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Avec la participation des jeunes artistes du Théâtre du Bolchoï

Du « sentiment tragique de la vie » Don quichotte ONCT 24-0… · Don quichotte Après le terrible Boris Godounov et les héros de Giuseppe Verdi, Ferruccio Furlanetto incarne Don

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Avec la participation des jeunes artistes du Théâtre du Bolchoï

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Don quichotteAprès le terrible Boris Godounov et les héros de Giuseppe Verdi,

Ferruccio Furlanetto incarne Don Quichotte. L’hidalgo de la Manche est un rôle taillé à la mesure du chanteur italien. Héritier de Fédor

Chaliapine, le créateur du rôle en 1910, Furlanetto chante l’errance et les utopies du bouleversant héros de Cervantès.

JULES MASSENET (1842-1912) Don Quichotte, opéra en version de concert

Acte I, Acte II, Acte III : 67 min Entracte : 20 min

Acte IV, Acte V : 47 min

durée de l’œuvre : 120 min

JULES MASSENET Don Quichotte, opéra en version de concert

En février 1910, Don Quichotte, ultime opéra de Jules Massenet, était représenté à l’Opéra de Monte-Carlo. L’œuvre s’inscrit dans un contexte européen propice à la redécouverte du chevalier espagnol. Si, côté Espagne, c’est la veine mystique qui fut exaltée par la plume de Miguel de Unamuno, en France, un Don Quichotte relu au prisme de Carmen s’imposa.

« Si ma raison qui participe en quelque manière de la raison de mes frères en humanité, dans l’espace et le temps, m’enseigne ce scepticisme absolu par quoi l’on traite le désir d’une vie sans limite, mon sentiment de la vie même, ma vitalité, mon appétit déchainé de vivre, ma répugnance a mourir, mon refus de me résigner a la mort, voila ce qui m’inspire les idées par lesquelles je tente de m’opposer a l’œuvre de la raison.  » En 1905, le penseur, philosophe et théologien espagnol Miguel de Unamuno fait paraître son commentaire du Don Quichotte de Cervantès. Véritable mythe de la pensée européenne – à l’égal de La Divine Comédie de Dante ou du Faust de Goethe – le roman espagnol avait toujours prêté à des interprétations diverses, où l’humanisme éclairé côtoyait la mystique la plus âpre. Tantôt bouffonnes, tantôt tragiques, les aventures du chevalier espagnol, le contrepoint représenté par Sancho Pança et l’amour porté à Dulcinée prêtaient aux interprétations les plus diverses, là où celles d’un Pantagruel

de Rabelais s’étaient, par exemple, imposées comme indissociables de l’humanisme renaissant. Selon Miguel de Unamuno, Don Quichotte incarne «  le sentiment tragique de la vie ». L’ouvrage associe un chemin de croix à l’errance du héros, une Passion à sa folie  ; son agonie apparaît comme un mal nécessaire, indispensable à la rédemption de Sancho Pança. Le chevalier errant parcourt la Manche – sa Galilée –, essuie les railleries de Barcelone, nouvelle Jérusalem, combat les fausses traditions avant de s’enfoncer dans la caverne de Montesinos. «  La foi de Sancho en don Quichotte ne fut pas une foi morte, c’est-a-dire trompeuse, de celles qui reposent sur l’ignorance. (…) La foi véritable se soutient par le doute ; de ces doutes dont elle se nourrit, elle se sert pour se conquérir elle-même, a tout instant, de même que la vie véritable se soutient par la mort, et se renouvelle a chaque seconde, étant une création universelle.  » Le texte de Unamuno eut un vaste écho en Europe ; intellectuels et artistes se

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reconnurent dans cette vision de l’artiste en Christ contemporain. En France, où l’Espagne faisait l’objet d’une véritable passion depuis le dix-neuvième siècle, Don Quichotte s’imposa comme l’alter-ego masculin tout aussi marginal de la Carmen de Bizet. Le 3 avril 1904, quelques mois avant la publication du texte d’Unamuno, Jacques Le Lorrain, poète français méconnu, créait son Chevalier a la longue figure, variation théâtrale sur le texte de Cervantès. Contemporain d’Unamuno, certes, mais ô combien éloigné dans son interprétation, la pièce de Le Lorrain est à l’origine de l’opéra de Massenet. « Je suis un chevalier errant et qui redresse / Les torts, un vagabond inondé de tendresse / pour les mères en deuil, les gueux, les

opprimés, / Pour tous ceux qui du sort ne furent pas aimés. » Le Lorrain reprend la trame de Cervantès mais y insuffle une modification majeure : Dulcinée, la paysanne fille de laboureur aimée par le héros, y devient une citadine éprise des plaisirs mondains et charnels. Sensible à l’exaltation de Don Quichotte, elle refuse de l’épouser, moins par indifférence que par la conscience trop aiguë de l’écart entre l’image d’elle-même que s’est forgé le héros et sa vie de courtisane. À cet égard, résonnent en Dulcinée les voix de La Traviata de Verdi – une courtisane désireuse d’aimer encore – et celle de Carmen dont la sensualité légendaire semble avoir servi de modèle. Don Quichotte meurt de cet échec amoureux, en véritable héros romantique.

Jules Massenet : de Bacchus à Don Quichotte « Don Quichotte arrivait donc comme un baume dulcifiant dans ma vie. J’en avais grand besoin. Depuis le mois de septembre précédent, je souffrais de douleurs rhumatismales aiguës et je passais mon existence plutôt dans le lit que debout. (…) J’éloignais de ma pensée Bacchus et le sort incertain que lui réservait l’avenir, et j’avançais ainsi chaque jour la composition de

Don Quichotte.  » En 1904, Raoul Gunsbourg, directeur de l’Opéra de Monte-Carlo, assista à une représentation du Chevalier de la Longue figure et en ressortit avec la conviction qu’il fallait faire de la pièce un opéra. I l convainquit péniblement Massenet, alors occupé à Bacchus, ballet destiné à l’Opéra de Paris

– et qui devait y connaître un échec cinglant en 1909 – de composer la musique du livret qu’il avait demandé à Henri Cain. La modification du personnage de Dulcinée séduisit précisément Massenet  : «  Ce qui, en me charmant, me décida a écrire cet ouvrage, ce fut une géniale invention de Le Lorrain de substituer a la grossière servante d’auberge, la Dulcinée de Cervantès, la si originale et si pittoresque Belle Dulcinée. (…) Elle apportait a notre pièce un élément de haute beauté dans le rôle de la femme et un attrait de puissante poésie a notre Don Quichotte mourant d’amour, du véritable amour cette fois, pour une Belle Dulcinée qui justifiait a un si haut point cette passion. » En février 1910, la première de Don Quichotte eut lieu, défendue par une distribution exceptionnelle. Le rôle titre avait échu à une basse hors du commun, le russe Fédor Chaliapine, qui s’investit physiquement et

vocalement dans le rôle. «  Je lui ai donné –  écrit Chaliapine  – une barbiche fantastique. (….) Jurant avec son casque et sa cuirasse, il a un bon visage naïf, enfantin, sur lequel le sourire, les larmes, les grimaces de la souffrance se peignent d’une façon particulièrement émouvante… Il est clair qu’on doit lire dans ses traits l’imagination, la candeur, les gestes larges d’un matamore, la faiblesse d’un enfant, la fierté d’un chevalier castillan, la bonté d’un saint. » En un geste proche d’Unamuno, Chaliapine proposa de son personnage une vision christique, en faisant agoniser Don Quichotte les bras en croix, à la manière d’un Christ rédempteur. Le reste des rôles titres fut au diapason : Lucy Arvell, interprète chère à Massenet, créa avec brio la figure de Dulcinée, tandis qu’André Gresse investissait de façon virtuose celle de Sancho Pança.

En 1910, l’Espagne s’était depuis longtemps imposée comme un lieu imaginaire propice à l’opéra. De La Favorite de Gaetano Donizetti (1840) à Carmen de Georges Bizet (1875), l’Espagne était une terre d’élection des musiciens, favorisée

par la présence en France de chanteurs ibériques exceptionnels tels que Maria Malibran ou Pauline Viardot. « Ce sont des Alhambras, de hautes cathédrales, / Des Babels, dans la nue enfonçant leurs spirales. / De noirs Escurials, mystérieux séjours »,

L’Espagne de Massenet

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écrivait dès 1829 Victor Hugo en ses Orientales. Plutôt que de les renouveler, Massenet s’empare des clichés espagnols et les déploie avec passion  : castagnettes et guitare, danses espagnoles (telle que la Romanesca de l’acte IV), situations pittoresques composent un portrait musical de la péninsule ibérique. L’Espagne du Don Giovanni de Mozart apparaît aussi fugacement dans l’air brillant de Sancho Pança à l’acte II, lorsque l’écuyer maugrée contre la perfidie des femmes. La liste de leurs avanies invoque

irrésistiblement l’Air du catalogue de Leporello. Espagne mozartienne, Espagne de Verdi – l’air à la guitare chanté par Dulcinée à l’acte IV renvoie à la Chanson du voile d’Eboli accompagnée par la mandoline dans Don Carlos – Espagne exotique enfin… En un geste de synthèse et de maturité, Massenet embrasse les différents hommages que ses prédécesseurs avaient pu adresser à la culture ibérique, dessinant le visage intemporel de Don Quichotte.

Charlotte Ginot-Slacik

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TUGAN SOKHIEVDIRECTION

© Marco Borggreve

Le chef d’orchestre russe de renommée internationale, Tugan Sokhiev, est Directeur musical de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse (ONCT) qu’il dirige depuis maintenant plus de dix ans. Il est également Directeur musical et Chef d’orchestre du Théâtre du Bolchoï de Moscou. Jusqu’à la fin de la saison 2015/2016, il a parallèlement exercé la fonction de Directeur musical du Deutsches Symphonie-Orchester (DSO, Orchestre Symphonique Allemand) de Berlin. Pour la saison 2016/2017, sont entre autres programmés La Damnation de Faust, Carmen, Katerina Ismaïlova, Le Voyage a Reims et La Pucelle d’Orléans au Théâtre du Bolchoï, de nouvelles collaborations avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin, l’Orchestre de Philadelphie, l ’ O r c h e s t r e P h i l h a r m o n i a , l ’Orchestre Symphonique de Londres (aux côtés de Janine Jansen), l’Orchestre Philharmonique de

Vienne (notamment au Festival de Lucerne) et un retour au Japon pour le Festival de Musique de la NHK. Il sera, par ailleurs, à la tête de l’ONCT dans toute la France ainsi qu’en tournée en Europe et en Extrême-Orient à l’occasion de projets nombreux et variés.Au cours des dernières saisons, il a partagé l’affiche avec l’Orchestre S y m p h o n i q u e d e C h i c a g o , l’Orchestre Symphonique de Londres, l’Orchestre de Philadelphie a i n s i q u e l e s O r c h e s t r e s Philharmoniques de Berlin, Vienne ou encore du Gewandhaus de Leipzig (des prestations qui lui ont valu d’être qualifié de «  Dirigentenwunderwaffe  » (chef d’orchestre prodigieux) par la critique) et a participé à une tournée européenne avec l’Orchestre Philharmonia et le Mahler Chamber Orchestra. Il a assuré de nombreuses tournées avec l’ONCT, à travers l’Europe, l’Asie, le Royaume-Uni et

l’Amérique du Sud, ainsi qu’avec le DSO de Berlin en Europe. Il dirige, chaque saison depuis 2003, l’Orchestre Philharmonia à Londres avec lequel il a fait des tournées en Europe, et il est apparu en tant que chef invité auprès de l’Orchestre Philharmonique de Vienne à l’occasion du Festival Mozartwoche (la Semaine Mozart), l’Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise, l’Orchestre Symphonique de la NHK, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, l ’Orchestr e P hi lha r m oni q u e national de Russie, l’Accademia nazionale di Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre de la RAI de Turin, les orchestres de La Scala et de l’Opéra d’État de Bavière, l’Orchestre Symphonique de Bournemouth, l’Orchestre de la Radio Suédoise, l ’Orchestr e P hi lha r m oni q u e d’Oslo, l’Orchestre Royal du C o n c e r t g e b o u w , l ’ O r c h e s t r e Philharmonique de Munich et l’Orchestre national de France. Sur le plan lyrique, il a assuré la direction d’orchestre, au Théâtre du Bolchoï, pour de nouvelles productions, de Katerina Ismaïlova et de La Damnation de Faust.Il s’est très tôt forgé une grande expérience lyrique, notamment dans de nombreuses productions pour le Théâtre Mariinsky et l’Opéra national du Pays de Galles, et a été

chef invité au Metropolitain Opera de New York (avec le Mariinsky), au Houston Grand Opera (Opéra de Houston), au Festival d’Aix-en-Provence et à Madrid. Il a été nommé « Révélation musicale de l’année » par le Syndicat de la Critique en France en 2005 pour sa prestation au Théâtre des Champs-Elysées aux côtés de l’Orchestre national du Capitole et au fur et à mesure de ses nombreuses collaborations à Toulouse, Berlin, Paris, Londres et Vienne, il s’est rapidement imposé auprès des orchestres, du public et des critiques en tant que musicien d’exception. Sa discographie comporte de nombreux succès critique enregistrés pour Naïve Classique, réalisés avec l’Orchestre de Toulouse, comme par exemple les Quatrième et Cinquième Symphonies de Tchaïkovski , les Tableaux d’une exposition de Moussorgski, l e s D a n s e s s y m p h o n i q u e s d e Rachmaninov et Pierre et le Loup de Prokofiev, ou encore, plus récemment, Le Sacre du Printemps et L’Oiseau de Feu de Stravinsky. Peuvent être mentionnés parmi ses enregistrements avec le DSO (Orchestre Symphonique Allemand) de Berlin pour SONY Classical Ivan le Terrible, la Cinquième Symphonie et la Suite Scythe de Prokofiev.

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Ferruccio Furlanetto basse / Don Quichotte

© Igor Sakharov

La carrière internationale de Ferruccio Furlanetto a connu un grand essor lors de son interprétation de Philippe II du Don Carlo de Verdi au Festival de Pâques de Salzbourg avec Herbert von Karajan en 1986. Dans la même année, il interprète le rôle de Figaro au Festival d’été de Salzbourg. Ses débuts sur les grandes scènes d’opéra ont également eu lieu au Teatro alla Scala (1979), au Metropolitan Opera (1980), à l’Opéra d’État de Vienne (1985). Il a collaboré avec tous les grands orchestres et chefs d’orchestre  : Herbert von Karajan, Carlo Maria Giulini, Sir Georg Solti, Leonard Bernstein, Valery Gergiev, Lorin Maazel, Claudio Abbado, Bernard Haitink, Daniel Barenboim, Georges Prêtre, James Levine, Semyon Bychkov, Daniele Gatti,

Riccardo Muti, Mariss Jansons, Vladimir Jurowski, Tugan Sokhiev etc... Ferruccio Furlanetto a de très nombreux enregistrements à son actif et nombre de ses spectacles sont également diffusés en dvd. Il est régulièrement invité à La Scala de Milan, au Royal Opera House, au Covent Garden, à l’Opéra d’État de Vienne, à l’Opéra National de Paris, et au Metropolitan Opera de New York ainsi qu’à Rome, Turin, Florence, Bologne, Palerme, Buenos Aires, Los Angeles, San Diego, au Teatro Real de Madrid, à l’Opéra de San Diego, à l’Opéra canadien à Toronto, au Lyric opera de Chicago...Au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, il fut la première basse italienne à apparaître dans le rôle-titre de Boris Godounov et dans celui du Prince Gremin d’Eugene Oneguine.

Il a également interprété Boris Godounov au Théâtre du Bolchoï la saison dernière, rôle qui lui valu l’acclamation de la critique et du public, devenant le seul artiste occidental à interpréter le rôle sur les deux grandes scènes historiques de Russie. En récital, Ferruccio Furlanetto interprète des mélodies de Rachmaninov et Moussorgski et le Winterreise de Schubert, avec son pianiste attitré Igor Tchetuev au Grand Théâtre de Geneve, à la Philharmonie de Berlin, à La Scala, au Conservatoire de Moscou, au Festival de Carinthie,

à l’Opéra de Paris ... Dans les saisons à venir, il se produira à nouveau dans de nombreuses productions au Metropolitan Opera, au Lyric Opera de Chicago, à l’Opéra de Sydney, à la Scala, à l’Opéra d’État de Vienne, à l’Opéra Royal de Covent Garden, au Festival de Salzbourg, au Musikverein... Ferruccio Furlanetto est Ambassadeur honoraire des Nations Unies, il a également reçu les distinctions de «  Cavalieri di Verdi » et « Kammersänger » et est Membre Honoraire de l’Opéra de Vienne.

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Anna Kiknadze mezzo-soprano / Dulcinée

Andrii Goniukov basse / Sancho

© N.Razina © DR

Anna Kiknadze est née à Tbilissi en Géorgie. Elle sort diplômée du Conservatoire d’État Sarajishvili de Tbilissi en 1999. En 1997, étudiante en quatrième année, elle est invitée à intégrer l’Opéra Paliachvili de Tbilissi, où figurent notamment à son répertoire Lioubacha (La Fiancée du Tsar) et Carmen (Carmen). En 2001, elle représente la Géorgie au Concours « Singer of the World » de la BBC à Cardiff où elle atteint la finale face à vingt-cinq chanteurs choisis lors d’auditions organisées dans le monde entier. Chaque pays ne peut présenter qu’un seul chanteur et seuls cinq interprètes peuvent accéder à la finale.Soliste de l’Académie des Jeunes Chanteurs du Mariinsky depuis 2000, elle rejoint en 2009 la Compagnie d’Opéra du Mariinsky. Elle a été nommée Artiste du Peuple de la République d’Ossétie-du-Nord-Alanie et est Lauréate du concours pour jeunes chanteurs lyriques Operalia, créé par Plácido

Le basse ukrainien Andrii Goniukov est diplômé de l’Académie Nationale de Musique de Kiev (où il a eu pour professeur Anatoly Mokrenko). Il a été soliste tant au sein de l’Opéra National de Kiev que du Studio d’Opéra de l’Académie nationale de Musique Tchaïkovski en Ukraine. Son répertoire lyrique comporte des rôles tels que Varlaam et Pimen dans Boris Godounov, Raimondo dans Lucia di Lammermoor, Don Basilio dans Le barbier de Séville. Il a notamment interprété Le Messie de Haendel, les Requiem de Mozart et de Verdi, le Vieil Homme dans Aleko, Der Bauer dans Die Kluge de Carl Orff, la Symphonie n°13 de Chostakovitch, Galitski dans Prince Igor, Géronte de Ravoir dans Manon Lescaut, Zuniga dans Carmen, Philippe II dans Don Carlos et Varlaam dans Boris Godounov (à Kiev pour ces deux rôles), René dans Iolanta et Dulcamara dans L’élixir d’amour (tous deux au Théâtre impérial Michel à Saint-Pétersbourg, et à Kiev)... Parmi ses engagements récents et à venir se distinguent le

Domingo (Paris, 2002), du Concours international de chant Stanislaw Moniuszko (Varsovie, 2001). Elle a également été primée lors de la IVe  édition du Concours pour jeunes chanteurs lyriques Rimski-Korsakov (Prix du Talent Artistique et Musical, Saint-Pétersbourg, 2000) et lors du Concours républicain des jeunes interprètes (Tbilissi, 1999). Parmi les rôles qu’elle a interprétés au Théâtre Mariinsky peuvent être cités Laura (Le Convive de Pierre, version de concert), Fekla (Le Mariage), Olga (Eugène Onéguine), Paulina, La Comtesse (La Dame de Pique), Laura (Iolanta)...Elle a participé à des tournées avec la Compagnie d’Opéra du Mariinsky aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Autriche, en Finlande, en Allemagne, au Japon, en Corée, au Danemark, en France et au Brésil et elle s’est également produite en tant que soliste invitée dans plusieurs théâtres en Suède, en Autriche, en Allemagne et aux Pays-Bas.

commandeur dans Don Giovanni (Tournée du festival “Glyndebourne on tour”), un vieux forçat dans Lady Macbeth du District de Mtsensk dans le cadre du Festival de Salzbourg sous la baguette de Mariss Jansons, Sourine dans La Dame de Pique (Opéra national néerlandais à Amsterdam, sous la direction de Mariss Jansons), Philippe II dans Don Carlos et Boris Timoféiévitch dans Katerina Ismaïlova (au Théâtre du Bolchoï à Moscou), mais également Varlaam dans une version de concert de Boris Godounov de Moussorgski, dirigée par Antonio Pappano, au Royal Albert Hall et au ROH de Covent Garden à Londres. Andrii Goniukov a participé au Festival International d’Opéra Chaliapine à Kazan (2009) et a été lauréat du Concours International d’Art Vocal Krushelnitskaya à Lviv (3e  Prix, 2009) ainsi que de la 4e édition du Concours International de Musique Mykola Lyssenko à Kiev (3e Prix et Prix de la meilleure interprétation d’une oeuvre, 2012).

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Anastasia Barun soprano / Pedro

Evgeniia Asanova soprano / Garcias

© DR © DR

Avec la participation des jeunes artistes du Théâtre du Bolchoï

Anastasia Barun est née à Saint-Pétersbourg. En 2015, elle a obtenu son diplôme du Conservatoire d’État de Saint-Pétersbourg, le Conservatoire Rimski-Korsakov, où elle a étudié au sein du département des disciplines vocales dirigé par la Professeur Tamara Novichenko. Tout en étant étudiante au conservatoire, elle a interprété les rôles de Rosina dans Le Barbier de Séville de Rossini, de Violetta dans La Traviata de Verdi et même le rôle-titre dans Iolanta de Tchaïkovski au Théâtre du Conservatoire de Saint-Pétersbourg. En 2015, Anastasia Barun a remporté le deuxième prix lors de la Deuxième édition du concours international Baïkal à Oulan-Oudé (Russie) et, en 2014, le troisième prix du Concours international d’art vocal «  Three

Ages of the Classical Art Song ». En septembre 2015, elle a intégré le Programme de Jeunes Artistes du Théâtre du Bolchoï de Russie et en février 2016, avec un groupe d’autres jeunes artistes du Programme, elle s’est rendue à l’Opéra national de Washington pour y suivre une formation accélérée.  Anastasia Barun a participé à une série de concerts de la salle Beethoven du Théâtre du Bolchoï en tant que soliste soprano. En mai 2016, elle a fait ses premiers pas sur la scène principale du Théâtre du Bolchoï dans le rôle de Ksenia dans Boris Godounov de Moussorgski. Au cours de ce même mois, elle a participé à des concerts d’œuvres de Mozart à la Maison Internationale de la Musique de Moscou.

Entre 2009 et 2011, Evgeniia Asanova a étudié le piano à l’École supérieure de musique Pirogov de Riazan. Elle a ensuite débuté ses études d’art vocal au sein de la même école où elle a obtenu son diplôme d’interprétation vocale sous la direction de L. Yachmennikova. Elle poursuit aujourd’hui ses études au Conservatoire d’État de Rostov, le conservatoire S. Rachmaninoff, sous la direction d’Elena Romanova. En 2012-2013, elle a travaillé au sein du Chœur Académique d’État Yurlov Capella, et en 2014 elle s’est produite avec l’ensemble de

musique de chambre spirituelle d’état de Moscou Blagovest. En 2014, elle est apparue sur la scène du Théâtre de Musique d’État de Rostov dans les rôles d’Olga dans Eugène Onéguine et de Laura dans Iolanta de Tchaïkovski. Depuis novembre 2014, elle est soliste au sein de l’Orchestre Philarmonique d’État de Rostov. En 2015, elle a intégré le Programme de Jeunes Artistes du Théâtre du Bolchoï. En 2016, elle a fait ses premiers pas sur la scène du Bolchoï dans une interprétation du rôle de Feodor dans Boris Godounov de Moussorgski.

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Taras Prysiazhniukténor / Rodriguez

Sergei Radchenko ténor / Juan

© DR © DR

Sergei Radchenko est né à Briansk en Russie. Il est diplômé de l’Université d’État de Moscou en génie ferroviaire en tant qu’ingénieur-constructeur ferroviaire et titulaire d’un diplôme de chanteur lyrique de l’Académie d’Art Choral de Moscou (où il a eu pour professeur Dmitry Vdovin). Au cours de la période 2011–2014, il a étudié dans le Programme de Jeunes Artistes du Théâtre du Bolchoï. Sur la scène du Bolchoï, il a interprété Don Juan (Le Convive de Pierre d’Alexandre Dargomyjski), Alfred (Die Fledermaus), le Prince Vladimir Igorevitch (Prince Igor d’Alexandre Borodine), Simpleton (Boris Godounov), Borsa (Rigoletto), Gaston (La Traviata) et de nombreux rôles plus secondaires. Sergei Radchenko a chanté Lenski (Eugène Onéguine) au théâtre San Carlo à Naples, ainsi qu’au Théâtre Mariinsky. Il a également incarné Mozart dans l’opéra Mozart & Salieri de Rimski-Korsakov au KKL, le Centre de la Culture et des Congrès de Lucerne. Il a participé à nombre

de concerts et de tournées en Russie et à l’étranger dans le cadre du Programme de Jeunes Artistes. Il a également pris part au programme d’échange pour étudiants avec le Studio de l’Opéra National de Washington. Lors de l’édition 2011 du Concours International de Chant Bibigul Tulegenova (à Astana, au Kazakhstan,), il a remporté le 1er prix ainsi que le prix de la «  Meilleure Interprétation d’une Aria de Mozart ». Il a également été lauréat du Concours pour Jeunes Chanteurs de Russie F.I. Chaliapine en 2008 à Moscou. Il a par ailleurs reçu une bourse de l’Orchestre Philharmonique National de Russie sous la direction de Vladimir Spivakov. De nombreuses œuvres du XXe siècle et de compositeurs contemporains figurent au répertoire de Sergei Radchenko. Il a collaboré avec les plus grands chefs d’orchestre au monde et a bénéficié des solides conseils de coaches vocaux reconnus au rang desquels Dmitri Vdovin, Svetlana Nesterenko, Neil Shicoff...

Taras Prysiazhniuk est né en 1990 à Donetsk en Ukraine. Alors qu’il était encore élève en 3e année de l’École supérieure d’art dramatique de Donetsk, il a engagé des études d’art vocal au Conservatoire d’État de Donetsk. Après avoir obtenu son diplôme en 2014, il a poursuivi des études de troisième cycle à l’Académie Nationale de Musique Tchaïkovski en Ukraine. Pendant ses études, il a interprété au Studio de l’opéra du conservatoire des rôles comme Alfredo dans La Traviata

et Lenski dans Eugène Onéguine. En 2015, il a été le lauréat du 10e Concours international d’art vocal Elena Obraztsova et a intégré l’Académie des Jeunes Artistes du théâtre Mariinsky où il est apparu sur scène sous les traits du Duc dans Cola Breugnon de Dimitri Kabalevski. En 2016, il a remporté le 2e Prix de la 3e édition du concours annuel d’art vocal Nadezhda Obukhova. Il est depuis septembre 2016, membre du Programme des Jeunes Artistes du théâtre du Bolchoï.

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Chœur du Capitole Alfonso Caiani : chef de chœur

Alfonso CaianiChef du Chœur et de la Maîtrise

du Théâtre du Capitole

© DR

Le Théâtre du Capitole possède un chœur depuis sa fondation, au milieu du XVIIIe siècle. Le chœur est aujourd’hui formé de 45 artistes permanents, auxquels se joignent des choristes supplémentaires selon les besoins des productions. Depuis septembre 2009, le Chœur du Capitole est placé sous la direction d’Alfonso Caiani, après avoir été dirigé par Pierre Iodice de 1991 à 2003 et par Patrick Marie Aubert de 2003 à 2009. Le chœur assure la saison lyrique du Théâtre du Capitole et se produit également lors de concerts dans les saisons du Théâtre et de l’Orchestre national du Capitole. Au cours des dernières saisons, il explore un vaste répertoire sous la direction de son chef Alfonso Caiani  : il interprète notamment des pièces chorales sacrées de Bruckner et Verdi, les Grands Motets de Rameau et Mondonville (avec l’orchestre baroque Les Passions), la cantate Saint-Nicolas de Britten (avec l’Orchestre de chambre de Toulouse), le Gloria de Vivaldi, des Christmas Carols (avec l’Orchestre du Capitole) ainsi que des pièces de Barber et Bernstein. En 2014/2015, on a pu l’écouter dans Le Messie de Haendel, la Messia di Gloria de Puccini et les grands chœurs d’opéras italiens, puis, en 2015/2016, dans Les Vêpres solennelles du

confesseur de Mozart, Le Roi David de Honegger ou encore Carmina Burana de Carl Orff. Le Chœur du Capitole s’est produit à Paris (direction  : Tugan Sokhiev) dans Les Fiançailles au couvent de Prokofiev lors de la reprise de cette production à l’Opéra Comique (2011), ainsi que dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski (2010) et Samson et Dalila de Saint-Saëns (2011) donnés en version de concert à la Salle Pleyel. On peut aussi l’entendre régulièrement à la Halle aux grains de Toulouse, comme par exemple dans un programme Stravinski (Noces et Symphonie de psaumes, 2012) et dans un programme consacré aux opéras de Verdi aux côtés de Ferruccio Furlanetto (2015). Toujours avec l’Orchestre du Capitole, il a interprété en 2015 Jeanne d’Arc au bûcher de Honegger, aux côtés de Marion Cotillard, sous la direction de Kazuki Yamada. Invité privilégié des Chorégies d’Orange, le Chœur du Capitole y participe à de nombreuses productions : Faust de Gounod (1990 et 2008), Aïda (1991, 2001 et 2006), La Traviata (1993 et 1999), La Force du destin (1996), Carmen (1998), Les Contes d’Hoffmann (2000), Roméo et Juliette (2002), Otello (2003), Nabucco (2004), Cavalleria Rusticana et Paillasse (2009), Tosca (2010) et Le Vaisseau fantôme (2013).

Chef du Chœur du Capitole depuis septembre 2009, Alfonso Caiani (né en 1963) a étudié au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan, a participé à des master classes de direction auprès du chef d’orchestre roumain Ervin Acél et obtenu un diplôme de direction après une spécialisation dans le répertoire lyrique auprès d’Umberto Cattini. En 1994, Alfonso Caiani devient Maestro du Chœur d’enfants « Voci Bianche » à la Scala de Milan. De 2003 à 2009, il est chef de ce chœur pour les productions d’opéra. Il enseigne également le chant choral à l’Académie du Teatro alla Scala de Milan et dirige régulièrement le chœur de l’Académie. De 1998 à 2006, il dirige le chœur de l’Associazione Lirica e Concertistica Italiana (AS.LI.CO.). C’est lui qui, en 2000, a dirigé le chœur dans la célèbre production de Così fan tutte mise en scène par Giorgio Strehler au Piccolo Teatro de Milan. Durant la saison 2008, il est chef de chœur au Teatro alla Fenice

de Venise. Depuis 2005, il collabore avec le Chœur de Radio France en tant que chef de chœur invité. Il a préparé cet ensemble pour des concerts dirigés par des chefs d’orchestre tels que Myung-Whun Chung, Riccardo Muti, Enrique Mazzola et, en 2008, pour la création d’un ouvrage du compositeur français contemporain François-Bernard Mâche. Il a également dirigé ce chœur lors de concerts diffusés sur Radio France. Alfonso Caiani est aussi compositeur. À ce titre, il a travaillé avec des institutions telles que I Pomeriggi Musicali à Milan et le Teatro Valli à Reggio Emilia, ainsi qu’avec le compositeur de musique de film italien Franco Piersanti. En 1995, il remporte le Premier Prix pour la composition d’une musique de film à l’Académie musicale Chigiana de Sienne avec Ennio Morricone. Sa transcription de L’Amour des trois oranges de Prokofiev a été acquise par les éditions Boosey & Hawkes.

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Page 11: Du « sentiment tragique de la vie » Don quichotte ONCT 24-0… · Don quichotte Après le terrible Boris Godounov et les héros de Giuseppe Verdi, Ferruccio Furlanetto incarne Don

Premier violon soloGeneviève Laurenceau

Premiers violonsDaniel RossignolSharon RoffmanSylvie ViviesJacqueline BourdariasSylvie MougeatSébastien PlancadeOlivier AmielStéphane GuiocheauJulia RaillardJean-Baptiste JourdinIsolde FerenbachGuillaume Devin

Seconds violonsAudrey LoupyFrancois DrouhinYves SapirVirginie AllemandEdwige FarencAlexandre DalbigotGuilhem BoudrantJean-Louis ConstantCharlotte VergnesFlorian PerretLaura Fougeroux

Stéphanie PadelChiu-Jan Ying

AltosBruno DubarryEric RougetJuliette GilIsabelle MensionTymoteusz SypniewskiMailyss CainAudrey LeclercqVanessa BorghiAnne-Claire LaurensJean-Charles Fraga De Oliveira

VioloncellesPierre GilPhilippe TribotElise RobineauChristopher WalthamGaël SeydouxSébastien LaurensAude DuboisSophie Jomard

ContrebassesPierre HequetFlorent BarnaudVictor Garcia Gonzalez

Tarik BahousMatthieu CazauranLéo Genet

FlûtesSandrine TillyJoséphine Poncelin De RaucourtFlorence Fourcassie

HautboisChi Yuen ChengSerge KrichewskyGabrielle Zaneboni

ClarinettesDavid MinettiEmilie PinelLaurence Perry

BassonsEstelle RichardChristophe ViviesMylène Poulard

CorsJacques DeleplancqueArnaud BonnetotHervé LupanoSimon BessaguetTrompettes

Rene-Gilles RousselotNicolas PardoJulien Rieffel

TrombonesDavid LocqueneuxFrédéric LucchiAymeric Fournes

TubaPierrick Fournes

TimbalesJean-Sébastien Borsarello

PercussionsJasper MertensMatthieu ChardonAurélien HadyniakGeoffrey Saint-Leger

HarpesGaëlle ThouveninCécile Barutaut

CélestaInessa Lecourt

OrgueMarc Chiron

GuitareGregory Morello

Formation Orchestrale

Sopranos 1Claire-eliSabeth armandzena bakermuriel chauvinargitxu esainpatricia rondetanne-karine varautmarjolaine houlescécile van wetter

Sopranos 2isabelle antoinebénédicte clermont-pezousisabelle moulsisabelle russomariagerarda festa

altos 1Catherine alcoverromireille bertrandjudith paimblanchélène robletcaroline champy-tursunjoëlle fleury

altos 2francesca biaginidaniela guerini roccocorinne marquetchristine sinibaldicorinne videaudstéphanie barReaucécile Piovanlucile verbizier

ténors 1dongjin ahnpatrice bramontealain chilemmemichel dauzonemmanuel parragaalfredo poesinaalessAndro federicogorka robles alegria

ténors 2charles ferrédavid godfroidolivier gouinclaude minich (laquais)

carlos perez-mansillavictor-hugo colombostéphane davidsullivan noulard

barytonsjean-luc antoine (laquais)alexandre durandlaurent labarbe (bandit)roberto nogarajérôme sagetbruno vincent (chef des bandits)benoît ducvincent-arnaud gautier de fitte de soucy

bassesyves boudier (bandit)pascal gardeilchristian lovatodidier pizzolittocarlos rodriguezthierry vincentpaul medionibertrand ollé

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Halle aux Grains - 05 61 63 13 13 www.onct.toulouse.fr

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