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Mortier. 24 Deux imitations de Eandide. politiques et son horreur de l'anarchie. Comme lui encore, il peint avec une froide ironic la corruption morale des grands commis de l'Etat. En litt6rature, il 6met sur le th6fitre des opin;ons qui rappellent 6trangement celles de Voltaire. En philosophie, il se gausse, comme lui, .des id6es inn6es et m~me de toute m6taphysique. En somme, nous retrouvons chez Siret cette rue d6sabus6e et caustique sur l'homme, les mceurs et la soci6t6 que d'aucuns ont reproch6e fi Voltaire comme une attitude trop facile. Nous retrouvons aussi certaines de ses rues plus positives sur l'6ducation, la litt6rature, ta vraie philosophic et jusqu'fi un certain anti-cl6ricalisme, politiquement assez conservateur. Son id6al est tout voltairien: une vie simple et active; une philosophie souriante et modeste; une ambiance intellectuelle sans rivalit6 ni ambition ; une 6ducation visant fi former des citoyens industrieux et pers6v6rants. Gardons-nous toutefois de prendre L'homme au Latin pour un d6calque pur et simple de Candide. Siret n'a voulu ni r6futer Candide nile plagier. I1 a tent6 de le repenser d'une mani6re originale sur certains points que Voltaire n'avait fair qu'effleurer. I1 a tendance fi nous introduire dans des milieux qui lui 6talent familiers plut6t que dans quelque Eldorado: pu- blicistes londoniens, caf6s de Paris, cabinets directoriaux de th6fitres, rivalit6s d'6crivains. Certes ce conte est moins amer que Candide. Les schnes d'horreur, par exemple, nous sont 6pargn6es. Siret est m~me optimiste --mais fi ce compte Voltaire l'est aussi -- en ce sens qu'il ne sape pas tout. I1 se borne fi tracer un id6al de simplicit6 et d'6quit6 darts un cadre volontairement r6tr6ci. I1 n'y a pas, dans les dernihres pages de L'homme au latin, de retour ~ la foi ou fi la tradition, mais un retour fi une philosophic mieux adapt6e fi l'6chelle individuelle, d6pouill6e des bassesses et des pr6jug6s humains, et fi une forme de science qui unirait le gofit de la recherche d6sint6ress4e fi des r6sultats f6conds. Les conclusions de M. Mornet perdent ainsi la valeur absolue qu'il voulait leur donner; dies gardent cependant du poids darts la majorit6 des imitations de Candide que nous connaissons. Nous avons simplement voulu nuancer ce que ses propos avaient de trop cat6gorique: l'exemple de L'homme au latin prouve que l'on pouvait fort bien 6tre le disciple litt6raire et philosophique de Voltaire, mais il faut reconnaitre que la conjonction s'est r6alis6e moins souvent que pour Rousseau. Pour expliquer ce fair, il faudrait sans doute 6tudier l'6volution du gofit apr~s 1770 et replacer les imitations de Candide, comme celles de La nouveIle Hdlo~se, dans l'ensemble du mouvement des id6es au cours des derniers lustres de l'ancien R4gime. Mais ceci d6passe le cadre limit6 de cette 6tude. BruxelIes. ROLAND MORTIER. GRILLPARZERS EIN BRUDERZWIST IM HA USE HABSBURG. EIN VERSUCH. Wenn wir Josef K6rners unsch/itzbares Bibliographisches Handbuch des deutschen Schrifttums (Bern 1949) aufschlagen, finden wir auf Seite 385 zu unserem Drama die lapidare Notiz: ,,eine Monographie .... fehlt". Wenn das richtig ist, so ist das, ehrlich gesagt, ein Skandal, oder mit Grillparzer selbst -- in Weh dem, der liigt! -- zu reden: Das soll nicht sein, das darf nicht. -- Nicht wahr, nein? Natiirlich ist es nicht ganz, nicht wort-w/Srtlich richtig. In den wich- tigeren Grillparzer-Monographien (Volkelt, Grillparzer als Dichter des

Grillparzers ein Bruderzwist im Hause Habsburg. Ein Versuch

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Mortier. 24 Deux imitations de Eandide.

politiques et son horreur de l'anarchie. Comme lui encore, il peint avec une froide ironic la corruption morale des grands commis de l 'Etat. En litt6rature, il 6met sur le th6fitre des opin;ons qui rappellent 6trangement celles de Voltaire. En philosophie, il se gausse, comme lui, .des id6es inn6es et m~me de toute m6taphysique.

En somme, nous retrouvons chez Siret cette rue d6sabus6e et caustique sur l'homme, les mceurs et la soci6t6 que d'aucuns ont reproch6e fi Voltaire comme une attitude trop facile. Nous retrouvons aussi certaines de ses rues plus positives sur l'6ducation, la litt6rature, ta vraie philosophic et jusqu'fi un certain anti-cl6ricalisme, politiquement assez conservateur. Son id6al est tout voltairien: une vie simple et active; une philosophie souriante et modeste; une ambiance intellectuelle sans rivalit6 ni ambition ; une 6ducation visant fi former des citoyens industrieux et pers6v6rants.

Gardons-nous toutefois de prendre L'homme au Latin pour un d6calque pur et simple de Candide. Siret n'a voulu ni r6futer Candide nile plagier. I1 a tent6 de le repenser d'une mani6re originale sur certains points que Voltaire n'avait fair qu'effleurer. I1 a tendance fi nous introduire dans des milieux qui lui 6talent familiers plut6t que dans quelque Eldorado: pu- blicistes londoniens, caf6s de Paris, cabinets directoriaux de th6fitres, rivalit6s d'6crivains.

Certes ce conte est moins amer que Candide. Les schnes d'horreur, par exemple, nous sont 6pargn6es. Siret est m~me optimiste - - m a i s fi ce compte Voltaire l'est aussi - - en ce sens qu'il ne sape pas tout. I1 se borne fi tracer un id6al de simplicit6 et d'6quit6 darts un cadre volontairement r6tr6ci. I1 n 'y a pas, dans les dernihres pages de L'homme au latin, de retour ~ la foi ou fi la tradition, mais un retour fi une philosophic mieux adapt6e fi l'6chelle individuelle, d6pouill6e des bassesses et des pr6jug6s humains, et fi une forme de science qui unirait le gofit de la recherche d6sint6ress4e fi des r6sultats f6conds.

Les conclusions de M. Mornet perdent ainsi la valeur absolue qu'il voulait leur donner; dies gardent cependant du poids darts la majorit6 des imitations de Candide que nous connaissons. Nous avons simplement voulu nuancer ce que ses propos avaient de trop cat6gorique: l 'exemple de L'homme au latin prouve que l'on pouvait fort bien 6tre le disciple litt6raire et philosophique de Voltaire, mais il faut reconnaitre que la conjonction s'est r6alis6e moins souvent que pour Rousseau. Pour expliquer ce fair, il faudrait sans doute 6tudier l'6volution du gofit apr~s 1770 et replacer les imitations de Candide, comme celles de La nouveIle Hdlo~se, dans l'ensemble du mouvement des id6es au cours des derniers lustres de l'ancien R4gime. Mais ceci d6passe le cadre limit6 de cette 6tude.

BruxelIes. ROLAND MORTIER.

GRILLPARZERS E I N B R U D E R Z W I S T I M H A USE H A B S B U R G . EIN VERSUCH.

Wenn wir Josef K6rners unsch/itzbares Bibliographisches Handbuch des deutschen Schrifttums (Bern 1949) aufschlagen, finden wir auf Seite 385 zu unserem Drama die lapidare Notiz: ,,eine Monographie . . . . fehlt". Wenn das richtig ist, so ist das, ehrlich gesagt, ein Skandal, oder mit Grillparzer selbst - - in Weh dem, der liigt! - - zu reden:

Das soll nicht sein, das darf nicht. - - Nicht wahr, nein?

Natiirlich ist es nicht ganz, nicht wort-w/Srtlich richtig. In den wich- tigeren Grillparzer-Monographien (Volkelt, Grillparzer als Dichter des

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Tragischen, 1888 u. 6.; Reich, Grillparzers Dramen, 1894 u. &, bzw. GriUparzers dramatisches Werk, 1938; Beriger, Grillparzers Pers6nlichkeit in seinem Werk, 1928; Ilse Mtinch, Die Tragik in Drama und Pers6nlichkeit Franz Grillparzers, 1931; J. Miiller, Grillparzers Menschenauffassung, 1934) wird der Bruderzwist ausgiebig und in dankenswerter Weise be- handelt und es unterliegt kaum einem Zweifel, dab in dem zweiten Band von Yates' Franz Grillparzer (I, Oxford 1946) auch dieses Drama eine ausffihrhche Wfirdigung finden wird. Aber immerhin ist die augenblick- liche Lage so, dab derjenige, der sich fiber den Sinn dieses Werkes und fiber seine Stellung im Gesamtschaffen des Dichters orientieren will, sich zu einer mtihseligen Odyssee durch fast die gesamte Grillparzer- Literatur bequemen mull

Dieser h6chst unbehaglichen Situation abzuhelfen, ist die Absicht dieses Aufsatzes. Allerdings nicht in dem Sinne, daB ich im ersten Anlauf irgend etwas Endgiiltiges und AbschlieBendes bringen zu k6nnen glaubte; soweit reicht meine Unbescheidenheit und Selbstfiberschfitzung denn doch nicht. Sondern eher so, dab dieser anspruchslose und mit durchaus unzulfingliehen Mitteln unternommene Versuch irgend einen der heutigen Grillparzer-Spezialisten zum Widerspruch reizen, aus seiner Zurtickhaltung herauslocken und dazu inspirieren m6chte, die bedauernswerte Lticke ffir uns zu schlieBen. Sollte ich dabei dem naiven Grillparzer-Liebhaber, dem es auf eine schnelle, bequeme, wenn auch notwendigerweise ober- flfichliche Orientierung ankommt, zu Danke gearbeitet haben, so hfitte ich bereits einen Teil memes Lohnes dahin.

Das rein Tatsfichliche und Inhaltliche lasse lch dabei - - ohne allzuviel Kommentar - - vorangehen.

Die Konzeption unseres Dramas ffillt in die Zeit des Ottokar, mit dem, wie mit dem Treuen Diener, es als historisches Drama eng zusammenh~ingt, also etwa 1824. Im n~ichsten Jahre setzt die eigentliche Arbeit ein: em realistisches historisches Drama mit Rudolf II als Hauptfigur und ffir die reale Btihne bestimmt war damals wohl geplant, die Zensurschwierig- keiten gelegentlich der beiden andern historischen Stficke (1825--26, bzw. 1828) jedoch haben dem Dichter die Ausarbeitung dieses soviel heikleren Stoffes offenbar verleidet. Erst nach dem MiBerfolg yon Web dem, der lfigt! (1838) wird die Arbeit - - diesmal ohne Rficksicht auf die Biihne - - erneut aufgenommen, das Sttick wird, unter starker Ein- wirkung des zeitgen6ssischen Geschehens, zum Zeitbild erweitert, um 1848 vorl~iufig abgeschlossen und wohl noch bis in die Mitre der ffinfziger Jahre ergfinzt und teilweise umgearbeitet. Die Aufnahme beim Theater- publikum war, im Gegensatz zur Libussa, bei der Uraufftihrung (1872, nach dem Tode des Dichters) eine tiberaus freundliche.

Was das Quellenproblem betrifft, neben den schon ffir den Ottokar verwendeten Quellen kommen ftir unser Stfick namentlich Khevenhtil- lers Annales Ferdinandei (1640---46), Abelins Theatrum Europaeum (1635--1718) und Hammer-Purgstalls Khlesels Leben (1847--51) in Betracht. Den historischen Hintergrund bildet das Vorspiel des dreiBig- jiihrigen Krieges. Kaiser Maximilian II hatte 1575 die Wahl seines Sohnes Rudolf zum R6mischen K6nig, erkauft mit der Gew~ihrung yon Religions- freiheit f/ir die b6hmischen Stfinde, durchzusetzen gewuBt. Dieser, der am Hole Philipps II streng katholisch erzogen worden war, folgte 1576 seinem Vater nach, fiberlieB aber immer mehr seinem Bruder Matthias - - es ist derselbe, der 1578, yon der katholischen Partei herbeigerufen, eine Zeitlang Statthalter der Niederlande gewesen ist - - den Kampf des Reichs gegen die protestantischen LandesfiJrsten. Er selbst begfinstigte die

Van Stockum. 26 Grillparzers ~Yn Bruderzwist.

Gegenreformation in seinen Erblanden, namentlich in B6hmen, wo er sich vorzugsweise aufhielt. Nach einer protestantischen Rebellion in Ungarn (1603) n6tigte..Matthias den Kaiser, ihm die Regierung yon Ungarn, Mfihren und Osterreich abzutreten (1608). In B6hmen wuBte Rudolf sich mit Hilfe eines ,,Majestfitsbriefs", der erneut die Religions- freiheit garantierte (1609), noch eine Zeitlang zu behaupten, 1612 jedoch wurde Matthias auch als K6nig yon B6hmen gekr6nt. Noch in demselben Jahr starb Rudolf, Matthias wurde sein Nachfolger (bis 1619). Dies das, nicht immer streng festgehaltene, historische Handlungsgeriist yon Grlllparzers Drama, das in dem Zeltraum zwischen 1603 und 1618 spielt.

Kaiser Rudolf hat sich auf die Burg zu Prag in die Einsamkeit zuriick- gezogen, wo er sogar fiir seine n~ichste Blutsverwandtschaft fast unzu- gfinglich ist. So gelingt es seinem natiirlichen Sohn, Don Cfisar, nicht, seinen Freund, den wegen eines Totschlags zum T0de verurteilten Marscball RuBworm, loszubitten, w/~hrend sein Bruder Matthias und dessen Berater, der Wiener Bischof Khlesel, nicht einmal zum Kaiser durchzudringen verm6gen. Rudolfs Vetter Ferdinand yon Steiermark jedoch weiB bei ihm ein Unterkommando f/Jr Matthias bei der Armee in Ungarn zu erwirken. Nur zu Ferdinands Bruder Leopold zeigt Rudolf ein mehr oder weniger menschlich-freundliches Verh~iltnis (1. Aufzug). Das kaiserliche Heer unter Matthias ist in Ungarn von den Tiirken geschlagen worden, wobei dieser nur kaum dem Tode entrinnt. Die Erzherz6ge Matthias, Max (auch er ein Bruder des Kaisers), Ferdinand und Leopold kommen zur Beratung Zusammen, Bischof Khlesel weiB sic listig und schlau zu bewegen, Frieden mit den Tiirken zu schliegen (historisch: 1606) und Matthias zum Gubernator zu ernennen - - dies alles ohne Vorwissen und gegen den Willen des Kaisers. Der durchaus kaisertreue Leopold und sein Oberst Ramee werben heimlich ein Heer um Rudolf gegen die 1]bergriffe des Matthias sicherzustellen. Don C/isar wird, well er dem Mfidchen (Lucretia) nachstellt, das den Todschlag RuBworms mit veranlaBt hat, verhaftet (2. Aufzug). Rudolf will den Frieden nicht anerkennen, setzt abet dem Vordringen des Matthias, der es mit den Protestanten zu halten scheint, kaum Widerstand entgegen. Die b6hmischen St~inde verlangen voile Religionsfreiheit, welche der Kaiser ihnen z6gernd gewfihrt. Erzherzog Leopold beredet ihn, ihm die Erlaubnis zu geben mit seinen Passauer Truppen im Notfall einzugreifen. Matthias jedoch zieht unter dem Jubel der BevNkerung in Prag ein (3. Aufzug). Leopolds Anschlag auf die Stadt Prag miBlingt. Don C/isar, der im Tumult des Kampfes aus dem Gef~ingnis entkommen ist, t6tet das M~idchen Lucretia aus Liebesressentiment, wird yon neuem verhaftet und verblutet im Kerker, weil der Kaiser in starrer H~irte den Kerkerschliissel nicht herausgeben will. Dieser verflucht seine Lieblingsstadt Prag, nimmt dann allerdings den iibereilten Fluch wieder zuriJck, iibertrfigt, zermiirbt und m~ide, Matthias die Regierung und bricht bewuBtlos zusammen (4. Aufzug). Indem der Kaiser stirbt, l~il3t Ferdinand den Bischof Khlesel gefangen nehmen und greift mit Hilfe des Obersten Wallenstein in das politisch-militfirische Geschehen em. Die Reichskleinodien werden dem neuen Kaiser, Matthias, tiberbraeht, der sic im Bewul3tsein seiner Un- macht, ein innerlich gebrochener Mensch, entgegennimmt (5. Aufzug).

Schon bei einem ersten Blick auf unser Drama werden uns manche charakteristischen Eigentiimlichkeiten bemerkbar. Zunfichst eine auf- f/illige strukturelle und inhaltliche Ahnlichkeit mit Schillers Wallenstein, was in Hinblick auf den historiscben ~Stoff durchaus begreiflich ist und keineswegs einen Tadel bedeuten soil. Dann aber auch eme merkwiirdtge Oberbetonung des Zeithistorischen im letzten Aufzug-- es wird wiederholt

Van Stockum. 27 Oril|parzers Ein BruderzwisL

und nachdr/icklich auf die dreil3igj~ihrige Dauer des kommenden Krieges angespielt - - , die lebhaft an ~ihnliche, etwas unorganische Dramenschliisse bei Hebbel erinnert (Herodes und Marianne 1850, Die Nibelungen 1862), ohne dab hier an irgendwelche direkte Abh~ingigkeit gedacht werden kann. Die Handlungsf~hrung im Ganzen ist nicht ganz unbedenklich. Die Liebestrag6die des Don C~isar, die an sich schon wenig interessant und auch psychologisch nicht sehr iiberzeugend ist, h~ingt mlt der politischen Haupthandlung nur auBerordentlich locker zusammen und beeintr~ichtigt die Einheitlichkeit des Ganzen. Und auch die Haupthandlung selbst steht nicht auf der H6he yon Grillparzers friaheren Dramen. Zwar ist ihm die Konzentration eines etwa f/infzehnj~ihrigen Geschehens auf so kleinen Raum meisterhaft gelungen, die elgentliche Handlung jedoch bleibt reichlich rag und ungreifbar, befangen im Politisch-Diplomatischen, unplastisch und von geringer Energie und fiir ein so langes Stiick - - fast anderthalbmal so lang wie die Sappho- und Herodramen und nut von der Vliefl-Trilogie(!) und dem Jugendwerk Blanka yon Kastilien um die H~ilfte/ibertroffen - - wohl auch etwas d/inn und mager. Auch der matte, resignierte, nicht eigentlich tragische SchluB ist ftir die dramatische Wirkung wenig g/instig.

Ist also an dem Drama als Handlungsgefiige und Biihnenspiel manches auszusetzen, das alles 5ndert nichts an der Tatsache, dab wires hier mit einem tier groBartigsten Charakterdramen tier deutschen - - und wohl nicht nur der deutschen - - Literatur zu tun haben. Zun/ichst einmal ist das rein differenzierte Bild des habsburgischen Fiirstenhauses und seiner eigentiimlichen Atmosph~ire der beginnenden Erstarrung und Fossili- sierung mit seltener Meisterschaft dargestellt; Grillparzer kannte seine Habsburger und ihre Audienzen (man denke an den ersten Aufzug) aus eigener schmerzlicher Erfahrung u n d e r hat die Erzherz6ge des 17.Jahr- hunderts, die denen des 19. nut allzu ~ihnlich sehen, mit liebevoller Sorg- falt - - die Liebe muB nicht notwendig blind machen - - gezeichnet.

Da ist zuerst der joviale, gutmiitige, korpulente Lebemann Max mit seinem kurios verfeinerten Farbensinn und seinem weltm~innischen Humor, neben dem realistisch geschauten Kammerdiener Rumpf der einzige Vertreter der Komik in diesem diisteren Spiel. Neben ihm, ihn jedoch in gewissem Sinne iiberragend, der mittelm/iBige und im Grunde willensschwache, ganz vom intriganten Bischof Khlesel abh~ingige, aber ehrgeizige und tatenlustige Matthias - - ,,Zum Anfang rasch, doch z6gernd, kommt's zur Tat", sagt Rudolf yon ihm; auch Khlesel wirft ihm ,,Un- sicherheit und Mangel an Entschlul3" vor - - , der dann als Herrscher so kl~iglich zusammenbricht. Und ihm gegeniiber der fanatisch katholische Jesuitenz6gling Ferdinand von Steiermark, im Glaubenseifer er nun wirklich ein Mann der energischen Tat, sonst aber genau so innerlich unselbstSndig wie die andern, wenn er sich auch ,,yon Eisen fiJhlt, wie Euer Harnisch". Mit ausgesprochener Vorliebe ist die Gestalt seines Bruders, des liebenswiirdigen, bis zuletzt riihrend kaisertreuen Jiinglings Leopold gezeichnet, aber auch seine Energie verl~iuft schlieBlich im Sande. Sie alle geh6ren mehr oder weiniger noch der ,,alten Zeit" an. Don C~isar dagegen verk6rpert, ein Exponent des Lebenswillens, ja tier Lebensgier, die neue Zeit der Skepsis und der launenhaften Zuchtlosigkeit; er ist ,,der freche Sohn der Zeit", wie Rudolf sagt, einer Zeit, die dem Kaiser - - und dem Dichter - - in tiefster Seele verhaSt ist.

Das hellste Licht jedoch fSllt auf die Hauptfigur, den Kaiser Rudolf. Er ist eine ausgesprochen problematische Natur, ein Mann des inneren Widerspruchs. Eine Herrscherseele und zugleich ein Mann des Mitleids und des Friedens. Ein Mensch yon herbster Wortkargheit, der gelegentlich

Van Stockum. 28 Grillparzers Ein Brudemwist.

nut vereinzelte Worte herausbringt, aber auch yon gelockertster Red- seligkeit; seine langen Reden sind es vor allem, die das Drama zu seinem ungeheuren Umfang aufgeschwellt haben. Ein tiberaus einsamer Mensch, der unter seiner Einsamkeit leidet und sich sehnt nach dem Kontakt mit wirklichen ,,Menschen" (nur Leopold ist ihm ein solcher), den jedoch anderseits sein Einsamkeitsbedtirfnis ftir andere fast absolut unerreichbar macht - - man denke an die Audienzszene im ersten Aufzug mit ihrem siebenmal wiederholten, rein abgestuften ,,Allein". Ein iiberzeugter Katholik und den Formen seiner Religion bis ins kleinste treu und dennoch ein Vertreter der weitherzigsten Toleranz, dessen bester Freund der protestantische Reichsftirst Julius yon Braunschweig i s t - - , , e in Ketzer, allein ein Ehrenmann", wie ihn Rudolf nennt, der ihn in seinen Orden der ,,Friedensritter" aufnimmt.

Er ist zutiefst im Konservatismus verankert und haBt und verabscheut daher die a u f k o m m e n d e - im Zusammenhang des Dramas etwas ana- chronistisch wirkende - - Demokratie, die ihm als ,,P6belherrschaft", als materialistisch geftirbte Ochlokratie erscheinen muB:

Ein Scheusal - - - - - - , grtiBlich anzusehn, Mit breiten Schultern, weitgespaltnem Mund, Nach allem ltistern und durch nichts zu ftillen.

Daneben ein deterministischer Fatalist, dessen, gelegentlich verhtingnis- voll wirkender Sternenglaube mit seiner Verehrung der kosmischen ,,Ordnung":

Dort oben wohnt die Ordnung, dort ihr Haus, Hier unten eitle Willkiir und Verwirrung.

zusammenhfingt. So sieht er denn das Kaisertum nicht als pers6nhche Aufgabe, als Anreiz zu individueller Aktivittit, sondern als statischen Mittelpunkt, der das Ganze zusammenhalten soll, als

das Band, alas diese Garbe htilt, Unfruchtbar selbst, doch n6tig, well es binder.

Aus dieser Scheu vor jedem Handeln, das ihm als solches Schuld am Ideal bedeutet, auBerdem aus dem ihm angeborenen [Jbermag an Re- flex?on erkltirt sich seine Willensschwtiche, deren er sich nut allzu peinlich bewuBt ist - -

Wit beide haben Von unserm Vater Tatkraft nicht geerbt, - - Allein ich weiB es, u n d e r weiB es nicht.

sagt er von Matthias - - ; der Konflikt zwischen Neigung und Pflicht, Kontemplation und Ttitigkeit zermiirbt eine Natur, die dem Herrscher- beruf nicht gewachsen ist:

Nicht dab mich lockt die stolze Herrschermacht, Und wiJBt ich Schultern, die zum Tragen ttichtig, Ich schtittelte sie ab als ekle Last.

Besonders in diesem BewuBtsein der eigenen Schwtiche ist die Tragik dieser unharmonischen, zugleich weichen und schroffen Natur zutiefst begriindet.

Bemerkenswert ist nicht nut die meisterhafte Charakteristik dieser komplizierten Gestalt, sondern auch ihre charakterologische ~,hnlichkeit mit ihrem Sch6pfer, die dieses Drama, welt mehr noch als die Libussa,

Van Stoekum. 29 Orillparzers Ein Bruderzwist.

in der vergleichbare Probleme zur Debatte stehen, zu einem ,,Bekenntnis- drama" stempelt: die konservative, keineswegs starr reaktioniire Ge- sinnung, die Scheu vor der Demokratie (vor allem nach dem Jahre 1848), die aufgekltirte Toleranz, der Antiklerikalismus (Khlesel!), das Leiden an der Einsamkeit verbunden mit einem ausgesprochenen Einsamkeits- bediirfnis, die Willensschwtiche, Unentschlossenheit und allgemeine menschliche Unzultinglichkeit sind ftir Grillparzer genau so charakteris- tisch wie ftir die zentrale Gestalt seines Drames, der der Dichter ]a auch seine Verehrung ftir Lope de Vega (,,Dwino autor, fenix de Espafia") gteichsam als Wahrzeichen geliehen hat.

Wenn wir, wenn auch nur andeutungsweise, versuchen, die Stellung dieses Dramas im Gesamtwerk des Dichters zu bestimmen und dabei vom Inhaltlichen ausgehen, so unterliegt es keinem Zweifel, dab es zuntichst mit dem Ottokar und dem Treuen Diener zusammengehSrt. Alle drei sind historische Dramen, alle drei sch6pfen ihren Stoff aus der gro85sterreichi- schen Geschichte, in allen dreien kommt die dynastische Treue ihres Dichters zum Ausdruck - - auch im Bruderzwist! - - und steht das Ver- htiltnis yon Individuum und staatlicher Gemeinschaft irgendwie im Mittelpunkt, wie das in ganz anderer Weise tibrigens auch in der Libussa und in der Jiidin yon Toledo der Fall ist. Aber ein wichtiger Unterschied macht sich hier sofort bemerkbar: wtihrend im Ottokar der Held und sein Gegenspieler es an mtinnlicher Tatkraft nicht fehlen lassen, hat diese Energie im Treuen Diener unverkennbar nachgelassen um im Bruderzwist einer mtiden, resignativen Tatenlosigkeit Platz zu machen. Und, was vielleicht wichtiger ist, die patriarchalische Monarchie, die im Ottokar als Fortschritt gegentiber der tyrannischen Willktirherrschaft erscheint, im Aufstieg, in der Offensive ist, im Treuen Diener den selbstversttindlichen, unangefochtenen Hintergrund des Geschehens bildet, ist im Bruderzwist, wie in der Libussa, mehr oder weniger problematisch geworden und der Demokratie, der Volksherrschaft gegeniiber deutlich in die Defensive gedrtingt. Und stilkritisch gesehen linden wir eine tihnliche Entwicklung: der realishsch-individualistische Stil des Ottokar ist schon im Treuen Diener weniger ausgesprochen, wtihrend der Stil im Bruderzwist unver- kennbare ~.hnlichkeit mit dem der Libussa zeigt. Die Verwandtschaft mit letzterem Drama wird - - wir deuteten schon darauf hin - - besonders deutlich im Ideologischen: die Probleme yon Konservatismus und Fortschrittsglauben, yon Beharren im Gewordenen und Hinausschreiten ins rational Geplante, yon Individualismus und Gemeinschaftssinn, von Beschaulichkeit und Ttitigkeit, yon Ideal und Wirklichkeit stehen hier wie dort im gedanklichen Zentrum. Nur dab ihre L6sung dort durch den Gegensatz Libussa-Primislaus mehrdeutig bleiben muSte, im Bruderzwist dagegen, infolge der Wahlverwandtschaft zwischen Dichter und Haupt- gestalt und des Fehlens ebenbtirtiger ideologischer Gegenspieler, die Idee - - fast - - eindeutig hervortritt.

Groningen. TH. C. VAN STOCKUM.

CHAUCER'S "FOR THE NONES".

A difference of opinion exists among editors of Chaucer's works con- cerning the meaning of one of his favorite phrases - - "for the nones". F.N. Robinson, in the Glossary for his Complete Works of Geoffrey Chaucer a),

x) (1933); see pp. 1091 and 762.