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Session 2006 CAPET Technologie – Etude d’un système technique CORRECTION Page 1 / 19 I - ETUDE DE PRODUIT I – 1. Compléter le tableau de répartition des charges indirectes sur le document réponse 1, à l’exception des cellules grisées. centres auxiliaires principaux Admin Gestion Achat Découpe Pliage Plasturgie Montage Total ition primaire 2182 1 076 3492 2619 4269 2595 5591 Répartition secondaire centre administration en % 100% 30% 14% 14% 14% 14% 14% répartition secondaire centre administration en montant en k2650,00 795,00 371,00 371,00 371,00 371,00 371,00 Répartition secondaire centre gestion en % 25% 100% 15% 15% 15% 20% 10% répartition secondaire centre gestion en montant 467,75 1871,00 280,65 280,65 280,65 374,20 187,10 total après répartition secondaire en k0,00 0,00 4143,65 3270,65 4920,65 3340,15 6149,05 nature de l'unité d'œuvre 1 kd'achat heure de MOD heure de MOD Heure machine heure de main d'œuvre directe nombre d'unités d'œuvre 33115 44160 88320 29200 176640 coût de l'unité d'œuvre en k0,13 0,07 0,06 0,11 0,03 coût de l'unité d'œuvre en 125,13 74,06 55,71 114,39 34,81 y : centre administration

Session 2006 CAPET Technologie – Etude d’un système techniqueddata.over-blog.com/xxxyyy/4/01/07/64/corrections/EST-correction-2… · impôts et taxes 18522 4630,5 4630,5 rémunérations

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    CAPET Technologie – Etude d’un système technique

    CORRECTION Page 1 / 19

    I - ETUDE DE PRODUIT

    I – 1. Compléter le tableau de répartition des charges indirectes sur le documentréponse 1, à l’exception des cellules grisées.

    centres auxiliaires principaux

    Admin Gestion Achat Découpe Pliage Plasturgie Montage

    Total

    ition primaire

    2182 1 076 3492 2619 4269 2595 5591

    Répartition

    secondaire

    centre

    administration

    en %

    100% 30% 14% 14% 14% 14% 14%

    répartition

    secondaire

    centre

    administration

    en montant en

    k€

    2650,00 795,00 371,00 371,00 371,00 371,00 371,00

    Répartition

    secondaire

    centre gestion

    en %

    25% 100% 15% 15% 15% 20% 10%

    répartition

    secondaire

    centre gestion

    en montant

    467,75 1871,00 280,65 280,65 280,65 374,20 187,10

    total après

    répartition

    secondaire en

    k€

    0,00 0,00 4143,65 3270,65 4920,65 3340,15 6149,05

    nature de

    l'unité d'œuvre

    1 k€

    d'achat

    heure de

    MOD

    heure de

    MOD

    Heure

    machine

    heure de main

    d'œuvre

    directe

    nombre

    d'unités

    d'œuvre

    33115 44160 88320 29200 176640

    coût de l'unité

    d'œuvre en k€

    0,13 0,07 0,06 0,11 0,03

    coût de l'unité

    d'œuvre en €

    125,13 74,06 55,71 114,39 34,81

    y : centre administration

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    CORRECTION Page 2 / 19

    x : centre gestion

    y = 2 182 + 25% x

    x = 1 076 + 30% y

    y = 2 182 + 0,25(1 076 + 0,3 y)

    y = 2 182 + 269 + 0,075 y

    0,925 y = 2 451

    y = 2 649,73 2649,73 2650

    x = 1 076 + (0,3*2 649,73)

    x = 1 870,92 1870,92 1871

    I – 2. Répartir les charges supportées par le produit SPOT CML-39 en chargesdirectes et charges indirectes (document réponse 2).

    Charges en k€ pour le produit SPOTCML-39

    chargesmontant

    total SPOT CML-39 charges directescharges

    indirectes

    achats MP 9461 2365,25 2365,25

    achats composants 23654 5913,5 5913,5

    autres charges externes 1880 470 470

    impôts et taxes 18522 4630,5 4630,5

    rémunérations 2511 627,75 601,5 26,25

    charges sociales 1255 313,75 300,75 13,125

    dots aux amorts 1260 315 189 126autres chargesd'exploitation 580 145 87 58

    charges financières 420 105 105

    9457 5428,88

    arrondi 9457 5429

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    CAPET Technologie – Etude d’un système technique

    CORRECTION Page 3 / 19

    I – 3. Calculer le coût de revient du produit basé sur la production prévisionnelle del’année 2007, soit 11 040 produits finis. En déduire le bénéfice unitaire, puis lebénéfice global (document réponse 3).

    calcul du coût de revient : en k€

    éléments de coût Q CU montant

    CD :

    achat MP 2 365

    achat composants 5 914

    rémunérations 602

    charges sociales 301

    dots amorts 189

    autres charges exploit 87

    CI : avec doc rép 2

    achat 8278,75 0,13 1035,91 5428,88

    découpe 11040 0,07 817,66

    pliage 22080 0,06 1230,16

    plasturgie 7300 0,11 835,04

    montage 44160 0,03 1537,26

    total 5456,04

    coût de revient total (en k€): 11040 1,350818614 14913,04

    calcul du coût de revient : en €

    éléments de coût Q CU montant

    CD :

    achat MP 2365250

    achat composants 5913500

    rémunérations 601500

    charges sociales 300750

    dots amorts 189000

    autres charges exploit 87000

    CI :

    achat 8278,75 125,1290956 1035912,5

    découpe 11040 74,0636322 817662,5

    pliage 22080 55,7138813 1230162,5

    plasturgie 7300 114,3886986 835037,5

    montage 44160 34,8111979 1537262,5

    coût de revient total (en k€): 11040 1350,818614 14913037,50

    arrondi 1351

    bénéfice unitaire = prix de vente - coût de revientbénéfice global = bénéfice unitaire * quantitébénéfice global = CA - coût de revient global

    avec prix de vente = 1890 € :bénéfice unitaire = 1890 - 1351 = 539

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    CORRECTION Page 4 / 19

    I – 4. Etablir le compte de résultat différentiel pour le produit.

    compte de résultat différentiel pour le produitquantités prévisionnelles devente = quantitésprévisionnelles à produire

    chiffre d'affaires 20 866

    - charges variables

    achats de MP 2 365

    achats de composants 5 914

    autres charges externes 193

    impôts et taxes 3 993

    rémunérations 157

    charges sociales 78

    total CV : 12 699

    = marge sur coût variable 8 166

    - charges fixes

    autres charges externes 278

    impôts et taxes 638

    rémunérations 471

    charges sociales 235

    dotations auxamortissements 315

    autres chargesd'exploitation 145

    charges financières 105

    total CF : 2 186

    = résultat 5 980

    I – 5. Déterminer le nombre de produits minimum à écouler pour l’année 2007 pourne pas faire de pertes. Commenter et interpréter le résultat.

    SR valeur = CF / taux de marge sur coût variable

    CF = 2 186 k€

    M/CV = 8 166 k€

    CA = 20 866 k€

    taux M/CV = 39,14% k€

    SR valeur càd chiffre d'affaires minimum à réaliser

    = 5585,38 k€

    SR quantité = SR valeur / prix de vente unitaire

    prix de vente unitaire = 1890 €

    SR quantité = 2955spots CML39

    La société LABE devra vendre au moins 2955 spots CML 39 à ses distributeurs pour pas

    perdre d'argent (ni bénéfice, ni perte) ; or elle prévoit d'en fabriquer et vendre 11040, donc

    produit largement bénéficiaire

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    CORRECTION Page 5 / 19

    I – 6. Rappeler quelle est la politique de distribution choisie par la société LABEpour écouler ses produits.

    Auparavant, LABE fabriquait pour d’autres sociétés ; depuis début 2002, la société achoisi de distribuer sa propre marque, grâce à des partenariats – accords avec des entrepriseslocales, un partenaire par pays. Ces partenaires lui apportent leurs ressources mondiales

    de vente, leur expérience et leurs compétences.

    I – 7. Réaliser une note de synthèse présentant les points forts et points faibles duproduit d’après les caractéristiques techniques du produit et les avis deconsommateurs qui ont été recensés.

    Note de synthèse : phrases courtes, paragraphes, intro, conclu

    Points forts :Facile à configurer par rapport à la salle

    Programmation rapide ; mise en route rapide

    Bonne autonomie

    Commandes simplifiées (4 boutons) ; donc pas besoin d’un professionnel pour la mise en

    route

    Branchement en monophasé (EDF 220V = secteur) alors que la plupart des autres produits

    sont en triphasé

    Toutes positions sauf dessous (280°)

    Déplaçable (se pose)

    Points faibles :Pas étanche

    Poids assez important (32 kg)

    Pas de caisson de protection pour le transport

    Difficile à nettoyer

    Le réflecteur ternit

    Difficultés pour changer la lampe

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    CORRECTION Page 6 / 19

    II - ETUDE DU PRODUIT SUR UN PLAN TECHNIQUE

    II – 1.1 Sur le schéma cinématique, tracer en rouge le chemin emprunté par lapuissance pour positionner les gobos (document réponse 4).

    II – 1.2 Sur ce même schéma tracer en bleu le chemin emprunté par la puissance

    pour faire tourner les gobos sur eux-mêmes (document réponse 4).

    II – 1.3 Donner le nom de la liaison entre la roue 6 et l'axe 14.

    Le nom de la liaison entre la roue 6 et l'axe 14 est liaison pivot (Liaison rotule

    acceptée)

    II – 1.4 Préciser l'élément qui assure cette liaison.

    Cette liaison est assurée par le roulement à bille repéré 19.

    Moteur M17

    Moteur M16

    PG

    PL

    6

    91

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    CAPET Technologie – Etude d’un système technique

    CORRECTION Page 7 / 19

    II – 2.1 Donner l'expression littérale du rapport PL

    PLPG

    /6

    /

    ω

    ω en fonction du nombre de

    dents des roues.

    PL

    PLPG

    /6

    /

    ω

    ω= ( )16 1−×

    PGZ

    Z⇒⇒⇒⇒ équation n° 1

    II – 2.2 Donner l'expression littérale du rapport 1/9

    1/6

    ω

    ω en fonction du nombre de dents

    des roues.

    1/9

    1/6

    ω

    ω= ( )1

    6

    9 1−×Z

    Z⇒⇒⇒⇒ équation n° 2

    II – 2.3 Donner l'expression littérale de PL/6ω en fonction des vitesses de rotation

    relatives au bâti (Utiliser la loi de composition des vitesses angulaires).

    PL/6ω = 1/6ω + PL/1ω ⇒⇒⇒⇒ équation n° 3

    II – 2.4 A l'aide des 3 équations précédemment trouvées, donner l'expression de

    PLPG /ω en fonction de 1/PLω et de 1/9ω .

    équation 1 ⇒ PLPG /ω = PLPGZ

    Z/6

    6 ω×−

    équation 2 ⇒ 1/6ω = 1/96

    9 ω×−

    Z

    Z

    équation 3 ⇒ PL/6ω = 1/1/6 PLωω −

    L'équation 2 est introduite dans l'équation 3 à son tour intégrée dans l'équation 1.

    PLPG /ω =

    −×

    −×

    −1/1/9

    6

    96PL

    PG Z

    Z

    Z

    Zωω

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    CORRECTION Page 8 / 19

    II – 2.5 Donner l'expression littérale de PLPGAV /∈ .

    PLPGAV /∈ = PLPGPGR /ω× =

    −×

    −×

    −× 1/1/9

    6

    96

    2PL

    PG

    PG

    Z

    Z

    Z

    ZDωω

    II – 2.6 Donner la valeur de 1/PLω et de 1/9ω pour laquelle la vitesse PLPGAV /∈ est la

    plus grande.

    La vitesse PLPGAV /∈ sera la plus grande lorsque 1/1/9 PLωω = =152 tr/min.

    II – 2.7 Déterminer la valeur numérique maximale de PLPGAV /∈ . Conclure quant à

    l'utilité de la mise en place de roulements sur les porte-gobos.

    Application numérique :

    PLPGAV /∈ =

    −×

    −×

    −× 1/1/9

    6

    96

    2PL

    PG

    PG

    Z

    Z

    Z

    ZDωω

    avec 1/1/9 PLωω = = 152 tr/min. soit 16rad/s

    PLPGAV /∈ =

    −×

    −×

    −× 1616

    78

    64

    50

    78

    2

    040,0= 0,908 m/s

    Pour éviter les frottements dus à ce glissement, l'utilisation de roulement est pertinente.

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    CORRECTION Page 9 / 19

    III - ETUDE DE L'EQUILIBRE DE LA TETE

    III – 1.1 Exprimer le rapport de réduction 3/6

    3/

    bras

    brastête

    ω

    ω en fonction du nombre de dents

    des poulies.

    )(51

    6

    3/6

    3/

    têteBras

    brastête

    Z

    Z=

    ω

    ω

    Application numérique :

    R = )(51

    6

    têteZ

    Z =

    179

    40 = 0,223

    III – 1.2 A l'aide du théorème du moment statique, calculer le couple que chaquemoteur doit fournir pour maintenir la tête dans sa position. On se placeradans le cas le plus défavorable avec la position initiale de la tête à

    l'horizontale.

    Théorème du moment statique : d1.MT.g – C51 = 0

    P6 = C6 . ω6P51 = C51 . ω51

    51

    6

    6

    51

    Z

    Z=

    ω

    ω ⇒⇒⇒⇒ 6

    51

    651 .ωω

    Z

    Z=

    Théorème des moments statique ⇒⇒⇒⇒ C6 = 51

    6..1Z

    ZgMd Tete

    III – 1.3 D'après les données constructeur, déterminer si le couple résiduel horstension du moteur est suffisant pour maintenir la tête dans sa position initiale.

    Application numérique : C6 = 0,01*4,7*9,81*40 / 179= 0,103 N.m (Couple total en

    tenant compte des deux moteurs soit pour 1 moteur 0,05 N.m)

    D'après les données constructeur, le couple résiduel hors tension est de 0,008 N.m par

    moteur soit pour l'ensemble de la tête 0,016 N.m. Le couple est donc insuffisant pour retenir

    la rotation de la tête à la mise hors tension de la machine.

    ⇒51

    6651

    .

    ω

    ωCC =

    ⇒6

    51651

    .

    Z

    ZCC =

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    CORRECTION Page 10 / 19

    III – 2.1 A l'aide du théorème du moment statique, traduire la position d'équilibre dela tête en fonction du couple résiduel hors tension (CR), des différentesdistances et des masses de la tête et des masselottes.

    Remarque : Il existe deux cas à étudier.

    1ier cas : le couple résiduel des moteurs s'additionne à celui créé par les masselottes pourcontrer le couple résultant du poids de la tête.

    Nous aurons donc le poids minimum de masselotte nécessaire pour maintenir la tête en

    position d'équilibre.

    Condition d'équilibre

    équation des moments : + d1.MT.g – 2.CR.Z51/Z6 – d2.Pm = 0

    ⇒ Pm = (d1.MT.g – 2. CR.Z51/Z6 )/d2 (équation n° 1)

    2nd cas : le couple résiduel et le couple résultant du poids de la tête s'additionnent.Nous aurons donc le poids maximum des masselottes qui permettront de contrer l'ensemble

    de ces deux couples.

    Théorème des moments statiques: + d1.MT.g + 2.CR.Z51/Z6 – d2.Pm = 0

    ⇒ Pm = (d1.MT.g + 2.CR.Z51/Z6 )/d2 (équation n° 2)

    III – 2.2 En déduire les valeurs maximum et minimum de la masse des masselottes.

    Valeur Minimum : (équation n° 1)

    Application numérique : Pm = (0,01*4,7*9,81 – 2*0,008*179/40)/0,056

    Pm = 6,95 N

    Mm= 0,708 kg

    C'est une valeur minimum nécessaire pour remplir la condition d'équilibre.

    Valeur Maximum : (équation n° 2)

    Application numérique: Pm = (0,01*4,7*9,81 + 2*0,008*179/40)/0,056

    Pm = 9,51 N

    Mm = 0,969 kg

    C'est une valeur maximum nécessaire pour remplir la condition d'équilibre.

    III – 2.3 Connaissant les dimensions et la masse volumique des masselottes, déterminerle nombre de masselottes pour équilibrer la tête.

    Calcul du poids d'une masselotte :

    Pm1 = [(0,78*0,93*0,03)-(3*0,03*π*0,02²)]*7,8

    Pm1 =0,169 kg

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    CORRECTION Page 11 / 19

    Nombre de masselottes nécessaires :

    Nombre minimum de masselottes :

    nb = 6,85 /( 0,169*9,81) = 4,13 soit un nombre de 5 masselottes

    Nombre maximum de masselottes :

    nb = 9,51 /( 0,169*9,81) = 5,74 soit un nombre de 5 masselottes

    IV - ETUDE DE L’AFFICHAGE

    IV– 1. Expliquer par quel moyen, l’utilisateur doit pouvoir paramétrer l’appareil.

    Pour paramétrer l’appareil, l’utilisateur doit utiliser

    - Les 4 boutons n°10-11-12-13, soit « + » « - » « Mode » « Valider »

    - L’afficheur 4 digits pour la visualisation

    IV – 2. Citer le type de composant utilisé pour réaliser la visualisation.

    C’est un afficheur 7 segments à anodes communes.

    IV – 3. Faire l’inventaire des entrées de commandes de la partie « affichage » : nom,type de signal (analogique, logique).

    Commandes des 4 digits : VU-VD-VC-VM : entrées de type logique 0/5 V.

    Commandes des segments : Va-Vb-Vc-Vd-Vf-Vg-VDp : entrées logiques 0/5 V.

    IV – 4. Définir les niveaux de tension de VM. Peut-on dire que ces niveaux de tension,correspondent aux niveaux logiques admissibles par la famille TTL ?

    VM prend la valeur 0V ou 5V. Oui, les niveaux de tensions de VM correspondent aux

    niveaux logiques admissibles en TTL.

    IV – 5. Préciser les caractéristiques du composant Q1 : type, nom des broches, sensdes courants.

    Q1 est un transistor PNP. Les 3 broches sont Collecteur-Base-Emeteur. Le courant de

    l’émetteur est entrant – les courants de base et de collecteur sont sortants.

    IV – 6.1 Compléter sur le document réponse 4, le tableau en précisant l’état de Q1 etde l’afficheur.

    VM = 0V VM = 5V

    Etat de Q1 Saturé Bloqué

    Etat de l’afficheur Validé Non Validé

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    CAPET Technologie – Etude d’un système technique

    CORRECTION Page 12 / 19

    IV – 6.2 En déduire la fonction de l’entrée VM quant à l’afficheur.

    VM permet la validation du digit de gauche. Il est actif à « 0 ».

    IV – 7.1 Donner le nombre de segments allumés (point décimal compris) lorsque ICest maximum (ICMAX) ?

    Le courant est maximum lorsque les 8 segments du digit concerné sont allumés.

    IV – 7.2 Donner la valeur numérique du courant ICMAX ?

    ICMAX = 8 × 20 = 160 mA

    IV – 7.3 A l’aide de la réponse précédente et de l’annexe 19, valider le choix dutransistor Q1.

    La référence du transistor Q1 est BC807. D’après la documentation constructeur, le courant

    de collecteur limite est de 800 mA. Donc, le courant ICMAX peut traverser Q1 sans dommage.

    IV – 8.1 Pour IC = ICMAX , quel courant minimum (IBmin) doit parcourir Q1 pour lesaturer ?

    A la limite de la saturation, IC = IB × hfemin , avec hfemin = 100 (doc const.)

    AN: IBmin = 150 / 100 = 1,5 mA

    IV – 8.2 Pour un courant IB = 5 mA, proposer une valeur pour la résistance R9.

    R9 = ( VCC – VEB ) / IB , avec VEB ≤ 1,2 V ( doc const. )

    AN: R9 = ( 5 - 1,2 ) / 5.10-3

    = 760 Ω

    IV – 9.1 Doit-on appliquer 0 V ou 5 V sur l’entrée Va pour allumer le segment « a » ?

    Il faut Va = 0 V pour allumer le segment « a ».

    IV – 9.2 D’après la documentation constructeur, préciser la différence de potentiel auxbornes du segment « a » lorsqu’il est allumé.

    La ddp aux bornes du segment (VAFF) est de 1,85 V ( typ. ).

    IV – 9.3 Dans le cas le plus défavorable, dimensionner la résistance R1 permettantd’obtenir le courant de 20 mA.

    R1 = ( VCC – VECsat – VAFF ) / IF ; avec VAFF = 2,5 V ; VECsat = 0 V

    AN : R1 = ( 5 – 0 – 2,5 ) / 20.10-3

    = 125 Ω

  • Session 2006

    CAPET Technologie – Etude d’un système technique

    CORRECTION Page 13 / 19

    IV – 10.1 A partir du schéma électrique, donner l’expression littérale IF en fonction deVAFF, Vcesat, et R1.

    IF = ( VCC – VAFF – VECsat ) / R1

    IV – 10.2 En considérant Vcesat = VcesatMAX et R1 = 150 Ω, calculer la valeur de IFpour VAFF = 1,5 V puis 2,5 V.

    VCEsatMAX = -0,7 V

    VAFF = 1,5 V : IF = ( 5 – 1,5 - 0,7 ) / 150 = 18,67 mA

    VAFF = 2,5 V : IF = ( 5 – 2,5 - 0,7 ) / 150 = 12 mA

    IV – 10.3 A partir des résultats obtenus à la question précédente, tracer sur ledocument réponse 5, la droite de charge aux bornes du segment « a » .

    IV – 10.4 En déduire le courant traversant le segment a lorsqu’il est allumé ainsi que latension à ses bornes.

    Je relève : VAFF = 1,84 V ; IF = 16,5 mA

    IV – 11. Quelle intervention simple nous permettrait d’augmenter la luminosité dusegment ?

    Diminuer la valeur de la résistance R1 pour augmenter le courant dans le segment, et

    ainsi la luminosité.

    IV – 12. 1 Donner le numéro de broche du PIC17C43 permettant de valider l’affichagedu digit des dizaines.

    La broche n°3 du PIC fournit la commande VD (validation des dizaines).

    12mA

    18,7mA

    16,5 mA

    1,84 V

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    IV – 12.2 Donner le numéro de broche du PIC17C43 permettant d’allumer le pointdécimal des afficheurs.

    La broche n°33 du PIC permet d’allumer le point des afficheurs par un niveau logique « 0 ».

    IV – 13.1 Quelle précaution doit être prise pour éviter une perception de clignotement ?

    La fréquence de clignotement doit être supérieure à 25 Hz.

    IV – 13.2 Combien de temps le caractère est-il affiché sur le premier digit (A/C1) ?

    L’affichage d’un digit n’est effectif que ¼ du temps :

    soit 1 ms / 4 = 250 µs

    IV – 13.3 Donner la fréquence de clignotement d’un digit. Conclure par rapport à laquestion 13.1.

    La période ( T ) est de 1 ms, donc la fréquence ( f ) est donnée par la relation : f = 1 / T

    AN : f = 1 / 10-3

    = 1 kHz

    La fréquence est largement supérieure à 25 Hz, donc il n’y aura pas de perception de

    clignotement.

    IV – 14.1 Sur le document réponse 5, préciser l’état de chaque digit lors de l’affichagedu menu « Slave control ».

    A/C1 U1

    A/C2 U1

    A/C1 U2

    A/C2 U2

    IV – 14.2 Sur le tableau du document réponse 6, préciser les niveaux logiques sur Va àVDp pour chaque caractère lors de l’affichage du menu « Slave control ».

    CaractèresA/C1 U1

    (0/1)

    A/C2 U1

    (0/1)

    A/C1 U2

    (0/1)

    A/C2 U2

    (0/1)

    Va 0 1 0 1

    Vb 1 1 1 1

    Vc 0 1 1 1

    Vd 0 0 0 0

    Ve 1 0 0 0

    Vf 0 0 0 0

    Vg 0 1 1 0

    Etat logique

    des entrées

    pour chacun

    des 4

    caractères

    VDp 1 0 1 0

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    IV – 14.3 Compléter les chronogrammes (niveaux logiques, temps) et noircir lessegments allumés du document réponse 6.

    IV – 14.4 Comment appelle-t-on ce type de commande d’affichage ? Préciser son (ses)avantage(s).

    C’est un affichage multiplexé. L’avantage principal est de limiter les signaux de

    commandes. Ils sont regroupés en Bus. Ce qui limite ainsi les résistances en série avec les

    segments.

    VM

    VC

    VU

    VD

    Va

    Vb

    Vd

    Vc

    Ve

    Vf

    VDp

    Vg

    1

    0

    1 ms250 us

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    CAS LABE : partie utilisation

    V - ETUDE DE LA TRANSMISSION PAR COURROIE

    V– 1. Calculer la puissance maximale que doit transmettre la courroie.

    P= Cdyn *ω*coef secu

    avec Cdyn = ×2

    2Cs

    P = ×2

    20,167 * 16rad/s*1,6

    P = 3,02 W

    V – 2. D'après les données du fabricant de courroie (diagramme de sélection desprofils classiques), déterminer le type de courroie utilisée. En déduire d'après

    les données du constructeur la valeur du pas.

    Le type de courroie sélectionnée est MXL (0,003kW à 150tr/min)

    Valeur du pas : 2,032mm

    V – 3. Calculer le diamètre primitif des poulies motrice et réceptrice.

    Calcul du diamètre primitif des roues :

    Pas : p = m.π

    Diamètre primitif : D = m.Z

    Pour la roue motrice : D = π

    40032,2 ×=25,87 mm

    Pour la roue réceptrice: D = π

    179032,2 ×=115,77mm

    V – 4. D'après la table des puissances transmissibles (annexe 16) déterminer lapuissance qu'une courroie de 10mm de large peut transmettre. En déduire lalargeur de courroie nécessaire.

    Extrait du tableau : 100tr/min. ⇒ 3W200tr/min. ⇒ 6W

    On en déduit : 150tr/min. ⇒ 4,5W

    D'après les calculs précédents la largeur minimum de la courroie devrait être de :

    02,35,4

    10×

    W

    mm=6,71mm

    D'après les données constructeurs, la largeur de courroie standard immédiatement supérieure

    est de 7,9mm

    ⇒⇒⇒⇒ D = π

    Zp ×

    Le diamètre de la poulie

    motrice peut se trouver dans

    le tableau constructeur.

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    V – 5. Donner la référence de la courroie à commander chez le fournisseur français.

    Calcul du nombre de dents de la courroie : n = 426,72/2,032 = 210

    Référence à commander : 210 MXL 031

    VI – INVESTISSEMENT ET FINANCEMENT

    VI – 1. Déterminer la valeur actuelle nette de l’investissement, sachant que le tauxd’actualisation est de 6 %.

    VAN

    Eléments 01/01/2007 2007 2008 2009 2010 2011

    investissement -10 350

    CAF = recettes prévues 3 200,00 3 800,00 4 200,00 4 400,00 4 400,00

    CAF actualisées -10 350 3 019 3 382 3 526 3 485 3 288

    valeurs résiduelles de revente 2 017,60

    Cumul des CAF actualisées -10 350 -7 331 -3 949 -423 3 062 8 368

    VI – 2. Conclure quant à l’opportunité de cet investissement.

    Cet investissement est rentable car la VAN est nettement positive, donc à réaliser.

    VI – 3. Calculer la capacité d’autofinancement de la société pour les années 2007 à2011, dans l’hypothèse de l’acquisition des trois spots (document réponse 7).

    montants en €

    2007 2008 2009 2010 2011

    chiffre d'affaires 240000 285000 317100 332200 334400

    - charges d'exploitation 216000 256500 285390 298980 300960

    - amortissement 5020 5020 4470 4470 4470

    = résultat avant impôt 18980 23480 27240 28750 28970

    - IS 6326,66667 7826,66667 9080 9583,33 9656,67

    = résultat après impôt 12653,3333 15653,3333 18160 19166,6667 19313,3333 + Dot aux amorts dubien 5020 5020 4470 4470 4470

    = CAF 17673,33 20673,33 22630,00 23636,67 23783,33

    arrondis 17674 20674 22630 23637 23784

    VI – 4. A partir du tableau d’amortissement d’emprunt, calculer le coût total de cetemprunt.

    Coût total emprunt = somme intérêts + versements supplémentaires + frais de dossier= 534,62 + 72 + 7,67 = 614,29

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    VI – 5. Présenter les impacts de l’acquisition des matériels et de l’emprunt dans unextrait du compte de résultat et un extrait de bilan au 31/12/2007.

    Impacts de l’acquisition des spots sur le compte de résultat au 31/12/07 :

    charges produits

    Charges

    d’exploitation :

    DAM exploitation

    Charges financières :

    Intérêts d’emprunt

    bénéfice

    + 2070

    + 300,80

    (271,13+22+7,67)

    + 829,20

    Produits d’exploitation :

    Recettes suppl + 3200

    Impacts de l’acquisition des spots sur le bilan au 31/12/07 :

    actif brut amort net passif

    Actif immobilisé :

    Immobilisations

    corporelles

    autres

    actif circulant :

    banque

    + 10350

    + 10350

    -10350

    - 3060,04

    - 282,80

    + 2070 + 8280

    + 10350-10350

    - 3060,04- 282,80

    Capitaux propres :

    Résultat

    Dettes :

    A long terme

    Emprunts éts crédit

    + 829,20

    + 10350- 3060,04

    VI – 6. Comparer dans un tableau pour l’année 2007 les différents modes definancement sur la base des décaissements réels, nommer et chiffrer chaque

    décaissement (document réponse 7).

    Sur l’année 2007 :

    Emprunt Crédit bail Fonds propres Location

    Décaissement

    réel

    Mensualités

    d’emprunt

    redevance Investissement

    initial

    Loyer

    Décaissement

    réel montant

    3 342,84

    (3060,04+282,80)

    2 813

    (196*1,196*12)

    10 350 22 963,20

    (320*60*1,196)

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    CORRECTION Page 19 / 19

    VII – MISE EN OEUVRE

    VII –1. Quels sont les deux modes de contrôle des spots ?

    - Le mode de contrôle dit « DMX », ce qui nécessite un boîtier de contrôle.

    - Le mode « Maître / Esclave ».

    VII – 2. A partir de la documentation partielle, préciser tous les branchements àeffectuer sur le « Master » pour obtenir le fonctionnement décrit ci-dessus.

    - Alimentation secteur 230 V~ ( pour chaque spot ).

    - Connecteur 120 Ω branché sur l’entrée du Master.

    - Câble XLR reliant la sortie du Master à l’entrée du Slave n°1.

    VII – 3. Que se passe-t-il à la mise sous tension quant aux données et à l’affichage ?

    Le spot ( Master ) détecte automatiquement le mode ( Master / Slave ) car aucune donnée

    n’est reçue.

    Puis l’indication [ A 0 0 1 ] clignote en attendant la programmation de l’utilisateur.

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    Page 1 / 6

    ETUDE D'UN SYSTEME TECHNIQUECOMPTE –RENDU DU JURY

    Remarques générales :

    Le jury conseille fortement d'indiquer les numéros de questions (y compris celles non

    traitées). Le numéro des questions fera également apparaître le numéro de la partie.

    Exemple : Question IV – 1.2.

    Il est également demandé d'apporter un soin particulier à la rédaction et la présentation de la

    copie.

    La formulation des phrases doit être claire et une attention particulière doit être apportée à

    l'orthographe.

    Les candidats perdent des points lorsque certaines justifications sont illisibles ; nous rappelons

    que le futur enseignant sera amené très souvent à rédiger des documents destinés aux élèves.

    Remarques générales concernant la partie gestion :

    Le jury attire l’attention des candidats sur la nécessité de traiter les trois valences. En effet,

    beaucoup n’ont pas traité les questions de la partie gestion.

    Remarques générales concernant la partie mécanique :

    Les parties étant indépendantes les unes des autres et leur domaine d'application varié, le non

    traitement de certaines parties apparaît comme une mauvaise organisation du temps chez les

    candidats.

    Remarques générales concernant la partie électronique :

    Les candidats n’utilisent pas toujours le vocabulaire adapté à la discipline. Les explications

    doivent être rigoureuses et répondre précisément à la question posée. Les candidats doivent

    formuler des phrases complètes et terminer par une conclusion pour synthétiser leurs

    réponses.

    Une équation doit être présentée sous forme littérale. L’application numérique constitue un

    deuxième élément de réponse.

    Parfois, un bon schéma légendé vaux mieux qu’un long texte.

    Partie I : étude de produit

    De manière générale, il a été noté une confusion entre les unités (€ et k€).

    Question I – 1.1 et 1.2

    En raison de leur méconnaissance du mécanisme de répartition des charges indirectes, la

    majorité des candidats n’a pas résolu le système d’équations pour le calcul des prestations

    réciproques. Ces candidats ont donc utilisé les totaux de la répartition primaire pour effectuer

    la répartition secondaire sans tenir compte des prestations réciproques. Par ailleurs, le jury a

    constaté une mauvaise manipulation des équations mathématiques.

    La réalisation du tableau de répartition des charges indirectes n’est pas maîtrisée :

    − les pourcentages de répartition secondaire ne sont pas affectés aux montants descentres auxiliaires,

    − les totaux après répartition secondaire des centres auxiliaires sont rarement nuls.

  • Session 2006

    CAPET Technologie externe – Rapport du jury

    Page 2 / 6

    Cependant, le jury a apprécié que certains candidats parviennent aux résultats grâce à une

    bonne exploitation des annexes, notamment des colonnes dont les chiffres étaient

    communiqués.

    Question I – 2 et 3

    Dans l’annexe 8, les montants indiqués correspondaient à la production totale. La colonne

    « Spot CML –39 » du tableau du I – 2 (document réponse 2), doit être complétée après

    application des 25 %.

    Les candidats n’ont dans leur ensemble pas su appliquer l’information permettant de calculer

    le montant des charges sociales, indiqué comme s’élevant à 50 % des salaires, il y a eu

    confusion avec la proportion de 25 %.

    Il ne faut pas oublier de renseigner les totaux : quantité, coût unitaire, total, qui permettent

    d’obtenir le coût de revient du produit.

    Enfin, le jury regrette que la majorité des candidats n’ait pas utilisé les coûts d’unités d’œuvre

    pour la partie charges indirectes du coût de revient contrairement à ce qui était requis dans

    l’énoncé.

    Question I – 4 et 5

    Certains candidats ont considéré à tort des données HT comme étant TTC.

    Le contenu du compte de résultat différentiel et le calcul du seuil de rentabilité (en valeur et

    en quantité) ne sont pas maîtrisés.

    Question I – 6 et 7

    Le jury regrette l’absence d’analyse transversale du dossier. En effet, les points forts/points

    faibles se sont souvent limités à ceux présentés dans les avis d’utilisateurs et dans la notice

    d’utilisation du produit. Ainsi, les candidats se sont souvent contentés d’extraire des

    caractéristiques techniques pour les présenter comme des points forts. Or il aurait été

    souhaitable, dans la mesure du possible, de compléter par une analyse technique du produit,

    en mettant en œuvre des compétences en électronique et en mécanique afin de renseigner le

    gestionnaire.

    Partie II : étude du produit sur le plan technique

    Question II – 1.1 ; II – 1.2 ; II – 1.3 et II – 1.4

    Presque la totalité des candidats a traitécles questions .

    Les candidats ne sont pas allés jusqu'à bout du raisonnement en n'associant pas la réponse de

    la question 1.3 avec la réponse de la question 1.4.

    Question II – 2.1 et II – 2.2

    Les candidats ont donné la valeur numérique du rapport de réduction alors que c'était

    l'expression littérale de ce rapport qui était demandée.

    Beaucoup de candidats n'ont pas tenu compte du signe du rapport de réduction alors qu'il était

    inclus dans la formule de l'annexe 17 "formulaire de mécanique".

    Question II – 2.3

    L'erreur de signe des questions précédentes se retrouve dans cette question.

  • Session 2006

    CAPET Technologie externe – Rapport du jury

    Page 3 / 6

    Quelques candidats développent la formule sans être cohérent avec les questions précédentes.

    Le choix des pièces intermédiaires n'est pas judicieux donc erroné.

    Question II – 2.4

    Cette question dépendait des précédentes. Les erreurs éventuelles se répercutent donc sur cette

    réponse (signe…).

    Des erreurs dues à une mauvaise manipulation des réponses aux questions précédentes

    interviennent.

    Nous rappelons aux candidats que les questions sont posées de façon à les orienter sur la

    démarche à entreprendre. Beaucoup de candidats ne font pas la relation entre les questions

    d'une même partie.

    Question II – 2.5

    Le jury note l'absence de norme ou de valeur absolue, de référentiel dans les quantités

    cinématiques utilisées, des notations vectorielles incorrectes et une confusion entre diamètre

    et rayon.

    Question II – 2.6

    Les candidats doivent prendre en compte le sens de rotation des moteurs dans leur réponse.

    (Les deux moteurs doivent tourner dans le même sens)

    Question II – 2.7

    L'application numérique est souvent fausse à cause d’une erreur mathématique ou d’une

    incohérence dans les unités.

    Il est rappelé aux candidats de toujours mettre l'unité du résultat.

    La conclusion n'est pas toujours cohérente avec le résultat trouvé. Des points ont été attribués

    si la conclusion était cohérente même avec un résultat faux.

    Partie III : étude de l'équilibre de la tête

    Question III – 1.1

    Plus de 75% des candidats ont traité cette partie.

    Des erreurs de signes apparaissent.

    Trop souvent, les candidats ne répondent pas à la question. Ils ne donnent pas l'expression

    littérale mais l'application numérique qui n'est pas demandée.

    Le rapport est souvent exprimé en fonction du diamètre ou du rayon alors que la question le

    demandait en fonction du nombre de dents.

    Question III – 1.2

    Mauvaise lecture du sujet, les masselottes sont prises en compte.

    Quelques confusions entre poids et masse

    Question III – 1.3

    Le rapport de réduction calculé précédemment n'a pas été pris en compte

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    Page 4 / 6

    Question III – 2.1 III – 2.2

    Peu de candidats sont parvenus à traiter correctement cette partie.

    L'équation n'est pas toujours clairement identifiée (mélange entre l'expression littérale et

    l'application numérique)

    En général, un seul couple moteur a été introduit dans l'équation alors que le système en

    comportait deux.

    Le rapport de réduction a rarement été pris en compte.

    Les candidats ont parfois introduit un angle α alors que l'énoncé positionnait la tête à

    l'horizontale.

    Question III – 2.3

    Les candidats ont généralement bien calculé la masse d'une masselotte, le reste du calcul

    dépendant de la question précédente.

    Partie IV : étude de l'affichage

    Questions IV – 1 à 5 :

    Presque la totalité des candidats a traité ces questions avec beaucoup de zèle et très peu de

    rigueur. Il est préférable de synthétiser les réponses.

    Il était demandé des noms de signaux, beaucoup de candidats ont répondu par une

    énumération des numéros de broches.

    Le jury rappelle aux candidats qu’un niveau logique est caractérisé par deux états.

    Il y a eu beaucoup de confusions relatives au transistor PNP. De plus, il n’est pas demandé

    aux candidats de donner l’ensemble de leurs connaissances sur le sujet abordé.

    Questions IV – 6 à 8 :

    Les candidats doivent respecter la démarche imposée par l’ordre des questions et rédiger une

    conclusion.

    Il était attendu des candidats, qu’ils extraient des documents constructeurs, certaines valeurs

    nécessaires pour traiter les questions. Il est regrettable que des candidats relèvent certaines

    données sans rapport avec la résolution du problème posé.

    Quelques candidats ont fait des confusions graves entre courant et tension.

    Question IV – 9. ; IV – 10. ; IV – 11. et IV – 12.

    Les candidats doivent être rigoureux dans l'écriture des équations et surtout ne pas introduire

    de chiffres dans l'expression littérale. Il faut terminer l'expression littérale avant de passer à

    l'application numérique.

    Le jury a constaté beaucoup d'erreurs dans le report des points calculés sur le graphique. La

    notion de droite de charge est souvent inconnue. Les échelles ne sont pas toujours respectées.

    Il était demandé des numéros de broches, la plupart des réponses donnaient des noms.

    Beaucoup de candidats ne savent pas lire un schéma électrique.

    Question IV – 13. et IV – 14.

    L'affichage multiplexé est bien connu ainsi que la notion de persistance rétinienne.

    Quelques confusions entre période de multiplexage et durée d'affichage ont été constaté.

    Parfois les directives n'ont pas été respectées : "0/1" à la place "bloqué/saturé" ou "noircir".

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    CAPET Technologie externe – Rapport du jury

    Page 5 / 6

    Partie V : étude de la transmission par courroie

    La cinquième partie ne possédait pas de réelles difficultés. Elle demandait une certaine

    capacité de lecture et d'intégration des données. La moitié des candidats l'a traitée.

    Question V – 1.

    La gestion du temps a influé sur le pourcentage de candidats ayant traité la question.

    L'ensemble de la partie était réalisable sans connaissance particulière avec une bonne lecture

    du sujet et un minimum de réflexion.

    Le coefficient de sécurité a été souvent oublié.

    Quelques candidats ne connaissent pas l'expression de la puissance P=C.ω

    Question V – 2.

    Dans l'ensemble la question a été bien traitée. Seule une mauvaise interprétation de l'échelle

    utilisée sur le diagramme a été constatée.

    Question V – 3.

    Des erreurs dans l'application numérique dues au mauvais choix de la largeur de la question

    V-2.

    Le jury regrette que les résultats aberrants n'interpellent pas les candidats (certains diamètres

    dépassaient le mètre).

    Question V – 4.

    La question a été correctement traitée.

    Quelques candidats n'ont pas abouti à un choix correct de la largeur de la courroie (10mm au

    lieu de 7,9mm).

    Question V – 5.

    Beaucoup de candidats ont trouvé la bonne référence sans avoir détaillé leurs calculs (nombre

    de dents) et sans apporter aucune justification à leur réponse.

    Partie VI : investissement et financement

    Question VI – 1 et 2

    Beaucoup de candidats ne maîtrisent pas les notions comptables de base et ont donc eu de

    grandes difficultés à traiter les questions. Un quart des candidats n’a d’ailleurs pas abordé ces

    questions.

    Parmi les réponses, le jury a constaté beaucoup de confusions :

    � formule de l’actualisation,� calcul de la VAN (actualisation de l’amortissement, de l’investissement…),� oubli de la valeur résiduelle de revente,

    Il a également noté des incohérences. Par exemple, l’investissement a été calculé pour trois

    spots et les recettes pour un seul…

    Le jury aurait apprécié une présentation plus claire sous forme de tableau.

  • Session 2006

    CAPET Technologie externe – Rapport du jury

    Page 6 / 6

    La plupart des candidats sait exploiter ses résultats (question VI – 2) mais ne les traduit pas

    toujours en termes économiques (la notion de rentabilité aurait été appréciée par le jury plutôt

    que « l’investissement est bon »…).

    Question VI – 3

    Seule environ la moitié des candidats maîtrise la méthode de calcul de la CAF.

    Parmi les erreurs relevées par le jury dans les réponses :

    � l’ajout des recettes prévues dans le chiffre d’affaires (qui les comportait déjà),� l’oubli de l’amortissement des autres immobilisations.

    Sur la forme, le jury regrette :

    � le manque de clarté des réponses,� l’absence de tableau (document réponse non utilisé),� la réponse à cette question incluse dans la question VI – 1.

    Question VI – 4

    La question a été traitée par la majorité des candidats mais beaucoup ont confondu le coût

    total de l’emprunt et le montant de l’emprunt.

    Le jury a valorisé une formule littérale suivie de l’application numérique par addition des

    intérêts, versements supplémentaires, frais de dossier.

    Globalement sur la question VI – 1 à 4, le jury a regretté l’usage du crayon de papier dans les

    copies et le manque de soin de certaines copies outrageusement raturées. Pour l’analyse des

    résultats, il est souhaitable que les candidats formulent des phrases.

    Question IV– 5 et 6

    Le jury constate un problème de gestion du temps. Ces questions ont été globalement peu

    traitées.

    Les candidats doivent être attentifs à l’énoncé et répondre précisément à la question

    posée. Par exemple, il était demandé de présenter le bilan et le compte de résultat en

    respectant leur structure. Le jury regrette un manque de connaissances à ce niveau.

    De même, la question 6 consistait à nommer et chiffrer les impacts de l’acquisition des spots.

    Peu de candidats ont effectué la première partie de la question.

    Une partie des candidats a eu des difficultés à réutiliser et à transposer ses connaissances au

    cas traité. Par exemple, la structure des documents de synthèse lorsqu’elle existe, ne présente

    pas de chiffrage lié au cas.

    Des incohérences auraient pu être évitées quant à la périodicité des données chiffrées : la

    question 6 portait sur l’année 2007 et un certain nombre de candidats présente un document

    sur l’ensemble de la période, c’est-à-dire 5 ans ou sur un mois, voire sur une animation !

    Partie VII : mise en oeuvre

    Question VII – 1. ; VII – 2. et VII – 3.

    Il est attendu que le candidat utilise un vocabulaire scientifique.

    Il était possible de donner des explications à l'aide d'un schéma légendé.