16
Tonhalle-Orchester Zürich – Vendredi 15 avril 2016

Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

Tonh

alle-

Orc

hest

er Z

ürich

– V

endr

edi 1

5 av

ril 2

016

Page 2: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire
Page 3: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

VENDREDI 15 AVRIL 2016 – 20H30GRANDE SALLE

Edvard GriegConcerto pour piano

ENTRACTE

Antonín DvořákSymphonie n° 8

Tonhalle-Orchester ZürichLionel Bringuier, directionJean-Yves Thibaudet, piano

FIN DU CONCERT VERS 22H15.

Page 4: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

4

Edvard Grieg (1843-1907)Concerto pour piano en la mineur op. 16

I. Allegro molto moderato

II. Adagio

III. Allegro moderato molto e marcato

Composition : 1868.

Création : en 1869 à Copenhague, sans doute par le pianiste dédicataire, Edmund Neupert.

Effectif : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones –

timbales – cordes – piano solo.

Durée : environ 30 minutes.

Ce concerto a beaucoup contribué à la célébrité de son auteur, tout comme sa suite Peer Gynt de 1875. C’est pendant un été très heureux au Danemark que Grieg, à peine âgé de vingt-cinq ans, compose cette première œuvre d’envergure. L’ouvrage est né en même temps que sa fille unique Alexandra, dont il ne sait pas, hélas, qu’elle va décéder à peine un an plus tard. Quelque peu schumannien ou lisztien selon les moments, ce superbe concerto n’en présente pas moins une fraîcheur et une efficacité extrêmement personnelles ; sa popularité ne s’est jamais démentie.

La forme sonate du premier mouvement abandonne la conventionnelle double exposition – par l’orchestre, puis par le soliste. Après un farouche roulement de timbales, le piano ouvre le feu sur son célèbre arpège en la mineur, qui tombe du ciel en zigzag. Les bois hasardent un premier thème, encore timide mais plein de potentialités, qui va adopter au cours du mouvement toutes sortes d’allures éloquentes, idylliques ou fougueuses. L’émouvant deuxième thème est chanté par les violoncelles. Le développement, assez court, est centré sur le premier thème ; il commence en douceur, par un dialogue entre la flûte et le cor ; le piano approfondit l’idée, la conduit de l’élégie à l’intensité, et de l’intensité à la dramatisation. La réexposition est enrichie de virtuosités, en particulier une cadence de trois minutes et demie, entièrement écrite, dont les rêveries, les conflits et les hautes aspirations apparaissent comme un magnifique condensé de sonate lisztienne.

Page 5: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

5

L’Adagio central commence par un beau nocturne des cordes en sourdine associées aux bassons, où passe fugitivement la silhouette d’un cor. Le piano, très subtil, entre dans ce paysage avec la délicatesse d’un rayon de lune. Bientôt, le thème nocturne du début se dresse, majestueux, au piano et à l’orchestre simultanément, tel un hymne. La grande sérénité de la fin, où se perdent quelques trilles étoilés du piano, relie au mouvement suivant ce délectable rêve d’amour et de nature.

Le finale fait appel à un folklore vigoureux et épicé, dont Tchaïkovski s’inspirera peut-être dans son Premier Concerto pour piano de 1875. C’est une forme sonate sans développement ; son absence est compensée par quelques passages modulants pleins de sève et de passion. Au piano, le premier thème, qui tressaute sur une pulsation exaltante, est de toute évidence un halling, danse norvégienne à deux temps ; celui-ci montre bien ses origines rustiques par ses quintes vides et ses dissonances savoureuses. Après un épisode où la virtuosité lisztienne du piano le dispute aux roulements émotionnels de l’orchestre, le deuxième thème, très éthéré, survient à l’aigu de la flûte solo ; son angélisme contraste avec tout ce qui précède. Ce deuxième thème est repris au piano avec un lyrisme nostalgique et l’on dirait, avec quelques décennies d’avance, un prélude de Rachmaninov enclavé. Après une libre réexposition, un « quasi presto » transforme soudain le premier thème en un springdans à trois temps. Pour finir, le deuxième thème en majesté est, de façon expressive, infléchi d’un demi-ton, détail décisif qui transporta Franz Liszt d’enthousiasme : « Il se leva d’un bond, rapporte Grieg, traversa la grande pièce d’un pas théâtral, le bras levé vers le ciel, et hurla littéralement le thème à pleins poumons. Et quand arriva le sol naturel, il étendit son bras d’un geste impérieux et s’exclama : “Sol, sol, non pas sol dièse ! Splendide ! Voilà comment il faut faire !” »

Isabelle Werck

Page 6: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

6

Antonín Dvořák (1841-1904)Symphonie n° 8 en sol majeur op. 88 B 163

I. Allegro con brio

II. Adagio

III. Allegretto grazioso

IV. Allegro ma non troppo

Composition : 26 août-8 novembre 1889.

Création : le 2 février 1890 à Prague par l’Orchestre de l’Opéra Tchèque placé sous la

direction du compositeur.

Effectif : 2 flûtes (piccolo), 2 hautbois (cor anglais), 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors,

2 trompettes, 2 trombones ténors, 1 trombone basse, 1 tuba – timbales – cordes.

Durée : environ 35 minutes.

Si le XIXe siècle a vu naître les légendes les plus extravagantes et encouragé les interprétations les plus romanesques, certains titres donnés aux partitions par le public ou les éditeurs de musique n’en ont pas moins permis, en dépit de leur aspect apocryphe, de personnaliser les œuvres, voire d’en cerner parfois les principales caractéristiques. Les deux noms accolés au fil des années à la Huitième Symphonie de Dvořák – symphonie « anglaise » ou « de l’ancien monde » – recèlent ainsi chacun une part de vérité. Écrit rapidement, entre le mois d’août et le mois de novembre 1889, le nouvel opus est créé à Prague le 2 février 1890, puis joué le 24 avril suivant à la Société Philharmonique de Londres. Le succès alors obtenu témoigne des relations privilégiées qu’entretient Dvořák avec l’Angleterre. Acclamé en 1883 pour son Stabat Mater puis élu membre de la London Philharmonic Society, le musicien se déplace à neuf reprises sur les îles britanniques. Il reçoit plusieurs commandes émanant de sociétés de concerts prestigieuses et est nommé docteur honoris causa de l’Université de Cambridge en 1890. C’est encore une maison londonienne, Novello, qui publie sa nouvelle symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. « Puisque vous pensez que cela est votre droit de décliner ma symphonie je ne vous adresserai plus aucune œuvre importante et coûteuse dans l’avenir, car je saurai d’avance, après ce que vous m’avez dit, que vous ne pourrez pas publier de tels travaux. Vous me conseillez d’écrire de petites pièces mais cela m’est malaisé, aucun thème pour une mélodie ou un morceau pour piano ne me vient en tête. Actuellement mon esprit est plein de grandes idées – je ferai selon la volonté de Dieu », lui répond, dépité, Dvořák.

Page 7: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

7

La Huitième Symphonie peut être perçue par ailleurs comme une œuvre de « l’ancien monde », selon une boutade du chef Bruno Walter qui l’opposait à la Neuvième Symphonie, écrite sur le continent américain et sous-titrée « du Nouveau Monde ». L’ouvrage occupe en effet une place singulière à l’intérieur d’un genre symphonique en constant renouvellement, marqué par l’élargissement des proportions (Liszt, Bruckner), l’intégration d’un programme (Berlioz, Strauss, Mahler), l’ajout de nouveaux timbres (Saint-Saëns, D’Indy) ou le rapprochement avec les domaines de l’opéra (Symphonie en sol mineur de Lalo) et du ballet (Troisième Symphonie de Magnard). La partition de Dvořák conserve, elle, le plan traditionnel. Sa durée, sa forme et sa conception quadripartite se réfèrent encore au modèle beethovénien. Elle puise par ailleurs ses racines dans la vieille Mitteleuropa, faisant tour à tour référence au Laendler autrichien (une valse quelque peu rustique), aux mélodies populaires issues du folklore bohémien, aux chants d’oiseaux et aux sons de la nature inspirés par la Naturphilosophie allemande. Elle atteste même d’une influence brahmsienne, les teintes en clair-obscur, la prédilection pour les instruments de registre grave (le premier thème énoncé par le violoncelle, la clarinette en la, le cor et le basson, par exemple), les ambiguïtés rythmiques ou les liens infimes apparentant les éléments thématiques révélant la marque du maître de Hambourg.

La Huitième Symphonie prend toutefois de nombreuses distances avec les modèles hérités. Le premier mouvement traverse une multiplicité de climats différents, adoptant un ton tour à tour serein, endeuillé, angoissé ou nostalgique. Le thème initial, par ses teintes sombres, ses emprunts modaux, ses revirements constants du majeur au mineur, donne d’emblée une couleur automnale que ne parviennent à faire oublier ni les chants d’oiseaux ni les références au choral. La fin quelque peu dramatique du deuxième mouvement, comme le caractère nostalgique du scherzo ou les teintes funèbres de la partie centrale du finale, révèlent à leur tour une inquiétude sourde, perceptible tout au long de l’œuvre.

L’Adagio et le finale surprennent par leur structure évitant les formes convenues au profit d’un travail permanent de variation. Le mouvement lent, qui débute dans une fausse tonalité, expose ainsi une mélodie pastorale continuellement variée par les ambivalences majeur/mineur et les constantes oppositions de timbre ; la partie centrale, qui contraste par la présence lumineuse d’un violon solo et la conduite inexorable vers un point culminant, s’avère n’être à son tour qu’une nouvelle métamorphose

Page 8: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

8

du thème. Le finale, lui, est fondé sur une conception originale qui relève à la fois de la forme ternaire et du travail de développement par variation. Une mélodie chantante, introduite par une fanfare martiale puis de mystérieux roulements de timbales, forme le point de départ d’une série de variations où se mêlent contrepoints décoratifs et épisodes de développement.

Ovationnée sur les terres britanniques, la Huitième Symphonie n’a pas reçu le même accueil sur le continent. Critiquée par le musicologue berlinois Hermann Kretzschmar, elle fut jugée avec suspicion par Brahms : « Trop de choses fragmentaires ou accessoires traînent dans cette pièce. Tout est beau, musicalement captivant et magnifique… à l’exception des points essentiels. Dans le premier mouvement, en particulier, le résultat n’est pas très probant. Mais quel charmant musicien ! Quand on dit de Dvořák qu’il échoue à achever quoi que ce soit de grand et de compréhensible avec ses propres idées, cela est correct. Ce n’est pas le cas avec Bruckner, mais ce dernier a si peu à offrir… ». Il est difficile d’expliquer les réserves brahmsiennes. Peut-être le musicien de Hambourg perçut-il derrière les notes une revendication politique qui le mit mal à l’aise, devinant l’inscription progressive de Dvořák dans la lutte contre l’hégémonie du modèle culturel et de la langue allemands. Comme si la « symphonie anglaise » était déjà une symphonie d’un autre monde…

Jean-François Boukobza

Partenaire de la Philharmonie de Paris

QUADRI

BICHRO

Le montant de la course est établi suivant indication du compteur et selon le tarif préfectoral en vigueur.

MET À VOTRE DISPOSITION SES TAXIS POUR FACILITER VOTRE RETOUR À LA SORTIE DES CONCERTS DU SOIR.

Page 9: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

9

Jean-Yves ThibaudetAvec plus de trois décennies de carrière, Jean-Yves Thibaudet s’est imposé comme l’un des meilleurs pianistes de sa génération. Cette saison, il est en résidence au Royal Concertgebouw Orchestra, au Seattle Symphony Orchestra et à la Colburn School de Los Angeles, où pour la deuxième année consécutive sa passion pour l’enseignement et l’encouragement de jeunes talents se concrétise à travers des master-classes et des concerts avec les étudiants. Il donne également des récitals à travers les États-Unis, l’Europe et l’Asie. Il collabore avec les quatuors Emerson et Alma, donne un récital en duo avec le violoncelliste Gautier Capuçon au Musikverein de Vienne et interprète le Concerto de Grieg en tournée avec le Tonhalle-Orchester Zürich. Le catalogue de Jean-Yves Thibaudet, qui comprend plus de 50 titres, lui a valu de nombreuses distinctions : deux nominations aux Grammy Awards, Diapason d’Or, Prix Gramophone, Echo klassik et Edison. Jean-Yves Thibaudet est également présent dans les mondes du film, de la mode et de la philanthropie. Il se produit sur les bandes originales des films Reviens-moi (Joe Wright), Orgueil et Préjugés (Joe Wright) et Extrêmement fort et incroyablement près (Stephen Daldry), et ses tenues de concert sont signées par Vivienne Westwood. Jean-Yves Thibaudet a été intronisé au Hollywood Bowl’s Hall of Fame en 2010. En France, il a reçu une Victoire d’Honneur et a été fait officier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2012.

Lionel BringuierNé à Nice en 1986, Lionel Bringuier a étudié au Conservatoire de Paris (CNSMDP), où il a été admis à l’âge de 13 ans, tout d’abord le violoncelle puis, à partir de 2000, la direction. Il a obtenu son diplôme avec mention en 2004. Depuis lors, il a dirigé de nombreux orchestres et travaillé durant six ans en tant que chef en résidence avec le Los Angeles Philharmonic – une collaboration initiée par le directeur musical de l’orchestre de l’époque, Esa-Pekka Salonen, et poursuivie par son successeur, Gustavo Dudamel. De 2009 à 2012, Lionel Bringuier a également été chef principal de l’Orquesta Sinfónica de Castilla y León. Il est directeur musical du Tonhalle-Orchester Zürich depuis la saison 2014-2015. Lionel Bringuier s’est produit en tant que chef invité avec le New York Philharmonic, le Cleveland Orchestra, le Los Angeles Philharmonic, l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre Symphonique Simón Bolívar, le Philharmonia Orchestra et l’Orchestre Philharmonique d’Israël, entre autres. Cette saison, Lionel Bringuier et le Tonhalle-Orchester Zürich achèvent leur cycle Ravel, consacré à l’intégrale des œuvres pour orchestre du compositeur et qui a été enregistré pour une parution chez Deutsche Grammophon. Parallèlement, Lionel Bringuier fait cette saison ses débuts avec l’Orchestre Symphonique de la NHK, l’Orchestre Philharmonique de Séoul et l’Orchestra dell’Accademia

Page 10: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

1 0

Nazionale di Santa Cecilia. Il se joint également à Yuja Wang, qui était artiste en résidence à Zurich l’an dernier, pour un concert avec le Los Angeles Philharmonic comprenant la création sur la côte ouest des États-Unis de Karawane d’Esa-Pekka Salonen, dirige le Cleveland Orchestra dans la création du nouveau concerto pour cor de Bernhard Rands, et collabore avec Martha Argerich et l’Alma Chamber Orchestra, ainsi qu’avec Matthias Goerne et l’Orchestre National de Lyon.

Tonhalle-Orchester ZürichFondé en 1868, le Tonhalle-Orchester Zürich est l’orchestre le plus ancien de Suisse. La salle de concert qui lui donne son nom est considérée comme l’une des meilleures au monde. L’ensemble est constitué de plus de 100 musiciens de 20 pays différents, et joue environ 50 programmes lors de plus de 100 concerts par saison. Ces deux dernières décennies, l’orchestre s’est produit dans plus de 70 villes et 14 pays, et a été accompagné lors de ses tournées par des solistes tels que Joshua Bell, Rudolf Buchbinder, Alfred Brendel, Julia Fischer, Hélène Grimaud, Gidon Kremer, Radu Lupu, Yo-Yo Ma, Viktoria Mullova, Maria João Pires et Sabine Meyer. Plus de 40 disques témoignent de la montée en puissance du Tonhalle-Orchester Zürich. Les enregistrements de toutes les symphonies de Beethoven, Mahler, Brahms et Schubert ont attiré l’attention du public comme de la critique, et ont été récompensés entre autres par le Prix de la

Critique de Disque Allemande, Choc du Monde de la musique, le MIDEM Classical Award et le Prix Echo Klassik. Les concerts de l’orchestre sont régulièrement retransmis sur la chaîne de radio allemande SRF, la Radio Swiss Classic et sur la chaîne de télévision Mezzo. Les concerts en famille et de musique de chambre sont spécifiquement conçus pour les jeunes auditeurs. Les « matinées des enfants » invitent de manière ludique les plus petits dans le monde de la musique, tandis que les parents profitent de concerts de musique de chambre le dimanche matin. Des écoliers de tout âge participent à des ateliers avec des musiciens de l’orchestre ou organisent des concerts du début jusqu’à la fin grâce au nouveau projet « Schülermanager ». Le projet tonhalleLATE offre aux jeunes de plus de 20 ans un événement unique, un concert classique combiné avec une soirée électro. Le programme TOZzukunft est quant à lui une plateforme communautaire pour les jeunes âgés de 18 à 30 ans. Ces dernières années, l’orchestre a développé d’étroites relations avec les chefs d’orchestre invités Herbert Blomstedt, Christoph von Dohnányi, Charles Dutoit et Bernard Haitink. Ton Koopman et Giovanni Antonini, éminents représentants de l’interprétation historique, dirigent également régulièrement l’orchestre. Chef principal de l’orchestre pendant plus de 20 ans – son mandat s’est achevé à la fin de la saison 2013-2014 –, David Zinman a exercé sur lui une influence décisive et en est désormais chef lauréat.

Page 11: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

1 1

Lors de la saison 2014-2015, l’orchestre est entré dans une nouvelle ère avec l’arrivée de Lionel Bringuier comme nouveau chef d’orchestre et directeur musical.

Violons IKlaidi Sahatçi George-Cosmin Banica Peter McGuire Elisabeth Bundies Thomas Garcia David Goldzycher Elisabeth Harringer-Pignat Andrzej Kilian Marc Luisoni Irina Pak Elizaveta Shnayder TaubSayaka Takeuchi Syuzanna Vardanyan Isabelle Weilbach-Lambelet Christopher Whiting NN *

Violons IIKilian Schneider Luis EsnaolaCornelia Angerhofer Sophie Speyer Josef Gazsi Keiko Hashiguchi Cathrin Kudelka Luzia Meier Morishita SeikoBeatrice Mössner Mari Parz Ulrike Schumann-Gloster Mio Yamamoto Enrico Filippo Maligno *

AltosGilad Karni Michel RouillyKatja Fuchs Johannes Gürth Richard Kessler Felix NaegeliMicha Rothenberger Ursula Sarnthein Antonia Siegers-Reid Andrea Wennberg Dominik Ostertag *Paul Westermayer *

VioloncellesThomas Grossenbacher Rafael Rosenfeld Alexander Neustroev Benjamin Nyffenegger Christian Proske Gabriele Ardizzone Anita Federli-Rutz Andreas Sami Mattia Zappa Christine Hu *

ContrebassesRonald Dangel Frank Sanderell Peter Kosak Samuel Alcantara Gallus Burkard Oliver Corchia Ute Grewel Kamil Losiewicz

Page 12: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

1 2

FlûtesSabine Poyé Morel Esther Pitschen Amekhchoune Haika Lübcke

HautboisSimon Fuchs Isaac Duarte Kaspar Zimmermann

ClarinettesMichael Reid Felix-Andreas Genner Diego Baroni Florian Walser

BassonsMichael von SchönermarkMartin Hoesli Hans Agreda

CorsIvo GassMischa GreullRobert TeutschPaulo Munoz-Toldeo

TrompettesPhilippe LitzlerHeinz SaurerHerbert Kistler

TrombonesDavid Bruchez-LalliSeth QuistadBill Thomas

TubaSimon Styles

Timbales/PercussionsBenjamin ForsterChristian HartmannAndreas BergerKlaus SchwärzlerSlavik Statkov *Kurt Kraus *

* musiciens supplémentaires

Page 13: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

Mécénat Musical Société Générale, Association loi 1901 Siège social : 29 bd Haussmann 75009 Paris - Photographie : Julien Mignot - FRED & FARID

PARTENAIREDE LA MUSIQUE CLASSIQUE

SOCIÉTÉ GÉNÉRALEMÉCÉNAT MUSICAL

DEPUIS 25 ANS

SG_PROGRAMME DES CONCERTS DE LA SAISON_120X170_SOUTIEN ORCHESTRE ET FORMATION_V2.indd 105/01/15 15:55 HD

Page 14: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

Rejoignez l’Association des Amis, présidée par Patricia Barbizet, et soutenez le projet musical, éducatif et patrimonial de la Philharmonie tout en profi tant d’avantages exclusifs.

Soyez les tout premiers à découvrir la programmation de la pro-chaine saison et réservez les meilleures places.

Bénéfi ciez de tarifs privilégiés et d’un interlocuteur dédié.

Obtenez grâce à votre carte de membre de nombreux avantages : accès prioritaire au parking, accès à l’espace des Amis, accès libre aux expositions, tarifs réduits en boutique, apéritif offert au restau-rant le Balcon…

Découvrez les coulisses de la Philharmonie : répétitions, rencontres, leçons de musique, vernissages d’expositions…

Plusieurs niveaux d’adhésion, de 50 € à 5 000 € par an.

Vous avez moins de 40 ans, bénéfi ciez d’une réduction de 50 % sur votre adhésion pour les mêmes avantages.66 % de votre don est déductible de votre impôt sur le revenu. Déduction sur ISF, legs : nous contacter

Anne-Flore [email protected] • 01 53 38 38 31

PHILHARMONIEDEPARIS.FR

MÉLOMANES ENGAGÉS

REJOIGNEZ-NOUS !

Page 15: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

Faites vivre à vos clients et à vos collaborateurs une expérience musicale sans équivalent grâce à nos Formules Prestige.Organisez vos événements : de la Grande salle au Grand salon panoramique, les multiples espaces de la Philharmonie sont à votre disposition.

Recevez vos invités pour une visite privée de l’exposition The Velvet Underground.

Associez votre image à un cycle de concerts ou à une exposition, en qualité de mécène ou parrain.

Dans le cadre de l’engagement sociétal des entreprises, soutenez l’un des nombreux projets éducatifs de la Philharmonie.

Rejoignez Prima la Musica, le cercle des entreprises mécènes et vivez la Philharmonie de l’intérieur.

Dans le cadre du mécénat, l’entreprise peut déduire de l’impôt sur les sociétés 60 % du montant de son don dans la limite de 5 ‰ du CA (reportable sur cinq exercices).

Sabrina Cook-Pierrès Service des Offres aux [email protected] • 01 44 84 46 76

Ombeline Eloy Développement du mécénat et du parrainage d’[email protected] • 01 53 38 38 32

PHILHARMONIEDEPARIS.FR

ENTREPRISESDEVENEZ PARTENAIRE

Page 16: Vendredi 15 avril 2016 - Philharmonie de Paris · symphonie, son éditeur habituel, Simrock, ayant montré quelques réticences. ... une couleur automnale que ne parviennent à faire

— LES MEMBRES DU CERCLE D’ENTREPRISES —PRIMA LA MUSICA

Intel Corporation, RenaultGecina, IMCD

Angeris, Artelia, À Table, Groupe Balas, Groupe Imestia, Linkbynet, Q-Park, UTB Et les réseaux partenaires : Le Medef de Paris et le Medef de l’Est parisien

— LES MÉCÈNES DE L’ACQUISITION DE

« SAINTE CÉCILE JOUANT DU VIOLON »

DE W. P. CRABETH —Aéroports de Paris

Angeris, Batyom, Groupe Balas, Groupe Imestia

— LE CERCLE DES GRANDS DONATEURS —Anne-Charlotte Amory, Patricia Barbizet, Éric Coutts, Jean Bouquot,

Dominique Desailly et Nicole Lamson, Xavier Marin, Xavier Moreno et Marie-Joséphine de Bodinat-Moreno, Jay Nirsimloo,

Raoul Salomon, Philippe Stroobant, François-Xavier Villemin

— LA FONDATION PHILHARMONIE DE PARIS —

— LES AMIS DE LA PHILHARMONIE DE PARIS —

LA CITÉ DE LA MUSIQUE - PHILHARMONIE DE PARIS REMERCIE

— SON GRAND MÉCÈNE —

— LES MÉCÈNES ET PARTENAIRES DE LA PROGRAMMATION

ET DES ACTIVITÉS ÉDUCATIVES —

V :V

LOGO AIRFRANCE Partenaire OfficielNº dossier : 2009065EDate : 12/03/09alidation DA/DC alidation Client

P296C

P032C

Champagne Deutz, Fondation PSA Peugeot Citroën, Fondation KMPGFarrow & Ball, Demory, Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances

Philippe Stroobant, les Amis de la Philharmonie de Paris, Cabinet Otto et AssociésLes 1053 donateurs de la campagne « Donnons pour Démos »

Remerciements donateurs_JAN 2016.indd 1 09/03/2016 12:04