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L PIERRE TOMBALE ni; CATHERINE DE HOUSSE En août 1897, M. l'abbé Viansson-Ponté, notre confrère, maintenant curé de Haucourt (Meurthe-et-Moselle), signa- lait û un autre de nos confrères, le baron de Monthel, la pierre tombale de Catherine de housse, conservée dans l'église de Marville mais inédite car, jusque-là. elle avait été recouverte par les bancs de l'église. A cette époque cet intéressant monument funéraire fut dégagé du pavé et soigneusement dressé contre le mur intérieur de l'église, à droite de la porte principale en entrant. Par la suite, description en fut donnée, d'abord par M. l'abbé Viansson-Ponté (1), puis par M. F. Ilouzelle (2), ensuite par Ni. Louis Schaudel (3), enfin le baron de Montbel la reproduit à la page 62 de sa monographie de Manteville ('s). Cette pierre tombale, gravée au trait assez grossièrement, mesure environ 2 in. 25 sur 1 m. Comme le baron (le 1) Bu!). de la Soc, des nat. et arch, (lu Nord de la Meue, 1898, T. X., p. 163 et I. i 1I(}UZFT.T.E, Des sépultures antiques dans le Pays inontmédien, Montrnédy, Pierrot, 1899, in-8 de 66 p. - Le même Les inonunients de Mareille, 66 p. au T. XIX du iJul!. déjà cité, 1907. 3) SCHAUDEL, la Seigneurie de Breu.x, Arlon, F. }lrûek, 1906, in-8 (le96 p., extrait des Publications de 11n.sCi1ut archéologique die Luxembourg, T. XLI des Annales. 114 baron de TJUJ%1&SSIN t MONTuEL, Manlerille en Lorraine, Nani'y, A. Barbier 1908 in-8 de 133 p. -J Document I I I I Il II 1111 J il Ili Il il 0000005430192

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L

PIERRE TOMBALE

ni;

CATHERINE DE HOUSSE

En août 1897, M. l'abbé Viansson-Ponté, notre confrère,maintenant curé de Haucourt (Meurthe-et-Moselle), signa-lait û un autre de nos confrères, le baron de Monthel, lapierre tombale de Catherine de housse, conservée dansl'église de Marville mais inédite car, jusque-là. elle avaitété recouverte par les bancs de l'église. A cette époque cetintéressant monument funéraire fut dégagé du pavé etsoigneusement dressé contre le mur intérieur de l'église, àdroite de la porte principale en entrant.

Par la suite, description en fut donnée, d'abord parM. l'abbé Viansson-Ponté (1), puis par M. F. Ilouzelle (2),ensuite par Ni. Louis Schaudel (3), enfin le baron deMontbel la reproduit à la page 62 de sa monographie deManteville ('s).

Cette pierre tombale, gravée au trait assez grossièrement,mesure environ 2 in. 25 sur 1 m. Comme le baron (le

1) Bu!). de la Soc, des nat. et arch, (lu Nord de la Meue, 1898,T. X., p. 163 et I.

i 1I(}UZFT.T.E, Des sépultures antiques dans le Pays inontmédien,Montrnédy, Pierrot, 1899, in-8 de 66 p. - Le même Les inonunientsde Mareille, 66 p. au T. XIX du iJul!. déjà cité, 1907.

3) SCHAUDEL, la Seigneurie de Breu.x, Arlon, F. }lrûek, 1906, in-8(le96 p., extrait des Publications de 11n.sCi1ut archéologique dieLuxembourg, T. XLI des Annales.

114 baron de TJUJ%1&SSIN t MONTuEL, Manlerille en Lorraine, Nani'y,A. Barbier 1908 in-8 de 133 p.

-J Document

I I I I Il II 1111 J il Ili Il il0000005430192

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Montbel a bien voulu nous autoriser à nous servir du clichéétabli hou!' son travail, nous renvoyons le lecteur à laplanche hors-texte ci-contre.

Voici reproduction de l'inscription, peu visible

CV GTST HONORABLE DAME CATHERINE DE HOVSSE

EN SON VIVANT DAME DE IJItEYX, SANCI, DAMPICOYRT

ETC LMJLLE ESPOVSA E J'MIER NOPC1-:S IJONNORE

S n TIIIEBAVLT DE CVSTINE S 5 1W PIEDMONT EPIEZ

LA FOLLYE ETC ET E SECOI)E ILONNOEtE S" NICOL

LAS DE MANTEVILLE 5R DVI)IT LIEV POVILLYE VIL

LERS LE 110X0 ETC LAQVLLE DECEL)A LElO'

OCTOBRE 1608. i'i:z DIEV POVR ELLE.

Les armoiries sont assez frustes. De chaque côté dela tète, figure un écu parti aux armes (le Callierine deHousse (1) et de ses deux maris, Thiébaut, (le Custine ()et Nicolas de Manteville (3, û dextre, place d'honneur,sont celles du second.

Puis (Jeux rangées de quatre écussons flanquent la bonne(lame. A dextre, nous distinguons la blason de housse oùle chef échiqueté occupe près des deux tiers du champen dessous est celui, très reconnaissable, de la familled'Espinah ('r), plus bas un vague palé et enfin un écu quisemble écartelé, à senestre nous reconnaissons le blason (le

(J) HoussE : D'argent au chef, échiqueté d'or et d'azur de troistraits.

La plus grande partie des sceaux que nous avons rencontrés avec leblason des Housse portent un échiqueté de trois traits et non doquatre, comme on le voit sur la pierre tombale.

2) CUsTINE : Ecartelé aux 1 et 4, d'argent z la bande de sableaccompagnée de deux cotices du même CUSTINE); aux 2 et 3, de sablesemé de fleurs de lys d'argent Loaisusl.

3) MANTEVIF,LE-:D'or l la tour de gueules.(41 Espixti. : D'azur à trois chevrons d'or, le premier coupé ; au

chef éc/iqueté d'argent et de gueules de quatre traits.

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Lutz i 1), puis un écu à un pal chargé d'une rergeue, brochantsor trois /axces; L1U écu écartelé aux I et 4,4 une bande; aux2 et .9, 4 une clé en pat, le panneton 4 dextre et en dernier lieuun écu à une bande.

Des banderoles placées au-dessous de chaque blasonportaient primitivement le nom de la famille, malheureu-sement l'usure a rendu le tout à peu prés indéchiffrable.

Ni. l'abbé Viansson-Ponlé avait d'abord pris le troisièmeblason, en commençant par dextre, poum' celui de Landre,mais une étude plus approfondie l'amena à déchiffrerMontjoie sur la banderole et voici la liste qu'il donnait àl'article précité

hoUSSE. Lm"rz,ESI'LNAL.

MONTJOIE.

Nom REFONTAINE Ou Nom REGIILLE.ESTALLE.

MM. ilouzelle et Schaudel reproduisaient simplementces renseignements.

Cette identification, on va le voir, est incomplète et enpartie fautive, aussi nous avons voulu reprendre l'étudede ce monument funéraire et résoudre le petit problèmegénéalogique et héraldique qu'il posait.

Y étant parvenu, croyons-nous, nous proposons la lec-ture suivante

houssE. LLTZ.

ESPINAL. NAYVES.

MONTOY () EnmzF.MALBERG (3). VILLERS.

I LUTZ Coupé d'un trait, parli dc deux autres qui Iont sixquartiers aux I et 6, d'azur à la bande d'or aux 2 et 4, de sableà ta croix de Lorraine anc!o(e d'argent ; aux 3 et 5, de gueules it 3bandes d'or.

() MONTOY Pale d'azur et d'or de six pièces.(3) MALBEnG Ecartelé aux I et 3, d'argent à l'écusson de gueules;

aux 2 et 3, de gueules /i- ta croix ancrée d'argent.

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Puis nous allons donner les preuves de ce que nousavançons.

Pour plus (le clarté nous avons dressé un tableau généa-logique des huit quartiers de Catherine de Housse et nousy renvoyons le lecteur une fois pour toutes.

La preuve des quatre quartiers paternels se trouve dansMathieu Husson l'Ecossois (1), au f0 149 de notre exem-j.daire.

Une fois ces quatre quartiers établis nous pouvons déjàtirer une conclusion : A la simple inspection (les blasonsrangés des deux côtés de la dame de Housse, nous voyonsque l'ordre adopté est le suivant, tant pour le côté H0FSSEtIUe pour le côté Luîz.

1cr blason celui (lu bisaïeul paternel.2 blason celui du bisaïeul maternel.3e blason celui de la bisaïeule paternelle.4e blason celui de la bisaïeule maternelle.

L'article (le Husson L'Escossois, nous met aussi sur latrace des père et mère de Claude de Lutz, épouse de Gas-pard de housse Ilenri 11 (le Lutz, dit Mural, seigneur deGomer y , prévôt de Luxembourg (2), et sa première femmeMariettede Nayves, (lite de Vance et non Françoise, commel'indique fautivement Husson L'Escossois. En voici laraison La première épouse d'Henri 11(10 Lutz, mère deClaude est certainement une tille de Nayves comme leprouve le blason (le Nayves (3) qui figure à la place voulue

(I) Mathieu Hussos i.'Ecossois, Le simple crayon utile et curieux (lela noblesse des duehes de Lorraine et de Bar et des evesahés deJ!ez,Tout et Verdun, s. I. 166k petit in-fol.

2 En 1530 et isi. voir 0m' liémechi, 18.98, p. 12. Aussi en 1550,voir lInueutaire analytique du chû.tean . d'Ansembou.rg, par le Dl N.VAN WERVEKE, T. I, p. 8. Ouvrages cités par SCFLIJDeL, lac, Cit., tl'article Lutz.

(3) NAYVES i forme lorraine du nom de Naves) De sable à troisfasces d'or, au pat du snnte brochant, chargé d'une vergette du pie-

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sur la dalle funéraire. M. Schaudel (1), qui s'appuiesur M Tandel (21, commet aussi une erreur en donnantcomme mère à Claude de Lutz, la seconde femme de sonpère Nicole de Custine.

D'autre part, Nicolas de Nayves, père de Manette selontoutes apparences, était seigneur de Vance pour un quart,terre dont une partie au moins échut à Catherine deHousse, alors dame de Vance (3), pour un douzième, duchef de sa grand'mère maternelle.

Par deux voies ditlércntes nous parvenons au mêmerésultat.

M. Houzelle soutenait donc avec raison (), contreM. Tandel, qu'Henri de Lutz épousa en premières nocesManette de Vance. Rappelons simplement que Françoisede Navves, soeur de Manette, épousa Jean-Jacques Ftoeklinde Bertrange et mourut le 3 juin 1532 (5).

Les parents d'Henri lE de Lutz nous sont donnés parSc.haudei (6, et Tandel (7) se trompe en laissant stérilel'union d'Henri I de Luiz, dit Moral, seigneur de Gomery,prévôt (le Saint-Mard et de Molltrnédy, qui vivait en 161 etI 1198, et de Claude d'Erize, qui vivait encore en 1533. Leursblasons gravés sur la pierre tombale nous les indiquentcomme parents d'Henri lI de Lutz.

Aucun nobiliaire, à notre connaissance, ne donne les

inier. Le Nobiliaire (le Bar-le-Duc décrit ces armes différemmentD'azur à sixbillettes d'or couchées en fasce, deux, deux et deux.

1) Lac. cil., p. 52.2j TANnEr, Les COOWunes luxembourgeoises, Arlon, F. flrOck, 1889

ii ItW, VII tomes, extrait des Publications de l'institut archéologiquedu Luxembourg, T. XXI à XXVIII des Annales, voir T. VI, p. 1491.

3 Voir T.NoEI,, Répartition de la illme de \'ance, lac, cit., III,p. 778-779. Vance, arr. de Virion, Luxembourg belge.

('k IIOUZELLK, Breux, son histoire et sa seigneurie, Bar-le-Duc,1899, P. SI.

(5) TAN-DEL, lac, cil., III, 803.(6 Lac. cil, P. W.(7) Lac, cil. 111., 33e,

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armes de cette famille d'Erize sui' laquelle il n'existe quepeu de documents. Le lecteur nous permettra sans douteune courte digression ausujetdu blasondecette famille (1),qui tire son nom d'un des villages ainsi nommés sis sur1' Frzu le.

Aux archives de Meurthe-et-Moselle, nous avons trouvéle sceau de Witier d'Erize, appendu au bas d'un acte (2)du 21 janvier 1310(n. s.), 011 y voit une bande accostée dedeux cotices, arec un kimbel 4 trois pendants, brochant enchef; celui de Jean d'Erize pendant à des lettres d'hom-mage 3) du 29 juillet 136 !i, mêmes armoiries sans lam belcelui de Gobert dlrize, û une pièce (!s) du G septembre139', les armoiries sont à peu près frustes, on devine unebande; celui (le Jean d'Erize, après un accord () duM. avril 1 113 1 , porte Un blason écartelé aux I et 4, la bandeflanquée (le deux cotices ; au r 2 et 3, 4 une clé en pal (l)même sceau il peu près identique, mais non semblable, aubas d'un acte 7) du 17 décembre 1451.A titre de documen-tation, ajoutons que le cimier est une tète d'homme barbuet les supports sont deux lions.

Nous avons encore vu ce blason, mais sans les cotices,nettement indiqués sur les sceaux, peint UU milieu debeaucoup d'autres sur un vitrait moderne placé dans lachapelle castrale de Cherisey écartelé aux I ci 4, d'or 4 la

t) Nous nous réservons de publier un jour les renseignements quenuitS avons trouvés sur cette maison.

Quatre villages de ce nom s'échelonnent le long de lErzula, ruisseauqui a sa source à Froide-Fontaine et se jette dans l'Aire, ù Chaumont,après un parcours de 17 kilomètres.

(2) B. 517, 61' liasse, n' 13.(3) B. 517, 41' liasse, n' 5.(6) B. 912, n' 67.5) B.635, n' 5.

(6) Nous croyons avoir trouvé la raison de cette écartelure, nous lajoindrons aux notes déja réunies sur la famille dF.rize.

(7) B. 517, 41' liasse, n' G.

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Henri I de Lutz, dit Moral Nicolas de Nayves (1474-1536)

dc f, 'tir; .Scivs,ze, dc tance l'us.' I 41 1 ,de .Wa,s,Il.., I cf .1if • t,,m f) I'rc.vzd,'nf dz. I.o,tscil dc /.n\c,Nt'uUlc,

Claude d'Erizc Ydron de Villera, sa 2' femme

_ --

Henri II de Lutz, dit MoralSgr n G.,sc,., ,rcr,; fc fu,vpI.','s, r,

Manette de Nayvesdite de Vance, sa i • femme

il t_f 5] J.

(.., -i 608)l)anz;';c''rc r!

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e CustineMantoville

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5ILJUGilles de Housse Géra rd d'Espinal

se, j ' rus r Je I''cr:nsnt 'Iii XC C iii

Eve de Montoy Ermengardede Malberg

Robert de HousseSi' ,nis' Je /"erm,,rrt e: co-:gr' de Cons

Marguerite d'Espinal

Gaspard de HSr'iç?iciir de fer

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Claude de I

-- -- 1 -

Catherine

j1' Thiéhaut2 Nicolas d

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bande de gueules aux 2 et 3, d'or à la clé de gueules mise enpal.

D'après les sceaux que nous venons d'indiquer nousproposons d'y ajouter les deux cotices, bien qu'ils ne sevoient pas sur notre pierre tombale, et de lire ainsi le bla-son d'Erize: écarteléaux I et 4, d'or à la bande de gueules accos-tée de deux cotices du même; aux 2 et 3, d'or à la clé de gueu-les, mise en pal, le panneton à dextre.

Les sept premiers blasons sont déterminés d'une façoncertaine, reste donc à identifier le huitième et dernier.Une solution très satisfaisante nous est donnée si nousadoptons l'opinion émise par M. Ilouzelle, suivant laquelleManette de Nayves (lite de Vance était tille de Nicolas deNayves, seigneur de Vance, opinionà laquelle nous noussommes ralliés quand nous avons recherché quelle était lamère de Claude de Lutz.

Nicolas de Nayves ou de Naves, né vers R7, lieutenantprévôt tin Luxembourg à Marville, conseiller puis tréso-rier des c.hartres à Luxeumhourg, se maria deux fois ; ilépousa en pt'eiiiières noces Vdrumi (le Cliinerv, quine peutêtre la mère de Manette car Clmineiy portait d'herminesau lion de gueules et nous distinguons fort bien une boudesur le dernier écu de la pierre tombale, et eu secondesnoces, Ydron de ViUers. Nous allons chercher à quellefamille pouvait bien appartenir cette Ydron de Viliers,recherches peu faciles par suite du grand nombre de faniil-les du nom de Villers (I

I Itien (hIC (tans notre région in'itie nous citerons tes anciennesfamilles de Villers (seine de fleurs de lys), de 'iIIers-les-Lac1iausse(une croix arec bande brochant), Vihlers-sur-Genivaux (d'azur il lafasce d'argent snr,non tee de deux doues versées du même), de \'illers-sous-Parekl (de gueules O la fasce d'argent o cm nipagn e (le I rois an-nelets du même), de Vitlers-]e-Proudhornrne (d'aur nu sautoir d'or),de Villers-aux-Vents (aussi d'azur au sautoir d'or), autre du rnbmenom de ViLlers-aux-Vents igironne de gueules et d'argent de 20 puces),de Vil lei's-1 es-Na ncy (de gueules it deux bâtons d'argent mis en bande,(rccompagu(s de 5 étoiles du meme, ,,uses 1, 5 et 1), etc.

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Les armoriaux consultés ne nous ont fourni aucun ren-seignement appréciable. A la Bibliothèque de Nancy setrouve conservé sous la cote 92 (172) un Recueil des armeset blasons de la noblesse de l'ancienne chevalerie dédié ii Ni. duChâtelet par Jean Cahot, 1666. C'est une copie prise, en1767. par Dominique Collin, graveur, et François Lalle -niant, orfèvre, sur l'original appartenant alors aux Béné-dictins de Flavignv ; il contient 88 feuillets, les tableauxgénéalogiques sont gravés et les armes peintes pour la plusgrande partie sauf quelques-unes restées inachevées. Lefeuillet n° 3-5 est consacré aux 16 quartiers de N. deFiquelmont, dont la famille a pris alliances dans la mêmerégion que les Housse et maisons similaires.

Au 12 quartier tigure le blason de Françoise de Villiers,femme de Franeois de Barbançon, seigneur de la Ferté-sur-Péron et deMontgobertmal peint qui semble être

D'argent è, la, bande de sable chargée de Irais fleurs de lysNous avons rencontré ce blason, bien loin de notre

province, en Picardie, à la clé de volle du choeur de l'églisede Liercourt (3) et une Etude sur l'église (le Liercourt (fi)

(11 Maintenant La Ferlé-Chevresis, cant. de Ilibemont, arr. de Saint-Quentin;Aisne).

12) Cant. de Viii rs-Cotte.rt, arr. de Soissons lisuc).)3) Liercourt, cant. d'liallcncourt, arr. d'Abbeville (Somme.41 Discours de réception u la Société des Antiquaires de Picardie,

de Ni. le chanoine (io-sELIrç, dans le Itulictin de cette Société, 1901,n°'l et 2.

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nous apprend que cet écusson est celui de la famille de\'illers, en Artois, des seigneurs de Romaine et Rousse-ville, qui possédait Liercourt au XV1c siècle. La coïnci-dence est au moins curieuse, mais nous ne pouvons entrerdans des suppositions qui nous entraîneraient bien loindu cadre de cette modeste étude.

Nous reproduirons cependant la communication bien-veillante de M. Vannerus, archiviste de l'Etat à Anvers, àla complaisance duquel nous tenons à rendre ici-même unjuste hommage.

u 1. 11 est évident que Nicolas de Naves, seigneur (leVance, président (lu Conseil (le Luxembourg, mort en aoûtEM16 à 72 ans, avait épousé certaine domicella Ideron delillers, morte le 19 nov. 1523, à l'â ge de 35 ans. encoreappelée Iderona de Viller (voir leurs épitaphes).

« II . l)'autre part,d'après l'ancien généalogiste Blanchart,et d'après Kohn (ilisi. des seigneurs de Lagrange, t$)9),Nicolas de Naves se remaria avec une Ydron de Chinerv,fille de Jean, sgi. (le Cliiiierv et d'Escouvier (cité 1 5l67,-- avant 15l2, cl dYdron de Houlay, dame du Chêne en par-tie. Il y u là, en tout cas, une erreur, car dès 1512 (le 31 oct.)nous voyons apparaître Manette de Schivery, veuve (leLouis (le Noirefontaine, François de la Testa dit Montferrantet maître Nie. (le Naves, au nom de Françoise et Ydron,soeurs, leurs épouses, cohéritières, représentant Jean deSclieverv, leur père défunt... :K011N, p. 32-326).

« S'il y a donc bien deux mariages, Idron de Villers doitêtre la seconde épouse. Le lait que ces deux épouses por.tent le prénom, rare, d'Id ron, me fait me demander s'il nes'agit pas d'une seule et mème personne peut-être. Laquestion serait trop longue à examiner.

« Quoi qu'il en soit, l'écu que vous attribuez à l'épouse deNie. de Naves, à une bande, semble-t-il, ne peut être celuide la famille de Cliinery, car celle-ci portait d'herm in es aulion de gueules.

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« III. Je connais deux familles de Villers, de la région.dont l'écu se caractérise d'une bande.

u a) A la bataille de Besveiler, le 22 août 1371 fut tué,coin battant dans la e rotte ' du sénéchal de Lu xem-bourg (1) un •Jaquemiu de Viller qui portait sur son sceauun écu à une bande, côtoijée de ? lntons et un iambel bro-chant; légende: * JAQI'E\I DE VILLER (V. de RAADT,Sceaux armoriés. IV, P. 1211).

Je ne saurais auquel des nombreux Villers luxembour-geois le rattacher ; je suis tenté de le rattacher à Jean deVilleir (Villers-aiiite•tei'trucle, sans doute), prévôt deDarbuv de 1380 ii 1390.

Ce n'est dans tous les cas pas un Vitiersla -Tour (Weiler),car la famille de ce nom portait les mômes armoiries quels Bourschcid. .7 feuilles de nénuphar ou coeurs. C'est doncpar erreur que bE KESSE!. dans son .lrmorial luxembour-geois, donne aux Villers-laTour: d'nr ô la bande de gueuleschargée (IC -? fleurs de lys d'aryrnt. 2.

Cette mention de Jacquemin de \'illcrs, bien que concer-nant. une famille à une bande, est cependant, inc semble . t-H,trop éloignée (le l'époque où vivait Nie, de Naves pourpouvoir la rattacher ù la niôiiie famille qu'ldron deVil lers.

b) Cette objection ne peut ôtre soulevée pour ce qui serapporte à la famille suivante, également à la bande.

Iohan ron Wiler, conseiller dii duc de Luxembourg etCatherine, sa femme. achètent une rente sur la seigneurie <leDiffertange, le 13 septembre I 'i-81, en échange d'une autresur leurs revenus en la mairie de Redange.

Le sceau de Jean montre une bande chargée <le trois

(Il Thierry de %Velclwn1iaun, chevalier, précédemment prévôt deLaroche en Ardenne. Voir I unules de la Soc, d'-t rchéol. de Bruxelles,t. XI, 1897, pp. dt et 5.

2 Erreur aussi commise par RICTSTAI' dans son Armorial général.

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étoiles (1). Tenant: un ange. Lég : S. IOIIAN VO \VIL [RE]nI; Riin', 1V, p. 51). Le 9 août 1510, Jean ton li ilier,

arckman und mit genoes; der stit'tt Jiet;c, etAllieitt, sa femme,déclarent, pour eux et leurs hoirs, céder à Gutte de Boulay,les biens que feu Jean von ll'illcr, conseiller à Luxem-bourg, a possédés dans la seigneurie de Soleuvre. Le sceau(le Jean deW. porte une bande chargée de 3 étoiles. Cimier:un vol de l'écu. Légende : IEHAN DE WILLER (DE RAADT,

1V, p. 251). D'après Van \Verveke V. Public. (le Luxemb.,vol. !jØ , 1889, p. 73), Jean rie W'eiler, von \Vilei'. de Wilre,n'appartenait pas à la noblesse ; il était simple bourgeois(le LuxemLourg et un des cinq échevins de Luxembourgnommés le R janvier 1'44 ; échevin jusqu'en R62 ; le28 juillet 1!i'S nommé greffier du Conseil, nommé conseil-lei' ordinaire en 14. 7 11 a dû mourir peu après le 30 sept.1488.

« Les fonctions de conseiller exercées par J. de W'illerme font croire qu'il pourrait être fort bien le beau-père deNie. (le Naves, conseiller à partir de 1501. Ces fonctions,vous le savez, avaient une forte tendance à devenir desfiefs dans les familles. Puisque cette famille a eu des atta-ches avec Metz pourrez-vous trouver des renseignementsdans les travaux messins d'llannoncelles et d'autres.

e 3°) L'armorial de Gelre, xiv° siècle (à la fin), renseigneun heere van Vileeïs, homme du roi (le Franco, portanto d'argent â la bande d'azur, chargée en haut d'une molette â6 rais d'or. Ce héraut d'armes ayant donné les blasons debeaucoup de seigneurs luxembourgeois, le sieur (heere) de

(I) A rapprocher des armes des Villers-Grignoncourt (Bourgogne etPa ys rhénans) qui portaient: de gueules à trois étoiles d'or, rangéesentre deus: eolices du même, que nous retrouvons à la fin du xviii'siècle, représentés dans notru, région par Jean-Charles, marquis de Vil-lors, ceinte de Gi-ignoncriuit, lieutenant-colonel du régiment de Bassi-gny, chevalier de Saint-Louis. Voir p. 40 et 63 de la Notice historiqueet généalogique sur la famille d'Huart, Luxembourg. V. Ducs, 4s:3,petit in-8 de 70 P.

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Villers a pu être un seigneur des confins (lu Luxembourget de la région française. Je m'en tiens cependant de pré-férence au 2... o.

Guidé par les excellents avis donnés dans cette lettre,nous avons trouvé aux Archives de Meurthe-et-Moselle,Série E, liasse 271, des lettres de caution,du 12 juillet 148,portant le premier sceau, rapporté par de Raadt, de Jeande Wylre, échevin de Luxembourg. - Sceau en cire vertede 26 millimètres de diamètre ; clans un ovale allongé unange debout tenant un écu à une bande chargée de troisétoiles â O rais; autour se lit : S. IOEIAN V. \VILRE.

Puis dans Met -. ancien (1), est mentionné, p. 261, Jeande Villers, seigneur de Soi-bey, aman de Sainte-Ségolèneen 1475, i la place de Vautrin Clément, son oncle; quoiqueiion-noble, il avait épousé Linon des Armoises, fille deDidier, seigneur de Neufville-surOrne. Voici donc lesdeux Jean de Villers, ire et fils sans aucun doute, dont

Rde Raadt a donné les sceaux, ce qui permet de mettre entète do l'article Vilhei's, dans Met: ancien, le blason desarmes qui avaient échappé aux savantes recherches dubaron d'llannoncelles Ô une bande, chargée de trois étoilesâ si.: rais.

Nous appu yant surla sérieuse documentation de M. Van-nérus, nous nous rangeons à son opinion et proposons de

Il Baron d'HAYNOCELLES, iIetz ancien, àletz, Rousseau-PalIei, 1860,2 L. (le 300 et 278 P.

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rattacher Vdron de Villers. seconde femme de Nicolas deNayves, 'i cette dernière famille de Villers mi1uxembour-geoise, nu-messine.

Cependant sur le tableau généalogique annexé à cetteétude, nous n'avons fait figurer l'écusson que simplement

chargé (l'une bande n'ayant voulu rien mettre qui ne soitdémontré certain.

EDMOND DES ROBERT.

Extrait un Bulletin mensuel de la Socil d'archéologie lorraineAoùt-Septembre M.

NANCY. - IMP. A. CIIÉPIN-LEBLOND, 21, RUE SAINT-DIZIER

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Pierre tombale de Catherine de Housse.

NOTES c(lPIF1ENTAIIu:s.

L'article, que flOUS avons consacré à l'étude de ce rnonu-ment funéraire, nous u valu de cieux confrères des com-munications que nous désirons mentionner.

L'abbé Viansson-Ponlé tombed'accorduvecnous.sauf surdeux points.

Il maintient sa lecture primitive MUNr,lou';, au lieu deMON'rov, s'appuyant sur ce qu'il u déchiffré i Marville surla pierre tombale iiième et a Petit-F'ailly sur un fragment detombe conservé dans l'église. Puis, pour Je dernier quar-tier, il persiste aussi il lire ESTALLE.

Surie preniierpoint,quelle que soitl'orlhogruple (lu nomsur les deux monuments auxquels il fuit allusion, nousnous en tenons i la forme MONT0Y. donnée par DidierRichier (t), Perrin de l)om martin (). Mathieu Hussonl'Escossois et le rédacteur du relevé des Monuments fun--mires de la Cathédrale etde l'Eglise des Célestins de Mer: (3).

(1J SOUUSMES, Arvnouil de la recherche de Didier fichier (1577-1581), Nancy, Crpin-LebIorid, 189 1 , là-8, ). 7 e (lUNTt)Y : Pallé d'or4t d'azur de G puces. ï -- Lire donc pafr (for cl d'azur au lieu depal d'azur cl

2) Le Ihraut de Lorraine 16* publié eu 19'J, Naury, Crpin-Lehlond. - D'après Perrin di' Domrnartin il s'agirait de Munthoy ouMontheu, dépendant autrefois du c1ilteati cI'Amance. Des localité, denom analogue existaient :u1i en Barrois et dans les Trois -Evehs.

3) Publié par II' e, an e E. l'oc ii ii n DE il.co t ni dans les lî in. Soc.arch, lorr., 1902, p. 1

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Quant auau second point, nous reconnaissons qu'il a rai-

son, s'en référant à la description des 16 quartiers tant

paternels que maternels d'Ide de Manteville, fille de

Nicolas (le Manteville et de Catherine de [lotisse, que noustrouvons dans le travail mentionné en dernier lieu (1).

Les quartiers maternels d'Idc - les seuls qui nous inté-

ressent ici - sonttlocssELurz

Esl'lNÀt.NAÏVES

MONTOY EniziMALBERGESTAI.LES

Il resterait à trouver quelle fille d'Esta lie épousa Nicolas

de Nayves (2) et à quelle famille d'Estalie ou d'Etaile elle

aurait appartenu, car, à la fin du xv" siècle, il existait bien

encore quelques membres de la famille féodale de ce

non3) portanlnon un biasonà une bande (fi), mais un écufascé de cair et de gueules de 4 pièces, 4 la pointe d'argent.

Il y a là un problème qui n'est pas encore résolu.

La famille de Villers que nous proposions, tirait-elle

sort origine de Villers-sur-Semois et aurait-elle possédé

(1) M. l'abbé Viaiisson nous écrivait : « Les quartiers de la tombed'Ide de Manteville ont été relevés, a nia connaissance, dans lemanus-crit dc Le Fort, héraut d'amies de la Principauté de Liège et dans unmanuscrit du bénélictin Dieudonné de 51-Arnould (je crois quec'est dans le n' 215 du Catalogue de la Bibliothèque de ta ville deMetz, manuscrits relatifs à Mûtz et à la Lorraine, de Cle.rcx, ISSGI. M. lecomte de Pange m'écrit qu'on le trouvait aussi dans lin manuscrit dela Bibliothèque Nationale s.Ce dernier manuscrit est la source dutravail du comte (le Bacourt. E. R.

(2) Nicolas de Nayves mourut en iSi-Bet non 1536 comme le porte parerreur le tableau généalogique.

(3) Etalle, maintenant cli p [-lieti de canton de l'arrondissement deVirton Illelgique), autrefois dune prévôté du duché de Luxembourg,qui comprenait entr'autres localités Vance et Vil lers-sur-Semois,

En 1002 il s'avait, à Etalle même, trois maisons fiefées (TANDL, toc.cil. T. 111, p. 424).

(4) Dans l'article déjà cité sur les Morsimcmts funèbres... on litESTALLSS large-nt s la bande (le sable. Les descriptions héraldiquesy sont souvent incomplètes et fautives.

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une part de seigneurie à Et-Ill e, ce ne sont que deshypothèses que le cadre droit (lenotre petit article ne nouspermet pas d'étudier plus à fond.

M. Schaudel a bien voulu nous communiquer lesréflexions suivantes que lui suggérait notre étude.

D'abord c'est lui seul qui jusqu'ici a exprimé l'opinionpar laquelle Marielle de Vance s'identilieruil. avec Manettede Nayves.

Il ajoute que la généalogie de la famille de Nayves estassez embrouillée, et passant en revue les divers travauxqui leur ont été consacrés, émet plusieurs hypothèsesau su jet de plusieurs membres de cette famille. Entr'autresl'identification possible de Jean II avec Nicolas 11, cc quiferait disparaître l'anomalie de deux frères, Jean Il et.Jean III, portant les mêmes prénoms (1).

Il termine en ajoutant : « La généalogie (le la famille deNayves s'éclairerait je crois, beaucoup, si ces rectifica-tions pouvaient être appuyées de preuves authentiques. »

Peut-être un jour un de(le nos contrères pourra éluciderce point resté obscur, nous le souhaitons sincèrement, leséléments nous manquant actuellement pour y parvenir.

Rectification de la note I de la p. 226. - Les armoriauxdonnent les mêmes armes aux familles de Villei's-1ePreu-dhornme et de Villers-aux-Venl.s (d'azur au sautoir d'or)au Dom Pelletier annoté de la Bibliothèque nous voyonsune oie volante d'argent surmontant le sautoir.

D'après Cayon nous avions indiqué une autre maison deVillers-aux-Vents portant Gironné de gueules et d'argentde 20 piees. Nous avons retrouvé où Cayon avait puisé cerenseignement, pour le transmettre d'une manière erronée

(I) SCIACDEL, La Seigneurie de Breux, toc. cit., p. O, 47 et 48.

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d'ailleurs. Dans le même Dom Pelletier annoté, à l'articleSavignv, se trouve un arbre de ligne de Jacques- Philippede Suvignv, seigneur de Ferrières. Or un de ses quartierspolie l'écu de Jean de Villiers-aux-Vents, fils de Jean etd'Hélène Des Âncherins, époux de N. tie Villers-sous -Pu-reid. Cet écu est de sable, au sautoir qi-ronné d'argent et degueules dc 16 pièces. chargé en coeur d'un quarte/euiile d'argentbon-tonné de queu1e. Ces armes ont été portées litirfamilles Forgeault dit (le Villers-aux-Vents, Caboal, l)iiIe-lot et Godin, soit simples. soit brisées en coeur d'une rose,

(lune étoile ou d'un rustre.Sur des sceaux de membres de la famille de Villers-le-

Preudlmowme HallS avons distingué l'oiseau surmontant lesautoir.

li faut doue admettre qu'il y u eu confusion entre lesmaisons (le Villers-le-Pm'eudlmomme (au sautoir d'or) et deVillers-aux-Vents (au sautoir gironné).

Ajoutons encore à lu nomenclature, pour notre région.(les familles du nom (le Villers. celles de Villers en-l-laved'a;ur au cherron d'or accompagné dc 3 losaugs du mêmret de Villcrs-en-Woëvre d'argent à 3 hermines de sable.

Dom Lambert (le Vilters, 3G , abbé d'Orvai (1,577-1588),portait d'argent à la bonde de gueules chargée de 3 trèflesd'or accompwjnée en chef d'une étoile du rnmc et en pointed'un merle de sable. illenseignement fourni par M. Schau-(Je!.)

E». nu:s ROBERT.

Extrait du Uiil(et-in mensuel h la Su:i'1 d'archéologie lorraineJanvier 1909.

Nancy. - A. Cl1l'l-LIel.oNn, imprimeur-éditeur, 21, rue SI-Dizier.