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Sponsors : SWISS INSTITUTIONAL SURVEY UMFRAGEBERICHT PER 30.06.2005 TEIL 1. • Management Summary • Performance, Deckungsgrad, Asset Allokation, Entwicklung der Märkte, Vorsorge-Barometer Dr. Graziano Lusenti Lusenti Partners, Nyon www.institutionalsurvey.ch Sponsor Veranstalter Couverture Nyon, den 28. September 2006 Nyon, le 17 avril 2008 SWISS INSTITUTIONAL SURVEY RAPPORT D’ENQUÊTE AU 30.6.2008 Partie 1 • Management Summary • Baromètre de la prévoyance, performances (totales, par classes d’actifs, ajustées au risque), ratio de Sharpe LPP, volatilité, degré de couverture, réserves de fluctuations, allocation des placements Nyon, le 10 octobre 2008 Graziano Lusenti, PhD Lusenti Partners LLC, Nyon www.institutionalsurvey.ch

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SWISS INSTITUTIONAL SURVEY

UMFRAGEBERICHT PER 30.06.2005

TEIL 1. • Management Summary • Performance, Deckungsgrad,

Asset Allokation, Entwicklung der Märkte, Vorsorge-Barometer

Dr. Graziano Lusenti Lusenti Partners, Nyon

www.institutionalsurvey.ch

Sponsor Veranstalter

Couverture

Nyon, den 28. September 2006

Nyon, le 17 avril 2008

SWISS INSTITUTIONAL SURVEY

RAPPORT D’ENQUÊTE AU 30.6.2008

Partie 1

• Management Summary

• Baromètre de la prévoyance, performances (totales, par classes d’actifs, ajustées au risque), ratio de Sharpe LPP, volatilité, degré de couverture, réserves de fluctuations, allocation des placements

Nyon, le 10 octobre 2008

Graziano Lusenti, PhD Lusenti Partners LLC, Nyon

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MANAGEMENT SUMMARY

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COMMENTAIRES ET DIAGRAMMES

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Management Summary • La performance nette de la fortune totale durant le 1er semestre 2008 s’élève à -

5.46% en valeurs non pondérées par la fortune, et à -4.98% en valeurs pondérées : Durant le semestre, seules 4 institutions – sur 152 - ont réalisé une performance positive, donc supérieure à 0%.

• Durant les 2 premiers trimestres, les performances de la grande majorité des

classes d’actifs – soit 7 sur 10 ! - ont été dans le rouge, alors que 3 seulement ont dégagé des résultats positifs, dont 2 de manière faible : Seuls l’immobilier domestique – direct et indirect – et les commodities ont dégagé des résultats positifs.

• L’impact négatif le plus prononcé sur la performance totale provient des actions,

suisses et surtout étrangères : La baisse des actions suisses est en moyenne de -14.5% et de -17.5% pour les actions étrangères ; comme c’était déjà le cas dans 3 des 4 années précédentes, les actions suisses ont mieux performé.

• Les obligations en CHF ont joué un rôle de valeur refuge, alors que les

performances des obligations en devises ont été prétéritées par les changes. • L’immobilier domestique confirme sa corrélation faible avec les valeurs mobilières

traditionnelles (actions et obligations), alors que l’immobilier à l’étranger déçoit à nouveau, comme en 2007, après 3 années tout à fait exceptionnelles.

• Les performances des matières premières ont été remarquables durant les 2

premiers trimestres … avant un complet retournement dans le rouge durant le mois de juillet, soit au début du 3ème trimestre.

• Les performances des fonds de hedge funds et de private equity sont dans le

rouge : Avec -4.6% et -2.7% de performance moyenne durant le 1er semestre, ces 2 classes d’actifs affichent des performances négatives.

• L’extrapolation des performances totales à fin septembre 2008 indique une

performance moyenne de l’échantillon de -5,6% en valeurs pondérées par la fortune, de -6% en valeurs non pondérées : Le mois de septembre 2008 a produit des performances négatives dans la grande majorité des classes d’actifs: pour une allocation moyenne typique, la baisse en septembre est d’environ -3.0%. La baisse totale sur l’ensemble du 3ème trimestre ne devrait guère excéder -0.6%.

• Extrapolations de la performance des différentes classes d’actifs pour le 3ème

trimestre 2008 : Les performances devraient s’avérer positives pour les obligations en CHF et en devises. Les marchés des actions ont encore reculé, surtout durant le mois de septembre. Les placements immobiliers en Suisse sont demeurés stables. Les placements alternatifs ont été frappés durement et ont produit des performances négatives.

• Dans le cadre de notre Baromètre de la prévoyance, à mi-2008, 3 domaines

étaient appréciés de manière favorable (valeurs supérieures à +1.0, sur une échelle de -5, sentiment très pessimiste, à +5, sentiment très optimiste) : Ces 3

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domaines appartiennent tous à la rubrique générique Administration, à savoir la Comptabilié, le Reporting et controlling et les Frais de l’administration.

• Parmi les 16 domaines proposés, 8 sont désormais évalues de manière Neutre,

alors qu’ils étaient encore 9 à la fin de l’année 2007 ; 5 domaines sont évalués de manière Défavorable (valeurs inférieures à – 1.0): A une exception, qui concerne le Degré de couverture et donc les Critères actuariels, les domaines qui sont jugés de manière pessimiste concernent les placements.

• Le sentiment des participants s’est à nouveau dégradé par rapport à fin 2007,

alors que l’on observait déjà un abaissement depuis mi-2007. • L’évolution des marchés depuis une année, la hausse de la volatilité et les

performances souvent décevantes de plusieurs classes ou sous-classes d’actifs n’incitent pas les participants à mettre en doute leur allocation d’actifs.

• Les institutions sondées sont très inquiètes concernant la performance globale

des placements et la baisse du degré de couverture qui en résulte. • La performance ajustée au risque présente pour l’ensemble de l’échantillon et

pour le 1er semestre 2008 une valeur moyenne de -0.8 ; durant le 1er semestre 2008, le ratio performance/volatilité est négatif, alors qu’il était positif en 2007.

• L’analyse des valeurs extrêmes et des valeurs intermédiaires souligne qu’il y a

des différences importantes dans l’efficience de la gestion de fortune des participants mesurée par cet indicateur.

• Qu’est-ce que le ratio de Sharpe LPP ? : Le ratio de Sharpe LPP permet de calculer

l’excédent de performance (par rapport au taux technique minimum LPP) par unité de risque. Ce ratio constitue ainsi un indicateur spécifique de l’efficience relative des placements d’une institution de prévoyance, puisqu’il permet d’intégrer la performance minimale requise par le législateur (taux minimal LPP).

• A la fin du 1er semestre de l’année 2008, la valeur moyenne de cet indicateur

s’établissait à - 1.3, contre 0 à la fin 2007, signe d’une forte dégradation. Les grandes institutions, qui présentent le ratio le plus élevé, semblent avoir fait un peu mieux que les autres durant le 1er semestre de l’année.

• Même si la baisse des marchés frappe toutes les institutions, il demeure un

gouffre entre les institutions les plus performantes et celles qui le sont le moins. • Du fait du niveau élevé du taux technique par rapport aux possibilités de

rendements sur les marchés, les institutions de prévoyance sont pratiquement dans l’impossibilité de dégager de la valeur : Le niveau du taux technique en vigueur – 2.75% - est trop élevé. Ces considérations suggèrent qu’il est important de flexibiliser davantage le taux minimum et de l’abaisser à 2% ou en dessous.

• Durant le premier semestre 2008, le degré de couverture a beaucoup reculé, s’établissant en moyenne à 103.9 en valeurs non pondérées par la fortune, à 105.0 en médiane.

• La baisse est brutale par rapport au résultat de la fin et surtout du milieu de

l’année 2007 - 670 à 700 points de base. • Le degré de couverture le plus haut avait été atteint il y a une année, au milieu de

l’année 2007, avec une valeur de 113.6, pour la moyenne et la médiane.

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• Avec la baisse brutale du degré de couverture, l’équilibre financier des

institutions de prévoyance mesuré par leur degré de couverture s’établit pratiquement au même niveau qu’il y a 3 ans, au 30 juin 2005.

• L’équilibre financier des institutions du secteur privé et des fondations communes

et collectives, qui paraissait encore très confortable à fin 2006 et 2007, est désormais beaucoup moins solide, surtout pour les très grandes caisses : De fin 2007 à mi-2008, le degré de couverture des caisses du secteur privé passe de 115.9 à 108.5, en valeurs non pondérées par la fortune. Pour les fondations communes et collectives, les chiffres sont respectivement une baisse de 111.0 à 104.8 (non pondérées).

• Extrapolation pour la fin du 3ème trimestre, au 30 septembre 2008 : A cette date, les

degrés de couverture ne devraient être que très faiblement inférieurs à ceux de fin juin, la baisse atteignant vraisemblablement environ 60 points de base (valeurs non pondérées).

• Le niveau le plus élevé de réserves de fluctuations avait été atteint il y a une

année, et il n’était pas très loin des valeurs cibles d’environ 15%. • Comme pour les degrés de couverture, les réserves de fluctuations de valeurs

(non pondérées par la fortune) se retrouvent à leur niveau d’il y a 3 ans, a fin juin 2005 : A fin juin 2008, ces réserves atteignaient 6.5% en valeurs moyennes.

• En valeurs pondérées par la fortune, les réserves disponibles sont un peu plus

basses – 3.9% en moyenne - ce qui suggère qu’elles ont le plus fondu dans les grandes et très grandes institutions.

• En fonction du type d’institutions, les écarts sont peu prononcés … : 4.10% pour

les institutions du secteur public, 3.83% pour celles du secteur privé et 3.11% pour les fondations communes et collectives – ce dernier groupe étant ainsi le plus fragilisé.

• … alors que les écarts sont beaucoup plus prononcés en fonction de la taille de la

fortune : Les réserves (pondérées par la fortune) s’élèvent encore à 9.22% pour les institutions de taille moyenne inférieure, à 8.21% pour les plus petites, 6.95% pour les moyennes supérieures, et 3.27% pour les plus grandes.

• Le niveau moyen des liquidités se maintient au-dessus de 7%, celui des

obligations en CHF poursuit sa baisse, alors que celui des obligations en devises augmente.

• La gestion alternative, en particulier les hedge funds et les matières premières,

gagne encore en importance : La progression lente et régulière des placements non traditionnels se poursuit, hedge funds, private equity et matières premières approchent ensemble pour la première fois du niveau de 7%.

• La baisse de l’allocation en actions suisses et étrangères s’explique par leurs

performances négatives plus que par une réduction de l’exposition : La part des actions suisses passe de 14.5% à fin 2006 à 13.4% à fin 2007 et 12.0% à mi-2008.

• La part globale de l’immobilier augmente par rapport à fin 2006. • Les indicateurs de la gestion tactique ne sont significatifs que pour 2 classes, les

liquidités (fortement sur-pondérées) et les actions étrangères (sous-pondérées).

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Commentaires et diagrammes

Baromètre de la prévoyance professionnelle (Nombre de réponses : 126/152 ; taux de réponse : 82.9%) • Depuis la 10ème édition (31.12.2007), les réponses des participants sont

regroupées en 4 rubriques génériques, alors que les types d’appréciation demeurent inchangés: Le regroupement en 4 rubriques génériques – Caractéristiques des placements, Catégories de placements, Critères actuariels, Administration - qui comportent chacune plusieurs domaines faisant l’objet d’une appréciation, permet une meilleure focalisation de l’analyse. Les jugements sont effectués sur une échelle de -5 (sentiment très pessimiste) à +5 (sentiment très optimiste), en passant par 0. Comme précédemment, les réponses sont regroupés ci-dessous en 3 types d’appréciation : évaluation Favorable, Neutre ou Défavorable.

© Lusenti Partners

Baromètre de la prévoyance, partie ASecteur que les participants considèrent de manière pessimiste (-) ou

optimiste (+)

01.07.2008-31.12.2008

0.70

-1.06

-1.73

0.25

-1.97

-2.69

0.37

-0.34

-3.0 -2.0 -1.0 0.0 1.0 2.0

CARACTERISTIQUES DE PLACEMENTS

CATEGORIES DE PLACEMENTS

Performance

Risque (Volatilité)

Allocation des actifs

Actions

Obligations, taux d’intérêts

Immobilier

Placements alternatifs

Taux de changes

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• Domaines appréciés de manière Favorable (valeurs supérieures à +1.0) : Le 1er nombre correspond aux valeurs au 30.6.2008, le 2ème aux valeurs au 31.12.2007. Les 3 domaines jugés de manière franchement Favorable appartiennent tous à la rubrique générique Administration, comme c’était déjà le cas à la fin de l’année précédente. Par rapport au sondage précédent, on assiste même en la matière à une légère élévation du niveau de satisfaction :

o Administration : Comptabilité : +1.77 (contre +1.73) o Administration : Reporting et controlling : +1.62 (+1.52) o Administration : Frais de l’administration : +1.32 (+1.28)

• Domaines appréciés comme Neutres (valeurs entre +1.0 et –1.0) : Parmi les 16

domaines, 8 sont désormais évalues de manière Neutre, alors qu’ils étaient encore 9 à la fin de l’année 2007. On n’observe pas dans ces domaines de variations très amples, à l’exception du Taux de change, qui a baissé de manière importante :

o Administration : Frais de la gestion de fortune : +0.79 (contre +0.68) o Catégories de placements : Placements immobiliers : +0.70 (+0.69) o Critères actuariels : Sinistres : +0.59 (+0.60) o Catégories de placements : Placements alternatifs : +0.37 (+0.93) o Caractéristiques des placements : Allocation des actifs : +0.25 (+0.13) o Catégories de placements : Taux de change : -0.34 (+0.65) o Critères actuariels : Taux technique : -0.17 (+0.19) o Critères actuariels : Taux de conversion : -0.21 (contre -0.12)

• Domaines évalués de manière Défavorable (valeurs inférieures à – 1.0): Il y a

désormais 5 domaines dans cette appréciation, contre 4 précédemment. A une exception, qui concerne le Degré de couverture et donc les Critères actuariels, les domaines qui sont jugés de manière pessimiste concernent les placements :

o Caractéristiques des placements : Performance : -2.69 (-2.23) o Caractéristiques des placements : Risques (volatilité) : -1.97 (contre -2.26) o Catégories de placements : Actions : -1.73 (-1.65) o Critères actuariels : Degré de couverture : -1.68 (-0.49) o Catégories de placements : Obligations : -1.06 (-1.32)

• Le sentiment des participants s’est à nouveau dégradé par rapport à fin 2007, alors que l’on observait déjà un abaissement depuis mi-2007 : En premier lieu, on observe que le nombre de domaines qui sont jugés de manière Neutre s’est réduit d’une unité – de 9 à 8, sur 16 – alors que ceux évalués de manière négative à augmenté – de 4 à 5. Par ailleurs, le nombre de domaines pour lesquels la valorisation est désormais plus basse s’élève à 8, sur 16 – mais le plus souvent, la réduction est prononcée - alors que pour 8 autres domaines on observe une hausse – mais la hausse est le plus souvent légère.

• En matière de placements, le jugement général est clairement négatif, mais la

baisse du sentiment reste mesurée: Comme c’était déjà le cas il y a 6 mois, les jugements les plus sévères des participants portent sur le domaine des placements. Les institutionnels semblent de plus en plus inquiets concernant la Performance (-2.69, contre -2.23 6 mois plus tôt), mais leurs inquiétudes se sont accrues aussi en particulier en relation avec les Taux de change (-0.34 contre +0.65 à fin 2007, soit l’un des plus forts mouvements de baisse) et les Placements alternatifs (+0.37 contre +0.93 il y a 6 mois), l’appréciation sur ces types de placements demeurant toutefois positive.

• L’évolution des marchés depuis une année, la hausse de la volatilité et les

performances souvent décevantes de plusieurs classes ou sous-classes d’actifs n’incitent pas les participants à mettre en doute leur allocation d’actifs : Les réponses des participants suggèrent qu’ils sont dans l’ensemble satisfaits de leur Allocation des actifs, un domaine qui est évalué de manière neutre et qui a même un peu progressé durant la période sous revue : +0.25 contre +0.13 à fin 2007. Ces valeurs suggèrent qu’il

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ne faut pas s’attendre à des modifications importantes dans l’allocation des institutions de prévoyance durant les prochains mois.

© Lusenti Partners

Baromètre de la prévoyance, partie B

Secteur que les participants considèrent de manière pessimiste (-) ou optimiste (+)

01.07.2008-31.12.2008

1.62

1.77

-0.17

-0.21

0.59

-1.68

0.79

1.32

-2.0 -1.0 0.0 1.0 2.0

CRITERES ACTUARIELS

ADMINISTRATION

Degré de couverture

Sinistres

Taux de conversion

Taux d‘intérêt technique

Comptabilité

Reporting / Controlling

Frais de l’administration

Coûts de la gestion de la fortune

• Les institutions sondées sont très inquiètes concernant la performance globale

des placements – en particulier des actions - et la baisse du degré de couverture qui en résulte: Un sentiment très négatif concernant le cours des Actions (-1.73, contre -1.65 il y a 6 mois) et une opinion encore plus négative concernant la Performance attendue (-2.69 contre -2.23 à fin 2007) se traduisent immanquablement par une perspective très sombre concernant le Degré de couverture, qui s’effondre littéralement et passe de -0.49 à fin 2007 – une appréciation que l’on pouvait encore tenir pour neutre – à -1.68 à mi-2008.

Performance de la fortune totale (Nombre de réponses : 135/152 ; taux de réponse : 88.8%) • Performance nette de la fortune totale durant le 1er semestre 2008 : La

performance nette de la fortune totale – en CHF, tous frais déduits – durant le 1er semestre

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2008 s’élève à -5.46% (valeur non pondérée par la fortune), contre +2.36% pour toute l’année 2007 et +6.7% pour toute l’année 2006. Durant le semestre, seules 4 institutions – sur 152 - ont réalisé une performance positive, donc supérieure à 0%. La dispersion des résultats - mesurée par l’écart-type, lequel s’élevait à 2.5% - est plus prononcé que durant l’année 2007 - où cet indicateur ne s’élevait qu’à +1.5%. Les chiffres ci-après sont exprimés en pour-cent :

o Performance moyenne arithmétique (pondérée par la fortune) : - 4.98

o Performance moyenne arithmétique (non pondérée par la fortune) : - 5.46

o Performance moyenne médiane (non pondérée par la fortune) : - 5.28

o Performance moyenne, 1er quartile (non pondérée par la fortune) : - 6.90

o Performance moyenne, 3ème quartile (non pondérée par la fortune) : - 4.00

o Ecart-type de la performance (non pondérée par la fortune) : + 2.5

© Lusenti Partners

Performance de la fortune totale en %, jusqu‘au 30.6.2008, selon les classes de fortune

pondérée et non pondérée par la fortune

-4.34%

-4.98%

-6.05%

-5.44%-5.00% -4.92%

-5.66%-5.33%-5.20%-5.46%

-7%

-6%

-5%

-4%

-3%

-2%

-1%

< 100 millions 100 - 500

millions

500 - 1000

millions

> 1 milliard Toutes les

institutions

Pondérée par la fortune Non pondérée par la fortune

Perform

ance de la fortune totale

1.1.2008 – 30.6.2008

• Comparaison avec d’autres sources statistiques : La prise en compte ou non des

coûts, des différences dans la taille et la nature des échantillons, des méthodologies différentes ou l’impact de classes d’actifs particulières – tels que l’immobilier direct, les placements alternatifs, les hypothèques, les placements auprès de l’employeur - expliquent les différences de résultats observées entre les différentes sources :

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o Lusenti Partners Indice Swiss Institutional Survey : - 5.46 (institutions de prévoyance ; valeurs empiriques ; frais déduits ; toutes les classes d’actifs, y compris l’immobilier direct, les hedge funds, le private equity, les matières premières, les hypothèques, les placements auprès de l’employeur ; valeurs pondérées ou – comme ici - non pondérées par la fortune)

o CSAM Indice des caisses de pension : - 5.43

(institutions de prévoyance uniquement ; valeurs empiriques ; frais déduits ; valeurs mobilières uniquement)

o ASIP / Watson Wyatt Comparaison de performance - 6.90

(institutions de prévoyance uniquement ; valeurs empiriques ; valeurs mobilières, placements immobiliers directs et indirects, ainsi que hedge funds)

o Pictet LPP 25 : - 5.52

(institutions de prévoyance uniquement ; valeurs des indices sectoriels ; valeurs mobilières uniquement ; sans frais ; actions 25%, pas d’immo- bilier, pas de placements alternatifs)

o Pictet LPP 25 + : - 4.87 (institutions de prévoyance uniquement ; valeurs des indices sectoriels ; valeurs mobilières uniquement ; sans frais ; actions 20%, immo- bilier 10%, placements alternatifs 5%)

o Pictet LPP 40 : - 8.14

(institutions de prévoyance uniquement ; valeurs des indices sectoriels ; valeurs mobilières uniquement ; sans frais ; actions 40%, pas d’immo- bilier, pas de placements alternatifs)

o Pictet LPP 40 + : - 8.05

(institutions de prévoyance uniquement ; valeurs des indices sectoriels ; valeurs mobilières uniquement ; sans frais ; actions 30%, immo- bilier 10%, placements alternatifs 10%)

• Durant le 1er semestre 2008, les performances moyennes des participants à notre

sondage sont les plus proches de l’indice CSAM, Pictet LPP 25 et LPP 25+ : Alors que l’indice CSAM est un indice empirique, calculé à partir de performances effectivement observées, les indices Pictet LPP 25 et LPP 25+ sont des indices synthétiques, calculés à partir de différents benchmarks (plus ou moins représentatifs) des classes d’actifs utilisées (cf. ci-dessus). Durant le premier semestre, les écarts de résultats des indices s’expliquent surtout par des pondérations divergentes des actions (impact très négatif).

• Extrapolation des performances totales à fin septembre 2008 : Le mois de

septembre 2008, caractérisé par une crise financière et bancaire sans précédent depuis les années 1930, a produit des performances négatives dans la grande majorité des classes d’actifs dans lesquelles les caisses de pension helvétiques investissent : pour une allocation moyenne du type de celle qui est présentée dans le chapitres Allocation effective des placements, la baisse en septembre est d’environ -3.0%. Mais comme les mois de juillet et août ont été relativement bons, la baisse totale sur l’ensemble du 3ème trimestre est bien plus modeste et ne devrait guère excéder -0.6%. Sur la base des données disponibles, on peut dès lors se risquer à une extrapolation pour notre échantillon à partir des résultats à fin juin 2008 :

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o Performance moyenne arithmétique estimée (pondérée par la fortune) : - 5.6

o Performance moyenne arithmétique estimée

(non pondérée par la fortune) : - 6.0

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Performance de la fortune totale en %, jusqu‘au 30.6.2008, par catégorie d‘institutionnels

pondérée et non pondérée par la fortune

-5.39%-5.67% -5.46%

-4.36%

-4.98%

-5.78%-5.63%-5.14%

-7%

-6%

-5%

-4%

-3%

-2%

-1%

Institutions deprévoyance dusecteur public

Institutions deprévoyance dusecteur privé

Fondationscollectives,fondations

communes

Toutes lesinstitutions

Pondérée par la fortune Non pondérée par la fortune

Performance de la fortune totale

1.1.2008 – 30.6.2008

Performance des différentes catégories d’actifs (Nombre de réponses : 113/152 ; taux de réponse : 74.3%) • Durant les 2 premiers trimestres, les performances de la grande majorité des

classes d’actifs – soit 7 sur 10 ! - ont été dans le rouge, alors que 3 seulement ont dégagé des résultats positifs, dont 2 de manière faible : Les performances pour l’ensemble de l’année 2007 n’avaient déjà pas été particulièrement élevées, les valeurs moyennes s’établissant à 2.75% environ, équivalent au taux technique en vigueur ;

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toutefois, ce résultat avait été obtenu alors qu’une seule classe d’actifs avait dégagé des résultats négatifs – soit l’immobilier étranger. Durant les 2 premiers trimestre 2008 – et la situation s’est même dégradée durant le 3ème – l’image est tout autre : désormais, seuls l’immobilier domestique – direct et indirect – et les matières premières – soit 3 classes d’actifs sur 10 ! - ont dégagé des résultats positifs. On comprend bien, dans ces circonstances, que la performance moyenne négative soit très prononcée, comme on l’a déjà observé.

• L’impact négatif le plus fort sur la performance totale provient des actions,

suisses et surtout étrangères : La baisse des actions suisses est en moyenne de -14.5% et de -17.5% pour les actions étrangères ; comme c’était déjà le cas dans 3 des 4 années précédentes, les actions suisses ont donc mieux performé.

• Les obligations en CHF - de débiteurs de bonne qualité - ont joué un rôle de valeur

refuge, alors que les performances des obligations en devises ont été prétéritées par les taux de change : Avec une performance de -0.35%, la performance des obligations en CHF est proche de l’équilibre et cette classe d’actifs a du moins évité des pertes substantielles de valeur. Quant aux obligations en devises, elles ont souffert du renforcement du franc suisse. La performance des obligations en devises a été supérieure à celle des obligations en CHF durant 3 des 4 dernières années.

• L’immobilier domestique – direct et indirect - confirme sa corrélation

relativement faible avec les valeurs mobilières traditionnelles (actions et obligations) et son rôle de pilier positif et stable de la performance : Comme on l’a déjà signalé, les placements en immeubles directs ou indirects en Suisse figurent au nombre des 3 classes d’actifs qui ont dégagé une performance supérieure à zero. Les résultats ne sont certes pas époustouflants, mais ils sont positifs, ce qui est déjà très satisfaisant dans l’environnement actuel. Il est vrai que l’immobilier direct en particulier profite du fait que la conjoncture économique suisse demeure bonne et que les objets ne sont pas valorisés très souvent (fréquemment, 1 fois par année), si bien que les baisses de cours – quant elles surviennent – ne sont comptabilisées qu’avec un délai de plusieurs mois.

• L’immobilier à l’étranger déçoit à nouveau, comme en 2007 : Avec -6.8%, la

performance de cette classe d’actifs est la plus mauvaise après celle des actions suisses et étrangères. Cette classe avait déjà déçu en 2007, après toutefois 3 années (2004 à 2006) tout à fait exceptionnelles, avec des performances moyennes supérieures à 20%.

• Les performances des matières premières ont été remarquables durant les 2

premiers trimestres … avant un complet retournement dans le rouge durant le mois de juillet, soit au début du 3ème trimestre : La performance de cette classe d’actifs était encore très réjouissante durant le 1er semestre, avant le complet retournement du mois de juillet. Dans un contexte particulièrement spéculatif durant les 2 premiers trimestres de 2008, cette classe d’actifs a profité des positions short sur dollar et sur titres financiers et des positions long sur commodities détenues par de nombreux hedge funds.

• Les performances des fonds de hedge funds et de private equity sont dans le

rouge : Avec -4.6% et -2.7% de performance moyenne durant le 1er semestre, ces 2 classes d’actifs affichent des performances négatives – mais elles ont du moins réussi à contenir et à limiter la baisse, comme on l’attend en particulier des hedge funds. Il est à craindre toutefois qu’une partie des impacts négatifs n’ait été que différée par les délais de remboursement traditionnellement très longs dans de nombreux hedge funds (plusieurs mois) et par un durcissement des conditions de retrait. De plus, la crise financière et bancaire qui s’est accentuée en septembre laissera des impacts négatifs importants dans les performances des hedge funds. On peut donc légitimement s’attendre à des résultats

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largement négatifs durant le 2ème semestre. La situation n’est pas très différente pour les fonds de private equity.

• Extrapolations pour le 3ème trimestre 2008 : Les performances pour le 3ème trimestre

devraient s’avérer positives pour les obligations en CHF et en devises, en particulier celles des débiteurs étatiques et de très bonne qualité. Les marchés des actions ont encore reculé, surtout durant le mois de septembre. Les placements immobiliers en Suisse, surtout les placements directs, sont demeurés stables, le marché immobilier domestique n’étant pas (encore) touché par la crise internationale. A peu près toutes les catégories de placements alternatifs ont été frappés durement et ont produit des performances négatives, en particulier les matières premières. Les hedge funds ont connu un très mauvais mois de septembre.

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Performance des différentes catégories d‘actifs en %, selon les classes de fortune

non pondérée par la fortune

-3.3%-2.0%

-2.8%

-5.2%

14.5%

2.8%

20.0%

2.4%

-13.7%

-3.0%

0.0%

-13.7%

-2.0%

-6.1%

12.6%

-17.1%

-6.0%

3.2%

-13.9%

-3.6%

-0.3%

-5.1%

2.4%

10.7%

-7.9%

-19.1%

-14.6%

-4.2%

0.2%

2.9%2.4%

-1.5%

-3.6%

-8.1%

3.6%2.7%

-15.2%

-5.0%

-0.8%

-18.6%-20%

-15%

-10%

-5%

0%

5%

10%

15%

20%

< 100 millions 100 - 500 millions 500 - 1000 millions > 1 milliard

1.1.2008 – 30.6.2008

Obligations en CHF

Obligations en devises étrangères

Actions suisse

Actions étrangères

Immobilier direct

Immobilier indirect

Private Equity

Perform

ance

Hedge Funds

Matières premières

Immobilier étranger

• Performances comparée des principales classes d’actifs depuis 2004 : Les

performances observées dans le cadre du Swiss Institutional Survey (moyenne arithmétique et médiane ; valeurs non pondérées par la fortune, en CHF) durant les dernières années sont indiquées ci-dessous, de même que celles de quelques benchmarks sectoriels importants – qui ne sont toutefois pas nécessairement ceux utilisés par les différents participants au sondage:

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Performance des différentes catégories d’actifs en %, par catégorie d’institutionnels

non pondérée par la fortune

Performance

1.1.2008 – 30.6.2008

-7.6%-5.9%

-4.6%

15.0%

-2.1% -1.6%

12.6%

-3.0%

-4.9%

-0.6%

-18.7%

3.8%

2.8%

12.6%

-15.1%

-2.9%-0.3%-3.8%

-17.3%

2.8%2.9%

-6.5%

-14.7%

-5.0%

-0.4%

-17.8%

2.9%3.0%

-7.6%

-14.1%

-20%

-15%

-10%

-5%

0%

5%

10%

15%

20%

Institutions de prévoyance du secteur public Institutions de prévoyance du secteur privé

Fondations collectives, fondations communes

Obligations en CHF

Obligations en devises étrangères

Actions suisse

Actions étrangères

Immobilier direct

Immobilier indirect

Private Equity

Hedge Funds

Matières premières

Immobilier étranger

2004 (en %)

2005 (en %)

2006 (en %)

2007 (en %)

30.6.08 (en %)

Benchmark 30.6.08 ; (en %)

• Obligations CHF :

3.2 ; 3.4 5.2 ; 2.7 0.6 ; 0.3 0 ; 0 -0.3 ; -0.4 -0.61 (SBI AAA-BBB TR)

• Obligations devises :

3.0 ; 3.0 7.0 ; 7.6 1.4 ; 1.3 2.7 ; 2.6 -4.1 ; -4.9 -1.40 (Citi World 1+Y Gvt TR CHF)

• Actions suisses :

5.9 ; 5.9 30.5 ; 34.0 19.6 ; 20.0 0.3 ; 0 -14.5 ; -15.5 -15.17 (SPI TR)

• Actions étrangères:

5.1 ; 5.5 25.8 ; 27.0 12.8 ; 13.0 4.0 ; 3.2 -17.5 ; -19.3 -20.5 (MSCI World TR CHF)

• Immobiliers suisse, direct :

4.5 ; 4.4 5.6 ; 4.8 4.5 ; 4.7 5.0 ; 5.0 2.8 ; 2.5 6.72 (KGAST TR)

• Immobilier suisse, indirect :

7.2 ; 6.7 6.9 ; 5.9 8.5 ; 6.0 1.2 ; 1.3 3.1 ; 3.3 5.15 ((SWX Immofonds TR)

• Immobilier étranger :

24.89 ; 33.30 29.57 ; 43.32 20.12 ; 28.39 -5.2 : -0.8 - 6.8 ; -4.4 -23.19 (FTSE EPRA/ NAREIT Global TR)

• Private Equity : 12.3 ; 5.5 6.7 ; 3.5 8.3 ; 8.5 - 4.6 ; -3.8 -24.03 (LPX 50 TR)

• Hedge Funds : 5.3 ; 3.7 4.6 ; 4.8 5.6 ; 5.6 -2.7 ; -2.1 -1.24 (CSFB Tremont Investable CHF)

• Matières premières :

6.3 ; 0.0 -1.4 ; 0.0 11.0 ; 11.9 13.6 ; 14.2 13.49 (DJ AIG CHF TR)

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Volatilité effective et stratégique à long terme (indicative) (Nombre de réponses : 117/152 ; taux : 77.0%)

• Calcul de la volatilité historique à long terme de l’allocation effective et

stratégique actuelles des participants au moyen d’indices sectoriels: Le Swiss Institutional Survey comporte des informations, individualisées et consolidées, relatives à la volatilité à long terme des placements, afin de permettre aux participants d’intégrer la dimension des risques de leurs placements et de pondérer les performances réalisées par la volatilité. Nous calculons – de manière indicative, puisque nous ne connaissons pas les benchmarks effectivement utilisés – la volatilité historique de l’allocation actuelle effective et stratégique de chaque institution ; à cette fin, nous utilisons des séries mensuelles sur une période de 20 ans. Ensuite, ces valeurs individuelles sont consolidées, ce qui permet d’établir la volatilité historique moyenne des placements des participants dans leur ensemble et par groupes. Dans la présente édition de notre enquête, nous utilisons à nouveau la volatilité du portefeuille spécifique à chaque participant pour calculer (voir ci-dessous) sa performance ajustée au risque et son ratio de Sharpe LPP, 2 indicateurs d’efficience de la gestion introduits lors de la 10ème édition de notre enquête.

• Indices sectoriels utilisés pour l’établissement de la matrice des corrélations et le

calcul de la volatilité : Pour l’établissement de la matrice des corrélations – au moyen des variances et covariances - et le calcul des volatilités, nous avons utilisé des indices sectoriels qui nous paraissaient appropriés et qui sont aisément accessibles, en prenant en compte des séries historiques longues, à savoir 20 années là où les données étaient disponibles. Les catégories placements chez l’employeur et autres – ensemble moins de 2.5% - ont été écartées, leur allocation a été répartie proportionnellement sur les autres classes. Les indices utilisés sont détaillés en note 1.

• Durant le 1er semestre 2008, la volatilité effective n’a guère augmenté par rapport

à la fin de l’année 2007 ou 2006, en dépit de la baisse sur les principaux marchés: Au milieu de l’année 2008, la volatilité effective pour l’échantillon s’élevait à 6.5% ; cette

1

o Liquidités : Citigroup WMMI 3 mois CHF Eurodeposit (TR) (07/1988 – 06/2008) o Hypothèques : 1ères hypothèques, anciennes (TR) (07/1988 – 06/2008) o Obligations en CHF : SBI AAA-BBB (TR) ; avant 01/2007 SBI Bond Index (TR); avant 10/1998: Pictet General

Bond Index (TR) (07/1988 – 06/2008) o Obligations en devises : Citigroup World GBI (TR) en CHF (07/1988 – 06/2008) o Actions suisses : Swiss Performance Index (TR) (07/1988 – 06/2008) o Actions étrangères : MSCI World Index (TR) en CHF (07/1988 – 06/2008) o Immobilier direct suisse: KGAST Immo-Index (TR) (01/1997 – 06/2008) o Immobilier indirect suisse : SWX Immofonds Index (TR) ; avant 12/1999 : Rüd Blass Immofonds Index (TR)

(07/1988 – 06/2008) o Immobilier indirect étranger : FTSE EPRA/NAREIT, Global CHF (01/1990 – 06/2008) ; avant 1/2007 : (TR) o Private Equity : LPX 50 (TR) (07/1988 – 06/2008) o Hedge Funds : Tremont Investable CHF (TR); avant 01/2007: CSFB/Tremont Hedge Fund Index (TR) en CHF

(01/1994 – 06/2008) o Matières premières: DJ – AIG Commodity Index (TR); avant 01/1991: CRB Commodity Index (07/1988 –

12/1990)

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valeur était un peu inférieure à celle de fin 2007 – 6.9% - mais presque équivalente à celle de fin 2006 – 6.6%. Les volatilités indicatives qui sont affichées peuvent paraître basses en considération des développements sur les marchés, mais il faut garder à l’esprit qu’elles sont fondées sur des valeurs mensuelles (et non pas hebdomadaires ou quotidiennes) et que la durée des séries est longue (20 ans), si bien que l’impact de 1 ou 2 semestres est réduit.

• Le résultat le plus significatif est, pour tous les types d’institutions et toutes les

catégories de fortune, l’écart assez significatif entre la volatilité effective indicative et la volatilité stratégique indicative : Pour l’échantillon des participants ayant répondu, l’écart entre volatilité indicative – 6.5% - et stratégique – 7.0% - est le plus important qu’il n’a jamais été dans notre sondage. Des différences d’amplitude égale, un peu inférieure ou supérieure s’observent pour tous les types d’institutions ou pour toutes les catégories de fortune, il n’existe donc pas de grandes différences en la matière. Alors que la volatilité effective demeure à peu près stable, la volatilité stratégique a augmenté par rapport aux enquêtes précédentes.

• Une réduction active du profil de risques, explication vraisemblable aux écarts

relevés entre volatilité effective et stratégique : Les résultats observés suggèrent que les institutions de prévoyance participantes ont réduit de manière active le profil de risques de leur portefeuille, en augmentant la part des liquidités et celle des placements en CHF, en prenant des mesures de couverture des positions en devises et en réduisant la proportion des placements les plus risqués.

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Volatilité historique effective et stratégique (indicative) au 30.6.2008, en %,

par catégories d’institutionnels

Date critère 30.6.2008

6.8%6.5%

6.2%6.5%

7.2%7.0%

6.7%7.0%

4%

5%

6%

7%

8%

Institutions deprévoyance dusecteur public

Institutions deprévoyance dusecteur privé

Fondationscollectives, fondations

communes

Toutes les institutions

effective (indicative) stratégique (indicative)

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Volatilité historique effective et stratégique (indicative) au 30.6.2008, en %,

selon les classes de fortune

6.0%6.2%

6.7% 6.8%6.5%6.4%

6.8%

7.2% 7.3%7.0%

4%

5%

6%

7%

8%

< 100 millions 100 - 500millions

500 - 1000millions

> 1 milliard Toutes lesinstitutions

effective (indicative) stratégique (indicative)

Date critère 30.6.2008

Performance ajustée au risque à long terme (Nombre de réponses : 116/152 ; taux : 76.3%) • Le calcul et l’analyse de la performance ajustée par le risque à long terme

permettent de désamorcer un reproche souvent formulé à l’encontre des comparaisons de performance : Un reproche formulé fréquemment à l’encontre des comparaisons de performance réside dans le fait qu’elles ne prennent pas en compte le niveau de risques – mesuré par la volatilité des placements – du portefeuille. Ainsi, 2 participants qui ont obtenu une performance identique ont pu avoir des niveaux de risques très divergents, l’un peu risqué, l’autre beaucoup plus ; par unité de performance, le participant avec un profil de risque peu élevé aura réalisé un meilleur résultats – et donc mieux travaillé – que celui avec un profil de risque élevé. Pour ce motif, nous calculons depuis la 10ème édition du sondage la performance ajustée au (ou par le) risque à long terme.

• Qu’est-ce que la performance ajustée par le risque à long terme ? : La performance

ajustée par le risque à long terme est un indicateur simple, il correspond au ratio entre la performance totale nette, telle que communiquée par le participant, d’une part, et la

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volatilité effective de son portefeuille à long terme, calculée par nos soins. La formule utilisée est donc : (performance nette effective en CHF) / (volatilité moyenne effective à long terme en utilisant des benchmarks représentatifs).

• Comparabilité directe de la performance ajustée au risque pour l’ensemble des

participants et classement des participants : Pour une classe d’actifs donnée, le benchmark que nous avons utilisé est identique pour tous les participants. Cette manière de faire garantit la comparabilité directe des performances ajustées au risque de tous les participants. La méthodologie adoptée pour le calcul du ratio offre de surcroît l’opportunité de réaliser un classement de tous les participants en fonction de ce critère, de l’institution la plus performante à la moins performante.

• De manière simplifiée, le ratio performance/volatilité à long terme peut être

utilisé comme un indicateur simple de l’efficience de la gestion : En effet, en mettant en rapport performance et volatilité, cet indicateur simple permet de mettre en évidence l’efficience de la gestion des différents participants interrogés.

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Performance ajustée au risque jusqu’au 30.6.2008, Toutes les institutions de prévoyance

-0.80

-2.00

-1.00-0.80 -0.70

0.80

-3.0

-2.0

-1.0

0.0

1.0

2.0

Moyennearithmétique

Valeurminimale

1er quartile 2ème quartile= valeurmédiane

3ème quartile 4ème quartile= valeur

maximale

• La performance ajustée au risque présente pour l’ensemble de l’échantillon et

pour le 1er semestre 2008 une valeur moyenne de -0.8 : Cela correspond à la moyenne (non pondérée) des ratios des participants individuels entre leur performance nette effective et la volatilité de leur portefeuille. La valeur médiane s’établit également à -0.8. On obtient une approximation de cette valeur en faisant le ratio entre la performance moyenne de l’ensemble des participants (-5.45%) et la volatilité moyenne de leur portefeuille (+6.5%).

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• Durant le 1er semestre 2008, le ratio performance/volatilité est largement négatif, alors qu’il était encore positif en 2007 : Avec une performance moyenne nettement négative, d’une part, et une volatilité positive qui a peu changé, d’autre part, il est évident que l’indicateur considéré, correspondant au ratio performance/volatilité, ne pouvait être que négatif, alors qu’il était en 2007 encore positif, avec une valeur de +0.40.

• Différences minimes entre catégories d’institutions : On ne relève guère de

différences de cet indicateur en fonction du type d’institution ou de la fortune gérée. En effet, si on prend en compte le type d’institution et les moyennes arithmétiques, le ratio s’établit chaque fois, en valeurs arrondies, entre -0.8 à -0.9. Sous l’angle de la performance ajustée au risque, il n’existe pas de catégorie d’institution – en fonction du type ou de la taille – plus performante qu’une autre.

• L’analyse des valeurs extrêmes et des valeurs intermédiaires souligne qu’il y a

des différences importantes dans l’efficience de la gestion de fortune des participants mesurée par cet indicateur : Pour l’ensemble de l’échantillon, la valeur minimale s’établit à -2.0 : on a donc affaire ici à une performance largement négative. La valeur maximale, en revanche, s’élève à +0.8. Ainsi, l’institution avec la valeur la plus élevée est 2 fois plus efficiente (fin 2007 : 3 fois plus) que l’institution moyenne (-0.8), alors que celle avec le ratio le plus bas l’est 2.5 fois moins. La valeur pour le 1er quartile – tous les participants dont le ratio est inférieure ou égale à cette valeur – s’établit à -1.0, le 3ème quartile – les participants dont le ratio est égal ou supérieur à cette valeur – s’élève à -0.7. Il s’agit là d’écarts importants, qui confirment qu’on observe des différences marquées dans l’efficience de la gestion des avoirs de prévoyance sous l’angle de la performance ajustée par le risque à long terme.

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Performance ajustée au risque jusqu’au 30.6.2008,par catégories d’institutions

-0.8

0.8

-1.4

0.6

-0.4

0.8

-0.7-0.9 -0.8

-1.2-0.9

-1.1

-0.7-0.9

-2.0

-0.8 -0.8-0.9 -1.0

-2.0

-1.0

-0.8-0.7

-0.8

-3

-2

-1

1

2

Moyennearithmétique

Valeurminimale

1er quartile 2ème quartile= valeurmédiane

3ème quartile 4ème quartile= valeurmaximale

Institutions de prévoyance du secteur public Institutions de prévoyance du secteur privé

Fondations collectives, fondations communes Toutes les institutions

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Ratio de Sharpe LPP (Nombre de réponses : 116/152 ; taux de réponse : 76.3%)

• Caractéristiques du ratio de Sharpe : Le ratio de Sharpe est un indicateur financier simple, largement utilisé dans la pratique, pour les fonds ou l’ensemble d’un portefeuille, pour évaluer l’efficience de la gestion. Ce ratio met en rapport 3 valeurs; on calcule la performance effectivement réalisée par un actif donné, dont on déduit la performance d’un placement sans risque, qui est un placement monétaire dans la monnaie de l’actif ; la valeur ainsi obtenue est divisée par la volatilité de l’actif, ce qui permet ensuite d’obtenir le ratio. En d’autres termes, le ratio de Sharpe permet de calculer l’excédent de performance (par rapport à un placement monétaire) par unité de risque. Pour l’ensemble du portefeuille et pour un participant donné, la formule du ratio de Sharpe est la suivante :

o Ma = Performance de l’ensemble du portefeuille d’un participant donné o Ml = Performance d’un placement sans risque (= placement du marché monétaire) o σa = Volatilité effective du portefeuille o RSharpe = Ratio de Sharpe o RSharpe = (Ma - Ml)/ σa

• Qu’est-ce que le ratio de Sharpe LPP ? : Dans le cas du ratio de Sharpe LPP que nous

avons développé, nous avons utilisé la formule classique, mais en remplacement Ml, la performance d’un placement sans risque, par MLPP, soit le taux minimum LPP, qui s’élevait à 2.75% durant le 1er semestre 2008. La formule du ratio de Sharpe LPP est ainsi la suivante :

• Ma = Performance de l’ensemble du portefeuille d’un participant donné o MLPP = Performance du taux minimum LPP o σa = Volatilité effective du portefeuille à long terme o RSharpe LPP = Ratio de Sharpe LPP o RSharpe LPP = (Ma – MLPP)/ σa

• Quelle est l’utilité du ratio de Sharpe LPP ? : Cet indicateur met en rapport 3

grandeurs fondamentales dans le cadre de la prévoyance professionnelle, à savoir la performance effectivement réalisée par rapport au taux maximum, le tout rapporté au niveau de risque du portefeuille à long terme. Pour reprendre la terminologie utilisée précédemment, le ratio de Sharpe LPP permet de calculer l’excédent de performance (par rapport au taux technique minimum LPP) par unité de risque. Ce ratio constitue ainsi un excellent indicateur spécifique de l’efficience relative des placements d’une institution de prévoyance, puisqu’elle permet d’intégrer la performance minimale requise par le législateur (taux minimal LPP). Ce ratio n’est pas théorique mais traduit bien les réalités en vigueur dans le monde de la prévoyance professionnelle en Suisse ; il permet aussi de comparer directement les différentes caisses de pension entre elles et d’établir un classement.

• A la fin du 1er semestre de l’année 2008, la valeur moyenne de cet indicateur

s’établissait à - 1.3, contre 0 à la fin 2007, signe d’une forte dégradation : Pour l’échantillon des participants pour lesquels ce ratio a pu être calculé, le ratio s’établissait à seulement -1.3, contre 0 à la fin 2007.

• Les grandes institutions, qui présentent le ratio le plus élevé, semblent avoir fait

un peu mieux que les autres durant le 1er semestre de l’année : Les valeurs du ratio sont proches pour les différentes catégories d’institutions, on n’observe pas entre elles des

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différences très importantes. Tout au plus peut-on observer que les grandes institutions et les très grandes ont été un peu plus efficaces, en termes relatifs : -1.4 pour les plus petites institutions, -1.3 pour les moyennes inférieures, -1.2 pour les moyennes supérieures, -1.2 également pour les plus grandes. Dans le même ordre d’idées, les institutions du secteur publique ont un ratio – en moyenne, -1.1 – un peu meilleur que celui des institutions privées – avec -1.3 – et les autres fondations – avec également -1.3. Cette plus grande efficacité relative peut avoir été occasionnée par une plus forte réduction du niveau de risques, l’application de mesures de couvertures ou une meilleure sélection de gérants.

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Caractéristiques du Ratio de Sharpe LPP Toutes les institutions de prévoyance

-1.30

-2.90

-1.40 -1.30-1.10

0.40

-4.0

-3.0

-2.0

-1.0

0.0

1.0

2.0

Moyennearithmétique

Valeurminimale

1er quartile 2ème quartile =valeur médiane

3ème quartile 4ème quartile =valeur

maximale

1.1.2008 – 30.6.2008

• Même si la baisse des marchés frappe toutes les institutions, il demeure un

gouffre entre les institutions les plus performantes et celles qui le sont le moins : La valeur la plus basse (minimum) s’élève à -2.9, la plus haute à +0.4, l’écart entre les 2 atteignant ainsi 3.3. A fin 2007, la différence n’était encore que de 1.6, soit environ la moitié. Ces différences sont occasionnées en particulier par de profonds écarts en matière de performance. C’est le signe qu’en période de baisse des marchés et de crise, les écarts entre les institutions les mieux gérées et celles qui le sont le moins s’accentuent et se creusent.

• Du fait du niveau élevé du taux technique par rapport aux possibilités de

rendements sur les marchés, les institutions de prévoyance sont pratiquement dans l’impossibilité de dégager de la valeur : En considération des possibilités actuelles de dégager des rendements positifs sur les marchés, le niveau du taux technique en vigueur – 2.75% - est trop élevé. Il en résulte que, dans le court terme, les caisses de pension sont dans l’impossibilité de faire aussi bien que le taux technique minimum – sans parler évidemment de toutes les institutions qui opèrent avec un taux technique supérieur, de 3.5% ou 4.0%. Dans ces conditions, la flexibilisation insuffisante du taux technique minimum présente une difficulté et un obstacle majeur, qui fait que les caisses sont dans l’incapacité de dégager de la valeur. Ces considérations suggèrent qu’il est important de

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flexibiliser davantage le taux minimum et de l’abaisser à 2% ou en dessous.

Degré de couverture (Nombre de réponses : 125/152 ; taux de réponse : 82.2%) • Durant le premier semestre 2008, le degré de couverture a reculé de manière très

sensible, s’établissant en moyenne à 103.9 en valeurs non pondérées par la fortune, à 105.0 en médiane : Le tableau ci-dessous, avec les valeurs non pondérées par la fortune (moyenne arithmétique et médiane), présente l’évolution du degré de couverture pour l’ensemble des institutions de prévoyance depuis l’été 2004 jusqu’à l’été 2008.

• La baisse est brutale par rapport au résultat de la fin et surtout du milieu de

l’année 2007 : La baisse observée durant le premier semestre représente, par rapport à la valeur moyenne de la fin de l’année 2007, une réduction considérable, de 670 points de base pour la moyenne, de 110.6 à 103.9, de 700 points de base pour la médiane, de 112.0 à 105.0. C’est aussi de très loin le mouvement le plus prononcé dans l’évolution du degré de couverture depuis l’intégration de cette donnée dans notre sondage, soit depuis le 30 juin 2004. On rappellera encore que le degré le plus haut avait été atteint il y a exactement une année, au milieu de l’année 2007, avec une valeur de 113.6, pour la moyenne et la médiane. Par rapport à cette valeur extrême, l’effondrement est ainsi de 970 points de base pour la moyenne, de 860 points pour la médiane.

• Si on fonde l’analyse sur les valeurs pondérées par la fortune, la chute est

d’amplitude à peu près équivalente : Si on fonde l’analyse sur les valeurs pondérées par la fortune, pour l’ensemble de l’échantillon la baisse est de 760 points de baisse entre la fin 2007 et le milieu 2008, soit un effondrement même encore un peu plus prononcé.

• Avec cette baisse brutale du degré de couverture, l’équilibre financier des

institutions de prévoyance mesuré par leur degré de couverture s’établit pratiquement au même niveau qu’il y a 3 ans, au 30 juin 2005 : En effet, les valeurs observées (non pondérées) à la fin du premier semestre 2008 sont pratiquement identiques à celles d’il y a 3 ans. En d’autres termes, la chute brutale du premier semestre a fait perdre aux caisses tout le bénéfice de la hausse de cet indicateur au cours des dernières années.

• Pour les caisses du secteur public, la baisse est prononcée surtout lorsque l’on

prend en compte les valeurs pondérées par la fortune : Alors que la baisse, durant le premier semestre de l’année 2008, n’atteint pour ce type d’institutions « que » 380 points de base avec les valeurs non pondérées par la fortune, elle s’élève à 730 points pour les valeurs pondérées. C’est le signe que les grandes et très grandes institutions ont vu leur degré de couverture se réduire dans une proportion plus forte que celui des institutions de taille plus modeste.

• De nombreuses institutions du secteur public sont financées selon un système

mixte et n’ont pas encore un objectif statutaire de couverture à 100% : Comme toujours lorsque l’on analyse les valeurs relatives au degré de couverture des institutions

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du secteur public, il y a lieu de garder à l’esprit qu’un nombre appréciable de caisses de ce type – surtout en Suisse romande – ont adopté un système de financement mixte et n’ont pas (encore), comme objectif statutaire, l’obtention prochaine d’un degré de couverture de 100%.

• L’équilibre financier des institutions du secteur privé et des fondations communes

et collectives, qui paraissait encore très confortable à fin 2006 et 2007, est désormais beaucoup moins solide, surtout pour les très grandes caisses : Les données présentées sur le tableau résumant l’évolution du degré de couverture depuis le 31.12.2004, en valeurs pondérées et non pondérées par la fortune, confirme que l’équilibre des fondations du secteur privé et celui des fondations communes et collectives est désormais plus fragile : de fin 2007 à mi-2008, le degré de couverture des caisses du secteur privé passe de 115.9 à 108.5, en valeurs non pondérées par la fortune, et de 111.0 à 103.1 en valeur pondérées. Pour les fondations communes et collectives, les chiffres sont respectivement une baisse de 111.0 à 104.8 (non pondérées) et de 109.5 à 101.2 (pondérées). La comparaison des données pondérées et non pondérées confirme - comme pour les caisses du secteur public - que la baisse a été la plus prononcée dans les très grandes institutions, beaucoup moins dans les petites.

• Extrapolation pour la fin du 3ème trimestre, au 30 septembre 2008 : Etant donné que

l’on connaît les degrés de couverture moyens à la fin du premier semestre et l’évolution moyenne des portefeuilles – que nous évaluons durant le 3ème trimestre à -0.6% environ - on peut se risquer à une extrapolation à fin septembre 2008. A cette date, les degrés de couverture ne devraient être que très faiblement inférieurs à ceux de fin juin, la baisse atteignant vraisemblablement environ 60 points de base (valeurs non pondérées).

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Degré de couverture au 30.06.2008 en %, selon les classes de fortune

pondérée par la fortune

111.16% 108.19% 104.69%

95.26% 96.71%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

< 100millions

100 - 500millions

500 - 1000millions

> 1 milliard Toutes lesinstitutions

Degréde couverture

Date critère 30.6.2008

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Evolution du degré de couverture Valeurs non pondérées par la fortune

(moyenne arithmétique; médiane ; en %)

o 30.6.2004 : 102.0 ; 101.6 o 30.9.2004 : 101.6 ; 100.8 o 31.12.2004 : 103.6 ; 102.0 o 31.3.2005 : 103.6 ; 102.7 o 30.6.2005 : 104.9 ; 105.0 o 31.12.2005 : 109.7 ; 109.8 o 30.6.2006 : 108.9 ; 109.0 o 31.12.2006 : 111.6 ; 113.1 o 30.6.2007 : 113.6 ; 113.6 o 31.12.2007 : 110.6 ; 112.0 o 30.6.2008 : 103.9 ; 105.0

Degré de couverture, selon la taille de la fortune et le type d’institution, du 31.12.2004 au 30.6.2008 Non pondéré par la fortune Pondéré par la fortune (moyenne arithmétique ; %) (moyenne arithmétique; %)

Institutions de prévoyance uniquement

31.12

2004

31.12 2005

31.12 2006

31.12 2007

30.6 2008

31.12 2004

31.12 2005

31.12 2006

31.12 2007

30.6 2008

• Secteur public

89.7 92.7 92.2 94.4 90.6 96.7 97.5 100.8 98.4 91.1

• Secteur privé

106.2 114.0 117.1 115.9 108.5 100.8 107.6 112.3 111.0 103.1

• Fondations communes

103.2 105.0 113.0 111.0 104.8 103.3 104.6 113.4 109.5 101.2

• Toutes les institutions

103.6 109.7 111.6 110.6 103.9 99.5 100.7 106.3 104.3 96.7

• < 100 millions

106.8 113.9 114.7 116.3 109.6 108.2 115.1 115.9 117.5 111.2

• 100 millions <500 millions

103.1 110.8 114.1 114.9 109.1 102.6 109.6 113.1 114.8 108.2

• 500 millions • < 1000

millions

102.8 115.4 117.6 114.5 105.0 101.1 115.0 117.7 114.2 104.7

• > 1000 millions

98.9 100.3 103.5 102.9 94.3 98.9 101.2 104.9 103.1 95.3

• Toutes les institutions

103.6 109.7 111.6 110.6 103.9 99.5 100.7 106.3 104.3 96.7

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Degré de couverture au 30.06.2008 en %, par catégories d’institutionnels

pondérée par la fortune

Degréde couverture

Date critère 30.6.2008

91.10%103.09% 101.18% 96.7%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Institutions deprévoyance dusecteur public

Institutions deprévoyance dusecteur privé

Fondationscollectives,fondationscommunes

Toutes lesinstitutions

Réserves pour fluctuations de cours (Nombre de réponses : 126/152 ; taux de réponse : 82.9%) • Comme pour les degrés de couverture, les réserves de fluctuations de valeurs

(non pondérées par la fortune) se retrouvent à leur niveau d’il y a 3 ans, a fin juin 2005 : Le tableau sur lequel est représentée l’évolution des réserves de fluctuations de valeurs depuis le début du sondage confirme la régression des réserves de ce type (valeurs non pondérées par la fortune) au niveau du milieu de 2005. A fin juin 2008, ces réserves atteignaient 6.5% en valeurs moyennes, 6.0% en valeurs médianes.

• Le niveau le plus élevé de réserves de fluctuations avait été atteint il y a

exactement une année, et il n’était pas très loin des valeurs cibles visées, qui

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elles ne fluctuent guère – env. 15% : Avec des valeurs de 12.2% pour la moyenne et de 12.3% pour la médiane, les niveaux atteints par les réserves de fluctuations il y a exactement une année, à fin juin 2007, n’étaient pas très loin de la valeur cible visée par une majorité d’institutions, qui s’élève à 15.3%. Cet objectif cible est très stable dans la durée.

• En valeurs pondérées par la fortune, les réserves disponibles sont même un peu

plus basses – 3.9% en moyenne - ce qui suggère qu’elles ont le plus fondu dans les grandes et très grandes institutions : On observe en effet que les réserves de ce type sont plus basses lorsque l’on prend en compte les valeurs pondérées par la fortune, qui attribuent un poids plus prononcé aux très grandes caisses. La comparaison avec les valeurs non pondérées par la fortune laisse à penser que les réserves existantes ont été davantage dissoutes dans les très grandes institutions – une analyse qui est confortée par l’observation de l’effondrement du degré de couverture.

• En fonction du type d’institutions, les écarts sont peu prononcés … : Si on s’attache

aux réserves pondérées par la fortune et aux différents types d’institutions, on observe que les réserves sont à peu près identique : 4.10% pour les institutions du secteur public – c’est d’ailleurs la 1ère fois dans notre sondage que les réserves de ce groupe sont supérieures à celles des autres – 3.83% pour celles du secteur privé et 3.11% pour les fondations communes et collectives – ce dernier groupe étant ainsi le plus fragilisé.

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Réserves pour fluctuations de cours au 30.6.2008, par catégories d‘institutionnels

pondérées par la fortune, en % de la fortune totale

4.10% 3.83%3.11%

3.87%

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

14%

Institutions deprévoyance dusecteur public

Institutions deprévoyance dusecteur privé

Fondationscollectives,fondationscommunes

Toutes lesinstitutions

Réserves pour

fluctuations de cours

Date critère 30.6.2008

• … alors que les écarts sont beaucoup plus prononcés en fonction de la taille de la

fortune : Les réserves (pondérées par la fortune) s’élèvent encore à 9.22% pour les institutions de taille moyenne inférieure (fortune comprise entre 100 et 500 millions), à 8.21% pour les plus petites, 6.95% pour les moyennes supérieures, et 3.27% pour les plus

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grandes. Les institutions les plus petites semblent ainsi mieux armées que les plus grandes pour faire face à une poursuite de la baisse sur les principaux marchés, comme elle s’est encore produite durant le 3ème semestre.

Réserves pour fluctuations de cours, 11 dernières enquêtes

Valeurs non pondérées par la fortune (moyenne arithmétique; médiane ; en %)

o 30.6.2004 : 5.0 ; 4.0 o 30.9.2004 : 4.5 ; 2.6 o 31.12.2004 : 5.3 ; 3.6 o 31.3.2005 : 5.4 ; 4.0 o 30.6.2005 : 7.8 ; 6.0 o 31.12.2005 : 9.6 ; 10.0 o 30.6.2006 : 9.3 ; 10.0 o 31.12.2006 : 11.1 ; 11.3 o 30.6.2007 : 12.2 ; 12.3 o 31.12.2007 : 10.8 ; 11.4 o 30.6.2008 : 6.5 ; 6.0

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Réserves pour fluctuation de cour au 30.6.2008, selon les classes de fortune

pondérée par la fortune, en % de la fortune totale

8.21%9.22%

3.27% 3.87%

6.95%

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

14%

16%

< 100millions

100 - 500millions

500 - 1000millions

> 1 milliard Toutes lesinstitutions

Réserves pour

fluctuations de cours

Date critère 30.6.2008

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Allocation des placements effective et stratégique (Nombre de réponses : 118/152 ; taux de réponse : 77.6%) • Allocation d’actifs moyenne effective des participants au milieu de 2008 : Parmi les

classes d’actifs, on distingue entre immobilier en Suisse direct et indirect, ainsi qu’immobilier indirect à l’étranger. L’évolution des valeurs non pondérées par la fortune (moyenne arithmétique de l’ensemble de l’échantillon) est la suivante :

Allocation moyenne de l’ensemble des participants

(moyenne arithmétique non pondérée par la fortune)

30.6.04 31.12.04 31.12.05 31.12.06 31.12.07 30.6.08 (en %) (en %) (en %) (en %) (en %) (en %) Liquidités 7.0 7.2 6.5 6.3 7.3 7.4 Obligations CHF 30.0 29.7 27.1 25.5 24.1 23.9 Obligations Devises 11.6 11.3 11.3 11.1 11.4 11.7 Actions Suisses 15.4 15.3 15.0 14.5 13.4 12.0 Actions Étrangères 14.0 13.8 15.1 16.3 16.6 15.3 Immobilier 14.4 14.8 16.6 16.5 16.9 17.7 direct CH - - 10.3 10.1 9.3 9.5 indirect CH - - 6.3 6.4 6.0 6.6 indirect étr. - - - - 1.6 1.6 Hypothèques : 3.1 2.8 2.5 2.0 2.3 2.6 Placements alternatifs : 2.3 2.8 3.5 5.2 6.3 6.9 hedge funds - - 2.7 3.7 4.1 4.4 private equity - - 0.5 0.6 0.9 0.8 commodities - - 0.3 0.9 1.3 1.7 Placements chez l’employeur : 1.4 1.4 1.0 0.7 0.5 0.6 Autres : 0.9 1.0 1.4 1.9 1.2 1.9

• Le niveau moyen des liquidités se maintient au-dessus de 7%, celui des obligations en CHF poursuit sa baisse, alors que les obligations en devises augmentent légèrement : L’analyse de l’allocation effective des placements (moyennes arithmétiques non pondérées par la fortune) par classes d’actifs confirme des tendances déjà observées par le passé, en particulier pour les placements en valeurs nominales

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(liquidités, obligations). Ainsi, le niveau moyen des liquidités excède à nouveau 7.0%. L’allocation en obligations en francs suisses, 23.9% à mi-2008, poursuit sa baisse, qui se produit avec régularité depuis le lancement de notre sondage sous sa forme actuelle, en juin 2004 ; les faibles rendements directs de cette classe représentent le principal facteur explicatif de la diminution. Quant aux obligations en devises, leur allocation reste, avec 11.7%, relativement stable ; elles ne bénéficient donc pas de la baisse du poids des obligations domestiques, étant donné que les transferts semblent s’être faits (et continuer à se faire) surtout vers les placements alternatifs.

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Allocation effective des placements au 30.6.2008 pondérée par la fortune

1.44%

0.90%

2.06%

3.89%

1.28%

2.08%

4.01%

11.36%

3.60%

16.69%

10.92%

12.55%

21.95%

7.27%

0% 10% 20% 30%

Autres

Placements chez l'employeur

Matières premières

Hedge Funds

Private Equity

Immobilien étranger

Immobilier indirect

Immobilier direct

Hypothequès

Actions étrangères

Actions suisse

Obligations en devises étrangères

Obligations en CHF

Liquidités

Date critère 30.6.2008

• La gestion alternative, en particulier les hedge funds et les matières premières,

continue sur sa lancée des semestres précédents et gagne encore en importance : La progression lente et régulière des placements non traditionnels se poursuit, hedge funds, private equity et matières premières approchent ensemble pour la première fois le niveau de 7%, en hausse de plus de 1.7% par rapport à fin 2006. de 3.4% par rapport à fin 2005. Ce sont surtout les hedge funds et les matières premières qui bénéficient des faveurs des investisseurs ; ceux-ci représentent d’ailleurs la classe alternative favorisée, avec une allocation moyenne de 4.4%. C’est bien plus que les autres classes alternatives, private equity (0.8%) et matières premières (1.7%), mais aussi hypothèques (2.6%), placements chez l’employeur (0.6%), placements immobiliers indirects à l’étranger (1.6%) et autres (1.3%).

• La baisse de l’allocation en actions suisses et étrangères s’explique par leurs

performances négatives plus que par une réduction de l’exposition : La part des actions suisses passe de 14.5% à fin 2006 à 13.4% à fin 2007 et 12.0% à mi-2008, soit une baisse prononcée ; celle-ci s’explique surtout par les performances négatives durant le

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1er semestre. Il en va de même des actions étrangères, dont l’allocation passe de 16.3% à fin 2006, à 16.6% à fin 2007 et 15.3% à mi-2008.

• La part globale de l’immobilier augmente par rapport à fin 2006 : L’allocatoin totale

en immeubles, sans les hypothèques, s’élevait à mi-2008 à 17.7%, contre 16.9% à fin 2007 et 16.5% à fin 2006. Les placements immobiliers indirects sont en croissance. Dans la présente étude, nous avons indiqué aussi l’allocation en immobilier hors de Suisse, qui s’élevait à mi-2008 à 1.6% ; cela n’est pas négligeable et correspond à une allocation supérieure à celle des matières premières et du private equity. Si on ajoute aux différentes formes d’immobilier les hypothèques, on obtient à mi-2008 une allocation totale de 20.3%, contre 17.5% en juin 2004.

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Position tactique - Allocation effective moins allocation stratégique des placements, en %

pondérée par la fortune

0.13%

0.01%

0.09%

0.14%

-0.79%

-0.70%

0.10%

0.10%

0.17%

-1.76%

-0.48%

-0.73%

0.06%

3.66%

4%- 3%- 2%- 1%- 0% 1% 2% 3% 4% 5%

Liquidités

Obligations en CHF

Obligations en devises étrangères

Actions suisse

Actions étrangères

Hypothèques

Immobilier direct

Immobilier indirect

Immobilier étranger

Private Equity

Hedge Funds

Matières premières

Placements chez l’employeur

Autres

1.1.2008 – 30.6.2008

• Durant les 48 derniers mois, de l’été 2004 à l’été 2008, l’allocation dans 5 classes

d’actifs a varié de beaucoup plus que 100 points de base au moins, à savoir les obligations en CHF (forte baisse), les placements alternatifs (forte hausse), l’immobilier (hausse), les actions suisses (baisse), les actions étrangères (hausse):

o Immobilier (direct et indirect en Suisse, indirect à l’étranger), sans les

hypothèques : L’augmentation de 330 points de base - contre 250 points à fin 2007 - confirme que l’immobilier, qui présente désormais des possibilités d’investissements bien plus variées en Suisse et à l’étranger, constitue un fondement important des placements des institutionnels.

o Obligations en CHF : Réduction, considérable, de 610 points de base, contre 590 à fin 2007. Du fait de la faible rentabilité directe (coupon), de la performance

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décevante et du manque de liquidité, le remplacement systématique des obligations en CHF par d’autres types de placement est une tendance lourde.

o Actions suisses : Durant la période, on relève une baisse dans l’allocation de 340 points de base, contre 200 points seulement à la fin 2007.

o Actions étrangères : Les actions étrangères – 15.3% de l’allocation - davantage représentées dans les portefeuilles des institutionnels que les actions domestiques – 12.0% - ont gagné 130 points dans l’allocation à mi-2008, contre 260 points à fin 2007.

o Placements alternatifs : Avec 460 points sur 48 mois, l’augmentation est particulièrement prononcée pour l’alternatif ; à fin 2007, la hausse n’était encore que de 400 points. L’accentuation prononcée du poids de l’alternatif compense la forte baisses des placements en obligations en CHF ; il semble bien que les 2 mouvements soient liés.

• L’examen des valeurs pondérées ou non pondérées par la fortune permet

d’atténuer ou de confirmer certaines tendances : Les résultats sont un peu différents – surtout dans le domaine des actions suisses et étrangères, des obligations en CHF et en devises - selon qu’on fonde l’examen des données sur les valeurs pondérées par la fortune ou les valeurs non pondérées. Dans l’allocation pondérée, la part des obligations en francs et de l’immobilier est réduite, de même que celle des actions suisses, alors que la proportion des actions étrangères s’accroît :

Allocation moyenne de l’ensemble des participants, au 30.6.2008 Moyenne arithmétique, en %

non pondérée par la fortune pondérée par la fortune

Liquidités : 7.4 7.3

Obligations CHF : 23.9 21.9 Obligations en devises : 11.7 12.6 Actions suisses : 12.0 10.9 Actions étrangères : 15.3 16.7 Immobilier 17.7 16.8

dont : direct CH 9.5 11.4 dont : indirect CH 6.6 4.0 dont : indirect étranger 1.6 2.1

Hypothèques : 2.6 3.6

Placements alternatifs : 6.9 6.9 dont : hedge funds 4.4 3.9 dont : private equity 0.8 1.3 dont : commodities 1.7 2.1

Placements chez l’employeur : 0.6 0.9 Autres : 1.9 1.4

• Pour chaque classe d’actifs, la différence entre la valeur de l’allocation effective

et celle de l’allocation stratégique constitue un bon indicateur de la gestion tactique : Comme dans les études précédentes, nous avons calculé l’écart entre l’allocation effective dans une classe d’actifs donnée et l’allocation stratégique (valeur effective moins valeur stratégique), ce qui représente un indicateur simple mais pertinent de l’allocation tactique. Sur le diagramme, une valeur positive correspond à une sur-

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pondération, de nature tactique, une valeur négative à une sous-pondération ; les valeurs utilisées sont pondérées par la fortune.

• Les indicateurs de la gestion tactique ne sont significatifs que pour 2 classes, les

liquidités (fortement sur-pondérées) et les actions étrangères (sous-pondérées) : Les écarts ne sont marqués que pour les liquidités, dont le poids est excédentaire de 366 points contre 514 à fin 2007 et 350 à fin 2006, ainsi que, nouvellement, pour les actions étrangères, dont l’allocation est inférieure de 176 points de base à la position stratégique. Pour toutes les autres classes, les écarts ne sont pas source d’informations ou d’enseignements.

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Répartition des participants par types d’institution et par classes de fortune

Nombre total de participants : 152 Participants germanophones : 110 (72.4%) Participants francophones : 42 (27.6%) Fortune représentée par les participants (au 30.6.2008) : CHF 218.7 milliards Valeur médiane : CHF 423.0 millions Valeur moyenne : CHF 1'439.1 millions

• Le nombre de participants ayant répondu aux différentes questions est variable et est indiqué pour chaque question, de même que le pourcentage par rapport au nombre total de participants auquel il correspond

• Pour l’analyse des résultats, 4 classes de fortune et 4 grandes catégories d’institutions

ont été constituées (voir ci-dessous) Classes de fortune (en millions CHF) (4 classes)

• X < 100 = institutions de petite taille • 100 < X < 500 = institutions de taille moyenne inférieure • 500 < X < 1000 = institutions de taille moyenne supérieure • X > 1000 = institutions de grande taille

Types d’institutions (4 catégories)

• Institutions de prévoyance du secteur public • Institutions de prévoyance du secteur privé • Fondations communes et collectives, autres fondations, autres investisseurs

institutionnels • Caisses maladie, compagnies d’assurances

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Tableau 1 : Répartition par type d’institution, en nombre et en pour-cent, au 30.6.2008

Nombre

Pour-cent

Pour-cent cumulés

Institutions de prévoyance du secteur public

32 21.1 21.1

Institutions de prévoyance du secteur privé

92 60.5 81.6

Fondations communes et collectives, autres fondations, autres institutionnels

22 14.5 96.1

Caisses maladies, compagnies d’assurances

6 3.9 100.0

Total

152 100.0 100.0

Tableau 2 :

Nombre

Pour-cent

Pour-cent cumulés

< 100 mio. 37 24.3 24.3

100 mio. < 500 mio. 45 29.6 53.9

500 mio. < 1'000 mio. 25 16.4 70.4

> 1'000 mio. 45 29.6 100.0

Valables

Total 152 100.0

Non valables

Pas de données 0 0

Total

152 100.0

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