemble, ils pratiquent l’aïkido et cultivent différentes approches du corps. Ils fondent la compagnie La Zampa où ils sont tous deux chorégraphes et interprètes. Depuis 2000, ils abordent différents formats : petites formes, pièces de groupe, court-métrage, performances. En 2005, ils créent Dans le Collimateur qui leur permet de préciser leur lien avec la musique. Ils poursuivent sur ces chemins de traverse en croisant les univers du collectif Red Sniper (Patrick Codenys, musicien et Kendell Gers, plasticien), et du metteur en scène et vidéaste Bruno Geslin dont ils seront les interprètes de Crash(s) ! Variation, libre adaptation du roman de J.G. Ballard. Avec le guitariste Marc Sens, ils créent Requiem (2010) sur des textes de la rappeuse Casey. En 2012, ils rejoignent le collectif d’auteurs les Habits Noirs pour la création Dégradés. En 2012-2013, ils participent au programme européen Modul Dance/European Dancehouse Network avec Spekies, pièce pour un danseur et un guitariste, sur un texte de Caryl Férey. Cette même année, ils sont interprètes dans la reprise de Mauvais Genre d’Alain Buffard. La Zampa est « artiste associé » au Théâtre de Nîmes de 2014 à 2016, années pendant lesquelles trois projets voient le jour : B&B, création jeune public, Pixies 9ch, installation sonore/performance de et avec Valérie Leroux, et Opium. En 2017, ils conçoivent BLEU, forme dont le dispositif permet de s’aventurer en terrain plus insolite.
Pour cette création, La Zampa a été accueillie en résidence à l’Agora, cité internationale de la danse avec le soutien de la Fondation BNP Paribas
Ce spectacle a reçu le soutien du FONDOC, fonds de soutien à la création contemporaine en Occitanie.
CONFÉRENCE DE PRESSE AVEC LA ZAMPAVen. 22 juin 11:00 - Jardin de l’AgoraAnimée par Nicolas Rousseau
Sa passion est devenue son travail depuis longtemps. Chroniqueur pendant 5 ans pour TV Sud, Nicolas Rousseau est désormais animateur radio depuis de nombreuses années à Radio Aviva. Reconnu par le diplôme d’animateur radio polyvalent, il anime la matinale et réalise des chroniques. Multifonction, il joue aussi le rôle de programma-teur, technicien et coordinateur.
Réécouter la conférence de presse sur montpellierdanse.com
Paula PiWilliam Forsythe
Yasmeen Godder / Roy Assaf / Hillel Kogan Maud Le Pladec
Sylvain Bouillet / Mathieu Desseigne-Ravel / Lucien ReynèsAnne Teresa De Keersmaeker & Jean-Guihen Queyras
Phia MénardPaul Lightfoot & Sol León / Marco Goecke / Crystal Pite
Fabrice Ramalingom
Jacopo GodaniMagali Milian & Romuald LuydlinMourad Merzouki & Kader Attou
Sorour DarabiSylvain Huc
Trisha BrownAkram Khan
Michèle MurrayAurélien Bory & Shantala Shivalingappa
Camille Decourtye & Blaï Mateu TriasMarlene Monteiro Freitas
—Contacts presse :
Presse régionale et internationale Maïwenn Rebours : T : +33 4 67 60 06 12, [email protected]
assistée de Clara Kahané : T : +33 4 67 60 06 10, [email protected]
Presse nationaleDominique Berolatti : T : +33 6 14 09 19 00, [email protected]
Patrica Lopez : T : +33 6 11 36 16 03, [email protected]
—Toutes les informations sur montpellierdanse.com et au 0800 600 740
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