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EXTRA RÉPUBLICAIN LORRAIN – EXTRA JOURNAL – SAARBRÜCKER ZEITUNG VON FRIEDHELM FIEDLER, SZ-CHEFREDAKTEUR Die schönste Freundschaft taugt nichts, wenn sie nur auf dem Papier steht. Das gilt auch für die deutsch-franzö- sische Freund- schaft. Die Saarbrücker Zei- tung freut sich, dass sie heute etwas dazu beitragen kann, diese gute Freundschaft zu pflegen. Zusammen mit dem Républicain Lorrain in Metz wagen wir mit dieser gemein- samen Beilage erstmals eine Kooperation über die Grenzen hinweg: das erste deutsch- französische Jugendjournal. Junge Lothringer und junge Saarländer zwischen 14 und 18 Jahren schreiben, wie sie die Grenzregion erleben, was sie begeistert. Und verspro- chen ist: Fortsetzung folgt. EDITORIALS Freundschaft aktiv leben PAR JACQUES VIRON, REDACTEUR EN CHEF DU RL Donner la parole aux jeunes. Qu’ils nous li- vrent leurs vi- ssions sur le pays voisin. Telle est l’ambition de ce supplément créé en partenariat avec la Saarbrücker Zeitung. Dans leurs articles ces journa- listes en herbe nous renvoient une image bien éloignée des réalités institutionnelles. Ici l’Allemagne est une curry- wurst et la France un sandwich américain. Reflets d’une fron- tière dévaluée par une jeunes- se nourrie par les deux cultu- res. À l’heure où notre quoti- dien devient européen Le Républicain Lorrain souhaite valoriser l’identité commune de notre région frontalière avec ce journal franco-alle- mand pour les jeunes. Regards voisins PAR VICTOR FÈVRE L a currywurst, c’est le snack allemand typique. C’est d’ab- ord plein les yeux: une saucisse allongée sur une assiette de carton blanc aux bords ondulés, recouverte d’un ample manteau chaud de sauce pourpre (ketchup) elle est décorée d’une fine poudre ocre (curry). La currywurst se présente fièrement dans un écrin de frites dorées moins salées qu’en France avec au sommet un cône de généreuse mayonnaise. Je croque ma première currywurst avec plaisir tout en lançant un regard plein de gratitude vers le vendeur au tablier personnalisé par de fines gouttelettes de graisse résumant les autres spécialités de l’endroit. Il me sourit et actionne son „trancheur électrique“ qui découpe une nouvelle saucisse: les tranches pour une nou- velle currywurst. D’après la légende la currywurst fut inventée en 1949 à Berlin par une charcutière qui faisait des expériences. La currywurst AOC se compose de trois éléments, à savoir la saucisse, la sauce et la pou- dre de curry. Le problème c´est que chaque producteur utilise l´immense variété des saucisses allemandes sans compter les différentes sauces. En plus, le curry, ce n´est pas une épice mais un mélange qui diffère d´un producteur à l´autre. Mille mil- lions de choucroutes garnies! Mais la Currywurst est quand même vraiment bonne. J´invite tous les Français qui ne la connaissent pas encore à la goûter. Croyez-moi, cela vaut la peine! Il n´y a rien de compa- rable en France. Et heureusement d´ailleurs car c´est ainsi une raison de plus d´aller en Allemagne: évidem- ment le goût varie selon qu’on la mange à Berlin ou à Sarrebruck, mais bon, cela vaut le déplacement. VON JOHANNES JOST W ie soll man sich als Deutscher fühlen, wenn man das Nationalgericht der Franzosen testen soll oder, sagen wir lieber, den beliebtesten Imbiss? Diese Frage ließ mir keine Ruhe mehr, als ich unterwegs nach Frank- reich war, um dort einen echten Américain zu probieren. Dort angekommen, suchte ich mir das sympathischste Bistro aus und bestellte mir einen Américain. Der erste Schock: mit 3,50 Euro das teu- erste Gericht in diesem Bistro über- haupt! Doch zum Glück ließ auch die Entschädigung nicht lange auf sich warten: Allein schon der Geruch des etwa 40 Zentimeter langen Baguettes, welches reichhaltig belegt war mit Salat, Frikadelle, Ketschup, Majo - und natürlich nicht wegzudenken - einer giganti- schen Portion Pommes. Obendrauf, wie sollte es anders sein, wieder Ketschup und Majo. Ich konnte mir das Lachen nicht verkneifen, als ich kurz darauf bemerkte, wie schwierig es war, dieses essbare Ding zu bezwingen. Auf Grund der Unhand- lichkeit fast unmöglich. Erst etwa fünf Minuten später hatte ich dann nach erfolglosen Versuchen das Vergnügen, das wirklich ein großes war, kräftig reinbeißen zu können - ohne, dass die Hälfte runterfällt. So ,,arbeitete“ ich mich in geraumer Zeit durch die einzelnen Schichten des Américains, immer mit der Frage, was wohl als Nächstes kom- men würde. Bei all dem Genuss ver- gaß ich ganz, dass sich mein Magen immerzu füllte und ich zum Schluss etwas übersättigt dastand. Aber auch diese Tatsache trübte nicht das posi- tive Bild: Dieser Américain ist abso- lut empfehlenswert. Currywurst & Américain Fourchette gourmande pour currywurst Der Américain: ein fettes Vergnügen Fotos (2): Honk Foto: Bilderwerk Anzeige Annonce

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EXTRAR É P U B L I C A I N L O R R A I N – E X T R A J O U R N A L – S A A R B R Ü C K E R Z E I T U N G

VON FRIEDHELM FIEDLER,SZ-CHEFREDAKTEUR

Die schönsteFreundschafttaugt nichts,wenn sie nur aufdem Papiersteht. Das giltauch für diedeutsch-franzö-sische Freund-

schaft. Die Saarbrücker Zei-tung freut sich, dass sie heuteetwas dazu beitragen kann,diese gute Freundschaft zupflegen. Zusammen mit demRépublicain Lorrain in Metzwagen wir mit dieser gemein-samen Beilage erstmals eineKooperation über die Grenzenhinweg: das erste deutsch-französische Jugendjournal.Junge Lothringer und jungeSaarländer zwischen 14 und18 Jahren schreiben, wie siedie Grenzregion erleben, wassie begeistert. Und verspro-chen ist: Fortsetzung folgt.

EDITORIALS

Freundschaftaktiv leben

PAR JACQUES VIRON,REDACTEUR EN CHEF DU RL

Donner la paroleaux jeunes.Qu’ils nous li-vrent leurs vi-ssions sur le paysvoisin. Telle estl’ambition de cesupplément crééen partenariat

avec la Saarbrücker Zeitung.Dans leurs articles ces journa-listes en herbe nous renvoientune image bien éloignée desréalités institutionnelles. Icil’Allemagne est une curry-wurst et la France un sandwichaméricain. Reflets d’une fron-tière dévaluée par une jeunes-se nourrie par les deux cultu-res. À l’heure où notre quoti-dien devient européen LeRépublicain Lorrain souhaitevaloriser l’identité communede notre région frontalièreavec ce journal franco-alle-mand pour les jeunes.

Regardsvoisins

PAR VICTOR FÈVRE

La currywurst, c’est le snackallemand typique. C’est d’ab-ord plein les yeux: une saucisse

allongée sur une assiette de cartonblanc aux bords ondulés, recouverted’un ample manteau chaud de saucepourpre (ketchup) elle est décoréed’une fine poudre ocre (curry). Lacurrywurst se présente fièrementdans un écrin de frites dorées moinssalées qu’en France avec au sommetun cône de généreuse mayonnaise.Je croque ma première currywurstavec plaisir tout en lançant un regardplein de gratitude vers le vendeur autablier personnalisé par de finesgouttelettes de graisse résumant lesautres spécialités de l’endroit. Il mesourit et actionne son „trancheurélectrique“ qui découpe une nouvellesaucisse: les tranches pour une nou-velle currywurst. D’après la légende

la currywurst fut inventée en 1949 àBerlin par une charcutière qui faisaitdes expériences. La currywurst AOCse compose de trois éléments, àsavoir la saucisse, la sauce et la pou-dre de curry. Le problème c´est quechaque producteur utilise l´immensevariété des saucisses allemandessans compter les différentes sauces.En plus, le curry, ce n´est pas uneépice mais un mélange qui diffèred´un producteur à l´autre. Mille mil-lions de choucroutes garnies!

Mais la Currywurst est quandmême vraiment bonne. J´invite tousles Français qui ne la connaissent pasencore à la goûter. Croyez-moi, celavaut la peine! Il n´y a rien de compa-rable en France. Et heureusementd´ailleurs car c´est ainsi une raison deplus d´aller en Allemagne: évidem-ment le goût varie selon qu’on lamange à Berlin ou à Sarrebruck, maisbon, cela vaut le déplacement.

VON JOHANNES JOST

Wie soll man sich alsDeutscher fühlen, wennman das Nationalgericht

der Franzosen testen soll oder, sagenwir lieber, den beliebtesten Imbiss?Diese Frage ließ mir keine Ruhemehr, als ich unterwegs nach Frank-reich war, um dort einen echtenAméricain zu probieren.

Dort angekommen, suchte ich mirdas sympathischste Bistro aus undbestellte mir einen Américain. Dererste Schock: mit 3,50 Euro das teu-erste Gericht in diesem Bistro über-haupt! Doch zum Glück ließ auch dieEntschädigung nicht lange auf sichwarten: Allein schon der Geruch desetwa 40 Zentimeter langenBaguettes, welches reichhaltigbelegt war mit Salat, Frikadelle,Ketschup, Majo - und natürlichnicht wegzudenken - einer giganti-

schen Portion Pommes. Obendrauf,wie sollte es anders sein, wiederKetschup und Majo. Ich konnte mirdas Lachen nicht verkneifen, als ichkurz darauf bemerkte, wie schwieriges war, dieses essbare Ding zubezwingen. Auf Grund der Unhand-lichkeit fast unmöglich. Erst etwafünf Minuten später hatte ich dannnach erfolglosen Versuchen dasVergnügen, das wirklich ein großeswar, kräftig reinbeißen zu können -ohne, dass die Hälfte runterfällt. So,,arbeitete“ ich mich in geraumerZeit durch die einzelnen Schichtendes Américains, immer mit derFrage, was wohl als Nächstes kom-men würde. Bei all dem Genuss ver-gaß ich ganz, dass sich mein Magenimmerzu füllte und ich zum Schlussetwas übersättigt dastand. Aber auchdiese Tatsache trübte nicht das posi-tive Bild: Dieser Américain ist abso-lut empfehlenswert.

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PAR GABRIEL HELFENSTEIN

L’ idéal, ce serait de pou-voir écrire aussi vite quel’on pense! Voilà ce qu’a

dû se dire l’inventeur du lan-gage SMS français. Écrirecomme on pense sans se sou-cier des fautes d’orthogra-phes. Un concept promis à ungrand avenir…

Depuis quelques années, le„langage SMS „a pris d’assautle monde des téléphones por-tables et des forums internet.Facile à assimiler, il convaincpar son absence de contrain-tes et son accessibilité. Il suffitainsi, en plus d’un peu d’en-traînement, de maîtriser quel-ques abréviations simples(salut devient slt, mort de riremdr…) et de se laisser aller àses propres interprétationslinguistiques (en gros, écrivezkom vou voulé!). Il apparaîtalors, qu’au-delà de la mode,ce langage aide à démocratiserune façon de communiquer,les messages répondant à unedemande purement pratique:

des conversations rapides à unprix moins élevé que lesappels téléphoniques.

On peut donc comprendreque le Français soit convaincude l’universalité de sa nouvellelangue d’adoption… Et pour-tant, d’autres pays commel’Allemagne n’ont pas poussé„l’art“ de l’abréviation à un telniveau. Alors, les Françaissont-ils des visionnaires ou desimples fainéants…?

VON LAURA BECKER

Nur 160 Zeichen und soviele Neuigkeiten fürdie beste Freundin.

Wie soll man das alles in eineSMS bekommen? Eine neueSprache musste her, um dieZeichenknappheit und wundeFinger beim Tippen zu ver-hindern.

Die SMS-Sprache, die beiUneingeweihten meist nurFragezeichen hinterlässt, istgenau aus diesen Gründenentstanden. Sie lässt ganzeSätze wie „Komme 15Minuten später“ zu demKürzel Ko15MiSpä zusam-menschrumpfen.

Im Gegensatz zu Frank-reichs Jugend, die viel mitZahlen als Synonymen fürBuchstaben arbeitet, kürzenwir bei uns die Wörter undSätze einfach ab. Auch umGefühle in Kürze auszudrük-ken, haben Jugendliche eineMöglichkeit gefunden: dieEmoticons (:o), :o( ). ModerneHandys bieten zwar mehr Platzfür Mitteilungen, aber der Spaß

am Abkürzen ist geblieben. DerKult um Kurznachrichtenpoe-sie geht mittlerweile schon soweit, dass Wettbewerbe statt-finden und Bücher wie „SMS-Lyrik“ von A. Leitner erschie-nen sind. Wer mehr überHandysprache erfahren will,kann auf der Seite www.sms-sprache.de viel Interessantesdarüber lesen. Ein guter Tippfür Französisch-lehrer, dieauch an diesem Thema interes-siert sind, ist: www.lehrer-online.de/url/sms.

SMS

COUP D’OEIL

bjr = bonjour slt = salutdak = d’accordstp = s’il te plaît@2m1 = à demain2manD = demanderécouT = écouterabiT = habitermanG = mangerauj = aujourd’huitjr = toujours bcp = beaucoupb1 = bienjtm; jet’M = je t’aimeé = est

AUF EINEN BLICK

Hdl = Hab dich lieb Ild = Ich liebe dich mb = mail back sz = schreib zurück bb = bis bald Kv = Kannste vergessen LEIA = Liebling es ist aus SIMS = Schatz ich machSchluss RuMiAn = Ruf mich an WaMaDuHeu = Wasmachst du heute? WiDuMiMiGe = Willst dumit mir gehen?

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Victoire de l’abstentionPAR CÉLINE LAUER

Imagine un scrutin sans élec-teurs. C’est quasiment ce quis’est passé le 5 septembre der-nier pour les élections auLandtag de Sarre, le parle-ment régional.

Avec 55,5 % de votants ledimanche électoral n’a pasattiré les foules: un électeursur deux a préféré rester à lamaison. Résultat: les Chré-tiens-démocrates (CDU) ontréussi à conserver leur majori-té absolue pendant que lesSociaux-démocrates (SPD)perdaient 13,6 % par rapportaux dernières élections de1999. Les Libéraux (FDP) etles Verts (Bündnis 90 / DieGrünen) réussissaient leurretour au Landtag, même sileur score rappelle la deviseolympique: „L’essentiel c’estde participer“.

Pendant que les Chrétiens-démocrates célèbraient unrésultat attendu et pour euxsatisfaisant, la défaite desSociaux-démocrates ne futpas loin de déclencher unevéritable „chasse aux sorciè-res“. C’est Oskar Lafontaine,ancien Ministre-Président deSarre et membre du SPD quifut désigné responsable de ladéroute électorale de son partien Sarre. Pendant la campa-gne, il avait ouvertement criti-qué la politique économiqueet sociale du gouvernement àBerlin.

Mais ce qui alerta le plusl’opinion publique et les poli-tiques des partis démocrati-

ques c’est le score importantdu parti d’extrême-droiteNPD. Sans candidat pour lesélections au Landtag de Sarreen 1999 le NPD remporta 4 %des voix. Les slogans simpli-stes et racistes de leurs affi-ches électorales semblentavoir fait mouche. Une desexplications avancées ressem-ble étrangement aux justifica-tions françaises lorsque leFront National atteint les 20%: il ne s’agit que d’un voteprotestataire. Mais qu’advien-dra-t-il lorsque les représen-tants de ces partis extrémistespèseront sur notre vie quoti-dienne? Espérons de futuresélections où les citoyens sesentent à nouveau mobilisés.

VON GINA BURGARD

Sicher haben die meisten vonEuch schon gehört, dass mus-limische Mädchen inFrankreichs Schulen seit die-sem Schuljahr kein Kopftuchmehr tragen dürfen.

Begründet wird das Verbotdamit, dass Frankreich ein laizistischer Staat ist, in dem

Kirche und staatlicheEinrichtungen strikt vonein-ander getrennt sein müssen.Deshalb darf etwa imGegensatz zu unseren Schulenauch kein Kreuz an der Wandhängen. Da ein Kopftuch einauffälliges religiöses Symbolist, gehört es also nachMeinung der französischenRegierung nicht in denKlassenraum. Im Elsass wei-gerten sich zu Schulbeginneinige Mädchen, ihr Kopftuchauszuziehen und wurden des-halb sogar vom Unterrichtausgeschlossen.

Weil in den Medien heftigum das Verbot gestrittenwurde, entbrannte auch in

unserer Schule eineDiskussion zum Thema. Dabeiwurde deutlich, dass dieMeinungen darüber dochrecht geteilt waren.

Während die einen argu-mentierten, dass in einem laizistischen Staat keineReligionssymbole in denUnterricht gehörten, vorallem nicht, wenn sie so offen-sichtlich zur Schau getragenwerden und deshalb dasVerbot befürworteten, warenandere absolut gegen diesenEingriff in die Religionsfrei-heit. „Es ist ein großerUnterschied, ob ein religiösesZeichen an der Wand hängt,und damit allen praktisch auf-gezwungen wird, oder ob einEinzelner seine individuelleReligion offen zeigt“, sagteeine Schulkollegin. Für sieheißt die Trennung von Staatund Kirche nur, dass etwaSchulen in ihrem Unterrichtnicht von der Kirche beein-flusst werden. Und dass kei-nem Schüler durch dasPflichtfach Religion etwas

aufgezwungen wird.Eine andere Schülerin warf

ein: „Die Türkei hat auch einlaizistisches System, undKopftücher in der Schule sindverboten. Ich finde, dass siezuerst einmal versuchen soll-ten, in ihrem eigenen Landetwas zu verändern, bevor siesich hier beschweren.“ EineMeinung, die auch von einertürkischen Mitschüleringeteilt wurde: „In der Türkeiist es doch auch verboten –warum dann nicht inFrankreich?“ Einigkeitherrschte darüber, dass dasProblem tiefer geht. Was iststärker zu bewerten? DasRespektieren von religiösenMinderheiten und religiöserFreiheit oder eine weltoffeneund freie Erziehung ohneEinfluss der Religion in derSchule? Leidtragende sind dieSchülerinnen, die deswegenvom Unterricht ausgeschlos-sen oder suspendiert werden:Das wirkt wie eine Bestrafungund verstärkt rassistischeVorurteile nur noch.

Kopftuchverbot in französischen Schulen: Leidtragende sind Schülerinnen

Der Streit ums TuchSie müssen sich einen Kopf machen: muslimische Schülerinnen in Frankreich.

45 % d’indifférence...

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VON ANNE-CAROLINE HÜSER

Hm, eine kleine Vorstellungvon einer beliebten französi-schen Band? Auf dem Coverist ein Mann mit einemGrinsen, wie es die Welt nochnicht gesehen hat. Breit,schelmisch und mit tiefenLachfalten. Als nächstesspringt mir der Name insAuge: „Tu vas pas mourir derire“. Heißt so viel wie: Wirwerden uns nicht totlachen.Aha. Nach dem ersten Liedsteht fest: Die Musik ist echtnicht schlecht. LeadsängerMickey (33) kommt mit ange-nehm rhythmischem Sprech-gesang daher. Wenn man dieMusik einordnen will, gehtdas Ganze eher auf Rock zu.Drei Alben haben Mickey,Najah und Aurélien schondraußen. Gesungen wird vonder Bescheidenheit desArbeiterlebens, Bodenstän-digkeit, Leben als solchemund prägendenKindheitserlebnissen. Gute-Laune-Musik mit manch ern-stem Hintergrund. Die dreidi-mensionalen Mickeymäusesind empfehlenswert für alle,die eine völlig „undeutsche“Art des Rocks hören wollen.

VON ANNE-CAROLINE HÜSER

„Têtes raides“ sind in den80er Jahren in einem PariserVorort entstanden. Die „star-ren Köpfe“, das warenursprünglich nur Christian,Cali und Grégoire, mittlerwei-le sind es sieben Musiker, diemit Stolz sagen können: „Wirsind Starrköpfe“. Starr sindsie eigentlich keineswegs. Inden acht Alben, die sie bisjetzt veröffentlicht haben,spürt man die Weiterent-wicklung. Was vorher sehrpunkig orientiert war, wurdeimmer mehr zu einem eige-nen, unbeschreiblichenDing, dem keine Musikrich-tung wirklich entspricht. Dieaktuelle Scheibe heißt „qu’est-ce qu’on s’fait chier“, was soviel heißt wie „Uns ist tod-langweilig“. Ihre Musik istunglaublich vielfältig. Sie sinddie Pioniere einer neuen Artdes französischen Chansons,das leichte, lustige, lebensfro-he Musik mit tiefgründigenTexten verbindet. DieThemen sind sehr aktuell undgesellschaftskritisch. DieseBand hat’s in sich, undefinier-barer Stil, aber klasse anzuhö-ren.

VON GINA BURGARD

Am 18. September war es end-lich so weit: Donots-Konzertin der Garage. Als Vorgruppewurde extra Jimmy Eat Worldaus New York eingeflogen.

Bereits eine Stunde vor offi-ziellem Einlass um 19 Uhrwar der Andrang vor derSaarbrücker Garage riesen-groß. Als gegen 20.15 UhrJimmy Eat World die Bühnebetraten, kannte die Mengekein Halten mehr! Man merk-te, dass die 1994 gegründeteBand aus Arizona hier in

Deutsch-land sehrbeliebt ist,fast jederkannte dieTexte undsang kräftigmit. Als

Donots dann die ersten Taktespielten, war klar, für wen diemeisten gekommen waren.Die Stimmung war riesig, derSaal tobte! Und was entdeckteich da in der Menge zwischen„Pogo“ und „Crowd Surfing“?Drei Franzosen, die sichtlichbegeistert waren und für diesich der Weg ins Saarland ganzbestimmt gelohnt hat.

PARFLEUR MARCHAL

Un coup de trompette, quel-ques beats entraînants et voilàSEEED! Cette formation alle-mande composée de troischanteurs compte au totalonze musiciens. Leur musiqueest un parfait mélange de«reggae-dub-dance-hall-hip-hop...», qui donne un résultatriche en couleurs musicalesmais surtout en chaleurhumaine. Ils s’inspirentessentiellement de dancehalljamaïcaine et ont pour but derépandre leur semence (=seed, en anglais) dansante làoù ils passent. A la premièreécoute, une oreille non aver-tie, et francophone pourrait sesentir aggressée: le mélangeentre l’allemand et l’anglaisdans les paroles (alias le«Seeed Spech») reste unechose assez particulière lors-qu’on n’en a pas l’habitude.Néanmoins, l’aspect festif dela plupart des titres reste unterrain d’entente pour ceuxqui sont près à bouger et à selaisser emporter par la mélo-die des cuivres… Sur scène, ona pu voir Seeed récemment enFrance à Grosbliesderstroff:décalé et explosif.

PAR CÉDRIC DOLANC

«Wir sind Helden» signifie lit-téralement: «Nous sommesdes héros». Il s’agit de l’un desgroupes les plus en vue de lascène rock allemande, et celadepuis un peu plus d’un an. À

tel pointqu’on yparle désor-mais du son«Helden».Après le suc-cès de leurpremier sin-

gle «Guten Tag: Die Reklama-tion» qui s’est rapidementtrouvé dans le Top 40 les qua-tre berlinois ont installé leurpremier album en tête desventes Outre-Rhin. Si là-bas,on le trouve dans les rayonspop-rock, ce terme paraît peuapproprié. Avec la présencequasi systématique des vieuxsons de synthé, on pense plu-tôt à la new-wave typique dudébut et du milieu des années80. La popularité du groupeest également due aux textescritiquant la «société de con-sommation». Pas forcémentcrédibles quand le premiersingle paraît chez Virgin etl’album chez EMI (!).

Mickey 3D - Drei-dimensionale Mäuse

Les Têtes raides -Starre Köpfe

SEEED - Quand lesAllemands reggaillent

Donots 2004 Garage SB

Wir sind Helden - unehistoire de héros

Musique pour l’ Ohr Hier gibt’s was auf die Ohren - attention les oreilles, on monte le son...

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„Leidenschaft ist derSchlüssel der Existenz“

„Hi, Jenny, wir sollten dieMänner einmotten!“

„Die, die auf den Tod zurasenDie, die warten

Die, die sich sorgen machen“

„Hallo liebe PinklerEinfach locker lassen“

„alles bunte ist eineVerarschung“„black out“Saarlouis

„Lieber sechs Stunden Schuleals gar keinen Schlaf“

Schule in Saarlouis

„Sans toi, les émotionsd'aujourd'hui ne seraient que

la peau morte des émotionsd'autrefois“

WC du premier étage duLycée Charlemagne, extraitdu film „Le fabuleux destin

d'Amélie Poulain“

„C'est pas la Terre qui est ànous, c'est nous qui sommes à

la Terre“table du fond d'une salle,

Lycée Charlemagne

„Je t'aime Louloute“sur un mur près de la gare de Thionville

„Biehl, ich liebe Dich!!“Turnhalle

in Saarlouis

Les murs nous parlentQui a dit que les graffiti de lycéens n’étaientque bêtises ou blagues de mauvais goût? Lesmurs c’est aussi poésie et amour... bonjour àLouloute et à Biehl si elle/il nous lit

S E I T E / PA G E 51 . / 2 . 1 0. 2 0 0 4

IMPRESSUM

Républicain Lorrain

Président-Directeur généralDirecteur de la publication:

Claude PuhlRédacteur en chef:

Jacques VironRédaction:

Wolfgang ThielenMatthieu Villeroy

Saarbrücker Zeitung

Geschäftsführung:Dr. Thomas Rochel

Verlagsleitung:Bernhard R. Reese

Chefredaktion:Friedhelm Fiedler

Redaktion:Christine Koch,

Oliver SchwambachArt-Direction:Robby Lorenz

Projektleitung/Directeur de projet:

Chris Mathieu

Partner

Für freundliche Unterstüt-zung bedanken wir uns bei:

Stiftung für die deutsch-französische kulturelle

Zusammenarbeit,Deutsch-Französischer

Kulturrat, Département Moselle,

Deutsch-FranzösischesJugendwerk

Partenaires

Ce projet a été réalisé avecle concours de:

la Fondation pour la coopération culturelle

franco-allemande,le Haut-conseil culturel

franco-allemand,le Département

de la Mosellel’Office franco-allemand

pour la jeunesse

E X T R A I N D I S K R ET/ E X T R A I N D I S C R ET

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1 . / 2 . 1 0. 2 0 0 4S E I T E / PA G E 6

VON BIRGIT SCHMEYER

Es klingelte an der Tür. Einschüchternes, französischesMädchen, Amandine, und ihrVater standen vor der Tür. Sobegann alles, damals imSchuljahr 2001/02. Eigent-lich begann es schon vorhermit einem Bewerbungsschrei-ben beim Voltaire-Programmfür einen einjährigen Aus-tausch. Amandine blieb für

sechs Monate trotzMathearbeiten, nächtlichenKämpfens um das Bett mitunserem Hund undProblemen mit der deutschenSprache! Und dann, sechsMonate später, war es dann anmir, mich der französischenSprache und Kultur zu stellen!

An meinem ersten französi-schen Schultag kamen wir aneiner Art Gefängnis vorbei:Ein hoher Zaun, Wächter am

Tor, Einlass nur per Karte.Amandine blieb davor stehen:„Das ist unser Lycée!!“ In derSchule selbst wimmelte esdann nur so von lauter fröhli-chen, aufgeschlossenen Schü-lern, hellauf begeistert vonallem, was mit Deutschlandzu tun hat! Und selbst dieWächter waren auf den zwei-ten Blick nicht mehr ganz sobedrohlich, im Gegenteil,während der nächsten paar

Monate gab es immer wiederwas zu lachen! Das vermeintli-che Gefängnis entpuppte sichals ein riesiges Schulgeländemit Räumen zum Arbeiten,einer Wiese zum Entspannenund einem Gebäude für denAufenthalt der Schüler. Vonmeinen Mitschülern wurdeich super aufgenommen. Allewaren hilfsbereit, da war esdann auch nicht so schlimm,bis 17.30 Uhr in der Schule zu

bleiben.Nach der Schule, eröffnete

mir Amandines Mutter, dasssie und ihr Mann auf Diätseien, meine neuen „Ge-schwister“ aßen auch nurwenig. So wurde ichStammkundin der örtlichenBoulangerie, wo ich auchmeine 100 Euro Taschengeldlos wurde. Neue Freunde habeich auch gefunden, mit denenich immer noch Kontakt habe.

Tu comprends? ? Versteht sich!Erfahrungen eines Schüleraustauschs zwischen Cergy-Saint-Christophe (bei Paris) und Wadgassen

PARMARION BOBENRIETHER

Plongeons dans la peau d’unfrontalier qui, pour éviter lesembouteillages, décide deprendre le train au lieu de lavoiture, pour traverser lafrontière .

D’abord plantons le décor :un quai de gare plein de cou-

rants d’air, le jour pasencore levé, le brouil-lard crasseux et la brui-

ne glaçante (on exagè-re à peine…). Le

frontalier, levédepuis un cer-

tain temps,attendpatiemmentle train. Onremarque àses côtés uncurieuxpetit appa-reil: c’est un

triple décimètre. Caril faut évidemment choi-

sir une place très précisesur le quai, au centimètre

près, afin que les portes dutrain s’ouvrent pile devantvous. Ainsi, le frontalier pour-ra prendre les autres de vites-se et trouver une place assise.

Pour le moment, la bouscu-lade n’a pas encore commen-cé. Tout le monde est encorecalme. Mais dès que le trainarrive, c’est une autre histoire.Un peu comme dans les «7Boules de cristal», quandTintin voit les sept scientifi-ques malades piquer une crisede folie à six heures précises.Dès que les portes du trains’ouvrent, les candidats à uneplace assise nous offrent unremake des bagarres deGaulois dans Astérix.

Dans la masse se croisentcravates, attachés-cases, télé-phones portables et mêmequelques vélos qui descendentou montent en même tempsque leur propriétaire…

Mais cette scène étrange etspectaculaire ne peut évidem-ment se dérouler que si notrebien-aimé TER (train expressregional) respecte ses horai-res, c’est à dire seulement si lapetite voix «votre attentionSVP...», annonçant un fatidi-que retard, n’a pas retenti sur

le quai. Dans ce cas… il n’y aplus qu’à attendre le suivant…s’il arrive jamais...

Mais pour le moment, reve-nons dans le train où nousretrouvons notre frontalier. Saquête n’est pas terminée puis-qu’il lui faut encore affronterle contrôleur plaisantin (etpathétique), la fumée de ciga-rette (dans la zone non-fumeur) et les „mélomanes“(avec le balladeur à fond lesballons).

Et bien sûr, à l’arrivée, si lefrontalier est obligé de pren-dre le bus, d’autres mésaven-tures l’attendent, correspon-dances... mais ceci est uneautre histoire.

Tout ceci s’applique égale-ment aux scolaires quiempruntent tous les jours lestransports en commun pourse rendre dans leurs établisse-ments. Galerie de portraits,petits matins brumeux, etregards encore ensommeillés.A une différence notoire, euxcirculent près de deux heuresavant leurs aînés frontaliersqui vont embaucher. Et direqu’ils se trouvent déjà mati-naux. A vos billets et à bientôtsur les quais.

Arriver à l’heure grâce aux TER,c’est possible. Trouver une place assises’avère une mission plus délicate.

Train-trainquotidien

Deux chevaux ou train? Choisir entre embouteillage

ou cohue...Foto: Schneider

E X T R AW E I T/ E X T R A L O I N

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1 . / 2 . 1 0. 2 0 0 4 S E I T E / PA G E 7

SCHON GEHÖRT?

„Wir sind eines der größtenUnternehmen hier im Saar-land und tragen somit einebesondere Verantwortung“,so erklärt Uwe Bongers, Mar-keting-Chef von energis, dasEngagement seines Un-ternehmens für Kultur undSoziales. Dass dies nicht nurleere Worte sind, beweist dassaarländische Energiever-sorgungsunternehmen im Alltag.

„Ein großer Teil unseres Mar-ketingetats fließt in dieFörderung junger Menschen“,so Bongers weiter. Das ist ein-mal die konsequenteFörderung junger Sporttalente. Seit mehr als zehnJahren ist der energis-Cup, einJugend-Handballturnier derExtraklasse, fester Be-standteil im Terminkalenderjunger Handballtalente. Mehrals 100 Mannschaftenkämpfen hierbei um denEinzug ins Finale.

Im letzten Jahr ist eine wei-tere Aktivität des Energiever-sorgers hinzu gekommen: Je-den Monat wird ein „SchlaueStromer Team des Monats“ausgezeichnet: Als Belohnungfür eine besondere Leistungdes Teams winken ein kom-pletter Satz Trikots undFußbälle, sowie ein Training

mit Profis des 1. FC Saar-brücken. So hat eine Gruppedas Vereinsheim renoviert,eine andere ausländische Ju-gendliche in den Verein inte-griert. Bisher wurden 10Mannschaften aus demgesamtenSaarland ausge-zeichnet, die bei einemTurnier auch gegeneinanderantraten. Dazu kommt, dassdie VSE-Gruppe, und damitauch energis, sich finanziellan den Kosten für denOlympia-Stützpunkt beteiligt.

Bongers: „Sportförderungliegt uns am Herzen, dadurchkommen die jungen Leute vonder Straße, sie lernen im Ver-ein den Umgang mit anderenund sie lernen gewinnen oderverlieren.“

Neben dem sportlichen En-gagement fördern die VSE-Gruppe, somit auch energis,kulturelle Highlights für jungeMenschen. So hat jetzt wiederdas Festival Spielstark be-gonnen. Bis zum 10. Oktoberfinden in Ottweiler Theater-aufführungen und Lesungenfür Kinder und Jugendlichestatt. „Inzwischen ist das Fes-tival Spielstark weit über dieGrenzen des Saarlandes hin-weg bekannt“, zeigt Bongersdie Bedeutung des Festivalsauf. Ebenso kann sich die

Musikhochschule Saar überZuwendungen des Energiever-sorgers freuen.

Und dann wartet energis miteinem ganz besonderen Bon-bon für junge Menschen auf:der Schlauen Stromer Karte.Kino, Reisen, Ausgehen oderSport, mit dieser Karte istmanches Vergnügen güns-tiger zu haben. Mehr als ein-

hundert saarländische Un-ternehmen sind Koopera-tionspartner von energis. Unddas wissen auch viele Ju-gendliche. Deshalb nutzen siedie Gelegenheit, mit dieserKarte Tanzkurse zu einemniedrigeren Preis besuchen zukönnen. Das sei vielleicht nurein kleiner Beitrag, aber fürdie Jugendlichen würde sichdie Ersparnis im ohnehin

schmalen Geldbeutel positivbemerkbar machen, soBongers über die SchlaueStromer Karte. Und weiter:„Fast 50 Prozent aller Ju-gendlichen, die in manch ei-ner Tanzschule beginnen, diemit uns zusammenarbeiten,nutzen die Rabatte, die dieSchlaue Stromer Kartebringt.“ hjs

energis: einer der größten Sponsoren junger Talente

Fußballturnier der ausgezeichneten C-Jugendmannschaften: Dominique Rossi, Pressesprecher des 1. FC SSaar-brücken, Organisator Ralf Niedermeier und Uwe Bongers, Marketingleiter der energis bei der Sieggerehrung.

Birgit Schmeyer. Alter:18 glaub’ ich. Wohnhaft:Wadgassen, Hobbys:Lesen und mit Freun-den ausgehenIch habe heute eineMusikarbeit geschrie-ben, es ging um einenOchsenkarren, jetztgeht’s mir komisch.

Marion Bobenriether.Âge: 15. Domicile:Fameck. Loisirs: écou-ter de la musique, lire,aller au cinéma, écrireJ’aime bienmâchouiller mon stylo,mais ici pour lejournal, je viens paspour manger.

Laura Becker. Alter: 14(bald 15). Wohnhaft:Perl, Hobbys: Schwim-men, lesen,telefonieren, Freundetreffen, Musik hörenund tanzenIch HASSE Mathe,lieber Deutsch undFranzösisch.

Gabriel Helfenstein.Âge: 17. Domicile:Saint-Avold. Loisirs:faire ou écouter de lamusique, le cinémapeut-être, mais glanderc’est toujours unebonne idéeCet après-midi j’ai eumon code, bonne idée.

Cédric Dolanc. Âge: 17.Domicile: Hombourg-Haut. Loisirs: jouer etécouter de la musique,glander, manger dukebab et porter deschaussettes SnoopeyJe suis venu pourdevenir beau, riche etcélèbre.

Fleur Marchal. Âge: 17Domicile: Forbach.Loisirs: écouter de lamusique, la danse, leshopping et sortirJe ne sais pas ce queje viens faire là, maispeut-être que jetrouverai, on verrabien.

Dimitri Sokolowski.Âge: 13. Domicile:Thionville. Loisirs:handball, internet etfaire de l’allemand. J’ai passé un bondimanche. Le journalis-me c’est ma passion,écrire pour être lu,c’est fascinant.

Anne-Caroline Hüser.Alter: 15. Wohnhaft:Saarbrücken, Hobbys:Gitarre spielen bezie-hungsweise angucken,letzteres kann ich bes-ser, ist gelogen „grins“Ich weiß nicht, was ichhier will, aber ich findees raus.

Gina Burgard. Alter: 18und keine Angst.Wohnhaft: Wadgassen,Hobbys: Lesen, telefo-nieren, Musik hören Abi und dann? Malgucken was die Zei-tung bringt. Vielleichtkann ich meine Kon-zertbesuche bezahlen.

Céline Lauer. Alter: 15.Wohnhaft: Illingen,Hobbys: Lesen, reiten,Musik hörenFranzösischunterrichthat mich heute ge-nervt, viermal den glei-chen Satz wiederholen,dann doch lieber Zei-tung machen.

Victor Fèvre. Âge: 15,Domicile: Grosblieders-troff. Loisirs: lire,dessiner, et faire del’archéologieJ’aime bien le journa-lisme et participer à cejournal ici à la fron-tière, c’est formidable,ça change du lycée.

Johannes Jost. Alter:16 jetzt. Wohnhaft:Bexbach, Hobbys:Französisch sprechen,Fahrrad fahren und amComputer sitzen.Im Moment habe ichnoch kein Gefühl, binum 7 Uhr aus Englandzurückgekommen.

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