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Hésiode - Théogonie – Adaptation de la traduction de A. BIGNAN, Les oeuvres d'Hésiode. Paris, 1841 Au commencement exista le Chaos, puis la Terre (...) ; ensuite le sombre Tartare, placé sous les abîmes de la Terre immense ; enfin l'Amour, le plus beau des dieux (...) Du Chaos sortirent l’Érèbe et la Nuit obscure. L'Éther et le Jour naquirent de la Nuit, qui les conçut en s'unissant d'amour avec l'Érèbe. La Terre enfanta d'abord Uranus (...). Bientôt, sans goûter les charmes du plaisir, elle engendra Pontus, la stérile mer aux flots bouillonnants ; puis, s'unissant avec Uranus, elle fit naître l'Océan aux gouffres immenses, Céus, Créus, Hypérion, Japet, Théa, Thémis, Rhéa, Mnémosyne, Phébè à la couronne d'or, l’aimable Téthys, et Saturne : ces enfants furent surnommés lesTitans. Rhéa, amoureusement domptée par Saturne, mit au jour d'illustres enfants, Vesta, Cérès, Junon aux brodequins d'or, le redoutable Pluton qui habite sous la terre et porte un coeur inflexible, le bruyant Neptune et le prudent Jupiter, ce père des dieux et des hommes, dont le tonnerre ébranle la terre immense. Le grand Saturne dévorait ses enfants à mesure que des flancs sacrés de leur mère ils tombaient sur ses genoux (…) car il avait appris qu’un jour, malgré sa force, il serait vaincu par son propre fils et détrôné. Enfin, quand Rhéa fut prête à enfanter Jupiter, (...) après avoir enveloppé de langes une pierre énorme, elle la donna au puissant Saturne. Saturne la saisit et l'engloutit dans ses flancs, [croyant dévorer son fils]. Cependant la vigueur et les membres superbes du jeune roi croissaient avec promptitude ; les années étant révolues, Saturne rendit au jour toute sa race et succomba, vaincu par la force et par l'adresse de son fils. Hésiode - Théogonie – Adaptation de la traduction de A. BIGNAN, Les oeuvres d'Hésiode. Paris, 1841 Au commencement exista le Chaos, puis la Terre (...) ; ensuite le sombre Tartare, placé sous les abîmes de la Terre immense ; enfin l'Amour, le plus beau des dieux (...) Du Chaos sortirent l’Érèbe et la Nuit obscure. L'Éther et le Jour naquirent de la Nuit, qui les conçut en s'unissant d'amour avec l'Érèbe. La Terre enfanta d'abord Uranus (...). Bientôt, sans goûter les charmes du plaisir, elle engendra Pontus, la stérile mer aux flots bouillonnants ; puis, s'unissant avec Uranus, elle fit naître l'Océan aux gouffres immenses, Céus, Créus, Hypérion, Japet, Théa, Thémis, Rhéa, Mnémosyne, Phébè à la couronne d'or, l’aimable Téthys, et Saturne : ces enfants furent surnommés lesTitans. Rhéa, amoureusement domptée par Saturne, mit au jour d'illustres enfants, Vesta, Cérès, Junon aux brodequins d'or, le redoutable Pluton qui habite sous la terre et porte un coeur inflexible, le bruyant Neptune et le prudent Jupiter, ce père des dieux et des hommes, dont le tonnerre ébranle la terre immense. Le grand Saturne dévorait ses enfants à mesure que des flancs sacrés de leur mère ils tombaient sur ses genoux (…) car il avait appris qu’un jour, malgré sa force, il serait vaincu par son propre fils et détrôné. Enfin, quand Rhéa fut prête à enfanter Jupiter, (...) après avoir enveloppé de langes une pierre énorme, elle la donna au puissant Saturne. Saturne la saisit et l'engloutit dans ses flancs, [croyant dévorer son fils]. Cependant la vigueur et les membres superbes du jeune roi croissaient avec promptitude ; les années étant révolues, Saturne rendit au jour toute sa race et succomba, vaincu par la force et par l'adresse de son fils.

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Hésiode - Théogonie – Adaptation de la traduction de A. BIGNAN, Les oeuvres d'Hésiode. Paris,

1841

Au commencement exista le Chaos, puis la Terre (...) ; ensuite le sombre Tartare, placé sous les

abîmes de la Terre immense ; enfin l'Amour, le plus beau des dieux (...) Du Chaos sortirent

l’Érèbe et la Nuit obscure. L'Éther et le Jour naquirent de la Nuit, qui les conçut en s'unissant

d'amour avec l'Érèbe. La Terre enfanta d'abord Uranus (...). Bientôt, sans goûter les charmes du

plaisir, elle engendra Pontus, la stérile mer aux flots bouillonnants ; puis, s'unissant avec Uranus,

elle fit naître l'Océan aux gouffres immenses, Céus, Créus, Hypérion, Japet, Théa, Thémis, Rhéa,

Mnémosyne, Phébè à la couronne d'or, l’aimable Téthys, et Saturne : ces enfants furent

surnommés lesTitans.

Rhéa, amoureusement domptée par Saturne, mit au jour d'illustres enfants, Vesta, Cérès, Junon

aux brodequins d'or, le redoutable Pluton qui habite sous la terre et porte un coeur inflexible, le

bruyant Neptune et le prudent Jupiter, ce père des dieux et des hommes, dont le tonnerre

ébranle la terre immense. Le grand Saturne dévorait ses enfants à mesure que des flancs sacrés

de leur mère ils tombaient sur ses genoux (…) car il avait appris qu’un jour, malgré sa force, il

serait vaincu par son propre fils et détrôné. Enfin, quand Rhéa fut prête à enfanter Jupiter, (...)

après avoir enveloppé de langes une pierre énorme, elle la donna au puissant Saturne. Saturne la

saisit et l'engloutit dans ses flancs, [croyant dévorer son fils]. Cependant la vigueur et les

membres superbes du jeune roi croissaient avec promptitude ; les années étant révolues, Saturne

rendit au jour toute sa race et succomba, vaincu par la force et par l'adresse de son fils.

Hésiode - Théogonie – Adaptation de la traduction de A. BIGNAN, Les oeuvres d'Hésiode. Paris,

1841

Au commencement exista le Chaos, puis la Terre (...) ; ensuite le sombre Tartare, placé sous les

abîmes de la Terre immense ; enfin l'Amour, le plus beau des dieux (...) Du Chaos sortirent

l’Érèbe et la Nuit obscure. L'Éther et le Jour naquirent de la Nuit, qui les conçut en s'unissant

d'amour avec l'Érèbe. La Terre enfanta d'abord Uranus (...). Bientôt, sans goûter les charmes du

plaisir, elle engendra Pontus, la stérile mer aux flots bouillonnants ; puis, s'unissant avec Uranus,

elle fit naître l'Océan aux gouffres immenses, Céus, Créus, Hypérion, Japet, Théa, Thémis, Rhéa,

Mnémosyne, Phébè à la couronne d'or, l’aimable Téthys, et Saturne : ces enfants furent

surnommés lesTitans.

Rhéa, amoureusement domptée par Saturne, mit au jour d'illustres enfants, Vesta, Cérès, Junon

aux brodequins d'or, le redoutable Pluton qui habite sous la terre et porte un coeur inflexible, le

bruyant Neptune et le prudent Jupiter, ce père des dieux et des hommes, dont le tonnerre

ébranle la terre immense. Le grand Saturne dévorait ses enfants à mesure que des flancs sacrés

de leur mère ils tombaient sur ses genoux (…) car il avait appris qu’un jour, malgré sa force, il

serait vaincu par son propre fils et détrôné. Enfin, quand Rhéa fut prête à enfanter Jupiter, (...)

après avoir enveloppé de langes une pierre énorme, elle la donna au puissant Saturne. Saturne la

saisit et l'engloutit dans ses flancs, [croyant dévorer son fils]. Cependant la vigueur et les

membres superbes du jeune roi croissaient avec promptitude ; les années étant révolues, Saturne

rendit au jour toute sa race et succomba, vaincu par la force et par l'adresse de son fils.

Fiche outil, grammaire. La phrase

Phrase verbale

Phrase avec verbe conjugué

Si les propositions sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car), elles sont indépendantes

coordonnées.

Si les propositions sont reliées par un signe de ponctuation faible (, ; :), elles sont indépendantes

juxtaposées.

Propositions indépendantes

Si il y a plusieurs verbes conjugués, il y a autant de propositions que de verbes conjugués : la phrase est

complexe.

Si il n’y a qu’un verbe conjugué, il n’y a qu’une proposition : la phrase est simple.

Phrase avec verbe à l’infinitif

Phrase non verbale (ne contient aucun verbe) Une phrase

commence par une majuscule et se termine par un signe de ponctuation fort (. ! ? …

Texte : Hésiode – Théogonie – Adaptation de la Traduction de A. BIGNAN,

Les oeuvres d'Hésiode. Paris, 1841

Prométhée, pour tromper la sagesse de Jupiter, exposa à tous les yeux un

boeuf énorme qu'il avait divisé à dessein. D'un côté, il renferma dans la peau les

chairs, les intestins et les morceaux les plus gras, en les enveloppant du ventre

de la victime ; de l'autre, il disposa avec une perfide adresse les os blancs qu'il

recouvrit de graisse luisante. (...) Puis il dit à Jupiter: "Glorieux Jupiter ! ô le

plus grand des dieux immortels, choisis entre ces deux portions celle que ton

coeur préfère." (...) Bientôt de ses deux mains, le père des dieux écarta la

graisse éclatante de blancheur ; il devint furieux, et la colère s'empara de son

âme tout entière quand, trompé par un art perfide, il aperçut les os blancs de

l'animal. (…) Dès ce moment, se rappelant sans cesse la ruse de Prométhée, il

n'accorda plus le feu inextinguible aux hommes infortunés qui vivent sur la

terre.

Mais le noble fils de Japet, habile à le tromper, déroba un étincelant rayon

de ce feu et [le rendit aux hommes]. Jupiter furieux (...) leur suscita alors une

grande infortune.

Sur les ordres de Jupiter, le dieu Vulcain, forma avec de la terre l’image

d’une femme. La déesse Minerve l’habilla de manière à la rendre admirable à

voir.

Une égale admiration transporta les dieux et les hommes dès qu'ils

aperçurent cette fatale merveille si terrible aux humains ; car de cette vierge est

venue la race des femmes au sein fécond, de ces femmes dangereuses, fléau

cruel vivant parmi les hommes et s'attachant non pas à la triste pauvreté, mais au

luxe éblouissant.

Texte : Ovide – Métamorphoses – Livre 1 - Adaptation de la Traduction de

Villenave – 1806

Les poissons peuplèrent l'onde; les quadrupèdes, la terre; les oiseaux, les plaines

de l'air. Un être plus noble et plus intelligent, fait pour dominer sur tous les

autres, manquait encore à ce grand ouvrage. L'homme naquit : (...) [façonné par

Prométhée dans de l’argile], à l’image des dieux, l'homme, distingué des autres

animaux dont la tête est inclinée vers la terre, put contempler les astres et fixer

ses regards sublimes dans les cieux. Ainsi la matière, auparavant informe et

stérile, prit la figure de l'homme, jusqu'alors inconnue à l'univers.

Texte

1- Epiméthée est le frère de Prométhée. En grec, Prométhée signifie « celui qui réfléchit

avant », soit « le prévoyant », et Epiméthée « celui qui réfléchit après », donc trop tard…

Texte : Genèse, Adam et Eve

L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses

narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant. (…)

Dieu pense qu’il n’est pas bon que l’homme soit seul et décide de lui créer une

aide qui lui soit assortie.

Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui

s'endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L'Éternel Dieu

forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers

l'homme. (...)

L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte.

L’homme et la femme sont placés dans le jardin d’Eden. Dieu leur interdit de

manger les fruits de l’arbre de la connaissance, qui y est au milieu, mais le

serpent convainc la femme d’y goûter.

La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était

précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en

donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. Les yeux de l'un

et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des

feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures. Alors ils entendirent la voix de

l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se

cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.

Comme Adam et Eve cachent leur nudité, Dieu comprend qu’ils ont goûté au

fruit défendu. L’homme rejette la faute sur Eve, Eve sur le serpent.

L'Éternel Dieu dit au serpent : « Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout

le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu

mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai inimitié entre toi et

la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui

blesseras le talon. »

Il dit à la femme : « J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras

avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. »

Il dit à l'homme : « Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé

de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : Tu n'en mangeras point ! le

sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta

nourriture tous les jours de ta vie, « il te produira des épines et des ronces, et tu

mangeras de l'herbe des champs. C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras

du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es

poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Fiche outil Conjugaison : Le passé composé de l’indicatif

1. Formation et conjugaison. Un verbe au passé composé comporte un auxiliaire au présent et le participe passé du verbe La terminaison du participe passé varie selon le groupe du verbe :

1er groupe + aller 2ème groupe 3ème groupe

-é il a chanté -i il a fini -i il a souri -t il a offert -u il est venu -it il a dit -is il a pris

Quand le verbe se conjugue avec l’auxiliaire « avoir », le participe passé

ne s’accorde pas avec le sujet mais s’accorde avec le complément d’objet direct si ce dernier est avant le verbe.

Exemple :

Quand le verbe se conjugue avec l’auxiliaire « être », le participe passé s’accorde avec le sujet. Exemple : 3. Emplois et valeurs : Le passé composé s’emploie essentiellement :

dans le dialogue pour énoncer

une action antérieure à celles

exprimées au présent.

Ex : Je mange les cerises que j’ai

cueillies.

pour remplacer le passé simple dans le langage courant .

Ex : Pendant les vacances, nous sommes allés à la mer.

(Langage courant)

Pendant les vacances, nous allâmes à la mer. (Langage

soutenu)

J’ai mangé Tu as mangé Il/elle/on a mangé Nous avons mangé Vous avez mangé Ils/elles ont mangé

Je suis allé(e) Tu es allé(e) Il/Elle/on est allé(e) Nous sommes allé(e)s Vous êtes allé(e)s Ils/elles sont allé(e)s

Formation du participe passé :

verbes du premier groupe : radical + é

verbes du 2ème groupe : radical + i

verbes du 3ème groupe :

o le participe passé est le plus souvent en « u » (couru, défendu, entendu, vendu, conclu…) ou

en « i » (parti, suivi, fui…)

o Attention, les exceptions sont nombreuses et certains verbes du troisième groupe voient

leur radical modifié au participe passé :

Avoir : eu

Etre : été

Savoir : su

Voir, pourvoir : vu, pourvu

Apercevoir, décevoir, concevoir, percevoir, recevoir : aperçu, déçu, conçu, perçu, reçu

Faire, défaire, refaire : fait, défait, refait

Lire, relire, élire : lu, relu, élu

Mourir : mort

Naître : né

Connaître, méconnaître : connu, méconnu

Vivre, survivre : vécu, survécu

Vouloir : voulu

Paraitre, apparaitre, disparaitre, comparaitre : paru, apparu, disparu, comparu

Plaire, déplaire : plu, déplu

Pleuvoir : plu

Boire : bu

Ouvrir, couvrir, découvrir : ouvert, couvert, découvert

Offrir, souffrir : offert, souffert

Mettre, remettre, admettre, promettre, compromettre : mis, remis, admis, promis, compromis

Peindre, feindre, teindre, geindre, craindre : peint, feint, teint, geint, craint

Croire : cru

Prendre, comprendre, surprendre, apprendre, reprendre : pris, compris, surpris, appris, repris

Accord du participe passé

1) Le participe passé employé sans auxiliaire

Employé sans auxiliaire, le participe passé s’accorde, comme un adjectif, avec le nom auquel il se rapporte.

Ex : des cheveux décoiffés

2) Le participe passé employé avec l’auxiliaire « être »

Employé avec l’auxiliaire « être », le participe passé s’accorde avec le sujet.

Ex : Ses cheveux sont décoiffés.

3) Le participe passé employé avec l’auxiliaire « avoir »

Employé avec l’auxiliaire avoir, le participe passé

Reste invariable si le verbe n’a pas de COD ou si le COD est placé après le verbe

Ex : Elle a compris. Elle a compris tes paroles. S’accorde avec le COD si et seulement si celui-ci est placé avant le verbe.

Ex : Tes paroles, elle les a comprises. Ce sont tes paroles qu’elle a comprises.

Mythes, religions et textes fondateurs

1) Qu’est-ce que la bible ? Quelle(s) religion(s) concerne-t-elle ?

La bible - du grec biblia « les livres » - est le recueil de textes sacrés du judaïsme (religion juive)

et du christianisme (religion chrétienne). Elle rassemble des livres écrits sur plusieurs siècles (du

XII° av JC au II° ap JC environ) par plusieurs auteurs. Ces livres se répartissent en deux grands

ensembles :

- L’ancien testament, écrit en hébreu, en araméen et en grec, qui raconte la création du monde

et l’histoire du peuple hébreu jusqu’à la mort du prophète Moïse

- Le nouveau testament, entièrement écrit en grec, qui raconte l’histoire du Christ.

Le mot « testament » vient du latin « testamentum » qui signifie « contrat, alliance ». La bible est

le témoignage de l’alliance de Dieu avec les hommes

La bible du judaïsme ne prend en compte que l’ancien testament, tandis que la bible du christianisme

prend l’ensemble des deux testaments pour parole de Dieu.

La bible donne des explications sur l’origine du monde, du bien et du mal, de la violence, sur la mort

et un grand nombre de questions existentielles.

2) En quoi la bible est-elle un « texte fondateur » ?

La bible est le premier livre imprimé, par Gutenberg, au XV° siècle

Elle a été traduite dès le XVI° siècle dans toutes les langues européennes

Elle a constitué une source d’inspiration pour de nombreux écrivains et artistes au cours des siècles

C’est un texte fondateur de la culture occidentale, qui est à l’origine d’un héritage culturel essentiel

3) Quelles sont les trois grandes religions monothéistes ?

Le christianisme, le judaïsme et l’islam sont les trois grandes religions monothéistes

4) Qu’est-ce que la « Torah » ?

La bible hébraïque, celle sur laquelle s’appuie le judaïsme, est composée de 24 livres rassemblés

en trois grandes parties.

La Torah, écrite en hébreu, est la première de ces trois parties. Elle correspond aux cinq premiers

livres de la bible. Elle raconte comment la croyance en un dieu unique s’est révélée progressivement

au peuple hébreu, et elle énonce les paroles de la Loi que le prophète Moïse a reçue de Dieu sur le

mont Sinaï en 1250 av JC.

5) Qu’est-ce que le Coran ?

Le Coran est le livre sacré de l’islam, religion des musulmans. Il contient les paroles que Dieu

(Allah) a dites au prophète Mahomet par l’intermédiaire de l’archange Gabriel.

Le Coran est composé de 114 chapitres appelés « sourates », elles-mêmes divisées en versets.

6) Qu’est-ce que la Genèse ?

La Genèse est constituée des cinq premiers livres de la bible, elle raconte l’histoire du monde

depuis sa création jusqu’à la mort du prophète Moïse. Elle correspond à la Torah de la religion juive.

7) Qu’est-ce qu’un mythe ?

Les mythes sont des récits des origines qui mettent en scène des hommes et des dieux. Ils cherchent

à expliquer des phénomènes auxquels les hommes ne parvenaient pas à trouver de cause scientifique,

ou des attitudes humaines.

Les mythes illustrent et justifient les règles et les interdits qui organisent la vie en société.

Les mythes ont d’abord existé oralement avant d’être transcrits.

Mythes, religions et textes fondateurs

1) Qu’est-ce que la bible ? Quelle(s) religion(s) concerne-t-elle ?

2) En quoi la bible est-elle un « texte fondateur » ?

3) Quelles sont les trois grandes religions monothéistes ?

4) Qu’est-ce que la « Torah » ?

5) Qu’est-ce que le Coran ?

6) Qu’est-ce que la Genèse ?

7) Qu’est-ce qu’un mythe ?

Mythes, religions et textes fondateurs

1) Qu’est-ce que la bible ? Quelle(s) religion(s) concerne-t-elle ?

2) En quoi la bible est-elle un « texte fondateur » ?

3) Quelles sont les trois grandes religions monothéistes ?

4) Qu’est-ce que la « Torah » ?

5) Qu’est-ce que le Coran ?

6) Qu’est-ce que la Genèse ?

7) Qu’est-ce qu’un mythe ?

Mythes, religions et textes fondateurs

1) Qu’est-ce que la bible ? Quelle(s) religion(s) concerne-t-elle ?

2) En quoi la bible est-elle un « texte fondateur » ?

3) Quelles sont les trois grandes religions monothéistes ?

4) Qu’est-ce que la « Torah » ?

5) Qu’est-ce que le Coran ?

6) Qu’est-ce que la Genèse ?

7) Qu’est-ce qu’un mythe ?

Support : Extrait de « Afrique noire », l’arbre à soleils, de Henri Gougaud (manuel p171) Une légende africaine