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Blues Everywhere I Go – Samedi 12 mars 2016

Blues Everywhere I Go - Philharmonie de Paris...En route pour Chicago Lorsque la grande crise de 1929 jette les Noirs vers les villes du Nord, Chicago, Detroit, en quête de travail,

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SAMEDI 12 MARS 2016 – 20H30GRANDE SALLE

Blues Everywhere I Go

Barbara Hendricks, chantMathias Algotsson, piano, orgue B3Max Schultz, guitareClas Lassbo, contrebasseChris Montgomery, batterie

Barbara Hendricks se prêtera à une séance de dédicace à l’issue du concert.

FIN DU CONCERT VERS 22H15.

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« Non, je n’ai pas le cafard ! »« Memphis, ville du blues, berceau d’Elvis Presley. Nous avons emménagé… » C’est ainsi que Barbara Hendricks raconte son arrivée dans la fameuse ville, en 1962, à quatorze ans. Fille de pasteur, fille du Sud, née à Stephens, au cœur de l’Arkansas, elle a vécu à Little Rock, avant de déménager à Chattanooga, célèbre depuis que l’impératrice du blues, Bessie Smith, y a vu le jour, en 1894. Son parcours, dans le sillage d’un père très nomade, l’amène donc à Memphis. Pour beaucoup de jeunes comme Barbara, la cité du Tennessee est le lieu où tout commence, le long de cette ligne dorée du blues, de part et d’autre du Mississippi, une ligne de vie, où la musique noire a poussé, grandi, et s’est épanouie comme une fleur sauvage. En 1962, cela fait huit ans qu’Elvis, quittant, avec sa simple guitare, son appartement du 462 Alabama Street pour le local d’enregistrement de Sun, grava son premier hit, That’s All Right Mama. Pendant longtemps, l’auteur original de ce succès, le Noir Arthur Crudup, ne fut qu’une ombre lointaine dont l’œuvre fournira une riche matière aux rockers blancs des années 1960 (Led Zeppelin, Creedence, Canned Heat…). Il ne touchera aucun droit d’auteur, travaillera comme chauffeur de bus et mourra dans la misère en 1974.

Les belles histoires de Ma RaineyCrudup, l’ouvrier nomade, transmettait, comme tant d’autres, la belle et triste histoire du blues commencée à bord des « navires négriers », pendant les années 1780. Des dizaines d’Africains, arrachés à leur terre natale, entassés dans les cales, destinés aux marchés du Nouveau Monde pour servir d’esclaves. Il fallut au Noir – question de vie et de mort pour lui – accéder à la citoyenneté avant la liberté. La musique en serait le véhicule, la formule magique. « En musique, ils sont généralement plus doués que les Blancs, ils ont une oreille très juste pour la mélodie, et le rythme, et certains savent même inventer de petits airs », écrit le planteur et futur président Thomas Jefferson en 1786 dans ses Notes de Virginie.

On dit que le mot « blues » a été inventé par Ma Rainey, une flamboyante patronne de « minstrels » au début du XXe siècle. Ces caravanes itinérantes de cirque sillonnent les contrées reculées. Ma, lesbienne splendide, comédienne/chanteuse aux dents en or, enveloppée de boas, de plumes, de bijoux étincelants, auditionne des candidats qui rêvent de fuir leur misère. C’est ainsi qu’une femme, sous sa tente, un beau matin de l’année 1903, avec une vieille guitare, joue une musique lugubre, au rythme lent et

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majestueux, dont Ma, la reine du spectacle, n’a jamais entendu parler. Nous ignorons le nom de cette musicienne de la rue et des champs, si importante pour l’Histoire. Pressée de questions sur l’identification de cette musique, Ma lâchera : « C’est… du blues ! », terme emprunté à l’expression « I’v got the blues » (j’ai le cafard). Elle engage alors des chanteurs de blues, compose des morceaux bientôt célèbres comme See See Rider Blues ou Bad Luck Blues.

Le blues se répand comme une jolie fièvre à travers le Mississippi, la Géorgie, et tout le pays, donnant de l’espoir à une communauté noire en mal d’avenir. Des gamines, fugueuses ou orphelines, prennent la route, interprètent le folklore, envahissent théâtres et minstrels. De ces centaines de noms, au sommet de l’affiche à l’époque (1920-1929), seul a survécu le souvenir de Bessie Smith, la plus grande chanteuse de blues de tous les temps, un lance-flammes, selon le saxophoniste de jazz Mezz Mezzrow. Formée à l’ombre de Ma Rainey, elle dispose d’un équipage à ses ordres – valets, cuisinier, musiciens, manager – et fait le bonheur de la presse, boit, se bat avec son amant Jack Gee qui tire sur elle, chasse de sa propriété, à coups de balai, des « chevaliers » du Ku Klux Klan. Son Back Water Blues, sur la crue, en 1921, du Mississippi, est plus connu que les récits, pourtant magnifiques, de Faulkner ou de Langston Hughes. Bessie meurt en 1937 à la suite d’un accident de voiture, sur une route du sud, victime selon la légende de la ségrégation. Elle aurait attendu, en perdant son sang, l’ambulance africaine-américaine arrivée tardivement.

Chercher la perle avant sa disparitionElle n’est bien sûr pas la seule à sillonner le territoire. Il y a les hommes ! Les historiens auront retracé les vies fugitives des bluesmen, dont les épopées personnelles se confondent avec celle du siècle américain, Charles Patton, le dragueur et soulard invétéré, Son House, le paysan évangéliste, ou Robert Johnson, le mystique, auteur des classiques, Sweet Home Chicago, Love In Vain (que reprendront merveilleusement les Rolling Stones). Tous naviguent du côté de la fameuse ligne dorée du Mississippi, suivent le chemin de fer, jouent pour les ouvriers le samedi soir, bravant les balles perdues. Des cabanes de planches vite montées et démontées servent de scène.

Ils espèrent être gravés sur la stèle, le disque. En 1920, le succès du premier blues gravé par hasard, Crazy Blues (75.000 exemplaires vendus), a convaincu

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les producteurs de poursuivre leurs efforts en direction de la communauté noire. La chanteuse, Mamie Smith, remplaçait ce jour-là en studio une artiste blanche. Le blues devint une valeur marchande sous l’appellation, douteuse de « race records » (enregistrements ethniques). En 1926, Paramount écoule 100 000 exemplaires du 78 tours Long Lonesome Blues du guitariste et chanteur Blind Lemon Jefferson, fils de modestes cueilleurs de coton, qui se plaindra de ne pas toucher de royalties. Objets de commerce, les bluesmen n’en continuent pas moins de mener une existence à la belle étoile, dans une errance tragique à laquelle s’attache la beauté d’une musique et de ses serviteurs aux semelles de vent.

En route pour ChicagoLorsque la grande crise de 1929 jette les Noirs vers les villes du Nord, Chicago, Detroit, en quête de travail, les musiciens suivent. Le blues explose. La popularisation de la guitare électrique, les bars bruyants, la violence, les lumières artificielles qui ont chassé le lent mouvement des nuages et les nuits étoilées du sud arrachent le blues moderne à sa fragile chrysalide rurale pour brûler. Entre 1947 et 1958, Muddy Waters enregistre une série de chefs d’œuvre, Rollin’ Stone, Hoochie Coochie Man. Une génération de guitaristes Otis Rush, Elmore James, Magic Sam, et Buddy Guy produisent une musique âpre, dans laquelle puisera Jimi Hendrix. Mais le blues semble déjà appartenir au passé. Ou du moins, la publicité nous le vend ainsi, comme une réserve indienne qu’il s’agit de préserver. En 1950, lorsque Big Bill Broonzy débarque en France, il est présenté comme « le dernier des bluesmen ». Combien seront-ils à porter l’ultime lueur sur l’autel ? Il en y aura toujours un, pour offrir le visage de la vieillesse et de la fin alors que les nouvelles générations noires préfèrent le rhythm and blues, et bientôt le rap. Si l’on excepte les trois années de science-fiction qu’il a vécues sous le soleil aveuglant de Jimi Hendrix, le blues a pris ses quartiers crépusculaires, et il s’en accommode plutôt bien, occupant avec constance le fond de l’air, orageux ou ensoleillé, comme un oxygène indispensable. À la manière de la littérature, il s’est fondu dans le paysage, suave sur les rives californiennes, épicé et festif à La Nouvelle-Orléans, électrique et dru en ville, primaire au creux du delta du Mississippi, heureux dans son rôle de chef d’œuvre en péril. Sa coquetterie et sa légende.

Stéphane KoechlinAuteur de Le Blues, Les Musiciens du Diable, Le Castor Astral, 2014.

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Entretien avec Barbara Hendricks

Dans le blues, il est question de droits civiques pour les Noirs. Est-ce la raison de votre implication dans cette musique ?Je suis quelqu’un qui cherche toujours à aller plus loin. Depuis 20 ans, je suis étudiante du jazz. Aussi ai-je voulu approcher les racines de cette musique, en allant voir le blues de près, comme je le fais d’ailleurs avec la musique classique. Je pensais que c’était un genre pour les hommes mais de nombreuses femmes chantent le blues. C’est une autre langue que celle du Requiem de Mozart mais elle exprime la même chose : des émotions, de souffrance et de joie. Le blues a accompagné la lutte des Noirs pour leurs droits humains, contre l’injustice. Je l’ignorais… Fille de pasteur, et alors que le blues vient des negro-spirituals, je n’écoutais cette musique que de loin. Parce que c’était considéré comme la musique du diable, qu’on chantait dans les bars où l’on buvait de l’alcool. J’ai été touchée par cette musique, qui était finalement très proche de moi. Alors qu’au début c’est pour mon instruction personnelle que je m’y étais intéressée, j’ai eu envie de partager cela avec le public.

Chanter du blues, est-ce pour vous le même plaisir que de chanter du Poulenc ou du Schubert ? Est-ce très différent sur un plan technique ? Ce n’est pas plus facile que l’opéra. En réécoutant des interviews, je me suis rendu compte que ma voix changeait selon que je m’exprimais en français ou en anglais. C’est exactement ça la différence quand je chante du Poulenc, du Schubert ou du blues : parce que chaque compositeur à sa langue à lui. Est-ce le même plaisir ? Quand je chante, je suis entièrement dans ce moment-là, et il m’est impossible de comparer avec d’autres moments. J’ai en tout cas besoin d’avoir tout ce répertoire-là. De chanter du blues puis d’aller chanter du Fauré. J’ai besoin de variété. C’est comme pour la cuisine : contrairement à d’autres, je ne peux manger la même chose à tous les repas. Je suis une curieuse.

La voix, c’est le plus bel instrument de musique ?Oui. Mais j’aime écouter du violoncelle, de la clarinette, du hautbois. La musique de chambre en général. Le blues, c’est comme la musique de chambre : il faut toujours être à l’écoute des autres musiciens.

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Depuis 1994, vous êtes l’invitée de festivals de jazz. Vous les appréciez ?Un festival, c’est très bien, car beaucoup de musiciens y passent, de sorte qu’on a la possibilité de se rencontrer entre artistes, de prendre le petit-déjeuner ensemble, d’écouter des concerts… Avec le jazz, il y a l’ambiance particulière des jam-sessions, après les concerts. Je me souviens d’un moment extraordinaire, émouvant, avec B.B. King lors de mes débuts dans le blues. Mais il ne faut pas être un couche-tôt, ce que j’ai tendance à être. Ce qui ne m’empêche pas, partout, d’aller à la rencontre de mon public, d’être disponible.

Qui dit jazz et jam-session dit improvisation. Vous êtes douée pour cela ?Improviser, je fais ça aussi quand je chante du baroque. Parce que personne n’écrit les cadences… Mais la pratique du jazz m’a beaucoup aidée à improviser, quand je chante Haendel, par exemple.

Propos recueillis par Olivier Vannieu

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Barbara HendricksCitoyenne suédoise née aux États-Unis, Barbara Hendricks a obtenu sa licence de musique à la Juilliard School of Music de New York, après avoir obtenu sa licence de mathématiques et chimie à l’âge de 20 ans à l’Université de Nebraska. En 1974, elle fait ses débuts à l’opéra en en récital aux États-Unis et en Europe et depuis lors, sa carrière et son activité artistique n’ont cessé de progresser, faisant d’elle une des artistes les plus aimées et les plus admirées au monde. Elle s’est produite sur les plus grandes scènes d’opéra, salles de concerts et festivals, sous la direction des plus grands chefs de notre époque. Reconnue comme une des récitalistes les plus actives de sa génération, elle s’est distinguée comme une interprète majeure du répertoire du lied allemand, mais aussi comme une ardente défenseuse de la musique française, américaine et scandinave. En 1994, elle a fait ses débuts au Festival de Jazz de Montreux, et participe depuis régulièrement à des festivals de jazz de renommée internationale. Barbara Hendricks a vendu plus de 14 millions de disques en ayant enregistré près de 100 CD. En 2006, elle lance son propre label de disques, Arte Verum, pour lequel elle enregistre désormais en exclusivité. Activiste des droits humains, elle travaille pour le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés depuis 1987 et a été nommée Ambassadrice Honoraire à Vie de l’UNHCR en 2007. En 1998, elle

crée la Fondation Barbara Hendricks pour la Paix et la Réconciliation afin de personnaliser sa lutte pour la prévention des conflits dans le monde et de faciliter la réconciliation et encourager la paix. Parmi les nombreux prix et récompenses, aussi bien pour son travail artistique que pour son engagement humanitaire, elle a été promue au rang de Chevalier de la Légion d’Honneur et est Commandeur des Arts et Lettres. Elle a reçu le prix Prince des Asturies (Espagne) et la médaille d’Or Royale de Suède. Barbara Hendricks est membre de l’Académie Royale de Suède. Son autobiographie, Ma Voie a été publiée en français, anglais, suédois et espagnol.

Mathias AlgotssonNé en 1971, le pianiste et compositeur Mathias Algotsson a étudié au Conservatoire Royal de Musique de Stockholm de 1992 à 1996. Depuis lors, il s’est produit à travers le monde aux côtés d’artistes tels que Barbara Hendricks, Magnus Lindgren, Margareta Bengtson (The Real Group) et Rigmor Gustafsson. Il explore de nombreux styles musicaux et est un compositeur très apprécié ; il a notamment écrit de la musique pour chœur pour le S:t Görans Chamber Choir et pour le Gustaf Sjökvist Chamber Choir, ce dernier lui ayant commandé une œuvre qui sera créée en mai 2016. Mathias Algotsson joue également souvent en plus petite formation, en solo ou en duo avec Margareta Bengtson. Il a également son

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propre ensemble avec lequel il a déjà enregistré cinq albums en formation de trio avec piano. Fin 2015, son dernier opus, Home at Work, a donné lieu à de nombreux concerts dont un concert exceptionnel au Stockholm Concert Hall. Mathias Algotsson est le seul musicien non-saxophoniste à avoir reçu le Arne Domnérus Award « Guldsaxen », un des plus prestigieux prix musicaux suédois.

Max Schultz Né en 1960 à Stockholm, le guitariste suédois Max Schultz est également compositeur de jazz, de blues et de pop. Il commence la guitare à l’âge de 10 ans après avoir assisté à un concert de Jimi Hendrix à Stockholm. Sa carrière débute en 1979 au sein du groupe Pure Liquids avec lequel il participe à de nombreuses émissions à la télévision suédoise. Il travaille ensuite pendant 7 ans avec le groupe Mint, qui développera entre autres des collaborations avec des musiciens indiens ; il fera avec eux de nombreuses tournées en Scandinavie et partout dans le monde, notamment à Singapour, à Bombay, à Cuba, au Nicaragua et au Festival de Jazz de Montreux. Max Schultz remporte le prix Rikskonserter et un Caprices Award Jazz en 1993 pour son album avec Joakim Milder (saxophone), Christian Spering (basse) et Magnus Grahn (batterie), formation qui portera ensuite le nom de Max Schultz Band. Il a aussi travaillé avec de nombreux musiciens tels que Håkan Broström, Herbie Hancock, Bob Moses,

Nils Landgren, Esbjörn Svensson (E.S.T.), Svante Thuresson, Anna Nederdahl, Tommy Körberg et a participé à des albums studios avec Marie Fredriksson ou encore Rebecka Törnqvist.

Clas Lassbo Le bassiste Clas Lassbo est né à Borlänge en 1983. Il commence à jouer de la basse électrique dès l’âge de 10 ans, et la contrebasse dès 14 ans. Il étudie au Conservatoire Royal de Musique de Stockholm de 2004 à 2006 et commence tout de suite sa carrière dans des styles musicaux aussi variés que le jazz, la pop, la soul, le rock et le folk. Il a participé à plus de 50 enregistrements, a également enregistré des musiques de films pour le cinéma et la télévision, a pris part à de nombreuses émissions télévisées et a aussi travaillé comme musicien dans le domaine du théâtre. Il a joué aux côtés d’artistes tels que Jonas Knutsson, Paavo, Emil Jensen, Josefine Lindstrand, Miss Li, Barbara Hendricks, Linda Ström (Cookies & Beans) ou encore le Norrbotten Big Band. Ses tournées hors de Suède l’ont emmené en Norvège, au Danemark, en Finlande, Estonie, Lettonie, Allemagne, France, Pays-Bas, Belgique, Angleterre, Irlande et aux États-Unis.

Chris MontgomeryChris Montgomery est souvent décrit comme le batteur le plus talentueux et le plus excitant de la scène jazz de la côte suédoise. Il fait partie de cette jeune

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génération de talents qui ont émergé en Suède, partageant sa passion avec les ensembles de jazz les plus créatifs du pays. Né en 1979 à Karlstad, Chris Montgomery commence à jouer à l’âge de 13 ans ; il étudie ensuite les percussions avec Anders Jormin à l’École de musique et d’art dramatique de l’Université de Göteborg. Il a déjà joué avec de nombreux musiciens suédois, dont Palle Danielsson, Rigmor Gustafsson, Barbara Hendricks, Magnus Lindgren, Jeanette Lindström, ainsi qu’avec le Bohuslän Big Band. Il a participé à plus de 20 enregistrements et se produit régulièrement à travers la Suède, mais également partout en Europe.

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— LES MEMBRES DU CERCLE D’ENTREPRISES —

PRIMA LA MUSICA

Intel Corporation, RenaultGecina, IMCD

Angeris, Artelia, Batyom, Dron Location, Groupe Balas, Groupe Imestia, Linkbynet, UTBEt les réseaux partenaires : Le Medef de Paris et le Medef de l’Est parisien

— LE CERCLE DES GRANDS DONATEURS —Anne-Charlotte Amory, Patricia Barbizet, Jean Bouquot, Dominique Dessailly et Nicole Lamson, Xavier Marin,

Xavier Moreno et Marie-Joséphine de Bodinat-Moreno, Jay Nirsimloo, Philippe Stroobant, François-Xavier Villemin

— LA FONDATION PHILHARMONIE DE PARIS —

— LES AMIS DE LA PHILHARMONIE DE PARIS —

PATRICIA BARBIZET PRÉSIDE

LES AMIS DE LA PHILHARMONIE DE PARIS,

LA FONDATION PHILHARMONIE DE PARIS

ET LE CERCLE DES GRANDS DONATEURS.

LA PHILHARMONIE DE PARIS REMERCIE

— SON GRAND MÉCÈNE —

V :

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LOGO AIRFRANCE Partenaire Officiel

Nº dossier : 2009065E

Date : 12/03/09

alidation DA/DC

alidation Client

P296C

P032C

— LES MÉCÈNES ET PARTENAIRES DE LA PROGRAMMATION

ET DES ACTIVITÉS ÉDUCATIVES —

Champagne Deutz, Fondation de France, Fondation PSA Peugeot Citroën, Fondation KMPGFarrow & Ball, Demory

— LES MÉCÈNES ET PARTENAIRES DU PROGRAMME DÉMOS 2015-2018 —

Philippe Stroobant, l’Association des Amis de la Philharmonie

24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCETél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87Web : www.carrenoir.com

SNCFSNC_10_3716_FONDATION SNCF 201115/12/2011

ÉQUIVALENCES QUADRI

CYAN 60% MAGENTA 100% JAUNE 33%Ce fichier est un document d’exécution créé sur Illustrator version CS3.

Remerciements donateurs_17_09.indd 1 20/10/2015 14:18