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ARGUSO MEDIENBEGBACHTUNG ARG U SO' MGUS de Presse AC küdi9er.strosse 13 Postfach CH-802/ LJrich SeI. Q44 388 8200 F0x0L4 388820] wor9us.ch LE BIO EN BREF (2) Affouragement des animaux bio Bio Suisse a redfini la limite entre fourrages concentrs et fourrages grossiers. La dflni- tion des fourrages grossiers n'est pas technique, mais ad- ministrative. Et eile est gn& reuse, ce qul facilite la vle des leveurs. Voici cette liste des fourrages grossiers: Modificätions de dtaiI pour les ruminants, passage de 10 5% de composants non bio pour les monogastriques, cas sp6cial des chevaux en pension. alfouragement d ni- - paille et litire affourages; ants doit tre 100% bIo. - fourrages des prairies per- La seule exception concerne manentes et temporaires, l'utilisation de mlasse con- frais, enslls ou schs ventionnelle comme agent an- (provenance: Suisse et pays tipoussire dans les fourrages limitrophes); concentrs. II. est autoris grandes cultures dont d'adjolndre 3% de m1asse rcolte la plante entire: conventionnelle ä un fourrage fraches, ensiles ou s- concentr bio, mais ce four- ches (le mals plante en- rage concentr ne dolt pas tlre fait donc partie des contenir plus de 20% de four- fourrages grossiers alors rages grossiers. II n'est donc que, par exemple, les pis expressment pas possible de mais broys font djä d'utlliser de la mlasse partie des concentrs); bio dans les m1angeüses pulpe de betterave su- fourrages sur de la paille ha- cnre; che. betteraves fourragres non 90% de fourrages transformes; grossiers au minimum pommes de terre non trans- Pour le label Bio Suisse, formes; dchets prove- fouragement des ruminants nant de la transformation dolt contenir au minimum 90% des fruits et des 1gumes de fourrages grossiers et au (rommes, raisins, Carottes, maximum 10% de concentrs. betteraves rouges, etc.); drches de brasserle (dr- chede malt); - balles, d'peautre, d'orge, d'avoine et de riz; - enveloppes des grains de soja, de cacao et de millet. Tous ces fourrages dolvent tre bio. Certains d'entre eux sont pratiquement Indisponibles sur le march bio, par exemple la pulpe de betterave ä sucre. La paille servant uniquement dc litire peut provenir d'une. exploitation non bio. Non-ruminants Seuls 5% de composants non bio seront encore autori- ss ds le 1e janvier 2010, au heu de 10% prcdemment. Les chevaux en pension font exception: 11 est encore possi- ble dc leur donner 10% dc fourrages non bio. MAURICE CLERC, FIBL Bovins: lobligation de lastabulatian libre estrnonientaMment&arule 1000 Lausanne 6 Auflage 52 x jährlich 11'679 1008268 / 541.3 / 18'221 mm2 / Farben: 0 Seite 19 25.12.2009 Argus Ref 37515553 Ausschnitt Seite 1 / 1 Bericht Seite: 1/15

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LE BIO EN BREF (2)

Affouragement des animaux bioBio Suisse a redfini la limiteentre fourrages concentrs etfourrages grossiers. La dflni-tion des fourrages grossiersn'est pas technique, mais ad-ministrative. Et eile est gn&reuse, ce qul facilite la vle desleveurs. Voici cette liste des

fourrages grossiers:

Modificätions de dtaiIpour les ruminants,passage de 10 5%de composantsnon bio pour lesmonogastriques,cas sp6cial des chevauxen pension.

alfouragementd ni- - paille et litire affourages;

ants doit tre 100% bIo. - fourrages des prairies per-La seule exception concerne manentes et temporaires,l'utilisation de mlasse con- frais, enslls ou schsventionnelle comme agent an- (provenance: Suisse et paystipoussire dans les fourrages limitrophes);concentrs. II. est autoris grandes cultures dontd'adjolndre 3% de m1asse rcolte la plante entire:conventionnelle ä un fourrage fraches, ensiles ou s-concentr bio, mais ce four- ches (le mals plante en-rage concentr ne dolt pas tlre fait donc partie descontenir plus de 20% de four- fourrages grossiers alorsrages grossiers. II n'est donc que, par exemple, les pisexpressment pas possible de mais broys font djäd'utlliser de la mlasse partie des concentrs);bio dans les m1angeüses pulpe de betterave su-

fourrages sur de la paille ha- cnre;che. betteraves fourragres non

90% de fourrages transformes;grossiers au minimum pommes de terre non trans-

Pour le label Bio Suisse, formes; dchets prove-fouragement des ruminants nant de la transformation

dolt contenir au minimum 90% des fruits et des 1gumesde fourrages grossiers et au (rommes, raisins, Carottes,

maximum 10% de concentrs. betteraves rouges, etc.);drches de brasserle (dr-

chede malt);- balles, d'peautre, d'orge,

d'avoine et de riz;- enveloppes des grains de

soja, de cacao et de millet.Tous ces fourrages dolvent

tre bio.Certains d'entre eux sont

pratiquement Indisponiblessur le march bio, par exemplela pulpe de betterave ä sucre.La paille servant uniquementdc litire peut provenir d'une.exploitation non bio.

Non-ruminantsSeuls 5% de composants

non bio seront encore autori-ss ds le 1e janvier 2010, auheu de 10% prcdemment.Les chevaux en pension fontexception: 11 est encore possi-ble dc leur donner 10% dcfourrages non bio.

MAURICE CLERC, FIBL

Bovins: lobligation de lastabulatianlibre estrnonientaMment&arule

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LE BIO EN BREF (1)

Bovins: l'obligation de la stabulationlibre est momentanement ecartee

La stabulation entravöe teste autodsöe en production biologiqun.

L'Ordonnance bioexigeait que lesgrandes exploitations(et elles seules)trarisforment leursstabulations entraviespour bovins enstabulations libresau plus tard au31 d6cembre 2010. Cetteexigence a ötö abrogöele 18 novembre 2009.

'obligation de la stabula-Ion libre dkourageait cer-

taiiis produeteurs ä envisagerim passage au bio, ne serait-cequ'S raison des lnvestlsse-ments que cela pouvait entral-ner en mati&re de construc-tions. Et eile irritait au plushaut. degre les producteurs

bio, qul ne savalent pas s'ilsseraient concern& ou non parcette obligation, tant donnque la Ilmite entre petites etgrandes exploitations n'avaitjamais tixS. 11 taut dire queJa chose n'&ait pas lache; eneffet, i'OFAG &alt dpendantd'une d&ision que I'UE devaitprendre ä ce sujet.

En im de compte, I'UE alaiss les dift&ents Etats fixerufle limite nationale ou rg10-nale. En Autriche et en Allema-gne, diverses limites ontfixäes, alors que les Franvaisn'en ont fix aucune et lesSuisses se sont caiquS sur LaFrance. En Suisse, on pourradonc continuer d'1ever lesbovins bio cii stabulation en-trav&, quelle que soit la tailledu troupeau. Rappelonsaussi

que toutes les catgorles ant-males daivent bnficier de JaSRPA, en stabulation libre ouentrave.

Stabulation libreavec vaches ä comesRedevenue facultative, la

stabulation libre a retrouvses lettres de noblesse etcontinue d'tre une technique

laquelle les producteurs fontdc plus en plus recours, mme

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ceux qul n'coment pas leursbovins. Mais l'1evage de bo-vms non corns en logettesou sur couche profonde exigedes adaptations de la stabula-tion.

L'lnstitut de recherche del'agriculture biologique (F1BL)a men des recherches ä ce su-jet et formul des recomman-

INFOS UTILESRenseignements concernant lesstabulations pour animaux cor-nes: voir www.bioactualttes.chou contacter Maurice Clerc,t61. 021 [email protected] vous mettra en contact avecles spöcialistes.

dations relatives la conflgu-ratlon ou au dimensionne-ment des stabulations. Parexemple, pour une vacheayant une hauteur au garrot de135 cm, ii est recommand dedisposer d'une aire de repospourvue de lltlre d'au moins8 m2/animal dans les systmessans logettes; dans une stabu-

lation avec logettes, ii faudraitdisposer de logettes longuesde 2,50 m (logettes opposes)ou de 3 m (logettes adossesla parol, avec couloir de fuitevers l'avant comprls dans les3m).

MAURICE CLERC, FIBL

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Produire de la betterave t sucre bio

Tour d'horizon desadaptations ä effectuerlors d'une reconversionbio dans le secteurde la betteraveet perspectivesdu march.

e passage au bio dans leL4secteur de la betteravepeut impliquer la rductionmomentane de la surface debetterave prcdemment pro-duite et un certain nombred'autres changements dans larotation de cultures (voir ledossier dans Agri du 10 juillet2009).

Ii est conseil1 de ne pas

II est conseille d'utiliser des sarcleuses performantes avec disques de protectionpermettant de travailler tres pres des plantules.

produire plus qu'un ou deuxwagons de betteraves pendantles deux premires annes, äsavoir au maximum un ä deuxhectares. Cela permet de sefaire la main avec la techniqueculturale bio et de minimiserles risques de pertes financi-res.

Car durant ces deux an-nes, dites «de reconversion»,on produit bio, mais on vendau prix conventionnel. Les dif-f&entes dmarches des mi-lieux professionnels pour ob-tenir un prix intermddiaire en-tre bio et conventionnel n'ontpas abouti.

Particularites

de la techniqueQuand il est ncessaire, le

chaulage devrait tre effectuddjä une 1. deux annes avantle semis de la betterave. Nepas semer trop töt, 51 possibleautour du 15 avril, ä 2-3 cm deprofondeur. Cela donne letemps de faire un ou deux pas-

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sages superficiels de herse(&rille ou autre) avant le se-mis, pour d&ruire les adventi-ces en germination. Le semistardif garantit galement undve1oppement rapide de labetterave et une meilleurecondurrence face aux adventi-ces.

Si le sol est en bon &atstructural et si Je pH est suffi-samment 1ev, le risque depied noir caus par le semistardif est minimis& Pratiquerun semis ä c1aircir (deux pa-quets de semences/ha). Si n&cessaire, utiliser les antilima-ces naturels Ferramol ou Ada-lan, mais au plus tard deuxsemaines aprs Ja 1eve (= exi-gence de Bio Suisse). Contreles autres ravageurs ou mala-dies, aucun produit mme na-turel n'est pour l'irfstant auto-ris&

Sarcleuse performanteLe sarciage mcanique de

l'entreligne commence dsque les lignes de betteravessont visibles. Ii faut sarciertrs frquemment. Le dsher-bage indpendant des lignesse fait avec la herse-trille dsJe stade 4 feuilles ou Ja houerotative ds le stade 4-5 feujl-les. A cela s'ajoute le dsher-bage manuel sur la ligne (et1'c1aircissage), pour lequel160-200 heures de travail parhectare sont ncessaires;dans la rgle, deux passagessont ncessaires.

11 est consei11 d'utiliser dessarcleuses performantes qulpermettent de travailler trsprs des plantules de bettera-ves, c'est-ä-dire avec des dis-ques de protection. Le recoursä des sarcleuses ä doigt, utili-ses en cultures maraichresou pour le soja, dont les doigtstravaillent sur la ligne, peutcontribuer ä diminuer le ds-herbage manuel; les bettera-ves doivent tre au stade

4 feuilles pour supporter lesdoigts.

Le sarclage transversal surds semis en place ncessiteuüe prcision trs leve dettavail et ne devrait pas trepatiqu sans un suivi par Jespcialiste du Centre bettera-ver. Ii ne rduit que partielle-nent Je dsherbage manuel.

La fumure azote peut treptatique avec des engrais or-gniques du commerce.

Les rendements attenduseii bio s'lvent lt 45-50 t/ha.En effet, l'obligation de livrai-sn trs hätive des betteravesbo qui sont travailles en pre-nier par la Sucrerie de Frauen-fld limite Je potentiel de ren-dment.

Reprendrede la pulpe bioDans la rgion de Cossonay,

pusieurs producteurs bio sescpnt mis ensemble en 2008pbur reprendre de la pulpeWo. Celle-ci est trs apprciedtns les Ievages laitiers biocmme aliment nerg&iquecmplmentaire. Un produc-tur de betteraves bio a pucdmmander cinq wagons depi1ilpe fraTche. Un deuximepifoducteur bio a mis ä dispo-sition son parc de machines(entre autres une grue) pourdcharger la pulpe des wa-gons et la transporter au s&choir.

Un troisime producteurbio, membre du schoir d'Or-be, a organis le schage. PuisJa pulpe sche a rpartiesur cinq producteurs bio donttrois livrent du lait transformen gruyre lt la fromagerie deLa Praz et dont un autre est Ie-veur de brebis et de chweslaitires. La pulpe sche estrevenue lt 75-80 fr. les 100 kilos.Un bon exemple de collabora-tion fructueuse entre paysans.Pour celui de ces cinq agricul-teurs qui produit de la bette-

rave, la reprise de pulpe estaussi importante que la pro-duction de betterave.

MAURICE CLERC, FIBL,

ET ULRICH WIDMER. CBS

INFOS UTILES

Renseignements et conclusiond'un contrat de production auprsdes sucreries: Fritz Blaser, Sucre-ries d'Aarberg et de FrauenfeldSA, tl. 032 391 6235.Informations techniques: Centrebetteravier suisse, Bureau deGranges-Verney, tl. 021 9953404.

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Ce qui change lors du passage au bio

Esse! de difförentes intarcultures pr6cidant 1. mais (FIBL, Fi*k). Lb oü le maiS ost wertet denn, ii 6talt pröcödöd'un pois fourrager. L4 oü liest jaune ot pau döweloppö, ii ötait prtcödö d'un seiglo ä taucher ott vert sur le bandedu milieu, Je so! ätait nu dyrant I'hlver.

Le passage au bionecessite un certainnombre demodifications de larotation des cultureset des m6thodes detravail.Tour d'horizondes principauxchangements.

a demande bio est impor-ante pour toutes les gran-

des cultures. 11 s'agit donc dedveIopper la produetion mdi-gne et d'viter I'augrnentationde I'lmportation de produitsbio. Le passage au bio exigetoutefois quelques change-ments dans Ja rotation de cultu-res et des mthodes de travail.

CONDUITE EN GRANDES CULTURES

RendementsEn bio, les rendements sont

un peu plus faibles qu'enconventionnel. Cc n'est pas unprobIme, car ii nest pas n&cessaire ni utile ä l'agriculturesuisse ou europenne de pro-duire le maximum pour nour-rir la p1ante et prVeflir lataim. La rsolution du pro-blme dc la faim passe partoute une s&ie d'autres rnesu-res (voir le dossier qui paraT-tra prochainement dans AgrØ.

Par alileurs, en bio, les ren-dements augmentent aussd'anne en anne, car Je biob&ficie aussi du progrstechnique: nouvelies varits,am1ioration des m&hodes de

lutte contre les ravageurs, etc.Si la recherche agronomiqueinvestissait davantage dans lebio, cette &rotution irait en-core plus rapidement.

Prix et rösultatsLes &udes effectues par

Agroscope montrent que pour

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des exploitations agricolescomparables, le revenu agri-cole en bio est ga1 ou sup&rieur ä celui du revenu agrl-cole des autres modes de pro-duction. Ce rsultat est dü auxprix et aux paiements directsplus levs qul compensentles rendements plus faibles.

11 peut bien sür y avoir desexceptions. L'une d'ellesconcerne la phase de transi-tion (appeIe communment«reconversion») au bio. Pen-dant ces deux ans, 11 n'est pasforcment possible de com-mercialiser les produits avecun prlx bio, sauf si le produc-teur pratique la vente directe.A!nsi, pour la vente en gros:

le lait de centrale n'est pasachet au prix bio;

- le colza est pris en chargeds la rcolte 2009 ä un prixintermdialre entre le prixconventionnel (82 fr./dt) etle prix bio (200 fr./dt), ä sa-voir ä 120 fr./dt;

- les craJes fourragres, lemais grain et les protagi-neux sont priS en charge auprix bio;

- les animaux de boucherie etles autres grandes culturessont achets aux prixconventionnel.

Des am1lorations de cette Si-

tuation sont en discussion, maispas encore raIises, par exem-ple pour la betterave ä sucre.

Pour attnuer les pertes degains et diminuer les coütspendant les deux premiresannes en bio, ii est conseill,pour la vente en gros, de pro-duire des crales iourragreset des protagineux plutöt quedes cra1es panifiables et deproduire peu de betteraves äsucre et de pommes de terre.Le bl fourrager et le maisgrain valent 80 fr./dt, l'orge etJe trlticale 77,50 fr./dt, Je poisprotagineux 100 fr./dt. Cesont des prix nettement pluslevs qu'en conventionnel.

Le prix du pois protagineux amme augment de 85 fr./dten 2008 ä 100 fr./dt en 2009pour compenser la diminutiondes primes de cultures.

A Genve, les aides canto-nales attrlbues pendant lesdeux premires annes contrl-buent maintenir le revenuagricole. liest probable que deteiles aldes (prvues par leprojet de Loi cantonale surJ'agriculture) solent bientöt at-tribues sur Vaud.MAURICE CLERC. FIBL

PLAINE ET MONTAGNE: UNE COLLABORATIONTRS RECHERCHE

La prairie temporaire peut devenir pour desproducteurs sans btaii de plaine une bran-che de production:- le fourrage grossier bio peut ötre vendu

des producteurs bio de montagne;- les producteurs de plaine pourraient pren-

dre en pension des animaux venant d'ex-ploltations bio de montagne durant I'hi-ver. C'est intöressant pour des produc-teurs qui auraient des tables nonutilis6es mais enbon tat, ou des locauxfacilement arnnageabIes en stabulatiorilibre. Cela leur permettrait ögalement deproduire des engrais de ferme pour leurfumure etde mettre en valeur Ie.fourragede leurs prairies temporaires.

Ce faisant, ies producteurs de plaine aidentles producteurs bio de montagne mainte-riir suffisamment de vaches bio sur leurs al-pages et ä garantir une mise en valeur desproduits de l'alpage avec le label Bourgeon.A l'heureactuelle, quelques producteurs biodu Pays-d'Enhaut et de Fribourg sont de-mandeurs pour de teiles collaborations.Pour taut renseignement, s'adresser : So-cit6 de iaiterie des Moulins, Frdric Cha-pailay, prösident, t61. 026 924 55 14 ou 079227 5276, Vincent Curty, conseiller agricole äl'IAG, tal. 02630558 13 au 0792508443 ouChristian Bovigny, conseiller agricole Pro-conseil, t61. 021 905 95 54 ou 079 269 53 12.

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PRODUCTION BIO

Les «bio».ont besoindu soutien des cantonsLä recoflversiondes expioltationsau ((bio» devrait ötrefinanciörernefltsoutenuepariescafltons et laConfdration ains quepar des prix du marcheint6ressants.

Pourpermettre ä des pro-

ducteurs de se lancer dansune reconversion au «bio», unsoutien financier cantonal, encompJment aux paiements dl-rects dc la Confd&ation, estsouvent ncessaire. 11 restesouhaiter un soutien financieraccru du march pour Ja priseen charge ä un prix intressantdes denres produites pen-dant Ja reconversion. Confd&ration, cantons, march: unechaine indissociable.

Les cantonsLes types de soutiens canto-

naux sont diffrents d'un can-ton ä l'autre (voir le tableau).Ainsi, cuelques cantons suis-ses almaniqües, le Tessin,Neuchätel et Genve intgrentdJä le soutien ä l'agriculturebiologique dans leur Lol sürl'agriculturc. C'est maintenantJe canton de Vwid qui eSt entrain dc Je faire. D'autres can-tons tels que Fribourg, Je Juraet Je Valais octroient unsottienä ce mode de production ur Jabase d'autre mcanJsmes I&

gisiatifs et financiers, en utill-sant souvent des mcanismesvalables gäIement pour l'agrl-culture non bio (promotion dcJa vente e$ produits agricoles,etc) Utfutien spcifique ancr Ians Ja lol a toutefoisl'avtage d'une plus graideprennit.

VaudLa promotion dc J'agricu-

ture biologique est intgrel'avant-projet dc Loi sur I'agri-culture qui est en consuJtationjusqu'au 16 fvrier 2009.

L'article 51 dit que «I'Etatencourage et soutient l'agri-culture biologique par des mc-sures deformation et dc vulga-risation.

Ii soutient les exploitants,par des contributions lles ä Jasuzface et au nombred'ani-maüx, pendailt les deux anssuivant Ja reconversion dc

leur exploitation & I'agricul-ture biologique». Le soutien fi-nancier Ja reconversionprvu par cet article est im-portant pour couvrir Ja pertefinanc1re des deux premiresannes dc Ja reconversion aubio (produits cultivs bio Maisvendus au prix non bio).

L'avant-projet contient ga-lement un certain nornbrededispositions gnra1es qui

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pourront bnficier ä la pro-duction bio.

Par exemple, den n'emp&chera un produit bio de prove-nance vaudoise dc b&i4flcierd'un sautien financier paurwie campagne dc promotion,-au mme titre que des pro-duits AOC, IGP, dc montagne,d'alpage, etc.

MAURICf CLERC. FIBL

1PdFOS UTILES

La calleotion des extraits da Ioicantonales concernant le «hto»peut §tre obtenue auprs da Mau-rico Clerc, maurice.clerc@tibLorg,tM. 021 6194475 ou 076 444 2528.

II y a im grand hesoln en essais dmonstratits avec des techniq.:es cufttir&es adaptesau «bio» (id. houe rotative dans le mais).

0

Dc0r

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