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VOL. I, No.II dies-extra mars 2021 - distribution: format 11’’/15’’ support papier imprimé au CANADA, PDF/numérique ; Opéré par GDMA/s-dd. sommaire: P.2 BAKER le pacificateur qui, comme PM peut rendre les élections possibles charlito Wendelle C Thélot, juge écartée M Jean Jackson, candidat victime Patrice Dumont, sénateur isolé Me M Branchedor, avocat victime Ray Alcide Joseph, amb. révolté Canadian Diplomacy P.6 charlito PM pou Ayiti P.3 International Diplomat plus que la valise diplomatique, un outil de la gouvernance globale 12H71 Nous prônons la démocratisation du journalisme, soit de 1% à 99% de pratique H A Ï T I International Diplomat - CANADA internationaldiplomat.ca [email protected]. Principal Editor: Marit Fosse, Editor : Daniel Milord Albertini, Recteur de l’observtoire des éditions: Dr Gérard Kennedy Alcius, T +438 788 0956 ; +41 22 917 4301; International : DIVAdivainternational.ch ; Canada, Colombie, France, Suisse, USA / Global, Network, Organe - ISSN 2563-8181 (Imprimé) - ISSN 2563-819X (En ligne) Louis Philippe Bejot par Dan Albertini sén. A M McConnell P.2 1

International Diplomat

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VOL. I, No.II dies-extra mars 2021 - distribution: format 11’’/15’’ support papier imprimé au CANADA, PDF/numérique ; Opéré par GDMA/s-dd. sommaire: P.2

B A K E Rle pacificateur qui, comme PM peut rendre les élections possibles

charlito

ID

Wendelle C Thélot, juge écartée M Jean Jackson, candidat victimePatrice Dumont, sénateur isolé Me M Branchedor, avocat victime Ray Alcide Joseph, amb. révolté

Canadian Diplomacy P.6

charlito PM pou Ayiti P.3

International Diplomat

plus que la valise diplomatique, un outil de la gouvernance globale

12H71

Nous prônons la démocratisation du journalisme, soit de 1% à 99% de pratique

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International Diplomat

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+438 788 0956 ; +41 22 917 4301; Internatio

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lobal, Network, Organe - ISSN 2563-8181 (Imprimé) - ISSN 2563-819X (En ligne)

Louis Philippe Bejot

T +516 406 6238 US

par Dan Albertini

sén. A M McConnell P.2

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donc la piste de la violationconstitutionnelle en cours,votons. Votons en assembléegénérale spéciale sur lethème suivant : chalitoBaker PM, oui/non. Lemenu des minutes ainsi dé-crit : présentation de la pro-position, défense de la thèse,et rejet de la thèse; le votesans détour. Je mets au défi

que vulnérable dès lors.

Il est fou dangereux, et on nese le cachera pas même pourplaire à Dieu. J’ai en grandrenfort la parabole des ta-lents et Dieu nous demandede l’aimer, lui seul. Pas Jo-venel. J’ai expliqué à un sé-nateur de rester sénateuravant tout et pour tout, carl’assermentation ne se perdni se négocie. C’est un pou-voir immense d’après laConstitution du pays, il dis-sout même celui du prési-dent, et il peut le démettrede ses fonctions [Guaido àCaracas veut le faire, maispar haute trahison], hélas, letraître !

Les poussières tombées, lesPM’s en herbe sont redeve-nus sénateurs-défenseur parle poids du chèque encaissé,libellé par l’état malgré l’ac-calmie parlementaire, maisaussi celui à délivrer à causede l’assermentation sur peuimporte la version de laconstitution, par défaut, ellea force de loi. La loi de la vi-gueur. Sénateur Dumont lesavait et il attendait toute lameute à cet effet à ce carre-four. PM, le seul qui resteviable dans les faits d’espoiret dans la clarté de la rigueurde neg jòb la, c’est chalitoBaker. S’il s’y refuse, je leplains déjà : État faible !

N’est-ce pas le cas courantque nous démontrons tousdepuis 2019 ? suite P.4

fait prisonnier politique en novembre 2003, charlito choisit la solidarité aux privilèges

Calmette est alors le direc-teur du quotidien Le Figaro.Chauvy disait que Calmettene pouvait pas savoir ce quiallait se passer, d’où lecommentaire de Kiderlencité en P.108 : «Les espritss’habituent», quand il sort sacompréhension sur l’apportde la guerre en matière descrutin universel et de démo-

Il est impensable de parlerde problématique haïtiennesans évoquer Washingtontant les Haïtiens sont deve-nus accrocs à ce District fé-déral des É. U. d’Amérique.Nous avons tout essayé,mais nos sentiments nos ra-cines nos amours tendent àdémontrer que l’Haïtien en2021 plus que celui des an-nées septante et huitante, està ce point fixé sur ce besoin.La logique disait pourtant,souveraine. Nous avionstous pris la courbe de la tan-gente vers Washington qui semourrait avec les relationstoxiques de Donald J Trump.Biden aux commandes de-puis le 20/01/2021, nous enconjurons encore.Ironie du sort et de ces rela-tions coûteuses par Brochittdiplomate, nous avons ap-pris récemment du faux-sieur Joseph Jouthe seréclamer : «mwen se youaristokrat rural» (d’une aris-tocratie rurale), comme com-préhension d’un PM.Faubourgeois sans job, avecmorts. Parlons-en ouverte-ment, et de ce fait, de chalitoBaker PM nèg jòb la !

Permettez, récapitulons parnotions vérifiables afin d’enmesurer la teneur d’un pointde vue par rapport à desfaits, vérifiables eux aussi.J’ai publié le 11/12/2019,Charles Henry Baker negjob-la ou premier ministre defin de crise. Motion jumellepubliée par International Di-plomat le 1/02/2020 sous letitre de Charles Henry Bakercomme premier ministresans détour selon le critèremaître : nèg jòb la.Si nous étions déjà en crise,il y a eu un critère établi afin

toute adversité de la fairetomber dans les règles del’art. Économie politique quivaut la vertu d’écarter lesujet ou de résoudre un pro-blème spécifique. Le PMneg job là. : Quod erat de-monstrandum. Marronnages’en suivit.

Nous ne sommes pas seulscertes, la compréhension dela diplomatie en Haïti peutse faire par la voie de pro-blématique européenneaussi, Brexit, 14-18 parexemple. Collaborateur duquotidien Le Progrès, Histo-ria [revue], auteur d’ou-vrages sur la 2e Guerre dansle contexte de Vichy) GérardChauvy évoque Gaston Cal-mette qu’il cite à son tour :«Bonne Année» 1914.

de bien identifier le postulat.

Le 31/01/2020, tous lesagendas sont tombés, alors«lo ou ap neye, ou kenbebranch ou jwenn»...P Denisaspirant/négociateur doit lesavoir [...], chalito BakerPM, est la planche de sauve-tage dans un pays où «la-mize fè chen monte kaymit»,là où «bwa ou pa bezwen, oupa make l». Tant de PM nondésiré, tandis que chalito estlà, et libre.La suite en bref. Je plongedonc quitus dans les eauxagitées du défi, contre qui-conque le veut puisque l’onest en négociation ci-toyenne ouverte dans uneimpasse politique de trop derépubliques.On la veut tous, évitons ----

cratie citée en P.107., tandisqu’il disait ne pas en vouloird’une autre. Alors, ne nousdramatisez surtout pas, nenous forcez pas à importerl’esprit de la défaite de l’en-tre-deux-guerres jusqu’auxpéchés du Moyen-Orient. Lanonciature comme le silencede Barbarin défend vos inté-rêts. En Haïti en outre, lamigration est un pouvoir quiNotion soulevée a prioridans la lettre imaginaire dechalito sur le silence.

Deuxième scan de la réa-lité sociopolitique, voici lecontenu du même article :déc. 2019. Je savais que Jo-venel Moïse allait commet-tre l’erreur fatale de la folie,car, avoir menacé ce pouvoirconstitutionnel le rend plus -

l’entrepreneur et l’industrielun plan d’action rapide raisonnable pour garantir la tenue d’élections démocratiques

17911803180418061807181118181843184618471849186718791904191219151919193019341945194619501957195819621967197119801985198619871989199019911994200120042010201620192021

SOMMAIREInternational Diplomat

CANADA

Haiti P. 1,2,3.Chalito pm nèg jòb la: P.2,3Haïti Renaîtra/JW Marius: P.7Éditorial P.8Dr GKA/Trump : lire No.I fév.La marche du retour P.13Liberté ou l’exil P. 14Dr Noga Baz : P.15,16US P.lettre imaginaire de chalito: P.16

ISSN 2563-8181 (Imprimé)ISSN 2563-819X (En ligne)

[email protected]

D I P L O M A T I E I N T E R N A T I O N A L E & S O C I É T ÉCharlito Baker PM nèg jòb la comme prémices pour un postulat qui vaut son hypothèse

CHARLITO BAKER PM DE LA RÉPUBLIQUEl’Option Diplomatique Abordable par Dan Albertini

Entre (), imaginons empruntons simulons une courte pen-

sée populaire sur les réseaux sociaux. Contexte : Haïti. Des

acteurs simulent Vladimir Poutine dans un discours traduit

en français. Si Poutine dit vouloir financer la démocratie

en Haïti par le biais des partis politiques de l’opposition,

nous faisons quoi, fermons-les ().

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VOL. I, No.II dies-extra mars 2021 - format : 11’’/15’’ distribution numérique en PDF, et, sur support papier, imprimé au Canada - géré par GDMA/s-dd

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J o u r n é e I n t e r n a t i o n a l e d e l a F e mm e

Dr NGOZI OKONJO-IWEALA

8 m a r s 2 0 2 1

Directrice Générale de l’OMC (WTO)

INTERNATIONAL DIPLOMAT (MARS) ÉDITION SPÉCIALE SUR LA FEMME

His Exc. Linda Thomas-GreenfieldAmbassadrice Américaine aux Nations Unies & Représentante au Conseil de sécurité

HAITI POST TRAUMA-2010

HAITI POST TRAUMA 2021

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VOL. I, No.II dies-extra mars 2021 - format : 11’’/15’’ distribution numérique en PDF, et, sur support papier, imprimé au Canada - géré par GDMA/s-dd

LE POSTULAT RENTABLEChalito Baker PM nèg jòb la, DE LA République

L’observatoire ne s’est pas arrêté simplement sur Haïti pris dans le contexteinsulaire, il a été plus loin inclusivement avec la compréhension du Moyen-Orient jusqu’au golfe persique afin d’éprouver notre diplomatie commeélément incontournable pour le développement. Il y a donc eu un portraitde la diplomatie des É. U. Mieux, que dit-on des affaires de Donald Trumpaujourd’hui ?

Voguons alors au vent de mer par Sortir de la crise en Haïti par Charles Henry Bakercomme premier ministre avant tout ou prédicat homélie & lendemain : après un18/11/2019, publié le 27/11/2019. «tet dwat pou 2022» par Lambert étriqué en fauxestimé ou le pas circonscrit du sénateur Latortue en duo PM no job, publié le 8 jan2020. La formule 2/2 d’une primature dépassée en devenir herbivore ? Non aux va-cances présidentielles étriquées en duo PM, publié le 26/12/2019. On a tout essayépar la suite avec préjugé. Sauf avec Charles Henry Baker, libre de partis.

Et pour finir avec la Plaidoirie IPourquoi alors cette ultime publication à pro-poser Jean-Marie Charles-Henry Bakercomme PM pour la sortie de crise, ce aprèsavoir publié la série sur le profil d’un PM etsur la réalité des autres qui prétendaient sou-tenir leur profil et relever le défi. Je savaisévidemment que nous serions encore à cestade après moult efforts non inutiles, maisqui démontreraient la réalité, les faits avérés.

Je savais aussi que La Lime ne serait d’aucunsupport quand elle tient le mandat du multi-latéral onusien comme axe diplomatiqueparce que celui de l’axe bilatéral de l’ambas-sadrice MJ Sison en Haïti est nul par les ava-tars de l’administration Trump qui ne fait quemonnayer ses rapports diplomatiques pourle seul profit de son organisation, qui en réa-lité aurait plus de dettes et moins d’effets fi-nanciers réels au point de craindre…

J-M CHARLES HENRY BAKER

HAITI : L’HYPOTHÈSE OULE POSTULAT RENTABLE

International Diplomat (variante ID)matrice : DIVA

International Editor: Marit FosseGlobal Editor: Daniel Milord AlbertiniRecteur des éditions de l’Observatoire:

Dr J. Gérard Kennedy AlciusJuriste-Consultant en Gouvernance:Garry Romulus Dieuveil LLB; MAP

Canada +438 788 0956Suisse +41 22 917 4301USA +203 293 6112

internationaldiplomat.cadivainternational.ch

Canada, Colombie, France, Suisse, USA/ Global, Network, Organe

IMPRIMÉ MENSUEL BILINGUE - CANADA

ISSN 2563-8181 (Imprimé)ISSN 2563-819X (En ligne)

LE COMMUNICATEURPRAGMATIQUE POUR HAÏTI

Chalito Baker : est-ce uneobsession ou une valeur endouane ?

J’aurais pu prendre en égardle Sénateur SDD ou l’im-mense pouvoir républicain,que j’ai publié le 9/10/2013afin de démontrer le poidsdes occasions ratées quandla République tombe enpanne par la faute de. Desrasn’a-t-il pas voulu devenir lePM, en décembre 2019, maispar quelle voie et pourquoi ?

Revenons à la diplomatie encours tant aimée de noustous.La vision Pamela White, an-cienne ambassadrice, et,l’axe Baker décrit dans lacompréhension de Mike Jo-seph, ancien porte-parole degwo Gérard à la primature.Et, de Jean-Pierre Bailly,proposeur originel inspiré,de chalito Baker PM nèg jòbla.

Verbe charmeur ou non, lapopularité, le charisme deJean-Bertrand Aristide, leverbe était charmeur pour lepeuple haïtien, mais suici-daire au vu des États-Unisd’Amérique.

«Gérard Latortue est arrivépremier ministre par la di-plomatie pour aboutir à l‘or-ganisation des électionsgénérales». Et, mission ac-complie il est parti.

Chalito Baker bénéficie sil’on observe les donnéesréelles présentes, de la forceet de la réalité du travail,ainsi que de la diplomatie,sur les (3) valeurs qui ont sé-parément mené la barque dupays d’après Mike Joseph enanalyse historique récente.

Si l’on tient en compte lespropos de l’ancienne ambas-sadrice américaine en Haïti.suite : en P.5

Voici ce que nous a dit MikeJoseph du magazine Défidans : «Pour une politiquerationnelle en faveurd’Haïti». «Est-il nécessairede réinventer la roue ? Nouscroyons que la réponse estNON ! Sauf que, afin d’ap-porter un peu de lustre à cequi a déjà été fait il faudraitl’adapter aux circonstances.Faisons de ce moment d’an-goisse une opportunité».

Je résume ainsi sa pensée :«François Duvalier est ar-rivé au pouvoir par le travail(guérisseur de pian, il s’estattiré la sympathie des uns etdes autres pour ensuites’établir dans les couloirs dela politique. Il s’est constituéun capital politique [...] estdevenu avec le concours desAméricains et des forces ar-mées, Président d’Haïti).«Jean Bertrand Aristide estlui-même arrivé par leverbe.

LE POSTULAT RENTABLE

l’Observatoire du DIESHAITI : L’HYPOTHÈSE OU LE POSTULAT RENTABLE

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Page 5: International Diplomat

HAITIRÉPUBLIQUE

HA I T I - l a me n a c e q u i p l a n e s u r D r R é g i n a l d B o u l o s

JEAN JACQUES DESSALINES LE POSTULAT IRRÉVERSIBLEDE L’IMMIGRATION ILLÉGALE

l ’ A X E U L T R A V I R E SA L E X A N D R E - A B R A H A M

FLORIDA - Les plages dela Floride, exutoire proposécomme à l’ère Duvalier, descoups d’État de 2004, 1991,1987, en développement ?Le même scénario est estimése reproduire en RD voisine,en Martinique-Guadeloupe,à Quito, à Rio, à Bogota.

BAHAMAS - La solution àl’ancienne où les horizons serejoignent comme par en-chantement : redirection versles frontières canadiennes àcause du core Group ?Le débat est déjà amorcé enréseautage sur les réseauxnumériques. Pourquoi ?

Le général retraité HérardAbraham, telle une vieilleécole militaire qui ne peuts’empêcher de ressurgir.

Dans la vieillesse, celui quiest dénoncé de mauvaise for-tune par ses actes dans lagestion au ministère des AEremet le chapeau de tortion-naire militaire de constitu-tion pour se faire plaisir auxdépens du peuple souveraindans ses droits fondamen-taux.

‘Right matters’, disent lesYankees en procès contreDonald Trump, au sénat!

La diplomatie a perdu de savaleur quand la dictature estle spectre caché de l’âme dugénéral pris en flagrant délit decomplot véritable contre Haïti.

Le juge retraité BonifaceAlexandre telle une vieilleécole qui refait surface.

Cet ancien juge de la cassa-tion déjà désigné présidentprovisoire en 2004, alorsqu’il favorisait son fils JeanBony Alexandre à la Missionhaïtienne à Genève en Suisseavec privilèges et BMW deservice, tandis que le chargéd’Affaires officiel, ChenetSaint-Vil ne pouvait se payerun café à l’OMC.Flamboyant diplomate leplus pauvre de l’OMC, il vavoir le fils de BonifaceAlexandre prince de l’ombrede Duvalier tel le parent àvillage Lamothe à DiquiniSimalo, ce juge d’occasionveut-il violer la constitutionqui interdit ce manège ap-pelé référendum populaire?

Réginald Boulos - Médecindevenu entrepreneur par laforce de la conjoncture dit-il,il se veut un homme du peu-ple avec pour ambition : de-venir le Castro d’Haïti; de làest-ce un péché ?

Cela lui cause désormais desproblèmes car, de ce statut, ilappert dans l’oeil de, commecelui qui referait la crise desmissiles cubains, mais ail-leurs. C’est donc pourquoi ilserait devenu la cible, formede monnaie d’échange pourrétablir un régime de répres-sion déjà connu.

Réginald Boulos - activistepolitique qui brille par seserreurs depuis des lustres,quand il fait ses choix poli-tiques. Réginald Boulos vaet devient cet homme poli-tique qui prône la réforme dusystème dont il a souvent bé-néficié. Haïti est la vertu dusyndrome de la poupée noireet de la poupée blanche(Clarck & Clarck - US.On le voit dit-on, à DC, dansla même loupe que les frèresIzméri assassinés en pleinjour dans les années nonante.Pourquoi ?Des noms sont cités, mais!

l e Rappor t du UNHRCIl dénonce comme à Damas de Bachar, la catastrophe est an-noncée mais semble plaire aux hauts fonctionnaires des UNpayés à la charge des États-Membres. Haïti est devenu unevache à lait chez qui on ne compte plus les mamelles. États amis,ONG, Églises, étrangers, tout le monde s’en sert dans un pays oùle crime est devenu un rempart.www://news.un.org/fr/story/2021/02/1089412 - Le cas a été évoqué auConseil, avec Jovenel Moïse qui s’est dit avoir été édifié quand ona soulevé le nom de J Chérizier.

HAIT I : répress ion contre l e pro fesseur Mér i l i en

RÉPRESSION - l’exerciceconsiste à limiter la libertéd’expression afin de domi-ner sur tous les couloirs de lasociété civile active. Omerta.

France. Professeur Mérilienavec le maire ChevreauHervé d’Epinay sur Seine,lors d’un débat sur l’éduca-tion et la vente de son livre.

“après toutce que jeviens defaire dansle Sud, siles ci-toyens neses soulè-vent pasc’est qu’ilsne sontpas deshommes.”

l es f rères I zmery (Georges & Anto ine) assass inés

Pamela White, lors de l’au-dition à la commission surles affaires étrangères enséance sur Haïti, c’est en faitle réalisme politique deJean-Pierre Bailly qui voiten cette diplomate la récupé-ration en quelque sorte, de lavision de chalito Baker PMnèg jòb la, en 2021 commemeilleure garantie pouraboutir à des élections dé-mocratiques.

Je conclus. Charles HenryBaker, premier ministre de laRépublique est l’option vi-tale définitivement retenue,surtout réaliste et sympa-thique.Il lui suffirait de dire :OUI !

P.S.Nous avions en jan 2020imaginé une lettre sur le pro-fil connu de chalito Baker àla manière de la lettre du sé-nateur [au sénateur MitchellMcConnell] qui n’a pas lieu( h t t p : / / h a i t i -observateur.info/la-lettre-du-senateur-au-senateur-mitchell-mcconnell-qui-na-pas-lieu/) dont le sénateur Du-mont, a fini par écrire auxsénateurs McConnell etMurphy.

Lire la lettre imaginaire quiainsi suit : en P.16

LE POSTULAT RENTABLE

charlito Baker PM du pays

I N D É P E N D A N C E - 1 8 0 4Union des Noirs & des Mulâtres

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HAIT I 20 16 UNE AVALANCHE D IPLOMAT IQUE PRÉV IS IBLEUn mal à combattre par Haïti la Diplomatie d’abord comme notion des années 2000

Il ne fait aucun doute dans mon esprit, la diplomatie internationale hémisphérique et euro-péenne présente dans le pays est la coupable volontaire partagée du ‘mal financer pour diviserpour régner’ dans le pays pourtant amant naturel de l’étranger. Si l’on remonte au scandalede l’affaire Snowden aux É. U. d’Amérique, il est évident que la disposition de contractantsprivés a viré le pays vers le chaos et vers la guerre intestine, ce en collaboration avec l’ONUprésente pourtant pour un accompagnement salutaire et durable. Mais, du 12 janvier 2010par le séisme on a volé, pillé, abusé du peuple accueillant craignant Dieu, au nom de Dieu.Comme au temps des colonies. L’Haïtien en fait le sait, voici ce que j’ai publié :1- https://divainternational.ch/diplomatie-internationale-et-societe-par-dan-albertini-lo-vinsky2008-gmail-com-pourquoi-obama-n-a-pas-ete-en-haiti-symbolisme-realiste.html.2- http://internationaldiplomat.com/archives/698 (Haïti, l’ambition Benoit)HISTOIRE : les Républiques sécessionnistes, les royaumes et les empires !

Moïse Jean-Charles - entrele royaume du Nord et la Ré-publique septentrionale, lerisque est énorme quand larépublique de Port-au-Princea perdu le pari en mettant àrisque le reste du pays carnous avons déjà la Répu-blique de Mécène jean-Louisqui siège dans les cordes dutrimestre qui se clôture. .

G Fortuné - Si la républiqueméridionale renouvelée deDomingue n’a pas encore demaître, Gabriel Fortuné partide l’UQÀM à Montréal pourla politique, est-il d’une am-bition ?L’interrogation est sérieuseaprès les alliances témé-raires, le parlement, et lamairie, aux Cayes.

J Tardieu - La principautéde Pétion-Ville est-elle le pasvers une sortie honorablecomme exécutif local ?

Martelly - La république dePort-au-Prince est un cuisantéchec de sentiment colonia-liste hérité du Code noir quel’on a chassé sans le brûlermais qui s’est réfugié dansplus d’une patrie intime ,pour répéter Dr Joël Des Ro-siers (inMétaspora).du pays.

Canada PM Trudeau peut-ilprétendre de nouvelles rela-tions avec Biben quand il sesoule de l’extrême droite ?

Références:Valeurs Actuelleshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Valeurs_actuellesWashington Timeshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Valeurs_actuelles

ASSAUT MÉD IAT IQUE INTERNAT IONAL D ’EXTRÊME DRO ITE

Washington Times/Valeurs Actuelles - La mascarade opé-rée par des médias d’extrême droite figurait déjà dans la listedes attaques contre la société civile haïtienne que fomentaitle clan d’usurpateurs de démocratie en Haïti. On nous pro-posait d’appeler la magouille vertu. C’était évident que lecoup allait venir car la montée soutenue du secteur populairede Moïse Jean-Charles allait servir de rhétorique duvalié-rienne, comme dans le cas de Pinochet connu au Chili, pourtenter une fois de plus se soumettre l’État à la mafia le la CIA.Il faut souligner que Valeurs Actuelles est cité par Wikipédiadans : représentation d’une députée d’origine africaine en es-clave, article sur Georges Soros considéré antisémite, atteinteau secret des sources sur des journalistes enquêtant sur Ni-colas Sarkozy [condamné, en appel] ; publication d’un fauxsondage en faveur de Nicholas Sarkozy, représentation deMarianne voilée, condamnation pour provocation à la haineraciale contre les Roms. Washington Times publia le texte A.Dessalines ferait-il vivre l’exo contre l’Haïtien ?

Dubourg Emmanuel. Pour-quoi le gouvernement dirigépar Justin Trudeau envoie-t-il des signaux diplomatiquespervers par le biais de sondéputé de Bourassa, dans ledossier de la souverainetéhaïtienne, tandis que l’élucité ici n’inspire pas au dé-veloppement de sa circons-cription décrite encore enparent pauvre à Montréal-Nord QC, le Bloc Québécoisle sait-il que Dubourg salit lagouvernance ?Sentiment de trahison vécuau sein de la communautéhaïtienne qui se prépare de-puis les écarts diplomatiquesoù le ministre du MAEH,Antonio, visita les deman-deurs d’asile au Stade Olym-pique que Justin avait invitéà fuir Donald Trump,

Démocratie sous pression.Était-ce un signal, un indice,une révélation, une tentativede déstabilisation, plus queDC, les É. U. en exemple?

Daméus Clamé - commis-saire corrompu. Voir P. 10.

Heidi Fortuné. Ancien mi-nistre de la Justice pénalisépar la faute de décision poli-tique due à sa lutte contre laen corruption. Voir P. 10

Joverlein Moïse et sa mèrekèkett M, hébergés au Ca-nada en sécurité, tandis queJovenel Moïse a instauré unclimat de terreur en Haïti oùla notion du kidnapping estdevenue une industrie localelà-bas en Haïti. Mieux, dé-noncée par les organes desNations Unies défendant lesdroits humains alors que lesjuges d’Immigration Canadareconnaissent le caractère, laviolence organisée par lebras armé du Palais national.Question: le Canada de lagouvernance globale hé-berge-t-il en connaissance decause une personne adeptede relations incestueuses quiaurait menti en immigrant?

L ’ A F R I Q U E Q U E K A G A M É A U R A I T V E N D U E À H A Ï T Iest-elle une perle ou un plan de massacre de population civile pour garder le pouvoir?

6

Kagamé: l’après Québec - Quel type de rela-tions pouvait offrir le président Kagamé à Haïtiquand on connaît son héritage de Y Museveni del’Ouganda ? Ou, devrait-on s’interroger sur l’ins-piration du changement constitutionnel auRwanda, pour tenter la même école en Haïti,avec les bons offices de Justin Trudeau via E Du-bourg ?L’Afrique des Bongo, Biya, Ouattara, Sisi,Nguesso, Déby, Gnassingbé, Assoumani, Cam-paoré, n’inspire guère au palnarès pour Haïti.

VOL. I, No.II dies-extra mars 2021 - format : 11’’/15’’ distribution numérique en PDF, et, sur support papier, imprimé au Canada - géré par GDMA/s-dd

Page 7: International Diplomat

A s p i r a n t M i n i s t r e d u B o n h e u r d e s H a ï t i e n s

HAÏTI RENAÎTRA !par Jean Willer Marius

Dimitri Hérard accuse le Canada, laFrance et les États-Unis de fomenter uncoup d’État en Haïti, et s’en sort...

sa femme et de son fils, enlevés.Les émissaires internationaux viennent de tenir une réunionvirtuelle le lundi 22 février 2021. À la question de la diplo-mate française : Monsieur Jovenel pourquoi Jimmy Cherisiern’est-il pas arrêté et qu’aucune lumière n’a été jusqu’ici faitesur l’assassinat du bâtonnier de l’ordre des avocats maitreMonferrier Dorval. Le président dont le mandat est arrivé àterme depuis le 7 février 2021 se perd en conjectures, peut-être qu’il lui est difficile de cracher à la face du mondecomme il l’a fait en Haïti que le bâtonnier a été assassiné à10h13 et que son épouse, Martine Moise, lui a montré lavidéo de l’assassinat à 10h15.

Le 13 janvier 2020, le président Moise a renvoyé les deuxtiers du sénat en évoquant l’article 134-2 de la constitutionqui stipule que si les élections, pour un motif quelconquen’avaient pu se tenir à la date fixée, les prochains élus ente-ront en poste et leur mandat est censé commencer le 7 févrierde l’année de l’élection. Élu au cours du scrutin de novembre2016, le mandat du président est censé commencer le 7 fé-vrier 2016 pour se terminer au 7 février 2021; sauf que, ledictateur en poste déclare que cet article n’est pas d’applica-tion dans son cas.Et pour cause, alors que la population investit les rues pourexiger le respect de la constitution et dire non à ce retour bru-tal de la dictature en Haïti, il se déhanche dans son carnavalorganisé en pleine recrudescence des cas de Covid.Les hommes et femmes de loi, certains sénateurs reconnuspour leur support au peuple haïtien, les constitutionnalistes,les organismes de droits humains, la société civile et lescultes, plaident tous en faveur de l’application stricte de l’ar-ticle 134-2, mais l’ex-président, maintenu au palais par laforce des armes, se croyant tout permis avec le soutien du USGovernment, disqualifie tout ce beau monde et déclenche unesérie de persécutions politiques contre les acteurs de l’oppo-sition qui ont osé lui rappeler de vider les lieux constatant lafin de son mandat, en élisant pour deux ans, le juge le plusancien de la Cour de Cassation, Mécène Jean-Louis commeprésident de la transition de rupture.

Précaution diplomatique ou silence inquiétant du Ca-nada?Les Haïtiens ont, à plusieurs reprises, gagné les rues pour re-vendiquer leurs droits à la vie et au bonheur et à chaque fois,ces manifestations sont réprimées dans le sang et les cada-vres, qu’on ne compte plus, jonchent le sol. Si quelquescoups de matraque en Russie 2021 ou des violences poli-cières faisant 21 morts en Birmanie ont pu indigner l’inter-national, ce qui se passe en Haïti devrait le pousser à mettreHaïti en alerte rouge de violation systématique de droits hu-mains, à sévir dans les règles de l’art contre les bourreaux ar-rogants et à cesser de demander au peuple haïtien deconsentir des sacrifices qui le répugnent.

Que les puissants voisins du Sud et l’Élysée n’ont pas voléau secours du peuple haïtien en péril, ce, malgré les nom-breuses voix qui se lèvent, serait compréhensible, mais leshautes valeurs morales et humanitaires du Canada seraientmises à rude épreuve si son silence devait être, trop long-temps, interprété. .

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Baromètre H is tor ique

révolte des esclavesbataille de Verièresindépendance d’Haïtimort de Dessalinesroyaume du NordChristophe, roiJP Boyer présidentBoyer est chasséRiché présidentSoulouque présidentFaustin premierSaget présidentfin de B CanalNord Alexisfin de Leconteinvasion américaineS Dartiguenavefinde Bornofin d’occupationguerre mondialeEstimé présidentfin de EstiméDuvalier présidentcréation du makoutDuvalier présidentF Duvalier à viemassacre d’officierstransition Duvaliervisite du papeDuvalier contestéchute de Duvaliernouvelle constitutionmassacre électoralélection d’Aristidecoup d’État militaireretour d’AristideAristide rééluchute d’AristideViolent séismeJovenel élu présidentJean Jackson arrêtérejet de Jovenelinconstitutionalité

Félix H l’aurait reçue duprésident dictateur Jean-Claude Duvalier, en mainspropres. Voilà, s’il en étaitbesoin, qui explique l’héri-tage-Hérard.

Le contexteDepuis deux ans, le peuplehaïtien qui vit une gradationdescendante de sa misérablecondition ne cesse de protes-ter contre une voyoucratiemise en place depuis dix anspar le misogyne reconnu,Michel Martelly, que le Ca-nada a récemment interdit deperformer à Montréal. Lesgangs armés pullulent, lekidnapping contre rançon,suivi de viols et d’assassi-nats attaquent la dignitémême de la population. Legouvernement s’appuie,pour réprimer dans le sangtout mouvement de protesta-tion, entre autres, sur lapoigne de Jimmy Chérisieralias « barbecue », tant il seplait à bruler les cadavres deses victimes. Devant cetteodieuse promotion, le coregroup a clairement demandéau président Jovenel de met-tre « barbecue » sous les ver-rous, pourtant il continue deprêter ses services au gou-vernement par le moyen desa fédération des gangs, leG9, légitimant ainsi des vio-lations systématiques dedroits humains. Les der-nières en date, l’entrepre-neure Josette RomanieZetrenne, sauvée de justesseà une tentative de kidnap-ping, et le pédiatre ErnstPardy abattu en présence de

En ce temps-là, la conversa-tion audio relative à une ten-tative de coup d‘État visantla présidence dictatoriale deJovenel Moise contre la vo-lonté d’une majorité avéréecircula comme une trainéede poudre. Inouïe n’est-cepas, le chef de la sécurité dupalais national affirme, sanslangue de bois, que le coregroup, coalition bizarre deplusieurs ambassades enHaïti, et le Départementd’État des É. U., ourdissentun complot pour renverser ettuer le chef de l’État ?

Grâce à son service d’intel-ligence, le coup a été déjoué.Les coupables désignés : unjuge de la Cour de cassationl’équivalent haïtien de laCour suprême aux États-Unis, Ivikel Dabrezil ; uneinspectrice de police, Ma-dame Gautier ; des membresde sa famille, et des amissont mis sous les verrouscomme si c’était l’édit duroi. Aussi, trois autres jugesde la Cassation sont forcés àla retraite alors que laConstitution en vigueur, enson article 177, défie l’amo-vibilité.

Dimitri Hérard, le nouvelhomme de main de ce ré-gime politique réputé san-guinaire, serait le petit-filsde Félix Hérard ancien chefmakout responsable des ca-sernes à Fort-Dimanche,fort-la-mort, image obtenued’après une source anonymeoù il était question d’une dé-coration.

HAÏTIphoto (1) Commissaire ran-çoneur Clamé O. Daméus photo (2) encodée qui a

provoqué le ‘sh...t country’photo (3): Jean Jackson Mi-

chel en prison politique.

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Le rêve ha ï t i en d ’ê tre Naomi OSAKA

Naomi OSAKA korije caye Serena William (NaomiOSAKA corrige le cahier des ambitions de Serena Wil-liams) - Et, déjà les Haïtiens changent de bord en faveur deNaomi qui autrefois était un nom de la classe de la basemoyenne ‘an deyò’ (des paysans) en Haïti. Serena était lafierté haïtienne et depuis OSAKA est devenue la risée jaloused’OSAKA.Plus rêveur qu’un Haïtien, difficile d’en trouver, mais plusambitieux aussi, il n’y en a pas. Il suffit d’une lucarne, le grosrêve se transforme rapidement, même en une petite réalité.En général, ils sont : Pelé, Maradona, Lato, Denzel, Rambo,Shaolin, Bruce Lee, ou tout autre acteur. En réalité, ils sont :docteur, professeur, ingénieur, infirmière, intellectuel.., etc.

ÉDITORIAL

En présentant une éditionspéciale sur Haïti pour lelancement sur support papierde ce format mensuel, ID ac-cueille aussi d’autres textesspécifiques d’entrevues réa-lisées, et non les moindres,par Marit Fosse pour ce ta-bleau mensuel ID-Canada.S’il y a lieu de constater uneorientation éditoriale, éta-lage qui propose plusieursvues sur Haïti, il y en a aussi,vus par des Haïtiens, sur lesRI, sur l’extérieur, le global,puisque les ressources ex-pertes comme les expertisesse croisent là où nous avonsdésormais un recteur deséditions de l’Observatoiredu dies. Nous innovons!.

Parlons d’Haïti où nous avonsd’une part distingué la conjonc-ture de ses intrants comme desexutoires. Laquelle vie, née deson automatisme, de l’in-struc-turalisme du dilettantisme quepaye, et dont souffre cette Ré-publique historique qui a pour-tant su sortir du Fort, il y a decela 218 ans, pour forger le 1erjanvier 1804 dans les anales del’histoire du monde connu. Lesinteractions sont donc riches.

Quel est ce monde connu danscette histoire qui nous concernetous ? En ce moment même sejoue aux É. U., grand empirepour certains, décadant pourd’autres vues, néanmoins la viehistotrique à rebours pour celuiqui se croie agressé, une partiedes plus corsées craint de l’UE.

Revenons à HaïtiUne histoire unique et exclu-sive aux Haïtiens. Le Vaudous’y mêle aussi, et encore.Le drame par contre a frappéle pays autrement le 7 février2017. Assermenté le jour of-ficiel comme président, Jo-venel Moïse de réputationélectorale, du sobriquet ‘negbannan, nan’ sur la terre enquête de sujet d’agriculture,laquelle matière a fait fairefortune au temps des colo-nies. D’une part président, ilabandonne ce synonyme jo-vial pour se faire valoir engrand constructeur énergé-tique par inversion, jamaisavéré. C’est la descente auxenfers perçue en son allianceavec Guy Philippe en prisoncriminelle aux É. U. Pire, cethomme, président, a pris unedécision ultra vires en 2020.

Me Dieuveil Garry Romulusde [GAON Conseil] l’Obser-vatoire, et aviseur en matièrede gouvernance, nous l’avaitsouligné à l’occasion, préci-sant que cela allait créer unejurisprudence aux dépens dece président mal conseillé.

Curieux, étonnant même, leplus grand ennemi du jour deJovenel Moïse est celui qui,président du sénat en 2017,était assis juste derrière luipendant son discours, donc àsa gauche pendant le proto-cole. Je cite : «je travailleraitous les jours, depuis le pre-mier jusqu’au dernier, le 7février 2022». Président dusénat, Youri Latortue parta-geait la scène avec JovenelMoïse et n’a rectifié en rien.Le président de la chambrebasse non plus ni celui duCSPJ, de la Cassation. Ni lejuge l’assermentant ni lemandataire des urnes.Y a-t-on cru au miracle pro-mis comme à l’accoutumée,la déception est fidèle. Rup-ture brutale depuis les débutsd’arrestations illégales et ladérive s’en est suivie.

HAÏTI RÉPUBLIQUE 2021présentation d’une édition spéciale

Le mal est profond, l’ancien sénateur D Desras aurait en négociant la primature avec Jovenel, mit des gens dans la rue en décembre der-nier, pour ébranler la présidence et offrir son savoir de... avec son conseil d’avocats - remplacer Joseph Jouthe.

que d’une part pour la mêmechose, Al Sisi au Caire aussi,et mieux encore, Poutine àMoscou sans compter l’autrecas, Kagame, l’anti démo-cratie reconnue aux UN, il ya matière à craindre le pire.

La présence MINUSTAH àla rwandaise, au pays signa-lait déjà un pacte avec Kigalipour former à la manière deMuseveni de l’Ouganda voi-sin, les boursiers de Jovenelqui auraient eu pour mission,d’après Junior Amisiable auCanada, celle de semer la zi-zanie pour faire installer lechaos par des massacres ci-blés. Imposer la loi martiale,récupérant tous les pouvoirs.Lesquels pouvoirs, ceux duParlement en particulier quel’on retrouve par appel d’of-fres international à ProjectCalls, pour législation, écar-tant le Sénat même. Ce qui aété discuté avec le sénateurPatrice Dumont, au début decette année. L’enfer dénoncépar l’UNHCR dans les rap-ports : massacres, impunité,complots; le coupable est là.République septentrionale...

Arrestation illégale, celle del’ancien candidat à la dépu-tation de l’Arcahaie, a fait deJean Jackson Michel le pre-mier prisonnier politique duprésident Jovenel Moïse endilétante, là où naît le risquede république septentrionaleou royaume du Nord.

Nous avions commencé à cetitre à réviser le dossier-Haïtiqui n’étonne plus en 2021.En fait, depuis octobre 2019,Jovenel Moïse a été renvoyépar le souverain peuple de laRépublique : non-respect dela notion du contrat. Il avouenommer des juges corrom-pus, aux yeux du monde.

Janvier 2020, erreur de sesinconséquences, il «constatela caducité du parlement»,se refuse par la même occa-sion à la même logique. Jo-venel veut dès lors changerla constitution du pays sou-verain, par la voie interditemême de la constitution quile légitimerait, comme Fran-çois Duvalier s’accaparantde tous les pouvoirs, à vie. Sil’on en juge d’Erdogan Tur-

VOODOO’s matter -Ougan ibothérapeute, JosephPierre Léonard (X-KadraLumumba propose un autreouvrage, plus qu’un livresimplement. Ce sont des es-poirs, des efforts de re-cherches, de la spiritualité endéveloppement, au serviced’Haïti et de l’Haïtien maisde l’humanité aussi. Il ose,affronter, avance, défie, ré-cupère, sème, valorise..., etc.Pèpè de son nom d’enfanceest né et a grandi près del’eau, près de la mer (villecôtière) Il dit avoir vu Dan-ger, le grand esprit qui prendtoute forme. Il a son au-dience dominicale en dehorsde la fameuse toile Facebookqu’il utilise aussi.

Le Vaudou é terne l de X-Kadra Lumumba

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LE RÊVE

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C H A L L E N G I N G A G E N D AT h e r o l e o f G e n e v a i n t h e y e a r s t o c o m e

by Vladimir Petrovsky

In this “virtuous” circle ofinterrelated action, Genevaplays a crucial role. WhereasNew York remains at the fo-refront of political and diplo-matic efforts, andpeacekeeping operations,Geneva not only comple-ments peace and securitymandates but also affordsexpertise in conflict preven-tion and resolution; relief ef-forts; and post-conflict peacebuilding (which supportsboth political processes andeconomic development). Inother words, Geneva com-pletes the continuum of ac-tion to prevent war andnatural disasters by rootingout the underlying causes.

The Office of the High Com-missioner for Human Rightshas recognized the need tomove beyond the standard-setting work of the twentiethcentury to the universal ap-plication of human rightsnorms. Peace-building (ac-tions undertaken at the endof a conflict to consolidatepeace and prevent a recur-rence of confrontation) is thereason for one of the Office’smost rapidly expandingareas: technical cooperation,or capacity building. Thiscan mean promoting demo-cracy by offering electoralassistance, strengthening na-tional institutions by refor-ming the judiciary, trainingpolice or criminal justicepersonnel, etc. Field pre-sence—monitoring develop-ments and providingon-the-spot advice—is ano-ther major growth area.Since an analysis of humanrights trends is now crucialin early warning activities,field offices may act as theUN’s eyes and ears to gatherevidence or alert the worldto dangerous trends. Today’shuman rights violationsshould not be allowed to fes-ter into tomorrow’s ethniccleansing.

Related to this is the UN’smission to protect refugeesand internally displaced peo-ple (IDPs). When crisis hits,the UN High Commissionerfor Refugees (UNHCR) isamong the first agencies onthe scene. Protection can in-clude physical and legal pro-tection, or drafting nationaland international legislation.Solutions mean facilitatingvoluntary repatriation, asy-lum or resettlement in a thirdcountry. UNHCR has donemuch to promote internatio-nal standards for humanetreatment; ensure refugeerights in countries of asy-lum; and protect themagainst enforced return todanger. In 2000, UNHCR isassisting 30 million peopleof concern.

The UN must also deliver astrong response to today’slarge-scale natural disasters.If the news bulletins seemgrim, they are merely reflec-ting a reality: three times asmany natural disasters oc-curred in the 1990s as duringthe 1960s. The Geneva-based International Strategyfor Disaster Reduction musttherefore fulfil its mandate:“A safer world in the 21stcentury.”The World Meteo-rological Organization(WMO) is increasinglyunder pressure to buttressprevention strategies by ga-thering and disseminatingearly-warning data on dan-gerous weather patternsusing satellite technologyand Internet.

The World Health Organiza-tion (WHO) will continue itsremarkable work in exten-ding healthcare to all. It willsurely see off polio from ourlist of concerns, and leprosytoo. Just as it eradicatedsmallpox in the 1970s,WHO may well find the curefor that most indiscriminateand devastating publichealth phenomenon: AIDS.

Perhaps it is the boom in in-formation technology andthe spread of Internet that

will most assure Geneva’sglobal position in the future.One of the most importantstories of the twentieth cen-tury is the impact of compu-ter and communicationstechnology on the way welive, work and play. Indivi-dual empowerment has beenone result of the IT revolu-tion, radically altering ourperceptions and expecta-tions. Interactive communi-cations allow us to span vastdistances and to control as-pects of our lives that werepreviously controlled by po-werful institutions like go-vernments, corporations andthe news media. Thesechanges will gather moremomentum in the new cen-tury and at the heart of it all,the International Telecom-munication Union (ITU) willboth continue its pioneeringwork and help close the digi-tal divide between the Northand South.

Every four years at Geneva,the ITU organizes “Tele-com,” the world’s largest fairfor state-of-the art techno-logy. Telecom 99 gatheredtogether thousands of IT ex-perts, including Bill Gates.Almost a victim of its ownsuccess, Geneva’s hotelswere so overbooked thatexecutives were making daytrips from as far away asLondon. Telecom 2003 thuspromises us a vision of thecutting edge; in fact, ITU’spresence in Geneva is so im-portant that many IT compa-nies are moving here. Itwould not be fanciful to pro-ject that a future Silicon Val-ley may one day stretchalong Geneva’s famous LakeShore.

I would like to conclude mytour d’horizon with the fol-lowing observations. Ge-neva is set to meet thechallenges of the next cen-tury head on. As a source ofknowledge, innovators andnerve centre for promotingall aspects of human secu-rity, its impact will be far-reaching. •December 2000

C H A L L E N G I N G A G E N D AT h e r o l e o f G e n e v a i n t h e y e a r s t o c o m e

l ’ A R T I C L EE S T P U B L I É P A R I D

e t s e t r o u v e v o l . I by Vladietrovsky

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La liste de victimes de l’in-cohérence étatique de la dé-charge administrative est silongue en Haïti, qu’on finitpar se demander : qui est‘légal’ ou qui ne l’est pas.L’État qui ne respecte pas leprincipe de la décharge lé-gale sous prétexte de dys-fonction du Parlement, signedes engagements internatio-naux avec d’autres pays quiméprisent le droit souveraindu peuple haïtien.

Un bref profil de Rela-tions Intérieures quandchalito Baker vit sa vieau quotidien, fonduedans les considérationsréelles du peuple

Heidi Fortuné, ancien minis-tre de la Justice qui combatdepuis des lunes la corrup-tion, est pénalisé après avoirété trahi par son gouverne-ment tandis qu’il se trouvaiten mission officielle pour lepays, aux Nations Unies, àNew York. Privé donc de sesdroits civiques, va-t-il ac-tionner l’État d’Haïti pourlui réclamer dommage et in-térêts, pour 1M$? L’État estpris à défaut aux yeux

Un bref portrait de RI(Relations Internatio-nales) quand charlitoBaker conjugue les pré-férences pragmatiquessans négligence

CHARLITO BAKER AVEC FEU ELIJAH CUMMINGS CONGRESSMAN (DNC)chairman of the House Oversight and Reform Committee des É. U.

Membre du BLACK CAUCUShttp://internationaldiplomat.fr/2019/06/25/enola-gay-ou-les-maux-de-la-

terreur/

SUR LE MÊME SUJETSYMBOLISME DE 400 ANS AU MAYFLOWER ARRIVÉ À PLYMOUTH MA

http://monde-diplomatique.ca/2020/12/23/symbolisme-de-400-ans-au-may-flower-arrive-a-plymouth-ma-par-dan-albertini/

par Dan Albertini (journaliste, Senior Advisor - International Strategy)

contexte : ces deux illustrations sont associées à l’ère Obama-Biden, et à celle naissante Biden-Harris

THIERRYMAYARD-PAULhomme politiqueau ministèreintérêt & avenirJUSTICE

THIERRYMAYARD-PAULavocat héritierau cabinet

engagement & avenirJUSTICE

République (la) dysfonction-nelle pénalise au sens strictde la loi. Ancien ministre aucabinet Martelly-Lamotte, ilattend encore sa décharge audétriment de toute ambitionpolitique, Droit auquel le ci-toyen a droit, d’après laConstitution en vigueur. Si laRépublique est irresponsa-ble, pourquoi le citoyen doit-il payer les conséquences ?

Sur un principe légal de jus-tice attribuée, le citoyen avo-cat, Thierry Mayard-Paul enl’occurrence doit-il poursui-vre l’État pour négligencegrave ou réclamer par foi deThémis, la décharge par dé-faut puisque le Parlement esttout aussi dysfonctionnel depar les agressions de la pré-sidence éculée, fonctionnantarme au poing : coût, 1M$?

Jean Jackson Michel, anciencandidat à la députation àl’Arcahaïe est victime de ré-pression et d’abus politiquesen 2017 est emprisonné aumépris de la loi et du droit. Ilest enfin libéré et blanchi detout, en 2018. JovenelMoïse, Lucien Jura, ClaméO Daméus, Wilson Laleau,sont les principaux nomscités, responsables de sa mi-sère. Il vit sous haute protec-tion internationale. Il a perdu: foi, projet, entreprise, rela-tions, famille, droits poli-tiques, sécurité, santé..., etc.Cet État va-t-il lui rendrejustice avec dédommage-ments pour la valeur de1M$?

Ce bref portrait définit bienla compréhension de char-lito Baker de la chose poli-tique engagée dans la luttepour le progrès pris dans uncontexte pluraliste qui exigeune profonde connaissancedes RI (Relations Internatio-nales), comme des Ri (Rela-tions intérieures) afin degagner les confiances dans lebut d’avancer en conservantles acquis. Charlito Bakern’a pas peur de se jeter dansla mêlée de la cité, proximitéintime de la chose communecomme dans la bonne lecturequi lui permet d’aller cher-cher des jobs à titre d’entre-preneur. Que dire, à titre dePM de la République!

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H A Ï T I - M O S A Ï Q U E : S E S C H O I X D E R E S S O U R C E S P R É S E N T E S D I S P O N I B L E Ss e s b e s o i n s s e s a t t e n t e s s e s r ê v e s

entre son aura & ses colères complaintes erreurs

entre amitié histoire & patrimoine les réparations établir un véritable dialogue ou changer de partenairesforger une économie

Simon D Deras ancien sénateur & activiste manipulateur

le vecteur politique l’axe de l’enseignement supérieur

Moïse Jean-Charles l’ancien sénateur & le visionnaire

le vecteur historique

Qui ne rêve pas en Haïti, Moïse Jean-Charles est de ceux qui chaque jourravaillent afin de récupérer un pouvoir perdu. C’est son rêve qu’il met surle compte de celui des enfants de Dessalines comme slogan politique. Leterme est devenu un mouvement pour s’afficher aujourd’hui comme leparti politique le plus redouté de tous, car il a su se définir comme celuide la rhétorique dessalinienne convoitée par les enfants de nouveauxconvertis immigrés d’ailleurs. Son plus grand adversaire est son ombre.

Simon Dieuseul Desras a déjà étéle président élu du sénat de la Ré-publique avant de convoiter moultfonctions politiques à risque pourse voir devenir un activiste qui sur-chauffe la rue afin de se faire nom-mer premier ministre de facto entandis qu’il se frottait à l’entourageconseillant Jovenel Moïse, en dé-cembre 2020. L’opération échoua.Il s’est déjà avoué admirateur demiky le playeur avant de se retour-ner contre lui, à cause de la décep-tion soutint-il à l’époque.Les colonnes de l’hebdomadaireHaïti-Observateur l’ont déjà identi-fié autrefois, comme espoir, mais,tout bon politicien haïtien qu’il soit,l’ambition s’est confondue.

Georges Eddy Lucien fait partie del’axe d’un noyau dur qui croit en lanécessité de l’enseignement supé-rieur. Avec ses référents immédiatsen qui nous avons pu trouver l’anidéal de discussion, les bons rap-ports sont établis afin de bien dis-cerner les enjeux, les risques de laproblématique haïtienne ce, danstoute sa complexité. Josué Mérilienet Pierre Enocque François sont ence sens une extension de plus d’unfuseau horaire, qui pense sur tousles rapports et les effets de causa-lité qui conditionnent cette problé-matique. Une action progressiste.Georges Eddy Lucien de son statutd’historien géographe ne ménagenul effort pour atteindre ses objec-tifs à ce stade de l’enseignement.

ancien juge ambitieux et qui auraitéchappé à la mort, il soutient quele père fondateur parle de sa voix.

de formation supérieure avancée,Pierre Enocque François s’active.

Le professeur Mérilien est un mili-tant de droits humains, il tient hautla bannière des revendications.

Il a le terroir comme laboratoire.

il est le fantôme du chercheur

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La DiplomatieMAYARD-PAULavocat héritierau cabinet

engagement & avenirJUSTICE arrivera-t-elle àfaire libérer Arnel Béli-

zaire pour faute de pro-cédure grave dans lescouloirs de Thémis ou,

sera-ce celle de MeOsner Févri, homme deDieu, qui libèrera son

frère haïtien des griffesde l’enfer sur terre dra-

matisé et scénarisé par lepsychotique JovenelMoïse et sa troupe ?

Jean Jackson Michelsera-t-il dédomagé et ré-paré pour torts républi-

cains causésou le frère pasteur Me OsnerFévryconseillera l’État d’Haïtide le punir, Bible en mains?

Sénateur Sajous (ancien-1994) a milité contre la double nationalité Heidi Fortuné, ex ministre militant contre la corruption, sans décharge

Shango, une inspiration qui gère les relations qui ont mené à l’Indépendance

Victimes: Juge W C. Thélot à gauche, Me Mireille Branchedor à droite

Empereur Jean-Jacques Dessalines, héro de l’Ind

épendance

Me Osner Févry Ph. D

Moïse Jean-Charles : risque de la république septentrionale

généralisime Abraham Charlito PM nèg jòb la

Dr Wilson Laleau

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L A M A R C H E D U R E T O U R ( 1 9 9 1 )par Mike Joseph (Défi Magazine)

Il était une fois, une partie duciel de la caraïbe sombrait etcouvrait de bulles couleursang les montagnes et lesvilles d’Haïti. Comme à l’ar-rivée d’un volcan, les gensapeurés ne savaient dansquelle direction s’enfuir. Cetemps d’ignominie surnatu-relle introduite contre lepéché des hommes étaitsemblable à celui que lespouvoirs racistes et colo-niaux avaient installé il y adéjà belle lurette dans lesvoûtes de l’histoire contreles peuples noirs. L’un d’en-tre ces peuples, composé deguerriers indomptables, a re-fusé de s’absoudre et de sesoumettre aux velléités desprétendus maîtres de la terre,et s’est forgé un drapeaudont les couleurs reflètent àjamais les luttes et lesprouesses immortellesconnues au front. Aprèsmaints efforts et sacrifices,fatigué, ce peuple si fier deses exploits est tombé dansune embuscade qu’il n’ar-rive pas à éviter, où ses pro-pres fils sont devenus desbourreaux au service de ceuxqui ont été contraints de re-trancher et d’accepter leurdéfaite par le passé.

À peine sorti du trépas, trahià maintes reprises, de géné-ration en génération, le voiciencore en une journée du 30septembre 1991 victime dece sanglant coup d’Étatcontre l’un des seuls, sinonle seul président haïtien éludémocratiquement par lesurnes. Presque tout l’électo-rat avait voté en sa faveurparce qu’il représentait laconviction presque perdue.Les FADH (Forces Arméesd'Haïti), sans le soupçonner,allaient commettre l’erreurcapitale, leur dernier coup -

souveraine s'était levéecomme un seul homme pourconfier à ce prêtre la missionde réussir là où presque tousles autres ont échoué. Laconfiance lui étant accordée,presque les trois quarts de latotalité des urnes, il n'avaitqu'à exécuter son mandat.Un point et c’est tout !

Les Américains, pour calmerles opinions et la levée desboucliers en faveur du retourà l'ordre constitutionnel, ontenvoyé une force militairede 20000 soldats en Haïtipour replacer à son poste lePrésident renversé, et re-prendre plus tard le pouvoirdes mains du peuple,puisque pour eux, celui-cin’a pas droit à la liberté.

Sans aucun doute, les consé-quences de cet acte de la partdes militaires haïtiens al-laient se traduire en sacrilègeprovoquant du même coupun effet boomerang, car leprêtre avait comme parmagie recouvré son poste etavait mis fin à l'existence ducorps militaire et de l'institu-tion une fois pour toutes. Pri-vés de celle-ci, n’oublionspas qu’elle a été montéepour défaire l’autonomie po-litique et économique desHaïtiens, les Américains ontdû recourir au kidnappingpour se débarrasser une foispour toutes de ce fils spiri-tuel devenu trop encom-brant.

Loin des rives d'Hispaniola,le pèlerin, cet homme auxpas rassurés s'est laissé em-porter par les vagues de lamémoire et du courant deVertières, pour porter à luiseul jusqu'au port de Miamitout le fardeau de l'impuis-sance qui couvait dans le fo-yer haïtien, de la Diasporajusqu’aux montagnes des -

contre un chef d'État démo-cratiquement élu, le seul prê-tre président de l'histoired'Haïti.

Une fois de plus, une fois detrop, ce coup devait choquerà l'extrême, les Haïtiens quivenaient à peine de savourerune éclatante victoire en lapersonne de ce prêtre contrela politique traditionnelle etcontre l'occupation améri-caine installée sur l'Île de-puis 1915, depuis ledébarquement des Yankees.

Parmi les plus indignés setrouve un homme, pour quicette élection était une rup-ture avec le passé, il s'estdonné pour mission d'entre-prendre une longue marche,un pèlerinage exemplaire,pour dire ‘NON’ à cette in-sulte.

Déterminé à réunir toutes lesvoix d'outre-mer, cet hommes’est mis en marche pour quele monde se prononce surcette ingérence grossièred'un pays tiers contre la pre-mière République noire. Lanation haïtienne héroïque et

MIKE JOSEPH - artiste, écri-vain, entrepreneur, intellectuel,musicien interprète, composi-teur, éditeur Défi Magazine

Marrons. Du début de sonpériple, parti de Toronto,ville princière et écono-mique du Canada, il a faitdes jours de route, demarche, pour s'arrêter à Ot-tawa la capitale politique,première étape de sa trajec-toire, là où se trouve l'Am-bassade d'Haïti. Il y a passéplusieurs jours en attented’un soutien logistique etmoral, au moins une colla-boration effective de l'Am-bassade, qu’il n’a jamaisreçue, et malgré tout s’est ré-solu à continuer sa route versMiami en passant par Mont-réal où se trouve une fortecommunauté haïtienne. Che-min faisant, il s'attendaitaussi à rencontrer d'autres ci-toyens du coin et ceux éven-tuellement qui viendraientde loin ou des environs pourgonfler le nombre espéré decomplices en direction de laFloride. N'ayant reçu aucunappui, néanmoins seul dansson engagement patriotique,il a poursuivi tout seul sonchemin et a dû entre-tempschanger de stratégie faute demoyens et d'intervenants.

Armé de conviction et decourage, il a vite comprisqu'il fallait modifier son planet poursuivre son objectifsans compter sur l'aide depersonne. Il s'est envolé versNew York, là où la Diasporahaïtienne est supposémentplus engagée dans la lutte, etde là, par miracle il a décro-ché un contrat pour Guanta-namo à titre d’officierinterprète auprès du gouver-nement américain pour as-sister les réfugiés haïtiensqui laissaient leur pays entrès grand nombre pour serendre aux États-Unis. Touteune page d'histoire à écrireen détail durant les troismois qu'il a passés avec lesréfugiés assistés de plusieurs

autres interprètes qui travail-laient comme lui sur la basemilitaire américaine au ser-vice de leurs concitoyenneset concitoyens. Mais le mo-ment ne s’y prête pas pourfaire le récit historique deces quatre-vingt-dix jours..

Une petite anecdote. Unecertaine formation militaireétait donnée à quelques-unsde ces réfugiés qui s'étaientenrôlés comme gendarmespour servir une fois arrivésen Haïti. Quel hérétique ser-vice pour les athées que noussommes dès qu’il s’agit de laNation aux cinquanteétoiles… Aujourd'hui encore, cethomme aux pas mesurés etconvaincus milite pour unelarge concertation en vued'apporter remède aux mauxqui rongent la société haï-tienne dans son ensemble.Pour lui, la vie en général estun grand défi. Ainsi, il achoisi de créer son organepolitique, un mouvement quiporte le même nom en lettrecapitale, DEFI. Il convoite lamagistrature suprême et seprépare à faire campagne dèsque les conditions serontremplies. Cet homme n'estnul autre que Michel Joseph,pseudonyme Mike Joseph,nom de plume et de travailavec lequel il signe son der-nier combat.

Son rêve le plus cher c'est devoir les Haïtiennes et lesHaïtiens atteindre un niveaude vie acceptable, et que lepays soit stable afin que lescompatriotes d'outre-merpuissent apporter par leurprésence ce qu'ils ont demieux à offrir à leur patrie,et de jouir pleinement deleur droit civil et politique entoute sécurité. Le temps pourTOUS est à ‘’LA MARCHEDU RETOUR‘’.

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L I B E R T É O U L ’ E X I L - par Garaudy Laguerre (ancien candidat à la présidence – 2010)Qui sait, peut être que nous ferons l’exil ensemble, ce départ semi-volontairevers une destination déjà souhaitée. Alors, nous serons réputés avoir fait not...

Liberté ou l’exilN'ayant plus de bouche pourparler; en manque d’imagi-nation ou d’inspiration, en-gageons-nous résolument àla sédition ou résignons-nous à la capitulation. Nosparoles ne valent plus rien.Elles ont toutes déjà été uti-lisées, usées, abusées parPhelps, Prévert et Moris-seau. Elles auraient besoind’être redignifiées par la bé-nédiction et l’actualité del’action.

Résolvons-nous à interpellerà l’insurrection les espritsancestraux rédempteurs ou àimplorer, genoux pliés, lessaints d’outre-mer, porteursde faux espoirs, de malédic-tions et d’abdications.

Morisseau ayant déjà remer-cié notre Père, il est questionà présent de son honneur etde notre bonheur. Triste queses paroles ne fassent pluséchos et soient devenuesvides de sens, hormis leurprédiction de notre ingrati-tude.

Oh, peuple écorché vivant!Nous n’osons plus brûler nosmaisons ni nous battre surleurs cendres.Nous avons perdu le don dela liberté et feint d’oublier leprix de l’émancipation.Les mots peureux des pro-testations vaines qui habitentnos discours n’effrayent plusnos bourreaux. Ils savent quedémocrates nous sommesdevenus, réclamant le droitdu choix de destination versl’exil.

Qui sait, peut être que nousferons l’exil ensemble, cedépart semi-volontaire versune destination déjà souhai-tée. Alors, nous serons répu-tés avoir fait notre part decontribution, comme vic-times, lâches ou héros, selonnotre caste, selon notre clan.Et le moment venu, revenirau pays pour tout recom-mencer, sur demande ou aubesoin.

Mais hélas, notre passé etnotre destinée nous hante-ront, sachant, au fond denous-mêmes, comme l’avaitsu l’Empereur, qu’il n’y aplus d’héroïsme, pas de pa-trie, pas d’avenir quand la li-berté nous fait peur et quenous rêvons à l’exil, plutôtqu’à la mort! G.L

GARAUDY LAGUERREavocat, politologue, entrepre-neur, écrivain, intellectuel, an-cien candidat à la présidence

Pour plaire un tant soit peu àPhelps, osons, avant qu'il nefasse trop sombre, oui, osonsrire, parler, murmurer dansla pénombre qui peu à peunous envahit, nous enve-loppe, nous étreint...

Ah, déplore Prévert; anéan-tis, les efforts surhumains denos combattants passés; desbatailles gagnées, du boutdes ongles; des épopées dontil ne nous reste que de pâleset ternes souvenirs! Les cica-trices des combats ne nousrappellent plus guère quinous fûmes, qui nous étions.

ci-haut. Jòv éclairé à la lanterne sanshuile au Canada, par Kagamé.ci-bas. Côté, relation canadienne lé-gère liée à Daniel Joseph propagan-diste de l’entourage immédiat de Jòv.

Quand colonel Daniel Thé-riault nous disait : «Haïti,bon ti peyi», que voulait-ildire dans le contexte d’unconseiller décisionnel, dansle cadre de ce que le Boardgéré par décision améri-caine, mijotait pour Haïti enrencontrant Léon Charles,tandis que l’on a compris laméprise du figurant pour lepeuple d’Haïti, en retournantà la tête de la police politiquede Jovenel Moïse, conseilléde Kagamé en matière de ré-pressions ?Col. Thériault cité ainsi dans100 ans de diplomatie amé-ricaine en Haïti/Haïti-Sun:haiti-observateur.info/100-ans-de-diplomatie-ameri-caine-en-haiti-par-lhebdomadaire-haiti-sun-en-2019/) :

dépôt du document haï-tien comme l’objet d’untravail d’experts privésexternes, car Haïti nepossède pas les compé-tences nécessaires, cemalgré la participationdu colonel HimmlerRebu à cette confé-rence, vers octobre1986.Quelle est donc la véri-table mission donnée àla nouvelle Armée ?

Ci-haut à gauche, colonel Daniel Thériault (Canadien de l’IADB)a décrit la formule du dépôt du document haïtien comme l’objetd’un travail d’experts privés externes, car «Haïti ne possède pas lescompétences nécessaires».

J’avais choisi comme sujetde thèse : la transmission dugoût aux enfants ... suite lo-gique de mon métier de pé-diatre où je rencontrais àchaque consultation des pa-rents très concernés parl’alimentation.Je suis moi même fan de laphrase d’Hippocrate : que tanourriture soit ta premièremédecine.J’ai donc juste appliquécette idée et démontré à tra-vers ma thèse qu’en donnantdepuis le berceau une mé-thode d’alimentation saine àun enfant on pouvait lui of-frir une clé de P. 27

C O R R É L A T I O N M I L I T A I R Erôle de Kagamé (Rwanda) & de col. Daniel Thériault

(IADB), par Léon Charles depuis la JID à Washington

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BAROMÈTRE

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entrevue intégrale publiée enID VOL.I, No.1

La suite est simple ma thèsea reçu un prix et le jury m’aencouragé à publier, ce pre-mier livre très simple quasi-ment artisanal appelé unpetit soleil dans votre cuisinem’a permis après avoir étéréimprimé cinq fois d’appa-reiller deux enfants sourdsde naissance.

J’ai été contactée ensuitepar les éditions Alisio (AlbinMichel) pour écrire il n’y apas de honte à préférer lebonheur qui raconte l’aven-ture des petits soleils.Ce livre j’ai voulu puisqu’ils’agit d’une autobiographiele faire de façon amusanteavec un abécédaire chrono-logique facile à lire avec despetits chapitres agréables àlire qui racontent le Liban,mais aussi la France et laSuisse, la gastronomie,l’adolescence pendant laguerre .... Ma philosophie dela vie..

J’ai baptisé le prix Ziryabpar affection pour FaroukMardam Bey auteur du ma-gnifique ouvrage la cuisinede Ziryab .livre que j’ai durelire une dizaine de fois etqui est un véritable voyage àtravers la culture culinairearabe . .. une merveille !C’était en 2013.Nous en sommes à la hui-tième édition avec un juryéclairé que j’ai choisi au furet à mesure des années.Nous avons trois réunionsannuelles de réflexion au-tour d’ouvrages choisis quiracontent une histoire detraditions et de transmis-sions gastronomiques. Nouschoisissions les livres sui-vant ces critères et pas seu-lement de simples livres derecettes... le prix est remis àBeyrouth dans le cadre duSalon du livre francophoneet c’est un régal annuelpuisqu’il se clôture par unrepas de gala au musée Mimdes minéraux de Beyrouth.FIN sur DIVA Mars

MF - Vous avez également créé un prix littéraire, Ziryab. Comment est venue cette idée ?

L’idée du prix Ziryab m’est venue au décours d’une table ronde organisée au Salon du livrede Beyrouth. J’y parlais de gastronomie Culture témoin de civilisations. C’était début no-vembre, date habituelle de l’annonce des prix littéraires en France et du coup je me suis ditque faire de la place à un prix littéraire qui récompenserait un livre francophone gastrono-mique était une belle idée. Un pont culturel entre l’Orient et l’Occident j’ai toujours préférébâtir des ponts plutôt que des murs....

Dr Noha Baz - Pédiatrie - Génétique clinique ; Membre de la société française de PédiatrieMembre de la société de pneumologie et d'allergologie pédiatrique Sp2A

Paris V -Necker - Fondatrice de l’association ‘’Les Petits Soleils’’; Diplômée des hautes études dugoût et de la gastronomie de l’université de Reims (Duggat 2009), Fondatrice du prix littéraire Zi-

ryab Centre Sahnaoui Avenue Alfred Naccache, Beyrouth

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D O C T E U R E N O H A B A ZJ’ai choisi le bonheur dossier en ID VOL.I, No.I; P.: 25, 26, 27

Voici la lettre imaginairedu 17 janvier 2020 quiainsi suit :Chers compatriotes, J’ai par définition la volontéet la profession de créer desjobs en ma qualité d’entre-preneur dans un pays oùcette denrée se fait rare.

J’ai fait de la politique activeà titre de candidat allant auxélections nationales avec unparti, et j’ai choisi de metaire à la lumière de ce queje voyais à travers ces lu-nettes.Mon comportement est lemême que celui d’un patrio-

te comme vous qui se lèvetôt le matin pour aller cher-cher le pain quotidien pourses enfants et pour sa fa-mille. Mon inquiétude est la mêmeque celle de ceux et cellesqui ne trouvent pas un travailpour nourrir les siens.Ma passion est la même quela vôtre quand je vois le dra-peau haïtien flotter sur unmât.

Mon désarroi en outre, est lemême que le vôtre quand jevois une fois de plus desHaïtiens braver les merspour s’exiler faute de d’es--

-poir. Mais, cettefois de trop,quand la jeu-nesse quittemassivement le pays versdes aventures incertaines.

Le mal qui nous ronge estprofond. Le silence de la lâ-cheté devient coupable.Le courage patriotique meréclame, il me demande derompre avec le silence.

Chers compatriotes, j’aireçu, avec tant d’émotions,la note de l’un d’entre vous,de cette jeunesse active d’es-poir, mais, passive de peur.

Voici en bref ce qu’il me dit: «seul le silence est grandtout le reste est faiblesse». Je le comprends sincèrementet mon merci lui est rendu enretour.Cependant, c’est un para-doxe quand l’enfant pleurede faim. Meurt-de-faim.Il faut agir maintenant.

Je vous assure que la peurest notre ennemi, et le si-lence est notre lâcheté. On ne bâtit pas un pays avecce sentiment de lâcheté, celane crée pas de jobs ! Il ne met pas du pain sur latable.

Je suis donc, chers compa-triotes, cet entrepreneur auxinlassables efforts collectifspour trouver des jobs pourmon pays, mais je suis aussice patriote associé avisé quisait quand ça va mal.Je vous envoie donc ce mes-sage de réconfort pour vousdire que chalito est avecvous comme d’habitude.Salutations haïtiennes !

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