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Sommaire :
P.3/4. Spécial : Mois Nouvel an Ethiopien
P.5. Un chant Nyahbinghi : Everytime I chant
Nyahbinghi
P.6. Lois Nyahbinghi : les Prêtres Nyahbinghi
P.7/10. Un militant : Elie Domota
P.11/14. Ital : Soupe Ital /Plante médicinale : Ail
P.15 Pubs Fari internationales/évènements,
photos & liens
P.16. Nouvelles Rastafari : African Union Diaspora
meeting
P.17. Verdict Rastafari
P.18 Contacts Rastafari’s Way Nyahbinghi Order.
EWFG 77.
3
NOUVEL AN ETHIOPIEN
11 SEPTEMBRE
Allumages du feu sacré vers l’Est et ré-
citation des 7 psaumes :
68. 2. 83. 94. 20. 11. 9
Puis les psaumes suivants :
1, 24, 121 ,133 ,122
Ensuite la prière de la délivrance
RASTAFARI.
« L’éducation est le moyen par le-
quel Bonne année à tous, le 11 septembre
2011, jour de célébration du nouvel an Ethio-
pien : en ahmarique Enkutatash.
Nous fêtons cette année l’an 2004 en Ethiopie.
Le calendrier éthiopien est le principal calen-drier utilisé en Éthiopie. Il est construit sur base
du calendrier copte d'après l'ancien calendrier égyptien, mais à l'instar du calendrier julien ajoute un jour épagomène tous les 4 ans, et débute l'année le 11 septembre.
Comme le calendrier copte, le calendrier éthiopien a douze mois de 30 jours chacun plus cinq ou six jours épagomènes (habituellement appelés treizième mois), mais avec des noms en amharique. Le sixième jour épagomène est ajouté tous les quatre ans le 29 août dans le ca-lendrier julien, six mois avant le jour épagomène de ce dernier calendrier (en fin février). Ainsi, le nouvel an éthiopien, le 1er du mois de Mäskäräm se fête le 11 septembre dans le calendrier julien lorsque le sixième jour est ajouté. Pour les années du calendrier grégorien allant de
1901 à 2099 incluse, l'équivalent correspond aux 11 et 12 septembre.
Pour indiquer la date, les Éthiopiens ont utilisé à l'origine l'Ère de l'Incarnation, qui fixe la date de l'incarnation de Jésus au 25 mars de l'an 9 de l'ère chrétienne (Julien) (choisie par Annia-nus d'Alexandrie au début du Ve siècle). Mais la première année civile débuta sept mois plus tôt, le 29 août de l'an 8 (Julien), ce qui entraîna un décalage de huit ans avec le comput gré-gorien du 1er janvier au 10 septembre puis un décalage de sept ans pour le reste de l'année
grégorienne.
Cependant, par le passé un certain nombre d'autres computs ont été utilisés. L'un d'entre eux était l'Anno Mundi, fixant la date de la Création à -5492. Un autre était l'Ère des Martyrs, qui débute habituellement en 284 de l'ère chrétienne exactement le 29 aout 284 du calendrier ju-lien). Deux autres méthodes connues pour indiquer la date, qui ne sont pas fixées comme comput à part entière, sont : l'An de grâce, qui est basée sur le cycle de 532 pâques successi-ves ; et une méthode basée sur des séries de quatre années nommées d'après les Évangiles dans l'ordre des Apôtres, Matthieu, Marc, Luc et Jean.1
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Les mois
Fêtes et jours fériés
Heures
Le décompte des heures se fait à partir de 6 heures du matin.
Midi est à 6 heures. Quand il est 15 heures en heure solaire, il est 9 heures pour les Éthiopiens.
Amharique Copte Date de commencement Date de commencement
après le 6ème jour épagomène
Mäskäräm Tut 11 septembre 12 septembre
Teqemt Babah 11 octobre 12 octobre
Hedar Hatur 10 novembre 11 novembre
Tahesas Kiyahk 10 décembre 11 décembre
Ter Tubah 9 janvier 10 janvier
Yäkatit Amshir 8 février 9 février
Mägabit Baramhat 10 mars 10 mars
Miyazya Baramundah 9 avril 9 avril
Guenbot Bashans 9 mai 9 mai
Säné Ba'unah 8 juin 8 juin
Hamlé Abib 8 juillet 8 juillet
Nähasé Misra 7 août 7 août
Pagumén Nasi 6 septembre 6 septembre
Date Nom français Nom local Remarque
6 ou 7 janvier Noël orthodoxe Genna/Ledät (ገገገገገ) Naissance de Jésus-Christ
10 janvier Fête du Sacrifice 'Id al-Adha Variable. La date était pour l'année 2006
19 janvier Fête de l'Épiphanie Temqet (ገገገገ)
2 mars Commémoration de la vic-toire d'Adoua
Ye'adowa Bä'al ou Adwa del (ገገገ ገገ)
Victoire de Ménélik II contre les Italiens (1896)
11 avril Naissance du prophète Ma-homet
Mäwlid an-Nabi Variable. La date était pour l'année 2006
21 avril Vendredi saint orthodoxe Siqlet (Crucifixion) Variable. La date était pour l'année 2006
23 avril Pâques orthodoxe Fasika (ገገገ) Variable. La date était pour l'année 2006
24 avril Lundi de Pâques Variable. La date était pour l'année 2006
1er mai Fête du Travail
5 mai Jour de la Libération/Victoire des Patriotes éthio-piens
Omédla del (ገገገገ ገገ) Retour d'Haïlé Sélassié Ier à Addis-Abeba (1941)
28 mai Fête nationale Chute du régime Derg
18 août Buhe Transfiguration de Jésus-Christ
11 septembre Nouvel an éthiopien Enqoutatash (ገገገገገገ)
27 septembre Mesqel : fête de la vraie Croix
Mäsqäl (ገገገገ)
24 octobre Fin du mois du Ramadan 'Id al-Fitr Variable. La date était pour l'année 2006
5
« Everytime I chant Nyahbinghi »
Everytime I chant Nyahbinghi
I and I want to go home a yard
Yes for Everytime I chant Nyahbinghi
I and I want to go home a yard
The rastaman tired fe live in a babylone
There is pure victimisation
For throught the power of the king of kings
I and I must go home a yard
For throught the power of the king of kings
I and I must go home a yard
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Lois Nyahbinghi
LES PRETRES
Un prêtre Nyahbinghi est ordonné par Rastafari. Il
est révélé par son travail individuel et une vie avec hau-
teur divine de plusieurs années. Il doit être un homme
intègre, et avoir la prophétie comme directive.
Le prêtre officie autour de l’autel du Tabernacle et
dirige la congrégation dans les prières et dans les sanc-
tifications des nouveau-nés : fils et filles de l’ordre du
Nyahbinghi.
Le prêtre Nyahbinghi peut avoir sa Reine, comme
l’ont fait Aaron, Zadok, etc….mais elle doit avoir des
qualités et se conformer aux lois de Rastafari. Le prêtre
Nyahbinghi doit être une personne de justice qui emmè-
ne ses travaux à l’extérieur sans partialité. Il doit garder
une livity Ital pour être sur de ne pas souiller le temple
vivant de Rastafari avec de la chair abominable . La si-
gnature du prêtre Nyahbinghi doit être apposée sur tous
les documents officiels de l’Ordre du Nyahbinghi.
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Elie Domota
UGTG
LKP
Elie Domota, porte-parole du comité
Lyannaj kont pwofitasyon, a accordé
en exclusivité une longue interview à
France-Antilles…
Qui sont les profiteurs ?
L'Etat, les collectivités, les capitalistes, les patrons.
On se rend bien compte quand on analyse la structu-
re des prix des marchandises que les Guadeloupéens
devraient acheter leurs produits, au maximum 10%
plus chers qu'en France et même que certains pro-
duits devraient coûter moins chers, particulièrement
ceux qui sont exonérés de taxes comme la TVA. On
ne comprend pas pourquoi, notamment sur les pro-
duits de première nécessité, il existe des marges de
30, 40, 50 et parfois 80%. Cela, personne ne peut
nous l'expliquer. Avec la complicité de l'Etat, les im-
portateurs-distributeurs s'en mettent plein les poches.
Et ça ne dérange pas trop les collectivités parce que
les importations leur procurent des recettes grâce à
l'octroi de mer. Dans cette histoire-là, tous ceux que
je viens de citer arrivent à se tirer d'affaire et c'est tou-
jours les mêmes qui paient : les consommateurs, les
travailleurs, en somme les Guadeloupéens.
Vous dites qu'il faut inventer des outils, faire preuve
d'imagination. Pour certains points de votre plate-
forme, cela signifie clairement des aménagements
législatifs. Votre objectif est-il un changement de sta-
tut de la Guadeloupe ? L'indépendance ?
Ce sont des raccourcis qui arrangent certains. Nous
ne sommes pas dans cette configuration. On peut ré-
pondre aux questions qui sont posées. Un petit exem-
ple. Mme Koury parlait des revendications sur les
droits et libertés syndicales. Aujourd'hui, la loi prévoit
un certain nombre de choses mais la loi n'interdit pas
de proposer mieux, tant au niveau des salaires que
de la représentation du personnel. On vient de signer
dans le secteur de la sécurité un accord qui permet
d'organiser des élections de délégués du personnel
dans des entreprises de six salariés. Le code du tra-
vail prévoit onze. Et l'accord est valable. Les accords
d'entreprise, les accords de branche, les conventions
collectives peuvent permettre d'améliorer les situa-
tions existantes. Pas la peine d'aller proposer de nou-
velles lois au parlement.
Deuxième chose, la notion de pays au sens de l'Euro-
pe permet justement dans le cadre du développement
territorial de faire des aménagements qui sont tout à
fait conformes à tout ce qui existe aujourd'hui mais
qui tiennent compte des réalités locales. On peut,
avec les outils à notre disposition, faire un certain
nombre d'aménagements pour répondre à la platefor-
me de revendications. Quand à l'idée d'évolution
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statutaire, nous ne sommes pas aujourd'hui dans ce
débat et comme je l'ai dit samedi après-midi, ce que
nous demandons, ce sont des réponses aux préoc-
cupations des Guadeloupéens.
8 000 à 25 000 manifestants sur 400 000 habitants,
soit 2 à 5% de la population, cela vous donne-t-il la
légitimité du peuple ?
J'aime bien les chiffres. Faites le ratio et rapportez-
le aux 64 millions de la population française et vous
verrez que jamais une telle manifestation n'a été or-
ganisée en France. Vous prenez 25 000 personnes
divisées par 400 000 et vous multipliez ça par 64
millions et vous verrez ce que ça donne en France.
Dans un pays normal, après une manifestation
d'une telle ampleur, Lurel et Gillot auraient démis-
sionné. C'est une très très très grosse manifesta-
tion. Ca prouve qu'aujourd'hui Liyannaj kont pwofita-
syon est une émanation du peuple guadeloupéen.
Et c'est pour cela que nous recevons des marques
de soutien. Tout le monde a vu, hier, (NDLR diman-
che) que les gens sont venus dans les rues de Poin-
te-à-Pitre non pas pour le carnaval mais pour mar-
quer leur adhésion au mouvement. C'est la Guade-
loupe.
Parlons de la méthode. Que dites-vous aux Morna-
liens qui n'ont plus d'eau depuis trois jours, aux agri-
culteurs qui n'arrivent pas à écouler leur production,
aux travailleurs expulsés des entreprises de Jarry ?
On le voit, on le comprend. Nous aussi, on en souf-
fre, nous aussi nous n'avons pas d'eau. Mais arrê-
tons-nous sur les causes et non sur les conséquen-
ces. Si le mouvement dure et perdure, c'est tout
simplement parce qu'il y a en face la non volonté de
vouloir régler la situation. Vous avez tous entendu,
comme moi, Mme Koury et M. Vion dirent que ce
n'était pas possible, qu'il fallait être raisonnable et
responsable.
Aujourd'hui, dans ce petit pays, des entreprises sont
exonérées de charges sociales. Certains chefs d'en-
treprise ne paient pas de charges sociales et patro-
nales depuis des années. Pas un sou. Il y en a qui
s'en mettent plein les poches avec la défiscalisation
pour acheter des bateaux et toutes sortes de trucs
dans les pays étrangers ou dans la Caraïbe. L'Etat
français est en train de financer les banques et les
spéculateurs qui déclarent des bénéfices. La Socié-
té Générale et la BNP vont se partager 10 milliards
d'euros alors qu'ils sont en train de déclarer des bé-
néfices. Et que demande le peuple ? Plus de digni-
té, l'amélioration du pouvoir d'achat et pouvoir tra-
vailler et vivre décemment. Comment peut-on tolé-
rer que quelqu'un doive utiliser une semaine de sa
paye pour payer l'essence ?
Bien évidemment les conséquences de ce mouve-
ment sont graves, mais elles ne sont que le fruit de
la non-volonté de l'Etat, des politiques et des socio-
professionnels de négocier.
Quand on voit que le Medef et les autres organisa-
tions professionnelles prennent la sion de fermer
toutes les entreprises en se disant que lè Gwadlou-
péyen ké fen yo ké manjé yo antré yo. On est tou-
jours dans un rapport de classes et de races dans
ce pays. Comme en 1967…
Vous n'avez pas l'impression que la sauce va coû-
ter plus chère que le poisson ?
Il y a deux solutions. Soit on veut rester des sous-
hommes, des rampants, dans ce pays, que nos en-
fants se prostituent, se droguent, qu'aucun Guade-
loupéen n'accède à des postes à responsabilité, que
nous la majorité, on reste les larbins de la minorité.
Soit on lève la tête et on se bat. Nous, on a choisi
de lever la tête et de se battre.
Certains vous accusent de manipuler ou d'orches-
trer les violences urbaines. Est-ce vrai ?
Je n'aime pas cette question. Le système aujour-
d'hui, cherche par tous les moyens à discréditer le
9
mouvement. Tous les jeunes qui sont dans les rues
aujourd'hui ne sont pas des martiens. Ce sont des
Guadeloupéens. Des Guadeloupéens qui font juste-
ment partie de ceux qui sont discriminés : les mille
personnes qui quittent le système scolaire chaque
année, qui ne trouvent pas de travail. Dans un pays,
la majorité est exclue de tout, du savoir, du travail, de
l'insertion, il ne faut pas s'étonner après des dérives
et des déviances à tous les niveaux dans la société.
Certains vous accusent de jouer le jeu de Jégo et Mi-
chaux-Chevry. Que leur répondez-vous ?
Ceux qui disent ça, refusent d'assumer leurs respon-
sabilités. Je ne suis sur aucune liste. Le collectif n'a
pas l'ambition d'aller ni aux législatives, ni aux régio-
nales, ni à aucune élection locale, ni à l'assemblée
unique. Ce qui est navrant dans ce petit pays-là, c'est
que quand quelqu'un se bat c'est forcément qu'il est
piloté ou manoeuvré par quelqu'un.
J'invite tous ces gens à se mettre plutôt au travail
pour faire avancer les choses et donner gain de cau-
se aux Guadeloupéens.
A chaque conflit, on constate une dérive d'exclusion.
Des gens se plaignent de racisme, d'entendre blan
dewo ?
Les blancs sont victimes de discrimination en Guade-
loupe ? C'est ça la question ? J'aimerais bien qu'on
me prouve ça. Il
faut être très sé-
rieux sur ces
questions-là. Les
victimes dans cet-
te histoire, c'est
qui ? Nous som-
mes majoritaires en Guadeloupe, nous sommes ex-
clus de tout. Les entreprises à Jarry sont dirigées par
des métropolitains, n'embauchent que par des boîtes
d'intérim et des cabinets de consultants dirigés par
des blancs qui ne recrutent que des blancs. Tout l'en-
cadrement des grandes entreprises en Guadeloupe
est blanc. Dans les administrations, tous les grands
services sont dirigés par des blancs. Et on veut me
dire que les blancs sont victimes de discrimination en
Guadeloupe ?
Aujourd'hui, la majorité originaire des communautés
africaines et indiennes, n'a aucun pouvoir dans ce
pays. Il y a deux ou trois Guadeloupéens qui sont
chefs de service à l'Assedic ou bien à l'ANPE, à l'Adi,
pour gérer le RMI, à la CGSS pour gérer la CMU.
Tout ce qui concerne la misère. Les vrais champs de
pouvoir politique, financier, ce ne sont pas les Gua-
deloupéens d'origine africaine ou indienne qui les dé-
tiennent.
Par contre, sur les terrains de football, de handball,
sur les pistes d'athlétisme, là on nous connaît bien.
On est capable d'être capitaine de l'équipe de Fran-
ce, de courir sur les stades, mais on n'est pas capa-
bles de diriger. J'aimerais bien
qu'on m'explique pourquoi.
Vous avez-parlé de points à
négocier dans l'immédiat,
concernant le pouvoir d'achat,
l'augmentation des bas salai-
res de 200 euros, etc. Jusqu'à
quel point êtes-vous prêts à
aller ?
Seule la négociation le dira. Et
on n'a pas commencé les né-
gociations
10
(N.D.L.R., cette interview a été réalisée hier matin à
10 heures). Si en face, il n'y a pas de réelle volonté de
faire des propositions qui aillent dans le sens d'aider
les Guadeloupéens à surmonter la période actuelle,
les Guadeloupéens seront obligés de rester dans la
rue. La seule réponse qu'on a eue de Mme Koury et
des autres était : «C'est pas possible, c'est pas pos-
sible, c'est pas possible. »
Il faut bien comprendre que ce n'est pas un mouve-
ment de grève pour réclamer des NAO. Il n'y avait pas
moins de 25000 personnes à Pointe-à-Pitre, samedi,
chiffres officiels de la police. De mémoire de Guade-
loupéen, on n'avait jamais vu ça. Il y a quelque chose.
Les gens ne sont pas téléguidés. Il y a quelque cho-
se. C'est un malaise ambiant. Et je crois qu'il faut s'at-
tarder dessus. S'il n'est pas traité maintenant, dans
cinq ans, on se retrouvera réellement dans des déri-
ves sociales.
Travailler sur la société guadeloupéenne, répondre
aux préoccupations des Guadeloupéens, c'est juste-
ment empêcher la barbarie de demain.
Quand je dis ça, je pense à l'intervention de Christo-
phe Louis de la CGPME. Il a parlé des Trente glorieu-
ses. Elles sont arrivées après la guerre. Le Front po-
pulaire est arrivé à une période où justement le mon-
de était en crise après le krack de 1929 qui a créé la
pauvreté, l'exclusion. Ce qui a entraîné la montée des
extrémismes en Europe, le renforcement du fascisme
et l'émergence d'Hitler. Lorsque les travailleurs ont
commencé à gronder, le Front populaire est arrivé au
pouvoir et ils ont gagné un certain nombre de revendi-
cations, les congés payés. En très peu de temps. Jus-
tement parce qu'il fallait faire en sorte d'aider le peu-
ple français dans sa cohésion et dans sa solidarité.
Référons-nous à l'histoire. Aujourd'hui, le gouverne-
ment est en train de donner des sous aux patrons et
pendant ce temps, on licencie des travailleurs. Et
quand ils réclament quelque chose, on leur demande
d'être raisonnables et responsables. Sinon, c'est la
répression. C'est le même cas de figure qu'en 1936.
On a vu ce que ça a donné. La barbarie. Nous aujour-
d'hui, nous ne sommes pas des barbares. Nous di-
sons simplement qu'il faut aider les travailleurs, le
peuple guadeloupéen. Les outils sont là. Il faut les
mettre en œuvre pour répondre aux questions. C'est
possible.
En 1967, 2, 5% se
sont transformés en
25% pour les travail-
leurs de la canne. En
1968, en France, les
grévistes ont obtenu
35% d'augmentation des bas salaires. Comment Sar-
kozy a-il fait pour trouver en deux heures 400 milliards
pour financer les banques. Comment Lurel et Gillot
ont-ils fait pour trouver en une heure trois millions
d'euros pour débloquer le dossier de l'essence trop
chère ? Et on vient nous dire que rien n'est possible
pour les travailleurs! Aujourd'hui, nous n'avons pas
d'autre choix que de rester en grève. Il faut continuer
à faire monter la pression. Chacun devra assumer ses
responsabilités.
Les gens ne sont pas téléguidés. Il y a un malaise
ambiant. S'il n'est pas traité maintenant, dans cinq
ans, on se retrouvera réellement dans des dérives
sociales.
«Jou nou ke mete a jounou, peke vwe jou.»
Qui est Elie Domota, le leader du LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon) à la tête du
mouvement social qui a commencé au mois de janvier 2009 en Guadeloupe ? Découvrez en quelques lignes une biographie d’Elie Domota. Né en 1963 en Guadeloupe, Elie Domota est fils d’un père charpentier et d’une
mère femme de ménage dans une cantine scolaire. A cause de son origine mo-deste et de la profession de son père, ses proches le surnomment Moïse. Avec ses parent, ses 4 frères et sa soeur, Elie Domota vit dans un quartier populaire
de la ville de Basse-Terre. Dès l’âge de 14 ans il intègre les Jeunesses Ouvrières
Chrétiennes, démontrant son tempérament militantiste.
Pour poursuivre ses études comme la plupart des guadeloupéens, il doit quitter son île pour s’inscrire à l’IUT de Gestion de Grenoble. Il passera ensuite une
maîtrise d’administration économique et sociale et accomplira un troisième cycle
d’urbanisme.
Elie Domota décide de rentrer en Guadeloupe en 1991 et devient directeur ad-joint de l’ANPE. Il se retrouve donc directement confronté au problème du chô-mage en Guadeloupe qui atteint aujourd’hui 22% de la population active. Dans le
même temps il devient secrétaire général de l’UGTG, le principal syndicat de la
Guadeloupe.
Source : Americas-fr.com
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Soupe Ital
Besoins :
Giromon
Epinards ou Cotes de blettes
Poyots
Oignons
Celeri
Carottes
lentilles
Lait de coco
Couper les légumes, les faire bouillir avec les lentilles environ
40 mn avec les poyots et un peu de sel et d’huile ( 1 c à café), ajouter un peu d’ail, le lait de coco, et ser-
vir chaud.
Antibiotique (Nature)
• La médecine actuelle admet que l'ail est un antibiotique naturel qui peut jouer un rôle déterminant comme
médecine préventive et comme agent thérapeutique.
Anti-inflammatoire (Nature) L'allicine est un puissant anti-bactérie.
Anti-poison et répulsif contre les serpents (Nature / Jus)
• Durant les périodes de moissons, alors que les herbes sont hautes et que le serpent sommeille, les paysans romains consom-maient à chaque repas une double ration d'ail pour se protéger contre une morsure mor-telle. Les bergers des montagnes dans l'est de l'Europe avaient l'habitude de se frotter les mains avec des gousses d'ail avant d'aller traire leur troupeau pour éloigner les serpents.
Au Québec, le dr Rainville, co-fondateur de l' École de médecine vétérinaire de St-Hyacinthe allait soigner
les vaches et autres animaux chez les fermiers et il emportait toujours un petit flacon de jus d'ail
pour s'en frotter les mains avant de toucher aux animaux malades.
Par analogie, en Chine, la gousse d'ail est un talisman contre le poison. Les Arabes l'utilisent en-
core comme contre-poison ainsi que les habitants de plusieurs pays du Tiers Monde, surtout contre
l'empoisonnement par le plomb.
Anthelmintique (Décoction)
• L'ail, en décoction (25 g dans 1 litre d'eau bouilli) combat les vers intestinaux . Dans le comté de
Lancaster en Penn sylvanie , les Amish prônent les vertus de l'ail nature et continue à combattre les
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Anthelmintique (Décoction)
• L'ail, en décoction (25 g dans 1 litre d'eau bouilli) combat les vers intestinaux . Dans le comté de Lancaster
en Penn sylvanie , les Amish prônent les vertus de l'ail nature et continue à combattre les vers intestinaux
tant chez l'homme que chez l'animal avec de simples caieux.
Anticancérigène (Nature)
• C'est dans le domaine du cancer que l'ail semble remporter ses plus grandes victoires. Selon plusieurs re-
vues médicales (American Chinese Medecine, Science, Journal of Urology)l'ail peut réduire les tumeurs
même malignes. L'ail augmente le taux de combativité du système immunitaire pour protéger notre système,
notamment dans certains types de cancer comme celui du sein, de l'estomac, du côlon et de la peau.
Le dr Benjamin Law, professeur au département de microbiologie de l'Université de Loma Linda, école de
médecine de Californie, affirme que l'ail diminue la progression de champignons parasites - maladie qui est
associée à de nombreuses victimes du SIDA. Sans entrer dans les détails, cette maladie se traduit par de la
fièvre, des symptômes de pneumonie et des lésions cutanées et l'ail aide à détruire les cellules can-
cérigènes.
Augmente la longévité (Nature)
• Un sociologue américain de l'Institut national de géontologie a étudié, au siècle dernier, la courbe de mor-
talité chez les personnes de 65 ans et plus. I1 a remarqué un fait troublant sur plus de 8500 centenaires: ils
étaient, pour la plupart, de grands consommateurs d'ail.
Antiseptique - Antibactéricide
• Ses propriétés bactéricides contre les infections bactériennes, fongiques et virales ont été reconnues (pour
la première fois par Louis Pasteur en 1858. A cause de sa haute teneur en sulfure d'allyle, l'ail remplace de
plus en plus les antibiotiques dans la médecine vétérinaire. L'ail, en infusion pour nettoyer la plaie, traite
aussi les coupures, les brûlures et les blessures mineures.
Béchique (Nature)
Cardiovasculaire et Hypertensive (Nature)
• Les chercheurs ont récemment prouvé que l'ail contient de l'ajoène qui, tout comme l'aspirine, empêche la
coagulation du sang et, de ce fait, apporte une meilleure fluiditée et protège le système contre les risques
cardiovasculaires. I1 diminue la tension artérielle et le taux de cholestérol. Des études cliniques effectuées
dans 15 pays ont démontré que l'ail pourrait freiner l'obstruction artérielle et même faire régresser ce proces-
sus selon le cardiologue Arun Bordia, du Tagore Medical College en Inde, proriétés attribuables à la
présence d'antioxydants capables de neutraliser les agents responsables de la destruction artérielle. On lui
attribue la capacité de réduire les plaques d'athéromes et à prévenir la formation de nouvelles lésions.
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Carminative (Nature)
Combat la grippe, I'angine et la bronchite (Nature)
• Il régularise les sécrétions bronchites et antirhumatismales
Contre la diarrhée (Nature)
• Il n'y a rien de plus désagréable que d'avoir la diarrhée en voyage'. Malheureusement, c'est un fait qui arrive
très souvent dans certains pays du monde. Afin de combattre les bactéries contenues dans la nourriture et
les conséquences désagréables qui s'en suivent, on n'a qu'à croquer un ou deux caieux d'ail avant le repas
ou émincés natures sur les aliments. L'ail cuit n'a, dans ce cas, aucun effet bénéfique.
Dépurative (Nature)
Purifie le sang
Désinfectante (Cataplasme)
Digestive (Nature)
• Paradoxalement, même si l'ail est parfois indigeste, il active la sécrétion gastrique et stimule l'intestin.
Diurétique (Nature)
Diminue les infestions vaginales (Douche)
Diminue le taux de cholestérol (Nature)
• L'ail apporte des effets sur le taux de cholestérol sérique, propriété contenue dans l'allicine.
• L'allicine est formé de l'acide aminé "alliin" converti en allicine par une enzyme "alliinase" lorsque l'ail est
coupé mastiqué et ingéré.
Expectorante (Vapeur)
Fortifiante (Nature)
• Reconnu depuis l'Antiquité, l'ail redonnait des forces aux plus démunis cf. la construction des pyramides.
Chez les Grecs et les Romains, les militaires de carrière faisaient prendre de l'ail à leurs soldats avant l'atta-
que... pour en doubler l'impact! car l'ail est la plante privilégiée de Mars, le dieu de la guerre par laquelle il
devient combatif et invincible. Cette force mystérieuse qu'on attribuait à l'ail a permis à Ulysse d'éviter que
Circé le change en porc. En Provence, l'expression Vait'en manja d'aiet! Littéralement Pars en mangeant de
l'ail! signifie en réalité: Pars et fais-toi soldat!. On n'a qu'à se rappeler la légende de la Toison d'Or où Médée
enduit d'ail tout le corps de Jason afin qu'il détourne l'odorat de son père et évite les taureaux.
C'était aussi les stéroides de l'époque, faciles à déceler chez tous les athlètes présents aux Jeux Olym-
piques.
14
Hypoglycémique (Nature)
• L'ail est indiqué pour les personnes souffrant de diabète à cause de ses propriétés hypoglycémiques: il
réduit le taux de sucre dans le sang lorsqu'il est consommé de façon régulière. Attention: en contre-partie,
ceux qui souffrent d'un faible de taux de sucre dans le sang doivent s'abstenir de consommer l'ail de façon
régulière.
Hypotensive (Nature)
• L'iode et la silice contenus dans l'ail ont la propriété de dilater les capillaires, ce qui facilite la respiration et
diminue les troubles respiratoires
Protège contre les maux d'oreille
Renforcit le système immunitaire
Sanguine
• Cf. propriétés cardiovasculaires
Stomachique (Nature)
Tonique (Nature)
Vermifuge (Nature)
Recettes
Cataplasme
Version 1: éplucher quelques caieux; les placer sur une gaze ou un coton stérélisé et les aplatir avec le plat d'un
couteau à large lame pour en extraire le plus de jus possible ou utiliser un extracteur à jus. Déposer la gaze sur la
partie infectée et maintenir une dizaine de minutes.
Version 2: réduire quelques gousses d'ail en pommade et l'appliquer sur une peau irritée.
Douche vaginale
1. Faire infuser 4 caieux d'ail émincés dans 3 t. d'eau bouillante pendant 30 minutes sur feu doux.
2. Filtrer, laisser tiédir et utiliser comme n'importe quelle douche vaginale.
Vapeur
1. jeter quelques gousses d'ail écrasées dans une casserole d'eau chaude;
2. respirer cette vapeur pendant cinq minutes en n'oubliant pas de vous couvrir la tête avec une grande servi-
ette de bain.
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African Union Diaspora Task Team
c/o The Permanent Observer Mission of the African Union to the United Nations
305 East 47th Street, New York, NY 10017
Tel. : 212-319-5490, Fax: 319-7135
Press Release For more information, please contact: For Immediate Release Chika Onyeani, 917-279-4038
Georgina Falu, 646-246-8302
Dorothy Davis, 646646-413-0058
AFRICAN UNION DIASPORA HIGH LEVEL MEETING
The biggest gathering of selected high caliber African Diasporan will take place on Thursday, October 6, 2011, during the African Union Diaspora High Level meeting organized by the African Union Diaspora Task Team to aggressively pursue the concrete realization of the dream and mission indicated when the African Union created and recognized the African Diaspora as the 6th Region of the African conti-nent. The meeting will be held at the Conference Hall of the African Union Permanent Observer Mission to the United Nations, 305 East 47th Street, 5th Floor, New York, NY 10017, between 8:30 a.m. to 4:30 p.m. The African Union Diaspora Task Team was created by the African Union during a two-day meeting on October 21st and 22nd, 2010, titled "Building Bridges Across the Atlantic: African Union Consultation with the African Diaspora in the United States." Some of the objectives of the meeting included, among others: a) To establish the foundation for a solidarity platform that would facilitate a stream of continuous dialo-gue and discourse within the global African family that would promote and sustain African renaissance; b) To use this platform to strengthen the framework of engagement between the African Union and the African family in the United States in particular with a view to consolidating appropriate legal and partici-patory frameworks for effective participation of the African Diaspora in the building of the African Union; and
c) To brief and sensitive the African Diaspora on needs and developments within the AU system and ob-tain their inputs for assisting its growth and developments. According to the Chairman of the AU Diaspora Task Team, Dr. Chika Onyeani, the African Union Diaspo-ra High Level meeting is aimed at bringing together a group of high caliber African Diasporan who have consistently empowered the aspirations and issues of the African Diaspora as well as the African conti-nent in realizing the objectives African Diaspora as the 6th Region of the African continent. Many African Diaspora personalities have already accepted to attend and speak at the conference, inclu-ding Ambassador Tete Antonio, Prof. Molefi Asante, Ambassador Ibrahim Gambari, Ambassador Dudley Thompson, Mayor Wayne Smith, Prof. Bereket Selassie, General Ishola Williams, Dr. Julius Garvey, M.D., Dr. Ron Daniels, Chief Tunde Olatunji, just to name a few, plus a high-powered delegation from the African Union Commission in Addis Ababa, Ethiopia.
Dr. Chika A. Onyeani, Chair; Mr. Omowale Clay, 1st Vice Chair; Engr. Daniel Ochweri, 2nd Vice
Chair; Dr. Georgina Falu, Secretary; Mr. Sidique Wai, Member; Ms. Dorothy Davis, Member; Ms. Miriam Omala Gauvin, AU Rep.
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Rastas on high after verdict
PHILANI NOMBEMBE | 28 September, 2011 00:10
JAMES LEBATLANG
Rastafarian James Lebatlang could not hide his joy yes-
terday after the Labour Appeal Court ruled that his dis-
missal from the Department of Correctional Services was
unfair and discriminatory.
Lebatlang and four colleagues were fired four years ago for wearing their hair in dreadlocks and for re-
fusing to cut it when ordered to do so.
The men argued that the instruction infringed on their rights to freedom of religion.
Three of the five follow the Rastafarian faith and the rest cited cultural reasons for growing dreads.
They worked as warders at Cape Town's Pollsmoor Prison for between seven and 14 years before they
were fired in 2007.
The department claimed the men violated the dress code, which stipulates that the hair of male officials
"may not be dyed in colours other than natural hair colours or out (sic) in any punk style, including [a]
'Rasta man' hairstyle".
The men approached the Labour Court, which ruled in their favour in May last year.
Yesterday, Judge John Murphy upheld the labour court ruling and ordered the department to pay the le-
gal costs.
A delighted Lebatlang described the department's appeal as "unnecessary".
"I'm very happy. It's been a tough four years that I had to go through. This was unnecessary but I'm hap-
py that it has been finalised," he said.
"It is a victory for everyone. People must not supercede the country's constitution with their own poli-
cies." He has been surviving on odd jobs.
Their lawyer, Mushtak Parker, said: "Their lives have been disrupted by this appeal and I certainly hope
this is the end of the road as far as this battle is concerned. I think their rights have been restored
through this judgment."
Mncedisi Mbolekwa, the Western Cape secretary for the Police and Prisons Civil Rights Union, called
on the department to reinstate the group immediately.
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Nous acceptons de nouveaux membres,
à la condition de vouloir être actif pour Rastafari,
avec pour motivation la foi en Rastafari ( pour les Rastafari),
ou le respect des Rastafaris ( pour les non– Rastafari).
Nous acceptons les adhérents respectant Rastafari.
Nous avons besoins :
De bénévoles,
De plus de membres, de sistas déterminées...
d’un local, de matériel de sono, informatique,
Vidéoprojecteur, d’un sélecteur attitré à l’assos ( obligation
d’être Rastafari), d’un groupe de musiciens,
d’un caméraman-monteur, d’un comptable, de professeurs,
D’argent aussi…
CONTACTS ASSOS RASTAFARI’S WAY
NYAHBINGHI ORDER. EWFG 77
Tel : 05.90.91.32.37 fax : 05.90.91.32.37
Email : [email protected]
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Rastafarisway.wifeo.com