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L’ARPEGGIATA CHRISTINA PLUHAR NURIA RIAL SOPRANO PHILIPPE JAROUSSKY CONTRETENOR TEATRO D’AMORE CLAUDIO MONTEVERDI ET SES CONTEMPORAINS

L’ARPEGGIATA CHRISTINA PLUHAR...donné comme fils directeurs l’improvisation instrumentale et la recherche sur l’instrumentarium ... et théâtres les plus prestigieux. À son

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L’ARPEGGIATA CHRISTINA PLUHAR

NURIA RIAL SOPRANO PHILIPPE JAROUSSKY CONTRETENOR

TEATRO D’AMORE CLAUDIO MONTEVERDI ET SES CONTEMPORAINS

L’ARPEGGIATA CHRISTINA PLUHARTEATRO D’AMORE CLAUDIO MONTEVERDI ET SES CONTEMPORAINS

VICTORIA HALL JEUDI 26 JANVIER 2012 A 20H30

Barbara Strozzi (1619-1677) « Eraclito amoroso »

Claudio Monteverdi (1567-1643) « Pur ti miro »

Claudio Monteverdi « Ohime, ch’io cado »

Barbara Strozzi « Che si puo fare »

Claudio Monteverdi « Damigella, tutta bella »

Claudio Monteverdi « Quel sguardo sdegnosetto »

Claudio Monteverdi « Adagati, Poppea »

Claudio Monteverdi « Chiome d’oro »

Domenico Maria Melli (1580-1620) « Dispiegate, guance amate »

Claudio Monteverdi « Si dolce e’l tormento »

Benedetto Ferrari (1603-1681) « Son ruinato »

Giovanni Felice Sances (1600-1679) « Presso l’onde tranquillo »

Giovanni Felice Sances « Stabat Mater »

Claudio Monteverdi « Zefiro Torna »

PROGRAMMEDISTRIBUTION

Christina Pluhar Théorbe et direction

Philippe Jaroussky contre-ténor

Nuria Rial soprano

Marcello Vitale Guitare baroque, chitarra battente

Margit Übellacker Psaltérion

Sarah Ridy Harpe baroque

Doron Sherwin Cornet

Veronika Skuplik Violon baroque

Boris Schmidt Contrebasse

David Mayoral Percussions

Haru Kitamika Clavecin, orgue positif

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durée du spectacle : environ 80 minutes

En empruntant le nom d’une toccata du compositeur allemand né en Italie Girolamo Kapsberger, Christina Pluhar donnait le ton qui présiderait à la destinée de l’Arpeggiata, ensemble vocal et instrumental qu’elle fonde en l’an 2000.L’Arpeggiata réunit des artistes d’horizons musicaux variés, établis de part et d’autre de l’Europe et du monde, autour de programmes-projets, savamment concoctés par Christina Pluhar au gré de ses recherches musicologiques, de ses rencontres, de la curiosité qui l’anime et de son incom-mensurable talent. Le son de l’ensemble, qui s’est constitué autour des cordes pincées, est immé-diatement identifiable.

Depuis sa naissance, L’Arpeggiata a pour vocation d’explorer la riche musique du répertoire peu connu des compositeurs romains, napolitains et espagnols du premier baroque. L’ensemble s’est donné comme fils directeurs l’improvisation instrumentale et la recherche sur l’instrumentarium dans la plus pure tradition baroque, ainsi que la création et la mise en scène de spectacles « événe-ments ». Il favorise ainsi la rencontre de la musique et du chant avec d’autres disciplines baroques, indissociables en leur temps, telles que la danse et le théâtre, et l’ouverture vers des genres musi-caux variés, comme le jazz et les musiques traditionnelles.

Véritables invitations au rêve, les programmes de l’Arpeggiata renouent avec la surprise, l’inat-tendu, et rendent au baroque son sens originel : une perle de forme irrégulière ( XVIème siècle ), un élément étonnant ( XVIIIème siècle ). Les œuvres de l’époque baroque offrent à l’Arpeggiata un écrin de liberté où s’épanouissent les artistes venus d’ici et d’ailleurs, où se mêlent les genres et les traditions, faisant de chaque concert une rencontre unique.

L’Arpeggiata collabore régulièrement avec des solistes hors pair venus aussi bien de la musique savante baroque ( Philippe Jaroussky, Nuria Rial, Raquel Andueza, Luciana Mancini, Véronique Gens, Stéphanie d’Oustrac, Cyril Auvity, Emiliano Gonzales-Toro, Dominique Visse, João Fer-nandes…) que de la musique traditionnelle ( Lucilla Galeazzi, Vincenzo Capezzuto, Ensemble ‘Barbara Furtuna’, Misia…) ou d’autres genres, comme le jazz ou le flamenco ( Gianluigi Trovesi, Pepe Habichuela ), et se produit depuis sa création au sein des plus grands festivals et plus presti-gieux théâtres d’Europe ( Concertgebouw d’Amsterdam, Wigmore Hall London, Tonhalle Zürich, Alte Oper Frankfurt, Festival de Saint-Denis, Festival de Sablé sur Sarthe, Utrecht Oude Muziek, Festival d’Ambronay, Festival de Musique Baroque de Pontoise, Musikfestspiele Potsdam Sans-souci, Ruhrtriennale, Ludwigsburger Schlossfestspiele, Opéra de Bordeaux, Vredenburg Center

L’ARPEGGIATA

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Magie des timbres qui tintinnabulent avec une poésie douce et transparente, magie d’une musique sortie du fond du temps (…), et qui nous parle comme à des amis rencontrés aujourd’hui à l’ombre d’un arbre sur une place inondée de soleil

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Utrecht, Philharmonie Köln…) et dans le monde ( Carnegie Hall New York, Sydney City Recital Hall, Brisbane Festival, Festival International Cervantino de Guanajuato, Tokyo Metropolitan Art Space, Karura Hall…). L’Arpeggiata est accueilli en résidence en 2012 et 2013 au Carnegie Hall New York, Wigmore Hall London et au Théâtre de Poissy.

En juin 2011, l’Arpeggiata a créé l’opéra méconnu de Giovanni Andrea Bontempi, Il Paride (1662) au Musikfestspiele Potsdam Sanssouci, dans une mise en scène de Christoph von Bernuth. L’opéra sera de nouveau représenté en août 2012 aux Innsbrucker Festwochen der Alten Musik.

En France comme à l’étranger, la discographie de l’Arpeggiata est unanimement et constamment salué par la critique et le public. Lauréat 2009, 2010 et 2011 du Echo Klassik Preis en Allemagne, 2009 du Edison Price en Hollande, 2008 du VSCD Musiekprijs. L’Arpeggiata a régulièrement été récompensé pour sa riche discographie, depuis ses albums chez Alpha (« La Villanella », « Homo fugit velut umbra », « La Tarantella », « All’Improvviso », « Rappresentatione di Anima, et di Corpo »), puis Naïve (« Los Impossibles ») jusqu’à sa récente collaboration avec Emi/Virgin classics (« Teatro d’Amore », « Via Crucis », « Monteverdi Vespro della Beata Vergine ») avec « 10 de Classica Réper-toire », Cannes Classical Awards, « Timbre de platine » d’Opéra international, « Disque du Mois » BBC Magazine, « Prix Exellentia Pizzicato », ffff Télérama… Le prochain album de l’Arpeggiata, « Los Pájaros perdidos », à paraître en janvier 2012, est consa-cré aux musiques traditionnelles d’Amérique latine.

Sorti sur les écrans en mars 2011, le film Tous les soleils, réalisé par l’écrivain Philippe Claudel, s’est inspiré de la musique du disque « La Tarantella ». Deux titres de l’album ont été, pour cette occasion, réenregistrés avec la voix de l’acteur principal Stefano Accorsi.

L’Arpeggiata est soutenu par le Ministère de la Culture - Drac Ile-de-France et le Conseil régional d’Ile-de-France. Il a reçu le soutien, pour ses projets, de l’Onda, de la Spedidam, de l’Adami, de Culturesfrance et, pendant six ans, de la Fondation Orange. L’Arpeggiata est membre de la Fevis ( Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés ) et du PROFEDIM - Syndicat Professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de Musique.

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Fondatrice et directrice artistique et musicale de l’Arpeggiata, Christina Pluhar, découvre, après des études de guitare classique à l’Université de Graz – sa ville natale –, ses profondes affinités pour la musique baroque et de la Renaissance.

Elle se consacre dès lors au luth, au théorbe, à la guitare baroque et à leur répertoire, qu’elle étudie au Conservatoire Royal de La Haye et à la Schola Cantorum Basiliensis avec Hopkinson Smith. Elle étudie la harpe baroque auprès de Mara Galassi à la “Schuola Civica di Milano” et suit des masterclasses avec Paul O’Dettes, Andrew Lawrence King, Jesper Christensen. En 1992, elle ob-tient un premier prix au concours international de musique ancienne de Malmö avec l’ensemble La Fenice.

Elle s’établit à Paris cette même année, et se produit comme soliste et continuiste dans les festivals et théâtres les plus prestigieux. À son répertoire figure la musique pour luth de la Renaissance et du baroque, pour guitare baroque, archiluth, théorbe et harpe baroque des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles, où elle excelle en soliste.

Elle collabore avec de nombreux ensembles parmi lesquels La Fenice ( Jean Tubéry ), Hespèrion XXI ( Jordi Savall ), Il Giardino Armonico, Concerto Soave ( Maria Cristina Kiehr ), Accordone ( Marco Beasley ), Elyma ( Gabriel Garrido ), Les Musiciens du Louvre ( Marc Minkowski ), Ricer-car Consort ( Philippe Pierlot ), La Grande Ecurie et la Chambre du Roi ( Jean-Claude Malgoire ), Cantus Cölln ( Konrad Junghänel ). Comme continuiste, elle est sollicitée par des orchestres placés sous la direction de René Jacobs, Ivor Bolton, Alessandro di Marchi, Marc Minkowski, Gabriel Garrido, et assistante d’Ivor Bolton à la « Staatsoper » de Munich. En 2007, elle est invitée à diriger l’Australian Brandenburg Orchestra, l’European Baroque Orchestra ainsi que l’Orchestre Divino Sospiro au Portugal qui la réinvitent en 2009 et 2010.

Parallèlement à ses activités de chef et de soliste, Christina Pluhar enseigne la harpe baroque dans sa classe du Conservatoire Royal de La Haye depuis 1999 et donne des masterclasses à l’Université de Graz ( Autriche ).

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CHRISTINAPLUHAR direction

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PHILIPPE JAROUSSKY contre-ténor

Âgé d’un peu plus de 30 ans, le contre-ténor Philippe Jaroussky a déjà conquis une place préé-minente dans le paysage musical international, comme l’ont confirmé les Victoires de la Musique ( Révélation Artiste lyrique en 2004 puis Artiste Lyrique de l’Année en 2007 et 2010 ) et, récem-ment, les prestigieux Echo Klassik Awards en Allemagne, lors de la cérémonie 2008 à Munich ( Chanteur de l’Année ) puis celle 2009 à Dresde ( avec L’Arpeggiata ).

Avec une maîtrise technique qui lui permet les nuances les plus audacieuses et les pyrotechnies les plus périlleuses, Philippe Jaroussky a investi un répertoire extrêmement large dans le domaine ba-roque, des raffinements du Seicento italien avec des compositeurs tels que Monteverdi, Sances ou Rossi jusqu’à la virtuosité étourdissante des Händel ou autre Vivaldi, ce dernier étant sans doute le compositeur qu’il a le plus fréquemment servi ces dernières années. Il a très récemment abordé la période préclassique, avec l’œuvre de Johann Christian Bach en compagnie du Cercle de l’Har-monie. Philippe Jaroussky a aussi exploré les mélodies françaises accompagné du pianiste Jérôme Ducros et dans les plus grandes salles d’Europe et lors d’une vaste tournée au Japon. Le domaine contemporain prend une place croissante, avec la création d’un cycle de mélodies composées par Marc André Dalbavie sur des sonnets de Louise Labbé, avec l’Orchestre National de Lyon dirigé par Thierry Fischer ( reprise en 2010 avec l’Orchestre de Paris sous la direction de Christoph Es-chenbach ). En 2012, il créera le rôle-titre de Caravaggio, opéra de Suzanne Giraud sur un livret de Dominique Fernandez, dans plusieurs prestigieuses maisons européennes.

Philippe Jaroussky a été sollicité par les meilleures formations baroques actuelles telles que le Concerto Köln, l’Ensemble Matheus, Les Arts Florissants, Les Musiciens du Louvre-Grenoble, Le Concert d’Astrée, L’Arpeggiata, Le Cercle de l’Harmonie, Europa Galante, Australian Bran-denburg Orchestra, Anima Eterna ou I Barrochisti, sous la direction de Jean-Christophe Spinosi, William Christie, Marc Minkowski, René Jacobs, Christina Pluhar, Jérémie Rhorer, Emmanuelle Haïm, Jean-Claude Malgoire, Fabio Biondi, Andrea Marcon, Diego Fasolis, Paul Dyer etc.De nouvelles collaborations sont à venir très prochainement, avec le Freiburger Barockorchester ou encore le Venice Baroque Orchestra.

Il a été acclamé dans les festivals et salles les plus prestigieuses aussi bien en France ( Théâtres des Champs-Elysées et du Châtelet, Salle Pleyel, Salle Gaveau à Paris ; Opéras de Lyon, Montpellier et Nancy, Arsenal de Metz, Théâtre de Caen…) qu’à l’étranger ( Barbican Center et South Bank Center à Londres ; Palais des Beaux-Arts et Théâtre de La Monnaie à Bruxelles ; Concertgebouw

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d’Amsterdam ; Grand Théâtre du Luxembourg ; Opéra de Lausanne, Festival de Zermatt et Festi-val de Verbier en Suisse ; Konzerthaus de Vienne et Festival de Salzbourg en Autriche ; Staatsoper et Philharmonie de Berlin ; Philharmomie de Cologne ; Palais de l’Estoril, Teatro Real de Madrid ou Festival de Santiago de Compostella en Espagne ; Lincoln Center de New York etc…).En 2002, il a fondé l’Ensemble Artaserse, qui se produit partout en Europe.

Détenteur d’une discographie déjà impressionnante, Philippe Jaroussky a aussi pris une part importante dans l’Edition Vivaldi de Naïve aux côtés de Jean-Christophe Spinosi et l’Ensemble Matheus. Depuis plusieurs années, Philippe Jaroussky entretient, pour ses disques-récitals, des relations très étroites avec Virgin Classics, son label exclusif, pour lequel il a signé des disques qui ont tous reçu de nombreuses distinctions.

Signalons l’album Heroes ( airs d’opéras de Vivaldi ) avec l’Ensemble Matheus – Disque d’Or en 2007, récompensé par un Diapason d’Or, un 10 de Classica-Répertoire, Choc du Monde de la Musique, Gramophone Award, Timbre de Platine d’Opéra International etc. Le CD Hommage à Carestini a été élu Disque de l’Année aux Victoires de la Musique 2008 et au Midem Classical Awards en 2009 et a reçu le 10 de Classica-Répertoire ainsi que le Timbre de Diamant d’Opéra Magazine.

Il a effectué une participation très remarquée au disque Lamenti avec Le Concert d’Astrée, tou-jours pour Virgin Classics, récompensé par ces mêmes Victoires de la Musique en 2009. Début 2009, le disque Teatro d’Amor consacré à Monteverdi et avec L’Arpeggiata s’est immédiate-ment placé en tête des ventes classiques de la FNAC et s’est vu couronné par les Echo Kassik 2009 à Dresde. Le disque Opium, consacré à la mélodie française et avec le pianiste Jérôme Ducros, a rencontré le même succès.Grand défricheur de partitions, Philippe Jaroussky a œuvré avec énergie à la défense de compo-siteurs injustement négligés. Ainsi, le disque consacré aux airs d’opéra de Johann Christian Bach, La dolce fiamma, avec Le Cercle de l’Harmonie dirigé par Jérémy Rhorer, sorti début novembre 2009, a récolté un Diapason d’Or et le Recommandé de Classica. Vient de paraître un disque-ré-cital d’airs d’opéra ( pas moins de treize airs inédits ! ) d’Antonio Caldara, Caldara in Vienna, en compagnie du Concerto Köln dirigé par Emmanuelle Haïm. Le disque a déjà été discerné par un 10 de Classica-Répertoire et un Choc de l’Année.

Philippe Jaroussky est le parrain de l’Association IRIS qui représente les patients atteints de défi-cits immunitaires primitifs.

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Formée en Catalogne, Nùria Rial est ensuite partie pour Bâle ( Suisse ) où elle a poursuivi ses études avec le Professeur Kurt Widmer et où elle a obtenu son Diplôme de soliste à la Musikhochs-chule des Stadt Basel. Elle a ensuite complété sa formation en recevant les conseils de musiciens reconnus comme Leonard Stein, Christophe Coin, Sergio Azzolini et Oscar Gighlia.

Le répertoire de Nùria Rial, qui couvre des styles et des genres musicaux variés, lui a permis de travailler comme une soliste avec des formations comme Il Giardino Armonico, Concerto Vocale, Ricercar Consort, Les Musiciens du Louvre, Capriccio Stravagante, Sinfonieorchester Basel, Or-chester des Schola Cantorum Basiliensis, La Petite Bande, Zürcher Kammerorchester, Concerto Köln, Hungarn Symphonie Orchestre, El Concierto Español, Orquesta Barroca de Sevilla, La Real Càmara, Real Filharmonia de Galicia, Al ayre Español y Orphénica Lyra à côté d’interprètes et de chefs comme René Jacobs, Giovanni Antonini, Attigli Cremonesi, Philippe Pierlot, Thomas Hengelbrock, Pierre Cao, Emilio Moreno, José Miguel Moreno, Salvador Mas, Antoni Ros-Marbà, Skip Sempé, Paul Goodwin.

Elle se produit dans plusieurs festivals de renom en Europe ( Resonanzen – Wiener Konzerthaus ; Mozart – Tage Luzern ; Festival Internacional de Musica y Danza de Granada ; Zeit Fenster – Bien-nale alter musik Berlin ; Toujours Mozart Salzburg ; Festival de Peralada ; Montreux Voice & Music Festival ; Festival de Musique Ancienne de Ribeauvillé ; Osterklang Wien ) ainsi que dans des villes telles que Bruxelles, Prague, Barcelone, Madrid, Bruges, Paris, Bâle ou Zurich entre autres.

En dehors de l’Europe on a pu l’entendre dans des festivals d’Amérique latine ( Bolivie, Mexique et Cuba ) et en Israël. Dans le domaine de l’opéra, Nùria Rial a fait ses débuts dans les théâtres D’innsbruck, La Monnaie (Bruxelles) ; Staatsoper Unter des Linden (Berlin) et bientôt au Théâtre des Champs Elysées ( Paris ), et au Grand Théâtre de Genève.Nùria Rial a enregistré pour le label Glossa et pour Harmonia Mundi France, obtenant d’ex-cellentes critiques dans la presse spécialisée ( Alte Musik, Goldberg, Gramophon, Klassic Heute, Diapason ).

Elle a également donné des concerts radiodiffusés pour la RNE ( Radio nationale espagnole ), Catalunya Mùsica, Bayerischer Rundfunk, DRS ( Radio suisse allemande ), ORF 1 ( Autriche ) et la RAI (Italie). En septembre 2003 Nùria Rial a reçu de la fondation Européenne de la Culture le prix « Helvetia Patria Jeunesse Stiftung ».

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NURIA RIAL soprano

TEATRO D’AMORE Le divin Claudio

Heureux qui se repose à l’ombre bienfaisante,Noble Claudio, de votre Vert Mont [Monteverde],Car de son cœur il chasse toute tristesse.

Si je devais passer ici-bas mille années,C’est pour vous que je veux éternellement vivre,Toujours à vous servir que je sois condamné ;C’est en vous que je vois la musique nouvelle,Offrant telle diversité qu’elle rend amoureuxNon seulement la terre et le ciel, mais l’enfer ;Et c’est pourquoi chacun vous honore, vous seul,Pour vos compositions, et vous aime, vous seul,Vous estime, vous loue et, vous seul, vous adore.

Soyez donc mille fois béni,Et béni le papier, bénie l’encreQui nous livre les fruits de votre esprit,Et qui vous font unique en notre siècle ;Et laissons les pédants dire ce qu’ils voudront, Et mordre et aboyer au bruit de votre nom,Car leur style n’est que mesquin.

J’ai entendu les musiciens de Rome,Lesquels par-dessus tous se vantent et se louent ;Les chanteurs, il est vrai, n’ont guère leurs pareils,Car l’endroit les produit à millions,Et ils chantent avec une grâce particulière ;Mais leurs compositeurs, vraiment, ne sont pas bons,Car leur style est fait de telle manièreQu’il m’écorche les oreilles ; ce sont des sots.Pas un seul procédé varié et assuré,Rien de piquant, de fin ni d’excellentComme dans vos ouvrages que j’admire et je loue.

Je le soutiens : le noble Claudio Monteverde,Maître parfait du Style DramatiqueOù la musique obéit aux paroles,Et dans ses inventions audacieux et puissant,Noble, divers et beau, et toujours vert,Se montre sans égal sous le soleil.[…]

Bellerofonte Castaldi, « Rime burlesche » 1638( Manuscrit Biblioteca Estense, Modena )

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Av ec   l e   so u t i en  de   l a

Christina PluharDirectrice

Géraldine WeissAdministratrice

Emilie CastelChargée de production

Remerciements

La Fondation Hans Wilsdorf, Carigest SA, la Loterie Romande, Oxana Allisson, Pao et Yasmine Beyelhadj,

Emilie Castel, Anne-Sophie de Weck, Marie-Anne Linder, Marisa Perret, Ombretta Ravessoud, Jacques

Roulet, Marlise Sarrasin, Mathias Roulet, Géraldine Weiss, Mercedes Ninni, Sandra Keller.

www.arpeggiata.com---

Crédits

photos

couverture et photos numérotées 1 : Marco Borggreve

photos numérotées 2 : Simon Fowler

photos numérotées 3: Helmut Lackinger

organisatrice : Françoise Pannatier

graphisme : Mathias Roulet

imprimé à l’Imprimerie Genevoise

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MUSIQUE CLASSIQUEANCIENNE & CONTEMPORAINE

Disques-Compacts & Dvd

16 rue du Diorama Genèvetél. 022.781.57.60

[email protected]

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