21

Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

  • Upload
    others

  • View
    8

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de
Page 2: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

Karnak et sa topographie

Les relevés modernes du temple d'Amon-Rê 1967-1984

Page 3: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

M O N O G R A P H I E D U C R A N

Di rec teur :

Frank BRAEMER

Comité de pub l i ca t ion :

André d'ANNA, Françoise AUDOUZE, Jean-Noël BARRANDON, Sylvie BEYRIES,

Olivier BUCHSENSCHUTZ, Jean-Luc FICHES, Philippe FLUZIN, Pierre LOMBARD, Élisabeth ZADORA-RIO

Secrétar iat de rédact ion et maquet te :

Monique CLATOT

Centre national de la recherche scientifique

Centre de recherches archéologiques

Sophia Antipolis, F-06560 Valbonne

Té léphone : 04 93 95 42 80 - Télécopie : 04 93 65 29 05

Illustration de couverture : "Seshat, "celle aux doigts déliés", consigne les jubilés ; de même qu'elle préside à tous les actes qui font de l'écrit la matérialisation du verbe créateur, elle exprime par sa seule présence sur les parois du temple que celui-ci est le ciel du dieu sur terre. Son plan, son tracé, sa conception sont l'œuvre des humains ; Seshat résume ainsi l'œuvre éternelle des bâtisseurs".

Michel AZIM, Jean-Claude GOYON

Karnak, Cour de la cachette, paroi est ; XXe dynastie, règne de Ramsès IX. (Cliché C. Guéniot, archives CFEETK n° 5880).

P o u r toute in format ion relat ive à la d i f fus ion de nos ouvrages , merc i de bien vouloi r con tac te r le service lecteurs : CNRS ÉDITIONS

15, rue Malebranche, F-75005 Paris Téléphone : 01 53 10 27 00 - Télécopie : 01 53 10 27 77 - e-mail : [email protected]

@ CNRS ÉDITIONS, Paris, 1998 ISSN 1151-5358 ISBN 2-271-05540-7

Page 4: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Centre de recherches archéologiques

K a r n a k e t s a t o p o g r a p h i e

VOLUME 1

Les relevés modernes du temple d'Amon-Rê 1967-1984

Michel AZIM, Fridrik BJARNASON, Patrick DELEUZE, Patrick DEXYL, Alain ÉMONET, Jean-Claude GOLVIN,

Christian GUTHMANN, Marcel KURZ, Françoise LE SAOUT

MONOGRAPHIE DU

s a

CNRS EDITIONS

Page 5: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

Frontispice

Vue oblique du nord-est sur l'ensemble des temples de Karnak (Cliché IGN-France 1964).

Page 6: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de
Page 7: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de
Page 8: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

À la mémoire de

Serge SAUNERON

"Il en est des p l a n s comme des textes, tous doivent être révisés.

Cette révision, nous l 'entreprendrons volontiers p o u r les textes

avec parfo is la joie douteuse de cri t iquer tout en améliorant .

Il f a u t f a i r e de même p o u r les p l a n s ; mais crit iquons avec

indulgence en nous rappelant qu 'il est p lus difficile souvent de

relever u n p l a n que de copier u n texte".

Pierre LACAU

(Note sur les plans d'Edfou et de Kom Ombo, dans ASAE 52, 1954, p. 228)

Page 9: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de
Page 10: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

A v e r t i s s e m e n t

Quelques années se sont déjà écoulées depuis que j'annonçais la publication prochaine de Karnak et sa Topographie 1, le projet initial ayant dû, dans sa forme, être profondément remanié.

Au départ, avant même que le relevé du plan au 1/2001 du temple d'Amon-Rê à Karnak ne fût achevé et mis au net, la volonté de ses auteurs était qu'il fût mis aussi rapidement que possible à la disposition de la communauté scientifique, accompagné de chapitres techniques et d'un bref historique des relevés du temple 2 ; dans cette optique, j'envisageai de regrouper toutes les données en un seul volume, et, assez vite, les premiers textes techniques ont été préparés.

Mais l'importance et la richesse des éléments révélés par l'enquête historique devaient contrecarrer ce dessein. Il apparut en effet que l'étude des plans anciens ne pouvait être considérée d'une manière rapide et superficielle et qu'elle exigeait, bien au contraire, un développement adéquat ; pour en faire davantage qu'un simple rappel de faits extraits d'une littérature égyptologique qui fournit des infor- mations souvent insuffisantes, voire sujettes à caution, j'ai été amené à consacrer plusieurs années à la constitution et à l'exploitation d'une documentation extrêmement abondante, en grande partie inédite, disséminée dans toute l'Europe, dont il fallait contrôler les éléments un à un avant de les assembler, à l'instar des blocs épars de Karnak que l'on rapproche pour recréer un édifice ; l'enquête historique, en définitive, a pris une telle ampleur que persister à vouloir l'associer au travail présenté ici aurait fait de Karnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de Karnak au 1/200e que j'aurais, comme ses autres auteurs, souhaitée plus rapide.

Il s'est donc avéré plus judicieux et efficace de scinder la publication en plusieurs tomes et de faire, du premier d'entre eux, un véritable outil de travail regroupant le plan topographique et les questions techniques connexes, ce qui permet d'échelonner les parutions, de clarifier la matière et de ne plus retarder davantage la sortie du plan ; dans cette optique, je consacrerai donc à l'étude historique des volumes distincts.

Michel AZIM

Sophia Antipolis Mai 1995

Dans l'ensemble du présent volume comme dans les suivants, les références des ouvrages cités sont données sous une forme abrégée qui comprend simplement le nom de l'auteur (ou des auteurs), l'année de la parution et les numé- ros de pages ou d'illustrations concernées 3 ; on trouvera le détail de cette question en fin de volume, avec les réfé- rences bibliographiques complètes 4.

1. Azim 1989, p. 33-46. 2. Golvin, Goyon (J.-C.) et Abd El-Hamid 1987, p. 26 n. 52 et p. 33. 3. Cette option, j'en suis conscient, peut être valablement critiquée, cf Derchain 1993, p. 27-28 ; la commodité d'emploi du

système, toutefois, lorsque les références sont très nombreuses, m'a semblé devoir l'emporter sur ses insuffisances. 4. Cf. infra p. 175.

Page 11: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

En dernière minute, des impératifs budgétaires et éditoriaux ont conduit à réduire légèrement le

plan du temple d'Amon-Rê prévu au 1/2001 à l'échelle, un peu moins commode et satisfaisante, du 1/250e.

Le texte du présent volume a, naturellement, été conçu pour accompagner un plan au 1/200e,

échelle annoncée sans équivoque dès son Introduction 5 ; il ne pouvait, sans dommage ni distorsions,

être adapté au dernier moment à une autre : aussi avons-nous fait le choix de le garder dans l'esprit et la

logique du projet, sans modification, même si le plan publié est quelque peu réduit.

Toutes les planches ont subi une réduction de même rapport exactement ; cependant, l'opération

n'est pas neutre, et quel que soit le soin apporté à son exécution, elle ne peut entraîner qu'une perte

relative de précision. Ainsi, les plus grandes planches ont dû être clichées en plusieurs morceaux puis

réassemblées ; les marges destinées à faciliter leur montage par le biais du carroyage se sont vu dimi-

nuées ; des stations topographiques parmi les plus excentrées n'ont pu être conservées ; certaines cotes

de détail ont un peu perdu en lisibilité...

On s'est attaché, toutefois, à limiter le plus possible ces inconvénients. Les nouvelles planches,

après réduction et assemblage, ont été vérifiées au CRA avant impression, sur une table traçante numé-

rique Zeiss-Jena DZT 90 x 120/RS, en partant aussi bien de la maille du carroyage que des coordonnées

en X et Y de points choisis de façon à contrôler la précision sur de grandes distances. Compte tenu des

performances du matériel utilisé [résolution du système de mesure de la table DZT : 0,005 mm ; erreur

moyenne de position (statique) : < ± 0,05 mm], et des facteurs subjectifs liés à l'opérateur (erreur visuelle

ou de pointage lors repérage des points à la loupe par exemple), l'erreur relative entraînée par la réduc-

tion a été estimée à ± 0,864/1000e .

Le lecteur doit cependant savoir que le plan du temple d'Amon-Rê livré ici est le plus précis qui ait

été publié à ce jour ; en outre, sa légère réduction n'affecte en rien la valeur du présent volume en tant

qu'outil de travail.

Les Auteurs

Sophia Antipolis Décembre 1997

5. Cf. infra p. 14-15. Cette volonté de publier au l/200e a été mainte fois annoncée dans les divers rapports d'activité du Centre franco- égyptien ; voir aussi Azim 1989, p. 34 et, plus récemment, Golvin et Abd El-Hamid 1993, p. 15 et n. 72.

Page 12: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

Remerciements

Je n'aurais pu mener à bien la composition du présent ouvrage sans de solides concours et de fidèles amitiés.

Un nom manque dans la liste de ses auteurs, qui pourtant mériterait d'y figurer en bonne place : celui du Professeur Jean-Claude Goyon, Directeur scientifique du Centre franco-égyptien d'Étude des Temples de Karnak à l'époque du relevé du temple d'Amon-Rê, qui non seulement a appuyé dès le départ le pro- jet, mais en a assuré aussi le suivi scientifique de bout en bout. Je dois beaucoup à sa grande compé- tence et à son amitié ; à lui et à mon confrère Jean-Claude Golvin, Directeur du Centre franco-égyptien alors, je n'ai jamais fait appel en vain, et leur soutien ne s'est jamais démenti.

Depuis lors, une nouvelle équipe s'est mise en place au Centre franco-égyptien, qui, avec François Larché, son Directeur, a d'emblée manifesté son intérêt pour le programme et son souci de le voir pour- suivi. Si l'étude historique est restée supervisée par le Professeur Goyon, j'ai bénéficié du concours de plusieurs des membres de cette nouvelle équipe, notamment dans la mise au point de la Nouvelle nomenclature des espaces, structures et éléments du temple d'Amon-Rê à Karnak, qui fait ici l'objet du chapitre 3 élaboré avec Françoise Le Saout (voir chap. 3, n. 18 p. 72).

C'est au Centre de recherches archéologiques, à Valbonne-Sophia Antipolis, que j'ai eu la chance de reprendre mes travaux à mon retour d'Égypte, en novembre 1984, après onze années passées à Karnak, comme de poursuivre, depuis lors, la mise au point des différents volumes de Karnak et sa Topographie. Aussi la présente publication doit-elle beaucoup aux excellentes conditions de travail qui m'y ont toujours été faites par ses Directeurs, Bruno Helly d'abord, puis aujourd'hui Françoise Audouze, ainsi que par Jean-Luc Fiches et Frank Braemer, ses Directeurs-adjoints successifs ; le soutien qu'ils ont constam- ment apporté au projet a été sans conteste l'un des éléments déterminants de sa réussite.

Envers tous, ma dette est grande, et c'est un agréable devoir que d'assurer chacun de ma profonde gratitude ; mais je n'aurai garde d'oublier l'aide amicale qui m'a toujours été accordée, dans des domaines divers, par bien des membres du Centre de recherches archéologiques, et tout particulièrement Patricia Brun, André Carrier, Monique Clatot, Henri Ducasse, Jacqueline Gaudey, Liliane Morice, Chantal Perrot et Jean-Denys Strich. L'étude historique des plans anciens de Karnak, quant à elle, a pu être poursuivie grâce à la coopération de nombreux collègues et spécialistes français et étrangers, dont la contribution sera dûment soulignée le moment venu.

Enfin, je tiens à remercier tout spécialement MM. Jean Yoyotte, Professeur au Collège de France, et Pascal Vernus, Directeur d'études à l'École pratique des Hautes Études, qui m'ont fait l'honneur, malgré leurs travaux et obligations, de consacrer leur temps à la lecture de ce travail, et ont bien voulu recommander sa publication.

Michel AZIM

Page 13: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de
Page 14: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

Introduction

Le nouveau plan topographique du temple d'Amon-Rê à Karnak

Michel AZIM et Jean-Claude GOLVIN

L'immense complexe monumental de Karnak avait déjà fait l'objet de nombreuses publications avant que ne fût entrepris le travail présenté ici. La nécessité de disposer de documents précis pour com- prendre la disposition des différentes parties des monuments et leur chronologie avait été ressentie par nos prédécesseurs, mais tous les plans réalisés auparavant n'ont pu atteindre un degré de précision suffi- sant en raison de l'enfouissement de nombreuses parties du site, ou du manque de matériel et de spécia- listes susceptibles de collaborer à l'établissement d'un document fiable et facilement utilisable.

Réaliser un véritable plan topographique du temple d'Amon-Rê supposait donc de réunir ces condi- tions, et de soutenir un effort constant pendant de nombreuses années, compte tenu de la complexité et de l'étendue du site. Comparativement aux équipes qui nous avaient précédées, le Centre franco- égyptien de Karnak bénéficiait d'emblée de deux avantages considérables : la pluridisciplinarité de ses membres (architectes, topographes, égyptologues) et la durée, puisque cet organisme se consacre de façon permanente à l'étude du grand temple depuis 1967.

Il restait donc, une fois cet objectif décidé, à réunir une troisième condition essentielle, c'est-à-dire l'accessibilité à toutes les parties du site que n'avaient pu voir de façon satisfaisante nos prédécesseurs. C'est pour cela, et aussi pour sauvegarder des monuments parcourus maintenant par plus de deux mille visiteurs chaque jour, qu'ont été entreprises, à partir de 1980, plusieurs campagnes de mise en valeur de la zone centrale du temple, entre le quatrième pylône et la façade ouest de VAkh-Menou de Thoutmosis III, zone qui ne pouvait être relevée dans son état primitif.

D'importants moyens ont été consacrés à ces travaux. Ils ont permis d'évacuer et de classer à l'exté- rieur du temple des centaines de blocs épars qui encombraient les salles où ils gisaient, parfois soumis intensément à la corrosion et donc voués à une destruction rapide et à la perte irréparable de leur décor. Petit à petit, grâce à ces efforts, il a été possible d'améliorer radicalement l'état du temple, de résoudre les problèmes posés par l'humidité du sol et la végétation parasite et de réaliser de nombreuses consoli- dations et réparations

1. À propos de ces travaux, cf. Golvin et Abd El-Hamid 1983, p. 59-60 ; Golvin, Goyon (J.-C.) et Abd El-Hamid 1987, p. 16-18 ; Golvin et Abd El-Hamid 1993, p. 3-6 et pl. II-V.

Page 15: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

La collaboration des membres de l'équipe du Centre au relevé, effectué en 1973-1974 pour la zone des grands pylônes de l'allée processionnelle sud-nord, puis, de façon continue, de 1979 à 1984, dans l'axe ouest-est du temple et autour du Lac sacré, a rendu possible la réalisation des planches présentées à la fin de ce volume. Cette coopération entre les divers spécialistes a permis de surmonter les handicaps inhérents aux relevés par photogrammétrie aérienne, comme celui de Karnak justement, dont il sera fait état plus loin, où peuvent être figurés des éléments qui en masquent d'autres ou des constructions récentes qui n'offrent pas d'intérêt archéologique, du fait que la restitution, exécutée en France à partir de couples de photographies, est réalisée par des techniciens qui, n'ayant pas eu la latitude de travailler eux- mêmes sur le site, n'ont pu compléter au sol les parties cachées, ni identifier les structures observées ; or,

il va de soi que, pour assurer à un plan la qualité nécessaire au point de vue de la précision et de la per- tinence des éléments figurés, le contact avec le terrain est indispensable 2. Les moyens de chantier impor- tants dont dispose le Centre ont permis un accès à toutes les parties du temple mal connues jusqu'alors, et la volonté d'aboutir à un résultat concret a conduit à fixer l'élaboration du premier plan topographique précis de Karnak comme un des objectifs prioritaires des travaux à réaliser dans la période 1979-1984.

Pour la réalisation du relevé, deux principes de base ont été adoptés dès le départ : Tout d'abord, il a été décidé de représenter le plan du temple dans son dernier état, après plus de

vingt siècles d'évolution, et l'on s'est interdit toute interprétation d'ordre chronologique : le plan exprime donc en données graphiques et chiffrées ce qui subsiste aujourd'hui sur le terrain. Ainsi, comme son nom l'indique sans équivoque possible, il est avant tout topographique, bien qu'il soit le fruit du travail d'une équipe d'archéologues, c'est-à-dire qu'il fait apparaître tous les éléments conservés appartenant à des édifices construits avant la période d'abandon des cultes païens et le début des pillages et dépréda- tions antiques, dont les premières traces bien attestées remontent au début du IVe siècle de notre ère.

Ensuite, nous avons délibérément choisi de ne relever que les éléments clairement compréhensibles, en laissant de côté, par exemple, les arases de vestiges enfouis qui n'apparaissent que partiellement en surface, et qui ne seraient vraiment intelligibles qu'au prix d'une fouille. Les inclure dans le plan l'aurait inutilement alourdi ; nous aurions nui à sa qualité et, au-delà même, risqué d'y introduire des erreurs en tentant de relever des structures mal dégagées, créant ainsi une nouvelle source d'interprétations

fausses : c'est justement l'un des reproches que l'on peut faire à bien des plans dressés dans le passé. En revanche, à chaque fois que cela s'est avéré nécessaire, une équipe de nettoyage a précédé les topographes pour rendre parfaitement lisibles les éléments de structure pertinents.

Il s'agit donc d'un état des lieux très fidèle, à la fin décembre 1984 3. Nous nous sommes refusés à toute différenciation au moyen de couleurs ou de hachures des différents éléments du plan 4, car les tra- vaux récents ont montré qu'il était trop tôt pour le faire, en raison des découvertes réalisées et aussi de la nécessité de poursuivre de manière intensive l'étude des blocs épars dans le temple. Cela est particulière- ment vrai - nous insistons sur ce point - pour la zone centrale de l'ensemble monumental. Les hypo- thèses chronologiques les plus intéressantes seront issues d'une exploitation aussi poussée que possible des blocs étudiés et des nouvelles données archéologiques fournies par les fouilles et travaux récents ; elles feront l'objet d'autres publications, mais tous les plans les illustrant pourront avoir celui-ci pour base.

L'échelle du 1/2001 qui a été choisie permet de disposer d'un document donnant une vision synthé- tique des ensembles monumentaux tout en exprimant, avec une bonne précision, le détail des salles et des différents espaces internes ou externes des édifices. De plus, les cotes indiquées permettent au cher-

2. Cf Chap. 1, La restitution p h o t o g r a m m é t r i q u e d u p l a n de K a r n a k inf ra p. 33.

3. Et qui reste d'actualité, les travaux m e n é s depuis lors pa r le Centre f ranco-égypt ien n 'ayant pas affecté la présenta t ion du relevé.

4. Sauf p o u r la pl. 4, cas particulier qui sera justifié plus loin pa r C. Gu thmann . cf. Chap. 2, Le relevé topographique d u temple de

K a r n a k en 1984, inf ra p. 61.

Page 16: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

cheur de disposer de renseignements exacts s'il désire comparer une partie du temple à une autre ou établir des documents de base utiles à une étude de détail particulière 5. C'est pourquoi nous avons choisi de le publier sans réduction, à son échelle réelle d'exécution, afin qu'il fût commodément et direc- tement utilisable. Trop souvent dans le passé, le format des plans de monuments publiés était avant tout commandé par celui du volume où ils devaient paraître, et ne correspond, la plupart du temps, à aucune échelle significative, ce qui les rend métriquement inutiles.

Ce plan est l'un des premiers à partir duquel il devient possible d'approfondir l'étude des tracés et des proportions générales des monuments, de leur implantation lors des rituels de fondation 6, comme de leur développement les uns par rapport aux autres. Contrairement à l'opinion exprimée par H. Chevrier achevant en 1951 son plan en couleurs de la partie centrale du temple, il nous semble raisonnable, pour notre part, de considérer que ce développement n'est nullement anarchique, la croissance de l'ensemble monumental au fil du temps devant être tout à fait cohérente, même si bien des points demeurent encore obscurs 7. Mais on ne peut tenter d'en comprendre les lois géométriques sans disposer au départ de plans rigoureux : A. Badawy et J.-P. Lauer ont déjà souligné cette nécessité pour tous les grands monuments d'Égypte 8.

Certes, dans le cas de Karnak, la complexité du site est telle, à la fois dans l'espace, par l'échelle gran- diose, et dans le temps, que les lois du développement y sont particulièrement délicates à déceler 9 : nous n'y voyons qu'une raison supplémentaire pour publier un plan précis. Un travail analogue a d'ores et déjà été entrepris sur d'autres sites monumentaux, Edfou et Dendera notamment, où le relevé est gran- dement facilité par l'excellent état de conservation des édifices et la relative simplicité de leurs plans 10. C'est en comparant un certain nombre de plans aussi précis que l'on peut espérer, un jour, voir progres- ser les connaissances sur la métrologie dans l'Égypte ancienne Il.

5. En outre, les points caractéristiques des ouvrages, au long de l'axe principal du temple et dans la zone du Lac sacré, ont été définis en coordonnées X et Y, ce qui autorise le calcul précis de distances, de dimensions ou de surfaces ; on trouvera sur chacune des planches les tableaux qui donnent ces coordonnées.

6. Cf. Montet 1964, p. 74-85 ; Badawy 1965, p. 8-10 ; Goyon (G.) 1969, p. 71-77 ; Letellier 1977, col. 912-914 ; Goyon G.-c.) 1983, col. 351-354.

7. Chevrier 1951, p. 560-561 : "Ce que je peux affirmer dès maintenant de la façon la plus formelle, c'est qu 'il suffit de jeter un coup d'œil sur ce plan colorié pour voir que les modifications, les agrandissements, les monuments détruits remplacés p a r d'autres constructions ne peuvent être interprétés comme étant les étapes d'un plan d'ensemble méthodique. Il est au contraire évident que toutes ces modifications ne sont dues qu'au caprice et au "bon vouloir" des rois qui les ont accomplies sans ordre, sans méthode. Aucune règle générale n'est observée. En particulier, les remaniements autour du sanctuaire de la barque prouvent, sans aucune hésitation possible, le désordre de leurs conceptions". Deux ans après la publication de ces lignes, A. Varille développait un point de vue radicalement opposé, Varille 1953, p. 10-12. Le plan mentionné par H. Chevrier a été publié dans Vandier 1955, fig. 420 en fin de volume.

8. Badawy 1965, p. 39, § 3 ; Lauer 1968, p. 102-103. 9. Il faut tenir compte, en effet, des monuments volontairement démontés dès l'antiquité, tels que : sanctuaire de barque

d'Hatchepsout, cour de Thoutmosis II/Thoutmosis IV devant le quatrième pylône, chapelles du Moyen Empire, édifices d'Akhénaton et de Toutankhamon.

10. Les premiers levés de ces deux grands sites ont d'ores et déjà été effectués par P. Deleuze ; à ce sujet, voir Posener-Krieger 1984, p. 356-359 (Edfou) ; Posener-Krieger 1987, p. 329, Posener-Krieger 1988, p. 220, Posener-Krieger 1989, p. 329, Grimal 1990, p. 414, et Grimai 1991, p. 333 (Dendera).

11. Des plans très rigoureux des monuments démontés lors de la campagne de sauvetage de la Nubie ou, plus récemment, des temples de Philae, ont été également dressés, mais ils n'ont pas, en général, fait l'objet d'une publication. Sur la métrologie, voir Badawy 1965, p. 3-5, qui signale les travaux antérieurs sur le sujet, et le commentaire pertinent de cet ouvrage rédigé par J-P. Lauer, 1968, p. 94-103. Outre les références récentes qui peuvent être données dans l'Annual Egyptological Bibliography, on pourra également consulter Wildung 1975, col. 395-399, en part. 398 ; Arnold 1977, col. 914-915 ; Helck 1980, col. 1199-1209 ; Vleming 1980, col. 1209-1214 ; Donadoni 1982, col. 1058-1060. Citons encore Clarke et Engelbach 1930, p. 64-68, et parmi les nombreuses études consacrées par J-P. Lauer aux pyramides, Lauer 1977, p. 55-78. La recherche d'un système harmonique, abor- dée déjà par A. Choisy à la fin du siècle dernier, 1964, I, p. 48-52, ne rencontre pas toutefois l'adhésion de tous ; ainsi H. Chevrier écrit-il, à propos du temple de Ramsès III à Karnak : 'J'ai recherché (fig. 4) si les dimensions des différents éléments du temple, cour, vestibule, salle hypostyle et reposoirs avaient entre elles des rapports simples ; mais l'étude a été négative. Il ne semble pas que les architectes antiques aient été guidés p a r une considération de ce genre", Chevrier 1933b, p. 5 et fig. 4 ; voir aussi Chevrier 1935-1938, p. 670-671.

Page 17: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

Bien que la valeur scientifique et pratique du document établi soit immédiate, il ne s'agit que de la première étape d'un grand projet de relevé exact de Karnak (fig. 1) ; mais nous n'avons pas voulu attendre que toutes les autres parties du domaine aient à leur tour été relevées pour publier ces résultats, car il faudra encore beaucoup de temps et d'efforts pour couvrir l'ensemble de l'enceinte u. Notre but,

au contraire, a été de mettre dès que possible à la disposition de la communauté scientifique un docu- ment essentiel en vue de pousser l'étude architecturale du grand temple ; un souci d'efficacité a donc conduit à cette publication de la première partie du relevé en plan, celle qui concerne les édifices com- plexes actuellement en cours d'étude ou de travaux. Il faudra donc poursuivre la tâche pour les secteurs situés au nord et au sud de ceux qui sont représentés ici, ainsi que pour la grande enceinte de Nectanébo qui les englobe. Mais le relevé des enceintes de Mout et de Montou n'a pas été prévu à la suite de ce travail, ni celui des édifices épars situés entre celles-ci et le temple d'Amon-Rê, puisque cela sortirait du cadre de la concession du Centre franco-égyptien 13. Nous avons souhaité concentrer nos

efforts à l'intérieur même de l'enceinte d'Amon, et apporter au travail commencé ici un complément indispensable, c'est-à-dire le relevé en coupe et en élévation du temple proprement dit, dans la mesure où l'état des vestiges architecturaux l'autorise. L'étude des niveaux, des éléments en place (tels colonnes, murs, plafonds, pylônes), liée à celle des blocs épars, permettra seule de tenter progressivement, monu- ment par monument, une restitution vraisemblable des volumes bâtis 14.

Pour que la publication du document fondamental que représente le nouveau plan topographique de Karnak constitue un véritable instrument de travail, et pour que l'histoire et les circonstances de son lever

récent ne soient pas vouées à l'oubli, il nous a semblé opportun que les six planches qui composent l'ensemble du plan dressé par le Centre franco-égyptien soient accompagnées d'un chapitre décrivant les travaux réalisés au préalable par l'Institut géographique national à partir de photographies aériennes prises en 1964 15 et d'un autre rendant compte des conditions de l'exécution du relevé, avec les com-

mentaires de chacun des géomètres et architectes ayant participé à l'opération. Pour parachever cet ins- trument de travail, nous avons également inclus dans ce volume une nouvelle nomenclature générale des espaces, structures et éléments du temple permettant d'en désigner et reconnaître de manière immédiate

les différentes parties ; nous souhaitons qu'elle vienne se substituer aux anciens systèmes d'appellation établis par nos prédécesseurs, qui seront rappelés dans un dernier chapitre sous forme de tableaux de comparaison.

12. Indépendamment du plan topographique au 1/200e, tous les plans, coupes et élévations du temple de Khonsou ont été levés et mis au net par F. Laroche-Traunecker (éch. : l/20e, 1/501, 1/1001 selon les documents) ; cf. Lauffray 1980, p. 28, 52-57 ; Golvin et Goyon (J.-C.) 1982, p. 9 ; Golvin, Goyon (J.-C.) et Abd El-Hamid 1987, p. 16 n. 14, p. 27 et 33. Elle doit publier ces documents, avec l'étude architecturale du monument, à l ' Oriental Institute of Chicago.

13. Signalons toutefois que P. Deleuze a achevé, en mars 1986, le plan topographique de Karnak-Nord au 1/500e, Posener-Krieger 1985, p. 312, Posener-Krieger 1986, p. 388, dans le même système de coordonnées locales que celui du grand temple d'Amon, en s'appuyant sur cinq des points de triangulation fixés en 1967 par l'IGN, cf. infra Chap. 1, p. 27-29 et fig. 3-4 ; un plan exact de la concession de l'IFAO à Karnak-Nord existe donc maintenant, qui fait apparaître aussi bien les vestiges archéologiques visibles sur le terrain que les fouilles effectuées jusqu'en 1985 et les constructions modernes. Récemment, P. Deleuze a entrepris le relevé architectural au l/50e du temple de Montou, Grimal 1990, p. 414 ; Grimal 1991, p. 333. Pour le domaine de Mout, le Department of Egyptian a n d Classical Art du Brooklyn Museum a commandé à l'IGN, en 1976, la restitution photogrammétrique au l/500e du site, comme le signale M. Kurz, infra, Chap. 1 p. 34, et les fouilles entreprises sous la direction de R. Fazzini permettent chaque année de connaître un peu plus la topographie exacte des monuments qu'il comprend.

14. Déjà, le nouveau plan topographique, convenablement agrandi, a permis la réalisation d'une maquette en bois du temple d'Amon-Rê au 1/100e, qui a été présentée pour la première fois à Paris, en septembre 1987, lors de l'exposition "Les Bâtisseurs de Karnak" organisée par le CNRS, puis dans différentes villes européennes, cf. Noyère 1986, passim, et Golvin et Abd El-Hamid 1993, p. 12 et n. 39, p. 15. Diverses photographies de détail en sont données dans Golvin et Goyon (J.-C.) 1987, p. 72 ; Golvin 1988, fig. 2 p. 583 ; Albouy et al. 1989, p. 34, 35, 107 ; voir aussi Golvin 1994, p. 281.

15. Nous remercions M. Kurz, spécialiste éminent qui a participé aux travaux de l'IGN à Karnak, d'avoir bien voulu le rédiger.

Page 18: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

Fig. 1. Étendue des zones relevées à la fin de 1984.

Page 19: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de
Page 20: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

H o r s t e x t e

Tableau récapitulatif des sigles de la nouvelle nomenclature

Plan-clé d'assemblage des planches

Les s i x p l a n c h e s d u p l a n t o p o g r a p h i q u e d u t e m p l e d ' A m ô n - R é

Pl. 1. Parvis

Pl. 2. Grande cour et salle hypostyle

Pl. 3. Partie centrale et Akh-Menou

Pl. 4. Partie orientale

Pl. 5. Allée processionnelle sud-nord

5a. Les dixième et neuvième pylônes et leurs cours

5b. Les huitième et septième pylônes et leurs cours

Pl. 6. Lac sacré

Page 21: Karnak et sa topographie - Numilogexcerpts.numilog.com/books/9782271055408.pdfKarnak et sa topographie une publication trop lourde et aurait retardé encore une parution du plan de

D a n s l a m ê m e c o l l e c t i o n

n° 1 L'église, le terroir. Sous la direction de M. Fixot et É. Zadora-Rio. 1989.

n° 2 L'oppidum d'Ambrussum et son territoire. Sous la direction de J.-L. Fiches. 1989.

n° 3 Le site de Notre-Dame d a v i n i o n e t à Mandelieu. Sous la direction de M. Fixot. 1990.

n° 4 Le tour du potier. Spécialisation artisanale et compétences techniques. V. Roux, en collaboration avec D. Corbetta. 1990.

n° 5 Une économie de chasse a u Néolithique ancien. La grotte Lombard à Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes). Sous la direction de D. Binder. 1991.

n° 6 Préhistoire de l 'agriculture : nouvelles approches expérimentales et ethnographiques. Sous la direction de P. Anderson. 1992.

n° 7 Études de topographie ant ique et de géographie historique en pays grec. I. Blum, L. Darmezin, J.-C. Decourt, B. Helly, G. Lucas. 1992.

n° 8 Autour de nos cathédrales. Quartiers canon iaux du sillon rhodanien et du littoral méditerranéen. Y. Esquieu. 1992.

n° 9 Le concept Levallois : variabilité des méthodes. É. Boëda. 1994.

n° 10 L'abri des Canalettes. Un habitat moustérien sur les grands Causses (Nant, Aveyron). Sous la direction de L. Meignen. 1993.

n° 11 Habitats et sociétés du Bronze f i n a l a u Premier Âge du Fer dans le Jura. Les occupations protohistoriques et néolithiques du Pré de la Cour à Montagnieu (Ain). Sous la direction de J. Vital. 1993.

n° 12 Écologie d ' un outil : la hache de pierre en I r ian Jaya (Indonésie). P. et A.-M. Pétrequin, avec la collaboration de J. Coras, H. Dartevelle, A. Maître, M. Rossy. 1993.

n° 13 L'île Lavezzi : Hommes, an imaux, archéologie et marginalité (Bonifacio, Corse, XIIF-XXe siècles). Sous la direction de J.-D. Vigne. 1994.

n° 14 Saint-Rambert. Un culte régional depuis l'Époque mérovingienne. Histoire et archéologie. A. Baud, G. Cornu, M. Martiniani-Reber, J.-M. Poisson, J.-F. Reynaud, C. Treffort. 1995.

n° 15 Le site néolithique de Berry-au-Bac "Le Chemin de la Pêcherie" (Aisne). Sous la direction de M. Ilett et M. Plateaux. 1995.

n° 1 6 Pétrographie et sociétés néolithiques en France méditerranéenne. L'outillage en pierre polie. M. Ricq-de Bouard. 1996.

n° 17 Évolution socio-économique dans le Chasséen de la grotte de l'Église supérieure (Var). Apport de l 'analyse fonctionnelle des industries lithiques. B. Gassin. 1996.

n° 18 La sidérurgie en Lorraine avan t le Hau t Fourneau. L'utilisation du minerai de f e r oolithique en réduction directe. M. Leroy. 1997.

n° 19 Karnak et sa topographie. Vol. I. Les relevés modernes du temple dAmon-Rê 1967-1984. M. Azim, F. Bjarnason, P. Deleuze, P. Dexyl, A. Émonet, J.-C. Golvin, C. Guthmann, M. Kurz, F. Le Saout. 1998.