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SP-ZYTIG COURRIER SOCIALISTE SP BIEL • PS BIENNOIS NOVEMBER • NOVEMBRE 2014 FR. 2.50 100 Jahre SP Madretsch 100 ans PS Bienne- Madretsch SEITE 8 • PAGE 9 Zwei Initiativen für erschwing- lichen Wohnraum in Biel Deux initiatives pour des logements abordables SEITE 4 • PAGE 5 Ecopop: Tragen die Zuwandernden die Hauptlast an unseren Umwelt- problemen? Das NEIN mit Corrado Pardini Ecopop: les immigrants sont-ils les principaux responsables de nos problèmes environnementaux? Le NON avec Corrado Pardini SEITE • PAGE 12 Pauschalsteuern: Steuergerechtig- keit für alle. Das JA zur Initiative mit Susanne Leutenegger-Oberholzer, Christian Levrat und Daniel Hügli Impôts forfaitaires: équité fiscale pour tous. Le OUI à l’initiative avec Susanne Leutenegger-Oberholzer, Christian Levrat et Daniel Hügli SEITE 10 • PAGE 11 Budget 2015: Das JA zum Über- gangsbudget mit einer Grundsatz- diskussion im Frühjahr 2015 von Mohamed Hamdaoui Budget 2015: le OUI au budget de transition avec un report des discus- sions principales au printemps 2015 avec Mohamed Hamdaoui SEITE • PAGE 6 Zonenplanänderungen Esplanade: JA zur Vorlage von Andreas Bösch Adaptation de la planification de l’Esplanade: le OUI au projet avec Andreas Bösch SEITE • PAGE 7 EIDGENÖSSISCH CONFÉDÉRATION STÄDTISCH COMMUNE SEITE • PAGE 13 GOLDINITATIVE Soll die Schweiz vergoldet und damit der Schweizer- franken der Finanzspekulation ausgeliefert werden? Das NEIN zur Goldinitiative mit Niels Arnold. INITIATIVE SUR L’ OR La Suisse doit-elle se parer de dorure et livrer ainsi le franc suisse à la merci de la spéculation internatio- nale? Le NON à l’initiative sur l‘or avec Niels Arnold.

SP-ZYTIG COURRIER SOCIALISTE - SP Biel Madretsch - SP-Zytig... · Kanton ab 2016 ein neues Rechnungsverfahren vor, dessen Umsetzung die Budgetdiskussionen wesentlich beeinfl ussen

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SP-ZYTIGCOURRIER SOCIALISTESP BIEL • PS BIENNOIS NOVEMBER • NOVEMBRE 2014 FR. 2.50

100 Jahre SP Madretsch

100 ans PS Bienne- MadretschSEITE 8 • PAGE 9

Zwei Initiativen für erschwing-lichen Wohnraum in Biel

Deux initiatives pour des logements abordables

SEITE 4 • PAGE 5

Ecopop: Tragen die Zuwandernden die Hauptlast an unseren Umwelt-problemen? Das NEIN mit Corrado Pardini

Ecopop: les immigrants sont-ils les principaux responsables de nos problèmes environnementaux? Le NON avec Corrado Pardini

SEITE • PAGE 12

Pauschalsteuern: Steuergerechtig-keit für alle. Das JA zur Initiative mit Susanne Leutenegger-Oberholzer, Christian Levrat und Daniel Hügli

Impôts forfaitaires: équité fiscale pour tous. Le OUI à l’initiative avec Susanne Leutenegger-Oberholzer, Christian Levrat et Daniel Hügli

SEITE 10 • PAGE 11

Budget 2015: Das JA zum Über-gangsbudget mit einer Grundsatz-diskussion im Frühjahr 2015 von Mohamed Hamdaoui

Budget 2015: le OUI au budget de transition avec un report des discus-sions principales au printemps 2015 avec Mohamed Hamdaoui

SEITE • PAGE 6

Zonenplanänderungen Esplanade: JA zur Vorlage von Andreas Bösch

Adaptation de la planification de l’Esplanade: le OUI au projet avec Andreas Bösch

SEITE • PAGE 7

EIDGENÖSSISCH CONFÉDÉRATION

STÄDTISCH COMMUNE

SEITE • PAGE 13

GOLDINITATIVESoll die Schweiz vergoldet und damit der Schweizer-franken der Finanzspekulation ausgeliefert werden? Das NEIN zur Goldinitiative mit Niels Arnold.

INITIATIVE SUR L’ORLa Suisse doit-elle se parer de dorure et livrer ainsi le franc suisse à la merci de la spéculation internatio-nale? Le NON à l’initiative sur l‘or avec Niels Arnold.

SP-ZYTIG NOVEMBER 2014 2

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3 COURRIER SOCIALISTE NOVEMBRE 2014

Liebe Leserinnen, liebe Leser

Sie sind mir schon lange aufgefallen, die Politiker mit der Forderung, dass der Regierung nun end-lich ein Denkzettel verpasst werden müsse! So war es etwa im Abstimmungskampf um die Mas-seneinwanderungsinitiative, und manch einer dachte, ja, ein Zeichen muss nun endlich gesetzt werden!

Neulich hat die SVP im Bieler Stadtrat dieselbe Platte aufgelegt und in der Budgetdebatte da-nach gerufen, gegenüber dem Gemeinderat ein Zeichen zu setzen. Da wussten wir, sie sind dage-gen! Und nach harscher Kritik meinten auch die Grün-Liberalen, es sei nun endlich Zeit für ein sol-ches Zeichen. Auch sie lehnen das Budget ab.

Ich bin überzeugt, dass die Politik des «Zeichen-Setzens» und des «Denkzettel-Verpassens» we-nig zur Lösung der Probleme beiträgt, die wir ha-ben. So beispielsweise auch beim Budget: Zwar hat uns der Gemeinderat letztes Jahr verspro-chen, dass wir schon jetzt über massive Kürzun-gen und Steuererhöhungen diskutieren könnten! Aber vorgelegt hat er uns etwas ganz anderes, mehr oder weniger das alte Budget! Dafür hat er uns versprochen, im April eine Auslegeordnung über alle Ausgaben und Einnahmen zu machen und die Grundsätze der neuen Finanzpolitik zur Diskussion zu stellen. Seine drei Gründe für die

Verschiebung waren die folgenden: 1. es wird pro-gnostiziert, dass die Rechnung 2014 wesentlich besser abschliessen wird als erwartet. 2. der Be-richt Müller hat keine genügend breite Basis ge-liefert, um schon jetzt Spar- und Verzichtsent-schlüsse fassen zu können und 3. schreibt der Kanton ab 2016 ein neues Rechnungsverfahren vor, dessen Umsetzung die Budgetdiskussionen

wesentlich beeinfl ussen wird. Mit dem Denkzet-tel-Argument ist man auf diese Gründe gar nicht erst eingetreten. Sie sprächen nämlich für ein Ja zur Budgetvorlage. Schade.

Wir wollen nicht der Denkzettel-Politik verfallen! Wir wollen bei den Argumenten bleiben. Wir tre-ten für ein NEIN bei der Ecopop-Initiative ein

(Seite 12), weil Umweltprobleme am we-nigsten mit Abschottung gelöst werden; wir sind gegen die Goldinitiative (Seite 13), weil eine vergoldete Schweiz Ziel weltwei-ter Spekulation würde, und wir sind für die Abschaffung der Pauschalsteuern, weil in der Schweiz alle gleich behandelt werden sollten (Seite 10). In den städtischen Vorla-gen treten wir für ein Ja zum Budget ein (Seite 6) und wir sind für die Zonenplanän-derungen im Esplanade-Gebiet (Seite 7).

Und nicht zuletzt gratulieren wir der SP Madretsch zu ihrem 100 jährigen Bestehen (Seite 8).

NIKLAUS BALTZER

REDAKTOR, SP-STADTRAT

Chères lectrices, chers lecteurs

Ce n’est pas d’aujourd’hui que je m’interroge sur les motivations qui animent les politiciens ayant l’habitude d’intervenir avec l’exigence qu’il est enfi n temps de fl anquer une bonne leçon au gou-vernement! C’était par exemple le cas lors de la campagne de votation concernant l’initiative contre l’immigration de masse et plus d’un pen-sait, oui, il est enfi n temps de lui en fl anquer une!

Récemment, l’UDC a remis le même disque en route au Conseil de ville biennois à l’occasion du débat sur le budget: le temps est venu de donner une bonne leçon au Conseil municipal. Nous sa-vions alors qu’ils étaient opposés au budget! Et après de sévères critiques, les verts libéraux (verts de colère?) ont également entonné le même refrain. Eux ont aussi rejeté le budget.

Je pense que la politique de «fl anquer une bonne leçon» ne contribue en rien – ou alors en très peu de choses – à trouver des solutions aux problèmes qui se posent à nous. Ainsi à propos du budget: le Conseil municipal nous avait certes promis l’an-née passée que nous pourrions maintenant déjà discuter d’économies massives et d’augmenta-tions d’impôt! Et pourtant il nous a soumis quelque chose de tout à fait différent, à savoir plus ou moins le vieux budget! Mais en compen-sation, il nous fait, d’une part, une nouvelle pro-messe: au mois d’avril il nous présentera un tour d’horizon sur toutes les dépenses et toutes les recettes et nous pourrons nous prononcer sur les principes de base de la nouvelle politique des fi -

nances; d’autre part, il explique ce report en avançant trois raisons: 1. d’après les informa-tions actuelles, le bouclement des comptes 2014 se déroulera beaucoup mieux que prévu; 2. le rap-port Müller n’a pas livré une base suffi samment large qui aurait permis déjà maintenant de tirer des conclusions valides quant aux mesures d’éco-nomies et d’exclusion à prendre et 3. le canton de Berne présentera pour 2016 une nouvelle procé-dure de calcul, dont l’application infl uera grande-ment sur les discussions concernant le budget. À cause de l’argument «fl anquer une bonne leçon», il n’a même pas été possible d’entrer en matière pour discuter de ces trois arguments, qui en fait militaient pour un oui au budget. Dommage.

Nous pensons que nous ne voulons pas succom-ber à l’attrait pernicieux de la politique qui consiste à «fl anquer une bonne leçon»! Nous ne sommes pas des «donneurs de leçons», nous vou-lons nous élever aux niveaux des arguments ra-tionnels. Nous nous engageons pour un NON à l’initiative ECOPOP (page 12), parce que le repli sur soi est inopérant pour trouver des solutions aux problèmes de l’environnement. Nous nous opposons à l’initiative sur l’or (page 13), car une Suisse parée de dorures s’exposerait à une spé-culation mondiale. Nous nous battons pour la suppression de l’imposition forfaitaire (page 11), car toutes les personnes en Suisse doivent être

traitées de manière égale. En ce qui concerne les objets municipaux, nous vo-terons OUI pour le budget (page 6) et nous acceptons la révision des bases légales en matière de planifi cation pour l’espace de

l’Esplanade (page 7).

And last but not least, nous adressons nos cor-diales félicitations à la section SP Bienne-Ma-dretsch pour son 100e anniversaire (page 9).

NIKLAUS BALTZER

RÉDACTEUR, CONSEILLER DE VILLE SOCIALISTE

EDITORIAL ÉDITORIAL

ImpressumHerausgeber/Editeur: Sozialdemokratische Gesamtpartei der Stadt Biel/Parti socialiste biennoisVerantwortlich/Responsable de l’édition: Presseaus-schuss der Sozialdemokratischen Partei Biel/Comité de presse du Parti socialiste biennois: Niklaus Baltzer, Salome Strobel, Karl Jermann, Françoise Steiner, Hardi Gysin, Niels ArnoldÜbersetzungen/Traductions: Roland Villars, Niklaus BaltzerVerteilung/Distribution: Biel/BienneInserate/Annonces: Markus Blösch, Tel./tél. 032 322 27 13Satz, Druck und Gestaltung/Composition, impression et création: Ediprim AG Biel/Bienne

Aufl age/Tirage: 31 200Fotos/Photos: Anna BaltzerLayout: Ediprim AG/SA

SP-ZYTIG NOVEMBER 2014 4

DOPPELINITIATIVE WOHNBAUGENOSSENSCHAFTEN

Zwei Initiativen für erschwingliche Wohnungen in der Stadt BielDie Stadt Biel war lange Zeit die Stadt der Wohn-baugenossenschaften. Ihr Anteil ist in den letzten zwei Jahrzehnten massiv von 20% auf 15% zu-rückgegangen. Um einem vorhersehbaren Eng-pass vorzubeugen, hat ein Komitee eine Doppel-initiative für erschwinglichen Wohnraum lanciert.

DIE ERSTE INITIATIVE verlangt, dass auf der Gur-zelen mindestens die Hälfte der Bruttogeschoss-fl äche dem gemeinnützigen Wohnungsbau zur Verfügung gestellt wird. Dies entspricht ungefähr 150 zusätzlichen Wohnungen zur öffentlichen Nutzung in der Stadt Biel.

DIE ZWEITE INITIATIVE fordert bis 2035 einen An-teil gemeinnütziger Wohnungen auf dem Gebiete der Gemeinde Biel von mindestens 20%. Dies entspräche ungefähr 1500 zusätzlichen Wohnun-gen.

In den Schweizer Städten fehlen für die Mittel-klasse erschwingliche Wohnungen geeigneter Grösse, es gibt einen akuten Wohnungsmangel. Biel als Arbeiterstadt profi tiert sein langem von seinen traditionellen Genossenschaften. Bis in die Neunzigerjahre konnte eine Familie der Mit-telklasse relativ leicht geeigneten Wohnraum zu erschwinglichem Preis fi nden. Seither hat sich die Lage radikal geändert. Der Anteil an gemein-nützigen Wohnungen hat sich stark verringert und ist von über 20% auf 15% am lokalen Woh-nungsmarkt gesunken.

Der Gemeinderat hat mit der Unterzeichnung der Charta 2014 ein Zeichen gesetzt, das den Bestand sichert, seinen Unterhalt gewährleistet und die Mietverträge verlängert. Dennoch ist es notwen-dig, zwei neue Volksinitiativen zu lancieren, um die Abnahme des Anteils am gemeinnützigen Wohnungsbau aufzuhalten und den Anteil wieder anzuheben. Auf der Gurzelen, die momentan die letzte grössere freie Landreserve für das Bauen ist, schlägt die Initiative den Bieler und Bielerin-nen die Möglichkeit einer langfristigen Absiche-rung von erschwinglichem Wohnraum vor und verhindert damit das Entstehen einer Wohnungs-knappheit.

Gemeinnütziger Wohnungsbau darf weder Ge-winn abwerfen noch als Spekulationsobjekt die-nen. So waren und sind solche Wohnungen um 20% bis 30% günstiger als Wohnungen, die in privatem Besitze sind.Je grösser der Anteil des gemeinnützigen Woh-

nungsbaus in einer Stadt ist, desto eher bleiben auch die andern Mieten auf einem tragbaren Ni-veau. Die Wohnungen des gemeinnützigen Woh-nungsbaus sind auf längere Zeit der Spekulation entzogen. Aus diesem Grund wirken sie auch auf die Preise im lokalen Immobilienmarkt.

Die Bauherren des gemeinnützigen Wohnungs-baus setzen sich für hohe Lebensqualität ein dank einem guten sozialen Mix und für attraktive Begegnungsorte, wo sich Strukturen eines Quar-tiers entwickeln können.

Die Bauherren des gemeinnützigen Wohnungs-baus haben in der Vergangenheit bewiesen, dass sie weder eine Mitschuld an der Auslösung von Immobilienkrisen tragen, noch dass sie Opfer solcher Krisen geworden sind und sie haben so der Gesellschaft keine Kosten verursacht.

In der Gurzelen setzen sich die Bauherren des gemeinnützigen Wohnungsbaus für den hoch-wertigen und dauerhaften Wohnungsbau ein, so, wie es der Gemeinderat in seinem Dossier für Bauten auf diesem Terrain vorsieht.

Die Städte Bern, Luzern und Zürich haben seit

längerem den Nutzen des gemeinnützigen Woh-nungsbaus wieder erkannt. Die Zürcher Bevölke-rung etwa hat am letzten Abstimmungswochen-ende an der Urne beschlossen, den Anteil des gemeinnützigen Wohnungsbaus auf mindestens 33% des lokalen Immobilienmarktes anzuheben.

VINCENT STUDER

Das Initiativkomitee wird von folgenden Organisationen getragen: IG Biel der Genossen-schaften Schweiz, Regionale Gesellschaft Biel-Solothurn, Gewerkschaftsbund Biel-Lyss-Seeland, Mieterverband Biel.

Weitere Auskünfte und Initiativbögen erhalten sie entweder bei Vincent Studer 079 289 59 26 oder bei Fritz Freuler 079 241 34 01.

5 COURRIER SOCIALISTE NOVEMBRE 2014

CONSTRUCTION D'IMMEUBLES COOPÉRATIFS

Deux initiatives pour des logements abordables en ville de BienneLa ville de Bienne fut pendant longtemps la ville des coopératives. Cette proportion s'érode rapi-dement passant de 20% à moins de 15% ces deux dernières décennies. Afi n d'éviter une pénurie prévisible, un comité lance une double initiative pour des logements abordables en ville de Bienne.

LA PREMIÈRE INITIATIVE exige que, sur la Gurze-len, au moins la moitié des nouvelles surfaces brutes de plancher soient mises à disposition des maîtres d'œuvre d'utilité publique. Cela repré-sente environ 150 appartements d'utilité publique supplémentaires en ville de Bienne.

LA DEUXIÈME INITIATIVE exige que la proportion des logements d'utilité publique augmente à mi-nimum 20% du marché global des logements biennois jusqu'en 2035. Ce qui représente 1500 nouveaux appartements d'utilité publique répar-tis dans toute la ville.

Dans les villes suisses, les logements adaptés et abordables pour la classe moyenne manquent et la pénurie s'est installée. Bienne, comme ville ouvrière profi te depuis longtemps de ses tradi-tionnelles coopératives. Jusque dans les années nonante, une famille de classe moyenne pouvait trouver relativement facilement un appartement adéquat et abordable en ville. La situation a de-puis radicalement changé. La proportion des ap-partements d'utilité publique a, dans les der-nières 20 années, plongé de plus de 20% à juste 15% du marché immobilier local.

Le Conseil municipal de la ville a donné un signe par l'approbation de la Charte 2014, qui doit as-surer le maintien du parc, son renouvellement partiel et des contrats de droits de superfi cie pro-longés. Cependant pour atteindre son but et stop-per l'érosion marquée de la proportion des appar-tements d'utilité publique sur le marché immobilier global biennois, il est nécessaire de lancer ces deux nouvelles initiatives populaires. A la Gurzelen, qui est actuellement la dernière grande réserve de terrain à bâtir, l'initiative pro-pose aux Biennoises et Biennois la possibilité d'assurer à long terme la mise à disposition de logements à prix abordable et d'éviter le dévelop-pement de pénuries.

Les logements d’utilité publique n’osant pas dé-gager de profi t ni être utilisés pour des ventes spéculatives, sont et ont été au cours des der-nières décennies 20% à 30% moins chers que les logements gérés sur une base privée

Plus la proportion de logements d'utilité publique est grande dans une ville, plus les prix de location restent modérés aussi pour les autres logements. Les logements d'utilité publique sont retirés de la

spéculation pour le long terme. De ce fait, ils agissent sur les prix du marché immobilier local.

Les maîtres d'ouvrage d'utilité publique se préoc-cupent de la haute qualité de vie grâce à une bonne mixité sociale et des lieux collectifs attrac-tifs, dans lesquels peuvent se développer des structures de quartiers.

Les maîtres d'ouvrage d'utilité publique ont prou-vé dans le passé qu'ils n'ont ni provoqué de crises immobilières, ni n'ont été victimes de telles crises et n'ont pas provoqué de coûts pour la collectivité.

A la Gurzelen, les maîtres d'ou-vrage d'utilité publique se préoc-cupent pour construire des im-meubles de qualité et durables, comme le souhaite, dans leur dos-sier, le Conseil municipal et le Conseil de ville, pour ces terrains.

Les villes suisses de Berne, Lu-cerne et Zurich ont redécouvert depuis longtemps l'utilité des constructions d'utilité publique. La population zurichoise a, par exemple, décidé par les urnes, d'augmenter la proportion des logements d'utilité publique au minimum à 33% du marché im-mobilier local.

VINCENT STUDER

Le comité d'initiative est porté par les organisa-tions suivantes: CI Bienne des coopératives suisses, Association régionale Berne-Soleure, Union syndicale Bienne-Lyss-Seeland, Associa-tion des locataires Bienne.

Pour tout autre renseignement ou recevoir des formulaires des initiatives, veuillez prendre contact avec Vincent Studer 079 289 59 26 ou Fritz Freuler 079 241 34 01.

SP-ZYTIG NOVEMBER 2014 6

STÄDTISCHE ABSTIMMUNG BUDGET 2015 VOTATION COMMUNALE

Nur mit halbem HerzenMit deutlicher Mehrheit hat sich der Stadtrat für ein neues Budget ohne neue Einschnitte, aber auch ohne neue Steuererhöhungen aus-gesprochen. Was soll’s!

Vor einem Jahr haben viele Leute vor dem Stadtratssaal wütend ge-gen das angekündigte Budget de-monstriert, das verschiedene Ein-schnitte vor allem im Sozialen, bei der Kultur und beim Personal der Verwaltung vorsah. Trotz ihrer be-rechtigten Wut sprach sich die neue rechte Mehrheit des Parlamentes für dieses Sparbudget aus. Sie machte einen Fehler, da das Volk sich dagegen aussprach.Ein Jahr später eine ganz andere Szene: Vor der Stadtratsdebatte herrscht Totenstille in der Altstadt. Der Grund: das Budget 2015, das den sechzig Abgeordneten unter-breitet wurde, war ein einvernehm-liches. Mit Ausnahme vor allem der SVP, deren Daseinsberechtigung im systematischen «Nein-Sagen» besteht, und einem Teil der Grün-Liberalen, die sichtlich darum be-müht sind, sich eine neue Identität zu zimmern, haben sich die andern politischen Kräfte der Macht des Offenkundigen untergeordnet: Das Budget, das dem Volk Ende Novem-ber unterbreitet wird, ist ein Budget des Überganges.Übergang mit Blick auf die Ausein-andersetzung im April 2015 um das Massnahmenpaket, mit dem die Fi-nanzlage stabilisiert werden soll und das viele Institutionen mit öf-fentlichem Nutzen mit schmerzhaf-ten Einschnitten bedroht. Über-gang aber auch, weil bis dann die Auswirkungen der vom Kanton neu vorgeschriebenen Rechnungs-führung bekannt sein wird. Und Übergang aus Furcht vor den ver-

heerenden Auswirkungen der Un-ternehmenssteuerreform III die Städte, wie die unsere besonders treffen wird.Alle Abänderungsvorschläge zur Verschlechterung des Budgets 2015 wurden vom Stadtrat abgeschmet-tert. Besser noch, wir erreichten, dass dem «Carton du Coeur» ein Beitrag von 10 000 Fr. gesprochen werden konnte. In diesem Sinne, obschon alle unsere andern Anträ-ge keine Mehrheit gefunden haben, können wir mit dem Vorschlag le-ben.Aber unsere Vorstellungen sind klar: Ohne eine Erhöhung des Steu-erfusses im nächsten Jahr werden die Sparvorschläge der Rechten Er-folg haben und zu gravierenden so-zialen Einschnitten führen. Es ist jetzt an uns, die Bevölkerung über Hintergründe aufzuklären und die Konsequenzen aufzuzeigen. 2015 müssen wir eine Auswahl treffen. Die Unsere ist gemacht: Es braucht die entsprechenden fi nanziellen Mittel, damit die Bewohnerinnen und Bewohner dieser Stadt ein Le-ben in Würde führen können. Wel-chen Alters sie auch immer sind, welcher Nationalität und welcher sozialen Schicht sie angehören.Aus diesen Gründen empfehlen die Parteimitglieder mit grosser Mehr-heit der Bevölkerung, das vorlie-gende Budget anzunehmen. Im Wissen, dass wir uns im kommen-den Jahr erneut gegen Kahlschläge zur Wehr setzen müssen, damit der Service Public nicht zugrunde ge-richtet wird.

MOHAMED HAMDAOUI

CO-PRÄSIDENT DER SP DER STADT BIEL

Sans enthousiasmeA une nette majorité, le Conseil de Ville vient d’accepter un nouveau budget sans nouvelle coupes mais aussi sans nouvelle hausse des im-pôts. Bof!

Il y a un an, de nombreuses per-sonnes en colère avaient manifesté devant la salle du Conseil de ville pour protester contre le Budget an-noncé qui prévoyait de nombreuses coupes dans le domaine notamment de la politique sociale, de la culture et de la fonction publique. Malgré leur rage légitime, la nouvelle et provi-soire majorité de droite du Parlement s’était prononcé en faveur de ce Bud-get d’austérité. Mal lui en a pris, puisque le peuple s’y est opposé.Une année plus tard, autre scénario. Juste avant le débat du Conseil de ville, il n’y avait aucun chat dans la Vieille-Ville. Et pour cause: le Bud-get 2015 soumis aux soixante élus et élues du peuple était plutôt consen-suel. A l’exception notable de l’UDC – dont la principale raison d’être est de systématiquement dire «non» – et d’une partie des verts-libéraux, qui peinent visiblement à se forger une identité, les autres forces poli-tiques qui ont fait notre ville ont accepté l’évidence: le Budget qui sera soumis au vote fi n novembre est un budget de transition.Transition, en attendant de débattre

en avril 2015 du paquet de mesures supposées assainir nos fi nances et qui risque de mettre à mal de nom-breuses institutions d’utilité pu-blique. Transition en attendant de connaître les conséquences chiffrées de la nouvelle politique fi scale du canton de Berne. Transition en crai-gnant les incidences de la Réforme III de l’imposition des entreprises qui sera catastrophique pour des villes telles que la nôtre.Toutes les propositions de détériora-tion du Budget 2015 ont été rejetées par le Conseil de ville. Mieux encore, nous avons pu apporter un soutien de 10 000 francs aux importants Car-tons du cœur. En ce sens, même si nos autres amendements n’ont pas trouvé de majorité, nous pouvons vivre avec cette proposition.Mais notre avertissement est clair: sans une hausse prochaine de la quo-tité d’impôt, les économies propo-sées par la droite passeront la rampe et auront des conséquences sociale-ment graves. A nous désormais d’ef-fectuer un travail pédagogique au-près de la population et lui expliquer les enjeux. En 2015, il faudra faire des choix. Le nôtre est fait: donnons des moyens pour permettre aux ha-bitantes et aux habitants de cette ville de continuer à vire dans la di-gnité. Quels que soient leur âge, leur nationalité ou leur condition sociale.Pour ces raisons, les militant-e-s du Parti socialiste biennois recom-mandent à une très grande majorité au corps électoral d’approuver le Budget 2015, mais insistent sur ce point: l’an prochain, il faudra se mo-biliser pour éviter de nouvelles coupes et un nouveau démentèle-ment du service public.

MOHAMED HAMDAOUI

COPRÉSIDENT DU PS DE LA VILLE DE BIENNE

Glosse zum schweizerischen SprachenstreitFrühfranzösisch – s.v.p.An der Sprachgrenze kennen wir das Wörtchen «svp» gut: manchmal ist es mit Punkten geschrieben «s.v.p.», manchmal ohne, manchmal sogar mit einem Ausrufezeichen. Das Kür-zel hat eine weite Verbreitung unter den Romands. Am Briefkasten etwa steht es: keine Werbung, svp! Keine Werbung, s’il vous plaît! Oder im Mail: könnten Sie mir noch das Proto-

koll von gestern schicken, svp? Einen Ostschweizer, der Französisch – viel-leicht sogar Frühfranzösisch – gebüf-felt hat, müsste man aber vor dem Kürzel warnen: s.v.p. – «s’il vous plaît» bedeutet nicht «wenn es euch gefällt». Das wäre zwar eine Wort-für-Wort korrekte Übersetzung, aber sie wäre falsch! s.v.p. heisst nämlich nur ganz kurz «bitte». Keine Wer-bung – bitte! Schickst Du mir das Pro-tokoll von gestern – bitte! Offensicht-

lich benutzen die Romands dieses svp relativ oft, denn die Romands sind höfl iche, zuvorkommende Men-schen. Als Deutschschweizer macht mir das Kürzel aber vor allem im Schriftlichen immer wieder Mühe: da lese ich das s.v.p. einfach immer wie-der als SVP und das passt dann ein-fach hinten und vorne nicht! Übri-gens, vielleicht haben Ostschweizer ein ähnliches Problem, wenn sie Frühfranzösisch lernen müssen: da

soll SVP wirklich «bitte» heissen? Ja, das kommt wirklich schon fast einer sprachlichen Vergewaltigung gleich. Das könnte die Jugend vielleicht schon überfordern, etwa die im Thur-gau!

NIKLAUS BALTZER

PS: Im Thurgau und andern Kanto-nen soll Frühfranzösisch abgeschafft werden.

7 COURRIER SOCIALISTE NOVEMBRE 2014

STÄDTISCHE ABSTIMMUNG VOTATION COMMUNALE

JA zur Planungsanpassung Esplanade

Die Esplanade ist ein städtebaulich wichtiges Gebiet, welches in den nächsten Jahren ein neues Gesicht erhalten soll. Es liegt östlich des Kongresshauses und erstreckt sich von der Zentralstrasse bis zur Neu-marktgasse. Zurzeit wir das unter-irdische Parking gebaut. Mit dieser Vorlage sollen die rechtlichen Pla-nungsgrundlagen angepasst wer-den, um die weiteren geplanten Projekte realisieren zu können.

Auf der Nordseite soll auf der gan-zen Länge des Platzes eine Über-bauung mit einer einheitlichen Front erstellt werden. Sie soll ne-ben Wohnungen auch Arbeitsplät-zen im Dienstleistungssektor und dem Kleingewerbe Platz bieten. Die Coupole als Element des Bieler Nachtlebens wird in die Planung einbezogen. So soll auf dem Gebiet des Gaskessels durch die Planungs-anpassung ein zweistöckiger An-bau als Ersatz für die Räume in der Villa Fantasie ermöglicht werden.

In der Ecke Zentralstrasse/Silber-gasse war ursprünglich ein zentra-les Verwaltungsgebäude vorgese-hen. Mit der Änderung des Zonenplanes wird nun in diesem Bereich eine Mischnutzung mög-lich, so dass auch private Investo-ren eine Überbauung realisieren könnten. Wohnungen sind indes in diesem Gebiet nicht erlaubt. Im Stadtrat wollte die Fraktion der FDP hier auch Wohnungsbau zu lassen. Die Mehrheit stützte aber den Gemeinderat in der Ansicht, dass dieser Standort für Wohnun-gen gänzlich ungeeignet ist. Das relativ schmale Grundstück liesse

keine Innenhöfe zu. Statt mit Woh-nungen soll die Stadt dort bei-spielsweise durch Kleingewerbe belebt werden.

Mit der Anpassung der Teilgrund-ordnung im Bereich Esplanade er-möglichen wir die weitere Entwick-lung des Gebietes rund um den ehemaligen Kongresshauspark-platz. Hier soll ein lebendiger

Stadtteil gebaut werden mit einem grossen Platz, einer Grünzone, Wohnraum, Büros, Kleingewerbe, Läden und Gastwirtschaftsbetrie-ben.

ANDREAS BÖSCH

STADTRAT GRÜNE, PRÄSIDENT DER

GESCHÄFTSPRÜFUNGSKOMMISSIONEN

OUI à l’adaptation de la

L’Esplanade se situe à l’est du Palais des Congrès et s’étend de la rue Cen-trale jusqu’à la rue du Marché-Neuf. Il s’agit d’un site urbanistique d’une grande importance, qui présentera dans les années à venir un nouveau visage. Actuellement, le parking sou-terrain est en cours de construction. Afi n qu’il soit possible dans ses alen-tours de réaliser les aménagements projetés, il est nécessaire de modifi er

les bases légales de la planifi cation. C’est ce que proposent les autorités municipales dans le projet qu’elles soumettent en votation populaire.

Sur toute la longueur de la place côté nord, il est prévu d’ériger une construction avec un front homo-gène accueillant des logements, des places de travail pour des presta-tions de service et des petites entre-prises. La Coupole en tant qu’élé-ment de la vie nocturne biennoise est dans ce contexte prise en considéra-

tion. Sur l’aire de l’ancien réservoir à gaz, l’adaptation de la planifi cation comporte la réalisation d’un édifi ce à deux étages destiné à remplacer les locaux de la villa Fantaisie.

À l’origine il était envisagé de construire un grand complexe pour l’administration à l’intersection de la rue Centrale et de la rue de l’Argent. Avec la modifi cation du plan de zone, cet espace doit désor-mais aussi être ouvert à des affecta-tions privées et permettre une construction plus élevée que celle qui est prévue actuellement, mais ne devant pas comporter des loge-ments, car cet emplacement ne s’y prête vraiment pas, l’étroitesse du lotissement interdisant d’introduire des cours intérieures. La fraction du PLR au Conseil de ville s’y opposa et demanda que l’installation de loge-ments y soit autorisée. Elle se heurta à la majorité du parlement qui sou-tint l’exécutif dans son appréciation.

Avec l’adaptation d’une partie des bases légales dans la planifi cation de l’Esplanade, nous nous donnons la possibilité de poursuivre le déve-loppement des zones qui entourent l’ancienne place de parc du Palais des congrès pour créer un vaste site comportant une grande place fl an-quée d’un espace vert et de bâti-ments accueillant des logements, des bureaux, des petites entreprises, des magasins, ainsi que des cafés et des restaurants.

ANDREAS BÖSCH

CONSEILLER DE VILLE DU PARTI

DES VERTS, PRÉSIDENT DE LA

COMMISSION DE GESTION

Commentaire à propos de la querelle des languesFrançais précoce – s.v.p.A la frontière des langues, les aléma-niques, connaissent bien le petit mot «svp»: parfois il s’écrit avec des points «s.v.p.», parfois sans, comme un acro-nyme, parfois même avec un point d’exclamation! Ce sigle est très répan-du chez les romands. Il fi gure souvent sur les boîtes aux lettres: Pas de publi-cité, s.v.p.! Pas de publicité, s’il vous plaît! Ou dans un courriel: Pouvez-

vous encore me transmettre la traduc-tion du dernier article, svp? Un aléma-nique vivant très à l’est de la frontière des langues, qui a bossé le français – peut-être même le français précoce – doit recevoir des instructions claires: le sigle s.v.p. est l’abréviation de «s’il vous plaît» et ne signifi e pas «wenn es euch gefällt». Il s’agirait bien d’une traduction mot à mot correcte, mais elle doit être évitée! «s.v.p.» connaît une très courte traduction, à savoir:

«bitte». Keine Werbung – bitte! Schi-cken Sie mir die letzte Übersetzung – bitte! Les romands utilisent apparem-ment ce sigle relativement souvent, car les romands sont des gens polis et aimables. En tant que suisse alle-mand, j’ai des diffi cultés récurrentes avec ce sigle, en particulier chaque fois que je le vois dans un texte, parce qu’alors je ne peux pas m’empêcher de lire SVP et c’est une chose qui m’horripile, qui me hérisse le poil! De

fait, peut-être bien que les aléma-niques vivant dans un canton très à l’est se heurtent à un problème ana-logue, lorsqu’ils bossent leur français précoce: se doit-il là que SVP signifi e effectivement «bitte»? Oui et cela équivaut presqu’à un viol linguistique. On comprend que les jeunes puissent alors se sentir un peu surmenés, par exemple dans le canton de Thurgovie!

NIKLAUS BALTZER

SP-ZYTIG NOVEMBER 2014 8

100 JAHRE MADRETSCH

100-Jahr-Feier der SP Biel-MadretschAm 13.9.14 hat die SP-Sektion Biel-Madretsch ihr 100-jähriges Jubiläum gefeiert. Rund 140 Per-sonen trafen sich in ungezwungener Atmosphäre auf dem Areal der ehemaligen Seifenfabrik Schnyder in Biel. Neben zahlreichen SP-Mitglie-dern aus allen Bieler Sektionen waren auch pro-minente Gäste anwesend. Der Präsident der SP Schweiz, Christian Levrat, Ständerat Hans Stöck-li und Nationalrat Corrado Pardini diskutierten an einem Podiumsgespräch zum Wahlherbst 2015. Das Podium wurde von Ursula Zybach, Vi-zepräsidentin der SP Kanton Bern, moderiert. Grussbotschaften hielten der Bieler Stadtpräsi-dent Erich Fehr, Daniel Hügli als Vertreter des Schweizerischen Gewerkschaftsbundes Biel-Seeland sowie Christian Boesch, Regionalsekre-tär VPOD Bern und Präsident der SP Bern-Nord. Die Filarmonica La Concordia sorgte für den mu-sikalischen Rahmen.

Nonkonformisten als Motor des sozialen FortschrittsDer Historiker Christoph Lörtscher gab einem interessanten Rückblick auf die Geschichte der Sektion. Diese ging aus dem Grütli-Verein her-vor, der im 19. Jh. von fortschrittlichen Linksli-beralen gegründet worden war. Madretsch war 1914 die damals am schnellsten wachsende Ge-meinde im ganzen Kanton Bern und gehörte ab 1919 zu Biel. Diese Neuentwicklung hat die Bie-ler Arbeiterbewegung in vielerlei Hinsicht inspi-riert. Die Linke errang 1921 erstmals die politi-sche Mehrheit in Biel, und die Sektion Biel-Madretsch stellte mit Albert Fawer ihren

ersten Bieler Gemeinderat. Es sollten noch viele folgen.Die SP Biel-Madretsch brachte auch immer wie-der Persönlichkeiten hervor, die weit über das Seeland hinaus wirkten. Etwa den Journalisten und Schriftsteller Marcel Schwander; unverges-sen auch Genosse Arthur Villard, der unter ande-rem als Mitglied des Nationalrats und der Anti-Atomwaffen-Bewegung der 60er- und 70er-Jahre zur nationalen Berühmtheit wurde.

Zeitweilig grösste Schweizer SP-Sektion als treibende Bieler KraftDie SP Biel-Madretsch war und ist Teil der sozia-listischen Arbeiterbewegung und eng verbunden mit weiteren sozialen Bewegungen, wie den Ge-werkschaften. Mitglieder kämpften auch im anti-faschistischen Widerstand, wie etwa Stadt- und Grossrat Ernst Stauffer bei den Internationalen Brigaden in Spanien. In den 1960er-Jahren wurde Madretsch mit über 550 Mitgliedern zur grössten SP-Sektion der Schweiz.In den 1970ern wurde mit Helen Meyer erstmals eine Frau in den Bieler Gemeinderat gewählt. Zu-sammen mit dem ebenfalls neu gewählten Otto Arnold sicherte sie ab 1976 die linke Mehrheit in der Bieler Exekutive. Ab 1992 stellte die Sektion mit Hans Stöckli auch den Stadtpräsidenten.

Christian Levrats AppellChristian Levrat appellierte leidenschaftlich an die Anwesenden, sich in die Politik einzumischen und das Feld nicht den Rechtspopulisten zu über-lassen. Es stehe viel auf dem Spiel in den nächs-

ten Jahren. Er erinnerte daran, wie ignorant in der Schweiz teilweise über gewisse Widersprü-che hinweggegangen werde. So könne der amtie-rende FDP-Wirtschaftsminister Schneider-Am-mann als Inhaber und ehemaliger CEO der Amman-Gruppe 250 Millionen Franken seiner Firma steuergünstig in einem Steuerparadies parken, und gleichzeitig habe seine Partei, die FDP, als Wahlmotto 2015 das Thema «Gemein-sinn» entdeckt. Levrat forderte den Wirtschafts-minister auf, schändliche Steuerpraktiken zu un-terbinden, anstatt diese aktiv zu fördern, und das Geld lieber in den Werkplatz Schweiz zu investie-ren.

Viele Besucher nutzten nach Abschluss des offi zi-ellen Teils der Veranstaltung die Gelegenheit zum Meinungsaustausch bei Grill und Getränken. Und schliesslich gab es noch ein Konzert der Bie-ler Band «Ze Shnabr».

NIELS ARNOLD

Der historische Rückblick von Christoph Lörtscher kann vollständig unter www.sp-ps-biel-bienne.ch eingesehen werden.

VON LINKS NACH RECHTS / DE GAUCHE À DROITE: FRANZ-DOMINIK IMHOF, URSULA ZYBACH, CORRADO PARDINI, HANS STÖCKLI, CHRISTIAN LEVRAT

9 COURRIER SOCIALISTE NOVEMBRE 2014

100 ANS PS BIENNE-MADRETSCH

100e anniversaire de la section du PS Bienne-MadretschLe 13 septembre 2014, la section du PS Bienne-Madretsch a fêté son 100e anniversaire. Environ 140 personnes se sont rencontrées dans une at-mosphère détendue sur l’aire de l’ancienne fa-brique de savon Schnyder à Bienne. De nom-breux membres de toutes les sections du PS biennois côtoyèrent d’éminents invités. Le pré-sident du parti socialiste suisse, Christian Levrat, le conseiller aux États, Hans Stöckli et le conseil-ler national, Corrado Pardini, participèrent à une table ronde animée par Ursula Zybach, vice-pré-sidente du PS du canton de Berne consacrée aux futures élections de l’automne 2015. Erich Fehr, le maire de la ville de Bienne, Daniel Hügli en tant que représentant de l’Union syndicale Bienne-Lyss-Seeland ainsi que Christian Boesch, secré-taire régional du SSP/VPOD Berne et président du PS Berne-Nord, présentèrent leurs messages de félicitations. L’encadrement musical a été confi é à La Filarmonica La Concordia dont les interventions furent fort appréciées.

Des non-conformistes en tant que moteurs du progrès socialL’historien Christoph Lörtscher, dans son petit aperçu historique, précisa que la section fut une émanation de la société du Grütli, qui fut crée au XIXe siècle par des compagnons artisans et des ouvriers de la gauche libertaire. Madretsch, la commune ayant eu en 1914 le taux de croissance le plus élevé dans le canton de Berne, fusionna avec Bienne en 1919 et joua un rôle moteur dans l’essor des mouvements ouvriers biennois. La gauche emporta en 1921 pour la première fois la majorité politique à Bienne et Albert Fawer, membre de la section Bienne-Madretsch, fi t son entrée au Conseil municipal. Beaucoup d’autres ne manquèrent pas de suivre son exemple.L’histoire du PS Bienne-Madretsch a été marquée par diverses personnalités remuantes et déran-geantes dont l’action et la réputation dépassèrent largement les limites de notre région, telles que le journaliste et écrivain Marcel Schwander, ainsi que notre inoubliable camarade Arthur Villard, qui, en tant qu'élu au Conseil national et membre du Mouvement suisse contre l’armement ato-mique dans les années soixante et septante, s’est

forgé une solide réputa-tion sur le plan national.

Cheville ouvrière à Bienne, en tant que plus grande section du PSS à certaines époquesLe PS Biel-Madretsch a toujours fait partie du mouvement ouvrier so-cialiste et est étroitement lié à d’autres organisa-tions sociales, comme par exemple aux syndi-cats. Certains de ses membres combattirent également dans des groupes de résistance antifascistes. Ce fut le cas du conseiller de ville et député au Grand conseil, Ernst Stauffer, qui s’était engagé dans les brigades internatio-nales en Espagne. Dans les années soixante, Ma-dretsch devint avec 550 membres la plus grande section du PS suisse.En 1977, Helen Meyer fut la première femme à siéger au Conseil municipal. Ensemble avec le nouvel élu, Otto Arnold, elle contribua à restau-rer la majorité de gauche dans l’exécutif bien-nois. Dès 1992, un des membres de la section, Hans Stöckli, devint maire de Bienne.

L’appel de Christian LevratChristian Levrat, dans un appel vibrant, recom-manda aux personnes présentes de s’engager dans la mêlée politique et de ne pas abandonner librement le champ aux populistes. Dans les an-nées à venir, des choses essentielles seront en jeu. Il rappela l’ignorance un peu naïve avec laquelle la Suisse s’est laissée entraîner à travers cer-taines contradictions. Ainsi l’actuel ministre libé-ral radical de l’économie Schneider-Ammann a pu, en tant que propriétaire et ancien CEO du groupe Ammann, placer 250 millions de francs de sa fi rme dans un paradis fi scal pratiquant un taux

d’imposition fort favorable, alors que son parti, le PLR, semble avoir découvert comme nouveau thème pour les élections 2015, l’esprit de solida-rité! Levrat exigea que le ministre de l’économie mette un terme à de telles pratiques fi scales dou-teuses et cesse de les promouvoir activement. Seule option valable: investir l’argent dans le pôle industriel suisse.À l’issue de la journée offi cielle, un grand nombre des visiteurs poursuivirent leurs échanges d’opi-nions en se restaurant avec une grillade bien ar-rosée. Ils eurent encore l’occasion de se laisser bercer par le concert donné par le band biennois «Ze Shnabr».

NIELS ARNOLD

L’aperçu historique de l’historien Christoph Lörtscher peut être consulté dans son intégralité à l’adresse e-mail: www.sp-biel-bienne.ch

CHRISTOPH LÖRTSCHER

SP-ZYTIG NOVEMBER 2014 10

EIDGENÖSSISCHE ABSTIMMUNG PAUSCHALBESTEUERUNG

Wir lassen uns nicht längerbetrügen – gerechte Steuern jetzt!Die Pauschalsteuer ist ungerecht, verstösst gegen die Verfassung und betrügt die Lohnabhängigen.

Die Bundesverfassung ist eigentlich klar: Wer mehr hat, muss auch mehr bezahlen. Das ist nur gerecht so. Doch anscheinend sind vor der Ver-fassung nicht alle gleich, wurden doch bisher ein paar Tausend Reiche mit einer Pauschalsteu-er bevorzugt – auch im Kanton Bern.

Im Gegensatz zu den Reichen haben die Lohn-

abhängigen mit Lohnausweis keine Möglich-keit, ihren Steuerbetrag mit den Behörden aus-zuhandeln. Die Pauschalsteuer ist aber auch ein Betrug an den Lohnabhängigen der Herkunfts-länder dieser gefl üchteten Reichen, weil sie um Steuereinnahmen geprellt werden.

Dank Druck von Gewerkschaften und SP wurde im 2012 ein Gegenvorschlag vom Volk ange-nommen, der die Pauschalsteuer im Kanton Bern einschränkte und mehr Einnahmen brin-

gen wird. Diese Mittel können für die Erhaltung eines starken Service Public eingesetzt werden.

Stimmen wir also am 30. November JA zur Ab-schaffung der Pauschalsteuer und setzen wir die Justitia der Gerechtigkeit anstelle der Helvetia der Geldmünzen auf unseren Sockel!

DANIEL HÜGLI

SP-GROSSRAT UND STADTRAT

Keine Extrawürste mehr für ausländische Multimillionäre!

Die Initiative zur Abschaffung der Pauschalsteu-er macht Schluss mit der Bevorzugung einiger ausländischer Multimillionäre und -milliardäre. Künftig sollen in der Schweiz alle gemäss ihrem Einkommen und Vermögen Steuern zahlen – ohne Privilegien und ohne Ausnahmen.

1. Unsere Verfassung muss für alle geltenDie Bundesverfassung besagt, dass die «Besteu-erung nach der wirtschaftlichen Leistungsfähig-keit» zu erfolgen hat. Genau dem widerspricht die Bevorzugung einiger Superreicher: Pau-schalbesteuerte Ausländer profi tieren von einem deutlich tieferen Steuersatz als gewöhnliche Steuerzahlende mit einem Lohnausweis. Sie be-zahlen auch viel weniger als gleich reiche Schweizer.

2. Die Schweiz ist auch ohne Pauschalsteuer attraktivIn mehreren Kantonen – unter anderem auch in Zürich – hat das Volk in den letzten Jahren die Pauschalsteuer abgeschafft oder massiv einge-

schränkt und zwar ohne negative Auswirkungen für die Kantonsfi nanzen. Denn die Schweiz ist mehr als ein Steuerparadies: sie punktet mit ho-her Lebensqualität und Sicherheit sowie einem erstklassigen Service public.

3. Mehreinnahmen dank AbschaffungDie Abschaffung der Pauschalsteuer führt nicht zu einer Massenauswanderung der bisher privi-legierten Reichen. Sie brächte für Bund, Kantone und Gemeinden sogar Mehreinnahmen, weil die meisten der bisher pauschalbesteuerten Perso-nen im Land bleiben und neu ganz normal (und deshalb mehr) Steuern bezahlen würden.

4. Von der Pauschalsteuer profi tieren wenige SuperreicheDie Pauschalsteuer verletzt die Rechtsgleichheit und untergräbt die Steuermoral. Zurzeit werden rund 5’500 ausländische Millionäre pauschalbe-steuert – darunter immer mehr Business-Noma-den und Schein-Erwerbslose, die ihre weltweiten Firmenkonglomerate von hier aus managen. Un-ter den Pauschalbesteuerten sind zum Beispiel

die Oligarchen und Multimilliardäre Viktor Vek-selberg (Zug) und Gennadi Timtschenko (Genf).

STEFAN KRATTIGER

Darum geht esUnter der Bedingung, dass sie hier nicht arbei-ten, können ausländische Multimillionäre von der Pauschalbesteuerung profi tieren. Statt dem effektiven Einkommen und Vermögen müssen sie nur einen geringen Pauschalbetrag als Ein-kommen versteuern – in der Regel den 7-fachen Mietwert ihrer Wohnung. Schweizerinnen und Schweizer können nicht von der Pauschalsteu-er profi tieren. Die Initiative «Schluss mit den Steuerprivilegien für Millionäre» schiebt dieser verfassungswidrigen Bevorzugung einiger aus-ländischer Multimillionäre einen Riegel. Künf-tig sollen in der Schweiz alle entsprechend ih-rem Einkommen und Vermögen Steuern zahlen. Ausserdem wirkt die Abschaffung auf nationa-ler Ebene dem unseligen Steuertourismus zwi-schen den Kantonen entgegen.

Pauschalsteuerfür ausländische Multimillionäre

abschaffen.

Komitee « Pauschalsteuer abschaffen JA » • Postfach 1005 • 8026 Zürich www.pauschalsteuer-abschaffen.ch

JAzur Abschaffung

der Pauschalsteuer.

am 30. November:

«Steuerge-rechtig-

keit gilt für alle – auch für

ausländische Millionäre und Milliardäre!»

SUSANNE

LEUTENEGGER

OBERHOLZER

NATIONALRÄTIN BL

«Jeder und jede soll

nach seiner wirtschaftli-

chen Leistungs-fähigkeit Steu-ern zahlen»

CHRISTIAN LEVRAT

PRÄSIDENT DER

SP SCHWEIZ

11 COURRIER SOCIALISTE NOVEMBRE 2014

VOTATIONS FÉDÉRALES IMPÔTS FORFAITAIRES

Ne nous laissons pas abuser davantage par des impositions injustes! L’impôt forfaitaire est injuste, il contrevient à la Constitution fédérale et représente une trompe-rie pour les salariés. La Constitution fédérale le prescrit clairement: celui qui possède plus, doit aussi payer plus. Ce n’est que justice! Mais, apparemment, tous ne sont pas égaux face à la Constitution. En effet, quelques milliers de riches sont jusqu’à au-jourd’hui favorisés en étant au bénéfi ce d’une

imposition forfaitaire – c’est aussi le cas dans le canton de Berne.En crasse opposition aux riches, les salariés avec leur fi che de paie n’ont aucune possibilité d’en-trer en discussion avec l’administration pour négocier le montant de leur impôt. L’imposition forfaitaire est aussi une tricherie dont sont vic-times les salariés des pays d’origine de ces riches en fuite, puisqu’ils ont été escroqués d’une partie des recettes fi scales.

Grâce à la pression exercée par les syndicats et le PS, une contre-proposition populaire a été accep-tée en 2012 dans le canton de Berne, qui réduit les largesses de l’imposition forfaitaire et permet une amélioration des recettes fi scales. Ces moyens supplémentaires peuvent être engagés pour le maintien d’un service public performant. Par conséquent votons OUI le 30 novembre pour la suppression de l’imposition forfaitaire et dres-sons sur notre socle Justitia, la statue de l’équité, en lieu et place d’Helvetia, l’effi gie de nos pièces de monnaie!

DANIEL HÜGLI

DÉPUTÉ SOCIALISTE AU GRAND CONSEIL

ET CONSEILLER DE VILLE

Halte aux cadeaux inconsidérés accordés aux multimillionnaires étrangers!

L’initiative pour la suppression des forfaits fi scaux entend mettre fi n aux passe-droits dont jouissent certains multimillionnaires et milliardaires étran-gers. Dorénavant tous les résidents en Suisse payeront des impôts selon leur capacité écono-mique – sans privilège aucun et sans exception.

1. Notre constitution doit valoir pour tout un chacunEn matière d’imposition, la Constitution fédérale prévoit l’égalité de traitement des contribuables

proportionnellement à leur capacité fi nancière. Le traitement de faveur accordé aux super riches entre en contradiction crasse avec cette exigence: Les bénéfi ciaires de forfaits fi scaux profi tent d’un taux d’imposition inférieur à celui qui s’ap-plique aux salariés. Notons qu’ils paient égale-ment beaucoup moins d’impôt que les Suisses disposant d’une richesse comparable.

2. La Suisse sans le forfait fi scal reste un pays attractifCes dernières années, dans maints cantons (ZH, SH, AR, BS, BL), l’impôt forfaitaire a été aboli ou massivement réduit en votation populaire, sans aucun effet négatif sur les fi nances cantonales, bien au contraire. Car la Suisse est davantage qu’un paradis fi scal: elle se distingue par sa haute qualité de vie, sa stabilité politique et économique, ainsi que par son service publique de haute qualité.

3. Augmentation des recettes grâce à la suppression du forfaitLa suppression de l’imposition forfaitaire ne va

pas entraîner une émigration en masse des riches ayant perdu leurs privilèges. Elle serait même susceptible d’augmenter les recettes de la confé-dération, des cantons et des communes, dans la mesure où une bonne partie des personnes ayant profi té des forfaits fi scaux resteraient en Suisse et payeraient enfi n normalement les impôts, comme le démontre l’exemple zurichois.

4. Le nombre de personnes bénéfi ciant d’un forfait fi scal est restreintL’imposition forfaitaire viole l’égalité de droit et sape le moral des assujettis à l’impôt. Actuelle-ment, 5 500 millionnaires étrangers profi tent d’un forfait fi scal, parmi lesquels on trouve de plus en plus de nomades du business international et de soi-disant sans revenus qui dirigent de notre pays leurs multinationales – par exemple, les oli-garques et multimilliardaires Viktor Vekselberg (Zug) et Gennadi Timtschenko (Genève).

STEFAN KRATTIGER

De quoi s’agit-il?A la condition qu’ils n’aient pas d’activité en Suisse, les multimillionnaires étrangers peuvent bénéfi cier d’une imposition forfai-taire. Au lieu d’être imposés d’après leur reve-nu et leur fortune, ils ne s’acquittent que d’un forfait équivalent en règle générale au sep-tuple de la valeur locative de leur habitat. No-tons qu’il est impossible pour une suissesse ou un suisse de pouvoir profi ter d’une telle lar-gesse. L’initiative populaire «Halte aux privi-lèges fi scaux des millionnaires!» met un terme à ce traitement de faveur anticonstitutionnel des multimillionnaires étrangers. Dorénavant tous les résidents en Suisse payeront des im-pôts selon leur capacité économique. De plus, cette suppression sur le plan national réduirait aussi considérablement la concurrence fi scale malsaine qui sévit toujours entre les cantons.

OUI À L’ABOLITION DES FORFAITS FISCAUX !Pas de privilèges pour les multimillionnaires étrangersVotation du 30 novembre 2014

«L’égalité de traitement

fi scal vaut pour tous – y

compris les millionnaires et milliardaires étrangers!»

SUSANNE LEUTENEG-

GER OBERHOLZER

CONSEILLÈRE

NATIONALE BL

«Chacun doit payer

des impôts proportion-

nellement à sa capacité économique»

CHRISTIAN LEVRAT

PRÉSIDENT

DU PS SUISSE

SP-ZYTIG NOVEMBER 2014 12

EIDGENÖSSISCHE ABSTIMMUNG VOTATION FÉDÉRALE

Nein zu EcopopDie Initiative gefährdet AHV, bilaterale Verträge mit EU und unseren Wohlstand.

Selten steht das Parlament so geschlossen gegen eine Initiative ein wie bei Ecopop. Selbst der SVP, die selber ständig die Ängste vor Überfremdungen schürt, geht diese Initiative zu weit. Der Nationalrat lehnte die Initiative im Juni 2014 mit 190 zu 3 Stimmen bei 5 Enthaltungen ab. Ich lehne die Initiative aus folgenden Gründen ab.Ecopop ist ein Angriff auf Wirtschaft und Gesellschaft. Mit einer starren Zuwande-rungsrate von 0,2 Prozent (16 000 Perso-nen) pro Jahr würgt die Initiative jede wirt-schaftliche Entwicklung in der Schweiz ab. Wir sind auf Immigration angewiesen, wenn wir das Entwicklungspotential unse-res Landes ausnützen wollen. Die Schweiz ist nicht in der Lage, die Nachfrage im Ge-sundheitsbereich und bei den technischen Berufen zu sichern. Ecopop bedingt zudem die Einführung eines Kontingentsystems, das seine Unmenschlichkeit in der Ära des Saisonnier-Statuts ausreichend bewiesen hat. Und überhaupt: Anders als Ecopop be-hauptet, ist die Immigration vor allem eine Bereicherung für die Schweiz.

Ecopop ist ein Angriff auf unser Renten-system. Ohne Einwanderung wäre die De-mografi e der Schweiz aus dem Lot – und die Zukunft der Sozialwerke gefährdet. Die AHV wäre ohne Immigration schon längst in den roten Zahlen. Ecopop annehmen, hiesse diese Entwicklung in Kauf zu neh-men.Ecopop wirft unsere Beziehungen mit der EU defi nitiv über den Haufen. Illusionen, die mit der Annahme der Masseneinwan-derungsinitiative (noch) bestehen, können wir uns bei Ecopop gleich abschminken. Ecopop ist nicht mit den Bilateralen Verträ-gen vereinbar.Ecopop ist mit der Forderung, 10 Prozent, der für die Entwicklungszusammenarbeit bestimmten Mittel in die Geburtenkontrol-le in den Ländern des Südens zu investie-ren, auch ein kolonialistisches Projekt eini-ger weisser Männer. Diese Bevormundung aus dem Norden lässt man sich heute we-der in Afrika noch sonstwo gefallen.Fazit: Die Initiative beschädigt die Schweiz und ihren Wirtschaftsstandort langfristig und gravierend. Deshalb lehne ich sie ent-schieden ab. Ich zähle auf Eure Stimmen.

CORRADO PARDINI

Non à ECOPOPCette initiative représente un danger pour l’AVS, les accords bilatéraux avec l’UE, ainsi que pour notre standard de vie.

Le parlement s’est rarement opposé de ma-nière aussi résolue contre une initiative. Même pour l’UDC, qui ne manque pourtant jamais d’attiser les peurs contre la surpopu-lation, ECOPOP va trop loin. Au mois de juin 2014, le Conseil national à rejeté cette initia-tive avec 190 voix contre 3 et 5 abstentions. Personnellement, je m’oppose à cette initia-tive pour les raisons suivantes.ECOPOP est une atteinte à notre économie et à notre société. Avec un taux de 0,2 % (16'000 personnes) pour le solde migratoire par année, l’initiative réduit à néant tout dé-veloppement économique en Suisse. En ef-fet, si nous voulons réaliser le potentiel de développement de notre pays, nous devons pouvoir compter sur l’immigration, car sans son apport, la Suisse n’est pas en mesure de donner suite aux demandes émanant du do-maine de la santé et du secteur des profes-sions techniques. De plus ECOPOP implique l’introduction d’un contingentement, qui a largement démontré son inhumanité à l’époque où la Suisse connaissait le statut des saisonniers. Pour le dire clairement: l’im-migration représente un enrichissement pour notre pays.

ECOPOP est une attaque contre notre sys-tème des retraites. Par une réduction dras-tique de l’immigration, la démographie en Suisse déraillerait et l’avenir des œuvres so-ciales serait compromis. Sans l’immigration, l’AVS serait déjà depuis belle lurette dans les chiffres rouges. On mesure ainsi les catas-trophes vers lesquelles nous mènerait l’ac-ceptation de cette initiative.ECOPOP est le fossoyeur de nos relations avec l’UE. Les illusions qui nous restent en-core de trouver un compromis après le oui à l’initiative contre l’immigration de masse seraient défi nitivement balayées avec ECO-POP, qui n’est défi nitivement pas soluble dans les bilatérales!Avec l’exigence d’utiliser obligatoirement le 10% de l’aide au développement pour fi nan-cer des mesures d’encouragement au plan-ning familial volontaire dans les pays du Sud, ECOPOP se place dans la catégorie des projets colonialistes issus de la cervelle de quelques hommes blancs. Une telle mise sous tutelle, marque d’une autre époque, n’est plus de mise aujourd’hui.Conclusion: Cette initiative entraîne à long terme des dommages durables pour la Suisse et pour son site économique. Je vous encou-rage à jeter un «non» résolu dans les urnes. CORRADO PARDINI

13 COURRIER SOCIALISTE NOVEMBRE 2014

EIDGENÖSSISCHE ABSTIMMUNG VOTATION FÉDÉRALE

BEITRITTFORMULAR FORMULAIRE DE DEMANDE D’ADHÉSION

Interesse an den Aktivitäten der SP? Ja,� ich möchte an einer SP-Versammlung

teilnehmen und wü nsche unverbindlich eine Einladung.

� ich interessiere mich fü r die Politik der SP und wü nsche Informationsmaterial.

� ich möchte der Sozialdemokratischen Partei beitreten.

� ich möchte den Jungsozialisten (JUSO) beitreten.

� ich bitte darum, mit mir Kontakt aufzunehmen.

Bitte Zutreffendes ankreuzen, Talon ausfü llenund senden an: SP-Biel, Salome Strobel, Co-Präsidentin, Sonnhalde 8, 2502 Biel/Bienne, E-Mail: [email protected]

Name/Vorname

Strasse

PLZ/Ort

Tel./Mail

Voulez-vous vous engager? Oui,� J’aimerais participer à une réunion du PS

(sans aucun engagement).� La politique du PS m’intéresse. Envoyez-

moi une documentation.� J’aimerais devenir membre du PS.� J’aimerais devenir membre des Jeunesses-

socialistes (JUSO).� Prière de prendre contact avec moi.

Cochez ce qui convient, remplissez le talon etenvoyez-le à: PS biennois, Mohamed Hamdaoui, Eigenheim-Strasse 26, 2503 Biel/Bienne, Mail: [email protected]

Nom/prénom

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Nein zur SVP-Goldinitiative

Geld benötigen wir alle jeden Tag und doch sind elementare ökono-mische Zusammenhänge oft unbe-kannt. Die Initianten fordern, dass die Nationalbank mindestens 20% ihrer Aktiven in Gold hält. Ferner soll in der Verfassung festgeschrie-ben werden, dass die Goldreserven der Nationalbank unverkäufl ich und physisch in der Schweiz zu la-gern sind. Damit glauben die Initi-anten, die Währungs- und Preissta-bilität zu sichern. Das Konzept entstammt aus längst vergangener Zeit und erinnert an den Goldstan-dard, der so nie existierte. Die Um-setzung wäre ökonomisch sinnlos und würde die Handlungsfähigkeit der Nationalbank massiv ein-schränken. Eine Untergrenze EURO zu CHF, wie seit den Wäh-rungsverwerfungen 2011 von der Nationalbank umgesetzt, wäre nicht mehr möglich. Aber gerade diese temporäre Massnahme si-chert die von den Initianten gefor-

derte Währungsstabilität, sichert Arbeitsplätze in der Exportwirt-schaft und im Tourismus und ver-schafft den Schweizer Unterneh-men die notwendige Zeit zur Anpassung an einen aufgewerte-ten Franken. Darum ein Nein zu dieser unsinnigen Initiative.

NIELS ARNOLD

Non à l’initiativede l’UDC sur l’or

Nous nous servons de l’argent tous les jours et pourtant nous n’avons pas conscience de certains méca-nismes économiques élémentaires. Les auteurs de l’initiative exigent que la banque nationale (BNS) dé-tienne au moins 20% de ses actifs en or et que la Constitution lui prescrive que celui-ci doit être stocké en Suisse de manière inalié-

nable. Ils imaginent qu’il soit ainsi possible de garantir la stabilité des devises et des prix. Un tel concept a fait long feu: il fait penser, sous une forme très différente, à la parité des monnaies avec l’or qui a été abandonnée dans les années sep-tante. Son application serait écono-miquement absurde et limiterait gravement la liberté d’action de la BNS. Il empêcherait en particulier d’introduire comme mesure tempo-raire un taux plancher de 1.20 francs pour un euro, ce qui a juste-ment permis depuis 2011 de préser-ver la stabilité sur le marché des devises, de maintenir des places de travail dans l’industrie dépendante de l’exportation et du tourisme et de donner au entreprises suisses le temps nécessaire pour s’adapter à une réévaluation du franc. Accep-ter cette initiative équivaudrait à se tirer une balle dans le pied.

NIELS ARNOLD

SP-ZYTIG NOVEMBER 2014 14

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15 COURRIER SOCIALISTE NOVEMBRE 2014

Die Rechte – gespaltenin der SozialfrageDie Rechte Biels hat ein neues Ter-rain zur Spaltung gefunden. Ein neues Feld, auf dem die Fetzen fl ie-gen: die Sozialpolitik. Es ist be-kannt: seit zwei Jahren wird die Fürsorge- und Sozialdirektion vom Mitglied einer Partei geführt, der SVP, die nicht müde wird, die zu grosse Zahl an Sozialhilfebezüge-rInnen an den Pranger zu stellen. Statt abzunehmen, hat sich die So-zialhilfequote seither weiter erhöht. Ohnmacht? Unfähigkeit? Gleich-gültigkeit? Entlasten wir aus Man-gel an Beweisen einmal den Neuge-wählten. Jedenfalls vorläufi g. Nun hat sich aber auch die «liberale» Rechte des Themas der Sozialhilfe

bemächtigt und bemängelt die feh-lenden Ergebnisse des Amtsinha-bers. Aber vor allem um die soge-nannte «Sozialindustrie» an den Pranger zu stellen. Anders ausge-drückt die Tatsache, dass immer mehr und mehr private oder halb-staatliche Institutionen auf diesem Gebiet tätig werden – sei es um sich um die Wiedereingliederung von Arbeitslosen oder um Unterstüt-zung von Personen in prekären Ver-hältnissen zu kümmern, oder um bei der Integration von Migranten und Migrantinnen zu hel-fen. Dass sich einige darun-ter von reinem Gewinnstre-ben leiten lassen, kann nicht

ausgeschlossen werden. Dass ande-re sich einen wilden Konkurrenz-kampf liefern, auch nicht. Aber welch unglaubliches Paradoxon: Die Wortführer in dieser Sache sind ausgerechnet jene Räte – man den-ke vor allem an den Liberal-Freisin-nigen Leonhard Cadetg oder an den Grün-Liberalen Alain Pichard –, welche den Staat verhöhnen, gegen dessen Grösse rebellieren und sich wegen allem, was kostet, empören.

Und hier kreiden sie demselben Staat an, dass er aus Kostengrün-den solche Arbeiten auslagert… Fragt sich, ob ihre wahren Gründe nicht vielmehr die sind, selbst den Platz des Kalifen einzunehmen zu wollen?

MOHAMED HAMDAOUI

CO-PRÄSIDENT

DER SP DER STADT BIEL

La droite divisée sur le socialLa droite biennoise a trouvé un nou-veau terrain de division. Un nou-veau sujet sur lequel s’écharper: la politique sociale. On le sait, depuis deux ans, la direction de l’Action sociale est dirigée par un élu membre d’un parti, l’UDC, qui n’a de cesse de dénoncer le «trop grand nombre» de bénéfi ciaires de l’aide sociale. Or loin de régresser, ce taux a continué d’augmenter. Impuis-sance? Incompétence? Indifférence? Accordons pour l’instant le bénéfi ce du doute au nouvel élu. Pour l’ins-tant. Mais désormais, la droite «libé-rale» s’empare elle aussi de la thé-matique de l’aide sociale. Afi n de dénoncer le manque de résultats du titulaire du poste. Mais surtout pour pointer du doigt ce qu’elle nomme «l’industrie sociale». En d’autres termes, le fait que de plus en plus de sociétés privées ou paraétatiques sont actives dans le domaine social – qu’il s’agisse de favoriser la réin-sertion professionnelle de chô-meurs, de venir en aide à des per-sonnes en situation précaire ou aider des migrantes et des migrants à s’intégrer. Que certaines de ces

organisations agissent par pur ap-pât du gain n’est pas forcément à exclure. Que d’autres se livrent à une féroce concurrence dans ce do-maine est aussi à envisager. Mais quel incroyable paradoxe: les conseillers veille qui tiennent ce genre discours – on pense notam-ment au libéral-radical Leonhard Cadetg ou au vert-libéral Alain Pi-chard – passent leur temps à vili-pender l’Etat, à s’insurger de sa grosseur et à s’indigner de son coût. Et là, ils dénoncent le fait que le même Etat accepte pour des raisons d’économies d’externaliser de telles tâches… A se demander si leurs motivations premières ne sont pas plus simples: n’auraient-ils pas tout simplement envie de devenir calife à la place du calife?

MOHAMED HAMDAOUI

COPRÉSIDENT DU PS

DE LA VILLE DE BIENNE

SP-ZYTIG NOVEMBER 2014 16

JUSO JS

WIE WÄHLEN COMMENT VOTER

Abstimmungsparolen / Recommandations du PSUrnengang vom 30. November / Votations populaires du 30 novembre

EidgenössischJA zur Volksinitiative «Schluss mit den Steuerprivilegien für Millionäre» (Abschaffung der Pauschalbesteue-rung)

NEIN zur Volksinitiative «Stopp der Überbevölkerung - zur Sicherung der natürlichen Lebensgrundlagen» (auch bekannt unter Ecopop-Initiative)

NEIN zur Volksinitiative «Rettet unser Schweizer Gold» (Gold-Initiative)

Kanton BernEs gelangen keine Vorlagen zur Abstimmung

Stadt BielJA zum Budget 2015

JA zur Teiländerung der baurechtli-chen Teilgrundordnung «Gaswerkare-al» im Bereich «Esplanade»

ConfédérationOUI à l’initiative populaire «Halte aux privilèges fi scaux des millionnaires» (abolition des forfaits fi scaux)

NON à l’initiative populaire «Halte à la surpopulation – Oui à la préservation durable des ressources naturelles»

NON à l’initiative populaire «Sauvez l'or de la Suisse» (initiative sur l'or)

Canton de BernePas de sujet

Ville de Bienne OUI au Budget 2015

OUI à la modifi cation partielle de la réglementation fondamentale partielle en matière de construction «Aire de l’usine à gaz» dans le secteur «Esplanade»

Für eine demokratische WirtschaftDie JUSO hat an ihrer letzten Dele-giertenversammlung entschieden, dass ihr nächstes nationales Projekt in Richtung einer demokratischen Wirtschaftsordnung gehen wird. Da-bei wurde aber nicht, wie in den Me-dien behauptet, schon eine konkrete Initiative angekündigt, sondern nur das Oberthema gewählt. Offen ist auch, ob das Projekt in Form einer In-itiative wie die formulierte Fifty-Fifty-Initiative der Geschäftleitung (50% Beteiligung der Arbeiterschaft am Unternehmensgewinn) oder eher als Aktionswochen durchgeführt wird.Es ist unser Anspruch, alle Lebens-bereiche zu demokratisieren, dazu gehört auch das Wirtschaftssystem. Dafür ist die oft genannte, aber sel-ten verwirklichte Wirtschaftsdemo-

kratie, zentral. Es ist ein Hohn, dass bürgerliche Parteien für eine Demo-kratisierung vieler Gesellschaftsbe-reiche einstehen und dann bei einem der wichtigsten Themengebiete den Schwanz einziehen. Nur wenn Ar-beiter und Arbeiterinnen in ihrem Betrieb demokratisch mitbestim-men können, können wir auch von einer vollständigen Demokratie re-den. Nur mit einer Mitbestimmung am Arbeitsplatz wird es zudem mög-lich sein, das Ziel einer fairen, soli-darischen und ökologischen Wirt-schaft zu erreichen. Zeigen wir der ausbeuterischen, kapitalistischen Auffassung der Wirtschaft die kalte Schulter!

JUSO JS Bielingue

Pour une démocratieéconomiqueLa JS a décidé lors de sa dernière assemblée des délégués que son prochain projet national serait orienté vers une démocratie écono-mique. Les délégués n’ont, par contre, pas décidé de lancer une initiative mais seulement décidé du thème général. La forme du projet est donc encore à déterminer, elle pourrait être une initiative comme le souhaite le comité directeur avec son initiative «Fifty-fi fty» (50% des profi ts d’une entreprise à ses tra-vailleurs), des semaines d’actions politiques ou quoique ce soit d’autres.Notre volonté est de démocratiser de nombreux domaines vitaux, dont le système économique. C’est pour cela que l’expression «démo-

cratie économique» est central et est souvent utilisée. C’est une honte que les partis bourgeois se posi-tionnent pour la démocratisation de certains domaines, mais soient soudainement taciturnes lorsque nous traitons d’économie. Nous ne pourrons parler de démocratie complète que lorsque les travail-leurs pourront participer entière-ment à la prise de décision sur le place de travail. Il n’y a qu’avec une telle démocratie au travail que nous atteindrons une économie équitable, juste et écologique. Nous mettons à nu l’indésirable et capi-taliste économie actuelle!

JUSO JS Bielingue