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MINISTERE DE L’ECONOMIE BURKINA FASO ET DES FINANCES Unité, Progrès, Justice INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO E E T T U U D D E E S S T T A A T T I I S S T T I I Q Q U U E E N N A A T T I I O O N N A A L L E E D DI IR RE EC CT TI IO ON N D DE ES S S ST TA AT TI IS ST TI IQ QU UE ES S G GE EN NE ER RA AL LE ES S Première édition Ouagadougou, Mars 2000

PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

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Page 1: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

MINISTERE DE L’ECONOMIE BURKINA FASOET DES FINANCES Unité, Progrès, Justice

INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUEET DE LA DEMOGRAPHIE

PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETEAU BURKINA FASO

EETT UUDDEE SSTT AATT IISSTT IIQQUUEE NNAATT IIOONNAALLEE

DDDIIIRRREEECCCTTTIIIOOONNN DDDEEESSS SSSTTTAAATTTIIISSSTTTIIIQQQUUUEEESSS GGGEEENNNEEERRRAAALLLEEESSS

Première édition

Ouagadougou, Mars 2000

Page 2: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 19982

SOMMAIRE

AVANT PROPOS

I. INTRODUCTION……………………………………………………………….5

II. METHODOLOGIE……………………………………………………………10

. Sources des données : Description et critique……………………………..10

. Constructions de la mesure de bien-être : dépenses, indice de prix et taille du ménage.…………………………………………………………………11. Seuil………………………………………………………………………..12

III DEPENSES. EVOLUTION DE LA PAUVRETE SELON L’APPROCHE DESDEPENSES

. Incidence de la pauvreté, par milieu, région et groupe socio-économique...15

.Profondeur de la pauvreté, par milieu, région et groupe socio-économique..18

IV. EVOLUTION DE LA PAUVRETE SELON LES ACTIFS ET ACCES AUX SERVICES….20

. Biens durablesBiens de commodité………………………………………………...21Biens de communication……………………………………………22Biens de transport…………………………………………………...23

. Accès au services de baseEau potable………………………………………………...………..24Qualité de l’habitat………………………………………………….25

.Les actifs agricoles…………………………………………………………28

V. DEVELOPPEMENT HUMAIN………………………………………….…...30

V.1.1 ALPHABETISATION…………………………………………………..30Sexe et niveau de vie…………………………………………….….30Région et niveau de vie………………………………………….….32Groupe socio-économique et niveau de vie………………………....33

V.1.2. FREQUENTATION SCOLAIRE………………………………………..34

- Scolarisation au primaire……………………..…………………….…..34- Sexe et niveau de vie……………………………………………...34- Milieu de résidence et pauvreté…………………………………...35- Région économique de pauvreté…………….………………...…..36

Scolarisation au secondaire.……………………………………………...37- Sexe et niveau de vie.……………………………………………..37

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 19983

- Milieu de résidence et pauvreté…….…………………………….37- Région économique et pauvreté…….…………………………… 38

Scolarisation au supérieur……………………………………………39

Type d’école fréquentée…………..…… ……………………….……40

Raison d’abandon……………………………………………………..41

V.2. SANTE…………………………………………………………....43

V.2.1 MORBIDITE………………………………………………………43

V.2.2 UTILISATION DES SERVICES DE SANTE…………………………..44

.Degré de consultation…………………..……………………………..44

.Raison de non consultation………………….………………………..46

.VI CONCLUSION

.Annexes…………………………………………………………………48

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 19984

AVANT PROPOS

Le présent rapport, basé sur les données issues de l’Enquête Prioritaire sur lesconditions de vie des ménages réalisée par l’Institut National de la Statistique et deDémographie (I.N.S.D) est une mise à jour du profil de la pauvreté de 1994 au Burkina Fasoet permet de cerner des évolutions. Les données issues des Enquêtes Prioritaires couvrent unemultitude de sujets et permettent une meilleure compréhension des conditions de vie desménages burkinabè.

Le rapport examine la pauvreté au Burkina Faso et l’évolution de celle-ci à travers trois écrans: les dépenses, les actifs et l’accès aux services de base et, le développement humain.

L’objectif principal visé étant d’aider à une meilleure connaissance des conditions de vie desménages au Burkina ( plus particulièrement les groupes pauvres de la population) et unemeilleure appréhension des manifestations de la pauvreté. Le rapport vise à aider lesplanificateurs et autres décideurs à élaborer des stratégies appropriées de réduction de lapauvreté sur le plan national.

La présente étude est réalisée par une équipe composée d’experts de l’I.N.S.D, de la D.G.E.P,de la FA.S.E.G sous la supervision d’un consultant international. Ont contribué à sa réalisationM. Harrold COULOMBE (Economiste, consultant), M Kimseyinga SAVADOGO (professeur,chercheur, consultant, FA.S.E.G), M. Hamado SAWADOGO (Statisticien Economiste,I.N.S.D), M. Alphonse Eouaya YAMEOGO (statisticien, consultant); M. Michel KONE(statisticien, I.N.S.D), M. Maxime BONKOUNGOU (Statisticien économiste I.N.S.D), M.Koudbi SINARE (Planificateur, D.G.E.P), M Antoine Simonpietri (Banque Mondiale),M.Essimi MENYE (Statisticien Economiste, Banque Mondiale), M Hypolite FOFACK(Economiste, Banque Mondiale).

Que toutes les institutions qui ont apporté leur appui à la réalisation de l’Enquête Prioritaire età l’élaboration du profil de pauvreté au Burkina Faso trouvent ici nos remerciements. Cesremerciements vont en particulier au Programme des Nations Unies pour le Développement(PNUD) à travers le P.A.G.E, à la Banque Mondiale à travers le P.A.A et la Banque Africainede Développement (BAD).Nous remercions tous ceux qui, de près ou de loin, directement ou indirectement, ontcontribué à la réalisation de l’étude.

Le Directeur Général de l’INSD

Hamado SAWADOGO

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 19985

• I- INTRODUCTION

Le Burkina Faso figure comme un des pays les plus pauvres du monde. En terme dedéveloppement humain, il se classe depuis 1994 parmi les derniers du monde selon les rapportsmondiaux du PNUD. Une telle situation commande de la part du Gouvernement, uneconnaissance de la manifestation du déficit social, l’adoption et mise en œuvre d’une politiquevigoureuse, volontariste et bien ciblée de réduction de la pauvreté.

Caractéristiques physiques

Le Burkina Faso couvre une superficie d’environ 274 000 Km2. Il connaît un climatmarqué par une pluviométrie faible, irrégulière et inégalement répartie aussi bien dans le tempsque dans l’espace. Le pays dispose par ailleurs de potentialités en terres cultivables très limitéestoute chose qui fragilise la base du développement durable de l’agriculture qui occupe près de85% de la population active. A cela s’ajoute son enclavement qui constitue une contraintemajeure pour les échanges extérieurs et un élément de renchérissement des facteurs deproduction.

Caractéristiques démographiques.

Le Burkina Faso comptait 10,3 millions d’habitants en 19961 contre 7,7 millions en1985 soit un accroissement moyen annuel de 2,37%. A ce rythme, la population atteindra12,7 millions environ en 2005.

La population burkinabé est caractérisée par :

- Une fécondité précoce, fréquente, tardive qui s’est stabilisée quasiment depuis 1991 à 7enfants en moyenne par femme.

- Une mortalité en baisse continue mais encore très élevée : le taux brut de mortalité a diminuéde moitié entre 1960 et 1998, passant de 32‰ à 16,4‰.

- Les migrations (internes et internationales) constituent un phénomène encore important quiaffecte directement la répartition de la population à l’intérieur du territoire national.

- Une frange importante de la population est très jeune. Les moins de 15 ans représentent 48%de la population (RGPH de décembre 1996) ; ce qui explique en grande partie l’écart de plusen plus important, entre la demande et l’offre en matière de scolarisation, de santé et d’emploi.

1 Selon les résultats du dernier général de la population de décembre 1996

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 19986

Situation politico-administrative.

Au plan administratif, le Burkina Faso est organisé en quarante cinq (45) provinces,trois cent cinquante (350) départements, trente-trois (33) communes de plein exercice etenviron huit mille (8228) villages.

Sur le plan politique, le processus de démocratisation entamé en 1991 se consolide. Lesorganes institutionnels prévus par la Constitution de 1991 sont désormais en place etfonctionnent régulièrement. La première législature (1992-1997) a été conduite à son termenormal.

Contexte macro-économique

Des changements économiques majeurs sont intervenus ces dernières années auBurkina Faso. En effet, les mesures de réformes économiques mises en œuvre depuis 1991,conjuguées aux effets de la dévaluation expliquent cette évolution économique du paysmarquée par la poursuite de la croissance. Le taux de croissance moyen du Produit intérieurbrut a été de l’ordre de 5% en termes réels sur la période 1995-1998 contre 1,5% pour lapériode 1993-95.

Le secteur agropastoral a été le moteur de la croissance économique. C’est notammentle boom de la production cotonnière (doublement de la production) qui est à l’origine del’expansion du secteur primaire. La croissance a également été tirée par la demande avec destaux de croissance soutenus de la consommation (8,8%), de l’investissement (18,4%) et desexportations (12%). Le taux d’épargne nationale a été de l’ordre de 16,6% du PIB en moyennesur la période 1994-98 grâce à l’afflux des transferts nets des travailleurs burkinabé immigrés.

Le secteur tertiaire (38% en moyenne du PIB), en particulier les services marchands,s’affirme comme la seconde source de croissance. Le secteur secondaire (18% en moyenne duPIB), en dehors du dynamisme des BTP modernes, est resté peu actif au cours de la périodeconsidérée en raison de la très faible compétitivité des industries burkinabé.

Mesurée par l’indice des prix à la consommation, l’inflation a fortement baissé, passantde 11,5% en moyenne entre 1993 et 1995 (avec un pic de 24,7% en 1994 du fait de ladévaluation) à 2,3% en 1997. Les progrès accomplis dans la gestion de l’offre et dans la miseen œuvre des réformes budgétaires et de la politique monétaire (la croissance de la massemonétaire, est passée de 30% environ en 1994, à 8% en 1998) ont permis une bonne maîtrisede l’inflation.

Les finances publiques se caractérisent par une amélioration des recettes publiques surla période 1996-98 (de 11,8% à 13,2% du PIB), une réduction des dépenses courantes (de11,3% à 10,4% du PIB), soit une épargne budgétaire en nette progression (de 0,5% à 2,8% duPIB). Le solde budgétaire (base engagement), hors dons et hors financements extérieurs desinvestissements dégage un excédent de 0,5% du PIB en 1998 contre un déficit de 1% en 1994du fait d’une part de l’accroissement des recettes dû à l’élargissement de l’assiette fiscale et àl’amélioration des recouvrements et d’autre part, à la rationalisation des dépenses,particulièrement la maîtrise des dépenses de fonctionnement.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 19987

L’accroissement des investissements réalisés ces dernières années a entraîné uneaugmentation des importations de 15,58% en moyenne entre 1995 et 1998 qui n’a pas pu êtrecouverte par les recettes d’exportation qui se sont accrues de 11,45% traduisant ainsi un déficitstructurel (183,7 milliards F CFA en 1998) de la balance commerciale .

Le stock de la dette a atteint 839 milliards F CFA dont 94,5% de dette extérieure en fin1998, soit 57% du PIB courant. Le service de la dette est passé de 25,4% (1994) à 16% desexportations en 1998. Mais la charge de la dette demeure importante pour une économie auxexportations concentrées sur quelques produits (coton, or, produits d’animaux) dont les courssubissent des fluctuations importantes . Les performances actuelles de l’économie burkinabésont satisfaisantes en comparaison de la période 1993-1995. La plupart des indicateurs macro-économiques ont connu globalement une tendance à l'amélioration (PIB, inflation,investissement, épargne budgétaire), à l’exception des comptes extérieurs qui présententencore des faiblesses structurelles. La situation au niveau de certains secteurs porteurs decroissance (agriculture, élevage, industries, mines) demeure encore fragile. Toutefois, cesprogrès enregistrés ne sont pas encore suffisants pour induire un changement qualitatif dans leniveau de vie de la population.

Contexte social.

La pauvreté au Burkina Faso est d’abord et avant tout de nature structurelle : (i) laprincipale source de revenus de la population est l’agriculture et l’élevage qui subissent leseffets des caprices climatiques et pluviométriques ; (ii) le pays est peu doté en ressourcesnaturelles et est obligé d’importer à grands coûts des produits pétroliers pour la production del’électricité et le carburant pour les véhicules ; (iii) les problèmes de santé de la population sontaggravés par les maladies tropicales endémiques et surtout le renchérissement des produitspharmaceutiques compte tenue de la dévaluation ; (iv) l’enclavement du pays renchérit sescoûts de transports, d’équipement et d’approvisionnement toute chose de nature à grever lacompétitivité de son économie ; (v) l’infrastructure économique qui était très peu étoffée voireinexistante à l’indépendance demeure très insuffisante.

Le gouvernement est conscient du caractère préoccupant de la pauvreté au niveaunational et s’attèle à sa réduction. Cette option a été clairement exprimée le 2 juin 1994(lancement des six engagements nationaux) et s’est traduite en 1995 par l’élaboration de laLettre d’intention de politique de développement humain durable (LIPDHD). Aussi, le Burkinaa pris part aux différents sommets mondiaux traitant de la lutte contre la pauvreté(Copenhague en mars 1995, Oslo en 1996 et Libreville en janvier 2000). Pour mieux cerner lephénomène (de pauvreté), suivre son évolution et bien cibler sa stratégie, le gouvernement aentrepris un certain nombre d’actions : mise en place du Groupe National de Réflexion (GNR)sur le DHD et les études sur le profil de pauvreté.

En ce début d’année 2000, le gouvernement s’est investi à l’élaboration d’un documentde stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) conformément aux nouvelles orientations etaux nouveaux instruments proposés par les institutions de Bretton Woods et les autrespartenaires au développement.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 19988

Contexte international

En ce début du troisième millénaire, la communauté internationale a pris conscience del’aggravation de la pauvreté dans les pays en développement et particulièrement en Afriquemalgré les progrès économiques réalisés avec les politiques d’ajustement. Elle attachedésormais un intérêt à la réduction de la pauvreté sur le continent. Elle a exprimé cettepréoccupation en mettant en place un mécanisme de réduction de la dette en faveur de ces pays(initiative PPTE) avec pour but essentiel, de permettre à ces pays de consacrer davantage deressources au financement des secteurs sociaux. En vue d’élargir les possibilités d’éligibilité àcette initiative, le sommet du G7 tenu à Cologne en juin 1999 a décidé du renforcement del’initiative.

Récemment, le FMI et la Banque mondiale ont proposé un nouveau cadre de politiquede prêts concessionnels centré sur la réduction de la pauvreté notamment la transformation dela Facilité d’ajustement structurel renforcée (FASR) en facilité pour la réduction de lapauvreté. Pour ce faire, ils recommandent l’intégration totale par les Etats d’une stratégie deréduction de la pauvreté dans leurs programmes de réformes macroéconomiques etstructurelles et particulièrement l’élaboration d’un document de stratégie pour la croissanceéconomique et la réduction de la pauvreté (DSRP).

La dynamique de la pauvreté

La pauvreté est un phénomène complexe en ce sens qu’elle se manifeste sous diversesformes : absence de revenu et de ressources productives suffisantes pour assurer les moyensd’existence viables, faible accès aux services sociaux (santé, logement, éducation, eau potableetc.), l’exclusion sociale et l’absence de participation aux prises de décisions. Elle est nonseulement quantitative (son caractère monétaire -insuffisance de revenu et de consommation-)et qualitative (ses aspects liés à l’accessibilité aux besoins essentiels voire la pénurie decapacités2) mais aussi dynamique. De ce fait, la mise en œuvre d’une politique de réduction dela pauvreté requiert un effort de connaissance du phénomène : la définir, la mesurer, lalocaliser, connaître son ampleur et son incidence dans la population et surtout suivre sonévolution. L’étude sur le profil de la pauvreté est l’instrument qui permet cette appréhension dela pauvreté.

La première étude de ce type au Burkina Faso a été réalisée en 1996 sur la base desrésultats de l’enquête prioritaire I (EP.I) portant sur les conditions de vie des ménagesconduite d’octobre 1994 à janvier 1995. Elle avait établi une ligne de pauvreté correspondant àun besoin calorifique alimentaire journalier adulte de 2283 calories. Sur cette base et selon lastructure des dépenses (alimentaire et non alimentaire) des ménages, le seuil absolu national depauvreté au Burkina Faso a été établi à 41.099 Fcfa par adulte et par an. La proportion de lapopulation vivant en dessous de ce seuil a été estimée à 44,5%.

Il en est résulté qu’en 1994 la pauvreté était principalement localisée dans les zonesrurales ; elle touchait les ménages d’agriculteurs et particulièrement ceux d’agriculteursvivriers.

2 Approche de la pauvreté par le P.N.U.D en terme de pauvreté humaine.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 19989

La présente étude (deuxième du genre au Burkina3) qui utilise les résultats de l’Enquêteprioritaire II réalisée de mai à août 1998 a permis de comprendre l’évolution du phénomènenotamment la valeur courante du seuil établi en 1994 et qui est estimée à 72 690 Fcfa paradulte. Cette étude permet de connaître l’évolution de la pauvreté au niveau national, entre lesmilieux de résidence et les groupes socio-économiques. Elle se fixe pour objectif de donner deséléments d’appréciation qui vont contribuer à l’élaboration des stratégies adéquates deréduction de la pauvreté au Burkina Faso.

3 Au plan national, il s’agit de la deuxième étude sur le profil de la pauvreté. Cependant, en 1998, une autreétude sur le profil de la pauvreté a été réalisée sur la base des résultats de l’EP 1. Mais cette étude étaitspécifiquement relative au profil de pauvreté urbaine.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199810

II. MÉTHODOLOGIE

sources des données : description et critique

Les données utilisées dans la présente étude proviennent de deux (2) enquêtes àcouverture nationale détaillées sur les conditions de vie des ménages : la première fut réaliséed’octobre 1994 à janvier 1995 et, la seconde de mai à août 1998. Toutes les deux ont utilisé unquestionnaire basé sur le modèle standard de l’Enquête Prioritaire (Marchant et al 1987) avecde très légères différences.

L’enquête prioritaire I a concerné 8642 ménages et l’enquête prioritaire II a recueilli lesinformations auprès de 8478 ménages.

Un élément important de différence entre les deux sources de données est due auxpériodes d’observations : contrairement à l’EP I qui a été réalisée d’octobre à janvier , l’EP IIs’est déroulée à une période de soudure (mai – août ) , période d’une très grande sensibilitépour l’approvisionnement alimentaire de la population rurale. Cet état de fait quoique donnantune mesure valable à un moment donné ne permet pas une comparabilité des postes dedépenses observées lors des deux opérations. Par contre les autres biens (équipement et avoirs)sont moins assujettis aux variations saisonnières, aussi l’analyse mettra plus l’accent sur ceux-ci.

la mesure de bien-être : construction d’indicateurs

Définir la pauvreté de manière précise pour la mesurer est assez complexe, aussicomplexe dans son appréhension que dans la mise en œuvre de sa mesure. Tout de même, ainsique le soulignent plusieurs travaux, la mesure de la pauvreté va de paire avec la mesure dubien-être.

Disposer d’un indicateur de bien-être par individu permettrait alors de procéder à unclassement des individus des moins nantis aux individus les plus nantis au sens de la satisfactionde leurs besoins. Partant d’une ligne ou seuil, les individus serait partagés en deux groupes : lespauvres, ceux qui ont un niveau de vie inférieur au seuil et les non pauvres.

En réalité le bien-être n’est pas aussi simple à mesurer car le concept est à la foismultidimensionnel et subjectif. Il est multidimensionnel parce que entre autres plusieurs de sescomposantes ne sont pas forcement quantifiables. Il est subjectif à cause du problème habituelde la comparaison interpersonnelle des niveaux d’utilité.

Toutefois malgré ces problèmes, il est généralement admis qu’une mesure monétairereprésente une des meilleures façons de mesurer le bien-être au niveau individuel.

L’approche de la pauvreté par un seuil national de la pauvreté vise à définir de manièrerelativement objective un but chiffré.

L’approche de la pauvreté par le biais des seuils relatifs repose sur une démarche dedécoupage de la population totale en percentiles d’un ordre donné sur l’échelle de niveaux de

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199811

vie. L’option des quintiles dans l’étude du profil de pauvreté au Burkina Faso, ne peuvent êtreévaluées en termes monétaires percentile d’ordre 5, permet de décomposer sur l’échelle desniveaux de vie la population en 5 fractions de 20 % chacune évoluant ainsi qu’il suit :

Extrêmes pauvres = 1° quintilePauvres modérés = 2° quintileNiveau de vie moyen = 3° quintileNon pauvres = 4 et 5 ° quintile

Les deux approches combinées devraient entre autres répondre aux questionssuivantes :

1°) Quelles sont les caractéristiques de la population lorsque l’on passe de la pauvreté à la nonpauvreté de manière générale et de manière spécifique autour de la ligne de pauvreté dansl’espace suivant le genre, le groupe socio-économique etc.

2°) Quelles sont les contributions et influences spécifiques des pauvres et non pauvres auxcaractéristiques globales de la population ?

Dépenses, indice de prix et taille du ménage :

Pour classer les individus selon le degré de pauvreté ( des pauvres aux non pauvres), unindicateur du niveau de vie proche du revenu par tête dans un ménage a été calculé.L’indicateur proposé est le niveau des dépenses. Il est déterminé sur la base des résultats del’enquête comme étant égal à la somme des principales utilisations des revenus du ménage. Cesont les dépenses en achats (acquisitions payantes) ou en autoconsommation des biens ouservices alimentaires ou non alimentaires ( santé, éducation, habitation, habillement, transport,transfert, loisirs, etc.…) effectués par les membres du ménage. Ces dépenses peuvent se fairepour la satisfaction des besoins individuels ou collectifs, dans les ménages ou à l’extérieur desménages.

L’indice des dépenses ainsi défini, prend en compte toutes les utilisations possibles desrevenus du ménage puisqu’il inclut en plus des acquisitions des biens et services deconsommation, l’autoconsommation, l’épargne et les autres transferts. A défaut d’uneestimation directe des revenus du ménage, l’indice des dépenses en donne une idée très proche.

Les dépenses observées sont nominales et ont été saisies à l’échelle du ménage. Avantde calculer les dépenses par tête au niveau du ménage, il convient donc d’harmoniser lesdonnées par rapport aux écarts régionaux de prix afin que les dépenses nominales puissent seprêter aux comparaisons dans l’espace.

En ce qui concerne la correction des écarts régionaux de prix, des déflateurs régionauxont été construits pour ramener les dépenses à une même base de comparaison. Le dispositif derelevés des prix régionaux a fourni les prix moyens mensuels pour la période d’avril àdécembre 1998. Un prix moyen a été calculé par région sur la base de dix produits dont quatrealimentaires de base et six non alimentaires de base. Tous ces prix ont été ensuite comparés àceux de la région Centre (choisie comme base) donnant ainsi un déflateur pour chacune des 10

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199812

régions. Les dépenses de ménage ainsi déflatées sont rapportées à la taille de celui-ci.L’indicateur de bien-être est donc les dépenses totales réelles des ménages per capita.

Seuil :

Le choix d’un seuil de pauvreté est, au moins en partie, un processus subjectif. Si onutilise un concept absolu de la pauvreté et de la consommation par tête comme mesure dubien-être, le seuil de pauvreté représenterait le niveau minimum de consommation nécessairepour permettre à un individu d’une société donnée de subsister. Mais une telle définition duseuil pose le problème de la définition de la subsistance qui est en partie subjective. Il estdifficile de définir les besoins minima en aliments à fortiori de les définir pour les produits nonalimentaires.

Un seuil absolu national a pu être déterminé dans le cas du Burkina Faso et calculé àpartir des besoins (nutritionnels) spécifiques du pays, il fut estimé à 41.099 F CFA par adulte etpar an aux prix d’octobre 1994 et il a fait l’objet d’un consensus. Ce seuil correspond à lacouverture des besoins alimentaires (coût des dépenses nécessaires à l’obtention de 2283calories) d’une part et des dépenses non alimentaires d’autre part.

Ce même seuil actualisé en coûts réels aux prix de 1998 vaut 72.690 FCFA et couvreentre autres les besoins nutritionnels correspondant à 2283 calories.

La ligne de Pauvreté ou le seuil de pauvreté est le niveau normatif des dépenses endessous duquel les individus sont considérés comme pauvres. A cet égard l'analyse ici seramenée en terme de pauvreté absolue c'est à dire que l'approche passera par l'estimation du coûtd'un volume de biens basé sur les habitudes de la population et susceptibles de couvrir lesbesoins de consommation courante.

Indices de pauvreté.

Ayant défini une mesure du bien-être ( Yi pour l’individu i ) et déterminé un seuil depauvreté (Z), il ne reste plus qu’à élaborer des indicateurs permettant d’appréhender lesprincipales dimensions de la pauvreté au Burkina Faso. Ces indicateurs sont des indicesspéciaux qui décrivent l’étendue, la profondeur et la sévérité. Ces indices peuvent être dérivéscomme des cas particuliers de l’indice de pauvreté Pα développé par Foster, Greer etThorbecke (1984) et défini comme suit :

α

α

PZ Y

Zni

i

q

=−

=

1

1

Où les individus sont classés en ordre croissant, à partir du plus pauvre (i=1) au plusriche (i=n où n est la population totale), q est le nombre d’individus considérés commepauvres, et α est un paramètre représentant l’importance placée sur le bien-être des pluspauvres parmi les pauvres. L’étendu de la pauvreté (la proportion de la population définiecomme étant pauvre ; Po = q/n) peut être obtenu comme un cas spécial où α = 0, tandis que laprofondeur de la pauvreté peut être définie comme P1 et la sévérité comme étant P2.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199813

Les indices Pα sont décomposables, c’est à dire que pour une population répartie en msous-groupes exclusifs et exhaustifs il est possible de calculer pour chaque sous-groupe k (k=1…,m) ayant une proportion de population égale à xk

Pour tout sous–groupe k donné

−=

=kq

ik Z

YZP

kin 1

,

,1α

αou encore

kk

m

xP ,

1

Pαα ∑=

Par suite la contribution de chaque sous-groupe (ck) peut s’obtenir en écrivant :

α

α

PP , kk

kx

C =

La contribution est très utile pour identifier l’affectation différenciée de chaque sous-groupepar la pauvreté .

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199814

III. EVOLUTION DE LA PAUVRETE SELON L’APPROCHE PAR LESDEPENSES

Résumé

Les données des Enquêtes prioritaires I et II indiquent une légère hausse voire unestabilisation de l’incidence de la pauvreté mesurée selon les dépenses, entre 1994 et 1998.Ainsi, la croissance de l’économie nationale au taux de 5-6 % par an depuis le milieu desannées 90 n’a pas permis de réduire cette incidence de la pauvreté. Ces données montrent desdifférences dans les évolutions entre régions économiques: En milieu urbain, l’incidence dela pauvreté s’est accrue, de même que dans les zones rurales à faible potentiel agricole duPlateau central; elle a diminué dans les régions à forte production de cultures de rente, tellel’Ouest. Dans l’ensemble, la pauvreté reste cependant un phénomène essentiellement rural.La décomposition par groupe socio-économique indique une hausse de l’incidence de lapauvreté parmi les salariés du public et du privé, une baisse modérée dans le groupe desagriculteurs vivriers et une baisse substantielle dans le groupe des agriculteurs de rente.

Considérations méthodologiques

Une méthode couramment utilisée pour mesurer le bien-être est le niveau deconsommation de biens alimentaires et non-alimentaires. On suppose que l’individu a besoind’un minimum de consommation ( évalué en calories) pour mener une vie saine. Ces besoins deconsommation sont ensuite convertis en équivalent monétaire qui constitue le seuil depauvreté.

L’Enquête prioritaire I de 1994 avait établi le seuil de pauvreté absolu à la somme de41.099 FCFA par personne et par an. L’Enquête prioritaire II de 1998 révise ce seuil depauvreté à 72.690 FCFA par personne et par an, sur la base de la variation du niveau des prixet de la modification de la structure de consommation des besoins essentiels. En termes réels,ces deux seuils équivalents permettent l’acquisition du même panier de biens définis en 1994.

Deux aspects de la pauvreté sont importants à considérer: (i) l’incidence de la pauvreté,c’est-à-dire la proportion de la population vivant en - dessous du seuil de pauvreté; (ii) laprofondeur de la pauvreté, ou l’effort en termes monétaires pour tirer au niveau du seuil depauvreté ceux qui vivent en-dessous de ce seuil. [ La classe P? d’indices de pauvretédécomposables est utilisée pour analyser entre autre ces deux aspects. Ces indices peuvents’appliquer à la population dans son ensemble ou à tout autre groupe défini selon les besoins].De plus, ces indices permettent d’estimer la contribution des différents groupes à la pauvretétotale et d’analyser l’évolution de la pauvreté dans le temps.

Il convient d’attirer l’attention sur un problème de compatibilité de données dansl’exercice de comparaison intertemporelle de l’état de la pauvreté. Les données ont étécollectées à des périodes différentes pour les deux enquêtes: période post-récolte (oct-janvier)pour la première enquête et période de soudure (mai-août) pour la deuxième. Les variationssaisonnières des prix, notamment en milieu rural et le caractère d’instabilité temporelle de laconsommation des ménages ruraux, réduisent quelque peu la comparabilité des donnéesmonétaires et de quantité, sans pour autant affecter la qualité de chaque base de données prise

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199815

isolément. Pour cette raison, l’analyse quantitative de la pauvreté sera complétée par uneanalyse qualitative en considérant le niveau de vie des ménages mesuré par leurs avoirs et leursconditions d’habitat (section IV) et leur accès aux services sociaux de base.

Incidence de la pauvreté

L’incidence de la pauvreté au niveau national était estimée à 44,5% en 1994.L’enquête de 1998 comme le montre le graphique III.1 révèle une légère augmentation del’incidence, à 45,37% de la population.

Graphique III.1 : Incidence de la pauvreté selon le milieu de résidence en 1994 et 1998

10,37

51,05

44,5

15,87

50,66

45,27

0

10

20

30

40

50

60

Urbain Rural Ensemble

Milieu de résidence

Pro

po

rtio

n d

es p

auvr

es

1994 1998

Inc

Source : tableaux III.1.1et III.2 en annexes

L’incidence de la pauvreté s’est accrue en milieu urbain de près de 5 points entre lesdeux périodes, s’établissant à près de 16,5% en 1998. Par contre, en milieu rural, l’incidence aconnu une baisse marginale d’environ un demi-point. Cependant, l’incidence de la pauvretérurale en 1998, environ 51%, laisse percevoir que la pauvreté demeure encore un phénomèneessentiellement rural.

Sur le plan des régions économiques, l’incidence de la pauvreté s’est sensiblementaccrue au Centre-nord et au Centre-est. A contrario, le Sahel, l’Est et le Centre-Ouest ontconnu une baisse notable de la pauvreté de près de 6 à 8 points.

Quant à la région de l’Ouest, zone cotonnière, l’incidence de la pauvreté a accusé unelégère hausse, mais elle enregistre encore l’un des plus bas taux de pauvreté en milieu ruralavec 41% environ.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199816

Tableau II1.1 : Indices de pauvreté1994 1998Urbain Rural Total Urbain Rural Total

Indice de la pauvreté(P0) 10,4 51,0 44,5 16,5 51,0 45,3Profondeur(P1) 2,5 16,1 13,9 4,0 15,7 13,7Sévérité (P2) 0,9 7,0 6,0 1,5 6,8 5,9Contribution à la pauvreté (C0) 3,8 96,2 100 6,1 93,9 100Contribution à la profondeur(C1)

2,9 97,1 100 4,9 95,1 100

Contribution à la Sévérité(C2) 2,6 97,4 100 4,5 95,5 100

Source : tableaux III.1.1 et III.1.2 en annexes

Graphique III.2 Incidence de la pauvreté par région, 1994 et 1998

Source : tableaux III.3 et III.1.4 en annexes

6,0

9,9

18,1

39,9

48,8 50,1

56,5

44,8

48,9

54,1

49,7

72,1

47,144,5

12,2 12,2

23,1

40,6

51,5

42,7

48,3 47,2

60,2

48,450,1

65,8

54,8

45,3

0,0

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0

70,0

80,0

Ouaga Bobo Autresvilles

Ouest Nord-oust

Sahel Est Sud-ouest

Centre-Nord

Centre-Oest

Centre Nord Centre-Est

total

Région économique

Po

urc

enta

ge

de

pau

vres

1994 1998

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199817

La distribution de la pauvreté par groupe socio-économique fait ressortir des écartsentre les ménages dont le chef est salarié du public ou du privé et ceux des autres groupes (graphique III.3). Du point de vue de l’incidence moyenne de la pauvreté, ces deux groupes desalariés sont peu touchés (6% et 8 % en 1998), mais du point de vue dynamique on constateune évolution négative, l’incidence s’étant accrue fortement pour les salariés du public etlégèrement pour ceux du privé. Sur le plan des changements temporels, les données indiquentque les gagnants au cours de la période d’analyse sont les agriculteurs de rente, l’incidence dela pauvreté ayant chuté de 7 points pour ce groupe, s’établissant à 42,4% en 1998. A contrarioau sein des agriculteurs vivriers, on constate une augmentation de l’incidence de la pauvreté de2 points: l’incidence s’établit à 53,4 % en 1998. Les raisons probables de ces changements sontles effets des politiques d’ajustement, notamment la dévaluation du francs CFA qui a pu êtrebénéfique aux agriculteurs de rente mais néfaste aux salariés.

Graphique III.3. : Incidence de la pauvreté par groupe socio-économique du chef de ménageen 1994 et 1998

Source : tableaux III.1.5 et III.1.6 en annexes

2,3 0,7

10,1 9,5

50,1 51,5

25,4

13,5

43,6

5,9

1,1

16,212,7

42,4

53,4

29,3 30,1

41,3

0,0

10,0

20,0

30,0

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50,0

60,0

Salarié

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Salarié

s du p

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actifs

Groupe socio-économique du chef de ménage

Po

urc

enta

ge

de

pau

vres

1994 1998

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199818

Profondeur de la pauvreté

Pour compléter l’indicateur d’incidence de la pauvreté qui compte uniquement lenombre de pauvres, le concept de profondeur ou d’intensité de la pauvreté incorpore le gap quisépare ‘‘le pauvre moyen’’ du seuil de pauvreté. L’intensité de la pauvreté est restée stableentre les deux périodes, s’établissant à environ 14%. En d’autres termes, l’écart à comblerentre le revenu moyen des pauvres et le seuil de pauvreté est estimé à 14% pour les deuxpériodes. Cet écart n’est pas très élevé, suggérant que même si beaucoup de gens sont pauvres,ils sont concentrés assez près du seuil de pauvreté. Pour situer les données, à titre decomparaison au Ghana l’incidence de la pauvreté est estimée à 43% en 1998-99 et laprofondeur de la pauvreté à 36%, suggérant que les pauvres se trouvent en moyenne pluséloignés du seuil de pauvreté que dans le cas du Burkina.

La constance de la profondeur de la pauvreté s’est traduite par une légère baisse enmilieu rural d’un demi-point et d’une hausse de 1.5 points en milieu urbain. Ainsi, en milieuurbain, l’accroissement du nombre de pauvres entre les deux périodes s’accompagne d’uncreusement de l’écart entre ‘‘le pauvre moyen’’ et le seuil de pauvreté.

Sur le plan géographique, l’écart entre le revenu moyen des pauvres et le seuil depauvreté s’est creusé dans le Centre-est et dans le Centre-nord (régions où l’incidence de lapauvreté s’est aussi accrue entre 1994 et 1998), mais surtout au Centre où l’incidence estrestée pourtant quasiment constante ; les pauvres se sont ainsi éloignés davantage de la lignede pauvreté dans cette région.

A contrario, la profondeur de la pauvreté connaît une baisse assez importante dans lesrégions où l’incidence de la pauvreté a diminué entre les deux périodes (Sahel, Est et Centre-nord). Dans ces régions, la croissance semble avoir eu des effets redistributifs au profit des pluspauvres.

Enfin, le Nord, région ayant la plus forte incidence de pauvreté en 1998 a enregistréune baisse de la profondeur de la pauvreté de 5,4 points traduisant une réduction de l’écart quisépare les pauvres de la ligne de pauvreté.

L’analyse de la profondeur au sein des groupes socio-économiques montre une variationtemporelle sensiblement homogène. Aucun groupe social n’a connu une détérioration ouamélioration importante. Une certaine hausse de l’intensité de la pauvreté s’observe pour lessalariés du public (un point) et les agriculteurs vivriers (un-demi point). Le groupe desagriculteurs de rente enregistre une baisse de la profondeur de la pauvreté de 1.5 points environ,rapprochant ainsi ‘‘le pauvre moyen’’ de la ligne de pauvreté.

En conclusion, le constat de l’évolution positive de l’incidence de la pauvreté dans uncontexte de croissance économique (le PIB a crû en moyenne de 5% par an depuis 1996)mérite que l’on s’attarde sur les sources et la répartition de la croissance. En effet, leschangements observés de l’indice de la pauvreté peuvent se décomposer en trois sources: (i)l’évolution des revenus par tête au (e.g. le revenu par tête), ou effet croissance; (ii) l’évolutionde l’inégalité dans la répartition du revenu au sein de la population, ou effet ré distributif; (iii)enfin un effet résiduel qui est l’interaction des deux premiers. Seule une croissance “largement

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199819

distribuée”, c’est-à-dire qui profite à la majorité de la population et notamment aux pauvres,peut conduire à une baisse de l’incidence de la pauvreté. Les résultats obtenus sontinterprétables selon plusieurs axes: (i) La croissance enregistrée n’est pas suffisamment robustepour permettre d’observer un changement significatif des revenus moyens sur une période dequatre ans; (ii) Le temps d’observation est trop court pour que des changements deviennentvisibles; (iii) La croissance observée s’est effectuée dans des secteurs n’intéressant quemarginalement les catégories pauvres. Quel que soit le facteur qui ait le plus largement joué, ilest évident que la pauvreté ne peut être réduite de façon globale et soutenue que si le secteurrural connaît les mutations nécessaires qui instaurent une plus forte productivité des facteurs.Près de 80% de la population y résident et trouvent leur emploi dans l’agriculture et dansd’autres activités connexes.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199820

IV. EVOLUTION DE LA PAUVRETE SELON LES ACTIFS ETL’ACCES AUX SERVICES

Résumé

L’analyse des actifs des ménages et leur accès à certains services révèle desévolutions contrastées. Dans certaines dimensions (eau potable), des progrès réels ont étéenregistrés, notamment dans des régions naguère “en retard” comme le Sud-ouest. Dansd’autres dimensions (électricité domestique, services d’évacuations des eaux sales, toilettes),les progrès sont lents ou inexistants. Dans tous les cas, il existe un fossé frappant entre et lemilieu urbain et rural que ce soit dans la possession des biens durables que dans l’accès auxservices.

Considérations méthodologiques

L’approche monétaire de la pauvreté telle que présentée ci-dessus permet de saisirseulement certains aspects du niveau de vie des ménages. La pauvreté est un phénomènecomplexe, multidimensionnel et ne peut pas se comprendre de façon satisfaisante à traversquelques simples mesures. Les dépenses des ménages, notamment en milieu rural, peuventrevêtir par exemple un caractère saisonnier ou transitoire. Il convient donc de développer,comme complément, des mesures plus robustes et moins soumises aux fluctuationssaisonnières intrinsèques aux données sur la consommation.

Dans son approche des conditions de vie des ménages, Sen distingue d’une part les“capacités” des réalisations (Sen A.K, commodities and capabilities, North Holland). Lescapacités désignent tous les moyens dont dispose le ménage (revenu, actifs productifs oumarchands) pour atteindre certains objectifs (niveau de nutrition adéquate, sécuritéalimentaire). Pour que les conditions de vie changent et que le ménage atteigne un niveau devie supérieur, il faut que ces capacités soient transformées en réalisations. Les réalisations àcaractère permanent des ménages sont regroupées ici en trois grandes rubriques : (i) les biensdurables; (ii) les biens et services affectant ou reflétant de façon directe la qualité de la vie et(iii) les actifs de production (agricole). L’analyse insiste sur les évolutions constatées entre1994 et 1998 en mettant l’accent sur trois axes: l’axe spatial (comparaison urbain-rural etrégions économiques); l’axe des groupes socio-économiques et l’axe du revenu (analyse parquintile).

Les biens durables analysés peuvent se classer en trois catégories : (i) ceux affectant lacommodité de la vie (réfrigérateur, climatiseur, cuisinière à gaz, réchaud); (ii) ceux favorisantla réception de l’information (postes téléviseur et radio, téléphone) et (iii) ceux liés autransport (voiture, mobylette, vélo). Quant aux services, ils regroupent un ensemble d’élémentsqui déterminent l’aisance de la vie : la qualité du logement, l’accès à l’eau de boisson, lesconditions sanitaires, l’accès à l’électricité et le type d’énergie utilisée pour la cuisine. Enfin, lesactifs regroupent les biens intervenant dans la production du ménage et conditionnant ainsi, aumoins en partie, le niveau de revenu. Ces actifs intéressent surtout le milieu rural, maiségalement le milieu urbain. Cette catégorie regroupe surtout les moyens de traction agricole(tracteur, charrue, charrette), auxquels on peut adjoindre les terres cultivables, les terrains àbâtir, les moyens de pêche (pirogue) et de couture (machine à coudre).

Page 21: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199821

L’analyse des biens durables, des services et des actifs peut indiquer la “position”économique et sociale de l’individu. Il est vrai que la disponibilité de certains biens au sein d’unménage est parfois soumise à des conditions extérieures au ménage (e.g. biens dont laprovision est publique ou collective) mais de manière générale les conditions de demandejouent et la possession des biens reflète dans une certaine mesure les capacités individuelles.

Biens durables

Biens de commodité. Ces biens sont disponibles surtout en milieu urbain (GraphiquesIII.4 et III.5). L’utilisation de la cuisinière à gaz a progressé de 24,4% à 26,4% entre 1994 et1998, mais la plus grande partie de cette amélioration est attribuable aux ménages à revenusupérieur pour lesquels la proportion est passée de 34,7% à 39,1% . Les progrès sontmodestes ou inexistants pour les autres catégories de revenu. La possession de réfrigérateur aégalement progressé de façon légère au cours de la période d’analyse, de 12,7% à 14,5%. Onnote encore une fois que ce sont les ménages à revenu supérieur qui sont les acteurs de cechangement, la prévalence du réfrigérateur y passant de 18.4% à 21.3%. Environ un quart desménages en 1998 dispose d’un ventilateur mais l’absence de données en 1994 pour cetterubrique ne permet pas de juger de l’évolution dans le temps.

Graphique III.4 :. Proportions des ménages possédant certains biens durables selon le niveaude vie et l’année : Milieu urbain .

Source : tableaux IV.1.3 et IV.1.5 en annexes

1 3

2 4 2 4

7 4

4 8

5 4

8

1 5

2 6 2 7

8 0

5 7

4 9

9

0

1 0

2 0

3 0

4 0

5 0

6 0

7 0

8 0

9 0

R é f r i g é r a t e u r C u i s i n i è r e T é l é v i s i o n R a d i o V é l o M o b y l e t t e V o i t u r e

B i e n s d u r a b l e s

Pou

rcen

tage

1 9 9 4 1 9 9 8

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199822

Graphique III.5 :. Proportions des ménages possédant certains biens durables selon le niveaude vie et l’année : Milieu rural .

Source : tableaux IV.1.4. et IV.1.6 en annexes

Biens de communication. La possession de la radio, le moyen d’information le plus commun, est passéde 42% des ménages au niveau national en 1994 à 53% en 1998, soit un gain de 11 points. Ce gain aété plus remarquable en milieu rural où le taux est passé de 34% en 1994 à 45% en 1998; en milieuurbain, le gain n’est que de 6 points, de 73,8 à 79,6%. Il est important de noter que ces gains sont“largement distribués” au niveau national, la fréquence de possession de la radio ayant augmenté defaçon à réduire le gap entre les classes de revenu : 13 points pour le premier quintile, 14 points pour ledeuxième et 3 points seulement pour le cinquième supérieur. La télévision par contre reste un bienurbain. En 1994, 24% des ménages urbains possédaient un poste téléviseur, ce chiffre est passé à 27%en 1998. Même en ville, la possession d’un téléviseur demeure un phénomène lié au revenu: elle passede 34% à 38% pour les ménages du cinquième quintile, et n’a guère gagné de points pour les troispremiers quintiles. En milieu rural, environ 1,7% des ménages possédaient un téléviseur en 1998,contre 0,6% en 1994. Des événements comme la coupe d’Afrique des Nations de football ont pufavoriser ce progrès en milieu rural. L’incidence de la télévision demeure cependant très faible, mêmeles revenus supérieurs n’ayant progressé que de 3% à 6% entre 1994 et 1998. Le téléphone, toutcomme la télévision, demeure un phénomène essentiellement urbain.

0 2 1

34

70

1 6

01 2 2

4 5

7 7

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Réfr igérateur Cuis inière Télévis ion Radio Vélo M obylette Voi ture

Biens durables

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1 9 9 4 1 9 9 8

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199823

Graphique III.6 :. Proportions des ménages possédant au moins un poste téléviseurselon le niveau de vie et l’année et le milieu de résidence .

Source : tableaux IV.1.3 , IV.1.4, IV.1.5, IV.1.6 en annexes

Biens de transport. En 1998, 72% pour-cent des ménages enquêtés possédaient un vélocomme moyen de transport, contre 65% en 1994. Cette augmentation est significative etconcerne aussi bien le milieu rural que le milieu urbain. L’augmentation est constatée aussi àl’intérieur de toutes les classes de revenu, avec cependant un léger avantage pour les deuxquintiles inférieurs. Un fait aussi significatif est la baisse de la fréquence du moyen delocomotion substitut du vélo, la mobylette. La proportion de ce moyen de transport baisse de54% à 49% en milieu urbain entre 1994 et 1998 et reste inchangée (16 %) en milieu rural.Lorsqu’on considère les classes de revenu, on constate une légère hausse pour le quatrièmequintile et une légère baisse pour le cinquième quintile en milieu rural. En milieu urbain, labaisse est plus importante, de 65 % à 60 % pour le cinquième et de 39 % à 36 % pour lequatrième quintile. Ces évolutions peuvent trouver leur explication dans la dévaluation de1994. Les habitants urbains, dépendant surtout des salaires, ont vu leur pouvoir d’achatbaisser par suite de l’inflation. En particulier, les prix des motocyclettes ont connu une haussesensible. En milieu rural, les acheteurs de motocyclettes sont surtout les agriculteurs de rente,dont le revenu réel n’a pas subit la même érosion que les revenus salariaux. La possessiond’une voiture, demeure plutôt rare : la proportion des ménages qui en disposent passeglobalement de 7% en 1994 à 8% en ville, et s’établit à moins de 0,5% en milieu rural pour lesdeux passages. Même parmi les ménages à revenu supérieur où l’incidence de la voiture estplus grande, l’évolution est très faible entre 1994 et 1998, de 10 % à 12% en ville et unestagnation autour de 1% en milieu rural.

1 1 1

5

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0 0 0 0

3

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4 2

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1994 1998

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199824

Accès aux services

Eau potable. L’accès à l’eau potable a peu évolué au cours des quatre années séparantles deux enquêtes. Environ 90% des ménages s’approvisionnaient au puits, au forage ou aurobinet public ou intérieur aussi bien en 1994 qu’en 1998. Durant la même période lepourcentage d’utilisation du robinet a cependant connu une ascendance modérée en milieuurbain, tandis que l’utilisation du forage connaît une certaine progression en milieu rural,comparativement aux autres sources d’eau potable. Ces tendances dénotent une améliorationde la qualité de l’eau disponible pour les ménages. Ces résultats sont en partie attribuables à lapolitique nationale de l’eau potable (“Eau potable pour tous en l’An 2000"). Grâce à cettepolitiqueLa consommation d’eau des rivières dans le Sud-Ouest a passé de 68% en 1994 à36% en 1998.

Graphique III.7:. Proportions des ménages ayant accès à l’eau potable selon le niveaude vie et le milieu de résidence (année 1998) .

Source : tableaux IV.2.3 ,IV.2.4, IV.2.6, IV.2.7.

73 75 7782

90

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0

10

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30

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rcen

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1998

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199825

Qualité de l’habitat. La qualité du logement, qui regroupe un ensemble d’éléments deconfort (rendant l’habitat agréable ou rude), est analysée à travers plusieurs dimensions : lanature du mur, le type du plancher, du toit, le mode d’évacuation des eaux usées, le type detoilette, la présence d’électricité et le type d’énergie utilisée pour la cuisine. Pour cet indicateurdu développement humain, le hiatus entre la ville et le village est énorme. Parmi les services del’habitat, l’électricité est celui qui peut contribuer à changer substantiellement le mode de vie.En milieu rural burkinabé, moins de 1% des ménages y avaient accès en 1994 et aucun progrèsn’a été enregistré en 1998. Compte tenu de l’absence d’ une politique d’électrification rurale.La proportion des ménages urbains à habitation équipée d’électricité ne progresse quelégèrement passant de 29% en 1994 à 34% en 1998. Même en ville, 63% des ménagess’éclairent à la lampe à pétrole en 1998, une légère baisse par rapport au taux de 1994 qui étaitde 69%. Un constat d’importance est qu’en milieu urbain, les ménages des quintiles inférieursn’ont enregistré aucun progrès remarquable en matière d’accès à l’électricité entre 1994 et1998. Ceci est dû en partie à un déphasage important entre l’offre et la demande en forteprogression . Les efforts actuels visent à couvrir les besoins en milieu urbain qui restentlargement insatisfaits.

Graphique III.8:. Proportions des ménages ayant accès à l’électricité selon le niveaude vie et le milieu de résidence (année 1998) .

Source : tableaux IV.7.3, IV.7.4, IV.7.5, IV.7.6 en annexes

Pourcentage des ménages ayant accès à l'électricité selon le milieu de résidence , l'année et le niveau de vie

0 14

9

40

0 0 0 032 4 4

13

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1994 1998

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199826

Le type de toilette est aussi un indicateur clé de la qualité de l’habitat. Ici encore, lesdifférences entre milieu urbain et rural sont notoires. On enregistre une une quasi stagnationen matière d’utilisation des toilettes entre 1994 et 1998. Au niveau national, près de 70% desménages utilisent la nature comme toilette aussi bien en 1994 qu’en 1998. Le pourcentage deceux qui utilisent un W.c. avec chasse reste stagnant autour de 1%. L’utilisation de la natureest un phénomène essentiellement rural. Cependant en ville, on enregistre une hausse durecours à la nature, qui passe de 10% en 1994 à 11% en 1998. Cette perte en qualité del’habitat se produit surtout parmi les ménages des niveaux inférieurs du revenu. Le moded’évacuation des ordures encore pratiqué par la plupart des ménages est la constitution de tasd’immondices devant la cour. On note une certaine détérioration du mode d’évacuation, mêmeen milieu urbain : le pourcentage d’utilisation de la poubelle, plus hygiénique, passe de 18% en1994 à 12% en 1998. En 1998, près de 11% dans les catégories à bas revenu jettent toutsimplement leurs ordures dans la rue. Ces résultats sont en déphasage avec les programmesd’assainissement urbain souvent annoncés. En réalité, les villes ont besoin d’une politique bientracée et des décisions d’ordre juridique pour les mettre en application.

Graphique III.9:. Proportions des ménages ayant accès à des toilettes hygiéniquesselon le niveau de vie et le milieu de résidence .

Source : tableaux IV.6.3, IV.6.4 en annexes

58

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7 9 10

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1994 1998

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Enfin, les matériaux de construction des maisons indiquent leur degré de stabilitéphysique et reflètent les niveaux de revenu. Au niveau du Burkina, la proportion des ménageshabitant dans des maisons en parpaing ou en pierre est passée de 6% en 1994 à 11% en 1998.Ici encore comme pour la plupart des indicateurs de qualité de la vie, les différences entre lemilieu rural et le milieu urbain sont frappantes. En milieu rural construire en parpaing est unphénomène qui demeure rare : 1,5% des ménages en 1994 et 1,6% en 1998. Même parmi lescatégories “aisées”, la proportion ne s’est pas améliorée, stagnant autour de 6%. En ville, laproportion de ce type de maison (“en dur”) a fortement progressé de 27% en 1994 à 43% en1998. Ces progrès se son surtout opérés au sein des catégories ménages à revenu supérieur(de 33% à 54%). Une remarque importante est la quasi-stagnation pour les quintiles inférieursdu revenu : on note une progression lente de la proportion de maisons en dur pour le premierquintile de 5% à 6%, pour le deuxième quintile de 7% à 13%. Pour ces quintiles, lepourcentage de maisons en banco a eu tendance à augmenter.

Quant à la toiture de la maison, le pourcentage des maisons en tôle ondulée passe de37% en 1994 à 39% en 1998. Avoir une maison en tôle est signe de distinction sociale, surtouten milieu rural: La fréquence y baisse cependant de 25% à 23%, cette baisse étant le fait descatégories aisées, de 48% à 37%. En milieu urbain, la norme est la toiture en tôle: de 88% desménages en 1994 à 92% en 1998. La progression s’observe à tous les niveaux de revenu, maissurtout au niveau des quintiles inférieurs. On peut noter que les quintiles supérieurs avaientdéjà atteint des niveaux élevés en 1994 et que des substitutions au profit d’autres types detoiture se sont opérée à la marge. Tous ces faits reflètent, en partie, les effets des politiqueséconomiques qui ont pu affecter le pouvoir d’achat (dévaluation, politique du ciment, haussegénéralisée du prix des matériaux stabilisés).

Lorsqu’on affine davantage l’analyse, la plupart des maisons demeurent à un stade“modeste”. La proportion de ménages possédant des maisons dont le sol est en carreau estpresque nulle en milieu rural ; en milieu urbain elle ne progresse que de 4% en 1994 à 5% en1998. Le sol en ciment semble être la norme en ville, la fréquence régressant cependant de83% en 1994 à 81% en 1998. Dans les villages, la norme est la terre battue, dont lepourcentage atteint 78% aussi bien en 1994 qu’en 1998. Il convient de noter que même dans laplus grande ville, Ouagadougou, la part des maisons ayant le sol revêtu en carreaux n’a évoluéque de 5% en 1994 à 7% en 1998.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199828

Les actifs agricoles

Les actifs utilisés dans la production intéressent surtout les ménages ruraux. L’un desfacteurs de production le plus significatif au sein d’un ménage rural est la traction animale,mesurée ici par la possession de charrue, de charrette et d’animaux de trait. En 1994, environ27% des ménages ruraux possédait la charrue, ce chiffre évoluant à 37% quatre années plustard. Il est montré dans des études réalisées en milieu rural du Burkina que la traction animale aun effet important sur la productivité agricole4. L’évolution positive de cet actif est donc unpoint significatif. La possession de la traction animale est positivement corrélée à l’accès à desrevenus hors-agriculture, obtenus à partir des activités de contre-saison ou des transferts reçusd’ailleurs. Il y a donc un lien direct entre la vulgarisation de la traction animale avec unepolitique de réduction de la pauvreté en milieu rural.

L’accès à la charrue varie énormément selon le type d’agriculture. La fréquence desménages l’utilisant passe entre 24% et 28 %chez les producteurs de coton et de 26% à 33%chez les agriculteurs vivriers en 1994 à 64% et 33%. Les mêmes tendances inégalitairess’observent dans l’utilisation à la charrette.

On note également une forte variabilité par région économique. Dans le Sud-Ouest,région à fort potentiel agricole, la proportion des ménages l’utilisant la charrue est faible (6%)en 1998, de plus elle a connu une régression par rapport à 1994 (11%). La zone cotonnière,par essence la zone d’adoption de la culture attelée, ainsi que la région du Nord, quitraditionnellement a été une zone d’expérimentation de ce type de culture , connaissent desprogrès remarquables entre les deux périodes.

Synthèse: Le développement rural et la réduction de la pauvreté

L’analyse de la pauvreté fait ressortir le poids que détient le secteur rural dans cephénomène. Seule une croissance largement distribuée affectant la plupart des producteursagricoles sera à même de réduire de façon sensible l’incidence de la pauvreté car cesproducteurs contribuent pour près de 95% à la pauvreté au niveau national aussi bien en 1994qu’en 1998. Le processus de la croissance qui prévaut actuellement semble largementinégalitaire. Les données montrent que le Burkina présente les plus fortes inégalités surl’échelle des pays en développement: Les 20% les plus riches (cinquième quintile) disposentde près de 60% du revenu national, contre 52% pour l’ensemble de l’Afrique sub-saharienne,44% en Asie de l’Est, 40% en Asie du sud et 40% pour l’ensemble des pays endéveloppement.

Les données indiquent que l’agriculture est la source principale des revenus dans laplupart des régions économiques, les exceptions étant le Centre (effet urbain de Ouagadougou)et le Nord (où l’agriculture est peu productive). Les ménages ruraux tirent également unegrande partie de leurs revenus d’entreprises non-agricoles et de travail salarié. Les politiquesd’accroissement des revenus doivent donc porter sur ces différentes dimensions, avec unaccent particulier sur le raffermissement de la productivité des facteurs en agriculture. Ladiffusion des technologies qui économisent le travail (traction animale) et la terre (engrais) encombinaison avec des mécanismes appropriés de gestion des ressources naturelles constituent

4 Voir Savadogo, K. Reardon et K. Pietola, 1995 et 1998

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199829

les premiers éléments d’un développement rural dynamique. Comme résultats des rechercheseffectuées en milieu rural burkinabé, il apparaît que le marché et le désenclavement jouent unrôle primordial dans le renforcement de la production agricole. Les villages désenclavés, ayantun accès facilité au marché ont tendance à la fois à pratiquer une agriculture plus productive età diversifier les sources de revenu, instaurant de ce fait une atmosphère de croissance localedynamique5. Le rôle central des marchés et de la diversification des sources de revenus tient aufait que pour s’épanouir et maintenir la croissance une fois qu’elle est lancée, le milieu rural abesoin de sources d’incitations en termes d’opportunités d’utilisation des revenus. Lamultiplication des biens de consommation à travers la facilitation des communications et deséchanges rendrait plus visible la nécessité de produire et les liens qui s’établissent entre laconsommation et la production pourraient résulter en un cercle vertueux de croissancecumulative.

Le processus économique doit être accompagné par des changements institutionnels.Dans le processus de décentralisation présentement engagé, les collectivités locales doiventjouer un rôle clé dans l’instauration d’un climat favorisant la croissance. L’organisationcommunautaire devra privilégier des actions qui renforcent l’autonomie de ces communautésvillageoises dans le temps, ce qui sera un départ des pratiques courantes où les villages ontplutôt tendance à se transformer en ensembles d’acteurs dépendant du monde extérieur. Lerôle de l’Etat sera entre autres d’appuyer les initiatives locales ou d’en susciter là où elles sontabsentes. L’Etat doit notamment mettre en place les dispositions institutionnelles quipermettent les échanges entre les communautés, en d’autres termes des règles qui régissent lecommerce, les échanges de service et qui garantissent les droits de propriété. Ces dispositionsqui auront pour effet de réduire les risques liés aux affaires sont nécessaires aussi bien pouraffermir une économie locale que pour favoriser l’intégration entre les différentes régions. Aces dispositions s’ajoute la nécessité de la mise en place d’infrastructures physiques liant lesrégions entre elles. Dans ce domaine, l’accent doit être mis sur la facilitation des liaisonsroutières entre régions complémentaires en production et en consommation de produitsagricoles.

En matière de politique de développement rural, l’Etat travaillera à instaurer un cadrecohérent touchant à toutes les initiatives menées en direction du monde rural. Les actionsmenées dans divers domaines comme la gestion des ressources naturelles, les ressourcesanimales, l’hydraulique, les technologies et services agricoles devraient voir émerger un cadrefédérateur qui en assure la cohérence. Cette politique sectorielle majeure nécessite des cadresde concertation inter-ministériels dans le contexte actuel de configuration des différentsdépartements. Le processus de décentralisation du développement rural devra favoriser laconjonction de toutes ces différentes actions là où elles doivent prendre leurs effets, la provinceet le village.

5 Voir l’étude de McMillan, Nana et Savadogo(1993) dans les zones libérées de l’onchocercose.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199830

V. DÉVELOPPEMENT HUMAIN

V.1 ÉDUCATION

V.1.1. ALPHABETISATION

Vue d’ensemble

Le taux d’alphabétisation reste faible au Burkina Faso. En effet, moins d’une personneâgée de 15 ans et plus sur cinq a été alphabétisée. Ce taux est resté quasi stable entre 1994 et1998 (18,9% à 18,4% ).Sur l’échelle des niveaux de vie, on constate que le taux d’alphabétisation croît avec l’élévationdu niveau de vie, traduisant ainsi une corrélation négative entre pauvreté et alphabétisation.C’est ainsi qu’au niveau du premier quintile le taux d’alphabétisation n’est que de 7,3% en1998 contre 42,4% au niveau du cinquième quintile.

Tableau V1.10 : Indicateurs d`alphabétisation1994 1998Urbain Rural Total Urbain Rural Total

Taux d`alphabétisation 51,6 11,8 18,9 50,6 10,8 18,4Homme 61,7 18,8 27,1 59,9 15,6 24,8Femme 40,9 5,7 11,4 42,0 6,8 12,9Source : tableaux V.1.1.1, V.1.1.2, V.1.2.1, V.1.2.2, V.1.2.9, V.1.2.10 en annexes

Alphabétisation, sexe et niveau de vie

Les taux d’alphabétisation selon le sexe indiquent un déséquilibre très marqué audétriment des femmes. En effet, si le taux d’alphabétisation est de 24,8% chez les hommes en1998, il n’est que de 12,9% chez les femmes au pour la même année.Sur l’échelle du niveau de vie, quelques tendances se dégagent. Tout d’abord, on note que quelque soit le sexe, le taux d’alphabétisation est corrélé positivement avec le niveau de vie. Eneffet, plus le niveau de vie augmente plus le taux d’alphabétisation s’améliore.

Ensuite, au niveau des trois premiers quintiles, le taux d’alphabétisation est très faible etcroît faiblement. A contrario au niveau des deux derniers quintiles, le taux d’alphabétisation estrelativement élevé et s’élève rapidement lorsque l’on passe du quatrième au cinquième quintile,différenciant ainsi ce quintile de tous les autres.

De plus, quel que soit le niveau de vie, il y a une discrimination au détriment desfemmes. Elle est même très prononcée au niveau du premier quintile. Ainsi, si le tauxd’alphabétisation au niveau du premier quintile est d’environ le 1/5 de celui du cinquièmequintile chez les hommes en 1998, il n’est plus que de 1/8 chez les femmes.

Enfin, on est en droit de penser que la pauvreté n’explique qu’en partie la faiblealphabétisation des femmes par rapport aux hommes. En effet, l’écart d’alphabétisation entrehommes et femmes est également très important au niveau du quatrième et du cinquièmequintile. Les facteurs socio-culturels jouent certainement un rôle non négligeable dans cetécart.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199831

Alphabétisation, milieu de résidence et niveau de vie

A l’examen du graphique IV.1 on constate que quel que soit le quintile de niveau de vie, il y aun hiatus entre le milieu rural et le milieu rural du point de vue alphabétisation. En effet, lemilieu urbain affiche des taux d’alphabétisation nettement plus élevés que le milieu rural aussibien chez les hommes que chez les femmes et quel que soit le niveau de vie.

De plus, les écarts sont plus prononcés chez les femmes que chez les hommes. Ainsi, chez leshommes, au niveau des cinq quintiles, le taux d’alphabétisation en milieu rural est d’environ 2,5fois moins important en milieu rural qu’en milieu rural. Chez les femmes, ce coefficientmultiplicatif est d’environ 4 au niveau des 3 derniers quintiles

En milieu rural, et quel que soit le sexe, les écarts de taux d’alphabétisation sont moinsprononcés entre les quatre premiers quintiles ; le cinquième quintile se détache des autres etaffiche un taux relativement élevé mais qui reste voisin de celui du premier quintile du milieuurbain.

En milieu urbain, les deux derniers quintiles se détachent des trois premiers avec des tauxd’alphabétisation largement au-dessus de la moyenne nationale quel que soit le sexe.

Graphique IV.1 : Taux d’alphabétisation selon le sexe, le niveau de vie et le milieu derésidence (1998)

Source : Tableau V.1.1.2.

30 29

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Premier

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199832

Alphabétisation, région et niveau de vie

Graphique IV.2 : Taux d’alphabétisation selon le sexe, le niveau de vie et la région derésidence (1998)

Source : Tableau V.1.1.4. en annexes

En matière d’alphabétisation, d’importantes disparités existent entre les régions.Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et les autres villes sont les plus nantis, avec des tauxd’alphabétisation oscillant entre 41,2% et 58,7% en 1998. Les autres régions qui sont ruralesse repartissent en deux groupes : les régions à très faible taux d’alphabétisation avec le Sahelcomme tête de file, et le groupe composé du Centre, Nord-ouest, Centre-ouest, Ouest avecdes taux oscillant entre 12 et 14%. La région Est se particularise avec un taux de 16,5%, leplus fort taux après celui des villes.

Sur l’échelle des niveaux de vie, d’une façon générale, le taux d’alphabétisations’améliore lorsque le niveau de vie s’élève ; et une différence prononcée de tauxd’alphabétisation s’observe entre le quatrième et le cinquième quintile, avec un accentparticulier dans quatre régions : Ouagadougou, Autres villes, Est et Sud-ouest.

A côté de ces tendances générales, des particularités existent dans certaines régions.Pour le premier et le deuxième quintiles à Ouagadougou, les taux d’alphabétisation sontinférieurs à ceux de Bobo-Dioulasso et dans des autres villes ; par contre pour le 5e quintile,Ouagadougou enregistre un taux d’alphabétisation supérieur à Bobo-Dioulasso.

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61

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10 11

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Ouaga Bobo Autresvilles

Ouest Nord-ouest

Sahel Est Sud-ouest

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Centre Nord Centre-est

Région et sexe

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Homme Femme

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199833

Le Sahel et le Centre-nord se caractérisent par des taux d’alphabétisation faibles auniveau de tous les quintiles et les différences inter-quintiles sont très peu prononcées. De cefait, les pauvres et les non pauvres ont des taux d’alphabétisation très voisins.

Alphabétisation, groupes socio-économiques et niveau de vie

L’analphabétisme frappe essentiellement les personnes habitant un ménage dont le chefest agriculteur vivier ou agriculteur de coton. En effet, alors que le taux d’alphabétisation estde 79,4% en 1998 chez les salariés du public et 78,1% chez les salariés du privé moderne, iln’est que de 10,8% chez les agriculteurs vivriers et 12,3% chez les agriculteurs de coton ;ailleurs il oscille entre 29 et 49%.

Sur l’échelle des niveaux de vie, on constate qu’à l’intérieur des GSE, la tendance est àl’accroissement du taux d’alphabétisation lorsque l’on passe du premier au cinquième quintile,avec une envolée après le quatrième quintile, sauf chez les agriculteurs de coton et dans unemoindre mesure chez les agriculteurs vivriers. Les écarts d’alphabétisation sont ainsi moinsprononcés entre les agriculteurs pauvres et les agriculteurs non pauvres.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199834

V.1.2 : FRÉQUENTATION SCOLAIRE

Certains indicateurs permettent d’isoler les facteurs de causalité de pauvreté (input),des facteurs caractéristiques d’une situation de pauvreté (indicateur d’output). Les indicateursde l’éducation en font partie : ainsi le faible niveau de revenu d’un ménage ne lui permet pas descolariser ses enfants ( pauvreté du ménage entraînant la non scolarisation des enfants); demême le faible niveau d’instruction d’un adulte explique plutôt sa pauvreté (Output). On seretrouve dans un cercle vicieux ou la sous scolarisation est à la fois cause et conséquence. Il estdonc intéressant d’analyser de tels indicateurs pour mieux comprendre le phénomène de lapauvreté.

Résumé

L’éducation, plus particulièrement la scolarisation a un coût. Les différents tauxanalysés permettent d’expliquer certaines dimensions de la pauvreté des ménages, ilscaractérisent ceux-ci : les enfants vivant dans les ménages pauvres n’ont pas accès à lascolarisation au supérieur, ils sont très peu au secondaire et sont relativement présents auprimaire.

D’un autre côté, le niveau d’instruction des membres d’un ménage explique en retour( dans le processus de l’appauvrissement) l’état de pauvreté des individus ; les ménages dontles individus ont un faible niveau d’instruction sont pauvres.

Tableau V1.11 :Indicateurs de scolarisation1994 1998Urbain Rural Total Urbain Rural Total

Taux brut – primaire 74,2 28,4 35,2 102,3 30,8 40,9Garçon 79,0 34,3 40,5 105,8 37,1 46,7Fille 69,4 21,8 29,3 98,7 23,9 34,7

Taux brut – secondaire 36,7 4,9 11,2 48,8 4,5 13,0Garçon 44,8 6,6 13,7 56,4 5,8 15,4Fille 28,8 3,1 8,5 41,2 3,1 10,2

Taux brut – supérieur 6,1 0,0 1,4 4,9 0,0 1,3Garçon 8,6 0,0 2,1 7,9 0,1 2,3Fille 3,4 0,0 0,7 1,9 0,0 0,4Source : tableaux V.1.1.1, V.1.1.2, V.1.2.1, V.1.2.2, V.1.2.9, V.1.2.10 en annexes

Scolarisation au primaire

Au Burkina Faso, le taux brut de scolarisation au primaire observé est de 40,6% en1998. Il est très inégalement réparti entre milieu de résidence (30,8% en milieu rural et 102,3%en milieu urbain), entre sexe ( 46,7% pour les garçons et 34,7% pour les filles ).

Le taux brut de scolarisation au primaire est passé de 35,2% à 40,5% en 1998 , soit unbond de 5 points. Ce gain est surtout attribuable au milieu urbain. En milieu rural le taux brutde scolarisation ne croît que 2,4%.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199835

Scolarisation au primaire, sexe et pauvreté

Dans les ménages les plus pauvres, les filles ont deux fois moins de chance d’êtrescolarisées que les garçons (17,9% contre 33,2% pour le premier quintile), tandis que dans lesménages nantis (ceux du 5ème quintile) accordent la même chance d’accès à l’école primaire àleurs filles et garçons.

Les disparités dans la scolarisation entre les sexes sont relativement moins prononcéesen milieu urbain qu’en milieu rural.

Les disparités observées entre sexes sont plus accentuées par les différences de niveauxde vie des ménages.

Scolarisation au primaire, milieu de résidence et pauvreté

Contrairement aux ménages ruraux, ceux du milieu urbain, quelque soit le niveau dedépenses, scolarisent davantage les enfants ( 102,3% contre 30,8%) : En milieu urbain unenfant a trois fois plus de chance d’être scolarisé au primaire qu’en milieu rural. En outre il està noter qu’ entre 1994 et 1998, pendant que le taux de scolarisation brut enregistre à peine uneaugmentation de 2,4% pour le milieu rural , en milieu urbain l’accroissement est de 28,1%.

Par rapport au milieu de résidence, il ressort que l’enfant d’un ménage rural ‘‘plusriche’’ a beaucoup moins de chance (56,2%) que celui d’un ménage urbain « très pauvre »(71,7%).

L’analyse de la scolarisation au primaire selon les quintiles de dépense suggère unecorrélation positive entre scolarisation et niveau de vie : plus on est riche, plus on scolarise sesenfants.

Graphique IV.3 :Taux brut de scolarisation au primaire selon le sexe, le niveau de vie

Source : Tableau V.1.2.1 , V.1.2.2 en annexes

24

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10

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30

40

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Garçon

Prem

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Garçon

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1994 1998

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199836

Scolarisation au primaire, région économique et pauvreté

Le graphique V 1.4 indiquent qu’en plus de sa répartition très inégale suivant le niveaude dépenses il existe une grande disparité du taux brut de scolarisation au primaire d’unerégion économique à l’autre :

• C’est surtout dans les villes -notamment à Ouagadougou (110,8%) et Bobo-dioulasso(97,0%) suivi des autres villes (96,3%) que les ménages scolarisent davantage les enfants auprimaire ; en 1994, ces proportions étaient respectivement de 77,5%; 81,1% et 64,3%. Dansles ménages ‘‘ plus riches ’’ (ceux du 5ème quintile ) on a tendance à scolariser autant la filleque le garçon.

• Au niveau des régions économiques en dehors des villes, la situation de lascolarisation est très différenciée. Hormis la région du centre (42.4%) partout ailleurs le tauxbrut est très largement en dessous de la moyenne nationale (40.9%) et les ménages qui yrésident ont peu amélioré leur score depuis 1994. De surcroît pour toutes les régionséconomiques, indépendamment des niveaux de dépenses, on note une disparité dans lascolarisation entre sexe généralement au détriment de la jeune fille. Par exemple dans la régiondu Sahel, où l’on enregistre les plus faibles taux bruts de scolarisation, la fille ‘‘ très pauvre ’’ a27 fois moins de chance d’être scolarisée que le garçon ‘‘ très pauvre ’’de Ouagadougou

Graphique v.1.4 :Taux brut de scolarisation au primaire selon la région économique et l’année.

Source : Tableau V.1.2.3. ,V1.2.4 en annexes

Scolarisation au secondaire

7881

64

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1318 20 21

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30 2822

111

97 96

31 33

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27 27

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100

120

Ouaga Bobo Autresvilles

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Sahel Est Sud-ouest

Centre-nord

Centre-ouest

Centre Nord Centre-est

Région

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x br

ut

1994 1998

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199837

Le Taux brut de scolarisation au secondaire pour l’ensemble du pays est de 13,0% en1998 et, il est très inégalement réparti entre milieu rural (4,5%) et milieu urbain (48.8%), entresexes ( 15.4% pour les garçons et 10.5% pour les filles ).

Entre 1994 et 1998 le taux brut de scolarisation au secondaire , quoique toujours faibleet a connu une légère progression de 1,8%, due essentiellement aux ménages du milieu urbain.

Scolarisation au secondaire, genre et pauvreté

Tout comme pour l’enseignement primaire, la scolarisation au secondaire est trèsdiscrimante vis-à-vis du sexe féminin et cela quel que soit le niveau de dépenses des ménages.Cependant on note une atténuation de ce comportement en passant des plus pauvres aux plusnantis de (1,0% pour 3,6% pour le premier quintile à 30,9% à 50,0% au dernier quintile ).Ainsi qu’il apparaît sur le graphique V1 5 ; l’enfant de sexe masculin a 3,6 fois plus de chanced’accéder à l’enseignement secondaire que sa collègue fille.

D’une manière générale, les ménages ont tendance à accorder une plus grandeimportance à la scolarisation du jeune garçon qu’à celle de la jeune fille.

Scolarisation au secondaire, milieu de résidence et pauvreté

Graphique V1.5 :Taux brut de scolarisation au secondaire selon le sexe, le niveau de vie etl’année

Source : Tableau V.1.2.5 , V.1.2.6 en annexes

25

7

13

40

12 2

6

26

4 47

12

50

13

58

31

0

10

20

30

40

50

60

Garçon

Premier

Garçon

Deuxièm

e

Garçon

Troisiè

me

Garçon

Qua

trième

Garçon

Cinquiè

me

Fille Prem

ier

Fille Deux

ième

Fille Troi

sième

Fille Q

uatriè

me

Fille Cinq

uième

Sexe et Quintile

Tau

x br

ut

1994 1998

Page 38: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199838

On observe que les ménages qui résident en zone rurale scolarisent au secondaire -toute proportion gardée- 10 fois moins que ceux en milieu urbain. En rapport avec le niveaudes dépenses des ménages, les écarts successifs des taux bruts de scolarisation au secondaireobservés entre milieux pour les 4 premiers quintiles sont très prononcés. Les ménages rurauxdu 5ème quintile en dépit des efforts fournis pour la scolarisation des enfants au secondaire,demeurent loin des scores établis par les urbains du même niveau .

Scolarisation au secondaire, région économique et pauvreté

Les disparités décrites précédemment entre milieux apparaissent évidentes àl’observation du graphique V.6.1. Entre 1994 et 1998 la croissance du volume des élèves ausecondaire a profité surtout aux ménages des villes de Ouagadougou (58,7% en 1998 contre38,3% en 1994) et Bobo-dioulasso (43,4% contre 39,3%) suivi des autres villes (40,9% contre32,3%). Partout ailleurs dans les 10 régions économiques rurales le taux brut de scolarisationau secondaire est très en dessous de la moyenne nationale, pire on assiste à une baisse généraledes taux durant la même période notamment dans les régions rurales du Nord-ouest et du Sud-ouest.

Dans les régions du Sahel et de l’Est, les enfants des ménages pauvres ( 1er et 2èmequintiles) sont quasi absents de l’école secondaire et, en particulier à l’Est ce sontessentiellement les enfants du 5ème quintile qui y accèdent .

Le comportement discriminatoire des ménages à l’égard de la scolarisation des jeunesfilles au secondaire est très accentué dans les régions économiques rurales en général. Enparticulier dans le Sahel, le Nord et le Centre-est, l’éducation au secondaire de la jeune fille nepréoccupe guère les ménages .

Graphique V.1.6 :Taux bruts de scolarisation au secondaire selon la région économique etl’année.

Source : Tableau V.1.2.7, V.1.2.8 en annexes

38 39

32

0

13

1 2

8

36

9

24

59

4341

5 42 4

63

58

34

0

10

20

30

40

50

60

70

Ouaga Bobo Autresvilles

Ouest Nord-ouest

Sahel Est Sud-ouest

Centre-nord

Centre-ouest

Centre Nord Centre-est

Région

Tau

x br

ut

1994 1998

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199839

Scolarisation au supérieur.

Le taux brut de scolarisation au supérieur pour l’ensemble du pays est de 1,3% en1998, les élèves bénéficiaires résident essentiellement dans les ménages des centres urbains(4,9%) ; De façon précise c’est surtout à Ouagadougou (9,5%) que se trouve concentrée lamajorité des élèves de l’enseignement supérieur du pays, par ailleurs on les trouve ensuitedispersés dans les autres villes.(1,3%) et à Bobo-dioulasso. Cette répartition résulte del’installation exclusive des établissements d’enseignement supérieur dans ces localités.

La scolarisation au supérieur concerne surtout les ménages du 5eme quintile qui a untaux 3 fois supérieur au niveau national . Les ménages du 4ème quintile suivent très loin avec untaux brut de 0,1% .Les enfants issus de ménages des premiers quintiles sont quasi absents de lascolarisation au supérieur.

La scolarisation au supérieur concerne surtout les garçons (2,3%) dont le taux est5fois supérieur à celui des filles (0,4% ).

L’évolution entre 1994 et 1998 est en dents de scie, le taux brut de scolarisation ausupérieur, en dépit de son faible niveau, se détériore (-0,1%) pendant la même période.

Page 40: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199840

Types d’école fréquentée :

D’une manière générale que ce soit en 1994 ou 1998, les établissements publics sont lelieu de la scolarisation de la majorité des enfants au Burkina Faso : 89,1% des élèvesscolarisés du primaire en 1998 contre 88,5% en 1994. L’importance de cette proportion desenfants scolarisés dans les écoles primaires publiques s’observent pour tous les niveaux dedépenses même si par ailleurs, toutes proportions gardées, les ménages pauvres (ceux des 1° et2° quintiles) envoient davantage leurs enfants dans les établissements publics que dans lesprivés.

Le secteur privé de l’enseignement primaire quoique ne concernant qu’environ 10 %des enfants scolarisés demeure très important et dynamique. Regroupant le privé laïc, privécatholique, privé protestant et medersa, les établissements privés sont essentiellement localisésen milieu urbain. Ce sont surtout les ménages urbains des deux derniers quintiles (4eme et 5eme)qui y scolarisent leurs enfants.

Par rapport à la fréquentation des types d’établissement suivant le sexe, toutesproportions gardées, les ménages scolarisent presque autant les garçons (89,0%) que les filles(89,4%) dans le public : à l’inverse dans le privé l’on retrouve pour 100 enfants scolarisés plusde garçons scolarisés que de filles .

Page 41: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199841

Raisons d’abandon de l’école

Au niveau du primaire, le renvoi pour insuffisance scolaire et le coût élevé de lascolarité sont les deux principales raisons d’abandon avant le terme du cycle, quel que soit lemilieu, le sexe ou le GSE.

Pour chaque niveau d’analyse pris isolément en relation avec les quintiles, on constatequ’il n’y a pas a priori de tendances ou d’éléments qui puissent suggérer une corrélation entreune raison d’abandon donnée et le niveau de vie.

Par contre, des différences existent entre les sous-groupes au sein de chaque niveaud’analyse, lorsqu’on met en parallèle les quintiles de niveau de vie. Ainsi, quel que soit lequintile, le «coût élevé» est plus la raison d’abandon en milieu urbain qu’en milieu rural.

Du point de vue sexe, le coût élevé est plus une raison d’abandon chez les filles quechez les garçons.

Il est également une raison d’abandon chez les personnes vivant dans des ménages desalariés du privé non structuré et de chômeurs que chez les autres GSE.

Enfin, la raison «pas nécessaire » est plus évoquée par les personnes issues de ménagesdont le chef est agriculteur de coton que par ceux vivant dans des ménages dont le chefappartient à d’autres GSE, quel que soit le quintile de niveau de vie.

Graphique V.1.7. : Raisons d’abandon au primaire ( année 1998).

Renvoyé0,53

Coût élevé0,19

Pas nécessaire0,12

Veut travailler0,06

Autres0,10

Renvoyé Coût élevé Pas nécessaire Veut travailler Autres

Source : Tableau V.1.5.1 en annexes

Page 42: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199842

Au niveau du secondaire, le coût élevé est plus source d’abandon en milieu urbainqu’en milieu rural quel que soit le quintile considéré. De même, le coût élevé est plus raisond‘abandon pour la fille que pour le garçon ; cette tendance à l’abandon pour des raisonsfinancières est très prononcée au détriment de la fille que pour le garçon dans les ménages dupremier quintile. En effet, dans le premier quintile 80,5% des filles qui ont abandonné lesecondaire l’ont fait pour des raisons de coûts alors que chez les garçons, ce sont 32,8% quiont abandonné l’école pour ce même motif.

Enfin, chez les salariés et les agriculteurs de coton, quel que soit le quintile, la proportion deceux qui abandonnent l’école secondaire pour travailler est relativement plus élevée que dansles autres groupes socio-économiques.

Graphique V.1.8. : Raisons d’abandon au secondaire ( année 1998).

Renvoyé24,9%

Coût élevé25,9%

Pas nécessaire7,7%

Veut travailler34,1%

Autres7,4%

Renvoyé Coût élevé Pas nécessaire Veut travailler Autres

Source : Tableau V.1.6.2 en annexes

Page 43: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199843

V.2. SANTE

La qualité de la santé d’une population détermine avec le niveau d’instruction, la qualitédes ressources humaines et la productivité du travail. La qualité de la santé peut s’appréhenderà travers la morbidité et l’accessibilité aux services de santé.

V.2.1 Morbidité

La morbidité est relative au nombre de personnes tombées malade au cours d’unepériode. Dans le cadre de l’Enquête prioritaire II, il s’agit des personnes ayant déclaré avoir étémalades au cours des 15 derniers jours précèdent l’interview.

Le taux de morbidité6 global en 1998 était de 7,1% au Burkina Faso; ce qui signifie queenviron 7 individus sur 100 ont connu au moins un cas de maladie. La morbidité masculine(6,9%) comme l’indique le tableau V.2.1, est légèrement inférieure à celle des féminins (7,2%).Cette observation est surtout valable en milieu urbain.

De ces constats, il résulte que les personnes vivants en milieu urbain déclarent avoir étémalades plus que celles résidant en milieu rural (10,6% contre 6,3%). Cela proviendrait de laperception différenciée de la maladie entre ces deux milieux, en milieu rural, plus on estpauvre, moins on déclare avoir été malade. En réalité, le burkinabé (surtout le pauvre vivant enmilieu rural) ne se considère malade que lorsque son mal atteint un degré de gravité.

Tableau V2.1 : Indicateurs de la santé1998Urbain Rural Total

Taux de morbidité 10,7 6,4 7,1Homme 10,1 6,2 6,8Femme 11,5 6,4 7,2

Taux de consultation 5,2 2,5 2,9Homme 4,7 2,4 2,8Femme 5,8 2,5 3,1Source : tableaux V.2.2.8 et V.2.4.12 en voir annexes

L’analyse de la morbidité au Burkina Faso ne peut se faire dans une perspectivetemporelle à l’aide des deux enquêtes prioritaires à cause d’un changement intervenu de lapériode de référence. En effet, tandis que l’enquête de 1994 demandait si l’individu avait étémalade dans les 30 derniers jours, celle de 1998 le fait pour les 15 derniers jours. Il en va demême pour la comparabilité des taux de consultation.

6 On définit ici le taux de morbidité comme étant la proportion de personnes ayant déclaré être tombé maladeau cours des 15 derniers jours précédent l’enquête

Page 44: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199844

Graphique V.2.1. Taux de morbidité selon le sexe , le milieu de résidence et le niveau de vie (année 1998).

Source : tableaux V.2.4.12 en annexes

V.2.2 Utilisation des services de santé

L’utilisation des services de santé est appréhendée à travers les consultations dans leslieux fréquentée par les populations. Mais compte tenu du fait qu’au Burkina Faso, la médecinetraditionnelle “cohabite” avec la médecine moderne, la notion de consultation a concerné aussibien les services de la médecine moderne que ceux des guérisseurs traditionnels, des tradi-praticiens et de marabouts ou autre forme de pratique.

Degré de consultation

D’une manière générale, les constats suivants qui concordent avec les taux de morbiditépeuvent être faits au regard de la fréquentation des lieux de consultation :

- Les burkinabé dans leur grande majorité ne consultent pas : seulement 2,9% de lapopulation et 41,3% des malades ont recours à la consultation toute forme confondue.

- Les femmes (3,1%) fréquentent légèrement plus les centres de santé que les hommes(2,8%). Ce constat comme le montre le tableau V.2.1, est surtout valable en milieu urbain.

8

6

88

12

5 5

6

8

109

6

8

11

14

4

5

7

8

11

0

2

4

6

8

10

12

14

16

Urbain

Premier

Urbain

Deuxièm

e

Urbain

Troisièm

e

Urbain

Quatriè

me

Urbain

Cinquiè

me

Rural P

remier

Rural D

euxièm

e

Rural T

roisiè

me

Rural Q

uatriè

me

Rural C

inquiè

me

Milieu et Quintile

Pou

rcen

tage

Homme Femme

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199845

- De façon générale, il ressort que, plus on est pauvre, moins on a recours à laconsultation ceci sans distinction de sexe ou de milieu de résidence.- Les citadins, avec un taux de 5,2% consultent 2 fois plus que les ruraux (2,5%). Onobserve la même tendance au niveau des régions. En effet, hormis Ouagadougou (5,9%),Bobo-Dioulasso (4,5%) et les autres villes (4,9%), seules les régions économiques rurales ducentre et du sud-ouest ont des taux de consultation au moins égaux au taux national avecrespectivement 3,6% et 2,9%.

L’observation de la distribution selon les groupes socio-économique confirme lesconstats faits ci-dessus. En effet, les plus faibles taux de consultation médicale se rencontrentchez les ménages d’agriculteurs, de chômeurs, d’inactifs et ‘‘d’aides familiaux, bénévoles etapprentis’’.

Types de consultation

Les burkinabé qui vont en consultation recourent beaucoup plus aux CSPS (57%) , auxCMA/CM (13,2%) et aux guérisseurs traditionnels/marabouts (8,8) qu’aux professionnels quiexercent en privé : 3% pour les médecins, 4 % et 1,4% pour les pharmaciens et les infirmiersrespectivement. Cependant, on constate que les plus pauvres consultent plus les guérisseurstraditionnels et les marabouts que dans les CMA/CM.

Le privé est beaucoup plus fréquenté par les plus nantis. Toutefois, les plus pauvresconsultent tout de même les pharmaciens privés (8%) et les infirmiers privés (5%).

En milieu urbain, les populations fréquentent beaucoup plus les services publicsnotamment les CSPS (25,9%) et les CMA/CM (21,4%). Cependant une portion nonnégligeable recourent aux services privés (14,6%), en particulier les médecins (9,3%). Cettesituation pourrait s’expliquer principalement par la proximité des centres de santé des lieux derésidence et les disponibilités financières. Elles ont moins recours aux guérisseurs traditionnelset aux marabouts (3,3%) qui constituent le deuxième lieu de consultation des plus pauvres(24,6%) après les CMA/CM (44,1%).

Par contre, en milieu rural, en dehors du CSPS (70,8%), les guérisseurs traditionnels etles marabouts sont les plus consultés par les individus des ménages, quelle que soit la situationsocio-économique (riche ou pauvre). Mais de façon globale, ils ont recours aux centres desanté publics (5 personnes sur 6).

Selon le sexe, les centres publics restent les plus fréquentés aussi bien par les hommesque par les femmes. Toutefois, il convient de remarquer que :

- les hommes consultent plus les guérisseurs traditionnels et les marabouts (9,3%) que lesprestataires modernes privés (4,2%). A l’opposé, les femmes recourent plus aux privés(12,3%) qu’à la médecine traditionnelle et au service des marabouts (2,4%). Ainsi, par rapportaux hommes, les femmes consultent 2,7 fois plus les privés et environ 4 fois moins lestradipraticiens / marabouts.

Page 46: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199846

- à la différence des hommes qui ont recours aux différents types de consultation quelleque soit la situation socio-économique, ce sont essentiellement les femmes riches surtout lesplus riches qui utilisent tous les types de services de consultation ; les pauvres d’entre elles secontentant exclusivement des centres publics particulièrement les CMA/CM et les CSPS.Raisons de la non consultation .

Dans l’ensemble, l’inaccessibilité géographique des lieux de consultation est certes unélément limitant la fréquentation des centres de santé mais elle n’est pas le facteur déterminantde la non consultation au Burkina. En effet, en 1998 seulement 4,4% des personnes tombéesmalades l’ont évoquée contre 4,6% en 1994; surtout celles du milieu rural. La mauvaisequalité du service et de l’accueil ne sont pas non plus des raisons déterminantes :en 1998 moinsd’une personne sur 100 (0,5%) les a évoquées. Par contre, la pratique de l’automédication par1 personne sur 3 et la non nécessité de consulter (2 personnes sur 7) et le coût élevé (1personne sur 4) expliquent en essence le faible niveau de consultation en 1998. Le graphiqueV.2.3 illustre bien ces propos.

L’automédication est une pratique aussi bien des pauvres que des nantis. Ceci pourraitlaisser penser que (ce sont) les sources d’approvisionnement varient surtout suivant les niveauxde vie : les pauvres utilisant les plantes médicinales ou s’approvisionnant auprès des vendeursambulants ; les plus nantis utilisant les produits pharmaceutiques.

La raison financière (manque d’argent ou coût élevé du service) comme cause de la nonconsultation est manifeste quel que soit le milieu de résidence (23,4% et 24,7% en milieuurbain et en milieu rural ) que selon le sexe (23,3% d’hommes et 36% de femmes). Elle estd’autant plus explicite en milieu urbain où malgré l’existence de l’offre de services, plus de lamoitié des pauvres (55,5%) ne consultent pas pour des raisons financières.

Les femmes ressentent beaucoup plus le manque d’argent et le coût élevé du servicecomme facteurs limitant leur accès aux services de santé. En effet, le taux de non fréquentationdes services de santé pour des raisons financières chez les femmes est 1,6 fois supérieur à celuides hommes.

Graphique V.2.2. Raisons de la non consultation( année 1998).

Page 47: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199847

Eloignement4,4%

Coût élevé24,4%

Pas nécessaire28,6%

Autres9,3%

Automédication33,3%

Source : tableaux V.2.4.2 en annexes

Les raisons de la non consultation n’ont pas évolué par rapport à 1994. Les principalesraisons demeurent la non nécessité de se faire consulter et le manque d’argent / coût élevé. Lesraisons financières étaient le facteur “bloquant” la consultation de 32% et 24,4% des personnestombées malades en 1994 et 1998 respectivement. Si l’on estime que l’accessibilité financièrepourrait être un des facteurs explicatifs de la non nécessité d’aller en consultation (ceux quiestiment que la consultation n’était pas nécessaire), de l’automédication et peut-être même lerecours aux guérisseurs, tradipraticiens et marabouts7, il s’ensuit que l’amélioration de la santéde la population et partant le développement humain passerait entre autre par l’amélioration duniveau des revenus.

Ainsi, une politique de développement des ressources humaines devrait se construireautour de deux piliers essentiels que sont l’élévation du niveau de revenu des populations et laréduction du coût des services.

7 la consultation des guérisseurs, tradipraticiens et marabouts est une pratique socio-culturelle qui n’est pasforcement liée à une inaccessibilité des services de la médecine moderne.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199848

VI. CONCLUSION

La réédition de l’enquête prioritaire au Burkina Faso en 1998 présente une source dedonnées riches en informations sur différents aspects des conditions de vie des ménages. Leprésent rapport mené simultanément sur la base des données de 1994 et 1996 examine ladynamique de la pauvreté à travers trois dimensions différentes et complémentaires : lesdépenses de consommation ; la pauvreté selon les actifs et l’accès au service de base ; et ledéveloppement humain.

On y retrouve dans les tendances révélées beaucoup de similitudes, on y rencontreégalement beaucoup de points de différence.

Dans l’ensemble, la pauvreté qui s’est accrue de 0,7% entre 1994 et 1998 et demeureun phénomène essentiellement rural même si par ailleurs on observe qu’en milieu urbain elles’est accrue. La décomposition par groupe socio-économique indique une hausse chez lesménages salariés, une légère baisse chez les ménages d’agriculteurs de produits vivriers(grande poche de la pauvreté) et une baisse substantielle chez les agriculteurs de rente.

L’approche par les actifs de ménages et l’accès à certains services révèlent desévolution contrastées. Dans des domaines tel l’accès à l’eau potable, des progrès réels ont étéfait qu’il faut poursuivre. Dans d’autres domaines tel l’électricité domestique, le serviced’évacuation des déchets ménagers, les toilettes, des progrès sont lents ou quasi inexistants. Defaçon générale il existe un fossé marqué entre milieu urbain et rural entre pauvre et non pauvretant du point de vue de la possession de biens durables que pour l’accès aux services sociauxde base.

En matière de développement humain, les performances réalisées sont assez mitigées :le taux d’alphabétisation reste faible et quasi stable entre 1994 et 1998 avec un écart importantentre milieu rural et urbain, entre hommes et femmes, entre pauvre et non pauvre.

La scolarisation des enfants dans les écoles primaires progresse très timidement entreles 2 période (35,2% à 40,9%) ; par ailleurs les enfants des ménages pauvres ont moins accès àl’école primaire plus particulièrement la petite fille qui accède moins à l’école que le garçon.Les enfants vivant dans les ménages pauvres n’ont pas accès à l’enseignement supérieur. Ilssont très peu au niveau du secondaire et relativement peu présents au primaire.

En matière de santé il ressort d’une manière générale, que plus on est pauvre moins onse déclare malade. De pus la population, plus particulièrement celle des pauvres à tendance àconsulter de moins en moins les centres de santé. Par contre de façon significative, une grandeproportion de la population pratique l’auto-médication.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199849

ANNEXE 1

Structure et présentation du questionnaire de l’enquête

Le questionnaire ménage utilisé pour l’EPII, tout comme à l’EPI, comporte treize sections :

Première page de couverture : Identification du ménage par des caractéristiques géographiques(Région économique, province, département, milieu de résidence, N° de ZD, village/secteur,N° de concession, numéro de ménage dans la ZD).

Deuxième page de couverture : variables de contrôle.

Section 0 : Chefs de ménage : données socio-culturelles sur le chef de ménage (ethnie ounationalité, religion) données relatives à l’ancienneté du ménage, nombre de couples duménage, etc.

Section 1 : Liste des membres (résidents) du ménage avec leurs caractéristiques socio-démographiques (situation de résidence, lien de parenté avec le chef de ménage, Situationmatrimoniale, sexe, date de naissance, handicap dont souffre le CM).

Section 2 : Santé (tout membre du ménage) : état de morbidité, fréquentation des centresde santé, dépenses de santé.

Section 3 : Education/formation (pour les 6 ans ou plus) : scolarisation, niveaud’instruction, cause d’abandon de l’école.

Section 4 : Alphabétisation et migration (pour les 10 ans ou plus) : langued’alphabétisation, migration (localité, durée, motif), recherche d’emploi).

Section 5A : Chômage et emploi principal (personnes âgées de 10 ans ou plus) : statutd’occupation, activité exercée, activité principale, branche d’activité, Catégorie socio-professionnelle, situation dans la profession, nature de l’emploi (au cours des 7 derniers jourset au cours des 12 derniers mois), recherche de travail au cours des 7 derniers jours et raisons,protection sociale, congés, durée l’activité au cours des 12 derniers mois, revenus tirés (7derniers jours et 1é derniers mois), évolution du revenu monétaire au cours des 12 derniersmois).

Section 5B : Emploi secondaire (personnes ayant occupé un emploi au cours des 12 derniersmois) : emploi secondaire, branche d’activité, nature de l’emploi, situation dans la profession,revenu tiré, durée activité, évolution du revenu.

Section 5C : Emploi précédent (personnes occupées ou inoccupées) : emploi précédent,durée d’exercice, branche d’activité, nature de l’emploi, situation dans la profession, pensionretraite, congés payés, raisons du départ de l’emploi précédent.

Section 6 : Logement et le confort (du ménage) : informations sur la qualité du logement,son équipement, les sources d'approvisionnement en eau et la principale source d'énergie.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199850

Section 7A : Bétail et exploitation agricole du ménage/bétail (du ménage) : Nombre de têtesde bétail possédé, évolution du nombre et raison éventuelle de diminution du nombred’animaux (bœufs, moutons, chèvres, ânes, chevaux, dromadaires, porcs).

Section 7B : Bétail et exploitation agricole du ménage/production agricole de la campagne1997/98 (du ménage) : production, vente, équipement agricole, fertilisation des sols, créditsagricoles, main-d’œuvre salariée, semences sélectionnées ; dépenses d’inputs agricoles.

Section 7C : Bétail et exploitation agricole du ménage/production agricole de la campagne1996/97 (pour les ménages qui existaient) : production, main-d’œuvre salariée, évolution dessuperficies et de la production, raison éventuelle de la diminution de la production.

Section 8 : Entreprises et activités non-agricoles du ménage (Seules les 4 premières sontretenues) : branche d’activité, .ancienneté de l’activité, effectif personnel employé, dépenses,Chiffre d’affaires, impôts et taxes, évolution du revenu tiré, raison principale de la dégradationéventuelle du revenu tiré.

Section 9 : Accès aux services de base : temps d’accès aux services de base et moyenutilisé, raison de non fréquentation de ces services de base (école primaire, école secondaire,centre de santé et marché).

Section 10 : Dépenses du ménage. Elles se divisent en trois sous-sections :

Section 10A : Niveau et évolution des dépenses d'éducation et de santé ;

Section 10B : Dépenses alimentaires (y compris autoconsommation, cadeaux reçus etconsommés) ;

Section 10C : Dépenses sur les produits non-alimentaires (y compris autoconsommation).

La période de référence des dépenses d'éducation est l'année scolaire1997/1998 ; celle des dépenses alimentaires est les 15 derniers jours et les postes de dépensesalimentaires sont renseignés sur les 30 derniers jours précédant la visite de l'enquêteur.

Section 11 : Revenu des ménages : Principales sources de revenus (revenu tiré del'agriculture ; revenu tiré de l'exploitation d'entreprises non-agricoles ; salaires et revenus nonagricoles sur commission ; transferts, versements et autres revenus.

Section 12 : Avoirs du ménage : inventaire principaux biens, durée de la possession,acquisition ou cession 12 derniers mois.

Section 13 : Anthropométrie (enfants âgés de 6 à 59 mois) : mesures directes de taille et depoids, diarrhée ou pas. Ne concerne qu'un sous-échantillon de ménages.

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199851

ANNEXE 2

Quintiles de niveaux de vie individuelle

QuintilesTranches de dépense totalemoyenne ajustée partête et par an( FCFA) Désignation sur l’échelle

Premier quintile Moins de 49706 FCFA Extrême pauvretéDeuxième quintile De 49706 a moins de 68220 Pauvre modéréTroisième quintile De 68220 à moins de 91530 Niveau de vie moyenQuatrième quintile De 91530 à moins de 140331 Non pauvreCinquième quintile 140331 et plus Non pauvre extrême

Page 52: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199852

ANNEXE 3

Tableau III.1.1.: indices de la pauvreté selon le milieu de résidence - 1994Incidence Contribution à

l’incidenceProfondeur Contribution à la

profondeurSévérité Conribution à la

sévéritéUrbaine 10,4 3,8 2,5 2,9 ,9 2,6Rurale 51,0 96,2 16,1 97,1 7,0 97,5total 44,5 100,0 13,9 100,0 6,0 100,0

Tableau III.1.2:indices de la pauvreté selon le milieu de résidence - 1998Incidence Contribution à

l'incidenceProfondeur Contribution à la

profondeurSévérité Conribution à la

sévéritéUrbain 16,5 6,1 4,0 4,9 1,5 4,5Rural 51,0 93,9 15,7 95,1 6,8 95,7total 45,3 100,0 13,7 100,0 5,9 100,0

Tableau III.1.3:indices de la pauvreté selon la région économique - 1994Incidence Contribution à

l'incidenceProfondeur Contribution à la

profondeurSévérité Conribution à la

sévéritéOuaga 6,0 1,1 1,1 ,7 ,4 ,5Bobo 9,9 ,7 2,5 ,6 ,9 ,5Autres villes 18,1 2,0 4,9 1,7 1,9 1,5Ouest 39,9 11,1 11,2 10,0 4,3 8,9Nord-oust 48,8 10,7 17,2 12,0 8,1 13,1Sahel 50,1 6,1 18,7 7,2 9,5 8,6Est 56,5 8,4 19,4 9,2 8,6 9,5Sud-ouest 44,8 5,2 12,7 4,7 4,9 4,2Centre-Nord 48,9 8,5 12,6 7,1 4,4 5,8Centre-Oest 54,1 11,7 18,9 13,1 8,6 13,9Centre 49,7 13,2 12,5 10,6 4,4 8,6Nord 72,1 14,6 27,1 17,5 13,3 20,0Centre-Est 47,1 6,7 12,5 5,7 4,8 5,1total 44,5 100,0 13,9 100,0 6,0 100,0

Tableau III.1.3:indices de la pauvreté selon la région économique - 1994Incidence Contribution à

l'incidenceProfondeur Contribution à la

profondeurSévérité Conribution à la

sévéritéOuaga 6,0 1,1 1,1 ,7 ,4 ,5Bobo 9,9 ,7 2,5 ,6 ,9 ,5Bobo 9,9 ,7 2,5 ,6 ,9 ,5Autres villes 18,1 2,0 4,9 1,7 1,9 1,5Autres villes 18,1 2,0 4,9 1,7 1,9 1,5Ouest 39,9 11,1 11,2 10,0 4,3 8,9Ouest 39,9 11,1 11,2 10,0 4,3 8,9Nord-oust 48,8 10,7 17,2 12,0 8,1 13,1Nord-oust 48,8 10,7 17,2 12,0 8,1 13,1Sahel 50,1 6,1 18,7 7,2 9,5 8,6Sahel 50,1 6,1 18,7 7,2 9,5 8,6Est 56,5 8,4 19,4 9,2 8,6 9,5Est 56,5 8,4 19,4 9,2 8,6 9,5Sud-ouest 44,8 5,2 12,7 4,7 4,9 4,2Sud-ouest 44,8 5,2 12,7 4,7 4,9 4,2Centre-Nord 48,9 8,5 12,6 7,1 4,4 5,8Centre-Nord 48,9 8,5 12,6 7,1 4,4 5,8Centre-Oest 54,1 11,7 18,9 13,1 8,6 13,9Centre-Oest 54,1 11,7 18,9 13,1 8,6 13,9

Page 53: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199853

Centre 49,7 13,2 12,5 10,6 4,4 8,6Nord 72,1 14,6 27,1 17,5 13,3 20,0Centre-Est 47,1 6,7 12,5 5,7 4,8 5,1total 44,5 100,0 13,9 100,0 6,0 100,0

Tableau III.I.4:indices de pauvreté selon la région économique - 1998Incidence Contribution à

l'incidenceProfondeur Contribution à la

profondeurSévérité Conribution à la

sévéritéOuaga 12,2 2,0 3,1 1,6 1,1 1,4Bobo 12,2 ,8 2,7 ,6 1,0 ,5Autres villes 23,1 3,3 5,7 2,7 2,2 2,4Ouest 40,6 8,9 11,4 8,2 4,4 7,4Nord-oust 51,5 11,1 16,6 11,9 7,4 12,3Sahel 42,7 5,9 12,1 5,5 4,7 4,9Est 48,3 8,7 12,5 7,4 5,0 6,8Sud-ouest 47,2 4,2 15,3 4,5 6,6 4,6Centre-Nord 60,2 11,1 16,6 10,1 6,5 9,1Centre-Oest 48,4 10,2 14,4 10,0 6,1 9,8Centre 50,1 13,3 17,9 15,6 9,2 18,7Nord 65,8 11,9 21,7 13,0 9,6 13,4Centre-Est 54,8 8,7 17,1 9,0 7,1 8,7total 45,3 100,0 13,7 100,0 5,9 100,0

Tableau III.1.5:indices de la de pauvreté selon le groupe socio-économique du chef deménage1994

Contribution àl'incidence

Contributionà l'incidence

Profondeur Contribution à la profondeur

Sévérité Conribution à la sévérité

Salariés du public 2,3 ,2 ,4 ,1 ,1 ,1Salariés du privé structuré ,7 ,0 ,3 ,0 ,1 ,0indépendants ou employeursnon agricole

9,5 1,3 2,7 1,2 1,2 1,2

Aides familiaux, bénévoles etapprentis

25,4 ,4 9,2 ,5 4,4 ,5

Agriculteurs de cotons 50,1 11,8 13,8 10,3 5,6 9,7Agriculteurs de cotons 50,1 11,8 13,8 10,3 5,6 9,7Autres agriculteurs 51,5 78,7 16,3 79,4 7,0 79,3Autres agriculteurs 51,5 78,7 16,3 79,4 7,0 79,3Inactifs 43,6 7,0 15,3 7,8 7,2 8,5Inactifs 43,6 7,0 15,3 7,8 7,2 8,5Salariés du privé non structuré 10,1 ,4 3,3 ,4 1,4 ,4Salariés du privé non structuré 10,1 ,4 3,3 ,4 1,4 ,4Chomeurs 13,5 ,2 4,4 ,2 1,9 ,2Chomeurs 13,5 ,2 4,4 ,2 1,9 ,2

total 44,5 100,0 13,9 100,0 6,0 100,0

Tableau III.1.6:indices de la pauvreté selon le groupe socio-économique du chef de ménage -1998

Incidence Contribution àl'incidence

Profondeur Contribution à laprofondeur

Sévérité Conribution à lasévérité

Salariés du public 5,9 ,5 1,7 ,5 ,6 ,4Salariés du public 5,9 ,5 1,7 ,5 ,6 ,4

Page 54: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199854

Salariés du privé structuré 1,1 ,0 ,1 ,0 ,0 ,0Salariés du privé non structurés 16,2 ,7 3,8 ,5 1,5 ,5Indépendants ou employeurs nonagricoles

12,7 1,6 2,7 1,1 ,9 ,9

Agriculteurs de coton 42,4 15,7 12,5 15,3 5,3 15,1Agriculteurs vivriers 53,4 77,1 16,4 78,2 7,1 78,8Aides familiaux , bénévoles et apprentis 29,3 ,4 7,2 ,3 2,2 ,2Chômeurs 30,1 ,7 9,3 ,7 3,6 ,7Chefs de ménage inactifs 41,3 3,3 12,8 3,3 5,6 3,4total 45,3 100,0 13,7 100,0 5,9 100,0

Tableau IV.1.1:biens durables des ménages par quintiles (moyenne):1994

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Immeuble ,00 ,00 ,00 ,00 ,21 ,06Villa ,06 ,00 ,11 ,39 5,68 1,71Autre type de maison 78,78 80,33 79,21 80,29 65,66 75,78Terrain à bâtir 5,48 4,83 3,80 6,42 17,64 8,67Terres cultivables 91,51 93,98 90,69 82,72 47,70 77,55Tracteur ,35 ,49 ,25 ,24 ,78 ,45Charrue 24,91 27,19 25,86 24,21 15,70 22,74Charrette 16,82 19,12 19,73 22,44 16,55 18,92Mobylette/moto 7,45 13,87 13,72 21,09 46,71 23,73Voiture/véhic.privé ,01 ,00 ,27 ,22 5,63 1,68Poste téléviseur ,04 ,25 ,18 ,77 17,61 5,18Réfrigérateur ,04 ,00 ,00 ,18 9,55 2,72Cuisinière à gaz ,04 ,00 ,25 ,92 21,55 6,29Climatiseur ,15 ,14 ,27 ,30 5,91 1,82Vélo 69,27 71,07 68,52 68,75 55,60 65,48Vélo 69,27 71,07 68,52 68,75 55,60 65,48Radio 22,94 29,45 33,01 40,19 66,73 42,03Radio 22,94 29,45 33,01 40,19 66,73 42,03Téléphone ,00 ,03 ,15 ,37 4,66 1,42Téléphone ,00 ,03 ,15 ,37 4,66 1,42Machine à coudre 1,19 1,81 2,62 5,28 7,83 4,33Machine à coudre 1,19 1,81 2,62 5,28 7,83 4,33Pirogue ,45 ,28 ,78 ,80 ,30 ,52Pirogue ,45 ,28 ,78 ,80 ,30 ,52Foyer amélioré 6,35 5,26 6,44 9,90 23,17 11,68Foyer amélioré 6,35 5,26 6,44 9,90 23,17 11,68

Tableau IV.1.2: biens durables des ménages par quintile (moyenne):1998

quintile de dépenses total1 2 3 4 51 2 3 4 5

immeuble ,00 ,00 ,06 ,00 ,40 ,13

Page 55: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199855

villa ,00 ,10 ,44 ,34 5,89 1,96autre type de maison 98,31 97,88 95,27 93,02 69,35 87,75terrain à batir 8,81 8,86 10,92 14,46 21,39 14,23terres cultivables 94,49 94,05 88,69 83,72 49,10 77,26charrues 37,31 37,00 35,77 33,25 18,45 30,37charrette 24,96 23,74 24,40 22,26 15,03 21,07brouette 3,37 5,01 5,67 5,50 7,56 5,77vélo 79,54 78,75 79,48 74,60 59,99 72,40mobylette/moto 12,85 14,51 16,01 19,03 43,06 24,20Voiture/véhicule ,00 ,13 ,10 ,63 6,77 2,23pirogue ,23 ,00 ,00 ,22 ,38 ,20radio 36,45 43,52 48,42 51,37 69,84 53,07poste téléviseur ,36 ,55 ,65 2,49 21,79 7,43ventilateur ,05 ,00 ,25 ,60 18,25 5,74réfrigérateur/congélateur ,00 ,13 ,18 ,58 11,29 3,62cuisinière à gaz ,12 ,12 ,68 1,02 24,16 7,74réchaud à pétrole 1,84 2,17 3,40 5,54 11,39 5,87foyer amélioré 4,39 5,12 5,94 6,91 16,25 8,93fer à repasser 3,38 4,17 4,71 6,56 23,03 10,41machine à coudre 2,38 2,43 2,30 2,94 6,17 3,65métier à tisser 4,63 3,82 4,67 2,88 1,77 3,27animaux de trait 29,92 30,32 30,42 27,62 16,06 25,36

Tableau IV.1.3: biens durables des menages par localité(moyenne):1994

Type de localité Urbainequintile de dépenses total

1 2 3 4 5Immeuble ,00 ,00 ,00 ,00 ,45 ,30Villa ,00 ,00 ,30 ,37 10,46 7,19Autre type de maison 72,54 80,17 73,23 70,60 52,48 58,95Terrain à bâtir 7,73 7,22 8,30 13,37 22,55 18,82Terrain à bâtir 7,73 7,22 8,30 13,37 22,55 18,82Terres cultivables 66,15 63,87 49,43 37,12 17,24 26,32Terres cultivables 66,15 63,87 49,43 37,12 17,24 26,32Tracteur ,00 1,55 ,00 ,54 ,35 ,40Tracteur ,00 1,55 ,00 ,54 ,35 ,40Charrue 2,34 7,28 8,35 9,03 4,09 5,41Charrue 2,34 7,28 8,35 9,03 4,09 5,41Charrette 21,42 18,02 18,85 16,59 8,44 11,40Charrette 21,42 18,02 18,85 16,59 8,44 11,40Mobylette/moto 14,34 20,48 26,86 39,42 64,78 54,33Mobylette/moto 14,34 20,48 26,86 39,42 64,78 54,33Voiture/véhic.privé ,00 ,00 1,31 1,43 10,52 7,50Voiture/véhic.privé ,00 ,00 1,31 1,43 10,52 7,50Poste téléviseur 1,44 1,05 1,33 4,91 34,13 24,23Poste téléviseur 1,44 1,05 1,33 4,91 34,13 24,23Réfrigérateur 1,44 ,00 ,00 1,13 18,44 12,75Réfrigérateur 1,44 ,00 ,00 1,13 18,44 12,75Cuisinière à gaz 1,44 ,00 ,66 3,79 34,78 24,37Cuisinière à gaz 1,44 ,00 ,66 3,79 34,78 24,37Climatiseur ,00 ,98 ,30 ,95 11,84 8,27Climatiseur ,00 ,98 ,30 ,95 11,84 8,27Vélo 57,99 62,63 51,94 55,05 45,09 48,42Vélo 57,99 62,63 51,94 55,05 45,09 48,42Radio 29,96 47,06 46,16 64,06 82,60 73,82

Page 56: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199856

Téléphone ,00 ,55 ,57 ,73 9,13 6,40Machine à coudre 2,68 3,20 5,99 6,49 11,06 9,34Pirogue ,00 ,00 ,00 ,00 ,11 ,07Foyer amélioré 12,55 15,92 20,95 19,39 30,29 26,63

Tableau IV.1.4.: biens durables des menages par localité(moyenne):1994Type de localité Rurale

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Immeuble ,00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,00Villa ,06 ,00 ,09 ,40 1,44 ,39Autre type de maison 78,95 80,34 79,74 82,10 77,35 79,83Terrain à bâtir 5,41 4,71 3,40 5,13 13,28 6,22Terres cultivables 92,23 95,54 94,32 91,22 74,71 89,87Tracteur ,36 ,44 ,28 ,19 1,16 ,47Charrue 25,54 28,23 27,41 27,04 26,00 26,91Charrette 16,69 19,18 19,81 23,53 23,74 20,73Mobylette/moto 7,26 13,53 12,56 17,67 30,69 16,36Voiture/véhic.privé ,01 ,00 ,18 ,00 1,29 ,28Poste téléviseur ,00 ,21 ,07 ,00 2,95 ,60Réfrigérateur ,00 ,00 ,00 ,00 1,67 ,31Cuisinière à gaz ,00 ,00 ,21 ,38 9,82 1,94Climatiseur ,15 ,10 ,27 ,17 ,65 ,26Vélo 69,59 71,50 69,98 71,30 64,92 69,59Radio 22,75 28,54 31,86 35,74 52,65 34,37Téléphone ,00 ,00 ,11 ,30 ,70 ,22Machine à coudre 1,15 1,74 2,32 5,05 4,96 3,12Pirogue ,46 ,29 ,84 ,95 ,47 ,62Foyer amélioré 6,17 4,70 5,16 8,13 16,86 8,08

Tableau IV.1.5:biens durables des menages par localité(moyenne):1998Milieu de résidence Urbain

quintile de dépenses total1 2 3 4 51 2 3 4 5

immeuble ,00 ,00 ,00 ,00 ,65 ,42immeuble ,00 ,00 ,00 ,00 ,65 ,42villa ,00 ,00 ,93 1,15 10,24 6,96villa ,00 ,00 ,93 1,15 10,24 6,96autre type de maison 85,31 87,84 80,04 74,97 51,20 60,94autre type de maison 85,31 87,84 80,04 74,97 51,20 60,94terrain à batir 7,94 12,47 13,93 12,40 23,07 19,37terrain à batir 7,94 12,47 13,93 12,40 23,07 19,37terres cultivables 57,98 59,92 40,87 31,58 15,09 23,99terres cultivables 57,98 59,92 40,87 31,58 15,09 23,99charrues 13,98 14,45 10,36 6,76 4,73 6,39charrues 13,98 14,45 10,36 6,76 4,73 6,39charrette 16,11 21,19 18,54 11,70 7,90 10,50charrette 16,11 21,19 18,54 11,70 7,90 10,50brouette 5,28 8,53 6,36 6,98 9,80 8,79brouette 5,28 8,53 6,36 6,98 9,80 8,79

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Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199857

vélo 65,53 74,40 66,60 59,40 53,49 57,20mobylette/moto 11,52 19,97 25,98 35,85 59,76 48,96Voiture/véhicule ,00 1,72 ,00 1,88 12,45 8,53pirogue ,00 ,00 ,00 ,20 ,19 ,16radio 45,92 65,15 68,88 70,58 86,22 79,60poste téléviseur ,00 3,50 2,44 9,81 38,35 27,11ventilateur 1,19 ,00 1,63 3,28 34,80 23,44réfrigérateur/congélateur ,00 1,71 1,08 2,50 21,26 14,48cuisinière à gaz ,00 ,77 1,81 4,01 39,09 26,38réchaud à pétrole 1,59 2,13 4,66 8,82 14,21 11,38foyer amélioré 5,25 11,65 10,56 15,86 24,82 20,67fer à repasser 1,51 8,90 8,37 12,27 32,37 24,51machine à coudre 1,21 4,36 2,71 5,42 7,71 6,48métier à tisser ,00 1,26 1,93 3,55 1,77 2,01animaux de trait 8,42 12,61 9,90 5,92 3,83 5,36

Tableau IV.1.6: biens durables des menages par localité(moyenne):1998Milieu de résidence Rural

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

immeuble ,00 ,00 ,07 ,00 ,16 ,05villa ,00 ,11 ,38 ,16 1,82 ,50autre type de maison 98,93 98,71 97,27 97,07 86,31 95,56terrain à batir 8,85 8,57 10,52 14,92 19,82 12,73terres cultivables 96,24 96,88 94,98 95,40 80,89 92,79charrues 38,43 38,87 39,11 39,18 31,28 37,37charrette 25,38 23,96 25,17 24,62 21,70 24,15brouette 3,28 4,72 5,58 5,16 5,47 4,89vélo 80,21 79,11 81,18 78,01 66,06 76,83mobylette/moto 12,91 14,05 14,69 15,26 27,46 16,98Voiture/véhicule ,00 ,00 ,11 ,35 1,47 ,40pirogue ,24 ,00 ,00 ,23 ,55 ,21radio 36,00 41,72 45,73 47,07 54,53 45,33radio 36,00 41,72 45,73 47,07 54,53 45,33poste téléviseur ,38 ,31 ,42 ,86 6,32 1,69poste téléviseur ,38 ,31 ,42 ,86 6,32 1,69ventilateur ,00 ,00 ,07 ,00 2,79 ,58ventilateur ,00 ,00 ,07 ,00 2,79 ,58réfrigérateur/congélateur ,00 ,00 ,06 ,15 1,98 ,45réfrigérateur/congélateur ,00 ,00 ,06 ,15 1,98 ,45cuisinière à gaz ,12 ,06 ,53 ,36 10,21 2,30cuisinière à gaz ,12 ,06 ,53 ,36 10,21 2,30réchaud à pétrole 1,85 2,17 3,24 4,81 8,76 4,26réchaud à pétrole 1,85 2,17 3,24 4,81 8,76 4,26foyer amélioré 4,35 4,57 5,33 4,91 8,25 5,51foyer amélioré 4,35 4,57 5,33 4,91 8,25 5,51fer à repasser 3,47 3,78 4,23 5,28 14,31 6,30fer à repasser 3,47 3,78 4,23 5,28 14,31 6,30machine à coudre 2,43 2,27 2,25 2,39 4,73 2,82machine à coudre 2,43 2,27 2,25 2,39 4,73 2,82métier à tisser 4,86 4,04 5,03 2,73 1,78 3,63métier à tisser 4,86 4,04 5,03 2,73 1,78 3,63animaux de trait 30,96 31,79 33,13 32,49 27,48 31,19animaux de trait 30,96 31,79 33,13 32,49 27,48 31,19

Tableau IV.1.7: biens durables des ménages selon le sexe du chef menages(moyenne):1994

Page 58: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199858

sexe du C.M. masculinquintile de dépenses total

1 2 3 4 5Immeuble ,00 ,00 ,00 ,00 ,22 ,06Villa ,06 ,00 ,12 ,29 5,69 1,64Autre type de maison 79,67 81,06 80,24 81,51 67,43 77,11Terrain à bâtir 5,61 4,71 3,80 6,36 18,24 8,69Terres cultivables 93,82 95,12 92,59 86,03 49,83 80,20Tracteur ,38 ,52 ,27 ,27 ,85 ,48Charrue 26,32 28,49 27,84 26,42 17,39 24,60Charrette 17,52 19,89 21,13 24,24 17,74 20,15Mobylette/moto 7,82 14,34 14,62 22,90 49,17 24,74Voiture/véhic.privé ,01 ,00 ,29 ,21 5,93 1,71Poste téléviseur ,04 ,27 ,19 ,78 17,84 5,09Réfrigérateur ,04 ,00 ,00 ,14 9,37 2,57Cuisinière à gaz ,04 ,00 ,27 ,95 21,54 6,09Climatiseur ,16 ,15 ,29 ,33 6,06 1,82Vélo 72,68 74,23 72,46 74,27 59,60 69,71Radio 24,18 30,52 34,52 42,64 70,04 43,71Téléphone ,00 ,00 ,14 ,38 4,63 1,36Machine à coudre 1,28 1,92 2,61 5,70 7,73 4,36Pirogue ,48 ,17 ,84 ,89 ,34 ,54Foyer amélioré 5,80 5,14 6,04 9,72 21,74 10,90

Tableau IV.1.8: biens durables des ménages selon le sexe du chef menages(moyenne):1994sexe du C.M. féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Immeuble ,00 ,00 ,00 ,00 ,17 ,07Villa ,00 ,00 ,00 1,32 5,53 2,43Autre type de maison 65,91 68,03 66,31 69,04 52,51 61,88Terrain à bâtir 3,64 6,89 3,83 6,97 13,16 8,46Terres cultivables 58,14 74,85 66,71 52,29 31,86 49,86Tracteur ,00 ,00 ,00 ,00 ,32 ,12Tracteur ,00 ,00 ,00 ,00 ,32 ,12Charrue 4,53 5,29 ,93 3,89 3,13 3,34Charrue 4,53 5,29 ,93 3,89 3,13 3,34Charrette 6,77 6,15 2,16 5,83 7,72 6,09Charrette 6,77 6,15 2,16 5,83 7,72 6,09Mobylette/moto 2,09 5,95 2,41 4,43 28,45 13,15Mobylette/moto 2,09 5,95 2,41 4,43 28,45 13,15Voiture/véhic.privé ,00 ,00 ,00 ,35 3,34 1,36Voiture/véhic.privé ,00 ,00 ,00 ,35 3,34 1,36Poste téléviseur ,00 ,00 ,00 ,67 15,88 6,21Poste téléviseur ,00 ,00 ,00 ,67 15,88 6,21Réfrigérateur ,00 ,00 ,00 ,51 10,92 4,28Réfrigérateur ,00 ,00 ,00 ,51 10,92 4,28Cuisinière à gaz ,00 ,00 ,00 ,59 21,61 8,36Cuisinière à gaz ,00 ,00 ,00 ,59 21,61 8,36Climatiseur ,00 ,00 ,00 ,00 4,83 1,84Climatiseur ,00 ,00 ,00 ,00 4,83 1,84Vélo 20,02 17,82 19,00 17,96 25,91 21,35Vélo 20,02 17,82 19,00 17,96 25,91 21,35Radio 5,08 11,54 14,02 17,72 42,14 24,42Radio 5,08 11,54 14,02 17,72 42,14 24,42Téléphone ,00 ,48 ,23 ,27 4,85 2,00Téléphone ,00 ,48 ,23 ,27 4,85 2,00Machine à coudre ,00 ,00 2,79 1,44 8,57 4,06Machine à coudre ,00 ,00 2,79 1,44 8,57 4,06

Page 59: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199859

Pirogue ,00 2,13 ,00 ,00 ,00 ,23Foyer amélioré 14,25 7,26 11,45 11,55 33,80 19,82

Tableau IV.1.9:biens durables des ménages selon le sexe du chef menages(moyenne):1998sexe du C.M. Masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

immeuble ,00 ,00 ,06 ,00 ,39 ,12villa ,00 ,11 ,47 ,29 5,83 1,85autre type de maison 98,52 98,22 95,79 94,10 69,81 88,75terrain à batir 8,91 8,80 11,31 15,19 22,67 14,63terres cultivables 95,24 94,21 89,97 85,67 51,44 79,43charrues 38,52 38,55 38,20 36,27 20,89 32,90charrette 25,83 24,73 25,80 23,99 16,56 22,58brouette 3,53 5,27 5,85 5,85 8,09 6,05vélo 82,34 81,77 82,91 79,19 65,29 76,76mobylette/moto 13,33 15,27 16,79 20,12 45,46 25,00Voiture/véhicule ,00 ,14 ,10 ,70 7,14 2,25pirogue ,24 ,00 ,00 ,24 ,43 ,21radio 37,59 45,06 50,47 53,93 73,37 54,98poste téléviseur ,38 ,58 ,70 2,58 22,56 7,34ventilateur ,06 ,00 ,26 ,62 18,37 5,49réfrigérateur/congélateur ,00 ,14 ,19 ,63 10,95 3,35cuisinière à gaz ,12 ,12 ,63 1,04 24,16 7,34réchaud à pétrole 1,92 2,28 3,45 5,82 12,29 6,08foyer amélioré 4,47 5,25 5,91 6,87 15,53 8,56fer à repasser 3,55 4,39 4,82 6,98 24,10 10,58machine à coudre 2,41 2,56 2,40 3,19 6,11 3,67métier à tisser 4,86 4,02 5,00 3,05 1,82 3,49métier à tisser 4,86 4,02 5,00 3,05 1,82 3,49animaux de trait 31,18 31,57 32,33 30,20 18,19 27,50animaux de trait 31,18 31,57 32,33 30,20 18,19 27,50

Tableau IV.1.10:biens durables des ménages selon le sexe du chef menages(moyenne):1998sexe du C.M. Féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 51 2 3 4 5

immeuble ,00 ,00 ,00 ,00 ,43 ,21immeuble ,00 ,00 ,00 ,00 ,43 ,21villa ,00 ,00 ,00 ,85 6,23 3,15villa ,00 ,00 ,00 ,85 6,23 3,15autre type de maison 94,07 91,39 87,89 81,95 66,37 77,14autre type de maison 94,07 91,39 87,89 81,95 66,37 77,14terrain à batir 6,65 10,09 5,42 6,83 13,19 9,95terrain à batir 6,65 10,09 5,42 6,83 13,19 9,95terres cultivables 79,07 91,04 70,50 63,58 34,16 54,22terres cultivables 79,07 91,04 70,50 63,58 34,16 54,22charrues 12,30 7,38 1,33 1,99 2,86 3,61

Page 60: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199860

charrette 7,02 4,94 4,58 4,31 5,27 5,07brouette ,00 ,00 3,23 1,87 4,18 2,84vélo 21,96 21,11 30,81 27,19 25,99 26,15mobylette/moto 2,92 ,00 4,85 7,75 27,66 15,76Voiture/véhicule ,00 ,00 ,00 ,00 4,40 2,10pirogue ,00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,00radio 13,13 14,02 19,30 24,87 47,20 32,85poste téléviseur ,00 ,00 ,00 1,65 16,85 8,39ventilateur ,00 ,00 ,00 ,42 17,50 8,43réfrigérateur/congélateur ,00 ,00 ,00 ,00 13,51 6,44cuisinière à gaz ,00 ,00 1,41 ,91 24,14 11,89réchaud à pétrole ,00 ,00 2,73 2,69 5,61 3,63foyer amélioré 2,84 2,50 6,30 7,36 20,87 12,86fer à repasser ,00 ,00 3,24 2,19 16,21 8,65machine à coudre 1,67 ,00 ,89 ,44 6,57 3,48métier à tisser ,00 ,00 ,00 1,14 1,44 ,93animaux de trait 4,05 6,36 3,40 1,01 2,35 2,70

Tableau IV.2.10:biens durables des ménages selon le sexe du chef menages(moyenne):1998sexe du C.M. Masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

immeuble ,00 ,00 ,06 ,00 ,39 ,12villa ,00 ,11 ,47 ,29 5,83 1,85autre type de maison 98,52 98,22 95,79 94,10 69,81 88,75terrain à batir 8,91 8,80 11,31 15,19 22,67 14,63terres cultivables 95,24 94,21 89,97 85,67 51,44 79,43charrues 38,52 38,55 38,20 36,27 20,89 32,90charrette 25,83 24,73 25,80 23,99 16,56 22,58brouette 3,53 5,27 5,85 5,85 8,09 6,05vélo 82,34 81,77 82,91 79,19 65,29 76,76mobylette/moto 13,33 15,27 16,79 20,12 45,46 25,00Voiture/véhicule ,00 ,14 ,10 ,70 7,14 2,25Voiture/véhicule ,00 ,14 ,10 ,70 7,14 2,25pirogue ,24 ,00 ,00 ,24 ,43 ,21pirogue ,24 ,00 ,00 ,24 ,43 ,21radio 37,59 45,06 50,47 53,93 73,37 54,98radio 37,59 45,06 50,47 53,93 73,37 54,98poste téléviseur ,38 ,58 ,70 2,58 22,56 7,34poste téléviseur ,38 ,58 ,70 2,58 22,56 7,34ventilateur ,06 ,00 ,26 ,62 18,37 5,49ventilateur ,06 ,00 ,26 ,62 18,37 5,49réfrigérateur/congélateur ,00 ,14 ,19 ,63 10,95 3,35réfrigérateur/congélateur ,00 ,14 ,19 ,63 10,95 3,35cuisinière à gaz ,12 ,12 ,63 1,04 24,16 7,34cuisinière à gaz ,12 ,12 ,63 1,04 24,16 7,34réchaud à pétrole 1,92 2,28 3,45 5,82 12,29 6,08réchaud à pétrole 1,92 2,28 3,45 5,82 12,29 6,08foyer amélioré 4,47 5,25 5,91 6,87 15,53 8,56foyer amélioré 4,47 5,25 5,91 6,87 15,53 8,56fer à repasser 3,55 4,39 4,82 6,98 24,10 10,58fer à repasser 3,55 4,39 4,82 6,98 24,10 10,58machine à coudre 2,41 2,56 2,40 3,19 6,11 3,67machine à coudre 2,41 2,56 2,40 3,19 6,11 3,67métier à tisser 4,86 4,02 5,00 3,05 1,82 3,49métier à tisser 4,86 4,02 5,00 3,05 1,82 3,49animaux de trait 31,18 31,57 32,33 30,20 18,19 27,50animaux de trait 31,18 31,57 32,33 30,20 18,19 27,50

Page 61: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199861

Page 62: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199862

Tableau IV.1.11: biens durables des ménages selon la région économique(moyenne):1994

région économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstImmeuble ,20 ,28 ,54 ,00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,06Villa 8,41 7,79 4,18 1,01 ,00 ,17 ,00 1,74 ,12 ,85 ,00 ,44 ,00 1,71Autre type de maison 63,71 38,80 65,94 93,24 86,61 66,51 27,45 97,03 82,12 76,91 84,36 90,36 82,21 75,78Terrain à bâtir 17,71 20,56 19,67 7,14 18,25 4,06 2,82 5,60 3,14 7,99 3,00 1,63 1,01 8,67Terres cultivables 14,38 23,24 53,36 88,87 88,21 90,99 88,44 93,29 89,64 85,16 90,27 91,84 96,11 77,55Tracteur ,33 ,47 ,48 2,33 ,42 ,16 ,00 ,00 ,10 ,00 ,15 ,42 ,30 ,45Charrue 3,00 3,46 11,99 25,09 31,29 3,15 29,72 10,70 18,48 21,25 38,55 41,78 34,12 22,74Charrette 7,22 10,74 20,49 27,41 31,37 12,95 8,26 6,64 21,67 17,14 19,71 26,16 22,70 18,92Mobylette/moto 61,77 47,08 45,13 25,59 21,54 5,92 8,20 9,09 17,15 23,09 13,85 23,16 4,63 23,73Voiture/véhic.privé 8,88 8,56 3,78 ,00 ,22 ,17 ,59 ,41 ,23 ,35 ,52 ,28 ,00 1,68Poste téléviseur 29,17 23,44 14,76 ,69 1,11 ,09 ,83 ,83 ,12 1,40 ,36 ,17 ,00 5,18Réfrigérateur 14,62 13,85 8,00 ,00 ,58 ,13 ,89 ,41 ,23 ,24 ,36 ,17 ,00 2,72Cuisinière à gaz 28,11 24,89 16,29 1,83 1,95 1,18 2,46 2,07 2,01 4,21 2,17 ,13 ,54 6,29Climatiseur 13,19 ,36 4,78 ,08 ,00 ,23 ,88 ,00 ,11 ,69 ,25 ,27 ,28 1,82Vélo 52,56 35,57 50,60 77,72 69,36 33,70 68,76 62,59 69,71 80,26 74,27 80,99 63,34 65,48Radio 78,68 74,59 63,24 39,21 37,01 16,26 25,29 20,07 37,26 46,47 38,78 38,71 28,31 42,03Téléphone 8,02 5,98 3,42 ,16 ,27 ,14 ,34 ,00 ,45 ,00 ,52 ,00 ,00 1,42Téléphone 8,02 5,98 3,42 ,16 ,27 ,14 ,34 ,00 ,45 ,00 ,52 ,00 ,00 1,42Machine à coudre 9,62 9,26 8,82 4,90 3,62 1,48 4,41 1,53 1,83 5,05 1,91 4,37 ,84 4,33Machine à coudre 9,62 9,26 8,82 4,90 3,62 1,48 4,41 1,53 1,83 5,05 1,91 4,37 ,84 4,33Pirogue ,00 ,00 ,28 ,47 3,18 ,08 ,00 ,00 ,50 ,23 ,00 ,00 ,43 ,52Pirogue ,00 ,00 ,28 ,47 3,18 ,08 ,00 ,00 ,50 ,23 ,00 ,00 ,43 ,52Foyer amélioré 19,51 52,13 20,05 12,09 14,01 ,84 1,88 5,69 9,24 6,29 3,15 24,47 ,52 11,68Foyer amélioré 19,51 52,13 20,05 12,09 14,01 ,84 1,88 5,69 9,24 6,29 3,15 24,47 ,52 11,68

Page 63: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199863

Tableau IV.1.12: biens durables des ménages selon la région économique(moyenne):1998

région économique totalOuaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-Est

immeuble ,46 ,20 ,49 ,00 ,18 ,00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,17 ,00 ,00 ,13villa 8,12 7,39 5,10 1,31 ,55 ,00 ,54 ,00 ,00 ,63 ,49 ,31 ,91 1,96autre type de maison 56,51 52,17 71,84 93,93 97,47 94,76 95,21 96,10 97,30 92,46 94,69 96,94 97,33 87,75terrain à batir 15,26 16,94 26,48 21,23 38,64 1,65 4,11 23,16 3,03 8,83 17,99 4,15 1,91 14,23terres cultivables 8,95 17,17 48,92 92,61 90,18 90,68 95,04 93,47 94,53 90,52 91,95 93,90 95,59 77,26charrues 3,74 3,20 11,84 56,72 50,13 5,74 32,34 6,44 17,96 38,57 60,91 37,94 37,31 30,37charrette 6,27 3,99 19,92 29,44 39,99 14,26 15,67 1,42 22,74 27,34 31,27 30,87 15,12 21,07brouette 7,92 7,93 10,48 2,71 1,86 1,76 4,08 1,10 9,72 5,50 8,38 7,98 2,45 5,77vélo 58,58 43,20 62,60 88,85 79,75 42,56 76,76 72,34 71,06 88,07 82,89 87,87 71,49 72,40mobylette/moto 53,67 44,68 44,51 33,76 18,94 7,18 12,53 8,89 8,42 23,73 19,19 28,49 7,51 24,20Voiture/véhicule 11,77 8,28 4,06 ,75 ,14 ,00 ,77 ,29 ,00 ,61 ,42 ,13 ,74 2,23pirogue ,07 ,26 ,22 ,58 ,00 ,11 ,19 ,00 ,19 ,00 ,30 ,17 ,38 ,20radio 82,57 79,21 75,60 64,80 43,92 21,18 34,43 38,72 39,32 59,37 54,35 58,89 32,66 53,07poste téléviseur 32,63 25,12 20,30 3,27 3,35 ,25 1,33 ,95 ,18 2,85 1,79 ,51 1,60 7,43poste téléviseur 32,63 25,12 20,30 3,27 3,35 ,25 1,33 ,95 ,18 2,85 1,79 ,51 1,60 7,43ventilateur 27,89 22,12 17,82 ,60 1,11 ,37 1,29 ,22 ,00 ,65 ,58 ,32 ,40 5,74ventilateur 27,89 22,12 17,82 ,60 1,11 ,37 1,29 ,22 ,00 ,65 ,58 ,32 ,40 5,74réfrigérateur/congélateur 17,55 12,31 11,27 ,24 1,02 ,12 1,24 ,55 ,00 ,40 ,26 ,31 ,39 3,62réfrigérateur/congélateur 17,55 12,31 11,27 ,24 1,02 ,12 1,24 ,55 ,00 ,40 ,26 ,31 ,39 3,62cuisinière à gaz 32,45 18,70 21,82 4,12 2,19 1,39 3,02 2,26 ,36 4,98 1,70 1,66 1,58 7,74cuisinière à gaz 32,45 18,70 21,82 4,12 2,19 1,39 3,02 2,26 ,36 4,98 1,70 1,66 1,58 7,74réchaud à pétrole 9,64 13,82 12,56 8,84 3,08 1,02 2,55 4,19 1,41 6,71 5,65 6,73 2,47 5,87réchaud à pétrole 9,64 13,82 12,56 8,84 3,08 1,02 2,55 4,19 1,41 6,71 5,65 6,73 2,47 5,87foyer amélioré 23,60 24,51 14,50 5,44 3,35 2,04 2,28 2,35 3,06 9,40 11,56 11,19 1,38 8,93foyer amélioré 23,60 24,51 14,50 5,44 3,35 2,04 2,28 2,35 3,06 9,40 11,56 11,19 1,38 8,93fer à repasser 24,93 23,44 24,49 10,07 7,06 2,34 6,11 5,39 ,89 10,99 6,33 10,60 4,10 10,41fer à repasser 24,93 23,44 24,49 10,07 7,06 2,34 6,11 5,39 ,89 10,99 6,33 10,60 4,10 10,41

Page 64: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199864

machine à coudre 5,82 5,96 7,69 4,30 2,48 1,10 3,56 1,49 1,29 4,30 3,18 4,70 1,57 3,65métier à tisser 2,48 ,64 2,07 ,71 1,76 3,37 2,93 ,00 11,35 2,85 4,15 7,85 ,17 3,27animaux de trait 1,85 2,90 11,62 56,26 33,15 18,07 28,71 4,47 8,70 39,89 43,23 36,01 27,65 25,36

Tableau IV.2.12: biens durables des ménages selon la région économique(moyenne):1998

régionéconomique

total

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-Estimmeuble ,46 ,20 ,49 ,00 ,18 ,00 ,00 ,00 ,00 ,00 ,17 ,00 ,00 ,13villa 8,12 7,39 5,10 1,31 ,55 ,00 ,54 ,00 ,00 ,63 ,49 ,31 ,91 1,96autre type demaison

56,51 52,17 71,84 93,93 97,47 94,76 95,21 96,10 97,30 92,46 94,69 96,94 97,33 87,75

terrain à batir 15,26 16,94 26,48 21,23 38,64 1,65 4,11 23,16 3,03 8,83 17,99 4,15 1,91 14,23terrescultivables

8,95 17,17 48,92 92,61 90,18 90,68 95,04 93,47 94,53 90,52 91,95 93,90 95,59 77,26

charrues 3,74 3,20 11,84 56,72 50,13 5,74 32,34 6,44 17,96 38,57 60,91 37,94 37,31 30,37charrette 6,27 3,99 19,92 29,44 39,99 14,26 15,67 1,42 22,74 27,34 31,27 30,87 15,12 21,07charrette 6,27 3,99 19,92 29,44 39,99 14,26 15,67 1,42 22,74 27,34 31,27 30,87 15,12 21,07brouette 7,92 7,93 10,48 2,71 1,86 1,76 4,08 1,10 9,72 5,50 8,38 7,98 2,45 5,77brouette 7,92 7,93 10,48 2,71 1,86 1,76 4,08 1,10 9,72 5,50 8,38 7,98 2,45 5,77vélo 58,58 43,20 62,60 88,85 79,75 42,56 76,76 72,34 71,06 88,07 82,89 87,87 71,49 72,40vélo 58,58 43,20 62,60 88,85 79,75 42,56 76,76 72,34 71,06 88,07 82,89 87,87 71,49 72,40mobylette/moto 53,67 44,68 44,51 33,76 18,94 7,18 12,53 8,89 8,42 23,73 19,19 28,49 7,51 24,20mobylette/moto 53,67 44,68 44,51 33,76 18,94 7,18 12,53 8,89 8,42 23,73 19,19 28,49 7,51 24,20Voiture/véhicule 11,77 8,28 4,06 ,75 ,14 ,00 ,77 ,29 ,00 ,61 ,42 ,13 ,74 2,23Voiture/véhicule 11,77 8,28 4,06 ,75 ,14 ,00 ,77 ,29 ,00 ,61 ,42 ,13 ,74 2,23pirogue ,07 ,26 ,22 ,58 ,00 ,11 ,19 ,00 ,19 ,00 ,30 ,17 ,38 ,20

Page 65: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199865

radio 82,57 79,21 75,60 64,80 43,92 21,18 34,43 38,72 39,32 59,37 54,35 58,89 32,66 53,07poste téléviseur 32,63 25,12 20,30 3,27 3,35 ,25 1,33 ,95 ,18 2,85 1,79 ,51 1,60 7,43ventilateur 27,89 22,12 17,82 ,60 1,11 ,37 1,29 ,22 ,00 ,65 ,58 ,32 ,40 5,74réfrigérateur/congélateur

17,55 12,31 11,27 ,24 1,02 ,12 1,24 ,55 ,00 ,40 ,26 ,31 ,39 3,62

cuisinière à gaz 32,45 18,70 21,82 4,12 2,19 1,39 3,02 2,26 ,36 4,98 1,70 1,66 1,58 7,74réchaud àpétrole

9,64 13,82 12,56 8,84 3,08 1,02 2,55 4,19 1,41 6,71 5,65 6,73 2,47 5,87

foyer amélioré 23,60 24,51 14,50 5,44 3,35 2,04 2,28 2,35 3,06 9,40 11,56 11,19 1,38 8,93fer à repasser 24,93 23,44 24,49 10,07 7,06 2,34 6,11 5,39 ,89 10,99 6,33 10,60 4,10 10,41machine àcoudre

5,82 5,96 7,69 4,30 2,48 1,10 3,56 1,49 1,29 4,30 3,18 4,70 1,57 3,65

métier à tisser 2,48 ,64 2,07 ,71 1,76 3,37 2,93 ,00 11,35 2,85 4,15 7,85 ,17 3,27animaux de trait 1,85 2,90 11,62 56,26 33,15 18,07 28,71 4,47 8,70 39,89 43,23 36,01 27,65 25,36

Tableau IV.1.14: biens durables des ménages selon le groupe socio-économique du chef de ménage(moyenne):1998

groupe socio-économique totalSalariés du

publicSalariésdu privéstructuré

Salariés duprivé nonstructurés

Indépendantsou employeurs

non agricoles

Agriculteurs decoton

Agriculteursvivriers

Aides familiaux, bénévoles et

apprentis

Chômeurs Chefs deménageinactifs

Salariés dupublic

Salariésdu privéstructuré

Salariés duprivé nonstructurés

Indépendantsou employeurs

non agricoles

Agriculteurs decoton

Agriculteursvivriers

Aides familiaux, bénévoles et

apprentis

Chômeurs Chefs deménageinactifs

immeuble ,53 ,00 ,00 ,57 ,00 ,03 ,98 ,00 ,63 ,13immeuble ,53 ,00 ,00 ,57 ,00 ,03 ,98 ,00 ,63 ,13villa 10,54 14,54 3,27 5,04 ,38 ,42 2,44 5,55 5,41 1,96villa 10,54 14,54 3,27 5,04 ,38 ,42 2,44 5,55 5,41 1,96autre type de maison 44,83 47,83 47,23 60,99 99,24 97,32 65,02 74,20 80,65 87,75autre type de maison 44,83 47,83 47,23 60,99 99,24 97,32 65,02 74,20 80,65 87,75terrain à batir 30,80 28,39 12,92 18,35 24,03 10,00 7,96 15,95 14,26 14,23terrain à batir 30,80 28,39 12,92 18,35 24,03 10,00 7,96 15,95 14,26 14,23

Page 66: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199866

terres cultivables 11,51 11,26 11,31 18,77 97,39 95,79 44,61 20,35 49,96 77,26charrues 5,20 3,67 ,93 5,78 64,33 32,93 22,87 5,69 17,89 30,37charrette 9,02 7,44 2,61 9,07 40,92 22,00 11,68 7,62 14,98 21,07brouette 10,65 12,22 2,98 8,97 5,22 4,99 8,36 5,93 5,89 5,77vélo 55,47 58,70 50,13 50,52 93,17 76,28 58,07 44,26 53,94 72,40mobylette/moto 84,19 78,12 33,23 43,22 24,79 14,01 20,44 36,84 24,19 24,20Voiture/véhicule 13,41 18,98 3,13 8,25 ,23 ,18 4,55 4,44 4,11 2,23pirogue ,00 ,00 ,00 ,24 ,60 ,16 ,00 ,00 ,00 ,20radio 95,52 95,03 76,67 73,36 59,94 42,38 61,25 64,79 52,86 53,07poste téléviseur 54,90 51,06 15,16 20,91 1,24 ,65 7,15 18,33 9,70 7,43ventilateur 43,92 44,78 13,48 16,26 ,24 ,26 4,09 13,21 8,33 5,74réfrigérateur/congélateur 28,25 31,06 5,66 9,31 ,28 ,22 8,17 10,94 4,66 3,62cuisinière à gaz 67,29 54,91 18,77 15,29 ,36 ,54 14,14 15,00 9,97 7,74réchaud à pétrole 17,18 10,25 13,09 12,15 5,99 3,16 15,19 5,39 8,30 5,87foyer amélioré 27,83 30,36 19,32 19,67 3,47 5,25 17,15 21,46 10,97 8,93fer à repasser 50,79 39,43 13,46 19,48 8,22 4,66 14,91 21,58 11,73 10,41machine à coudre 9,70 10,73 3,14 6,83 3,66 2,40 9,12 2,53 5,08 3,65métier à tisser 1,53 1,48 1,87 2,22 2,47 3,87 2,37 3,24 3,05 3,27animaux de trait 2,68 3,67 ,94 6,20 55,59 27,11 15,48 4,07 15,42 25,36

Page 67: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199867

Tableau IV.2.1: Mode d'approvisionnement en eau par quintiles :1994quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Cours d eau 11,4 11,0 11,4 8,4 5,9 9,1Puits 57,1 53,1 53,7 50,0 33,5 47,6Forage 29,1 32,1 28,2 27,5 16,5 25,6Fontaine publique 2,1 3,6 6,2 12,6 26,8 12,4Robinet intér. propr ,1 ,0 ,1 ,7 10,0 3,0Robinet intér.partag ,0 ,1 ,1 ,8 6,6 2,1Autre ,1 ,1 ,2 ,0 ,7 ,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.2.2: Mode d'approvisionnement en eau par quintiles :1998quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Rivière, cours d eau 12,6 12,1 10,7 11,1 5,5 9,7Puits ordinaire 31,8 29,6 30,2 28,1 19,7 26,7Puits busés 15,2 14,1 15,1 10,4 6,7 11,4Forage 35,3 36,1 34,0 33,6 22,2 30,8Fontaine publique 4,9 7,6 9,2 15,3 28,9 15,7Robinet intér.propre ,1 ,4 ,9 11,1 3,7Robinet intér.partag ,1 ,2 ,3 ,5 5,2 1,8Autres ,1 ,1 ,1 ,1 ,7 ,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.2.3: Mode d'approvisionnement en eau par quintiles et par milieu:1994

Type de localité Urbainequintile de dépenses total

1 2 3 4 5Cours d eau 3,5 2,3 1,2 ,9 1,1 1,2Puits 43,9 43,3 37,4 23,1 13,9 19,2Forage 15,6 9,4 6,9 6,6 3,1 4,6Forage 15,6 9,4 6,9 6,6 3,1 4,6Fontaine publique 33,0 42,9 50,5 60,8 48,3 50,2Fontaine publique 33,0 42,9 50,5 60,8 48,3 50,2Robinet intér. propr 2,5 ,4 1,7 4,5 20,1 14,7Robinet intér. propr 2,5 ,4 1,7 4,5 20,1 14,7Robinet intér.partag 1,5 1,2 1,8 4,1 12,4 9,3Robinet intér.partag 1,5 1,2 1,8 4,1 12,4 9,3Autre ,6 ,5 ,1 1,2 ,9Autre ,6 ,5 ,1 1,2 ,9total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.2.4: Mode d'approvisionnement en eau par quintiles et par milieu:1994

Type de localité Ruralequintile de dépenses total

1 2 3 4 51 2 3 4 5

Cours d eau 11,6 11,4 12,3 9,8 10,1 11,0

Page 68: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199868

Puits 57,5 53,6 55,1 55,0 50,9 54,4Forage 29,5 33,2 30,1 31,4 28,4 30,6Fontaine publique 1,2 1,6 2,3 3,6 7,8 3,3Robinet intér. propr ,0 ,9 ,2Robinet intér.partag ,1 1,5 ,3Autre ,1 ,1 ,2 ,0 ,3 ,1total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.2.5: Mode d'approvisionnement en eau par quintiles et selon le sexe du chef de ménage:1994sexe du C.M. masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Cours d eau 11,6 11,2 11,9 8,5 5,9 9,4Puits 56,7 52,7 53,4 50,3 34,6 48,0Forage 29,4 32,3 28,7 27,4 16,0 25,7Fontaine publique 2,2 3,7 5,8 12,3 27,0 12,1Robinet intér. propr ,0 ,1 ,7 9,6 2,8Robinet intér.partag ,0 ,1 ,1 ,7 6,2 1,9Autre ,2 ,0 ,1 ,0 ,8 ,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.2.5: Mode d'approvisionnement en eau par quintiles et selon le sexe du chef de ménage:1994sexe du C.M. féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Cours d eau 9,4 7,3 4,8 6,8 5,3 6,2Puits 62,7 61,1 57,1 47,4 25,7 43,8Forage 25,9 28,0 22,3 28,2 20,3 24,0Fontaine publique ,9 2,1 12,5 15,5 25,9 16,0Robinet intér. propr 1,1 ,7 ,8 12,9 5,3Robinet intér.partag 1,0 1,4 9,9 4,3Autre 1,4 1,6 ,1 ,4total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.2.6: Mode d'approvisionnement en eau par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence Urbain

quintile de dépenses total1 2 3 4 51 2 3 4 5

Rivière, cours d eau ,6 ,6 ,7 ,4 ,4Rivière, cours d eau ,6 ,6 ,7 ,4 ,4Puits ordinaire 27,5 25,3 23,2 18,4 9,6 13,7Puits ordinaire 27,5 25,3 23,2 18,4 9,6 13,7Puits busés 6,3 3,7 3,8 3,3 2,1 2,7Puits busés 6,3 3,7 3,8 3,3 2,1 2,7Forage 21,4 15,1 13,2 6,5 3,9 6,3Forage 21,4 15,1 13,2 6,5 3,9 6,3Fontaine publique 44,8 51,9 53,7 63,6 50,5 53,0Fontaine publique 44,8 51,9 53,7 63,6 50,5 53,0Robinet intér.propre 1,2 3,2 4,9 22,7 16,0Robinet intér.propre 1,2 3,2 4,9 22,7 16,0Robinet intér.partag 2,0 2,4 2,6 10,5 7,6Robinet intér.partag 2,0 2,4 2,6 10,5 7,6Autres ,3 ,2

Page 69: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199869

total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.2.7: Mode d'approvisionnement en eau par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence Rural

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Rivière, cours d eau 13,2 13,1 12,0 13,4 10,3 12,4Puits ordinaire 32,0 29,9 31,2 30,3 29,2 30,5Puits busés 15,6 15,0 16,6 12,0 11,0 14,0Forage 35,9 37,8 36,8 39,6 39,4 38,0Fontaine publique 3,0 4,0 3,4 4,5 8,7 4,8Robinet intér.propre ,0 ,3 ,1Robinet intér.partag ,1 ,1 ,0 ,2 ,1Autres ,1 ,1 ,1 ,2 1,0 ,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.2.8: Mode d'approvisionnement en eau par quintiles et selon le sexe du chef de ménage:1998Sexe Masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Rivière, cours d eau 12,3 12,4 11,1 11,6 5,5 10,0Puits ordinaire 32,3 29,8 30,9 28,8 21,0 27,6Puits busés 15,0 14,3 14,7 10,2 6,5 11,4Forage 35,5 35,9 34,2 33,8 21,7 31,0Fontaine publique 4,8 7,2 8,4 14,3 28,8 14,8Robinet intér.propre ,1 ,4 ,9 10,9 3,4Robinet intér.partag ,1 ,2 ,2 ,4 4,9 1,6Autres ,1 ,1 ,1 ,1 ,7 ,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.2.9: Mode d'approvisionnement en eau par quintiles et selon le sexe du chef de ménage:1998Sexe Féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Rivière, cours d eau 18,5 7,6 4,4 5,6 5,5 6,6Rivière, cours d eau 18,5 7,6 4,4 5,6 5,5 6,6Puits ordinaire 22,6 25,8 21,1 21,0 11,7 17,1Puits ordinaire 22,6 25,8 21,1 21,0 11,7 17,1Puits busés 19,2 10,5 20,5 13,0 7,8 11,8Puits busés 19,2 10,5 20,5 13,0 7,8 11,8Forage 31,2 40,1 30,8 30,8 25,3 29,0Forage 31,2 40,1 30,8 30,8 25,3 29,0Fontaine publique 8,5 16,1 21,3 25,9 29,8 24,9Fontaine publique 8,5 16,1 21,3 25,9 29,8 24,9Robinet intér.propre ,6 1,6 12,6 6,4Robinet intér.propre ,6 1,6 12,6 6,4Robinet intér.partag 1,4 1,5 7,0 3,9Robinet intér.partag 1,4 1,5 7,0 3,9Autres ,6 ,3 ,3Autres ,6 ,3 ,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 70: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199870

Page 71: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199871

Tableau IV.2.10: Mode d'approvisionnement en eau par région économique :1994région économique total

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstCours d eau ,5 1,2 2,5 4,0 1,5 8,7 13,6 68,0 14,9 1,3 5,7 2,1 22,4 9,1Puits 8,5 20,7 40,1 78,3 83,5 33,4 37,7 20,0 46,4 73,7 23,1 74,4 54,3 47,6Forage 4,5 ,5 8,0 17,7 6,5 55,6 48,7 12,0 36,5 22,6 61,3 22,7 16,7 25,6Fontainepublique

60,9 48,6 29,5 5,4 2,0 2,0 1,9 9,6 6,6 12,4

Robinet intér.propr

13,9 19,6 12,2 ,9 ,2 ,2 ,1 3,0

Robinetintér.partag

10,2 9,5 7,4 2,0 ,1 ,2 2,1

Autre 1,5 ,3 ,3 ,3 ,3 ,7 ,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.2.11: Mode d'approvisionnement en eau par région économique :1998région économique total

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstRivière, cours deau

,3 1,2 5,8 ,4 37,9 11,7 35,9 9,6 5,6 12,0 3,7 13,6 9,7

Puits ordinaire 1,0 29,1 23,8 64,4 67,2 18,5 11,9 15,8 11,4 36,3 14,0 36,4 32,9 26,7Puits busés ,9 ,9 6,2 6,1 18,7 3,9 14,1 24,6 21,3 13,2 3,8 32,2 14,2 11,4Puits busés ,9 ,9 6,2 6,1 18,7 3,9 14,1 24,6 21,3 13,2 3,8 32,2 14,2 11,4Forage 5,5 10,7 22,5 10,1 33,8 55,7 22,9 56,9 41,4 55,8 26,2 33,4 30,8Forage 5,5 10,7 22,5 10,1 33,8 55,7 22,9 56,9 41,4 55,8 26,2 33,4 30,8Fontainepublique

66,4 37,5 42,1 1,2 3,4 2,8 5,8 ,8 ,8 3,4 14,2 1,1 5,9 15,7

Fontainepublique

66,4 37,5 42,1 1,2 3,4 2,8 5,8 ,8 ,8 3,4 14,2 1,1 5,9 15,7

Robinetintér.propre

18,3 22,0 9,5 ,1 ,6 3,7

Robinetintér.propre

18,3 22,0 9,5 ,1 ,6 3,7

Robinetintér.partag

7,7 10,2 6,2 ,1 ,5 ,2 1,8

Page 72: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199872

Autres ,3 ,3 ,1 2,5 ,1 ,1 ,4 ,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.2.12. Mode d'approvisionnement en eau selon le groupe socio-économique :1994Salariés du

publicSalariés du

privé structuréindépendants

ou employeursnon agricole

Aides familiaux,bénévoles et

apprentis

Agriculteurs decotons

Autresagriculteurs

Inactifs Salariés duprivé nonstructuré

Chomeurs total

Cours d eau ,1 1,0 1,8 3,1 11,3 11,5 7,6 ,8 1,5 9,1Puits 17,3 11,7 28,2 46,3 73,8 51,6 46,6 22,7 19,6 47,6Forage 17,9 5,2 13,1 16,3 14,5 31,8 17,1 5,7 14,6 25,6Fontainepublique

31,3 46,2 43,0 21,8 ,4 4,5 18,2 55,2 53,7 12,4

Robinet intér.propr

19,2 23,3 8,4 4,8 ,1 ,3 5,8 7,5 3,8 3,0

Robinetintér.partag

13,3 11,3 4,6 7,1 ,2 4,6 6,7 6,6 2,1

Autre ,8 1,4 1,0 ,5 ,1 ,1 1,4 ,2 ,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.2.13: Mode d'approvisionnement en eau selon le groupe socio-économique :1998Groupe socio-économique total

Salariés dupublic

Salariés duprivé structuré

Salariés duprivé nonstructurés

Indépendantsou employeurs

non agricoles

Agriculteurs decoton

Agriculteursvivriers

Aides familiaux, bénévoles et

apprentis

Chômeurs Chefs deménageinactifs

Salariés dupublic

Salariés duprivé structuré

Salariés duprivé nonstructurés

Indépendantsou employeurs

non agricoles

Agriculteurs decoton

Agriculteursvivriers

Aides familiaux, bénévoles et

apprentis

Chômeurs Chefs deménageinactifs

Rivière, coursd eau

,2 ,6 1,3 5,9 13,8 1,3 4,5 3,3 9,7

Rivière, coursd eau

,2 ,6 1,3 5,9 13,8 1,3 4,5 3,3 9,7

Page 73: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199873

Puits ordinaire 11,3 7,8 12,7 17,4 52,6 25,8 19,4 13,4 27,6 26,7Puits busés 3,1 3,1 1,1 4,8 12,9 13,8 6,5 2,9 12,3 11,4Forage 15,5 6,4 2,9 9,5 26,8 39,2 30,5 9,0 20,8 30,8Fontainepublique

38,7 39,3 63,8 50,0 1,7 7,0 29,9 49,0 23,3 15,7

Robinetintér.propre

21,9 32,2 8,3 9,6 ,1 ,3 6,6 17,5 8,8 3,7

Robinetintér.partag

8,8 11,1 9,4 5,5 ,1 5,9 3,8 3,4 1,8

Autres ,4 1,3 1,8 ,1 ,0 ,6 ,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 74: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199874

Tableau IV.3.1:Type de mur par quintiles :1994quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Béton,pierres,parpin ,7 ,6 ,9 2,0 18,7 6,0Semi-dur ,9 3,2 6,8 8,9 21,9 10,1Banco 92,5 92,3 87,5 85,5 57,1 80,1Paille 4,7 3,5 4,1 3,2 1,9 3,3Autres 1,2 ,5 ,6 ,5 ,4 ,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.3.2:Type de mur par quintiles :1998quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Béton,Pierres,parpai ,5 1,4 2,6 5,9 29,3 10,9Briques cuites/compr ,3 ,3 ,7 ,5 3,5 1,4Banco 90,0 88,5 87,2 86,9 62,7 80,3Paille 7,2 8,7 8,5 5,7 3,9 6,3Autre 1,9 1,1 1,0 1,1 ,5 1,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.3.3:Type de mur par quintiles et par milieu :1994Type de localité Urbaine

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Béton,pierres,parpin 5,4 7,5 8,2 9,0 32,6 24,8Semi-dur 4,9 12,6 18,2 23,6 30,7 27,2Banco 89,7 78,4 73,1 65,7 36,1 47,2Paille 1,4 ,4 1,7 ,3 ,6Autres ,2 ,1total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.3.4:Type de mur par quintiles et par milieu :1994Type de localité Rurale

quintile de dépenses total1 2 3 4 51 2 3 4 5

Béton,pierres,parpin ,5 ,2 ,3 ,7 6,3 1,5Béton,pierres,parpin ,5 ,2 ,3 ,7 6,3 1,5Semi-dur ,8 2,7 5,8 6,2 14,1 6,0Semi-dur ,8 2,7 5,8 6,2 14,1 6,0Banco 92,6 93,1 88,8 89,1 75,7 87,9Banco 92,6 93,1 88,8 89,1 75,7 87,9Paille 4,8 3,6 4,4 3,4 3,3 3,9Paille 4,8 3,6 4,4 3,4 3,3 3,9Autres 1,2 ,5 ,7 ,6 ,6 ,7Autres 1,2 ,5 ,7 ,6 ,6 ,7total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.3.5: Type de mur par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence Urbain

quintile de dépenses total

Page 75: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199875

1 2 3 4 5Béton,Pierres,parpai 6,3 12,8 19,8 27,4 54,3 42,9Briques cuites/compr 2,3 3,7 2,8 1,4 4,5 3,7Banco 86,7 82,1 76,0 70,1 40,8 52,7Paille 3,4 1,0 ,1 ,3Autre 1,3 1,4 ,4 1,1 ,2 ,5total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.3.6: Type de mur par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1994sexe du C.M. masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Béton,pierres,parpin ,4 ,6 ,5 1,9 18,3 5,6Semi-dur ,8 3,3 6,6 8,5 21,6 9,7Banco 92,7 92,3 88,0 86,0 58,0 80,9Paille 4,8 3,3 4,2 3,0 1,8 3,2Autres 1,2 ,5 ,6 ,5 ,4 ,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.3.7: Type de mur par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1994sexe du C.M. féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Béton,pierres,parpin 4,0 6,5 2,7 21,2 10,2Semi-dur 2,1 ,8 8,7 12,4 24,6 14,1Banco 90,0 93,4 81,8 80,0 50,3 71,5Paille 3,5 5,3 2,6 4,6 3,0 3,6Autres ,4 ,5 ,5 ,3 ,8 ,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.3.8: Type de mur par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1998Sexe Masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Béton,Pierres,parpai ,4 1,3 2,3 5,1 29,1 10,2Béton,Pierres,parpai ,4 1,3 2,3 5,1 29,1 10,2Briques cuites/compr ,3 ,3 ,6 ,6 3,5 1,3Briques cuites/compr ,3 ,3 ,6 ,6 3,5 1,3Banco 90,1 88,3 87,5 87,6 63,0 81,0Banco 90,1 88,3 87,5 87,6 63,0 81,0Paille 7,4 9,1 8,5 5,6 3,8 6,5Paille 7,4 9,1 8,5 5,6 3,8 6,5Autre 1,8 1,0 1,0 1,1 ,6 1,0Autre 1,8 1,0 1,0 1,1 ,6 1,0

total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.3.9: Type de mur par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1998Sexe Féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 51 2 3 4 5

Béton,Pierres,parpai 2,3 2,3 6,7 13,5 30,9 19,0Béton,Pierres,parpai 2,3 2,3 6,7 13,5 30,9 19,0Briques cuites/compr ,7 3,9 1,9

Page 76: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199876

Banco 89,4 93,2 83,2 79,1 60,6 72,9Paille 4,3 2,4 7,9 6,0 4,4 5,0Autre 3,9 2,2 1,4 1,4 ,2 1,1total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 77: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199877

Tableau IV.3.10: Type de mur par région économique :1994région

économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstBéton,pierres,parpin

26,5 35,1 13,0 2,3 2,6 ,6 ,2 1,7 1,3 2,1 1,8 ,3 ,3 6,0

Semi-dur 26,7 34,8 21,8 7,0 8,9 1,3 1,2 5,4 ,1 9,5 10,8 ,5 6,7 10,1Banco 46,5 29,6 63,5 90,4 87,5 78,4 96,3 91,7 78,1 85,3 87,0 96,7 90,0 80,1Paille ,3 ,5 1,3 ,3 1,0 16,6 1,7 19,8 2,1 ,3 ,8 3,0 3,3Autres ,5 3,2 ,6 1,2 ,7 1,0 ,1 1,8 ,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.3.11: Type de mur par région économique :1998région

économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstBéton,Pierres,parpai

46,4 64,8 26,3 3,0 1,4 ,7 2,9 1,7 ,2 2,2 1,6 ,5 1,9 10,9

Briquescuites/compr

1,8 3,5 6,7 1,5 ,3 ,4 ,8 ,5 ,2 ,6 1,3 ,1 1,0 1,4

Banco 50,8 31,3 66,6 93,1 96,3 63,6 92,2 96,5 75,9 92,4 90,6 96,4 87,7 80,3Paille ,3 ,3 1,4 1,8 32,2 3,6 ,8 21,7 4,6 4,9 2,0 8,1 6,3Paille ,3 ,3 1,4 1,8 32,2 3,6 ,8 21,7 4,6 4,9 2,0 8,1 6,3Autre ,8 ,4 ,1 ,9 ,2 3,1 ,5 ,5 2,0 ,2 1,6 1,0 1,4 1,0Autre ,8 ,4 ,1 ,9 ,2 3,1 ,5 ,5 2,0 ,2 1,6 1,0 1,4 1,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 78: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199878

Tableau IV.3.12: Type de mur selon le groupe socio-économique :1994Salariés du

publicSalariés du

privé structuréindépendants

ou employeursnon agricole

Aides familiaux,bénévoles et

apprentis

Agriculteurs decotons

Autresagriculteurs

Inactifs Salariés duprivé nonstructuré

Chomeurs total

Béton,pierres,parpin

38,2 36,4 19,0 9,8 ,6 ,5 10,2 16,9 14,2 6,0

Semi-dur 32,7 35,1 25,2 21,0 6,8 4,5 13,5 31,7 11,8 10,1Banco 28,7 28,5 54,2 67,9 90,3 90,2 72,7 48,8 62,9 80,1Paille ,0 1,1 1,3 2,3 4,1 2,6 2,4 8,4 3,3Autres ,4 ,6 ,6 1,0 ,3 2,8 ,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.3.13: Type de mur selon le groupe socio-économique :1998Groupe socio-

économiquetotal

Salariés dupublic

Salariés duprivé structuré

Salariés duprivé nonstructurés

Indépendantsou employeurs

non agricoles

Agriculteurs decoton

Agriculteursvivriers

Aides familiaux, bénévoles et

apprentis

Chômeurs Chefs deménageinactifs

Béton,Pierres,parpai

58,8 60,4 40,5 34,2 ,5 1,4 17,9 30,8 22,1 10,9

Briquescuites/compr

4,2 7,2 2,7 4,1 ,9 ,5 3,1 2,0 3,4 1,4

Briquescuites/compr

4,2 7,2 2,7 4,1 ,9 ,5 3,1 2,0 3,4 1,4

Banco 36,8 31,7 54,1 60,1 96,1 87,4 76,4 65,9 71,9 80,3Banco 36,8 31,7 54,1 60,1 96,1 87,4 76,4 65,9 71,9 80,3Paille 2,1 ,6 2,0 9,3 2,5 ,6 2,7 6,3Paille 2,1 ,6 2,0 9,3 2,5 ,6 2,7 6,3Autre ,1 ,7 ,5 ,9 ,5 1,4 ,7 1,0Autre ,1 ,7 ,5 ,9 ,5 1,4 ,7 1,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 79: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199879

Tableau IV.4.1: Type de sol par quintiles :1994quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Carreau ,3 ,2 ,0 ,2 3,2 1,0Ciment 6,3 15,6 18,9 31,8 63,2 31,8Terre battue 90,7 81,6 78,5 66,1 31,8 64,9Autres 2,8 2,6 2,6 1,9 1,7 2,2total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.4.2: Type de sol par quintiles :1998quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Carreau ,1 ,2 ,2 3,4 1,1Ciment 12,1 17,2 23,1 30,7 59,0 33,2Terre battue/sable 86,2 80,6 74,5 66,7 36,2 63,8Autres 1,7 2,1 2,3 2,3 1,3 1,9total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.4.3: Type de sol par quintiles et par milieu :1994Type de localité Urbaine

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Carreau 6,5 4,4Ciment 38,3 59,9 72,0 82,1 87,1 82,9Terre battue 60,0 40,1 27,7 17,5 5,4 11,9Autres 1,7 ,3 ,4 1,0 ,8total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.4.4: Type de sol par quintiles et par milieu :1994Type de localité Rurale

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Carreau ,3 ,2 ,0 ,2 ,4 ,2Ciment 5,4 13,3 14,2 22,4 42,1 19,6Terre battue 91,5 83,8 82,9 75,2 55,1 77,7Autres 2,8 2,8 2,8 2,2 2,4 2,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.4.5: Type de sol par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence Urbain

quintile de dépenses total1 2 3 4 51 2 3 4 5

Carreau ,7 ,8 1,3 7,0 4,9Carreau ,7 ,8 1,3 7,0 4,9Ciment 42,6 58,1 68,5 79,0 86,4 80,7Ciment 42,6 58,1 68,5 79,0 86,4 80,7Terre battue/sable 57,4 40,5 30,0 18,2 6,3 13,9Terre battue/sable 57,4 40,5 30,0 18,2 6,3 13,9Autres ,7 ,8 1,5 ,2 ,5Autres ,7 ,8 1,5 ,2 ,5total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV4.6: Type de sol par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence Rural

quintile de dépenses total

Page 80: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199880

1 2 3 4 5Carreau ,1 ,0 ,0Ciment 10,6 13,8 17,1 19,9 33,4 19,3Terre battue/sable 87,6 84,0 80,3 77,5 64,2 78,4Autres 1,8 2,2 2,5 2,5 2,3 2,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 81: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199881

Tableau IV.4.9: Type de sol par région économique :1994région

économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstCarreau 5,0 5,3 2,3 ,1 ,9 ,3 ,6 ,2 1,0Ciment 87,7 88,5 68,2 36,1 18,8 2,4 11,0 13,6 13,4 23,5 26,2 12,5 19,6 31,8Terre battue 6,9 4,5 28,3 63,2 78,9 73,1 88,4 85,8 85,4 74,9 73,5 86,6 80,4 64,9Autres ,3 1,7 1,2 ,6 1,4 24,2 ,6 1,1 1,6 ,3 ,9 2,2total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.4.10: Type de sol selon le groupe socio-économique :1994Salariés du

publicSalariés du

privé structuréindépendants ouemployeurs non

agricole

Aides familiaux,bénévoles et

apprentis

Agriculteurs decotons

Autresagriculteurs

Inactifs Salariés duprivé nonstructuré

Chomeurs total

Carreau 6,2 9,4 2,4 3,8 ,1 ,1 1,8 2,7 1,1 1,0Ciment 88,2 83,8 71,9 51,3 15,2 18,8 38,3 88,0 74,6 31,8Terre battue 4,5 5,2 24,3 43,4 83,9 78,4 57,7 6,7 21,8 64,9Autres 1,0 1,6 1,5 1,4 ,8 2,6 2,2 2,6 2,6 2,2total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 82: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO
Page 83: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199883

Tableau IV.4.11: Type de sol par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1998Sexe Masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Carreau ,1 ,2 ,3 3,4 1,1Ciment 12,2 16,7 22,5 30,0 59,2 32,1Terre battue/sable 86,1 81,1 75,2 67,7 36,1 64,9Autres 1,8 2,2 2,2 2,0 1,3 1,8total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.4.12: Type de sol par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1998Sexe Féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Carreau ,7 3,6 1,8Ciment 10,9 28,4 31,5 38,2 58,1 43,8Terre battue/sable 89,1 71,6 64,2 56,2 36,9 52,0

Autres 3,5 5,6 1,4 2,4total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 84: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199884

Tableau IV.4.13: Type de sol par région économique :1998région

économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstCarreau 7,0 4,6 2,1 ,2 ,2 1,1Ciment 83,9 84,3 74,2 19,2 14,0 3,3 12,3 12,9 5,8 23,3 32,4 14,6 42,0 33,2Terrebattue/sable

8,9 10,3 22,9 80,1 84,1 94,0 77,6 86,5 92,7 74,4 66,9 84,1 57,2 63,8

Autres ,2 ,8 ,8 ,6 1,9 2,7 10,1 ,6 1,5 2,4 ,8 1,1 ,8 1,9total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.4.14: Type de sol selon le groupe socio-économique :1998Groupe socio-

économiquetotal

Salariés dupublic

Salariés duprivé structuré

Salariés duprivé nonstructurés

Indépendantsou employeurs

non agricoles

Agriculteurs decoton

Agriculteursvivriers

Aides familiaux, bénévoles et

apprentis

Chômeurs Chefs deménageinactifs

Carreau 6,3 12,1 4,2 3,1 ,1 1,0 2,8 2,1 1,1Ciment 90,1 82,0 84,4 76,2 15,5 19,6 57,2 75,6 44,9 33,2Terrebattue/sable

3,4 4,5 11,0 20,1 82,8 77,9 40,8 20,4 51,6 63,8

Autres ,1 1,4 ,4 ,7 1,7 2,4 ,9 1,2 1,4 1,9Autres ,1 1,4 ,4 ,7 1,7 2,4 ,9 1,2 1,4 1,9total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 85: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199885

Tableau IV.5.1: Type de toit par quintiles :1994quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Terrasse en banco 44,9 34,5 33,6 32,4 17,8 30,6Terrasse en ciment ,1 ,2 ,3 ,3 1,1 ,5Tuile ,6 ,3 ,3 ,4 1,2 ,6Tôle ondulé 10,7 20,6 25,4 37,5 68,2 37,2Chaume 41,7 42,3 38,3 27,3 10,3 29,2Autres 2,0 2,1 2,2 2,1 1,4 1,9total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.5.2: Type de toit par quintiles :1998quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Béton ,1 ,1 ,1 ,5 ,2Tôle 18,9 21,7 30,0 35,8 65,0 39,0Tuile ,4 ,1 ,2 ,5 ,3 ,3Terre battue 35,6 31,2 31,4 31,5 14,5 26,8Paille 44,6 46,2 37,6 31,7 19,2 33,1Autres ,5 ,7 ,7 ,5 ,5 ,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.5.2: Type de toit par quintiles et par milieu :1994Type de localité Urbaine

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Terrasse en banco 17,7 14,5 11,9 7,2 3,0 5,2Terrasse en ciment ,4 1,0 ,3 1,5 1,2Tuile 1,3 1,0 ,9 ,2 2,1 1,6Tôle ondulé 56,1 73,8 79,7 88,4 91,2 88,4Chaume 25,0 10,2 4,5 2,4 ,5 2,1Autres 1,9 1,5 1,6 1,5total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.5.3: Type de toit par quintiles et par milieu :1994Type de localité Rurale

quintile de dépenses total1 2 3 4 51 2 3 4 5

Terrasse en banco 45,7 35,5 35,5 37,1 30,9 36,8Terrasse en banco 45,7 35,5 35,5 37,1 30,9 36,8Terrasse en ciment ,1 ,2 ,2 ,3 ,8 ,3Terrasse en ciment ,1 ,2 ,2 ,3 ,8 ,3Tuile ,6 ,3 ,2 ,4 ,4 ,4Tuile ,6 ,3 ,2 ,4 ,4 ,4Tôle ondulé 9,4 17,9 20,6 28,1 47,7 24,9Tôle ondulé 9,4 17,9 20,6 28,1 47,7 24,9Chaume 42,1 44,0 41,3 32,0 19,0 35,7Chaume 42,1 44,0 41,3 32,0 19,0 35,7Autres 2,1 2,2 2,2 2,1 1,2 2,0Autres 2,1 2,2 2,2 2,1 1,2 2,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.5.4: Type de toit par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence Urbain

quintile de dépenses total1 2 3 4 51 2 3 4 5

Page 86: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199886

Béton ,7 ,8 ,5 1,1 ,9Tôle 69,7 80,6 85,2 91,0 95,4 92,2Tuile 1,4 ,5 ,6 ,2 ,3Terre battue 14,8 13,4 9,2 5,2 2,2 4,3Paille 14,2 5,3 4,2 2,5 1,0 2,2Autres ,2 ,0 ,1total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.5.5: Type de toit par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence Rural

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Béton ,0 ,0Tôle 16,5 16,8 22,7 23,5 36,6 23,5Tuile ,4 ,1 ,2 ,4 ,3 ,3Terre battue 36,6 32,7 34,3 37,3 26,1 33,4Paille 46,0 49,5 42,0 38,2 36,1 42,1Autres ,5 ,8 ,8 ,6 ,9 ,7total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.5.6: Type de toit par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1994sexe du C.M. masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Terrasse en banco 45,2 34,7 34,2 32,6 19,0 31,4Terrasse en ciment ,1 ,2 ,3 ,2 1,2 ,5Tuile ,4 ,3 ,3 ,4 1,2 ,6Tôle ondulé 9,9 20,8 24,6 38,0 67,8 36,4Chaume 42,4 41,9 38,4 26,7 9,4 29,2Autres 2,0 2,0 2,2 2,1 1,4 1,9

total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.5.7: Type de toit par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1994sexe du C.M. féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Terrasse en banco 41,0 29,9 25,7 30,3 8,5 22,4Terrasse en banco 41,0 29,9 25,7 30,3 8,5 22,4Terrasse en ciment 1,6 ,9 ,8Terrasse en ciment 1,6 ,9 ,8Tuile 4,0 1,1 ,8Tuile 4,0 1,1 ,8Tôle ondulé 21,6 17,0 35,2 33,6 70,6 44,9Tôle ondulé 21,6 17,0 35,2 33,6 70,6 44,9Chaume 31,7 48,8 36,7 32,6 17,6 29,2Chaume 31,7 48,8 36,7 32,6 17,6 29,2Autres 1,7 4,4 2,5 1,8 1,3 2,0Autres 1,7 4,4 2,5 1,8 1,3 2,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.5.8: Type de toit par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1998Sexe Masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 51 2 3 4 5

Béton ,1 ,1 ,1 ,5 ,2Béton ,1 ,1 ,1 ,5 ,2

Page 87: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Profil et évolution de la Pauvreté au Burkina Faso en 199887

Tôle 18,7 21,8 29,7 34,7 65,3 38,1Tuile ,4 ,1 ,3 ,5 ,3 ,3Terre battue 35,9 31,8 31,7 32,8 15,8 28,0Paille 44,6 45,4 37,7 31,4 17,6 32,9Autres ,4 ,8 ,5 ,6 ,5 ,5total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.5.9: Type de toit par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1998Sexe Féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Béton ,6 ,3Tôle 22,3 19,9 33,9 47,1 63,3 48,6Tuile ,4 ,2 ,2Terre battue 30,0 19,7 26,5 17,8 6,4 14,7Paille 43,8 60,4 36,3 34,6 29,1 35,3Autres 3,9 3,4 ,4 ,9total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 88: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 199888

Tableau IV.5.10: Type de toit par région économique :1994région

économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstTerrasse en banco ,3 ,7 19,2 27,6 66,7 56,3 ,8 81,8 28,9 51,6 8,7 61,7 30,6Terrasse en ciment 1,6 ,8 ,8 ,4 ,5 ,5 ,4 ,4 ,4 ,2 ,2 ,5Tuile 1,8 2,7 ,4 ,1 ,9 ,4 ,7 ,2 1,2 ,6Tôle ondulé 95,3 92,6 70,5 46,5 23,9 2,5 11,9 15,9 16,0 34,2 35,6 17,5 17,2 37,2Chaume ,8 7,4 24,9 6,7 25,0 83,8 1,3 54,0 12,9 54,3 19,2 82,8 29,2Autres 1,0 2,4 1,8 ,6 1,2 15,3 3,1 1,0 ,8 1,0 ,2 1,9total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.5.11: Type de toit par région économique :1998région

économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstBéton ,9 1,2 ,8 ,1 ,2Tôle 97,2 97,4 82,3 29,3 19,5 2,3 17,5 16,1 11,1 36,2 43,5 19,5 22,5 39,0Tuile ,4 ,2 ,3 ,3 ,5 ,6 ,2 ,4 ,4 ,3 ,3 ,3Terre battue ,2 1,2 11,7 37,0 73,3 38,4 4,5 80,5 24,4 44,0 8,3 68,2 ,9 26,8Paille 1,1 4,9 33,3 5,6 54,0 77,9 3,2 63,4 19,0 47,4 11,9 76,6 33,1Autres ,1 1,1 4,7 ,7 ,4 ,5 ,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 89: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 199889

Tableau IV.5.12: Type de toit selon le groupe socio-économique :1994Salariés du

publicSalariés du

privé structuréindépendants

ou employeursnon agricole

Aides familiaux,bénévoles et

apprentis

Agriculteurs decotons

Autresagriculteurs

Inactifs Salariés duprivé nonstructuré

Chomeurs total

Terrasse enbanco

2,8 ,7 12,7 34,4 59,9 33,8 29,2 1,1 6,9 30,6

Terrasse enciment

1,5 1,6 1,0 ,5 ,5 ,2 ,8 1,0 1,5 ,5

Tuile 2,2 1,7 1,0 3,4 ,4 ,5 ,7 ,5 ,6Tôle ondulé 91,1 94,0 77,8 52,1 22,3 23,9 44,9 93,0 82,7 37,2Chaume ,7 5,5 8,0 16,8 39,5 22,5 3,6 5,9 29,2Autres 1,7 2,0 2,0 1,6 ,5 2,1 2,0 ,6 2,4 1,9

total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.5.13: Type de toit selon le groupe socio-économique :1998Groupe socio-

économiquetotal

Salariés dupublic

Salariés duprivé structuré

Salariés duprivé nonstructurés

Indépendantsou employeurs

non agricoles

Agriculteurs decoton

Agriculteursvivriers

Aides familiaux, bénévoles et

apprentis

Chômeurs Chefs deménageinactifs

Béton ,8 ,7 ,7 1,2 ,0 1,0 ,6 ,5 ,2Tôle 98,2 97,2 91,8 83,6 22,4 24,2 62,2 84,8 55,5 39,0Tuile ,2 ,2 ,4 ,2 ,4 ,3Terre battue ,5 ,7 2,7 11,0 52,7 28,7 19,2 10,6 27,4 26,8Paille ,2 1,4 4,5 2,8 23,9 46,2 17,7 4,1 16,0 33,1Autres ,1 1,0 ,8 ,6 ,7 ,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 90: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 199890

Tableau IV.6.1.: Type de toilette par quintiles :1994quintile de dépenses total

1 2 3 4 5W.c ,2 ,3 ,2 ,2 4,3 1,4Latrines privées 2,0 4,5 6,3 15,1 28,4 13,5Latrines communes 3,8 5,4 6,6 11,9 24,4 12,2Toilettes publiques 1,7 1,8 2,1 2,5 6,0 3,2Dans la nature 91,9 87,7 84,2 69,7 35,8 69,1Autres ,4 ,3 ,4 ,6 1,1 ,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.6.2: Type de toilette par quintiles :1998quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Chasse avec fosse se ,1 ,1 4,3 1,3Latrines à fosses ve ,1 ,1 ,3 ,3 1,7 ,6Latrine ordinaire 8,8 12,9 18,3 25,2 51,8 27,8Dans la nature 89,1 83,8 79,6 72,4 39,8 68,0Autres 2,1 3,2 1,8 1,9 2,5 2,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.6.3: Type de toilette par quintiles et par milieu :1994Type de localité Urbaine

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

W.c 1,0 ,8 ,7 8,7 6,1Latrines privées 23,4 39,4 41,3 49,8 40,8 42,0Latrines communes 26,3 25,6 25,0 28,5 35,7 32,9Toilettes publiques 7,7 4,5 8,3 6,0 7,7 7,3Dans la nature 42,5 26,5 22,0 14,0 5,8 10,2Autres 3,1 2,6 1,1 1,3 1,4total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.6.4: Type de toilette par quintiles et par milieu :1994Type de localité Rurale

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

W.c ,2 ,2 ,2 ,1 ,4 ,2Latrines privées 1,4 2,7 3,3 8,6 17,4 6,7Latrines communes 3,1 4,4 5,0 8,8 14,4 7,2Toilettes publiques 1,6 1,7 1,6 1,9 4,4 2,2Dans la nature 93,3 90,9 89,7 80,1 62,5 83,3Autres ,4 ,1 ,2 ,5 1,0 ,4total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.6.5: Type de toilette par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1994sexe du C.M. masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

W.c ,2 ,3 ,1 ,1 4,1 1,2Latrines privées 2,0 4,6 6,0 15,2 28,6 13,3Latrines communes 3,1 5,5 5,8 11,8 24,6 11,7Toilettes publiques 1,6 1,6 1,8 2,3 5,8 2,9Dans la nature 92,7 87,7 85,8 70,1 36,0 70,2Autres ,4 ,3 ,5 ,5 1,0 ,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 91: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 199891

Tableau IV.6.6: Type de toilette par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1994sexe du C.M. féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

W.c 1,5 1,1 5,9 2,7Latrines privées 1,4 3,7 11,1 13,7 26,6 15,8Latrines communes 13,6 3,4 16,9 12,8 23,3 16,5Toilettes publiques 4,0 4,8 5,9 4,9 7,2 5,8Dans la nature 79,9 88,1 64,7 65,7 34,8 57,7Autres 1,1 1,8 2,3 1,4total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.6.7: Type de toilette par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1998Sexe Masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Chasse avec fosse se ,1 ,2 4,3 1,3Latrines à fosses ve ,1 ,1 ,3 ,2 1,6 ,6Latrine ordinaire 8,6 13,4 17,7 23,9 51,7 26,8Dans la nature 89,1 83,5 80,1 73,9 39,8 69,1Autres 2,2 3,0 1,9 1,8 2,6 2,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.6.8: Type de toilette par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1998Sexe Féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Chasse avec fosse se 4,3 2,1Latrines à fosses ve ,8 2,1 1,2Latrine ordinaire 11,8 4,2 26,4 38,9 52,3 38,3Dans la nature 88,2 89,9 72,2 57,6 39,4 56,3Autres 5,9 1,4 2,7 1,8 2,2total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 92: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 199892

Tableau IV.6.9: Type de toilette par région économique :1994région

économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstW.c 6,1 8,7 4,1 ,7 ,2 ,2 1,6 1,4Latrines privées 51,1 35,9 28,5 19,0 3,5 3,7 4,5 2,3 3,0 10,0 6,4 5,6 1,8 13,5Latrinescommunes

27,0 50,0 30,9 9,2 16,2 11,0 1,6 6,1 9,9 5,4 2,7 2,3 3,2 12,2

Toilettespubliques

8,4 4,3 7,6 3,6 7,8 ,4 3,5 ,4 1,1 1,0 ,7 3,2

Dans la nature 5,6 ,4 27,6 68,2 72,0 82,0 92,7 88,1 86,5 83,5 89,7 89,9 93,8 69,1Autres 1,8 ,6 1,3 ,4 2,2 1,0 ,3 1,2 ,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.6.10: Type de toilette par région économique :1998région

économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstChasse avecfosse se

8,6 5,3 1,8 ,1 ,4 ,2 1,3

Latrines àfosses ve

3,3 ,4 1,3 ,4 ,5 ,5 ,2 ,5 ,6

Latrineordinaire

79,2 86,8 72,0 28,5 14,2 8,3 9,8 10,2 9,6 10,8 15,1 19,8 4,5 27,8

Dans la nature 6,7 4,6 21,6 69,9 79,2 82,7 89,7 88,0 88,4 88,5 83,6 79,5 94,5 68,0Autres 2,2 3,0 3,3 1,2 6,1 8,1 ,3 1,8 2,0 ,4 1,3 ,7 ,4 2,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

.

Page 93: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 199893

Tableau IV.6.11: Type de toilette selon le groupe socio-économique :1994Salariés du

publicSalariés du

privé structuréindépendants

ou employeursnon agricole

Aides familiaux,bénévoles et

apprentis

Agriculteurs decotons

Autresagriculteurs

Inactifs Salariés duprivé nonstructuré

Chomeurs total

W.c 8,9 11,4 2,7 1,5 ,0 ,3 2,2 3,4 ,5 1,4Latrines privées 43,3 40,1 35,2 11,4 5,0 6,8 19,1 36,1 38,7 13,5Latrinescommunes

30,5 37,5 30,6 30,3 6,9 6,3 15,6 36,7 37,1 12,2

Toilettespubliques

10,5 6,5 7,3 5,4 2,4 1,4 6,3 7,4 10,1 3,2

Dans la nature 5,7 4,5 21,7 50,0 85,5 84,9 56,1 14,5 12,6 69,1Autres 1,1 2,4 1,4 ,3 ,3 ,7 1,9 1,0 ,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.6.12: Type de toilette selon le groupe socio-économique :1998Groupe socio-

économiquetotal

Salariés dupublic

Salariés duprivé structuré

Salariés duprivé nonstructurés

Indépendantsou employeurs

non agricoles

Agriculteurs decoton

Agriculteursvivriers

Aides familiaux, bénévoles et

apprentis

Chômeurs Chefs deménageinactifs

Chasse avecfosse se

9,0 15,6 2,8 3,2 ,1 ,1 4,2 4,4 2,2 1,3

Latrines àfosses ve

3,7 3,0 1,6 1,5 ,1 ,1 2,4 3,2 1,4 ,6

Latrineordinaire

79,8 75,6 81,0 76,3 15,6 12,1 41,7 73,1 51,6 27,8

Dans la nature 5,6 4,4 11,0 14,8 81,8 85,9 50,7 16,9 40,6 68,0Autres 1,9 1,4 3,6 4,1 2,5 1,9 1,0 2,4 4,3 2,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 94: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 199894

Tableau IV.7.1: Mode d'éclairage par quintiles :1994quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Bois 23,4 20,3 20,3 13,6 4,6 14,8Pétrole 62,9 64,8 65,5 75,8 70,5 68,7Gaz ,2 ,1élect/énerg.solaire ,3 ,3 ,6 1,6 20,6 6,3Bougie ,2 ,1Autre 13,4 14,6 13,6 8,9 3,9 10,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.7.2:Mode d'éclairage par quintiles :1998quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Bois 13,4 13,5 11,5 10,0 6,7 10,3Pétrole 64,5 64,9 68,1 72,3 60,4 65,6Gaz ,1 ,2 ,1Electricité/solaire ,3 ,4 ,6 2,5 24,1 8,1Bougie ,1 ,3 ,1Torche à pile 17,2 18,2 16,2 12,2 6,5 12,9Autre 4,5 3,0 3,5 2,8 1,7 2,9total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.7.3: Mode d'éclairage par quintiles et par milieu :1994Type de localité Urbaine

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 2,3 2,2 ,2 1,1 1,1Pétrole 97,9 97,0 92,8 90,8 57,6 68,8Gaz ,3 ,2élect/énerg.solaire ,8 3,6 8,5 40,3 29,2Bougie ,4 ,3Autre 2,1 1,5 ,4 ,4 ,5total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.7.4: Mode d'éclairage par quintiles et par milieu :1994Type de localité Rurale

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 24,1 21,2 21,9 16,1 7,6 18,2Pétrole 61,9 63,1 63,1 73,0 81,9 68,7Gaz ,1 ,0élect/énerg.solaire ,3 ,3 ,3 ,4 3,2 ,8Bougie ,1 ,0Autre 13,7 15,4 14,7 10,5 7,1 12,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0Tableau IV.7.5: Mode d'éclairage par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence Urbain

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 3,7 1,7 1,8 ,9 ,6 ,9Pétrole 91,4 92,9 92,4 85,1 49,8 63,4Gaz ,5 ,3 ,2Electricité/solaire 2,4 4,0 4,1 12,5 47,6 33,8Bougie ,2 ,6 ,4Torche à pile 2,4 1,4 ,9 1,1 ,8 ,9Autre ,3 ,2 ,4 ,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 95: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 199895

Tableau IV.7.6: Mode d'éclairage par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 13,9 14,5 12,8 12,1 12,4 13,1Pétrole 63,2 62,5 64,9 69,5 70,4 66,3Gaz ,1 ,0Electricité/solaire ,2 ,1 ,2 ,3 2,2 ,6Bougie ,1 ,1 ,0Torche à pile 17,9 19,6 18,2 14,7 11,8 16,3Autre 4,8 3,3 3,9 3,4 3,1 3,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.7.7: Mode d'éclairage par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1994sexe du C.M. masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 23,8 19,8 20,6 12,2 3,9 14,6Pétrole 62,8 64,9 66,1 78,4 71,2 69,5Gaz ,2 ,1élect/énerg.solaire ,3 ,3 ,3 1,4 20,1 5,9Bougie ,2 ,1Autre 13,1 14,9 12,9 8,1 4,3 9,9total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.7.8: Mode d'éclairage par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1994sexe du C.M. féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 18,3 28,0 16,5 27,0 9,2 17,7Pétrole 64,8 62,4 58,1 52,0 64,7 60,3Gazélect/énerg.solaire ,3 3,3 4,3 24,2 10,8Bougie ,3 ,1Autre 16,9 9,3 22,2 16,7 1,6 11,1total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 96: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 199896

Tableau IV.7.9: Mode d'éclairage par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1998Sexe Masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 13,3 13,0 11,1 8,9 4,6 9,4Pétrole 64,1 64,8 67,9 72,8 62,2 66,2Gaz ,1 ,2 ,1Electricité/solaire ,3 ,4 ,6 2,4 24,0 7,7Bougie ,1 ,3 ,1Torche à pile 17,9 18,9 16,9 13,2 7,2 13,8Autre 4,4 2,9 3,5 2,5 1,7 2,8total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.710: Mode d'éclairage par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1998Sexe Féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 16,1 23,3 17,7 21,6 20,4 20,2Pétrole 71,7 66,1 71,5 67,5 49,3 59,6Gaz ,3 ,2Electricité/solaire ,7 3,4 25,0 12,8Bougie ,4 ,2Torche à pile 3,8 5,4 5,5 2,1 2,2 3,0Autre 8,4 5,1 4,5 5,4 2,4 4,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 97: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 199897

Tableau IV.7.11: Mode d'éclairage par région économique :1998région

économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstBois ,1 ,2 2,5 2,8 5,3 46,8 18,2 1,6 30,1 ,8 5,9 9,9 11,5 10,3Pétrole 62,2 62,3 65,6 94,6 81,3 30,0 49,3 82,3 45,5 73,6 74,9 78,2 55,6 65,6Gaz ,7 ,1 ,2 ,1Electricité/solaire 36,6 37,3 28,1 1,6 2,0 ,3 ,7 ,7 ,2 8,1Bougie ,5 ,4 ,3 ,1Torche à pile ,5 ,2 2,0 1,1 2,6 23,2 30,0 4,9 24,0 17,2 13,4 10,2 31,6 12,9Autre ,2 ,6 1,4 8,9 ,5 11,3 ,4 8,1 5,2 1,0 ,9 2,9total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.7.12: Mode d'éclairage par région économique :1994région

économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstBois ,8 1,5 1,4 3,1 4,6 24,3 68,6 8,2 25,8 1,8 14,5 26,6 27,5 14,8Pétrole 69,1 65,2 71,1 84,2 80,2 60,3 30,4 68,3 69,2 95,6 62,3 66,2 50,3 68,7Gaz ,2 ,2 ,0 ,2 ,1élect/énerg.solaire 29,2 32,7 26,2 4,6 ,2 ,7 ,9 ,3 6,3Bougie ,4 ,2 ,1 ,0 ,1Autre ,3 ,4 1,0 12,7 10,5 15,1 1,0 23,6 5,0 1,7 23,1 6,3 21,9 10,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 98: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 199898

Tableau IV.7.12: Mode d'éclairage selon le groupe socio-économique :1994Salariés du

publicSalariés du

privé structuréindépendants

ou employeursnon agricole

Aides familiaux,bénévoles et

apprentis

Agriculteurs decotons

Autresagriculteurs

Inactifs Salariés duprivé nonstructuré

Chomeurs total

Bois ,6 ,4 2,6 6,5 4,8 20,1 15,0 1,8 6,7 14,8Pétrole 57,2 55,5 77,2 72,7 78,0 67,7 61,2 78,6 81,4 68,7Gaz ,3 ,9 ,3 ,0 ,1élect/énerg.solaire 41,7 42,5 16,6 11,6 ,3 ,7 12,4 18,1 11,0 6,3Bougie ,2 ,7 ,3 ,0 ,1 ,1Autre 3,1 9,2 16,9 11,4 11,3 1,5 ,8 10,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.7.13: Mode d'éclairage selon le groupe socio-économique :1998Groupe socio-économique total

Salariés dupublic

Salariés duprivé structuré

Salariés duprivé nonstructurés

Indépendantsou employeurs

non agricoles

Agriculteurs decoton

Agriculteursvivriers

Aides familiaux, bénévoles et

apprentis

Chômeurs Chefs deménageinactifs

Bois 1,3 ,6 2,2 2,0 3,0 14,7 5,3 6,3 8,7 10,3Pétrole 48,2 46,1 71,7 69,2 87,3 62,4 69,5 68,8 65,9 65,6Gaz ,5 ,4 ,1 ,0 ,1Electricité/solaire 49,1 53,3 22,7 24,2 ,5 ,9 17,1 21,5 15,5 8,1Bougie ,1 ,7 ,6 ,2 ,0 ,1Torche à pile ,5 2,2 2,8 5,4 18,6 3,5 5,9 12,9Autre ,2 ,2 1,1 3,6 3,4 4,6 3,4 4,0 2,9total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 99: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 199899

Tableau IV.8.1: Energie pour la cuisine par quintiles :1994quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Bois 89,9 90,9 92,1 93,6 79,0 88,3Pétrole ,6 ,5 ,4 ,3 1,4 ,7Gaz ,1 6,8 1,9élect/énerg.solaire ,1 ,0 ,2 ,1Bougie ,1 ,0Charbon ,0 ,3 ,1 ,2 5,1 1,5Autre 9,3 8,4 7,4 5,8 7,5 7,5total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.8.2: Energie pour la cuisine par quintiles :1998quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Bois 92,6 93,2 93,3 92,8 74,3 87,3Pétrole ,3 1,3 ,6 1,0 2,0 1,2Gaz ,1 8,8 2,7Electricité/solaire ,1 ,4 ,1Charbon de bois 4,5 3,7 3,7 3,5 7,2 4,8Autre 2,6 1,9 2,3 2,6 7,2 3,8total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.8.3: Energie pour la cuisine par quintiles et par milieu :1994Type de localité Urbaine

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 94,4 95,0 93,7 92,1 68,8 76,6Pétrole 1,8 ,3 1,1 2,5 2,0Gaz ,7 11,0 7,6élect/énerg.solaire ,4 ,3 ,3BougieCharbon ,7 1,2 7,5 5,3Autre 5,6 3,2 4,9 4,8 9,9 8,2total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.8.4: Energie pour la cuisine par quintiles et par milieu :1994Type de localité Rurale

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 89,8 90,7 92,0 93,9 88,0 91,1Pétrole ,6 ,4 ,4 ,1 ,5 ,4Gaz 3,0 ,5élect/énerg.solaire ,1 ,0Bougie ,1 ,0Charbon ,0 ,3 3,0 ,6Autre 9,4 8,6 7,6 6,0 5,4 7,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 100: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998100

Tableau IV.8.5: Energie pour la cuisine par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence Urbain

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 93,7 94,5 95,0 94,7 63,4 74,3Pétrole 2,7 1,0 ,6 2,4 1,8Gaz 14,9 9,7Electricité/solaire ,6 ,8 ,6Charbon de bois 2,5 ,8 1,5 7,8 5,5Autre 3,6 3,0 2,7 3,2 10,7 8,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.8.6: Energie pour la cuisine par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence Rural

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 92,6 93,1 93,1 92,4 84,5 91,1Pétrole ,2 1,4 ,6 1,0 1,7 1,0Gaz ,1 3,1 ,7Electricité/solaire ,1 ,0Charbon de bois 4,7 3,8 4,1 4,0 6,6 4,6Autre 2,5 1,8 2,2 2,5 4,0 2,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.8.7: Energie pour la cuisine par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1994sexe du C.M. masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 89,9 90,9 92,0 93,9 79,1 88,4Pétrole ,5 ,4 ,5 ,3 1,6 ,7Gaz ,1 6,7 1,8élect/énerg.solaire ,1 ,0 ,2 ,1Bougie ,1 ,0Charbon ,1 ,3 ,1 ,1 4,8 1,4Autre 9,4 8,3 7,5 5,5 7,6 7,5total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.8.8: Energie pour la cuisine par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1994sexe du C.M. féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 90,6 89,8 94,5 90,7 78,1 86,4Pétrole ,8 ,9 ,3 ,3Gaz 7,2 2,7élect/énerg.solaireBougieCharbon ,7 7,5 3,0Autre 8,6 9,3 5,5 8,7 7,0 7,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 101: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998101

Tableau IV.8.9: Energie pour la cuisine par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1998Sexe Masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 92,4 92,8 93,1 92,6 73,7 87,2Pétrole ,3 1,3 ,7 1,0 2,2 1,2Gaz 8,8 2,5Electricité/solaire ,1 ,4 ,1Charbon de bois 4,6 3,9 3,9 3,7 6,8 4,8Autre 2,6 2,0 2,3 2,7 8,1 4,1total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.8.10: Energie pour la cuisine par quintiles et selon le sexe du chef de ménage :1998Sexe Féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Bois 96,8 100,0 96,8 94,9 78,4 87,9Pétrole ,7 1,1 ,7Gaz ,9 8,8 4,4Electricité/solaire ,7 ,3Charbon de bois 2,2 1,6 2,0 9,6 5,4Autre 1,0 1,7 1,5 1,3 1,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 102: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998102

Tableau IV.8.11: Energie pour la cuisine par région économique :1994région

économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstBois 72,9 75,4 84,9 96,9 97,7 97,3 98,2 98,9 98,4 73,2 77,3 98,0 84,5 88,3Pétrole 2,4 2,2 1,0 ,7 1,1 ,4 ,3 ,8 ,3 ,2 ,2 ,7Gaz 11,0 4,4 3,3 ,6 ,6 ,5 ,5 ,8 ,2 ,8 ,9 1,9élect/énerg.solaire ,4 ,3 ,3 ,1Bougie ,2 ,0Charbon 5,3 6,4 4,6 ,6 1,5 ,4 ,3 ,2 ,9 ,9 1,5Autre 8,0 11,6 5,9 1,3 ,2 ,6 ,3 ,4 24,8 20,6 1,9 15,2 7,5total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.8.12: Energie pour la cuisine par région économique :1998région

économiquetotal

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstBois 69,1 81,6 77,8 93,2 83,3 91,7 96,5 95,9 97,4 96,6 79,7 85,0 98,1 87,3

Pétrole 1,5 1,2 2,6 1,0 ,6 ,9 ,9 ,4 ,8 ,6 1,9 1,1 1,1 1,2Gaz 14,0 5,5 5,9 ,6 ,5 ,9 ,9 ,3 ,2 1,7 ,4 ,4 ,6 2,7Electricité/solaire ,1 1,4 ,2 ,1Charbon de bois 6,4 1,7 6,3 ,5 2,7 2,4 1,3 2,6 1,2 ,3 17,0 12,9 ,2 4,8Autre 8,8 9,9 6,0 4,7 12,9 4,2 ,3 ,8 ,4 ,8 1,1 ,5 3,8total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 103: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998103

Tableau IV.8.13: Energie pour la cuisine selon le groupe socio-économique :1994Salariés du

publicSalariés du

privé structuréindépendants

ou employeursnon agricole

Aides familiaux,bénévoles et

apprentis

Agriculteurs decotons

Autresagriculteurs

Inactifs Salariés duprivé nonstructuré

Chomeurs total

Bois 65,3 58,9 83,5 69,3 96,8 91,8 85,1 71,9 84,6 88,3Pétrole 1,5 1,0 2,2 1,3 ,3 1,3 3,0 1,7 ,7Gaz 17,4 20,4 2,9 3,0 ,0 2,6 6,0 3,0 1,9élect/énerg.solaire 2,0 ,1 ,0 ,5 ,1Bougie ,3 ,0Charbon 7,4 6,3 3,5 12,0 ,1 3,0 9,3 5,7 1,5Autre 8,2 11,5 7,8 14,4 3,2 7,7 7,9 9,4 5,0 7,5total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.8.14: Energie pour la cuisine selon le groupe socio-économique :1998Groupe socio-économique total

Salariésdu public

Salariés duprivé structuré

Salariés duprivé nonstructurés

Indépendantsou employeurs

non agricoles

Agriculteurs decoton

Agriculteursvivriers

Aides familiaux, bénévoles et

apprentis

Chômeurs Chefs deménageinactifs

Bois 64,5 62,0 64,0 77,5 92,1 92,7 62,8 81,9 77,8 87,3Pétrole 1,7 2,0 1,5 1,0 ,9 3,9 1,2 3,2 1,2Gaz 23,0 27,9 8,5 4,8 ,0 5,4 3,4 4,1 2,7Electricité/solaire 1,0 ,6 ,3 ,5 ,5 ,1Charbon de bois 6,0 7,3 9,3 7,1 1,6 4,6 12,7 5,0 6,1 4,8Autre 3,8 2,2 15,9 8,6 5,3 1,7 15,2 8,5 8,3 3,8total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 104: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998104

Tableau IV.9.1: Mode d'évacuation des ordures par quintiles :1994quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Poubelle 3,8 3,0 1,2 2,2 12,1 5,1Tas d immondice 70,5 76,2 76,0 68,7 55,6 67,9Fosse 7,8 5,5 5,9 10,2 11,0 8,5Décharge publique 1,0 1,0 2,2 4,3 11,3 4,8Autres 17,0 14,3 14,6 14,6 10,1 13,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.9.2: Mode d'évacuation des ordures par quintiles :1998quintile de dépenses total

1 2 3 4 5Poubelle ,2 ,3 ,4 ,8 8,0 2,8Tas d immon. public 6,3 5,3 7,4 10,8 19,9 11,5Tas d immond. indivi 72,1 68,3 69,6 67,8 49,3 63,2Fosse 11,7 14,6 13,5 11,5 8,4 11,4Bac ,1 ,5 1,2 1,6 6,0 2,5Rue 9,6 10,9 8,0 7,5 8,4 8,7total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.9.3: Mode d'évacuation des ordures par quintiles et par milieu :1994Type de localité Urbaine

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Poubelle 7,6 6,7 5,4 8,4 23,0 18,0Tas d immondice 56,3 64,2 58,6 48,6 36,9 42,2Fosse 16,4 11,9 14,1 18,4 12,6 13,8Décharge publique 10,1 12,5 13,5 16,6 20,6 18,8Autres 9,7 4,7 8,4 8,0 7,0 7,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.9.4: Mode d'évacuation des ordures par quintiles et par milieu :1994Type de localité Rurale

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Poubelle 3,7 2,8 ,9 1,0 2,4 2,0Tas d immondice 70,9 76,9 77,6 72,4 72,2 74,1Fosse 7,5 5,2 5,2 8,7 9,6 7,2Décharge publique ,7 ,4 1,2 2,1 3,0 1,5Autres 17,2 14,8 15,2 15,9 12,8 15,2total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.9.5: Mode d'évacuation des ordures par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence Urbain

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Poubelle 1,4 1,9 4,5 16,3 11,7Tas d immon. public 28,2 24,9 28,2 32,9 31,5 31,0Tas d immond. indivi 51,5 49,7 41,5 39,6 29,5 34,1Fosse 6,5 10,7 10,9 9,5 5,0 6,7Bac 2,4 1,3 7,8 7,9 12,1 10,1Rue 11,4 11,9 9,7 5,6 5,6 6,5total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 105: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998105

Tableau IV.9.6: Mode d'évacuation des ordures par quintiles et par milieu :1998Milieu de résidence Rural

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Poubelle ,2 ,2 ,2 ,3 ,2Tas d immon. public 5,2 3,7 4,7 5,9 9,2 5,8Tas d immond. indivi 73,1 69,8 73,3 74,1 67,7 71,6Fosse 12,0 15,0 13,8 11,9 11,5 12,8Bac ,5 ,3 ,2 ,3 ,3Rue 9,5 10,9 7,8 7,9 11,0 9,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0Tableau IV.9.7: Mode d'évacuation des ordures par quintiles et selon le sexe du ménage :1994sexe du C.M. masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Poubelle 3,7 3,0 ,9 1,9 12,0 4,9Tas d immondice 71,0 75,8 75,6 68,1 55,2 67,8Fosse 7,9 5,8 6,1 10,7 11,6 8,8Décharge publique ,6 ,9 2,0 3,9 10,7 4,4Autres 16,8 14,5 15,4 15,4 10,5 14,1total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0Tableau IV.9.8: Mode d'évacuation des ordures par quintiles et selon le sexe du chef deménage :1994sexe du C.M. féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Poubelle 4,2 1,7 5,1 4,7 12,4 7,3Tas d immondice 62,4 84,1 81,5 73,9 58,6 69,2Fosse 6,2 ,6 3,1 5,3 6,7 5,1Décharge publique 6,9 2,2 4,9 8,3 15,5 9,7Autres 20,2 11,5 5,4 7,8 6,8 8,7total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.9.9: Mode d'évacuation des ordures par quintiles et selon le sexe du ménage :1998Sexe Masculin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Poubelle ,1 ,3 ,4 ,7 7,7 2,5Tas d immon. public 5,8 5,5 6,9 10,6 19,6 11,0Tas d immond. indivi 72,2 67,4 70,2 68,5 50,0 63,9Fosse 12,3 14,9 13,6 11,6 8,6 11,8Bac ,5 1,0 1,4 6,3 2,4Rue 9,6 11,3 7,9 7,2 7,8 8,5total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.9.10: Mode d'évacuation des ordures par quintiles et selon le sexe du chef deménage :1998Sexe Féminin

quintile de dépenses total1 2 3 4 5

Poubelle 1,8 ,7 1,7 10,3 5,5Tas d immon. public 15,2 1,2 15,5 13,0 21,9 16,7Tas d immond. indivi 71,5 83,7 60,0 60,7 44,5 55,8Fosse 1,0 9,8 11,3 9,6 6,8 7,8Bac 2,3 1,0 3,4 3,9 4,5 3,7Rue 8,1 4,2 9,2 11,2 12,0 10,4total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 106: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998106

Tableau IV.9.11: Mode d'évacuation des ordures par région économique :1994région économique total

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstPoubelle 26,0 7,7 10,1 ,2 ,2 1,0 ,7 ,4 1,7 ,5 19,2 ,6 5,1Tas d immondice 38,1 22,6 67,0 58,5 86,5 34,5 69,0 55,4 88,1 82,2 92,7 50,4 98,1 67,9Fosse 17,7 11,3 7,9 17,0 1,0 1,3 1,5 ,9 9,0 14,3 2,0 24,8 8,5Décharge publique 10,4 53,5 7,1 8,3 1,4 ,1 1,2 ,6 ,1 4,8Autres 7,9 4,9 7,9 24,2 4,0 61,8 28,7 42,4 2,4 1,7 4,2 5,5 1,3 13,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.9.12: Mode d'évacuation des ordures par région économique :1998région économique total

Ouaga Bobo Autres villes Ouest Nord-oust Sahel Est Sud-ouest Centre-Nord Centre-Oest Centre Nord Centre-EstPoubelle 21,2 4,1 2,2 ,3 ,2 ,2 ,3 ,4 ,2 2,8Tas d immon. public 44,0 24,0 16,1 10,8 16,2 14,0 ,4 5,5 ,8 1,5 1,7 12,1 ,4 11,5Tas d immond. indivi 16,8 21,1 65,5 78,6 71,8 37,0 80,4 93,2 66,5 64,7 73,0 56,0 92,9 63,2Fosse 7,3 8,9 4,6 6,6 4,5 ,7 17,9 ,9 10,8 25,4 22,4 23,8 6,3 11,4Bac 5,0 35,8 3,9 ,1 ,1 ,5 ,9 ,3 1,0 2,5Rue 5,8 6,2 7,7 3,9 7,4 48,0 ,6 ,4 21,7 7,1 2,3 7,1 ,2 8,7total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 107: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998107

Tableau IV.9.13: Mode d'évacuation des ordures selon le groupe socio-économique :1994Salariés

du publicSalariés du

privé structuréindépendants

ou employeursnon agricole

Aides familiaux,bénévoles et

apprentis

Agriculteurs decotons

Autresagriculteurs

Inactifs Salariés duprivé nonstructuré

Chomeurs total

Poubelle 20,9 28,1 8,2 10,1 ,2 2,5 8,7 15,6 17,2 5,1Tas d immondice 51,2 41,3 50,3 60,3 76,6 73,2 61,5 42,8 44,6 67,9Fosse 8,8 9,8 13,8 8,3 4,2 7,8 10,1 14,3 12,0 8,5Décharge publique 12,7 19,5 16,1 8,6 2,4 1,3 9,7 21,5 14,0 4,8Autres 6,5 1,3 11,6 12,8 16,6 15,1 10,0 5,7 12,3 13,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau IV.9.14: Mode d'évacuation des ordures selon le groupe socio-économique :1998Groupe socio-économique total

Salariésdu public

Salariés duprivé structuré

Salariés duprivé nonstructurés

Indépendantsou employeurs

non agricoles

Agriculteurs decoton

Agriculteursvivriers

Aides familiaux, bénévoles et

apprentis

Chômeurs Chefs deménageinactifs

Poubelle 16,7 23,7 9,3 8,4 ,3 ,1 2,9 11,0 3,7 2,8Tas d immon. public 19,7 27,3 34,7 33,3 10,4 5,0 21,9 33,3 21,9 11,5Tas d immond. indivi 42,2 27,0 25,5 32,2 75,2 71,4 49,6 31,8 51,4 63,2Fosse 5,9 7,4 9,3 6,9 9,5 13,2 15,5 8,3 9,6 11,4Bac 8,5 10,1 11,4 9,2 ,3 ,4 4,0 7,7 6,3 2,5Rue 6,9 4,6 9,7 9,9 4,3 9,8 6,1 7,8 7,1 8,7total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 108: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998108

Tableau V.1.1.1: taux d'alphabétisation par quintile et selon la localité de résidence:1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Urbaine Masculin 18,0 35,2 37,0 50,7 72,0 61,7

Féminin 10,2 13,6 17,2 28,6 52,9 40,9Masculin 13,9 24,9 26,2 39,6 63,0 51,6

Rurale Masculin 10,6 14,6 17,6 21,4 34,4 18,8Féminin 2,8 3,4 3,7 6,9 15,7 5,7total 6,3 8,6 10,0 13,9 24,9 11,8Masculin 10,8 15,8 19,2 26,5 53,8 27,1

TOTAL Féminin 3,0 3,9 4,8 10,5 33,5 11,4total 6,5 9,4 11,4 18,2 43,8 18,9

Tableau V.1.1.2: taux d'alphabétisation par quintile et selon la localité de résidence:1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Urbain Masculin 30,1 29,4 34,1 47,1 72,1 58,9

Féminin 9,6 17,7 17,2 30,4 57,3 42,0total 19,5 23,5 25,1 38,6 65,1 50,6

Rural Masculin 10,2 12,4 13,5 16,9 28,2 15,6Féminin 4,2 4,2 5,7 7,3 15,4 6,8total 6,8 7,9 9,1 11,8 21,5 10,8Masculin 11,1 13,9 15,9 22,3 50,5 24,8

TOTAL Féminin 4,4 5,3 6,9 11,2 34,4 12,9total 7,3 9,2 10,9 16,4 42,4 18,4

Page 109: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998109

Tableau V.1.1.3: taux d'alphabétisation par quintile et selon la région économique:1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Ouaga Masculin 17,4 33,0 38,2 47,8 73,5 65,0

Féminin 22,1 14,0 21,6 29,6 55,3 46,1total 19,2 23,8 29,2 38,9 65,2 56,2

Bobo Masculin 42,2 53,9 57,2 55,4 71,8 66,5Féminin 15,2 34,2 21,6 29,8 49,9 41,5total 24,5 45,2 37,6 41,7 61,4 54,2

Autres villes Masculin 12,9 28,8 27,6 53,3 67,4 51,9Féminin 6,1 6,4 11,6 26,7 49,6 32,1total 9,2 17,9 18,9 39,8 58,3 41,7

Ouest Masculin 13,9 14,2 28,4 18,0 32,9 22,1Féminin 2,9 1,0 6,0 7,8 7,5 5,3total 7,9 6,9 16,6 12,9 20,5 13,4

Nord-oust Masculin 5,0 10,8 27,4 22,1 39,4 20,3Féminin 2,2 3,8 6,4 12,6 22,0 8,7total 3,5 7,1 16,8 17,2 31,0 14,3

Sahel Masculin 4,4 4,6 10,3 6,8 19,1 8,1Féminin ,8 ,0 1,3 2,8 7,2 2,0total 2,6 2,4 5,9 4,8 13,6 5,2

Est Masculin 8,1 13,6 12,7 28,0 36,2 16,4Féminin ,9 3,8 2,4 5,9 18,7 4,5total 4,3 8,5 7,2 16,0 26,8 10,1

Sud-ouest Masculin 5,5 10,7 8,1 20,2 21,1 14,0Féminin 4,3 6,2 3,2 6,2 14,9 7,3total 4,8 8,3 5,4 12,6 17,8 10,3

Centre-Nord Masculin 3,6 11,9 11,8 13,5 45,8 13,6Féminin ,5 3,3 2,5 3,2 13,7 3,4total 1,9 7,3 6,7 8,1 28,4 8,0

Centre-Oest Masculin 9,3 17,4 20,1 14,6 40,6 18,8Féminin 3,0 7,1 6,0 12,3 25,8 9,1

total 5,8 11,9 12,1 13,4 32,9 13,5Centre Masculin 18,9 19,9 16,1 33,1 42,6 25,2

Féminin 6,7 3,5 1,0 3,6 24,7 5,8total 11,7 10,6 7,7 18,2 33,4 14,6

Nord Masculin 19,3 24,0 23,4 32,2 38,5 23,8Féminin 3,2 3,8 5,8 5,0 12,6 4,3total 9,9 12,6 13,3 17,4 24,6 12,8

Centre-Est Masculin 7,6 10,1 9,5 25,0 29,5 15,3Féminin 2,4 2,6 2,3 7,6 6,7 4,2total 4,8 6,0 5,6 15,6 17,0 9,2

TOTAL Masculin 10,8 15,8 19,2 26,5 53,8 27,1Féminin 3,0 3,9 4,8 10,5 33,5 11,4total 6,5 9,4 11,4 18,2 43,8 18,9

Page 110: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998110

Tableau V.1.1.4: taux d'alphabétisation par quintile et selon la région économique:1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Ouaga Masculin 28,4 26,2 31,7 49,1 76,9 65,2

Féminin 7,5 18,6 21,4 37,2 64,8 51,7total 17,8 22,5 26,2 42,9 71,2 58,7

Bobo Masculin 44,9 36,5 49,0 57,5 67,7 61,4Féminin 20,4 9,4 19,2 29,8 49,4 38,0total 31,9 23,8 34,9 43,0 59,5 50,3

Autres villes Masculin 28,4 29,7 30,2 39,0 66,6 50,0Féminin 8,9 18,5 13,9 23,4 49,4 32,7total 18,3 23,9 21,1 31,2 58,2 41,2

Ouest Masculin 12,6 14,3 14,8 17,0 25,1 17,1Féminin 7,5 4,7 4,8 5,7 13,1 7,1total 9,9 9,3 9,9 11,1 19,0 12,0

Nord-oust Masculin 12,5 17,1 12,8 24,3 31,1 18,8Féminin 2,1 6,5 5,7 9,7 18,2 7,5total 7,0 11,5 9,1 16,7 24,9 12,9

Sahel Masculin 4,8 6,2 5,4 7,4 13,7 7,5Féminin ,2 1,7 1,3 2,4 4,2 2,0total 2,5 4,0 3,3 4,9 8,9 4,8

Est Masculin 17,0 19,7 13,9 17,3 45,7 22,1Féminin 9,5 7,1 7,3 9,9 29,3 11,6total 13,0 13,0 10,2 13,3 37,5 16,5

Sud-ouest Masculin 6,4 6,1 10,3 7,5 20,3 9,8Féminin 3,3 2,9 8,6 3,7 19,3 6,9total 4,6 4,2 9,4 5,5 19,8 8,2

Centre-Nord Masculin 6,1 11,1 13,3 11,6 8,1 10,5Féminin 2,7 2,4 2,5 5,7 3,3 3,1total 4,3 6,2 7,4 8,3 5,1 6,4

Centre-Oest Masculin 9,9 11,7 18,1 21,9 39,4 20,6Féminin 1,6 6,3 7,8 8,2 17,8 7,8total 4,5 8,4 11,9 14,3 27,6 13,1

Centre Masculin 15,6 12,8 18,6 24,5 30,3 20,0Féminin 7,9 4,1 7,1 13,2 17,8 9,7total 11,2 8,1 11,9 18,2 23,6 14,3

Nord Masculin 10,5 10,7 14,3 13,5 26,5 13,1Féminin 4,2 2,8 5,9 3,9 9,5 4,6total 6,6 6,0 9,5 8,0 17,1 8,1

Centre-Est Masculin 1,1 6,8 7,9 9,0 17,5 7,5Féminin 1,9 2,7 5,3 3,2 14,1 4,6total 1,6 4,4 6,3 5,9 15,5 5,8

TOTAL Masculin 11,1 13,9 15,9 22,3 50,5 24,8Féminin 4,4 5,3 6,9 11,2 34,4 12,9total 7,3 9,2 10,9 16,4 42,4 18,4

Page 111: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998111

Tableau V.1.1.5:taux d'alphabétisation par quintile et selon le groupe socio-économique duchef de ménage:1994

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Salariés du public Masculin ,0 72,5 68,5 65,4 89,2 86,6Féminin ,0 8,5 51,9 39,4 70,4 65,5total ,0 35,7 58,9 51,9 80,4 76,5

Salariés du privé structuré Masculin ,0 , 46,9 81,3 80,9 77,8Féminin ,0 , 7,4 39,3 68,3 60,2total ,0 , 29,1 56,2 75,1 69,5

indépendants ou employeurs nonagricole

Masculin 11,4 37,4 35,7 45,9 56,4 51,0

Féminin 10,1 2,9 16,8 18,6 36,2 27,9total 10,6 18,8 24,8 31,9 46,6 39,3

Aides familiaux, bénévoles etapprentis

Masculin 5,3 36,5 61,4 17,0 74,8 59,1

Féminin 23,3 17,3 15,1 6,5 47,3 27,2total 16,6 26,8 27,9 10,1 63,9 42,6

Agriculteurs de cotons Masculin 10,2 10,4 28,6 21,3 25,3 19,3Féminin 4,7 3,2 4,3 12,2 7,2 6,1total 7,3 6,5 15,9 16,5 16,2 12,5

Autres agriculteurs Masculin 11,1 15,7 16,6 22,5 30,7 18,5Féminin 2,6 3,9 3,6 6,9 12,4 5,1total 6,4 9,3 9,5 14,5 21,4 11,3

Inactifs Masculin 8,8 16,9 17,2 33,2 65,4 32,6Féminin 2,7 2,0 9,1 17,2 40,8 17,7total 5,5 9,6 13,1 24,7 52,4 24,8

Salariés du privé non structuré Masculin 7,3 41,1 21,5 46,1 58,1 50,6Féminin ,0 54,0 20,7 30,2 45,7 37,0total 3,2 48,4 21,1 38,5 52,8 44,4

Chomeurs Masculin 26,3 37,1 25,6 36,7 63,8 50,3Féminin ,0 18,3 14,1 28,5 50,3 36,0total 13,5 25,9 19,3 32,4 57,3 43,1

TOTAL Masculin 10,8 15,8 19,2 26,5 53,8 27,1Féminin 3,0 3,9 4,8 10,5 33,5 11,4total 6,5 9,4 11,4 18,2 43,8 18,9

Page 112: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998112

Tableau V.1.1.6: taux d'alphabétisation par quintile et selon le groupe socio-économique du chef deménage:1998

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Salariés du public Masculin 58,4 24,3 62,8 73,4 91,0 87,1Féminin 9,7 26,0 57,4 42,9 78,3 71,0total 28,2 25,2 59,9 56,9 85,1 79,4

Salariés du privé structuré Masculin , ,0 ,0 74,2 87,2 84,1Féminin , ,0 19,9 41,1 77,4 72,4total , ,0 12,4 57,1 82,2 78,1

Salariés du privé nonstructurés

Masculin 31,4 13,2 39,1 48,7 66,6 57,0

Féminin 12,3 11,2 12,8 36,2 53,3 40,2total 20,8 12,1 25,2 42,9 60,9 49,4

Indépendants ou employeursnon agricoles

Masculin 19,1 19,1 39,8 42,6 55,5 48,9

Féminin 13,9 11,5 13,6 26,6 40,0 31,7total 16,1 15,0 25,8 34,0 48,0 40,2

Agriculteurs de coton Masculin 13,9 15,2 14,7 19,8 27,1 18,4Féminin 6,3 6,6 4,3 6,1 11,6 6,9total 9,9 10,5 9,2 12,7 19,2 12,3

Agriculteurs vivriers Masculin 9,7 13,3 13,8 15,8 23,3 14,6Féminin 3,9 4,5 6,3 8,1 12,4 6,5total 6,3 8,4 9,6 11,6 17,4 10,1

Aides familiaux , bénévoles etapprentis

Masculin 21,6 29,0 ,0 29,6 47,9 34,9

Féminin ,0 9,9 9,0 9,4 45,3 24,2total 10,6 17,6 4,9 18,1 46,6 29,1

Chômeurs Masculin 24,0 27,1 4,6 58,1 63,8 47,0Féminin 3,0 24,1 24,8 44,3 50,3 36,9total 15,0 25,6 16,9 51,5 57,1 42,0

Chefs de ménage inactifs Masculin 11,6 13,1 23,9 35,6 72,9 37,7Féminin 2,2 5,0 8,5 18,2 47,4 20,2total 6,8 8,9 16,1 27,2 60,4 29,0

TOTAL Masculin 11,1 13,9 15,9 22,3 50,5 24,8Féminin 4,4 5,3 6,9 11,2 34,4 12,9total 7,3 9,2 10,9 16,4 42,4 18,4

Tableau V.1.2.1: taux brut de scolarisation au primaire par quintile et selon la localité de résidence etpar sexe:1994

quintile de dépenses1 2 3 4 5 total

Urbaine Masculin 63,9 47,9 65,7 72,0 90,7 79,0Féminin 25,8 41,7 60,6 68,0 77,2 69,4total 45,7 45,2 63,2 70,0 83,7 74,2

Rurale Masculin 23,3 29,8 34,5 43,4 55,1 34,3Féminin 13,1 14,2 19,6 30,9 47,4 21,8total 18,4 22,5 27,7 37,7 51,3 28,4

total Masculin 24,2 30,6 37,1 48,4 71,5 40,5Féminin 13,4 15,4 23,4 38,3 61,6 29,3total 19,0 23,5 30,8 43,7 66,5 35,2

Page 113: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998113

Tableau V.1.2.2: taux brut de scolarisation au primaire par quintile et selon la localité de résidence etpar sexe:1998

quintile de dépenses1 2 3 4 5 total

Urbain Masculin 71,7 85,0 102,9 104,5 115,5 105,8Féminin 55,3 91,2 83,6 89,9 113,9 98,7total 63,5 87,7 92,7 97,6 114,7 102,3

Rural Masculin 31,7 29,8 36,1 40,8 63,3 37,1Féminin 16,4 17,0 22,3 30,2 49,0 23,9total 24,2 23,9 29,4 35,8 56,2 30,8

total Masculin 33,2 33,1 42,1 51,1 86,2 46,7Féminin 17,9 21,1 28,7 39,8 77,5 34,7total 25,7 27,6 35,6 45,8 81,9 40,9

Tableau V.1.2.3: taux brut de scolarisation au primaire par quintile et selon la localité de résidence etpar sexe:1994

quintile de dépenses1 2 3 4 5 total

Ouaga Masculin 47,3 39,2 72,8 68,3 91,5 80,8Féminin 47,0 47,2 78,2 66,6 78,5 74,4total 47,2 42,1 75,3 67,4 84,7 77,5

Bobo Masculin 69,6 66,8 66,7 90,8 95,7 87,9Féminin 37,6 36,5 62,7 84,8 79,3 74,4total 54,8 54,2 64,7 87,9 87,1 81,1

Autres villes Masculin 68,5 45,0 58,5 67,8 84,1 70,5Féminin 17,8 41,2 46,3 61,4 71,9 58,1total 40,7 43,1 52,3 64,9 77,9 64,3

Ouest Masculin 28,9 30,8 31,5 51,4 70,8 43,5Féminin 14,3 8,6 12,5 40,0 43,3 23,2total 19,9 19,1 21,9 46,5 56,7 33,2

Nord-oust Masculin 17,7 40,5 47,2 57,1 41,3 37,8Féminin 15,3 22,7 47,1 36,6 41,2 29,8total 16,5 32,3 47,1 47,3 41,2 34,1

Sahel Masculin 9,6 15,7 15,9 16,7 44,3 16,7Féminin 4,8 7,5 12,6 10,3 17,8 9,2total 7,4 12,0 14,3 13,7 31,9 13,2

Est Masculin 8,5 28,7 23,4 26,5 41,6 21,5Féminin 8,1 10,3 10,0 17,4 29,9 12,9total 8,4 19,6 18,0 22,5 35,4 17,7

Sud-ouest Masculin 10,7 23,7 22,3 19,8 21,2 19,9Féminin 8,3 17,1 19,2 25,5 30,9 20,2total 9,6 20,5 20,9 22,4 25,4 20,0

Centre-Nord Masculin 18,1 24,9 30,0 28,4 72,0 27,9Féminin 7,6 12,2 14,8 11,2 59,9 14,1total 13,3 19,5 22,5 19,5 66,5 21,4

Centre-Oest Masculin 34,9 39,5 48,2 62,3 71,0 47,3Féminin 22,4 43,5 29,6 50,4 74,0 40,1total 29,6 40,9 41,0 56,6 72,4 44,3

Centre Masculin 28,4 26,5 35,4 40,8 65,9 34,8Féminin 19,8 14,6 13,4 35,0 64,3 24,5total 23,9 21,8 25,9 38,6 65,0 30,3

Nord Masculin 32,1 37,8 44,3 66,3 91,9 40,6Féminin 11,3 10,9 24,8 33,3 41,2 16,8total 21,9 22,0 35,2 49,2 57,0 28,2

Centre-Est Masculin 20,5 27,0 22,6 40,2 38,3 28,5Féminin 3,9 6,8 16,7 29,9 27,1 15,4total 14,1 16,5 19,5 35,4 33,6 22,3

total Masculin 24,2 30,6 37,1 48,4 71,5 40,5

Page 114: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998114

Féminin 13,4 15,4 23,4 38,3 61,6 29,3total 19,0 23,5 30,8 43,7 66,5 35,2

Tableau V.1.2.4: taux brut de scolarisation au primaire par quintile et selon la localité de résidence etpar sexe:1998

quintile de dépenses1 2 3 4 5 total

Ouaga Masculin 88,8 122,9 127,8 106,4 115,6 113,8Féminin 57,7 92,2 111,7 102,9 116,5 107,6total 71,0 107,5 119,9 104,9 116,1 110,8

Bobo Masculin 108,2 97,0 84,6 114,9 110,8 107,2Féminin 75,8 59,1 69,4 80,6 100,3 85,7total 90,1 81,5 77,3 97,0 106,3 97,2

Autres villes Masculin 53,3 67,4 95,2 96,1 117,9 97,0Féminin 45,7 97,6 74,8 84,2 115,7 95,7total 50,1 80,2 83,7 90,5 116,7 96,3

Ouest Masculin 46,8 16,9 26,5 35,1 61,7 36,0Féminin 24,3 10,3 32,1 21,1 41,9 25,0total 36,7 14,2 29,1 28,7 52,6 31,1

Nord-oust Masculin 27,1 39,1 34,9 52,0 68,5 40,6Féminin 19,6 19,3 20,5 32,2 44,2 24,7total 23,7 28,9 28,5 43,3 56,2 33,1

Sahel Masculin 17,6 18,4 13,4 22,2 21,5 18,1Féminin 3,2 3,5 6,9 24,6 30,9 12,2total 9,9 12,1 10,5 23,5 25,8 15,3

Est Masculin 19,0 25,7 31,3 34,8 64,6 31,5Féminin 1,6 18,3 19,3 30,1 58,7 21,8total 10,0 22,2 25,4 32,4 61,5 26,7

Sud-ouest Masculin 38,8 22,8 30,6 29,3 29,2 30,6Féminin 14,5 22,5 22,9 18,7 50,1 23,6total 27,7 22,7 26,8 24,2 38,5 27,3

Centre-Nord Masculin 26,5 23,6 36,0 35,0 33,5 29,1Féminin 9,1 10,5 9,5 10,1 11,6 9,9total 18,1 17,5 22,2 21,3 18,3 19,4

Centre-Oest Masculin 37,0 31,0 40,2 46,4 97,3 44,3Féminin 18,1 26,5 35,5 32,2 59,6 32,3total 28,2 28,9 38,1 40,0 76,0 38,6

Centre Masculin 39,3 37,8 48,7 47,1 77,2 47,0Féminin 25,6 23,7 34,3 55,5 67,6 37,6total 31,7 31,5 41,1 50,9 72,5 42,4

Nord Masculin 41,1 57,9 52,7 52,4 78,8 50,8Féminin 20,4 23,4 15,1 33,8 48,6 22,4total 30,9 41,2 33,9 43,5 64,5 36,9

Centre-Est Masculin 16,7 19,1 33,4 35,6 62,0 27,2Féminin 11,8 8,2 24,5 25,5 44,0 18,2total 14,5 14,1 28,8 31,0 54,2 23,1

total Masculin 33,2 33,1 42,1 51,1 86,2 46,7Féminin 17,9 21,1 28,7 39,8 77,5 34,7total 25,7 27,6 35,6 45,8 81,9 40,9

Tableau V.1.2.5: taux brut de scolarisation au secondaire par quintile et selon la localité de résidenceet par sexe:1994

quintile de dépenses1 2 3 4 5 total

Urbaine Masculin 7,5 20,7 22,6 29,7 58,5 44,8Féminin 3,4 7,1 12,9 16,5 37,7 28,8total 5,7 13,9 17,8 23,5 47,6 36,7

Rurale Masculin 2,1 4,4 5,7 8,3 18,1 6,6Féminin ,7 2,2 1,1 3,9 11,4 3,1total 1,4 3,4 3,5 6,2 14,8 4,9

total Masculin 2,2 5,2 7,2 12,5 39,8 13,7

Page 115: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998115

Féminin ,8 2,4 2,3 6,4 26,3 8,5total 1,6 3,9 4,8 9,6 32,9 11,2

Tableau V.1.2.6:taux brut de scolarisation au secondaire par quintile et selon la localité de résidenceet par sexe:1998

quintile de dépenses1 2 3 4 5 total

Urbain Masculin 13,8 23,4 25,0 36,3 81,3 56,4Féminin 4,5 16,5 15,5 34,3 54,8 41,2total 9,7 20,2 19,9 35,4 67,4 48,8

Rural Masculin 3,1 2,4 4,6 6,3 18,3 5,8Féminin ,8 1,6 3,1 3,5 8,5 3,1total 2,0 2,0 3,9 4,9 13,0 4,5

total Masculin 3,6 4,4 7,0 11,8 50,0 15,4Féminin 1,0 2,9 4,7 8,4 30,9 10,5total 2,3 3,7 5,8 10,2 39,8 13,0

Tableau V.1.2.7: taux brut de scolarisation au secondaire par quintile et selon la localité de résidenceet par sexe:1994

quintile de dépenses1 2 3 4 5 total

Ouaga Masculin 4,8 15,6 17,2 28,8 54,9 44,7Féminin , 2,0 14,1 19,3 38,9 32,1total 3,8 8,7 15,5 24,2 46,5 38,3

Bobo Masculin 10,0 33,7 43,5 36,7 63,2 53,0Féminin , 13,8 12,6 12,5 35,8 26,8total 4,7 24,6 26,5 24,0 48,9 39,3

Autres villes Masculin 8,7 17,3 17,5 27,9 63,1 39,6Féminin 5,8 7,6 11,8 15,3 36,6 24,6total 7,2 12,3 15,1 22,6 48,9 32,3

Ouest Masculin ,5 2,9 , 1,1 , ,8Féminin , , , , , ,total ,3 1,2 , ,6 , ,4

Nord-oust Masculin ,8 10,0 26,0 18,2 32,8 15,8Féminin , 4,5 11,0 16,7 26,7 10,1total ,4 7,5 20,2 17,6 30,0 13,4

Sahel Masculin ,2 ,3 ,3 3,0 1,2 ,9Féminin , , , , , ,total ,1 ,2 ,1 1,6 ,6 ,5

Est Masculin 1,4 2,9 1,0 8,1 2,4 2,7Féminin , ,8 , , 3,0 ,5total ,9 2,0 ,5 3,4 2,8 1,6

Sud-ouest Masculin , 2,0 7,9 4,0 22,4 7,9Féminin 5,3 4,7 , 11,3 11,9 7,1total 3,0 3,2 4,3 8,2 16,6 7,5

Centre-Nord Masculin , 1,8 1,1 3,5 28,4 3,3Féminin , 2,4 , 1,7 13,3 1,8total , 2,1 ,5 2,6 20,5 2,6

Centre-Oest Masculin 2,5 7,1 7,6 22,2 13,0 8,5Féminin ,8 , , 1,3 14,9 2,7total 1,7 4,1 4,0 12,0 14,1 5,7

Centre Masculin 4,4 6,6 2,3 11,1 46,9 11,1Féminin 2,3 3,9 , 4,9 18,6 5,3total 3,4 5,5 1,3 8,4 32,1 8,5

Nord Masculin 2,8 5,0 1,5 4,3 9,7 3,6Féminin ,5 2,5 ,5 3,6 , 1,4total 1,5 3,8 ,9 3,9 4,2 2,4

Centre-Est Masculin 7,2 , 5,0 6,6 25,7 5,8Féminin , 2,1 1,6 2,9 4,4 2,0total 4,2 ,8 3,2 5,0 13,4 4,1

Page 116: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998116

total Masculin 2,2 5,2 7,2 12,5 39,8 13,7Féminin ,8 2,4 2,3 6,4 26,3 8,5total 1,6 3,9 4,8 9,6 32,9 11,2

Tableau V.1.2.8: taux brut de scolarisation au secondaire par quintile et selon la localité de résidenceet par sexe:1998

quintile de dépenses1 2 3 4 5 total

Ouaga Masculin , 10,7 22,6 40,7 87,8 67,1Féminin , 11,0 14,5 36,7 66,4 51,5total , 10,8 17,7 38,7 76,3 58,7

Bobo Masculin , 8,2 40,3 34,5 68,4 49,4Féminin , , 10,6 30,3 47,9 35,9total , 4,6 29,9 32,7 58,5 43,4

Autres villes Masculin 25,6 29,9 18,9 34,3 78,1 49,8Féminin 11,5 20,9 17,1 34,6 40,6 31,6total 20,5 25,8 17,9 34,4 58,4 40,9

Ouest Masculin 1,2 , 5,6 6,0 19,6 6,6Féminin 1,4 , 3,0 1,7 11,8 3,9total 1,3 , 4,5 4,0 15,7 5,4

Nord-oust Masculin 2,4 3,4 5,3 3,3 16,3 5,8Féminin ,6 , 3,4 3,1 8,6 2,6total 1,4 1,8 4,4 3,2 13,2 4,2

Sahel Masculin , , 3,5 4,1 15,6 3,8Féminin , , 1,0 , 2,6 ,7total , , 2,2 2,3 8,2 2,3

Est Masculin 2,7 , 1,1 , 30,0 5,3Féminin , , , 3,4 9,7 2,2total 1,6 , ,6 2,0 19,7 3,7

Sud-ouest Masculin 5,8 2,5 3,6 2,5 13,9 5,1Féminin 3,2 3,7 8,5 , 16,3 6,1total 4,3 2,9 5,6 1,5 15,1 5,5

Centre-Nord Masculin , 2,6 3,0 7,7 , 2,5Féminin , 2,6 1,5 7,8 5,3 2,7total , 2,6 2,2 7,7 3,6 2,6

Centre-Oest Masculin 6,7 1,6 3,8 9,5 10,0 6,2Féminin , 2,8 4,4 3,4 4,9 3,0total 3,0 2,1 4,1 6,7 6,9 4,5

Centre Masculin 6,2 4,2 9,5 14,3 29,3 10,9Féminin 2,3 1,5 3,5 8,6 7,9 4,7total 4,2 3,1 6,2 11,3 17,2 7,8

Nord Masculin 3,7 3,3 3,0 2,4 10,8 3,6Féminin ,7 4,7 , , 7,7 2,0total 2,0 4,1 1,5 1,2 9,0 2,7

Centre-Est Masculin 1,5 5,9 6,4 4,4 6,5 4,5Féminin , , 9,6 , 10,6 3,9total ,8 3,2 7,8 2,6 9,4 4,3

total Masculin 3,6 4,4 7,0 11,8 50,0 15,4Féminin 1,0 2,9 4,7 8,4 30,9 10,5total 2,3 3,7 5,8 10,2 39,8 13,0

Tableau V.1.2.9:taux brut de scolarisation au supérieur par quintile et selon la localité de résidence etpar sexe:1994

quintile de dépenses1 2 3 4 5 total

Urbaine Masculin , , , 4,1 11,5 8,6Féminin , , , ,8 4,9 3,4total , , , 2,4 8,4 6,1

Rurale Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Page 117: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998117

total Masculin , , , ,8 6,7 2,1Féminin , , , ,2 2,5 ,7total , , , ,5 4,5 1,4

Tableau V.1.10: taux brut de scolarisation au supérieur par quintile et selon la localité de résidence etpar sexe:1998

quintile de dépenses1 2 3 4 5 total

Urbain Masculin , , , ,7 12,0 7,9Féminin , , , , 3,1 1,9total , , , ,3 7,6 4,9

Rural Masculin , , , , ,4 ,1Féminin , , , , , ,total , , , , ,2 ,0

total Masculin , , , ,2 7,3 2,3Féminin , , , , 1,5 ,4total , , , ,1 4,2 1,3

Tableau V.1.2.11: taux brut de scolarisation au supérieur par quintile et selon la localité de résidenceet par sexe:1994

quintile de dépenses1 2 3 4 5 total

Ouaga Masculin , , , 7,5 18,3 15,2Féminin , , , 1,5 8,1 6,3total , , , 4,5 13,6 11,0

Bobo Masculin , , , , ,5 ,4Féminin , , , , , ,total , , , , ,3 ,2

Autres villes Masculin , , , , , ,Féminin , , , , ,4 ,2total , , , , ,2 ,1

Ouest Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Nord-oust Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Sahel Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Est Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Sud-ouest Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Centre-Nord Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Centre-Oest Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Centre Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Nord Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Centre-Est Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Page 118: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998118

total Masculin , , , ,8 6,7 2,1Féminin , , , ,2 2,5 ,7total , , , ,5 4,5 1,4

Tableau V.1.2.12: taux brut de scolarisation au supérieur par quintile et selon la localité de résidenceet par sexe:1998

quintile de dépenses1 2 3 4 5 total

Ouaga Masculin , , , 2,1 21,2 16,0Féminin , , , , 5,0 3,5total , , , ,8 13,0 9,5

Bobo Masculin , , , , ,9 ,6Féminin , , , , 1,6 ,9total , , , , 1,3 ,8

Autres villes Masculin , , , , 2,5 1,3Féminin , , , , , ,total , , , , 1,3 ,7

Ouest Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Nord-oust Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Sahel Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Est Masculin , , , , 3,5 ,6Féminin , , , , , ,total , , , , 1,5 ,3

Sud-ouest Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Centre-Nord Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Centre-Oest Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Centre Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Nord Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

Centre-Est Masculin , , , , , ,Féminin , , , , , ,total , , , , , ,

total Masculin , , , ,2 7,3 2,3Féminin , , , , 1,5 ,4total , , , ,1 4,2 1,3

Page 119: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998119

Tableau V.1.3.1. type d'établissement par quintile (primaire):1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Public 94,7 90,6 93,6 87,9 82,8 88,5Privé laïc ,1 ,6 1,0 2,8 10,7 4,4Privé catholique ,3 ,6 ,3 ,3 ,3Privé protestant ,1 ,1 ,6 1,0 ,5Medersa 4,9 6,8 4,0 8,1 4,5 5,6CFJA ,1 ,7 ,7 ,1 ,7 ,5non déclaré 1,0 ,1 ,1 ,2TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.3.2: type d'établissement par quintile (primaire):1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Public 94,7 92,4 93,5 86,4 84,6 89,1Privé laïc ,5 1,7 1,8 4,1 10,5 4,9Privé catholic ,7 ,5 ,3 ,2 ,6 ,5Privé protestant ,5 ,2 ,9 1,9 1,3 1,1Médersa 2,1 4,6 2,8 6,2 2,1 3,5CEBNF 1,0 ,4 ,7 ,3 ,5Cours du soir ,1 ,1 ,5 ,2non déclaré ,5 ,2 ,6 ,4 ,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.3.3: type d'établissement par quintile et localité de résidence (primaire):1994Urbaine

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 78,2 84,7 85,0 80,9 73,6 77,0Privé laïc 3,1 3,1 9,5 18,0 13,6Privé catholique 3,1 2,6 ,9 ,5 ,9Privé protestant 1,9 ,5 1,6 1,4 1,3Medersa 19,9 9,1 8,8 7,3 6,2 7,1CFJA ,3 ,2non déclaré ,2 ,1TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.3.4: type d'établissement par quintile et localité de résidence (primaire):1998Urbain

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 86,8 91,4 88,2 77,9 77,2 80,2Privé laïc 5,3 3,8 4,7 11,0 17,1 12,7Privé catholic 1,2 ,4 ,9 ,7Privé protestant 2,1 1,8 2,2 1,8Médersa 7,9 4,8 3,4 8,6 1,9 3,9CEBNF ,2 ,0Cours du soir ,3 ,2 ,9 ,6non déclaréTOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 120: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998120

Tableau V.1.3.5: type d'établissement par quintile et localité de résidence (primaire):1994Rurale

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 95,7 91,2 95,4 90,9 96,0 93,7Privé laïc ,1 ,4 ,6 ,0 ,2 ,2Privé catholique ,2 ,0Privé protestant ,2 ,5 ,1Medersa 4,1 6,6 3,0 8,5 2,0 5,0CFJA ,2 ,8 ,9 ,2 1,4 ,7non déclaré 1,1 ,2 ,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.3.6: type d'établissement t par quintile et localité de résidence (primaire):1998Rural

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 95,6 92,6 95,3 90,9 96,3 94,1Privé laïc 1,3 ,8 ,5 ,5Privé catholic ,8 ,6 ,2 ,3 ,4Privé protestant ,5 ,3 ,6 2,0 ,7Médersa 1,5 4,5 2,6 5,0 2,5 3,2CEBNF 1,1 ,5 ,9 ,9 ,7Cours du soirnon déclaré ,5 ,2 ,8 ,6 ,5TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.3.7: type d'établissement par quintile et sexe (primaire):1994Masculin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 93,1 90,3 94,0 86,5 82,3 88,3Privé laïc ,6 ,9 2,8 10,6 3,9Privé catholique ,4 ,7 ,2 ,2 ,3Privé protestant ,2 ,1 ,7 1,2 ,5Medersa 6,7 7,8 3,3 9,4 5,4 6,5CFJA ,4 1,0 ,1 ,2 ,4non déclaré ,5 ,2 ,1 ,2TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.3.8: type d'établissement par quintile et sexe (primaire):1998Masculin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 93,9 91,1 91,8 86,3 85,2 89,0Privé laïc ,2 2,1 2,2 3,9 10,1 4,5Privé catholic 1,1 ,5 ,4 ,4Privé protestant ,7 ,3 1,1 1,5 1,6 1,1Médersa 2,8 5,6 4,1 7,2 1,8 4,2CEBNF ,6 ,6 ,5 ,4 ,4Cours du soir ,1 ,5 ,2non déclaré ,7 ,3 ,3 ,4 ,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 121: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998121

Tableau V.1.3.9: type d'établissement par quintile et sexe (primaire):1994Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 98,0 91,4 92,8 90,0 83,3 88,8Privé laïc ,3 ,6 1,2 2,9 10,7 5,1Privé catholique ,4 ,3 ,3 ,3Privé protestant ,1 ,5 ,8 ,4Medersa 1,3 4,6 5,3 6,2 3,4 4,3CFJA ,4 1,4 ,1 ,1 1,3 ,7non déclaré 2,0 ,1 ,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.3.10: type d'établissement par quintile et sexe (primaire):1998Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 96,4 94,9 95,9 86,5 83,8 89,4Privé laïc 1,1 1,0 1,2 4,4 11,0 5,4Privé catholic 1,3 ,6 ,9 ,6Privé protestant ,7 2,5 1,0 1,0Médersa ,6 2,8 ,8 4,7 2,5 2,5CEBNF 1,9 ,9 ,2 ,5Cours du soir ,2 ,6 ,2non déclaré 1,2 ,4 ,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.3.29: type d'établissement par quintile et sexe (primaire):1994Masculin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 93,1 90,3 94,0 86,5 82,3 88,3Privé laïc ,6 ,9 2,8 10,6 3,9Privé catholique ,4 ,7 ,2 ,2 ,3Privé protestant ,2 ,1 ,7 1,2 ,5Medersa 6,7 7,8 3,3 9,4 5,4 6,5CFJA ,4 1,0 ,1 ,2 ,4non déclaré ,5 ,2 ,1 ,2TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.3.30: type d'établissement par quintile et sexe (primaire):1998Masculin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 93,9 91,1 91,8 86,3 85,2 89,0Privé laïc ,2 2,1 2,2 3,9 10,1 4,5Privé catholic 1,1 ,5 ,4 ,4Privé protestant ,7 ,3 1,1 1,5 1,6 1,1Médersa 2,8 5,6 4,1 7,2 1,8 4,2CEBNF ,6 ,6 ,5 ,4 ,4Cours du soir ,1 ,5 ,2non déclaré ,7 ,3 ,3 ,4 ,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 122: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998122

Tableau V.1.3.31: type d'établissement par quintile et sexe (primaire):1994Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 98,0 91,4 92,8 90,0 83,3 88,8Privé laïc ,3 ,6 1,2 2,9 10,7 5,1Privé catholique ,4 ,3 ,3 ,3Privé protestant ,1 ,5 ,8 ,4Medersa 1,3 4,6 5,3 6,2 3,4 4,3CFJA ,4 1,4 ,1 ,1 1,3 ,7non déclaré 2,0 ,1 ,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.3.32: type d'établissement par quintile et sexe (primaire):1998Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 96,4 94,9 95,9 86,5 83,8 89,4Privé laïc 1,1 1,0 1,2 4,4 11,0 5,4Privé catholic 1,3 ,6 ,9 ,6Privé protestant ,7 2,5 1,0 1,0Médersa ,6 2,8 ,8 4,7 2,5 2,5CEBNF 1,9 ,9 ,2 ,5Cours du soir ,2 ,6 ,2non déclaré 1,2 ,4 ,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.4.1: type d'établissement par quintile (secondaire):1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Public 92,9 87,8 89,5 78,0 58,1 67,3Privé laïc 4,8 9,0 7,7 18,4 36,0 27,8Privé catholique ,6 ,7 3,6 2,5Privé protestant ,5 ,8 1,6 1,2Medersa 2,3 3,2 1,8 1,8 ,7 1,2CFJA ,1 ,0non déclaré ,2 ,0TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.4.2: type d'établissement par quintile (secondaire):1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Public 94,5 88,3 81,4 70,2 59,8 66,1Privé laïc 5,5 7,7 9,3 21,7 31,8 26,0Privé catholic 2,1 1,4 3,5 2,7Privé protestant 1,7 ,6 2,3 2,4 2,1Médersa 1,9 ,7 ,5 ,6Cours du soir 2,2 4,8 3,5 1,8 2,3non déclaré ,3 ,2 ,2

Page 123: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998123

TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.4.3: type d'établissement par quintile et localité de résidence (secondaire):1994Urbaine

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 57,6 68,1 73,4 63,9 49,5 52,9Privé laïc 42,4 22,1 21,8 32,7 43,8 40,9Privé catholique 1,7 ,4 3,8 3,1Privé protestant 1,3 1,6 1,9 1,8Medersa 9,8 1,7 1,0 ,9 1,1CFJA ,1 ,1non déclaré ,4 ,1TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.4.4: type d'établissement par quintile et localité de résidence (secondaire):1998Urbain

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 100,0 87,5 66,3 54,1 53,0 55,6Privé laïc 8,1 20,1 34,4 37,5 34,8Privé catholic 5,1 2,3 3,9 3,6Privé protestant 1,4 3,8 2,6 2,6Médersa 1,5 1,1 ,6 ,7Cours du soir 4,4 5,6 3,8 2,1 2,6non déclaré ,5 ,2 ,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.4.5: type d'établissement par quintile et localité de résidence (secondaire):1994Rurale

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 97,4 92,3 98,2 91,2 92,4 93,3Privé laïc 6,0 5,1 4,9 4,0Privé catholique 1,1 2,7 1,3Privé protestantMedersa 2,6 1,7 1,8 2,6 1,4CFJAnon déclaréTOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.4.6: type d'établissement par quintile et localité de résidence (secondaire):1998Rural

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 93,3 89,2 92,1 94,7 94,1 93,3Privé laïc 6,7 7,4 1,6 2,4 3,1 3,4Privé catholic 1,3 ,5Privé protestant 3,4 1,1 ,8Médersa 2,1 ,4 ,6Cours du soir 4,3 2,9 1,4non déclaréTOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 124: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998124

Tableau V.1.4.7: type d'établissement par quintile et par sexe (secondaire):1994Masculin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 90,7 87,9 91,2 81,6 62,8 72,1Privé laïc 6,3 7,7 5,8 14,8 31,8 23,2Privé catholique ,8 2,6 1,6Privé protestant ,7 1,6 1,1Medersa 3,0 4,5 2,3 2,6 1,3 1,9CFJAnon déclaré ,3 ,1TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.4.8: type d'établissement par quintile et par sexe (secondaire):1998Masculin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 96,3 90,6 84,3 75,7 65,0 71,3Privé laïc 3,7 5,0 8,4 18,0 28,5 22,6Privé catholic 2,3 1,7 2,4 2,1Privé protestant 2,7 1,2 1,4 1,3Médersa 3,1 ,5 ,8 ,9Cours du soir 1,8 1,9 2,4 1,5 1,6non déclaré ,5 ,3 ,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.4.9: type d'établissement par quintile et par sexe (secondaire):1994Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 100,0 87,6 83,9 70,3 51,3 58,7Privé laïc 12,4 14,1 26,4 42,1 35,9Privé catholique 2,4 5,0 4,0Privé protestant 2,1 ,9 1,5 1,3MedersaCFJA ,1 ,1non déclaréTOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.4.10: type d'établissement par quintile et par sexe (secondaire):1998Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Public 87,4 84,5 76,9 61,2 52,6 58,3Privé laïc 12,6 12,5 10,6 27,8 36,4 31,2Privé catholic 1,9 ,9 5,0 3,8Privé protestant 1,4 4,0 3,7 3,3Médersa ,9 ,2 ,3Cours du soir 3,0 9,2 5,1 2,2 3,2non déclaré

Page 125: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998125

TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.1: raisons d'abandon par quintile (primaire):1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Renvoyé 66,8 60,0 57,2 57,9 39,6 52,0Fin des études 3,0 3,1 4,7 1,0 1,6 2,3Veut travailler 2,0 ,9 ,8 1,9 5,8 3,1Coût élevé 14,8 23,7 17,8 18,7 29,7 22,9Pas nécessaire 3,3 ,9 1,2 1,5 2,7 2,0Refus parents 2,6 2,1 5,3 3,5 4,8 4,0Pas d école/éloigné 1,4 ,7 ,5 ,3 ,6 ,6Autre 6,0 8,5 12,5 15,1 15,3 13,1TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.2: raisons d'abandon par quintile (primaire):1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Renvoyé 59,2 56,8 59,0 55,5 46,8 53,3Fin des études 1,6 ,7 ,9 ,9 1,8 1,3Veut travailler 4,1 4,1 5,9 6,4 7,6 6,2Coût élevé 16,4 12,4 14,6 19,0 24,1 19,1Pas nécessaire 9,9 14,1 9,4 11,9 12,5 11,8Pas d école/éloigné 1,7 3,2 1,5 2,1 1,1 1,7Manque de cantine ,4 ,2 ,1 ,1Maladie 1,4 3,2 3,2 1,7 2,8 2,5ND 5,7 5,0 5,5 2,4 3,2 3,9TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.3: raisons d'abandon par quintile et localité de résidence (primaire):1994Urbaine

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 47,7 49,3 55,2 46,3 32,5 38,2Fin des études 2,6 2,5 ,9 1,7 1,5Veut travailler 1,8 1,4 3,2 8,0 6,1Coût élevé 36,4 36,9 26,3 28,9 32,5 31,6Pas nécessaire 1,5 ,5 2,8 3,0 2,7Refus parents 2,2 ,8 6,0 3,5 4,7 4,3Pas d école/éloigné ,9 ,5 ,5 ,5Autre 11,1 8,7 8,1 14,0 17,0 15,2TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.4: raisons d'abandon par quintile et localité de résidence (primaire):1998Urbain

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 49,4 51,8 53,1 47,7 41,4 45,1Fin des études 2,7 1,0 ,3 1,7 1,2Veut travailler 3,9 8,0 5,4 5,8 8,9 7,6Coût élevé 38,5 21,2 26,2 30,1 28,8 28,6Pas nécessaire 13,9 8,9 10,8 13,7 12,0Pas d école/éloigné ,7 ,4 1,0 ,9 ,8Manque de cantine ,9 ,2 ,2Maladie 3,1 2,5 3,2 2,2 2,4 2,5

Page 126: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998126

ND 2,4 1,0 1,7 2,2 2,2 2,0TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.5: raisons d'abandon par quintile et localité de résidence (primaire):1994Rurale

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 68,5 61,9 57,6 63,2 51,2 59,8Fin des études 3,1 3,7 5,2 1,1 1,4 2,7Veut travailler 2,2 ,8 ,7 1,3 2,0 1,4Coût élevé 12,9 21,3 16,2 14,0 25,1 18,0Pas nécessaire 3,6 ,8 1,3 1,0 2,1 1,6Refus parents 2,6 2,3 5,2 3,6 4,9 3,9Pas d école/éloigné 1,6 ,7 ,6 ,2 ,7 ,7Autre 5,6 8,5 13,3 15,6 12,6 11,9TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0Tableau V.1.5.6: raisons d'abandon par quintile et localité de résidence (primaire):1998Rural

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 61,2 58,5 62,1 60,5 57,6 59,9Fin des études 1,3 1,0 ,8 1,3 2,1 1,3Veut travailler 4,1 2,8 6,1 6,7 5,2 5,2Coût élevé 12,0 9,3 8,6 11,8 14,7 11,5Pas nécessaire 11,9 14,2 9,7 12,6 10,0 11,6Pas d école/éloigné 2,1 4,2 2,1 2,8 1,6 2,5Manque de cantine ,3 ,3 ,1Maladie 1,0 3,4 3,2 1,4 3,6 2,5ND 6,4 6,4 7,5 2,5 5,2 5,4TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.7 : raisons d'abandon par quintile et par sexe (primaire):1994Masculin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 63,2 58,3 54,7 59,6 38,6 51,7Fin des études 4,0 4,2 5,3 1,5 2,4 3,1Veut travailler 2,3 ,8 1,2 2,8 7,7 3,9Coût élevé 16,8 26,2 17,8 17,5 29,8 22,9Pas nécessaire 2,7 ,1 1,1 1,2 2,0 1,5Refus parents 2,7 2,2 4,1 4,0 4,2 3,7Pas d école/éloigné 1,7 ,8 ,5 ,3 ,9 ,7Autre 6,5 7,4 15,3 13,1 14,5 12,6TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.8: raisons d'abandon par quintile et par sexe (primaire):1998Masculin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 57,8 56,6 59,2 53,7 46,1 53,0Fin des études 2,3 1,0 1,1 1,3 2,0 1,6Veut travailler 4,7 5,4 7,3 8,0 12,4 8,6Coût élevé 14,7 12,5 11,6 18,0 23,0 17,4Pas nécessaire 9,7 13,7 9,1 12,4 10,2 11,0Pas d école/éloigné 2,5 2,4 1,6 2,3 1,3 1,9Manque de cantine ,6 ,3 ,1 ,2

Page 127: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998127

Maladie 1,6 3,6 4,2 1,8 2,6 2,7ND 6,7 4,1 6,0 2,2 2,3 3,7TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.9: raisons d'abandon par quintile et par sexe (primaire):1994Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 74,2 64,4 62,6 54,8 41,0 52,4Fin des études 1,1 ,4 3,4 ,3 ,5 ,9Veut travailler 1,4 1,4 ,4 3,1 1,7Coût élevé 10,8 17,3 17,7 20,8 29,6 23,0Pas nécessaire 4,4 2,9 1,3 2,2 3,6 3,0Refus parents 2,3 1,9 8,1 2,8 5,6 4,7Pas d école/éloigné ,8 ,5 ,7 ,2 ,2 ,3Autre 5,0 11,2 6,2 18,5 16,4 14,0TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0Tableau V.1.5.10: raisons d'abandon par quintile et par sexe (primaire):1998Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 62,2 57,2 58,7 58,1 47,7 53,7Fin des études ,5 ,3 1,7 ,9Veut travailler 2,7 ,7 3,1 3,9 2,1 2,6Coût élevé 20,2 12,0 20,3 20,6 25,2 21,9Pas nécessaire 10,3 15,1 10,1 11,1 15,1 13,1Pas d école/éloigné 5,6 1,4 1,8 ,9 1,5Manque de cantine ,1 ,1Maladie ,8 1,9 1,4 1,6 3,0 2,2ND 3,6 7,4 4,5 2,6 4,1 4,1TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.11: raisons d'abandon par quintile et par GSE (primaire):1994Salariés du public

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 81,9 59,8 35,2 33,7 35,9Fin des études 1,5 1,7 1,6Veut travailler 18,1 13,3 8,1 11,1 11,1Coût élevé 26,9 30,5 26,1 25,6Pas nécessaire 3,8 3,3Refus parents 2,0 3,6 3,3Pas d école/éloigné ,5 ,4Autre 22,6 19,4 18,8TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.12: raisons d'abandon par quintile et selon le groupe socio-économique du chef deménage (primaire):1998Salariés du public

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 25,5 89,2 52,0 42,9 37,4 39,4Fin des études 12,7 2,9 2,8Veut travailler 10,8 23,4 6,7 6,9 7,3Coût élevé 12,7 25,7 29,4 27,0Pas nécessaire 19,2 24,6 17,3 13,8 14,2

Page 128: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998128

Pas d école/éloigné 3,3 ,3 ,5Manque de cantineMaladie 12,7 1,4 1,5ND 17,0 4,1 7,8 7,3

TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.13: raisons d'abandon par quintile et par groupe socio-éco(primaire):1994Salariés du privé structuré

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 33,1 21,8 30,9 29,4Fin des étudesVeut travailler 5,8 4,7Coût élevé 66,9 60,5 36,9 41,4Pas nécessaire 13,2 3,2 4,9Refus parents 2,1 1,7Pas d école/éloigné ,8 ,6Autre 4,5 20,3 17,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.14: raisons d'abandon par quintile et selon le groupe socio-économique du chef deménage (primaire):1998Salariés du privé structuré

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 70,4 34,3 38,8Fin des études ,8 ,7Veut travailler 9,0 7,7Coût élevé 100,0 20,0 37,3 35,6Pas nécessaire 9,6 16,5 15,5Pas d école/éloignéManque de cantine 1,0 ,9Maladie 1,0 ,8NDTOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0Tableau V.1.5.15: raisons d'abandon par quintile et par groupe socio-économique du chef deménage (primaire):1994groupe socio-économique du chef de ménage Salariés du privé non structuré

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 27,0 66,8 31,0 30,0 32,1Fin des études 5,1 1,1Veut travailler 10,4 8,3 10,5 9,4Coût élevé 62,5 8,8 45,6 33,6 35,8Pas nécessaire 2,6 3,2 2,8Refus parents 13,7 2,1 6,3 5,6Pas d école/éloigné ,8 ,6Autre 10,7 5,2 15,6 12,6TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0Tableau V.1.5.16: raisons d'abandon par quintile et selon le groupe socio-économique du chef deménage (primaire):1998Salariés du privé non structurés

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 53,2 15,9 52,9 33,5 41,3 40,7Fin des études 3,5 1,0 1,0Veut travailler 9,9 3,3 8,4 6,8Coût élevé 46,8 66,4 14,4 49,0 33,7 36,6

Page 129: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998129

Pas nécessaire 17,7 7,1 10,9 13,0 11,4Pas d école/éloigné ,6 ,4Manque de cantineMaladie 6,3 1,5 1,1ND 5,9 1,7 1,9 2,2TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.17: raisons d'abandon par quintile et par groupe socio-économique (primaire):1994groupe socio-économique du chef de ménage Aides familiaux, bénévoles et apprentis

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 37,2 39,0 50,9 48,1 41,3Fin des études 5,1 3,3Veut travailler 1,9 1,3Coût élevé 61,0 100,0 28,5 29,7 36,3Pas nécessaire 62,8 1,5 7,3Refus parents 1,2 ,8Pas d école/éloignéAutre 20,5 12,6 9,7TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.18: raisons d'abandon par quintile et selon le groupe socio-économique du ménage(primaire):1998Aides familiaux , bénévoles et apprentis

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 42,6 67,9 38,1 42,3Fin des étudesVeut travailler 100,0 11,4 26,0 22,2Coût élevé 19,9 23,3 17,2Pas nécessaire 26,1 10,6 9,0 12,6Pas d école/éloignéManque de cantineMaladie 3,6 2,0ND 21,6 3,8TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.19: raisons d'abandon par quintile et par groupe socio-économique du ménage(primaire):1994groupe socio-économique du chef de ménage indépendants ou employeurs non agricole

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 46,3 51,5 38,9 51,5 35,5 40,2Fin des études 2,0 ,3 2,3 1,7Veut travailler 1,0 5,1 9,2 7,1Coût élevé 29,0 34,1 27,2 27,0 28,4 28,2Pas nécessaire 24,7 3,9 1,5 3,2 3,0Refus parents 3,8 25,2 6,1 3,8 6,1Pas d école/éloigné ,8 ,4 ,4Autre 6,8 5,7 7,8 17,3 13,5TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 130: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998130

Tableau V.1.5.20: raisons d'abandon par quintile et selon le groupe socio-économique du ménage(primaire):1998Indépendants ou employeurs non agricoles

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 35,3 28,2 60,1 46,2 44,0 45,6Fin des études 10,6 1,4 1,1Veut travailler 7,3 3,5 6,1 10,4 8,5Coût élevé 54,1 13,4 29,8 32,9 24,0 26,7Pas nécessaire 43,3 3,1 11,7 12,6 12,0Pas d école/éloigné ,9 1,1 ,9Manque de cantineMaladie 7,7 1,7 ,8 3,7 2,9ND 1,7 1,5 2,7 2,2TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.21: raisons d'abandon par quintile et par groupe socio-économique du ménage(primaire):1994groupe socio-économique du chef de ménage Inactifs

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 50,9 50,6 57,6 35,3 30,5 37,7Fin des études 10,4 ,3 ,9Veut travailler 1,7 3,1 4,2 3,1Coût élevé 43,1 34,2 19,8 31,2 38,8 34,5Pas nécessaire 1,4 4,9 2,8 2,8Refus parents 3,7 6,7 3,4 6,1 5,0Pas d école/éloigné 2,0 ,5Autre 2,3 4,7 12,7 20,1 17,2 15,6TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.22: raisons d'abandon par quintile et selon le groupe socio-économique du ménage(primaire):1998Chefs de ménage inactifs

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 65,5 58,2 42,0 44,8 45,8 47,4Fin des études 2,5 2,0 1,4 1,5Veut travailler 11,0 9,1 8,5 9,6 8,1Coût élevé 23,5 24,9 34,3 11,6 19,3 21,8Pas nécessaire 5,1 2,0 25,7 18,1 13,7Pas d école/éloigné 4,3 2,5 1,6 1,7Manque de cantineMaladie 4,2 4,4 2,5 1,1 2,4ND 3,3 5,8 2,5 3,1 3,4TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 131: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998131

Tableau V.1.5.23: raisons d'abandon par quintile et par groupe socio-économique du ménage(primaire):1994groupe socio-économique du chef de ménage Agriculteurs de cotons

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 64,1 58,1 55,0 80,6 44,7 60,2Fin des études 5,3 5,4 12,2 4,9 6,4Veut travaillerCoût élevé 13,0 21,7 15,7 12,2 13,3 15,2Pas nécessaire 7,7 2,9 5,3 ,6 3,2Refus parents 1,7 3,7 5,7 2,4Pas d école/éloigné 5,2 ,9 4,0 1,7Autre 3,0 14,8 9,7 1,9 26,7 10,9TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.24: raisons d'abandon par quintile et selon le groupe socio-économique du ménage(primaire):1998Agriculteurs de coton

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 54,5 58,3 52,4 59,1 54,2 56,0Fin des études 1,1 1,0 2,6 1,1Veut travailler 5,7 1,4 10,0 11,1 5,0 7,0Coût élevé 5,5 3,5 5,0 4,6 12,2 6,4Pas nécessaire 13,5 20,8 21,6 10,5 14,5 15,2Pas d école/éloigné 5,3 4,4 1,5 6,6 3,2 4,5Manque de cantine 1,4 1,0 ,5Maladie 5,3 3,8 2,4 2,4ND 15,5 9,1 4,1 2,3 5,9 6,9TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.25: raisons d'abandon par quintile et par groupe socio-économique du ménage(primaire):1994groupe socio-économique du chef de ménage Autres agriculteurs

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 69,7 61,7 60,7 62,4 53,5 61,0Fin des études 2,7 2,6 3,0 1,3 1,0 2,0Veut travailler 2,7 ,6 ,9 ,8 ,6 1,0Coût élevé 13,2 22,7 16,2 13,4 29,9 19,0Pas nécessaire ,7 1,1 ,8 ,4 1,4 ,8Refus parents 2,8 2,7 3,7 3,4 5,8 3,8Pas d école/éloigné ,7 ,8 ,6 ,1 ,4 ,5Autre 7,3 7,8 14,2 18,2 7,4 11,9TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 132: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998132

Tableau V.1.5.26: raisons d'abandon par quintile et selon le gse du ménage (primaire):1998Agriculteurs vivriers

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 63,7 58,2 63,2 62,4 60,2 61,5Fin des études 1,6 ,8 ,8 1,2 2,1 1,3Veut travailler 2,3 4,6 4,3 5,1 3,6 4,1Coût élevé 16,9 11,7 11,3 15,7 17,1 14,5Pas nécessaire 9,9 12,4 8,6 10,6 9,3 10,1Pas d école/éloigné ,9 3,2 2,1 1,2 1,4 1,8Manque de cantine ,3 ,2 ,1Maladie 1,7 3,8 2,9 1,4 5,1 3,0ND 3,0 5,0 6,6 2,4 1,0 3,6TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.26: raisons d'abandon par quintile et par groupe socio-économique du ménage(primaire):1994groupe socio-économique du chef de ménage Chomeurs

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 45,2 18,3 13,9 39,2 22,7 25,7Fin des études 54,8 24,3 4,3 4,8Veut travailler 3,2 6,5 5,0Coût élevé 48,3 19,1 23,6 34,2 31,5Pas nécessaire 6,4 4,3Refus parents 9,5 19,7 4,5 7,8Pas d école/éloigné 18,3 ,9Autre 15,0 33,2 14,4 21,4 20,0TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.5.27: raisons d'abandon par quintile et selon le groupe socio-économique du ménage(primaire):1998Chômeurs

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 38,6 47,1 52,5 36,0 47,0 44,9Fin des étudesVeut travailler 25,8 5,3 6,7 11,9 13,2 11,3Coût élevé 35,6 30,7 25,8 35,5 34,2 32,4Pas nécessaire 5,8 15,0 13,2 3,1 7,9Pas d école/éloigné 5,3 2,6 1,7Manque de cantineMaladie 5,9 3,5 1,8NDTOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.6.1: raisons d'abandon par quintile (secondaire):1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Renvoyé 34,5 38,8 34,7 26,3 12,5 17,4Fin des études 2,7 2,4 2,4 2,4 4,1 3,6Veut travailler 2,6 14,6 13,8 36,0 29,2Coût élevé 21,1 50,0 34,9 40,6 30,3 32,8Pas nécessaire 7,3 1,3 1,6 1,7Refus parents 6,5 2,2 1,5 1,5Pas d école/éloigné 8,9 1,6 3,2 ,4 ,7Autre 26,2 4,6 2,8 13,2 13,7 12,9TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 133: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998133

Tableau V.1.6.2: raisons d'abandon par quintile (secondaire):1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Renvoyé 49,3 50,7 37,0 30,7 20,9 24,9Fin des études 3,9 1,9 2,6 3,1 2,9Veut travailler 7,0 10,8 11,5 22,2 39,8 34,1Coût élevé 38,9 24,1 32,6 34,5 23,7 25,9Pas nécessaire 4,8 1,6 8,0 6,5 8,3 7,7Pas d école/éloigné ,1 ,1Maladie 1,3 2,1 2,3 1,2 1,4ND 7,5 7,0 1,3 2,9 3,0TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.6.3: raisons d'abandon par quintile et localité de résidence (secondaire):1994Urbaine

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 21,8 19,9 29,8 17,1 12,2 13,5Fin des études 1,4 4,9 3,7 3,7Veut travailler 11,7 17,1 29,9 27,4Coût élevé 66,5 72,2 48,0 40,6 34,3 36,0Pas nécessaire 3,2 1,6 1,7 1,7Refus parents 2,5 1,5 1,5Pas d école/éloigné ,4 ,3Autre 11,8 7,9 5,9 16,3 16,3 15,9TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.6.4: raisons d'abandon par quintile et localité de résidence (secondaire):1998Urbain

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 43,3 37,5 42,9 21,2 21,8 23,1Fin des études 8,1 3,4 3,0 3,1Veut travailler 6,8 17,8 5,2 21,8 37,7 34,0Coût élevé 50,0 28,0 45,9 43,5 25,6 28,6Pas nécessaire 2,7 5,0 9,3 8,3Pas d école/éloigné ,1 ,1Maladie 2,8 3,1 ,9 1,1ND 5,9 3,3 2,0 1,5 1,8TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.6.5: raisons d'abandon par quintile et localité de résidence (secondaire):1994Rurale

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 36,4 41,4 37,7 35,3 13,1 23,8Fin des études 3,1 2,7 3,0 5,0 3,5Veut travailler 3,0 16,4 10,7 50,8 32,2Coût élevé 14,1 46,9 26,9 40,6 20,6 27,5Pas nécessaire 9,8 1,1 1,3 1,8Refus parents 7,6 2,0 1,4 1,6Pas d école/éloigné 10,3 1,8 5,2 ,4 1,4Autre 28,5 4,2 1,0 10,3 7,4 8,1TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 134: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998134

Tableau V.1.6.6: raisons d'abandon par quintile et localité de résidence (secondaire):1998Rural

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 52,6 63,1 32,5 47,3 17,8 29,7Fin des études 3,3 1,3 3,3 2,5Veut travailler 7,2 4,2 16,2 22,9 47,5 34,4Coût élevé 32,7 20,5 22,6 18,6 16,7 18,8Pas nécessaire 7,4 3,2 12,0 9,0 4,8 6,4Pas d école/éloignéMaladie 3,7 ,9 2,3 1,9ND 9,0 9,7 7,6 6,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.6.7: raisons d'abandon par quintile et par sexe (secondaire):1994Masculin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 33,0 33,0 35,3 25,6 11,3 16,7Fin des études 4,1 3,2 2,7 5,0 4,2Veut travailler 3,5 16,5 15,7 40,7 32,4Coût élevé 19,0 60,2 31,8 42,0 30,9 33,9Pas nécessaire 5,3 ,8 ,8 1,1Refus parents 1,8 1,1 1,1Pas d école/éloigné 9,4 ,3 4,2 ,5 ,8Autre 34,5 3,0 3,7 11,4 9,7 9,8TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.6.8: raisons d'abandon par quintile et par sexe (secondaire):1998Masculin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 53,6 51,5 42,2 35,9 18,6 24,7Fin des études 1,8 2,1 2,3 2,0Veut travailler 8,1 11,3 13,0 29,7 46,8 39,9Coût élevé 32,8 23,1 25,9 26,2 21,9 23,0Pas nécessaire 5,5 2,5 9,9 2,8 7,0 6,4Pas d école/éloignéMaladie 2,0 3,4 1,3 ,8 1,0ND 7,8 5,6 2,0 2,6 2,8TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.6.9: raisons d'abandon par quintile et par sexe (secondaire):1994Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 37,3 56,4 32,7 28,1 14,6 19,1Fin des études 9,7 1,8 2,5 2,5Veut travailler 8,5 9,4 27,4 22,8Coût élevé 25,5 19,0 45,0 37,4 29,2 30,4Pas nécessaire 13,8 2,6 2,9 3,1Refus parents 19,6 3,2 2,1 2,5Pas d école/éloigné 8,0 5,2 ,3 ,6Autre 9,6 9,7 17,6 21,0 19,1

Page 135: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998135

TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.6.10: raisons d'abandon par quintile et par sexe (secondaire):1998Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 19,5 49,0 28,2 21,5 24,5 25,2Fin des études 8,1 5,1 3,6 4,4 4,4Veut travailler 9,8 9,0 9,0 29,0 24,6Coût élevé 80,5 26,1 43,8 49,0 26,6 30,5Pas nécessaire 4,8 12,9 10,4 9,9Pas d école/éloigné ,2 ,2Maladie 4,0 1,8 1,9ND 7,0 9,2 3,2 3,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.6.11: raisons d'abandon par quintile et par par groupe socio-économique du chef deménage (secondaire):1994groupe socio-économique du chef de ménage Salariés du public

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 100,0 55,8 17,5 9,8 10,6Fin des études 3,8 4,2 4,2Veut travailler 24,4 48,1 46,8Coût élevé 44,2 18,8 23,3 23,1Pas nécessaire 1,5 1,4Refus parents 11,2 2,0 2,3Pas d école/éloigné ,3 ,3Autre 24,3 10,9 11,3TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.6.12: raisons d'abandon par quintile et selon le groupe socio-économique du chef deménage (secondaire):1998Salariés du public

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 82,4 38,6 11,8 16,4 17,0Fin des études 5,5 3,5 3,5Veut travailler 100,0 17,6 42,9 38,2 50,1 49,2Coût élevé 18,5 28,9 17,2 17,6Pas nécessaire 6,9 6,8 6,7Pas d école/éloigné ,2 ,2Maladie 1,6 1,5ND 8,7 4,2 4,4TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.1.6.13: raisons d'abandon par quintile et par par groupe socio-économique du chef deménage (secondaire):1994groupe socio-économique du chef de ménage Salariés du privé structuré

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Renvoyé 38,3 16,4 16,7Fin des études 3,1 2,9Veut travailler 39,9 30,9 30,2Coût élevé 21,8 20,3 19,7Pas nécessaire

Page 136: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998136

Refus parents 2,6 2,4Pas d école/éloigné 100,0 1,0 4,4Autre 25,6 23,7TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.2.1: taux de consultation par quintile ( malades):1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Urbaine Masculin 12,62 21,41 33,89 37,07 51,62 45,30

Féminin 17,61 33,63 34,86 41,87 51,15 46,43total 15,33 26,48 34,44 39,49 51,39 45,86

Rurale Masculin 25,93 30,59 33,27 42,74 56,72 38,24Féminin 29,79 26,27 32,11 35,23 56,15 35,85total 27,87 28,47 32,70 39,17 56,43 37,06

TOTAL Masculin 25,39 29,82 33,34 41,45 53,75 40,15Féminin 29,22 26,73 32,49 36,88 53,29 38,78total 27,32 28,32 32,91 39,24 53,52 39,48

Tableau V.2.2.2: taux de consultation par quintile ( malades):1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Urbain Masculin 20,6 32,6 46,3 46,7 53,8 49,6

Féminin 37,4 25,2 68,4 30,7 50,5 46,4total 23,5 31,9 48,7 43,8 53,3 49,1

Rural Masculin 29,5 30,3 35,1 42,4 53,6 39,0Féminin 21,6 10,3 21,2 35,5 46,7 33,6total 29,3 29,3 34,7 42,0 52,9 38,7

TOTAL Masculin 28,9 30,5 36,4 43,1 53,7 41,5Féminin 27,4 12,5 37,0 33,5 49,0 39,7total 28,9 29,5 36,4 42,3 53,1 41,3

Page 137: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998137

Tableau V.2.2.3: taux de consultation par quintile et selon la région économique( malades):1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Ouaga Masculin 26,03 21,25 37,46 43,27 55,83 51,13

Féminin 7,06 43,82 37,78 50,48 55,79 52,69total 17,58 31,30 37,63 46,96 55,81 51,89

Bobo Masculin 5,88 34,55 17,64 31,90 42,98 38,28Féminin 9,99 17,29 20,18 36,67 48,28 41,69total 8,10 28,24 19,26 34,47 45,65 40,04

Autres villes Masculin 9,13 13,72 37,67 33,82 52,52 42,18Féminin 25,27 33,87 41,76 34,93 45,38 41,33total 18,61 22,18 39,92 34,34 48,85 41,76

Ouest Masculin 34,64 34,44 39,89 35,15 49,36 39,16Féminin 30,80 24,09 22,32 29,15 52,35 32,19total 33,28 28,90 30,97 32,90 50,81 35,98

Nord-oust Masculin 11,09 37,80 31,28 48,26 57,15 41,82Féminin 38,78 44,62 30,61 32,04 67,33 44,52total 26,59 41,19 30,95 40,34 62,88 43,22

Sahel Masculin 27,26 11,71 24,70 27,98 42,19 26,74Féminin 20,18 25,22 25,68 24,41 43,56 27,94total 23,73 17,57 25,14 26,41 42,93 27,31

Est Masculin 27,84 40,33 47,60 68,45 67,57 52,38Féminin 41,50 36,27 43,45 65,30 46,45 47,06total 36,21 37,93 45,63 66,61 57,30 49,48

Sud-ouest Masculin 7,89 28,96 24,98 60,75 57,22 36,43Féminin 5,53 3,38 13,35 29,88 69,08 26,17total 6,73 16,16 18,15 48,88 63,44 31,25

Centre-Nord Masculin 11,49 24,45 23,36 31,23 51,13 27,45Féminin 13,30 25,66 27,31 27,43 56,71 28,43total 12,49 25,06 25,38 29,33 54,15 27,96

Centre-Oest Masculin 46,95 45,11 56,02 57,18 67,07 55,71Féminin 52,95 53,32 72,15 51,01 62,16 59,15total 49,71 48,47 63,24 54,18 64,72 57,30

Centre Masculin 28,69 28,15 24,96 55,28 58,39 39,05Féminin 39,88 20,61 32,22 32,57 46,26 33,20total 35,02 24,79 28,57 44,30 52,29 36,18

Nord Masculin 34,41 34,38 27,40 19,20 21,93 29,93Féminin 26,82 29,09 23,88 23,28 11,70 25,51total 30,32 31,66 25,61 21,68 16,89 27,55

Centre-Est Masculin 12,09 24,99 31,07 41,24 60,65 33,31Féminin 20,26 18,21 33,86 44,62 60,03 34,79total 15,11 21,73 32,43 42,82 60,38 33,98

TOTAL Masculin 25,39 29,82 33,34 41,45 53,75 40,15Féminin 29,22 26,73 32,49 36,88 53,29 38,78total 27,32 28,32 32,91 39,24 53,52 39,48

Page 138: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998138

Tableau V.2.2.4: taux de consultation par quintile et selon la région économique( malades):1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Ouaga Masculin 26,1 61,5 60,6 49,2 61,9 58,3

Féminin 100,0 ,0 57,1 32,7 47,7 45,9total 30,4 57,5 60,2 46,6 59,5 56,4

Bobo Masculin ,0 16,3 27,1 49,4 41,0 37,9Féminin ,0 ,0 66,7 29,7 53,2 38,9total ,0 13,8 30,7 44,5 42,9 38,0

Autres villes Masculin 28,0 28,3 39,2 41,8 50,3 45,5Féminin 100,0 44,5 82,7 29,3 53,2 51,7total 37,2 29,6 44,4 39,7 50,7 46,4

Ouest Masculin 26,8 32,9 31,5 41,7 56,1 40,3Féminin , , , ,0 35,7 31,8total 26,8 32,9 31,5 41,5 54,9 40,2

Nord-oust Masculin 24,4 19,2 39,3 40,4 57,5 38,5Féminin 37,9 ,0 48,2 ,0 17,4 21,5total 24,9 18,5 39,5 40,0 54,0 37,8

Sahel Masculin 25,5 12,1 22,5 27,9 34,5 25,3Féminin , , ,0 100,0 100,0 51,7total 25,5 12,1 21,6 28,7 36,1 25,7

Est Masculin 21,4 39,0 20,4 37,0 52,3 34,4Féminin ,0 17,2 100,0 46,6 63,7 42,0total 21,3 37,2 21,5 37,3 53,0 34,7

Sud-ouest Masculin 26,8 11,7 30,2 33,9 57,2 35,0Féminin ,0 27,8 ,0 ,0 18,5 9,0total 24,2 12,7 27,8 30,6 52,2 32,4

Centre-Nord Masculin 37,4 23,8 38,9 29,9 35,9 33,4Féminin , ,0 33,7 17,6 34,3 24,3total 37,4 22,7 38,7 26,8 35,2 32,3

Centre-Oest Masculin 39,4 33,6 41,5 34,5 42,4 38,4Féminin , , ,0 79,9 ,0 46,7total 39,4 33,6 40,4 36,9 41,4 38,6

Centre Masculin 36,0 39,7 49,1 59,0 59,5 50,0Féminin ,0 ,0 ,0 57,2 75,7 51,9total 34,7 37,7 47,6 58,9 62,1 50,2

Nord Masculin 31,4 31,5 37,6 55,5 40,7 39,0Féminin 39,4 ,0 ,0 , ,0 6,9total 31,7 29,8 35,3 55,5 36,5 37,6

Centre-Est Masculin 17,3 34,2 33,3 56,5 78,5 46,5Féminin 100,0 14,2 48,6 26,6 58,7 38,5total 20,6 31,0 33,9 52,9 75,3 45,6

TOTAL Masculin 28,9 30,5 36,4 43,1 53,7 41,5Féminin 27,4 12,5 37,0 33,5 49,0 39,7total 28,9 29,5 36,4 42,3 53,1 41,3

Page 139: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998139

Tableau V.2.2.5: taux de consultation par quintile et selon lle groupe socio- économique du chef deménage( malades):1994

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Salariés du public Masculin , 50,00 23,24 62,99 54,73 54,64Féminin , 50,00 57,75 35,78 55,29 54,71total , 50,00 40,52 52,62 55,01 54,67

Salariés du privéstructuré

Masculin , , 76,50 83,87 62,65 67,73

Féminin , , ,00 79,21 58,26 63,52total , , 68,52 81,21 60,39 65,54

indépendants ouemployeurs nonagricole

Masculin 12,18 27,24 25,04 34,00 55,74 46,75

Féminin ,00 21,62 33,57 34,41 51,51 42,68total 5,66 24,61 30,15 34,23 53,76 44,70

Aides familiaux,bénévoles et apprentis

Masculin , 42,45 4,66 74,20 40,96 41,42

Féminin 54,81 100,00 23,25 78,36 43,76 47,19total 54,81 68,43 16,52 76,30 42,36 44,57

Agriculteurs de cotons Masculin 11,24 46,43 41,62 38,20 62,16 41,94Féminin 31,94 37,17 43,28 30,31 74,76 43,08total 22,04 41,42 42,38 34,47 68,46 42,50

Autres agriculteurs Masculin 27,30 29,92 32,86 41,08 52,34 36,62Féminin 28,71 26,25 31,94 36,73 46,96 33,90total 28,01 28,12 32,40 39,04 49,64 35,28

Inactifs Masculin 20,65 14,52 27,61 43,25 46,90 35,39Féminin 37,15 11,73 24,16 32,97 57,71 40,99total 28,29 13,44 25,88 38,45 52,78 38,15

Salariés du privé nonstructuré

Masculin ,00 14,03 70,02 59,86 53,89 54,00

Féminin 10,33 21,63 58,92 37,16 59,03 52,17total 7,01 17,32 63,59 46,85 56,41 53,05

Chomeurs Masculin 20,16 35,72 33,84 21,22 62,33 41,52Féminin 80,95 59,04 6,35 43,20 63,83 46,43total 47,01 44,41 19,62 32,37 63,04 43,91

TOTAL Masculin 25,39 29,82 33,34 41,45 53,75 40,15Féminin 29,22 26,73 32,49 36,88 53,29 38,78total 27,32 28,32 32,91 39,24 53,52 39,48

Page 140: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998140

Tableau V.2.2.6: taux de consultation par quintile et selon le groupe socio-économique du chef deménage( malades):1998

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Salariés du public Masculin 100,0 ,0 ,0 51,9 58,9 57,7Féminin , , , , 57,7 57,7total 100,0 ,0 ,0 51,9 58,8 57,7

Salariés du privé structuré Masculin , , , 41,7 62,3 61,2Féminin , , , 100,0 71,7 74,4total , , , 58,5 64,0 63,7

Salariés du privé nonstructurés

Masculin 25,1 68,8 62,7 33,9 55,2 49,6

Féminin , , , 75,2 74,1 74,3total 25,1 68,8 62,7 37,2 57,2 51,6

Indépendants ouemployeurs non agricoles

Masculin ,0 11,4 40,9 52,1 55,4 51,0

Féminin ,0 ,0 60,8 43,7 46,7 44,0total ,0 8,7 44,2 49,6 53,6 49,4

Agriculteurs de coton Masculin 15,4 37,3 35,1 42,3 56,3 39,8Féminin ,0 , , ,0 , ,0total 15,2 37,3 35,1 42,0 56,3 39,6

Agriculteurs vivriers Masculin 31,9 28,4 35,4 43,2 50,7 38,0Féminin 29,4 15,5 32,9 29,5 40,6 31,8total 31,8 27,8 35,3 42,2 49,5 37,7

Aides familiaux ,bénévoles et apprentis

Masculin ,0 100,0 , ,0 24,0 31,7

Féminin , , , 100,0 38,0 53,0total ,0 100,0 , 72,5 27,8 37,6

Chômeurs Masculin ,0 55,2 65,6 30,4 62,7 49,9Féminin , , 100,0 ,0 59,0 53,9total ,0 55,2 68,6 28,1 61,9 50,4

Chefs de ménage inactifs Masculin 43,1 29,3 43,4 43,8 28,2 35,7Féminin 48,0 7,4 ,0 5,7 40,8 26,4total 44,3 23,0 37,3 33,2 32,1 33,2

TOTAL Masculin 28,9 30,5 36,4 43,1 53,7 41,5Féminin 27,4 12,5 37,0 33,5 49,0 39,7total 28,9 29,5 36,4 42,3 53,1 41,3

Tableau V.2.2.7: taux de consultation par quintile (ensemble):1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Urbaine Masculin 1,81 4,32 6,98 9,44 14,91 11,96

Féminin 3,04 5,22 8,43 10,91 15,18 12,59total 2,42 4,75 7,74 10,18 15,04 12,27

Rurale Masculin 2,36 3,60 4,96 7,55 11,25 5,37Féminin 2,55 2,88 4,57 5,87 11,20 4,77total 2,46 3,23 4,76 6,73 11,22 5,07

TOTAL Masculin 2,35 3,64 5,12 7,88 13,04 6,47Féminin 2,56 2,99 4,89 6,75 13,08 6,01total 2,46 3,31 5,00 7,32 13,06 6,23

Page 141: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998141

Tableau V.2.2.8: taux de consultation par quintile (ensemble):1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Urbain Masculin 1,5 1,9 3,5 4,1 6,6 5,0

Féminin 7,1 3,0 5,7 4,3 8,3 6,9total 2,0 1,9 3,7 4,1 6,8 5,2

Rural Masculin 1,2 1,4 2,2 3,3 5,3 2,4Féminin ,9 1,2 1,5 5,5 9,6 4,1total 1,2 1,4 2,2 3,4 5,5 2,5

TOTAL Masculin 1,2 1,5 2,3 3,4 5,9 2,8Féminin 1,7 1,5 2,7 4,9 8,8 5,3total 1,2 1,5 2,3 3,5 6,1 2,9

Tableau V.2.2.9: taux de consultation par quintile et selon la région économique(ensemble):1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Ouaga Masculin 4,35 3,85 8,27 8,85 14,20 12,16

Féminin 1,83 7,29 8,77 11,01 14,23 12,76total 3,49 5,46 8,53 9,92 14,22 12,45

Bobo Masculin 1,22 8,27 3,56 13,14 16,01 13,39Féminin 2,25 3,23 6,28 16,61 19,13 15,90total 1,76 6,13 5,01 14,92 17,54 14,63

Autres villes Masculin 1,02 2,72 7,33 8,49 15,75 10,61Féminin 3,52 4,65 9,12 7,74 13,87 10,15total 2,35 3,71 8,26 8,12 14,79 10,38

Ouest Masculin 2,55 3,33 6,65 6,35 6,94 5,39Féminin 1,08 2,30 3,82 3,65 7,19 3,67total 1,76 2,77 5,23 5,10 7,06 4,53

Nord-oust Masculin ,49 3,18 4,66 8,32 12,66 5,25Féminin 2,00 3,67 4,54 5,46 19,33 5,94total 1,28 3,43 4,60 6,91 15,99 5,60

Sahel Masculin 1,80 ,85 2,48 3,17 5,11 2,43Féminin 1,43 1,57 2,32 2,40 6,76 2,49total 1,62 1,19 2,40 2,81 5,90 2,46

Est Masculin 1,36 2,85 5,42 8,13 17,75 5,20Féminin 3,31 3,52 4,69 10,28 10,57 5,53total 2,32 3,19 5,07 9,24 14,00 5,37

Sud-ouest Masculin 1,57 3,13 2,99 9,21 8,28 5,13Féminin ,99 ,32 2,06 2,67 10,89 3,49total 1,27 1,65 2,50 5,85 9,59 4,28

Centre-Nord Masculin 1,18 3,19 4,00 7,44 13,84 4,66Féminin 1,70 3,57 4,47 6,24 16,09 4,94total 1,44 3,38 4,25 6,83 15,03 4,80

Centre-Oest Masculin 3,75 4,18 7,71 10,20 14,13 7,16Féminin 3,44 3,83 7,97 8,62 12,19 6,54total 3,59 4,01 7,84 9,41 13,17 6,85

Centre Masculin 2,52 3,73 3,29 8,02 13,21 5,42Féminin 4,01 2,17 4,01 5,02 9,66 4,34total 3,32 2,94 3,66 6,61 11,36 4,87

Nord Masculin 3,56 4,84 4,25 3,46 4,07 4,03Féminin 2,69 3,80 3,49 5,55 1,91 3,43total 3,08 4,29 3,85 4,58 2,93 3,71

Centre-Est Masculin 2,96 5,65 6,81 10,72 24,73 8,39Féminin 3,30 3,57 6,23 10,48 17,71 7,15total 3,12 4,58 6,51 10,60 21,12 7,76

TOTAL Masculin 2,35 3,64 5,12 7,88 13,04 6,47Féminin 2,56 2,99 4,89 6,75 13,08 6,01total 2,46 3,31 5,00 7,32 13,06 6,23

Page 142: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998142

Tableau V.2.2.10: taux de consultation par quintile et selon la région économique(ensemble):1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Ouaga Masculin 1,9 2,4 6,3 4,8 6,6 5,8

Féminin 6,2 ,0 5,4 4,4 7,4 6,5total 2,2 2,3 6,2 4,7 6,7 5,9

Bobo Masculin ,0 1,6 2,7 3,8 5,2 4,2Féminin ,0 ,0 4,5 4,7 10,2 6,6total ,0 1,4 2,9 3,9 5,7 4,5

Autres villes Masculin 1,5 1,7 2,0 3,5 7,3 4,6Féminin 19,1 5,6 6,5 3,8 9,0 7,6total 2,3 1,8 2,3 3,5 7,5 4,9

Ouest Masculin 1,1 1,8 2,4 3,0 4,7 2,7Féminin ,0 , , ,0 7,5 3,6total 1,1 1,8 2,4 2,9 4,8 2,7

Nord-oust Masculin 1,1 ,7 2,4 2,7 6,3 2,2Féminin 3,0 ,0 2,0 ,0 8,3 2,0total 1,1 ,7 2,3 2,6 6,3 2,2

Sahel Masculin 1,7 ,6 1,1 1,9 2,7 1,6Féminin ,0 , ,0 4,1 10,8 3,1total 1,7 ,6 1,1 2,0 2,8 1,6

Est Masculin 1,4 2,8 1,5 3,2 6,0 2,7Féminin ,0 3,4 3,2 5,5 8,5 4,6total 1,3 2,8 1,5 3,3 6,2 2,8

Sud-ouest Masculin 1,6 ,8 2,2 3,1 8,6 2,9Féminin ,0 6,8 ,0 ,0 5,3 1,4total 1,5 ,9 2,1 3,0 8,4 2,9

Centre-Nord Masculin ,9 ,8 2,7 1,9 2,6 1,6Féminin ,0 ,0 2,9 3,4 5,1 3,4total ,9 ,8 2,7 2,1 3,3 1,6

Centre-Oest Masculin 2,0 1,6 2,7 3,2 4,7 2,7Féminin , ,0 ,0 20,2 ,0 6,6total 2,0 1,6 2,6 3,6 4,6 2,8

Centre Masculin 1,7 2,2 2,9 4,9 6,3 3,4Féminin ,0 ,0 ,0 14,5 20,6 10,9total 1,7 2,2 2,9 5,1 7,3 3,6

Nord Masculin ,7 1,0 1,5 3,5 1,8 1,4Féminin 1,0 ,0 ,0 ,0 ,0 ,5total ,7 1,0 1,4 3,5 1,7 1,3

Centre-Est Masculin ,4 1,4 2,3 4,9 7,6 2,6Féminin 1,5 1,1 2,8 4,2 11,0 3,4total ,5 1,4 2,3 4,9 7,9 2,7

TOTAL Masculin 1,2 1,5 2,3 3,4 5,9 2,8Féminin 1,7 1,5 2,7 4,9 8,8 5,3total 1,2 1,5 2,3 3,5 6,1 2,9

Page 143: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998143

Tableau V.2.2.11: taux de consultation par quintile et selon le groupe socio- économique du chefde ménage(ensemble):1994

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Salariés du public Masculin ,00 4,70 5,29 8,46 16,13 14,94Féminin ,00 8,63 12,61 2,83 16,07 14,59total ,00 6,36 9,03 5,58 16,10 14,76

Salariés du privéstructuré

Masculin ,00 , 9,92 30,92 14,45 16,25

Féminin ,00 , ,00 34,86 15,53 17,60total ,00 , 5,28 33,00 14,97 16,90

indépendants ouemployeurs nonagricole

Masculin 2,09 4,92 5,20 8,12 15,26 11,77

Féminin ,00 4,56 7,70 9,97 13,13 10,87total ,89 4,77 6,64 9,06 14,22 11,32

Aides familiaux,bénévoles et apprentis

Masculin ,00 5,55 ,92 19,07 13,18 9,50

Féminin 8,48 12,76 6,84 14,25 15,95 12,61total 4,42 8,85 4,13 16,22 14,48 11,08

Agriculteurs de cotons Masculin ,65 3,48 4,58 5,33 8,54 4,28Féminin 2,14 3,15 4,11 4,02 11,29 4,38total 1,37 3,31 4,35 4,69 9,85 4,33

Autres agriculteurs Masculin 2,62 3,70 5,12 7,69 10,72 5,37Féminin 2,59 3,00 4,83 6,43 9,68 4,69total 2,61 3,34 4,97 7,08 10,20 5,02

Inactifs Masculin 1,95 2,53 5,25 9,89 12,83 6,94Féminin 2,56 1,29 4,63 6,45 16,88 7,27total 2,28 1,91 4,94 8,15 14,97 7,11

Salariés du privé nonstructuré

Masculin ,00 2,89 10,14 9,87 15,69 12,46

Féminin 1,20 3,43 11,33 7,32 19,55 13,50total ,63 3,16 10,75 8,52 17,46 12,97

Chomeurs Masculin 4,37 6,54 12,14 7,02 14,09 11,01Féminin 17,18 4,85 2,93 13,12 13,65 11,70total 10,10 5,57 7,96 10,24 13,88 11,35

TOTAL Masculin 2,35 3,64 5,12 7,88 13,04 6,47Féminin 2,56 2,99 4,89 6,75 13,08 6,01total 2,46 3,31 5,00 7,32 13,06 6,23

Page 144: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998144

Tableau V.2.2.12: taux de consultation par quintile et selon le groupe socio-économique du chef deménage (ensemble):1998

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Salariés du public Masculin 6,5 ,0 ,0 5,0 7,6 6,9Féminin , , , , 9,8 9,8total 6,5 ,0 ,0 5,0 7,8 7,1

Salariés du privé structuré Masculin , ,0 ,0 2,2 7,7 6,8Féminin , , , 33,3 25,1 25,9total , ,0 ,0 4,1 9,0 8,1

Salariés du privé non structurés Masculin 2,9 2,7 5,2 3,3 7,6 5,6Féminin ,0 , ,0 36,0 17,6 17,9total 2,8 2,7 5,1 3,8 8,2 6,1

Indépendants ou employeursnon agricoles

Masculin ,0 ,4 4,1 3,7 6,7 5,1

Féminin ,0 ,0 6,4 6,8 7,7 6,7total ,0 ,3 4,4 4,2 6,9 5,4

Agriculteurs de coton Masculin ,8 1,9 2,4 3,4 5,4 2,8Féminin ,0 ,0 ,0 ,0 , ,0total ,8 1,9 2,4 3,4 5,4 2,8

Agriculteurs vivriers Masculin 1,3 1,3 2,2 3,4 4,7 2,3Féminin 1,0 1,6 2,3 4,2 7,8 3,5total 1,2 1,3 2,2 3,4 4,9 2,3

Aides familiaux , bénévoles etapprentis

Masculin ,0 3,8 ,0 ,0 4,7 2,5

Féminin , ,0 , 13,8 7,0 7,9total ,0 3,5 ,0 2,7 5,3 3,4

Chômeurs Masculin ,0 4,5 6,8 3,3 8,0 5,0Féminin ,0 , 5,1 ,0 9,5 5,8total ,0 4,5 6,5 3,0 8,3 5,1

Chefs de ménage inactifs Masculin 1,9 1,6 2,1 4,0 3,2 2,5Féminin 9,0 2,1 ,0 ,8 5,7 3,8total 2,4 1,6 1,9 3,3 3,8 2,7

TOTAL Masculin 1,2 1,5 2,3 3,4 5,9 2,8Féminin 1,7 1,5 2,7 4,9 8,8 5,3total 1,2 1,5 2,3 3,5 6,1 2,9

Tableau V.2.3.1: personnes consultées par quintile:1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Guéri.trad./marab. 17,9 17,2 8,7 9,3 5,3 9,0Médecin privé ,3 ,5 1,4 7,8 3,7Pharmacien privé ,1 ,4 ,2 ,2Infirm.de quartier ,9 1,9 2,0 2,3 2,7 2,2Hopital/centre de sa 16,2 20,3 18,8 28,1 32,1 26,5Dispen./poste de san 58,5 55,4 63,3 47,4 39,8 48,5Privé chrétien/ONG 5,9 4,4 5,4 7,2 7,0 6,4Médecine d entrepris ,2 2,8 3,8 2,3Autre ,5 ,6 ,9 1,1 1,3 1,0TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 145: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998145

Tableau V.2.3.2: personnes consultées par quintile:1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5non déclaré ,7 ,1 ,1Guéris.trad./Marabou 15,2 8,7 9,5 11,5 5,6 8,8Médecin privé ,6 ,7 1,0 6,2 3,0Pharmacien privé ,8 ,2 ,7 ,4Infirmier privé ,5 ,4 ,8 ,3 2,7 1,4CHN ,6 1,5 1,0 2,3 6,5 3,6CHR 1,2 1,7 2,7 3,3 9,1 5,3CMA/CM 10,2 11,8 12,1 13,8 14,1 13,2CSPS 64,6 70,0 65,9 63,3 46,4 57,5Privé / ONG 2,3 1,2 4,7 2,3 3,0 2,9Autres 2,5 3,4 1,7 1,0 5,1 3,2non déclaré 2,0 ,4 1,1 ,4 ,7TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.3.3: personnes consultées par quintile et par locailité de résidence :1994Urbaine

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Guéri.trad./marab. 9,7 1,0 9,2 7,6 2,5 3,9Médecin privé 1,4 1,9 4,6 13,4 10,8Pharmacien privé 5,1 ,2 ,2Infirm.de quartier 16,0 11,7 3,7 3,3 4,1 4,2Hopital/centre de sa 59,6 22,2 32,7 26,7 31,4 30,6Dispen./poste de san 29,2 33,1 24,4 28,3 27,7Privé chrétien/ONG 4,4 29,7 16,5 19,6 11,5 13,6Médecine d entrepris 1,7 11,7 6,9 7,2Autre 5,1 4,9 1,3 2,1 1,6 1,8total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.3.4: personnes consultées par quintile et par locailité de résidence :1998Urbain

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

non déclaréGuéris.trad./Marabou 24,6 21,3 1,8 3,0 2,2 3,3Médecin privé 3,0 3,5 12,1 9,3Pharmacien privé 1,3 1,5 1,1Infirmier privé 3,8 2,6 1,6 5,2 4,2CHN 8,9 8,4 6,2 9,2 11,7 10,6CHR 11,1 11,2 6,1 13,9 12,1CMA/CM 44,1 25,7 26,4 28,4 18,5 21,4CSPS 25,6 35,9 39,7 22,2 25,9Privé / ONG 8,1 4,0 10,3 5,9 5,3 5,9Autres 14,4 1,3 1,7 7,2 5,7non déclaré 1,0 ,4 ,4total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 146: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998146

Tableau V.2.3.5: personnes consultées par quintile et par locailité de résidence :1994Rurale

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Guéri.trad./marab. 18,1 18,4 8,6 9,8 8,8 11,5Médecin privé ,2 ,3 ,3 ,8 ,4Pharmacien privé ,5 ,2 ,2Infirm.de quartier ,5 1,2 1,8 2,0 ,9 1,3Hopital/centre de sa 15,1 20,1 16,8 28,6 32,8 24,6Dispen./poste de san 60,0 57,3 67,7 54,7 54,3 58,2Privé chrétien/ONG 5,9 2,5 3,8 3,3 1,4 3,1Médecine d entrepris ,1 ,0Autre ,3 ,2 ,9 ,8 ,8 ,7total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.3.6: personnes consultées par quintile et par locailité de résidence :1998Rural

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

non déclaré ,8 ,2 ,2Guéris.trad./Marabou 14,5 7,4 11,0 13,5 9,1 11,1Médecin privé ,7 ,3 ,4 ,2 ,3Pharmacien privé ,9 ,1Infirmier privé ,6 ,5 ,3 ,3CHN ,8 ,7 1,3 ,7CHR 1,3 ,7 1,0 2,6 4,2 2,4CMA/CM 7,9 10,4 9,2 10,4 9,7 9,7CSPS 68,9 74,7 72,0 68,9 70,7 70,8Privé / ONG 2,0 ,9 3,5 1,4 ,6 1,6Autres 1,7 3,7 1,8 ,9 3,1 2,2non déclaré 2,2 ,5 1,2 ,4 ,8total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.3.7: personnes consultées par quintile et par sexe :1994Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Guéri.trad./marab. 14,7 16,3 9,2 7,8 6,4 8,9Médecin privé ,4 1,1 1,7 6,5 3,4Pharmacien privé ,6 ,3 ,3Infirm.de quartier ,9 2,2 1,6 2,4 3,1 2,4Hopital/centre de sa 19,3 18,9 17,7 24,3 31,6 25,4Dispen./poste de san 60,0 56,4 64,0 50,8 40,5 49,9Privé chrétien/ONG 4,3 5,3 5,1 7,5 8,0 6,8Médecine d entrepris ,2 3,8 2,4 1,9Autre ,8 ,5 1,1 1,2 1,2 1,0total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 147: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998147

Tableau V.2.3.8: personnes consultées par quintile et par sexe :1998Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

non déclaréGuéris.trad./Marabou 3,8 2,4Médecin privé 2,7 9,4 6,6Pharmacien privé 5,1 1,7 1,5Infirmier privé 10,4 5,0 4,2CHN 4,6 7,3 5,6CHR 7,1 6,9 8,6 7,6CMA/CM 46,5 46,0 20,6 24,2 16,8 20,6CSPS 39,6 54,0 46,7 56,6 39,5 44,0Privé / ONG 10,2 4,0 3,5Autres 13,9 5,0 3,1 3,5non déclaré ,8 ,5total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.4.1:raisons de la non consultation par quintile:1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Manque d infrastruct 1,7 1,2 ,8 1,0 1,0 1,1éloignement 7,4 5,6 4,6 4,9 2,0 4,6Coût élevé 36,8 32,8 38,5 31,3 23,4 32,0Pas nécessaire 52,5 58,6 55,0 60,9 70,2 60,3NSP 1,6 1,8 1,2 1,9 3,5 2,1TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.4.2: raisons de la non consultation par quintile:1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5non déclaré ,2 ,7 ,4 ,2 ,3Eloignement 2,5 6,4 5,6 5,3 2,4 4,4Pas d argent 28,2 20,3 19,7 20,9 12,8 19,6Coût élevé 9,6 7,0 3,7 5,0 1,5 4,8Pas grave/ bénin 24,0 30,7 28,6 28,6 29,9 28,6Automédication 29,5 27,3 34,4 32,2 39,6 33,3Mauvais accueil ,3 ,2 ,1Mauvaise qualité ,2 ,8 ,7 ,3 ,2 ,4Autres 6,1 7,3 6,7 7,0 13,1 8,4TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.4.3: raisons de la non consultation par quintile et par locailité de résidence :1994Urbaine

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Manque d infrastruct ,7 ,6 ,2 ,3éloignement 2,5 3,3 ,8 1,7 1,5 1,6Coût élevé 50,6 53,6 49,0 38,6 24,2 32,4Pas nécessaire 45,0 37,0 48,9 57,1 72,6 63,9NSP 1,9 6,1 ,6 2,0 1,6 1,8total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 148: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998148

Tableau V.2.4.4: raisons de la non consultation par quintile et par locailité de résidence :1998Urbain

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

non déclaré ,4 ,3Eloignement 2,3 1,3 ,4Pas d argent 36,5 22,8 28,6 31,1 11,0 18,6Coût élevé 19,0 5,3 6,4 7,9 2,2 4,8Pas grave/ bénin 17,9 28,0 21,1 20,6 28,0 25,4Automédication 24,3 20,2 36,7 32,8 43,4 38,3Mauvais accueil ,5 ,3Mauvaise qualité 3,5 1,8 ,2 ,7Autres 20,1 7,3 4,4 14,4 11,4total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.4.5: raisonS de la non consultation par quintile et par locailité de résidence :1994Rurale

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Manque d infrastruct 1,8 1,3 ,8 1,1 2,1 1,3éloignement 7,7 5,8 5,1 5,9 2,8 5,6Coût élevé 36,1 31,1 37,0 29,0 22,2 31,8Pas nécessaire 52,9 60,4 55,8 62,0 66,6 59,1NSP 1,6 1,4 1,3 1,9 6,3 2,1total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.4.6: raisonS de la non consultation par quintile et par locailité de résidence :1998Rural

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

non déclaré ,2 ,8 ,5 ,3Eloignement 2,5 6,9 6,2 6,1 4,9 5,5Pas d argent 27,5 20,1 18,7 18,7 14,6 19,8Coût élevé 8,7 7,2 3,4 4,4 ,8 4,9Pas grave/ bénin 24,6 31,0 29,4 30,3 31,9 29,5Automédication 29,9 27,9 34,1 32,0 35,7 31,9Mauvais accueil ,3 ,1Mauvaise qualité ,2 ,5 ,8 ,2 ,3Autres 6,6 6,2 6,6 7,6 11,9 7,6total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.4.7: raison de la non consultation par quintile et par sexe :1994Masculin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Manque d infrastruct 1,0 2,0 1,1 1,0 1,2 1,3éloignement 7,9 6,6 5,3 4,4 2,0 4,9Coût élevé 39,7 31,7 34,7 31,3 21,8 31,0Pas nécessaire 49,9 57,3 57,5 61,3 71,2 60,5NSP 1,4 2,3 1,4 2,0 3,8 2,3total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 149: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998149

Tableau V.2.4.8: raison de la non consultation par quintile et par sexe :1998Masculin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

non déclaré ,2 ,7 ,5 ,2 ,3Eloignement 2,6 6,2 5,7 5,1 2,5 4,4Pas d argent 28,9 19,6 19,8 18,9 11,3 18,9Coût élevé 8,4 6,2 3,6 4,7 1,2 4,4Pas grave/ bénin 24,1 31,2 28,1 29,8 30,0 28,9Automédication 29,6 28,5 34,7 33,2 40,1 33,8Mauvais accueil ,3 ,1 ,1Mauvaise qualité ,2 ,8 ,7 ,4 ,2 ,5Autres 6,3 7,4 6,6 7,1 14,3 8,7total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.4.9: raison de la non consultation par quintile et par sexe :1994Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

Manque d infrastruct 2,3 ,4 ,5 ,9 ,7 ,9éloignement 6,9 4,5 3,9 5,4 2,0 4,3Coût élevé 33,8 33,9 42,1 31,2 25,0 32,9Pas nécessaire 55,2 60,0 52,6 60,5 69,2 60,0NSP 1,8 1,2 ,9 1,9 3,1 1,8total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Tableau V.2.4.10: raison de la non consultation par quintile et par sexe :1998Féminin

quintiles de dépenses total1 2 3 4 5

non déclaréEloignement 9,3 3,5 7,1 2,1 4,4Pas d argent 11,4 31,7 17,2 39,8 21,7 26,7Coût élevé 39,6 19,6 6,9 7,9 3,1 9,3Pas grave/ bénin 21,8 24,2 38,2 16,9 29,6 25,9Automédication 27,2 9,8 26,5 22,1 36,6 27,7Mauvais accueil ,9 ,4Mauvaise qualitéAutres 5,2 7,7 6,2 5,9 5,7total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Page 150: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la Pauvreté au Burkina faso en 1998150

Tableau V.2.4.11: taux de morbidité par quintile :1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Urbaine Masculin 14,4 20,2 20,6 25,5 28,9 26,4

Féminin 17,2 15,5 24,2 26,1 29,7 27,1total 15,8 17,9 22,5 25,8 29,3 26,8

Rurale Masculin 9,1 11,8 14,9 17,7 19,8 14,1Féminin 8,6 11,0 14,2 16,7 19,9 13,3total 8,8 11,4 14,6 17,2 19,9 13,7

TOTAL Masculin 9,2 12,2 15,4 19,0 24,3 16,1Féminin 8,8 11,2 15,1 18,3 24,6 15,5total 9,0 11,7 15,2 18,7 24,4 15,8

Tableau V.2.4.12: taux de morbidité par quintile :1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Urbain Masculin 7,5 5,9 7,5 8,1 11,7 9,8

Féminin 9,2 6,2 7,7 10,6 13,8 11,5total 8,4 6,0 7,6 9,3 12,7 10,6

Rural Masculin 4,6 4,5 6,0 7,9 10,1 6,3Féminin 3,7 5,1 6,6 8,1 10,8 6,4total 4,1 4,8 6,3 8,0 10,4 6,3

TOTAL Masculin 4,7 4,6 6,1 7,9 10,9 6,9Féminin 3,9 5,2 6,7 8,5 12,1 7,2total 4,3 4,9 6,4 8,2 11,5 7,1

Page 151: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la pauvreté au Burkina Faso en 1998151

Tableau V.2.4.13: taux de morbidité par quintile et selon la région économique:1994quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Ouaga Masculin 16,7 18,1 22,1 20,5 25,4 23,8

Féminin 25,9 16,6 23,2 21,8 25,5 24,2total 19,9 17,4 22,7 21,1 25,5 24,0

Bobo Masculin 20,8 23,9 20,2 41,2 37,3 35,0Féminin 22,6 18,7 31,1 45,3 39,6 38,1total 21,7 21,7 26,0 43,3 38,4 36,5

Autres villes Masculin 11,2 19,8 19,5 25,1 30,0 25,2Féminin 13,9 13,7 21,8 22,1 30,6 24,6total 12,6 16,7 20,7 23,6 30,3 24,9

Ouest Masculin 7,4 9,7 16,7 18,1 14,1 13,8Féminin 3,5 9,5 17,1 12,5 13,7 11,4total 5,3 9,6 16,9 15,5 13,9 12,6

Nord-oust Masculin 4,4 8,4 14,9 17,2 22,2 12,6Féminin 5,1 8,2 14,8 17,0 28,7 13,3total 4,8 8,3 14,9 17,1 25,4 12,9

Sahel Masculin 6,6 7,2 10,0 11,3 12,1 9,1Féminin 7,1 6,2 9,0 9,8 15,5 8,9total 6,8 6,8 9,6 10,6 13,7 9,0

Est Masculin 4,9 7,1 11,4 11,9 26,3 9,9Féminin 8,0 9,7 10,8 15,7 22,8 11,8total 6,4 8,4 11,1 13,9 24,4 10,8

Sud-ouest Masculin 19,9 10,8 12,0 15,2 14,5 14,1Féminin 17,9 9,6 15,4 8,9 15,8 13,4total 18,9 10,2 13,8 12,0 15,1 13,7

Centre-Nord Masculin 10,3 13,1 17,1 23,8 27,1 17,0Féminin 12,8 13,9 16,4 22,8 28,4 17,4total 11,5 13,5 16,7 23,3 27,8 17,2

Centre-Oest Masculin 8,0 9,3 13,8 17,8 21,1 12,8Féminin 6,5 7,2 11,0 16,9 19,6 11,0Féminin 6,5 7,2 11,0 16,9 19,6 11,0total 7,2 8,3 12,4 17,4 20,3 11,9total 7,2 8,3 12,4 17,4 20,3 11,9

Centre Masculin 8,8 13,3 13,2 14,5 22,6 13,9Centre Masculin 8,8 13,3 13,2 14,5 22,6 13,9

Féminin 10,1 10,5 12,4 15,4 20,9 13,1Féminin 10,1 10,5 12,4 15,4 20,9 13,1total 9,5 11,9 12,8 14,9 21,7 13,5total 9,5 11,9 12,8 14,9 21,7 13,5

Nord Masculin 10,3 14,1 15,5 18,0 18,5 13,5Nord Masculin 10,3 14,1 15,5 18,0 18,5 13,5

Féminin 10,0 13,1 14,6 23,8 16,3 13,5Féminin 10,0 13,1 14,6 23,8 16,3 13,5total 10,2 13,5 15,0 21,1 17,4 13,5total 10,2 13,5 15,0 21,1 17,4 13,5

Centre-Est Masculin 24,5 22,6 21,9 26,0 40,8 25,2Centre-Est Masculin 24,5 22,6 21,9 26,0 40,8 25,2

Féminin 16,3 19,6 18,4 23,5 29,5 20,6Féminin 16,3 19,6 18,4 23,5 29,5 20,6total 20,7 21,1 20,1 24,8 35,0 22,8total 20,7 21,1 20,1 24,8 35,0 22,8

TOTAL Masculin 9,2 12,2 15,4 19,0 24,3 16,1TOTAL Masculin 9,2 12,2 15,4 19,0 24,3 16,1

Féminin 8,8 11,2 15,1 18,3 24,6 15,5Féminin 8,8 11,2 15,1 18,3 24,6 15,5total 9,0 11,7 15,2 18,7 24,4 15,8total 9,0 11,7 15,2 18,7 24,4 15,8

Page 152: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la pauvreté au Burkina Faso en 1998152

Tableau V.2.4.14: taux de morbidité par quintile et selon la région économique:1998quintiles de dépenses total

1 2 3 4 5Ouaga Masculin 5,5 3,9 8,7 9,0 10,0 9,2

Féminin 8,9 4,2 11,6 11,3 12,5 11,6total 7,3 4,0 10,2 10,1 11,2 10,3

Bobo Masculin 22,0 10,2 8,3 6,9 13,2 11,1Féminin 19,9 9,8 11,0 10,8 13,4 12,4total 20,9 10,0 9,6 8,8 13,3 11,7

Autres villes Masculin 5,6 6,0 6,4 8,0 13,6 10,0Féminin 6,6 6,4 4,3 9,6 15,8 11,0total 6,1 6,2 5,2 8,8 14,7 10,5

Ouest Masculin 3,5 5,4 7,8 7,3 8,2 6,5Féminin 5,0 5,4 7,4 6,8 9,3 6,8total 4,2 5,4 7,6 7,0 8,7 6,7

Nord-oust Masculin 5,2 3,8 5,8 5,9 10,5 5,9Féminin 3,7 3,5 6,0 7,1 12,8 5,9total 4,4 3,6 5,9 6,5 11,6 5,9

Sahel Masculin 6,8 3,9 4,2 7,2 7,3 5,8Féminin 6,7 5,6 5,8 6,4 8,2 6,5total 6,7 4,7 5,0 6,8 7,7 6,1

Est Masculin 7,2 6,6 6,4 9,8 9,4 7,7Féminin 5,2 8,3 7,6 7,6 13,7 8,2total 6,2 7,5 7,0 8,7 11,6 8,0

Sud-ouest Masculin 7,6 5,9 7,6 9,9 17,3 9,3Sud-ouest Masculin 7,6 5,9 7,6 9,9 17,3 9,3

Féminin 4,7 7,9 7,2 9,5 14,9 8,3Féminin 4,7 7,9 7,2 9,5 14,9 8,3total 6,1 6,9 7,4 9,7 16,0 8,8total 6,1 6,9 7,4 9,7 16,0 8,8

Centre-Nord Masculin 2,9 3,5 7,0 7,0 9,7 5,1Centre-Nord Masculin 2,9 3,5 7,0 7,0 9,7 5,1

Féminin 1,9 3,2 6,9 8,3 8,9 5,0Féminin 1,9 3,2 6,9 8,3 8,9 5,0total 2,4 3,3 6,9 7,7 9,2 5,1total 2,4 3,3 6,9 7,7 9,2 5,1

Centre-Oest Masculin 6,8 3,9 5,6 10,4 11,7 7,6Centre-Oest Masculin 6,8 3,9 5,6 10,4 11,7 7,6

Féminin 3,5 5,3 7,3 8,9 10,5 6,9Féminin 3,5 5,3 7,3 8,9 10,5 6,9total 5,0 4,7 6,5 9,6 11,0 7,2total 5,0 4,7 6,5 9,6 11,0 7,2

Centre Masculin 4,6 5,3 5,8 7,0 11,9 6,6Centre Masculin 4,6 5,3 5,8 7,0 11,9 6,6

Féminin 5,1 6,4 6,1 10,2 11,6 7,5

Page 153: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la pauvreté au Burkina Faso en 1998153

total 4,9 5,8 6,0 8,7 11,7 7,1Nord Masculin 2,3 3,6 3,9 5,7 6,1 3,6

Féminin 2,1 3,2 4,1 6,8 3,5 3,4total 2,2 3,4 4,0 6,3 4,8 3,5

Centre-Est Masculin 2,7 3,8 6,0 9,3 9,1 5,5Féminin 2,1 5,0 7,4 9,0 11,3 6,2total 2,4 4,4 6,8 9,2 10,4 5,9

TOTAL Masculin 4,7 4,6 6,1 7,9 10,9 6,9Féminin 3,9 5,2 6,7 8,5 12,1 7,2total 4,3 4,9 6,4 8,2 11,5 7,1

Tableau V.2.4.15: taux de morbidité par quintile et selon le groupe socio-économique duchef de ménage:1998

quintiles dedépenses

total

1 2 3 4 5Salariés du public Masculin 7,3 9,2 5,6 9,6 13,1 12,4

Féminin 5,9 1,3 3,9 9,6 13,3 12,1total 6,5 5,0 4,6 9,6 13,2 12,2

Salariés du privé structuré Masculin , ,0 ,0 3,9 11,3 10,2Féminin , ,0 ,0 10,3 16,7 15,4total , ,0 ,0 7,1 14,0 12,8

Salariés du privé non structurés Masculin 5,0 8,7 9,3 11,2 13,5 11,7Féminin 18,7 ,0 7,2 9,3 15,2 11,8total 11,1 3,8 8,2 10,3 14,3 11,8

Indépendants ou employeurs nonagricoles

Masculin 10,0 5,8 8,6 6,9 11,3 9,7

Indépendants ou employeurs nonagricoles

Masculin 10,0 5,8 8,6 6,9 11,3 9,7

Féminin 10,8 2,3 11,3 9,9 14,4 12,0Féminin 10,8 2,3 11,3 9,9 14,4 12,0total 10,5 4,0 10,0 8,4 12,8 10,8total 10,5 4,0 10,0 8,4 12,8 10,8

Agriculteurs de coton Masculin 6,2 4,5 7,0 8,0 8,9 7,0Agriculteurs de coton Masculin 6,2 4,5 7,0 8,0 8,9 7,0

Féminin 4,5 5,5 6,5 8,1 10,1 7,0Féminin 4,5 5,5 6,5 8,1 10,1 7,0total 5,3 5,0 6,7 8,0 9,5 7,0total 5,3 5,0 6,7 8,0 9,5 7,0

Agriculteurs vivriers Masculin 4,3 4,5 5,8 7,9 9,1 5,9Agriculteurs vivriers Masculin 4,3 4,5 5,8 7,9 9,1 5,9

Féminin 3,6 5,1 6,6 8,2 10,6 6,3Féminin 3,6 5,1 6,6 8,2 10,6 6,3total 3,9 4,8 6,2 8,0 9,9 6,1total 3,9 4,8 6,2 8,0 9,9 6,1

Page 154: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la pauvreté au Burkina Faso en 1998154

Aides familiaux , bénévoles et apprentis Masculin 12,6 ,0 ,0 6,2 25,1 11,4Féminin 7,7 6,9 ,0 1,6 12,6 6,9total 9,5 3,5 ,0 3,7 18,9 9,1

Chômeurs Masculin 1,5 7,8 5,8 4,7 15,0 8,5Féminin 5,7 8,4 12,1 16,7 11,6 11,7total 3,5 8,1 9,5 10,5 13,3 10,1

Chefs de ménage inactifs Masculin 5,6 7,0 4,9 8,6 11,6 7,8Féminin 5,2 7,3 5,2 11,2 12,2 8,3total 5,4 7,2 5,0 9,9 11,9 8,1

TOTAL Masculin 4,7 4,6 6,1 7,9 10,9 6,9Féminin 3,9 5,2 6,7 8,5 12,1 7,2total 4,3 4,9 6,4 8,2 11,5 7,1

Page 155: PROFIL ET EVOLUTION DE LA PAUVRETE AU BURKINA FASO

Analyse de la pauvreté au Burkina Faso en 1998155

EST

CENTRE

NORD

NORD-OUEST

CENTRE-OUEST

CENTRE-NORD

CENTRE-EST

OUEST

SAHEL

SUD-OUEST

TAPOA

SOUM

COMOE

HOUET

PONI

TUY

GOURMA

SENO

KOSSI

ZIRO

SISSILI

OUDALAN

GNAGNA

BAM YAGHA

BALE

BANWA

YATENGA

IOBA

BOULGOU

SAN

MA

TEN

GA

SOUROU

MOUHOUN

KOMPIENGA

SANGUIE

BAZEGA

LOROUM

NAHOURI

PASSORE

LERABA

KOMANDJARI

KADIOGO

NOUMBIEL

BOUGOURIBA

KENEDOUGOU

NAYALA

NAMENTENGA

KOULPELOGO

BOULKIEMDEGANZOURGOU

ZOUNDWEOGO

OUBRITENGA

KO

UR

ITEN

GA

ZONDOMA

KO

UR

WE

OG

O

LES DIX REGIONS ECONOMIQUES ENQUETE PRIRITAIRE 1998

N

60 0 60 120 Kilomètres