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7/17/2019 Weil_1934 http://slidepdf.com/reader/full/weil1934 1/104 Simone Weil Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale 1934

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Simone Weil

Réflexionssur les causes

de la liberté et del’oppression sociale

1934

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 Simone Weil(1909-1943)

Philosophe française

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 Réflexions

 sur les causes de la libertéet de l’oppression sociale.

« En ce qui concerne les choses humaines,ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas sin!i"ner,

mais compren!re# $Spino%a#

« &'re !ou !e raison peu faire !e ou o*sacleune mai+re !e son raail,

e en irer pari# $

arc-.ur+le#

Introduction

&a prio!e prsene es !e celles o/ ou ce qui sem*lenormalemen consiuer une raison !e ire sanoui, o/ lon !oi,sous peine !e som*rer !ans le !sarroi ou linconscience, ouremere en quesion# ue le riomphe !es mouemens auoriairese naionalises ruine un peu parou lespoir que !e *raes "ensaaien mis !ans la !mocraie e !ans le pacifisme, ce nes quuneparie !u mal !on nous souffrons il es *ien plus profon! e *ienplus en!u# 2n peu se !eman!er sil eise un !omaine !e la iepu*lique ou prie o/ les sources m'mes !e lacii e !elesprance ne soien pas empoisonnes par les con!iions !ans

lesquelles nous ions# &e raail ne saccompli plus aec la

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conscience or"ueilleuse quon es uile, mais aec le senimenhumilian e an"oissan !e poss!er un priil+"e ocro par unepassa"+re faeur !u sor, un priil+"e !on on eclu plusieurs 'res

humains !u fai m'me quon en 5oui, *ref une place# &es chefs!enreprise eu-m'mes on per!u cee na6e croance en unpro"r+s conomique illimi qui leur faisai ima"iner quils aaienune mission# &e pro"r+s echnique sem*le aoir fai faillie, puisqueau lieu !u *ien-'re il na appor au masses que la mis+rephsique e morale o/ nous les oons se !*are au rese lesinnoaions echniques ne son plus a!mises nulle par, ou peu sen

fau, sauf !ans les in!usries !e "uerre# uan au pro"r+sscienifique, on oi mal 7 quoi il peu 're uile !empiler encore!es connaissances sur un amas !57 *ien rop ase pour pouoir're em*rass par la pense m'me !es spcialises e lepriencemonre que nos a6eu se son romps en croan 7 la !iffusion !eslumi+res, puisquon ne peu !iul"uer au masses quune misra*lecaricaure !e la culure scienifique mo!erne, caricaure qui, loin !eformer leur 5u"emen, les ha*iue 7 la cr!uli# &ar lui-m'mesu*i le conrecoup !u !sarroi "nral, qui le prie en parie !e sonpu*lic, e par l7 m'me pore aeine 7 linspiraion# Enfin la iefamiliale nes plus quani !epuis que la soci ses ferme au 5eunes# &a "nraion m'me pour qui laene fireuse !e laenires la ie ou eni+re "+e, !ans le mon!e enier, aec laconscience quelle na aucun aenir, quil n a poin !e place pourelle !ans nore uniers# .u rese ce mal, sil es plus ai"u pour les

 5eunes, es commun 7 oue lhumani !au5our!hui# 8ous ionsune poque prie !aenir# &aene !e ce qui ien!ra nes plusesprance, mais an"oisse#

l es cepen!an, !epuis 1:;9, un mo ma"ique qui conien enlui ous les aenirs ima"ina*les, e nes 5amais si riche !espoir que!ans les siuaions !sespres ces le mo !e roluion# .ussi leprononce--on souen !epuis quelque emps# 8ous !erions 're,sem*le--il, en pleine prio!e roluionnaire mais en fai ou se

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passe comme si le mouemen roluionnaire om*ai en!ca!ence aec le r"ime m'me quil aspire 7 !ruire# <epuis plus!un si+cle, chaque "nraion !e roluionnaires a espr our 7

our en une roluion prochaine au5our!hui, cee esprance aper!u ou ce qui pouai lui serir !e suppor# 8i !ans le r"imeissu !e la roluion !2co*re, ni !ans les !eu nernaionales, ni!ans les paris socialises ou communises in!pen!ans, ni !ans lessn!icas, ni !ans les or"anisaions anarchises, ni !ans les peis"roupemens !e 5eunes qui on sur"i en si "ran! nom*re !epuisquelque emps, on ne peu rouer quoi que ce soi !e i"oureu, !e

sain ou !e pur oici lon"emps que la classe ouri+re na !onnaucun si"ne !e cee sponani sur laquelle compai =osa&uem*ur", e qui !ailleurs ne ses 5amais manifese que pour're aussi> noe !ans le san" les classes moennes ne sons!uies par la roluion que quan! elle es oque, 7 !es fins!ma"o"iques, par !es apprenis !icaeurs# 2n rp+e souen quela siuaion es o*5eciemen roluionnaire, e que le « faceursu*5ecif $ fai seul !fau comme si la carence oale !e la forcem'me qui pourrai seule ransformer le r"ime nai pas uncarac+re o*5ecif !e la siuaion acuelle, e !on il fau chercher lesracines !ans la srucure !e nore soci ? @es pourquoi le premier!eoir que nous impose la prio!e prsene es !aoir asse% !ecoura"e inellecuel pour nous !eman!er si le erme !e roluiones aure chose quun mo, sil a un conenu prcis, sil nes passimplemen un !es nom*reu menson"es qua suscis le r"ime

capialise !ans son essor e que la crise acuelle nous ren! leserice !e !issiper# @ee quesion sem*le impie, 7 cause !e ous les'res no*les e purs qui on ou sacrifi, compris leur ie, 7 cemo# ais seuls !es pr'res peuen pren!re mesurer la aleur!une i!e 7 la quani !e san" quelle a fai rpan!re# ui sai si lesroluionnaires non pas ers leur san" aussi ainemen que cesArecs e ces Broens !u po+e qui, !ups par une fausse apparence,

se *airen !i ans auour !e lom*re !Cl+ne D

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I. Critique du marxisme

 usqu7 ces emps-ci, ous ceu qui on prou le *esoin!aer leurs senimens roluionnaires par !es concepionsprcises on rou ou cru rouer ces concepions !ans ar# l esenen!u une fois pour oues que ar, "rFce 7 sa horie "nrale!e lhisoire e 7 son analse !e la soci *our"eoise, a !monr la

ncessi inluca*le !un *ouleersemen proche o/ loppressionque nous fai su*ir le r"ime capialise serai a*olie e m'me, 7force !en 're persua!, on se !ispense en "nral !eaminer !eplus pr+s la !monsraion# &e « socialisme scienifique $ es pass 7la !e !o"me, eacemen comme on fai ous les rsulaso*enus par la science mo!erne, rsulas auquels chacun pensequil a le !eoir !e croire, sans 5amais son"er 7 senqurir !e la

mho!e# En ce qui concerne ar, si lon cherche 7 sassimilerria*lemen sa !monsraion, on saperçoi aussi> quellecompore *eaucoup plus !e !ifficuls que les propa"an!ises !u «socialisme scienifique $ ne le laissen supposer#

G rai !ire, ar ren! a!mira*lemen compe !u mcanisme!e loppression capialise mais il en ren! si *ien compe quon apeine 7 se reprsener commen ce mcanisme pourrai cesser !e

foncionner# <or!inaire, on ne reien !e cee oppression quelaspec conomique, 7 saoir leorsion !e la plus-alue e si lonsen ien 7 ce poin !e ue, il es ceres facile !epliquer aumasses que cee eorsion es lie 7 la concurrence, elle-m'me lie7 la propri prie, e que le 5our o/ la propri !eien!racollecie ou ira *ien# @epen!an, m'me !ans les limies !e ceraisonnemen simple en apparence, mille !ifficuls sur"issen pour

un eamen aenif# @ar ar a *ien monr que la ria*le raison!e leploiaion !es raailleurs, ce nes pas le !sir quauraien les

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capialises !e 5ouir e !e consommer, mais la ncessi !a"ran!irlenreprise le plus rapi!emen possi*le afin !e la ren!re pluspuissane que ses concurrenes# 2r ce nes pas seulemen

lenreprise, mais oue esp+ce !e collecii raailleuse, quellequelle soi, qui a *esoin !e resrein!re au maimum laconsommaion !e ses mem*res pour consacrer le plus possi*le !eemps 7 se for"er !es armes conre les colleciis riales !e sorequaussi lon"emps quil aura, sur la surface !u "lo*e, une luepour la puissance, e aussi lon"emps que le faceur !cisif !e laicoire sera la pro!ucion in!usrielle, les ouriers seron eplois#

G rai !ire, ar supposai prcismen, sans le prouer !ailleurs,que oue esp+ce !e lue pour la puissance !isparaHra le 5our o/ lesocialisme sera a*li !ans ous les pas in!usriels le seul malheures que, comme ar laai reconnu lui m'me, la roluion nepeu se faire parou 7 la fois e lorsquelle se fai !ans un pas, ellene supprime pas pour ce pas, mais accenue au conraire lancessi !eploier e !opprimer les masses raailleuses, !e peur!'re plus fai*le que les aures naions# @es ce !on lhisoire !e laroluion russe consiue une illusraion !ouloureuse#

Si lon consi!+re !aures aspecs !e loppression capialise, ilapparaH !aures !ifficuls plus re!oua*les encore, ou, pour mieu!ire, la m'me !ifficul, claire !un 5our plus cru# &a force queposs+!e la *our"eoisie pour eploier e opprimer les ouriersrsi!e !ans les fon!emens m'mes !e nore ie sociale, e ne peu

're ananie par aucune ransformaion poliique e 5uri!ique#@ee force, ces !a*or! e esseniellemen le r"ime m'me !e lapro!ucion mo!erne, 7 saoir la "ran!e in!usrie# G ce su5e, lesformules i"oureuses a*on!en, !ans ar, concernanlasserissemen !u raail ian au raail mor, « le renersemen!u rappor enre lo*5e e le su5e $, « la su*or!inaion !uraailleur au con!iions marielles !u raail $# « <ans la fa*rique$, cri-il !ans le Capital, « il eise un mcanisme in!pen!an !esraailleurs, e qui se les incorpore comme !es roua"es ians### &a

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sparaion enre les forces spiriuelles qui ineriennen !ans lapro!ucion e le raail manuel, e la ransformaion !es premi+resen puissance !u capial sur le raail, rouen leur ach+emen

!ans la "ran!e in!usrie fon!e sur le machinisme# &e !ail !e la!esine in!ii!uelle !u manIure sur machine !isparaH commeun nan !ean la science, les formi!a*les forces naurelles e leraail collecif qui son incorpors !ans lensem*le !es machines econsiuen aec elles la puissance !u maHre# $ .insi la compl+esu*or!inaion !e lourier 7 lenreprise e 7 ceu qui la !iri"enrepose sur la srucure !e lusine e non sur le r"ime !e la

propri# <e m'me « la sparaion enre les forces spiriuelles quiineriennen !ans la pro!ucion e le raail manuel $, ou, selonune aure formule, « la !"ra!ane !iision !u raail en raailmanuel e raail inellecuel $ es la *ase m'me !e nore culure,qui es une culure !e spcialises# &a science es un monopole, nonpas 7 cause !une mauaise or"anisaion !e linsrucion pu*lique,mais par sa naure m'me les profanes non acc+s quau rsulas,non au mho!es, ces-7-!ire quils ne peuen que croire e nonassimiler# &e « socialisme scienifique $ lui-m'me es !emeur lemonopole !e quelques-uns, e les « inellecuels $ onmalheureusemen les m'mes priil+"es !ans le mouemen ourierque !ans la soci *our"eoise# E il en es !e m'me encore sur leplan poliique# ar aai clairemen aperçu que loppressionaique repose sur leisence !appareils !e "ouernemenpermanens e !isincs !e la populaion, 7 saoir les appareils

*ureaucraique, miliaire e policier mais ces appareils permanensson leffe inia*le !e la !isincion ra!icale qui eise en faienre les foncions !e !irecion e les foncions !ecuion# Sur cepoin encore, le mouemen ourier repro!ui in"ralemen lesices !e la soci *our"eoise# Sur ous les plans, on se heure aum'me o*sacle# Boue nore ciilisaion es fon!e sur laspcialisaion, laquelle implique lasserissemen !e ceu qui

ecuen 7 ceu qui coor!onnen e sur une elle *ase, on ne peu

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quor"aniser e perfecionner loppression, mais non pas lall"er#&oin que la soci capialise ai la*or !ans son sein lescon!iions marielles !un r"ime !e li*er e !"ali,

linsauraion !un el r"ime suppose une ransformaion prala*le!e la pro!ucion e !e la culure#

ue ar e ses !isciples aien pu croire cepen!an 7 lapossi*ili !une !mocraie effecie sur les *ases !e la ciilisaionacuelle, ces ce quon peu compren!re seulemen si lon faienrer en li"ne !e compe leur horie !u !eloppemen !es forcespro!ucies# 2n sai quau eu !e ar, ce !eloppemen

consiue, en !erni+re analse, le ria*le moeur !e lhisoire, equil es 7 peu pr+s illimi# @haque r"ime social, chaque classe!ominane a pour « Fche, $, pour « mission hisorique $, !e porerles forces pro!ucies 7 un !e"r sans cesse plus le, 5usquau 5ouro/ ou pro"r+s ulrieur es arr' par les ca!res sociau 7 cemomen les forces pro!ucies se rolen, *risen ces ca!res, eune classe nouelle sempare !u pouoir# @onsaer que le r"ime

capialise, crase !es millions !hommes, cela ne perme que !e lecon!amner moralemen ce qui consiue la con!amnaionhisorique !u r"ime, ces le fai quapr+s aoir ren!u possi*le lepro"r+s !e la pro!ucion il fai 7 prsen o*sacle# &a Fche !esroluions consise esseniellemen !ans lmancipaion non -pas!es hommes mais !es forces pro!ucies# G rai !ire il es clair que,!+s que celles-ci on aein un !eloppemen suffisan pour que la

pro!ucion puisse saccomplir au pri !un fai*le effor, les !euFches co6nci!en e ar supposai que el es le cas 7 norepoque# @es cee supposiion qui lui a permis !a*lir un accor!in!ispensa*le 7 sa ranquilli morale enre ses aspiraionsi!alises e sa concepion marialise !e lhisoire# G ses eu, laechnique acuelle, une fois li*re !es formes capialises !elconomie, peu !onner au hommes, !+s mainenan, asse% !eloisir pour leur permere un !eloppemen harmonieu !e leursfaculs, e par suie faire !isparaHre !ans une ceraine mesure la

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spcialisaion !"ra!ane a*lie par le capialisme e surou le!eloppemen ulrieur !e la echnique !oi all"er !aana"e !e 5our en 5our le poi!s !e la ncessi marielle, e par une

consquence imm!iae celui !e la conraine sociale, 5usqu7 ce quelhumani aei"ne enfin un a 7 propremen parler para!isiaque,o/ la pro!ucion la plus a*on!ane coJerai un effor insi"nifian,o/ lanique mal!icion !u raail serai lee, *ref o/ serairerou le *onheur !.!am e !Ke aan leur faue# 2n compren!for *ien, 7 parir !e cee concepion, la posiion !es *olcheiLs, epourquoi ous, compris BrosL, raien les i!es !mocraiques

aec un mpris souerain# ls se son rous impuissans 7 raliserla !mocraie ouri+re prue par ar mais ils ne se rou*lenpas pour si peu !e chose, conaincus comme ils son !une par queoue enaie !acion sociale qui ne consise pas 7 !elopper lesforces pro!ucies es oue !aarice 7 lchec, !aure par queou pro"r+s !es forces pro!ucies fai aancer lhumani sur laoie !e la li*raion, m'me si ces au pri !une oppressionproisoire# .ec une pareille scuri morale, il nes pas surprenanquils aien onn le mon!e par leur force#

l es rare cepen!an que les croances rconforanes soienen m'me emps raisonna*les# .an m'me !eaminer laconcepion marise !es forces pro!ucies, on es frapp par lecarac+re mholo"ique quelle prsene !ans oue la lirauresocialise, o/ elle es a!mise comme un posula# ar neplique

 5amais pourquoi les forces pro!ucies en!raien 7 saccroHre ena!mean sans preue cee en!ance msrieuse, il sapparenenon pas 7 <arMin, comme il aimai 7 le croire, mais 7 &amarcL, quifon!ai pareillemen ou son ss+me *iolo"ique sur une en!anceineplica*le !es 'res ians 7 la!apaion# <e m'me pourquoi es-ce que, lorsque les insiuions sociales sopposen au!eloppemen !es forces pro!ucies, la icoire !eraiapparenir !aance 7 celles-ci plu> qu7 celles-l7 D ar nesuppose i!emmen pas que les hommes ransformen

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consciemmen leur a social pour amliorer leur siuaionconomique il sai for *ien que 5usqu7 nos 5ours lesransformaions sociales non 5amais accompa"nes !une

conscience claire !e leur pore relle il a!me !onc impliciemenque les forces pro!ucies poss+!en une eru secr+e qui leurperme !e surmoner les o*sacles# Enfin pourquoi pose--il sans!monsraion, e comme une ri i!ene, que les forcespro!ucies son suscepi*les !un !eloppemen illimi D Bouecee !ocrine, sur laquelle repose eni+remen la concepionmarise !e la roluion, es a*solumen !pourue !e ou

carac+re scienifique# Pour la compren!re, il fau se souenir !esori"ines h"liennes !e la pense marise# Ce"el croai en unespri cach 7 lIure !ans luniers, e que lhisoire !u mon!e essimplemen lhisoire !e ce espri !u mon!e, lequel, comme ou cequi es spiriuel, en! in!finimen 7 la perfecion# ar a pren!u« remere sur ses pie!s $ la !ialecique h"lienne, quil accusai!'re « sens !essus !essous $ il a su*siu la mai+re 7 lespricomme moeur !e lhisoire mais par un para!oe eraor!inaire,il a conçu lhisoire, 7 parir !e cee recificaion, comme silari*uai 7 la mai+re ce qui es lessence m'me !e lespri, uneperpuelle aspiraion au mieu# Par l7 il saccor!ai !ailleursprofon!men aec le couran "nral !e la pense capialise ransfrer le principe !u pro"r+s !e lespri au choses, ces !onnerune epression philosophique 7 ce « renersemen !u rappor enrele su5e e lo*5e $ !ans lequel ar oai lessence m'me !u

capialisme# &essor !e la "ran!e in!usrie a fai !es forcespro!ucies la !iini !une sore !e reli"ion !on ar a su*imal"r lui linfluence en la*oran sa concepion !e lhisoire# &eerme !e reli"ion peu surpren!re quan! il sa"i !e ar maiscroire que nore olon coner"e aec une olon msrieuse quiserai 7 lIure !ans le mon!e e nous ai!erai 7 aincre, cespenser reli"ieusemen, ces croire 7 la Proi!ence# <ailleurs le

oca*ulaire m'me !e ar en moi"ne, puisquil conien !es

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epressions quasi msiques, elles que « la mission hisorique !uprolaria $# @ee reli"ion !es forces pro!ucies au nom !elaquelle !es "nraions !e chefs !enreprise on cras les masses

raailleuses sans le moin!re remor!s consiue "alemen unfaceur !oppression 7 linrieur !u mouemen socialise ouesles reli"ions fon !e lhomme un simple insrumen !e laProi!ence, e le socialisme lui aussi me les hommes au serice !upro"r+s hisorique, ces-7-!ire !u pro"r+s !e la pro!ucion# @espourquoi, quel que soi loura"e infli" 7 la mmoire !e ar par lecule que lui ouen les oppresseurs !e la =ussie mo!erne, il nes

pas eni+remen immri# ar, il es rai, na 5amais eu !auremo*ile quune aspiraion "nreuse 7 la li*er e 7 l"ali seulemen cee aspiraion, spare !e la reli"ion marialise aeclaquelle elle se confon!ai !ans son espri, napparien plus qu7 ceque ar nommai !!ai"neusemen le socialisme uopique# SilIure !e ar ne conenai rien !e plus prcieu, elle pourrai're ou*lie sans inconnien, 7 lecepion !u moins !es analsesconomiques#

ais ce nes pas le cas on roue che% ar une aureconcepion que ce h"lianisme 7 re*ours, 7 saoir un marialismequi na plus rien !e reli"ieu e consiue non pas une !ocrine, maisune mho!e !e connaissance e !acion# l nes pas rare !e oirainsi che% !asse% "ran!s espris !eu concepions !isinces em'me incompai*les se confon!re 7 la faeur !e limprcision

inia*le !u lan"a"e a*sor*s par lla*oraion !i!es nouelles,le emps leur manque pour faire leamen criique !e ce quils onrou# &a "ran!e i!e !e ar, ces que !ans la soci aussi *ienque !ans la naure rien ne seffecue auremen que par !esransformaions marielles# « &es hommes fon leur proprehisoire, mais !ans !es con!iions !ermines# $ <sirer nes rien,il fau connaHre les con!iions marielles qui !erminen nospossi*ilis !acion e !ans le !omaine social, ces con!iions son!finies par la mani+re !on lhomme o*i au ncessis

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marielles en su*enan 7 ses propres *esoins, auremen !i par lemo!e !e pro!ucion# Nne amlioraion mho!ique !elor"anisaion sociale suppose au prala*le une u!e approfon!ie

!u mo!e !e pro!ucion, pour chercher 7 saoir !une par ce quonpeu en aen!re, !ans laenir imm!ia e loinain, !u poin !e ue!u ren!emen, !aure par quelles forme !or"anisaion sociale e!e culure son compai*les aec lui, e enfin commen il peu 'relui-m'me ransform# Seuls !es 'res irresponsa*les peuenn"li"er une elle u!e e pren!re nanmoins 7 r"ener lasoci e par malheur el es le cas parou, aussi *ien !ans les

milieu roluionnaires que !ans les milieu !iri"eans# &amho!e marialise, ce insrumen que nous a l"u ar, es uninsrumen ier"e aucun marise ne sen es ria*lemen seri,7 commencer par ar lui-m'me# &a seule i!e raimen prcieusequi se roue !ans lIure !e ar es la seule aussi qui ai compl+emen n"li"e# l nes pas onnan que les mouemenssociau issus !e ar aien fai faillie#

&a premi+re quesion 7 poser es celle !u ren!emen !u raail#.--on !es raisons !e supposer que la echnique mo!erne, 7 sonnieau acuel, soi capa*le, !ans lhpoh+se !une rpariionquia*le, !assurer 7 ous asse% !e *ien-'re e !e loisir pour que le!eloppemen !e lin!ii!u cesse !'re enra par les con!iionsmo!ernes !u raail D l sem*le quil ai 7 ce su5e *eaucoup!illusions, saammen enreenues par la !ma"o"ie# @e ne son pas

les profis quil fau calculer ceu !es profis qui son rinesis!ans la pro!ucion seraien !ans lensem*le >s au raailleurssous ous les r"imes# l fau!rai pouoir faire la somme !e ous lesraau !on on pourrai se !ispenser au pri !une ransformaion!u r"ime !e la propri# Encore la quesion ne serai-elle pasrsolue par l7 il fau enir compe !es raau quimpliquerai laror"anisaion compl+e !e lappareil !e pro!ucion, ror"anisaionncessaire pour que la pro!ucion soi a!ape 7 sa fin nouelle, 7saoir le *ien-'re !es masses il ne fau pas ou*lier que la

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fa*ricaion !es armemens ne serai pas a*an!onne aan que ler"ime capialise ne soi !rui parou surou il fau proir quela !esrucion !u profi in!ii!uel, ou en faisan !isparaHre

ceraines formes !e "aspilla"e, en suscierai ncessairemen!aures# <es calculs prcis son i!emmen impossi*les 7 a*lir mais ils ne son pas in!ispensa*les pour aperceoir que lasuppression !e la propri prie serai loin !e suffire 7 emp'cherque le la*eur !es mines e !es usines coninue 7 peser comme unesclaa"e sur ceu qui son assu5eis#

ais, si la acuel !e la echnique ne suffi pas 7 li*rer les

raailleurs, peu-on !u moins raisonna*lemen esprer quelle soi!esine 7 un !eloppemen illimi, qui impliquerai unaccroissemen illimi !u ren!emen !u raail D @es ce que ou lemon!e a!me, che% les capialises comme che% les socialises, esans la moin!re u!e prala*le !e la quesion il suffi que leren!emen !e leffor humain ai au"men !une mani+re inou6e!epuis rois si+cles pour quon saen!e 7 ce que ce accroissemen

se poursuie au m'me rhme# 8ore culure soi-!isan scienifiquenous a !onn cee funese ha*iu!e !e "nraliser, !erapolerar*irairemen, au lieu !u!ier les con!iions !un phnom+ne eles limies quelles impliquen e ar, que sa mho!e !ialecique!eai prserer !une elle erreur, es om* sur ce poin commeles aures#

&e pro*l+me es capial, e !e naure 7 !erminer oues nos

perspecies il fau le formuler aec la !erni+re prcision# G ceeffe, il impore !e saoir ou !a*or! en quoi consise le pro"r+sechnique, quels faceurs ineriennen, e eaminer sparmenchaque faceur car on confon! sous le nom !e pro"r+s echnique!es proc!s eni+remen !iffrens, e qui offren !es possi*ilis!e !eloppemen !iffrenes# &e premier proc! qui soffre 7lhomme pour pro!uire plus aec un effor moin!re, ces

luilisaion !es sources naurelles !ner"ie e il es rai en un sensquon ne peu assi"ner au *ienfais !e ce proc! une limie

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prcise, parce quon i"nore quelles nouelles ner"ies lon pourraun 5our uiliser mais ce nes pas 7 !ire quil puisse aoir !anscee oie !es perspecies !e pro"r+s in!fini, ni que le pro"r+s

soi en "nral assur# @ar la naure ne nous !onne pas ceener"ie, sous quelque forme que celle-ci se prsene, force animale,houille ou prole il fau la lui arracher e la ransformer par noreraail pour a!aper 7 nos fins propres# 2r ce raail ne !eien pasncessairemen moin!re 7 mesure que le emps passe acuellemences m'me le conraire qui se pro!ui pour nous, puisqueleracion !e la houille e !u prole !eien sans cesse e

auomaiquemen moins frucueuse e plus coJeuse# Oien plus, les"isemens acuellemen connus son !esins 7 spuiser au *ou!un emps relaiemen cour# 2n peu rouer !e noueau"isemens mais la recherche, linsallaion !eploiaionsnouelles !on ceraines sans !oue choueron, ou cela seracoJeu au rese nous ne saons pas com*ien il eise en "nral!e "isemens inconnus, e !e oue mani+re la quani nen sera pasillimie# 2n peu aussi, e on !era sans !oue un 5our, rouer !essources !ner"ie nouelles seulemen rien ne "arani queluilisaion en ei"era moins !e raail que luilisaion !e la houilleou !es huiles lour!es le conraire es "alemen possi*le# l peum'me arrier 7 la ri"ueur que luilisaion !une source !ner"ienaurelle coJe un raail suprieur au effors humains que loncherche 7 remplacer# Sur ce errain ces le hasar! qui !ci!e car la!couere !une source !ner"ie nouelle e facilemen accessi*le

ou !un proc! conomique !e ransformaion pour une source!ner"ie connue nes pas !e ces choses auquelles on soi sJr!arrier 7 con!iion !e rflchir aec mho!e e ! mere leemps# 2n se fai illusion 7 ce su5e parce quon a lha*iu!e !econsi!rer le !eloppemen !e la science !u !ehors e en *loc onne se ren! pas compe que si cerains rsulas scienifiques!pen!en uniquemen !u *on usa"e que fai le saan !e sa raison,

!aures on pour con!iion !heureuses renconres# @es le cas en

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ce qui concerne luilisaion !es forces !e la naure# @eres ouesource !ner"ie es ransforma*le 7 coup sJr mais le saan nespas plus sJr !e renconrer au cours !e ses recherches quelque chose

!conomiquemen aana"eu que leploraeur !e parenir 7 unerrioire ferile# @es !e quoi on peu rouer un eemple insrucif!ans les fameuses epriences concernan lner"ie hermique !esmers, auour !esquelles on a fai an !e *rui, e si ainemen# 2r!+s lors que le hasar! enre en 5eu, la noion !e pro"r+s coninunes plus applica*le# .insi esprer que le !eloppemen !e lascience am+nera quelque 5our, !une mani+re en quelque sore

auomaique, la !couere !une source !ner"ie qui seraiuilisa*le !une mani+re presque imm!iae pour ous les *esoinshumains, ces r'er# 2n ne peu !monrer que ce soi impossi*le e 7 rai !ire il es possi*le aussi quun *eau 5our quelqueransformaion sou!aine !e lor!re asronomique ocroie 7 !eases en!ues !u "lo*e erresre le clima enchaneur qui perme,!i-on, 7 ceraines peupla!es primiies !e ire sans raail maisles possi*ilis !e ce or!re ne !oien 5amais enrer en li"ne !ecompe# <ans lensem*le, il ne serai pas raisonna*le !e pren!re!erminer !+s mainenan ce que laenir rsere au "enre humainen ce !omaine#

l neise par ailleurs quune aure ressource permean !e!iminuer la somme !e leffor humain, 7 saoir ce que lon peunommer, en se seran !une epression mo!erne, la raionalisaion

!u raail# 2n peu !isin"uer !eu aspecs, lun qui concerne lerappor enre les effors simulans, laure le rappor enre leseffors successifs !ans les !eu cas le pro"r+s consise 7 au"menerle ren!emen !es effors par la mani+re !on on les com*ine# l esclair que !ans ce !omaine on peu 7 la ri"ueur faire a*sracion !eshasar!s, e que la noion !e pro"r+s a un sens la quesion es !esaoir si ce pro"r+s es illimi, e, !ans le cas conraire, si noussommes encore loin !e la limie# En ce qui concerne ce quon peunommer la raionalisaion !u raail !ans lespace, les faceurs

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!conomie son la concenraion, la !iision e la coor!inaion !esraau# &a concenraion !u raail implique la !iminuion !eoues sores !e !penses quon peu en"lo*er sous le nom !e frais

"nrau, parmi lesquelles les !penses concernan le local, lesranspors, parfois louilla"e# &a !iision !u raail, elle, a !es effes*eaucoup plus onnans# Ban> elle perme !o*enir une rapi!iconsi!ra*le !ans lecuion !oura"es que !es raailleurs isolspourraien accomplir aussi *ien, niais *eaucoup plus lenemen, ecela parce que chacun !erai faire pour son compe leffor !ecoor!inaion que lor"anisaion !u raail perme 7 un seul homme

!assumer pour le compe !e *eaucoup !aures la cl+*re analse!.!am Smih concernan la fa*ricaion !es pin"les en fourni uneemple# Ban>, e ces ce qui impore le plus, la !iision e lacoor!inaion !es effors ren! possi*les !es Iures colossales qui!passeraien infinimen les possi*ilis !un homme seul# l fauenir compe aussi !es conomies que perme en ce qui concerne lesranspors !ner"ie e !e mai+re premi+re la spcialisaion parr"ions, e sans !oue encore !e *ien !aures conomies quil serairop lon" !e rechercher# uoi quil en soi, !+s quon 5ee un re"ar!sur le r"ime acuel !e la pro!ucion, il sem*le asse% clair nonseulemen que ces faceurs !conomie comporen une limie au-!el7 !e laquelle ils !eiennen faceurs !e !pense, mais encore quecee limie es aeine e !passe# <epuis !es annes !57la"ran!issemen !es enreprises saccompa"ne non !une!iminuion, mais !un accroissemen !es frais "nrau le

foncionnemen !e lenre prise, !eenu rop complee pourpermere un conr>le efficace, laisse une mar"e !e plus en plus"ran!e au "aspilla"e e suscie une eension acclre e sans!oue !ans une ceraine mesure parasiaire !u personnel affec 7 lacoor!inaion !es !ierses paries !e lenreprise# &eension !eschan"es, qui a aurefois 5ou un r>le formi!a*le comme faceur !epro"r+s conomique, se me elle aussi 7 causer plus !e frais quelle

nen ie, parce que les marchan!ises resen lon"emps

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impro!ucies, parce que le personnel affec au chan"essaccroH lui aussi 7 un rhme acclr, e parce que les ransporsconsommen une ner"ie sans cesse accrue en raison !es

innoaions !esines 7 au"mener la iesse, innoaionsncessairemen !e plus en plus coJeuses e !e moins en moinsefficaces 7 mesure quelles se succ+!en# .insi 7 ous ces "ar!s lepro"r+s se ransforme au5our!hui, !une mani+re 7 propremenparler mahmaique, en r"ression#

&e pro"r+s !J 7 la coor!inaion !es effors !ans le emps essans !oue le faceur le plus imporan !u pro"r+s echnique il es

aussi le plus !ifficile 7 analser# <epuis ar, on a couume !e le!si"ner en parlan !e la su*siuion !u raail mor au raailian, formule !une re!oua*le imprcision, en ce sens quelleoque lima"e !une oluion coninue ers une ape !e laechnique o/, si lon peu parler ainsi, ous les raau 7 faireseraien !57 fais# @ee ima"e es aussi chimrique que celle !unesource naurelle !ner"ie qui serai aussi imm!iaemen

accessi*le 7 lhomme que sa propre force iale# &a su*siuion !onil sa"i me simplemen 7 la place !es mouemens quipermeraien !o*enir !irecemen cerains rsulas !auresmouemens qui pro!uisen ce rsula in!irecemen "rFce 7 la!isposiion assi"ne 7 !es choses ineres ces ou5ours confier 7 lamai+re ce qui sem*lai 're le r>le !e leffor humain, mais au lieu!uiliser lner"ie que fournissen cerains phnom+nes naurels,

on uilise la rsisance, la soli!i, la !ure que poss+!en cerainsmariau# <ans un cas comme !ans laure, les propris !e lamai+re aeu"le e in!iffrene ne peuen 're a!apes au finshumaines que par le raail humain e !ans un cas comme !anslaure la raison iner!i !a!mere 7 laance que ce raail!a!apaion !oie ncessairemen 're infrieur 7 leffor que!eraien fournir les hommes pour aein!re !irecemen la finquils on en ue# ais alors que luilisaion !es sources naurelles!ner"ie !pen! pour une par consi!ra*le !e renconres

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imprisi*les, luilisaion !e mariau ineres e rsisans seseffecue !ans lensem*le selon une pro"ression coninue que lonpeu em*rasser e prolon"er par la pense lorsquon en a une fois

aperçu le principe# &a premi+re ape, ieille comme lhumani,consise 7 confier 7 !es o*5es placs en !es lieu conena*les ousles effors !e rsisance aan pour *u !emp'cher cerainsmouemens !e la par !e ceraines choses# &a !eui+me ape!fini le machinisme propremen !i le machinisme es !eenupossi*le le 5our o/ lon ses aperçu que lon pouai non seulemenuiliser la mai+re inere pour assurer limmo*ili l7 o/ il le fallai,

mais encore la char"er !e conserer les rappors permanens !esmouemens enre eu, rappors qui 5usque-l7 !eaien 're 7chaque fois a*lis par la pense# G cee fin il fau e il suffi quelon ai pu inscrire ces rappors, en les ransposan, !ans les formesimprimes 7 la mai+re soli!e# @es ainsi quun !es premierspro"r+s qui aien ouer la oie au machinisme a consis 7!ispenser le isseran! !a!aper le choi !es fils 7 irer sur sonmier au !essin !e loffe, e cela "rFce 7 un caron perc !e rousqui correspon!en au !essin# Si lon na pu o*enir les ransposiions!e ce or!re !ans les !ierses esp+ces !e raail que peu 7 peu e"rFce 7 !es inenions apparemmen !ues 7 linspiraion ou auhasar!, ces parce que le raail manuel com*ine les lmenspermanens quil conien !e mani+re 7 les !issimuler le plussouen sous une apparence !e ari ces pourquoi le raailparcellaire !es manufacures a !J prc!er la "ran!e in!usrie#

Enfin la roisi+me e !erni+re ape correspon! 7 la echniqueauomaique, qui ne fai que commencer 7 apparaHre le principeen rsi!e !ans la possi*ili !e confier 7 la machine non seulemenune opraion ou5ours i!enique 7 elle-m'me, mais encore unensem*le !opraions aries# @e ensem*le peu 're aussi ase,aussi complee quon ou!ra il es seulemen ncessaire quilsa"isse !une ari !finie e limie 7 laance# &a echnique

auomaique, qui se roue encore 7 un a en quelque sore

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primiif, peu !onc horiquemen se !elopper in!finimen eluilisaion !une elle echnique pour saisfaire les *esoinshumains ne compore !aures limies que celles quimpose la par

!e limpru !ans les con!iions !e leisence humaine# Si lonpouai conceoir !es con!iions !e ie ne comporan a*solumenaucun impru, le mhe amricain !u ro*o aurai un sens, e lasuppression compl+e !u raail humain par un amna"emenssmaique !u mon!e serai possi*le# l nen es rien, e ce ne sonl7 que ficions encore ces ficions seraien-elles uiles 7 la*orer, 7ire !e limie i!ale, si les hommes aaien !u moins le pouoir !e

!iminuer pro"ressiemen par une mho!e quelconque cee par!impru !ans leur ie# ais ce nes pas le cas non plus, e 5amaisaucune echnique ne !ispensera les hommes !e renoueler e!a!aper coninuellemen, 7 la sueur !e leur fron, louilla"e !onils se seren#

<ans ces con!iions, il es facile !e conceoir quun cerain!e"r !auomaisme puisse 're plus coJeu en effors humains

quun !e"r moins le# <u moins es-ce facile 7 conceoira*sraiemen il es presque impossi*le !arrier en cee mai+re 7une apprciaion concr+e 7 cause !u "ran! nom*re !e faceursquil fau!rai faire enrer en li"ne !e compe# &eracion !esmau !on les machines son faies ne peu soprer quaec !uraail humain e, comme il sa"i !e mines, le raail !eien !eplus en plus pni*le 7 mesure quil seffecue, sans comper que les

"isemens connus risquen !e spuiser !une mani+re relaiemenrapi!e les hommes se repro!uisen, non le fer# l ne fau pas ou*liernon plus, *ien que les *ilans financiers, les saisiques, les oura"es!es conomises !!ai"nen !e le noer, que le raail !es mines esplus !ouloureu, plus puisan, plus !an"ereu que la plupar !esaures raau le fer, le char*on, la poasse, ous ces pro!uis sonsouills !e san"# .u rese les machines auomaiques ne sonaana"euses quauan que lon sen ser pour pro!uire en srie een quanis massies leur foncionnemen es !onc li au

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!sor!re e au "aspilla"e quenraHne une cenralisaionconomique ea"re !aure par elles cren la enaion !epro!uire *eaucoup plus quil nes ncessaire pour saisfaire les

*esoins rels, ce qui am+ne 7 !penser sans profi !es rsors !eforce humaine e !e mai+res premi+res# l ne fau pas n"li"er nonplus les !penses quenraHne ou pro"r+s echnique, 7 cause !esrecherches prala*les, !e la ncessi !a!aper 7 ce pro"r+s!aures *ranches !e la pro!ucion, !e la*an!on !u ieu marielqui souen es re5e alors quil aurai pu serir encore lon"emps#=ien !e ou cela nes suscepi*le !'re m'me approimaiemen

mesur# l es seulemen clair, !ans lensem*le, que plus le nieau !ela echnique es le, plus les aana"es que peuen apporer !espro"r+s noueau !iminuen par rappor au inconniens# 8ousnaons cepen!an aucun moen !e nous ren!re clairemen compesi nous sommes pr+s ou loin !e la limie 7 parir !e laquelle lepro"r+s echnique !oi se ransformer en faceur !e r"ressionconomique# 8ous pouons seulemen essaer !e le !einerempiriquemen, !apr+s la mani+re !on olue lconomie acuelle#

2r ce que nous oons, ces que !epuis quelques annes, !anspresque oues les in!usries, les enreprises refusen ssmaique-men !accueillir les innoaions echniques# &a presse socialise ecommunise ire !e ce fai !es !clamaions loquenes conre lecapialisme, mais elle ome !epliquer par quel miracle !esinnoaions acuellemen !ispen!ieuses !eien!raien conomique-

men aana"euses en r"ime socialise ou soi-!isan el# l es plusraisonna*le !e supposer que !ans ce !omaine nous ne sommes pasloin !e la limie !u pro"r+s uile e m'me, an !onn que lacomplicaion !es rappors conomiques acuels e leensionformi!a*le !u cr!i emp'chen les chefs !enreprise !esaperceoir imm!iaemen quun faceur aurefois aana"eu acess !e l're, on peu conclure, aec oues les rseres quiconiennen concernan un pro*l+me aussi confus, queraisem*la*lemen cee limie es !57 !passe#

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Nne u!e srieuse !e la quesion !erai 7 rai !ire pren!reen consi!raion *ien !aures lmens# &es !iers faceurs quiconri*uen 7 accroHre le ren!emen !u raail ne se !eloppen

pas sparmen, *ien quil faille les sparer !ans lanalse ils secom*inen, e ces com*inaisons pro!uisen !es effes !ifficiles 7proir# .u rese le pro"r+s echnique ne ser pas seulemen 7o*enir 7 peu !e frais ce quon o*enai auparaan aec *eaucoup!effors il ren! aussi possi*les !es oura"es qui auraien sanslui presque inima"ina*les# l aurai lieu !eaminer la aleur !e cespossi*ilis nouelles, en enan compe !u fai quelles ne son pas

seulemen possi*ilis !e consrucion, mais aussi !e !esrucion#ais une elle u!e !erai o*li"aoiremen enir compe !esrappors conomiques e sociau qui son ncessairemen lis 7 uneforme !ermine !e la echnique# Pour linsan, il suffi !aoircompris que la possi*ili !e pro"r+s ulrieurs en ce qui concernele ren!emen !u raail nes pas hors !e !oue que, selon oueapparence, on a prsenemen auan !e raisons !e saen!re 7 leoir !iminuer quau"mener e, ce qui es le plus imporan, quunaccroissemen coninu e illimi !e ce ren!emen es 7 propremenparler inconcea*le# @es uniquemen liresse pro!uie par larapi!i !u pro"r+s echnique qui a fai naHre la folle i!e que leraail pourrai un 5our !eenir superflu# Sur le plan !e la sciencepure, cee i!e ses ra!uie par la recherche !e la « machine 7mouemen perpuel $, ces-7-!ire !e la machine qui pro!uiraiin!finimen !u raail sans 5amais en consommer e les saans en

on fai prompe 5usice en pesan la loi !e la conseraion !elner"ie# <ans le !omaine social, les !ia"aions son mieuaccueillies# « &ape suprieure !u communisme $ consi!re parar comme le !ernier erme !e loluion sociale es, en somme,une uopie a*solumen analo"ue 7 celle !u mouemen perpuel#E ces au nom !e cee uopie que les roluionnaires on ersleur san"# Pour mieu !ire ils on ers leur san" au nom ou !e cee

uopie ou !e la croance "alemen uopique que le ss+me !e

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pro!ucion acuel pourrai 're mis par un simple !cre au serice!une soci !hommes li*res e "au# uoi !onnan si ou cesan" a coul en ain D &hisoire !u mouemen ourier sclaire

ainsi !une lumi+re cruelle, mais pariculi+remen ie# 2n peu larsumer ou eni+re en remarquan que la classe ouri+re na 5amais fai preue !e force quauan quelle a seri aure chose quela roluion ouri+re# &e mouemen ourier a pu !onner lillusion!e la puissance aussi lon"emps quil ses a"i pour lui !e conri*uer7 liqui!er les esi"es !e la fo!ali, 7 amna"er la !ominaioncapialise soi sous la forme !u capialisme pri, soi sous la forme

!u capialisme !a, comme ce fu le cas en =ussie 7 prsen quesur ce errain son r>le es ermin, e que la crise pose !ean lui lepro*l+me !e la prise effecie !u pouoir par les massesraailleuses, il seffrie e se !issou aec une rapi!i qui *rise lecoura"e !e ceu qui aaien mis leur foi en lui Sur ses ruines se!roulen !es conroerses inermina*les qui ne peuen sapaiserque par les formules les plus am*i"uQs car parmi ous les hommesqui so*sinen encore 7 parler !e roluion, il n en a peu-'repas !eu qui ari*uen 7 ce erme le m'me conenu# E cela na rien!onnan# &e mo !e roluion es un mo pour lequel on ue,pour lequel on meur, pour lequel on enoie les masses populaires 7la mor, mais qui na aucun conenu#

Peu-'re cepen!an peu-on !onner un sens 7 li!alroluionnaire, sinon en an que perspecie possi*le, !u moins en

an que limie horique !es ransformaions sociales ralisa*les#@e que nous !eman!erions 7 la roluion, ces la*oliion !eloppression sociale mais pour que cee noion ai au moins !eschances !aoir une si"nificaion quelconque, il fau aoir soin !e!isin"uer enre oppression e su*or!inaion !es capricesin!ii!uels 7 un or!re social# Ban quil aura une soci, elleenfermera la ie !es in!ii!us !ans !es limies for roies e leurimposera ses r+"les mais cee conraine inia*le ne mrie!'re nomme oppression que !ans la mesure o/, !u fai quelle

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prooque une sparaion enre ceu qui leercen e ceu qui lasu*issen, elle me les secon!s 7 la !iscrion !es premiers e faiainsi peser 5usqu7 lcrasemen phsique e moral la pression !e

ceu qui comman!en sur ceu qui ecuen# 'me apr+s cee!isincion, rien ne perme au premier a*or! !e supposer que lasuppression !e loppression soi ou possi*le ou m'me seulemenconcea*le 7 ire !e limie# ar a fai oir aec force, !ans !esanalses !on lui-m'me a mconnu la pore, que le r"ime acuel!e la pro!ucion, 7 saoir la "ran!e in!usrie, r!ui lourier 7n're quun roua"e !e la fa*rique e un simple insrumen au

mains !e ceu qui le !iri"en e il es ain !esprer que le pro"r+sechnique puisse, par une !iminuion pro"ressie e coninue !eleffor !e la pro!ucion, all"er, 5usqu7 le faire presque !isparaHre,le !ou*le poi!s sur lhomme !e la naure e !e la soci# &epro*l+me es !onc *ien clair il sa"i !e saoir si lon peuconceoir une or"anisaion !e la pro!ucion qui, *ienquimpuissane 7 liminer les ncessis naurelles e la conrainesociale qui en rsule, leur permerai !u moins !e seercer sanscraser sous 1oppression les espris e les corps# G une poquecomme la n>re, aoir saisi clairemen ce pro*l+me es peu-'reune con!iion pour pouoir ire en pai aec soi# Si lon arrie 7conceoir concr+emen les con!iions !e cee or"anisaionli*rarice, il ne rese qu7 eercer, pour se !iri"er ers elle, oue lapuissance !acion, peie ou "ran!e, !on on !ispose e si loncompren! clairemen que la possi*ili !un el mo!e !e pro!ucion

nes pas m'me concea*le, on "a"ne !u moins !e pouoirl"iimemen se rsi"ner 7 loppression, e cesser !e sen croirecomplice !u fai quon ne fai rien !efficace pour lemp'cher#

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II. %nal&se de l’oppression

l sa"i en somme !e connaHre ce qui lie loppression en"nral e chaque forme !oppression en pariculier au r"ime !e lapro!ucion auremen !i !arrier 7 saisir le mcanisme !eloppression, 7 compren!re en eru !e quoi eue sur"i, su*sise, seransforme, en eru !e quoi peu-'re elle pourrai horiquemen

!isparaHre# @es l7, ou peu sen fau, une quesion neue# Pen!an!es si+cles, !es Fmes "nreuses on consi!r la puissance !esoppresseurs comme consiuan une usurpaion pure e simple, 7laquelle il fallai ener !e sopposer soi par la simple epression!une rpro*aion ra!icale, soi par la force arme mise au serice!e la 5usice# <es !eu mani+res, lchec a ou5ours comple e 5amais il nai plus si"nificaif que quan! il prenai un momen

lapparence !e la icoire, comme ce fu le cas pour la =oluionfrançaise, e quapr+s aoir effeciemen russi 7 faire !isparaHreune ceraine forme !oppression, on assisai, impuissan, 7linsallaion imm!iae !une oppression nouelle#

&a rfleion sur ce chec reenissan, qui ai enucouronner ous les aures, amena enfin ar 7 compren!re quonne peu supprimer loppression an que su*sisen les causes qui la

ren!en inia*le, e que ces causes rsi!en !ans les con!iionso*5ecies, ces-7-!ire marielles, !e lor"anisaion sociale# lla*ora ainsi une concepion !e loppression ou 7 fai neue, nonplus en an quusurpaion !un priil+"e, mais en an quor"ane!une foncion sociale# @ee foncion, ces celle m'me qui consise7 !elopper les forces pro!ucies, !ans la mesure o/ ce!eloppemen ei"e !e !urs effors e !e lour!es priaions e,

enre ce !eloppemen e loppression sociale, ar e En"els onaperçu !es rappors rciproques# Bou !a*or!, selon eu,

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loppression sa*li seulemen quan! les pro"r+s !e la pro!ucionon susci une !iision !u raail asse% pousse pour que lchan"e,le comman!emen miliaire e le "ouernemen consiuen !es

foncions !isinces !aure par loppression, une fois a*lie,prooque le !eloppemen ulrieur !es forces pro!ucies, echan"e !e forme 7 mesure que lei"e ce !eloppemen, 5usquau 5our o/, !eenue pour lui une enrae e non une ai!e, elle !isparaHpuremen e simplemen# uelque *rillanes que soien les analsesconcr+es par lesquelles les marises on illusr ce schma, e *ienquil consiue un pro"r+s sur les na6es in!i"naions quil a

remplaces, on ne peu !ire quil mee en lumi+re le mcanisme !eloppression# l nen !cri que pariellemen la naissance carpourquoi la !iision !u raail se ournerai-elle ncessairemen enoppression D l ne perme nullemen !en aen!re raisonna*lemenla fin car, si ar a cru monrer commen le r"ime capialise finipar enraer la pro!ucion, il na m'me pas essa !e prouer que,!e nos 5ours, ou aure r"ime oppressif lenraerai pareillemen e !e plus on i"nore pourquoi loppression ne pourrai pas russir 7se mainenir, m'me une fois !eenue un faceur !e r"ressionconomique# Surou ar ome !epliquer pourquoi loppressiones ininci*le aussi lon"emps quelle es uile, pourquoi lesopprims en role non 5amais russi 7 fon!er une soci nonoppressie, soi sur la *ase !es forces pro!ucies !e leur poque,soi m'me au pri !une r"ression conomique qui pouai!ifficilemen accroHre leur mis+re e enfin il laisse ou 7 fai !ans

lom*re les principes "nrau !u mcanisme par lequel une forme!ermine !oppression es remplace par une aure#

Oien plus, non seulemen les marises non rsolu aucun !eces pro*l+mes, mais ils non m'me pas cru !eoir les formuler# lleur a sem*l aoir suffisammen ren!u compe !e loppressionsociale en posan quelle correspon! 7 une foncion !ans la lueconre la naure# .u rese ils non raimen mis ceecorrespon!ance en lumi+re que pour le r"ime capialise mais !e

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oue mani+re, supposer quune elle correspon!ance consiue uneeplicaion !u phnom+ne, ces appliquer inconsciemmen auor"anismes sociau le fameu principe !e &amarcL, aussi

ininelli"i*le que commo!e, « la foncion cre lor"ane $# &a *iolo"iena commenc !'re une science que le 5our o/ <arMin a su*siu 7ce principe la noion !es con!iions !eisence# &e pro"r+s consiseen ce que la foncion nes plus consi!re comme la cause, maiscomme leffe !e lor"ane, seul or!re inelli"i*le le r>le !e causenes !+s lors ari*u qu7 un mcanisme aeu"le, celui !elhr!i com*in aec les ariaions acci!enelles# Par lui-m'me, 7

rai !ire, ce mcanisme aeu"le ne peu que pro!uire au hasar!nimpore quoi la!apaion !e lor"ane 7 la foncion renre ici en 5eu !e mani+re 7 limier le hasar! en liminan les srucures nonia*les, non plus 7 ire !e en!ance msrieuse, mais 7 ire !econ!iion !eisence e cee con!iion se !fini par le rappor !elor"anisme consi!r au milieu pour une par inere e pour unepar ian qui lenoure, e ou pariculi+remen au or"anismessem*la*les qui lui fon concurrence# &a!apaion es !+s lorsconçue par rappor au 'res ians comme une ncessierieure e non plus inrieure# l es clair que cee mho!elumineuse nes pas ala*le seulemen en *iolo"ie, mais parou o/lon se roue en prsence !e srucures or"anises qui non or"anises par personne# Pour pouoir se rclamer !e la science enmai+re sociale, il fau!rai aoir accompli par rappor au marismeun pro"r+s analo"ue 7 celui que <arMin a accompli par rappor 7

&amarcL# &es causes !e loluion sociale ne !oien plus 'recherches ailleurs que !ans les effors quoi!iens !es hommesconsi!rs comme in!ii!us# @es effors ne se !iri"en ceres pasnimpore o/ ils !pen!en, pour chacun, !u empramen, !el!ucaion, !es rouines, !es couumes, !es pr5u"s, !es *esoinsnaurels ou acquis, !e lenoura"e, e surou, !une mani+re"nrale, !e la naure humaine, erme qui, pour 're malais 7

!finir, nes pro*a*lemen pas i!e !e sens# ais an !onn la

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!iersi presque in!finie !es in!ii!us, an !onn surou que lanaure humaine compore enre aures choses le pouoir !innoer,!e crer, !e se !passer soi-m'me, ce issu !effors incohrens

pro!uirai nimpore quoi en fai !or"anisaion sociale, si le hasar!ne se rouai en ce !omaine limi par les con!iions !eisenceauquelles oue soci !oi se conformer sous peine !'re ousu*5u"ue ou ananie# @es con!iions !eisence son le plussouen i"nores !es hommes qui s soumeen elles a"issen nonpas en imposan au effors !e chacun une !irecion !ermine,mais en con!amnan 7 're inefficaces ous les effors !iri"s !ans

les oies quelles iner!isen#@es con!iions !eisence son !ermines ou !a*or!,

comme pour les 'res ians, !une par par le milieu naurel,!aure par par leisence, par lacii e pariculi+remen par laconcurrence !es aures or"anismes !e m'me esp+ce, ces-7-!ire enloccurrence !es aures "roupemens sociau# ais un roisi+mefaceur enre encore en 5eu, 7 saoir lamna"emen !u milieu

naurel, louilla"e, larmemen, les proc!s !e raail e !ecom*a e ce faceur occupe une place 7 par !u fai que, sil a"isur la forme !e lor"anisaion sociale, il en su*i 7 son our laracion# .u rese ce faceur es le seul sur lequel les mem*res !unesoci puissen peu-'re aoir quelque prise# @e aperçu es ropa*srai pour pouoir "ui!er mais si lon pouai 7 parir !e ceeue sommaire arrier 7 !es analses concr+es, il !eien!rai enfin

possi*le !e poser le pro*l+me social# &a *onne olon claire !eshommes a"issan en an quin!ii!us es lunique principe possi*le!u pro"r+s social si les ncessis sociales, une fois clairemenaperçues, se rlaien comme an hm !e la pore !e cee *onneolon au m'me ire que celles qui r"issen les asres, chacunnaurai plus qu7 re"ar!er se !rouler lhisoire comme on re"ar!ese !rouler les saisons, en faisan son possi*le pour ier 7 lui-m'me e au 'res aims le malheur !'re soi un insrumen soiune icime !e loppression sociale# S7 en es auremen, il fau!rai

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ou !a*or! !finir 7 ire !e limie i!ale les con!iions o*5eciesqui laisseraien place 7 une or"anisaion sociale a*solumen pure!oppression puis chercher par quels moens e !ans quelle

mesure on peu ransformer les con!iions effeciemen !onnes!e mani+re 7 les rapprocher !e ce i!al rouer quelle es la formela moins oppressie !or"anisaion sociale pour un ensem*le !econ!iions o*5ecies !ermines enfin !finir !ans ce !omaine lepouoir !acion e les responsa*ilis !es in!ii!us consi!rscomme els# G cee con!iion seulemen lacion poliique pourrai!eenir quelque chose !analo"ue 7 un raail, au lieu !'re, comme

ce fu le cas 5usquici, soi un 5eu, soi une *ranche !e la ma"ie#Par malheur, pour en arrier l7, il ne fau pas seulemen !es

rfleions approfon!ies, ri"oureuses, soumises, afin !ier oueerreur, au conr>le le plus serr il fau aussi !es u!es hisoriques,echniques e scienifiques, !une en!ue e !une prcisioninou6es, e menes !un poin !e ue ou 7 fai noueau# @epen!anles nemens naen!en pas le emps ne sarr'era pas pour

nous mna"er !es loisirs 1acuali simpose 7 nous !une mani+reur"ene, e nous menace !e caasrophes qui enraHneraien, parmi*ien !aures malheurs !chirans, limpossi*ili marielle!u!ier e !crire auremen quau serice !es oppresseurs# uefaire D =ien ne serirai !e se laisser emporer !ans la m'le par unenraHnemen irrflchi# 8ul na la plus fai*le i!e ni !es *us ni !esmoens !e ce quon nomme encore par ha*iu!e lacion

roluionnaire# uan au rformisme, le principe !u moin!re malqui en consiue la *ase es ceres minemmen raisonna*le, si!iscr!i soi-il par la faue !e ceu qui en on fai usa"e 5usquici seulemen, sil na encore seri que !e pree 7 capiuler, ce nespas !J 7 la lFche !e quelques chefs, mais 7 une i"norance parmalheur commune 7 ous car an quon na pas !fini le pire e lemieu en foncion !un i!al clairemen e concr+emen conçu,puis !ermin la mar"e eace !es possi*ilis, on ne sai pas queles le moin!re mal, e !+s lors on es conrain !acceper sous ce

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nom ou ce quimposen effeciemen ceu qui on en main laforce, parce que nimpore quel mal rel es ou5ours moin!re queles mau possi*les que risque ou5ours !amener une acion non

calcule# <une mani+re "nrale, les aeu"les que nous sommesacuellemen non "u+re le choi quenre la capiulaion elaenure# &on ne peu pouran se !ispenser !e !erminer !+smainenan laiu!e 7 pren!re par rappor 7 la siuaion prsene#@es pourquoi, en aen!an !aoir, si ouefois la chose espossi*le, !mon le mcanisme social, il es permis peu-'re!essaer !en esquisser les principes pouru quil soi *ien

enen!u quune elle esquisse eclu oue esp+ce !affirmaionca"orique, e ise uniquemen 7 soumere quelques i!es, 7 ire!hpoh+ses, 7 leamen criique !es "ens !e *onne foi# .u rese ones loin !'re sans "ui!e en la mai+re# Si le ss+me !e ar, !ansses "ran!es li"nes, es !un fai*le secours, il en es auremen !esanalses auquelles il a amen par lu!e concr+e !ucapialisme, e !ans lesquelles, ou en croan se *orner 7caracriser un r"ime, il a sans !oue plus !une fois saisi la naurecache !e loppression elle-m'me#

Parmi oues les formes !or"anisaion sociale que nousprsene lhisoire, for rares son celles qui apparaissen commeraimen pures !oppression encore son-elles asse% mal connues#Boues correspon!en 7 un nieau er'memen *as !e lapro!ucion, si *as que la !iision !u raail es 7 peu pr+s

inconnue, sinon enre les sees, e que chaque famille ne pro!ui"u+re plus que ce quelle a *esoin !e consommer# l es asse% clair!ailleurs quune pareille con!iion marielle eclu forcmenloppression, puisque chaque homme, conrain !e se nourrir lui-m'me, es sans cesse au prises aec la naure erieure la "uerrem'me, 7 ce sa!e, es "uerre !e pilla"e e !eerminaion, non !econqu'e, parce que les moens !assurer la conqu'e e surou!en irer pari fon !fau# @e qui es surprenan, ce nes pas queloppression apparaisse seulemen 7 parir !es formes plus lees

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!e lconomie, ces quelle les accompa"ne ou5ours# @es !oncquenre une conomie ou 7 fai primiie e les formesconomiques plus !eloppes il n a pas seulemen !iffrence !e

!e"r, mais aussi !e naure# E en effe, si, !u poin !e ue !e laconsommaion, il n a que passa"e 7 un peu plus !e *ien-'re, lapro!ucion, qui es le faceur !cisif, se ransforme, elle, !ans sonessence m'me# @ee ransformaion consise 7 premi+re ue en unaffranchissemen pro"ressif 7 l"ar! !e la naure# <ans les formesou 7 fai primiies !e la pro!ucion, chasse, p'che, cueillee,leffor humain apparaH comme une simple racion 7 la pression

ineora*le coninuellemen eerce par la naure sur lhomme, ecela !e !eu mani+res ou !a*or! il saccompli, ou peu sen fau,sous la conraine imm!iae, sous lai"uillon coninuellemenresseni !es *esoins naurels e par une consquence in!irece,lacion sem*le receoir sa forme !e la naure elle-m'me, 7 cause !ur>le imporan qu 5ouen une inuiion analo"ue 7 linsinc animale une paiene o*seraion !es phnom+nes naurels les plusfrquens, 7 cause aussi !e la rpiion in!finie !es proc!s quion souen russi sans quon sache pourquoi, e qui son sans !ouere"ar!s comme an accueillis par la naure aec une faeurpariculi+re# G ce sa!e, chaque homme es ncessairemen li*re 7l"ar! !es aures hommes, parce quil es en conac imm!ia aecles con!iions !e sa propre eisence, e que rien !humain nesinerpose enre elles e lui mais en reanche, e !ans la m'memesure, il es roiemen assu5ei 7 la !ominaion !e la naure, e il

le laisse *ien oir en la !iinisan# .u apes suprieures !e lapro!ucion, la conraine !e la naure coninue ceres 7 seercer, eou5ours impioa*lemen, mais !une mani+re en apparence moinsimm!iae elle sem*le !eenir !e plus en plus lar"e e laisser unemar"e croissane au li*re choi !e lhomme, 7 sa facul !iniiaiee !e !cision# &acion nes plus colle !insan en insan auei"ences !e la naure on appren! 7 consiuer !es rseres, 7

lon"ue chance, pour !es *esoins non encore ressenis les effors

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qui ne son suscepi*les que !une uili in!irece se fon !e plus enplus nom*reu !u m'me coup une coor!inaion ssmaique !ansle emps e !ans lespace !eien possi*le e ncessaire, e

limporance sen accroH coninuellemen# Oref lhomme sem*lepasser par apes, 7 l"ar! !e la naure, !e lesclaa"e 7 la!ominaion# En m'me emps la naure per! "ra!uellemen soncarac+re !iin, e la !iini re' !e plus en plus la formehumaine# Par malheur, cee mancipaion nes quune flaeuseapparence# En rali, 7 ces apes suprieures, lacion humaineconinue, !ans lensem*le, 7 n're que pure o*issance 7 lai"uillon

*rual !une ncessi imm!iae seulemen, au lieu !'re harcelpar la naure, lhomme es !sormais harcel par lhomme# .u reseces *ien ou5ours la pression !e la naure qui coninue 7 se fairesenir, quoique in!irecemen car loppression seerce par laforce, e en fin !e compe, oue force a sa source !ans la naure#

&a noion !e force es loin !'re simple, e cepen!an elle esla premi+re 7 luci!er pour poser les pro*l+mes sociau# &a force e

loppression, cela fai !eu mais ce quil fau compren!re aanou, ces que ce nes pas la mani+re !on on use !une forcequelconque, mais sa naure m'me qui !ermine si elle es ou nonoppressie# @es ce que ar a clairemen aperçu en ce quiconcerne la il a compris que cee machine 7 *roer les hommesne peu cesser !e *roer an quelle es en foncion, enre quelquesmains quelle soi# ais cee ue a une pore *eaucoup plus

"nrale# &oppression proc+!e eclusiemen !e con!iionso*5ecies# &a premi+re !enre elles es leisence !e priil+"es ece ne son pas les lois ou les !cres !es hommes qui !erminenles priil+"es, ni les ires !e propri ces la naure m'me !eschoses# @eraines circonsances, qui correspon!en 7 !es apes sans!oue inia*les !u !eloppemen humain, fon sur"ir !es forcesqui sinerposen enre lhomme !u commun e ses proprescon!iions !eisence, enre leffor e le frui !e leffor, e quison, par leur essence m'me, le monopole !e quelques-uns, !u fai

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quelles ne peuen 're rparies enre ous !+s lors cespriil"is, *ien quils !pen!en, pour ire, !u raail !aurui,!isposen !u sor !e ceu m'me !on ils !pen!en, e l"ali

pri# @es ce qui se pro!ui ou !a*or! lorsque les ries reli"ieupar lesquels lhomme croi se concilier la naure, !eenus ropnom*reu e rop compliqus pour 're connus !e ous, !eiennenle secre e par suie le monopole !e quelques pr'res le pr're!ispose alors, *ien que ce soi seulemen par une ficion, !e ouesles puissances !e la naure, e ces en leur nom quil comman!e#=ien !esseniel nes chan" lorsque ce monopole es consiu non

plus par !es ries, mais par !es proc!s scienifiques, e que ceuqui le !iennen sappellen, au lieu !e pr'res, saans eechniciens# &es armes, elles aussi, !onnen naissance 7 un priil+"e!u 5our o/ !une par elles son asse% puissanes pour ren!reimpossi*le oue !fense !hommes !sarms conre !es hommesarms, e o/ !aure par leur maniemen es !eenu asse%perfecionn e par suie asse% !ifficile pour ei"er un lon"apprenissa"e e une praique coninuelle# @ar !+s lors lesraailleurs son impuissans 7 se !fen!re, au lieu que les "uerriers,ou en se rouan !ans limpossi*ili !e pro!uire, peuenou5ours semparer par les armes !es fruis !u raail !aurui ainsiles raailleurs son 7 la merci !es "uerriers, e non inersemen# len es !e m'me pour lor, e plus "nralemen pour la monnaie, !+sque la !iision !u raail es asse% pousse pour quaucunraailleur ne puisse ire !e ses pro!uis sans en aoir chan" au

moins une parie aec ceu !es aures lor"anisaion !es chan"es!eien alors ncessairemen le monopole !e quelques spcialises,e ceu-ci, aan la monnaie en mains, peuen 7 la fois se procurer,pour ire, les fruis !u raail !aurui, e prier les pro!uceurs !elin!ispensa*le# Enfin parou o/ !ans la lue conre les hommes ouconre la naure les effors on *esoin !e sa5ouer e !e secoor!onner enre eu pour 're efficaces, la coor!inaion !eien le

monopole !e quelques !iri"eans !+s quelle aein un cerain

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!e"r !e complicaion, e la premi+re loi !e lecuion es alorslo*issance ces le cas aussi *ien pour la!minisraion !es affairespu*liques que pour celle !es enreprises# l peu aoir !aures

sources !e priil+"e, mais ce son l7 les principales au rese, sauf lamonnaie qui apparaH 7 un momen !ermin !e lhisoire, ous cesfaceurs 5ouen sous ous les r"imes oppressifs ce qui chan"e, cesla mani+re !on ils se rparissen e se com*inen, ces le !e"r !econcenraion !u pouoir, ces aussi le carac+re plus ou moinsferm e par suie plus ou moins msrieu !e chaque monopole#@epen!an les priil+"es, par eu-m'mes, ne suffisen pas 7

!erminer loppression# &in"ali pourrai facilemen 'rea!oucie par la rsisance !es fai*les e lespri !e 5usice !es fors elle ne ferai pas sur"ir une ncessi plus *ruale encore que celle!es *esoins naurels eu-m'mes, sil ninerenai pas un aurefaceur, 7 saoir la lue pour la puissance#

@omme ar la compris clairemen pour le capialisme,comme quelques moralises lon aperçu !une mani+re plus

"nrale, la puissance enferme une esp+ce !e faali qui p+se aussiimpioa*lemen sur ceu qui comman!en que sur ceu quio*issen *ien plus, ces !ans la mesure o/ elle asseri lespremiers que, par leur inerm!iaire, elle crase les secon!s# &alue conre la naure compore !es ncessis inluca*les e querien ne peu faire flchir, mais ces ncessis enfermen leurspropres limies la naure rsise, mais elle ne se !fen! pas, e l7 o/

elle es seule en 5eu, chaque siuaion pose !es o*sacles *ien !finisqui !onnen sa mesure 7 leffor humain# l en es ou auremen!+s que les rappors enre hommes se su*siuen au conac !irec!e lhomme aec la naure# @onserer la puissance es, pour lespuissans, une ncessi iale, puisque ces leur puissance qui lesnourri or ils on 7 la conserer 7 la fois conre leurs riau econre leurs infrieurs, lesquels ne peuen pas ne pas chercher 7 se!*arrasser !e maHres !an"ereu car, par un cercle sans issue, le

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maHre es re!oua*le 7 lesclae !u fai m'me quil le re!oue, erciproquemen e il en es !e m'me enre puissances riales#

Oien plus, les !eu lues que !oi mener chaque homme

puissan, lune conre ceu sur qui sil r+"ne e laure conre sesriau, se m'len inerica*lemen R e sans cesse chacune rallumelaure# Nn pouoir, quel quil soi, !oi ou5ours en!re 7 saffermir7 linrieur au moen !e succ+s rempors au-!ehors, car cessucc+s lui !onnen !es moens !e conraine plus puissans !eplus, la lue conre ses riau rallie 7 sa suie ses propres esclaes,qui on lillusion !'re inresss 7 lissue !u com*a# ais, pour

o*enir !e la par !es esclaes lo*issance e les sacrificesin!ispensa*les 7 un com*a icorieu, le pouoir !oi se faire plusoppressif pour 're en mesure !eercer cee oppression, il esencore plus imprieusemen conrain !e se ourner erslerieur e ainsi !e suie# 2n peu parcourir la m'me chaHne enparan !un aure chaHnon monrer quun "roupemen social, pour're en mesure !e se !fen!re conre les puissances erieures qui

ou!raien se lanneer, !oi lui-m'me se soumere 7 une auorioppressie que le pouoir ainsi a*li, pour se mainenir en place,!oi aiser les conflis aec les pouoirs riau e ainsi !e suie,encore une fois# @es ainsi que le plus funese !es cercles icieuenraHne la soci ou eni+re 7 la suie !e ses maHres !ans uneron!e insense#

2n ne peu *riser le cercle que !e !eu mani+res, ou en

suppriman lin"ali, ou en a*lissan un pouoir sa*le, unpouoir el quil ai quili*re enre ceu qui comman!en e ceuqui o*issen# @ee secon!e soluion es celle quon rechercheous ceu que lon nomme parisans !e lor!re, ou !u moins ousceu !enre eu qui non mus ni par la serili ni parlam*iion ce fu sans !oue le cas !es criains lains qui lou+ren« limmense ma5es !e la pai romaine $, !e <ane, !e lcole

racionnaire !u !*u !u e si+cle, !e Oal%ac, e, au5our!hui, !eshommes !e !roie sinc+res e rflchis# ais cee sa*ili !u

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pouoir, o*5ecif !e ceu qui se !isen ralises, apparaH comme unechim+re, si lon re"ar!e !e pr+s, au m'me ire que luopieanarchise#

Enre lhomme e la mai+re, chaque acion, heureuse ou non,a*li un quili*re qui ne peu 're rompu que !u !ehors car lamai+re es inere# Nne pierre !place accepe sa place nouelle leen accepe !e con!uire 7 !esinaion le m'me *aeau quil aurai!ourn !e sa roue si oile e "ouernail naaien *ien!isposs# ais les hommes son !es 'res esseniellemen acifs, eposs+!en une facul !e se !erminer eu-m'mes quils ne

peuen 5amais a*!iquer, m'me sils le !siren, sinon le 5our o/ ilsreom*en par la mor 7 la !e mai+re inere !e sore que oueicoire sur les hommes renferme en elle-m'me le "erme !une!faie possi*le, 7 moins !aller 5usqu7 leerminaion# aisleerminaion supprime la puissance en en suppriman lo*5e#.insi il a, !ans lessence m'me !e la puissance, une conra!icionfon!amenale, qui lemp'che !e 5amais eiser 7 propre nien

parler ceu quon nomme les maHres, sans cesse conrains !erenforcer leur pouoir sous peine !e se le oir rair, ne son 5amaisqu7 la poursuie !une !ominaion esseniellemen impossi*le 7poss!er, poursuie !on les supplices infernau !e la mholo"ie"recque offren !e *elles ima"es# l en serai auremen si unhomme pouai poss!er en lui-m'me une force suprieure 7 celle!e *eaucoup !aures runis nuis ce nes 5amais le ces les

insrumens !u pouoir, armes, or, machines, secres ma"iques ouechniques, eisen ou5ours en !ehors !e celui qui en !ispose, epeuen 're pris par !aures# .insi ou pouoir es insa*le#

<une mani+re "nrale, enre 'res humain, les rappors !e!ominaion e !e soumission, nan 5amais pleinemenaccepa*les, consiuen ou5ours un !squili*re sans rem+!e e quisa""rae perpuellemen lui-m'me il en es ainsi m'me !am le

!omaine !e la ie prie, o/ lamour, par eemple, !rui ouquili*re !ans lFme !+s quil cherche 7 sasserir son o*5e ou 7 s

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asserir# ais l7 !u moins rien !erieur ne soppose 7 ce que laraison reienne om mere en or!re en a*lissan la li*er el"ali au lieu que les rappors sociau, !ans la mesure o/ les

proc!s m'mes !u raail e !u com*a ecluen l"ali, sem*lenfaire peser la folie sur les hommes comme une faali erieure#@ar !u fai quil n a 5amais pouoir, mais seulemen course aupouoir, e que cee course es sans erme, sans limie, sansmesure, il n a pas non plus !e limie ni !e mesure au efforsquelle ei"e ceu qui s liren, conrains !e faire ou5ours plusque leurs riau, qui sefforcen !e leur c> !e faire plus queu,

!oien sacrifier non seulemen leisence !es esclaes, mais la leurpropre e celle !es 'res les plus chers ces ainsi qu."amemnonimmolan sa fille rei !ans les capialises qui, pour mainenir leurspriil+"es accepen !un cIur l"er !es "uerres suscepi*les !eleur rair leurs fils#

.insi la course au pouoir asseri ou le mon!e, les puissanscomme les fai*les# ar la *ien u en ce qui concerne le r"ime

capialise# =osa &uem*ur" proesai conre lapparence !e «carrousel !ans le i!e $ que prsene le a*leau marise !elaccumulaion capialise, ce a*leau o/ la consommaion apparaHcomme un « mal ncessaire $ 7 r!uire au minimum, un simplemoen pour mainenir en ie ceu qui se consacren soi commechefs soi comme ouriers au *u supr'me, *u qui nes aure que lafa*ricaion !e louilla"e, ces-7-!ire !es moens !e la pro!ucion#

E pouran ces la profon!e a*sur!i !e ce a*leau qui en fai laprofon!e ri ri qui !*or!e sin"uli+remen le ca!re !ur"ime capialise# &e seul carac+re propre 7 ce r"ime, ces que lesinsrumens !e la pro!ucion in!usrielle son en m'me emps lesarmes principales !ans la course au pouoir mais ou5ours lesproc!s !e la course au pouoir, quels quils soien, se soumeenles hommes par le m'me eri"e e simposen 7 eu 7 ire !e finsa*solues# @es le refle !e ce eri"e qui !onne une "ran!eur pique7 !es Iures comme la Comédie humaine, ou les Histoires  !e

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ShaLespeare, ou les chansons !e "ese, ou lIliade# &e ria*le su5e!e lIliade, ces lemprise !e la "uerre sur les "uerriers, e, par leurinerm!iaire, sur ous les humains nul ne sai pourquoi chacun se

sacrifie, e sacrifie ous les siens, 7 une "uerre meurri+re e sanso*5e, e ces pourquoi, ou au lon" !u po+me, ces au !ieuques ari*ue linfluence msrieuse qui fai chec aupourparlers !e pai, rallume sans cesse les hosilis, ram+ne lescom*aans quun clair !e raison pousse 7 a*an!onner la lue#

.insi !ans ce anique e mereilleu po+me apparaH !57 lemal esseniel !e lhumani, la su*siuion !es moens au fins#

Ban> la "uerre# apparaH au premier plan, an> la recherche !e larichesse, an> la pro!ucion mais le mal rese le m'me# &esmoralises ul"aires se plai"nen que lhomme soi men par soninr' personnel plJ au ciel quil en fJ ainsi T &inr' es unprincipe !acion "o6se, mais *orn, raisonna*le, qui ne peuen"en!rer !es mau illimis# &a loi !e oues, les aciis qui!ominen leisence sociale, ces au conraire, ecepion faie pour

les socis primiies, que chacun sacrifie la ie humaine, en soie en aurui, 7 !es choses qui ne consiuen que !es moens !emieu ire# @e sacrifice re' !es formes !ierses, mais ou sersume !ans la quesion !u pouoir# &e pouoir, par !finiion, neconsiue quun moen ou pour mieu !ire poss!er un pouoir,cela consise simplemen 7 poss!er !es moens !acion qui!passen la force si resreine !on un in!ii!u !ispose par lui-

m'me# ais la recherche !u pouoir, !u fai m'me quelle esesseniellemen impuissane 7 se saisir !e son o*5e, eclu oueconsi!raion !e fin, e en arrie, par un renersemen inia*le, 7enir lieu !e oues les fins# @es ce renersemen !u rappor enrele moen e la fin, ces cee folie fon!amenale qui ren! compe !eou ce quil a !insens e !e san"lan ou au lon" !e lhisoire#&hisoire humaine nes que lhisoire !e lasserissemen qui fai!es hommes, aussi *ien oppresseurs quopprims, le simple 5oue

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!es insrumens !e !ominaion quils on fa*riqus eu-m'mes, eraale ainsi lhumani iane 7 're la chose !e choses ineres#

.ussi ce ne son pas les hommes, mais les choses qui !onnen 7

cee course eri"ineuse au pouoir sa limie e ses lois# &es !sirs!es hommes son impuissans 7 la r"ler# &es maHres peuen *ienr'er !e mo!raion, mais il leur es iner!i !e praiquer ceeeru, sous peine !e !faie, sinon !ans une r+s fai*le mesure aussi, en !ehors !ecepions quasi miraculeuses, elle que arc-.ur+le, !eiennen-ils rapi!emen incapa*les m'me !e la conceoir#uan au opprims, leur role permanene, qui *ouillonne

ou5ours *ien quelle nclae que par momens, peu 5ouer !emani+re 7 a""raer le mai aussi *ien que !e mani+re 7 leresrein!re e elle consiue surou !ans lensem*le un faceura""raan, !u fai quelle conrain les maHres 7 faire peser leurpouoir ou5ours plus lour!emen !e craine !e le per!re# <e empsen emps, les opprims arrien 7 chasser une quipe !oppresseurse 7 la remplacer par une aure, e parfois m'me 7 chan"er la forme

!e loppression mais quan 7 supprimer loppression elle-m'me, ilfau!rai 7 ce effe en supprimer les sources, a*olir ous lesmonopoles, les secres ma"iques ou echniques qui !onnen prisesur la naure, les armemens, la monnaie, la coor!inaion !esraau# uan! les opprims seraien asse% consciens pour s!erminer, ils ne pourraien russir# @e serai se con!amner 7're aussi> asseris par les "roupemens sociau qui non pas

opr la m'me ransformaion e quan! m'me ce !an"er seraicar par miracle, ce serai se con!amner 7 mor, car, quan! on aune fois ou*li les proc!s !e la pro!ucion primiie eransform le milieu naurel auquel ils correspon!aien, on ne peurerouer le conac imm!ia aec la naure# .insi, mal"r ouesles ellis !e mere fin 7 la folie e 7 loppression, laconcenraion !u pouoir e la""raaion !e son carac+rerannique nauraien poin !e *ornes sil ne sen rouaiheureusemen !ans la naure !es choses# l impore !e !erminer

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sommairemen quelles peuen 're ces *ornes e 7 ce effe il fau"ar!er prsen 7 lespri que, si loppression es une ncessi !e laie sociale, cee ncessi na rien !e proi!eniel# @e nes pas

parce quelle !eien nuisi*le 7 la pro!ucion que loppression peupren!re fin la « role !es forces pro!ucrices $, si na6emeninoque par BrosL comme un faceur !e lhisoire, es une pureficion# 2n se romperai !e m'me en supposan que loppressioncesse !'re inluca*le !+s que les forces pro!ucies son asse%!eloppes pour pouoir assurer 7 ous le *ien-'re e le loisir#.risoe a!meai quil n aurai plus aucun o*sacle 7 la

suppression !e lesclaa"e si lon pouai faire assumer les raauin!ispensa*les par !es « esclaes mcaniques $, e ar, quan! il aen !aniciper sur laenir !e lesp+ce humaine, na fai querepren!re e !elopper cee concepion# Elle serai 5use si leshommes aien con!uis par la consi!raion !u *ien-'re mais,!epuis lpoque !e lIliade 5usqu7 nos 5ours, les ei"ences insenses!e la lue pour le pouoir >en m'me le loisir !e son"er au *ien-'re# &laion !u ren!emen !e leffor humain !emeureraimpuissane 7 all"er le poi!s !e ce effor aussi lon"emps que lasrucure sociale impliquera le renersemen !u rappor enre lemoen e la fin, auremen !i aussi lon"emps que les proc!s !uraail e !u com*a !onneron 7 quelques-uns un pouoir!iscrionnaire sur les masses car les fai"ues e les priaions!eenues inuiles !ans la lue conre la naure se rouerona*sor*es par la "uerre mene enre les hommes pour la !fense ou

la conqu'e !es priil+"es# <+s lors que la soci es !iise enhommes qui or!onnen e hommes qui ecuen, oue la iesociale es comman!e par la lue pour le pouoir, e la lue pourla su*sisance ninerien "u+re que comme un faceur, 7 rai !irein!ispensa*le, !e la premi+re# &a ue marise selon laquelleleisence sociale es !ermine par les rappors enre lhomme ela naure a*lis par la pro!ucion rese *ien la seule *ase soli!e

pour oue u!e hisorique seulemen ces rappors !oien 're

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consi!rs !a*or! en foncion !u pro*l+me !u pouoir, les moens!e su*sisance consiuan simplemen une !onne !e ce pro*l+me#@e or!re sem*le a*sur!e, mais il ne fai que refler la*sur!i

essenielle qui es au cIur m'me !e la ie sociale# Nne u!escienifique !e lhisoire serai !onc une u!e !es acions e !esracions qui se pro!uisen perpuellemen enre lor"anisaion !upouoir e les proc!s !e la pro!ucion car si le pouoir !pen!!es con!iions marielles !e la ie, il ne cesse 5amais !eransformer ces con!iions elles-m'mes# Nne elle u!e !passeacuellemen !e r+s loin nos possi*ilis niais, aan !a*or!er la

complei infinie !es fais, il es *on !la*orer un schma a*srai!e ce 5eu !acions e !e racions, 7 peu pr+s comme les asronomeson !J inener une sph+re clese ima"inaire pour s reconnaHre!ans les mouemens e les posiions !es asres#

l fau ener ou !a*or! !e !resser une lise !es ncessisinluca*les qui *ornen oue esp+ce !e pouoir# En premier lieu,un pouoir quelconque sappuie sur !es insrumens qui on !ans

chaque siuaion une pore !ermine# .insi on ne comman!e pas!e la m'me mani+re au moen !e sol!as arms !e fl+ches, !e lancese !pes quau moen !aions e !e *om*es incen!iaires lapuissance !e lor !pen! !u r>le 5ou par les chan"es !ans la ieconomique celle !es secres echniques es mesure par la!iffrence enre ce quon peu accomplir par leur moen e ce quonpeu accomplir sans eu e ainsi !e suie# G rai !ire, il fau

ou5ours faire enrer en li"ne !e compe !ans ce *ilan les ruses"rFce auquelles les puissans o*iennen par persuasion ce quilsson hors !a !o*enir par conraine, soi en mean lesopprims !ans une siuaion elle quils aien ou croien aoir uninr' imm!ia 7 faire ce quon leur !eman!e, soi en leurinspiran un fanaisme propre 7 leur faire acceper ous lessacrifices# En secon! lieu, comme le pouoir queerce rellemenun 're humain ne sen! qu7 ce qui se roue effeciemensoumis 7 son conr>le, le pouoir se heure ou5ours au *ornes

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m'mes !e la facul !e conr>le, lesquelles son for roies# @araucun espri ne peu em*rasser une masse !i!es 7 la fois aucunhomme ne peu se rouer 7 la fois en plusieurs lieu e pour le

maHre comme pour lesclae la 5ourne na 5amais que in"-quareheures# &a colla*oraion consiue en apparence un rem+!e 7 ceinconnien mais comme elle nes 5amais compl+emen pure !eriali, il en rsule !es complicaions infinies# &es faculs!eaminer#, !e comparer, !e peser, !e !ci!er, !e com*iner sonesseniellemen in!ii!uelles#, e par suie il en es aussi !e m'me!u pouoir, !on leercice es inspara*le !e ces faculs le

pouoir collecif es une ficion, !u moins en !erni+re analse#uan 7 la quani !affaires qui peuen om*er sous le conr>le!un seul homme, elle !pen! !ans une r+s lar"e mesure !efaceurs in!ii!uels els que len!ue e la rapi!i !e linelli"ence,la capaci !e raail, la ferme !u carac+re mais elle !pen!"alemen !es con!iions o*5ecies !u conr>le, rapi!i plus oumoins "ran!e !es ranspors e !es informaions, simplici oucomplicaion !es roua"es !u pouoir# Enfin leercice !un pouoirquelconque a pour con!iion un ec!en !ans la pro!ucion !essu*sisances, e un ec!en asse% consi!ra*le pour que ous ceuqui se consacren, soi en quali !e maHres, soi en quali!esclaes, 7 la lue pour le pouoir, puissen ire# l es clair quela mesure !e ce ec!en !pen! !u mo!e !e pro!ucion, e parsuie aussi !e lor"anisaion sociale# Uoil7 !onc rois faceurs quipermeen !e conceoir le pouoir poliique e social comme

consiuan 7 chaque insan quelque chose !analo"ue 7 une forcemesura*le# @epen!an, pour compler le a*leau, il fau enircompe !u fai que les hommes qui se rouen en rappor, soi 7ire !e maHres soi 7 ire !esclaes, aec le phnom+ne !upouoir son inconsciens !e cee analo"ie# &es puissans, quilssoien pr'res, chefs miliaires, rois ou capialises, croien ou5ourscomman!er en eru !un !roi !iin e ceu qui leur son soumis

se senen crass par une puissance qui leur paraH !iine ou

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!ia*olique, mais, !e oues mani+res surnaurelle# Boue socioppressie es cimene par cee reli"ion !u pouoir, qui fausseous les rappors sociau en permean au puissans !or!onner

au-!el7 !e ce quils peuen imposer il nen es auremen que !ansles momens !efferescence populaire, momens o/ au conraireous, esclaes rols e maHres menacs, ou*lien com*ien leschaHnes !e loppression son lour!es e soli!es#

.insi une u!e scienifique !e lhisoire !erai commencerpar analser les racions eerces 7 chaque insan par le pouoirsur les con!iions qui lui assi"nen o*5eciemen ses *ornes e une

esquisse hpohique !u 5eu !e ses racions es in!ispensa*le pour"ui!er une elle analse, !ailleurs *eaucoup rop !ifficile eu "ar! 7nos possi*ilis acuelles# @eraines !e ces racions sonconscienes e oulues# Bou pouoir sefforce consciemmen, !ansla mesure !e ses moens, mesure !ermine par lor"anisaionsociale, !amliorer !ans son propre !omaine la pro!ucion e leconr>le lhisoire en fourni main eemple, !epuis les pharaons

 5usqu7 nos 5ours, e ces l7-!essus que sappuie la noion !e!espoisme clair# En reanche ou pouoir sefforce aussi, eou5ours consciemmen, !e !ruire che% ses riau les moens !epro!uire e !a!minisrer, e es !e leur par lo*5e !une enaieanalo"ue# .insi la lue pour le pouoir es 7 la fois consrucrice e!esrucrice, e am+ne ou un pro"r+s ou une !ca!ence conomiqueselon que la consrucion ou la !esrucion lempore e il es clair

que !ans une ciilisaion !ermine la !esrucion soprera !ansune mesure !auan plus "ran!e quil sera plus !ifficile 7 unpouoir !e sen!re sans se heurer 7 !es pouoirs riau !e force 7peu pr+s "ale# ais les consquences in!ireces !e leercice !upouoir on *eaucoup plus !imporance que les effors consciens!es puissans# Bou pouoir, !u fai m'me quil seerce, en! 5usqu7 la limie !u possi*le les rappors sociau sur lesquels ilrepose ainsi le pouoir miliaire muliplie les "uerres, le capialcommercial muliplie les chan"es# 2r il arrie parfois, par une sore

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!e hasar! proi!eniel, que cee eension fai sur"ir, par unmcanisme quelconque, !es ressources nouelles ren!an possi*leune nouelle eension, e ainsi !e suie, 7 peu pr+s comme la

nourriure renforce les corps ians en pleine croissance e leurperme ainsi !e conqurir plus !e nourriure encore !e mani+re 7acqurir !e plus "ran!es forces# Bous les r"imes offren !eseemples !e ces hasar!s proi!eniels car sans !e els hasar!s,aucune forme !e pouoir ne pourrai !urer, !e sore que lespouoirs qui en *nficien son seuls 7 su*siser# .insi la "uerrepermeai au =omains !e rair !es esclaes, ces-7-!ire !es

raailleurs !ans la force !e lF"e !on !aures aaien eu 7 nourrirlenfance le profi ir !u raail !es esclaes permeai !erenforcer larme, e larme plus fore enreprenai !es "uerresplus ases qui lui alaien un *uin !esclaes noueau e plusconsi!ra*le# <e m'me les roues que les =omains consruisaien 7!es fins miliaires faciliaien par la suie la!minisraion eleploiaion !es proinces e conri*uaien par consquen 7enreenir !es ressources pour les "uerres nouelles# Si lon passeau emps mo!ernes, on oi par eemple que leension !eschan"es a prooqu une !iision plus "ran!e !u raail, laquelle 7son our a ren!u in!ispensa*le une plus "ran!e circulaion !esmarchan!ises !e plus la pro!ucii accrue qui en es rsule afourni !es ressources nouelles qui on pu se ransformer en capialcommercial e in!usriel# En ce qui concerne la "ran!e in!usrie, iles clair que chaque pro"r+s imporan !u machinisme a cr 7 la

fois !es ressources, !es insrumens e un simulan pour un pro"r+snoueau# <e m'me ces la echnique !e la "ran!e in!usrie qui sesroue fournir les moens !e conr>le e !informaionin!ispensa*les 7 lconomie cenralise 7 laquelle la "ran!ein!usrie a*oui faalemen, els que le l"raphe, le lphone, lapresse quoi!ienne# 2n peu en !ire auan !es moens !eranspor# 2n pourrai rouer ou au cours !e lhisoire une

immense quani !eemples analo"ues, poran sur les plus "ran!s

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e sur les plus peis aspecs !e la ie sociale# 2n peu !finir lacroissance !un r"ime par le fai quil lui suffi !e foncionner poursuscier !e nouelles ressources lui permean !e foncionner sur

une plus "ran!e chelle#@e phnom+ne !e !eloppemen auomaique es si frappan

quon serai en !ima"iner quun r"ime heureusemen consiu,si lon peu seprimer ainsi, su*siserai e pro"resserai sans fin#@es eacemen l7 ce que le e si+cle, socialises compris, sesfi"ur concernan le r"ime !e la "ran!e in!usrie# ais sil esfacile !ima"iner !une mani+re a"ue un r"ime oppressif qui ne

connaHrai 5amais !e !ca!ence, il nen es plus !e m'me si loneu conceoir clairemen e concr+emen leension in!finie!un pouoir !ermin# Sil pouai en!re sans fin ses moens !econr>le, il sapprocherai in!finimen !une limie qui seraicomme lquialen !e lu*iqui sil pouai en!re sans fin sesressources, ou se passerai comme si la naure enironnaneoluai "ra!uellemen ers cee "nrosi sans rsere !on

.!am e Ke *nficiaien au para!is erresre e enfin sil pouaien!re in!finimen la pore !e ses propres insrumens - qu7sa"isse !armes, !or, !e secres echniques, !e machines ou !aurechose - il en!rai 7 a*olir cee corrlaion qui, en lianin!issolu*lemen la noion !e maHre 7 celle !esclae, a*li enremaHre e esclae un rappor !e !pen!ance rciproque# 2n ne peuprouer que ou cela soi impossi*le mais il fau a!mere que

ces impossi*le, ou *ien se rsou!re 7 penser lhisoire humainecomme un cone !e fes# <une mani+re "nrale, on ne peuconsi!rer le mon!e o/ nous ions comme soumis 7 !es lois que silon a!me que ou phnom+ne es limi e ces le cas aussipour le phnom+ne !u pouoir, comme laai compris Plaon# Silon eu consi!rer le pouoir comme un phnom+ne concea*le, ilfau penser quil peu en!re les *ases sur lesquelles il repose 5usqu7 un cerain poin seulemen, apr+s quoi il se heure comme 7un mur infranchissa*le# ais nanmoins il ne lui es pas loisi*le !e

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sarr'er lai"uillon !e la riali le conrain 7 aller plus loin eou5ours plus loin, ces-7-!ire 7 !passer les limies 7 linrieur!esquelles il peu effeciemen seercer# l sen! au-!el7 !e ce

quil peu conr>ler il comman!e au-!el7 !e ce quil peu imposer il !pense au-!el7 !e ses propres ressources# Belle es laconra!icion inerne que ou r"ime oppressif pore en lui commeun "erme !e mor elle es consiue par lopposiion enre lecarac+re ncessairemen limi !es *ases marielles !u pouoir ele carac+re ncessairemen illimi !e la course au pouoir en anque rappor enre les hommes#

@ar !+s quun pouoir !passe les limies qui lui son imposespar la naure !es choses, il rrci les *ases sur lesquelles ilsappuie, il ren! ces limies m'mes !e plus en plus roies# Ensen!an au-!el7 !e ce quil peu conr>ler, il en"en!re unparasiisme, un "aspilla"e, un !sor!re qui, une fois apparus,saccroissen auomaiquemen# En essaan !e comman!er l7m'me o/ il nes pas en a !e conrain!re, il prooque !es

racions quil ne peu ni proir ni r"ler# Enfin, en oulanen!re leploiaion !es opprims au-!el7 !e ce que permeenles ressources o*5ecies, il puise ces ressources elles-m'mes cesl7 sans !oue ce que si"nifie le cone anique e populaire !e la pouleau Iufs !or# uelles que soien les sources !o/ les eploieursiren les *iens quils sapproprien, un momen ien o/ el proc!!eploiaion, qui ai !a*or!, 7 mesure quil sen!ai, !e plus en

plus pro!ucif, se fai au conraire ensuie !e plus en plus coJeu#@es ainsi que larme romaine, qui aai !a*or! enrichi =ome, finipar la ruiner ces ainsi que les chealiers !u moen F"e, !on lescom*as aaien !a*or! !onn une scuri relaie au pasansqui se rouaien quelque peu pro"s conre le *ri"an!a"e,finiren au cours !e leurs "uerres coninuelles par !aser lescampa"nes qui les nourrissaien e le capialisme sem*le *ienraerser une phase !e ce "enre# Encore une fois, on ne peuprouer quil !oie ou5ours en 're ainsi mais il fau la!mere, 7

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moins !e supposer la possi*ili !e ressources inpuisa*les# .insices la naure m'me !es choses qui consiue cee !iini 5usici+re que les Arecs a!oraien sous le nom !e 8msis, e qui

chFie la !mesure#uan! une forme !ermine !e !ominaion se roue ainsi

arr'e !ans son essor e accule 7 la !ca!ence, il sen fau quellecommence 7 !isparaHre peu 7 peu parfois ces alors au conrairequelle se fai le plus !uremen oppressie, quelle crase les 'reshumains sous son poi!s, quelle *roie sans pii corps, cIurs eespris# Seulemen comme ous se meen peu 7 peu 7 manquer !es

ressources quil fau!rai au uns pour aincre, au aures pourire, un momen ien o/, !e oues pars, on cherchefireusemen !es ep!iens# l n a aucune raison pour quuneelle recherche ne !emeure pas aine e en ce cas le r"ime ne peuque finir par som*rer faue !e ressources pour su*siser, e c!er laplace non pas 7 un aure r"ime mieu or"anis, mais 7 un !sor!re,7 une mis+re, 7 une ie primiie qui !uren 5usqu7 ce quune cause

quelconque fasse sur"ir !e noueau rappors !e force# Sil en esauremen, si la recherche !e ressources nouelles es frucueuse,!e nouelles formes !e ie sociale sur"issen e un chan"emen !er"ime se prpare lenemen e comme souerrainemen#Souerrainemen, car ces formes nouelles ne peuen se!elopper que pour auan quelles son compai*les aec lor!rea*li e quelles ne prsenen, ou au moins en apparence, aucun

!an"er pour les pouoirs consius sans quoi rien ne pourraiemp'cher ces pouoirs !e les ananir, aussi lon"emps quils sonles plus fors# Pour que les nouelles formes sociales lemporen surles anciennes, il fau quau prala*le ce !eloppemen coninu lesai amenes 7 5ouer effeciemen un r>le plus imporan !ans lefoncionnemen !e lor"anisme social, auremen !i quelles aiensusci !es forces suprieures 7 celles !on !isposen les pouoirsofficiels# .insi il n a 5amais ria*lemen rupure !e coninui,non pas m'me quan! la ransformaion !u r"ime sem*le leffe

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!une lue san"lane car la icoire ne fai alors que consacrer !esforcs qui, !+s aan la lue, consiuaien le faceur !cisif !e la iecollecie, !es formes sociales qui aaien commenc !epuis

lon"emps 7 se su*siuer pro"ressiemen 7 celles sur lesquellesreposai le r"ime en !ca!ence# @es ainsi que, !ans lEmpireromain, les *ar*ares saien mis 7 occuper les poses les plusimporans, larme se !isloquai peu 7 peu en *an!es menes par!es aenuriers e linsiuion !u colona su*siuaipro"ressiemen le sera"e 7 lesclaa"e, ou cela lon"emps aanles "ran!es inasions# <e m'me la *our"eoisie française na pas, il

sen fau, aen!u 1:;9 pour lemporer sur la no*lesse# &aroluion russe a, il es rai, "rFce 7 un sin"ulier concours !ecirconsances, paru faire sur"ir quelque chose !eni+remennoueau mais la ri es que les priil+"es supprims par ellenaaien !epuis lon"emps aucune *ase sociale en !ehors !e lara!iion que les insiuions sur"ies au cours !e linsurrecionnon peu-'re pas effeciemen en foncion lespace !unmain e que les forces relles, 7 saoir la "ran!e in!usrie, lapolice, larme, la *ureaucraie, loin !aoir *rises par laroluion, son parenues "rFce 7 elle 7 une puissance inconnue!ans les aures pas# <une mani+re "nrale ce renersemensou!ain !u rappor !es forces qui es ce quon enen! !or!inairepar roluion nes pas seulemen un phnom+ne inconnu !anslhisoire, ces encore, si lon re"ar!e !e pr+s, quelque chose 7propremen parler !inconcea*le, car ce serai une icoire !e la

fai*lesse sur la force, lquialen !une *alance !on le plaeau lemoins lour! sa*aisserai# @e que lhisoire nous prsene, ce son !elenes ransformaions !e r"imes o/ les nemens san"lans quenous *apisons roluions 5ouen un r>le for secon!aire, e !o/ ilspeuen m'me 're a*sens ces le cas lorsque la couche socialequi !ominai au nom !es anciens rappors !e force arrie 7conserer une parie !u pouoir 7 la faeur !es rappors noueau,

e lhisoire !.n"leerre en fourni un eemple# ais quelques

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formes que prennen les ransformaions sociales, lon naperçoi, silon essaie !en mere 7 nu le mcanisme, quun morne 5eu !eforces aeu"les qui sunissen ou se heuren, qui pro"ressen ou

!clinen, qui se su*siuen les unes au aures, sans 5amais cesser!e *roer sous elles les malheureu humains# @e sinisre en"rena"ene prsene 7 premi+re ue aucun !fau par o/ une enaie !e!lirance puisse rouer passa"e# ais ce nes pas !une esquisseaussi a"ue, aussi a*sraie, aussi misra*lemen sommaire que lonpeu pren!re irer une conclusion#

l fau poser encore une fois le pro*l+me fon!amenal, 7 saoir

en quoi consise le lien qui sem*le 5usquici unir loppression socialee le pro"r+s !ans les rappors !e lhomme aec la naure# Si lonconsi!+re en "ros lensem*le !u !eloppemen humain 5usqu7 nos 5ours, si surou lon oppose les peupla!es primiies, or"anisespresque sans in"ali, 7 nore ciilisaion acuelle, il sem*le quelhomme ne puisse parenir 7 all"er le 5ou" !es ncessisnaurelles sans alour!ir !auan celui !e loppression sociale,

comme par le 5eu !un msrieu quili*re# E m'me, chose plussin"uli+re encore, on !irai que, si la collecii humaine ses !ansune lar"e mesure affranchie !u poi!s !on les forces !mesures !ela naure acca*len la fai*le humani, elle a en reanche pris enquelque sore la succession !e la naure au poin !craser lin!ii!u!une mani+re analo"ue#

En quoi lhomme primiif es-il esclae D @es quil ne !ispose

presque pas !e sa propre acii il es le 5oue !u *esoin, qui lui!ice chacun !e ses "eses, ou peu sen fau, e le harc+le !e sonai"uillon impioa*le e ses acions son r"les non pas par sapropre pense, mais par les couumes e les caprices "alemenincomprhensi*les !une naure quil ne peu qua!orer aec uneaeu"le soumission# Si lon ne consi!+re que la collecii, leshommes sem*len s're les !e nos 5ours 7 une con!iion qui se

roue au anipo!es !e ce a serile# Presque aucun !e leursraau ne consiue une simple rponse 7 limprieuse impulsion

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!u *esoin le raail saccompli !e mani+re 7 pren!re possession !ela naure e 7 lamna"er en sore que les *esoins se rouensaisfais# &humani ne se croi plus en prsence !e !iinis

capricieuses !on il faille se concilier la faeur elle sai quelle asimplemen 7 manier !e la mai+re inere, e sacquie !e ceeFche en se r"lan mho!iquemen sur !es lois clairemenconçues# Enfin il sem*le que nous soons parenus 7 cee poquepr!ie par <escares o/ les hommes emploieraien « la force e lesacions !u feu, !e leau, !e lair, !es asres e !e ous les aures corps$ en m'me façon que les miers !es arisans, e se ren!raien ainsi

maHres !e la naure# ais, par un renersemen ran"e, cee!ominaion collecie se ransforme en asserissemen !+s que lon!escen! 7 lchelle !e lin!ii!u, e en un asserissemen asse%proche !e celui que compore la ie primiie# &es effors !uraailleur mo!erne lui son imposs par une conraine aussi*ruale, aussi impioa*le e qui le, serre !aussi pr+s que la faimserre !e pr+s le chasseur primiif !epuis ce chasseur primiif 5usqu7 lourier !e nos "ran!es fa*riques, en passan par lesraailleurs "piens mens 7 coups !e foue, par les esclaesaniques, par les serfs !u moen F"e que menaçai consammenlpe !es sei"neurs, les hommes non 5amais cess !'re pousssau raail par une force erieure e sous peine !e mor presqueimm!iae# E quan 7 lenchaHnemen !es mouemens !u raail, iles souen, lui aussi, impos !u !ehors 7 nos ouriers ou commeau hommes primiifs, e aussi msrieu au premiers quau

secon!s *ien plus, !ans ce !omaine, la conraine es en cerainscas sans comparaison plus *ruale au5our!hui quelle na 5amais si lir que pJ 're un homme primiif 7 la rouine e auFonnemens aeu"les, il pouai au moins ener !e rflchir, !ecom*iner e !innoer 7 ses risques e prils, li*er !on unraailleur 7 la chaHne es a*solumen pri# Enfin si lhumanisem*le parenue 7 !isposer !e ces forces !e la naure qui pouran,

selon la parole !e Spino%a, « !passen infinimen celles !e lhomme

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$, e cela presque aussi souerainemen quun caalier !ispose !eson cheal, cee icoire napparien pas au hommes pris un 7un seules les plus ases colleciis son en a !e manier « la

force e les acions !u feu, !e leau, !e lair### e !e ous les aurescorps qui nous enouren $ quan au mem*res !e ces colleciis,oppresseurs e opprims son pareillemen soumis au ei"encesimplaca*les !e la lue pour le pouoir#

.insi, en !pi !u pro"r+s, lhomme nes pas sori !e lacon!iion serile !ans laquelle il se rouai quan! il ai lirfai*le e nu 7 oues les forces aeu"les qui composen luniers

simplemen la puissance qui le mainien sur les "enou a comme ransfre !e la mai+re inere 7 la soci quil forme lui-m'me aec ses sem*la*les# .ussi es-ce cee soci qui es impose7 son a!oraion 7 raers oues les formes que pren! our 7 our lesenimen reli"ieu# <+s lors la quesion sociale se pose sous uneforme asse% claire il fau eaminer le mcanisme !e ce ransfer chercher pourquoi lhomme a !J paer 7 ce pri sa puissance sur la

naure conceoir en quoi peu consiser pour lui la siuaion lamoins malheureuse, ces-7-!ire celle o/ il serai le moins asseri 7la !ou*le !ominaion !e la naure e !e la soci enfin aperceoirquels chemins peuen rapprocher !une elle siuaion, e quelsinsrumens pourrai fournir au hommes !au5our!hui laciilisaion acuelle sils aspiraien 7 ransformer leur ie en ce sens#

8ous accepons rop facilemen le pro"r+s mariel comme un

!on !u ciel, comme une chose qui a !e soi il fau re"ar!er en faceles con!iions au pri !esquelles il saccompli# &a ie primiie esquelque chose !aismen comprhensi*le lhomme es piqu parla faim, ou ou au moins par la pense elle-m'me lancinane quilsera *ien> saisi par la faim, e il par en qu'e !e nourriure ilfrissonne sous lemprise !u froi!, ou !u moins sous lemprise !e lapense quil aura *ien> froi!, e il cherche !es choses *onnes 7

crer ou 7 conserer la chaleur e ainsi !e suie# uan 7 la mani+re!e s pren!re, elle lui es !onne ou !a*or! par le pli, pris !+s

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lenfance, !imier les anciens, e aussi par les ha*iu!es quil seslui-m'me !onnes, au cours !e muliples Fonnemens, en rpanles proc!s qui on russi lorsquil es pris au !pouru, il Fonne

encore, pouss quil es 7 a"ir par un ai"uillon qui ne lui laisse poin!e rpi# En ou cela, lhomme na qu7 c!er 7 sa propre naure, enon 7 la aincre#

.u conraire, !+s quon passe 7 un sa!e plus aanc !e laciilisaion, ou !eien miraculeu# 2n oi alors les hommesmere !e c> !es choses *onnes 7 consommer, !sira*les, e !oncepen!an ils se prien# 2n les oi a*an!onner !ans une lar"e

mesure la recherche !e la nourriure, !e la chaleur e !u rese, econsacrer le meilleur !e leurs forces 7 !es raau en apparencesriles# G rai !ire ces raau, pour la plupar, loin !'re sriles,son infinimen plus pro!ucifs que les effors !e, lhomme primiif,car ils on pour effe un amna"emen !e la naure erieure !ansun sens faora*le 7 la ie humaine mais cee efficaci esin!irece, e souen spare !e leffor par an !inerm!iaires

que lespri a peine 7 les parcourir elle es 7 lon"ue chance,souen 7 si lon"ue chance que seules les "nraions fuures enprofieron alors quau conraire la fai"ue enuane, les!ouleurs, les !an"ers lis 7 ces raau se fon imm!iaemen eperpuellemen ressenir# 2r chacun sai *ien par sa propreeprience com*ien il es rare que li!e a*sraie !une uililoinaine lempore sur les !ouleurs, les *esoins, les !sirs prsens#

l fau pouran quelle lempore !ans leisence sociale, sous peine!e reour 7 la ie primiie#

ais ce qui es plus miraculeu encore, ces la coor!inaion!es raau# Bou nieau un peu le !e la pro!ucion suppose unecoopraion plus ou moins en!ue e la coopraion se !fini parle fai que les effors !e chacun non !e sens e !efficaci que parleur rappor e leur eace correspon!ance aec les effors !e ous

les aures, !e mani+re que ous les effors formen un seul raailcollecif# .uremen !i, les mouemens !e plusieurs hommes

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!oien se com*iner 7 la mani+re !on se com*inen lesmouemens !un seul homme# ais commen cela se peu-il D Nnecom*inaison ne sop+re que si elle es pense or un rappor ne se

forme 5amais qu7 linrieur !un espri# &e nom*re !eu pens parun homme ne peu sa5ouer au nom*re !eu pens par un aurehomme pour former le nom*re quare !e m'me la concepionquun !es coopraeurs se fai !u raail pariel quil accompli nepeu se com*iner aec la concepion que chacun !es aures se fai!e sa Fche respecie pour former un raail cohren# Plusieursespris humains ne sunissen poin en un espri collecif, e les

ermes !Fme collecie, !e pense collecie, si courammenemplos !e nos 5ours, son ou 7 fai i!es !e sens# <+s lors, pourque les effors !e plusieurs se com*inen, il fau quils soien ous!iri"s par un seul e m'me espri, comme leprime le cl+*re ers!e Vaus R « Nn espri suffi pour mille *ras# $

<ans lor"anisaion "aliaire !es peupla!es primiies, rien neperme !e rsou!re aucun !e ces pro*l+mes, ni celui !e la priaion,

ni celui !u simulan !e leffor, ni celui !e la coor!inaion !esraau en reanche loppression sociale fourni une soluionimm!iae, en cran, pour !ire la chose en "ros, !eu ca"ories!hommes, ceu qui comman!en e ceu qui o*issen# &e chefcoor!onne sans peine les effors !es hommes qui son su*or!onns7 ses or!res il na aucune enaion 7 aincre pour les r!uire ausric ncessaire e quan au simulan !e leffor, une or"anisaion

oppressie es a!mira*lemen propre 7 faire "aloper les hommesau-!el7 !es limies !e leurs forces, les uns an foues parlam*iion, les aures, selon la parole !Com+re, « sous la pression!une !ure ncessi $#

&es rsulas son souen pro!i"ieu lorsque la !iision !esca"ories sociales es asse% profon!e Pour que ceu qui !ci!en lesraau ne soien 5amais eposs 7 en ressenir ou m'me 7 en

connaHre ni les peines puisanes, ni les !ouleurs, ni les !an"ers,cepen!an que ceu qui ecuen e souffren non pas le choi,

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an perpuellemen sous le coup !une menace !e mor plus oumoins !"uise# @es ainsi que lhomme nchappe !ans uneceraine mesure au caprices !une naure aeu"le quen se liran

au caprices non moins aeu"les !e la lue pour le pouoir# @elanes 5amais plus rai que lorsque lhomme arrie, comme ces lecas pour nous, 7 une echnique asse% aance pour aoir la maHrise!es forces !e la naure car, pour quil puisse en 're ainsi, lacoopraion !oi saccomplir 7 une chelle ellemen ase que les!iri"eans se rouen aoir en main une masse !affaires qui!passe formi!a*lemen leur capaci !e conr>le# &humani se

roue !e ce fai le 5oue !es forces !e la naure, sous la nouelleforme que leur a !onne le pro"r+s echnique, auan quelle la 5amais !ans les emps primiifs nous en aons fai, nous enfaisons, nous en ferons lam+re eprience# uan au enaiespour conserer la echnique en secouan loppression, ellessuscien aussi> une elle paresse e un el !sor!re que ceu quis son lirs se rouen le plus souen conrains !e remerepresque aussi> la 'e sous le 5ou" leprience en a faie surune peie chelle !ans les coopraies !e pro!ucion, sur unease chelle lors !e la roluion russe# l sem*lerai que lhommenaisse esclae, e que la seriu!e soi sa con!iion propre#

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III. 'ableau t(éorique d’une société libre

E pouran rien au mon!e ne peu emp'cher lhomme !e sesenir n pour la li*er# amais, quoi quil a!ienne, il ne peuacceper la seriu!e car il pense# l na 5amais cess !e r'er uneli*er sans limies, soi comme un *onheur pass !on unchFimen laurai pri, soi comme un *onheur 7 enir qui lui

serai !J par une sore !e pace aec une proi!ence msrieuse#&e communisme ima"in par ar es la forme la plus rcene !e cer'e# @e r'e es ou5ours !emeur ain, comme ous les r'es, ou,sil a pu consoler, ce nes que comme un opium il es emps !erenoncer a r'er la li*er, e !e se !ci!er 7 la conceoir#

@es la li*er parfaie quil fau sefforcer !e se reprsenerclairemen, non pas !ans lespoir ! aein!re, mais !ans lespoir

!aein!re une li*er moins imparfaie que nes nore con!iionacuelle car le meilleur nes concea*le que par le parfai# 2n nepeu se !iri"er que ers un i!al, &i!al es ou aussi irralisa*leque le r'e, mais, 7 la !iffrence !u r'e, il a rappor 7 la rali ilperme, 7 ire !e limie, !e ran"er !es siuaions ou relles ouralisa*les !ans lor!re !e la moin!re 7 la plus haue aleur# &ali*er parfaie ne peu pas 're conçue comme consisan

simplemen !ans la !ispariion !e cee ncessi !on noussu*issons perpuellemen la pression an que lhomme ira,ces-7-!ire an quil consiuera un infime fra"men !e ce uniersimpioa*le, la pression !e la ncessi ne se relFchera 5amais unseul insan# Nn a !e choses o/ lhomme aurai auan !e 5ouissances e aussi peu !e fai"ues quil lui plairai ne peu pasrouer place, sinon par ficion, !ans le mon!e o/ nous ions# &a

naure es, il es rai, plus clmene ou plus s+re au *esoinshumains, selon les climas e peu-'re selon les poques mais

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aen!re linenion miraculeuse qui la ren!rai clmene parou eune fois pour oues, ces 7 peu pr+s aussi raisonna*le que lesesprances aaches aurefois 7 la !ae !e lan mille# .u rese, si

lon eamine cee ficion !e pr+s, il napparaH m'me pas quelleaille un re"re# l suffi !e enir compe !e la fai*lesse humain pourcompren!re quune ie !o/ la noion m'me !u raail aurai 7 peupr+s !isparu serai lire au passions e peu-'re 7 la folie il n apas !e maHrise !e soi sans !iscipline, e il n a pas !aure source !e!iscipline pour lhomme que leffor !eman! par les o*sacleserieurs# Nn peuple !oisifs pourrai *ien samuser 7 se !onner !es

o*sacles, seercer au sciences, au ars, au 5eu mais les efforsqui proc+!en !e la seule fanaisie ne consiuen pas pour lhommeun moen !e !ominer ses propres fanaisies# @e son les o*saclesauquels on se heure e quil fau surmoner qui fournissenloccasion !e se aincre soi-m'me# 'me les aciis en apparenceles plus li*res, science, ar, spor, non !e aleur quauan quellesimien leaciu!e, la ri"ueur, le scrupule propres au raau, em'me les ea"+ren# Sans le mo!+le que leur fournissen sans lesaoir le la*oureur, le for"eron, le marin qui raaillen comme ilfau, pour emploer cee epression !une am*i"u6 a!mira*le,elles som*reraien !ans le pur ar*iraire# &a seule li*er quonpuisse ari*uer 7 lF"e !or, ces celle !on 5ouiraien les peisenfans si les parens ne leur imposaien pas !es r+"les elle nes enrali quune soumission incon!iionne au caprice# &e corpshumain ne peu en aucun cas cesser !e !pen!re !u puissan

uniers !ans lequel il es pris quan! m'me lhomme cesserai!'re soumis au choses e au aures hommes par les *esoins e les!an"ers, il ne leur serai que plus compl+emen lir par lesmoions qui le saisiraien coninuellemen au enrailles e !onaucune acii r"uli+re ne le !fen!rai plus# Si lon !eaienen!re par li*er la simple a*sence !e oue ncessi, ce moserai i!e !e oue si"nificaion concr+e mais il ne reprsenerai

pas alors pour nous ce !on la priaion >e 7 la ie sa aleur#

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2n peu enen!re par li*er aure chose que la possi*ili!o*enir sans effor ce qui plaH# l eise une concepion *ien!iffrene !e la li*er, une concepion hro6que qui es celle !e la

sa"esse commune# &a li*er ria*le ne se !fini pas par unrappor enre le !sir e la saisfacion, niais par un rappor enre lapense e lacion serai ou 7 fai li*re lhomme !on oues lesacions proc!eraien !un 5u"emen prala*le concernan la finquil se propose e lenchaHnemen !es moens propres 7 amenercee fin# Peu impore que les acions en elles-m'mes soien aisesou !ouloureuses, e peu impore m'me quelles soien couronnes

!e succ+s la !ouleur e lchec peuen ren!re lhommemalheureu, mais ne peuen pas lhumilier aussi lon"emps queces lui-m'me qui !ispose !e sa propre facul !a"ir# E !isposer !eses propres acions ne si"nifie nullemen a"ir ar*irairemen lesacions ar*iraires ne proc+!en !aucun 5u"emen, e ne peuen 7propremen parler 're appeles li*res# Bou 5u"emen pore surune siuaion o*5ecie, e par suie sur un issu !e ncessis#&homme ian ne peu en aucun cas cesser !'re enserr !eoues pars par une ncessi a*solumen inflei*le mais comme ilpense, il a le choi enre c!er aeu"lmen 7 lai"uillon par lequelelle le pousse !e lerieur, ou *ien se conformer 7 lareprsenaion inrieure quil sen for"e e ces en quoi consiselopposiion enre seriu!e e li*er# &es !eu ermes !e ceeopposiion ne son au rese que !es limies i!ales enre lesquellesse meu la ie humaine sans pouoir 5amais en aein!re aucune,

sous peine !e n're plus la ie# Nn homme serai compl+emenesclae si ous ses "eses proc!aien !une aure source que sapense, 7 saoir ou *ien les racions irraisonnes !u corps, ou *ienla pense !aurui lhomme primiif affam !on ous les *on!sson prooqus par les spasmes qui or!en ses enrailles, lesclaeromain perpuellemen en!u ers les or!res !un sureillan arm!un foue, lourier mo!erne qui raaille 7 la chaHne, approchen

!e cee con!iion misra*le# uan 7 la li*er compl+e, on peu en

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rouer un mo!+le a*srai !ans un pro*l+me !arihmique ou !e"omrie *ien rsolu car !ans un pro*l+me ous les lmens !e lasoluion son !onns, e lhomme ne peu aen!re !e secours que

!e son propre 5u"emen, seul capa*le !a*lir enre ces lmens lerappor qui consiue par lui-m'me la soluion cherche# &es efforse les icoires !e la mahmaique ne !passen pas le ca!re !e lafeuille !e papier, roaume !es si"nes e !es !essins une ieeni+remen li*re serai celle o/ oues les !ifficuls relles seprseneraien comme !es sores !e pro*l+mes, o/ oues lesicoires seraien comme !es soluions mises en acion# Bous les

lmens !u succ+s seraien alors !onns, ces-7-!ire connus emania*les comme son les si"nes !u mahmaicien pour o*enir lersula oulu, 7 suffirai !e mere ces lmens en rappor "rFce 7la !irecion mho!ique quimprimerai la pense non plus 7 !esimples rais !e plume, niais 7 !es mouemens effecifs e quilaisseraien leur marque !ans le mon!e# Pour mieu !ire,laccomplissemen !e nimpore quel oura"e consiserai en unecom*inaison !effors aussi consciene e aussi mho!ique que peul're la com*inaison !e chiffres par laquelle sop+re la soluion !unpro*l+me lorsquelle proc+!e !e la rfleion# &homme aurai alorsconsammen son propre sor en mains il for"erai 7 chaquemomen les con!iions !e sa propre eisence par un ace !e lapense# &e simple !sir, il es rai, ne le m+nerai 7 rien il nerecerai rien "rauiemen e m'me les possi*ilis !efforefficace seraien pour lui roiemen limies# ais le fai m'me !e

ne pouoir rien o*enir sans aoir mis en acion, pour le conqurir,oues les puissances !e la pense e !u corps, permerai 7lhomme !e sarracher sans reour 7 lemprise aeu"le !es passions#Nne ue claire !u possi*le e !e limpossi*le, !u facile e !u !ifficile,!es peines qui sparen le pro5e !e laccomplissemen efface seuleles !sirs insaia*les e les craines aines !e l7 e non !ailleursproc+!en la emprance e le coura"e, erus sans lesquelles la ie

nes quun honeu !lire# .u rese oue esp+ce !e eru a sa

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source !ans la renconre qui heure la pense humaine 7 unemai+re sans in!ul"ence e sans perfi!ie# 2n ne peu rien conceoir!e plus "ran! pour lhomme quun sor qui le mee !irecemen

au prises aec la ncessi nue, sans quil ai rien 7 aen!re que !esoi, e el que sa ie soi une perpuelle craion !e lui-m'me parlui-m'me# &homme es un 're *orn 7 qui il nes pas !onn !'re,comme le <ieu !es holo"iens, laueur !irec !e sa propreeisence mais lhomme poss!erai lquialen humain !e ceepuissance !iine si les con!iions marielles qui lui permeen!eiser aien eclusiemen lIure !e sa pense !iri"ean

leffor !e ses muscles# Belle serai la li*er ria*le#@ee li*er nes quun i!al, e ne peu pas plus se rouer

!ans une siuaion relle que la !roie parfaie ne peu 're racepar le craon# ais ce i!al sera uile 7 conceoir si nous pouonsaperceoir en m'me emps ce qui nous spare !e lui, e quellescirconsances peuen nous en loi"ner ou nous en approcher#&o*sacle qui apparaH le premier es consiu par la complei e

len!ue !e ce mon!e auquel nous aons affaire, complei een!ue qui !passen infinimen la pore !e nore espri# &es!ifficuls !e la ie relle ne consiuen pas !es pro*l+mes 7 noremesure elles son comme !es pro*l+mes !on les !onnes seraienen quani innom*ra*le, car la mai+re es !ou*lemen in!finie,eu "ar! e 7 leension e 7 la !iisi*ili# .ussi es-il impossi*le 7un espri humain !e enir compe !e ous les faceurs !on !pen!

le succ+s !e lacion en apparence la plus simple nimpore quellesiuaion laisse place 7 !es hasar!s sans nom*re, e les choseschappen 7 nore pense comme !es flui!es quon ou!raipren!re enre les !oi"s# <+s lors il sem*lerai que la pense nepuisse seercer que sur !e aines com*inaisons !e si"nes, e quelacion !oie se r!uire au Fonnemen le plus aeu"le# ais enfai il nen es pas ainsi# @eres nous ne pouons 5amais a"ir 7 coupsJr mais cela nimpore pas an quon pourrai le croire# 8ouspouons aismen supporer que les consquences !e nos acions

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!pen!en !e hasar!s inconr>la*les ce quil nous fau 7 ou prisousraire au hasar!, ce son nos acions elles-m'mes, e cela !emani+re 7 les soumere 7 la !irecion !e la pense# l suffi pour

cela que lhomme puisse conceoir une chaHne !inerm!iairesunissan les mouemens !on il es capa*le au rsulas quil euo*enir e il le peu souen, "rFce 7 la sa*ili relaie quipersise, 7 raers les aeu"les remous !e luniers, 7 lchelle !elor"anisme humain, e qui seule perme 7 ce or"anisme !esu*siser# @eres cee chaHne !inerm!iaires ne consiue 5amaisquun schma a*srai quan! on passe 7 lecuion, !es acci!ens

peuen 7 chaque insan inerenir pour !5ouer les plans lesmieu a*lis mais si linelli"ence a su la*orer clairemen le plana*srai !e lacion 7 ecuer, cela eu !ire quelle es arrie nonceres 7 liminer le hasar!, mais 7 lui faire une par circonscrie elimie, e, pour ainsi !ire, 7 le filrer, en classan par rappor 7 ceplan la masse in!finie !es acci!ens possi*les en quelques sries*ien !ermines# .insi lespri es impuissan 7 se reconnaHre !ansles remous innom*ra*les que formen en pleine mer le en eleau mais si on place au milieu !e ces remous un *aeau !onoiles e "ouernail soien !isposs !e elle ou elle mani+re, onpeu faire la lise !es acions quils peuen lui faire su*ir# Bous lesouils son ainsi, !une mani+re plus ou moins parfaie, comme !esinsrumens 7 !finir les hasar!s# &homme pourrai !e la soreliminer le hasar! sinon auour !e lui, !u moins en lui-m'me cepen!an cela m'me es un i!al inaccessi*le# &e mon!e es rop

ferile en siuaions !on la complei nous !passe pour quelinsinc, la rouine, le Fonnemen, limproisaion puissen 5amais cesser !e 5ouer un r>le !ans nos raau lhomme ne peuque resrein!re !e plus en plus ce r>le "rFce au pro"r+s !e lascience e !e la echnique# @e qui impore, ces que ce r>le soisu*or!onn e nemp'che pas la mho!e !e consiuer lFme m'me!u raail# l fau aussi quil apparaisse comme proisoire, e que

rouine e Fonnemen soien ou5ours consi!rs non pas comme

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!es principes !acion, mais comme !es pis-aller !esins 7 com*lerles lacunes !e la pense mho!ique ces 7 quoi les hpoh+sesscienifiques nous ai!en puissammen, en nous faisan conceoir

les phnom+nes 7 moii connus comme r"is par !es lois analo"ues7 celles qui !erminen les phnom+nes les plus clairemencompris# E m'me l7 o/ nous ne saons rien, nous pouons encoresupposer que !e sem*la*les lois sappliquen cela suffi pourliminer, 7 !fau !e li"norance, le senimen !u ms+re, e nousfaire compren!re que nous ions !ans un mon!e o/ lhomme ne!oi aen!re !e miracles que !e soi#

l es cepen!an une source !e ms+re que nous ne pouonsliminer, e qui nes aure que nore propre corps# &er'mecomplei !es phnom+nes iau peu peu-'re 'repro"ressiemen !*rouille, ou au moins !ans une cerainemesure mais une om*re impnra*le eneloppera ou5ours lerappor imm!ia qui lie nos penses 7 nos mouemens# <ans ce!omaine nous ne pouons conceoir aucune ncessi, !u fai m'me

que nous ne pouons pas !erminer !es chaHnons inerm!iaires au rese la noion !e ncessi, elle que la pense humaine la forme,nes propremen applica*le qu7 la mai+re# 2n ne peu m'merouer !ans les phnom+nes en quesion, 7 !fau !une ncessiclairemen concea*le, une r"ulari m'me approimaie# Parfoisles racions !u corps ian son compl+emen ran"+res 7 lapense parfois, mais raremen, elles en ecuen simplemen les

or!res plus souen elles accomplissen ce que lFme a !sir sansque celle-ci prenne aucune par souen aussi ellesaccompa"nen les Iu forms par lFme sans correspon!re!aucune mani+re !aures fois encore elles prc+!en les penses#.ucun classemen nes possi*le# @es pourquoi, lorsque lesmouemens !u corps ian 5ouen le premier r>le !ans la lueconre la naure, la noion m'me !e ncessi peu !ifficilemen seformer en cas !e succ+s la naure sem*le o*ir ou complaireimm!iaemen au !sirs, e, en cas !chec, les repousser# @es ce

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qui a lieu !ans les acions accomplies ou sans insrumens ou aec!es insrumens si *ien a!aps au mem*res ians quils ne fon"u+re quen prolon"er les mouemens naurels# 2n peu

compren!re ainsi que les primiifs, mal"r leur ha*ile er'me 7accomplir ou ce !on ils on *esoin pour su*siser, se reprsenenle rappor enre lhomme e le mon!e sous laspec non !u raail,mais !e la ma"ie# Enre eu e le rseau !e ncessis qui consiuela naure e !fini les con!iions relles !e leisence sinerposen!+s lors comme un cran oues sores !e caprices msrieu 7 lamerci !esquels ils croien se rouer e si peu oppressie que

puisse 're la soci quils formen, ils nen son pas moins esclaespar rappor 7 ces caprices ima"inaires, souen inerprs!ailleurs par !es pr'res e !es sorciers en chair e en os# @escroances surien sous forme !e supersiions, e, conrairemen7 ce que nous aimons 7 penser, aucun homme nen escompl+emen !"a" mais leur emprise per! sa force 7 mesureque, !ans la lue conre la naure, le corps ian passe au secon!plan e les insrumens ineres au premier# @es le cas lorsque lesinsrumens, cessan !e se mo!eler sur la srucure !e lor"anismehumain, le conrai"nen au conraire 7 a!aper ses mouemens 7leur forme# <+s lors il n a plus aucune correspon!ance enre les"eses 7 ecuer e les passions la pense !oi se sousraire au!sir e 7 la craine, e sappliquer uniquemen 7 a*lir un rapporeac enre les mouemens imprims au insrumens e le *upoursuii# &a !ocili !u corps en pareil cas es une esp+ce !e

miracle, mais un miracle !on la pense na pas 7 enir compe lecorps, ren!u comme flui!e par lha*iu!e, selon la *elle epression!e Ce"el, fai simplemen passer !ans les insrumens lesmouemens conçus par lespri# &aenion se pore eclusiemensur les com*inaisons formes par les mouemens !e la mai+reinere, e la noion !e ncessi apparaH !ans sa pure, sans aucunmlan"e !e ma"ie# Par eemple, sur erre e por par les !sirs e

les craines qui meuen ses 5am*es pour lui, lhomme se roue

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souen aoir pass !un lieu 7 un aure sans saoir commen surmer au conraire, comme les !sirs e les craines non pas prise surle *aeau, il fau perpuellemen ruser e com*iner, !isposer oiles

e "ouernail, ransformer la pousse !u en par un enchaHnemen!arifices qui ne peu 're lIure que !une pense luci!e# 2n nepeu pas r!uire eni+remen le corps humain 7 ce r>le!inerm!iaire !ocile enre la pense e les insrumens, niais onpeu l r!uire !e plus en plus ces 7 quoi conri*ue chaquepro"r+s !e la echnique#

ais, par malheur, quan! m'me on arrierai 7 soumere

sricemen e 5usque !ans le !ail ous les raau sans ecepion 7la pense mho!ique, un nouel o*sacle 7 la li*er sur"iraiaussi>, 7 cause !e la profon!e !iffrence !e naure qui spare laspculaion horique e lacion# En rali, 7 n a rien !e communenre la rsoluion !un pro*l+me e lecuion !un raail m'meparfaiemen mho!ique, enre lenchaHnemen !es noions elenchaHnemen !es mouemens# @elui qui saaque 7 une !ifficul

!or!re horique proc+!e en allan !u simple au complee, !u clair7 lo*scur les mouemens !u raailleur ne son pas, eu, plussimples ou plus clairs les uns que les aures, mais simplemen ceuqui prc+!en, son la con!iion !e ceu qui suien# Par ailleurs lapense rassem*le le plus souen ce que lecuion !oi sparer, ouspare ce que lecuion !oi unir# @es pourquoi, lorsquun raailquelconque prsene 7 la pense !es !ifficuls non imm!iaemen

surmona*les, il es impossi*le !unir leamen !e ces !ifficuls elecuion !u raail lespri !oi !a*or! rsou!re le pro*l+mehorique par ses proc!s propres, e ensuie la soluion peu 'reapplique 7 lacion# 2n ne peu !ire en pareil cas que lacion soi 7propremen parler mho!ique elle es conforme 7 la mho!e, cequi es *ien !iffren# &a !iffrence es capiale car celui quiapplique la mho!e na pas *esoin !e la conceoir au momen o/ illapplique# Oien plus, sil sa"i !e choses compliques, il ne le peu,quan! il laurai la*ore lui-m'me car laenion, ou5ours

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conraine !e se porer sur le momen prsen !e lecuion, nepeu "u+re em*rasser en m'me emps lenchaHnemen !e rappors!on !pen! lensem*le !e lecuion# <+s lors ce qui es ecu,

ce nes pas une pense, ces un schma a*srai in!iquan une suie!e mouemens, e aussi peu pnra*le 7 lespri, au momen !elecuion, quune recee !ue 7 la simple rouine ou un riema"ique# Par ailleurs une seule e m'me concepion es applica*le,aec ou sans mo!ificaions !e !ail, un nom*re in!fini !e fois car*ien que la pense em*rasse !un coup la -srie !es applicaionspossi*les !une mho!e, lhomme nes pas !ispens pour auan !e

les raliser une par une oues les fois que ces ncessaire# .insi 7un seul clair !e pense correspon! une quani illimie !acionsaeu"les# l a !e soi que ceu qui repro!uisen in!finimenlapplicaion !e elle ou elle mho!e !e raail ne se son souen 5amais !onn la peine !e la compren!re il arrie au resefrquemmen que chacun !eu ne soi char" que !une parie !elecuion, ou5ours la m'me, cepen!an que ses compa"nons fonle rese# <+s lors on se roue en prsence !une siuaionpara!oale 7 saoir quil a !e la mho!e !ans les mouemens!u raail, mais non pas !ans la pense !u raailleur# 2n !irai quela mho!e a ransfr son si+"e !e lespri !ans la mai+re# @es ce!on les machines auomaiques offren la plus frappane ima"e# <umomen que la pense qui a la*or une mho!e !acion na pas*esoin !inerenir !ans lecuion, on peu confier, ceeecuion 7 !es morceau !e mal aussi *ien e mieu qu7 !es

mem*res ians e on se roue ainsi !ean le specacle ran"e!e machines o/ la mho!e ses si parfaiemen crisallise enmal quil sem*le que ce soi elles qui pensen, e les hommesaachs 7 leur serice qui soien r!uis 7 la !auomaes# .urese cee opposiion enre lapplicaion e linelli"ence !e lamho!e se reroue, a*solumen i!enique, !ans le ca!re m'me !ela pure horie# Pour pren!re un eemple simple, il es ou 7 fai

impossi*le, au momen o/ lon fai une !iision !ifficile, !aoir la

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horie !e la !iision prsene 7 lespri e cela non seulemenparce que cee horie, qui repose sur le rappor !e la !iision 7 lamuliplicaion, es !une ceraine complei, mais surou parce

quen ecuan chacune !es opraions parielles au *ou!esquelles la !iision es accomplie, on ou*lie que les chiffresreprsenen an> !es unis, an> !es !i%aines, an> !escenaines# &es si"nes se com*inen selon les lois !es choses quilssi"nifien mais, faue !e pouoir conserer le rappor !e si"ne 7si"nifi perpuellemen prsen 7 lespri, on les manie comme silsse com*inaien !apr+s leurs propres lois e !e ce fai les

com*inaisons !eiennen ininelli"i*les, ce qui eu !ire quellessaccomplissen auomaiquemen# &e carac+re machinal !esopraions arihmiques es illusr par leisence !e machines 7comper mais un compa*le aussi nes pas aure chose quunemachine 7 comper imparfaie e malheureuse# &a mahmaique nepro"resse quen raaillan sur les si"nes, en lar"issan leursi"nificaion, en cran !es si"nes !e si"nes ainsi les lerescouranes !e lal"+*re reprsenen !es quanis quelconques, oum'me !es opraions iruelles, comme ces le cas pour les aleursn"aies !aures leres reprsenen !es foncions al"*riques,e ainsi !e suie# @omme 7 chaque a"e, si lon peu ainsi parler, onen arrie inia*lemen 7 per!re !e ue le rappor !e si"ne 7si"nifi, les com*inaisons !e si"nes, *ien que ou5oursri"oureusemen mho!iques, !eiennen *ien ie impnra*les 7la pense# l neise pas !e machine al"*rique saisfaisane, *ien

que plusieurs enaies aien faies !ans ce sens mais lescalculs al"*riques nen son pas moins le plus souen aussiauomaiques que le raail !u compa*le# 2u pour mieu !ire ils leson plus, en ce sens quils le son, en quelque sore,esseniellemen# .pr+s aoir fai une !iision, on peu ou5oursrflchir sur elle, en ren!an au si"nes leur si"nificaion, 5usqu7 cequon ai compris le pourquoi !e chaque parie !e lopraion mais

il nen es pas !e m'me en al"+*re, o/ les si"nes, 7 force !'re

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manis e com*ls enre eu en an que els, finissen par fairepreue !une efficaci !on leur si"nificaion ne ren! pas compe#Bels son, par eemple, les si"nes e e i en les manian

conena*lemen, on aplani mereilleusemen oues sores !e!ifficuls, e noammen si on les com*ine !une ceraine mani+reaec (en "rec), on arrie 7 laffirmaion que la qua!raure !u cerclees impossi*le cepen!an aucun espri au mon!e ne conçoi quelrappor les quanis, si on peu les nommer ainsi, que !si"nen cesleres peuen aoir aec le pro*l+me !e la qua!raure !u cercle#&e calcul me les si"nes en rappor sur le papier, sans que les o*5es

si"nifis soien en rappor !ans lespri !e sore que la quesionm'me !e la si"nificaion !es si"nes fini par ne plus rien ouloir!ire# 2n se roue ainsi aoir rsolu un pro*l+me par une sore !ema"ie, sans que lespri ai mis en rappor les !onnes e la soluion#<+s lors l7 aussi, comme !ans le cas !e la machine auomaique, lamho!e sem*le aoir pour !omaine les choses au lieu !e la pense seulemen, en loccurrence, les choses ne son pas !es morceau !emal, !es rais sur !u papier *lanc# @es ainsi quun, saan a pu!ire R « on craon en sai plus que moi# $ l a !e soi que lesmahmaiques suprieures ne son pas un pur pro!ui !elauomaisme, e que la pense e m'me le "nie on eu par e onpar 7 leur la*oraion il en rsule un eraor!inaire mlan"e!opraions aeu"les aec !es clairs !e pense mais l7 o/ lapense ne !omine pas ou, elle 5oue ncessairemen un r>lesu*or!onn# E plus le pro"r+s !e la science accumule les

com*inaisons oues faies !e si"nes, plus la pense es crase,impuissane 7 faire linenaire !es noions quelle manie# Oienenen!u, le rappor !es formules ainsi la*ores aec lesapplicaions praiques !on elles son suscepi*les es, lui aussi,souen ou 7 fai impnra*le 7 la pense, e, !e ce fai, apparaHcomme aussi forui que lefficaci !une formule ma"ique# &eraail se roue en pareil cas auomaique pour ainsi !ire 7 la

!eui+me puissance ce nes pas seulemen lecuion, ces aussi

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lla*oraion !e la mho!e !e raail qui saccompli sans 're!iri"e par la pense# 2n pourrai conceoir, 7 ire !e limiea*sraie, une ciilisaion o/ oue acii humaine, !ans le

!omaine !u raail comme !ans celui !e la spculaion horique,serai soumise 5usque !ans le !ail 7 une ri"ueur ouemahmaique, e cela sans quaucun 're humain comprenne quoique ce soi 7 ce quil ferai la noion !e ncessi serai alorsa*sene !e ous les espris, e cela !une mani+re ou auremenra!icale que che% les peupla!es primiies !on nos sociolo"uesaffirmen quelles i"noren la lo"ique#

Par opposiion, le seul mo!e !e pro!ucion pleinemen li*reserai celui o/ la pense mho!ique se rouerai 7 lIure ou aucours !u raail# &es !ifficuls 7 aincre !eraien 're si ariesque 5amais il ne fJ possi*le !appliquer !es r+"les oues faies nonceres que le r>le !es connaissances acquises !oie 're nul mais fifau que le raailleur soi o*li" !e ou5ours "ar!er prsene 7lespri la concepion !irecrice !u raail quil ecue, !e mani+re

7 pouoir lappliquer inelli"emmen 7 !es cas pariculiers ou5oursnoueau# Nne elle prsence !espri a naurellemen pourcon!iion que cee flui!i !u corps que pro!uisen lha*iu!e elha*ile aei"ne un !e"r for le# l fau aussi que oues lesnoions uilises au cours !u raail soien asse% lumineuses pourpouoir 're oques ou eni+res en un clin !Iil il !pen! !e lasouplesse plus ou moins "ran!e !e linelli"ence, mais plus encore

!e la oie plus ou moins !irece par laquelle une noion ses forme!ans lespri, que la mmoire puisse conserer la noion elle-m'meou seulemen la formule qui lui serai !eneloppe# Par ailleurs ila !e soi que le !e"r !e complicaion !es !ifficuls 7 rsou!re ne!oi 5amais 're rop le, sous peine !a*lir une coupure enre lapense e lacion# Oien enen!u un el i!al ne pourra 5amais 'repleinemen ralisa*le on ne peu pas ier, !ans la ie praique,!accomplir !es acions quil soi impossi*le !e compren!re aumomen o/ on les accompli, soi quil faille se fier 7 !es r+"les

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oues faies ou *ien 7 linsinc, au Fonnemen, 7 la rouine# aison peu !u moins lar"ir peu 7 peu le !omaine !u raail luci!e, ecela peu-'re in!finimen# l suffirai 7 cee fin que lhomme isF

non plus 7 en!re in!finimen ses connaissances e son pouoir,mais plu> 7 a*lir, aussi *ien !ans lu!e que !ans le raail, uncerain quili*re enre lespri e lo*5e auquel lespri sapplique#

ais il eise encore un aure faceur !e seriu!e ces pourchacun leisence !es aures hommes# E m'me, 7 *ien re"ar!er,ces 7 propremen parler le seul faceur !e seriu!e lhomme seulpeu asserir lhomme# &es primiifs m'mes ne seraien pas esclaes

!e la naure sils n lo"eaien !es 'res ima"inaires analo"ues 7lhomme, e !on les olons son !ailleurs inerpres par !eshommes# En ce cas comme !ans ous les aures, ces le mon!eerieur qui es la source !e la puissance mais si !erri+re lesforces infinies !e la naure il n aai pas, soi par ficion, soi enrali, !es olons !iines ou humaines, la naure pourrai *riserlhomme e non pas lhumilier# &a mai+re peu !menir les

prisions e ruiner les effors, elle nen !emeure pas moins inere,faie pour 're conçue e manie !u !ehors mais on ne peu 5amaisni pnrer ni manier !u !ehors la pense humaine# <ans la mesureo/ le sor !un homme !pen! !aures hommes, sa propre iechappe non seulemen 7 ses mains, mais aussi 7 son inelli"ence le 5u"emen e la rsoluion non plus rien 7 quoi sappliquer au lieu!e com*iner e !a"ir, il fau sa*aisser 7 supplier ou 7 menacer e

lFme om*e !ans !es "ouffres sans fon! !e !sir e !e craine, car iln a pas !e limies au saisfacions e au souffrances quunhomme peu receoir !es aures hommes# @ee !pen!anceailissane nes pas le fai !es opprims seuls, mais au m'me irequoique !e mani+res !iffrenes, !es opprims e !es puissans#@omme lhomme puissan ne i que !e ses esclaes, leisence !unmon!e inflei*le lui chappe presque eni+remen ses or!res luiparaissen conenir en eu-m'mes une efficaci msrieuse ilnes 5amais capa*le 7 propremen parler !e ouloir, niais es en

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proie 7 !es !sirs auquels 5amais la ue claire !e la ncessi neien apporer une limie# @omme il ne conçoi pas !aure mho!e!acion que !e comman!er, quan! il lui arrie, comme cela es

inia*le, !e comman!er en ain, 7 passe ou !un coup !usenimen !une puissance a*solue au senimen !une impuissancera!icale, ainsi quil arrie souen !ans les r'es e les crainesson alors !auan plus acca*lanes quil sen coninuellemen surlui la menace !e ses riau# uan au esclaes, ils son, eu,coninuellemen au prises aec la mai+re seulemen leur sor!pen! non !e cee mai+re quils *rassen, mais !e maHres au

caprices !esquels on ne peu assi"ner ni lois ni limies#ais ce serai encore peu !e chose !e !pen!re !'res qui,

*ien quran"ers, son !u moins rels, e quon peu sinonpnrer, !u moins oir, enen!re, !einer par analo"ie aec soi-m'me# En rali, !ans oues les socis oppressies, un hommequelconque, 7 quelque ran" quil se roue, !pen! non seulemen!e ceu qui son placs au-!essus ou au-!essous !e lui, mais aan

ou !u 5eu m'me !e la ie collecie, 5eu aeu"le qui !ermine seulles hirarchies sociales e peu impore 7 ce "ar! que la puissancelaisse apparaHre son ori"ine esseniellemen collecie ou *iensem*le lo"er !ans cerains in!ii!us !ermins comme la eru!ormiie !ans lopium# 2r sil a au mon!e quelque chose!a*solumen a*srai, !a*solumen msrieu, !inaccessi*le ausens e 7 la pense, ces la collecii lin!ii!u qui en es mem*re

ne peu, sem*le--il, laein!re ni la saisir par aucune ruse, pesersur elle par aucun leier il se sen is-7-is !elle !e lor!re !elinfinimen pei# Si les caprices !un in!ii!u apparaissen 7 ousles aures comme ar*iraires, les secousses !e la ie colleciesem*len l're 7 la !eui+me puissance# .insi enre lhomme e ceuniers qui lui es assi"n par le sor comme lunique mai+re !e sapense e !e son acion, les rappors !oppression e !e seriu!eplacen !une mani+re permanene lcran impnra*le !elar*iraire humain# uoi !onnan si au lieu !i!es on ne

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renconre "u+re que !es opinions, au heu !acion une a"iaionaeu"le D 2n ne pourrai se reprsener la possi*ili !un pro"r+squelconque au seul rai sens !e ce mo, ces-7-!ire un pro"r+s !ans

lor!re !es aleurs humaines, que si lon pouai conceoir 7 ire !elimie i!ale une soci qui armerai lhomme conre le mon!e sanslen -sparer#

Pas plus que lhomme nes fai pour 're# le 5oue !une naureaeu"le, il nes fai pour 're le 5oue !es colleciis aeu"les quilforme aec ses sem*la*les mais pour cesser !'re lir 7 la sociaussi passiemen quune "oue !eau 7 la mer, il fau!rai quil

puisse e la connaHre e a"ir sur elle# <ans ous les !omaines, il esrai, les forces collecies !passen infinimen les forcesin!ii!uelles ainsi lon ne peu pas plus facilemen conceoir unin!ii!u !isposan m'me !une porion !e la ie collecie quuneli"ne sallon"ean par la!!iion !un poin# @es l7 !u moinslapparence mais en rali il a une ecepion e une seule, 7saoir le !omaine !e la pense# En ce qui concerne la pense, le

rappor es reourn l7 lin!ii!u !passe la collecii auan quequelque chose !passe rien, car la pense ne se forme que !ans unespri se rouan seul en face !e lui-m'me les colleciis nepensen poin# l es rai que la pense ne consiue nullemen uneforce par elle-m'me# .rchim+!e a u, !i-on, par un sol!a ire e si on laai mis 7 ourner une meule sous le foue !un sureillan!esclaes, il aurai ourn eacemen !e la m'me mani+re que

lhomme le plus pais# <ans la mesure o/ la pense plane au-!essus!e la m'le sociale, elle peu 5u"er, mais non pas ransformer#Boues les forces son marielles lepression !e force spiriuellees esseniellemen conra!icoire la pense ne peu 're une forceque !ans la mesure o/ elle es mariellemen in!ispensa*le# Poureprimer la m'me i!e sous un aure aspec, lhomme na rien!esseniellemen in!ii!uel, na rien qui lui soi a*solumen propre,si ce nes la facul !e penser e cee soci !on il !pen!roiemen 7 chaque insan !e son eisence !pen! en reour

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quelque peu !e lui !+s le momen o/ elle a *esoin quil pense# @arou le rese peu 're impos !u !ehors par la force, compris lesmouemens !u corps, mais rien au mon!e ne peu conrain!re un

homme 7 eercer sa puissance !e pense, ni lui sousraire leconr>le !e sa propre pense# Si lon a *esoin quun esclae pense, ilau mieu lFcher le foue sinon lon a *ien peu !e chances!o*enir !es rsulas !e *onne quali# .insi, si lon eu former,!une mani+re puremen horique, la concepion !une soci o/la ie collecie serai soumise au hommes consi!rs en anquin!ii!us au lieu !e se les soumere, il fau se reprsener une

forme !e ie marielle !ans laquelle ninerien!raien que !eseffors eclusiemen !iri"s par la pense claire, ce quiimpliquerai que chaque raailleur ai lui-m'me 7 conr>ler, sansse rfrer 7 aucune r+"le erieure, non seulemen la!apaion !eses effors aec loura"e 7 pro!uire, mais encore leur coor!inaionaec les effors !e ous les aures mem*res !e la collecii# &aechnique !erai 're !e naure 7 mere perpuellemen 7lIure la rfleion mho!ique lanalo"ie enre les echniques !es!iffrens raau !erai 're asse% roie e la culure echniqueasse% en!ue pour que chaque raailleur se fasse une i!e nee !eoues les spcialis la coor!inaion !erai sa*lir !unemani+re asse% simple pour que chacun en ai perpuellemen uneconnaissance prcise, en ce qui concerne la coopraion !esraailleurs aussi *ien que les chan"es !es pro!uis lescolleciis ne seraien 5amais asse% en!ues pour !passer la

pore !un espri humain la communau !es inr's serai asse%i!ene pour effacer les rialis e comme chaque in!ii!u seraien a !e conr>ler lensem*le !e la ie collecie, celle-ci seraiou5ours conforme 7 la olon "nrale# &es priil+"es fon!s surlchan"e !es pro!uis, les secres !e la pro!ucion ou lacoor!inaion !es raau se roueraien auomaiquemen a*olis#&a foncion !e coor!onner nimpliquerai plus aucune puissance,

puisquun conr>le coninuel eerc par chacun ren!rai oue

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!cision ar*iraire impossi*le# <une mani+re "nrale la!pen!ance !es hommes les uns is-7-is !es aures nimpliqueraiplus que leur sor se roue lir 7 lar*iraire, e elle cesserai

!inro!uire !ans la ie humaine quoi que ce soi !e msrieu,puisque chacun serai en a !e conr>ler lacii !e ous lesaures en faisan appel 7 sa seule raison# l n a quune seule em'me raison pour ous les hommes ils ne !eiennen ran"ers eimpnra*les les uns au aures que lorsquils sen caren ainsiune soci o/ oue la ie marielle aurai pour con!iionncessaire e suffisane que chacun eerce sa raison pourrai 're

ou 7 fai ransparene pour chaque espri# uan au simulanncessaire pour surmoner les fai"ues, les !ouleurs e les !an"ers,chacun le rouerai !ans le !sir !o*enir lesime !e sescompa"nons, niais plus encore en lui-m'me pour les raau quison !es craions !e lespri, la conraine erieure, !eenueinuile e nuisi*le, es remplace par une sore !e conraineinrieure le specacle !e loura"e inache aire lhomme li*reaussi puissammen que le foue pousse lesclae# Nne elle sociserai seule une soci !hommes li*res, "au e fr+res# &eshommes seraien 7 rai !ire pris !ans !es liens collecifs, maiseclusiemen en leur quali !hommes ils ne seraien 5amaisrais les uns par les aures comme !es choses# @hacun errai enchaque compa"non !e raail un aure soi-m'me plac 7 un aurepose, e laimerai comme le eu la maime an"lique# .insi lonposs!erai en plus !e la li*er un *ien plus prcieu encore car si

rien nes plus o!ieu que lhumiliaion e lailissemen !e lhommepar lhomme, rien nes si *eau ni si !ou que lamii#

@e a*leau, consi!r en lui-m'me, es si possi*le plus loi"nencore !es con!iions relles !e la ie humaine que la ficion !elF"e !or# ais 7 la !iffrence !e cee ficion il peu serir, en anqui!al, !e poin !e rep+re pour lanalse e lapprciaion !esformes sociales relles# &e a*leau !une ie sociale a*solumenoppressie e soumean ous les in!ii!us au 5eu !un mcanisme

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aeu"le ai lui aussi puremen horique lanalse qui siueraiune soci par rappor 7 ces !eu a*leau serrerai !57 !e pluspr+s la rali, ou en !emeuran r+s a*sraie# l apparaH ainsi une

nouelle mho!e !analse sociale qui nes pas celle !e ar, *ienquelle pare, comme le oulai ar, !es rappors !e pro!ucion mais au lieu que ar, !on la concepion rese !ailleurs peuprcise sur ce poin, sem*le aoir oulu ran"er les mo!es !epro!ucion en foncion, !u ren!emen, on les analserai enfoncion !es rappors enre la pense e lacion# l a !e soi quunel poin !e ue nimplique nullemen que lhumani ai olu, au

cours !e lhisoire, !es formes les moins conscienes au formes lesplus conscienes !e la pro!ucion la noion !e pro"r+s esin!ispensa*le 7 quiconque cherche 7 for"er !aance laenir, maiselle ne peu qu"arer lespri quan! on u!ie le pass# l fau alors  su*siuer la noion !une chelle !es aleurs conçue en !ehors !uemps niais il nes pas non plus possi*le !e !isposer les !iersesformes sociales en srie sur une elle chelle# @e que lon peu faire,ces rapporer 7 une sem*la*le chelle el ou el aspec !e la iesociale prise 7 une poque !ermine# l es asse% clair que lesraau !iff+ren rellemen enre eu par quelque chose qui ne serappore ni au *ien-'re, ni au loisir, ni 7 la scuri, e qui pouranien au cIur !e ou homme un p'cheur qui lue conre les flose le en sur son pei *aeau, *ien quil souffre !u froi!, !e lafai"ue, !u manque !e loisir e m'me !e sommeil, !u !an"er, !unnieau !e ie primiif, a un sor plus enia*le que lourier qui

raaille 7 la chaHne, pouran mieu para" sur presque ous cespoins# @es que son raail ressem*le *eaucoup plus au raail !unhomme li*re, quoique la rouine e limproisaion aeu"le aienune par parfois asse% lar"e# &arisan !u moen F"e occupe lui aussi,!e ce poin !e ue, une place asse% honora*le, *ien que le « our !emain $ qui 5oue un si "ran! r>le !ans ous les raau fais 7 la mainsoi !ans une lar"e mesure quelque chose !aeu"le quan 7

lourier pleinemen qualifi form par la echnique !es emps

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mo!ernes, il es peu-'re ce qui ressem*le le plus au raailleurparfai# 2n roue !es !iffrences analo"ues !ans lacion collecie une quipe !e raailleurs 7 la chaHne sureills par un conremaHre

es un rise specacle, au lieu quil es *eau !e oir une poi"ne!ouriers !u *Fimen, arr's par une !ifficul, rflchir chacun!e son c>, in!iquer !iers moens !acion, e appliquerunanimemen la mho!e conçue par lun !eu, lequel peuin!iffremmen aoir ou ne pas aoir une auori officielle sur lesaures# <ans !e pareils momens lima"e !une collecii li*reapparaH presque pure# uan au rappor enre la naure !u raail

e la con!iion !u raailleur, il es i!en, lui aussi, !+s quon 5eeun coup !Iil sur lhisoire ou sur la soci acuelle m'me lesesclaes aniques aien rais aec "ar!s lorsquon les emploaicomme m!ecins ou comme p!a"o"ues# ais oues ces remarquesne poren encore que sur !es !ails# Nne mho!e qui permerai!a*ouir 7 !es ues !ensem*le concernan les !iersesor"anisaions sociales en foncion !es noions !e seriu!e e !eli*er serai plus prcieuse#

l fau!rai ou !a*or! !resser quelque chose comme unecare !e la ie sociale, care !ans laquelle seraien in!iqus lespoins o/ il es in!ispensa*le que la pense seerce, e par suie, silon peu ainsi parler, les %ones !influence !e lin!ii!u sur lasoci# 2n peu !isin"uer rois mani+res !on la pense peuinerenir !ans la ie sociale elle peu la*orer !es spculaions

puremen horiques, !on !es echniciens appliqueron ensuie lesrsulas elle peu seercer !ans lecuion elle peu seercer!ans le comman!emen e la !irecion# <ans ous les cas, il ne sa"ique !un eercice pariel e pour ainsi !ire muil !e la pense,puisque 5amais lespri n em*rasse pleinemen son o*5e maisces asse% pour que ceu qui son o*li"s !e penser lorsquilssacquien !e leur foncion sociale conseren mieu que lesaures la forme humaine# @ela nes pas rai seulemen !esopprims, mais !e ous les !e"rs !e lchelle sociale# <ans une

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soci fon!e sur loppression, ce ne son pas seulemen les fai*les,mais aussi les plus puissans qui son asseris au ei"encesaeu"les !e la ie collecie, e il a amoin!rissemen !u cIur e !e

lespri che% les uns comme che% les aures, *ien que !e mani+re!iffrene or si lon oppose !eu couches sociales oppressies ellesque, par eemple, les cioens !.h+nes e la *ureaucraiesoiique, on roue une !isance au moins aussi "ran!e quenreun !e nos ouriers qualifis e un esclae "rec# uan au con!iionsselon lesquelles la pense a plus ou moins par 7 leercice !upouoir, il serai facile !e les a*lir !apr+s le !e"r !e

complicaion e !en!ue !es affaires, le carac+re "nral !es!ifficuls 7 rsou!re e la rpariion !es foncions# .insi lesmem*res !une soci oppressie ne se !isin"uen pas seulemen!apr+s le lieu plus le ou plus *as o/ ils se rouen accrochs aumcanisme social, mais aussi par le carac+re plus conscien ou pluspassif !e leurs rappors aec lui, e cee secon!e !isincion, plusimporane que la premi+re, es sans lien !irec aec elle# uan 7linfluence que les hommes char"s !e foncions sociales soumises 7la !irecion !e leur propre inelli"ence peuen eercer sur lasoci !on ils fon parie, elle !pen!, *ien enen!u, !e la nauree !e limporance !e ces foncions il serai for inressan !epoursuire lanalse 5usquau !ail sur ce poin, mais aussi for!ifficile# Nn aure faceur r+s imporan !es relaions enreloppression sociale e les in!ii!us es consiu par les faculs !econr>le plus ou moins en!ues que peuen eercer, sur les

!ierses foncions qui consisen esseniellemen 7 coor!onner, leshommes qui nen son pas inesis il es clair que plus ces foncionschappen au conr>le, plus la ie collecie es crasane pourlensem*le !es in!ii!us# l fau enfin enir compe !u carac+re !esliens qui mainiennen lin!ii!u !ans la !pen!ance marielle !ela soci qui lenoure ces liens son an> plus lFches e an>plus rois, e il peu s rouer !es !iffrences consi!ra*les,

selon quun homme es plus ou moins conrain, 7 chaque momen

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!e son eisence, !e se ourner ers aurui pour aoir les moens !econsommer, les moens !e pro!uire, e se prserer !es prils# Pareemple un ourier qui poss+!e un 5ar!in asse% "ran! pour

lapproisionner en l"umes es plus in!pen!an que ceu !e sescamara!es qui !oien !eman!er oue leur nourriure aumarchan!s un arisan qui poss+!e ses ouils es plus in!pen!anquun ourier !usine !on les mains !eiennen inuiles lorsquilplaH au paron !e lui reirer lusa"e !e sa machine# uan 7 la!fense conre les !an"ers, la siuaion !e lin!ii!u 7 ce "ar!!pen! !u mo!e !e com*a que praique la soci o/ il se roue

l7 o/ le com*a es le monopole !es mem*res !une ceraine couchesociale, la scuri !e ous les aures !pen! !e ces priil"is l7 o/la puissance !es armemens e le carac+re collecif !u com*a!onnen le monopole !e la force miliaire au pouoir cenral, celui-ci !ispose 7 son "r !e la scuri !es cioens# En rsum la socila moins mauaise es celle o/ le commun !es hommes se roue leplus souen !ans lo*li"aion !e penser en a"issan, a les plus"ran!es possi*ilis !e conr>le sur lensem*le !e la ie collecie eposs+!e le plus !in!pen!ance# .u rese les con!iions ncessairespour !iminuer le poi!s oppressif !u mcanisme social se conrarienles unes les aures !+s que ceraines limies son !passes ainsi ilne sa"i pas !e saancer aussi loin que possi*le !ans une !irecion!ermine, mais, ce qui es *eaucoup plus !ifficile, !e rouer uncerain quili*re opimum#

&a concepion puremen n"aie !un affai*lissemen !eloppression sociale ne peu par elle-m'me !onner un o*5ecif au"ens !e *onne olon# l es in!ispensa*le !e se faire au moins unereprsenaion a"ue !e la ciilisaion 7 laquelle on souhaie quelhumani parienne e peu impore que cee reprsenaionienne plus !e la simple r'erie que !e la pense ria*le# Si lesanalses prc!enes son correces, la ciilisaion la pluspleinemen humaine serai celle qui aurai le raail manuel pourcenre, celle o/ le raail manuel consiuerai la supr'me aleur# l

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ne sa"i !e rien !e pareil 7 la reli"ion !e la pro!ucion qui r"naien .mrique pen!an la prio!e !e prospri, qui r+"ne en =ussie!epuis le plan quinquennal car cee reli"ion a pour o*5e ria*le

les pro!uis !u raail e non le raailleur, les choses e nonlhomme# @e nes pas par son rappor aec ce quil pro!ui que leraail manuel !oi !eenir la aleur la plus haue, mais par sonrappor aec lhomme qui lecue il ne !oi pas 're lo*5e!honneurs ou !e rcompenses, mais consiuer pour chaque 'rehumain ce !on il a *esoin le plus esseniellemen pour que sa ieprenne par elle-m'me un sens e une aleur 7 ses propres eu#

'me !e nos 5ours, les aciis quon nomme !sinresses, sporou m'me ar ou m'me pense, narrien peu-'re pas 7 !onnerlquialen !e ce que lon proue 7 se mere !irecemen auprises aec le mon!e par un raail non machinal# =im*au! seplai"nai que « nous ne sommes pas au mon!e $ e que « la raie iees a*sene $ en ces momens !e 5oie e !e plniu!eincompara*les on sai par clairs que la raie ie es l7, on prouepar ou son 're que le mon!e eise e que lon es au mon!e#'me la fai"ue phsique narrie pas 7 !iminuer la puissance !e cesenimen, mais plu>, an quelle nes pas ecessie, ellelau"mene# Sil en peu 're ainsi 7 nore poque, quellemereilleuse plniu!e !e ie ne pourrai-on pas aen!re !uneciilisaion o/ le raail serai asse% ransform pour eercerpleinemen oues les faculs, pour consiuer lace humain parecellence D l !erai alors se rouer au cenre m'me !e la culure#

8a"u+re la culure ai consi!re par *eaucoup comme une fin ensoi, e !e nos 5ours ceu qui oien plus quune simple !isracion  cherchen !or!inaire un moen !e sa!er !e la ie relle# Saaleur ria*le consiserai au conraire 7 prparer 7 la ie relle, 7armer lhomme pour quil puisse enreenir, aec ce uniers qui esson para"e e aec ses fr+res !on la con!iion es i!enique 7 lasienne, !es rappors !i"nes !e la "ran!eur humaine# &a science es

au5our!hui re"ar!e par les uns comme un simple caalo"ue !e

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- ! -

recees echniques, par les aures comme un ensem*le !e puresspculaions !e lespri qui se suffisen 7 elles-m'mes les premiersfon rop peu !e cas !e lespri e les secon!s !u mon!e# &a pense

es *ien la supr'me !i"ni !e lhomme mais elle seerce 7 i!e, epar suie ne seerce quen apparence, lorsquelle ne saisi pas sono*5e, lequel ne peu 're que luniers# 2r ce qui procure auspculaions a*sraies !es saans ce rappor aec luniers qui seulleur !onne une aleur concr+e, ces le fai quelles son!irecemen ou in!irecemen applica*les# <e nos 5ours, il es rai,leurs propres applicaions leur !emeuren ran"+res ceu qui

la*oren ou u!ien ces spculaions le fon sans penser 7 leuraleur horique# <u moins il en es le plus souen ainsi# &e 5our o/il serai impossi*le !e compren!re les noions scienifiques, m'meles plus a*sraies, sans aperceoir clairemen, !u m'me coup, leurrappor aec !es applicaions possi*les, e "alemen impossi*le!appliquer m'me in!irecemen ces noions sans les connaHre eles compren!re 7 fon!, la science serai !eenue concr+e e leraail conscien e alors seulemen lune e laure auron leurpleine aleur# usque-l7 science e raail auron ou5ours quelquechose !incomple e !inhumain# @eu qui on !i 5usquici que lesapplicaions son le *u !e la science oulaien !ire que la ri neau pas la peine !'re cherche e que le succ+s seul impore maison pourrai lenen!re auremen on peu conceoir une sciencequi se proposerai comme fin !erni+re !e perfecionner laechnique non pas en la ren!an plus puissane, niais simplemen

plus consciene e plus mho!ique# .u rese le ren!emen pourrai*ien pro"resser en m'me emps que la luci!i « cherche% !a*or!le roaume !es cieu e ou le rese ous sera !onn par surcroH $#Nne elle science serai en somme une mho!e pour maHriser lanaure, ou un caalo"ue !es noions in!ispensa*les pour arrier 7cee maHrise, !isposes selon un or!re qui les ren!e ransparenes7 lespri# @es sans !oue ainsi que <escares a conçu la science#

uan 7 lar !une sem*la*le ciilisaion, il crisalliserai !ans !es

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Iures lepression !e ce heureu quili*re enre lespri e lecorps, enre lhomme e luniers, qui ne peu eiser en ace que!ans les formes les plus no*les !u raail phsique au rese, m'me

!ans le pass, les Iures !ar les plus pures on ou5ours eprim lesenimen, ou, pour parler !une mani+re peu-'re plus eace, lepressenimen !un el quili*re# &e spor aurai pour fin essenielle!e !onner au corps humain cee souplesse e, comme !i Ce"el,cee flui!i qui le ren! pnra*le 7 la pense e perme 7 celle-ci!enrer !irecemen en conac aec les choses# &es rapporssociau seraien !irecemen mo!els sur lor"anisaion !u raail

les hommes se "rouperaien en peies colleciis raailleuses, o/la coopraion serai la loi supr'me, e o/ chacun pourraiclairemen compren!re e conr>ler le rappor !es r+"les auquellessa ie serai soumise aec linr' "nral# .u rese chaque momen!e leisence apporerai 7 chacun loccasion !e compren!re e!prouer com*ien ous les hommes son profon!men un,puisquils on ous 7 mere au prises une m'me raison aec !eso*sacles analo"ues e ous les rappors humains, !epuis les plussuperficiels 5usquau plus en!res, auraien quelque chose !e ceefraerni irile qui uni les compa"nons !e raail#

Sans !oue ces l7 une pure uopie# ais !crire m'mesommairemen un a !e choses qui serai meilleur que ce qui es,ces ou5ours *Fir une uopie pouran rien nes plus ncessaire 7la ie que !es !escripions sem*la*les, pouru quelles soien

ou5ours !ices par la raison# Boue la pense mo!erne !epuis la=enaissance es !ailleurs impr"ne !aspiraions plus ou moinsa"ues ers cee ciilisaion uopique on a m'me pu croirequelque emps que cai cee ciilisaion qui se formai, e quonenrai !ans lpoque o/ la "omrie "recque !escen!rai sur laerre# <escares la cerainemen cru, ainsi que quelques-uns !e sesconemporains# .u rese la noion !u raail consi!r comme unealeur humaine es sans !oue lunique conqu'e spiriuelle quaifaie la pense humaine !epuis le miracle "rec cai peu-'re l7

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la seule lacune 7 li!al !e ie humaine que la Ar+ce a la*or equelle a laiss apr+s elle comme un hria"e imprissa*le# Oacon esle premier qui ai fai apparaHre cee noion# G lanique e

!sesprane mal!icion !e la Aen+se, qui faisai apparaHre lemon!e comme un *a"ne e le raail comme la marque !elesclaa"e e !e la*5ecion !es hommes, il a su*siu !ans un clair!e "nie la ria*le chare !es rappors !e lhomme aec le mon!e R« &homme comman!e 7 la naure en lui o*issan# $ @ee formulesi simple !erai consiuer 7 elle seule la Oi*le !e nore poque# Ellesuffi pour !finir le raail ria*le, celui qui fai les hommes

li*res, e cela !ans la mesure m'me o/ il es un ace !e soumissionconsciene 7 la ncessi# .pr+s <escares, les saans onpro"ressiemen "liss 7 consi!rer la science pure comme un *uen soi niais li!al !une ie consacre 7 une form li*re !e la*eurphsique a commenc en reanche 7 apparaHre au criains em'me il !omine lIure maHresse !u po+e "nralemenconsi!r comme le plus arisocraique !e ous, 7 saoir AIhe#Vaus, sm*ole !e lFme humaine !ans sa poursuie inlassa*le !u*ien, a*an!onne aec !"oJ la recherche a*sraie !e la ri,!eenue 7 ses eu un 5eu i!e e srile lamour ne le con!ui qu7!ruire l're aim la puissance poliique e miliaire se r+lecomme un pur 5eu !apparences la renconre !e la *eau lecom*le, seulemen lespace !un clair la siuaion !e chef!enreprise lui !onne un pouoir quil croi su*saniel, mais qui lelire nanmoins 7 la rannie !es passions# l aspire enfin 7 're

!pouill !e sa puissance ma"ique, quon peu consi!rer comme lesm*ole !e oue esp+ce !e puissance il scrie R « Si 5e me enais!ean oi, 8aure, seulemen en ma quali !homme, cela au!raialors la peine !'re une craure humaine $ e il fini paraein!re, au momen !e mourir, le pressenimen !u *onheur leplus plein, en se reprsenan une ie qui scoulerai li*remenparmi un peuple li*re e quoccuperai ou eni+re un la*eur

phsique pni*le e !an"ereu, mais accompli au milieu !une

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- !# -

fraernelle coopraion# l serai facile !e cier encore !aures nomsillusrs, parmi lesquels =ousseau, Shelle e surou Bolso6, qui a!elopp ce h+me ou au lon" !e son Iure aec un accen

incompara*le# uan au mouemen ourier, oues les fois quil asu chapper 7 la !ma"o"ie, ces sur la !i"ni !u raail quil afon! les reen!icaions !es raailleurs# Prou!hon osai crire R «&e "nie !u plus simple arisan lempore auan sur les mariauquil eploie que lespri !un 8eMon sur les sph+res ineres !on ilcalcule les !isances, les masses e les roluions $ ar, !onlIure enferme *ien !es conra!icions, !onnai comme

caracrisique essenielle !e lhomme, par opposiion aec lesanimau, le fai quil pro!ui les con!iions !e sa Propre eisence eainsi se pro!ui in!irecemen lui-m'me# &es sn!icalisesroluionnaires, qui meen au cenre !e la quesion sociale la!i"ni !u pro!uceur consi!r comme el, se raachen au m'mecouran# <ans lensem*le, nous pouons aoir la fier !apparenir7 une ciilisaion qui a appor aec elle le pressenimen !un i!alnoueau#

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I). *squisse de la +ie sociale contemporaine

l es impossi*le !e conceoir quoi que ce soi !e plus conraire7 ce i!al que la forme qua prise !e nos 5ours la ciilisaionmo!erne, au erme !une oluion !e plusieurs si+cles# amaislin!ii!u na aussi compl+emen lir 7 une colleciiaeu"le, e 5amais les hommes non plus incapa*les non

seulemen !e soumere leurs acions 7 leurs penses, mais m'me !epenser# &es ermes !oppresseurs e !opprims, la noion !e classes,ou cela es *ien pr+s !e per!re oue si"nificaion, an soni!enes limpuissance e lan"oisse !e ous les hommes !ean lamachine sociale, !eenue une machine 7 *riser les cIurs, 7 craserles espris, une machine 7 fa*riquer !e linconscience, !e la soise,!e la corrupion, !e la eulerie, e surou !u eri"e# &a cause !e ce

!ouloureu a !e choses es *ien claire# 8ous ions !ans unmon!e o/ rien nes 7 la mesure !e lhomme il a une!isproporion monsrueuse enre le corps !e lhomme, lespri !elhomme e les choses qui consiuen acuellemen les lmens !ela ie humaine ou es !squili*re# l neise pas !e ca"orie, !e"roupe ou !e classe !hommes qui chappe ou 7 fai 7 ce!squili*re !oran, 7 lecepion peu-'re !e quelques Hlos !eie plus primiie e les 5eunes, qui on "ran!i, qui "ran!issen,refl+en plus que les aures 7 linrieur !eu-m'mes le chaos quiles enoure# @e !squili*re es esseniellemen une affaire !equani# &a quani se chan"e en quali, comme la !i Ce"el, een pariculier une simple !iffrence !e quani suffi 7 ransporer!u !omaine !e lhumain au !omaine !e linhumain# .*sraiemenles quanis son in!iffrenes, puisquon peu chan"erar*irairemen luni !e mesure mais concr+emen cerainesunis !e mesure son !onnes e son !emeures 5usquici

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inaria*les, par eemple le corps humain, la ie humaine, lanne, la 5ourne, la rapi!i moenne !e la pense humaine# &a ie acuellenes pas or"anise 7 la mesure !e oues ces choses elle ses

ranspore !ans un ou aure or!re !e "ran!eurs, comme silhomme sefforçai !e lleer au nieau !es forces !e la naureerieure en n"li"ean !e enir compe !e sa naure propre# Si lona5oue que, selon oue apparence, le r"ime conomique a puis sacapaci !e consrucion e commence 7 ne pouoir foncionnerquen sapan peu 7 peu ses *ases marielles, on apercera !ansoue sa simplici lessence ria*le !e la mis+re sans fon! qui

consiue le lo !es "nraions prsenes# En apparence presqueou saccompli !e nos 5ours mho!iquemen la science es reine,le machinisme enahi peu 7 peu ou le !omaine !u raail, lessaisiques prennen une imporance croissane, -e, sur un sii+me!u "lo*e, le pouoir cenral ene !e r"ler lensem*le !e la iesociale !apr+s !es plans# ais en rali lespri mho!ique!isparaH pro"ressiemen, !u fai que la pense roue !e moins enmoins o/ mor!re# &es mahmaiques consiuen 7 elles seules unensem*le rop ase e rop complee pour pouoir 're em*rasspar un espri 7 plus fore raison le ou form par lesmahmaiques e les sciences !e la naure 7 plus fore raison leou form par la science e ses applicaions e !aure par ou esrop roiemen li pour que la pense puisse ria*lemen saisir!es noions parielles# 2r ou ce que lin!ii!u !eien impuissan 7!ominer, la collecii sen empare# @es ainsi que la science es

!epuis lon"emps !57 e !ans une mesure !e plus en plus lar"e uneIure collecie# G rai !ire les rsulas noueau son ou5ours enfai lIure !hommes !ermins mais, sauf peu-'re !e raresecepions, la aleur !un rsula quelconque !pen! !unensem*le si complee !e rappors aec les !coueres passes eaec les recherches possi*les que lespri m'me !e lineneur nepeu en faire le our# .insi les clars, en saccumulan, fon fi"ure

!ni"mes, 7 la mani+re !un erre rop pais qui cesse !'re

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ransparen# G plus fore raison la ie praique pren! un carac+re!e plus en plus collecif, e lin!ii!u comme el es !e plus en plusinsi"nifian# &es pro"r+s !e la echnique e la pro!ucion en srie

r!uisen !e plus en plus les ouriers 7 un r>le passif ils en arrien!ans une proporion croissane e !ans une mesure !e plus en plus"ran!e 7 une forme !e raail qui leur perme !accomplir les "esesncessaires sans en conceoir le rappor aec le rsula final#<aure par une enreprise es !eenue quelque chose !e rop asee !e rop complee pour quun homme puisse pleinemen sreconnaHre e !ailleurs, !ans ous les !omaines, ous les hommes

qui se rouen au poses imporans !e la ie sociale son char"s!affaires qui !passen consi!ra*lemen la pore !un esprihumain# uan 7 lensem*le !e la ie sociale, elle !pen! !e an !efaceurs !on chacun es impnra*lemen o*scur e qui se m'lenen !es rappors inerica*les que personne naurai m'me li!e !echercher 7 en conceoir le mcanisme# .insi la foncion sociale laplus esseniellemen aache 7 lin!ii!u, celle qui consise 7coor!onner, 7 !iri"er, 7 !ci!er, !passe les capacis in!ii!uellese !eien !ans une ceraine mesure collecie e comme anonme#

<ans la mesure m'me o/ ce quil a !e ssmaique !ans laie conemporaine chappe 7 lemprise !e la pense, la r"ulari es a*lie par !es choses qui consiuen lquialen !e ce queserai la pense collecie si la collecii pensai# &a cohsion !e lascience es assure par !es si"nes 7 saoir !une par par !es mos

ou !es epressions oues faies quon uilise au-!el7 !e ce quecomporeraien les noions qui aien primiiemen renfermes,!aure par par les calculs al"*riques# <ans le !omaine !u raail,les choses qui assumen les foncions essenielles son les machines#&a chose qui me en rappor pro!ucion e consommaion e quir+"le lchan"e !es pro!uis, ces la monnaie# Enfin l7 o/ la foncion!e coor!onner e !e !iri"er es rop lour!e pour linelli"ence e lapense !un homme seul, elle es confie 7 une machine ran"e,!on les pi+ces son !es hommes, o/ les en"rena"es son consius

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par !es r+"lemens, !es rappors e !es saisiques, e qui senomme or"anisaion *ureaucraique# Boues ces choses aeu"lesimien 7 s mpren!re leffor !e la pense# &e simple 5eu !u calcul

al"*rique es parenu plus !une fois 7 ce quon pourrai appelerune noion nouelle, 7 cela pr+s que ces simili-noions non pas!aure conenu que !es rappors !e si"nes e ce m'me calcul essouen mereilleusemen propre 7 ransformer !es sries !ersulas eprimenau en lois, aec une facili !concerane quirappelle les ransformaions fanasiques que lon oi !ans les!essins anims# &es machines auomaiques sem*len prsener le

mo!+le !u raailleur inelli"en, fi!+le, !ocile e consciencieu#uan 7 la monnaie, les conomises on lon"emps persua!squelle poss+!e la eru !a*lir enre les !ierses foncionsconomiques !es rappors harmonieu# E les mcanismes*ureaucraiques pariennen presque 7 remplacer !es chefs# .insi!ans ous les !omaines la pense, apana"e !e lin!ii!u, essu*or!onne 7 !e ases mcanismes qui crisallisen la iecollecie, e cela au poin quon a presque per!u le sens !e ce quesla ria*le pense# &es effors, les peines, les in"niosis !es 'res!e chair e !e san" que le emps am+ne par a"ues successies 7 laie sociale non !e aleur sociale e !efficaci qu7 con!iion !eenir 7 leur our se crisalliser !ans ces "ran!s mcanismes# &erenersemen !u rappor enre moens e fins, renersemen quies !ans une ceraine mesure la loi !e oue soci oppressie,!eien ici oal ou presque, e sen! 7 presque ou# &e saan ne

fai pas appel 7 la science afin !arrier 7 oir plus clair !ans sapropre pense, mais aspire 7 rouer !es rsulas qui puissen enirsa5ouer 7 la science consiue# &es machines ne foncionnen paspour permere au hommes !e ire, mais on se rsi"ne 7 nourrirles hommes afin quils seren les machines# &ar"en ne fourni pasun proc! commo!e pour chan"er les pro!uis, ces lcoulemen!es marchan!ises qui es un moen pour faire circuler lar"en#

Enfin lor"anisaion nes pas un moen pour eercer une acii

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collecie, mais lacii !un "roupe, quel quil puisse 're, es unmoen pour renforcer lor"anisaion# Nn aure aspec !u m'merenersemen consise !ans le fai que les si"nes, mos e formules

al"*riques !ans le !omaine !e la connaissance, monnaie esm*oles !e cr!i !ans la ie conomique, fon foncion !e ralis!on les choses relles ne consiueraien que les om*res,eacemen comme !ans le cone !.n!ersen o/ le saan e sonom*re inererissaien leurs r>les ces que les si"nes son lamai+re !es rappors sociau, au lieu que la percepion !e la ralies chose in!ii!uelle# &a !possession !e lin!ii!u au profi !e la

collecii nes au rese pas oale, e elle ne peu l're mais onconçoi mal commen elle pourrai aller *eaucoup plus loinquau5our!hui# &a puissance e la concenraion !es armemensmeen oues les ies humaines 7 la merci !u pouoir cenral# Enraison !e leension formi!a*le !es chan"es, la plupar !eshommes ne peuen aein!re la plupar !es choses quilsconsommen que par linerm!iaire !e la soci e conre !elar"en les pasans eu-m'mes son au5our!hui soumis !ans unelar"e mesure 7 cee ncessi !acheer# E comme la "ran!ein!usrie es un r"ime !e pro!ucion collecie, *ien !es hommesson conrains, pour que leurs mains puissen aein!re la mai+re!u raail, !e passer par une collecii qui se les incorpore e lesasrein 7 une Fche plus ou moins serile lorsque la collecii lesrepousse, la force e lha*ile !e leurs mains resen aines# &espasans eu-m'mes, qui chappaien 5usquici 7 cee con!iion

misra*le, on r!uis rcemmen sur un sii+me !u "lo*e# Nna !e choses aussi ouffan suscie *ien ça e l7 une racionin!ii!ualise lar, e noammen la liraure, en pore !esraces mais comme en eru !es con!iions o*5ecies, ceeracion ne peu mor!re ni sur le !omaine !e la pense ni sur celui!e lacion, elle !emeure enferme !ans les 5eu !e la ie inrieureou !ans ceu !e laenure e !es aces "rauis, ces-7-!ire quelle

ne sor pas !u roaume !es om*res e ou pore 7 croire que

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m'me cee om*re !e racion es oue 7 !isparaHre presquecompl+emen# uan! lhomme es 7 ce poin asseri, les 5u"emens!e aleur ne peuen se fon!er, en quelque !omaine que ce soi, que

sur un cririum puremen erieur il n a pas, !ans le lan"a"e,!e erme asse% ran"er 7 la pense pour eprimer conena*lemenquelque chose !aussi !pouru !e sens mais lon peu !ire que cecririum se !fini par lefficaci, 7 con!iion !enen!re par l7 !essucc+s rempors 7 i!e# 'me une noion scienifique nes pasapprcie !apr+s son conenu, lequel peu 're ou 7 faiininelli"i*le, mais !apr+s les facilis quelle procure pour

coor!onner, a*r"er, rsumer# <ans le !omaine conomique, uneenreprise es 5u"e non !apr+s luili relle !es foncions socialesquelle rempli, mais !apr+s leension quelle a prise e la rapi!iaec laquelle elle se !eloppe e ainsi pour ou# .insi le 5u"emen!es aleurs es en quelque sore confi au choses au lieu !e l're 7la pense# &efficaci !es effors !e oue esp+ce !oi ou5ours, il esrai, 're conr>le par la pense, car, !une mani+re "nrale, ouconr>le proc+!e !e lespri mais la pense es r!uie 7 un r>le sisu*alerne quon peu !ire, pour simplifier, que la foncion !econr>ler es passe !e la pense au choses# ais ceecomplicaion eor*iane !e oues les aciis horiques epraiques qui a ainsi !couronn la pense en arrie, lorsquellesa""rae encore, 7 ren!re ce conr>le eerc par les choses 7 sonour !fecueu e presque impossi*le# Bou es alors aeu"le# @esainsi que, !ans le !omaine !e la science, laccumulaion !mesure

!es mariau !e oue esp+ce a*oui 7 un chaos el que le momensem*le proche o/ ou ss+me apparaHra comme ar*iraire# &echaos !e la ie conomique es encore *ien plus i!en# <anslecuion m'me !u raail, la su*or!inaion !esclaesirresponsa*les 7 !es chefs !*or!s par la quani !es choses 7sureiller, e !ailleurs irresponsa*les eu aussi !ans une lar"emesure, es cause !e malfaçons e !e n"li"ences innom*ra*les ce

mal, !a*or! limi au "ran!es enreprises in!usrielles, ses

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en!u au champs l7 o/ les pasans son asseris 7 la mani+re !esouriers, ces-7-!ire en =ussie soiique# &eension formi!a*le!u cr!i emp'che la monnaie !e 5ouer son r>le r"ulaeur en ce qui

concerne les chan"es e les rappors !es !ierses *ranches !e lapro!ucion e ces *ien en ain que lon essaierai ! rem!ier 7coups !e saisiques# &eension parall+le !e la spculaion a*oui7 ren!re la prospri !es enreprises in!pen!ane, !ans une lar"emesure, !e leur *on foncionnemen, !u fai que les ressourcesappores par la pro!ucion m'me !e chacune !elles compen !emoins en moins 7 c> !e lappor perpuel !e capial noueau#

Oref, !ans ous les !omaines, le succ+s es !eenu quelque chose !epresque ar*iraire il apparaH !e plus en plus comme lIure !upur hasar! e comme il consiuai la r+"le unique !ans oues les*ranches !e lacii humaine, nore ciilisaion es enahie par un!sor!re coninuellemen croissan, e ruine par un "aspilla"eproporionnel au !sor!re# @ee ransformaion saccompli aumomen m'me o/ les sources !e profi !o/ lconomie capialise aaurefois ir son !eloppemen pro!i"ieu se fon !e moins enmoins a*on!anes, o/ les con!iions echniques !u raail imposenpar elles-m'mes au pro"r+s !e lquipemen in!usriel un rhmerapi!emen !croissan#

Ban !e chan"emens profon!s se son oprs presque 7 noreinsu, e pouran nous ions une prio!e o/ lae m'me !u ss+mesocial es pour ainsi !ire en rain !e se reourner# Bou au cours !e

lessor !u r"ime in!usriel la ie sociale ses roue oriene !ansle sens !e la consrucion# &quipemen in!usriel !e la plan+eai par ecellence le errain sur lequel se lirai la lue pour lepouoir# Vaire "ran!ir une enreprise plus ie que ses riales, ecela par ses propres ressources, el ai en "nral le *u !elacii conomique# &par"ne ai la r+"le !e la ie conomique on resrei"nai au maimum la consommaion non seulemen !esouriers, niais aussi !es capialises, e, !une mani+re "nrale,oues les !penses en!an 7 aure chose qu7 lquipemen

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in!usriel# &es "ouernemens aaien aan ou pour mission !eprserer la pai ciile e inernaionale# &es *our"eois aaien lesenimen quil en serai in!finimen ainsi, pour le plus "ran!

*onheur !e lhumani mais il ne pouai pas en 're in!finimenainsi# <e nos 5ours, la lue pour le pouoir, ou en "ar!an !ans uneceraine mesure lapparence !es m'mes formes, a compl+emenchan" !e naure# &au"menaion formi!a*le !e la par prise !ansles enreprises par le capial mariel, si on la compare 7 celle !uraail ian, la !iminuion rapi!e !u au !e profi qui en arsul, la masse perpuellemen croissane !es frais "nrau, le

"aspilla"e, le coula"e, la*sence !e ou lmen r"ulaeurpermean !a5user les !ierses *ranches !e la pro!ucion, ouemp'che que lacii sociale puisse encore aoir pour pio le!eloppemen !e lenreprise par la ransformaion !u profi encapial# l sem*le que la lue conomique ai cess !'re uneriali pour !eenir une sore !e "uerre# l sa"i non plus an !e*ien or"aniser le raail que !arracher la plus "ran!e par possi*le!e capial !isponi*le pars !ans la soci en coulan !es acions,e !arracher ensuie la plus "ran!e quani possi*le !e lar"en!ispers !e oues pars en coulan !es pro!uis ou se 5oue !ansle !omaine !e lopinion e presque !e la ficion, 7 coups !espculaion e !e pu*lici# &e cr!i an 7 la clef !e ou succ+sconomique, lpar"ne es remplace par les !penses les plusfolles#, &e erme !e propri es !eenu presque i!e !e sens il nesa"i plus pour lam*iieu !e faire prosprer une affaire !on il

serai le propriaire, mais !e faire passer sous son conr>le le pluslar"e seceur possi*le !e lacii conomique# En un mo, pourcaracriser !une mani+re !ailleurs a"ue e sommaire ceeransformaion !une o*scuri presque impnra*le, il sa"i 7prsen !ans la lue pour la puissance conomique *ien moins !econsruire que !e conqurir e comme la conqu'e es !esrucrice,le ss+me capialise, !emeur pouran en apparence 7 peu pr+s le

m'me quil a cinquane ans, soriene ou enier ers la

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!esrucion# &es moens !e la lue conomique, pu*lici, lue,corrupion, inesissemens formi!a*les reposan presqueeni+remen sur le cr!i, coulemen !e pro!uis inuiles par !es

proc!s presque iolens, spculaions !esines 7 ruiner lesenreprises riales, en!en ous 7 saper les *ases !e nore ieconomique *ien plu> qu7 les lar"ir# ais ou cela es peu !echose aupr+s !e !eu phnom+nes connees qui commencen 7apparaHre clairemen e 7 faire peser sur la ie !e chacun unemenace ra"ique 7 saoir !une par le fai que la en! !e plusen plus, e aec une eraor!inaire rapi!i, 7 !eenir le cenre !e la

ie conomique e sociale, e !aure par la su*or!inaion !elconomique au miliaire# Si lon essaie !analser ces phnom+nes!ans le !ail, on es arr' par un enche'remen presqueinerica*le !e causes e !effes rciproques mais la en!ance"nrale es asse% claire# l es asse% naurel que le carac+re !e plusen plus *ureaucraique !e lacii conomique faorise les pro"r+s!e la puissance !e la, lequel es lor"anisaion *ureaucraiquepar ecellence# &a ransformaion profon!e !e la lue conomique 5oue !ans le m'me sens la es incapa*le !e consruire, mais !ufai quil concenre enre ses mains les moens !e conraine lesplus puissans, il es amen en quelque sore par son poi!s m'me 7!eenir peu 7 peu llmen cenral l7 o/ il sa"i !e conqurir e !e!ruire# Enfin, an !onn que leraor!inaire complicaion !esopraions !chan"es e !e cr!i emp'che !sormais que lamonnaie puisse suffire 7 coor!onner la ie conomique, il fau *ien

quun sem*lan !e coor!inaion *ureaucraique supple elor"anisaion *ureaucraique cenrale, qui es lappareil !a, !oinaurellemen 're amene > ou ar! 7 pren!re la haue main !anscee coor!inaion# &e pio auour !uquel ourne la ie sociale ainsiransforme nes aure que la prparaion 7 la "uerre# <+s lors quela lue pour la puissance sop+re par la conqu'e e la !esrucion,auremen !i par une "uerre conomique !iffuse, il nes pas

onnan que la "uerre propremen !ie ienne au premier plan# E

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comme la "uerre es la forme propre !e la lue pour la puissancelorsque les compieurs son !es as, ou pro"r+s !ans lamainmise !e la sur la ie conomique a pour effe !oriener la

ie in!usrielle !ans une mesure encore un peu plus "ran!e ers laprparaion 7 la "uerre cepen!an que rciproquemen lesei"ences coninuellemen croissanes !e la prparaion 7 la "uerreconri*uen 7 soumere !e 5our en 5our !aana"e lensem*le !esaciis conomiques e sociales !e chaque pas 7 lauori !upouoir cenral# l apparaH asse% clairemen que lhumaniconemporaine en! un peu parou 7 une forme oaliaire

!or"anisaion sociale, pour emploer le erme que les naionau-socialises on nus 7 la mo!e, ces-7-!ire 7 un r"ime o/ le pouoir!a !ci!erai souerainemen !ans ous les !omaines, m'me esurou !ans le !omaine !e la pense# &a =ussie offre un eemplepresque parfai !un ml r"ime, pour le plus "ran! malheur !upeuple russe les aures pas ne pourron que sen approcher, 7moins !e *ouleersemens analo"ues 7 celui !oco*re 191:, mais ilsem*le inia*le que ous sen approchen plus ou moins au cours!es annes qui iennen# @ee oluion ne fera que !onner au!sor!re une forme *ureaucraique, e accroHre encorelincohrence, le "aspilla"e, la mis+re# &es "uerres am+neron uneconsommaion insense !e mai+res premi+res e !ouilla"e, unefolle !esrucion !es *iens !e oue esp+ce que nous on l"us les"nraions prc!enes# uan! le chaos e la !esrucion auronaein la limie 7 parir !e laquelle le foncionnemen m'me !e

lor"anisaion conomique e sociale sera !eenu mariellemenimpossi*le, nore ciilisaion prira e lhumani, reenue 7 unnieau !e ie plus ou moins primiif e 7 une ie sociale !isperse en!es colleciis *eaucoup plus peies, reparira sur une oienouelle quil nous es a*solumen impossi*le !e proir#

Se fi"urer que lon peu ai"uiller lhisoire !ans une !irecion!iffrene en ransforman le r"ime 7 coups !e rformes ou !eroluions, esprer le salu !une acion !fensie ou offensie

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conre la rannie e le miliarisme, ces r'er ou eill# lneise rien sur quoi appuer m'me !e simples enaies# laformule !e ar selon laquelle le r"ime en"en!rerai ses propres

fossoeurs reçoi ous les 5ours !e cruels !menis e lon se!eman!e !ailleurs commen ar a 5amais pu croire quelesclaa"e puisse former !es hommes li*res# amais encore !anslhisoire un r"ime !esclaa"e nes om* ous les coups !esesclaes# &a ri, ces que, selon une formule cl+*re, lesclaa"eaili lhomme 5usqu7 sen faire aimer que la li*er nes prcieusequau eu !e ceu qui la poss+!en effeciemen e quun

r"ime eni+remen inhumain, comme es le n>re, loin !e for"er!es 'res capa*les !!ifier une soci humaine, mo!+le 7 sonima"e ous ceu qui lui son soumis, aussi *ien opprimsquoppresseurs# Parou, 7 !es !e"rs !iffrens, limpossi*ili !emere en rappor ce quon !onne e ce quon reçoi a u le sens !uraail *ien fai, le senimen !e la responsa*ili, a susci lapassii, la*an!on, lha*iu!e !e ou aen!re !e lerieur, lacroance au miracles# 'me au champs, le senimen !un lienprofon! enre la erre qui nourri lhomme e lhomme qui raaillela erre ses effac !ans une lar"e mesure !epuis que le "oJ !e laspculaion, les ariaions imprisi*les !es monnaies e !es prion ha*iu les pasans 7 ourner leurs re"ar!s !u c> !e la ille#&ourier na pas conscience !e "a"ner sa ie en faisan ace !epro!uceur simplemen lenreprise lasseri chaque 5our !uran!e lon"ues heures, e lui ocroie chaque semaine une somme

!ar"en qui lui !onne le pouoir ma"ique !e suscier en un insan!es pro!uis ou fa*riqus, eacemen comme fon les riches# &aprsence !e ch>meurs innom*ra*les, la cruelle ncessi !emen!ier une place fon apparaHre le salaire comme an moins unsalaire quune aum>ne# uan au ch>meurs eu-m'mes, ils on*eau 're !es parasies inolonaires e !ailleurs misra*les, ils nenson pas moins !es parasies# <une mani+re "nrale, le rappor

enre le raail fourni e lar"en reçu es si !ifficilemen saisissa*le

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quil apparaH comme presque conin"en, !e sore que le raailapparaH comme un esclaa"e, lar"en comme une faeur# &esmilieu que lon nomme !iri"eans son aeins par la m'me

passii que ous les aures, !u fai que, !*or!s comme ils sonpar un ocan !e pro*l+mes inerica*les, ils on !epuis lon"empsrenonc 7 !iri"er# 2n chercherai en ain, !u plus hau au plus *as!e lchelle sociale, un milieu !hommes en qui puisse un 5our"ermer li!e quils pourraien, le cas chan, aoir 7 pren!re enmain les !esines !e la soci les !clamaions !es fascisespourraien seules faire illusion 7 ce su5e, mais elles son creuses#

@omme il arrie ou5ours, la confusion menale e la passiilaissen li*re cours 7 lima"inaion# <e oues pars on es o*s! parune reprsenaion !e la ie sociale qui, ou en -!iffranconsi!ra*lemen !un milieu 7 laure, es ou5ours faie !ems+res, !e qualis occules, !e mhes, !i!oles, !e monsres chacun croi que la puissance rsi!e msrieusemen !ans un !esmilieu o/ il na pas acc+s, parce que presque personne necompren! quelle ne rsi!e nulle par, !e sore que parou lesenimen !ominan es cee peur eri"ineuse que pro!uiou5ours la pere !u conac aec la rali# @haque milieu apparaH!u !ehors comme un o*5e !e cauchemar# <ans les milieu qui seraachen au mouemen ourier, les r'es son hans par !esmonsres mholo"iques qui on nom Vinance, n!usrie, Oourse,Oanque e aures les *our"eois r'en !aures monsres quilsnommen meneurs, a"iaeurs, !ma"o"ues les poliiciens

consi!+ren les capialises comme !es 'res surnaurels quiposs+!en seuls la clef !e la siuaion, e rciproquemen chaquepeuple re"ar!e les peuples !en face comme !es monsres collecifsanims !une perersi !ia*olique# 2n pourrai !elopper ceh+me 7 linfini# <ans une pareille siuaion, nimpore quel solieaupeu 're re"ar! comme un roi e en enir lieu !ans une cerainemesure "rFce 7 cee seule croance e cela nes pas rai

seulemen en ce qui concerne les hommes, mais aussi en ce qui

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- #2 -

concerne les milieu !iri"eans# =ien nes plus facile non plus que!e rpan!re un mhe quelconque 7 raers oue une populaion# lne fau pas sonner !+s lors !e lappariion !e r"imes «

oaliaires $ sans prc!en !ans lhisoire# 2n !i souen que laforce es impuissane 7 !omper la pense mais pour que ce soirai, il fau qu7 ai pense# &7 o/ les opinions irraisonnesiennen lieu !i!es, la force peu ou# l es *ien in5use !e !ire pareemple que le fascisme anani la pense li*re en rali cesla*sence !e pense li*re qui ren! possi*le !imposer par la force!es !ocrines officielles eni+remen !pourues !e si"nificaion# G

rai !ire un el r"ime arrie encore 7 accroHre consi!ra*lemenla*'issemen "nral, e il a peu !espoir pour les "nraions quiauron "ran!i !ans les con!iions quil suscie# <e nos 5ours oueenaie pour a*ruir les 'res humains roue 7 sa !isposiion !esmoens puissans# En reanche une chose es impossi*le, quan!m'me on !isposerai !e la meilleure !es ri*unes 7 saoir !iffuserlar"emen les i!es claires, !es raisonnemens correcs, !es aperçusraisonna*les#

l n a pas !e secours 7 esprer !es hommes e quan! il enserai auremen, les hommes nen seraien pas moins aincus!aance par la puissance !es choses# &a soci acuelle ne fournipas !aures moens !acion que !es machines 7 craserlhumani quelles que puissen 're les inenions !e ceu qui lesprennen en main, ces machines crasen e craseron aussi

lon"emps quelles eiseron# .ec les *a"nes in!usriels queconsiuen les "ran!es usines, on ne peu fa*riquer que !esesclaes, e non pas !es raailleurs li*res, encore moins !esraailleurs qui consiueraien une classe !ominane# .ec !escanons, !es aions, !es *om*es, on peu rpan!re la mor, laerreur, loppression, mais non pas la ie e la li*er# .ec lesmasques 7 "a%, les a*ris, les aleres, on peu for"er !e misra*lesroupeau !'res affols, pr's 7 c!er au erreurs les plusinsenses e 7 accueillir aec reconnaissance les plus humilianes

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- #3 -

rannies, mais non pas !es cioens# .ec la "ran!e presse e laB#S#V#, on peu faire aaler par ou un peuple, en emps que le pei!5euner ou le repas !u soir, !es opinions oues faies e par l7

m'me a*sur!es, car m'me !es ues raisonna*les se !formen e!eiennen fausses !ans lespri qui les reçoi sans rfleion maison ne peu aec ces choses suscier m'me un clair !e pense# Esans usines, sans armes, sans "ran!e presse on ne peu rien conreceu qui poss+!en ou cela# l en es ainsi pour ou# &es moenspuissans son oppressifs, les moens fai*les son inoprans# Bouesles fois que les opprims on oulu consiuer !es "roupemens

capa*les !eercer une influence relle, ces "roupemens, quilsaien eu nom paris ou sn!icas, on in"ralemen repro!ui !ansleur sein oues les ares !u r"ime quils pren!aien rformer oua*are, 7 saoir lor"anisaion *ureaucraique, le renersemen !urappor enre les moens e les fins, le mpris !e lin!ii!u, lasparaion enre la pense e lacion, le carac+re machinal !e lapense elle-m'me, luilisaion !e la*'issemen e !u menson"ecomme moens !e propa"an!e, e ainsi !e suie# &unique possi*ili!e salu consiserai !ans une coopraion mho!ique !e ous,puissans e fai*les, en ue !une !cenralisaion pro"ressie !e laie sociale mais la*sur!i !une elle i!e saue imm!iaemenau eu# Nne elle coopraion ne peu pas sima"iner m'me enr'e !ans une ciilisaion qui repose sur la riali, sur la lue, surla "uerre# En !ehors !une elle coopraion, il es impossi*le!arr'er la en!ance aeu"le !e la machine sociale ers une

cenralisaion croissane, 5usqu7 ce que la machine elle-m'mesenrae *rualemen e ole en clas# ue peuen peser lessouhais e les Iu !e ceu qui ne son pas au poses !ecomman!e, alors que, r!uis 7 limpuissance la plus ra"ique, ilsson les simples 5oues !e forces aeu"les e *ruales D uan 7 ceuqui poss+!en un pouoir conomique ou poliique, harcels quilsson !une mani+re coninuelle par les am*iions riales e les

puissances hosiles, ils ne peuen raailler 7 affai*lir leur propre

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- #4 -

pouoir sans se con!amner presque 7 coup sJr 7 en 're !poss!s#Plus ils se seniron anims !e *onnes inenions, plus ils seronamens m'me mal"r eu 7 ener !en!re leur pouoir pour

en!re leur capaci !e faire le *ien ce qui reien 7 opprimer!ans lespoir !e li*rer, comme a fai &nine# l es !e oue i!enceimpossi*le que la !cenralisaion pare !u pouoir cenral !ans lamesure m'me o/ le pouoir cenral seerce, il se su*or!onne oule rese# <une mani+re "nrale li!e !u !espoisme clair, qui aou5ours eu un carac+re uopique, es !e nos 5ours ou 7 faia*sur!e# En prsence !e pro*l+mes !on la ari e la complei

!passen infinimen les "ran!s comme les peis espris, aucun!espoe au mon!e ne peu 're clair# Si quelques hommes peuenesprer, 7 force !e rfleions honn'es e mho!iques, aperceoirquelques lueurs !ans cee o*scuri impnra*le, ce nes cerespas le cas pour ceu que les soucis e les responsa*ilis !u pouoirprien 7 la fois !e loisir e !e li*er !espri# <ans une pareillesiuaion, que peuen faire ceu qui so*sinen encore, eners econre ou, 7 respecer la !i"ni humaine en eu-m'mes e che%aurui D =ien, sinon sefforcer !e mere un peu !e 5eu !ans lesroua"es !e la machine qui nous *roie saisir oues les occasions !ereiller un peu la pense parou o/ ils le peuen faoriser ouce qui es suscepi*le, !ans le !omaine !e la poliique, !e lconomieou !e la echnique, !e laisser ç7 e l7 7 lin!ii!u une ceraine li*er!e mouemens 7 linrieur !es liens !on lenoure lor"anisaionsociale# @es ceres quelque chose, mais cela ne a pas loin# <ans

lensem*le, la siuaion o/ nous sommes es asse% sem*la*le 7 celle!e oa"eurs ou 7 fai i"norans qui se roueraien !ans uneauomo*ile lance 7 oue iesse e sans con!uceur 7 raers unpas acci!en# uan! se pro!uira la cassure apr+s laquelle il pourra're quesion !e chercher 7 consruire quelque chose !e noueau D@es peu-'re une affaire !e quelques !i%aines !annes, peu-'reaussi !e si+cles# .ucune !onne ne perme !e !erminer un !lai

pro*a*le# l sem*le cepen!an que les ressources marielles !e

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- #5 -

nore ciilisaion ne risquen pas !'re puises aan un empsasse% lon", m'me en enan compe !e "uerres, e !aure par,comme la cenralisaion, en a*olissan oue iniiaie in!ii!uelle

e oue ie locale, !rui par son eisence m'me ou ce quipourrai serir !e *ase 7 une or"anisaion !iffrene, on peusupposer que le ss+me acuel su*sisera 5usqu7 ler'me limie!es possi*ilis# Somme oue il paraH raisonna*le !e penser que les"nraions qui seron en prsence !es !ifficuls suscies parleffon!remen !u r"ime acuel son encore 7 naHre# uan au"nraions acuellemen ianes, elles son peu-'re, !e oues

celles qui se son succ! au cours !e lhisoire humaine, celles quiauron eu 7 supporer le plus !e responsa*ilis ima"inaires e lemoins !e responsa*ilis relles# @ee siuaion, une foispleinemen comprise, laisse une li*er !espri mereilleuse#

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- # -

Conclusion

ues-ce au 5use qui prira e ques-ce qui su*sisera !e laciilisaion acuelle D <ans quelles con!iions, en quel sens lhisoirese !roulera--elle par la suie D @es quesions son insolu*les# @eque nous saons !aance, ces que la ie sera !auan moinsinhumaine que la capaci in!ii!uelle !e penser e !a"ir sera plus"ran!e# &a ciilisaion acuelle, !on nos !escen!ans recueilleron

sans !oue ou au moins !es fra"mens en hria"e, conien, nousne le senons que rop, !e quoi craser lhomme mais elle conienaussi, !u moins en "erme, !e quoi le li*rer# l a !ans norescience, mal"r oues les o*scuris quam+ne une sore !enouelle scolasique, !es clairs a!mira*les, !es paries limpi!es elumineuses, !es !marches parfaiemen mho!iques !e lespri#

<ans nore echnique aussi il a !es "ermes !e li*raion !u

raail# 8on pas sans !oue, comme on le croi communmen, !uc> !es machines auomaiques celles-ci apparaissen *ien commean propres, !u poin !e ue puremen echnique, 7 !char"er leshommes !e ce que le raail peu conenir !e machinal e!inconscien, mais en reanche elles son in!issolu*lemen lies 7une or"anisaion !e lconomie cenralise 7 lec+s, e par suier+s oppressie# ais !aures formes !e la machine-ouil on

pro!ui, surou aan la "uerre, le plus *eau pe peu-'re !eraailleur conscien qui soi apparu !ans lhisoire, 7 saoirlourier qualifi# Si, au cours !es in" !erni+res annes, lamachine-ouil a pris !es formes !e plus en plus auomaiques, si leraail accompli, m'me sur les machines !e mo!+le relaiemenancien, es !eenu !e plus en plus machinal, ces la concenraioncroissane !e lconomie qui en es cause# ui sai si une in!usrie

!isperse en !innom*ra*les peies enreprises ne suscierai pasune oluion inerse !e la machine-ouil, e, parall+lemen, !es

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- #! -

formes !e raail !eman!an encore *ien plus !e conscience e!in"niosi que le raail le plus qualifi !es usines mo!ernes D les !auan moins !fen!u !e lesprer que llecrici fourni la

forme !ner"ie qui conien!rai 7 une sem*la*le or"anisaionin!usrielle#

an !onn que nore impuissance presque compl+e 7 l"ar!!es mau prsens nous !ispense !u moins, une fois clairemencomprise, !e nous soucier !e lacuali en !ehors !es momens o/nous en su*issons !irecemen laeine, quelle Fche plus no*lepourrions-nous assumer que celle !e prparer mho!iquemen un

el aenir en raaillan 7 faire linenaire !e la ciilisaionprsene D @es 7 rai !ire une Fche qui !passe !e r+s loin lespossi*ilis si resreines !une ie humaine e !aure parsoriener !ans une pareille oie, ces se con!amner 7 coup sJr 7 lasoliu!e morale, 7 lincomprhension, 7 lhosili aussi *ien !esennemis !e lor!re eisan que !e ses serieurs quan au"nraions fuures, rien ne perme !e supposer que le hasar! leur

fasse m'me parenir, le cas chan, 7 raers les caasrophes quinous sparen !elles, les fra"mens !i!es que pourraien la*orer!e nos 5ours quelques espris soliaires# ais il serai fou !e seplain!re !une elle siuaion# amais aucun pace aec la Proi!encena promis lefficaci au effors m'me les plus "nreu# E quan!on a rsolu !e ne faire confiance, en soi-m'me e auour !e soi, qu7!es effors aan leur source e leur principe !ans la pense !e celuim'me qui les accompli, il serai ri!icule !e !sirer quuneopraion ma"ique permee !o*enir !e "ran!s rsulas aec lesforces infimes !on !isposen les in!ii!us isols# @e nes 5amais par!e pareilles raisons quune Fme ferme peu se laisser !ourner,quan! elle aperçoi clairemen une chose 7 faire, e une seule#

l sa"irai !onc !e sparer, !ans la ciilisaion acuelle, ce quiapparien !e !roi 7 lhomme consi!r comme in!ii!u e ce quies !e naure 7 fournir !es armes conre lui 7 la collecii, ou encherchan les moens !e !elopper les premiers lmens au

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- #" -

!rimen !es secon!s# En ce qui concerne la science, il ne fau plusessaer !a5ouer 7 la masse !57 rop "ran!e quelle consiue ilfau en faire le *ilan pour permere 7 lespri ! mere en lumi+re

ce qui lui apparien en propre, ce qui es consiu par !es noionsclaires, e !e mere 7 par ce qui nes que proc! auomaiquepour coor!onner, unifier, ,rsumer ou m'me !courir il fauener !e ramener ces proc!s eu-m'mes 7 !es !marchesconscienes !e lespri il fau !une mani+re "nrale, parou o/on le peu, conceoir e prsener les rsulas comme un simplemomen !ans lacii mho!ique !e la pense# G ce effe une

u!e srieuse !e lhisoire !es sciences es sans !ouein!ispensa*le# uan 7 la echnique, il fau!rai lu!ier !unemani+re approfon!ie, !ans son hisoire, !ans son a acuel, !ansses possi*ilis !e !eloppemen, e cela !un poin !e ue ou 7fai noueau, qui ne serai plus celui !u ren!emen, mais celui !urappor !u raailleur aec son raail# Enfin il fau!rai mere enpleine lumi+re lanalo"ie !es !marches quaccompli R la pensehumaine, !une par !ans la ie quoi!ienne e noammen !ans leraail, !aure par !ans lla*oraion mho!ique !e la science#

uan! m'me une suie !e rfleions ainsi orienes !eraireser sans influence sur loluion ulrieure !e lor"anisaionsociale, eue nen per!rai pas pour cela sa aleur les !esinesfuures !e lhumani ne son pas lunique o*5e qui mrieconsi!raion# Seuls !es fanaiques peuen naacher !e pri 7 leurpropre eisence que pour auan quelle ser une cause collecie ra"ir conre la su*or!inaion !e lin!ii!u 7 la collecii impliquequon commence par refuser !e su*or!onner sa propre !esine aucours !e lhisoire# Pour se !erminer 7 un pareil effor !analsecriique, il suffi !e compren!re quil permerai 7 celui quilenrepren!rai !chapper 7 la cona"ion !e la folie e !u eri"ecollecif en renouan pour son compe, par-!essus li!ole sociale, lepace ori"inel !e lespri aec luniers#

Simone Weil, 1934#

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- ## -

« Vaire linenaire criique !e nore ciilisaion, ques-ce 7 !ire D@hercher 7 irer au clair !une mani+re prcise le pi+"e qui a fai !e

lhomme lesclae !e ses propres craions# Par o/ ses infilrelinconscience !ans la pense e lacion mho!iques# $

@ahiers U-1 (1933-sepem*re 1941)#

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- 1$$ -

'able des mati,res

nro!ucion 1

# @riique !u marisme 4

# .nalse !e loppression 3

# Ba*leau horique !une soci li*re X3

U# Esquisse !e la ie sociale conemporaine ;0

@onclusion 9Y

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@e ee a ou5ours consi!r par Simone

Weil (1909-1943) comme son Iure principale#En 1940, au momen o/ elle compai quier la

Vrance, elle crii encore 7 un ami pour luisi"naler quelle aachai une aleurpariculi+re# Oien qucri il a pr+s !un !emi-si+cle, ce essai frappe par son acuali

imm!iae#.lain qui aai lu le manuscri a cri 7

laueur R « votre travail est de première importance $e quil fai parie !e ces rares raau quiouren « l’avenir prochain $ e prparen la« Révolution véritable $#