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Newsletter- Août 2012- Nº13 - Août 2012

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Newsletter- Août 2012-Nº1

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

1 | Août 2012

Nous nous sommes sûrement tous un jour ou l’autre de-mandé comment notre pays et notre économie nationale se sont maintenus durant toutes ces longues années de guerre ? Comment avons-nous pu survivre dans un environnement instable et incertain alors que le monde qui nous entoure avance à grande vitesse et que nous reculions au même rythme à contre-courant ? Comment avons-nous résisté économiquement alors que toutes les données négatives nous poussaient à la dérive ? La réponse à ces questions est très claire : notre éco-nomie locale s’est maintenue durant toutes les années de guerre et a pu survivre jusqu’à présent grâce à ses trois piliers centraux et vitaux : la communauté d’expa-triés dans le monde, le secteur privé et les ressources humaines.

Il est donc crucial dans ces moments difficiles que nous traversons, tant au niveau local que régional et même encore international, de : – maintenir notre économie libanaise, libre et indépendante des ti-raillements politiques qui enveniment le monde des affaires, – offrir des opportunités à nos ressources humaines qui quittent constamment le pays, – maintenir des liens étroits avec nos expatriés qui représentent le vrai « pé-trole » libanais, le pétrole que nous devons chercher et maintenir à jamais ! Notre pays est désormais connu pour avoir exporté l’alphabet, pour constam-ment exporter ses cerveaux, ses talents, ses jeunes, ses familles, ses entre-prises... mais surtout pour importer les problèmes des autres sur notre terre. Notre communauté d’expatriés constitue une de nos plus grandes ressources. Leurs transferts de fonds et leurs investissements contribuent positivement à notre croissance économique. Leurs visites périodiques et régulières à leur terre d’ori-gine soutiennent clairement notre secteur touristique et les échanges commer-ciaux qu’ils développent, nous incitent à créer de nouveaux marchés. Il est clair que nous pouvons et devons beaucoup mieux exploiter cette mine d’or négligée ! L’homme d’affaires libanais est renommé pour ses capacités à s’adapter très rapi-dement aux situations difficiles et à tout changement brusque et inattendu de son environnement. Il a acquis l’expérience de substituer certaines crises en opportunités et a surtout appris à transformer les défaites en succès. Son courage l’a toujours poussé à continuellement investir malgré les risques et incertitudes qui l’entourent. Nous sommes fiers de notre secteur privé libanais et de nos sociétés qui ont réus-si, malgré les guerres et les instabilités, à surmonter tous les obstacles et qui se sont étendues dans le monde entier selon des normes internationales et suivant une gouvernance de haute qualité. Notre secteur privé est connu pour être un des plus performants de la région. Ce n’est que grâce à son développement et son expan-sion que nous pouvons espérer bâtir une croissance régulière stable et continue. Nos entreprises, dont la croissance constitue « l’oxygène « de notre économie, ar-rivent à se maintenir et à se développer grâce à leurs dirigeants qui sont continuel-lement poussés par une volonté farouche de réussir, qui sont motivés à aller de l’avant et qui dessinent des stratégies de croissance claires selon des plans prédéfinis. Nous avons des conseils d’administration efficaces, des comités exécutifs perfor-mants et des comités d’audit méticuleux et réguliers : on ne peut s’empêcher donc de se demander s’il serait possible un jour d’appliquer cette « formule magique « à notre secteur public et d’essayer de gérer notre pays comme une grande société ! Mais il est certes inutile de s’aventurer dans cette métaphore vu que les ingré-dients de réussite ne sont pas regroupés : il n’y a aucune volonté commune, mais, par contre, plusieurs résolutions contradictoires entre les partenaires, il n’y a pas une seule vision claire qui regroupe les protagonistes autour d’objec-tifs communs, mais plusieurs concepts qui tournent autour d’intérêts personnels. Les stratégies qui sont rarement tracées ne sont maintenues qu’à très court terme et changent continuellement avec les permutations fréquentes des décideurs. Nos infras-tructures sont quasi inexistantes et il existe très peu de plans viables pour les bâtir avec des moyens utopiques. Quant au recours aux créanciers, il est de plus en plus difficile vu que ces derniers sont méfiants et prêtent difficilement à une « société « rongée par une corruption galopante. Les dépenses sont en augmentation continue et créent un déficit récurrent sans aucun plan clair de restructuration et de réduction de coûts. Nous assistons continuellement à des conflits entre partenaires au lieu de complémenta-rité qui est indispensable pour la réussite des projets. Nous sommes témoins d’une inca-pacité totale de procéder à des appels d’offres basées sur des cahiers des charges clairs et transparents qui pressent à prendre la meilleure décision pour le bien général et non à ac-cepter des solutions de compromis peu productives et efficaces, sans vainqueur et vaincu. Si cette « société » devrait porter un nom, ce serait Liban S.A.R.I. : Société à respon-sabilité inexistante.

Par Dr Fouad ZMOKHOL

Liban S . A . R. I . – S o c ié té A Respo nsabilité I nex istante

E dito rial

Le Co nseil d' A dministratio n

P ré sidentDr. Fouad ZmokholZimco Printing Press sarlEmail: fouad @zimcogroup.com

V ic e- P ré sidentClaude J. BahsaliITG (Holding) salEmail: [email protected]

T ré so rierPatrick FarajianSociété SodetelEmail: [email protected]

S ec ré taire G é né raleDr. Ahmad HageEmail: [email protected]

M embresMichel AsseilyPrime Investment SALEmail: [email protected]

Nabil GemayelGemayel Frères salEmail: [email protected]

Jean HleissAdir InsuranceEmail:[email protected]

Carine HusniHeliozid Technologies sarlEmail: [email protected]

Sami RizkEmail: [email protected]

Pierre SayeghSociété Librairie du Liban Éditeurs salEmail: [email protected]

Jamil TalebDar el-Handasah, Nazih Taleb & PartnersEmail: [email protected]

Samir TawiléIntercontinental Bank of Lebanon salEmail: [email protected]

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D'entreprises Libanais

Immeuble Sarraf, 12e étageAvenue de l'Indépendance, Achrafieh, BeyrouthTél : + 961 1 320 450 | + 961 3 289 800Fax : + 961 1 320 395Email : [email protected]: www.rdc.org.lb

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | جتمع رجال الأعمال اللبنانيني

2 | Août 2012Sommaire

Editorial du Président (Français)Tribune LibreTables Rondes et DébatConférence de presse concernant le nouveau projet sur l’Assurance Vieillesse présenté par le RDCLTable ronde avec le Président du Conseil d’Etat, le juge Chucri SaderConférence - Débat: « La Crise Economique du Printemps Arabe et en Europe et son Impact sur l’Economie Libanaise »Table ronde avec le Président de la CGTL M. Ghassan GhosnTable ronde: «Budget 2012: Paramètres et propositions»Table ronde avec la Directrice Générale Adjointe du Fonds Monétaire (FMI) Nemat ShafikTable ronde sur les Chèques CommerciauxRéunion du Comité Fiscal du RDCL avec Mr Alain Bifani concernant le financement des sociétés «Holdings»Table ronde sur le «Financement des Entreprises Libanaises»

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ConférencesParticipation du RDCL au colloque «Pour une Gestion durable de notre Territoire»Participation du RDCL au «Forum Régional du Français Professionnel»Participation du RDCL aux tables rondes organisées par la Banque MondialeParticipation du RDCL à la conférence «The Lebanese NGO Donor Fair»Participation du RDCL à la Conférence «Introducing Lebanon New Capital Markets Law»

Activités Externes et RéceptionDéjeuner-débat avec le Ministre de l’Économie et du Commerce S.E M. Nicolas NahasHappy Hour des Fêtes - Décembre 2011Déjeuner-débat avec le Président de Renault-Nissan M. Carlos GhosnHappy Hour de Pâques - Avril 2012

Visites au RDCLVisite d’une délégation d’hommes d’affaires SoudanaisVisite d’une délégation du Comité Économique et Social Européen (CESE)Visite d’une délégation de l’Ambassade Américaine au LibanVisite d’une délégation de «LEAD»Rencontre avec des représentants «d'IDAL»Réunion avec la Chambre de Commerce Franco-Libanaise (CCFL)Visite des représentants de «l'Agence Française de développement (AFD)»Visite de l'Association pour la protection du Jabal MoussaVisite d'une délégation Américaine du «National Council for US-Arab Relations» (NCUSAR)Réunion avec les représentant du project LEAP « The Lebanon Employment Assistance to people with disabilities»

Réunion ExterneRéunion avec le responsable du service économique régional françaisRéunion avec le directeur régional de l’UNIDORéunion avec le Ministre de l’Économie et du Commerce S.E M. Nicolas NahasVisite au Président de la République Libanaise le Général Michel SleimanVisite au Premier Ministre M. Najib MikatiVisite au Ministre du Travail S.E M. Sélim JreissatiVisite au nouvel Ambassadeur de France S.E M. Patrice Paoli

Etudes et PositionsAccord avec le CGTL sur la hausse des salaires

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | جتمع رجال الأعمال اللبنانيني

3 | Août 2012

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Projets DiversParticipation du RDCL au Forum des métiers à l'ESAParticipation du RDCL à la proposition «Global Social Venture Competition (GSVC)»

Suspension des Prêts Subventionés

Infos des MembresMr. Zafer Chaoui reçoit le Prix d’Excellence de l’Industrie LibanaiseMr. Habib Hatem, élu Président du «Swiss Business Council - Lebanon»Mr. Elie Ziadé élu pour la 2ème fois président de la FMBAMr. Assaad Mirza réélu président de L'ACALChristine Sfeir, nommée Femme d’Affaires de l’AnnéeSodeco Gestion-nouvelle agence à ClémenceauCommercial InsuranceProjet Hawa AkkarLe RDCL perd un de ses pilliers, «Hommage à Jean Claude Boulos»

Assemblées GénéralesAssemblées Générales Ordinaire et Extraordinaire

Article«Pour un rôle accru de prospective et de leadership des organismes économiques» par SEM Roger Dib« La satisfaction nationale brut, vers un nouveau paradigme économique » par Mr Roger Nasnas« ...Lorsqu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer » par Dr Fouad Zmokhol«A propos de table ronde» par Mr Fouad Tabet «Cessez d’exporter nos jeunes et nos talents et d’importer les problèmes du monde» par Dr Fouad ZmokholBusiness in Beirut, «the Economist Magazine»

AnnexesCompte rendu de la conférence - débat: « La Crise Économique du Printemps Arabe et en Europe et son Impact sur l’Economie Libanaise »Compte rendu de la table ronde: «Budget 2012: Paramètres et propositions»Compte rendu de la participation du RDCL au colloque «Pour une gestion durable de notre territoire» Compte rendu de la participation du RDCL au «Forum Régional du Français Professionnel»Compte rendu de la participation du RDCL aux tables rondes organisées par la Banque MondialeCompte rendu du déjeuner-débat avec le Président de Renault-Nissan M. Carlos GhosnCompte rendu de la réunion avec le Ministre de l’Économie et du Commerce M. Nicolas NahasCompte rendu du déjeuner-débat avec le Ministre de l’Économie et du Commerce M. Nicolas NahasCompte rendu de la participation du RDCL à la conférence «Introducing Lebanon New Capital Markets Law»Compte rendu de la table ronde sur le financement des Entreprises LibanaisesCompte rendu de la table ronde sur les Chèques CommerciauxCompte rendu de la table ronde avec la Directrice Générale Adjointe du Fonds Monétaire (FMI) Mme Nemat ShafikCompte rendu de la Tables ronde avec le Président de la CGTL M. Ghassan GhosnCompte rendu de la Tables ronde avec le Président du Conseil d’Etat, le juge Chucri SaderCompte rendu de la conférence de presse sur le nouveau projet sur l’assurance-vieillesse présenté par le RDCL

Editorial du Président (Arabe)

Sommaire

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4 | Août 2012

T ribu ne Libre

T ribu ne Libre

Juin 2012

Celui qui, comme moi, regarde aujourd’hui le RDCL plutôt de dehors que de « dedans » a cer-tains avantages, dont l’objectivité.

De plus, je profite de l’oc-casion qui m’est offerte de parler « librement » dans cette Tribune pour évaluer avec franchise et

lucidité les résultats du parcours du RDCL depuis que j’ai participé à sa création en 1988. Il est vrai que la critique est aisée mais l’art est diffi-cile! Quel est « l’art » qui est vraiment demandé aux RDCéliens?

A la création du RDCL, l’objectif était de rendre l’environnement des affaires au Liban autrement « meilleur » à tous points de vue de ce qu’il était et de ce qu’il est… Les jeunes du RDCL (et les moins jeunes) étaient enthousiasmés et ils étaient déterminés avec leur dynamisme et leur conviction à réussir ces objectifs.

Qu’en est-il après 25 ans d’existence du RDCL? Avons-nous réussi à être ce levain qui devait, devrait influencer / changer / améliorer la pâte ?

Je reconnais que les tentatives au cours de toutes ces années ont été laborieuses et nom-breuses. Les divers membres des Conseils d’ad-ministration et les Présidents qui se sont succédé au RDCL n’ont pas économisé leurs efforts. Mais, avons-nous été ce facteur de changement réel et profond dans le climat du monde des affaires au Liban ?

Avons-nous réussi à ne pas être « domestiqués » par les politiciens libanais? Je me rappelle encore le conseil que m’a donné un jour un ministre de l’Economie (au Liban) : « ne laissez pas les poli-ticiens vous domestiquer vous, jeunes hommes d’affaires libanais ! »

La réalité au Liban, c’est que les « moins jeunes » patrons ont montré qu’en général, ayant assez

roulé leur bosse dans la « chose » publique, ils seraient dans leur fort intérieur bien contents de récolter les fruits de leurs efforts passés à faire du lobbying, par quelque portefeuille ou autre honneur ressemblant !...

Vous me direz : c’est… humain. Peut-être.

Mais le RDCL n’a pas été créé dans cet esprit et le but de son existence c’était de réussir à faire, le changement. La réalité aujourd’hui c’est que les RDCéliens moins jeunes, comme moi, ont heureusement laissé petit à petit la place aux plus jeunes, et c’est certainement un grand atout.

Le passé n’étant plus entre nos mains, utilisons l’expérience acquise pour faire mieux, beau-coup mieux, beaucoup plus ! La vérité c’est que le président actuel du RDCL nous montre (presque) tous les jours qu’il est lui, en droite ligne dans l’exécution des souhaits des fonda-teurs et de tous ceux qui, au fil de toutes ces années, n’ont pas pu réussir à réaliser le rêve, la mission du RDCL. On sent clairement que le Président en exercice du RDCL se sent investi, et de l’expérience des 25 ans du RDCL, et de la nécessité de réussir la mission du RDCL: rap-peler, marteler, insister et animer les autres « instances » économiques de notre pays. La communauté des affaires doit aller plus fort, plus loin, moins timidement, et avec une pro-fonde conviction pour mobiliser nos leaders po-litiques et les « forcer » à raisonner juste, à réfléchir honnêtement, à oublier leurs intérêts, leur égoïsme politique, pour penser, pays, na-tion, long terme, avec long souffle et… désinté-ressement !

Fouad Zmokhol, tu es sur la bonne voie. Tous mes souhaits pour que le RDCL, grâce à toi, avec toi et… après toi réussisse sa mission de change-ment dans l’excellence, pour le plus grand bien du Liban et des entreprises libanaises.

Bonne chance.Raphaël Debbané

Par Raphaël Debbané (membre fondateur du RDCL)

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5 | Août 2012

Le RDCL a organisé le Mardi 27 Septembre 2011 une conférence de presse dans le but de présen-ter son projet sur l’Assurance vieillesse, étudié et préparé par le Comité des Affaires Sociales au sein du rassemblement.

Ce projet a été communiqué aux différents acteurs concernés, notamment le Ministère du tra-vail, le Comité Parlementaire en charge de la finalisation de la loi sur le régime des retraites ainsi qu’aux instances économiques.

En annexe : Le projet proposé par le RDCL p 99

Le RDCL a organisé le Mer-credi 2 Novembre 2011 une table ronde avec le Président du Conseil d’Etat, le Juge Chu-cri Sader pour discuter le renvoi du décret gouvernemental rela-tif aux augmentations salariales (décision du 27 Octobre 2011), ainsi que des solutions alterna-tives se basant sur les dispo-sitions de la Constitution et du Code de Travail.

En annexe : Le communiqué de presse et compte rendu de la réunion p 95

Co nfé renc e de presse c o nc ernant le no u v eau pro j et su r l’assu ranc e- v ieillesse pré senté par le RDCL

T able ro nde av ec le P ré sident du Co nseil d’E tat, le j u ge Chu c ri S ader

T ables Ro ndes et Dé bats

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6 | Août 2012

T able ro nde av ec le P ré sident de la CG T L M . G hassan G ho snLe RDCL a organisé le Jeudi 25 Janvier une table ronde avec le Président de la CGTL M. Ghassan Ghosn pour discuter l’augmentation des salaires et la création d’une synergie entre Syndicats et Patronat sur les projets socio-économiques actuels.

En annexe : Le communiqué de presse et compte rendu de la réunion p 92

Co nfé renc e - Dé bat: « La Crise E c o no miq u e du P rintemps A rabe et en E u ro pe et so n I mpac t su r l’E c o no mie Libanaise »Le RDCL a organisé le Jeudi 24 Novembre 2011 une conférence – débat en collaboration avec le «MEREF» (Mouvement des Entreprises et Représentations Economiques Françaises au Liban), animée par le Pro-fesseur Jean Marc Daniel (Ingénieur Polytechnique, INSEA et Professeur Associé en Économie), à l’Ecole Supérieure des Affaires – ESA.

En annexe : Le compte rendu de la conférence p 60

T ables Ro ndes et Dé bats

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7 | Août 2012

T able ro nde: « B u dget 2 0 1 2 : P aramè tres et pro po sitio ns»Le RDCL a organisé dans ses locaux le Jeudi 16 Février 2012 une table ronde sur le thème : « Budget 2012 : Paramètres et Propositions» avec pour invités :

- le Professeur Joseph Gemayel - Doyen de la Faculté d’Economie à l’USJ

- Me Karim Daher - Avocat à la cour au Barreau de Beyrouth, Chargé de cours de droit fiscal à l’USJ

En annexe : Le compte-rendu de la table ronde p 62

T ables Ro ndes et Dé bats

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

8 | Août 2012

T able ro nde av ec la Direc tric e G é né rale A dj o inte du Fonds Monétaire International (FMI) Nemat ShafikLe RDCL a organisé une table ronde, le Mercredi 09 Mai 2012, avec la Directrice Générale Adjointe du Fonds Monétaire International (FMI), Nemat Shafik, afin d’évaluer «la santé» de l’économie liba-naise, notamment les conséquences des bouleversements régionaux sur la performance des secteurs productifs libanais. Shafik a insisté, entre autres, sur l’urgence de la mise en place d’une infrastructure capable de redonner confiance aux investisseurs et de redynamiser la croissance économique.

Cette rencontre a eu lieu en présence du Premier Vice Gouverneur de la Banque du Liban, Mr Raëd Charafeddine, du Président de l’Agence pour le Développement des Investissements au Liban (IDAL), Dr Na-bil Itani, ainsi que des présidents des instances économiques à sa-voir : Sheikh Fouad El Khazen (Président du Syndicat des Travaux Publics), Jacques Sarraf (Doyen des Industriels), Wajih Bizri (Pré-sident de la CCI), Maroun Chammas (Président de l’Association des Importateurs de pétrole), Assaad Mirza (Président de ACAL), Antoine Eid (Président de l’Association des Commerçants d’Achrafieh), Ziad Bekdache (Vice-Président de l’Association des Industriels), Edmond Jreissati (Président de la CCIA de Zahlé), Mohamad Saleh (Prési-dent de la CCIA de Saida), Mohamad Rahal (Président de l’Associa-tion des Economistes Libanais) Toufic Dabboussi (Secrétaire Général de la CCIA de Tripoli), Salim Saad (Secrétaire Général du Syndicat des Importateurs de Voitures) et Nabil Fahed (Vice President de la Chambre de Commerce de Beyrouth et Président du Syndicat des Propriétaires de Supermarchés), ainsi que des hauts responsables du secteur économique privé et certains membres du Conseil d’Adminis-tration du RDCL. Cette rencontre fut clôturée par un vin d’honneur.

En annexe : Le compte rendu de la table ronde p 87

T ables Ro ndes et Dé bats

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9 | Août 2012Tables Rondes et Débats

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10 | Août 2012T ables Ro ndes et Dé bats

T able ro nde su r les Chè q u es Co mmerc iau x

Le RDCL a organisé une Table Ronde le Jeudi 14 Juin 2012, concer-nant « Les Chèques Commerciaux : Postdatés, Endossés, Barrés … »

Cette rencontre a eu lieu en présence de plusieurs spécialistes ainsi que certains experts fiscaux, légaux et financiers, notamment: Me Pierre Kanaan (Chef du département juridique à la Banque Du Liban), le Juge Peter Germanos, Mr Adel Cortas (Ancien Ministre), M. Kamal Samaha (ancien membre de la Commission de Contrôle Bancaire), le Professeur Nasri Diab, Me Rony Araiji, Me Edmond Chammas, ainsi que des hauts responsables du secteur économique privé et certains membres du Conseil d’Administration du RDCL.

En annexe : Le communiqué de presse p 85

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11 | Août 2012T ables Ro ndes et Dé bats

Ré u nio n du Co mité F isc al du RDCL av ec M r A lain B ifani concernant le financement des Sociétés «Holding»Les membres du Comité Fiscal du RDCL ont tenu une réunion avec le Directeur Général du Ministère des Finances M. Alain Bifani, le Mardi 26 Juin 2012 au RDCL, concernant la nouvelle loi sur le financement des sociétés «Holding» et ce, en présence de plusieurs spécialistes en matière fiscale, légale et en finance.

L’application de la dite loi et les décrets y relatifs ont été discu-tés en détails par les participants notamment leur conséquence sur nos entreprises.

M. Bifani a pris note de tous les arguments exposés; il a été convenu d’attendre les commen-taires du Conseil d’Etat et d’agir conjointement en fonction.

Le résultat des efforts joints et du « lobby » fourni et assidu ont été constructifs, étant donné que le Ministère des Finances a suspen-du la décision concernant le finan-cement des sociétés « holding ».

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12 | Août 2012T ables Ro ndes et Dé bats

T able Ro nde su r le « F inanc ement des E ntreprises Libanaises»

Le RDCL a organisé une Table Ronde le Mardi 17 Juillet 2012, intitulée « Le Financement des Entreprises Libanaises : Les ac-tions préférentielles (Preffered

Shares) sont–elles un outil en-visageable ? ».

Nous rappelons que depuis plu-sieurs mois, le Conseil d’Admi-nistration du RDCL avait man-daté la « BEMO securitisation –BESEC » de mener une en-quête concernant les besoins du secteur privé en matière de financement sur base d’un échantillon représentatif d’en-treprises libanaises et d’inves-tisseurs institutionnel.

Au cours de cette réunion les résultats menées ont été pré-sentés et argumentés et des recommandations ont été formulées afin de permettre

une meilleure compréhension des enjeux économiques liés aux réformes en cours et une meilleure évaluation des at-tentes et des besoins de finan-cements des entreprises Liba-naises.

Cette rencontre fut clôturée par un vin d’honneur.

Les résultats de cette étude et enquête seront envoyés et sui-vis de prés avec les instances économiques ainsi qu’avec les commissions parlementaires et ministérielles concernées.

En annexe : Le communiqué de presse p 83

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13 | Août 2012

P artic ipatio n du RDCL au « F o ru m Ré gio nal du F ranç ais P ro fessio nnel» à L' E S ALe RDCL a activement participé au «Forum Régional du Fran-çais Professionnel» organisé par l’Ecole Supérieure des Af-faires (ESA), les 26 et 27 Mars 2012, en partenariat avec l’Ins-titut Français de l’Ambassade de France au Liban, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Pa-ris et l’Agence Universitaire de la Francophonie.

En annexe : L’intervention du Prési-dent du RDCL, intitulée «La langue française: Quel avenir?» p 70

P artic ipatio n du RDCL au c o llo q u e « P o u r u ne gestio n du rable de no tre territo ire» o rganisé par le F F ALe RDCL a activement participé au colloque « Pour une Gestion durable de notre Territoire » organisé par le Forum Francophone Français (FFA) à L’Ecole Supérieure des Affaires (ESA) les 28 et 29 Novembre 2011.

Le développement durable est une vraie tendance de fond, amenée à faire évoluer profondément nos entreprises, tout en protégeant notre environnement. Il est donc du devoir du RDCL d’en être le principal moteur et défendeur. Les attentes de la société sont considérables et reflètent le changement radical du paysage politique et économique mondial.

Le rôle de nos entreprises s‘est nettement renforcé et nous sommes désormais tenus d’obtenir des résultats dans des domaines qui relevaient auparavant des pouvoirs publics à titre exclusif. Voilà le pari que nous nous sommes lancés en pénétrant cette nouvelle phase cruciale du mouvement vers le développement durable !

En annexe : Présentation et feuille de route préparée et présentée par le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol p 68

Co nfé renc es

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14 | Août 2012

P artic ipatio n du RDCL au x tables ro ndes o rganisé es par la B anq u e M o ndiale

Le Président Dr Fouad Zmokhol a participé à deux tables rondes consultatives organisées par la Banque Mondiale sur les thèmes suivants:- «Jobs in the Middle East and North Africa (MENA re-gion): opening up opportunities for all.»- «Workers Protection Systems: the role of wage po-licy, pension, unemployment benefits and health insu-rance.»Les principaux points argumentées par le Président Zmokhol sont résumés ci-dessous:

La c ré atio n d’emplo is:

Il est indispensable que notre économie soit en mesure de créer environ 19 000 emplois par an face à une offre d’emplois de 3500 uniquement, représentant 5 fois plus ! Le secteur public étant saturé, notre seul recours reste le secteur privé, formé à 80 % de petites et moyennes entreprises (PME). Ainsi, afin d’encourager ces PME à croître et à offrir des opportunités d’emploi, il faudrait:1. Leur assurer des moyens de financement facilement accessible et à coût réduit.2. Faciliter la création des entreprises et leur fermeture en cas d’échec.3. Permettre l’emploi / licenciement suivant des contrats d’embauche ainsi que l’emploi en temps partiel.4. Proposer des primes ou « incentive taxes « aux nouvelles sociétés (start up) surtout au cours des années de démarrage.

L’au gmentatio n de salaires:

Le Président Zmokhol a réitéré sa position qui stipule que l’Etat ne devrait intervenir que sur le sa-laire minimum tout en rappelant que le problème majeur réside dans la baisse du pouvoir d’achat et du niveau de vie des ménages: conséquence de la crise économique mondiale. Il est crucial que les augmentations de salaires soient établies sur base de mérites, d’expérience et de réussite et non d’une manière unilatérale. Nous sommes partisans d’un réajustement du salaire minimum tout en permettant aux salaires des tranches supérieures à s’autoréguler par la loi d’offre et de demande et par la concurrence de l’emploi (au niveau de l’entreprise, entre les différentes entreprises et entre les pays limitrophes…). Il faut se mettre d’accord d’ores et déjà sur un processus/mécanisme régulier suivant les règles internationales, proposant une révision régulière du salaire minimum, se basant sur les taux d’inflation annuels (donnés par les organismes internationaux). D’autre part, l’objectif ultime devrait être de réduire les dépenses superflues des ménages: double facturation d’électricité et d’eau, dépenses de santé (en l’absence d’une sécurité sociale efficace), d’éducation (en l’absence d’une éducation publique de niveau acceptable), de transport (en l’absence de transport public). Ces objectifs ne pourront être atteints que par la participation du secteur privé et une restructuration complète de la politique sociale et économique, en priorité: l’assurance vieillesse, les transports publics, la couverture médicale, la supervi-sion des prix de la double facturation (eau / électricité..) avec des mesures à court, moyen et long terme.

Les retraites:

Le Président du RDCL a résumé le projet qui a été préparé et présenté par le RDCL en Septembre 2011, qui prend en compte les projets et les recommandations précédemment fournis et qui assure un salaire de fin de service égal à 40% du dernier salaire, divisant les contribuables en trois tranches en corréla-tions avec le salaire minimum, avec plafonnement.

En annexe : La présentation du Président du RDCL p71

Co nfé renc es

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15 | Août 2012

P artic ipatio n du RDCL à la c o nfé renc e « T he Lebanese N G O Do no r F air»Le RDCL a activement participé le 03 Mai dernier, à la confé-rence «The Lebanese NGO Donor Fair» organisée par “Middle East Partnership Initiative” (MEPI), “The Catholic Relief Ser-vice” (CRS) et l’Ambassade Américaine au Liban. Au nom du RDCL, le Président Fouad Zmokhol a essentiellement insisté sur l’importance du secteur privé, « colonne vertébrale » de notre économie locale, ainsi que sur les initiatives privées sociales qui avancent à grande vitesse par rapport au secteur public qui demeure désormais complètement «gelé». Nos sociétés, nos idées, nos ressources humaines et nos talents s’expor-tent dans le monde entier et nous importons par ailleurs les meilleures méthodes de gestion dans nos entreprises. Le concept de responsabilité sociale s’est rapide-ment développé au Liban et les entreprises libanaises soutiennent de plus en plus leurs communautés, dans différents secteurs, à différentes échelles et de différentes façons. Nous sommes fiers des multiples succès qui ont été réalisés ces dernières années dans ce domaine ; le RDCL joue un rôle important sur la scène économique afin de promouvoir ce concept qui pourrait offrir des avantages aux sociétés ainsi qu’à notre très cher pays. Les organisations non gouvernementales, présentes à la conférence, exposeront sans tarder leurs initiatives aux entreprises libanaises et le RDCL fera de son mieux pour transmettre les propositions et aider à trouver un financement aux différentes initiatives de la société civile à travers les entreprises privées. Ce n’est que par une forte implication du secteur privé et de la société civile que nous pouvons faire évoluer notre pays !

Co nfé renc es

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16 | Août 2012

Le RDCL a activement participé le Mardi 12 Juin 2012 à la conférence «Introducing Lebanon New Capi-tal Markets Law» organisée par «Data Investment Consult» avec la participation de la Banque Centrale et la bourse de Beyrouth «Beirut Stock Exchange»

En annexe : L'intervention du Dr Fouad Zmokhol p 81

Co nfé renc es

P artic ipatio n du RDCL à la Co nfé renc e «Introducing Lebanon New Capital Markets Law»

CARTE BLANCHE

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19 | Août 2012A c tiv ité s E x ternes et Ré c eptio ns

Dé j eu ner- dé bat av ec le M inistre de l’É c o no mie et du Co mmerc e S . E M . N ic o las N ahasLe RDCL a organisé le Jeudi 20 Octobre 2011 un déjeuner-débat avec le Ministre de l’Economie et du Commerce S.E M. Nicolas Nahas, au restaurant « Le Maillon » à Achrafieh, auquel ont participé une centaine de personnes environ.

Au cours du déjeuner, le Président Dr Fouad Zmokhol a remis un trophée au Ministre Nahas au nom du Conseil d'Administration, en reconnaissance et amitié du RDCL, dont il a été Vice-Président de 1993 à 1995. En annexe : Le communiqué de presse de l'évènement p 79

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20 | Août 2012Activités Externes et Réceptions

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21 | Août 2012A c tiv ité s E x ternes et Ré c eptio ns

Pour célébrer les fêtes de fin d’année, le Conseil d’Administration du RDCL a eu le plaisir d’inviter les membres et amis du RDCL au «Happy Hour des Fêtes » le Jeudi 15 Décembre 2011 au Métropoli-tain club aussi, où se sont retrouvés plus de soixante personnes.

Au cours de la rencontre, le Conseil d’Administration a remis à Mlle Adla Khlat un plateau en argent en signe de reconnaissance pour ses 18 ans passés au service du RDCL.

Happy Hour des Fêtes - Décembre 2011

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22 | Août 2012Activités Externes et Réceptions

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23 | Août 2012A c tiv ité s E x ternes et Ré c eptio n

Dé j eu ner- dé bat av ec le P ré sident de Renau lt- N issan M . Carlo s G ho snLe RDCL a organisé un déjeuner-débat avec Mr. Carlos Ghosn, Président de l’alliance Nissan-Re-nault, le Vendredi 16 Mars au res-taurant le Maillon, en présence de plus de 170 membres et invi-tés. Les membres du Conseil ont remis une plaque commémora-tive à M. Ghosn avec l’inscription «Un modèle de persévérance, d’efficacité et de réussite! Merci de lever si haut les couleurs du Liban dans le monde entier… »

En annexe : Le communiqué de presse. p 74

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24 | Août 2012Activités Externes et Réception

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25 | Août 2012A c tiv ité s E x ternes et Ré c eptio n

Le Conseil d’Administration du RDCL a eu le plaisir d’inviter les membres et amis du RDCL au « Happy Hour des Fêtes », sponso-risé par la Banque BEMO SAL- le Jeudi 26 Avril 2012 au Métropo-litain club.

Cette rencontre fut une occasion aux membres de se retrouver et de faire plus ample connaissance, de présenter leurs entreprises et leur domaine d’activité, et de dis-cuter les sujets d’actualité.

Happy Hour de Pâques - Avril 2012

Avec la Participation de

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26 | Août 2012Activités Externes et Réception

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27 | Août 2012V isites au RDCL

V isite d’u ne dé lé gatio n d’ho mmes d’affaires S o u danaisUne délégation d’hommes d’affaires Soudanais a rendu visite au Conseil d’Administration du RDCL, le Lundi 3 Octobre 2011 en présence du Consul Géné-ral du Soudan au Liban, Mr Samir Babatout. La visite avait pour but essentiel l’élaboration des relations bi-latérales, notamment la possibilité d’échanges com-merciaux entre le Liban et le Soudan et ont présen-té un aperçu sur leurs entreprises, leurs domaines d’activités. Selon les statistiques présentées, plus de 140 hommes d’affaires Libanais ainsi que quatre grandes banques libanaises seraient actuellement implantées au Soudan. L’entretien s’ouvrit par un ex-posé sur le parallélisme entre les deux pays, concernant les obstacles et les difficultés auxquelles font face les chefs d’entreprises. Par la suite, les invités ont salué le savoir-faire et la capacité des entrepre-neurs libanais ainsi que leur adaptation aux situations complexes et à la conjoncture difficile; ces derniers constituent -selon la délégation- un exemple inégalable pour tous les dirigeants de la région. Enfin, les membres de la délégation ont présenté un aperçu sur leurs entreprises, leurs domaines d’activité et ont enfin offert une plaque commémorative au Président Zmokhol.

V isite d’u ne dé lé gatio n du Co mité É c o no miq u e et S o c ial E u ro pé en ( CE S E )Une délégation du Comité Economique et Social Européen (CESE) a rendu visite aux membres du Conseil d’Administration du RDCL le Vendredi 7 Oc-tobre 2011. Le CESE est un organe consultatif de l’Union européenne (UE). Il assure la représentation des citoyens européens membres d’organisations économiques, sociales et civiques dans les 27 Etats membres. Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmo-khol a présenté aux invités la composition, la vision et les objectifs de notre rassemblement. Il a par la suite argumenté sur les projets en cours insistant sur les obstacles à nos initiatives et les problèmes majeurs auxquels font face les dirigeants d’entre-prises libanais. Les membres de la délégation ont exposé les objectifs de leur initiative ainsi que l’im-portance de la société civile et des partenaires so-ciaux pour nouer un dialogue constructif entre tous les organismes économiques locaux et régionaux. Le CESE permet aux représentants des organisations économiques, sociales, socioprofessionnelles et ci-viques de participer au processus d’élaboration des politiques et des décisions de l’UE. Il constitue à ce titre un intermédiaire privilégié entre ces organisa-tions et les institutions européennes.

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28 | Août 2012

V isite d’u ne dé lé gatio n de l’A mbassade A mé ric aine au LibanUne délégation de l’Ambassade Américaine au Liban a rendu visite au RDCL le Mardi 25 Oc-tobre 2011 en présence de quelques membres du Conseil d’Administration.

La discussion a porté sur des généralités écono-miques locales et régionales notamment les der-niers chiffres économiques du pays (inflation, croissance, chômage …), la croissance prévue pour l’année 2011, le développement et les op-portunités du secteur privé libanais en faisant ré-férence aux pays sous développés ayant réussi et leurs succès accomplis (ie : Afrique du Sud …). Ensuite, les membres de la délégation se sont penchés sur la position du RDCL concernant les derniers événements en cours, à savoir: le pro-jet de la hausse de salaires et leurs effets sur l’économie, le projet du budget 2012, le projet de l’Assurance Vieillesse, présenté par le RDCL en septembre 2011 ainsi que la crise en Syrie et ses répercussions économiques au Liban.

V isite d’u ne dé lé gatio n de « LE A D»Les membres du Conseil d’Administration du RDCL ont reçu le 20 Mars 2012 les membres du Conseil d’Administration de L.E.A.D -(Lebanese for Econo-my And Development). Mr Roy Badaro, à la tête de la délégation de LEAD et un des membres fondateurs du RDCL, a tout d’abord présenté les grandes lignes du projet proposé et les objectifs de leur initiative. Il a ensuite rappelé l’historique de la fondation du RDCL, commentant le rôle entrepris concernant les accords de la WTO (World Trade Organisation) et a insisté sur l’importance de la liberté économique, de la démocratie et de l’économie de marchés comme bases cruciales de notre système économique. Enfin, le « Manifesto » document en attaché, détaillant les motivations, les desseins et le plan d’action en cours entrepris par LEAD, fut distribué aux membres présents. Un tour de table a suivi durant lequel les membres présents du conseil du RDCL se sont infor-més sur les détails du projet puis ont commenté et argumenté la présentation de la délégation. Cette réunion introductive sera suivie dans le but d’iden-tifier certains projets communs à entreprendre, en l’occurrence la préparation d’un «National business agenda» pour l’économie libanaise. Nous croyons fermement que c’est par une synergie de nos efforts et des forces de la société civile et des associations économiques, que nous pourrons fortifier la pression sur nos décideurs et espérer des changements majeurs au niveau de notre économie et bâtir ensemble un avenir meilleur.

V isites au RDCL

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29 | Août 2012V isites au RDCL

Renc o ntre av ec des repré sentants « d' I DA L»

Ré u nio n av ec la Chambre de Co mmerc e F ranc o - Libanaise ( CCF L)

Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol a reçu le Mardi 17 Avril dans les bureaux du RDCL, la visite des représentants de l’Autorité pour l’In-vestissement et le Développement au Liban (IDAL). Le but de cette ren-contre est de créer une collaboration et une communication régulière avec notre rassemblement, afin de favoriser les investissements privés et offrir aux entreprises libanaises multiples avantages. La discussion a porté sur les projets futurs que le RDCL pourrait entreprendre conjoin-tement aux services de ses entreprises. L’objectif de l’équipe dirigeante d’IDAL d’établir un partenariat avec le RDCL est de pouvoir garantir et de faire bénéficier aux membres de notre rassemblement qui contribuent aux différentes industries au Liban, les divers avantages financiers et non-financiers que le gouvernement libanais assure à travers IDAL ainsi que pour jouer un rôle essentiel dans le développement de négociations qui visent à améliorer l’environnement aux investissements.

C’est dans cette optique, que quelques points essentiels pour le succès de cette collaboration, ont été suggérés et établis:

• Augmenter la visibilité des divers incitations fiscales qu’accorde le gou-vernement libanais à travers IDAL aux compagnies œuvrant dans les 8 secteurs promus à savoir, le tourisme, l’industrie, l’agro-industrie, les me-dias, la télécommunication, l’informatique et la technologie, et ceci à tra-vers des ateliers de travails ou des évènements organisés par le RDCL.

• Faire d’IDAL un partenaire essentiel de notre rassemblement durant les rencontres avec les délégations / investisseurs étrangers qui cherchent à s’établir au Liban.

• Etablir des ateliers de travail pour discuter des politiques d’investisse-ments dans les différents secteurs économiques.

Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol s’est réuni avec le Vice- Président Exécutif de la Chambre de Commerce Franco-Libanaise M. Pierre Rozek en visite au Li-ban. La Chambre de Commerce Franco- Libanaise a été créée en 1950 à l’initiative d’hommes d’af-faires Français et Libanais dont l’objectif est le développement des relations industrielles, com-merciales et financières entre les opérateurs des deux pays. Elle est présidée depuis 1986 par M. Jaques Saade, Président fonda-teur du groupe CMA CGM qui a

été rejoint par M. Pierre Rozek en 2009. Sa mission s’articule autour des trois grands axes suivants :

- Identifier et communiquer les atouts et opportunités offerts par le Liban dans les domaines de l’économie, de l’industrie et de la finance.

- Mobiliser les acteurs, investis-seurs existants et potentiels ain-si que les ressources locales.

- Saisir les perspectives de créa-tion ou de croissance de business pour la communauté d’affaires des deux pays.

Au terme de cette réunion, il a été convenu de :

- D'identifier et diffuser les pos-sibilités d’affaires au Liban, « vi-trine» des pays de la région.

- Promouvoir le «savoir- faire»Libanais et en particulier la qualité de la main d’œuvre, la productivité, son adaptabilité pour s’implanter à l’étranger.

- Informer les membres des deux associations sur les événements intéressants de la communauté des affaires de deux pays.

- Organiser conjointement des séminaires sur les investisse-ments au Liban dans les secteurs à fort potentiels : infrastructure, transport, eau, énergie, agro-ali-mentaire, industrie, tourisme…

- Conduire au Liban des missions notamment de PMI/PME et ac-cueillir des hommes d’affaires en France.

- Favoriser des réunions pério-diques et des synergies entres les membres du RDCL et la CCFL.

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30 | Août 2012

V isite des repré sentants de « l' A genc e F ranç aise de Dé v elo ppement ( A F D) »

V isites au RDCL

Nous avons reçu le Mardi 12 Juin dans les bureaux du RDCL, la visite des représen-tants de l’Agence Française de Développement (AFD), MM. Bertrand FICINI (Chef de Pro-jets, Division Education et For-mation Professionnelle) et Mi-houb Mezouaghi.

L’AFD est présente dans plus de 50 pays et favorise des ac-tions de développement portées sur le terrain par des Etats, des collectivités locales, des entre-prises publiques ou privées et des organisations non gouver-nementales. Les projets sou-tenus par l’AFD améliorent les conditions de vie des popula-tions, soutiennent la croissance économique et protègent la pla-nète : scolarisation des enfants, appui aux agriculteurs et aux petites entreprises, construc-tion d’infrastructures, protec-tion de maternelle et infantile, adduction d’eau, lutte contre le

réchauffement climatique…

Sa filiale Proparco, dédiée au développement du secteur pri-vé, soutient la création d’em-plois, la compétitivité des en-treprises et l’émergence de l’entreprenariat.

L’objectif de la rencontre était :

- D’évaluer les besoins du sec-teur de l’enseignement tech-nique et de la formation profes-sionnelle au Liban.

- D’identifier en concertation avec les entreprises Libanaises et les branches professionnelles les filières de formation répon-dant à une forte demande sur le marché du travail.

- De définir les modalités d’une intervention de l’AFD dans le secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

L’échange entre le RDCL et l’AFD a permis d’une part de partager un diagnostic sur les besoins de former une main-d’œuvre qualifiée de niveau technicien, notamment dans les filières industrielles.

D’autre part nous avons souli-gné l’intérêt de promouvoir le partenariat public-privé (PPP) dans la rénovation de la forma-tion professionnelle.

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31 | Août 2012

V isite de l' A sso c iatio n po u r la pro tec tio n du J abal M o u ssa

Certains membres du Conseil d'Administration du RDCL ont reçu le Mardi 12 Juin la visite de Pierre Doumet de l'Associa-tion pour la Protection du Jabal Moussa et PDG de la Cimenterie Nationale.

L’Association pour la Protection du Jabal Moussa (APJM) A/D 134 a été fondée en 2007 (Membres fondateurs: Nabil de Freige, Salah Honein, Armand Zouein, César Abi Khalil, Pierre Doumet-Prési-dent) dans le souci de préserver l’intégrité écologique et culturelle de la montagne du Jabal Mous-sa située dans le Ftouh Kesrwan entre les rivières de Nahr ed Da-hab et Nahr Ibrahim.

Le Jabal Moussa (www.jabal-moussa.org) est un massif de moyenne montagne placé entre le littoral et la chaine du Mont Li-ban. C’est l’un des seuls massifs de ce type qui ait conservé un caractère naturel dominant avec des paysages de qualité, présen-tant une alternance de rochers et de végétation plus ou moins dense. Les autres massifs phy-siquement proches sont en effet dégradés par un urbanisme mal contrôlé, des routes et surtout des carrières. Les gorges du Nahr Ibrahim, naturellement très pro-tégés, constituent un très beau paysage de rivière encaissée.

Depuis 2009 la région englobant le Jabal Moussa et les villages qui l’entourent, fait partie du ré-seau international des réserves de biosphère à travers le pro-gramme MAB ou « Man and Bios-phere » de l’UNESCO qui a pour objectif d’améliorer les relations entre l’homme et la nature en encourageant le développement durable.

Les experts Georges et Henriette Tohmé ont noté l’existence, dans la réserve de biosphère du Ja-bal Moussa, d’une sauge qu’on croyait disparue depuis plus d’un siècle, la Salvia peyronii Boiss. Cette sauge porte le nom du bo-taniste qui l’a découverte pour la première fois au XIXe siècle, l’ayant aperçue une seule fois dans des roches karstiques près de Feytroun. Les mêmes ex-perts y ont recensé 715 espèces végétales, précisant que 25 es-pèces endémiques au Liban ont été répertoriées dans la région de Jabal Moussa-Nahr Ibrahim, et trois espèces endémiques au seul Jabal Moussa : La Rosularia kesrouanensis, le Cyclamen liba-noticum, la Pentapera sicula liba-notica.

La mission de l’APJM est la pro-tection du patrimoine naturel et culturel de la région de la Ré-serve de Biosphère Jabal Mous-sa. L’APJM croit en la participa-

tion active des communautés locales pour la réussite de sa mission et organise des activités à but de développement socio-économique durable. Dans cette optique, l’association travaille sur un programme divisé en 3 thématiques : (1) la conserva-tion, (2) le développement du-rable, (3) l’écotourisme à travers des projets financés par des ins-titutions internationales, et des partenariats à l’échelle locale et internationale (UICN, UNESCO etc.).

L'APJM cherche un appui dans le secteur privé pour des projets spécifiques car les fonds multila-téraux et d'ambassades s'avèrent de plus en plus rares et contrai-gnants. Les projets les plus pres-sants concernent le développe-ment socio-économique durable dans le domaine forestier et la mobilisation des villages avoisi-nants pour l'environnement.

Vous pouvez contacter direc-tement Mlle Christelle Abou Chabké: 71-944405 - [email protected] pour toute question relative à Jabal Moussa.

V isites au RDCL

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32 | Août 2012

V isite d' u ne dé lé gatio n A mé ric aine du « N atio nal Co u nc il fo r U S - A rab Relatio ns» ( N CU S A R)

V isites au RDCL

Une délégation américaine du «National Council for US-Arab Relations» (NCUSAR), de pas-sage au Liban, a rendu visite au Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol, en date du 26 Juin 2012.

Cette visite fait partie du pro-gramme intitulé «The Model Arab League Program » (MAL). Le groupe était composé de 11 étudiants et professeurs de divers universités américaines de grande renommée internationale ( ex : John Hopkins , Harvard…..).

Rappelons que le Conseil National des relations américano-arabes est une organisation américaine pédagogique à but non lucratif, ayant pour mission l’éducation; elle est dédiée à l'amélioration des connaissances et la compré-hension du monde arabe.

Ce conseil national comprend plus de 2000 étudiants, 200 uni-versités de grandes renommées et des centaines de conseillers du corps professoral…

Les programmes présentés se basent essentiellement sur l’ac-quisition et le développement des compétences pratiques de leadership, la dynamique de dé-bat, l'écriture et l'édition.

La discussion et les questions des présents ont porté essen-tiellement sur le système écono-mique et social Libanais ainsi que les réformes et les problèmes majeurs en cours.

Les invités, impressionnés par notre « petit » pays, ont clô-turé la rencontre en promettant de maintenir un contact régulier avec le Liban et en particulier avec le RDCL.

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BLOM INVEST AWARDS 21.6-27.6 4/24/12 10:11 AM Page 1

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35 | Août 2012V isites au RDCL

Ré u nio n av ec les repré sentants du pro j et LE A P «The Lebanon Employment Assistance to people with disabilities»

Les membres du Conseil d’Ad-ministration du RDCL ont reçu le Mardi 29 Mai la visite de Ma-rie Melki de l’association Arc-en-ciel.

Arc en ciel mène depuis 2010 un projet pour promouvoir l’emploi des personnes handicapées au sein des entreprises libanaises

Ce projet intitulé « The Leba-non Employment Assistance to People with disabilities » (LEAP) est financé par USAID et implé-menté par Arcenciel en parte-nariat avec l’ONG Catholic Relief Services (CRS).

Ce projet permet aux entreprises de bénéficier gratuitement des services suivants: étude d’ac-cessibilité des locaux, analyse des besoins de recrutement, sélection de candidats ayant les compétences requises, forma-tion des candidats et mise en adaptation des lieux et postes de travail si nécessaire…Ce projet vise également à sen-

sibiliser les entreprises à la loi 220/2000, qui impose à toute entreprise de plus de 30 em-ployés d’embaucher un quo-ta de personnes handicapées équivalent à 3%.

Roger Zaccar de Commercial In-surance était présent lors de la réunion et nous a fait part de son témoignage ; en effet, et dans le cadre du projet LEAP, Com-mercial Insurance a recruté avec succès un jeune homme ayant un handicap.

En plus du respect de la loi, ce projet offre de nombreux avan-tages: développer une politique RSE (CSR), sensibiliser son per-sonnel, limiter le turn-over... de plus, Arcenciel propose un accompagnement adapté à chaque entreprise en fonction de ses besoins.

Le RDCL soutien activement cette initiative et nous invitons tous les membres à se mobiliser pour une plus grande accepta-tion et intégration du handicap dans le monde du travail.

Vous pouvez contacter direc-tement Marie Melki ou commu-niquer ses coordonnées à votre responsable des Ressources Hu-maines: 70/415638 - [email protected]

BLOM INVEST AWARDS 21.6-27.6 4/24/12 10:11 AM Page 1

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36 | Août 2012Ré u nio n E x terne

Ré u nio n av ec le respo nsable du serv ic e É c o no miq u e Ré gio nal F ranç aisLe Président Fouad Zmokhol s’est réuni avec le responsable du service économique régional français M. Frédéric Kaplan avant son départ et lui a présenté les projets du RDCL ainsi que le pro-gramme en cours.

M. Kaplan, a félicité le Président pour le programme ambitieux et l’a informé qu’il suivait régulièrement nos actions et événements par la presse et appréciait beaucoup les efforts du Rassemblement dans le

domaine économique. Il a aussi exposé les projets en cours de la France au Liban ainsi que leur liste de priorités et objectifs à court et long termes. Les deux parties ont convenu que le RDCL sera informé pour tous les événements écono-miques de l’ambassade de France ainsi que des visites des déléga-tions françaises au Liban pour bâ-tir des relations entre les hommes d’affaires français et libanais.

D’autre part ils ont conjointement

identifié les possibilités d’une col-laboration :

- Conférence jointe sur les trans-ports en commun (sachant que des experts français ont étudié méticuleusement la création d’un tramway au Liban !!)

- Conférence-débat sur la crise socio-économique au Liban.

- Tables rondes sur les problèmes d’infrastructure au Liban.

Le Président Fouad Zmokhol s’est réuni avec le directeur régional de l’UNIDO, M. Khaled Al Mekwad. Il lui a présenté le RDCL : mission, vision, projets effectués, projets et programme en cours.

De son côté M. Al Mekwad a ex-posé leur priorité étant :

- L’électricité / courant (power)

- L’environnement

- La capacité commerciale du Li-ban (trade capacity)

Il a insisté sur le fait qu’ils sont

une entité consultative, qu’ils of-frent les expertises, know how, le professionnalisme mais que leurs projets sont financés par des am-bassades, des donneurs interna-tionaux suivant les propositions spécifiques.

Les projets en cours de l’UNIDO sont :

- SME development (en par-tenariat avec la chambre de commerce)

- Laser : aide aux entreprises directement touchées par la guerre de juillet 2006

- Création d’un centre d’études industrielles (en partenariat avec l’association des industriels libanais ALI)

- Food safety

- Libnor

- Agriculture et usage des insec-ticides conformes aux normes internationales.

Ils ont aussi conjointement iden-tifié les possibilités d’un projet concernant l’emploi des jeunes : « youth employement ».

Ré u nio n av ec le direc teu r ré gio nal de l’U N I DO

Ré u nio n av ec le M inistre de l’É c o no mie et du Co mmerc e S . E M . N ic o las N ahasLe Conseil d’Administration du RDCL a rendu visite le 9 Août 2011 au Ministre de l’Économie et du Commerce M. Nicolas Nahas (ancien Vice Prési-dent du RDCL) pour un tour d’horizon sur la situa-tion économique actuelle du pays.

En annexe: le communiqué de la rencontre. p 77

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37 | Août 2012Ré u nio n E x terne

V isite au P ré sident de la Ré pu bliq u e Libanaise le G é né ral M ic hel S leiman

Le Conseil d’Administration du RDCL a rendu vi-site au Président de la République Libanaise, le Général Michel Sleiman, le Samedi 28 Janvier 2012 au palais de Baabda. Le Président du RDCL a tout d’abord exposé le bilan de l’année 2011 du RDCL et les diverses positions prises par le rassemblement au cours de l’année écoulée, en particulier: le support au secteur bancaire (en Mars 2011), la neutralité face aux révolutions du printemps arabe (en Mai 2011) et l’importance d’une infrastructure solide pour la création d’en-treprise (en Juillet 2011). Le sujet de l’augmen-tation des salaires fut également évoqué; une copie du compte rendu des tables rondes –orga-nisées au cours de l’année 2011. Finalement, les membres présents du Conseil ont exposé le projet sur l’assurance vieillesse préparé par le RDCL en Septembre 2011 et ont remis au Président de la République une copie de la « feuille de route « en insistant sur l’importance de la redynamisation du « Conseil Economique et Social « qui pourrait servir de plateforme typique de stratégie socio-économique globale et vitale pour notre pays. Le Conseil d’Administration a également évoqué la nécessité pour l’Etat de réaliser la réforme dans les secteurs productifs, en créant la structure ré-glementaire adéquate, en libéralisant les secteurs concernés et en préparant la privatisation. L’Etat Libanais qui a déjà entamé la mise en place de la structure légale de la réforme, devrait procéder urgemment à l’étape d’implémentation. De son côté, le Président Sleiman a remercié puis félicité les membres du Conseil pour leurs efforts et leur

dynamisme au service de l’économie nationale, en insistant sur l’importance du rôle que doit jouer la société civile au Liban. Il s’est ensuite penché sur les tensions régionales, en rassurant que le Liban restera à l’abri de ces conflits atypiques. Il a clôtu-ré l’entretien en passant en revue les opportunités dont devrait profiter le Liban grâce à la globali-sation: selon ses dires, la reprise progressive de confiance des investisseurs, pourrait certainement aider notre pays à reconstruire sa croissance éco-nomique. Pour terminer, les membres du Conseil ont exprimé leur support au Président et lui ont présenté leur programme de travail et leur vision pour l’année 2012.

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38 | Août 2012Ré u nio n E x terne

Visite au Premier Ministre S.E M. Najib Mikati

Les membres du Conseil d’Administration du RDCL ont rendu visite au premier Ministre M. Na-gib Mikati le Lundi 31 Octobre 2011, au cours de laquelle le Premier Ministre a salué les grands ef-forts du RDCL, tant au niveau privé que public et a encouragé les membres présents à conti-nuer sur la même voie et à persévérer pour l’ap-plication des réformes économiques et sociales. Les membres du Conseil ont exposé les priorités du mandat actuel, les projets déjà accomplis et ceux en cours, ainsi que leurs craintes et leurs attentes pour la période à venir. Par la suite, le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol, a remis au Premier Ministre une copie du projet de « l’as-surance retraite » préparé par le RDCL (en Sep-tembre 2011) en y exposant les grandes lignes, puis a évoqué la position du RDCL sur la hausse de salaires et les répercussions éventuelles sur l’économie libanaise (inflation galopante, baisse de la croissance, hausse du chômage, baisse de l’investissement…). La discussion a ensuite porté sur le budget étatique pour l’année 2012, sujet

sur lequel, les membres du conseil ont fait part de leurs réserves et craintes. De ce fait, M. Mikati leur a remis une copie complète du projet de bud-get pour revue, étude et analyse. Des réunions du Comité Economique se sont tenues après les réunions du Conseil dans le but de se pencher sur le projet de budget 2012 de l’état libanais.

Les réunions du comité de Fiscalité pour discuter du Budget de l’Etat 2012 qui ont eu lieu au RDCL ont été très productives et de très haut niveau. Etaient entre autre présents: le nouveau doyen du département économie de l’USJ Pr. Joseph Ge-mayel, Pr. Jean-Marc Daniel de l’ESA, Me Karim Daher, M. Gérard Zovighian, Mme Darine Melki et M. Abdel Maoula Chaar de l’ESA. Ledit Comité a été en charge d’émettre un avis ainsi que des re-commandations et la position du RDCL.

Le projet final a été envoyé au Premier Ministre et une table ronde a été organisée pour exposer la position du RDCL au public et à la presse.

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39 | Août 2012Ré u nio n E x terne

V isite au M inistre du T rav ail S . E M . S é lim J reissatiLes membres du Comité des Af-faires Sociales (CAS) du RDCL ont rendu visite au nouveau Mi-nistre du Travail, S.E M. Sélim Jreissati, le 20 Mars 2012. Les membres de la délégation ont présenté au ministre les accom-plissements socio-économiques dernièrement entrepris par notre rassemblement, en mettant l’ac-cent sur les projets ci-dessous qui ont été exposés et commen-tés en détail par les présents :

- Le projet sur l’Assurance Vieillesse préparé et présenté par le RDCL en Septembre 2011.

- Les positions prises au cours des tables rondes avec la Banque Mondiale en Novembre / Dé-cembre 2011.

- Le plan d’action proposé lors de la table ronde préparée avec le président de la CGTL M. Ghassan Ghosn en Janvier 2012.

De son côté, le nouveau ministre a salué les efforts du RDCL sur la scène économique ainsi que son rôle actif lors de la dernière crise de l’augmentation des salaires qui fut couronnée par un accord historique avec les syndicats. Concernant ses projets, M. Jreis-sati s’est engagé à être un défen-

seur de l’économie libre et de se lancer dans un grand chantier de reforme pour aider les nouveaux diplômés à trouver un premier emploi (first job seekers).

D’autre part, il a ouvertement ré-vélé ses priorités, en l’occurrence, jouer un rôle d’apaisement et être le médiateur «adéquat« entre les parties. Il a ensuite poursuivi que son ministère compte se battre

fermement pour une sécurité et une justice sociale, ainsi que pour une transparence absolue au sein de son équipe. Pour ter-miner, M. Jreissati a conclu que le RDCL sera invité à coopérer de très près avec le ministère du travail dans tous les chantiers so-ciaux et sera convié à faire partie de toutes les commissions et les comités de travail qui seront for-més à cet égard.

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40 | Août 2012

Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol accompagné de cer-tains membres du Conseil d’Ad-ministration à savoir : Mlle Ca-rine Husni, MM. Michel Asseily, Patrick Farajian et Jamil Taleb, se sont réunis avec le nouvel Ambassadeur de France SE M. Patrice Paoli en présence du conseiller commercial M. Nicolas Vassitch.

Le Président du RDCL a tout d’abord présenté les diverses priorités en cours du Rassemble-ment ainsi que les projets déjà entamés, notamment : le pro-jet sur l’assurance vieillesse, la révision du Code de Commerce, le budget étatique pour l’année 2012, le projet pour les actions préférentielles du secteur privé, ainsi que les résultats des tables rondes avec la CGTL, la Banque Mondiale, la Banque du Liban, le Fonds Monétaire International (FMI)...

Dr Fouad Zmokhol a insisté sur l’importance de renforcer les relations commerciales entre les entreprises libanaises et françaises pour créer des parte-nariats constructifs et efficaces étant donné que l’économie li-banaise est étroitement liée aux échanges commerciaux in-ternationaux.

Les membres du Conseil ont par la suite insisté sur le rôle du RDCL de défendre le secteur privé libanais tout en le gardant loin et indépendant de toutes les tensions politiques qui en-veniment l’environnement des affaires. Ils ont rappelé l’impor-tance et les opportunités de la reconstruction des infrastruc-

tures libanaises (électricité, eau, transport public…) avec l’aide notamment des entreprises françaises sous forme de Parte-nariat Public Privé (PPP). Ils ont conclu en présentant les initia-tives du Conseil actuel au niveau de la responsabilité sociale des entreprises (CSR) et de l’envi-ronnement.

Pour sa part, l’Ambassadeur Français a félicité le Président du RDCL et son Conseil d’Admi-nistration pour leur dynamisme et les actions concrètes et effi-caces au service de l’économie libanaise. Il s’est réjoui d’établir une liste d’actions communes entre la mission économique française, l’ambassade et le RDCL. Il a conclu que son rôle et objectif était « de parler a tout le monde et offrir son support sur toute les régions libanaises»

M. Vassitch a de son côté salué les grands efforts entrepris par le secteur privé, notamment par le RDCL. Il a rappelé les résultats positifs concernant les échanges commerciaux en grande crois-sance entre la France et le Li-ban, l’implantation de diverses PME françaises au Liban ainsi que de nombreux partenariats de franchise entre des entre-prises des deux pays.

Cette première réunion pro-ductive sera suivie de plusieurs autres démarches, d’une com-munication régulière et d’un plan d’actions économiques communes entre l’Ambassade de France, la mission écono-mique française et le RDCL.

Ré u nio n E x terne

V isite au no u v el A mbassadeu r de F ranc e S . E M . P atric e P ao li

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41 | Août 2012E tu des et P o sitio ns

A c c o rd av ec le CG T L su r la hau sse des salaires«Mercredi 21 Décembre, après plusieurs semaines de tractations et de négociations, nous avons réussi à arracher -préalablement au Conseil des Ministres- un ac-cord acceptable par tous les par-tis; ci-dessous la lettre détaillant l’accord signé par les syndicats et les instances économiques. Mal-heureusement, suite à de nom-breux tiraillements politiques, un autre projet a été voté au Conseil des Ministres, ignorant ses retom-bées négatives et économiques ainsi que les risques qu’il pourrait entraîner. Il est inutile de rappeler que ledit projet donnerait le ‘coup de grâce’ à notre économie, aug-

menterait le chômage et l’inflation à des taux considérables et affai-blirait les entreprises surtout les salariés, leur niveau de vie et leur pouvoir d’achat…

Nous avons par la suite rencontré le Président de la République, le Mardi 27 Décembre puis le Premier Ministre le Jeudi 29 Décembre et nous nous activons pour annuler cette proposition… Nous espérons que le Conseil d’Etat rendra inces-samment ce projet anticonstitu-tionnel, étant donné:

1 . Qu’il considère que les indem-nités de transport feront partie du salaire de base, sachant que

ces frais sont issues d’un accord signé en 1995 entre les instance économiques, les syndicats et le gouvernement, valable pour un an uniquement en attendant que l’Etat mette sur pied un réseau de transport publique. Il n’existe à ce jour aucune loi claire à ce sujet.

2 . Qu’il a vu le jour après qu’un accord ait été signé entre les principaux partis concernés.

J’espère que nos efforts ne seront pas en vain, que le projet sera rendu les prochains jours et que l’accord joint signé par les parties concernées sera appliqué et servi-ra de dénouement à cette crise.»

A c c o rd signé entre la CG T L et les instanc es é c o no miq u es

Le 21/12/2011

Dr. Fouad Zmokhol- Décembre 2011-

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42 | Août 2012E tu des et P o sitio ns

Suspension des Prêts SubventionésLe RDCL s'est mobilisé suite aux rumeurs confirmées par la banque centrale dans les cou-lisses, concernant un projet lancé par le Ministère des Fi-nances envisageant la suspen-sion des prêts subventionnés par l’Etat.

Il est vrai que cette initiative a dû couter au trésor public un montant de l’ordre de 90 mil-lions de dollars en 2010 prévu atteindre 115 millions en 2011. Mais, en contre partie, cette subvention a engendré des in-vestissements de l’ordre de 1 milliard de dollars environ, les-quels ont contribué à créer des emplois, à augmenter le PNB et

à accroître les revenus de l’Etat (par une augmentation des taxes perçues)…

A noter que les subventions sont indexées au taux LIBOR alors à son plus bas niveau (Libor 1 mois: 0.2208 et Libor 3 mois: 0.3190) mais qui pourrait aug-menter et atteindre un niveau acceptable, une fois la crise éco-nomique mondiale passée.

Nous réitérons et insistons sur le fait que l’économie de notre pays ne pourra survivre que par une forte croissance économique et des investissements permanents dans des domaines diversifiés et dans l’ensemble des régions li-

banaises; moyen qui a pu être à ce jour respecté en toute trans-parence grâce au programme de subventions de la Banque Cen-trale. Il est indispensable que les dépenses de l’Etat se focalisent sur les domaines fructueux et productifs, tout en maintenant les initiatives des entreprises qui ont à ce jour réussi tant au niveau micro que macro écono-miques.

Le RDCL de son côté à suivi ce dossier de près avec les respon-sables concernés et les instances économiques et s'est engagé à un débat avec les acteurs princi-paux qui a mené à la suspension du projet.

L’Orient le jour le 29/09/2011

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43 | Août 2012

P artic ipatio n du RDCL au F o ru m des mé tiers à l' E S A

P artic ipatio n du RDCL à la pro po sitio n « G lo bal S o c ial V entu re Co mpetitio n ( G S V C) » o rganisé e par l' U S J

Dans le cadre de ses activités visant une plus vaste collaboration entre le secteur privé et les universi-tés, le RDCL a participé activement au Forum Car-rière organisé par l’ESA le Vendredi 25 Novembre 2011.

Ce fut l’occasion de rencontrer des étudiants et des diplômés de l’ESA afin d’explorer les possibilités de recrutement au sein de nos sociétés.

Ceci est en phase avec l’une des missions les plus importantes du RDCL, en l’occurrence l’enrichisse-ment de nos entreprises par des personnes qua-lifiées et la rétention de ces ressources humaines dans notre pays.

Des sociétés membres du RDCL ont envoyé leurs demandes, et ont reçu par la suite certaines candi-datures intéressantes.

Suite à une communication établie entre le Prési-dent du RDCL Dr Fouad Zmokhol et Dr Fadi Hindi, responsable du projet, le Conseil a approuvé la pro-position de l’apport du RDCL pour la «Global Social Venture Competition (GSVC)». Cet apport a consis-té d’une part en un support au niveau de l’expertise et d’autre part en une promotion de compétition, ainsi que la participation de représentants du RDCL dans le comité « GSVC », à savoir Mme Carine Hus-ni. C’est une compétition créée en 1999 à l’initia-tive d’étudiants de la Haas School of business de l’université Berkeley en Californie. Par suite, celle-ci a pris une envergure internationale. Depuis l’édi-tion 2009, l’ESSEC en partenariat avec la London Business School organise la finale francophone sur la zone Europe, Québec, Afrique et Moyen-Orient. Pour la prochaine édition, l’USJ et Berytech collabo-

reront avec l’ESSEC pour recruter et accompagner des projets au niveau du Liban et du Moyen-Orient. L’objectif de la GSVC est de diffuser l’esprit d’entre-preneuriat social particulièrement parmi les jeunes. Les critères de sélection établis par Berkeley sont :

1. La viabilité économique du projet (il est préférable que le projet ait moins de trois ans d’existence).

2. L’ampleur de l’impact social et environnemental.

3. L’évaluation rigoureuse de l’impact social et en-vironnemental.

4. La réplicabilité du projet (est-ce que le projet pourrait-il servir de modèle à d’autres projets dans d’autres endroits?).

P ro j ets Div ers

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44 | Août 2012A ssemblé es G é né rales

A ssemblé es G é né rales O rdinaire et E x trao rdinaireLes Assemblées Générales Ordinaire et Extraordi-naire ont eu lieu le Jeudi 23 Février 2012 au siège du RDCL à 17h et 18h respectivement, avec un grand quorum de 86 % des membres du rassemblement.

Le Président Dr Fouad Zmokhol a entamé la séance en remerciant les participants pour leur présence massive et en exposant les grands évènements en-trepris par le Conseil durant l’année 2011. Il a par la suite rappelé les différentes positions prises par le RDCL tout au long de l’année en insistant sur les principales batailles menées par le RDCL, no-tamment: le projet de suspension des prêts sub-ventionnés, lequel -suite à un « lobby » entrepris auprès des responsables- a repris son libre cours ainsi que la crise de l’augmentation de salaires qui s’est terminée par un accord historique entre les instances économiques et la CGTL. Par la suite, le Vice Président du RDCL, Mr. Claude Bahsali a pré-senté le plan d’action et la vision pour l’année 2012 tels que préparés par le Conseil d’Administration. Puis au tour du trésorier Mr Patrick Farajian et de l’auditeur du RDCL M. Georges Moughanni, d’expo-ser les comptes de l’année 2011 ainsi que le budget prévu pour l’année 2012.

Pour terminer, le Secrétaire Général Dr Ahmad Hajj a présenté un résumé complet et exhaustif des dif-férentes activités entreprises par le rassemblement durant l’année écoulée, à savoir les visites, réunions, événements, conférences, tables rondes, comités de travail, etc… Suite aux présentations du bureau exécutif du RDCL, les membres présents ont voté à l’unanimité le quitus du Conseil pour l’année 2011.

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | جتمع رجال الأعمال اللبنانيني

45 | Août 2012Assemblées Générales

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

46 | Août 2012A ssemblé es G é né rales

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L’Assemblée Générale Extraordi-naire fut entamée par le Président du RDCL qui expliqua les détails des changements proposés ainsi que les motivations principales du projet recommandé par le Conseil d’Administration. Suite à un dé-bat subtil et judicieux entre les membres, les amendements pro-posés ont été approuvés par la très grande majorité des présents et ont été officiellement entérinés par l’Assemblée et le Conseil d’Admi-nistration (en pièce jointe le projet voté et approuvé).

Dans une ambiance conviviale et chaleureuse, un vin d’honneur a clôturé cette rencontre annuelle entre les membres présents du rassemblement.

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47 | Août 2012

Mr. Habib Hatem, élu Président du « S w iss B u siness Co u nc il - Lebano n»

M. Habib Hatem (membre du RDCL) a été élu Prési-dent du Conseil d’Administration du «Swiss Business Council-Lebanon» au courant de l’Assemblée Géné-rale tenue le Samedi 25 Juin 2011 au Grand Hills Hotel – Broummana.

M r. Z afer Chao u i reç o it le P rix d’E x c ellenc e de l’I n-du strie Libanaise

M. Zafer Chaoui (membre du RDCL) a reçu le Prix d’Excellence de l’Industrie Libanaise au Pa-lais Présidentiel de Baabda le 15 Février 2012 suite à sa réussite dans le domaine de Ksara et de l’avoir mené au sommet de sa gloire.

I nfo s des M embres

M r. E lie Z iadé é lu po u r la 2 è me fo is P ré sident de la F M B A

La Fédération Méditer-ranéenne des Courtiers d’Assurances (FMBA) a re-nouvelé pour la seconde fois, à l’unanimité, la pré-sidence du Libanais Élie Ziadé (membre du RDCL) à la tête de la fédération. Cette nomination a eu lieu

au cours de la conférence à Monaco les 7 et 8 juin. La FMBA comprend des sociétés de cour-tiers d’assurances de France, d’Espagne, d’Ita-lie, de Grèce, de Malte, de Monaco, de Tuni-sie, du Maroc, d’Algérie, d’Égypte et du Liban. M. Ziadé a axé son discours d’ouverture sur les réalisations de la fédération au cours des deux dernières années pour consolider les re-lations entre les sociétés d’assurances des pays méditerranéens.

M r. A ssaad M irz a ré é lu P ré sident de L' A CA L

L’Association des Compagnies d’Assurance au Li-ban (ACAL) a annoncé la réélection Mercredi 4 Avril 2012 de son président, Assaad Mirza, et Elie Torbey vice-président de l'Association. L’Association, éta-blie en 1971, regroupe aujourd’hui 54 compagnies d’assurance.

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48 | Août 2012

Christine Sfeir, PDG de Semsom & de Dunkin Donuts Liban, no mmé e F emme d’A ffaires de l’A nné e

Mme Christine Sfeir (membre du RDCL), PDG de Semsom et de Dun-kin’ Donuts Liban, a été nommée «Femme d’affaires de l’Année» au cours du «Arabian Business Awards» qui s’est déroulé le 20 Novembre à l’Hôtel Armani à Dubai, événement annuel sur le calendrier du monde des affaires, honorant des cadres estimés et appréciés dans leur profession, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, au cours du-quel un trophée lui a été remis. Sfeir a été choisie, selon les juges, pour sa capacité à avoir développé la franchise Semsom à travers la région ainsi que pour son esprit d’entreprise au sein de Dunkin Donuts.

«Les opportunités pour la femme sont en hausse», a déclaré Sfeir. Avec les frontières entre les deux sexes s’effaçant lentement dans le monde des affaires, elle a relevé qu’hommes et femmes font face désormais aux mêmes difficultés et obstacles.

S o dec o G estio n Sodeco Gestion sal confirme sa politique de proximité en ouvrant, u ne no u v elle agenc e à Clemenc eau . Cette nouvelle agence est la traduction d’une volonté toujours persistante pour Sodeco Ges-tion sal: se rapprocher de ses clients afin de mieux répondre à leurs attentes. Une volonté de croissance qui se concrétise par le déve-loppement de la densité de son réseau d’agences. Sodeco Gestion est déjà présente à Beyrouth, Jounieh et Tripoli. Acheter, vendre, ou gérer un bien immobilier nécessite l’aide d’un professionnel. La connaissance du marché, le large choix de propriétés et le conseil professionnel sont les maitre-mots d’une relation privilégiée entre Sodeco gestion et sa clientèle ; mettant à votre service plus de 40 cadres fortement expérimentés.

I nfo s des M embres

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Notre peau n’oublie pas: Profitez du Soleil - Evitez les Problèmes

Testé dermatologiquement pour une tolérance optimale

Les propriétés uniques des Ecrans Sebamed : Protection UVA/UVA hautement efficace (98% absorption des UVA)

Respect du pH cutané 5.5

Haute tenue : Résiste à l’eau et à la sueur

Sans alcool, paraffine, parabènes, PEG & PABA, acrylamide.

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51 | Août 2012I nfo s des M embres

Commercial Insurance has committed itself to corporate social responsibility firmly believing that what works best for the community will work for us too. In our opinion, corporate social responsibi-lity should start from within and should be reflec-ted through the values and mission of the com-pany. Moreover, this culture should be engraved in each of our employees. In view of that, we encou-rage them to act without discrimination, to pre-serve the environment and take green measures and volunteer with various NGOs (even team buil-ding activities are organized with NGOs aiming to build/ contribute in their missions).

Together, through CRS and LEAP program, we have successfully hired an employee with a phy-

sical disability increasing our count to three em-ployees with disabilities. We have engaged him based on his high intellect and capabilities. The key is never to hire on pity but to treat him si-milarly to other candidates. When recruited, he will be evaluated based on his contribution and should thus feel his value-add. We believe in a society where individuals have equal chances and more specifically have the right and opportunity to prove themselves.

Co mmerc ial I nsu ranc e

Hawa Akkar

La société Hawa Akkar a annoncé hier, au cours d’une conférence de presse, la mise en œuvre de son projet pour la production de l’électricité à partir de l’énergie éolienne. Le point de presse a eu lieu en présence notamment du représentant du ministre de l’Énergie, Joseph el-Assad, et de l’ambassadeur du Danemark, Jan Top Christensen. Le directeur de Hawa Akkar, Al-bert Khoury (membre du RDCL), a souligné l’impor-tance de ce projet pour la région du Akkar, « privée de services publics depuis déjà bien longtemps. Le projet viendra satisfaire la demande en énergie à des prix aussi bas que constants ». Selon lui, la société fourni-

ra l’électricité à environ 60 000 foyers, avec une capa-cité de production de 60 mégawatts. « Ce projet fera évoluer l’économie de la région ainsi que son tourisme puisqu’il offrira plusieurs opportunités d’emploi », a-t-il ajouté.Le secteur de l’énergie éolienne progresse mondialement d’une année à l’autre en raison de ses faibles coûts et de son respect de l’environnement. L’électricité produite à partir de l’énergie éolienne a un prix fixe car elle n’est pas liée aux fluctuations des coûts du pétrole. M. Khoury a finalement sollicité les autorités pour compléter les lois et les décrets néces-saires afin de commencer le processus de production.Notre peau n’oublie pas: Profitez du Soleil - Evitez les Problèmes

Testé dermatologiquement pour une tolérance optimale

Les propriétés uniques des Ecrans Sebamed : Protection UVA/UVA hautement efficace (98% absorption des UVA)

Respect du pH cutané 5.5

Haute tenue : Résiste à l’eau et à la sueur

Sans alcool, paraffine, parabènes, PEG & PABA, acrylamide.

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52 | Août 2012

Le RDCL perd u n de ses pilliers

M. Jean Claude Boulos s’est éteint le 4 Avril 2012, suite à une longue maladie. M. Boulos a été membre du Conseil d’Adminis-tration du RDCL et a activement participé à ses activités et a son dévelopement.

Hommage à JCB

«Mon cher Jean Claude

Tu n’as jamais omis de me téléphoner le 4 mars de chaque année pour me dire de penser à des idées de bijoux à l’occasion de votre anniversaire de mariage à Bicha et toi, le 5 mars. Ironie du sort l’appel de ce 4 mars m’annonçait ton décès. Votre couple était un hymne à l’amour, à l’affection, au respect mutuel ; votre famille, un exemple de solidarité et de soutien. Tu étais admiratif pour tout ce que faisaient Josyane et Myrna. Dernièrement, j’ai pensé à toi et à la fierté que tu ressentais quand Naji a été président de l’IAA. A chaque Noël, tu te faisais une joie d’offrir à Bicha, Josyane, Myrna et Carole les plus belles pièces de la collection, collection que tu nous illustrais dans des catalogues merveilleux de créativité et de goût. Tu maniais par ailleurs l’art du calembour comme tu respirais avec un humour qui t’était propre : lors d’un dîner, une dame te dit qu’elle avait le cafard. Tu lui répondis du tac au tac : «Eh bien ! prenez un café Najjar. » Malheureusement, Jean Claude, tous les cafés du monde ne nous enlèveront pas le cafard causé par ton ab-sence. Nous nous appelions mutuellement pour nous raconter la « dernière », et à chaque fois je lisais le sigle JCB sur mon portable, mon cœur s’illuminait de joie à l’idée de t’entendre me raconter un bon mot ou une bonne blague. Je n’ai pas eu le temps de te dire celle que m’a racontée Roméo Lahoud. Un de ses employés, bègue, lui demande : « M. Rom…mé…méo, je vou…voudrais une de…m…mi-heure de vo…vo…tre temps p…p..parce que je …je dois v...vous par…parler 5 minutes. »Je crois que je te la raconte aujourd’hui parce que dans mon subconscient, je veux dédramatiser ton dé-part, sachant que tu es toujours parmi nous. Je voudrais enfin te faire une confidence : j’ai toujours été tranquille à l’idée que tu serais là pour écrire quelques mots dans l’Orient-Le Jour lors de mon décès, mais tu as été « farceur » jusqu’au dernier moment.»

A bientôt, JCB.Walid Mouzannar

I nfo s des M embres

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53 | Août 2012

P o u r u n rô le ac c ru de pro spec tiv e et de leadership des o rga-nismes é c o no miq u esPar l'ancien ministre S.E Monsieur Roger Dib (membre du RDCL)

La mise en œuvre d’une politique économique passe actuellement au Liban par une période extrêmement sensible, la situation s’aggravant à travers le pays avec des consé-quences négatives pour l'économie. La période de croissance, au cours des années 2007-2010, a eu pour ef-fet d’aggraver l’incapacité croissante de l'État libanais à assurer, mettre à jour et équiper l'infrastructure né-cessaire pour accompagner une telle croissance qui est même devenue un fardeau lourd pour une infrastruc-ture périmée qui, à son tour, freine la croissance jusqu’à l’étrangler et rend notre vie au quotidien misérable.

Pas d'électricité. Certains disent: On l’a remplacée par la «privatisation in-directe», chaque bureau ou chaque foyer s’assurant sa propre électricité. Cependant, l'impact économique, environnemental et social d'une telle «non-politique» procurant un «cou-rant au détail», est très néfaste.

Si nous pouvons alléger le problème de l'électricité, au moins en partie, et plutôt mal, qu'en est-il des pro-blèmes de la circulation, de l'eau et du drainage des eaux usées? Qu'en est-il du développement équitable et

durable, du rôle social de l'État et du développement des zones pauvres ? (les événements de Tripoli nous ayant mis face à face avec, à la fois, la pauvreté et la violence). Qu'en est-il des moyens légaux et finan-ciers qui doivent être accordés aux municipalités (voire, les libérer de la lourde bureaucratie de la tutelle centralisante) pour qu’elles puissent procéder au développement local qui leur incombe?

Tout cela résulte d'un seul problème : L’inadéquation de la structure du sys-tème libanais sur les plans politique, économique et social. Par ailleurs, les palabres et tractations politiques qui accompagnent un tel système, qui en font partie et qui en dérivent, rendent la décision du gouvernement difficile, voire non-existante et au mieux la retardent le cas échéant… Pire encore, la plupart des politiciens au Liban tiennent à étendre leur pouvoir sur tous les aspects de la vie publique, en termes de politique, projets, attribution des contrats et même des nominations, faisant de celles-ci la proie d’un incessant com-bat de personnes. Les coupures du courant électrique ciblées et la «ré-volte des pneus» contre les coupures ne sont, entre autre, qu’un aspect de la lutte au pouvoir entre ministres et chefs de Parti ; Walid Joumblatt a bien fait de rappeler récemment que l’électricité n’est pas un champ de combat politique mais un dossier technique !

Il est important de concevoir une nouvelle vision de l'État, pour les raisons citées précédemment et en plus parce que les développements et les nouvelles donnes n'ont jamais atteint ce niveau de vitesse des dix dernières années. La mondialisation est arrivée au Moyen-Orient avec toutes ses conséquences féroces

sur certains plans, inhumaines sur d'autres, mais également positives dans plusieurs domaines. Comme tout mouvement important dans l'Histoire, le printemps arabe est à la fois une réaction à et un accélérateur de ces changements.

En outre, la vision de l'État est en train de changer de par le monde; en effet, à la lumière des coalitions mon-diales à l'ère de la mondialisation, les thèmes de la souveraineté, de l'in-dépendance et de l'identité se sont faits doubler par ceux des libertés publiques et personnelles; il en est de même pour les thèmes ayant trait à l’ouverture des marchés, à la coo-pération économique et à la création des nœuds de communication entre les régions du monde. Sans oublier évidemment le rôle social et sécuri-taire de l’État, sont passés à l’avant aujourd’hui, la construction de la position économique, la connexion avec les réseaux de communica-tion globale, l’adoption rapide de la technologie ainsi que l'adaptation à l'émergence de nouveaux géants sur la scène économique internationale. La Turquie est un exemple réussi de cette nouvelle conception de l’état : ayant pu non seulement s’adapter à ces nouveaux développements, mais s’en servir pour devenir une plate-forme régionale de croissance; la Turquie a bâti récemment sa force économique sur sa profonde com-préhension de ces développements et a même changé doucement sa structure politique pour faciliter son émergence économique, commen-çant par Ozal dans les années 80’ pour arriver à Erdogan aujourd’hui.

Bien sûr, je vis au Moyen-Orient et je connais les problèmes existant dans nombre de pays de la région après le printemps arabe, mais j'es-saie de ne pas perdre le nord malgré

A rtic le

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54 | Août 2012A rtic le

le grand tumulte des démocraties naissantes dans le chaos et même, malheureusement, parfois dans le sang. Oui, nous continuons comme avant, dans cette région, à patau-ger dans un marécage d’obsession à répéter le passé, mais aussi nous essayons depuis peu avec toute la force de l'espoir et le grondement des révolutions de nous en sortir pour nous diriger vers un avenir meilleur. Cependant, on doit regar-der où se trouve le monde et vers où est-il en train de se diriger pour pouvoir atteindre notre objectif et surtout pour ne pas prendre le sens contraire à la marche de l’histoire.

Une autre raison encourageant à ac-tiver et moderniser le rôle de l'État est la législation nécessaire pour suivre la cadence de la mondialisa-tion, en particulier en ce qui concerne l'énergie et l'environnement. Le rôle de l'État est absolument nécessaire pour accélérer, sur le plan législatif, la croissance durable afin de pré-server écologiquement la Terre et la qualité de la vie sur notre planète. Que serait-ce alors au Liban, qui ne produit encore aucune énergie à cause de l’inexistence de la décision au niveau de l’état central mais qui est riche d’un environnement sus-ceptible d’être un trésor national et humain, un trésor que le peuple li-banais malmène et violente chaque jour. L'État va être bientôt forcé d’édicter de telles législations, mais comment s’y préparer ?

Outre l'environnement et l'énergie, les marchés sont en train de s’ou-vrir les uns aux autres, le dernier en date étant peut-être la Birma-nie, qui a souffert des dictatures les plus fermées; or, nous y avons vu tout récemment des élections démocratiques, et qui sait dans un avenir proche on verra peut-être la levée de l’embargo sur cet État? Il en sera de même demain de la Syrie, de la Lybie, de l’Egypte, de l’Iran, etc.L'ouverture des marchés exige que nous soyons prêts à gra-vir l’échelle de la productivité, à

encourager l’investissement pour recevoir les capitaux étrangers et à accroître la compétitivité de l'écono-mie. Dans 2 à 3 ans, avec le retour de la stabilité dans notre périphérie, une occasion unique s’ouvrirait pour nous, comme celle des années 50 du siècle dernier. Serions-nous prêt pour la saisir ?

Le secteur privé seul ne peut pas réussir tout cela ; en effet, l'État et les responsables sur le plan po-litique et économique, doivent prendre conscience des ces ten-dances et prospectives et, à leur lumière, construire une nouvelle vi-sion de l'État. En d’autres termes, nous avons besoin d’une nouvelle équipe politique compétente et ca-pable de faire face aux défis du futur qui nous attend.

De là, l’importance du rôle des or-ganismes économiques dans quatre domaines :

1. Encourager la concrétisation de cette vision du rôle de l’état et de l’absolue nécessité d’être prêt pour l’opportunité qui arrive et la diffu-ser auprès de leurs membres et parmi le peuple libanais dans son ensemble. L’avènement du Conseil économique et social sera ici d’une utilité majeure.

2. Bâtir une compétence pratique qui traduirait cette vision par la dé-finition plus précise des nouveaux rôles de l‘État et par conséquent par la préparation des décrets et des lé-gislations nécessaires et la proposi-tion de création des institutions re-quises pour leur mise en œuvre.

3. Changer le rôle des organismes même, qui devraient avoir une part plus importante dans la gestion di-recte de certains établissements ou domaines publics après la mo-dification des lois existantes ou en proposant leur modification auprès des responsables. Je cite à titre d’exemple, la gestion des expositions et foires dans les principales villes du

Liban, la gestion du port et des aéro-ports, la gestion du marketing touris-tique ; aussi, veiller à établir d’autres institutions qui doivent être le phare et les nouveaux symboles du pays dont nous rêvons depuis longtemps et qui n’a toujours pas été réalisé de-puis l'indépendance : par exemple, le Conseil National de la Compétitivité c'est-à-dire le Conseil du développe-ment des capacités concurrentielles ou l’organisme de lutte contre la cor-ruption et tant d’autres.

4. Construire une plateforme de mo-bilisation et d’influence qui faciliterait un changement politique radical. Si nous nous ne dotons pas des moyens pour être écoutés…eh bien, nous ne le serons pas !

Les organismes économiques de-vraient prendre l'initiative dans ces domaines parce que la classe poli-tique est plongés dans sa politique politicienne au quotidien et dans la recherche ,souvent vaine, d’une so-lution aux crises qui la subjuguent; les organismes devraient se mettre à la disposition des décideurs et des représentants du peuple pour montrer le chemin à travers des propositions de projets de lois et de décrets pragmatiques basés sur des études prenant en considération l'intérêt général. Aussi, ces mêmes organismes doivent être conscients de leur rôle de leadership dans l’avènement d’une nouvelle classe politique, plus technique, plus com-pétente et plus impartiale pour construire le nouvel Etat dont nous avons tellement «parlé».

Notre espoir est grand dans les res-ponsables actuels de ces organismes et nos attentes encore plus grandes; nous constatons déjà un net progrès. Nous sommes tous à leur service dans cette œuvre si importante, qui leur incombe.

Roger DibAncien ministre

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55 | Août 2012A rtic le

Le président du Conseil Écono-mique et Social Libanais, Roger Nasnas (ancien président du RDCL), a participé à une confé-rence internationale, à Bangkok, sur « l’équilibre entre le déve-loppement économique et le bien-être social », à l’initiative de l’Association internationale des conseils économiques et so-ciaux et institutions similaires, et du Conseil économique et social thaïlandais.

La conférence a été marquée par une intervention d’environ une heure de M. Roger Nasnas sur le thème de « La satisfac-tion nationale brut, vers un nou-veau paradigme économique ». étaient présents Les ministres thaïlandais de l’économie et des finances, des Affaires étrangères, du travail ainsi que le président d’honneur et le secrétaire géné-rale de l’Association des conseils économiques et sociaux dans le monde, ont participes aussi a la conférence les présidents des conseils économiques et sociaux

de Corée du Sud, de Chine, des Indes, de Malaisie, de Singapour, de Russie, d’Italie, ainsi que des représentants des organisations gouvernementales et non gou-vernementales, et du représen-tant du Secrétaire général du Conseil économique et social des Nations unies.

Monsieur Nasnas a soulevé, lors de son intervention qui a pris la forme d’une synthèse du développement, un ensemble de points intéressant la région et surtout le Liban. Il a insisté dans sa discussion avec la salle sur le fait que le Produit natio-nal n’est plus en accord avec la Satisfaction nationale. Il existe aujourd’hui un critère nouveau de la performance économique et du progrès social, qui se rap-porte au bien-être de la société, tout en tenant compte de l’état de l’environnement et du risque que représentent certains com-portements irresponsables dans le domaine, ainsi que la recru-descence des catastrophes natu-relles. Le soin qu’il faut apporter à la conservation du capital na-turel n’est pas moins importante que la production.

Les priorités sociales ne sont plus les mêmes, et les objec-tifs de développement du mil-lénium ne représentent désor-mais que le seuil minimum de l’action sociale. La situation est plus complexe encore, les pays les plus avancés doivent réduire les avantages sociaux et contenir l’expansion de la pauvreté et de la précarité. Dans les pays émer-

gents, la protection sociale est le plus souvent aléatoire et ineffi-cace. C’est pourquoi il faut révi-ser le revenu personnel avec des critères conformes au bienêtre social (Rapport Stiglitz). Il faut se faire une raison, le vieillisse-ment de la population n’est pas pour faciliter les choses.

Aucun état, quel que soit son avancement, ne peut plus assu-rer dans les mêmes conditions les avantages sociaux et garder le standard de vie d’un nombre croissant de retraités.

Dans ces conditions, il faut compter de plus en plus sur la régulation des marchés pour promouvoir l’innovation et la productivité, et assurer la libre concurrence. La demande de travail que cette politique génère doit nécessairement se traduire par la majoration des revenus et une amélioration du niveau de vie social. L’état se trouve plus à même de soutenir les plus dé-munis, en coopération avec les organisations de la société civile.

Monsieur Nasnas devait conclure en proposant une série de me-sures, en insistant sur le rôle des conseils économiques et sociaux, qui donnent voix à la société civile et permet au citoyen de partager les politiques publiques écono-miques et sociales. D’autant plus que la coopération internationale des conseils économiques et so-ciaux met au service de chacun des conseils et de son pays une longue expérience et des me-sures qui ont fait leurs preuves.

« La satisfac tio n natio nale bru t, v ers u n no u v eau paradigme é c o no miq u e » . Par Mr Roger Nasnas (Président du Conseil Économique et Social, et ancien Président du RDCL)

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56 | Août 2012

«Quelle mâle gaieté si triste et si profonde, que lorsque qu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer!» Cette citation bien connue d’Al-fred Musset est restée gravée dans ma mémoire depuis mon plus jeune âge et se revivifie in-fatigablement du moment qu’elle s’applique désormais parfaite-ment au quotidien de notre «pe-tit» pays.

Qui d’entre nous n’a pas eu un léger sourire ou un timide éclat de rire ou encore un rictus, en regardant – même brièvement – le «théâtre/spectacle» qui s’est offert à nous durant trois longs et interminables jours, la semaine dernière? Scène humoristique ou acte dramatique? Une chose est certaine, c’est qu’après nos sou-rires fugaces et éphémères, la réalité a vite repris le dessus et la vérité, qui nous ronge conti-nuellement, a rapidement repris sa place dans nos esprits, lais-sant libre cours à une profonde tristesse, une déception, une ré-volte ou une haine contre ce sys-tème politique en faillite.

Nous nous sommes rappelés une fois de plus (même si, au fond, nous ne l’avons jamais oublié), de quelle façon notre pauvre pays est géré et gouverné et nous avons compris une fois de plus pourquoi notre petit paradis devient un désert aride, alors que les déserts qui nous entourent se

transforment en eldorados.

Nous nous sommes également rendu compte, une fois de plus, que ni la majorité ni l’opposition n’étaient vraiment bien organi-sées, que leurs actions n’étaient pas réellement coordonnées, sauf que pour s’attaquer les uns les autres, à tort ou à raison, dans une ambiance digne des quartiers les plus malsains...

Nous avons essayé de com-prendre qu’à travers les brouha-has qui planaient au cours des séances journalières, le véritable objectif de ce débat stérile n’était que de préparer le terrain aux prochaines élections (si elles ont lieu), au détriment des droits et des revendications des pauvres électeurs qui peinent à survivre et à subvenir à leurs besoins élé-mentaires.

Devrions-nous être surpris d’apercevoir ces mêmes protago-nistes déjeuner ensemble durant leurs pauses, dans une ambiance conviviale où leurs rires et leurs blagues dominaient la musique ambiante des restaurants du centre-ville? Et une fois devant les caméras, les vestes retour-nées, chacun reprenait son rôle originel sur la scène éclairée...

Cette fausse intimité, cette infi-dèle amitié nous ont rappelé les tristes souvenirs de la guerre,

lorsque les miliciens qui se ti-raient dessus en journée, trin-quaient ensemble le soir à la santé des pauvres innocents qui payaient le prix le plus lourd d’un conflit incompréhensible qui avait été importé!

Qui a gagné? La réponse est claire: les élus du peuple, tous bords confondus, ont gagné avec des «10/10» bien mérités. Qui a perdu ? La réponse est encore plus évidente: le peuple a perdu, le Liban a perdu... en-core et encore et pour la énième fois.

C’est vrai que nous aurions pré-féré assister à un vrai débat dé-mocratique, un réel choc d’idées, une confrontation ou comparai-son de projets productifs au ser-vice du peuple, des entreprises, des investisseurs. Mais, malgré notre profonde déception, nous ne leur offrirons pas le luxe de désespérer ni d’abandonner. Au contraire, cette médiocrité de-vrait attiser en nous une volonté de continuer notre lutte pour un avenir meilleur, pour nos en-fants, nos entreprises et notre pays.

Le succès de la réussite réside dans la persévérance.

Non, nous n’abandonnerons pas. Quels que soient le prix et le résultat.

« . . . Lo rsq u ’o n v ient d’en rire, o n dev rait en pleu rer »

A rtic le

Par Dr Fouad ZMOKHOL (Président du RDCL) L’Orient le jour le 26/04/2012

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57 | Août 2012A rtic le

A pro po s de table ro nde

Depuis belle lurette certaines forces politiques au Liban, pour répondre aux vœux du président de la République, se réunissent autour d’une table ronde pour essayer de trouver un consen-sus pour « le meilleur vivre ». Même les instances religieuses, et à leur tête le patriarche Raï, appellent à une réunion des hauts dignitaires des diverses communautés.

Dans l’un ou l’autre cas, il y a une erreur fondamentale, oui, fondamentale: aucune table ronde ne pourra aboutir à une vie en commun de 18 commu-nautés sans qu’elle ne com-prenne une présence physique et morale des représentants des différents courants politiques, ainsi que des représentants des principales communautés reli-gieuses du Liban.

Cette table doit être très soi-

gneusement préparée, et ce après une première et brève réunion au cours de laquelle on en définira. Celle-ci devra avoir pour objet, après réflexions et préparations de tout un chacun: la naissance d’un citoyen liba-nais qui pourra enfin définir sa nationalité. Elle devra se baser sur un système éducatif, accepté de tous, politiques et religieux, pour créer et former ce citoyen, lequel n’est aujourd’hui qu’un citoyen se réclamant de sa reli-gion.

Ce système éducatif devra être proclamé et contresigné par tous les participants à cette réunion.

En effet, toutes les décisions po-litiques qui sont prises au Liban se heurtent très souvent, pour ne pas dire le plus souvent, aux décisions des courants religieux. La présence du Hezbollah à la table ronde politique n’est-elle pas la preuve de l’irruption du religieux dans le politique ?

Le but de cette table ronde mixte doit forcément être d’abou-tir à une révolution du droit de vivre de tous les Libanais, ce qui constituerait alors le « printemps libanais ».

Il y aurait lieu de fixer des critères d’éducation citoyenne, convenue entre tous, pour éduquer et en-seigner à tous ceux qui vivent sur nos 10 452 kilomètres carrés le sens de l’appartenance à une citoyenneté, le sens du respect de l’autre, le sens de l’accepta-

tion des traditions et des règles de vie des autres religions, tout comme le sens de la liberté d’ex-pression politique de chaque courant, sans avoir recours aux blasphèmes, injures, insultes.

Cette éducation commence par la cellule familiale, pour être proclamée ensuite dans les mosquées et les églises lors des prêches hebdomadaires, puis relayée par l’éducation dans le primaire, le secondaire, et l’uni-versitaire.

Il est triste de constater, au sein des campus universitaires, l’ap-parition de courants politiques divers alors que l’étudiant est appelé à apprendre un métier. Cela revient à mettre le ver dans le fruit. Comment, dans un pays aussi diversifié que le Liban, ne s’est-il pas trouvé un gouver-nement qui interdise au sein du campus universitaire la procla-mation de l’appartenance poli-tique ? C’est un crime politique qui va à l’encontre du sens d’une citoyenneté dont on en est en-core à rechercher l’identité. Hors campus l’étudiant est libre de défendre ses idées et ses idéo-logies, mais à l’intérieur du cam-pus cela doit être catégorique-ment interdit.

Bref, telles sont les idées qui me travaillent, et je souhaite qu’elles soient prises en consi-dération par tous ceux qui ont le souci du bien vivre ensemble au Liban... mots vains en ce mo-ment. Continuons de rêver...

L’Orient le jour - le 15/6/2012Par Mr Fouad Tabet (membre du RDCL)

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58 | Août 2012A rtic le

« Cessez d’ex po rter no s j eu nes et no s talents et d’impo rter les pro blè mes du mo nde»

Tous les Libanais, ceux vivant sur le territoire national ou en-core plus les expatriés, vivent depuis quelques semaines dans une hantise progressive. Leurs nuits sont rongées par un cau-chemar journalier, leurs tympans sont assourdis par les sons des tambours qui pourraient annon-cer un nouveau conflit qui n’est pas le leur, importé une nouvelle fois dans leur pauvre pays.

Nous n’avons pas encore fini de guérir et de panser les blessures de nos dernières guerres, nous n’avons pas encore achevé notre reconstruction, nous n’avons toujours pas d’infrastructures fiables, et nous voilà pris au piège entre des « feux » qui ont été déclenchés et allumés par des « mains invisibles » de py-romanes.

Il n’y a pas un foyer au Liban qui n’a pas déjà payé sa lourde fac-ture d’anciens conflits : en âmes, en sang, en ressources, en sé-parations, en destruction... Il est impensable et invraisemblable que ces mêmes citoyens retom-bent dans les mêmes pièges et refassent les mêmes erreurs im-pardonnables. De grâce, chers concitoyens, réveillez-vous, dé-poussiérez votre mémoire, diri-gez votre patriotisme vers le sens de la raison, de l’apaisement et de la sérénité. Ne vous laissez pas entraîner une fois de plus aveuglément vers l’inconnu où le

seul résultat – connu d’avance – nous verrait tous perdants pour la énième fois ainsi que notre pays qui ne pourra plus se rele-ver de ses cendres.

Messieurs les politiciens de tous bords, vous qui avez pu faire bouger les foules pour défendre vos idées et chanter vos slogans, c’est le moment ou jamais de vous rassembler et de joindre vos forces pour la bonne et ul-time cause : sauver notre pauvre pays ! Ce dessein commun que vous avez continuellement cla-mé, chacun à sa manière. C’est l’heure de vérité pour mettre à l’épreuve vos vraies intentions, votre amour pour la patrie et vous réunir autour de la fameuse table de dialogue (de sourds?) pour établir une « stratégie de défense... interne » contre un nouveau conflit qui ne nous ap-partient pas et dont nous ne vou-lons surtout pas sur notre terre. C’est votre responsabilité d’ap-peler à la raison vos partisans, de réduire les tensions, de cal-mer la rue, d’identifier et d’em-pêcher les nouveaux «touristes» du terrorisme international qui viennent détruire ce que nous peinons à construire depuis des années.

Nos entreprises se battent vaillamment pour survivre au sein des conflits régionaux et de la récession mondiale. La crise sociale bat son plein, atti-

sée par une inflation galopante et par un chômage en ébullition. Notre dette publique ne cesse de croître. Nous attendions les touristes et les investisseurs in-ternationaux, mais nous voilà en train d’accueillir les immigrés étrangers et les terroristes alors que les pays arabes rappellent leurs ressortissants.

Non, nous ne pouvons pas ajou-ter à ces maux un conflit interne qui donnerait le coup de grâce à notre économie.

Nous avons toujours clamé haut et fort qu’il est crucial de sépa-rer l’économie de la politique pour laisser le secteur privé li-banais – pilier central de notre économie – suivre son chemin de réussite, de s’autoréguler, d’ex-porter ses connaissances vers le monde, de créer des emplois, de générer une croissance stable et régulière sur tout notre territoire et dans tous les domaines. Nos requêtes sont malheureusement toujours restées « lettre morte ». Mais aujourd’hui notre demande est encore plus alarmante et vi-tale: nous demandons notre droit le plus élémentaire, celui de pro-téger nos enfants, nos familles et nos entreprises d’une guerre fra-tricide qui ne nous appartient pas.

Cessez d’exporter nos jeunes et nos talents et d’importer les pro-blèmes du monde sur notre terre !

L’Orient le jour - le 30/5/2012Par Dr Fouad ZMOKHOL (Président du RDCL)

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59 | Août 2012A rtic le

B u siness in B eiru t

WHEN May Habib was looking for a Middle Eastern base for her start-up, Qordoba, last year, her first stop was Beirut. For a Le-banese-American citizen with an Arabic-to-English translation bu-siness, it should have been the ideal place. But after a few days, she decided to open doors in Du-bai. “Beirut has so much charm, it could be the next San Fran-cisco—but everything else is a downside,” she says.

Many established companies, as well as start-ups, are making the same choice. In Beirut’s heydays in the early 1970s, numerous foreign businesses based their regional headquar-ters in the “Paris of the East”. Today, by most business ran-kings, the city ranks below the likes of Dubai, Abu Dhabi and Doha. In a recent study by the Economist Intelligence Unit, a sister company of The Econo-mist, Lebanon’s capital came in 117th of 120 cities and last of nine Arab cities for its ability to attract investment, companies, talent and visitors.

Infrastructure is the business community’s main complaint. State monopolies make for inter-net connections that are slower than Iraq’s and, like phone lines, expensive to boot. Thanks to electricity shortages, business owners have to buy generators

to keep operations running du-ring power cuts that can last several hours. Local economists ponder the number of working days lost to being stuck in the ci-ty’s heavy traffic.

High costs also push manufac-turers away from Lebanon to cheaper places. “I often think of moving my factory to Cairo,” says an executive, citing lower wages and rent. Investors, for their part, are keener on an eco-nomy that between 2008 and 2010 enjoyed strong economic growth of around 7% per year. But they mostly go for the Gulf cities’ higher returns.

Not all of this is Beirut’s fault. The devastating effects of the country’s 15-year civil war can still be seen and felt. Political instability—the war with Israel in 2006 and now the uprising in neighboring Syria—is also to blame. Government officials talk of attracting international companies, but politicians in-cessant squabbling holds up re-forms. No new budget has been passed since 2005. Cumber-some regulations and a culture of “wasta”, the Arabic term for connections, make business opaque and slow.

Beirut—and Lebanon as a whole—could do much better. With its array of mountains, ruins and

beaches, tourism should account for much more than the 10% of GDP it generated in 2011, says Nassib Ghobril, an economic ana-lyst at Byblos Bank, a Lebanese bank. The country also boasts free markets, robust banks, a central geographical location and a decent standard of living.

Most important, there is plenty of clever business folk as the high number of successful Lebanese abroad demonstrates. “There have been so many obstacles that we’ve learned how to be resilient,” quips Fouad Zmokhol, an executive who heads the Le-banese Businessmen Associa-tion, a lobby group. Well-educa-ted, suave and fluent in Arabic, English and French, Dr Zmokhol is an example of the country’s talented workforce.

In one area Beirut has stayed ahead of the Dohas and Dubais. The city’s edginess beats the sterility of the Gulf creations any time, advertising executives and fashion designers say. Beirut is also the region’s nightlife hub; many restaurateurs open a first branch there because it helps them build a brand. And big spenders abound; the Le Gray, a fancy hotel opened by Britain’s Campbell Gray chain in 2009, for instance, is often fully booked. Yet for now, the likes of Ms Habib keep going elsewhere.

June 25th 2012, 21:03 by S.B. | BEIRUT

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60 | Août 2012

Co mpte rendu de la c o nfé renc e - dé bat: « La Crise E c o no miq u e du P rintemps A rabe et en E u ro pe et so n I m-pac t su r l’E c o no mie Libanaise »

A nnex es

Le président du Rassemblement des Chefs d’Entreprises Liba-naise (RDCL), Dr. Fouad Zmokhol a entamé la rencontre en expo-sant les problèmes auxquels la région et le Liban en particulier font face actuellement.

Présentation du Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol : C’est un grand plaisir d’être parmi vous aujourd’hui dans ce merveilleux campus de grande renommée, qui ne peut que nous rappeler la grande fraternité qui lie notre pays à la France.

Lors de mon élection à la pré-sidence du RDCL, un des piliers essentiels du programme électo-ral du nouveau Conseil d’Admi-nistration était de bâtir des ponts entre les chefs d’entreprises liba-nais et les universités.Chose promise chose due…

Nous avons déjà entamé avec les principales universités de la place, de grands projets, des recherches, des études approfondies, aussi bien pour le secteur privé que pour le secteur public (eau, électricité, transport publique, sécurité so-ciale, budget étatique…)

Le « Printemps Arabe »Ce n’est évidemment pas une énigme d’énoncer que les révo-lutions arabes vont changer les normes économiques de la ré-gion. Il faudra évidemment du temps et un nouvel élan pour re-construire de nouvelles démocra-ties et de nouvelles économies...

Il est vrai que ces révolutions ont été brusquement lancées, par une volonté populaire sans pa-reille entrainant de ce fait l’écrou-lement des « régimes de fer »

d’autrefois comme des châteaux de cartes, qu’aucun divin n’aurait pu prédire… Le remplacement sera difficile et la reconstruction -qui sera truffée de pièges et de changements imprévisibles- né-cessitera longue haleine !

Quel impact sur le Liban ?Il ne faudrait nullement négliger le fait que le Liban, petit pays de 10 mille km2 et 4 millions d’ha-bitants, survit en grande partie grâce aux échanges commer-ciaux avec les pays limitrophes. La croissance de notre économie est étroitement corrélée avec à celle de la région. Il est clair que le « tsunami » qui frappe le voi-sinage aura un impact négatif sur notre économie, en particu-lier sur les secteurs touristique, commercial et industriel.

Certes, les crises financières des années précédentes n’ont pas eu de répercussions directes sur le Liban grâce en grande partie à la notoriété inégalable de la banque centrale et de la stabilité du sec-teur bancaire, mais cette réalité risque de ne pas perdurer du fait de la récession mondiale prévue qui pourrait avoir des effets sinistres directs et indirects sur notre mar-ché. Comme un problème ne vient jamais seul, le Liban n’est pas à envier au niveau interne. Nous avons passé un premier semestre de l’année assez irrégulier et ins-table et le deuxième ne s’avère pas plus optimiste à la veille de grandes échéances critiques, d’im-portantes décisions à prendre, à l’ombre de tiraillements politiques animés de tout bord. Finalement, l’impact de l’aggravement de la crise syrienne se fait déjà sentir au niveau de notre économie lo-cale et nos craintes ne font que

s’accentuer de jour en jour.La crise en EuropeQuand à L’Europe, on ne peut dire qu’elle vit ses meilleurs moments !Avec la faillite de la Grèce, le su-rendettement de l’Italie, le ma-rasme économique en Espagne… notre réalisme économique nous porte à penser qu’il lui faudra de grandes réformes pour rebâtir la confiance des investisseurs ; Le Liban certes ne sera pas épargné de cette crise qui touche son plus grand allié et partenaire écono-mique et financier : l’Europe.Pour conclure…« Crise » signifie en chinois « danger et opportunité ». Nous nous attendons tous à des temps difficiles et à des crises économiques qui pourront se-couer notre pays. Mais il est de notre devoir en tant que chefs d’entreprise Libanais : 1) de trouver de nouvelles op-portunités à l’horizon. 2) d’être à la hauteur de notre renommée internationale et être les premiers à s’adapter aux changements régionaux qui se dessinent.3) d’être les pionniers à recons-truire et renouer les relations économiques avec les régimes en place (nouveaux ou ceux qui ont été maintenus) une fois les tempêtes calmées.Je rappelle haut et fort la po-sition du RDCL à l’ombre de ce printemps arabe: il est crucial de jouer le rôle d’observateur, neutre, à égale distance de tous les protagonistes et être les pre-miers à rebâtir nos relations éco-nomiques avec les nouveaux élus.

Nous ne devons surtout pas man-quer l’opportunité en or, celle

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d’attirer des investissements étrangers (FDI) destinés à la région, ou d’autres fuyants les pays à risque pour venir investir au Liban, et ceci, en leur faisant preuve de stabilité, de neutralité et de maturité. Nous avons fina-lement une nouvelle chance de rapatrier un grand nombre de nos ressources humaines et de nos sociétés implantées à l’étranger si nous sommes capables de leur offrir une plateforme économique convenable et une certaine stabi-lité pour leurs affaires.

Présentation du Professeur Jean Marc Daniel : De son côté, Jean-Marc Daniel, spécialiste de la pensée écono-mique, a de son côté contesté les trois principales notions suivantes:1. Compétitivité aux niveaux des économies nationales. En mettant l’accent sur le mer-cantilisme, le Pr Daniel se deman-dait pourquoi faudrait-il favoriser les exportations au détriment du marché local ? La hausse de la productivité pouvait permettre de stimuler la croissance écono-mique et d’assurer un niveau de vie digne aux citoyens. 2.Dévaluation ou réévaluation de la monnaie. Selon le Pr Daniel, ces mesures n’apportaient pas nécessaire-ment une solution aux problèmes de finances publiques; ceci est particulièrement vrai pour le cas de la Grèce où un problème de perception des impôts existe, mais pour la zone Euro, relati-vement sous-endettée (en % du PIB), pourquoi sa dette était éri-gée en problème ?

3. Rôle des agences de notation. Le Pr Daniel a argumenté l’abais-sement de la note de la dette amé-ricaine par les agences de notation alors que cette dette constituait l’actif sûr par excellence. Les USA ne feront pas défauts car ils ont

une capacité à gérer leur politique économique par le déficit budgé-taire. Alors que le taux annuel de croissance est actuellement à 2% (ne permettant pas de résorber le chômage), J-M Daniel estime que les réserves de technologie impor-tantes aux EU permettent d’envi-sager un taux de croissance de 4 à 5% d’ici 10 ans après le passage par une période de reconversion. Les conséquences du déficit des USA seront subies par les autres économies en raison de l’excès de demande sur le Dollar US qui est repartie un peu partout sur la pla-nète et qui génère une inflation. Un taux élevé d’inflation de 10% constituerait une menace pour 95% de la population mondiale. L’Inde a déjà réagi en resserrant sa politique monétaire.

Quelles répercussions … sur l’Eu-rope ?En Europe, les séquelles ne concernent pas la dette publique mais plutôt le danger de l’actif sûr : la banque centrale prête en dernier ressort et empêche l’inflation. L’Europe qui connais-sait donc un risque se retrouve plongée dans l’incertitude -en raison de l’absence de proba-bilité du risque et engendre un effondrement de la croissance- l’empêchant donc de visualiser le futur et de mettre en place de bons plans pour résoudre les problèmes. Alors qu’aux USA, la réserve fédérale opère des ra-chats de la dette publique amé-ricaine, la BCE ne remplit pas ce rôle en raison de contradictions politiques existant derrière les discours économiques.

…sur les pays limitrophes… Passant en revue, la Grèce, Chypres, l’Egypte et la Turquie, Pr. Daniel a relevé une croissance économique fortement impactée et ralentie. La Turquie fait face à un déficit dans sa balance de paie-ments courants, la Chypre est dé-

valuée par les agences de notation, l’Egypte est en pleine révolution ce qui signifie qu’elle n’est pas en po-sition de produire. Parlant de la ré-volution du monde arabe, il a noté une disparation des régimes dicta-toriaux et des séquelles du com-munisme. Il faudrait s’attendre à l’avenir à une révolution semblable en Asie.… sur le Liban…Concernant le Liban, avec un dé-ficit de 11% du PIB, le Liban se trouve en position de force dans la mesure où il ne dépend plus des pays ci-haut mentionnés. En contrepartie, l’état Libanais de-vrait encourager la création entre-preneuriale et le développement du tissu industriel pour fidéliser sa population, en profitant des avantages comparatifs, sans né-cessairement se tourner vers les exportations, bien ménager les nouvelles sources d’énergies dé-couvertes au sein du pays ???? et enfin renforcer le sentiment d’ap-partenance nationale de la popu-lation libanaise, pilier majeur de l’économie libanaise, pour la fidé-liser. Pour épurer les découverts structurels, il va falloir expliquer à la population la nécessité de récu-pérer des impôts et de réduire les revenus des fonctionnaires.Pour conclure…En conclusion, J-M Daniel a ex-primé son objection sur la taxe Tobin sur les transactions moné-taires internationales, qui consti-tue un retour à l’économie du 14e siècle et 18e siècle et réitéré sa conviction dans le libre échange car la concurrence constitue le meilleur moteur de l’économie.Au niveau des investissements, seule une quantification des risques permet une réaction, l’incertitude constituant un frein à l’investissement. J-M Daniel a finalement mis l’accent sur la né-cessité d’une vision claire à 5 ans et 10 ans en tenant compte des avantages comparatifs.

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Co mpte rendu de la table ro nde: « B u dget 2 0 1 2 : P aramè tres et pro po sitio ns»

A nnex es

En date du 16 Février 2012, le RDCL a organisé une Table Ronde sur le thème : «Budget 2012 : Paramètres et Propositions» avec pour invités le Professeur Joseph Gemayel, Doyen de la Faculté d’Economie à l’USJ et Me Karim Daher -Avocat à la cour au Bar-reau de Beyrouth – Chargé de cours de droit fiscal à l’USJ.

Le Président Zmokhol a ouvert la séance par le mot d’accueil qui suit :

C’est un grand plaisir et un hon-neur de se retrouver tous autour de cette table ronde intitulée « Budget 2012 : Paramètres et Propositions ».

C’est un grand plaisir de recevoir parmi nous le Professeur Joseph Gemayel, Doyen de la faculté d’économie de l’USJ.

Je rappelle fièrement qu’une des priorités de notre Conseil d’Ad-ministration est de bâtir des ponts avec les universités et entreprendre des études écono-miques communes. Chose pro-mise, chose due …. Dr. Gemayel fait partie de notre Comité Fiscal au sein du RDCL et a participé à notre étude sur le budget 2012.

C’est aussi une grande joie d’ac-cueillir Maitre Karim Daher - Avocat à la cour au Barreau de Beyrouth – Chargé de cours de droit fiscal à l’USJ

Une deuxième priorité de notre équipe dirigeante était de créer des synergies avec des experts de grande renommée, des orga-nismes économiques, autour d’ob-jectifs communs. Nous espérons continuellement être à la hauteur de nos objectifs et promesses.

Je remercie aussi l’ESA qui a par-

ticipé à notre Comité d’Etude et spécifiquement M. Stéphane At-tali (Directeur Général) et Pro-fesseur Jean Marc Daniel qui a participé à nos réunions de pré-paration et qui maintient et suit de prêt les développements éco-nomiques de notre pays à partir de la France.

Avant d’entamer la discussion et lancer le débat sur le budget de 2012, je trouve pertinent de poser quelques questions importantes :

Est ce que nous croyons vraiment qu’il y aura un budget pour cette année 2012 ? Y a-t-il une vraie vo-lonté d’avoir ce budget ? Ou est-il pas plus simple de suivre la mé-thode qui perdure depuis 2005 ?

Est-ce que le projet présenté se-rait-il vraiment adopté ou sim-plement un ballon d’essai utilisé pour être critiqué et attaqué ?

Quel est le vrai changement pré-senté dans ce projet de budget ? N’a-t-on pas l’impression que ce sont les mêmes personnes qui l’ont préparé ? Ou est-il simple-ment présenté par d’autres pro-tagonistes et « maquillé » par nos politiciens ?

Est-ce que ce budget présenté est-il vraiment un budget éco-nomique ou alors simplement un instrument politique tenu par les ficelles de nos dirigeants ?

Ce qui est sûr c’est que nous connaissons tous les réponses à ces questions de base mais nous nous abstenons de répondre car notre rôle n’est pas d’attaquer et de critiquer mais plutôt de propo-ser, commenter et espérer amélio-rer notre situation économique.

Concernant les Dépenses :

Les dépenses de fonctionnement proposées sont en augmentation de +13 %.

Notre position sur ce sujet est très claire : Le RDCL rappelle haut et fort qu’il est impensable de continuer à dépenser plus que nos moyens suivant les mêmes méthodes et critères des années précédentes qui ont creusé notre déficit et dette publique. Le point de départ du budget devrait être en priorité une réduction claire et drastique du poids des dépenses de l’Etat (en comparaison avec les mêmes dépenses des années précédentes).

Nos dépenses publiques sont dé-mesurées, non contrôlées, très peu productives, essentielle-ment axées sur le service de la dette (27 %), les salaires (19 %), et les transferts à l’EDL (30 %), englouties par le spectre d’une corruption galopante.

Sous un autre angle macro-éco-nomique, les intérêts versés du service de la dette constituent 10% du PIB et la masse salariale est de l’ordre de 8 % du PIB, ce qui ampute complètement nos marges de manœuvre et réduit notre capacité d’investissement.

Pourquoi devrions-nous suivre les exemples des pays qui ont fait faillite comme la Grèce (es-sentiellement à cause de ses dépenses publiques colossales), ou comme l’Italie qui souffre de son surendettement, au lieu de suivre les exemples des pays comme l’Allemagne qui est tou-jours avant-gardiste et maintient son dossier économique et sa croissance comme priorité cru-ciale de son développement ?

Concernant les Investissements :

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Lorsque l’on entend les argumenta-tions ou commentaires sur le projet proposé, on ne peut que remarquer l’importance donnée à l’investisse-ment public. Toutefois, une lecture méticuleuse des chiffres, révèle que l’investissement prévu pour 2012 est moins de 6 % que celui effectué en 2011 !

De ce fait, l’intention, la méthode et l’objectif peuvent paraître va-lables, mais malheureusement l’Etat ne dispose pas de moyens pour investir et redynamiser l’économie, en d’autres termes: injecter des fonds sur le marché, créer des emplois … Nous ne pouvons évidemment pas nous engager dans une nouvelle aven-ture d’augmentation de dettes et créances. La seule et unique so-lution se trouve alors dans l’in-vestissement à travers le secteur privé.

Le RDCL insiste qu’il est indis-pensable de nous lancer dans le projet de privatisation et surtout dans la création de partenariats privés publiques (PPP) sur des projets déterminés cruciaux pour notre pays et dans la recons-truction de notre infrastructure (énergie, transport, …).

« Messieurs les politiciens, tour-nez-vous vers le secteur privé tant qu’il a les moyens de vous aider et avant qu’il ne soit trop tard. »

Concernant les Taxes :

Il est clair que l'Etat a besoin de plus en plus de fonds pour opé-rer, pour investir mais surtout pour couvrir les trois frais princi-paux cités ci-haut (service de la dette, EDL, salaires).

Mais est-il permis de demander à son peuple qui paie déjà une double facturation (eau, élec-tricité, santé, éducation…) de payer plus de taxes pour financer la mauvaise gestion de l’Etat?

D'autre part, que reçoivent les contribuables en contrepartie ?

Avant de penser à augmenter les taxes, l’Etat devrait commencer à réduire ses dépenses et rendre des comptes clairs à ces conci-toyens. Ensuite viendra notre devoir de participer à la restruc-turation et à la réorganisation des recettes étatiques.

Suivre la politique de « tax and pay » est excessivement dange-reux et pourra porter le coup de grâce à notre économie.

Propositions et suggestions :

Nous devons être tous d’accord que notre unique « bouée de secours » est une croissance réelle, régulière et constante qui se repartit sur le territoire libanais et sur tous nos secteurs productifs créateurs de valeur (industrie, commerce, agri-culture, tourisme ….)

Nous sommes partisans d’une croissance qui se focalise sur nos pôles d’excellence (la santé, l’éducation, la mode, la publicité, la création …).

Quand l’on parle de croissance économique, il faut être vigilant et ne pas tomber dans le piège des années précédentes où notre « output gap » (différence entre ce qui est produit et ce qu’on de-vrait produire) était nul au Liban. En d’autres termes, nous étions à capacité maximale mais notre économie n’arrivait pas à créer des emplois suffisants. Nous de-mandons une politique qui fa-vorise et encourage l’investisse-ment privé (interne et externe FDI) et non qui fait continuel-lement fuir notre investisseur! Il ne faut pas oublier que nous sommes en compétition perma-nente avec les pays voisins qui nous devancent de très loin par leur politique d’investissement et de croissance.

Nous proposons une politique qui encourage la création de nou-velles sociétés et essentiellement des micro-entreprises et PME en leur offrant des avantages et des allégements fiscaux attractifs pendant les années de démar-rage (de 1 à 5 ans). Ce ne sont que ces nouvelles entreprises qui pourront créer une parité de 20,000 emplois recherchés an-nuellement, générer de la valeur et favoriser la croissance.

Nous proposons que l’État pro-tège certains produits de pre-mière nécessité du fléau de l’inflation, qu’il maintienne la stabilité et finance toute aug-mentation brutale des coûts de ces produits. On espère avoir un budget qui améliore la protection sociale en louant des fonds pour la restructuration de l’enseigne-ment public et du transport pu-blic.

Concernant la TVA, on pourrait demander une Taxe sur la va-leur ajoutée (TVA) à 3 volets : minimale sur les produits de pre-mière nécessité, moyenne sur les produits de consommation et élevée sur les produits de luxe.

Nous proposons au gouvernement de bâtir de petits objectifs à court terme et qu’il soit capable d’y par-venir pour offrir quelques « lueurs d’espoir » palpables à son public. Nous préférons célébrer et accu-muler de petits succès qui mène-ront peut-être à de plus grands desseins que de bâtir des plans à long terme qui n’aboutiront qu’à repousser les échéances d’un gou-vernement à l’autre et de s’en-gouffrer de plus en plus!

Présentation du Professeur Jo-seph Gemayel :

Mon intervention s’articule au-tour de trois axes :

1) Dans quelle mesure la politique

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budgétaire joue-t-elle sa fonction de régulation de la conjoncture économique ? Il est reconnu que les pouvoirs publics adoptent une politique budgétaire en fonction des phases du cycle économique : elle est expansive en période de récession, restrictive en pé-riode d’expansion. Cette fonction de régulation de la conjoncture économique a été mise en œuvre durant la 1ère moitié des années 90 pour relancer la croissance économique. Néanmoins, depuis l’augmentation rapide de la dette publique, une telle fonction a été reléguée au 2nd plan. En effet, le souci des différents gouverne-ments, depuis la fin des années 90, s’est concentré sur le ratio Dette publique/PIB, indépendam-ment des phases du cycle. En d’autres termes, la maîtrise des dépenses publiques est devenue une contrainte, par ailleurs iné-vitable, pour toute politique bud-gétaire. Cette maîtrise est encore plus contraignante lorsque le taux de croissance est à la baisse, comme il est prévu pour l’année 2012. En effet, la politique budgé-taire au Liban, dans les conditions actuelles, ne peut pas vraiment être contre-cyclique, c’est-à-dire qu’elle ne peut contribuer, que marginalement, à la relance de la croissance économique.

2) Dans quelle mesure le projet de budget exprime-t-il les priori-tés de la politique économique du gouvernement ? Si la déclaration ministérielle de tout gouverne-ment, à sa formation, demeure un énoncé de principes, le pro-jet de budget devrait concréti-ser, en termes annuels, la mise en œuvre de ces principes, en matière économique et sociale. Les différentes contraintes, aussi bien d’ordre politique qu’admi-nistratif ou même « technique », semblent constituer autant d’obs-tacles à la mise en place d’une politique économique cohérente. A titre d’exemple, la réhabilita-

tion des infrastructures énoncée par le Ministre des finances, et qui constitue un objectif absolu-ment indispensable à toute re-lance économique, ne semble pas se concrétiser pleinement dans les dépenses d’investissement prévues par le projet de budget, l’arbitrage entre les différents mi-nistères étant davantage soumis à un dosage de nature politique qu’à une finalité d’efficience éco-nomique. Cette tendance est mal-heureusement une « constante » dans les gouvernements d’après-guerre (depuis 1991) où la cohé-sion gouvernementale est rare-ment de mise.

3) Dans quelle mesure la politique fiscale exprime-t-elle une priorité de redistribution équitable des re-venus ? La structure fiscale est, depuis longtemps, assez inégali-taire, la part de la fiscalité indi-recte étant dominante. L’intro-duction de la TVA a accentué la tendance, d’autant plus que son application, à la date de sa mise en place, fut assimilée à une tra-ditionnelle taxe sur la consom-mation. L’application de la TVA s’est nettement améliorée ces dernières années, avec les pro-grès réalisés dans le contrôle des comptes des contribuables. Néan-moins, la détermination du taux de la TVA demeure soumise aux impératifs des besoins de la tréso-rerie publique, beaucoup plus qu’à des critères macroéconomiques ou sociaux. L’incidence certaine-ment négative de la majoration du taux de la TVA sur le plan so-cial, telle prévue dans le projet de budget, devrait être compensée fiscalement par d’autres mesures ayant des effets positifs sur la re-distribution des revenus.

Présentation du Maître Karim Daher :

Entre le projet de base présenté en conseil des ministres et distri-bué au public, la contre propo-

sitions présentée par le ministre du travail et son bloc, la vision économique promise comme un « New Deal » par le Premier mi-nistre et son équipe et enfin la nouvelle mouture et ses amé-nagements distillés au compte goûte par le « grand argentier », il y a là quatre propositions di-vergentes de « convoler » vers un avenir meilleur et un enter-rement… celui de la cohérence budgétaire pour ne pas dire de la cohésion gouvernementale.

Force est donc de constater, au vu de ce qui précède, que nous avons là un véritable « fédéra-lisme » budgétaire entre les dif-férentes composantes du gou-vernement qui retranscrit dans ses grandes lignes la division horizontale qui prévaut actuelle-ment au Liban et qui mélange « sans aucune saveur » le confes-sionnel, le social, l’économique et le politique.

Face à cet imbroglio de para-mètres nous sommes donc en droit de nous demander: quel Budget pour 2012 ?

Ce qui nous amène à proposer une vision préliminaire des di-verses mesures tendant à ren-forcer l’interventionnisme positif de l’Etat dans la vie économique et sociale de la nation en l’éloi-gnant de cette neutralité source d’injustice et de déchéances so-ciales et économiques.

En fait la question majeure que les décideurs devraient se poser aujourd’hui est celle de savoir comment améliorer le quotidien et le niveau de vie de leurs ad-ministrés et par quel moyen afin de renforcer la confiance et faire participer ceux-ci à l’effort de production et de consommation… et non pas comment trouver des moyens financiers pour renflouer les caisses de l’Etat, combler les déficits et faire face aux charges

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publiques toujours croissantes…

Deux visions l’une optimiste, pro-ductive, citoyenne et qui s’inscrit dans la durée, l’autre défaitiste, terne et sans ambitions.

Aujourd’hui tout un chacun s’ac-corde à dire que la matrice de tout changement…la solution à tous nos maux et le pourvoyeur en fonds et deniers publics c’est la croissance ou plutôt la crois-sance durable (املستدام .(النمو

Pour renforcer et stimuler cette croissance, il devient néces-saire de modifier la conjoncture actuelle qui prévaut en luttant contre les discriminations sociale et les inégalités, en favorisant l’emploi tout en développant les moyens de production nationale et en la rendant plus concurren-tielle et attrayante afin de stimu-ler la consommation.

Autant de titres qui sont des têtes de chapitres ou paramètres pour tout projet de reforme réelle et efficiente.

l’Etat devrait pour cela utiliser le Budget comme un instrument pour agir sur la conjoncture. Il devra notamment agir par le biais d’un réaménagement du système d’imposition actuel et l’introduction de reformes struc-turelles (à l’instar de l’introduc-tion de l’Impôt général sur le revenu, l’application du quotient familial, le réaménagement du critère de territorialité de l’impôt, la refonte du régime des exemp-tions ainsi que celui des plus-va-lues et la ventilation catégorielle des taux et barèmes d’imposition pour favoriser les activités pro-ductives et créatrices d’emploi).

Toute réforme fiscale passe aussi et nécessairement par une refonte et un « nettoyage » en profondeur de l’appareil de l’Etat dans toutes ses composantes. Il faudra pour

cela réduire les effectifs et de pro-mouvoir les compétences.

Sur les plans organiques et éco-nomiques, Il faudra en premier lieu veiller à l’application sincère et au strict contrôle de la nou-velle loi sur les procédures fis-cales (Loi No 44 du 11/11/2008) afin que les sanctions soient réellement appliquées contre les contrevenants…aussi bien admi-nistrés qu’administrateurs.

Il apparait évident aussi que pour stimuler une politique éco-nomique privilégiant l’investis-sement et la croissance, il serait nécessaire de promouvoir une véritable politique de l’emploi en mettant en place des méca-nismes d’imposition ciblés (taxa-tion de l’épargne et des activités non productrices d’emploi) en contre partie d’exemptions et de stimulations fiscales et finan-cières bénéficiant aux secteurs de l’économie réelle (notam-ment l’industrie, l’agriculture et les travaux publics). Ceci aidera aussi à modifier la philosophie qui prévaut depuis quelques an-nées, avec l’explosion des prix de l’immobilier et le dévelop-pement des activités dites d’in-termédiation et de spéculation, qui a fait dire à certains qu’il était plus judicieux de travailler moins en gagnant plus. Il faudra aussi stimuler les dépenses d’in-vestissement et d’infrastructure internes et autres travaux utili-taires et créateurs d’emplois qui injecteront de l’argent frais dans le circuit économique national.

Critiques, commentaires et pro-positions de la table ronde :

- Commentaire du ministre Cor-tas : «Est-ce que le budget 2012 reflète la situation économique du pays ? Comment un pays en-detté de 132 % de son PIB se maintient bien ? Est-ce que le budget mis en place a des objec-

tifs productifs pour les pays ? »

- Commentaire du membre de la LTA (Lebanese Transparency As-sociation) M. Dany Haddad : «On se trouve devant un problème plus important que le budget 2012, qui est celui de la transparence et de la réforme. On sait que les dé-penses de l’Etat sont de l’ordre de 20 milliards de dollars, mais est-ce qu’on connaît réellement où elles sont dépensées ?

Hors Liban, l’Etat fait ce qu’on appelle "Performance Based Bud-geting", où chaque ministère pré-pare un plan dans lequel il précise ses projets, le nombre de ses em-ployés et le montant nécessaire de ses dépenses, et en se basant sur le plan de chaque ministère, les dépenses et les recettes de l’Etat sont fixées => chose qui doit être appliquée au Liban.

Au Liban, on ne sait pas comment le Budget est préparé (Open Bud-get Index) dont 32 % est trans-parent et le reste n’est pas clair. De plus, est ce qu’on sait ce que détient l’Etat en tant qu’actifs ?

De plus, il faut noter que les sta-tistiques ont montré que 4% à 21% des entreprises au Liban ne payent pas leurs impôts, et que 52 % (Echantillon de 250 entre-prises) ne sont pas contrôlées par le ministère des finances et ne payent pas leurs impôts. Une étude faite en 2003 a montré qu’un montant de 2,3 milliards de dollars d’impôts n’a pas été payé pour l’Etat et non contrôlé non plus => un montant égal au déficit budgétaire.

Afin que l’Etat contrôle les en-treprises et les oblige à payer l’impôt, il doit leur présenter des avantages en contrepartie. »

- Commentaire du Trésorier du RDCL M. Farajian : «Il faut être conscient que la crise financière

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mondiale n’est pas pour toujours, et donc le Liban doit prendre ses précautions et faire des réformes avant qu’il ne soit trop tard. Il faudra mettre des objectifs très agressifs sur les deux années à venir pour diminuer le déficit, et mettre des prévisions pour les quatre années à venir, faire des réformes structurelles (Comme la privatisation afin de créer des emplois) qui pourront augmenter la croissance du PIB et contrôler le déficit…)»

- Commentaire du Professeur Ge-mayel : « En 2008, avec la crise financière mondiale, les banques libanaises n’ont pas bénéficié de la situation où les dépôts ont aug-mentés de 18 milliards de dollars en 2009. Les banques avaient une politique restrictive et pru-dentielle (Surtout avec bale I et bale II), et elles ont investi 60% à 65 % des dépôts dans les bons de trésors de l’Etat => il y a une sorte de gestion du risque, où chacun veut se prémunir contre le risque et investir dans ce qui a le moindre risque.

- Commentaire de M. Obegi : « Les banques font partie de l’économie. Et, si les clients des banques pen-sent qu’il ne faut pas prendre de risque, alors les banques doivent suivre ce chemin.

Les banques font comme la nation. Le plus important est d’avoir une vision nationale, car en allant d’une vision claire, on pourra mettre des plans dans le budget 2012 qui va pouvoir amé-liorer la croissance du pays. »

- Commentaire du Président Zmokhol : « Deux principales ré-formes doivent être effectuées : le 1er Investissement pour les écoles publiques qui a besoin d’un budget minimal pour amé-liorer le niveau de l’éducation dans les écoles publiques. Et, le

2nd investissement sera pour les transports publics, or le budget est déjà prêt et cet investisse-ment aurait besoin d’un an et demi pour être mis en place, cet investissement va beaucoup di-minuer l’embouteillage et régler le problème des loyers. »

- Commentaire de Maître Daher : «Les libanais sont des entrepre-neurs et ont des idées, qui sont lancées à travers des micro-entreprises, ce qui permet de créer des emplois et pourra être transporté vers l’étranger. Donc dans le budget, il faudra avoir des taxes avantageuses pour ce type de compagnie, afin que ces jeunes continuent à travailler sur leurs projets au Liban et non pas à l’étranger. Notre mine d’or est les micro-compagnies. Le Liban a le potentiel de géné-rer des revenus de dizaines de milliards de dollars mais il faut savoir l’exploiter »

- Commentaire de M. Fouad Ta-bet: «Au sujet du budget 2012, il y a lieu de noter : Que le sec-teur public étant continuellement en faillite par rapport à ses re-cettes, et ses dépenses, on ne peut pas amalgamer au Liban les secteurs privés, et publics. Alors que le secteur privé compte uni-quement sur la dynamique des citoyens, et l'intelligence et le professionnalisme de leur ges-tion, l'Etat est pratiquement ab-sent de la plupart des secteurs économiques, i.e. : MEA, Casino, Secteur Industriel, Secteur Com-mercial, Secteur Touristique, Secteur Bancaire, …..

C'est donc dire, que si l'économie Libanaise se porte tant soit peut bien, cela est du uniquement à la dynamique du service privé, lequel assure la survie financière de l'Etat.

L'Etat doit donc préserver autant

que se peut, et protéger le secteur privé, en d'autres termes, la liber-té économique du libre échange.

Il a été question au cours de cette table ronde de l'éventualité d'un projet, pour l'installation d'un tramway qui relierait Tripoli et sa banlieue, à Tyr et sa banlieue, jusqu'à Nakoura. Je suggère de remplacer le terme tramway, par un R.E.R. qui longerait les côtes libanaises.

D'autre part je suggère qu'il soit créé, des zones franches à établir sur une bonne partie du territoire Libanais, permettant d'y installer des industries, dont la produc-tion serait vouée à l'exportation, tout autant qu'à la consomma-tion interne.

- Commentaire de M. Georges Abboud: « Le système bancaire en tant que pole d’excellence, qui représente si je ne me trompe pas le premier employeur privé et la plus grande participation au GDP du pays…

Il faut faire attention en ce qui concerne la taxation supplémen-taire de l’épargne au Liban (ca-pital plus intérêt). Le Liban avec son system bancaire solide est revenu timidement au devant de la scène international suite aux crises financières consécutives en Europe et aux Etat-Unis. Le Liban jouit aujourd’hui d’une bonne réputation et l’on trouve de plus en plus de personnes in-téressées au sein de la diaspora libanaise (mais pas seulement) dans nos services de banque privée et de gestion de patri-moine (“Asset Management”). Il faudra faire attention à ne pas casser cet élan en imposant des restrictions supplémentaires qui nous rendront moins compétitifs par rapport à d’autres centres financiers tels la Suisse, Singa-pour…etc…

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Co mpte rendu de la partic ipatio n du RDCL au c o llo q u e « P o u r u ne gestio n du rable de no tre territo ire» o rganisé par le F F A

Le Développement durable est le terme de management le plus en vogue du moment. C’est un concept qui s'attaque à tous les aspects, ou presque, de la vie de l'entreprise. Au cœur de la problé-matique : la place même de l'en-treprise dans son univers écono-mique et social. Même si de plus en plus de dirigeants d’entreprises reconnaissent désormais la né-cessité de s’engager dans une po-litique de développement durable, bien peu l’ont réellement intégrée au cœur de leur stratégie. Pour-tant, il semble désormais avéré que le développement durable est une vraie tendance de fond, ame-née à faire évoluer profondément les entreprises. L’idée consiste à s’inspirer des grandes mutations qu’ont connues les entreprises dans le passé, en particulier avec l’avènement du management de la qualité (ISO, TQM …), puis de celui de l’informatique. Ces deux évolutions majeures sont rapide-ment devenues des éléments clés pour la réussite à long terme des organisations, tout comme le dé-veloppement durable est en train de le devenir. La difficulté pour les entreprises réside aujourd’hui dans le fait qu’elles vont devoir si-multanément être capables de dé-finir une nouvelle vision pour leur business, mais aussi d’intégrer le développement durable dans leur fonctionnement quotidien. Pour cela, elles passeront par quatre étapes de création de valeur.

Pour commencer, les entreprises continueront leurs activités ha-bituelles, mais en se donnant de nouveaux objectifs, qui leur per-mettront par exemple de réduire leur quantité d’énergie consom-mée et de déchets produits et se pencher sur les énergies re-nouvelable. Elles réduiront ainsi leurs coûts, mais aussi leur ex-position à certains risques, tout

en améliorant leur compétiti-vité. Dans un deuxième temps, elles entameront une évolution plus profonde de leurs activités à travers de nouvelles offres de produits et services et de nou-veaux procédés qui modifieront considérablement l’ensemble de leur chaîne de valeur. L’étape suivante conduira les entreprises à lancer de vraies innovations is-sues de leurs efforts en matière de responsabilité sociale et envi-ronnementale, qui engendreront de nouveaux revenus et contri-bueront fortement à leur crois-sance. La dernière étape sera atteinte lorsque les entreprises auront complètement intégré le développement durable dans leur cœur de métier et dans leur bu-siness modèle, ce qui se traduira à la fois dans leur offre, leurs marques et leur culture d’entre-prise, et qui leur procurera un avantage compétitif sur le long terme. Une fois la vision straté-gique en place, encore faudra-t-il être en mesure de l’appliquer au quotidien dans tous les ser-vices de l’entreprise, afin qu’elle devienne une réalité. Pour cela, cinq éléments clés entrent en ligne de compte :

- le leadership, et notamment celui du responsable du développement durable dans l’entreprise, qui de-vra avoir suffisamment de poids et de moyens pour être en mesure de faire avancer les choses.

- la qualité des outils et des mé-thodes utilisés pour mesurer et manager les avancées de l’entre-prise en matière de développe-ment durable, qui devront aller bien au-delà des quelques in-dicateurs les plus couramment employés.

- les stratégies de développe-ment durable mises en place au

niveau de chaque fonction de l’entreprise, qui passeront sou-vent par des projets impliquant les différentes parties prenantes.

- l’intégration du développement durable dans le management quotidien à tous les niveaux de l’entreprise, depuis les cadres dirigeants jusqu’aux ouvriers de l’usine, et pour tous les types de tâches et de fonctions.

- l’existence d’un reporting com-plet et précis des actions mises en œuvre et des résultats ob-tenus, et leur communication à toutes les parties prenantes, que ce soient les actionnaires, les employés ou les clients de l’entreprise. L applications d une gouvernance (CG) transparente, clair et définis.

Les entreprises qui auront su combiner une vision stratégique pertinente et une exécution de qualité seront les grandes ga-gnantes de cette nouvelle donne, car elles auront pu créer de la va-leur grâce à un nouveau business modèle réellement « durable ». Les perdantes seront celles qui n’auront pas su prendre le train en marche, par manque d’am-bition en matière de développe-ment durable ou à cause d’une mauvaise mise en œuvre de leur stratégie. Entre les deux, on trouvera les « défenseurs », qui auront franchi certaines étapes de l’évolution vers un dévelop-pement vraiment durable, mais sans aller jusqu’au bout, et aussi les « rêveurs », ceux qui auront voulu aller trop loin et trop vite, sans pour autant réussir à at-teindre leurs objectifs…

Aujourd’hui, certaines entre-prises ont déjà franchi plu-sieurs des quatre étapes visant à intégrer le développement du-

« L' integratio n du dev elo ppement du rable dans les entreprises» par Dr Fouad Zmokhol

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rable au cœur de leur activité, et elles fournissent de plus en plus d’exemples de réussites. Ce que certains prenaient pour une simple mode apparaît désormais clairement comme une évolution majeure qui va progressivement toucher toutes les organisations. Et comme toujours, les premiers à avancer avec une vision claire et une vraie stratégie seront les leaders de demain…

La responsabilité sociale des en-treprises (RSE ou CSR) :

Pour les entreprises, engager une démarche de développe-ment durable signifie rechercher une performance non seulement financière, mais aussi sociale et environnementale.

Elle se traduit par des pratiques fondées sur des valeurs éthiques de respect de toutes les parties prenantes de l'activité de l'entre-prise (employés, fournisseurs, clients, actionnaires, concur-rents) ; de la communauté (col-lectivités locales, associations de consommateurs, ONG) ; de l'en-vironnement.

La RSE a de nombreux avantages pour les entreprises :

- Elle augmente leurs per-formances commerciales et financières

- Elle réduit à terme leurs risques juridiques, industriels et économiques ;

- Elle renforce leur compétitivité.

Les principaux moteurs d'une dé-marche de RSE pour une entre-prise sont la pression exercée par la société civile et l'anticipation des risques pour cette entreprise, qu'ils soient matériels (risques sa-nitaires, sociaux, environnemen-taux) ou immatériels (risques de réputation, d'image). Même si à l'heure actuelle, la pression mé-diatique sur ces sujets est forte

pour les grandes entreprises, les PME seront sans doute elles aussi concernées très rapidement par la pression du marché : les en-treprises donneurs d'ordres com-mencent à avoir des exigences de développement durable envers leurs fournisseurs (exemple : certains secteurs d'activités avec l'ISO 14001); Les PME ne peuvent rester à l'écart de cette évolution qui va modifier progressivement leurs pratiques et conditionner leur stratégie de développement a l’ombre d une globalisation ga-lopante et crucial aux entreprises.

Le Concept d’Eco-Efficience : Le concept d’éco-efficience, consiste à conjuguer les per-formances environnementales et économiques pour créer plus de valeur -- au niveau des en-treprises mais aussi, et surtout, de toute la collectivité -- en ré-duisant l’impact produit. Beau-coup d’entreprises sont déjà bien avancées sur la voie de l’éco-efficience. Le concept est aujourd’hui largement accepté et il est notamment approuvé par l’OCDE et la Commission eu-ropéenne.Bien sûr, davantage d’entreprises doivent encore s’y rallier, non seulement parmi les multinationales implantées dans les pays industrialisés, mais aus-si parmi les petites et moyennes entreprises de tous les secteurs et de tous les pays. L idéal se-rait de créer un effet de boule de neige ou les grandes sociétés poussent les PME à suivre leurs exemples et critères. En un mot, il leur incombe aux entreprises de « faire plus avec moins ». Elles doivent être en mesure de montrer que le développement durable fait marcher les affaires.

L’Évolution des Rôles et Conclusion :

Les attentes de la société sont considérables et reflètent le changement radical du paysage politique et économique mon-

dial. La vision du monde était précédemment bipolaire, avec d’un côté les instances gouver-nementales, et de l’autre les or-ganisations non gouvernemen-tales. Aujourd’hui, on s’accorde à penser qu’il se compose plutôt de trois éléments : l’État, les en-treprises et la société civile.

La question est bien sûr de sa-voir comment ces trois compo-santes peuvent interagir de fa-çon constructive pour répondre aux défis du développement durable. Les gouvernements doivent abandonner peu à peu une partie de leurs prérogatives autrefois très nombreuses et le secteur privé devrait être invité à prendre la relève. Nous devons être tous partisans d’un affai-blissement du rôle et de l inter-vention de l’État qui doit occuper le rôle de régulateur, médiateur, surveillant et observateur.

Le rôle des entreprises s‘est ren-forcé et elles sont désormais te-nues d’obtenir des résultats dans des domaines qui relevaient au-paravant exclusivement des pou-voirs publics. La société civile a mûri et les décisions importantes qui concernent la collectivité ne peuvent plus être prises au-jourd’hui sans consulter les par-ties intéressées. Le système de gouvernance tripartite ne peut fonctionner que si ses trois com-posantes -- pouvoirs publics, société civile et entreprises -- abandonnent les vieux antago-nismes dépassés, concluent de nouvelles alliances et travaillent en partenariat pour trouver et mettre en œuvre des solutions réalistes et durables. Nous de-vons réussir ensemble et c’est le pari que nous faisons en en-trant dans cette nouvelle phase cruciale du mouvement vers le développement durable.

Dr Fouad Zmokhol président du RDCL

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Co mpte rendu de la partic ipatio n du RDCL au « F o ru m Ré gio -nal du F ranç ais P ro fessio nnel» à L' E S A

Une langue reste ‘vivante’ car elle évolue et se transforme face aux différentes situations de contacts (violentes ou paci-fiques) qui lui sont imposées au cours des siècles.

La naissance de la langue fran-çaise en est un exemple; langue romane, elle a subi des trans-formations liées aux influences celte, romaine et germanique.

A la chute de l’empire romain et suite à la présence germanique, le ‘français’ a évolué du latin vers la langue ‘gallo-romaine». A la fin du 9ème siècle, de nouveaux termes politiques, technolo-giques et légaux ont été rajoutés à la langue ‘gallo-romaine’ pour se rapprocher de la structure et la forme de la langue française telle que nous la connaissons.

Les premières littératures fran-çaises sont imprimées au 13ème siècle et au 16ème siècle. La langue française évolue et se di-versifie pour devenir une langue de littérature et de science. Les premiers dictionnaires sont in-troduits.

L’Académie française fondée en 1635 a permis de structurer la langue française qui évolua de surcroît pour s’émanciper au rang de langue internationale au 18ème siècle.

Selon l’Organisation Mondiale de la Francophonie (OMF), nous estimons aujourd’hui à 220 mil-lions le nombre de francophones dans le monde (environ 5% de la population mondiale). Ce chiffre devrait atteindre 700 millions en 2050. Le français fait partie des dix langues qui comptent plus de 100 millions de locuteurs. Les

autres langues sont le manda-rin, l’espagnol, l’anglais, l’hindi, l’arabe, le portugais, le russe et le bengali. De plus, le fran-çais est la seule langue (hormis l’anglais) utilisée sur tous les continents (France, Amérique du Nord (Québec), dans les caraïbes (Haïti et les Antilles françaises), au Moyen orient, en Afrique du Nord, en Afrique subsaharienne et dans une partie de l’Asie (Viet-nam). Elle reste par ailleurs une langue officielle dans les organi-sations internationales telles que l’ONU. Forum Régional du Fran-çais Professionnel.

La langue française dans le monde:

En 2010, 66% des personnes apprenant le français ou en français viennent d’Afrique sub-saharienne et du Moyen orient. Alors pourquoi cette question sur l’avenir de la langue française ?

Malgré les chiffres croissants du nombre de francophones dans le monde, force est de consta-ter que le nombre réel d’indivi-dus apprenant le français comme langue étrangère (soit 58 mil-lions aujourd’hui) progresse peu. Effectivement, le nombre de francophones dans le monde a augmenté d’environ 10.8% entre 2007 et 2010, provenant prin-cipalement d’Afrique subsaha-rienne. Cette augmentation est sans doute liée à une croissance démographique et une politique de scolarisation plus intense dans une région ou la langue d’apprentissage reste le français. Le nombre de personnes appre-nant le français en tant que lan-gue étrangère quant à lui, n’aug-mente que de 5.8% sur la même

période. Cette augmentation est d’autant plus faible en Europe ou le chiffre baisse de 17% sur 3 ans.

Selon les données Eurostat en 2009, en Europe 82% des élèves du primaire et 95% du cycle se-condaire choisissent l’anglais comme langue étrangère. La deuxième langue la plus cou-ramment étudiée au primaire reste le français (16%), suivi de l’allemand (9%) et de l’espagnol (6%). Cette tendance néanmoins change au cycle secondaire ou le français prend la troisième place (26%) derrière l’allemand (27%) suivi de l’espagnol (19%).

L’anglais continue de renforcer sa place en tant que langue étran-gère la plus largement utilisée et ce malgré des objectifs fixés par les conclusions du Conseil européen de Barcelone de 2002, qui recommandaient l’enseigne-ment généralisé de deux langues étrangères dès le plus jeune âge.

Ceci est particulièrement vrai dans les secteurs scientifiques et du commerce. Selon l’étude ELVIRE, « 63 % des chercheurs interrogés disent utiliser «quo-tidiennement ou presque» l’an-glais dans le cadre de leurs tra-vaux ». Ce constat commence aussi à prendre sa place au sein des organisations internationales où comme le note Imma Tor Faus, Chef de la Division de la Langue française à l’OIF.

Cette 'économie de moyens' n'est-elle pas aussi influencée par la perte de la 3ème place de la France sur le marché interna-tional. En effet, en 1995, les 3 premiers pays exportateurs du monde étaient Les Etats-Unis,

La Langu e F ranç aise: Q u el A v enir? Par Dr Fouad ZMOKHOL Président du RDCL

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l’Allemagne et la France. Cette donne a changé en 2010 et place en tête, La Chine, les Etats-Unis et l’Allemagne.

La langue française au Liban:

Première langue étrangère en usage au Liban, le français est à la fois langue de culture et de communication. 45% de la popu-lation libanaise est entièrement ou partiellement francophone 55% des libanais ignorent tota-lement cette langue. Le français a une longueur d’avance sur l’an-glais (le Liban compte 30% d’an-glophones). Le français est da-vantage pratiqué dans les classes aisées économiquement. Quand il touche toutes les classes de la population, il est Forum Régional du Français Professionnel Pré-sentation généralement beau-coup plus présent chez les jeunes encore scolarisés et a tendance à décroître au fur et à mesure que l’on avance en âge. La connais-sance et le niveau de français au Liban ne sont pas homogènes

entre les différentes institutions scolaires. L’avenir de la langue française au Liban dépend du renforcement de beaucoup de facteurs plus particulièrement dans les domaines de l’audiovi-suel, d'où il tend à disparaître en accord avec la politique des diri-geants en place depuis la fin de la guerre 1975-1990.

Il est important de distinguer entre les personnes qui savent s’exprimer ou qui comprennent la langue française et ceux qui sont capables de rédiger un rapport ou de communiquer d’une manière professionnelle en langue fran-çaise avec des correspondants étrangers. Malheureusement, les entreprises libanaises peinent à recruter des jeunes diplômés qui sont à la hauteur de cette tâche.

D’autre part, les sociétés liba-naises ont tendance à favoriser la langue utilisée sur le marché in-ternational avec leurs correspon-dants globaux. Etant donné que les exportations et les échanges

commerciaux avec les pays du golf sont en expansion et en croissance, donc la langue privi-légiée avec ce marché potentiel demeure toutefois l’anglais.

Il serait intéressant et plus constructif aux entreprises liba-naises d’utiliser de façon plus efficace les atouts de la langue française et de créer de nou-veaux marchés avec des pays francophones en expansion.

Le continent Africain, notamment l’Afrique subsaharienne reste un vivier non négligeable de fran-cophones dans le monde et peut constituer un grand potentiel et offrir d’importantes opportunités d’investissements aux chefs et dirigeants d’entreprises libanais.

Le secret de la réussite est de toujours persévérer et d’utiliser à fond toutes nos capacités et nos atouts ainsi que nos avan-tages compétitifs…

Dr Fouad Zmokhol

Co mpte rendu de la partic ipatio n du RDCL au x tables ro ndes o rganisé es par la B anq u e M o ndialePresentation of Dr Fouad Zmokhol

President of the Lebanese Busi-nessmen Association ( RDCL)

Subjects:

• Jobs in the Middle East and North Africa (MENA region): opening up opportunities for all.

• Workers Protection Systems: the role of wage policy, pen-sion, unemployment benefits and health insurance.

Wage policies:

- As a strategy, we should first start by identifying the pro-

blems and at least agree alto-gether on them :

• Decrease of the purchasing power

• Decrease of the standards of living

- Worldwide problem:

- This problem is global not just local

- Its causes are mainly the de-crease of the value of money, the recession in the global eco-nomy, as well as worldwide in-flation.

- After the huge billion dollars

credited to corporations, we were on one hand relaxed about our public debt/ deficit but on the other hand we witnessed a strong deterioration of our pur-chasing power felt in our day to day activities as well as in our household consumption.

- The Arab spring revolutions played a negative role on the regional economy and in-creased stagnation.

- The new formula: We need to work 10 times more to get 10 times less. (This also applies to companies and workers)

The Lebanese case:

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- There is no doubt that our workers are suffering from this same inflation and are strug-gling to survive.

- We were very proud that the financial crisis did not hit our country thanks to the high re-silience of our banking sector and of the soundness of our central bank’s policies but we are a small country of 10 thou-sands km2 and a population of 4 million. Furthermore, our economy is based on trade and transfer from the surrounding and expatriate community, so the global recessions affects us indirectly.

- Let’s now focus on outflows / spending of the workers on one side and the inflows/ wages on the other side:

- In the absence of public transportation, workers have to own a car to get to work, be able to move, or go out with their families for leisure or ur-gency purposes. (transporta-tion accounts for 9 % of their consumption aprox)

- In addition, these workers are forced to rent a house in the capital at high prices in order to maintain proximity to their employment grounds.

- A large part of their wage is spent towards rent

(Tramway project …public construction, in the surroun-ding at low rent / small bud-gets)

- In the absence of an efficient social security coverage and support, workers are spending a big portion of their income on medical and health needs.

- In the absence of high level and well managed public scho-ols, workers are spending large

portions of their wage to edu-cate their children and provide them with a better future and education, while giving them the ability to be marketable enough for immigration. ( edu-cation and health constitute 16 % of their spending)

- The last and maybe the most harmful expenditures are the double Bills they are paying: generators (120 $ for 5 A / 50 $ for a water truck) to insure a minimum of acceptable living standard. (Energy and water count for approximately 10 % of their spending.)

- A minimum follow up and re-gulation on their prices by the government would have been of great help for our workers.

- Food constitutes 23 % of their spending. It might be too unrealistic to ask for continuous review and protection of all the prices, but it is crucial to inden-tify a standard basket of main essential products (milk, water, bread ….) and control its prices while ensuring its protection from inflation.

Inflows:

- Wages are the major inflows of the workers but you have to keep in mind that we are in a free economy and democratic market.

- The relationship between workers and owners were also in excellent shape and we were all living like families in our ins-titutions overcoming all diffi-culties, wars, troubles. We ba-rely listened to internal strikes, except some minor individual problems.

- Workers and employers should not need an intermediary but should be able to solve their is-sues (or “differences”) together

in one unique platform.

- Salary increases should be done based on merit, expe-rience, supply and demand. We have employees earning a 20 %, 30 %, or 50% raise. There are many employees moving from one company to the other benefiting from huge increase ……… this is the core of a free market.

- Is it logical to move to a culture where employees are bound to wait every 3 to 4 years that the government negotiates a raise for them?

- Is it fair that everyone gets the same raise?

- Is it logical that we are the only country in the world where the government intervenes on all salary brackets / portions which is in total contradiction with all international economi-cal rules?

- We fully agree and were the first to lobby for a yearly infla-tion rate and yearly adaptation of the minimum wage.

- Logically, the rest of the wages will follow taking into consi-deration individuals’ achieve-ments

- Is it logical to ask for a general increase when we all know that the increase will be absorbed by the inflation or by new taxes in the pipeline? (Knowing that we are expecting an increase of 3 % in inflation rates…)

- Is it logical to ask for a ge-neral salary increase when we all know that it will increase unemployment by at least 5 %? ( it will jump from 15 % to 20 % …)

- is It logical to ask for a general salary increase while knowing

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from world bank and ministry reports that 29% of the work force are formal employees (di-vided equally by public and pri-vate sector) while keeping the rest of the population paying for its inflation results?

- The private sector can barely bare any increase but can the public sector handle it? They will definitely have to finance it with new taxes that will be re-flected on the households.

Private sector view and pro-blems:

- It is not a secret to any one that the private sector is wit-nessing one of its worse years economically (increase in cost, a drop in sales, decrease in ex-ports …)

- The Private sector is com-posed of 80 % of micro com-panies (< 15 employees). Can they afford a 40 % increase in their wages?

- We have to know that govern-ment intervention on all wages will increase unemployment, in-crease inflation, lead to closing of many private companies, and would prevent company creation and entrepreneurship spirit. We should all be aware that the only way to keep our country on its feet is through a continuous growth that can only be done with the private sector welfare.

- Abraham Lincoln once said “you cannot strengthen the weak by weakening the strong.

you cannot help the wage ear-ner by pulling down the wage payer”

Unemployment issue:

- We have approximately 19000 job seekers per year and 3500 job created annually. So we don’t need 10, 30, 50 % increase we need 600 %!!!!! Let’s be realistic. How can we do it?

- To create jobs, we have 2 op-tions: public sector and the pri-vate sector.

- We all know that the pu-blic sector is overcrowded and needs complete restructuring … There is no way we can hire there for now .

- If we focus on the private sector we have to divide it into large companies and micro companies (constituting 80 % of the market).

- I doubt large corporations would hire given the economic crisis. They are now waiting, inspecting, watching, and hol-ding their investment ……loo-king for new opportunity to come up with the changes... => they will definitely not em-ploy except for specific needs…

- Micro companies may hire since their growth is much ea-sier and they are not yet at full capacity but for this they need: tax incentives, easing the way in and the way out, ac-cess to liquidity, protection of

intellectual property…….

Pension funds & health insu-rance:

- I can state proudly that the RDCL was the pioneer in propo-sing a draft pension law since 1993 … In September 2011 we proposed a new project taking into consideration all the com-ments and recommendation re-ceived from all parties involved: labor syndicate, private sector, ministries, bank association, central bank …..

- We proposed a project offe-ring 40 % replacement ration of the last salary.

- We divided the workers in to 3 parts: minimum wage (60 % of last salary / 3 to 6 times mi-nimum wage (40 %) / above 0 the limit (40 % of the first part and the rest from private com-panies.

- Cost 16 % ( 10 % private sec-tor / 4 % workers / 2 % public )

- Health insurance project form his Excellency is a very impor-tant project and we cannot but support the idea and principle offering health coverage to all the population.

- But we cannot go into the ad-venture before making sure it can be financed in the long run especially since we don’t have a very positive and encoura-ging experience with the social security.

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Co mpte rendu du dé j eu ner- dé bat av ec le P ré sident de Renau lt- N issan M . Carlo s G ho sn

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Le RDCL a organisé un dé-jeuner-débat avec le PDG du groupe Renault –Nissan M.Carlos Ghosn le Vendredi 16 Mars 2012 au restaurant « Le Maillon » présidé par Dr Fouad Zmokhol et en présence de Ministres, Ambassadeurs, Présidents d’Instances Econo-miques et un grand nombre de membres du RDCL.

Le Président Zmokhol a ouvert la séance par le mot d’accueil qui suit :

Messieurs les Ministres, Mes-sieurs les Ambassadeurs, Mes-sieurs les Présidents des Ins-tances Économiques, chers invités, chers amis, chers membres du RDCL,

C’est un grand plaisir de se re-trouver ensemble, chefs et di-rigeants d’entreprises libanais, autour de ce déjeuner-débat avec notre invité d’honneur de grande renommée internatio-nale Mr Carlos Ghosn.

Vous représentez pour nous tous ici présents, un symbole de réussite, un modèle de per-sévérance, et un message d’es-pérance. Vous évoquez l’élite de nos expatriés qui ont levé très haut les couleurs de notre pays dans le monde.

Vos méthodes de gestion, vos stratégies, votre vision et votre « leadership » servent de leçon et d’exemple à tous les chefs d’entreprise du monde.

Vous avez réussi la restructura-tion de grandes sociétés multi-nationales, qualifiée alors de « mission impossible», vous avez fait preuve d’une résilience sans précédent face aux crises

financières et à la récession internationale. Vous avez tou-jours su repérer les opportuni-tés de chaque crise en trans-formant continuellement les défaites en succès.

Vous avez même réussi à dé-mentir le fameux dicton « nul n’est prophète dans son pays » car vous avez maintenu des re-lations étroites avec votre pays d’origine le Liban et vous avez même investi dans plusieurs domaines productifs (comme par exemple le vin, l’industrie, l’immobilier...).

Le RDCL a toujours clamé haut et fort que notre économie lo-cale s’est maintenue durant toutes les années de guerre et a pu survivre jusqu’à pré-sent grâce à ses trois piliers centraux : Le secteur privé, les ressources humaines et la communauté d’expatriés dans le monde.

Mr Ghosn, vous avez un pied ferme dans chacun de ces pi-liers cités: vous représentez une des plus grande figure du secteur privé, vous été une de nos plus grande ressource hu-maine et votre réussite -qui nous rend si fiers- sert de mo-dèle à toute notre communauté d’expatriés.

Nous insistons qu’il est crucial de:

• maintenir notre économie li-banaise libre, indépendante des tiraillements politiques qui enveniment le monde des af-faires,

• offrir des opportunités à nos ressources humaines qui quit-tent constamment le pays

• maintenir des liens étroits avec nos expatriés qui repré-sentent le vrai « pétrole » li-banais, le pétrole que nous de-vons chercher et maintenir à jamais !

Notre pays est désormais connu pour avoir exporté l’al-phabet, pour exporter ses cer-veaux, ses talents, ses jeunes, ses familles, ses entreprises… mais surtout pour continuelle-ment importer les problèmes des autres sur notre terre.

Nous sommes fiers de notre secteur privé libanais et de nos sociétés qui ont réussi, malgré les guerres, les incertitudes, les instabilités… à gravir tous les obstacles et qui se sont déve-loppées dans le monde entier suivant des normes internatio-nales et suivant une gouver-nance de haute qualité.

L’homme d’affaires libanais est renommé pour ses capacités à s’adapter très rapidement aux situations difficiles et à tout changement brusque et inat-tendu de son environnement.

Nos entreprises dont la crois-sance constitue « l’oxygène » de notre économie, arrivent à se maintenir et à se dévelop-per grâce à nos dirigeants qui sont continuellement poussés par une volonté farouche de réussir, qui sont motivés à aller de l’avant et qui dessinent des stratégies de croissance claires selon des plans prédéfinis.

Nous avons des conseils d’ad-ministration efficients, des co-mités exécutifs performants, et des comités d’audit méticuleux et réguliers :

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On ne peut s’empêcher de se demander s’il serait possible un jour d’appliquer cette « formule magique » à notre secteur public et d’essayer de gérer notre pays comme une grande société !

Mais il est certes inutile de s’aventurer dans cette méta-phore vu que les ingrédients de réussite ne sont pas regrou-pés: il n’y a aucune volonté commune mais par contre, plu-sieurs volontés contradictoires entre les partenaires.

Les stratégies qui sont rare-ment tracées, ne sont mainte-nues qu’à très court terme et changent continuellement avec les changements fréquents des décideurs. Nos infrastructures sont quasi inexistantes et il existe très peu de plans viables pour la bâtir avec des moyens utopiques et un recours à des créanciers de plus en plus mé-fiants qui prêteront difficile-ment à une « société » rongée par une corruption galopante.

Si cette « société » devrait por-ter un nom, ce serait LIBAN SARI (Société à Responsabilité Inexistante).

Nous sommes partisans d’une synergie réelle entre le sec-teur privé et le secteur public à l’abri de toutes les tensions po-litiques. Nous sommes prêts à nous donner à fond au service de nos entreprises et de notre pays.

Mr Ghosn, une fois de plus, merci d’avoir répondu à notre invitation, et de nous honorer de votre présence.

Merci a tous !

Ensuite le Présidet a remis à M. Carlos Ghosn une plaque com-mémorative avec le message « Mr Carlos Ghosn, Un modèle de

persévérance, d’efficacité et de réussite!

Merci de lever si haut les cou-leurs du Liban dans le monde entier… » que vous garderez en souvenir de cette rencontre.

Après la remise de la plaque, le Président Zmokhol a donné la parole à M. Carlos Ghosn qui a évoqué les points suivants :

• 2011 : plusieurs crises ma-jeures pour l’industrie automo-bile : tremblement de terre et Tsunami au Japon, inondations en Thaïlande, crise de la dette souveraine en Europe qui a fait chuter les commandes au 4e trimestre.

• Malgré cela, Renault et Nis-san ont battu des records de ventes en 2011.

• Comment manager une en-treprise en temps de crise ? Comment s’assurer qu’elle res-sorte plus forte de la crise ?

• Les crises peuvent être in-ternes ou externes. Expé-riences vécues :

Une crise interne : Nissan en 1999

A la fin des années 1990, Nis-san perdait de l’argent et des parts de marché dans toutes ses implantations.

• 1% de MOP vs. 4% pour les principaux concurrents

• Retour sur investissement de 1% vs. 10% pour les princi-paux concurrents

• Seuls 4 modèles profitables dans une gamme de 43 mo-dèles

Une crise économique externe: la « grande récession » – la plus violente crise économique

depuis la grande dépression de 1929.

• Après la chute de Lehman Brothers (septembre 2008) : La défiance entre les banques gèle la circulation des capitaux : il n’y a plus de cash sur le marché

• 2 ventes de voitures sur 3 étant réalisée à crédit, le mar-ché s’effondre.

• La tendance sur la fin de l’an-née 2008 est une baisse de 15% au Japon, 20% en Europe, 35% aux Etats-Unis.

La dernière grave crise en date : le tremblement de terre et le tsunami

• Environ 20.000 morts ou dis-parus

• Dégâts pour la seule région de Tohoku estimés à 218 mil-liards de dollars !

• Usine d’Iwaki de Nissan – 560.000 moteurs produits en 2010 – proche de Fukushima

• Tous les fournisseurs japonais touchés

Chacune de ces crises aurait pu faire s’effondrer nos en-treprises. Mais Nissan et Re-nault en sont sortis renforcés. Comment ?

1 – Ausculter l’entreprise et partager le diagnostic :

• En 1999, nous avons passé trois mois à analyser Nissan, avant de lancer le Revival Plan.

• Durant le tremblement de terre, la clé a été la vitesse et la profondeur du diagnostic pour apporter une réponse rapide et adaptée.

• A peine les secousses étaient-elles finies que nous avions déjà monté une équipe pour

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piloter les conséquences de la catastrophe.

2- Construire une vision et la partager :

• La vision doit transcender la crise – comment on prépare l’après crise

• La vision doit donner du sens à ce que vous demandez aux équipes. Elle doit dépasser le cadre d’une entité et même ce-lui du Groupe. Pourquoi faisons-nous tout ça ? Dans quel but ?

Exemples : les 3 objectifs du Nissan Revival Plan :

• Retour immédiat à la profita-bilité

• Marge opérationnelle supé-rieure à 4,5% sur l’année fis-cale 2002

• Réduction de moitié de la dette, tout en augmentant les investissements

Après la crise financière de 2008, Renault et Nissan ont :

• Réduit leurs coûts fixes et op-timisé leurs coûts variables en donnant la priorité absolue au free cash flow

• accéléré leurs synergies pour réduire la diversité des pièces, optimiser les dépenses de R&D et d’achats.

Après le Tsunami :

• D’abord vendre ce que l’on pouvait encore produire.

• Refonte du contenu de nos produits pour que les usines tournent avec les pièces dispo-nibles.

• Renault et Nissan ont battu un record de vente en 2011. La réussite de Nissan est un sym-bole de cette force japonaise : humilité, résilience, centrage sur l’essentiel.

3. Motiver !

• Chacun a une contribution à apporter, individuelle et collec-tive. Déléguer au plus près du terrain, pour des décisions plus rapides.

• Les fruits de la sortie de crise doivent être partagés avec tous dans l’organisation.

• Reconnaître et récompenser la contribution des collabora-teurs.

4. Montrer que le top manage-ment est engagé sur l’atteinte des résultats.

• Les équipes donneront le meilleur d’elles mêmes si elles savent que le top manage-ment est entièrement engagé, avec eux.

CONCLUSION : Tirer partie des crises et préparer la prochaine :

• Il y a deux choses qui sont certaines :

• Toutes les crises ont une fin….

• Et d’autres crises viendront…

• Autres crises : inondations en Thaïlande (les pires en un demi-siècle), Yen fort (hausse de 50% vs USD en 5 ans), fai-blesse du marché européen

• Tirer parti des crises, c’est engager des transformations qu’il aurait été impossible de mener dans un contexte de croissance. La crise oblige à ne plus être complaisant vis-à-vis de sa non-performance – c’est une question de survie.

• Aujourd’hui Renault et Nissan sont plus forts, grâce aux crises qu’ils ont traversées :

• un endettement maîtrisé

• pilotage par le free cash flow

• croissance internationale

• accélération des synergies au sein de l’Alliance et élargis-sement de l’Alliance à de nou-veaux partenaires

• leadership sur le véhicule électrique

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Co mpte rendu de la ré u nio n av ec le M inistre de l’É c o no mie et du Co mmerc e M . N ic o las N ahas

A nnex es

2011/8/9 ‘ ähÒH

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áÑ°SÉæŸÉHh: πëµeR ±É°VGh z. IÈN …hPh ¢UÉÿG ´É£≤dG

Éæ«∏Yh øjO ’h ¿ƒd ¬d ¢ù«d ÊÉæÑ∏dG OÉ°üàb’G ¿G ™ªéàdG ôcòj

∫ÉLôd ™ªéàc ÉæÑLGhh ,á°SÉ«°ùdGh OÉ°üàb’G ÚH π°üØdG É©«ªL

á«Fɉ’Gh ájOÉ°üàb’G äGQGRƒdG πc ¤G ó«dG óe Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪY’G

: »gh ácΰûŸG ±Góg’G ≥«≤ëàd

á«YÉæ°üdGh ájQÉéàdG äÉYÉ£≤dG πc ‘ º¶àæŸGh ¿RGƒàŸG ƒªædG -1

. áaÉc ≥WÉæŸG ‘h á«MÉ«°ùdGh

. áehó©e ¬Ñ°ûdG á«àëàdG ≈æÑdG Ú°ù– -2

ᣰSƒàŸGh IÒ¨°üdG äÉcöûdG É°Uƒ°üNh ¢UÉÿG ´É£≤dG ºYO -3

.¿ÉæÑd ∫hÎH Ωƒ«dG Èà©J »àdG

ÒaƒJ ™e äÉcöûdG ¢ù«°SCÉJh ≥∏N ™«é°ûJh õ«Ø–h IóYÉ°ùe -4

.ájôµØdG ᫵∏ŸG ≥◊ ájɪ◊G

™°VƒH á«JÉeóÿGh á«LÉàf’G äÉYÉ£≤dG ¢†©Ñd …ƒæH ì Ó°UG -5

. á°üî°üÿG É°Uƒ°üNh É¡d »ª«¶æàdG QÉW’G

á«°û«©ŸG Qƒe’ÉH ™ªéàdG ÖdÉW ɪc: πëµeR QƒàcódG ±É°VGh

: ÉgRôHGh á«JÉ«◊Gh

. á«ŸÉ©dG ÒjÉ©ª∏d É≤ah ∂∏¡à°ùŸG ájɪM ´höûe á©HÉàe -

. ៃ©dG √ÉŒ ÉÑLGh íÑ°UG …òdG á«fhεd’G IQÉéàdG ™«é°ûJ -

QÉ©°SGh ºî°†àdGh ƒªæ∏d ájOÉ°üàbG äGöTDƒeh ΩÉbQG QGó°UG -

z. ájQhO IQƒ°üH ∑Ó¡à°S’G

¿Gh É°Uƒ°üN áÑ©°U É©«ªL ÉæeÉeG ≥jô£dG ¿G πëµeR ÈàYGh

á©é°ûe ÒZ á«dÉ◊G áæ°ùdG øe ∫h’G π°üØ∏d äGöTDƒŸGh ΩÉbQ’G

≈∏Yh ÉfOÉ°üàbG ≈∏Y ÉÑ∏°S ôKDƒJ á≤£æŸG ‘ á∏°UÉ◊G äGQƒãdGh ,

ábóH ±hô¶dG √òg á¡LGƒe Éæ«∏Y Gòd , …QÉéàdG ∫OÉÑàdG ácôM

ó«cCÉàdÉH ¢SÉëf ’ƒ≤f ôjRƒdG OQh . ¬«dG ƒÑ°üfÉe ≥«≤ëàd á«gÉæàe

GÒ°ûe ¢UÉÿGh ΩÉ©dG ÚYÉ£≤dG ÚH ≥«KƒdG ¿hÉ©àdG IQhöV ≈∏Y

, êQÉÿG øe Qɪãà°S’G ÜòL ¿hO ƒ‰ øe ∑Éæg ¢ù«d ¬fG ¤G

. »æWƒdG OÉ°üàb’G AÉæH IOÉYG á°TQh ‘ ácQÉ°ûŸG ¤G É«YGO

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

78 | Août 2012A nnex es

¬LGƒf øëf .Aɪ°ùdG ¿ÉæY â¨∏H ∞«dɵJh ,ƒªædGh íHôdG

ójó°ùJh ,äÉ≤ØædG á«£¨àd Iƒ≤H ógÉ‚h ôªà°ùe »ª«∏bEG ¿É«¨W

GQƒîa ¿ƒµj ¿CG ÊÉæÑ∏dG ¿ÉµeÉH ¿G í«ë°U.á∏«≤ãdG á«dÉŸG AÉÑYC’G

øëf !!!OÉ°üàb’G ´GÎNG ÉææµÁ ’ øµdh , áHÉàµdG ´GÎNÉH

äÉeRC’G √òg øe êhôÿG ≈∏Y ÉæJóYÉ°ùŸ á«ŸÉ©dG IÈÿG ¤EG áLÉëH

íª°ùJ »àdGh QƒLCÓd ≈fOC’G ó◊ÉH á≤∏©àŸG á«dhódG ÒjÉ©ŸG ≥«Ñ£Jh

á°UÉÿG á«°SÉ°SC’G ÚfGƒ≤dG ≥ah É¡JGP º«¶æàH ÖJGhôdG á∏°ù∏°S á«≤Ñd

á«YɪàLG á°SÉ«°S √ó«jCÉJ πëµeR ø∏YGh.Ö∏£dGh ¢Vô©dÉH

º«∏©àdGh ,óYÉ≤àdG /áNƒî«°ûdG ¿Éª°V Éæ«ØXƒŸ ÒaƒJ É¡fCÉ°T øe

äÉ«fGõ«ª∏d øcÉ°ùeh ,áë«ë°üdG á«Ñ£dG á«£¨àdGh ,ó«÷G ΩÉ©dG

( ....√É«ŸGh AÉHô¡µdG) áLhOõŸG ÒJGƒØdG º«¶æJh ,IÒ¨°üdG

…òdG »YɪàL’Gh …OÉ°üàb’G ¢ù∏éŸG AÉ«MG IOÉYEG ¤G É«YGO

Úª««≤dGh äÉHÉ≤ædGh πª©dG ÜÉHQCG ÚH ™ªé∏d á«dÉãŸG IóYÉ≤dG ƒg

.ácΰûe äÉ«é«JGΰSG AÉæH πLG øe Ú«dhódG Ú«jOÉ°üàb’G

¿ÉH ÉeÉ“ kÉ©«ªL ±ô©f : ∫Éb 2012 ΩÉ©d áfRGƒŸG ∫ƒMh

Éæd âë«JCG óbh ...iôNC’G ƒ∏J IóMGƒdG kɪFGO »JCÉJ πcÉ°ûŸG

»ØàcCÉ°S.2012 ΩÉ©d áfRGƒŸG ´höûe IAGô≤H á«ÑgòdG á°UôØdG

: πãe AÉ£YG ≈∏Y »≤«∏©àH

ºFGO õéY â– á©bGh ácöT πjƒ“ á«aöüe á°ù°SDƒe ¿ÉµeÉH πg

áë°VGh ÒZ äÉ≤Øfh ójGõàdG ™jöS OÉ°ùa ™e

á°ù°SDƒŸG ∂∏J ¢Uôa ¿ƒµà°S å«M ,’ ó«cCÉàdÉH?áÑbGôe ÒZh

.á«dhC’G É¡JGQɪãà°SG OGOΰS’ á∏«Ä°V

¢†«ØîàH CGóÑJ ¿CG áeƒµ◊G ≈∏Y Öéj ,ÖFGö†dG ™aQ πÑb

.áeÉ©dG É¡JQGOEG á«∏µ«g AÉæH IOÉYEGh É¡JÉbÉØf

øe ójõŸG ™aO ∞∏µŸG øe Ö∏£J ¿CG áeƒµë∏d øµÁ ∞«µa

?πHÉ≤ŸG ‘ äÉeóîc ¬d ¬e qó≤J Ée AGREG ÖFGö†dG

ô£NCG øe IóMGh z É¡©aOh ÖFGö†dG ¢Vôa , á«é«JGΰSG ¿G

¿Éfƒ«dG ‘ çóëj Ée ≈∏Y Iô¶f AÉ≤dEG O qô› .äÉ«é«JGΰSE’G

.É¡ÑbGƒY º¡Øf Éæ∏©éH π«Øc

. ™ªéàdG øe kÉ«ÁôµJ kÉYQO ¬ª«∏°ùàd ¢SÉëf ’ƒ≤f ôjRƒdG ÉYOh

™ªéàdG kGôcÉ°T ¢SÉëf ’ƒ≤f IQÉéàdGh OÉ°üàb’G ôjRh çó– ºK

¬fƒc ¬FÉbó°UGh ¬∏gG ÚH ¬fG √Qƒ©°T ¤G kGÒ°ûe ËôµàdG Gòg ≈∏Y

âÑcGhh ¿ô≤dG øe äÉæ«fɪãdG ∞°üàæe ‘ ™ªàdG »°ù°SDƒe øe

.É橪Œ É¡«a ∑QÉ°T »àdG ä’É°†ædGh ™jQÉ°ûŸG øe Èc’G Oó©dG

É¡H ΩƒbG IójóL äÉÑLGh ¬«∏Y ÖJQ IQGRƒdG ¬dƒNO ¿G ÈàYGh

Gògh ¢UÉÿGh ΩÉ©dG ÚYÉ£≤dG ÚH πeɵàdG ᫪gÉH »JÉYÉæb ≥ah

∞∏àfl ‘ •Gôîf’G øe áæ°S ÚKÓK øe ÌcG òæe ¬H âjOÉf Ée

¢SÉëf ’ƒ≤f ôjRƒdG ∫Ébh.É¡H âª≤«àdG áeÉ©dG á«æ¡ŸG äÉWÉ°ûædG

øe äOG á«dhOh ᫪«∏bGh á«∏NGO IOó©àe äÉHƒ©°U Ωƒ«dG ¬LGƒf:

¤Gh á«∏NGódG äÉaÓÿG ™«°SƒJh »°SÉ«°ùdG ™°VƒdG ó«≤©J ¤G á¡L

øµ‡ Qób ÈcÉH É¡à¡LGƒe ¢VÎØŸG …OÉ°üàb’G ƒªædG ‘ ™LGôJ

IójóY äÉjó– ∑Éæ¡a á«°SÉ«°ùdG ídÉ°üŸG øY Gó«©H á«fÓ≤©dG øe

, »ª«¶æàdG …óëàdG , »°SÉ«°ùdG …óëàdG , »æWƒdG …óëàdG :

√ògh ájOÉ°üàb’G, »YɪàL’G …óëàdG , …OÉ°üàb’G …óëàdG

É¡à÷É©Ÿ ∫ɪYG ∫ÉLôc É©e ∑ΰûf ¿G Éæ«∏Y Éfô¶àæJ äÉjóëàdG

≥Øàf ¿G ’G É¡æe Éæd êôfl ’ »àdGh áÑ°SÉæŸG ∫ƒ∏◊G OÉéj’ Ó°UƒJ

πµ°ûdG Gòg ≈∏Y äôªà°SG GPG ¬f’ êQÉîŸG øY åëÑfh á«fÓ≤©H

z. Éæ©«ªL √ƒLôf …òdG ƒªædG ≥≤ëf ø∏a

QƒL’G OGõJ ¿G Rƒéj’ ¬fG : ¢SÉëf ’ƒ≤f ôjRƒdG ±É°VGh

∂dP πÑ≤àj ¿G áHƒ©°U ∑Éæg ¿’ áØHÉ°S äGƒæ°S øY í«ë°üàc

»Ñ∏j’ ƒg ¬fƒaô©J …òdG QGô≤dG äòîJG áeƒµ◊G ÉfOÉ°üàbG

∂dòd. OÉ°üàb’G ó«Øj’h ¤h’G áLQódÉH ∫ɪ©dG äÉMƒªW

áeƒµ◊Gh á«∏NGO IOGQÉH πNGódG øe »JCÉj ¿G Öéj ƒªædG ¿G iQG

èeÉfôH øª°†àJ á«∏NGO IOGQÉH ƒªædG ∫ƒM ájOÉ°üàbG á°SGQO ó©J

,á«∏NGódG ÉæJGQób ôjƒ£J ÈY á«JGP äGQób øe ΩGóà°ùe ƒ‰

¢TÉ≤ædG øjG ÉfQhO ±ô©f ¿G Éæ«∏Y á«dɪYh ájOÉ°üàbG äÉYÉ£≤ch

,¢TÉ≤ædG ≈YôJ »àdG »g ÉgóMh áeƒµ◊G ¿ƒµJ ¿G Öéj’ AÉæÑdG

ô¶æfh ∫ƒ∏◊G ìô£æd ÖdÉ£ŸG ¥É£f êQÉN É©e ô¶æf ¿G ™«ª÷G ƒYOG

áeƒµ◊Gh á«∏NGódG ÉæJGQób øe ƒªàdG ¿ƒµj ¿G ≈æ“Gh ,ΩÉe’G ¤G

êÉàf’G áÄ«H Ú°ù– ¤G ±ó¡j …OÉ°üàbG èeÉfôH ‘ åëÑJ

Ö∏L ¤G …ODƒjh äÉ°ù°SDƒª∏d õaGƒ◊G »£©jh ∫ɪY’G áÄ«Hh

É°Uƒ°üN ájöûÑdG äGQó≤dG π«©ØJ ƒg A»°T ºgCGh ,äGQɪãà°S’G

πª©dG ¥ƒ°S ¤G ¢SQGóŸG øe ¿ƒLôîàj áÄŸG ‘ 80 Éæjód ¬fGh

Gòg ¢SQóJ áeƒµ◊Gh ∫ɪY’G ‘ •GôîfÓd äÓgDƒŸG º¡jód ¢ù«d

. ‹É◊G ΩÉ©dG ájÉ¡f πÑb Qó°üà°S ™jQÉ°ûe á∏°ù∏°S ∑Éægh ´ƒ°VƒŸG

‘ ¬Ñ©∏f GQhO Éæd ¿G »©f ¿G Éæ«∏Y : ∫ƒ≤dÉH ¢SÉëf ôjRƒdG ºàNh

.zá∏Ñ≤ŸG ΩÉjÓd öüÑàdG É°†jG Éæ«∏Yh äÉÄ«¡dG πc ™e ájOÉ°üàb’G IÉ«◊G

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

79 | Août 2012

Co mpte rendu du dé j eu ner- dé bat av ec le M inistre de l’É c o no mie et du Co mmerc e M . N ic o las N ahas

A nnex es

2011 ∫h’G øjöûJ 20 ähÒH

ó©J áeƒµ◊G ¿G ¢SÉëf ’ƒ≤f IQÉéàdGh OÉ°üàb’G ôjRh ø∏YG

¿ƒµj á«∏NGO IOGQÉH ƒªædG øeDƒj …OÉ°üàbG èeÉfôH ™°Vƒd á°SGQO

»æWƒdG OÉ°üàbÓd á«∏NGódG äGQó≤dG ôjƒ£J ‘ º¡°ùj ÉeGóà°ùe Gƒ‰

∫ɪY’G ∫ÉLQ ™ªŒ ¬ª¶f …òdG ËôµàdG πØM ∫ÓN ∂dP AÉL .

¿ƒjÉe ƒd º©£e ‘ Ωƒ«dG ô¡X ó©H ¢SÉëf ’ƒ≤f ôjRƒ∏d Ú«fÉæÑ∏dG

OGDƒa QƒàcódG ™ªéàdG ¢ù«FQ Qƒ°†ëH á«aöT’G Le Maillon

É¡°ù«FQ º¡eó≤àj ájOÉ°üàb’G äÉÄ«¡dG AÉ°SDhQ øe ó°ûMh πëµeR

™ªéà∏d ájQGO’G áÄ«¡dG AÉ°†YGh QÉ°ü≤dG ¿ÉfóY ≥HÉ°ùdG ôjRƒdG

.¬«dG ÚÑ°ùàæŸGh

: á«dÉàdG πëµeR OGDƒa QƒàcódG ™ªéàdG ¢ù«Fôd áª∏µH πØ◊G π¡à°SG

πØM øª°V ¢TÉ≤f ádhÉW ∫ƒM Ωƒ«dG ™ªà‚ ¿CG …QhöS »YGhO øe

.¢SÉëf ’ƒ≤f ôjRƒdG ‹É©e õjõ©dG Éæ≤jó°üd kÉÁôµJ …Oh AGóZ

˝GRQÉH Gƒ°†Y ¿Éc ¢SÉëf ôjRƒdG ¿CÉH ÒÑc ôîØH ôcòf ¿CG qOƒf

¬ØbGƒe π°†ØH ¬àª°üH ∑ôJ å«M ÚfÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ ‘

OhóM ’ »àdG ¬JôHÉãeh ,kɪFGO á∏eɵdGh á«≤£æŸG √ôjQÉ≤Jh áªFÓŸG

∫ÉLQ ™ qªŒ ¢ù«FQ ÖFÉf Ée á∏Môe ‘ ¿Éc.‹ÉãŸG ¬WÉ°ûfh É¡d

OÉ°üàbÓd kGôjRƒc ¬H ÖMôf Ωƒ«dG øëf Égh ÚfÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G

™ªàéŸ áÑ°ùædÉH äGQGRƒdG ºgCG øe IQGRh »gh , IQÉéàdGh

™aO ≥∏£ŸG ÉæaGógCG óMCG ¿Éc ÉŸÉ£d.Éfó∏Ñdh ÉæH ¢UÉÿG ∫ɪYC’G

,∫ɪYC’G ⁄ÉY ‘ Gƒë‚ ºµJö†M πãe Ú«WGôbƒæµJ ¢UÉî°TCG

ɪc ,ÉfOÉ°üàbG á¨d ¿hó«Œ ºµfG PG áeÉY á«dhDƒ°ùe Ö°UÉæe ƒëf

ΩÉ“ ÉæÑdÉ£e ¿ƒcQóJ ∂dòch ,Éæ∏cÉ°ûà ≥«ªY º∏Y ≈∏Y ºµfG

πª©dGh áeƒµ◊G øª°V Éæà«°†b øY ´ÉaódG ºµæµª«a ∑GQO’G

.ácΰûŸG ÉæaGógCG ≥«≤ëàd IóMGh kGój Éæ©e

:πLCG øe ¿hÉ©àdG Éæ«∏Y Gòd

á°SÉ«°ùdG ∑GöT øe OÉ°üàb’Gôjô– -

É«dÉM áehó©e ¬Ñ°T »g á«à– á«æH AÉæH -

º°SÉM …ƒb ƒ‰ AÉ°ûfEG / ó«dƒJh ƒªædÉH ¢UÉÿG ´É£≤∏d áMÉJ’G -

.ÉfOÓÑd

±ƒ°S ºµfCG øe Ú≤j ≈∏Y øëf ,ôjRƒdG ‹É©e: πëµeR ±É°VGh

,IQÉéàdGh OÉ°üàb’G IQGRh ‘ Iójó÷G ºµàª¡Ÿ ºµ°ùØf ¿ƒ°S qôµJ

∫ƒM áë°VGhh á«©bGh kÉeÉbQCG ΩɶàfÉH ¿höûæà°S ºµfG øe

,»æWƒdG ÉfOÉ°üàbG

πµ°ûJ »àdG ᣰSƒàŸGh IÒ¨°üdG äÉcöûdG ¿ƒ©é°ûà°S ºµfG øe

,ÉæJÉcöT øe ÈcC’G Aõ÷G

äGhÌdG ≥∏îJ äÉcöT AÉ°ûfEG ≈∏Y ¿hóYÉ°ùJ ±ƒ°S ºµfG øe

.¿ÉæÑd AÉëfCG ™«ªL ‘ πª©dG ¢Uôah

,∂∏¡à°ùŸG ájɪM áë∏°üe øY ´ÉaódÉH ¿ƒeƒ≤à°S ºµfG øe

.»WGô≤ÁOh ôM OÉ°üàbG πLCG øe Éæ©e ¿ƒ∏°VÉæà°S ºµfG øe

áeƒµëc ÉgQhO Ö©d ≈∏Y áeƒµ◊G ¿hóYÉ°ùà°S ºµfG øe

á«∏Nóà∏d z’ ∫ƒ≤f øëæa ,§«°SƒdG QhOh IóMƒeh ᫪«¶æJ

ΩÉ©dG ¿CÉ°ûdG ÜÉë°UCG ™ qªŒ ¿É÷ ¿ƒÄ°ûæJ ±ƒ°S ºµfG øe

πcÉ°ûŸGh ,Iójó÷G ájOÉ°üàb’G ™jQÉ°ûŸG áaÉc á°ûbÉæŸ ¢UÉÿGh

.á浪ŸG ∫ƒ∏◊Gh

´É£≤dG: »g çÓãdG á«°SÉ°SC’G ÉfOÉ°üàbG õFÉcQ ¿CG πëµeR ôcPh

øe k’óH, Ú«fÉæÑ∏dG ÚHΨŸG ™ªà› ,ájöûÑdG ÉfOQGƒe ,¢UÉÿG

øe ÉfOÉ°üàb’ áÑ°ùædÉH ájôgƒ÷G çÓãdG AGõLC’G √òg ≈∏Y ®ÉØ◊G

ɪFGO ƒg ¢UÉÿG ´É£≤dG ¿CG ßMÓf Qɪãà°S’G äÉ°SÉ«°S ∫ÓN

IOófih áë°VGh á°SÉ«°S ájCG óLƒJ ’ PEG ,Ú«°SÉ«°ùdG ó≤f ™°Vƒe

ÚHΨŸG ™ªà› π©L ‘ ºgÉ°ùf ÉæfG ÚM ‘ Éæà¨eOCG »ª–

≈∏Y öTÉÑe ÒZ πµ°ûH º¡©é°ûfh ΩC’G ºgó∏H ¿ƒ°ùæj Ú«fÉæÑ∏dG

ød: πëµeR ∫Éb QƒL’G á«°†b ∫ƒMh.¿ÉæÑd ¤G ´ƒLôdG ΩóY

Ωƒ«dG ô¡X ó©H É¡°ûbÉææ°S PEG á£≤ædG √òg ∫ƒM k’ƒ£e ¥ô£JCG

å«M ájOÉ°üàb’G äÉÄ«¡dG ‘ »FÓeR áaÉc ™e ´ÉªàLG ∫ÓN

óMCG ’ ¿CÉH ôcPCG ¿CG OhCG ɉG .áaÉãµH ácQÉ°ûª∏d É©«ªL ºcƒYOCG

iƒà°ùeh ,á«FGöûdG Iƒ≤dG ¢VÉØîfGh ÚØXƒŸG πcÉ°ûe π¡éj

áÑ©°U áæ°ùH É©«ªL ô‰ ¬°ùØf âbƒdG ‘ øµd.....º¡à°û«©e

óMh ,äÉ©«ÑŸGh ,Éæjód äÉ©«ÑŸG ºbQ ‘ ¢VÉØîfG ™e ,ájɨ∏d

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80 | Août 2012A nnex es

.(§ØædG OGÒà°SG) §ØædG QÉ©°SG ´ÉØJQGh

,ácöûdG øY Equity ∫ÓN øe ¢UÉÿG ´É£≤dG πjƒ“ øµÁ

øµÁ ɪc .kÉ«LQÉNh kÉ«∏NGO øjôªãà°ùª∏d ∫ÉŸG ¢SCGQ íàa hCG

preferred shares, micro á∏ q°†ØŸG º¡°SC’G ÈY kÉ°†jCG ¬∏jƒ“

credit for micro companies

Gò¡H á≤ qª©e á°SGQóH Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ ΩÉb ó≤d

¿CG kÉ«ª°SQ Ö∏£fh kÉÑjôb èFÉàædG øY ø∏©f ±ƒ°Sh QÉWE’G

ó©H øe) á∏ q°†ØŸG º¡°SC’G QGó°UEÉH á°UÉÿG ácöû∏d íª°ùoj

.(á≤ qª©e á°SGQO

øjôªãà°ùª∏d ∫ÉŸG ¢SCGQ íàØd áªà¡e äÉcöûdG øe %39

.QGô≤dGh Iô£«°ùdÉH ®ÉØàMEÓd á∏ q°†ØŸG º¡°SC’ÉH áªà¡e %16

(ájQÉéàdG ÒZ) ájQɪãà°SE’G ±QÉ°üª∏d ójóL ¥ƒ°S

øªa .161 ºbQ á«dÉŸG ¥Gƒ°SC’G º«¶æJ ¿ƒfÉb ƒg øjCG ∫CÉ°SG

∫ƒ°Uhh äÉ°ü°UÉëŸGh äÉ«ª°ùàdG AGQh øe √ÒNCÉJ ∞°SDƒŸG

.á≤q«°†dG á°SÉ«°ùdG ÖjQGhR ∫ƒNOh á°SÉ°ùdG

äGÒ¨àdGh äÉMÓ°UE’G π°ü– ¿CGh äÉeRC’G √òg ô“ ¿G q≈æªàf

á≤∏◊G √òg ¿CG kÉ«©bGhh kÉeÉ“ ±ô©f ÉæfEG .øµ‡ âbh ´öSCÉH

¢UÉÿG ÉæYÉ£≤H áeÉàdG á≤ãdG ÉfóæY øµd .áÑ©°Uh á∏jƒW ¿ƒµà°S

.äÉHƒ©°üdG øe ¢UôØdG ¢ü∏îà°ùj ∞«ch ,¬eÉbCÉJ áYöSh

±QÉ°üŸG AGOCGh √AGOCGh ¿ÉæÑd ±öüà áeÉJ á≤ãdG kÉ°†jCG ÉfóæY

πqã“h äÉcöûdGh ádhódG ¤G Üôb øY ∞≤J »àdG á«fÉæÑ∏dG

πªµæ∏a ,IôHÉãŸG ƒg ìÉéædG öùa .ÉfOÉ°üàb’ …ô≤ØdG ƒ°†©dG

.áé«àædGh áØ∏µdGh äÉHƒ©°üdG âfÉc ɪ¡e IÒ°ùŸG

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81 | Août 2012A nnex es

Co mpte rendu de la partic ipatio n du RDCL à la c o nfé renc e «Introducing Lebanon New Capital Markets Law»

πëµeR OGDƒa QƒàcódG áª∏c

Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ ¢ù«FQ

á«fÉæÑ∏dG á«dÉŸG ¥Gƒ°SC’G ióàæÃ

2012 ¿GôjõM 26

Data ácöûd º¡ŸG ô“DƒŸG Gòg »ª q¶æŸ áÄæ¡àdGh ôµ°ûdÉH ¬ qLƒJG

…òdG …RGôH ø©e ó«°ùdG ¢üNC’ÉHh Investment Consult

.á«∏ªYh ájOÉ°üàbG á«∏Ñ≤à°ùe Iô¶æHh »YƒdÉH ™qàªàj

QÉÑc ÖfÉL ¤G ¤hC’G á°ù∏÷G ¢SqCGôJCGh ∑QÉ°TG ¿CG ‹ ±öT

º¡FGOCÉH ôîàØjh º¡H ôîàØf øjòdG øjRQÉÑdG AGÈÿGh Ú«aöüŸG

.¿ÉæÑd

∞«c : ∫GDƒ°ùdG Gòg ∫CÉ°SoCG á«dhO äGô“Dƒe ¤G oâ«Y oO ɪq∏c

äÉeRC’G ó©H kÉØbGh ≈≤Ñjh ¬LGh ¿CG ¿ÉæÑd OÉ°üàbG ´É£à°SG

¬LGƒj ¿CG ø qµ“ ∞«c ? ó«©H øeR òæe äGQƒãdGh Ühô◊Gh

? ƒªæj ¿CGh äÉHƒ©°üdG

: õFÉcQ 3 π°†ØH É‚h ´É£à°SG ¿ÉæÑd : »jCGôH

ÊÉæÑ∏dG ¢UÉÿG ´É£≤dG

ájöûÑdG OQGƒŸG

(ÚHΨŸG) á«fÉæÑ∏dG á«dÉ÷G•

: ájöûÑdG OQGƒŸG

ôjó°üàH ±hô©e ¿ÉæÑd íÑ°UCG øµd ájöûÑdG ÉfOQGƒÃ ôîàØf øëf

.¬°VQCG ≈∏Y ⁄É©dG πcÉ°ûe OGÒà°SGh ⁄É©dG ¤G ¬HÉÑ°T

É¡ª∏bCÉJ áYöùH áahô©eh IRQÉHh áYQÉH ¿ÉæÑd ‘ ájöûÑdG OQGƒŸG

,kÉjƒæ°S πªY Ö∏W 19700 πHÉ≤e øµd ,πcÉ°ûŸG ∑GQOGh

ájOÉ°üàbG á£N …CG óLƒj ’h ,πªY á°Uôa 3500 ∑Éæg

.ÉæHÉÑ°T ≈∏Y á¶aÉëª∏d

: á«fÉæÑ∏dG á«dÉ÷G

ºg øjòdG ÚHΨŸG øe ⁄É©dG ‘ ¿ÉæÑd º°SG ™aQ øe qπc qp»ëf

.¬«∏Y »æÑf …òdG π«°UC’G ÊÉæÑ∏dG ∫hÎÑdG

øëf ,º¡H ΩɪàgE’G øe kÉ°VƒY ÉææFÉHRh ,ÉæJGƒNCG º¡a

òNCÉæa ,í«ë°üdG ≥jô£dG GhQÉàNG º¡fC’ Ωƒj πc ºgô qcòf

.á«HÉîàfE’Gh á«°SÉ«°ùdG Éæ∏cÉ°ûe º¡«dG

∫ƒ≤fh ,±QÉ°üŸGh äÉcöûdG πª°ûj ƒ¡a : ¢UÉÿG ´É£≤dG

.á≤£æŸG πc ‘ ¢UÉN ´É£b RôHCGh §°ûfCG ¬fCG ôîa πµH

Ωƒ«dG Q qó°üj ,⁄É©dG ¤G ájóéHC’Gh ±ô◊G Q qó°U …òdG ¿ÉæÑ∏a

.√QɵaCGh ¬àaô©eh ¬JÉcöT

ød ìÉéædG Gògh ,á«ŸÉ©dG ¥Gƒ°SC’G ¢ùaÉæj ¢UÉÿG ´É£≤dÉa

.º¡àYÉé°Th º¡àjDhQh Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ¿hóH π°üëj

áÑ©°U á∏Môà qôÁ …òdG ¢UÉÿG ´É£≤dG ¿CG óMCG ≈∏Y »Øîf ød

øe á≤£æŸG ‘ Oƒ°ùJ »àdG ‹ÉŸG áeRC’ÉH IöTÉÑe ôq`KCÉàj ød á≤«bOh

ÉæàHÉ°UCG øµd ,¬≤jôah ¿ÉæÑd ±öüe ºcÉM ájDhQh »Yh AGQh

¢VÉØîfGh »ŸÉ©dG OƒcôdG ó©H øe IöTÉÑe ÒZ á≤jô£H áeRC’G

..Qɪãà°SC’Gh Ö∏£dG

‘ áeRC’Gh á≤£æŸG ‘ äGQƒãdGh »Hô©dG ™«HôdG iôNCG á¡L øe

»æÑe ¿ÉæÑd ¿CG å«M ,kÉ«eƒj √OÉ°üàbGh ¿ÉæÑd Üö†J ,ÉjQƒ°S

.¿Gó∏ÑdG ÚH …QÉéàdG ∫OÉÑàdG ≈∏Y

ƒg ƒªædÉa ) ƒªæ∏d ºFGO πjƒ“ ¤G áLÉëH ¢UÉÿG ´É£≤dÉa

.óFGƒØdG IOÉjõd ¢ù«dh ΩÉ©dG øjódG ¢†Øÿ ó«MƒdG π«Ñ°ùdG

¬fC’ ) á浇 áØ∏c πbCG ‘ á°UÉÿG ±QÉ°üŸG ÈY øe πjƒªàdG

.(..∞JÉg – AÉHô¡c -AÉe : áLhOõe ÒJGƒØdG πc ™aój

»ŸÉ©dG º qî°†àdG AGqôL øe ânØ©°V hCG âeó©fG íHôdG áÑ°ùæa

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82 | Août 2012A nnex es

OɪàY’G ÉæfɵeÉH ó©j ⁄.ôªà°ùe Qƒ£J ‘ »g »àdG äÉÑ∏£àŸG

hCG ‘öüŸG ¢Vô≤dG πãe ájó«∏≤àdG πjƒªàdG Ö«dÉ°SCG ≈∏Y §≤a

CGóÑJ ¿CG ÉæJÉcöT ≈∏Y øµdh ,á«°üî°ûdG á«dÉŸG äɪgÉ°ùŸG

á«é«JGΰSG äÉcGöT AÉæHh ,É¡dÉe ¢SCGQ íàØd OGó©à°S’ÉH

»£YCG ¿CG πÑb.á©jöS ៃYh Ò¨àe …OÉ°üàbG ⁄ÉY øª°VQƒ£à∏d

¿CG OhCG ≥«≤ëàdGh á°SGQódG èFÉàf ¢Vô©d BSEC »∏㪟 áª∏µdG

,∂Hõj ódÉfhQ ,»éÑY ¢VÉjQ :IOÉ°ùdG :¬∏ªcCÉH ≥jôØdG ôµ°TCG

º¡aGÎMG ≈∏Y º¡ÄægCG ÊCÉa ,¢ù«q`≤Y Ëôch ,ÜÉ¡°T …ójôa

…òdG ´höûŸG Gòg ∫GƒW º¡JôHÉãeh ºgÈ°U ≈∏Y kÉ°†jCG øµdh

.äÉ°SGQódG øe ô¡°TCG IóYh âbƒdGh ó¡÷G øe ÒãµdG Ö∏£J

π°UGƒàŸG ºµªYOh ºcQƒ°†M ≈∏Y kÉ©«ªL iôNCG Iôe ºcôµ°TCG

.™«ªé∏d ≥«aƒàdG ≈æ“CGh

º¡°SC’G ᫪gG øY ∂Hõj ódÉfhQ BSEC ácöT ΩÉY ôjóe ç qó– qºK

á°UÉÿG äÉcöû∏d íª°ùJ »àdG á«fÉæÑ∏dG ¥ƒ°ùdG ‘ á«∏«°†ØàdG

¤G QÉ°TCGh.á«∏fih á«ÑæLCG ±GôWCG øe äGQɪãà°SG ≈∏Y ∫ƒ°ü◊ÉH

á«∏«°†ØàdG º¡°SC’G øY á∏ q°üØe á°SGQO ä qóYCG BSEC ácöT ¿CG ¤G

äÉLÉ«àMG ójóëàd Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªéàd QGôb ≈∏Y AÉæH

øY IQƒ°U øjƒµJh º¡°SC’G øe ´ƒædG Gò¡d á«fÉæÑ∏dG äÉcöûdG

.èàæŸG Gòg ‘ ÌcCG á«æ©ŸG äÉcöûdG

¿ƒª°†e ìöT …òdG ÜÉ¡°T …ójôa ó«°ù∏d ΩÓµdG ≈£YCG ºK

: á°SGQódG

¿ƒfÉb πjó©J ≈∏Y á«fÉæÑ∏dG á«fÉŸÈdG áæé∏dG πª©J kGÒNG â∏ªY

±ó¡dG .á«∏«°†ØàdG º¡°SC’G QGó°UEÉH ≥∏©àj Ée ‘ ÊÉæÑ∏dG IQÉéàdG

¢UÉÿG ´É£≤dG äÉcöûd Iôaƒàe äGhOC’G √òg π©L ƒg »°ù«FôdG

# ÊÉæÑ∏dG ¿ƒfÉ≤∏d É≤ah ,∑ƒæÑ∏d áMÉàe §≤a »g ,¿B’G ≈àM PG

º¡°SC’G ∫ƒM IOó©àŸG º«gÉت∏d BSEC â°VôY.2001/308

äÉLÉM ójó– á°SGQO èFÉàf ¤G áaÉ°VEG IhóædG ´ƒ°Vƒe á«∏«°†ØàdG

BSEC âYÉ£à°SGh.º¡°SC’G √òg √òg π㟠á«fÉæÑ∏dG äÉcöûdG

É¡dɪ°SGQ íàa ‘ É¡àÑZôd É≤ah äÉÄa çÓK ¤EG äÉcöûdG º«°ù≤J

øe ¿hôªãà°ùŸG √ójôj Ée hCG á∏°†ØŸG äÉjƒdhC’Gh ¥ƒ≤◊G á©«ÑWh

.É¡dɪ°SCGQ ∫ƒNO πLCG

É¡dɪ°SGQ íàa ‘ áÑZGQ â°ù«d »g »àdG äÉcöûdG :¤hC’G áÄØdG

øe %33 πµ°ûJ »¡a .á«∏«°†ØàdG º¡°SC’G á©«ÑW âfÉc ɪ¡e

á«∏FÉY äÉcöT πqã“ »gh É¡jCGQ äóHCG »àdG äÉcöûdG ´ƒª›

.á«aɵdG ájOÉŸG äÉfɵeE’G É¡jód IÒÑc

∫ÉŸG ¢SCGQ ¤EG π°UƒàdG äÉcöûdG √òg ≈∏Y π¡°ùdG øe ‹ÉàdÉHh

øe ºZôdG ≈∏Y ,(∫ÉŸG ¢SCGQ / ÚªgÉ°ùŸG ¢Vhôbh ∑ƒæÑdG äÓ«¡°ùJ)

äGhOCG Èà©J É¡fCG ’G, á«∏Ñ≤à°ùe πjƒ“ ™jQÉ°ûe É¡jód ¿ƒµJ ób É¡fCG

.É¡JÉLÉ«àMG á«Ñ∏àd á«aÉc øgGôdG âbƒdG ‘ É¡jód IôaƒàŸG πjƒªàdG

¤EG É¡dÉe ¢SCGQ íàa ‘ ÖZôJ ’ »àdG äÉcöûdG :á«fÉãdG áÄØdG

»àdG äÉcöûdG ™«ªL øe %19 πµ°ûJ »¡a .OóL øjôªãà°ùe

É¡ª¡j øµdh ,Iô£«°ùdG º°SÉ≤J ‘ ÖZôJ ’ .´Ó£à°S’G É¡∏ª°T

≥M ¿hO á«∏«°†ØàdG º¡°SC’G QGó°UEG ∫ÓN øe É¡dÉe ¢SCGQ íàa

.á«eƒª©dG äÉ«©ª÷G ‘ âjƒ°üàdG

É¡dÉe ¢SCGQ íàØd OGó©à°SG ≈∏Y »g »àdG äÉcöûdG :áãdÉãdG áÄØdG

á∏Môe ‘ hCG ,Ò°ü≤dG ióŸG ≈∏Y AGƒ°S ,OóL øjôªãà°ùe ¤EG

.á°SGQódG É¡à∏ª°T »àdG äÉcöûdG øe %48 πµ°ûJ »¡a .á≤M’

,Qƒ£àdG øe IôµÑe hCG πª©dG AóH á∏Môe ‘ , á«∏FÉY äÉcöT É¡fG

º¡°SCG QGó°UEG ‘ ÖZôJ äÉcöûdG √ògh.™°SƒàdG á∏Môe ‘ hCG

¥ƒ≤◊G ¤G áaÉ°VEG áØYÉ°†e á«dÉeh á«°SÉ«°S ¥ƒ≤M õ«ªàJ á«∏«°†ØJ

.øjôªàã°ùŸG Üò÷ ∂dPh ájOÉ©dG º¡°SC’G ÜÉë°UC’ »£©J »àdG

º¡°SC’G ¿G πg :´ƒ°VƒŸG Gòg ¢ü«î∏àd »°ù«FôdG ∫GDƒ°ùdG ≈≤Ñjh

Ée GPEG hCG á°SQɪŸG √ò¡d áMGôdGh áfhôŸG ÒaƒJ ≈∏Y IQOÉb ájOÉ©dG

øe ójóL ´ƒæd / IójóL áÄØd ™jöûJ ™°Vh …Qhö†dG øe ¿Éc

á«fƒ°ùµ°Sƒ∏¨fC’G ¿Gó∏ÑdG øe ójó©dG ‘ çóM ɪc ∫ÉŸG ¢SCGQ

á∏Ä°SC’G ¢†©H É¡dÓN ÒKCGh.᫪«∏bE’G ¿Gó∏ÑdG ¢†©Hh á«HhQhC’Gh

:á«∏«°†ØJ º¡°SCG ™°Vhh QGó°UEG ≈∏Y äÉcöûdG √òg äGQób ¿CÉ°ûH

øjôªãà°ùŸG ΩɪàgG ∫ƒM É¡µ°T øY äÉcöûdG ¢†©H âHôYCG

¿CG øµªŸG øe »àdG âjƒ°üàdG ≥M ¿hO á«∏«°†ØàdG º¡°SC’ÉH

É°SÉ°SCG ∂dP ™Lôjh ,á«fÉæÑ∏dG ¢UÉÿG ´É£≤dG äÉcöT ÉgQó°üJ

.áªcƒ◊Gh á«dÉŸG ôjQÉ≤àdG ‘ á«aÉØ°T/ ó«MƒJ OƒLh ΩóY ¤EG

ÉgQGó°UEG ” »àdG á«∏«°†ØàdG º¡°SCÓd áÑ°ùædÉH ∫É◊G √òg øµJ ⁄ ɉG

™Lôjh 2001/308 ºbQ ¿ƒfÉ≤dG ≥ah á«fÉæÑ∏dG ±QÉ°üŸG πÑb øe

πÑb øe É¡«∏Y ±GöT’Gh äÉ°ù°SDƒŸG √òg º«¶æJ ” ¬fCG ¤EG ∂dP

.ôªãà°ùŸG QÉ£NCG øe ó◊Gh á«aÉØ°ûdG Rõ©j ɇ ,…õcôŸG ∂æÑdG

,(ÉgOhóM øª°V) IóY äÉMGÎbG Ëó≤J ” , íjöüàdG Gòg ó©H

Ú∏ªàëŸG øjôªãà°ùŸG ójhõJ (CG) πãe á∏µ°ûŸG √òg øe óë∏d ∂dPh

á«fɵeEG øe ó◊G (Ü) ,IRõ©e äÉeƒ∏©e ≈∏Y ∫ƒ°ü◊G ≥ëH

áëF’ ≈∏Y IOƒLƒŸG äÉcöû∏d á«∏«°†ØàdG º¡°SC’G QGó°UEG

.á«∏«°†ØàdG º¡°SC’G QGó°UEG ∞«æ°üJ (ê) h ,§≤a ähÒH á°UQƒH

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83 | Août 2012

Compte rendu de la table ronde sur le financement des E ntreprises Libanaises

A nnex es

2012 Rƒ“ 18 ‘ ,ähÒH

πëµeR OGDƒa QƒàcódG á°SÉFôH Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ º q¶f

πg – á«fÉæÑ∏dG äÉcöûdG πjƒ“ z: ¿GƒæY â– Iôjóà°ùe ádhÉW

ôjóe É¡«a ∑QÉ°T . ?ájó› IGOCG »g á«∏«°†ØàdG º¡°SC’G ¿CG

GhóYG ÚdG ácöûdG øe AGÈNh ∂Hõj ódÉfhQ BSEC ácöT ΩÉY

∫ÉLQh Ú«aöüŸG øe ó°ûMh ,´ƒ°VƒŸG ∫ƒM á∏ q°üØe á°SGQO

OGDƒa QƒàcódG qºéàdG ¢ù«Fôd áª∏µH ádhÉ£dG âq∏¡à°SCG .∫ɪYC’G

: É¡ q°üf Éæg πëµeR

±ƒ«°†dG äGö†M ,AÉbó°UC’G É¡jCG ,AÉ°†YC’G »FGõYCG

ô≤e ‘ Ωƒ«dG ºµH ÖMQCG ¿CG …QhöS »YGhO øŸ ¬fG,ΩGôµdG

≠dÉH ´ƒ°Vƒe iôNCG Iôe á°ûbÉæŸ Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

√òg ∫ƒM AÉ≤∏∏d ¢UÉN πµ°ûHh ,ÉædɪYCG ôjƒ£J πLCG øe ᫪gC’G

:¿Gƒæ©H Iôjóà°ùŸG ádhÉ£dG

IGOCG »g á«∏«°†ØàdG º¡°SC’G ¿CG πg – á«fÉæÑ∏dG äÉcöûdG πjƒ“

.z ?ájó›

.ÉæJÉjƒdhCG ºgCG øe IóMGh »g ÉædɪYCG πjƒ“ ¿G

ôjó°üJh Qƒ£àdGh ƒªæ∏d ∫GƒeC’G øe ójõŸG ¤EG áLÉëH øëf

É°Uƒ°üNh kÉ°†jCG øµdh ,ÉæJÉeóNh ÉæJÉéàæe ™jƒæJh ,ÉædɪYG

ájɨ∏d áÑ©°üdG IÎØdG √òg ∫ÓN ÉæJÉcöT ≈∏Y á¶aÉëŸGh AÉ≤HÓd

äÉeRC’G πX ‘ »ŸÉ©dG …OÉ°üàb’G DƒWÉÑàdGh OƒcôdG áé«àf

kÉ°†jCGh »∏ëŸG ÉfOÉ°üàbG ≈∏Y π≤ãJ »àdG ájQƒ°ùdG IQƒãdGh ,á«Hô©dG

.ájOÉ°üàbE’Gh ájQÉéàdG ÉæàÄ«H í«≤J »àdG á«°SÉ«°ùdG Éæ∏cÉ°ûe πX ‘

QGÒL ó«°ùdÉH kÓ㇠™ªéàdG ¿CG ôcPCG ¿CG OhCG ,iôNCG á¡L øe

á«YôØdG áæé∏dG äÉYɪàLG ™«ªL ‘ •É°ûæH ∑QÉ°ûj ,¿É«¨«ahR

…òdG) IQÉéàdG ¿ƒfÉ≤dG ‘ ô¶ædG IOÉYEG ¢SQóJ »àdG á«fÉŸÈdG

âeÉb ÉeóæY ,ÉæJQOÉÑe âéLCÉJ.(1960ΩÉY ¤G ¬îjQÉJ Oƒ©j

äGhOC’G º«¶æàd áMÎ≤ŸG äÓjó©àdG ¢SQóH IQƒcòŸG áæé∏dG

™ªéàdGQô≤a.ájƒdhC’G hCG á«∏«°†ØàdG º¡°SC’G á°UÉN Iójó÷G á«dÉŸG

äÉ°ù°SDƒŸGh ,á«fÉæÑ∏dG äÉcöûdG πã“ áæqp`«©d í°ùe AGôLEG òFóæY

äÉLÉ«àM’G øY ábO ÌcCG ájDhQ ¤G π°UƒàdG πLCG øe ájQɪãà°S’G

äÉMÎ≤ŸGh áeRÓdG äÉ«°UƒàdG QGó°UE’h πjƒªàdG iƒà°ùe ≈∏Y

.áªFÓŸG á«©jöûàdG

BEMO ácöT ™ªéàdG IQGOEG ¢ù∏› ∞∏c ,É¡JÈÿ Gô¶fh

≈∏Y AÉæH ≥«≤ëàdG Gòg AGôLE’ z(securitization )BSEC

ΩÉbQC’Gh èFÉàædG ∫OÉÑJh ,á«fÉæÑ∏dG äÉcöûdG øe á«∏«ã“ áæqp`«Y

πÑb øe á∏«∏dG √òg ºµ«∏Y É¡©jRƒJh É¡°VôY ºà«°Sh ™ªéà°S »àdG

¥É£f ™ q°SƒJ á«∏«°†ØàdG º¡°SC’G …CG äGhOC’G √òg ¿G.ÉæFGÈN

OhOôe øjôªãà°ùª∏d áeó≤e ,äÉcöûdG πjƒªàd áMÉàŸG ¢UôØdG

»¡a .á£∏°ùdGh ∫ÉŸG ¢SCGQ ÚH π°üØdG íª°ùJ ɪæ«H , ºgCG

∂dòch áLQóe ÒZ äÉcöûd óFÉY ¬à«Ñ∏J ºàj ⁄ Ö∏£d Ö«éà°ùJ

,º¡dGƒeCG ¢ShDhQ íàa AÉcöû∏d í«àJ É¡fG .áLQóe äÉcöûd

áeÉàdG Iô£«°ùdG ≈∏Y ®ÉØ◊G ™eh ,âjƒ°üàdG ¥ƒ≤M Ëó≤J ¿hO

.º¡dɪYCG ≈∏Y

¿CG øµÁ ájƒdhCG ìÉHQCG ™jRƒJ øe IOÉØà°S’G º¡°SC’G √ò¡d ≥ëj

.ÉgQGó°UG óæY kÉØ∏°S kGOófi É¡HÉ°ùM ¿ƒµj ɪ«a ᫪cGôJ ¿ƒµJ

∞«æ°üJ ºàj ɪæ«H øjódG äGóæ°S óFGƒah ÉjGõe »∏«°†ØàdG º¡°ùdGôaƒj

…CGôdG ‘ äÉaÓÿG ¿G.ÚªgÉ°ùŸG ∫ɪ°SCGQ ¬fCG ≈∏Y ¬HÉ°ùM á«∏ªY

ΩG áLQóe âfÉc GPG ≥ah äÉcöû∏d áÑ°ùædÉH º«¶æàdG ióe ∫ƒM

ÒZ äÉcöûdG πLCG øe áfhôe ÌcCG äÉ©jöûJ ídÉ°üd ó¡°ûJ ,’

¿CG Öéj.kÉÑjô≤J á«fÉæÑ∏dG äÉcöûdG ™«ªL ∫ÉM »g »àdG áLQóŸG

ójõŸG Ωó≤J »àdG á≤£æŸG ∫hO ™e ºFGO ¢ùaÉæJ ádÉM ‘ ÉæfCG ôcòàf

ó¡L …CG ôaƒJ ’h á°UÉÿG äÉcöû∏d á«dÉŸGh á«Ñjö†dG óFGƒØdG øe

É¡«dG êQÉÿG ‘ äGQɪãà°S’G Üò÷ IójóY á«°ùaÉæJ ÉjGõe Ëó≤àd

. ÉfOÉ°üàbG ƒ‰h ᫪æJh õjõ©Jh (FDI)

¿ƒµf ¿Gh ºNõdG Gòg Éfó∏H ™Ñàj ¿CG …ôgƒ÷G øe πH ’ º¡ŸG øªa

áaÉ°VE’ÉH ,É¡æe ÌcCG ≈àM hCG É¡°ùØf óFGƒØdG Ëó≤J ≈∏Y øjQOÉb

πgÉŒ ÉæfɵeÉH ó©j ⁄.øjôªãà°ùª∏d á«©«é°ûJ õaGƒM á∏°S ¤G

iód hCG IQhÉéŸG ¿Gó∏ÑdG ‘ π°ü– »àdG ájOÉ°üàb’G äÉMÓ°UE’G

Ω qpó≤f ¿CG ∫hÉëf ¿Gh Öãc øY É¡à©HÉàe Éæ«∏Y ¢ùµ©dÉH ɉG Éæ«°ùaÉæe

.ôªà°ùeh âHÉK ƒ‰ ≥∏Nh ÉfOÉ°üàbG ≈∏Y ®ÉØë∏d É¡æe π°†aCG

á«dÉe äÉMÓ°UEG áëF’ ¢SQóf ¿CG »¨Ñæjh Éææ«fGƒb á©LGôe Öéj

øµ‡ âbh ´öSCG ‘ Égóªà©f ¿Gh ,IójóL ÚfGƒb ™jQÉ°ûeh

∂∏J ,∫ɪYC’G ∫ÉLQh øjôªãà°ùŸGh ,¥ƒ°ùdG äÉÑ∏£àe á«Ñ∏àd

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84 | Août 2012A nnex es

?ájɪ◊Gh ,äÉ©jöûàdGh (ÊóŸGh »FÉæ÷G) ¿ƒfÉ≤dG øe øëf øjCG

Éæ«∏Y Öéj »àdG äGÒ«¨àdGh ?äÉMÎb’Gh ?∞©°†dG •É≤f »g Ée

?É¡∏«©ØJh É¡H áÑdÉ£ŸG

™«ªŒ ºà«°Sh ö†fi øª°V ´ÉªàL’G Gòg π«°UÉØJ øjhóJ ºà«°S

.á°ü qî∏e á≤«Kh ‘ á°UÉÿG ºµJÉ«°UƒJh ºcAGQBG

∫ɪYC’G áÄ«H Ú°ù– ádhÉëŸ Öãc øY ádCÉ°ùŸG √òg á©HÉàe ‘ πeCÉf

.kɪFGO Éæjód

øµÁ IÒ¨°üdG äGQÉ°üàf’Gh IÒ¨°üdG äGÒ«¨àdG ∫ÓN øe §≤a

ÉæàÄ«H ‘ á«°SÉ°SCGh á«∏µ«gh IÒÑc äGÒ«¨J ≥«≤– ‘ πeCÉf ¿CG

..ájOÉ°üàbE’G

É¡àjÉ¡æHh øjöVÉ◊G ™«ªL É¡«a ∑QÉ°T »ædG á°ûbÉæŸG äCGóH ºK

äɵ«°ûdG ´ƒ°Vƒe Iôjóà°ùŸG ádhÉ£dG â°ûbÉf : ‹ÉàdG Qó°U

ÒZ ,ïjQÉJ ¿hO) ïjQÉàdG Iô qNDƒŸG ,I qÒéŸG ,áHƒ£°ûŸG ájQÉéàdG

.á£q`≤Øe Ò¨dGh ïjQÉàdG IôNqDƒŸG äɵ«°ûdG kÉ°Uƒ°üNh ,(ᣠq≤Øe

∫OÉÑàdG á«∏ªY π«¡°ùàd ™aO á∏«°Sh »g äɵ«°ûdG ¿EÉa Ωƒ∏©e ƒg ɪc

ɇ ,Iô qNDƒŸG äɵ«°ûdG »g k’ɪ©à°SGÌcC’G á∏«°SƒdGh ,…QÉéàdG

äɵ«°ûdG ɪc ,IAÓŸG ΩóY ∫ɪàMG : É¡æe IóY πcÉ°ûe ≥∏N

∫ÉM ‘ hCG ∂«°ûdG ¿Gó≤a ∫ÉM ‘ ÈcCG ôWÉfl ¤G … qODƒJ I qÒéŸG

.áeRÓdG áfhDƒŸG ôq`aƒJ ΩóY

ÚeÉfih IÉ°†b øe Iôjóà°ùŸG ádhÉ£dG ‘ ¿ƒcQÉ°ûŸG ÈàYGh

»g äGóæ°ùdÉH äɵ«°ûdG √òg ∫GóÑà°SG ¿CG ∫ɪYCG ∫ÉLQh

áÄŸÉH 1,5 Ü IOóëŸG ™HGƒ£dG »¨∏J ¿CG ádhódG ≈∏Yh ,π°†aC’G

á∏«°Sƒc É¡dɪ©à°SG ≈∏Y IOƒ©dG ¤G ™ qé°ûj ɇ ,óæ°ùdG ᪫b øe

äGóæ°ùdG √òg ¿EÉa ‹ÉàdÉHh ,Iô qNDƒŸG äɵ«°ûdG øe k’óH ™aO

.ácöûdG á«fGõ«e ‘ É¡dGõfEGh äÉÑ°SÉëŸG ‘ ÉgÉNOEG øµÁ

Iô qNDƒŸG äɵ«°û∏d áÑ°ùædÉH iôNCG k’ƒ∏M ¢SƒfÉeôL ¢ù«FôdG ìôWh

15 hCG ΩÉjCG á«fɪK á∏¡e ∫ÓN ∂«°ûdG Ëó≤àH Ωõ∏j ¿ƒfÉb ™°VƒH

.kÉ◊É°U ∂«°ûdG ¿ƒµj ’ ïjQÉàdG Gòg ó©Hh ≈°übCG óëc kÉeƒj

ÓH äɵ«°T Qó°üoj øe Ω nôëoj ¿CG kÉ°†jCG AÉ°†YC’G ¢†©H ìÎbGh

.±öüe …CG øe äɵ«°T ôJÉaO ΩÓà°SG øe ó«°UQ

: »JB’G ¤G ¿ƒ©ªàéŸG ¢üo`∏N ájÉ¡ædÉHh

.ïjQÉàdG ô qNDƒŸG ∂«°ûdÉH ∫hGóàdG ∞bh – 1

1,5 áÑ°ùæH äGóæ°ùdG ≈∏Y á°VhôØŸG ájÒeC’G ™HGƒ£dG AɨdEG – 2

É¡dɪ©à°SG õ«Ø–h QÉ qéàdG ÚH É¡dOÉÑJ á«∏ªY π«¡°ùàd ,áÄŸG ‘

.Iô qNDƒŸG äɵ«°ûdG øe ¢U’óH

.±QÉ°üŸG øe ¬dƒÑb øµÁ ’ óæ°ùc ïjQÉJ ÓH ∂«°ûdGQÉÑàYEG – 3

Iô qNDƒŸG äɵ«°ûdG É¡∏ qµ°ûJ »àdG ôWÉîŸÉH QÉ qéàdG ΩÓYEG – 4

z.áÑ°SÉæŸG πFGóÑdÉH É¡ZÓHEGh ïjQÉJ ¿hóH hCG ,ïjQÉàdG

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

85 | Août 2012

Co mpte rendu de la table ro nde su r les Chè q u es Co mmerc iau x

A nnex es

2012 ¿GôjõM 15 ‘ ,ähÒH

¿GƒæY â– Iôjóà°ùe ádhÉW Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ º q¶f

ácQÉ°ûeh πëµeR OGDƒa QƒàcódG á°SÉFôH zájQÉéàdG äɵ«°ûdGz:

,¿ÉæÑd ±öüe ‘ á«fƒfÉ≤dG ¿hDƒ°ûdG ôjóe ¿É©æc QÉ«H »eÉëŸG

ôjRƒdGh ,ÜÉjO …öüf Qƒ°ùahÈdGh ,¢SƒfÉeôL ΫH »°VÉ≤dGh

»eÉëŸGh ,»éjôY ÊhQ »eÉëŸGh ,¢SÉWôb ∫OÉY ≥HÉ°ùdG

∫ɪc kÉ≤HÉ°S ±QÉ°üŸG ≈∏Y áHÉbôdG áæ÷ ƒ°†Yh ,¢SÉ qª°T ¿ƒeOCG

.™ qªéàdG AÉ°†YCGh ,áMɪ°S

»àdG πëµeR OGDƒa QƒàcódG ™ qªéàdG ¢ù«Fôd áª∏µH AÉ≤∏dG qπ¡à°SG

.ÚcQÉ°ûŸG É¡«a ôµ°T

: ‹ÉàdÉH á°ù∏÷G πëµeR qπ¡à°SGh

ºµ∏Ñ≤à°SCG ¿CG …QhöS »YGhO øŸ ,»ª°SÉHh ,ájQGO’G áÄ«¡dG º°SÉH

Ωƒ«dG ᫪gC’G ≠dÉH ´ƒ°Vƒe á°ûbÉæŸ Iôjóà°ùŸG ádhÉ£dG √òg ∫ƒM

,Iô q¡¶ŸG ,Iôq`£°ùŸG äɵ«°ûdG …CG : ájQÉéàdG äɵ«°ûdG ƒgh ’CG

.... ïjQÉàdG Iôq`NDƒŸG äɵ«°ûdGh

±ƒ«°†dGh AGÈÿG ¤G ¢UÉN ôµ°ûH ¬LƒJCG ¿CG OhCG ájGóÑdG ‘

Ö∏WCG ±ƒ°S øjòdGh ,Qó°U áHÉMQ πµH ÉæJƒYód GƒHÉéà°SG øjòdG

å«ëH º¡àª∏c ¿ƒ≤∏«°S ÚM ‘ º¡°ùØfCG øY Gƒaô©j ¿CG º¡æe

º¡à∏NGóe ¿ƒª°†e π°†aCG á≤jô£H º¡a øe Qƒ¡ª÷G øq`µªàj

.º¡àªgÉ°ùe ᫪gCGh

∫ÉLQ ™ªŒ ƒ°†Y á°†jôY πjÒ°S ó«°ùdG kÉ°†jCGôµ°TCG ÊGh ɪc

ìô£«°S …òdGh ,IQOÉÑŸG √òg AGQh ¿Éc …òdG Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G

áªMQ OGDƒa ó«°ùdG ¬«∏j ,¢UÉÿG ´É£≤dG ô¶f á¡Lh øe ádCÉ°ùŸG

.QƒcòŸG ´ƒ°VƒŸG AGRG á«aöüŸG ájDhôdG øY çóëà«°S …òdG

:äɵ«°ûdG øe áØ∏àfl kÉYGƒfCG ∑Éæg ¿CG ôqp`cPCG ¿CG OhCG

kÉYƒ«°T ÌcC’G »gh : ™aódG äɵ«°T -

ïjQÉJ ‘ ÜÉ°ù◊G øjƒ“ ” ¬fCG øª°†j : ¬«∏Y öTDƒŸG ∂«°ûdG -

IÒ°TCÉàdG ™°Vh

ÜÉ°ù◊G πNGO ¬àª«b ≈∏Y á¶aÉëŸG ºàj : ¥ qó°üŸG ∂«°ûdG -

√Qhó°U ó©H ΩÉjCG 8 IóŸ

…QÉ°S ≈≤Ñjh ¬°ùØf ∂æÑdG øY QOÉ°U ƒgh : ‘öüŸG ∂«°ûdG -

.√Qhó°U ïjQÉJ ó©H ΩÉjCG 8h IóMGh áæ°S IóŸ ∫ƒ©ØŸG

ÌcC’G IGOC’G ∂«°ûdG ≈≤Ñj ,ájQÉéàdG äÓeÉ©ŸÉH ≥q`∏©àj ɪ«a ÉeCG

¿hO øe ∂«°ûdG Èà©oj PG ájɨ∏d ºq`¶æe ¬eGóîà°SG ¿Gh .kÉeGóîà°SG

Ò¡¶J ºàj ¿CG øµÁ .¿ƒfÉ≤dG ¬«∏Y ÖbÉ©j ʃfÉb ÒZ πªY ó«°UQ

.âbƒdG ¢ùØf ‘ QöVh Iõ«e GògÈà©jh ,äG qôe IóY ∂«°ûdG

ôq`NDƒe ∂«°ûdG ¿ƒµj Ée kGÒãc √ô

q`¶ëj ¿ƒfÉ≤dG ¿CG øe ºZôdÉH

.¿ÉªàFG IGOCÉc Ωóîà°ùj ïjQÉàdG

≈∏Y ,¬ª«∏°ùJ πÑb øµdh .ÊÉ› äɵ«°ûdG ÎaO º«∏°ùJ ¿G

ÒZ ÜÉ°ù◊G ÖMÉ°U ¿CÉH ,¿ÉæÑd ±öüe ™e ≥≤ëàj ¿G ±öüŸG

.äɵ«°ûdG QGó°UEG ¬d ≥ëj ¬fCG …CG ,kÉ«aöüe ô q¶fi

øe ójõj ɇ ¬àYÉ°VEG øµÁ PG QGöVC’G ó©H ø qnª°†àj ∂«°ûdG ¿G Ò°ûf

.ó«°UQ ¿hO øe ∂«°T ôjô– ôWÉflh ôjhõàdGh ∫É«àM’G ôWÉfl

: kGóL ᪡e IÒNC’G ΩÉbQC’G

ΩÉY òæe IOó°ùŸG äɵ«°ûdG OóY ‘ ᪶àæe IOÉjR k’hCG ßMÓf

.2005

,2012 QÉjCG ô¡°T ∫ÓN IOó°ùŸG äɵ«°ûdG ´ƒª› ≠∏H ó≤a

1,196 ∫OÉ©j Ée É¡æe : (%+9^2) Q’hO ¿ƒ«∏e5942

4746 h (%3^6 øe ÌcCG IOÉjR) á«fÉæÑ∏dG IÒ∏dÉH Q’hO ¿ƒ«∏e

.(%10^7 +) Q’hO ¿ƒ«∏e

πãÁ Ée Q’hO ¿ƒ«∏e 134 á©ŒôŸG äɵ«°ûdG ᪫b â¨∏H ÚM ‘

%14^5 ÉgQób IOÉjR

.(…ô¡°T ¢SÉ°SCG ≈∏Y)

‘ ¢UÉÿG ´É£≤dG äÉcöT É¡¡LGƒJ »àdG πcÉ°ûŸG »g Ée

»≤bóeh ÚeÉëŸGh ? ¿ÉæÑd ±öüeh ±QÉ°üŸG ∂dòch ?¿ÉæÑd

?äÉHÉ°ù◊G …QƒeCÉeh äÉHÉ°ù◊G

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86 | Août 2012A nnex es

¢Uôa ≥∏N õjõ©àd ¬H ΩÉ«≤dG Öéj ÒãµdG ∑Éæg ∫Gõj ’ ,kÉÑjô≤J

≈∏Y »¨Ñæj ,Ò°ü≤dG ióŸG ‘ .ÜÉÑ°ûdG QhO õjõ©Jh πª©dG

á«àëàdG á«æÑdG ‘ äGQɪãà°S’G ∞«ãµJh õjõ©J äÉ°SÉ«°ùdG »©fÉ°U

ᣰSƒàŸGh IÒ¨°üdG äÉcöû∏d á«ÑjöV õaGƒM ÒaƒJh ,ádɪ©∏d

‘ .Gó«L ɪ«ª°üJ ᪪°üe á«ÑjQóJ èeGôH ™°Vhh ,ºé◊G

™°Vƒd á°SÉe áLÉM ∑Éæg ¿ƒµ«°S πjƒ£dGh §°SƒàŸG ióŸG

π°†aCG õ«¡éàd º«∏©àdG ¬«LƒJ ó«©J ¿CG É¡fCÉ°T øe ájƒb á«é«JGΰSG

Ú°ù–h πª©dG ÜÉë°UCG É¡æY åëÑj »àdG äGQÉ¡ŸÉH ÚéjôÿG

»àdG πª©dG ¥Gƒ°SCG ‘ áeQÉ°üdG Oƒ«≤dG ∂«µØJh ,∫ɪYC’G ñÉæe

äÉ£∏°ùdG ≈∏Y Öéj GÒNCG .∞«XƒàdG ≈∏Y äÉcöûdG ™é°ûJ ’

∞«ØîJ ¬fɵeÉH …òdG ¢UÉÿG ´É£≤dG •É°ûf ºYód ÒHGóJ PÉîJG

.á«∏ëŸG äÉcöûdG ≈∏Y ádɪ©dG •ƒ¨°V

ƒªædG AGQh Ée

ÉcQÉ°ûàeh ÓeÉ°T ¿ƒµj ¿CG Öéj ,ΩGóà°ùe ƒªædG ¿ƒµj »µd

.≥WÉæŸG ™«ªLh Éfó∏H AÉëfCG ™«ªL ‘ ™°SGh ¥É£f ≈∏Y ¬H

õFÉcôdG ™«ªL ±ó¡à°ù«°S …òdG ƒªædG ≈∏Y OɪàY’G Éæ«∏Y Öéj

É°†jCGh ᫪«∏©àdGh á«dÉŸGh ájQÉéàdGh á«YÉæ°üdG …CG Éæjód ájOÉ°üàb’G

.... áë°üdGh AÉæÑdG ä’É›

¿CGh á«æ≤àdG IóYÉ°ùŸG Éæd ôaƒj ¿CG ‹hódG ™ªàéŸG øe áLÉëH øëf

ºcGôJ AGƒàM’ ÉæfGó∏Ñd á«∏jƒªàdG äÉLÉ«àM’G á«Ñ∏J ≈∏Y ÉfóYÉ°ùj

Oó°üdG Gòg ‘ ÉeÉg GQhO ‹hódG ó≤ædG ¥hóæ°U Ö©∏j .¿ƒjódG

øëf .ìÓ°UE’G Oƒ¡Lh ∞«µàdG õjõ©Jh ºYOh áÑbGôŸG ∫ÓN øe

IQƒ°ûŸG Ëó≤J π°UGƒj ¿CG ‹hódG ¥hóæ°üdG øe πeCÉfh ™bƒàf

IójóY äGQÉ«N Éæd Ωó≤j ¿CGh , Ö°SÉæŸG âbƒdG ‘ Éæd áªFÓŸG

.»∏µdG OÉ°üàb’G äÉjó– á¡LGƒŸ

ó≤ædG ¥hóæ°üd ΩÉ©dG ôjóŸG ÖFÉf ¤G ΩÓµdG πëµeR ≈£YCG ºK

∫OÉÑJ ƒg ±ó¡dG ¿G âæ∏YCG »àdG ≥«Ø°T ⪩f Ió«°ùdG ‹hódG

»àdG ¢UôØdGh É¡fƒ¡LGƒj »àdG äÉjóëàdG ∫ƒM ô¶ædG äÉ¡Lh

ô¶ædG äÉ¡Lh ∫OÉÑàd á°Uôa kÉ°†jCG ¿ƒµà°Sh ,¿ÉæÑd ‘ É¡fhôj

.á«ŸÉ©dGh ᫪«∏bE’Gh á«∏ëŸG ájOÉ°üàb’G äGQƒ£àdG ∫ƒM

äÉ©bƒàdG øY Iõ«Lh áëŸQƒ°†◊G ≥«Ø°T Ió«°ùdG â£YCGh

∫ɪ°Th §°ShC’G ¥öûdG á≤£æe ¥ÉaBG ≈∏Y Aƒ°†dG á£∏°ùe ,á«ŸÉ©dG

á«°ù«FôdG äÉjóëàdG äO qóYh ,¿ÉæÑd ‘ ƒªædG äÉ©bƒJh É«≤jôaCG

‹ÉªLE’G »∏ëŸG œÉædG ¤EG øjódG á∏µ°ûeh ¿ÉæÑd ¬LGƒJ »àdG

á«Ø«ch ,IÒѵdG á«àëàdG á«æÑdG äGƒéah ádÉ£ÑdG ∫ó©e ´ÉØJQGh

,´öSCG ƒ‰ ≥«≤ëàd äÉjóëàdG √òg ≈∏Y Ö∏¨àdG øe ¿ÉæÑd øµ“

¿ÉæÑd ‘ ¢UÉÿG ´É£≤dG ¿EG : âdÉ≤a .’ƒª°T ÌcCGh ΩGóà°ùeh

™°Vh øe ÊÉ©j ¬æµdh ´óÑeh ¥qÓN ÊÉæÑ∏dG ¿C’ A»∏eh …ƒb

òæe kGôjô≤J äOóYCG ó≤d .áÑ°SÉæe ÒZ âdGR Ée »àdG á«àëàdG ≈æÑdG

¿Éc ɪc ∫É◊G ≥Ñ£æj Ωƒ«dGh ¿ÉæÑd ‘ á«àëàdG ≈æÑdG øY áæ°S 15

‘ Ú«æ©ŸG ÚdhDƒ°ùŸG ™e åëHCÉ°S ∂dòd .IÎØdG ∂∏J ‘ ¬«∏Y

z.ÜÉÑ°SC’G

,»ŸÉ©dG OÉ°üàb’G ‘ á«HÉéjEG QOGƒH áªK ¿G ¤G äQÉ°TCGh

áeRCG øe ÊÉ©J ÉHhQhCGh ø q°ùëàdG ¤G ¬éqàJ á«cÒeC’G ¥Gƒ°SC’Éa

¿CG ɪc ,IóYÉ°U »¡a ájƒ«°SB’G Iójó÷G ¥Gƒ°SC’G ÉeCG ,hQƒ«dG

á∏µ°ûŸG ¿G ÚM ‘ kÉ°Sƒª∏e Éæ q°ù– π qé°ùJ §Øæ∏d IQ qó°üŸG ¿Gó∏ÑdG

¿hôªãà°ùŸÉa §Øf É¡jód ¢ù«d »àdG ¿Gó∏ÑdG iód »¡a á≤£æŸG ‘

.É¡«a á≤K º¡d ¢ù«d

√ÉŒ kGõ«‡ kGOƒª°U IÒNC’G äGƒæ°ùdG ∫ÓN ô¡XCG ¿ÉæÑd ¿G äÈàYGh

¤G ™LGôJ ΩÉ©dG øjódÉa ,¬H âØ°üY »àdG á«°SÉ«°ùdG äÉeRC’G πc

áÄŸG ‘ 160 ¤G π°Uh ¿CG ó©H »eƒ≤dG πNódG øe áÄŸG ‘ 135

.Ió«L á∏Môe »gh

á«ÑæLC’G äÓª©dG øe »WÉ«àMG ¬jód íÑ°UCG ¿ÉæÑd ±öüe ¿CG ɪc

áÄŸG ‘ óMGh øe k’óH áÄŸG ‘ 3 ƒªædG áÑ°ùf ¿ƒµJ ¿CG ™qbƒàfh á«aÉc

á∏µ°ûŸG øµd .≥HÉ°ùdG ΩÉ©dG øe π°†aCG É¡æµdh á«aÉc â°ù«d áÑ°ùf »gh

…Qɪãà°S’G ñÉæŸG π©éj ɇ ΩÉ©dG øjódG QGôªà°SGh á«àëàdG ≈æÑdG ‘ »g

AÉ£YEG ≈∏Y πª©j ‹hódG ó≤ædG ¥hóæ°U ¿EÉa ∂dòd ,™ qé°ûe ÒZ

.¿ÉæÑd ‘ Qɪãà°SEÓd ¢UÉÿG ´É£≤∏d »æ≤àdG ºYódGh äÉ¡«LƒàdG

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87 | Août 2012

Co mpte rendu de la table ro nde av ec la Direc tric e G é né rale Adjointe du Fonds Monétaire (FMI) Nemat Shafik

A nnex es

2012 QÉjCG 9 ‘ ,ähÒH

πëµeR OGDƒa QƒàcódG á°SÉFôH Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ º q¶f

ΩÉ©dG ôjóŸG ÖFÉf ,≥«Ø°T ⪩f Ió«°ùdG ™e Iôjóà°ùe ádhÉW

…ò«ØæJ Ö°üæe ≈∏YCG ÊÉK ƒgh (IMF)‹hódG ó≤ædG ¥hóæ°üd

Qƒ°†ëH ,⁄É©dG AÉëfCG ™«ªL ‘ ‹hódG ó≤ædG ¥hóæ°U øª°V

áHÉ≤f ¢ù«FQ ¿RÉÿG OGDƒa ï«°ûdG :ájOÉ°üàb’G äÉÄ«¡dGAÉ°SDhQ

äÉcöT á«©ªL ¢ù«FQ GRÒe ó©°SCG ,áeÉ©dG ∫ɨ°TC’G ‹hÉ≤e

Gó«°U ‘ IQÉéàdG áaôZ ¢ù«FQ ídÉ°U óªfi ,¿ÉæÑd ‘ ¿Éª°†dG

á∏MR ‘ IQÉéàdG áaôZ ¢ù«FQ »JÉ°üjôL ¿ƒeOCG ,܃æ÷Gh

¢ù«FQ ÊÉà«Y π«Ñf ,Ú«YÉæ°üdG ó«ªY ±GqöU ∑ÉL ,´É≤ÑdGh

ÖFÉædG øjódG ±öT óFGQ ,Qɪãà°SE’G ™«é°ûàd á«fÉæÑ∏dG á°ù°SDƒŸG

QÉŒ á«©ªL ¢ù«FQ ó«Y ¿Gƒ£fCG ,¿ÉæÑd ±öüe ºcÉ◊ ∫hC’G

óªfi ,á«dhódG IQÉéàdG áaôZ ¢ù«FQ …QõÑdG ¬«Lh ,á«aöTC’G

¢Sɪ°T ¿hQÉe , Ú«fÉæÑ∏dG ÚjOÉ°üàbE’G á«©ªL ¢ù«FQ ∫É qMQ

áHÉ≤f ¢ù«FQ ó¡a π«Ñf ,§Øæ∏d IOQƒà°ùŸG äÉcöûdG ™ qªŒ ¢ù«FQ

á«©ªL ¢ù«FQ ÖFÉf ¢TGóµH OÉjR ,âcQÉeôHƒ°ùdG ÜÉë°UCG

,äGQÉ«°ùdG …OQƒà°ùe áHÉ≤f öS ÚeCG ó©°S º«∏°S ,Ú«YÉæ°üdG

∫ɪ°ûdGh ¢ù∏HGôW ‘ IQÉéàdG áaôZ öS ÚeCG »°SƒHódG ≥«aƒJ

Újò«ØæJ AÉ°SDhQh ÊÉæÑ∏dG ¢UÉÿG ´É£≤dG øe IRQÉH äÉ«°üî°Th

.‹hódG ó≤ædG ¥hóæ°U ‘

»àdG πëµeR OGDƒa QƒàcódG ™ qªéàdG ¢ù«Fôd áª∏µH AÉ≤∏dG qπ¡à°SG

: ∫Ébh ,º¡àcQÉ°ûe ≈∏Y øjöVÉ◊G É¡«a ôµ°T

IÎØH ,É«≤jôaCG ∫ɪ°Th §°ShC’G ¥öûdG á≤£æe øª°V ¿ÉæÑd ôÁ

á«YɪàL’G äÉHGô£°V’ÉH äõ«“ ,π«ãe É¡d ≥Ñ°ùj ⁄ Ò¨J

≈∏Y äÉHGô£°V’G √ògôKDƒJh .á«°SÉ°SC’G ™∏°ùdG QÉ©°SCG ´ÉØJQGh

»∏ëŸG/»ÑæLC’G Qɪãà°S’Gh ,áMÉ«°ùdGh ,øjôªãà°ùŸG á≤K

OÉ°üàbG §ØædGQÉ©°SCG ´ÉØJQG Rõ©j ,¬°ùØf âbƒdG ‘h .öTÉÑŸG

∫hódG ±É©°VG ÖÑ°ùj øµdh ,á≤£æŸG ‘ §Øæ∏d IQó°üŸG ∫hódG

.¿ÉæÑd πãe ,á≤£æŸG ‘ §Øæ∏d IOQƒà°ùŸG

kGQOÉb ¿ƒµj ¿CG »∏ëŸG ÉfOÉ°üàbG ≈∏Y Öéj ¬fCÉH ¿ƒ©æà≤e øëf

º¶àæe ƒªæd ™aO Iƒb ó«dƒJh πª©dG ¢Uôa øe ójõŸG ≥∏N ≈∏Y

∂°SɪàdG ≈∏Y ®ÉØ◊G ‘ øªµj ƒ¡a öTÉÑŸG …óëàdG ÉeCG .πeÉ°Th

᫪æJ º¡ŸG øe Éæd áÑ°ùædÉH .»∏µdG OÉ°üàb’G QGô≤à°SGh »YɪàL’G

‘ ,…OÉ°üàb’Gh ,»YɪàL’Gh »°SÉ«°ùdG ∫ƒëà∏d èàæe è¡f

øe äGÒ«¨àdG √òg ºYO ‹hódG ™ªàéŸG øe πeCÉfh ™bƒàf ÉæfCG ÚM

.á«dÉŸG äGóYÉ°ùŸGh á«æ≤àdG IóYÉ°ùŸG ∫ÓN

∂dòch OƒbƒdGh AGò¨dG QÉ©°SCG ´ÉØJQG kÉ°†jCG Oƒ≤j ±ƒ°S

πg øµdh ¥ÉØfE’G IOÉjõd ÉæàeƒµM ,á«YɪàL’G äÉHGô£°V’G

¬æe ÊÉ©J …òdG ‹ÉŸG õé©dG øe ºZôdG ≈∏Y ∂dP πª– ÉææµeÉH

óMCG ’ ¿G Gó«L º∏©f øëfh ∂dP πjƒ“ ÉææµÁ ∞«ch ?ádhódG

áÑjöV ¢VôaCG ܃∏°SG ¿G ! á«aÉ°VG ÖFGöV …CG πª– ™«£à°ùj

.ÉæàdÉM ‘ CGƒ°S’CG ƒg (¿Éfƒ«dG ‘ ÓÑb ¬≤«Ñ£J ” …òdG) z™aOG ºK

å«M ÉjQƒ°S πcÉ°ûe ÖÑ°ùH ¬ª¶©eh) áMÉ«°ùdG áÑ°ùf ¢VÉØîfG ¿G

¢VÉØîfGh ,(ájÈdG Ohó◊G ÈY ¿hôÁ Éæjód ìÉ«°ùdG øe %60

äÉHÉîàf’G ≥∏©àj ɪ«a ÜÉ«JQ’Gh ,»∏ëŸGh »ÑæLC’G Qɪãà°S’G

≈∏Y ÒÑc πµ°ûH ôKDƒj ∂dP πc á«°SÉ«°ùdG äGôJƒàdGh ,á∏Ñ≤ŸG

.¿ÉæÑd OÉ°üàbG

ÒJGƒa ºî°†J ¤G … qODƒj OƒbƒdGh AGò¨dG QÉ©°SCG ´ÉØJQG ¿G

¤G ,Gòg .á«dÉŸG øjRGƒŸG QƒgóJh ,ºî°†àdG IOÉjRh ,äGOQGƒdG

,»eƒµ◊G ¥ÉØfE’G IOÉjõd ÖdÉ£ŸGh IóFÉØdG QÉ©°SCG ´ÉØJQG ÖfÉL

.á«Ñjö†dGh á«dÉŸG •ƒ¨°†dG ¤EG ∞«°†j ¿G ¬fCÉ°T øe

‹Ée õ«M ™e á«fÉæÑ∏dG áeƒµ◊G ¿ƒµà°S ,Ò°ü≤dG ióŸG ≈∏Y

¥ÉØfE’G øe ¢†©H ¢†jƒ©J ‘ ô¶ædG ¤G áLÉëH ,Ohófi

ióŸG ‘ .ôNBG ¿Éµe ‘ äÉ°†«ØîJ ∫ÓN øe ‘É°VE’G

∞«ØîàdG äÉ°SÉ«°S πjƒªàH ôªà°ùj ¿CG õé©∏d øµÁ ’ ,§°SƒàŸG

áLÉëH ¿ƒµæ°S ,∂dP øe ’óH .á«YɪàL’G äGôJƒàdG IóM øe

Qó¡dG øe ó◊Gh º¶àæe ƒ‰ ᣰSGƒH äGOGôjE’G IOÉjõd ÒHGóJ ¤G

≥∏N ∫ÓN øe §≤a ±ó¡dG Gòg ≥«≤– øµÁh .ΩÉ©dG ¥ÉØfE’G ‘

.ó«°TôdG ºµ◊Gh ádAÉ°ùŸG øª°†J áaÉØ°Th ájƒb äÉ°ù°SDƒe

πªY ¢Uôa ≥∏N

áÄŸG ‘ 21áÑ°ùæH ¿ÉæÑd ‘ ÜÉÑ°ûdG ÚH ádÉ£ÑdG ä’ó©e ™e

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OFFERO F F E R V A L I D

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

90 | Août 2012A nnex es

≈∏Y ɪ«°S ’h ájOÉ°üàbE’G ä’ÉéŸG ≈à°T ‘ ™ qªéàdG ™e ºFGO

IójóY äÉMGÎbG ÖMÉ°U √QÉÑàYÉH »YɪàLE’G ¿Éª°†dG ó«©°U

Èæe ¿G ø°üZ ÈàYGh.áNƒî«°ûdG ¿Éª°V ´ƒ°Vƒe ‘ kÉ°Uƒ°üNh

»YɪàLE’G …OÉ°üàbE’G ¢ù∏éŸG ƒg »°SÉ°SC’G »YɪàL’G QGƒ◊G

‘ âªgÉ°S »àdG á«°SÉ°SC’G √õFÉcQ óMCG ™ qªéàdG π qµ°T …òdG

∫ɪµà°S’ ¢ù∏éŸG QhO ó«©f ¿CG Éæ«∏Y Ωƒ«dG ∂dòd ,¬àbÓ£fG

¬H øeDƒf ’ …òdG »≤Ñ£dG ´GöüdG ∫óH »YɪàLE’G QGƒ◊G IÒ°ùe

∫ƒ°Uƒ∏d ÚgCG QGƒ◊G ¿CG ÉæjCGQ ∂dòd .á«YɪàLE’G ácGöûdÉH πH

hCG ¬«dG ƒÑ°üf Ée ≥≤ëj ¿CG øµÁ …òdG ´GöüdG øe k’óH πM ¤G

… qODƒj ¿G q’EG øµÁ ’ ¿ÉæÑd AÉ°ùØ«°ùa πX ‘ ´GöüdG ¿CG ɪc ,’

IQƒ°üdG ¿G ó≤àYG ’h .á≤£æŸG ‘ π°üëj ÉŸ kGô¶f ñöT ¤G

.á«YɪàLG ádGóY ¤G íª£f Éææµdh ,Ωƒ«dG ≈àM ⁄É©ŸG áë°VGh

É¡«∏Y ÉæªgÉØJ »àdG IóYÉ≤dG øe ≥∏£æf ¿CG Éæ«∏Y : ø°üZ ±É°VCGh

∫ƒ°UƒdG ¿ÉµeE’ÉH ¿Éc GPGh ,äGQGô≤dGh äÉ©LGôŸG πX ‘

ΩGO …òdG QGƒ◊G Gòg øY áÑFÉZ ádhódG ¿CG ábQÉØŸÉa ,πM ¤G

¤G Iƒ£N ≥«≤– øe Éæ qµ“ ,óMG ≈∏Y kÓ¡°S øµj ⁄h ô¡°TCG 4

.É¡«∏Y ¥ÉØqJE’G øµÁ á£≤f ¤G π°UhCG QGƒ◊G ¿CG Éfó qcCGh ΩÉeC’G

ôLC’G ¢ù«dh á«YɪàL’G ¥ƒ≤◊G ≈∏Y Éæ≤Øq`JG ó≤d :ø°üZ ø∏YCGh

º«∏©àdÉH á≤q`∏©àŸG ¥ƒ≤◊G ájÉYQ á«dhDƒ°ùe ádhódG ≈∏Yh »YɪàLE’G

: •É≤f áKÓK øe QƒLC’G ÉædhÉæJ ɪc ,øµ°ùdGh π≤ædGh

êÉàfE’G ‘ ÉgQhO.1

ájOÉ°üàbE’G ácô◊G ≈∏Y ÉgÒKCÉJ.2

.z OôØ∏d á«FGöûdG IQó≤dGh »YɪàLE’G ÉgQhO.3

¿ÉæÑd ‘ AGô≤ØdG áÑ°ùf ¿CG äô¡XCG äGöTDƒŸG ¿CG ¤G ø°üZ QÉ°TCGh

.¥ÉØq`JE’ÉH Éæ«¡àfGh QGƒ◊G ≥∏£fG ∂dòd ,áÄŸG ‘ 8 ¤G â∏°Uh

,ÚæWGƒŸG ÚH »YɪàLE’G QGƒ◊G ¿CG äÈàYG »àdG áeƒµ◊G ÉæJCÉLÉa

.ájhÉ¡dG ¤G Éæ∏°Uh ÉŸ IOƒLƒe âfÉc ƒdh ºµ– »àdG »g á£∏°ùdGh

¬∏ qªëàj π°üM …òdG Qó¡dGh ähRÉŸG ºYO øY ø°üZ ç qó–h

¿G kGÈà©e ,IöTÉÑe ÒZ hCG IöTÉÑe ÖFGö†H ÚØq`∏µŸGh øWGƒŸG

ÚH »YɪàLG ¥Éã«e ƒgh »FÉ°VQ ¢ù«dh »YɪL ¥ÉØqJEG ¤G π q°UƒàdG

,Iôe ∫hC’ √Éæ©°Vhh ΩÉ©dG ‹Éª©dG OÉ–E’Gh ájOÉ°üàbE’G äÉÄ«¡dG

áeƒµ◊G ¢ù«FQ ¤G √Éæªq∏°Sh á«°SÉ°SC’G IóYÉ≤dG ≈∏Y Éæ∏ªY ÉæfC’

Éæ«∏Yh …Qƒ¡ª÷G öü≤dG ‘ Éæ©e ∑QÉ°T …òdG πª©dG ôjRhh

ø°üZ ó qcCGh.í«ë°üdG É¡HÉ°üf ‘ QƒeC’G πc ™°†æd kÉ©e á©HÉàŸG

ó«dG ájɪM QÉÑàYE’G Ú©H ÉfòNCG QƒLC’G IOÉjR ≈∏Y Éæ≤aGƒJ ÉeóæY

êÉàfE’G ≈∏Y á¶aÉëŸGh OÉ°üàbE’G ájɪM ÉædhÉMh á«fÉæÑ∏dG á∏eÉ©dG

≈∏Y ájOÉ°üàbE’G äÉÄ«¡dG ™e πª©f ∂dòd .πªY ¢Uôa ≥∏Nh

ádGó©dG ø qeDƒf ∞«c óMGƒdG º¡dG ∫hÉæàJ á«YɪàLG ájOÉ°üàbG ábQh

.»YɪàLE’Gh …OÉ°üàbE’G ¢ù∏éª∏d ÒÑc ¿GƒæY ƒgh á«YɪàLE’G

OÉ–E’Gh ájOÉ°üàb’G äÉÄ«¡dG ÚH ¥ÉØqJE’G ¿CG ø°üZ í°VhCGh

ºgÉ°ùJ »àdG á«Hô©dGh á«dhódG äÉbÉØJ’G πc ≈YGQ ΩÉ©dG ‹Éª©dG

∞FÉ£dG ¥ÉØqJG ¿CG ≈∏Y kGO qó°ûe ,É¡≤MGƒdh QƒLC’G ájɪM ‘

,äGQGô≤dG PÉîq`JG ‘ kÉ©ªà› AGQRƒdG ¢ù∏éŸ á«MÓ°üdG ≈£YCG

∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ ø°üZ ÉYOh.Égò«ØæJ ¢üàîŸG ôjRƒdG ≈∏Yh

∫GóHE’h IÒ°ùŸG √òg ∫ɪµà°SG ¤G ájOÉ°üàb’G äÉÄ«¡dGh Ú«fÉæÑ∏dG

ájDhQ ¤G ∫ƒ°UƒdGh ,êÉàfE’G AÉcöT ¤G êÉàfE’G AÉbôa ádƒ≤e

¬FÉæHG ≈∏Y á¶aÉëŸG ¢VôØJ »àdG ¬«∏Y á¶aÉëŸGh ÉææWh ≈∏Y ®ÉØë∏d

?? ΩC’G º¡æWh ‘ º¡d πªY ¢Uôa ≥∏Nh º¡Jôég øe ó◊Gh

.øjöVÉ◊G ™«ªL É¡«a ∑QÉ°T áeÉY á°ûbÉæe äQGO ºK

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

91 | Août 2012A nnex es

¿CG ≈∏Y ø∏©æd áØdEGh ¥ó°Uh I qƒNCG πµH Ú©ªà› ÉfGôf ,QƒLC’G

Égójôf á∏jƒW IÒ°ùŸ ¢SÉ°SC’G ôéM iƒ°S â°ù«d 12/22 á«bÉØJEG

á«é«JGΰSEG AÉæHh á«∏Ñ≤à°ùŸG äÉjóëàdG á¡LGƒŸ ¥ÉaƒdG ≈∏Y á«æÑe

,ö†NC’G ¿ÉæÑd ¤EG Éæ∏°UƒJ á«YɪàLEG á«à– ≈æHh ájOÉ°üàbEG

¿CG ôcPCG.Üô¨dGh ¥öûdG IQÉæe ¿ÉæÑd ,´ qƒæàdGh ájô◊G ¿ÉæÑd

πcÉ°ûŸG áHQÉ≤e ‘ ¥ÉqÑ°ùdG ¿Éc Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ

¢†«HC’G ¬HÉàc öûf øe ∫hCG ¿Éch ,ájOÉ°üàbE’Gh á«YɪàLE’G

ΩÉY »YɪàLE’G ¢†«HC’G ¬HÉàµH ¬≤◊CGh 1993 ΩÉY …OÉ°üàbE’G

ájƒ≤àd πª©f ÉædR Éeh QÉ¡°üfE’G Gò¡H kÉehO ÉqæeBG ó≤d .1996

πcÉ°ûŸG á¡LGƒe ,kÉ©«ªL ,kGóYÉ°Uh ¿B’G øe ÉæÑLGh øe.¬fÉ«æH

§¨°V â– kÉ©«ªL äÉeƒµ◊G ™°Vhh ,ÉæH §«– »àdG ájOƒLƒdG

.≈¨àÑŸG ¤EG ∫ƒ°Uƒ∏d ,á≤ëŸG ÉæÑdÉ£e

,ÖdÉ£e á∏°S øª°V Égô¡°üfh ,ÉæÑdÉ£e º°†f ¿CG ìÎbCG ,¬«∏Yh

:»∏j ÉÃ ÉgõLƒf

¿ƒµ«d ,»YɪàL’Gh …OÉ°üàb’G ¢ù∏éŸG AÉ«MEG IOÉYEG • á«YɪàL’G ᫪æàdG ™jQÉ°ûe ™«ªL á°ûbÉæŸ á q°üæeh á«dÉãŸG á«°VQC’G

»àdG iȵdG ™jQÉ°ûŸGh IQÉÑ÷G Oƒ¡÷ÉH Ö qpMQCG .ájOÉ°üàb’Gh

ó«°ùdG Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªéàd ≥HÉ°ùdG ¢ù«FôdG É¡H ΩÉb

.¢SÉæ°ùf ¬«LhQ

.áNƒî«°ûdG ¿Éª°V ¿ƒfÉb QGôbEGh OɪàYG πLCG øe §¨°†dG IOÉjR • Ëó≤àH kGóFGQ ¿Éc Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ ¿CÉH kGôcòe

¬fÉHO ‘GQ IOÉ°ùdG π°†ØH) 1993 ΩÉY òæe ¿ƒfÉb ´höûe

Ωó≤ŸG ójó÷G Éæ∏ªY ≥jôa ´höûà √ÉæªYO …òdG (º«cGh ¿Gƒ£fGh

äɶMÓeh äÉ°SGQódG ™«ªL ™ªL …òdGh 2011 ∫ƒ∏jCG ‘

»°SÉ°SC’G ´höûŸG Gòg ¿EG .´ƒ°VƒŸG Gòg ∫ƒM AÉbôØdG ™«ªL

º¡JÒ°ùe ájÉ¡f ≈àM Éæ«ØXƒŸ ≥F’ »°û«©e iƒà°ùe øª°†j √óMh

.¢VQC’G ≈∏Y

´höûe ,PPP ,á°üî°üÿG :øª°V áeÉ©dG π≤ædG πFÉ°Sh AÉ°ûfEG • IöSC’G ¥ÉØfEG ≈∏Y π≤ædG ∞jQÉ°üe áÑ°ùf ¿CG ¤EG Ò°ûf) ΩÉ©dG π≤ædG

áØ«ØÿG ájójó◊G ∂µ°ùdG ´höûe ∑Éæg ¿CÉH ɪ∏Y ,(% 9 …hÉ°ùj

: Qƒ°Uh Gó«°U / ähÒH / ¢ù∏HGôW : á«°ù«FôdG ¿óŸG §HôJ »àdG

ΩÉMOR’G øe ó◊Gh ∞«dɵàdG ¢†ØîH ºgÉ°ùj ´höûŸG Gòg πãe

á°†Øîæe QÉ©°SCÉH ᪰UÉ©dG øY kGó«©H øµ°ùdÉH ∞Xƒª∏d ìɪ°ùdGh

.᪰UÉ©dG ‘ πª©dGh

m∫ÉY iƒà°ùe ≥«≤ëàd áeÉ©dG ¢SQGóŸG ‘ º«∏©àdG iƒà°ùe Ú°ù– • 16 ƒg º«∏©àdG ¿CÉH kGôcòe .™«ª÷G ∫hÉæàe ‘ áØ∏µàdG ¢†Øîæe

.öSC’G ¥ÉØfEG øe %

øe ᫪fih , Iô≤à°ùe QÉ©°SCÉH á«°SÉ°SC’G ™∏°ùdG øe áq∏°S AÉ°ûfEG •.ºî°†àdG

: áLhOõŸG ÒJGƒØdG äGP QÉ©°SC’G ≈∏Y áHÉbôdGh ±GöTE’G • 50 ≠∏Ñà √É«e èjô¡°U -- (120 $ ¿Éc ÒÑeCG 5) AÉHô¡µdG

!Q’hO

Ö∏£j ¿CG ∫ƒ≤©ŸG ÒZ øe :2012 ΩÉ©d á«dÉŸG á«fGõ«ª∏d áÑ°ùædÉH • ádhódG Ωƒ≤J ¿CG πÑb % 1 áÑ°ùæH á«aÉ°VEG áÑjöV ÖFGö†dG »©aGO øe

øµÁ .á≤HÉ°ùdG äGƒæ°ùdÉH áfQÉ≤e ÒÑc πµ°ûH É¡bÉØfG ¢†ØîH

Ég qóëH : »g äÉfƒµe 3 ≈∏Y áaÉ°†ŸG ᪫≤dG ≈∏Y áÑjö†dG ¢Vôa

OGƒŸG ≈∏Y §°SƒàŸG ÉgóëH , á«°SÉ°SC’G äÉjQhö†dG ≈∏Y ≈fOC’G

.IôNÉØdG äÉéàæŸG ≈∏Y ‹É©dG ÉgóëHh ,á«cÓ¡à°SE’G

Tom Qƒ¡°ûŸGh ÒѵdG …OÉ°üàbE’G ¤EG IQÉ°TE’ÉH »à∏NGóe »¡fCG

In Search of zõ«ªàdG øY åëÑdG ÜÉàc ÖMÉ°U Peters

‘ ácöTh á°ù°SDƒe 100 ÈcCG AGOCG ÜQÉ≤j …òdGExcellence

≈∏Y ¬Áôµàd »YO ,¬HÉàc öûf øe ô¡°TCG á©°†H ¢†©H .⁄É©dG

™°Vh ÉeóæY Qƒ°†◊G á°ûgO âfÉc ºch ,ájOÉ°üàbE’G ¬à©FGQ

Qƒ°†◊G øe QòàYGh öTÉÑeh öüàfl ܃∏°SGh kÉ°VQCG ¬JõFÉL

¿CG Öéj ¿Éc …òdG âbƒdÉH ácöT 100 ∫hG øY Öàc ¬fE’

¤EG äÉ°ù°SDƒŸG √òg â∏°UhCG »àdG á«°üî°T 100 ∫hCG øY Öàµj

.IóFGôdG á«dÉ◊G É¡©bGƒe

∞XƒŸG ™e πeɵàJ ácöûdG hCG ,™æ°üŸG hCG ,á°ù°SDƒŸG ¿CG IÈ©dG

.≥dCÉàdGh ìÉéædG AÉæÑd

¿hõgÉL øëf ó©H øeh ,ΩÓµdG ∂d ,ø°üZ ó«°ùdG Iö†M

.ä’DhÉ°ùàdG ≈∏Y OôdGh äÉ≤«∏©àdG ´Éª°Sh AGQC’G äÉ°ûbÉæŸ

.ΩÉeC’G ¤EG ó«H kGój ºàfCGh øëfh ,ºcQƒ°†◊ kGôµ°T

ôµ°ûa ,ø°üZ ¿É q°ùZ ΩÉ©dG ‹Éª©dG OÉ–E’G ¢ù«FQ ç qó– qºK

ácô◊G ‘ ™ qªéàdG QhO ¿CG ¤G kGÒ°ûe AÉ≤∏dG Gòg ≈∏Y ™ qªéàdG

ΩÉ«b ‘ ¢SÉæ°ùf ¬«LhQ ≥HÉ°ùdG ¬°ù«FQ ÈY ºgÉ°S ájOÉ°üàbE’G

QGƒ◊G ¿G ≈∏Y ø°üZ õ qcQh.»YɪàLE’G …OÉ°üàbE’G ¢ù∏éŸG

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

92 | Août 2012A nnex es

Co mpte rendu de la T able ro nde av ec le P ré sident de la CG T L M . G hassan G ho sn

2012 ÊÉãdG ¿ƒfÉc 25 ‘ ,ähÒH

OGDƒa QƒàcódG á°SÉFôH Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ º q¶f

¿É q°ùZ ΩÉ©dG ‹É qª©dG OÉ q–E’G ¢ù«FQ ™e QGƒM AÉ≤d πëµeR

ÚH ™qnbƒŸG ¥ÉØqJE’G Aƒ°V ‘ zQƒLC’G IOÉjR Ωƒ°Sôe∫ƒM ø°üZ

¢ù«FQ ¤G áaÉ°VEG AÉ≤∏dG ö†M .OÉëq`JE’Gh ájOÉ°üàbE’G äÉÄ«¡dG

á«©ªL ¢ù«FQh ,GRÒe ó©°SCG ¿ÉæÑd ‘ ¿Éª°†dG äÉcöT á«©ªL

∫ÉLQ øe ó°ûM ,ÂÉZ ƒHCG è«¡H PÉà°SC’G ÚjOÉ°üàbE’G Ú«eÓYE’G

áª∏µH AÉ≤∏dG qπ¡à°SG.™ qªéà∏d ájQGOE’G áÄ«¡dG AÉ°†YCGh ∫ɪYC’G

: É¡ q°üf Éæg πëµeR OGDƒa QƒàcódG ™ qªéàdG ¢ù«Fôd

‹Éª©dG OÉ–E’G ¢ù«FQ ø°üZ ¿É°ùZ ó«°ùdG ∞«°†à°SCG ¿CG »æa qöûj

,¢ùeC’G Ωƒ°üN ¿CG ≈∏Y ΩóbCGh ΩGôµdG ÖൟG áÄ«g AÉ°†YCGh ΩÉ©dG

ÉæcQÉ°T ÉæfCG Ωƒ∏©ŸG øe.kGóZh Ωƒ«dG AÉcöTh AÉØ∏Mh AÉbó°UCG

ÉæJÉYɪàLEG ¢†©Hh ,ΩÓYE’G πFÉ°Sh ∫ÓN øe äGQGƒM Ió©H

ájCÉH ’h ,øµf ⁄ ÉæfCG ’EG ,á«eÉ◊G äÉ°TÉ≤ædÉHh ΩOÉ°üàdÉH ⪰ùqJEG

∫ƒ∏◊Gh äÉHQÉ≤ŸG ¿CG πH ,á∏µ°ûŸG ôgƒL ≈∏Y ÚØ∏àfl ,á¶◊

á°û«©e iƒà°ùe Ú°ù– ᫨H ±GógC’G ó«Mƒàd Éæ«©°Sh ,âØ∏àNEG

øµf ⁄ ÉæfCG ÒcòàdG º¡ŸG øe .á«FGöûdG º¡JQóbh Éæ«eóîà°ùe

¿Éc Éæc qô– ±óg ɉEG ,QƒLC’G IOÉjR IôµØd Ú°†aGQ kÉeƒj

¬àHQÉ≤e â“ »àdG ,´ƒ°VƒŸG Gòg ™e »WÉ©àdG ‘ á«FÉZƒZ ó°üd

¿hO øeh ájOÉ°üàbEG ihóL ¿hO øe ,᫪∏Y á°SGQO ¿hO øe

ójõJh ,Qƒ¶ëŸG ‘ OÓÑdG ™pbƒJ ¿CG äOÉc ,á«∏Ñ≤à°ùe Iô¶f

∫ó©e ójõJh ,OÉ°üàbE’G ô qpeóJh ,πFÉg πµ°ûH º qoî°†àdG áÑ°ùf

áLÉëH kÓ°UCG »g »àdGh á«°ùaÉæàdG äÉYÉæ°üdG IQób ô qpeóJh ,ádÉ£ÑdG

.É¡æ«°ù– ∫óH øWGƒª∏d á«FGöûdG IQó≤dG ‹ÉàdÉH ôeóJh ,¢TÉ©fE’

Ωhó«d ¿Éch ô¡°TCG 4 ΩGO ÜPÉŒ øe É¡≤aGQ Ée ™e áHôéàdG √òg ¿EG

ájOÉ°üàbE’G äÉÄ«¡dG ᪵Mh ÚdhDƒ°ùŸG ¢†©H »Yh ’ƒd ÌcCG

¤EG ™ªàéŸG äÉfƒµe ¿ÉgPCG ‘ â©ÑW ,ΩÉ©dG ‹Éª©dG OÉ–E’Gh

á«FɉEG ájDhQh ájOÉ°üàbEG ™FÉbhh ΩÉbQCG á°ûbÉæà √ÉfCGóH ɪa .óHC’G

,ÉæY ó©ÑdG πc ó«©H »°SÉ«°ùdG ´GöüdG øe ¿ƒJCG ¤EG kÓLÉY ∫ƒ–

∫O ¿EG …òdG ôeC’G .…OÉ°üàbE’G AÉæÑdG øe ¿hô≤H í«£j ¿G OÉc

áeóN ‘ ¿ƒµ«d OÉ°üàbE’G ™jƒ£J IQƒ£N ≈∏©a ,A»°T ≈∏Y

GPɪ∏a ,øeR øe ôMófEGh π°ûa ‹ƒª°ûdG ôµØdG Gòg ¿EG .á°SÉ«°ùdG

?¿B’G √AÉ«MEG IOÉYEG

ìÉ‚ øY kÓãe »æ«£©j ¿CG ™«£à°ùj øe óLƒj πg:∫CÉ°SCG ¿G ójQCG

’ ,™°VGƒàŸG …CGôH ?√ôeóJ ¿CG ¿hO á°SÉ«°ùdG ¬«a â∏NO OÉ°üàbEG

.óLƒj

䃰üHh ÒcòàdG ó«©jh ô qpcòj Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ ¿EG

kÉ«∏©a ÉfOQCG GPEG …QhöV á°SÉ«°ùdG øY OÉ°üàbE’G π°üa ¿CÉH ∫ÉY

ÒcòàdG øe óH ’ ,ó©H ÉeCG.π≤à°ùeh ôM ,»WGô≤jO øWh AÉæH

»bÓàdG øY ∞bƒàf ⁄ ,ÉfóYÉÑJh Éæàeƒ°üN øe ºZôdÉHh ¬fCG

»°Vôj ¥ÉØJEG AÉæHh Éæ∏°üØJ âfÉc »àdG Iƒ¡dG ΩOôd ,≥«°ùæàdGh

π°üM Éeh .ºæ¨dGG ≈æØj ’h ÖjódG äƒÁ ¿CG ¿hO ´GõædG ‘ôW

™qpbhh ¬«HG qôY øe ¿ƒµf ¿CG ôîàØf ¥ÉØJEG øe 2011/12/22 ‘

áÑ°ûN ¿ƒµj ¿CÉH ¿Éc Éæ∏eCGh ,(GóÑ©H öüb) …OÉ«°S õeQ ºgCG ‘

kÉ«ª°SQ ¬fÓYEG ¬dƒÑb ÒNCÉJ ” øµd ,Úeóîà°ùŸGh ∫ɪ©∏d ¢UÓN

.2012/01/18 ¤EG

Úeƒµfi πª©dG ÜÉHQCGh äÉHÉ≤ædG ¿CG »g π°üM Ée øe IÈ©dG ¿EG

¢†©H ∫ƒ°üM »©«Ñ£dG øe .á«aÉØ°Th ¥ó°üH ¿hÉ©àdGh ºgÉØàdÉH

¿ƒµj πM ¤EG ∫ƒ°UƒdG ≈≤Ñj ±ó¡dG øµdh ,AGQC’ÉH ÜQÉ°†àdG

âqpÑãjh πeÉ©dG áë∏°üe »YGôj »HÉéjEG »≤£æe »ª∏Y ¥ÉØJEG IôªK

…CG êÉàfE’G AÉbôa øe …G ≈∏Y ¢VôØdG Rƒéj ’ .OÉ°üàbE’G ºYójh

»àdG ádhódG …öUÉæe kÉ©«ªL ¿ƒµf ¿CG Éæ«∏Y.»FÉ°VQ ¢ù«d ¥ÉØqJEG

¢ù«dh ,¥ƒ≤◊G »eÉMh »YGôdG ,»°VÉ≤dG ,ºcÉ◊GQhO Ö©∏J

kÉaôW ºcÉ◊G É¡«a ¿ƒµj á«fƒjɪg á«£q`∏°ùJ ájƒÑ©°T iDhôd øFÉgQ

ƒg Oƒ°ü≤ŸG ¿G ¬jƒæàdG OhCG .∂∏ŸG øe ÌcCG ∂∏eh ´GõædG ‘

.¢üî°ûdG ¢ù«dh ´höûŸG

,º¡d ∑QÉÑfh ÉæÑ∏b πc øe º¡Äæ¡f øjòdG ∫ɪ©dG öüàfEG ,ájÉ¡ædG ‘

Ú©H É¡◊É°üeh É¡°ùLGƒg äòNCG »àdG ÉæJÉcöTh Éæ∏eÉ©e äöüàfEG

…òdG ádhódG iQƒ°T ¢ù∏› ¿Éc ÈcC’G íHGôdG øµdh ,QÉÑàYE’G

,¬fGƒæY ≥ë∏dh ¿ƒfÉ≤∏d OÉYCG ¬à«aGÎMEGh ¬à«bGó°üeh ¬à«aÉØ°ûH

.õ«“ hCG õ««“ ¿hO Éæàjɪ◊ â©°Vh ÉæJÉÑLƒeh ÉæJÉÑLGh ¿CG ócCGh

í«ë°üJ ó©H ƒg ÈcC’G …óëàdG ¿G ó«cCÉàdG ó«YCGh kÉehO äó qcCG

ÉjDhQ »æÑæd ∞Jɵàf ¿CG ™«£à°ùf á¶ë∏dG √òg øeh ¬fC’ ,QƒLC’G

öûÑdG πH ôé◊G §≤a ¢ù«d É¡«a »æÑf á«fÉ°ùfEG ,ájOÉ°üàbEG ,á«FɉEG

í«ë°üJ á©HhR äôe ¿CG ó©H ,øëf É¡a.äGRÉ‚E’G »ªëfh

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

93 | Août 2012

πªY Ö∏W 19000 ÚH Iƒ¡dG ΩOôd πªY ¢Vôa ≥∏N ÚeCÉJ •.»∏fi πªY ¢VôY 3500 πHÉ≤e …ƒæ°S

á≤ qª©e äÉ°SGQOh äÓFÉ©dG ∞jQÉ°üŸ áaÉØ°Th á≤ª©e á°SGQO • »°SÉ°SC’G º¡ahöüeh º¡àØ∏c ≈∏Y

á«°SÉ°SC’Gh á«dhC’G OGƒŸG ‘ QɵàME’G §Ñ°Vh QÉ©°SC’G á©LGôe

•ƒ¨°V øe ó◊Gh ,∑Ó¡à°SE’GöTDƒe á∏°S áfRGƒeh ÚæWGƒª∏d

h %7 ÚH ájƒbh áàHÉK ƒ‰ áÑ°ùf ¿CG Qôµfh ó«©f.É¡«∏Y º qî°†àdG

∫ƒNóe Ú°ùëàHh ΩÉ©dG øjódG õéY ó°ùH Éæd íª°ùJ ,kÉjƒæ°S %10

πgCG ¬LƒH √òg ÉæàNöU øµà∏a .á«fÉæÑ∏dG äÉcöûdGh Úeóîà°ùŸG

Oƒbhh á«ŸÉ©dG ájó«µ∏d Èæe ’EG ¿ÉæÑd øe Ghôj ’ øjòdG á°SÉ«°ùdG

¢ù«FôdG Iö†M.¬°VQCG ≈∏Y iôNC’G ∫hódG ídÉ°üe á«Ø°üàd

ÉæJƒYO ∫ƒÑ≤H ÉæØjöûJh Éæ©e ºcOƒLh ôµ°ûf PEG ,QOÉ°U …ôµ°T

òNCÉf ¿CG Oƒf ,πª©dG ÜÉHQCG ™e ±ÉØ°ûdG …QhÉ°ûàdG AÉ≤∏dG Gò¡d

:á«dÉàdG •É≤ædÉH ºµjCGQ

¬æY âª∏µJ ¿CG ≥Ñ°S Éà ʃfÉ≤dG ºµjCGQ •

ôcòdG áØfB’G πcÉ°ûŸGh ™«°VGƒŸÉH ºµjCGQ •

kÉÑ°SÉæe ¬fhCÉJôJ …òdG π◊G •

z ádhó∏dh Úeóîà°ùª∏d ,πª©dG ÜÉHQC’ ºµàë«°üf • QOÉ°U …ôµ°T »°VÉ≤dG ádhód’ iQƒ°T ¢ù∏› ¢ù«FQ ç qó– qºK

…òdG QƒLC’G Ωƒ°Sôe ´höûe ‘ OQh ÉŸ kÉ«fƒfÉb kÉ°VôY ≈£YCÉa

,ø©£dG ∫ƒÑb ¤G … qODƒJ »àdG ÖFGƒ°ûdG øe ÒãµdG ¬JÉq«W ‘ πªM

ÚfGƒ≤∏d kÉ≤ah äÉ qØ∏ŸG ‘ ô¶æJ á«FÉ°†≤dG äÉ£∏°ùdG ¿CG ¤G kGÒ°ûe

iƒà°ùe ≈∏Y QGƒ◊G ƒg Ωƒ«dG ¬«dG áLÉëH øëf Ée .Qƒà°SódGh

ÉjÉ°†≤∏d ∫ƒ∏ëH QGôªà°SE’G Rƒéj ’ ¬fC’ IQÉ°†◊Gh ≥£æŸG øe ∫ÉY

πH OÉ°üàbG πLQ â°ùd »æfGz:QOÉ°U ÈàYGh.AGQƒdG ¤G Éfó«©J

ÉfòNCG GPG ,ø©£∏d πHÉb äÉØ∏ŸG z¿ƒgCG øe ∞∏ŸGh ,¿ƒfÉb πLQ

ÖcGQ ÒZh kGóL qÚg ∞∏ŸÉa Qô≤j ¿CG »°VÉ≤dG ≈∏Y ¿CG QÉÑàYE’ÉH

’ Gòµg Éæ∏b ,¬ÑFGƒ°T πµH Ωƒ°SôŸG Éæ«dG π°Uh ó≤d .IÉ°†≤dG ô¶æH

ÊÉæÑ∏dG Ωɶæ∏d áë«ë°üdG ôWC’G ™°†f ¿CG Éæડe ¿C’ QƒeC’G Ò°ùJ

¢Uƒ°üf ≈∏Y ‹ÉàdÉHh ,zô◊G OÉ°üàb’G ≈∏Y õµJôj …òdG

»JCÉJ »c -¢SÉ°SC’G »gh - º«°SGôŸG πc ≈YôJ »àdG Qƒà°SódG

Ωƒ°Sôe z: ±É°VCGh.ø©£dG πÑ≤J ’ ᨫ°üH º«°SGôŸGh ÚfGƒ≤dG

,á«°SÉ°SCG kGQƒeCG QÉÑàY’ÉH òNCÉj ⁄ Éæ«dG OQh …òdG á°û«©ŸG AÓZ

øY ç qóëàfh ,zôM OÉ°üàbG πX ‘ ÉæfCG ôcòf ¿CG Öéj ¬fCG …CG

πeÉ©dGh πª©dG ÜQ ÚH QGƒMh ¢UÉÿG ´É£≤dG ‘ óbÉ©àdG ájôM

≈∏Y áæ«©e ∫ƒ∏M ¢Vôa ‘ »∏©a π qNóJ …CG ádhó∏d ¿ƒµj ¿CG ¿hO

Ωƒ°Sôe øe ¤hC’G IOÉŸG ¿G z: ™HÉJhz.Úaô£dG óMCG ÜÉ°ùM

‘ 40 ∫ qó©Ã IÒd ∞dCG 200 IOÉjR Ú«©J øY âK qó– QƒLC’G

¤G ¿ƒ«∏e øe IÒd ∞dCG 300h IÒd ¿ƒ«∏e ájɨd ôLC’G ≈∏Y áÄŸG

Gògh ,iôNC’G íFGöûdG á«≤H øY á∏aɨàe IÒd ∞dCG 800h ¿ƒ«∏e

,πª©dG ÜÉHQCGh ∫ɪ©dG ÚH óbÉ©àdG ájôM CGóÑe ™e ¢VQÉ©àj Ée

Ωƒ°Sôe ≈∏Y á≤aGƒŸG øµÁ ’ ∂dòd .AGôLC’G ÚH IGhÉ°ùŸG CGóÑeh

¿ƒfÉ≤dG i qó©àJ ¿É«MC’G ¢†©H ‘ ádhódG ¿CG ɪc .øjôeC’G i qó©J

QÉÑàYG ¤G á«fÉãdG áæ°ùdG ‘ Oƒ©Jh IóMGh IôŸ ¬H ∫ƒÑ≤dG øµÁh

‘ ô¶ædG πÑbh ¬JÉÑLGh øe ¿CG ¤G QÉ°TCGhz.Ö°ùàµe ≥M ∂dP

¢ù∏› ‘ äqôe »àdG äGOÉ¡àLE’Gh AGQB’G ≈∏Y ´Óq`WE’G Ωƒ°SôŸG

ºcÉ◊G …CGQ ±ÓîH øµJ ⁄ ájQÉ°ûà°SE’G AGQB’Gh ádhódG iQƒ°T

,IQƒK ¤G … qqODƒJ ób É¡fC’ É¡H âÑj ⁄ kÉæ©W 30 ∑Éæ¡a .√ôeCÉH

äÉ«MÓ°U º«¶æJh ’ ∫ƒ≤∏d ∞bƒe óæY ∞qbƒàdG Öéj Éæ∏b ∂dòd

OóM …òdG 67/36 πª©dG ¿ƒfÉb ɪ«°S ’h ÚfGƒ≤∏d kÉ≤ah áeƒµ◊G

,ôLCÓd ≈fOC’G ó◊G ™°†f áeƒµ◊G ≈∏Y 45h 44 OGƒe ‘

. qöTDƒŸG áæ÷ äÉeƒ∏©e ¤G OÉæà°S’ÉH á°û«©ŸG AÓZ áÑ°ùf ójó–h

¢SÉëf πHöTh ¢SÉëf ’ƒ≤f øjôjRƒdG ≈≤àdG ¬fCG QOÉ°U ø∏YCGh

AGÈÿG øe kGOóY ≈≤àdG ɪc ,á«fƒfÉ≤dG á¡LƒdG ≈∏Y ɪ¡©∏WCGh

¿C’ ,äGöTDƒŸGh º qî°†àdG ójó– á«Ø«c º¡Ød ÚjOÉ°üàb’G

,¬à°û«©eh ¿É°ùfE’G áeGôc ÚH èjõe ƒgh kGóL º¡e ´ƒ°VƒŸG

Gòg ‘ á°SGQO …CG øe ƒ∏îj OQh …òdG Ωƒ°SôŸG ¿CGh kÉ°Uƒ°üN

Éæjód ¿Éc ɪc ,á°SGQO ¤G OÉæà°SE’G ≈∏Y ó qcCG ¿ƒfÉ≤dGh ,Oó°üdG

ä’óH ‘ åëÑ∏d ¢†jƒØàdG áeƒµ◊G ≈£YCG ´Î°ûŸG πg ∫GDƒ°ùdG

áÑ°ùædÉH 1995 ΩÉ©dG ‘ O qóM Éeh ? ¢SQGóŸGh AÉØ°ûà°SE’Gh π≤ædG

´höûeh ʃfÉb ÒZ Gòg ,IóMGh áæ°ùdh IóMGh IôŸ ¿Éc π≤æ∏d

¬∏ªY ÉædhÉM Ée z: QOÉ°U ºàNh.¬«∏Y á≤aGƒŸG øµÁ ’ Ωƒ°SôŸG

´ƒ°VƒŸG Gòg áHQÉ≤e ܃Lh ≈∏Y ÚdhDƒ°ùŸGh ¢SÉædG á«YƒJ ƒg

´ƒ°VƒŸG á≤«≤M øY ó«L πµ°ûH ä qöùah »FÉ¡fh …óL πµ°ûH

ʃfÉ≤dG π◊G OÉéjE’ OÉL »©°ùdG ¿CG ßMÓfh .¿ƒfÉ≤dG ≥«Ñ£àd

»c ÚdhDƒ°ùŸG ™e ádhÉ£dG ¤G ¢Sƒ∏÷G ¿CG iôf øëfh Ö°SÉæŸG

OÉ°üàb’G ≈∏Y ΩÉY πµ°ûH ¢Uôëj á∏eÉ°T Iô¶f äGP Ωƒ°Sôe »JCÉj

z.ÊÉæÑ∏dG

.øjöVÉ◊G ™«ªL É¡«a ∑QÉ°T áeÉY á°ûbÉæe äQGO ºK

A nnex es

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

94 | Août 2012A nnex es

,™«æ°üàdG áØ∏c ‘ IOô£°†ŸG IOÉjõdG ,»ŸÉ©dGh »ª«∏bE’G ™jöùdG

áŒÉf ádƒ«°S áeRCG øe ¬©Ñàj Ée ™e äÓª©dG ‘ ¢Sƒª∏ŸG ∞©°†dGh

»æÑe ™«ª÷G QhO ¿EG ,‹ÉàdÉH .ájOÉ°üàbE’G á«ŸÉ©dG äÉeRC’G øY

πcÉ°ûŸG √òg á÷É©Ÿ iDhôdG ó«MƒJh á«∏fi á«é«JGΰSEG ≥∏N ≈∏Y

.á«YɪàLE’Gh á«JÉ«◊G ,ájOÉ°üàbE’G É¡JÉ«YGóJh á«°SÉ°SC’G

≈∏Y ¿ƒªq«≤dG √CÉqÑîj Ée AπŸG ≈∏Y ø∏©f ¿CG óH ’ ,kÉ°†jCGh kÉ°†jCG

¬LGƒJ ,™ªàéŸG Gòg Ö°üY ,á«fÉæÑ∏dG á°UÉÿG äÉcöûdG ¿CG

‘ ™LGôJ øe ∂dP ¬«æ©j Ée ™e áÑ«°üY á«dÉe áæ°S â¡LGhh

,á«∏«¨°ûàdG ∞jQÉ°üŸGh êÉàfE’G áØ∏c IOÉjR ,∫ɪYC’G ºéM

OóY íÑ°UCG »àdG äÉcöûdG √òg ájÌcCG ‘ ìÉHQC’G ΩGó©fEGh

‘ …OÉ°üàbE’G OƒcôdG ÖÑ°S ∂dPh ,AÉ≤Ñ∏d ´QÉ°üj É¡æe ÒÑc

äGQOÉ°üdG ™LGôJh ,»Hô©dG ™«HôdG äÉ«YGóJ ÖÑ°ùH QGƒ÷G ∫hO

¿CG ¤hC’G á∏gƒ∏d hóÑj ób.∫hódG √òg ™e …OÉ°üàbE’G ∫OÉÑàdGh

‘ ÊóàdG á¡LGƒŸ ∫ƒ∏◊G óMCG ¿ƒµj ób QƒLC’G IOÉjR ´höûe

Iõ«Lhh IÒ°üb IóŸ ¿ƒµ«°S ∞°SCÓd øµdh ,á«FGöûdG IQó≤dG

¿ƒµ«°S ¬fCG PCG ,™ªàéŸG äÉÄa ™«ªL ≈∏Y kÉÑ∏°S ¢ùµ©æ«°Sh

,¢SCGôdG ™Lƒd AGhO áÑëH áæeõŸG ¢VGôeC’G óMCG èdÉ©j øªc

™bGƒ∏d á≤ qª©e á°SGQóH áfhô≤e ¿ƒµJ ¿CG IOÉjõdG √òg ≈∏Y ‹ÉàdÉHh

»àdGh ,QGôb Gòµ¡d IöTÉÑŸG á«Ñ∏°ùdG QÉKB’G ¿É«ÑJ ™e ,…OÉ°üàbE’G

:öü◊G ’h ∫ÉãŸG π«Ñ°S ≈∏Y ,É¡æe kÉ°†©H OQƒæ°S

.% 3+ ¤EG %2+áÑ°ùæH ¬∏bCG º qî°†àdG IOÉjR •

¤G ∫ƒ°Uƒ∏d %6+¤EG %5 +ƒëæH πª©dG øY Ú∏WÉ©dG IOÉjR •ádÉ£H %20

.áHÉ°ûdGh IDƒØµdG á∏eÉ©dG Iƒ≤dG Iôég IOÉjR •

.á«LQÉÿGh á«∏NGódG á°UÉÿG äGQɪãà°SE’G áÑ°ùf ¢ü«∏≤J •

.ΩÉ©dG Gòg %2^5 h %1^5 ÚH ƒªædG áÑ°ùf ™LGôJ •

∫ɪYC’G ºéM ™LGôJ •

á¡LGƒe øe ø qµªàJ ød »àdG IÒ¨°üdG äÉcöûdG øe ójó©dG ∫ÉØbEG • øe %80 ¿CG º∏©dG ™e ,ÖJGhôdG ∞jQÉ°üe ≈∏Y %39 IOÉjR

πbCG É¡jódh ºé◊G IÒ¨°U »g ¿ÉæÑd ‘ äÉcöûdGh äÉ°ù°SDƒŸG

¿CG Öéj QƒLC’G IOÉjR á°SGQO ¿EG ,¬«∏Yh.Úeóîà°ùe 10 øe

±GôWC’G πc ¬H πÑ≤Jh ™ªéj ±ÉØ°Th ÜhDhO πªY áé«àf ¿ƒµJ

,πª©dG ÜÉHQCG ¤EG ,(πªY ÜQ ÈcCG) ádhódG øe ,¬H á«æ©ŸG

äÉ© qªéàdGh äÉÄ«¡dG ,äGOÉ–E’Gh äÉHÉ≤ædG ,ΩÉ©dG ‹Éª©dG OÉ–E’G

¬éFÉàf ¿CG ó«YƒdGh ójó¡àdÉH ¢VhôØŸG QGô≤dG á∏µ°ûe .ájOÉ°üàbE’G

IÒÑc Iƒg ≥∏îà°Sh ,á«°û«©ŸG áeRC’G ºbÉØà°Sh ,IöTÉÑeh áÄ«°S

á∏FÉ©dG ƒLh IOƒe ¿hó≤Ø«°S øjòdG ,ÚØXƒŸGh πª©dG ÜÉHQCG ÚH

πcÉ°ûe ¤EG IóMGh á∏µ°ûe øe ∫ƒëàæ°Sh ,º¡JÉ°ù°ù°SDƒe πNGO

,¿Gƒæ©dG Gòg »¡fCG ¿CG πÑb.™ªàéŸG ¿É«æÑd áeOÉgh IÒ£N IÒãc

QƒÑY öùLh QGƒM á«YGQ ¿ƒµJ ¿CG ádhódG ≈∏Y ¬fCG ó«YCGh Oó°TCG

,∫GƒMC’G øe ∫ÉM …CÉH ’h ,¿ƒµJ ’ ¿CGh ,™«ª÷G ÚH

¿ÉM ó≤d.á«WGô≤ÁódGh I qô◊G ájOÉ°üàbE’G º«≤dÉH ¢ù“ áeƒ¶æe

§≤a πNóàJ ádhódG ¿CG å«M á«dhódG ÒjÉ©ŸG ¤EG IOƒ©∏d âbƒdG

ºî°†àdG áÑ°ùf ≈∏Y AÉæH QƒLCÓd ≈fO’G ó◊G ójó– iƒà°ùe ≈∏Y

¢SÉ°SCG ≈∏Y πeÉ©dG º««≤àd Qƒ£°ûdG ≈∏Y IOÉjõdG áÑ°ùf ∑ÎJh ájƒæ°ùdG

≈∏Y ºgC’Gh ,áé«àædGh ,´GóHE’Gh ,IôHÉãŸGh ,á«YƒædGh ,IÈÿG

≈∏Y QOÉ°U ¢ù«FôdG …CGQ ™ª°ùf ¿CG Oƒf.Ωóîà°ùŸG á«aGÎMEG QGó≤e

h 44 •É≤ædG ¢üNC’ÉHh á«fƒfÉ≤dG á¡÷G øe ´ƒ°VƒŸG Gòg πª›

ádhódG ¿CG ≈∏Y áMGöU ¢üæj …òdG ÊÉæÑ∏dG πª©dG ¿ƒfÉb øe 45

πM OÉéjEG òqÑëf øëf.QƒLCÓd ≈fO’G ó◊G ójó– ’EG É¡d ≥ëj ’

,á«YɪàLE’Gh á«JÉ«◊G á«æÑ∏d ìÓ°UEG ´höûe ™e πeÉch πeÉ°T

∫óH πLC’G á∏jƒWh ,ᣰSƒàe ,IÒ¨°U äGÎa ≈∏Y ¿ƒµj

.ióŸG IÒ°ü≤dGh á«fB’G äÉ÷É©ŸG

:»∏j ÉŸ ¿ƒµJ ¿CG Öéj ájƒdhC’Éa

Ωó≤ŸG ™ªéàdG áYhöûe á©LGôe) áNƒî«°ûdG ¿Éª°V ¿ƒfÉb QGôbEG • óFÉY …óYÉ≤J ¢TÉ©e/∫GóÑà°SG áÑ°ùf ∫ƒÁ …òdGh 2011 ∫ƒjCG ‘

ó©H ÉŸ á«ë°U á«£¨J øeDƒjh ɪc ÖJGQ ôNBG ïjQÉJ øe % ¤G40

(óYÉ≤àdG

.¬fCÉ°T AÓYEGh »ª°SôdG º«∏©àdG º«¶æJ IOÉYEG •

»Øîf ’)PPP ¢UÉÿG ´É£≤dG ™e ∑GΰTE’ÉH ΩÉ©dG π≤ædG º«¶æJ •.(çƒ∏àdG áÑ°ùf ¢†ØN á°UÉNh IƒLôŸG á«Ä«ÑdG óFGƒØdG

¿Éª°†dG QhO π«©ØJh π«gCÉJh á«ë°üdG á«£¨àdG Ú°ù– •.»YɪàLE’G

$50 AÉe) øWGƒŸG É¡©aój »àdGÒJGƒØdG á«LGhORG º«¶æJh áÑbGôe •...(ÒÑeCG 5 πµd 100$ AÉHô¡ch ,¿Î«°S πµd

.OhóëŸG πNódG hhP ¢UÉî°TCÓd øµ°ùdG ÚeCÉJ •

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

95 | Août 2012

ΩɶædG IQGOEG -8

áeÉY á°ù°SDƒŸ ÊÉãdGh ∫hC’G Úª°ù≤dG IQGOEG πcƒJ ¿CG ìÎ≤f

É¡d áeRÓdG ᪶fC’G áaÉc ™°Vh ≈∏Y ójó°ûàdG ™e ,á∏≤à°ùe

.ájQGOE’G äÉæ««©àdGh ôjô≤àdGh Qɪãà°S’Gh IQGOE’G á«aÉØ°T ¿Éª°†d

Ò°†– ܃Lh ¤EG Ò°ûf QÉWE’G Gòg ‘ ᪡ŸG ÒHGóàdG øeh

¬éFÉàfh ¬JQGOEGh ¥hóæ°üdG ∫ɪYCG øY ±ÉØ°Th ΩÉY …ƒæ°S ôjô≤J

¬©aQ ºàjh ,á«ŸÉY äÉcöT πÑb øe ¬H ≥«bóàdG ºàj ‹ÉŸG ¬©°Vhh

AGQRƒdG ¢ù∏› øe á°üàîŸG ¿Éé∏dG Qƒ°†ëH á«fÓY ¬à°ûbÉæeh

.øWGƒe …CG πÑb øe ¬«∏Y ´ÓW’G ¿ÉµeEG ™e ,ÜGƒædGh

º°ù≤dG ÖLƒÃ πª©dG º«¶æàd áeRÓdG á«fƒfÉ≤dG ôWC’G ™°Vh »¨Ñæjh

™jRƒJh êÉàfEG øe øµªàà°S »àdG äÉÄ«¡dG ¢ü«NôJ á«MÉæd ,ådÉãdG

äÉÄ«¡dG √òg πª©d §HGƒ°†dG ójó–h ájóYÉ≤àdG ájQÉN qpO’G äÉéàæŸG

»àdG äÉcGΰT’G øY áÄ°TÉædG äGQɪãà°S’G IQGOEG á«MÉæd ɪ«°S ’

Gò¡H á°UÉÿG á«HÉbôdG ΩÉ¡ŸG OÉæ°SEG ¿ÉµeEG iôfh .É¡d πcƒà°S

á©HÉàdGh áæeÉ°†dG äÉÄ«¡dG ≈∏Y áHÉbôdG áæ÷ ¤EG ΩɶædG øe º°ù≤dG

.IQÉéàdGh OÉ°üàb’G ôjRƒd

á°UÓÿG -9

≈∏Y Gƒ∏ªY øjòdG ™«ªL iôNCG Iôe ≥«ª©dG ôµ°ûdÉH ¢üNCG ¿CG OhCG

.´höûŸG Gòg

.»Øë°üdG ô“DƒŸG Gòg ‘ á°Vhô©ŸG á°†jô©dG Qƒ£°ùdG ºµ«∏Y ´Rƒæ°S

Gòg ¿CG ócCÉàe ÉfCGh ,πª©dG ôjRh ≈∏Y á«JB’G ™«HÉ°SC’G ‘ ¬°Vô©æ°S

.¬JÉjƒdhCG øe ¿ƒµ«°S ´höûŸG

πc ™e kÉbOÉ°U kGQGƒM CGóÑf ¿CG πeCÉfh ™«ª÷G IóYÉ°ùŸ ¿ƒbGƒJ øëf

´höûŸG Gòg öüÑj »µd ΩÉ©dGh ¢UÉÿG ´É£≤dG ‘ á«æ©ŸG ±GôWC’G

.øµ‡ âbh ÜôbCG ‘ QƒædG

.kGôµ°T

Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ ¢ù«FQ :πëµeR OGDƒa .O

…QGƒàcCG QÉ°ûà°ùe : ÉëL í«ª°S

…QGƒàcCG QÉ°ûà°ùe : ÊÓ©Ñ°S QÉ«H

A nnex es

Co mpte rendu de la T able ro nde av ec le P ré sident du Co nseil d’E tat, le j u ge Chu c ri S ader

2011 ÊÉãdG øjöûJ 3 ‘ ,ähÒH

™ qªéàdG ¢ù«FQ á°SÉFôH Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ º q¶f

iQƒ°T ¢ù∏› ¢ù«FQ ™e QGƒM AÉ≤d πëµeR OGDƒa QƒàcódG

OôH ¢ù∏éŸG QGôb øY ¬«a ç qó– QOÉ°U …ôµ°T »°VÉ≤dG ádhódG

¢ù«FQ AÉ≤∏dG ‘ ∑QÉ°T .QƒLC’G í«ë°üJ Ωƒ°Sôe ´höûe

IQÉéàdG áaôZ ¢ù«FQ ,¬«HôW ∞jRƒL QƒàcódG ±QÉ°üŸG á«©ªL

¢ù«FQ ,»JÉ°üjôL ¿ƒeOCG ´É≤ÑdGh á∏MR ‘ áYGQõdGh áYÉæ°üdGh

…OQƒà°ùe áHÉ≤f ¢ù«FQ ,GRÒe ó©°SCG ¿Éª°†dG äÉcöT á«©ªL

º«∏°S äGQÉ«°ùdG …OQƒà°ùe áHÉ≤f öS ÚeCG ,¢SQÉa ¿ÉeQCG ájhOC’G

∫ÉLQ øe ó°ûMh ,™ qªéàdG ‘ ájQGOE’G áÄ«¡dG AÉ°†YCGh ,ó©°S

.™ qªéà∏d ÚÑ°ùàæŸG ∫ɪYC’G

: É¡«a ∫Éb πëµeR OGDƒa QƒàcódG ™ qªéàdG ¢ù«Fôd áª∏µH AÉ≤∏dG qπ¡à°SG

ΩÎëŸG QOÉ°U …ôµ°T ¢ù«FôdG ádhódG iQƒ°T ¢ù∏› ¢ù«FQ Iö†M

ÚeÎëŸG Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ IQGOEG ¢ù∏› AÉ°†YCG äGö†M

,ΩGôµdG AÉ°†YC’Gh AÉbó°UC’Gh ÚjƒYóŸG äGö†M

ËôµdG πØ◊G É¡jCG

AÉ≤∏dG Gò¡d ÉæJƒYO ∫ƒÑ≤H QOÉ°U …ôµ°T ¢ù«FôdG »æaöT ÉŸ

Ò¨dG QƒLC’G ™aQ AGQRƒdG ¢ù∏› QGôb äÉ«YGóJ á°ûbÉæŸ …QhÉ°ûàdG

ÚY ‘ òNCÉj ⁄ …òdGh á«JÉ«M hCG ájOÉ°üàbEG äÉ°SGQO ≈∏Y »æÑe

≈°VƒØdG áaÉ≤ãd ójó¡à∏d ´É°üfEG …òdGh öTDƒŸG áæ÷ á°SGQO QÉÑàYE’G

,á°SGQó∏d ádhódG iQƒ°T ¢ù∏› πnÑ pb øe √ qOQh ,´QÉ°ûdGh

™Ñ°UE’G ™°Vh ájOÉ°üàbEG á«MÉf øe ´ƒ°VƒŸG ÜQÉbCG ¿CG oäQôb

¢ü«î°ûàH hCG á∏µ°ûŸG ≈∏Y IöTÉÑe Aƒ°†dG AÉ≤dEÉH ¿EG ,ìô÷G ≈∏Y

,á«YɪàLE’G ádGó©∏d á«°SÉ°SC’G IGƒædG »g »àdG á∏µ°ûŸG √òg

.É¡æe Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªéàd »FóÑŸG ∞bƒŸÉH ÒcòàdGh

á«°SÉ°SC’G á∏µ°ûŸG ¿CG ≈∏Y ¿ÓbÉY ∞∏àîj ’ ,≥∏£æŸG Gòg øe

™e ,Ú«fÉæÑ∏dG øe á≤MÉ°ùdG á«Ñ∏ZCÓd á«FGöûdG Iƒ≤dG ∞©°V »g

.»JÓ oª oo©dGh ÊÓª©dG »JÉ«◊G iƒà°ùŸG ‘ qÊóJ øe ¬©ÑàJ Ée

…OÉ°üàbE’G ºî°†àdG øe »JCÉàe á«FGöûdG Iƒ≤dÉH ™LGÎdG Gòg ¿EG

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96 | Août 2012

ÊÉãdGh ∫hC’G Úª°ù≤dG ‘ ºcGΟG ≠∏ÑŸG ¿CG Éæd ÚÑJ ,∫ÉãŸG

%300 …hÉ°ùj ¢†ØîæŸG πNódG …hòd ìÎ≤ŸG ΩɶædG øe

πNódG ÜÉë°UCG q¿CG ÚM ‘ ,áeóÿG ájÉ¡f ¢†jƒ©J ≠∏Ñe øe

Ωɶæ∏d áÑ°ùædÉH %240 …RGƒj ´ÉØJQG øe ¿hó«Øà°ù«°S §°SƒàŸG

ÜÉë°UC’ ájóYÉ≤àdG á©ØæŸG ‘ ¢VÉØîf’G ¤EG Ò°ûf .kÉ«dÉM ºFÉ≤dG

Éeh ådÉãdG º°ù≤dG πÑb øe É¡à«£¨J ºà«°S »àdGh ,™ØJôŸG πNódG

.á«ÑjöV õaGƒM øe ¬«∏Y ≥Ñ£«°S

¢Vƒ©àd ‹É◊G ΩɶædG ÚH ™aÉæŸG áfQÉ≤e :3 »ë«°VƒJ º°SQ

ΩɶædG øe ÊÉãdGh ∫hC’G Úª°ù≤dGh ΩɶædGh áeóÿG ájÉ¡f

(á«fÉæÑ∏dG IÒ∏dÉH ΩÉbQC’G) ìÎ≤ŸG

ΩɶædG øe ÊÉãdGh ∫hC’G Úª°ù≤dG ‘ ¥ƒ≤◊G ÜÉ°ùàcG -6

áÑ°ùൟG ¥ƒ≤◊G ÜÉ°ùàMG É¡dÓN øe ºàj ádOÉ©e ™°Vh »¨Ñæj

áÑ°ùf OɪàYG qn” ƒdh .∑GΰT’Gh áeóÿG äGƒæ°S ≥ah AGôLCÓd

øµªŸG øe ,áæ°S 30 ó©H ∞≤°ùd ™°VÉÿG ÖJGôdG øe %40

áæ°S πc ‘ ÒNC’G ÖJGôdG øe %1^40 ÜÉ°ùàcG ≈∏Y ¥ÉØJ’G

.á≤MÓdG äGƒæ°ùdG ‘ %1^20h ¤hC’G øjöû©dG äGƒæ°ùdG øe

áæ°S 25 πªcCG πeÉ©d …óYÉ≤àdG ÖJGôdG ÜÉ°ùàMG ºàj ,¬«∏Y

,%28 …CG ,áæ°S øjöû©d %1^40 ¢SÉ°SCG ≈∏Y ∑GΰT’G øe

,%6 …CG IÒNC’G ¢ùªÿG äGƒæ°ù∏d %1^20 É¡«dEG ±É°†j

ôNBG k’Éãe ÉfòNCG ƒdh .%34 ÒLC’G Gò¡d ∫GóÑà°S’G áÑ°ùf ¿ƒµàa

≈∏Y ∫GóÑà°S’G áÑ°ùf ¿ƒµJ ,äÉcGΰT’G øe áæ°S 35 q”CG ÒLC’

áaÉ°VE’ÉH %28 …CG ¤hC’G øjöû©dG äGƒæ°ù∏d %1^40 ¢SÉ°SCG

Ée ,%28 …CG IÒNC’G öûY á°ùªÿG äGƒæ°ù∏d %1^20 ¤EG

∞≤°ù∏d ™°VÉÿG óYÉ≤àdG πÑb ÒNC’G ÖJGôdG øe %46 …hÉ°ùj

.≈fOC’G ó◊G ±É©°VCG 6 ¤EG 3 ¢SÉ°SCG ≈∏Y OóëŸG

Ωɶf ≥ah áÑ°ùൟG ¥ƒ≤◊G ádOÉ©e É¡dÓN øe ºàj ádOÉ©e ™°Vh »¨Ñæj ɪc

.OGôaC’G ∫É≤àfG π«¡°ùàd ójó÷G ΩɶædG ™e ‹É◊G áeóÿG ájÉ¡f ¢†jƒ©J

ΩÉ°ùbC’G πjƒ“ -7

áæjõÿGh ¥hóæ°üdG äɪgÉ°ùe ∫ÓN øe ∫hC’G º°ù≤dG πjƒ“ ºàj

øe ≈fOC’G óë∏d ¢SÉ°SC’G áæeÉ°†dG »g ádhódG ¿CG å«M áeÉ©dG

äÉcGΰTG ∫ÓN øe ¬∏jƒ“ ºà«a ÊÉãdG º°ù≤dG ÉeCG .óYÉ≤àdG ÖJGhQ

.∫ɪ©dGh πª©dG ÜÉHQCG

%14 ÚH ìhGÎJ ÊÉãdGh ∫hC’G Úª°ù≤dG πjƒ“ áØ∏µd Éfôjó≤J ¿EG

…ôjó≤J §°Sƒàe ™e ,∞≤°ùd á©°VÉÿG ÖJGhôdG øe %18h

:‹ÉàdÉc ∑GΰT’G º«°ù≤J øµÁh .%16 …hÉ°ùj

πª©dG ÜÉHQCG πÑb øe %10 -

∫ɪ©dG πÑb øe %4 -

ádhódG πÑb øe %2 -

ÚH á°ûbÉæŸG ó©H ôNBG º«°ù≤J OɪàYG øµÁ ¬fCG ¤EG IQÉ°TE’G ™e

.…óYÉ≤àdG ΩɶædÉH á«æ©ŸG ±GôWC’G

á«dÉŸG äÉ«°VôØdG øe Oó©H á£ÑJôe ∑GΰT’G áÑ°ùf ¿CG ¤EG Ò°ûf

∫GóÑà°S’G áÑ°ùæH áfÎ≤e É¡fCGh ɪc ,á«aGôZƒÁódGh ájOÉ°üàb’Gh

™°VÉÿG ∞≤°ùdG πjó©J ¿EG .∑GΰTG áæ°S 30 ó©H %40 …CG áYƒ°VƒŸG

∑GΰT’G áÑ°ùf ≈∏Y kÉHÉéjEG hCG kÉÑ∏°S ôKDƒj ’ ÊÉãdGh ∫hC’G Úª°ù≤∏d

ΩɶædG áeƒÁO ®ÉØ◊G ¢SÉ°SCG ≈∏Y Égójó– »¨Ñæj »àdGh ,ájôjó≤àdG

.IƒLôŸG ∫GóÑà°S’G áÑ°ùfh ≈fOC’G ó◊G ÚeCÉJ áØ∏c ¢†«ØîJ ÈY

‘ á©°VÉÿG ÖJGhôdG øe %4 hCG %3 ¤EG π°üJ ób áØ∏µàdG √òg ¿EG

áÑ°ùf ≈∏Y ΩɶædG ßaÉëj ¿CG Öéjh ,π°UGƒàŸG ‹ÉŸG OƒcôdG ä’ÉM

.ä’É◊G √òg π㟠kÉ«aÉc kÉWÉ«àMG øeDƒj Éà ڰShQóe ¢†FÉah IAÓe

øe º¡aGógCGh OGôaC’G ≈∏Y óªà©«°ùa ådÉãdG º°ù≤dG πjƒ“ ÉeCG

…QÉNOG èeÉfôH ™°Vh øµÁ å«M ,º°ù≤dG Gòg ‘ ∑GΰT’G

∞≤°ùdG ≥ah …ô¡°ûdG ÖJGôdG øe %5 ¢SÉ°SCG ≈∏Y óYÉ≤à∏d

á°ùæH áªgÉ°ùŸG πª©dG ÜÉHQC’ øµÁ ɪc .º°ù≤dG Gò¡d ´ƒ°VƒŸG

‘ ºgÉ°ùj Ée ,¢TÉ©ŸG øe %5h %3 ÚH ìhGÎJ ób á«aÉ°VEG

´ƒf ÚeCÉJ ÈY AGôLC’Gh πª©dG ÜÉHQCG ÚH πª©dG ábÓY õjõ©J

܃Lh iôj OÉ–’G ¿CG kɪ∏Y .óYÉ≤àdG âbƒd π qnLDƒŸG ÖJGôdG øe

πNódG áÑjöV øe πeɵdÉH ΩɶædG øe º°ù≤dG Gòg äÉcGΰTG AÉØYEG

»æWƒdG ¥hóæ°üdÉH á°UÉÿG äÉcGΰT’G ôFÉ°S øe QƒLC’G ≈∏Y

.»YɪàL’G ¿Éª°†∏d

A nnex es

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97 | Août 2012

áKÓãdG ΩÉ°ùbC’G ÚH ájóYÉ≤àdG ™aÉæŸG ™jRƒJ :1 »ë«°VƒJ º°SQ

(á«fÉæÑ∏dG IÒ∏dÉH ΩÉbQC’G) Ωɶæ∏d

ΩɶædG øe ƒLôŸG ±ó¡∏d Ékæ«eCÉJ É¡∏eɵJh áKÓãdG ΩÉ°ùbC’G

¿hó«Øà°ùj ¢†ØîæŸG πNódG ÜÉë°UCG ¿CG kÓãe iÔa .…óYÉ≤àdG

πNódG ÜÉë°UCG ó«Øà°ùj ÚM ‘ ∫hC’G º°ù≤dG øe »°SÉ°SCG πµ°ûH

∞≤°S ójó– ¢Sɵ©fG º°SôdG ÚÑj ɪc .ådÉãdG º°ù≤dG øe ™ØJôŸG

»àdG ™aÉæŸG ¿CG å«M ,ΩɶædG øe ÊÉãdG º°ù≤∏d ™°VÉÿG πNó∏d

,Éjôjó≤J ≠∏Ñj ,kÉæ«©e kGóM RhÉéàJ ød º°ù≤dG Gòg ≥JÉY ≈∏Y ™≤à°S

.∫.∫ 1,700,000 ,Éæ∏«∏– ‘ √ÉfóªàYG …òdG πãŸG ‘

.óYÉ≤àdG π«Ñb ™bƒàŸG …ô¡°ûdG ÖJGôdG ᪫b øY ô¶ædG ¢†¨H ∂dPh

…òdGh ,2 ÊÉ«ÑdG º°SôdG á©LGôe øµÁ ,í«°VƒàdG øe ójõŸ

πNódG ÜÉë°UCG ÚH á©bƒàŸG ∫GóÑà°S’G Ö°ùf ‘ ±ÓàN’G ÚÑj

.™ØJôŸGh ¢†ØîæŸG

á©bƒàŸG ∫GóÑà°S’G Ö°ùf :2 »ë«°VƒJ º°SQ

íª°ùJ ᫵«fɵ«e ¤EG …ODƒJ QÉWE’G Gòg ‘ áMÎ≤ŸG áÑ«cÎdG ¿EG

á©ØJôŸG π«NGóŸG ÜÉë°UCG øe π«NGóª∏d IOhófi ™jRƒJ IOÉYEÉH

IOƒ°ûæŸG ¢üFÉ°üÿG øe √ògh ,á°†ØîæŸG π«NGóŸG ÜÉë°UCG ƒëf

.á«YɪàL’G áNƒî«°ûdG ¿Éª°V ᪶fCG ‘

øe %40 ÚeCÉàH ¿É몰ùj ÊÉãdGh ∫hC’G Úª°ù≤dG ¿CG kÉ°†jCG iôf

¿ƒ∏ãªàj ,πNódG ÜÉë°UCG øe ±Gh Oó©d óYÉ≤àdG πÑb ÖJGôdG

ÉæJGôjó≤J ≥ah ¿ƒ∏µ°ûjh ,ÊÉ«ÑdG º°SôdG ‘ 5 ¤EG 1 øe êPɪædÉH

»æWƒdG ¥óæ°ü∏d kÉ«dÉM ÚÑ°ùàæŸG AGôLC’G øe %90 ¤EG π°üJ áÑ°ùf

.¥hóæ°üdG Gò¡d É¡æY ìöüŸG QƒLC’G ≥ah ,»YɪàL’G ¿Éª°†∏d

ΩɶædÉH ∑GΰT’G á«eGõdEG -5

AGôLC’G áaɵd kÉ«eGõdEG ÊÉãdGh ∫hC’G Úª°ù≤dÉH ∑GΰT’G ¿ƒµj

35`dG ÚH Ée ºg øŸ kÉjQÉ«àNGh 35`dG ø°S ¿hO Ée ºg øjòdG

’ ìɪ°S IÎa AÉ°ûfEG ܃Lh ¤EG IQÉ°TE’G ™e ,ôª©dG øe 55`dGh

¤EG Ωɪ°†f’G QÉ«àNÉH ÒLC’G É¡dÓN Ωƒ≤j ,kGô¡°T 12 RhÉéàJ

∫ƒª©ŸG áeóÿG ájÉ¡f ¢†jƒ©J Ωɶf ‘ AÉ≤ÑdG hCG …óYÉ≤àdG ΩɶædG

¿ƒ≤Ñ«a ,55`dG º¡qæ°S RhÉéàj øjòdG AGôLC’G ÉeCG .kÉ«dÉM ¬H

.kÉ«dÉM ºFÉ≤dG áeóÿG ájÉ¡f ¢†jƒ©J Ωɶæd Ú©°VÉN

õaGƒM ™°Vh ™e kÉjQÉ«àNG ¿ƒµ«a ådÉãdG º°ù≤dÉH ∑GΰT’G ÉeCG

äÉcGΰT’G AÉØYEG ¢SÉ°SCG ≈∏Y ,πª©dG ÜÉHQCGh AGôLCÓd á«ÑjöV

≈∏Y πNódG áÑjöV øe ΩɶædG øe ådÉãdG º°ù≤dG ‘ Ö°üJ »àdG

á≤Ñ£ŸG äÉcGΰT’G øe É¡FÉØYEG ¤EG áaÉ°VE’ÉH ,ìÉHQC’Gh QƒLC’G

áeóÿG ájÉ¡f ¢†jƒ©J …CG ,»YɪàL’G ¿Éª°†dG ´hôØd kÉ«dÉM

.á«∏FÉ©dG ™aÉæŸG ¥hóæ°U ¤EG áaÉ°VE’ÉH áeƒeC’Gh ¢VôŸGh

áeóÿG ájÉ¡f ¢†jƒ©J Ωɶf øe AGôLC’G ∫É≤àfG á«∏ªY ¿CG ¤EG Ò°ûf

¥ƒ≤◊G πeÉc ≈∏Y á¶aÉëŸG ™e qoºàJ ójó÷G óYÉ≤àdG Ωɶf ¤EG

äGƒæ°S á«MÉæd á°UÉN ,‹É◊G ΩɶædG øª°V âÑ°ùàcG »àdG

40 √ôªY kÓeÉY kÓãe ÉfòNCG ƒ∏a .áªcGΟG ∫ƒ°UC’Gh ∑GΰT’G

ájÉ¡f ¢†jƒ©J Ωɶf ‘ äÉcGΰT’G øe áæ°S 15 qn”CG óbh áæ°S

¤EG áaÉ°VE’ÉH ¬H á°UÉÿG äÉcGΰT’G ´ƒª› ≠∏H å«M áeóÿG

,.∫.∫ 5,000,000 É¡àaÉ°VEG âqn“ »àdG Qɪãà°S’G óFGƒY

á«eóbCG áæ°S 15 ¢SÉ°SCG ≈∏Y ójó÷G ΩɶædG ¤EG ¬dÉ≤àfG ¿ƒµ«°S

¤EG .∫.∫ 5,000,000 á¨dÉÑdG ∫ƒ°UC’G ∫É≤àfG ™e á∏eÉc

.ójó÷G ΩɶædG

áeóÿG ájÉ¡f ¢†jƒ©J Ωɶf É¡eó≤j »àdG ™aÉæŸG áfQÉ≤à Éæªb ó≤d

ÚÑJ å«M ,ìÎ≤ŸG ΩɶædG øe ÊÉãdGh ∫hC’G Úª°ù≤dG ™e ‹É◊G

πµ°ûH ¥ƒØàj ìÎ≤ŸG ΩɶædG ¿CG √ÉfOCG 3 ÊÉ«ÑdG º°SôdG ≥ah Éæd

π«Ñ°S ≈∏Y .É¡à°SGQóH Éæªb »àdG êPɪædG ™«ªL ≈∏Y ®ƒë∏e

A nnex es

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98 | Août 2012

áª¶æŸ ΩÉ©dG ô“DƒŸG øY IQOÉ°üdG 102 á«bÉØJ’G ™e áªé°ùæeh

;Ωɶæ∏d ‹ÉŸG ¿RGƒàdG ≈∏Y ®ÉØ◊G ™e á«dhódG πª©dG

ká°UÉN ,∫GóÑà°S’G áÑ°ùf ™aôH íª°ùJ »àdG ¢ù°SC’G ™°Vh -

.QƒLC’G øe á°†ØîæŸG íFGöû∏d

≈∏Y áeƒ°ù≤e …óYÉ≤àdG ÖJGôdG ᪫b »g ∫GóÑà°S’G áÑ°ùf ¿EG

.óYÉ≤àdG πÑb ÒNC’G ÖJGôdG

á浇 ∫GóÑà°SG áÑ°ùf ÈcCG ÚeCÉJ ƒg ´höûŸG øe ±ó¡dG ¿EG

øe %40`dG ‹GƒM …hÉ°ùj …óYÉ≤J ÖJGQ ≈∏Y ®ÉØ◊G ™e

ójó°ùJh áeóÿG øe áæ°S 30 ó©H óYÉ≤àdG πÑb ÒNC’G ÖJGôdG

¥ƒ≤M ≈∏Y ®ÉØ◊G ƒg »FÉ¡ædG ±ó¡dG ¿CG kɪ∏Y .äÉcGΰT’G

QGô≤à°SGh ájQGôªà°SG ÚeCÉJ ∫ÓN øe πjƒ£dG ióŸG ≈∏Y AGôLC’G

´É£≤dG äÉ«fɵeEG QÉÑàYE’G Ú©H øjòNBG ,…óYÉ≤àdG πNódG

.…óYÉ≤àdG Ωɶæ∏d ‹ÉŸG ¿RGƒàdGh ,¢UÉÿG

πª©dG áª¶æŸ ΩÉ©dG ô“DƒŸG øY IQOÉ°üdG 102 á«dhódG á«bÉØJ’G ¿EG

»YɪàL’G ¿Éª°†dG á«bÉØJÉH IÉ qª°ùŸGh ,1952/6/28 ‘ á«dhódG

áNƒî«°ûdG ¿Éª°V ᪶fC’ á«°SÉ°SC’G ôWC’G ™°†J ,(É«fódG ÒjÉ©ŸG)

:É¡ªgCG øeh

IOÉe) ájQhO äÉ©aO πµ°T ≈∏Y ájóYÉ≤àdG ™aÉæŸG ¿ƒµJ ¿CG -

’ kÉ«dÉM ¬H ∫ƒª©ŸG áeóÿG ájÉ¡f ¢†jƒ©J Ωɶf ¿CG »æ©j Ée ,(28

,á«bÉØJ’G √òg ™e ºé°ùæj

øe áæ°S 30 IOÉØà°SÓd πgCÉàdÉH íª°ùJ »àdG IÎØdG ¿ƒµJ ¿CG -

,(29 IOÉe) áeÉbE’G øe áæ°S 20 hCG ΩGóîà°S’G hCG ∑GΰT’G

óYÉ≤àdG πÑb ÒNC’G πNódG øe %40`d ájhÉ°ùe á©ØæŸG ¿ƒµJ ¿CG -

∫hó÷G) ΩGóîà°S’G hCG ∑GΰT’G øe áæ°S 30 Gƒ∏ªcCG øjò∏d

,(11 Aõ÷ÉH ¢UÉÿG

Iƒ≤dG ≈∏Y ®ÉØë∏d …óYÉ≤àdG ÖJGôdG iƒà°ùe ‘ ô¶ædG OÉ©j ¿CG -

.QÉ©°SCÓd »©«Ñ£dG ºî°†à∏d kGô¶f ¬d á«FGöûdG

᪶æe AGƒd â– …ƒ°†æJ á«dhódG πª©dG ᪶æe ¿CG ¤EG IQÉ°TE’G ™e

äÉeƒµ◊G øY ¿ƒ∏㇠ɡæjƒµJ ‘ ∑QÉ°ûàjh ,IóëàŸG ·C’G

á∏㇠ɡJÉ«bÉØJG Èà©Jh .AGƒ°S óM ≈∏Y ∫ɪ©dGh πª©dG ÜÉHQCGh

.º¡aGógC’ AÉ≤àdG á£≤fh É¡d áfƒµŸG AÉbôØdG ô¶f äÉ¡Lƒd

Ωɶæ∏d áKÓãdG ¿ÉcQC’G -4

áFõŒ ºàJ ¿CG iôf ,Oƒ°ûæŸG ±ó¡dG ¤EG ∫ƒ°UƒdG øe øµªà∏d

,¢†©ÑdG É¡°†©H ™e πeɵàJ ΩÉ°ùbCG áKÓK ¤EG …óYÉ≤àdG ΩɶædG

.ƒLôŸG …óYÉ≤àdG ÖJGôdG øe AõL ÚeCÉàH º°ùb πc Ωƒ≤j å«M

ÜQÉ≤j ÖJGQ ™e OhóëŸG πNódG …hP) ∫hC’G º°ù≤dG - CG

ÖJGôdG øe ≈fOCG ó◊G ÚeCÉJ ¬æe ±ó¡dGh (QƒLCÓd ≈fOC’G ó◊G

…QÉ°ùdG QƒLCÓd ≈fOC’G ó◊G øe %60 ¢SÉ°SCG ≈∏Y …óYÉ≤àdG

.∫ÉãŸG π«Ñ°S ≈∏Y óYÉ≤àdG iód

≈fOC’G ó◊G ¥ƒa Ée πNódG …hP) ÊÉãdG º°ù≤dG - Ü

…óYÉ≤J ¢TÉ©e ÚeCÉJ ¬æe ±ó¡dGh (O qóëŸG ∞≤°ùdG ≈àM

…hÉ°ùj äÉcGΰT’G øe áæ°S 30 Gƒ“CG øjòdG Úcΰûª∏d

Gò¡d ≈°übCG óM ™e óYÉ≤àdG πÑb ÒNC’G ÖJGôdG øe %40

≈fOC’G ó◊G ±É©°VCG 6h 3 ÚH ìhGÎj ¢SÉ°SCG ≈∏Y ÖJGôdG

¿CG ¤EG IQÉ°TE’G øe óH ’ .óYÉ≤àdG iód …QÉ°ùdG QƒLCÓd

áÑ°ùf ≈∏Y ¿ƒ∏°üë«°S ∫ƒWCG IÎØd GƒÑ°ùàfG øjòdG ÚcΰûŸG

Ωɶæ∏d GƒÑ°ùàfG øjòdG ¿ƒcΰûŸG π°üë«°S ɪæ«H ≈∏YCG ájƒÄe

.πbCG ájƒÄe áÑ°ùf ≈∏Y öübCG IÎØd

∞≤°ùdG ¥ƒa Ée ™ØJôŸG πNódG …hP) ådÉãdG º°ù≤dG - ê

…óYÉ≤J ÖJGQ ÚeCÉJ ¬æe ±ó¡dGh (ÊÉãdG º°ù≤dG ‘ OóëŸG

πÑb ÖJGôdG øe %15 ¢SÉ°SCG ≈∏Y kÓãe ¿ƒµj ¿CG øµÁ »∏«ªµJ

±É©°VCG 10h 3 ÚH Ée ìhGÎj ÖJGôdG Gò¡d ∞≤°S ™e óYÉ≤àdG

᪶fC’G ´ƒf øe ƒg ìÎ≤ŸG ΩɶædG ¿EG .QƒLCÓd ≈fOC’G ó◊G

õ««ªàdG »¨Ñæjh .…öü◊G ≈æ©ŸÉH kÉ«©jRƒJ kÉeɶf ¢ù«dh á∏ª°SôŸG

É¡fƒµH áahô©ŸGh kGOófi kÉjóYÉ≤J kÉÑJGQ øeDƒJ »àdG ᪶fC’G ÚH Ée

áahô©ŸG á«©jRƒàdG ᪶fC’G øY Dened Benets ´ƒf øe

»g IOóëŸG ™aÉæŸG äGP ᪶fC’G ¿EG .Pay as you Go ´ƒæH

óªà©J »àdG ᪶fCÓd kÉ«æa ájRGƒeh ,ÒÑc óM ¤EG á∏ª°Sôe ᪶fCG

…ƒà– »àdGh Dened Contributions IOófi äÉcGΰTG

.äÉcGΰT’G ≈∏Y …Qɪãà°S’G óFÉ©∏d ≈fOC’G óë∏d áfɪ°V ≈∏Y

øe íFGöT IóY ≈∏Y ìÎ≤ŸG Ö«JÎdG ¢Sɵ©fG á°SGQóH Éæªb ó≤d

,‹É◊G …ô¡°ûdG ÖJGôdG á«MÉæd áØ∏àfl ¢üFÉ°üN ≥ah AGôLC’G

øe êPɉ IóY πãÁ …òdG ‹ÉàdG ÊÉ«ÑdG º°SôdG ≥ah ∂dPh

.™ØJôŸGh §°SƒàŸGh ¢†ØîæŸG πNódG …hP AGôLC’G

A nnex es

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

99 | Août 2012

Ú«eÓYE’G äGö†M ,IOÉ°ùdG äGö†M

∫ÉLQ ™ qªŒ √RôMCG …òdG Ω qó≤àdG ΩÉeCG z᪰ùàÑe äɪ∏µdG ∞≤J

Ëó≤Jh Ò°†– ≈∏Y ÚeC’Gh kÉehOh kGóHCG óFGôdG ,Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G

ΩÉY òæe ∂dPh áNƒî«°ûdG ¿Éª°V ¿ƒfÉb ∫ƒM äÉMhôWh QɵaCG

.™ªàéŸG íFGöT ∞∏àîŸ á qnªL óFGƒa øe ´höûŸG Gò¡d ÉŸ 1993

,¬fÉHO πjÉahQh º«cGh ¿Gƒ£fCG øjó«°ùdG ôµ°TCG ¿CG ájGóH OhCG

¿Éª°V ´höûŸ Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ øª°V Únæ°VÉ◊G

ôîa πµH IÒ°ùŸG √òg ™HÉàf ÉæfEGh á∏jƒW ΩGƒYCG òæe áNƒî«°ûdG

»YɪàLE’Gh …OÉ°üàbE’G ¢ù∏éŸG ôµ°TCG ¿CG OhCG ɪc.IôHÉãeh

´ƒ°VƒŸG √òg ≥M’ …òdG ¢SÉæ°ùf ¬«LhQ ó«°ùdG ¬°SCGQ ≈∏Yh

âbh ÜôbCG ‘ ¢ù∏éŸG Gòg QhO AÉ«MEG OÉ©j ¿CG kÓeBG ,kÉ°†jCG

√QhóH ΩÉ«≤dG øe øµªàj »µd á«dÉãŸG á«°VQC’ÉH √ójhõJh øµ‡

á¡L øe .kÉ©e á∏YÉØdG ájOÉ°üàbE’G ±GôWC’Gh AGQB’G áaÉc ™ªéH

,πª©dG IQGRh ≈∏Y GƒdGƒJ øjòdG AGQRƒdG ™«ªL ôµ°TCG ,iôNCG

ìÉéædG ¿hO øe ,¬FÉ¡fEG GƒdhÉMh ΩɪàgE’G ´höûŸG Gòg GƒdhCGh

áÄ«g ôµ°TCGh ɪc.áeƒ∏©ŸG ±hô¶dG ÖÑ°ùH ,Ωƒ«dG ≈àM ƒLôŸG

RDCL Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ ‘ á«YɪàLE’G ¿hDƒ°ûdG

á≤∏£ŸG ájƒdhC’G √ƒ£YCGh ´höûŸG Gòg GhQ qƒW øjòdG É¡FÉ°†YCGh

.º¡dɪYCG ∫hGóLh º¡J’ɨ°ûfEG ºZQ

,ÊÓ©Ñ°S QÉ«Hh ÉëL í«ª°S øjóq«°ùdG ÉæjÒÑN ôµ°ûdÉH ¢üNCG

øe √Ée qób ÉŸ kGô¶f QƒædG ÉæMGÎbEG iCGQ Ée ɪ¡fhO øe øjò∏dGh

.ºn«≤dG ɪ¡aGÎMGh ɪ¡JÈN

¥Ó£fE’G á£≤f -1

™jQÉ°ûe áaɵd ™LGôà ګfÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ ‘ Éæªb

qn” …òdG ìô£dG øe kGAóH áNƒî«°ûdG ¿Éª°†H á°UÉÿG ÚfGƒ≤dG

Ω qó≤ŸG ‹É◊G ¿ƒfÉ≤dG ´höûe ¤EG k’ƒ°Uh ,2000 áæ°S ¬H ∫hGóàdG

ɪc .ÊÉæÑ∏dG ¿ÉŸÈdG ‘ ¢SQódG ó«b ∫Gõj ’ …òdGh 2008 áæ°S

¿CÉ°ûH âe nóob »àdG äɶMÓŸG áaÉc QÉÑàY’G Ú©H ÉfòNCGh Éæ©LGQ

ΩÉ©dG ‹Éª©dG OÉ–E’G äɶMÓe ɪ«°S ’ ‹É◊G ¿ƒfÉ≤dG ´höûe

,±QÉ°üŸG á«©ªLh »YɪàL’G ¿Éª°†dG ,ájOÉ°üàb’G äÉÄ«¡dGh

‘ ≥HÉ°ùdG πª©dG ôjRh ‹É©e É¡H Ωó≤J »àdG ábQƒdG ¤EG áaÉ°VE’ÉH

.2011 •ÉÑ°T

áNƒî«°ûdG ¿Éª°V ´höûe ÚH ΩÉàdG π°üØdG IQhöV -2

øjóYÉ≤àª∏d »ë°üdG ¿Éª°†dGh

∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ qªŒ Oó°ûj ,óªà©ŸG hCG Ω nó≤ŸG ´höûŸG øµj ÉjCG

¿Éª°V »Yhöûe ÚH ΩÉàdG π°üØdG IQhöV ≈∏Y Ú«fÉæÑ∏dG

IOÉØà°SEG ΩóY ¿EG .øjóYÉ≤àª∏d »ë°üdG ¿Éª°†dGh áNƒî«°ûdG

‘ (áæ°S 64) óYÉ≤àdG ø°S ó©H »ë°U ¿Éª°V øe áaÉc AGôLC’G

øe óH ’ á«YɪàLG áÄ«£N ƒg ¬«dEG áLÉ◊G ¢ùeCÉH ºg …òdG âbƒdG

ºgOQGƒe ¥ÉØfEG ≈∏Y AGôLC’G πª pM ¿EG .É¡d Ö°SÉæe qmπM OÉéjEG

ΩɪàgE’G ≈∏Y IQó≤dG øe º¡fÉeôMh ,á«Ñ£dG ájÉæ©dG ≈∏Y á∏«Ä°†dG

äÉÁó≤àdG ¿CG º∏©dG ™e ,OQGh ÒZ ôeCG ƒg áLÉ◊G óæY º¡°ùØfCÉH

»qÑ∏J ’h ܃∏£ŸG iƒà°ùŸG ¿hO âdGR Ée á«eƒµ◊G á«ë°üdG

.É¡ÑfGƒL ¢†©H ‘ áæjõÿG πgÉc π≤ãJh ,™ªàéŸG äÉLÉM

»ë°üdG ¿Éª°†dG ´höûe AÓjEG IQhöV ≈∏Y Éæ© qªŒ O qó°ûj ,Gòd

á≤ª©ŸG á«æ≤àdG äÉ°SGQódÉH ΩÉ«≤dGh iÈc ájƒdhCG øjóYÉ≤àª∏d

¿Éª°V ´ƒ°Vƒe øY π≤à°ùe πµ°ûHh IóM ≈∏Y ájQhö†dG

∞bh) ájƒæ°ùdG áØ∏µdG ôjó≤J / ™aÉæŸG IQGOEG / πjƒªàdG) áNƒî«°ûdG

.(.../»æ«eCÉàdG ΩɶædG ¿RGƒJ / (....¥ÉØfE’G º«¶æJ /Qó¡dG

±ó¡dG -3

n¿CG ¤EG Ò°ûf ,¬«dEG Éæ∏ q°UƒJ …òdG Qƒ°üàdG π«°UÉØJ ‘ ¢Uƒ¨dG πÑb

´ƒ°Vƒeh á«Ñjô≤J »g á°SGQódG √òg ‘ á°Vhô©ŸG ΩÉbQC’G ™«ªL

√òg ¿CÉH iôf ÉæfCG kɪ∏Y ,Ú«æ©ŸG ™«ªL πÑb øe á©LGôeh åëH

.QGƒë∏d á«∏ªYh ᫪∏Yh áë°VGh ¥Ó£fG á£≤f π qpµ°ûJ ΩÉbQC’G

:øe øµªàj Ωɶf ¤EG π q°UƒàdG Éæà°SGQO ∫ÓN øe ÉædhÉM ó≤d

;QƒLCÓd ≈fOC’G ó◊ÉH §ÑJôe …óYÉ≤àdG ÖJGô∏d ≈fOCG óM ÚeCÉJ -

ádƒ≤©e (Replacement Ratio) ∫GóÑà°SG áÑ°ùf ÚeCÉJ -

Co mpte rendu de la c o nfé renc e de presse c o nc ernant le no u v eau pro j et su r l’assu ranc e- v ieillesse pré senté par le RDCL

A nnex es

á``Nƒ``î``«°ûdG ¿É``ª``°V ´hô``°û`e – »``Ø``ë°U ô``ª``JDƒ``e

2011 ∫ƒ∏``jCG - Ú``«``fÉ`æ``Ñ``∏dG ∫É``ª``YC’G ∫É``LQ ™` qª``é``J

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais | Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ

100 | Août 2012

¿CG ¿ÉæÑd OÉ°üàbEGh ¿ÉæÑd ´É£à°SEG ∞«c Éeƒj πFÉ°ùàj ⁄ Éæe ºc

á°ûjÉ©e Éæ©£à°SEG ∞«c ?É¡dÓN Gƒµ°Sɪàjh Üô◊G Úæ°S Gƒ£îàj

QGƒ÷G ∫hO âfÉc …òdG âbƒdG ‘ ¢†eÉZh Üô£°†e ™°Vh

Éæ©£à°SEG ∞«c ?É¡°ùØf IÒJƒdÉH ™LGÎf øëfh IÒÑc áYöùH Ωó≤àJ

á«Ñ∏°S äÉ«£©ŸG πc âfÉc …òdG âbƒdG ‘ zÉjOÉ°üàbEG ΩhÉ≤f ¿CG

í°VGh ä’hDhÉ°ùàdG √òg ≈∏Y ÜGƒ÷G ?ájhÉ¡dG ƒëf Éæ©aóJh

≈£îJh Üô◊G ∫ÓN π°VÉfh ∂°SÉ“ »æWƒdG ÉfOÉ°üàbEG :ó«Mhh

¬«∏Y Ée ¤EG π°üjh Qƒ£àj ¿CG ´É£à°SEGh áÑ«°ü©dG äÉbhC’G ∂∏J

Iƒb ,¢UÉÿG ¬YÉ£b :á«dÉàdG çÓãdG á«°SÉ°SC’G √õFÉcQ ÖÑ°ùH ¿B’G

.¬«HΨeh ,ájöûÑdG √OQGƒe

á≤£æŸÉHh ÉæH §«– »àdG áÑ©°üdG ΩÉjC’G √òg ‘ …Qhö†dG øe GPEG

:¿CG ⁄É©dÉHh

á«°SÉ«°ùdG äGôMÉæŸG øY ¬H …CÉædGh ,ÉfOÉ°üàbEG ájQÉÑ«d ≈∏Y ßaÉëf • ¿ƒ«aCG ,∞°SCG πµHh ,»g »àdGh ,ídÉ°üŸGh ±GógC’G á≤«°†dG

.É橪à›

»àdG ájöûÑdG ÉfOQGƒŸ á≤ëŸGh ájRGƒàŸG ¢UôØdG íæe ‘ ºgÉ°ùf •.π°†aCG πÑ≤à°ùe ƒëf zÉ«eƒj ôLÉ¡J

,»≤«≤◊G ¿ÉæÑd §Øf ¿ƒ∏ãÁ øjòdG Éæ«HΨà ÉæJÉbÓY ¿ƒ°üf •.Éæd áeƒÁO ’ ¬fhO øe …òdGh

ÖgGƒŸGh áYÎîŸG ∫ƒ≤©dGh ájóéHC’G √ôjó°üàH ±hô©ŸG ÉæfÉæÑd ¿EG

⁄É©dG πcÉ°ûe OQƒà°ùj ¬fCG É°†jCG ¬æY ±hô©e ,äÓFÉ©dGh ÜÉÑ°ûdGh

ΩÉeC’G ¤EGh AGQƒdG ¤EG Ò°ùdG ¬«∏Y ܃àµe ¬fCG ƒd ɪc ¬°VQCG ≈∏Y

óMCG ¿ƒ∏µ°ûj Éæ«HΨe ¿EG.≈∏©dG ¤EG ¬àbÓ£fEG ™æŸ âbƒdG ¢ùØf ‘

º¡JGQɪãà°SEGh Iôªà°ùŸG á«dÉŸG º¡JÓjƒëàÑa ,ÉfOÉ°üàbEG OQGƒe ºgCG

Iôªà°ùŸG º¡JGQÉjRh ,OÉ°üàbE’G ƒ‰ ‘ É«HÉéjEG ¿ƒªgÉ°ùj áªFGódG

zÉ°†jCG ºgh ,»MÉ«°ùdG ´É£≤dG ƒ‰ ‘ ºgÉ°ùJ OGóLC’G ¢VQCG ¤EG

OÉéjEG ≈∏Y ¿hóYÉ°ùjh …QÉéàdG ∫OÉÑàdG ºYO ‘ ¿ƒªgÉ°ùj

Gòg ÖgòdG ºéæe ∫Ó¨à°SEG z’ƒb ’ zÓ©a Öéj .IójóL ¥Gƒ°SCG

áYöùH ±hô©e ÊÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G πLQ ,iôNCG á¡L øe .πª¡ŸG

´É£à°SEG ƒ¡a .âJCG øjCG øeh âfÉc ɪ¡e äGóéà°ùŸG ™e ¬ª∏bCÉJ

zÉ°ü«°üN º∏©Jh äÉeRC’G øe ¢UôØdG êGôîà°SC’ IÈÿG ÜÉ°ùàcEG

Qɪãà°SEÓd ¬à©aO ¬àYÉé°T ¿EG .ìÉ‚ ¤EG π°ûØdG πjƒ– á«Ø«c

øëf.¬H §«ëj …òdG ¢Vƒª¨dGh πcÉ°ûŸG πc øe ºZôdÉH ÉehO

≈£îàJ ¿CG âYÉ£à°SEG »àdG ,ÉæJÉcöûH ,¢UÉÿG ÉæYÉ£≤H øjQƒîa

QGô≤à°SE’ÉH øª«¡J ,∂°ûdG ≈∏Y Ú≤«dÉH ô£«°ùJ ,Üô◊G QÉeO

,...QGô≤à°SE’G ΩóY ≈∏Y

πc ‘ Qƒ£àJh ≥FGƒ©dG ≈£îàJ

Ö°ùëH ¬∏ch ,¢VQC’G »°UÉbCG

∫ÓN øe ∂dPh ,á«dhódG ÒjÉ©ŸG

¿EG .záaÎëŸG IQGOE’G ܃∏°SCG

‘ áahô©e ¢UÉÿG ÉæYÉ£b á«aôM

»æÑe ¿ÉæÑd ƒ‰ ¿CG .É¡∏c áØ£æŸG

ƒ‰h Qƒ£J á∏Y »°SÉ°SCG πµ°ûH

ƒ‰ ¿EG.¢UÉÿG ´É£≤dG ™°SƒJh

Qƒ£àJh ∂°SɪàJ ,ÉfOÉ°üàbE’ Ió«MƒdG áFôdG πã“ »àdG ÉæJÉcöT

zGóHCG áfiÉ£dG º¡JOGQEG ÖÑ°ùHh ,º¡JGòd É¡jôjóe …ó– ÖÑ°ùH

zAÉæH º¡JÉ«é«JGΰSEG ¿ƒª°Sôj øjòdGh ,Ωó≤à∏dh ≈∏©∏d zÉehOh

¤EG ∫ƒ¡éŸG Ò«¨àd ,á«∏fi ºgC’Gh á«ŸÉY ᫪∏Y äÉ«£©e ≈∏Y

,á°Sôªàe ájò«ØæJ ¿É÷ ,ádÉ©a IQGOEG ¢ùdÉ› Éæjó∏a .Ωƒ∏©e

¿EG ∫AÉ°ùàfh ∞≤f ,Éæg .ájQhOh á≤«bO øe ¥OCG ≥«bóJ ¿É÷h

É¡≤«Ñ£J øµÁ ¢UÉÿG ´É£≤dG ìÉ‚ …CG áÑ«é©dG á£∏ÿG √òg âfÉc

πª©dG ,¬«∏Y.IÒÑc á°ù°ShDƒªc ó∏ÑdG IQGOEGh ΩÉ©dG ´É£≤dG ‘

èàæj ,á«ë°Uh áéàæe äÉYÉ£b ¤EG ΩÉ©dG ´É£≤dG πjƒ– ≈∏Y ¿ƒµj

∞XƒŸG êhôNh á«°SÉ«°ùdG IOGQE’G OƒLh •öT äÉeRCÓd ÓM

»àdG ácöûdG á∏¶e ¤EG √OÉ°ùa »ªëj …òdG º«YõdG á∏¶e â– øe

,É¡JQóf ≈∏Yh ,áeƒ°SôŸG äÉ«é«JGΰSE’G ¿EG.¬∏Ñ≤à°ùe »ª–

á«æÑdG .Qô≤ŸG Ò¨J ™e Ò¨àJ ᫪°Sƒe »g ,ádÉ©a âfÉc ƒdh ≈àMh

¿EGh ,áFÉæÑdG §£ÿG ÜÉ«¨H Ωó£°üj É¡æ«°ù–h ,áehó©e á«àëàdG

íÑ°UCG ∫ƒªŸG ¿C’ á©ØJôe ¿ƒµJ ±ƒ°S á«dÉe áØ∏µàdÉa äóLh

É¡∏cCÉjh É¡°û¡æj »àdG áFΡŸG ácöûdG √òg õ«dÉgO ∫ƒNO ±Éîj

OGOõJh IÒÑc äÉ≤ØædÉa .‹ÉY OhOôà ƒdh ≈àM ,OÉ°ùØdG

øjódG ádhóL IOÉYE’ á£N OƒLh ¿hO øe ‹ÉŸG õé©dG ™°SƒJh

AÉbôaC’G ÚH ΩGó°üdG ádÉM ¢û«©f øëæa .áØ∏µàdG ¢†«ØîJh ΩÉ©dG

Oƒ¡°T øëf .™jQÉ°ûŸG ìÉ‚E’ ájQhö†dG ºZÉæàdG ádÉM ¢VƒY

Ö°ùM ¢VhôY êGQóà°SEG ≈∏Y IQó≤ŸGh IQó≤dGh IOGQE’G ÜÉ«¨d

QGô≤dG PÉîJEÉH ºgÉ°ùJ áaÉØ°T ,᫪∏Y ,áë°VGh •höT ôJÉaO

≈∏Y Oƒ¡°T ÉæfCG ô£NC’G πH ,áeÉ©dG áë∏°üŸG ¬«a …òdG º∏°SC’G

¬Lh AÉe ßØ– É¡æµdh ,ádÉ©a ÒZh áéàæe ÒZ á«°SÉ«°S äÉjƒ°ùJ

Ö°ùfCG Óa ,zɪ°SEG πª– ¿CG ácöûdG √ò¡d ¿Éc ¿EG.ÚdhDƒ°ùŸG

.zá«dhDƒ°ùe ¿hO øe ácöT …CG zΩ.Ω.¢T ¿ÉæÑd ácöT øe

πëµeR OGDƒa.O

Ú«fÉæÑ∏dG ∫ɪYC’G ∫ÉLQ ™ªŒ ¢ù«FQ

πëµeR OGDƒa.O º∏≤H

(á``«``dhDƒ`°ù`e ¿hO ø``e á``cô``°T) zΩ.Ω.¢T ¿É``æ``Ñ``d

E dito rial

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