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ISSN 1420–6838 Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG Revue Revue Suisse Suisse spécialisée spécialisée pour pour la la médecine médecine et et la la technique technique ophtalmo- ophtalmo- logique logique avec avec les les informations informations SSO SSO 05 / 2010 Orbitafrakturen Orbitafrakturen und und Motilitätsstörungen Motilitätsstörungen Differenzialdiagnose Differenzialdiagnose chronischer chronischer Hornhaut- Hornhaut- veränderungen veränderungen ophtaQUIZ: ophtaQUIZ: [Aug-] [Aug-] Äpfel Äpfel Auge Auge und und Sport Sport Prix Prix Alfred Alfred Vogt Vogt 2010 2010 : : Modifications Modifications oculaires oculaires en en haute haute altitude altitude

05/2010 - Ophta · 2017-11-24 · voireles managers de réseauxoudes financiers qui imposent le choixdes médicaments, le choixetlenombred‘examens ou les spécialistesàconsulter

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ISSN 1420–6838

Schweizerische Fachzeitschrift füraugenärztliche Medizin undTechnologie mit Mitteilungen SOG

RevueRevue SuisseSuisse spécialiséespécialisée pourpour lalamédecinemédecine etet lala techniquetechnique ophtalmo­ophtalmo­logiquelogique avecavec lesles informationsinformations SSOSSO

05 / 2010OrbitafrakturenOrbitafrakturen undund

MotilitätsstörungenMotilitätsstörungen

DifferenzialdiagnoseDifferenzialdiagnosechronischerchronischer Hornhaut­Hornhaut­veränderungenveränderungen

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Editorial

ophta • 5|2010 375

Eine störende Wahrheit

Im schmutzigen Spiel der Gesundheitsfinanzierung opponierenoffen zwei Herausforderer, die Ärzte und die Krankenkassen.Wenn sie keine Einigung zustande bringen, dann vielleicht, weilnoch ein dritter Übeltäter den Konflikt verursacht und schürt.

Sicher, es sind ein paar kleine Schummler im Spiel: einige Ver-sicherungen, die wie Banken wirtschaften, der Präsident derFMH, der seinen Kollegen den Rücken kehrt, um einer sozia-listischen Partei beizutreten, oder Abgeordnete, die von LobbysBakschisch einstecken. Aber ob sie naiv sind, absichtlich blindoder Profiteure, auch sie sind selbst gelackmeiert.Welche treibenden Kräfte lassen wirklich die Gesundheitskos-ten explodieren? Da muss man nicht weit suchen: Die Börsen-preise der Multinationalen mit ihren grossartigen Planungen.Ich habe einen der Super-Manager einmal gefragt, warum ergerade in Medizin investiert. Weil dort viel Geld zu machen ist –aller-dings! – weil der Augenblick günstig sei, und weil sie nichtdenselben Restriktionen wie die Ärzte unterworfen sind, schonwas die Werbung angeht.Hier ein Beispiel von vielen: Das Hôpital de la Tour im KantonGenf wurde von einer ausländischen Investitionsfirma für dasDoppelte seines reellen Wertes gekauft. Das ist der Preis, denman für den Eintritt in diesen einträglichen Markt zahlen muss!

Wundern Sie sich nicht über den plötzlichen Enthusiasmus un-serer Politiker für die medizinischen Netzwerke? Erklären lässtsich das sehr simpel: Die meisten dieser Netzwerke befinden sichin der Hand von Finanzgesellschaften. Das reicht den Aktio-nären aber noch nicht, man muss auch noch ein legales Monopolschaffen: Ein Gesetzesprojekt plant, dass Patienten, die in einemNetz behandelt werden, 90% zurück erstattet bekommen und Pa-tienten, die sich ausserhalb vonNetzwerken behandeln lassen, nur80%, bei einem ungünstigeren Selbstbehalt. Das einzige Interesse,das hier verfolgt wird, ist das der Gesundheitsfinanzierer, derenStammsitze noch nicht einmal unbedingt in der Schweiz liegen.

Wir müssen feststellen, dass unsere Politiker den Sirenengesän-gen der Lobbyisten erlegen sind. Man hätte eher erwartet, dasssie aus der wirtschaftlichen Krise, verursacht durch ruchloseSpekulationen und Profitkult, etwas gelernt hätten. Dass siesich die Rückkehr zu einer menschlichen Medizin nach hip-pokratischen Prinzipien wünschen würden, dass man die Ethikhöher gewichtet, um das Gesundheitssystem zu verbessern.

Aber nachweislich hat die politische Szene in der Schweiz keineLehre aus der Krise gezogen. Wo soll gespart werden? Es wärenaiv zu glauben, dass der Finanzwelt etwas anderes einfällt als denKonsum anzukurbeln, mit einem entsprechendenMarketing.

Mir erscheint es so falsch wie gefährlich, dass Politiker, Netz-werkmanager und Finanzierer uns die Medikamentenwahl, dieArt und Anzahl der notwendigen Untersuchungen oder die Zahlder zu konsultierenden Spezialisten diktieren. Wenn alle Ärztezu Tankwarten degradiert sind, die gerade dazu gut sind, dievorgeschriebenen Handgriffe zu vorgeschriebenen Tarifen ab-zuliefern, welches Interesse besteht dann noch, die Institutionender Krankenkassen zu erhalten? Keine!

Aus Sicht von Finanzkonsortien, die sich bei den Politikern Ge-hör verschaffen konnten und die ihre Interessen durchbringenwollen, ist es besser, eine einzige Versicherung zu bilden. DieFunktionäre einer staatlichen Einrichtung lassen sich einfacher

Une vérité qui dérange

Dans le jeu sordide du finance-ment de la santé, deux challen-gers s’opposent apparemment,les médecins et les caisses-ma-ladie. Mais s’ils n’arrivent pasà se mettre d’accord, c’est qu‘ily a peut-être bien un troisièmelarron qui cause et entretientce conflit.

Certes, le jeu a ses petits tri-cheurs : quelques compagniesd‘assurance gérées comme des banques d’affaires, ou ce présidentde la FMH qui tourne le dos à ses confrères pour adhérer à unparti socialiste, ou encore quelques élus qui acceptent le bakchichdes lobbies. Mais naïfs, profiteurs ou aveugles par intérêt, ils sonteux aussi les dindons de la farce.

Qui sont ces véritables puissances auxquelles on doit l’explosion denos factures de santé ? Il ne faut pas chercher bien loin : des multi-nationales cotées en bourse, habiles dans la planification à grandeéchelle. J’ai demandé un jour à l‘un de ces super-managers la raisonde son intérêt subi pour la médecine. Parce qu‘il y a beaucoup d’ar-gent à gagner, pardi ! et parce que le moment est propice. Et n’étantpas soumises aux mêmes restrictions que les médecins, ces compa-gnies peuvent placarder leur pub sur tous les murs.

Citons un exemple parmi d’autres : l‘Hôpital de la Tour dansle Canton de Genève, racheté par une société d‘investissementétrangère pour le double de sa valeur réelle. C‘est le prix à payerpour entrer sur ce marché juteux !

N’êtes-vous pas surpris de l’enthousiasme soudain de nos politi-ques pour les réseauxmédicaux ? La réponse est simple : la plupartde ces réseaux sont aux mains de sociétés financières. Mais celane suffit pas aux actionnaires, il faut créer un monopole légal : unprojet de loi propose que les patients soignés dans un réseau soientremboursés à 90%, contre 80% pour les patients qui seraient endehors; et que la franchise pour les premiers soit plus favorable quepour les seconds. Le seul intérêt poursuivi ici est celui de financiersde la santé dont le siège n’est même pas forcément en Suisse.

Force est de constater que nos politiciens ont cédé aux sirènes deslobbyistes. On se serait plutôt attendu, suite à la crise économiquedue à la spéculation honteuse et au culte du profit, à ce qu’ils aientappris quelque chose. Qu’ils souhaitent un retour à une médecinehumaine, conforme aux principes d’Hippocrate et que l’on intro-duise plus d’éthique pour améliorer le système médical.

Mais manifestement, le monde politique suisse n’a pas tiré les le-çons de la crise. Que pense-t-on économiser ainsi ? Il faut être naïfpour penser que des groupes financiers feront autre chose que depousser à la consommation avec leur marketing puissant.

Il me semble à la fois faux et dangereux que ce soit les politiques,voire les managers de réseaux ou des financiers qui imposent lechoix des médicaments, le choix et le nombre d‘examens ou lesspécialistes à consulter.

Quand tous les médecins auront été transformés en pompistes bonsà exécuter des gestes prescrits à des tarifs prédéfinis, quel intérêt yaura-t-il à conserver l’institution des assurances-maladie ? Aucun !

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Editorial

ophta • 5|2010 377

Quand on est un groupe financier ayant l’oreille des politiciens etqu’on veut pouvoir faire valoir ses intérêts, mieux vaux créer uneassurance unique – les fonctionnaires d’une agence d’État sontplus faciles à manœuvrer que des directeurs d’assurances qui doi-vent, en dernier ressort, répondre à leurs actionnaires. Tandis quele jour où une agence publique commencera à perdre des milliards,personne ne s’en offusquera. Les caisses-maladie seront donc lesprochains sacrifiés au profit de ces grands.

Voilà pourquoi je pense qu’elles feraient mieux de revenir à la ta-ble de négociations avec les médecins. Les deux parties doivent serendre compte qu‘elles ne sont pas adversaires, mais bien associéesface à un ennemi plus organisé et pernicieux. Faute de réaction,notre secteur de santé sera simplement absorbé et racheté par desmultinationales qui écouleront leurs marchandises à travers uneagence d’État complaisante.

Avec cela disparaîtra la médecine libérale, mais également lescaisses-maladie, car elles ne sont pas de taille à résister. Et le Suissemoyen finira, pourquoi pas, par payer jusqu’au tiers de son salaireen assurances, un argent qui finira en grande partie chez les diri-geants et les actionnaires de groupes financiers.

Est-ce cela que nous voulons ? Est-ce vers ce gouffre sans fond quedes lemmings politiques veulent amener notre système de santé ?

Une conférence nationale devrait mettre au point les nouvelles rè-gles du jeu et décider :

1. La cessation des hostilités entre caisses-maladie et médecins.2. Une charte éthique pour les assurances-maladie sociales.3. La création d‘un conseil supérieur des médecins, avec droit

de regard sur l‘éthique de ses affiliés et le pouvoir d’exclure les« brebis galeuses ».

4. Une révision intelligente du TARMED qui élimine les erreursles plus criantes, telles celles qui touchent les chirurgiens de lacataracte. Ainsi, un ophtalmologue est mieux rémunéré à soncabinet qu‘au bloc opératoire.

5. Il faut débarrasser le système des soi-disant experts hyper-di-plômés qui n‘ont jamais travaillé dans la réalité pratique dudomaine médical.

6. Réforme du système de l‘assurance obligatoire avec impossibilitéd‘offrir à la fois l‘assurance-maladie obligatoire et des contratsd‘assurance privée afin de garantir la séparation des comptes.

7. Transparence des comptes aussi bien des caisses-maladie quedes médecins, garantie par un organisme de révision indépen-dant.

Mesdames et Messieurs les politiciens, voilà des mesures qui tien-nent la route alors que vos réformettes mèneront droit vers ce quevous auriez voulu éviter : une explosion des coûts de la santé à côtéde laquelle la réforme de madame Dreifuss était juste un hors-d’œuvre.

Travaillons donc ensemble à un système qui soit de l‘intérêtdes patients et des contribuables, et non pas celui du monde desfinanciers. Un système qui place l’être humain au centre de sesvaleurs.

VotreAlbert Franceschetti

lenken als Direktoren von Versicherungen, die letzten Endesihren Aktionären verpflichtet sind. Wenn eine öffentliche Insti-tution anfängt, Milliarden zu verlieren, wird sich keiner grossaufregen. Also werden die Krankenkassen das nächste Opfer aufdem Altar des Profits sein.

Ich meine, die Kassen würden besser daran tun, an den Ver-handlungstisch mit den Ärzten zurück zu kommen. Die beidenSeiten müssen anerkennen, dass sie keine Gegner sind, sondernVerbündete gegenüber einem besser organisierten und schädli-cheren Gegner. Reagiert man nicht, wird unser Gesundheitssek-tor einfach absorbiert und weiterverkauft durch dieMultination-alen, die ihre Waren über eine willfährige staatliche Institutionumsetzen werden.

Die freie Medizin wird in diesem Szenario verschwinden, ebensowie die Krankenkassen, weil sie nicht gross genug sind, umWid-erstand zu leisten. Der Schweizer Durchschnittsbürger wird einDrittel seines Gehalts an Versicherungen zahlen, und dieses Geldwird zum grossen Teil beim Spitzenpersonal und den Aktion-ären der Finanzkonsortien eintreffen.

Wollen wir das? Wollen unsere Politiker unser Gesundheitssys-tem wie die Lemminge an diesen Abgrund, ein Fass ohne Boden,treiben?

Eine nationale Konferenz müsste neue Spielregeln entwickelnund darüber entscheiden:

1. Ein Ende der Feindseligkeiten zwischen Krankenkassen undÄrzten.

2. Eine Ethik-Charta für soziale Krankenkassen.3. Schaffen eines übergeordneten Ärzterates mit dem Recht, die

Ethik seiner Mitglieder zu beachten und schwarze Schafe aus-zuschliessen.

4. Eine intelligente Revision des Tarmed, wenigstens um dieganz schreienden Fehler auszumerzen, die beispielsweise dieKataraktchirurgen betreffen. Jetzt ist ein Augenarzt in seinerPraxis besser bezahlt als im Operationssaal.

5. Aufgeräumt werden muss das System der hyperdiplomiertensogenannten Experten, die noch nie in der praktischen medi-zinischen Realität gearbeitet haben.

6. Reform des Systems der gesetzlichen Versicherung, Unmög-lichkeit, gleichzeitig eine gesetzliche Versicherung und privatePolicen anzubieten, um die Trennung der Rechnungen zu ga-rantieren.

7. Transparenz der Rechnungen bei den Krankenkassen genau-so wie bei den Ärzten, garantiert durch eine unabhängige Re-visionsstelle.

Das, meine Damen und Herren Politiker, wären die Massnah-men für die richtige Richtung, nun, da Ihre Reförmchen genauzu dem führen, was Sie verhindern wollten: Eine Explosion derGesundheitskosten, neben der die Reform von Frau Dreifuss nurein Hors-d’œuvre war.

Wir sollten gemeinsam an einem System arbeiten, das sich umdie Interessen der Patienten und Beitragszahler kümmert undnicht um die der Finanzierer. Ein System, das den Menschen inden Mittelpunkt seiner Werte stellt.

IhrAlbert Franceschetti

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ophta • 5|2010 379

Inhalt / Sommaire

Editorial375 Une vérité qui dérange

375 Eine störende Wahrheit

ophtaSZENE400 Alfred-Vogt-Preis 2010

414 Prix Alfred Vogt 2010

410 Prix Poster de la SSO / Posterpreise der SOG,Montreux 2010

416 Rückblick: SOG-Kongress Montreux 2010 /Impressions du congrès de la SSO,Montreux 2010

ophtaQUIZ401 Granny Smith, Golden Delicious –

Für den Obsthändler alles gleich?

420 Auflösung

402 Hintergründiges / proFOND

424 Agenda

ophtaINTERN409 Impressum

438 Terminplan / Date limite des envois

431 Firmen-News / Nouvelles de l’industrie

Focus432 Der 200-Grad-Rundumblick

441 Vue du temps

442 Zeitlupe

Kongresse / Congrès380 Orbitafrakturen und Motilitätsstörungen –

Operieren oder nicht?Ivo Baldissera, Innsbruck(Version française : prochaîne numéro)

393 Auge und Sport. Fortbildung des HUG,Genf, 3. Juni 2010Marie-Hélène Meier, Horw(Version française : dernière numéro)

404 Über den Vorteil kleiner persönlicher MeetingsDietmar Thumm, Luzern

Übersicht / Vue d’ensemble384 Differenzialdiagnose chronischer

Hornhautveränderungen

Hans-Eberhard Völcker, Heidelberg,und Dietmar Thumm, Luzern

Bitte beachten Sie die Beilage /Veuillez consulter le supplément

getoct – academy Programm/Programme

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380 ophta • 5|2010

Kongresse / Congrès

Dr. Ivo Baldissera, Universitätsklinikfür Augenheilkunde in Innsbruck, ist anden St. Galler Falldemonstrationen einhäufiger Gast. Dieses Jahr brachte erein Thema mit, das an seiner Klinik – inNähe beliebter Skigebiete – zum Alltaggehört: die Orbitafrakturen. Er beleuch­tete das multidisziplinäre Thema ausdem Blickwinkel der Ophthalmologie.Die Frage der Operationsindikation ist inder Literatur nicht eindeutig geklärt. Dr.Baldissera begründete das Pro und Con­tra aufgrund seiner grossen Erfahrung.

Orbitafrakturen können zu verschie-densten Komplikationen führen, sei esästhetischer Natur wie der posttraumati-sche Enophtahlmus, sei es funktionellerNatur von Motilitäts- und Sensibilitäts-störungen über Bulbuskontusionen bis zuLäsionen des Sehnerven in sehr schwerenFällen.Jedes knöcherne Trauma mit Beteiligungder Orbita sollte noch in der Akutphaseauch einem Ophthalmologen vorgestelltwerden.

■ Isolierte und komplexeOrbitafrakturenOrbitafrakturen treten solitär auf oderkombiniert mit anderen Frakturen wieder Jochbein- und seltener der Mittelge-sichtsfraktur. Bei der LeFort-II-Fraktur(zentrale Mittelgesichtsfraktur) kann dieOrbita nasal betroffen sein, bei der Le-Fort-III-Fraktur (zentrolaterale Mittelge-sichtsfraktur) zieht sich die Frakturliniean der Nasenwurzel horizontal durch dieOrbitae.Ophthalmologen haben am häufigstenmit isolierten Orbitawand- bzw. -bo-denfrakturen zu tun, die vielfach mitMotilitätsstörungen einher gehen. Diedünnste Wand der Orbita ist nicht derBoden, sondern die mediale Wand, diebei ihrer Dicke von 0,3 mm zu Recht alsLamina papyracea bezeichnet wird. Sieist entsprechend häufig mit betroffen.Der Orbitaboden ist an der dünnstenStelle 0,5 mm dick. Die laterale Wand isthingegen massiv und wird vom Jochbeingebildet. Dennoch kann es auch hier zuVerlagerungen nach innen kommen,durch Aufprall von der Seite. Doch ist

diese «blow in»-Fraktur relativ selten.Wesentlich bekannter ist die «blow out»-Fraktur – vielleicht zu bekannt, denn dieBlow-out-Fraktur im eigentlichen Sinnetritt nur in 3% der Orbitafrakturen auf.Die Fraktur tritt nicht durch direkteKrafteinwirkung auf den Knochen ein,sondern entsteht durch einen abruptenÜberdruck in der Orbita, nach Gewalt-einwirkung auf den Bulbus. Anderer-seits, und dies ist viel häufiger der Fall,entsteht die Orbitabodenfraktur durcheinen Aufprall auf die untere Orbitakan-te, z.B. auch bei Stürzen und Kollisionen(«Berstungsfraktur»).Diese beiden unterschiedlichen Mecha-nismen führen nicht nur zu unterschied-lichen Frakturen, sondern unterschei-den sich auch in den Komplikationen(Tab. 1).

Tab. 1 Mechanismen der Orbitafraktur und Folgen

Mechanismus Einknicken(Berstungs-fraktur)

Überdruck(«Blow out»Fraktur)

Aufprall Orbitarand BulbusAusdehnung gering grossEinklemmung nie häufigMediale Wand nein ja

■ Ursachen der MotilitätsstörungenDie Motilitätsstörungen bei Orbitafraktu-ren können verschiedeneUrsachen haben.Zu unterscheiden sind hauptsächlich:1) Gewebeeinklemmung (selten im Sinn

einer echten Einklemmung, meistwerden bindegewebige Septen undFett eingeklemmt)

2) Orbita-Ödem3) Muskelhämatom (direkte Muskelver-

letzung)4) Neurogene Parese (mit oder ohne

Orbitafraktur)5) Hypomochlion-Verlust («Syndrom

der weiten Orbita»)6) Fibrose (intraorbital)

Typisch bei Kindern und Jugendlichen istder TrapdoorMechanismus (Abb. 1), weilin diesem Alter der Orbitaboden nochelastisch ist. Die Fragmente können hierzurückfedern wie bei einer Falltür.

Der zweite undwohl häufigsteMechanis-mus für Motilitätsstörungen ist unspezi-fischer, ein Ödem im Bereich des Mus-

kels und der Orbita. Auch hier spielen diebindegewebigen Septen eine wesentlicheRolle. Es kommt zu Verspannungen die-ses «passiven Bewegungsapparates» derOrbita mit der Folge mechanischer Stö-rungen, jedoch ohne eine federnde Fixa-tion des Bulbus, die bei einer echten Ein-klemmung auftritt.Selten folgt auf die Orbitabodenfraktureine Nervenschädigung. Am stärkstengefährdet ist der untere Ast des Okulo-motorius. An der Orbitaspitze könnenneben dem Nervus III auch die Hirnner-ven IV und VI betroffen sein. Trauma-tische Hirnnervenparesen sind auch beistumpfem Orbitatrauma möglich. Dif-ferenzialdiagnostisch müssen sie gegeneine mechanische Senker- oder Heberpa-rese abgegrenzt werden.Beim «Syndrom der weiten Orbita» be-steht ein Volumenmangel durch massivesAbsinken des Orbitabodens. Der Rectussuperior hat nicht mehr seine gewohnteAbrollstrecke, sodass es zur Hebungs-einschränkung ohne Phänomen der Ein-klemmung kommt (Traktionstest negativ,siehe unten). Durch Volumenauffüllungwird diese Situation schlagartig gebessert.Bei Orbitabodenfraktur kann das Spek-trum der Motilitätsstörungen gross sein,doch lassen sich einige typische Motili-

Orbitafrakturen und MotilitätsstörungenOperieren oder nicht?

Abb. 1 Trap door Fraktur, typisch bei Kindern undJugendlichen.

Abb. 2 Beim 29jährigen Patienten nach Skiver­letzung fällt ein posttraumatischer Enophthal­mus auf. Die Motilität war frei, der Muskelprolabierte durch die Orbitabodenfraktur. EineOperationsindikation ist gegeben. Cave: EinEnophthalmus kann durch Ödem maskiert sein!

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382 ophta • 5|2010

Kongresse / Congrès

tätseinschränkungen finden: am häufigs-ten dieHebungs- oder auch Senkungsein-schränkung durch Einklemmung, weiterdie Hebungseinschränkung beim Syn-drom der weiten Orbita und schliesslichdie unspezifischen Störungen z.B. durchÖdem, die oft ein Umschlagsphänomenerkennen lassen, aber erst in den extre-men Blickrichtungen erkennbar werden.

■ DiagnostikZunächst ist die Augenstellung zu beur-teilen. Die Untersuchung der Motilitätmuss sich auf die Merkmale der mecha-nisch bedingtenMotilitätseinschränkungkonzentrieren. Das ist der abrupte Bewe-gungsstopp durch Anspannen einer nichtelastischen Struktur (exponenzielle Win-kelzunahme bei der Schielwinkelmes-sung) – bei neurogener Ursache wächstdieWinkelzunahme nicht so abrupt, son-dern gleichmässiger. Das Fusionsblick-feld bzw. der Diplopiebereich werden mitHilfe der Harms-Wand ermittelt.In Zweifelsfällen ist das entscheidendeKriterium der Traktionstest in Tropfan-ästhesie, den man wenn immer möglichdurchführen sollte. Man lässt den Pati-enten in Zugrichtung der Motilitätsstö-rung schauen und wenn der Bulbus «an-schlägt», versucht man mit der Pinzette,ob eine weitre Hebung in diesem Fallmöglich ist oder nicht (Abb. 3).

Charakteristika der mechanischbedingten Motilitätsstörung• Abrupter Bewegungsstopp(Anspannung)

• Fehlendes Inkomitanzmusterder neurogenen Paresen(kontinuierliche Winkelzunahme)

• Positiver Traktionstest

■ TherapieOperationen werden mit folgenden Be-gründungen erwogen:• Gewebeeinklemmungen lösen - Moti-lität verbessern

• Neue Einklemmungen verhindern –Fraktur durch Implantat überbrücken

• Enophthalmus verhindern bzw. korri-gieren

Die Literatur ergibt zur Therapie ein sehruneinheitliches Bild. Prospektive Studienliegen nicht vor. Auf der einen Seite stehtder Wunsch der Kieferchirurgen nach ei-ner möglichst exakten anatomischen Re-

konstruktion, auf der anderen Seite ist diehäufige spontane Besserung der Motili-tätsstörung zu bedenken, auch angesichtsder Risiken der Orbitabodenchirurgie.Bei den Operationsindikationen müssendie frühe Phase und spätere Eingriffe un-terschieden werden. Häufig ziehen Ope-rationen neue postoperative Motilitäts-störungen oder eine Verschlechterungder vorbestehenden Störungen nach sich.Auch Spätkomplikationen bei spät odernicht operierten Patienten sind möglich.

■ FrühoperationFür die Frühoperation sprechen deutlichbessere Langzeitergebnisse, die auch indie Literatur eingingen. Möglicherwei-se ist die geringere Fibrosierung hierfürverantwortlich. Bei Enophthalmus undBewegungseinschränkungen sind Revi-sionen seltener notwendig.Gegen die Frühoperation spricht diehäufige spontane Besserung der Moti-litätsstörung, vor allem bei Ödem oderHämatom. In der Literatur wird dieSpontanheilungsrate mit bis zu 40% an-gegeben. Bei frühem Eingriff sind dieKomplikationsraten höher (vermutlichaufgrund des Ödems), und die Motilitätverschlechtert sich teilweise.Zwei Indikationen werden in der Lite-ratur zur Frühoperation (in den erstenTagen nach Trauma) uneingeschränktempfohlen:1) Erwiesene Gewebeeinklemmung im

Frakturspalt (Paradebeispiel: Trapdoor Fraktur beim Kind

2) EnophthalmusDer Nachweis der Gewebeeinklemmungist beiDiplopiemitpositivemTraktionstestohne Besserungstrendenz oder bei einementsprechenden Befund im CT gegeben.Ein Enophthalmus oder Hypophthalmusist bei Orbitabodendefekten, zu befürch-ten die über 50% der Orbitawand betref-fen, insbesondere wenn auch die medialeWandmitbetroffen ist. Die Spätoperationeines Enophthalmus ist ein grosses Prob-lem, sodass hier die Indikation für Früh-operation gegeben sein kann.Kieferchirurgische Indikationen sind dieJochbein-, dieMittelgesichtsfrakturen (LeFort II und III) sowie – umstritten – eineSensibilitätsstörung des N. infraorbitalis,die sich nicht spontan zurückbildet.

Abwarten und beobachten kann man infolgenden Fällen:1) Keine Doppelbilder im Gebrauchs-

blickfeld

2) Motilitätsstörung durch Ödem oderHämatom– Doppelbildermit Besserungstendenzin den ersten Tagen

– Kein Inkarzerationsverdacht im CT3) Keine relevante Bulbusverlagerung,

geringe OrbitawanddefekteDer Operateur wird selten imstande sein,die in die Kieferhöhle abgesunkenenKnochenfragmente zu reponieren. Meis-tens werden die Fragmente in der Tiefebelassen, und es wird versucht, die Frak-tur mit Implantaten zu überbrücken, umdie Kontinuität des Orbitabodens best-möglich wieder herzustellen, mit Folie,Titan-Mesh oder Knochen. Implantateverursachen selbst nicht selten postope-rative Komplikationen.Die wichtigsten Frühkomplikationen sind1) Verschlechterung der Motilität (Mus-

kelhämatom/Ödem/Kompartment-syndromoder Bulbusverlagerung nachoben durch Implantat)

2) Visusverlust (sehr selten) – durch Zen-tralarterienverschluss oder Otpikus-neuropathie.

Der Referent erlebte in 20 Jahren nur zweiPatienten, die nach einer Orbitabodenre-vision erblindet sind. Die Verschlechte-rung der Motilität ist dagegen nicht soselten, und vor allem bei Patienten, dievorher nicht daran litten, können Dop-pelbilder ein Problem sein. In diesem Fallmuss man sorgfältig die Ursache analy-sieren, um nicht sofort zu revidieren undneue Probleme zu erzeugen. Oft liegt einMuskelhämatom vor. Kompartment-syndrome durch Druckzunahme in derOrbita im Rahmen von Ödemen könnenzu Durchblutungsstörungen und diesewieder zu Motilitätsstörungen führen.Wichtig ist auch die Verlagerung des Or-bitainhaltes, z.B. wenn der Orbitabodenzu stark angehoben wird, durch Häma-tom oder ein zu hohes bzw. zu weit hintenliegendes Implantat. Hier ist typischer-weise die Senkung eingeschränkt.Auch bei den Spätkomplikationen sindmehrere Ursachen denkbar:– Eine noch verbliebene Weichteiladhä-renz (selten)

– Weiter bestehender Endophthalmus -Syndrom der weiten Orbita (Hebungs-einschränkung)

– Intraorbitale Fibrose als unangenehms-te Komplikation (therapeutisch prak-tisch nicht zugänglich, irreversibel)

– Neurogene Parese.Der persistierende oder rezidivierte En-ophthalmus ist für viele Kieferchirurgendie Indikation für eine oder mehrere Re-

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visionen, die jedoch häufig frustran sind – oft eine «unendlicheGeschichte», schilderte Baldissera seine Erfahrung.Soll man bei persistierender Diplopie gleich die Augenmuskelnoperieren? Der Verdacht auf eine unvollständige Lösung der In-karzeration besteht bei weiter nachweisbar eingeschränkter He-bung. Wenn der Orbitaboden zu stark angehoben wurde, ist essehr wirkungsvoll, das Implantat zu entfernen. Wird dieser Ein-griff nach drei Monaten vorgenommen, ist die Gefahr für eineInkarzeration gering.DieDiplopie verschwindet dann oft schlag-artig, und man erspart dem Patienten die Muskelchirurgie.EineAugenmuskelchirurgie ist nicht einfach undmuss sehr indi-viduell abgestimmt werden, auf das Gebrauchsblickfeld, den Be-ruf und andere relevante Faktoren. Die Indikationen sind die in-traorbitale Fibrose und die neurogene Parese, aber generell gilt:Zuerst die Knochen, dann die Muskeln.Bei intraorbitaler Fibrose schrumpft der Bandapparat zwischenden Muskeln und der Periorbita (innen). Diese Schrumpfungensind einer Operation nicht zugänglich, sodass diese Situationüber die Augenmuskeln gelöst werden muss. Eine Restitutio adintegrum wird selten erreichbar sein, das Ziel besteht in einerVerbesserung.Die Indikation für eine Augenmuskelchirurgie nach Orbita-frakturen ist die persistierende Diplopie im Gebrauchsblickfeld.Eine Verbesserung ist fast immer möglich, wenn eine grössereAdhäsion amOrbitaboden ausgeschlossen ist. Der beste Operati-onszeitpunkt liegt nachAuffassung dermeistenOperateure nachErreichen eines stabilen Schielwinkels, also nach drei bis sechsMonaten. Operationen an den Muskeln der betroffenen Seitebessern meist nur die Stellung. Wenn man das Fusionsblickfelderweitern will, muss man fast immer am anderen Auge auch denSynergisten operieren. Textfassung des Vortrags: UNo

Abb. 3 Traktionstest: DerPatient blickt in Richtung derMotilitätsstörung, so weitmöglich. Der Untersucherprüft, ob eine weitere Bewe­gung mit der Pinzette nochmöglich ist oder nicht.

Zusammengefasst• Motilitätsstörungen nach Orbitabodenfrakturen könnenvielfältige Ursachen haben

• Genaue Differenzierung ist Voraussetzung für eine er-folgreiche Therapie

• Die Bildgebung allein kann die klinische Untersuchungnicht ersetzen

• Am wichtigsten ist es, eine Weichteilinkarzeration amOrbitaboden zu erkennen und frühzeitig zu lösen

• Enge Kooperation zwischen Augenarzt und Kieferchir-urg ist daher von Anfang an wünschenswert.

Korrespondenz:Dr. Ivo Baldissera, Universitätsklinik für AugenheilkundeundOptometrie InnsbruckAnichstr. 35, 6020 Innsbruck, Tel. 0043-512-504 23721,Fax 0043-512-504 23722, [email protected]

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Übersicht / Vue d’ensemble

Prof. H.E. Völcker, Heidelberg, undDietmar Thumm, Luzern

Degenerative Hornhautveränderungensind nicht rar. Echte Dystrophien hinge­gen sehen wir selten in der Praxis.Der vorliegende Text baut auf einemKurs auf, den Professor Völcker an derAugenärztlichen Akademie Deutschlandhielt, und soll das Wichtigste in Erinne­rung rufen.

Die Hornhaut ist bekannt für ihren etwasspeziellen Stoffwechsel, der sich aus denstrukturellen Voraussetzungen ergibt.Infolgedessen findet man auch für diesesOrgan spezifische Altersveränderungen.Die durch Alterungsprozesse bedingtenmorphologischen Änderungen sind:– flachere, dünnere und etwas wenigertransparente Hornhaut

– Zunahme des refraktiven Index– Abflachung des vertikalen Meridians(Zunahme des Pluszylinders in 180°)

– Verdickung der Descemet-Membran– Entwicklung von Hassal-Henle-Kör-perchen

– Langsamer Rückgang der Endothel-zellzahl

– Degeneration der limbalen Stamm-zellen

Die beobachtbare Verdickung der De-scemet kann von jugendlichen 3 nm umdas über 3-fache auf 10 nm oder darüberansteigen. Die mit Membranverdickun-gen verbundenen Veränderungen desStoffwechsels sind andernorts, beispiels-weise an derMakula, noch viel deutlichersichtbar.Der Verlust an Endothelzellen ist physio-logisch und beträgt etwa 0.6% pro Jahr.Das bedeutet in 50 Jahren 100`000 Zel-len/mm2! Die Endothelveränderungenführen auch zu einer im Alter sichtbarenperipheren «Cornea guttata», die als Has-sall-Henle-Körperchen beschrieben ist.Die nicht immer gleich ausgeprägte De-generation der limbalen Stammzellenkann zurUnterbrechung der sowichtigenkornealen physiologischen Barrieren-funktion führen mit den verschiedenenbekannten Phänomenen wie Einwachsenvon Bindegewebe auf die Hornhaut, Vas-kularisation und oberflächlichen Irregu-laritäten.

■ Degeneration oder Dystrophie?Mit einfachen Regeln lässt sich auseinan-der halten, ob es sich bei einer Hornhaut-veränderung eher um eine Degenerationoder um eine Dystrophie handelt:

Eigenschaft Degeneration DystrophieBeginn Lebensmitte oder

älterIn der erstenLebensdekade

Seitenbetonung Unilateral oderasymmetrisch

Bilateral/sei-tengleich

Pos. Familienanamnese Selten HäufigVaskularisation Häufig SeltenLokalisation Eher peripher Eher zentral

Hornhaut-Dystrophien sehen wir selten.Oft sind bereits Familien-Angehörige be-kannt, die ebenfalls entsprechende Ver-änderung zeigen.Degenerationen hingegen sehen wir ofthäufiger, und ihre Inzidenz steigt parallelzur zunehmenden Lebenserwartung derBevölkerung.Man kann dabei die sich quasi rein alters-bedingt entwickelnden Degenerationenvon den übrigen unterscheiden:

Sogenannte Involutionale Degenerationen:• Pinguecula• Vogt’sche Spindeln• Arcus (lipoides)• Cornea farinata• Descemet Falten• Hassall-Henle-Körperchen• Mosaic (Crocodile) Shagreen• furchige Degeneration

Die nicht-involutionalen Degenerationen:• Pterygium• Amyloid-Degeneration• Band-Keratopathie• Spheroidale Degeneration• Salzmann-Degeneration• Terrien‘s Marginal Degeneration• Coat‘s White Ring• Pellucide Marginale Degeneration• Lipid-Degeneration• Dellen (Idiopathische Fuchs‘ Grübchen)

Über Einteilungen kann man sich im-mer streiten, sie helfen aber manchmal,die Übersicht zu wahren und etwas übermögliche Progressionen aussagen zukönnen.

Im Folgenden sollen die einzelnen De-generationen etwas genauer besprochenwerden.

■ PingueculaPingueculae befinden sich praktisch im-mer auf der nasalen Seite und sind bila-teral, wenn auch oft nicht gleich stark

ausgeprägt. Bei dieser Dys-plasie handelt es sich umsubepithelial gelegenes, hy-alinisiertes amorphes Kol-lagen-Material. Histologischlassen sich gekrümmte undgerollte Fasern nachweisenwie bei einer abnormen Ver-änderung des Bindegewebes,weshalb man von elastoiderDegeneration spricht.

Der Zusammenhang mit Ultraviolett-Strahlung ist in vielen Publikationenhergestellt und teils auch bewiesen wor-den. Es gibt aber sicherlich weitere Zu-sammenhänge, z.B. mit der Zusammen-setzung der Tränenflüssigkeit, was sichu.a. dadurch untermauern lässt, dass beiLipoidosen wie dem Morbus GaucherPingueculae ebenfalls gehäuft und ingröberem Ausmass auftreten.

Abb. 1 Pinguecula am linken Auge.

Abb. 2 Histologie des bei der Pingueculahyalinisierten Kollagens (halbschematisch, nachYanoff M, Fine S 1992).

Die Differenzialdiagnose chronischer Hornhautveränderungen

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Kongresse / Congrès

Das Thema Auge und Sport wird eherselten thematisiert. Dr. André Dossound Dr. Christophe Van Issum konntendie Fussballweltmeisterschaft alsaktuellen Aufhänger nehmen. Von denspeziellen optischen Anforderungenverschiedener Sportarten bis zur zere­bralen Plastizität und den Bedürfnissenvon Menschen mit Sehbehinderungen,die Sport treiben wollen. reichten dieVorträge. Nicht fehlen durften diespezifischen, mit Sport in Verbindungstehenden Traumata und die besonde­ren Anforderungen, welche extremesportliche Bedingungen an Auge undSehkraft stellen – vor allem auch beiPatienten mit bereits behandeltenAugenerkrankungen.

■ Sport­Optik

Der Genfer Optikermeister Christian Voirolblickt auf eine 25­jährige Erfahrung mitder optischen Ausrüstung von Sportlernaller Altersgruppen und Disziplinen zurück.Dreiviertel der Schweizer Bevölkerungzwischen 15 und 74 Jahren treiben Sport– ab einem Alter von 60 – 65 Jahren sogarnoch zeitintensiver als vorher. Jede Sportartstellt ihre eigenen Anforderungen, die eszu analysieren gilt, um die bestmöglicheLösung zu finden.

Bei Sportbrillen ist wichtig, dass sie einbesonders grosses Gesichtsfeld bietenund die optische Verzerrung minimie-ren. Die Distanzmuss sich trotz Brille guteinschätzen lassen; sie sollen möglichstwenig beschlagen und die Fassungennicht im Gesichtsfeld stören. Bei einigenSportarten ist auch ein erhöhter Schutz,z.B. gegen Staub, Wind oder Insektenwichtig.Damit Sportbrillen diesen Schutz leis-ten, ist verglichen mit Alltagsbrillen ihrMaterial dicker. Die Ästhetik steht ge-genüber technischen und ergonomischenAspekten etwas zurück, so im Hinblickauf Grösse, Robustheit und Krümmungder Fassung.Folgende Punkte sind für Sport beson-ders wichtig:• gut angepasste Korrektur – auch beigrösseren, gewölbten Gläsern

• grosses Gesichtsfeld• bestmögliches Kontrastsehen (durchspezielle Tönung, ggf. auch polarisie-rende Gläser)

• Sportart abhängiger UV-Schutz• Eventuell Bifokalfunktion• Schutz vor Beschlagen• Antireflektierend• Je nach Sportart photochromatisch(bei schnellen Beleuchtungswechseln,z.B. Velofahren)

Seit gut zehn Jahren werden gewölbteKorrekturgläser angeboten. Um Proble-me der Adaptation, Unbequemlichkeitund Schwindel aufgrund lateraler Ab-errationen und prismatischer Abwei-chungen zu vermeiden, müssen optischeKorrektur und Zentrierung hierfür neuberechnet werden, abhängig von derKrümmung, der seitlichen Neigung derSportbrille und vom RotationszentrumdesAuges (Abb. 1). Sobald dieGläser stär-ker gewölbt sind, bildet sich ein andererWinkel, der sekundäre Prismeneffekte,obliquen Astigmatismus und refraktiveAberrationen auslösen kann. Die ent-sprechend angepasste Korrektur vermei-det solche störenden sekundären Effekte.Auch die Pupillendistanz muss teils ange-passt werden.Weil sich dieHauptsehachseändern kann, hätte der Brillenträger sonstAdaptationsschwierigkeiten.

TönungDie geeignete Tönung und der Absorp-tionsgrad richten sich nach der Sportart(Abb. 2) und der Blendungsempfindlich-keit des Sportlers. Getönte Gläser verbes-sern die Farbwahrnehmung, das Augeermüdet weniger rasch. Für Sportartenbesonders am Wasser und im Gebirgesind der UV-Schutz und die verbesser-

Auge und SportFortbildung des Hôpital Universitaire de Genève, 3. Juni 2010

Sehachse =optische Achsedes Glases

Neigungswinkelder Fassung

Abb. 1 Bei gewölbten Gläsern muss die Brille ge­genüber der Alltagsbrille neu berechnet werden.

optische Achsedes Glases

Sehachse =optische Achsedes Glases

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Kongresse / Congrès

te Kontrast- und Reliefwahrnehmungwichtige Faktoren. Die Lichteinstrahlungist hier extrem hoch, die Kontraste sindoft gering.Die photochromatische Funktion ist fürVelofahrer besonders nützlich, weil derLichteinfall rapide wechseln kann (Ein-fahrt in den Schatten oder in Tunnelsetc.). Für Sportarten wie Velofahren undNautik sind polarisierende Gläser vonVorteil, weil sie die Blendung durch re-flektierende Flächen (Strasse, Wasserflä-che) herabsetzen.Golfer beanspruchen besonders die Be-wegungs- und Kontrastwahrnehmung,um die Flugbahn des Balls genau zu be-urteilen. Die Brille sollte grosse, bis nachhinten gezogene Gläser haben, um daslaterale Blickfeld voll auszuschöpfen.

Besonderheiten für Schwimmer und TaucherBeim Schwimmen ist eine gute Nah- undFernsicht gefordert. Der Referent wies da-rauf hin, dass Schwimmer und Tauchermeist nicht wissen, dass siemit preiswertenStandardbrillen oder –Masken den Visusverbessern können, eventuell auch mit in-dividuellen Lösungen (vorgefasste Brillenbis –10dpt oder «Bifokalbrillen» zusätzlichbis +3dpt). Durch Polymerisierung opti-scher Gläser im Inneren der Maske kannman einen Astigmatismus kombiniert mitMyopie oder Hyperopie korrigieren odersogar Bifokalbrillen herstellen.Für Apnoetauchen muss man an den Re-fraktionsindex des Wassers denken. EineKornea, die an der Luft eine Brechkraftvon 43 dpt hat, entspricht imWasser 0,77dpt. Deshalb sieht der Taucher Gegen-stände etwa 33% grösser und 33% näher.ImWasser werdenHyperope «presbyop».Für Taucher gibt es «Fluid Goggles», diemit Flüssigkeit gefüllt sind und eine starkbikonvexe Linse tragen. Diese Maskenwerden weniger unter dem Wasserdruckauf das Auge gepresst.

■ Perfektionierung der visuellenKognitionDie Sehleistung bei Elitesportlern lässt sichdurch innovative Methoden verbessern, die

der Orthoptist Dr. David Tinjust entwickelt.Er ist Spezialist auf dem Gebiet des physio­kognitiven Trainings.

Die sportliche Leistung hängt auch da-von ab, wie gut die verschiedenen Sinnes-wahrnehmungen integriert und prozes-siert werden. Dominant ist meistens dasSehen. Doch kommt man immer mehrdavon ab, nur die Sehleistung zu berück-sichtigen. Immer wichtiger werdenweite-re Faktoren, welche die visuelle Leistungdurch Training möglichweise optimierenkönnen:• Sakkaden• Dynamische Sehschärfe• Binokularsehen• Willkürliche Prozesse

Die Sakkadenfunktion liefert Informa-tionen über die räumliche Situation. Beieinigen schnellen Sportarten wie Hockeyoder Tennis ist diese Funktion besonderswichtig. Um diesen unwillkürlich in-nerhalb von Millisekunden ablaufendenProzess zu beeinflussen, entwickelte Dr.Tinjust eine Trainingsmethode, bei derden Augen bisensoriell und Metronomgesteuert visuelle Reize in verschiedenenEntfernungen angeboten werden. EinemHockeyspieler verhalf er so zu einer Ver-besserung von 100 auf 160 Sakkaden proMinute.

Um die dynamische Sehschärfe zu testenund zu verbessern, entwickelte der Refe-rent eine Trainingsmethode mit zehnkleinen Bällen in einem virtuellen Raum.Zunächst fixiert der Trainierende vierdieser Bälle. Fünf Sekunden lang werdendann alle Bälle in Bewegung versetzt, wo-bei der Sportler einen Punkt fixiert. So-bald die Bälle stoppen, muss der Sportlersagen, wo sie sich befinden. Antwortet errichtig, wird die Bewegung beschleunigt.Auch diese Methode wurde systematischuntersucht. Zehn Fussballtorwarte ver-besserten ihren dynamischen Visus da-mit um 53%, im Einzelfall bis 150%.Das Stereosehen und die Fusionierungsind beispielsweise für die Beurteilungvon Distanzen, für das Fangen und fürgezielte Schläge unentbehrlich. Diesen

Faktor trainiert der Referent mit Hilfeorthoptischer Methoden.Um die Reizverarbeitung zu sensibilisie-ren und in den neuronalen Regelkreisendie Synchronisation zu verbessern, ent-wickelte Dr. Tinjust ein System, das ernächstes Jahr auf denMarkt bringen will.Es trainiert mit Hilfe verschiedener Rei-ze, neben visuellen «Geräuschen» auchmit akustischen Reize und Vibrationen.

Diese Übungsmöglichkeiten sind jedochmöglicherweise nicht nur sinnvoll, umdie Sehfunktion von Elitesportlern zuverbessern, sondern sie könnten auch beiMenschen mit Sehbehinderung dazu bei-tragen, dass ihr Sehvermögen für sport-liche Aktivitäten optimiert wird. Hier-gibt es noch viel zu tun, und Dr. Tinjustwünscht sich, dass Klinker, Forscher undSporttrainer eng zusammen arbeiten,um auf diesem Gebiet der Kognition wei-ter voran zu kommen. Dr. Tinjust plant,seine Methode PCM-Training (perzeptiv,cognitiv, motorisch) schon bald in Euro-pa einzuführen, in Partnerschaft mit ei-nem grossen Fussballclub.

■ Extreme Sehumgebungen:Höhe, Tiefe und KopfstandUm Besonderheiten des Sehens für Sportlerin der Höhe und bei Tauchgängen ging es imVortrag von Dr. André Dosso, Universitäts­klinik in Genf. Für das Auge sind die Druck­verhältnisse und hypoxische Bedingungenrelevant. Dr. Dosso ging speziell darauf ein,was der Augenarzt seinen Patienten raten soll.

Bei Alpinisten tritt häufig ein Syndromdes trockenen Auges auf. Kontaktlinsen-träger sollten also besonders auf eine guteBefeuchtung der Augen achten. Da sichhypoxische Bedingungen auch an derKornea durch Ödematisierung bemerk-bar machen, sollten Kontaktlinsenträgerauf diese zusätzliche Gefahr grosser Hö-hen aufmerksam gemacht werden. Diesebesteht auch für Patienten nach PRK oderLASIK. Bei ihnen kann es zur Myopisie-rung, bei Patienten nach radiärer Kerato-tomie zur Hyperopie kommen, sodass dieSehschärfe leidet.DerAugeninnendruck kann auf derHöheansteigen, wobei sich das klinisch wenigauswirkt: Der erhöhte Druck ist Folge derdickeren Kornea. Auf die Netzhaut wur-den keine Folgen nachgewiesen, sodassPatienten wegen des Augendrucks nichtauf Alpinismus verzichten müssen.

Abb. 2 Tönungen abhängig von der Sportart

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Kongresse / Congrès

Die Hypoxie in grossen Höhen kann je-doch eine «High Altitude Retinopathy»auslösen. Sie zeigt sich meist an kleinenEinblutungen und selten in weichen Ex-sudaten, tiefen oder präretinalen Blutun-gen. Diese Läsionen bleiben in der Regelasymptomatisch und resorbieren sich in-nerhalb wenigerWochen nach Rückkehr.Laut Literatur liegt ihre Häufigkeit zwi-schen 4 und 90%.Zu Folgen der Höhe bei diabetischer Re-tinopathie liegen zwei Studien vor, ausdenen hervorgeht, dass die betreffendenPatienten durch dieHöhe nicht spezifischgefährdet sind. Eine Studie zeigte jedocheine höhere Inzidenz eines Papillen-ödems bei Patienten mit «Höhenkrank-heit» durch Sauerstoffuntersättigung.In Verkehrsflugzeugen entspricht derKabinendruck einer Höhe von 2000 mund verursacht im Regelfall keine okulä-ren Probleme.Gefährdet sind Patienten mit Gasblasenim Auge. Weil diese sich auf der Höheausdehnen, besteht hier das Risiko eineszentralen Netzhautarterienverschlusses.In der hyperbaren Situation beim Tau-chen ist Vorsicht geboten. Durch Unter-druck in der Maske (zu beheben durchValsalva-Manöver) kann es zu Ekych-mosen und subkonjunktivalen Einblu-tungen kommen. In der Literatur sindintraorbitale Einblutungen mit Gefähr-dung des Sehnerven beschrieben. Auchtrotz schrittweiser Dekompression trittbei 1,25% der Taucher eine Dekompres-

sionskrankheit auf. Etwa jeder zehnteBetroffene lässt okuläre Störungen er-kennen, meist aufgrund einer zerebralenSchädigung.Taucher müssen nach refraktiver Chir-urgie nicht auf ihren Sport verzichten,so Dr. Dosso – falls sie mindestens einenMonat nach dem Eingriff mit dem ers-ten Tauchgang warten. Auch Glaukom-patienten müssen laut dem Expertennicht auf das Tauchen verzichten, aussersie tragen ein Ventil-Implantat. Es kannsich unter dem Wasserdruck verschlies-sen.Auf einen extremen Sport sollten Glau-kompatienten verzichten: Auf die Yoga-übung Sirsana, dem Kopfstand. Hierbeisteigt der Druck um das Doppelte.

■ Augenverletzungen im Sport

In der Schweiz betreffen 1% der Sport­verletzungen das Auge – Anfänger einerSportart und Geübte übrigens gleich häufig.Literatur zu diesem Thema ist spärlich. Dr.Christophe Van Issum, Universitätsaugen­klinik in Genf, gab einen kleinen Überblick.

Am häufigsten sind Augenverletzungenbeim Frauentennis und bei Eissportar-ten, allen voran dem Eishockey und Ho-ckey. Vorbeugen ist einfach: mit einementsprechenden Gesichtsschutz bzw. ei-ner Brille. In anderen Ländern wird diePrävention noch nachhaltiger betrieben:

In Norwegen und Schweden wurde derBoxsport verboten!Augenärzte und Sportärzte sollten ihreVerantwortung wahrnehmen, ihre Pati-enten auf besondere Risiken hinzuwei-sen. Besonders hinsichtlich einer Augen-verletzung gefährdet sind Menschen mit• Monovision (Visus unter 0,5)• Stark Myope• Patienten nach Netzhauterkrankungenoder -eingriffen,

• Amblyope Kinder unter 10 Jahren.

Die Gefährdung richtet sich danach, obdie Sportart ein Projektil einsetzt, ob siemit unmittelbaren Kontakt einher gehtund ob sie mit einem Schutz durchge-führt werden kann. Ohne Projektil unddirekten Kontakt ist das Risiko gering.

Unmittelbare VersorgungKam es im Terrain zu einer Augenverlet-zung, müssen folgende Punkte als Anzei-chen der Schwere geklärt werden:

• Visusverminderung, Phosphene• Direkte Verletzungszeichen• Gestörte Pupillenreflexe, deformiertePupille

• Eingeschränktes Gesichtsfeld• Diplopie• Schmerzen bei Augenbewegungen

Cave: Der Schmerz ist nicht mit derSchwere des Traumas korreliert! Nie einAuge mit Verdacht auf Perforation kom-primieren!

Darf man einen Sportler mit einer einfa-chen Brauenverletzung wieder aufs Feldlassen? Hier sind Ärzte oft weniger zu-rückhaltend als sie es bei anderen Patien-ten wären, weil der Sportler ihn meistensbestürmt. Wenn sich keinerlei Anhalts-punkt ergibt, dass eine Bulbuskontusionstattgefunden hat, reichen eine Naht oderein Steristrip, und der Sportler kann wei-ter machen. Beim mindesten Zweifel da-gegenmuss die Aktivität sofort unterbro-chen werden. Das Auge wird abgedecktund einer Versorgung zugeführt.Bei tieferen Verletzungen wird der Pati-ent an einen Ophthalmochirurgen ver-wiesen; nach einer Naht sollte er dreibis vier Wochen warten, bis er den Sportwieder aufnimmt. Bei Verdacht auf eineFraktur müssen Schmerzen, Motilität,Enophthalmus, Hypästhesie und Dip-lopie beachtet werden. Ein Enophthal-mus, so Dr. Dosso, ist Anlass für einendringenden chirurgischen Eingriff. Nach

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Kongresse / Congrès

Frakturen des Os sphenoidale sollte ge-sucht werden, weil von ihr Gefahr für denN. opticus ausgeht. An den okulokardia-len Reflex ist zu denken.

Ein Hyposphagma ist kein Grund, denSport zu unterbrechen. Wenn sich beiunterbluteter Konjunktiva kein Anhalts-punkt für eine weitere Kontusion ergibt,kann der Sportler weitermachen. Einris-se über 10 mm sollten genäht werden.

Eine isolierte Korneaverletzung im Zu-sammenhang mit Sport wird in der Li-teratur nicht beschrieben. Sofern keineandere Läsion besteht, kann sie mit einertherapeutischen Kontaktlinse abgedecktwerden. Bei einer tieferen Korneaverlet-zung sollte der Sportler jedoch einem chi-rurgischen Zentrum zugewiesen werden.Ist eine Naht notwendig, muss vom Sportlängere Zeit Abstand genommen werden.

Eine posttraumatische Katarakt deu-tet auf ein Trauma mit hoher Energiehin. Nach weiteren Verletzungen mussgesucht werden. Der Patient sollte um-gehend an ein ophthalmologisches Zen-trum verwiesen werden.

Ein Hyphäma ist Zeichen einer schwer-wiegenden Läsion. Nach Kontusiondurch einen Ball kann der iridokornea-le Winkel überdehnt sein, wodurch das

Okuläre Traumata auf einen Blick

Konjunktivaa) Subkonjunktivale Hämorrhagie

Benigne, wenn isoliert ➝ Sport mussnicht unterbrochenwerden (Cave beiAssoziation mit anderen Läsionen!)

b) Isolierte konjunktivale Verletzung< 10 mm AB lokal>10 mm: Vicryl-Nahr 8.0 und ABüber eine Woche

Korneaa) Isolierte Erosion: AB topisch ± Zy-

kloplegie ± therapeutische Kontakt-linse. Kein weiterer Sport mit topi-schen Anästhetikum! Sportpauseabhängig von der Läsionsgrösse

b) Verletzung: Dringende ophthalmo-logische Versorgung mit Polyproy-lennaht 10.0 und AB, lange Sport-pause

Linse• Posttraumatische Katarakt sprichtfür Trauma hoher Energie ➝ weitereLäsionen suchen!

• Chirurgische Indikation• Auf Sport mit niedrigem Risikowechseln, Augenschutz

Hyphäma• Sofort Auge schützen, augenärztlicheNotfallversorgung

• Schwere und Prognose abhängig voninitialem Visus, Höhe des Einblu-tungsniveaus, Durchblutung (Ge-rinnsel), afrikanische Ethnie, Anti-koagulanzien

• Komplikationen: Drucksteigerung,Synechien, Optikusatrophie, Akko-modationsstörungen, «corneal bloodstaining»

Therapie des Hyphämas• Zykloplegie (Miotikum kontrain-diziert) für Netzhautuntersuchung,Senkung der Photophobie, Vermei-dung hinterer Synechien

• Drucksenkende Mittel (keine Pros-taglandine!)

• Antifibrinolytika (Aminocapron-säure, Tranexamsäure), vermindernerneute Einblutung, keine Auswir-kung auf die Visus-Prognose

• Kortikosteroide (vermindern Gefäs-spermeabilität und Fibrinolyse)

• Analgesie und Antiemetika (NSARkontraindiziert!)

• Strikte Ruhe, wenn der Patient nichtcompliant ist

• Chirurgie bei IOD-Anstieg, cornealstaining, Persistenz des Hyphämas

• Sportpause mittel- bis langfristig

Glaukomrisiko steigt. Auch hiermuss dasAuge sofort geschützt und der Patient aneinen Augenarzt verwiesen werden. DiePrognose hängt vom initialen Visus undder Höhe des Hyphäma-Blutspiegels ab.

Eine Optikus-Kontusion kann auch beirelativ benignem okulären Aspekt vorlie-gen. Bei Sphenoidalfraktur ist die Visus-prognose schlecht. Hochdosierte Steroidebringen hier keinen nennenswerten Nut-zen, erhöhen dagegen das Risiko.

■ Skifahren mit Sehbehinderung?

Auch deutlich Sehbinderte oder Blindekönnen Sport treiben, wie Marie­PierreAssimacopoulos (32 Jahre, blind) undWaltraut Quiblier (65 Jahre, sehbehindert),beide im Schweizerischen Blinden­ undSehbehindertenverband, berichteten.

Wenn der Arzt die Diagnose einerschweren Sehbehinderung stellt, istfür die Betroffenen in aller Regel nichtder Augenblick, um beispielsweise dieMöglichkeiten Sport zu treiben zu dis-kutieren. Dennoch erklärten beide, wiewichtig es ist, dass Augenärzte gewisser-massen eine Saat säen, die später – viel-leicht erst Jahre später – doch aufgehenwird. Die Vorteile des Sports zu nutzenist auch für Blinde und Sehbehinderte

wichtig. Der Erhalt der Muskelkraft, ei-nes stabilen Gangs und rascher Reflexeist für sie essenziell, aber auch die Freudeam Sport, die Anregungen, die er bietet,und die damit einher gehenden sozialenKontakte helfen Sehbehinderten. In Seh-behinderten-Sportgruppen können siesich austauschen und treffen Mitstreiteraller Altersgruppen.

Ob es eine spezielle Sehbehinderten-sportart ist wie das Spiel mit einem tö-nenden Ball oder Alltagssport wie Ski-oder Velofahren und Wandern: Vielesist auch für Sehbehinderte möglich – imTandem aus einem Sehenden und einemSehbehinderten oder Blinden.In der Romandie werden Skiführer überein oder zwei Jahre ausgebildet (Groupe-ment des skieurs aveugles et malvoyants,GRSA). Ausser sportlichen Fähigkei-ten werden sie in kommunikativen undsozialen Fertigkeiten trainiert. DiesenTandems kann man auf den Skipistenbegegnen: Die Führer in roten Westenmit der Aufschrift «Guide», und vor ihmder Sehbehinderte, denn der Guide führtauditiv. Ist die Skipiste wenig befahren,kann der Sehbehinderte recht frei Skifahren; ist sie belebt, so gibt der Guidekurze, präzise Anleitungen. Frau Quib-lier erlebt beim Skifahren ausgesprochenharmonische Momente.

Marie-Hélène Meier/UNo

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ophtaSZENE

Die Alfred Vogt-Stiftung zur Förderungder Augenheilkunde verleiht in der Re-gel jährlich einen Preis für eine wissen-schaftliche Arbeit hoher Qualität ausdem Gebiet der Augenheilkunde odereines mit ihr eng verwandten Bereiches.In Betracht kommen Arbeiten schweize-rischer Autoren, die sie in der Schweizoder im Ausland ausgeführt haben, so-wie in der Schweiz entstandene wissen-schaftliche Arbeiten, unabhängig vonder Nationalität der Kandidatin oderdes Kandidaten. Von Forschern in derSchweiz ausgeführte Gruppenarbeitenaus den gleichen Gebieten können eben-falls berücksichtigt werden.Dieses Jahr verlieh Professor Dr. PeterLeuenberger für die Alfred-Vogt-Stif-tung den Preis anlässlich desSOG-Kongresses an

Dr. Martina Bösch (Bild),Prof. Dr. Klara Landau undDr. Daniel Barthelmes

für ihre Arbeiten zu den Ver-änderungen im Auge infolgegrosser Höhe.

Dr. Bösch berichtete anläss-lich der Preisverleihung überdas Grossprojekt, in dessenZusammenhang nicht nurophthalmologische, sondernauch weitere Arbeiten zu denphysiologischen Veränderun-gen bei grosser Höhe geleistetwurden: «Ergründet werdensollte das Geheimnis der re-gelmässig auftretenden, aberschlecht vorhersehbaren Hö-henkrankheit. Es war ein langer, kalterund steiniger Weg, aber spannend».Die Vorbereitungen zu einer Expediti-on unter Leitung von zwei Ärzten dau-erten ein Jahr. Unterstützt wurde dertechnisch bestens ausgerüstete Trip zumMuztagh Ata (7546 m) in der westlichenchinesischen Provinz Xinjiang durch denSchweizer Nationalfonds, und der oph-thalmologische Teil, für den zwei Augen-ärzte mit von der Partie waren, erhieltzusätzliche Mittel durch einen privatenSponsor.Inzwischen sind bereits einige Studienzu diesen ophthalmologischen Fragenerschienen (siehe Kasten); die Expeditionselbst hatte 2005 stattgefunden.Das Wissen über die Änderungen derAugenbefunde unter markanter Hypo-

xie konnte durch die Zürcher Arbeits-gruppe deutlich vertieft werden. «Beiden wissenschaftlichen Expeditionsteil-nehmern sank die Sauerstoffsättigungteilweise auf 60% ab; 60% der Bergstei-ger liessen eine Sehnervenschwellungerkennen (entsprechend einer Hirn-schwellung), viele hatten Netzhautblu-tungen,» berichtete Dr. Bösch.Die Ophthalmowissenschaftler nah-men ins Gebirge ein breites Sortimentan Hardware mit, um auf verschiedenenHöhen den Augenfundus, den Visus, dieRefraktion, den intraokulären Druck,die Korneatopographie sowie die cho-roidale und retinale Durchblutung zuerfassen. Dafür standen ihnen die Da-ten von 34 gesunden Bergsteigern (27

Männern, 7 Frauen) zur Verfügung. DieBefunde wurden in Zürich (450 m), imBasislager (4500 m), auf 5500 m, 6256und 6865 Metern erfasst, nach Abstei-gen zum Basiscamp und nochmals 4,5Monate nach Rückkehr in Zürich.

Einige der interessanten Befunde:• Die Korneadicke nahm mit der Höheund mit der Hypoxie zu (537 → 572μm), der Visus war nicht beinträch-tigt, aber eine Korrelation zu einemHöhenkrankheits-Score konnte her-gestellt werden. Langsamerer Aufstiegbedeutete geringeres Korneaödem.

• Der intraokuläre Druck stieg zwarsignifikant an, jedoch nur gering, so-dass Bergsteigen auf sehr hohe Höhen

im Hinblick auf die IOD-Stei-gerung als sicher gelten kann.• Ein Makulaödem wurde bei59% der Studienteilnehmerbeobachtet, mit signifikan-ter Korrelation zwischen derSchwellung und einer her-abgesetzten Sauerstoffsät-tigung; bei Jüngeren undhöheren Punktwerten fürdie Höhenkrankheit war siedeutlicher ausgeprägt.

• Die Aufenthalte in grosserHöhe zogen Anpassungendes retinalen und choroi-dalen Blutflusses nach sich,wobei die retinale Durchblu-tung während des Aufstiegserst zu- und dann abnahm;die choroidale Flusszunah-me trat erst später auf.

UNo

AlAlfrfreded­V­Vogogt­t­PrPreieis 2s 2010100

Bisher publizierte Literatur zum ophthalmologischen Teil der Expedition

Bosch MM, Barthelmes D, Merz TM, Knecht PB, Truffer F, Bloch KE, Thiel MA, Petrig BL,Turk AJ, Schoch OD, Hefti U, Landau K. New insights into changes in corneal thicknessin healthy mountaineers during a very high altitude climb. Arch Ophthalmol.2010; 128:184-189.

Bosch MM, et al. Intraocular Pressure During a very high altitude climb. Invest OphthalmolVis Sci, 2009. 0: iovs.09-4306v1-iovs.09-4306

Schnetzler G, Barthelmes D, Bosch MM; High Altitude Retinopathy (HAR): Fundusbefundebei einem Expeditionsteilnehmer auf 6800m Höhe. Schweiz Med Forum. 2006;6(46):1039

Bosch MM, Barthelmes D, Merz TM, Bloch KE, Turk AJ, Hefti U, et al. High incidence of opticdisc swelling at very high altitudes. Arch Ophthalmol 2008; 126:644-650.

Bosch MM, Merz TM, Barthelmes D, Petrig B, Truffer F, Bloch KE, et al. New insights intoocular blood flow at very high altitudes. J Appl Physiol 2009; 106: 454-60.

Prof. Leuenberger (rechts) überreichte Dr. Martina M. Bösch,Zürich (links), den Alfred­Vogt­Preis. Auch SOG­Präsident Dr.Marco Bianchetti, Sursee, gratulierte (Mitte). Foto: A. Delley

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ophta • 5|2010 401

ophtaQUIZ

Obst ist Obst und Apfel ist Apfel – das gilt für manchen Pa-tienten, dem die gesundheitsfördernden fünf Portionen Früch-te und Gemüse egal sind und wichtiger findet, ob er in einenBig Mac oder Whopper beisst. Aber von einem Fachmann imObstverkauf darf man erwarten, dass er die Sorten auseinanderhalten kann.

Dr. Oliver Job,Kantonsspital Luzern, berichtete an den St. Gal-ler Falldemonstrationen über einen Obsthändler, der in einemechten Dilemma steckte. Der 22jährige Mann klagte: «Seit ei-nemMonat kann ich die Granny Smith nicht mehr von denGol-den Delicious unterscheiden.» Selbst Laien können diese beidenApfelsorten, grün die Erstere, goldig-gelb die Zweite, auseinan-der halten. Zwar konnte der Patient die Äpfel geschmacklichdurchaus zuordnen, aber er vermisste, sie auch optisch einsor-tieren zu können.

Dr. Job beschrieb die Befunde der Erstuntersuchung wie folgt:

• Visus OD 1,0, OS im oberen Gesichtsfeld nur Fingerzählen.Vor drei Jahren hatte der Visus auf beiden Seiten 1,0 betragen.

• Das Farbunterscheidungsvermögen, getestet mit Ishihara-Tafeln, ist links fast verschwunden und rechts normal.

• Am linken Auge fällt ein ausgeprägtes afferentes Pupillarde-fizit auf.

• Am Fundus liegt rechts eine normale, links jedoch eine öde-matös geschwollene Papille vor.

• Die Perimetrie (Abb. 1) ergibt einen auffallenden Befund, demdurch Magnetresonanztomographie (Abb. 2) weiter nachge-gangen wird.

Wie ist das weitere Procedere? (Siehe Seite 419)

Granny Smith, Golden Delicious –für den Obsthändler alles gleich!?

Abb. 1 Perimetrie mit auffälligem Befund des linken Auges.

Abb. 2 Magnetresonanztomogramm: Deutlicher Befund links retrobulbär.

Pontresina/SwitzerlandPontresina/SwitzerlandDecemberDecember 88 -- 11,11, 20102010·· 22ndnd SwissSwiss SymposiumSymposium onon ThyroidThyroid EyeEye DiseaseDisease SSTEDSSTED·· SpecialSpecial InterestInterest SymposiumSymposium onon AutoimmuneAutoimmune DiseaseDisease SISADSISAD

DecemberDecember 11,11, 20102010·· PatientPatient PlenaryPlenary SessionSession

ScientificScientific Organisation:Organisation:GeorgGeorg F.F. vonvon Arx,Arx, Olten,Olten, SwitzerlandSwitzerland

Language:Language:EnglishEnglish

ScientificScientific Committee:Committee:MarianMarian Ludgate,Ludgate, CardiffCardiff UniversityUniversity,, UnitedUnited KingdomKingdom (Chair)(Chair)RebeccaRebecca S.S. Bahn,Bahn, MayoMayo Clinic,Clinic, RochesterRochester,, MN,MN, USAUSA (Co-Chair)(Co-Chair)J.J. PaulPaul Banga,Banga, King'sKing's College,College, London,London, UnitedUnited KingdomKingdomUlrichUlrich Bürgi,Bürgi, Inselspital,Inselspital, UniversityUniversity ofof Bern,Bern, SwitzerlandSwitzerlandMarioMario Salvi,Salvi, UniversityUniversity ofof Milan,Milan, ItalyItalyMatthiasMatthias Stahl,Stahl, KantonsspitalKantonsspital Olten,Olten, SwitzerlandSwitzerlandAlanAlan TyTyndall,ndall, UniversityUniversity ofof Basel,Basel, SwitzerlandSwitzerland

Information:Information:SSTEDSSTED 20102010c/oc/o MeisterMeister ConCeptConCept GmbH,GmbH, CongressCongress OrganisationOrganisationBahnhofstrasseBahnhofstrasse 55,55, 50015001 Aarau,Aarau, SwitzerlandSwitzerlandPhPh +41+41 (0)62(0)62 836836 2020 9090FaxFax +41+41 (0)62(0)62 836836 2020 9797meister@[email protected]

VeVenue:nue:CongressCongress andand EventEvent CenterCenter RONDO,RONDO, Pontresina/SwitzerlandPontresina/Switzerland

TiTime:me:DecemberDecember 88thth 20102010 –– DecemberDecember 1111thth 20102010

CME:CME:TheThe SymposiumSymposium isis accreditedaccredited byby thethe followingfollowing societies:societies:AMAAMA AmericanAmerican MedicalMedical AssociationAssociationEACCMEEACCME EuropeanEuropean AccreditationAccreditation CouncilCouncil forfor ContinuingContinuingMedicalMedical EducationEducationSGEDSGED SwissSwiss SocietySociety ofof EndocrinologyEndocrinology andand DiabetologyDiabetologySGIMSGIM SwissSwiss SocietySociety ofof GeneralGeneral InternalInternal MedicineMedicineSGAMSGAM SwissSwiss SocietySociety ofof GeneralGeneral MedicineMedicineSOGSOG SwissSwiss SocietySociety ofof OphthalmologyOphthalmology

Registration:Registration:wwwwww.basedow.basedow.ch.ch

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404 ophta • 5|2010

Kongresse / Congrès

Dietmar Thumm, Luzern

Am 12. Juni 2010 fand in Luzern das13. Swiss Refractive statt, diesesJahr mit nur einem Thema ­ Optik undBiometrie –, welches in Art einesWorkshops von P.­R. Preussner und J.Wahl aufbereitet wurde. Das Interessefür die Thematik überwältigte selbst dieOrganisatoren.Vom 18.­20. Juni 2010 fand in Bad Horndas zweite Come and See Meeting statt,in ähnlicher Absicht ins Leben gerufenwie seinerzeit das Swiss Refractive.Auch diese Tagung ermöglicht im engenkollegialen Kreis und in intensiver In­teraktion mit Mitarbeitern der Industrieeinen Informations­ und Wissens­Transfer bzw. Austausch von Meinungenund Erfahrungen, wie er nur an solchen«intimen» Treffen möglich ist.

Die Zusammenarbeit benachbarter Fach-richtungen lohnt sich stets. Ein engerKontakt mit Physikern, Ingenieuren undTechnikern ist unabdingbar für Fort-schritt auch in rein medizinischen Belan-gen, abgesehen davon, dass die Horizont-erweiterung allen Beteiligten nützt.

Im vor knapp zwei Jahren gegründetenVerein «Come and See», dem ein inter-nationales Komitee aus der Schweiz,Deutschland und Österreich vorsteht(mit den Initianten Menapace, Tetz undLeuenberger), überwiegt noch «jugendli-cher» Elan. Man hat sich regen Gedan-kenaustausch und offene Diskussion aufsBanner geschrieben. Dieses Jahr spieltedas Wetter mit: Ein regnerischer Sams-tag machte es leicht, sich anhand desvernebelten Bodensees die Probleme vongeblendeten Refraktiv- und Cataract-Patienten selbst gut vorstellen zu können,denVorträgen konzentriert zu folgen unddie Diskusssion rege zu nutzen.

■ Hinterabschnitt: Fluidik…

Nicht nur in der Vorderabschnitts-Chir-urgie, auch imHintersegment ist die Flui-dik zunehmend ein Thema, insbesonderedank der technischen Entwicklungen.Galt es langeZeit als unabdingbar, für dasHintersegment eine Venturi-Pumpe zuhaben, weil nur diese ein genügend hohes

Vakuum erzeugen konnte, so stimmt dasinzwischen nicht mehr.Wir können auchmit Peristaltik-Pumpen ein hohes Vaku-um erzeugen. Wichtig dafür sind rigideSchläuche, je nach Schlauchtyp kannman hier unliebsame Überraschungenmit unkontrollierbaren Druckschwan-kungen und Schlauchkollaps erleben. Zubeachten ist, dass die Peristaltikpumpeden Fluss steuert und unabhängig davonauch das Vakuum, die Venturi-Pumpedagegen nur das Vakuum, sie hat auf denFlow keinen Einfluss.Ein Vergleich der beiden Systeme zeigt:1. Venturi ist nicht (mehr) stärker als Pe-

ristaltik2. Venturi ist auch nicht (mehr) schneller

als Peristaltik (im Anstieg, ausser dieKassette ist voll)

3. Mit Venturi sinkt der Druck beimSchneiden (weil die Flussrate sinkt)

4. Die leichten Schwankungen des Peri-staltikeffektes spielen klinisch keineRolle.

Was heute eher für eine Peristaltik-Pum-pe spricht, ist die Möglichkeit, Fluss undVakuum unabhängig zu steuern, was einhohes Vakuum bei niedrigem Fluss er-möglicht (sinnvoll z.B. beim Stutzen desGlaskörpers in der Peripherie), ferner dasbreite Einsatzspektrum einer gewähltenEinstellung und ein breiter Sicherheitsbe-reich, weil sich bei entsprechender Vor-wahl hohe Regelwege einstellen lassen.Interessant sind hierbei auch die frappan-ten Unterschiede zwischen Hinter- undVorderabschnittschirurgie, haben wirbei der 23G- und 25G-Chirurgie dochkeinerlei «Rinnen» bzw. Flüssigkeitsver-lust, womit man also mit 5 bis 10 ml Flowgut auskommt (während man in der Vor-derabschnittschirurgie häufig über 23 mllandet…). Dies lässt Rückschlüsse auf dieentstehenden Turbulenzen zu.

■…Öl…

Auch über die Entwicklung der Silikon-öle war einiges zu hören in Bad Horn.Vor- und Nachteile der verschiedenenSchweregrade und Viskositäten sind in

Vitrektomiekreisen ausführlich disku-tierte Themen.Die Entwicklung hat aber gezeigt, dassbei beharrlicher Erwähnung der not-wendigen Eigenschaften gegenüber denHerstellern diese im Laufe der Zeit aucherreicht werden.Noch immer wird aber diskutiert, wielange das Öl im Auge bleiben soll, undhier entscheiden oft nach wie vor vieleindividuelle Aspekte. Manchmal mussman es länger als ein Jahr belassen, wenndas auch niemand gerne tut. Und nochimmer gibt es Wünsche an die Industrie.

■…und intraokulare Beleuchtung

Ein sehr schöner Vortrag von PDThomasWolfensberger zeigte eine Übersicht überdie Entwicklung der Beleuchtungsmög-lichkeiten bei der Vitrektomie. War esfrüher nur möglich, externe Beleuchtungüber die gleiche Optik ins Auge zu brin-gen,mit derman den Fundus betrachtete,so gibt es heute eine erstaunliche Vielfaltan verschiedenen Beleuchtungssyste-men, welche über zusätzliche Eingängeins Auge eingebracht werden können.Eine interessante Entwicklung ist dassogenannte Chandelier-Licht, welchesüber ganz dünne Lichtleiter eine diffuseund relativ gleichmässige Ausleuchtungdes Augeninnern ermöglicht. Möglichwurde dies natürlich auch nur mit derEntwicklung entsprechend lichtstarkerLeuchtkörper, welche am Ende der Licht-leiter, die dann häufig noch in Begleitungzusätzlicher Instrumente ins Auge einge-führt werden, noch eine genügend hoheLeuchtdichte erreichen. Die immer dün-ner werdenden Zugänge stellen hier einegrosse Herausforderung an den Chirurgwie an den Hersteller dar. Die Dioden-technologie eröffnet hier ganz neue zu-sätzliche Möglichkeiten, und wir stehenwohl erst am Anfang einer faszinieren-den Entwicklung.

■ State of the Art in der modernenKatarakt­ und refraktiven Chirurgie

Prof. Manfred Tetz aus Berlin referierteüber das aktuelle, wünschbare und kor-rekte MICS-Design.Die heutige state-of-the-art-Linse ist sokonstruiert, dass sie zwar durch einen

Über den Vorteil kleiner persönlicher Meetings

Mit der Peristaltik-Pumpelassen sich Fluss und Vakuum

unabhängig einstellen.

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Kleinschnitt (ca. 2mm) geht, also injizierbar sein muss,aber so viele optimierte Eigenschaften wie bisherige Lin-sen hat (niedrige Kapselfibrose-Rate, also scharfe Kanten,asphärisches Design, genügend rigide und doch auch ge-nügend flexible Haptiken etc.). Tetz hatte schon 1997 undletztmals 2008 seine Forschungsarbeit präsentiert, wiescharf eine scharfe Kante sein sollte.Interessanterweise weisen Silikon-Linsen die schärfstenEcken auf. Hydrophobe Acrylate sind in dieser Hinsichtimmer besser als hydrophile. Interessant auch zu sehen,wie ein Hersteller die Linsen- Oberfläche etwas aufraut,um Spiegelungen und störende Brechungen zu vermeidenbzw. zu reduzieren.Welche Faktoren ausser dem scharfkantigen Design fürdie PCO (Posterior Capsular Opacification = Kapselfib-rose) verantwortlich sind, muss weiter erforscht werden.Auch in der Linsentechnologie sind weitere Fortschrittemöglich und nötig, wie Hoya aktuell an seiner «einstü-ckigen» Linse den Anker der Haptik in PMMA ausführtund im Acryl einbettet (und dafür auch eine Rille gegenartifizielle Brüche einbringen muss), Details, die man alsOperateur kennen sollte, und Techniken, die weiter opti-mierbar sind.

Prof. Rupert Menapace aus Wien extemporierte überdie modernen Fluidics. Obwohl ja mancher Chirurg dieInfusionsflasche gerne in 4 Meter Höhe hängen würde,wenn er es die Deckenhöhe des Operationssaales zulies-se, muss man bedenken, dass schon eine Flaschenhöhevon 100cm eine intraokularen Druck (bei Flowstop) vonüber 70mmHg erzeugt. Die postoperativen Folgen (z.B.Wirkung auf die Aderhaut) sind noch nicht alle saubererforscht, der gefürchtete Coup de sabre bei vorbestehen-dem Glaukom lässt sich so aber sehr gut erklären.Eine schmale Bohrung des Phakostiftes kombiniert miteinem Bevelling der Spitze, wie man sie nun bei vielenPhakospitzen (unterschiedliche Patente und Technologi-en je nach Hersteller bzw. Anbieter) und besonders aus-geprägt beim Easy-Tip® des Oertli-Gerätes zu finden sind,ermöglichen die Kombination einer hohen Followabilitymit einer guten Holdability. Begriffe, die sich durchzuset-zen beginnen und im Deutschen noch umständlicher zuumschreiben sind als die eingängigen angelsächsischenBezeichnungen.Menapace hat gezeigt, dass man jetzt erneut wieder zur bi-manuellen Phako (er nennt es Hybrid-Phako) zurückkeh-ren kann, indem man einen zusätzlichen «Infusionsspa-tel» nutzt, der zusätzlich 25 ml/min in die Vorderkammerfliessen lässt, was seiner Meinung nach die Turbulenzenin der Vorderkammer minimiert und gleichzeitig denpotentiellen Kollaps der Vorderkammer verhindert (beihohen Flowraten). Auf diese Weise lässt sich bis 50% Pha-ko-Energie sparen, und die Flaschenhöhe kann deutlichgesenkt werden (noch etwa 65 cm Flaschenhöhe). Dies giltinsbesondere für die Co-MICS mit kleinerem Durchmes-ser des Phakostifts als 2.2mm.

Hohe Flasche = hoher IOD –Vorsicht!

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406 ophta • 5|2010

Kongresse / Congrès

■ Vorderabschnitt:Fluidik – ist der Fluss im Fluss?

Das Arbeiten unter hohem Fluss undVakuum als Potential der longitudina-len easyPhaco®-Technologie ist das neueSteckenpferd von Prof. RupertMenapace.Dass mit den neuen Phako-Geräten auchneue Möglichkeiten offen stehen, ist un-bestritten. Nicht ganz sicher muss manhingegen nach wie vor sein, wie viel Flussdie Vorderkammer verträgt. Denn dassTurbulenzen entstehen, ist unbestrit-ten, wenn wir sie mit gut geführten In-strumenten und gezielten Massnahmenzur Beeinflussung des Flusses auch bes-ser steuern können als früher. Wie vielSchutz braucht das Endothel wirklich,mit welchen Mitteln? Einige Fragen blei-ben offen, wie auch elementare Änderun-gen in der Fluss-Steuerung schon wiedereine Lernkurve erzeugen.Die weiteren Themen wie IOL-Berech-nung besonderer Fälle (siehe unten, dasThema kam auch am Swiss Refractivezur Sprache), neue Prinzipien multifoka-ler IOL und Erfahrungen mit torischenIOL zur Astigmatismus-Korrektur be-stätigten den Eindruck, dass hier einengagierter Debattierclub in prächtigerUmgebung zuGange ist. Der rege Gedan-kenaustausch wurde auch in den Pausenweitergeführt. Das Rahmenprogrammbeispielsweise mit der historischen Ap-penzellerbahn und einer ganz besonde-ren Abendstimmung auf dem Kronberg,nachdem sich die Regenwolken verzogenhatten, bleibt den Teilnehmern sicherlichebenfalls unvergesslich.

Erwähnt werden sollte auch, dass na-türlich nicht nur über die «alten Klassi-ker» Cataractoperation und Vitrektomiegesprochen wurde, sondern auch derAusblick auf die moderne Glaukomchi-rurgie, moderne Hornhaut-Transplanta-tionsmethoden, Femto-Lasik und mehr.Zur Glaukomchirurgie sei kurz angefügt,dass sich einmal mehr zeigt, wie steinigder Weg sein kann. Die nicht-penetrie-rend operierenden Glaukom-Chirurgenhaben es schwer, den guten Druck mitweniger Folgekosten als Erfolg zu ver-kaufen bzw. unter die Leute zu bringen.Weiterentwicklungen wie die aktuellen

Fortschritte auf dem Gebiet der Kanalo-plastik lassen jedoch aufhorchen. Es be-wegt sich etwas, und vielleicht fällt dieTrabekulektomie als Gold-Standard inden nächsten Jahren doch noch zuguns-ten eines anderen Verfahrens.

■ Auf Beugen und Brechen

Ganz dem Thema Optik hat sich dasdiesjährige Swiss Refractive in Luzerngewidmet, angelegt als deutschsprachi-ger Kurs, gehalten von Prof. Rolf Preuss-ner und Jochen Wahl aus Mainz. Daseingespielte Team hielt die Zuhörerschaftmit der interessanten Thematik in Atem.Dass man etwas lernen konnte und auchwollte, zeigte die grosse Zahl an An-meldungen, welche die Veranstalter, dasTeam der Augentagesklinik Sursee mitUrs Thomann als Programm-Chef, über-raschte.

Es kann hier im Rahmen eines Kongress-Berichtes nicht gelingen, die zahllosenDetails des lehrreichen Kurses wieder-zugeben – man muss einen solchen Kurseben besuchen. Der Erfolg des Kurseslässt die Organisatoren überlegen, deminzwischen etablierten Meeting von Zeitzu Zeit einen weiteren Kurs in dieser Artfolgen zu lassen.

■ Die Grundlagen, Gauss´sche Optikim Zeitalter des Aldi­Computers

Grundsätzlich haben wir es mit der Pro-blematik zu tun, dass die Basis des Lichts,das Photon, viele verschiedene Eigen-schaften aufweist, je nachdem, wo manguckt. So können wir viele Eigenschaftenbeschreiben, die aber immer nur Teilas-pekte eines physikalischen Phänomensbetreffen. Die Beugung beschreibt dieEigenschaft, dass die Welleneigenschaftdes Lichtes sich um Ecken bewegen kann.Dazu kommt die sogenannte Abbé-Beu-gung, dass sich das Licht umgekehrt pro-portional zur Apertur (Blendenöffnung)verhält. Strahl und Brechung sind hin-gegen physikalisch mathematische Kon-strukte: Der Strahl ist die Senkrechte aufeiner Wellenfront, und die Brechung istdie Umlenkung dieses Strahls.Die Quintessenz: Die Gauss sche Optikhilft uns in modernen Zeiten nicht mehrweiter, es muss uns zur modernen IOL-Anpassung (insbesondere in Zeiten vonPost-Lasik-Patienten mit Katarakt) im

Gestrüpp von Formeln und Individuali-sierungsfaktoren ein Licht aufgehen. Die-ses besteht im Ray-Tracing, im Durch-rechnen des Strahls.

Vier wesentliche Fehler machen demBiometriker und Cataract-Chirurgen dasLeben schwer:1. Messfehler von Achsenlänge undHornhautradien

2. Positionsfehler (Voraussage der VK-Tiefe)

3. Linsenherstellungsfehler (Fertigungs-toleranzen)

4.Verborgene Annahmen, die falsch seinkönnen

Der Kampf gegen die Messungenauigkei-ten war Dauerthema durch den ganzenKurs. Der Physiker sorgt hier für Klar-heit: Interessanterweise gibt es für dies-bezügliche Geräte keinen Goldstandardbzw. es fehlt eine Kalibrierung. Verschie-dene Geräte benötigen eine Relativ-Kali-bration (zueinander), damit sie am Endealle die gleiche Augenlänge messen.Auch interessant zu wissen, dass ISO11979 die total tolerable Abweichungfestlegt: Für niedrig brechende Linsenbis 18 dpt beträgt diese 0.3 dpt, für 18-20dpt 0.4 dpt, bei IOL von 20-25 dpt schon0.5 dpt und bei Linsen über 30 dpt sogareine Dioptrie. Ganz schön viel, finden Sienicht auch?Als Beispiel für falsche Annahmen seihier unter anderem auf die in vielen For-meln falsche Annahme hingewiesen, dasVerhältnis von Vorder- zu Rückfläche seiimmer gleich.Statistikbasierte Formeln optimieren im-mer nur eine Durchschnittsgleichung,für ein Individuum muss man aber mes-sen und dann durchrechnen.Die mittleren Fehler der bekannten For-meln lassen sich so sogar berechnen, undman kommt auf erstaunliche 0.43 fürFormeln wie Haigis und Holladay undsogar 0.46 für SRK-T.

An der individuellen Berechnungführt kein Weg vorbei, um Fehler

zu vermeiden.

■ Von Adlern und Eulen

Es ist es immer wieder faszinierend, wieerstaunlich die Natur physikalische Fra-gen löst.

Der GoldstandardTrabekulektomie könnte bald

überholt sein.

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ophta • 5|2010 409

Kongresse / Congrès

Wir Augenärzte befassen uns zwar meistdamit, wenn es mit dem Sehen nichtmehr so ganz stimmt, aber ist es nichtfaszinierend, wie es der Natur, der Schöp-fung, gelingt, mit lebendigem Gewebeeine Optik von einer Genauigkeit zu er-zeugen, welche nicht mehr Toleranz alswenige Mikrometer Längenverschiebunggestattet?Die unvermeidlichen Grenzen refrakti-ver Korrektur waren Thema des Kurses.Beugungsgrenzen und chromatischeFehler sind ebenso Thema wie der Rezep-torenabstand als physiologische Grenzeund der Unterschied zwischen Farb- undSchwarz-Weiss-Kontrastwahrnehmung.Dank integrativer Verschaltung habenwir trotz relativ niedriger Verteilung anSehzellen eine extrem hohe Auflösung.Der sogenannte Nonius-Visus ist ja rund20x höher als 1.0 (= 1 ) und liegt bei rund3` und ist damit besser als jeder techni-sche Detektor.

Eine dieser Lösungen liegt in derAsphärizität. Dies können wir der Naturwieder abkupfern, was zunehmend mitden modernen Linsendesigns (wie z.B.Sofport AO von B&L, Tecnis von AMOoder Acritec, die neuen Acrysof-Linsenvon Alcon etc.) gelingt. Eine ideale ab-errationskorrigierte Linse korrigiertnicht nur den linseneigenen Fehler aus,sondern «bedenkt» den Systemfehler imGesamtsystem gleich mit. Wenn manweiss, dass allein der korneale Schnitteine Asphärizität von 36 Micrometerninduziert, so ist dies von wesentlicherBedeutung, möchte man durch die Ca-taractoperation eine Verbesserung derOptik erreichen.

■ Der Patient danach:Linsen passend zur Hornhaut

Die moderne Linsenberechnung wirdvon drei Hauptmethoden beherrscht: derhistorischenMethode, der Pfuschmetho-de und der Physikalischen Methode.Die historische Methode hält sich und istim Durchschnittsfall auch immer nochbrauchbar, nach dem Motto: Vor Lasikwar der Patient –7.0, nach Lasik –1.0, dieZielrefr. Ist –0.5, also berechnen wir dieLinse auf –6.5.Die zahlreichen auf dem Markt be-findlichen Spezialformeln, im Kurs als«Pfuschmethoden» bezeichnet, sind imDurchschnitt häufig schon ganz richtig,aber eben nur im Durchschnitt.

Nur die Physikalische Methode versuchtdie Fehler zu begreifen. Wenn man sieverstanden hat, kann man sie auch ver-meiden.

Vermeiden Sie diePfuschmethode.

■ Multifokale und Streulicht­Verteilung des Sehglücks

Natürlich waren auch Monovision, mul-tifokale Linsen, Ungenauigkeiten derchirurgischen Methoden, Dezentrie-rungsprobleme und vieles mehr Themades Kurses.Interessant ist beispielsweise, dass trotzintensiver Bewerbung durch die Her-steller multifokale Linsen noch immererst 2% des Marktes ausmachen - unteranderem wohl, weil sie auch Problemeaufwerfen.Grundsätzlich verursacht nicht-fokus-siertes Licht immer Halos, der Glaresteigt, der Kontrast sinkt, und häufig istirgendwann doch eine Fern- und eine Le-sebrille nötig.Im Labor ist unter genauer Festlegungvon Blendenöffnung und anderen Tricksmit asphärischem, bifokalem, multizo-nalem refraktivem Design eine gute Ab-bildung in Ferne und Nähe möglich. DieVariabilität der Natur macht dann die-sen Konstrukten einen Strich durch dieRechnung und wir können uns wieder-um nur dem Optimum so gut wie mög-lich annähern.Auch die Frage, wie viel Streulicht einAuge verträgt, ist etwas individuell. Ent-scheidend ist im übrigen die Verteilung.Je nach Lage können auch geringe Men-gen recht störend sein. Bei den HKL ent-scheidet das Design über die Verteilungdes Streulichts, und hier gibt es tatsäch-lich bedeutende Unterschiede.

Auch das 13. Swiss Refractive war wiegewohnt von einem tollen Sozialpro-gramm umrahmt, das im lockerenRahmen die Vertiefung des Gehörtenim kollegialen Kreis ermöglichte. Auchhier freuen wir uns schon wieder aufnächstes Jahr, wo den Interessentenwieder ein internationales Programmmit hochkarätigen Experten (in Eng-lisch) erwartet.

+

5||2010 16. Jahrgang / 16e Année

Schweizerische Fachzeitschrift füraugenärztliche Medizin und Technologiemit Mitteilungen SOGRevue suisse spécialisée pour la médecineet la technique ophtalmologiqueavec informations SSO

Herausgeber / EditeursManfred Burth, Dr. Ulrike NovotnyHaltenrain 4, CH-6048 Horw/LUTel. 041 340 47 17, Fax 041 340 47 [email protected]

Chefredaktor / Rédacteur en chef :Dr méd. Albert Franceschetti1, av. J.–D. Maillard, CH-1217 MeyrinTél. 022 783 10 90, Fax 022 783 10 [email protected]

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Chefin vom Dienst / Chef de serviceDr. med. Ulrike Novotny, [email protected]. +49 7732 94 1000, Fax +41 41 340 47 18

Mitglieder der Redaktion: Dr. Martin Zwingli,Marie-Hélène Meier

Offizielle Mitteilungen SOGInformations officielles SSOSekretariat: Prof. Peter M. Leuenberger,Kirchbühl 5, 3400 BurgdorfTel. 034 422 94 11, Fax 034 423 45 [email protected]

Verwaltungssekretariat SOGSecrétariat administratif SSOFürsprecher Christoph EgliBerneckerstrasse 26Postfach 95, CH-9435 HeerbruggTel. 071 727 16 61, Fax 071 727 16 [email protected]

Erscheinungsweise / Parution7 x jährlich / 7 x annuelAuflage 1200 Exemplare (WEMF-beglaubigt)

AbonnementSchweiz / Suisse CHF 86.– inkl. MwSt.Ausland / Etranger CHF 95.–

Inserate / AbonnementeMichael Habermehl, GeschäftsführungSusanne Preisig, AdministrationTargetedition, Haltenrain 4, CH-6048 Horw/LUTel. 041 340 47 17, Fax 041 340 47 [email protected]

Titelfoto: Illusion oder Wirklichkeit? RealerSeh-Eindruck in Orlando/FL. © Ulrike Novotny

Druck / ImpressionUD Print AG, Reusseggstrasse 9, 6002 LuzernLayout/Herstellung: Irene BucherTel. 041 491 92 82, Fax 041 491 91 [email protected]

Impressum

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410 ophta • 5|2010

Poster

The purpose of the study is to investigatethe in vivo real­time wound morphologyof 20­gauge transconjunctival suturelessoblique sclerotomy wounds with anteriorsegment optical coherence tomography(OCT).

■ Methods

Subjects underwent three-port pars pla-na vitrectomy with a 20-gauge trocar/cannula microincision surgical system(Synergetics™). All incisions were createdin an oblique fashion (10º).At the end of the procedure, the cannu-las were removed by slowly pulling themout, following the angled entry path toavoid vitreous following the cannula upthe wound. Afterwards, the sclerotomysites were gently massaged with a cottonswab and carefully inspected for signs ofleakage that might indicate need for su-ture placement.All incisions were imaged with theVisante® OCT (Carl Zeiss meditec) onpostoperative days 0, 1 and 8. It uses alonger wavelength (1310 nm) than the re-tinal OCT (820 nm). This allows greaterpenetration through tissues that highlyscatter light such as the sclera and limbusand therefore can acquire and analyzecross-sectional tomograms of the anteri-or segment.1

Posterpreis für die beste klinische Studie / Prix poster de la meilleure étude clinique, Montreux 2010

Evaluation of wound architecture in oblique 20­gauge suturelesstransconjunctival sclerotomies with Visante® optical coherencetomographyG. Mangioris, E. Mendrinos, D.N. Papadopoulou, C.J. PournarasDepartment of Clinical Neurosciences and Department of Ophthalmology, University Hospitals of Geneva

■ ResultsThirty patients were included. Slit lampexamination immediately after the ope-ration showed no leakage and varying le-vels of conjuctival injection and subcon-juctival hematoma, frequently related toan additional subtenon anesthesia duringthe surgery.Only sutureless sclerectomies on all threeports were evaluated with OCT Visante(Fig. 1 and 2).The IOP was measured before the ope-ration and then on each visit. Transienthypotony was detected in 1 phakic and4 pseudophakic eyes with spontaneousresolution. In one patient, transient hy-pertony was successfully managed withcarbonic anhydrase inhibitors.

■ ConclusionsUsing the 20 gauge transconjuctival sutu-reless technique, patient discomfort andoperation time are greatly reduced, thusextending its use in almost all of the vit-reoretinal surgeries.Oblique or angled incisions are believedto help decrease or prevent wound leaka-ge, by having an internal lip that pressesagainst the outer lip through IOP, therebyhelping to close the wound.2This study demonstrates that 20 gaugesutureless transconjunctival oblique in-cisions provide adequate wound apposi-tion, as shown by OCT, even at the day ofoperation.3,4

References1 Taban M, et al. Evaluation of wound closure in oblique23-gauge sutureless sclerotomies with visante opticalcoherence tomography. Am J Ophthalmol, 2009,147(1): 101-107.

2 Kapran Z, et al. 25-Gauge sutureless vitrectomy withoblique sclerotomies for the management of retinaldetachment in pseudophakic and phakic eyes. Eur JOphthalmol 2009, 19(5): 853-60.

3 Taban M, et al. Dynamic evaluation of suturelessvitrectomy wounds: an optical coherence tomographyand histopathology study. Ophthalmology 2008.115(12): 2221-8.

4 Lopez-Guajardo L, Pareja-Esteban J, Teus-Guezala MA.Oblique sclerotomy technique for prevention of incom-petent wound closure in transconjunctival 25-gaugevitrectomy. Am J Ophthalmol, 2006, 141(6): 1154-6.

Fig. 1 All incisions were created in an oblique fashion 10º, 3.5 to 4 mm posteriorto the limbus. Once past the trocar sleeve, the angle was changed to 90 degreesperpendicular to the surface and the cannula inserted into the eye. The infusioncannula was placed in the inferotemporal quadrant, while the two other cannulaswere placed in the superotemporal and superonasal areas.

Fig. 2 Adequate wound apposition is demonstrated even at the day ofoperation. The external (entry) site of the incision was closed.

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412 ophta • 5|2010

Poster

Excisional iridectomy of suspicious irisnaevi is a well documented management ap­proach.1,2 It provides the presumed advan­tage of both a histopathological diagnosisand treatment of the melanocytic tumour,whether benign or malignant.We present two patients who developedmelanoma with extrascleral extension atthe site of their excisional iridectomy of ahistopathologically proven iris naevus, re­spectively, 46 and 5 years after the primaryintervention.

■ Patients and Methods

Retrospective, clinicopathological smallcase series of 2 Caucasian patients (1 M/1 F).

■ Results

A 40-year-old woman and a 39-year-oldman underwent sector iridectomy for asuspicious melanocytic iris tumour, thefirst case in 2006 (Fig. 1A) and the sec-ond in 1963.

Posterpreis der SOG für die beste Fallvorstellung / Prix Poster de la meilleure présentation de cas, Montreux 2010

Metadifferentiation of iris naevi into melanoma after excisionaliridectomyP. Roberti, Leonidas Zografos, Ann SchalenbourgHôpital Ophtalmique Jules-Gonin Lausanne

Histopathological diagnosis was a bor-derline (Fig. 1B) and a benign naevus,respectively.In 2009 and 2010, both patients presentedat the Jules-Gonin Eye Hospital with a re-current melanocytic iridociliary tumourwith extrascleral extension, adjacent tothe surgical scar (Fig.1c and 2a). A biopsyof the extraocular extension showed ineach case spindle cell melanoma (Fig. 1dand 2b).Consequently, the two patients under-went protontherapy of the whole ante-rior segment, with limbus deposition andreposition.

■ Discussion and Conclusion

Excisional iridectomy of a histopatholog-ically proven iris naevus doesn’t excludethe possibility of a metadifferentiation ofremaining naevus cells into melanoma,even after 46 years. As a consequence,life-long periodic observation remainsindicated, even after ‘removal’ of the tu-mour. It adds to the other, well-knownside effects of sector iridectomy, i.e. pho-

tophobia, corneal astigmatism, cataractand macular oedema.In a previous study, we demonstratedthat a negative result of an incisional irisbiopsy does not guarantee the absence ofmalignant cells on the remaining iris, be-cause of the coexistence of different cellclones and because a metadifferentiationcan occur after the biopsy.3 Moreover,conservative treatment of an iris tumourafter intraocular surgery was more com-plicated.These 2 cases of benign iris naevi man-aged by excisional biopsy, illustrate thesame facts even more dramatically.We therefore recommend periodic followup - and primary radiotherapy in caseof growth - as the safer management forsuspicious pigmented iris tumours.

References1 Bechrakis NE, Foerster MH, Bornfeld N. Biopsy inindeterminate intraocular tumors. Ophthalmology2002;109:235-242.

2 Shields CL, Manquez ME, Ehya H, Mashajekhi A,Danzig CJ, Shields JA. Fine-needle aspiration biopsy ofiris tumors in 100 consecutive cases. Ophthalmology2006;113:2080-2086.

3 Schalenbourg A, Uffer S, Zografos L. Utility of a biopsyin suspicious pigmented iris tumors. Ophthalmic Res2008;40:267-272.

●●a

●●b

●c

●●d

●a

●●b

Case 1 Case 2

Fig. 1 a, b Spindle cell naevus Fig. 1 c,d Spindle cell melanoma

2006 2009 2009

Fig. 2a, b Spindle cell melanoma

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414 ophta • 5|2010

ophtaSZENE

La fondation Alfred Vogtpour l’encouragement del’ophtalmologie décerne,en général chaque année,un Prix qui récompenseun travail scientifique dequalité dans le domaine del’ophtalmologie ou un do-maine connexe. Sont prisen considération les tra-vaux effectués en Suisse ouà l’étranger par un candidatsuisse, ou des travaux effec-tués en Suisse, quelle que soitla nationalité du candidat oude la candidate. Les travauxeffectués en Suisse par desgroupes de recherche dansces mêmes domaines peu-vent également être soumis àcandidature.Pendant le congrès de la SSO, le PrPeter Leuenberger, au nom de la fon-dation Alfred Vogt, a remis le Prix del’année 2010 à trois lauréats :

DrMartina Bösch (photo), Pr Dr. Kla-ra Landau et Dr Daniel Barthelmes,

pour leur travaux sur lesmodificationsoculaires en haute altitude.

Lors de la cérémonie de remise du prix,le Dr Bösch a parlé du grand projet quia donné lieu à des travaux non seule-ment en ophtalmologie, mais aussi surd’autres changements physiologiques

PrPrixix AlAlfrfreded VoVogtgt 20201010

liés à la grande altitude. « Le projet vi-sait à percer le mystère de la maladiedes montagnes qui survient régulière-ment tout en étant difficilement pré-dictible. Le chemin fut long, froid etrocailleux, mais passionnant. »Les préparatifs de l’expédition dirigéepar deux médecins ont duré un an.Cette expédition parfaitement équipéesur le plan technique s’est déroulée auMuztagh Ata (7546 m), dans la pro-vince duXinjiang, à l’ouest de laChine.Elle fut soutenue par le Fonds nationalsuisse, et la partie ophtalmologiqueassurée par deux ophtalmologues bé-néficia de moyens supplémentaires

Posterpreis für die beste FallvorstellungPrix poster de la meilleure présentation de cas

MeMetatadidiffffererenentitiatationion ofof iririsis nanaevevii inintotomemelalanomnomaa afafteterr excexcisisionionalal irirididecectotomymy

Le Pr Leuenberger (à droit) remet le Prix Alfred Vogt au Dr MartinaBösch. Au milieu le Dr Marco Bianchetti, le président de la SSO.Foto: A. Delley

émanant d’un sponsor privé.Aujourd’hui, plusieurs étu-des ont été publiées sur cesquestions ophtalmologiques(voir encadré), l’expéditionelle-même remonte à 2005.Le groupe de travail zu-richois a fait avancer lesconnaissances sur les mo-difications oculaires dansun environnement forte-ment hypoxique. « Parmi lesparticipants scientifiques àl’expédition, la saturation enoxygène a chuté à 60 % pourcertains ; 60% des alpinistesont présenté un œdème dunerf optique (correspondantà un œdème cérébral), beau-coup d’entre eux ont eu deshémorragies rétiniennes. »

Les scientifiques ophtalmologistesavaient emporté un large assortimentde matériel pour pouvoir examiner lefond d’œil, effectuer la topographiecornéenne mais aussi mesurer l’acuitévisuelle, la réfraction, la pression int-raoculaire, l’irrigation choroïdienneet rétinienne à différentes altitudes.Ils disposèrent des données de 34 al-pinistes en bonne santé (27 hommes,7 femmes). Les examens furent ef-fectués à Zurich (450 m), au camp debase (4500 m), à 5 500 m, 6 256 et 6865mètres, puis au retour au camp de baseet 4,5 mois après le retour à Zurich.

Posterpreisträger 103. Jahreskongress der SOG, Montreux 2010Prix poster 103e congrès de la SSO, Montreux 2010

Posterpreis für die beste klinische StudiePrix poster de la meilleure étude clinique

EvEvalaluauatitionon ofof wowounundd ararchchititecectuturere inin obobliliququee20­20­gagauguge se sututururelelesess ts traransnscoconjnjununctctivivalalscsclerlerototomieomiess wiwithth ViVisasantntee opoptiticacall cocoherherencenceetotomomogrgrapaphyhy

P. Roberti, Leonidas Zografos, Ann SchalenbourgHôpital Ophtalmique Jules-Gonin Lausanne

G. Mangioris, E. Mendrinos, D.N. Papadopoulou, C.J. PournarasDepartment of Clinical Neurosciences and Department ofOphthalmology University Hospitals of Geneva

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ophtaSZENEYeux secs

Il est temps detourner la page!

Références:1. Ketelson et al. Characterization of a novel polymeric artificial tear delivery system. Invest. Ophthalmol.Vis. Sci. 2008 49: E-Abstract 112 2. Torkildsen G. The effects of lubricant eye drops on visual functionas measured by the inter-blink interval visual acuity decay test. Cl. Ophthalmol. 2009:3 501-5083. Kading D. A two-week clinical evaluation of the safety of Systane® Ultra in contact lens-wearing patients.Cl. ophthalmol. 2010:4 27-32

La littérature publiée à ce jour sur la partieophtalmologique de l‘expédition

Bosch MM, Barthelmes D, Merz TM, Knecht PB,Truffer F, Bloch KE, Thiel MA, Petrig BL, TurkAJ, Schoch OD, Hefti U, Landau K. New InsightsInto Changes in Corneal Thickness in HealthyMountaineers During a Very High Altitude Climb.Arch Ophthalmol.2010; 128: 184-189.

Bosch MM, et al. Intraocular Pressure During aVery High Altitude Climb Invest Ophthalmol VisSci, 2009. 0: iovs.09-4306v1-iovs.09-4306

Schnetzler G, Barthelmes D, Bosch MM; HighAltitude Retinopathy (HAR): Fundusbefunde beieinem Expeditionsteilnehmer auf 6800m Höhe.Schweiz Med Forum. 2006;6(46):1039

Bosch MM, Barthelmes D, Merz TM, Bloch KE,Turk AJ, Hefti U, Sutter FKP, Maggiorini M, WirthMG, Schoch OD., Landau K. High incidence ofoptic disc swelling at very high altitudes. ArchOphthalmol 2008; 126:644-650.

Bosch MM, Merz TM, Barthelmes D, Petrig B,Truffer F, Bloch KE, Turk AJ, Maggiorini M, HessT, Schoch O, Sutter FKP, Pichler J, Huber A,Landau K. New insights into ocular blood flowat very high altitudes. J Appl Physiol; 2009; 106:454-60

Quelques-uns des résultats intéressants :• L’épaisseur de la cornée a augmenté avecl’altitude et l’hypoxie (537 → 572 μm),l’acuité visuelle n’a pas été altérée mais unecorrélation a pu être établie avec un score demaladie des montagnes. Une ascension plusprogressive était associée à un plus faibleœdème cornéen.

• L’augmentation de la pression intraoculairea été certes significativemais légère, de sorteque l’alpinisme en très haute altitude peutêtre considéré comme sûr du point de vuede la PIO.

• 59 % des participants à l’étude ont eu unœdème maculaire corrélé de manière signi-ficative avec une saturation en oxygène ré-duite ; la corrélation était plus marquée chezles participants jeunes et pour les scores su-périeurs de maladie des montagnes.

• Les séjours en haute altitude ont entraînédes adaptations du flux sanguin rétinien etchoroïdien, la circulation rétinienne ayanttout d’abord augmenté puis diminué pen-dant l’ascension, l’augmentation du fluxsanguin choroïdien n’apparaissant que plustard. UNo

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ophtaQUIZ

Granny Smith und GoldenDelicious

Fortsetzung von Seite 401

Der magnetresonanztomographischeBefund muss durch Biopsie genaueruntersucht werden.Der erste Versuch misslingt, weil derBefund zu tief sitzt.Im zweiten Anlauf offenbart sich einmakroskopisch rötlicher, bei Berüh-rung schnell blutender Tumor. DieImmunhistochemie der Gewebeprobeist positiv für CD 56, NSE (neuronen-spezifische Enolase), EGFR (endothe-lial growth factor receptor), die Zellenzeigen eine ungewöhnlich hohe Proli-ferationsrate.Die Untersuchung des Obsthändlersdurch Kollegen anderer Fachrichtun-gen offenbart eine Pankreaszyste.Die gezielteFamilienanamnese förderteinen Onkel zu Tage, der eine Episodemit erhöhtem Hirndruck durchlittenhat und einen vergleichbaren Befundwie sein junger Neffe in der hinterenSchädelgrube und im Rückenmarkhatte.

Können Sie die Diagnose stellen?(Auflösung Seite 420)

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420 ophta • 5|2010

ophtaQUIZ

Auflösung von Seite 401/419

Die histologische Diagnose des Orbitatumors beidem 22jährigen Obsthändler lautet:

Solides Hämangioblastom mit hoherProliferationsrate.

Das Hämangioblastom ist ein benigner Tumor, dermeist in der hinteren Schädelgrube, eher selten sup-ratentoriell lokalisiert ist. Solitäre orbitale Läsionensind selten, kommen aber vor - wie bei Dr. Jobs Pa-tienten. Der Tumor wächst meist langsam über dieJahre, kann dabei zu Kompressionserscheinungenführen und akute Symptome wie Blutungen verur-sachen.

Häufig tritt das Hämangioblastom im Rahmen ei-nes von Hippel-Lindau-Syndroms auf. Von Hippel,Ophthalmologe zunächst in Heidelberg, dann inGöttingen (dort übernahm er 1914 den Lehrstuhlseines Vaters, Artur von Hippel) beschrieb 1904erstmals Angiome des Auges. Der schwedische Pa-thologe Arvid Lindau fand ähnliche Tumoren imKleinhirn.Das Syndrom, auch retino-cerebelläre Angiomato-se genannt, ist autosomal-dominant vererbbar; seinGen wurde auf Chromosom 3, p25/26 lokalisiert. Esist eine Phakomatose, wie auch die anderen ihrenEntdeckernamen tragenden Pathologien von Hautund Zentralnervensystem: Recklinghausen (Neu-rofibromatose), Bourneville-Pringle (TuberöseSklerose), Sturge-Weber (Enzephalo-Faziale Angi-omatose), Louis-Bar (Ataxia teleangiectatica) undPeutz-Jeghers (intestinale Polyposis).

Weitere, extraokulare Organmanifestationen beimvon Hippel-Lindau-Syndrom können sein:• Nierenzellkarzinome• Zysten in Pankreas, Niere und Nebenhoden• Angiome in Retina, Leber, Niere, Nebenhoden• Phäochromocytom• hypertensive Retinopathie• Erythrozytämie.

Vor allem wegen dieser Organmanifestationen istdie Diagnose des Hämangioblastoms durch denOphthalmologen bedeutsam.Wichtigste differenzialdiagnostische Erwägungbei einem MRI wie dem vorliegenden ist die Ab-

grenzung gegenüber dem Optikusgliom. Ob dieseDifferenzierung radiologisch erfolgen kann, ist Ge-genstand der Diskussion - und auch ob beim Gliomwegen seines typischen Verhaltens bei der Magnet-resonanz-Tomographie auf eine Biopsie verzichtetwerden kann.

Die Therapie in einem Fall wie dem hier beschrie-benen besteht in der operativen Entfernung des Tu-mors. Die Schlussdiagnose in diesem Fall lautet:

Von-Hippel-Lindau-Syndrom mit solitärem, soli-dem Hämangioblastom des Nervus opticus als Erst-manifestation.

Literatur zum Thema:• Barrett R, Meyer D, Boulos A, Eames F,Torres-Mora. Optic nerve hemangioblastoma.Ophthalmology 2008 Nov;115(11): 2094-5.

• Meyerle CB, Dahr SS, Wetjen NM,Jirawuthiworavong GV, Butman JA,Lonser RR, Oldfield E, Rodriguez-ColemanH, Wong WT, Chew EY. Clinical courseof retrobulbar hemangioblastomas in vonHippel-Lindau disease. Ophthalmology2008;115: 1382-9.

• Miller NR. Primary tumours of the opticnerve and its sheath. Eye 2004; 18: 1026-37.

• Prabhu K, Daniel RT, Chacko G, Chacko AG.Br J Neurosurg. 2009;19: 1-3.

• Higashida T, Sakata K, Kanno H, Kawasaki T,Tanabe Y, Yamamoto I. Hemangioblastomaof the optic nerve. A case report. Neurol MedChir (Tokyo) 2007;47: 215-8.

Abbildungen:© Dr. Oliver Job, Kantonsspital LuzernTextfassung des Vortrags: RDG/UNo

Granny Smith und Golden Delicious: Die Diagnose

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426 ophta • 5|2010

AgendaKurse / Kongresse / Tagungen / Tableau de cours

Basler Fortbildungstage 26.–27. November 2010«Klinische Pathologie»

Wissenschaftlicher Vorsitz:Prof. Dr.med. Peter Meyer / Dr.med. Jürg MesserliInformation und Anmeldung:

Daniela Hauenstein, Universitätsspital, AugenklinikMittlere Strasse 91, 4031 Basel – SchweizTel: +41-61-265 87 18 / Fax: +41-61-265 86 [email protected], www.glaucoma-meeting.chCME: 11 Punkte

Freitag, 26. November

Session I – Lider/Bindehaut 09.15–10.45Leonard Holbach, Erlangen; David Goldblum, Basel;Karla Chaloupka, Zürich; Nicole Arnold-Wörner, Basel

Session II – Tränenwege/Sicca 11.30–13.00Claus Cursiefen, Erlangen; Frank Schirra, Homburg;Wolfgang Bernauer, Zürich; Beatrice Braun Fränkl, Basel

Session III – Hornhaut 14.–15.30Claudia Auw-Hädrich, Freiburg; Philipp Eberwein, Freiburg;Michael A. Thiel, Luzern; Karen Jäger-Müller, Basel

Session IV – Intraokulare Tumoren 16:00–17.00Nikolaos E. Bechrakis, Innsbruck; Ann Schalenbourg, Lausanne;Peter Meyer, Basel; Matthias C. Grieshaber, Basel

Samstag, 27. November

Session V – AMD 09.00–10.30Karin U. Löffler, Bonn; Sebastian Wolf, Bern;Ulrike Schneider, Basel; Paul Bernhard Henrich, Basel

Session VI – Retina 11.00–12.30Selim Orgül, Basel; Christian Prünte, Binningen;Johannes Fleischhauer, Zürich; Pascal Hasler, Basel

Session VII – Entzündungen 13:30–15.00Christoph Hess, Basel; Manfred Zierhut, Tübingen;Jürg Messerli, Basel; Konstantin Gugleta, Basel

Pontresina / SwitzerlandDecember 08 – 11, 2010• 2nd Swiss Symposium on Thyroid Eye Disease SSTED• Special Interest Symposium on Autoimmune DiseaseSISAD

December 11, 2010• Patient Plenary Session

Organisation: Georg F. von Arx, OltenLanguage: EnglishScientific

Committee: Marian Ludgate, Cardiff; Rebecca S.Bahn, Rochester; J. Paul Banga,London; Ulrich Bürgi, Bern;Mario Salvi, Milan; Matthias Stahl,Olten; Alan Tyndall, Basel

Information: SSTED 2010c/o Meister ConCept GmbHCongress OrganisationBahnhofstrasse 55, CH-5001 AarauTel. +41 (0)62 836 20 [email protected]

Venue: Kongresszentrum RONDO, Pontresina

The Symposium is accredited by thefollowing societies:– AMAAmericanMedical Association– EACCME European AccreditationCouncil for ContinuingMedicalEducation

– SGED Swiss Society of EndocrinologyandDiabetology

– SGIM Swiss Society of GeneralInternalMedicine

– SGAMSwiss Society of GeneralMedicine

– SOG Swiss Society of OphthalmologyRegistration: www.basedow.ch

BildnachweiseCoverfoto: Spiel mitder Illusion. Wonderworksin Orlando (U. Novotny);Fotos S. 393, 396: Fotolia;Cartoons S. 402, 428: D. Mojon;alle weiteren: Referenten/Autoren oder gemäss Angabein Legende/Text

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Firmen­News / Nouvelles de l’industrie

ophta • 5|2010 431

Stellaris® PC : Introduction sur le marché en Suisse

L’action de lancement « Précision etContrôle » a été un des temps forts ducongrès de la Société Suisse d‘Ophtalmolo­gie à Montreux, grâce à des présentationspassionnantes auxquelles a pu assister unpublic enthousiaste.

Avec Stellaris PC,Bausch+Lomba réussi,en collaboration avec une équipe d’oph-talmologistes venus du monde entier, àmettre sur le marché un équipement quis’annonce comme le digne successeurdu système performant Millennium. Leconcept de système microchirurgicalcombiné pour le segment antérieur etpostérieur vise à faciliter le travail desmédecins et du personnel dans la salled’opération, et à en accroître la sécurité.Il faut noter que la technologie innovantede Stellaris PC fait la différence : ellepermet au chirurgien de se concentrerexclusivement sur le patient, tandis quel’appareil travaille de manière fiable etautomatisée.

Le chirurgien pourra choisir très facile-ment entre différentes procédures (vitrec-tomie, phacoémulsification, procédurecombinée) et passer tout aussi aisémentd’une procédure à une autre, étant donnéque le système combine les éléments de lavitrectomie et de la phacoémulsificationet qu’il se distingue donc par sa grandepolyvalence. Avec les packs 20, 23 et 25G, vous obtenez une flexibilité complète,vous permettant d’être prêt à toute éven-tualité. Les temps d’équipement parti-culièrement courts ainsi que l’utilisationrapide et simple pendant l’opérationcontribuent à des économies significati-ves de temps et de ressources financières.

« Le nouveau système Stellaris est trèsfacile à utiliser, il est polyvalent et perfor-mant », analyse le Dr. Le Mer, ophtalmo-logiste pratiquant à la Fondation Ophtal-mologique Adolphe de Rothschild à Paris.« L’utilisation est simple, étant donné quel’appareil est compact, le software convi-vial et que toutes les informations donton a besoin pendant l’opération sont faci-les à lire. Le système est polyvalent, carle médecin peut modifier les paramétra-ges rapidement et comme il le souhaitesur le grand écran tactile – selon qu’il estrelativement novice dans la profession ouqu’il s’agit d’un chirurgien expérimentédans le domaine de la vitrectomie. Lesystème est également puissant, étant

donné qu’une vitesse de coupe de 5000cpm avec 20, 23 ou 25 Gauge permet unevitrectomie rapide et sure. D’excellentesconditions de lumière et une pressionoculaire interne stable grâce à une per-fusion commandée par air pendant lavitrectomie assurent par ailleurs, selon leDr. Le Mer, que l’intervention peut êtrepratiquée plus facilement, plus sûrementet plus rapidement.

Avantages de Stellaris PC en un coupd’œil :

• Système unique pour les interventionsvitréorétiniennes : Stellaris PC estéquipé d’une double source de lumière(xénon et xénon-mercure) et de troisfiltres de couleurs différents, pour unemeilleure représentation des tissus et

pour diminuer la toxicité dans l’œil. Ilspeuvent être choisis par le chirurgienmême pendant l‘opération.

• Un cutter nouvellement développé per-met l’ablation des tissus avec un con-trôle optimal.

• La vitesse de coupe de 5000 cpm (cutsper minute) minimise la traction et lesturbulences près de la rétine.

• La nouvelle technologie ESA (EntrySite Alignment) permet une introduc-tion simple du trocart.

• Une double commande linéaire aveccommutateur à pédale sans fil optimisele contrôle lors de l’utilisation.

• Plus de place dans la salle d’opérationgrâce à un design net et attractif sur leplan visuel.

• Le système offre aussi aux chirurgiensune plateforme pour les plus petites in-cisions, lors des opérations de la rétineet de la cataracte : les phacoémulsifica-tions 1.8 mm MICS™ et les opérationsdu segment postérieur avec les instru-ments 20, 23 et 25 Gauge sont possibles,sans problème.

• Les cycles de travail optimisés et le sys-tème de tubulure StableChamber™- sta-bilisent la fluidique.

• Les temps d’équipement très courtsaugmentent l’efficacité en salled‘opération.

La simplicité d’utilisation et la convivia-lité du système sont au premier plan. Lechirurgien doit pouvoir se concentrertotalement sur son patient. L’installationet l’utilisation du système ne doivent pasl’en détourner. Stellaris PC est un pro-duit high-tech polyvalent et unique, quiaidera les chirurgiens de la rétine et de lacataracte dans le monde entier à accroîtrel’efficacité clinique et optimiser encore lesoin de leurs patients.

Si vous avez des questions, contracteznous – nous sommes à votre entière dis-position pour y répondre !

Benedikt FassbindSurgical DivisionBausch + Lomb Swiss AGGotthardstrasse 2, 6301 ZougTél. : 079 341 70 75E-mail : [email protected]

Stellaris®, MICS et Millennium sont des marquesdéposées de Bausch + Lomb Incorporated.

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432 ophta • 5|2010

Focus

Firmen­News / Nouvelles de l’industrie

Warum mit weniger zufrieden sein?

200° Weitblick bis zur äusseren Periphe-rie der Netzhaut, mit einer Pupillenweitevon nur 2 mm – nur das optomap® Ver-fahren ermöglicht eine solche Ultra-Weitwinkel- Abbildung der Netzhaut ineiner einzigen Aufnahme. Bereits über4000 Praxen auf der ganzen Welt ver-

trauen auf diese innovative Technologie,und über 25 Millionen durchgeführteoptomap® Untersuchungen (Stand Juni2010) sprechen für sich.Nun bietet Optos für seine Geräte-Fami-lie neue flexible Finanzierungsmöglich-keiten an: neben dem bewährten «Pay-as-

you-earn»-Mietmodell gibt es jetzt auchinteressante Kaufoptionen. Für weitereInformationen schreiben Sie [email protected] rufen Sie an unter:Tel. 043 / 810 51 73www.optos.com

Ronald D. Gerste, Gaithersburg

Für den fünfjährigen Leif Anderson botdie vorsorgende Untersuchung beim Au-genarzt keinen Schutz. Obwohl wegenseiner angeborenen Myopie regelmässigfundoskopisch untersucht, erkrankte derBub aus dem schottischen Dunfermlinean einer Netzhautablösung und erblin-dete auf dem betroffenen Auge. SeinemVater Douglas, einem Industriedesignerund Ingenieur, liess dieses Erlebnis kei-ne Ruhe. Zusammen mit zwei ebenfallsmit optischer Hochtechnologie vertrau-ten Mitarbeitern entwickelte Andersonein Gerät, das mit der Ausdehnung desgewonnenen Bildes aufgrund einer ein-zigartigen Spiegeltechnologie alle ande-ren bildgebenden Methoden des Augen-hintergrundes in den sprichwörtlichenSchatten zu stellen suchte. Anderson– dessen Sohn wohl nicht von ungefährden Namen eines (wikingischen) Entde-ckers trägt - nannte das Gerät und dieUntersuchungsmethode optomap. Dasvon einem gebündelten roten und grü-nen Laserscan gewonnene Bild erinnertmit seinem weiten Panorama in der Tatan eine Karte, die sich bis in die Terraincognita des Augenarztes erstreckt: diesich der herkömmlichen Fundoskopie(vor allem, wenn sie ohne Mydriasis be-trieben wird) nur schwer erschliessendePeripherie der Netzhaut. 1999 gründeteAnderson die Firma Optos, die nach wievor ihren Sitz in Schottland hat.In 0,25 Sekunden liegt ein Scan über200 Grad vor, und dies in Miosis, bei derdie konventionelle Untersuchung demAugenarzt allenfalls ein Bild von etwa30 Grad gewährt. Diese Option hat die

Firma Optos, so ihr CEO Roy Davis,das in der Retinadiagnostik führendeUnternehmen gemacht. Davis und Mar-ketingchef Howard Broadbridge stelltendie optomap-Technologie an einem Pres-segespräch am World OphthalmologyCongress (WOC) in Berlin ophthalmo-logischen Fachjournalisten vor. Sie be-dienten sich der altbekannten Tatsache,wonach ein Bild mehr als tausend Wortesagt. Das Angebot, sich doch selbst ein-mal kurz scannen zu lassen, beeindruck-te auch jene Fachjournalisten, die schoneiniges an bildgebender Technologiekennen gelernt hatten. Für ein oder zweiSekunden in der Kinnstütze verweilen,das sonore Summe des Scanners ohneAugenzwinkern überstehen - und das Er-gebnis der kurzen und ohne Mydriatikavor sich gehenden Prozedur liegt binnenMinuten vor. Das hoch auflösende Bildzeigt nicht nur das Zentrum mit Gefäss-baum und Papille, sondern auch jenePeripherie, die man als Augenarzt oftnur unter unschönen Verrenkungen deseigenen Rückgrats und extensiven Kopf-wendungen des mydriatischen Patienteneinzusehen vermag. Wahrlich, dort amRande des Bildes blickten mich die guterkennbaren Lasernarben einer Koagula-tion peripherer Degenerationen an, die inlängst vergangenen Studententagen stattgefunden hatte.Der Patient verspürt bei dieser kurzenUntersuchung kein Bedürfnis zu zap-peln, und schwierig ist die optomap-Un-tersuchung auch nicht für den Untersu-cher, bei dem es sich durchaus auch umeine versierte Helferin handeln kann. DieSchnelligkeit, die auf Null gehende «Be-lastung» des Patienten und vor allem der

Verzicht auf Mydriatika machen das Ge-rät geradezu ideal für die Untersuchungübersensibler Individuen wie Lehrernoder Chefsekretärinnen und natürlichvon Kindern – letzteres hatte AndersonSenior bei seiner Innovation ja ganz ge-zielt im Sinn.Dass Davis und Broadbridge die op-tomap auf demWOC vorstellten (die Fir-ma ist auch stets auf deutschsprachigenKongressen und dem der SOG vertreten)zeigt, dass man auf eine Erschliessungdes zentraleuropäischen Marktes setzt -«the continent» aus der insularen Sicht-weise der Schotten. 85% des Geschäfteswerde bislang in den USA betrieben,sagt Davis und ist sich bewusst, dass beider «Erschliessung» des Marktes in derSchweiz oder in Deutschland eine andereKlientel als bisher bedient werden wird.In den USA bieten primär Optometris-ten optomap-Untersuchungen an. In derSchweiz und in Deutschland hingegen istder Augenarzt der Ansprechpartner, so-wohl der Generalist in der Praxis als auchder Hinterabschnittsspezialist.Die Palette der pathologischen Befun-de, die mit optomap entdeckt werdenkann, umfasst alle wichtigen Ursachenvon Sehverlust und Erblindung: von derAMD über die diabetische Retinopathiebis zum Glaukom. Dazu kommen Beur-teilungen des Gefässzustandes und derNetzhautperipherie. 75%aller Erblindun-gen weltweit, so hört man auf Kongres-sen, könnten verhindert werden, würdedas zugrunde liegende Leiden rechtzeitigentdeckt und behandelt. Der junge LeifAnderson hat möglicherweise den Ans-toss gegeben, diese Prävention einfacherund effektiver zu machen.

Der 200 Grad­Rundumblick: Die Präsentation von optomap auf dem WOC

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Firmen­News / Nouvelles de l’industrie

ophta • 5|2010 433

Packende Präsentationen und ein begeis­tertes Publikum machten die Kick­Off­Veranstaltung «Präzision und Kontrolle»anlässlich der SOG Montreux zu einemErlebnis.

Mit der Stellaris PC ist es Bausch + Lombin Zusammenarbeit mit einem welt-weiten augenärztlichen Expertenteamgelungen, ein System auf den Markt zubringen, das ein würdiger Nachfolger deserfolgreichen Millennium Systems seinwird. Konzept des kombinierten mikro-chirurgischen Systems für den Vorder-undHinterabschnitt ist es, die Arbeit vonÄrzten und Personal im OP zu erleich-tern und noch sicherer zu machen. Da-bei macht die innovative Technologie derStellaris PC den Unterschied: Durch siekann sich der Chirurg ausschliesslich aufden Patienten konzentrieren, währenddie Maschine zuverlässig und automati-siert arbeitet.

Der Augenchirurg kann sehr einfachzwischen unterschiedlichen Verfahren(Vitrektomie, Phako, kombinierte Ver-fahren) wählen und wechseln, da dasSystem die Elemente aus der Vitrektomieund der Phakoemulsifikation kombiniertund daher besonders vielseitig einsetzbarist. Mit den 20, 23 und 25 G Packs erhal-ten Sie die volle Flexibilität und sind aufjede Eventualität vorbereitet. Die beson-ders kurzen Rüstzeiten sowie schnelleund einfache Bedienung während der OPsparen spürbar zeitliche und finanzielleRessourcen.

«Das neue Stellaris-System ist sehr ein-fach anzuwenden, vielseitig und leis-tungsstark,» urteilt Dr. Le Mer, prakti-zierender Augenarzt an der FondationOpthalmologique Adolphe de Rothschildin Paris. «Die Anwendung ist einfach,da die Maschine kompakt, die Softwarebedienerfreundlich und alle Informati-onen, die man während der Operationbenötigt, leicht abzulesen sind. Vielseitigist das System, da der Arzt die Einstel-lungen schnell und nach Belieben amgrossen Touchscreen verändern kann –je nachdem, ob er ein relativer Neulingoder ein erfahrener Chirurg auf dem Ge-biet der Vitrektomie ist. Leistungsstarkist das System, da eine Schneidrate von5000 cpm mit 20, 23 oder 25 Gauge eineschnelle und sichere Vitrektomie ermög-licht.» Exzellente Lichtverhältnisse sowie

ein stabiler Augeninnendruck durch eineluftgesteuerte Infusion während der Vit-rektomie sorgen nach Ansicht von Dr. LeMer zudem dafür, dass der Eingriff leich-ter, sicherer und schneller vorgenommenwerden kann.

Die Vorteile der Stellaris PC imÜberblick:

• Als einziges System für vitreoretinaleEingriffe ist Stellaris PCmit einer Dop-pel-Lichtquelle (Xenon und Xenon-Quecksilber) sowie drei unterschied-lichen Farbfiltern zur besseren Gewe-bedarstellung und Verringerung derToxizität im Auge ausgerüstet. Diesekönnen vom Chirurgen auch währendder OP ausgewählt werden.

• Ein neu entwickelter Cutter ermöglichtGewebeentfernungen mit optimalerKontrolle.

• 5000 cpm (cuts per minute) minimiertTraktion und Turbulenzen nahe derNetzhaut.

• Die neue ESA-Technologie (Entry SiteAlignment) ermöglicht eine einfacheEinführung der Trokare.

• Eine dual-lineare Steuerung mit draht-losem Fussschalter optimiert die Kont-rolle bei der Bedienung.

• Mehr Platz im OP durch übersichtli-ches, optisch attraktives Design.

• Das System unterstützt auch kleins-te Einschnitte bei Retina- wie Ka-taraktoperationen: 1.8 mm MICS™-Phakoemulsifikationen sowie 20, 23und 25 Gauge Hinterabschnitt-Opera-tionen sind problemlos möglich.

• Optimierte Arbeitszyklen und dasStableChamber™-Schlauchsystem sta-bilisieren die Fluidik.

• Sehr kurze Rüstzeiten steigern die Effi-zienz im OP.

Die Einfachheit und Bedienerfreundlich-keit des Systems steht im Vordergrund.Der Chirurg soll sich ganz auf seinen Pa-tienten konzentrieren können. Einrich-tung und Bedienung des Systems dürfenihn dabei nicht ablenken. Die Stellaris PCist ein vielseitiges und einzigartiges Hi-Tech-Produkt, das weltweit den Retina-und Kataraktchirurgen dabei helfenwird, die klinische Effizienz zu erhöhenund die Versorgung ihrer Patienten wei-ter zu verbessern.

Bei Fragen kontaktieren Sie uns –wir stehen Ihnen gern zur Verfügung!

Benedikt FassbindSurgical DivisionBausch + Lomb Swiss AGGotthardstrasse 2, 6301 Zugm: 079 341 70 75e: [email protected]

Stellaris®, MICS und Millennium sind eingetrageneWarenzeichen von Bausch + Lomb Incorporated.

Stellaris® PC Markteinführung in der Schweiz

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Firmen­News / Nouvelles de l’industrie

434 ophta • 5|2010

At the ESCRS 2010 Convention in Paris,France, Ziemer Group unveiled its newgeneration of its successful FemtosecondSurgical Laser. Based on the experiencefrom over half a million ZLASIK procedures,Ziemer engineers have continuously furtherimproved and optimized all key componentsof the Ziemer FEMTO LDV. The result of theireffort is now available as an all­new pack­age, named the «Crystal Line».

Since the first femtosecond Laser namedafter Leonardo da Vinci was put in clini-cal service by Ziemer Ophthalmic Sys-tems in 2006, the FEMTO LDV™ hasbeen the technology leader among all thefemtolaser systems introduced before andafter it, up to the present day. Now, Zie-mer confirms its technological leadershipby unveiling its next evolutionary step infemtolaser performance.At a pulse rate of over 5 MHz (more thanfive million pulses per second), the FEM-TO LDV Crystal Line outruns its near-est runner-up by more than ten-fold. ItsCrystal-tuned all solid-state laser sourceis extremely stable (much more stablethan the competitors‘ amplified lasers).Its Crystal-tuned, wavefront-optimized,high numerical aperture optics focusesthe laser beam on an extremely small tis-sue volume of less than 2microns across,achieving smooth tissue dissection at justa few nano-Joules of Laser pulse energy.Ziemer‘s Crystal-tuned laser technology

achieves crystal-perfect tissue dissectionwith minimal thermal effects, minimumtrauma, andminimum edema inthe corneal tissue. This permitsdissecting stromal tissue closeto Bowman’s membrane or theDescemet, without inflictingdamage on epithelium or en-dothelium.Surgeons who have been usingthe Ziemer FEMTO LDV havebeen marketing their LASIKprocedures successfully underthe name «Z-LASIK». In the Zie-mer FEMTO LDV Crystal Line,dozens of improvements worktogether to make the best fem-to-Lasik procedure even better.Procedures performed with thenew Crystal Line platform willtherefore be marketed under thetrade name «Z-LASIK CrystalPlus», to communicate to thepublic that a new, even higherlevel of performance is now available.Even more precise, more uniform flapthickness minimizes risk in thin-flap(SBK)procedures; and shortest proceduretimes help avoid edema and enhance pre-dictability of refractive ablation. A newproprietary, smooth in-plane circularrim cut creates a self-sealing flap borderthat avoids in-growth and facilitates flaplifting. Z-LASIK Crystal Plus achievessuperior short-term visual recovery. Pa-tients who reach 20/20 or better uncor-rected visual acuity within hours aftersurgery experience an almost unbeliev-able „Wow» experience – the most pow-erful practice marketing for refractive

surgeons aiming to offer their refractivecustomers the best available treatment!The Ziemer FEMTO LDV™ Crystal LineFemtosecond Surgical Laser is availablefor immediate delivery.

Ziemer Group announces the FEMTO LDV™ Crystal LineNew top­of­the­line femtosecond laser redefines the industry standard forfemto­LASIK and lamellar corneal surgery.

At the opening of the ESCRS 2010 Conven­tion in Paris, Ziemer Group unveiled a newgeneration of its successful GALILEI DualScheimpflug Camera System. Based on a

new, powerful computer system, system re­sponse, performance, and computing powerhave been improved by 30 to 40 percent.

The GALILEI continues to be the lead-ing high-performance optical topogra-phy and anterior chamber tomographysystem with its unique combination ofdual revolving Scheimpflug camera and

Placido topographer. The high resolutiondata gathered simultaneously by thesetwo system modalities are matched andmerged into a single set of 3D precisiondata of the anterior chamber.A new high-performance computer sys-tem gives the GALILEI G2 now a majorboost in processing speed, computingpower, and data storage capacity. The

Ziemer Group announces the GALILEI™ G2The leading Scheimpflug/Placido Camera for Anterior Segment Tomography gets a power boost.

For more information, please visitwww.ziemergroup.com.

Dr. Anton C. WirthlinVice President MarketingZiemer Group AGCH-2562 PortPhone: +41 32 332 [email protected]

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Firmen­News / Nouvelles de l’industrie

ophta • 5|2010 435

Discover the Magic of easyPhaco®

easyPhaco® ist ein grosser Schritt Rich-tung mehr Sicherheit, mehr Geschwin-digkeit und mehr Komfort bei der Pha-koemulsifikation. easyPhaco® verwendetein völlig neues Fluidikkonzept mit ho-hen Fluss- und Vakuumeinstellungen.Kammerkollapse sind praktisch unmög-lich und gehören der Vergangenheit an.Die Ultraschallabgabe erfolgt rein axialund die Effizienz der Energieübertra-gung beträgt ein Vielfaches der traditio-nellen Phako. Dank hohem Vakuum undoptimierter Öffnungsgeometrie resultie-ren beste Okklusion und enorme Halte-kraft des Kernmaterials (Holdability).Das Abstossen von Linsenfragmentenist eliminiert und die Ultraschallenergiewird vom Kernmaterial absorbiert. DasLinsenmaterial wird dank easyPhaco®wie magnetisch zur Spitzenöffnung an-gesogen. Die Kammer bleibt völlig ohneTurbulenzen.

Die überlegene Leistung von easyPhaco®fällt bereits bei der ersten Operation auf.Eine Umstellung der Operationstechnikist nicht notwendig. Aber vergessen Sie

optics have been redesigned to furtherincrease the quality of recorded dataand to reduce measurement time. Andwith a redesigned table, working with theGALILEI G2 is now even more produc-tive, as the system takes up less space inthe customer’s diagnostic cabinet.While the basic functionalities of theGALILEI remain the same at this time,system performance and ease of usehave been significantly improved in theGALILEI G2.The Ziemer GALILEI G2 Dual Scheim-pflug Camera System is available for im-mediate delivery.

For more information, please visitwww.ziemergroup.com.

das Paradigma «Sicherheit dank tiefenVakuum- und Flusswerten» – arbeitenSie mit voller Leistung absolut sicher undextrem effizient. Dabei werden Vakuum(und Fluss bei Peristaltik) voll aufge-dreht.

easyPhaco® wird mit 2.2mm bis 2.4mmbzw. 2.8mm bis 3.0mm Inzisionendurchgeführt. Aber auch 1.8mm CO-MICS kann bestens mit easyPhaco®technology angewendet werden. easy-

Oertli easyTip® 2.2mm für easyPhaco® Technology

Phaco® steht allen OS3, faros und Ca-taRhex SwissTech Plattformen zur Ver-fügung. Benötigt wird nur der OertlieasyTip®2.8mm, easyTip®2.2mm oderder Oertli easyTip® CO-MICS für sub-2mm Kataraktchirurgie.

Thomas BosshardLeiter MarketingOertli Instrumente AG, [email protected]: +41 71 747 4200

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436 ophta • 5|2010

Eine neue Dimension der MikroinzisioniMics1 von HOYA: Hydrophob – Monoblock –Mikroinzision

Innovatives IOL­Design mit einzigartigen Features trifft aufbewährte Qualität und langjährige Erfahrung

Der japanische IOL-Hersteller HOYA hat eine echte Innovati-on auf den Markt gebracht, die erste hydrophobe MonoblockIOL iMics1 (NY-60), die durch eine Inzision <2.0mm passt!In der iMics1 werden die bekannten Vorteile einer einteili-gen Linse wie die einfache und kontrollierbare Implantationmit denjenigen des bewährten hydrophoben Materials undder modernen MICS-Technologie kombiniert. Die Optik unddie Haptiken der iMics1 bestehen beide aus hydrophobemAcrylat. Zusätzlich verfügt sie über blaue anpolymerisierteHaptikenden. Aufgrund der unterschiedlichen Materialbe-schaffenheit gibt es keine Probleme mit möglichem Verkle-ben von Haptiken und Optik während der Implantation. Dieblauen Enden ermöglichen zusätzlich eine gute visuelle Kon-trolle innerhalb des Injektors und im Auge. Das einzigartigeDesign der iMics1 gewährleistet eine exzellente Stabilität undZentrierung im Auge.

Die Eigenschaften der iMics1 auf einen Blick:– Neue Monoblock-Konstruktion– Bewährtes hydrophobes Material– Neues Haptik-Design– ABC-Design (Aspheric Balanced Curve)– Moderne MICS-Technologie (Inzision < 2.0 mm)

Weitere Informationen erhalten Sie bei:Mediconsult AGFrohheimstrasse 2, 9325 Roggwil TGTel. 071 454 70 20, Fax 071 454 70 28www.mediconsult.ch

Une nouvelle dimension de la Micro­incisioniMics1 de HOYA : Hydrophobe – Monobloc –Micro­incision

Une LIO avec un design innovant et des caractéristiques uniques,couplés à une qualité éprouvée et à une expérience de plusieursannées.

Le fabricant japonais de LIO,HOYA, a lancé une vraie innova-tion, la première LIOmonobloc hydrophobe qui passe par unemicro-incision de moins de 2,0 mm ! La iMics1 combine lesavantages d‘une lentille monobloc, notamment une implanta-tion simple et contrôlable, à ceux d‘un matériau hydrophobede haute qualité et de la technologie moderneMICS. L‘optiqueet les haptiques de l‘iMics1 sont constitués d‘un acrylate hy-drophobe, avec des extrémités de haptique bleues en PMMArapportées par polymérisation. Le design unique de l‘iMics1assure une stabilité et un centrage optimaux dans l‘oeil.

Les propriétés de l‘iMics1 de HOYA :– Construction monobloc innovante– Matériau hydrophobe éprouvé– Nouveau design des haptiques– Stabilité optimale dans le sac capsulaire– Design ABC (Aspheric Balanced Curve)– Technologie moderne MICS (incision < 2.0 mm)

Vous obtiendrez de plus amplesinformations auprès de:

Mediconsult SARte André Piller 21762 Givisiez FRTél. 026 467 60 20Fax 026 467 60 21www.mediconsult.ch

Besonderheiten– 5 Funktionen in einem System (Auto-refraktion, Keratometrie, Aberromet-rie, Topografie und Pupillometrie)

– Mehrfachgrafiken für Analyseüber-sichten

– Entscheidungshilfe für Katarakt- undRefraktiv-Prozeduren

– Keine Patientenbelastung durch Infra-rot-Messung im Topografiebereich

– Alle 5 Messungen werden zeitlich si-multan ausgelöst

– Einfacher zu bedienen durch vollauto-matische Messung und Touch-Screen-Steuerung

Zuverlässige Entscheidungshilfe für den Katarakt­ oder refraktiven ChirurgenTopcon KR­1W – «5 in1»

IOL –Auswahl

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ophta • 5|2010 437

Corneal Irregular Astigmatism:Kornea­Aberration Index HOAGrün: Unter 0.3 µmGelb: Zwischen 0.3 µm und 0.6 µmRot: Über 0.6 µmDieser Index gibt Information über denpotentiellenVisus unter Berücksichtigungder Aberration, die eine IOL nicht korri-gieren kann und dient zur Entscheidungs-findung für oder gegen eine torische IOL.

K Readings: Index nach refraktiver ChirurgieGrün: Innerhalb ± 0.5DRot: Über ± 0.5DDieser Index informiert über kornealeUnregelmässigkeiten durch Oberflä-

chenbehandlungen und gibt somit Hin-weise auf die mögliche Notwendigkeitvon Sonder-IOL-Kalkulationen.

Corneal SA (C40, 6mm):Index sphärischer Aberration der KorneaRot: Unter 0.1µmDieser Index gibt Informationen über dieAsphärizität der Kornea. Dies ist wichtig,um die richtige monofokale IOL zu wäh-len und die sphärische Aberration derKornea zu kompensieren.

Corneal Astig.: Kornealer Astigmatismus­IndexRot: Unter – 1.5D, Über + 1.5DDiese einfache Anzeige des kornealen

Astigmatismus liefert Daten im Hinblickauf zwei Entscheidungen:a) Den Wert der torischen Korrektur für

die torische IOLb) Patienten mit hohem kornealem As-

tigmatismus können unter Umständennicht der richtige Kandidat für eineMultifokallinse sein.

Weitere Informationen erhalten Sie beiMediconsult AG, Frohheimstrasse 2,9325 Roggwil TG, Tel 071 454 71 00Fax 071 454 70 28, www.mediconsult.ch

Die medilas ag bringt zwei neue hydrophobeLinsenmodelle auf den Markt – LUXIOL undARTIS. Sie überzeugen mit einer verbes­serten Formel und einer grossen Optik.

Die Firma medilas ag hat sich über dieletzten 28 Jahre hinweg mit innovativenLinsenmodellen (IOL) einen guten Na-men geschaffen. Nun bringt medilas zweineue hydrophobe Linsen auf den Markt:die Modelle LUXIOL und ARTIS.

Die beidenLinsen vereinigendieVorteiledes vakuolenfreien, hydrophoben Ma-terials und jene einer einteiligen Linse,sowie die vereinfachte und schonendeImplantation durch den vorgeladenenInjektor für die moderne MICS-Techno-logie.

LUXIOL und ARTIS überzeugen zudemdurch eine tiefe Nachstarrate ohne Kom-promisse in der Optik. Hohe Stabilitätund Biokompatibilität sind weitere Ga-ranten für eine erfolgreiche und nach-haltige Kataraktoperation – und damitfür zufriedene Patienten.

Die High-Tech-Präzision für bessere Seh-qualität (asphärische Optik) sowie derBlaulichtfilter sind auch bei diesen Mo-dellen erhältlich.

Die Vorteile im Überblick– grosse, volle Optik und doch gut im-plantierbar durch eine Mikroinzision

– tiefe Nachstarrate– Glistening-freies Material– schnelle Entfaltung bei einer schonen-den Implantation

– Preloaded-System– asphärische Optik

Ausführliche Informationen undBeratung erhalten Sie bei:medilas agGrindlenstrasse 38954 GeroldswilTel. 044 747 40 [email protected]

LUXIOL ARTIS

Lens Type For implantation in capsular bag For implantation in capsular bag

Optical diameter 6,25 mm 6,0 mm < 25.0 D5.8 mm > 25.5 D

Overall diameter 12,75 mm 10.79 mm < 25.0 D10.50 mm > 25.5 D

Design Open C loop, one piece, 360° squareedge

One piece, 360° square edge

Optical Biconvex, aspherical on the poste-rior surface, Partial compensation ofcorneal aberrations

Aspherical on the posterior surface,partial compensation of corneal aberra-tions, biconvex

Angulation 5° 5°

Material Hydrophobic Acrylic for micro-incision Hydrophobic Acrylic for micro-incision

Power available

From + 10.0 D to + 30.0 DFrom + 10.0 D to + 14.0 D by 1.0 DFrom + 14.5 D to + 25.5 D by 0,5 DFrom + 26.0 D to + 30.0 D by 1.0 D

From + 10.0 D to + 30.0 DFrom + 10.0 D to + 14.0 D by 1.0 DFrom + 14.5 D to + 25.5 D by 0,5 DFrom + 26.0 D to + 30.0 D by 1.0 D

EstimatedA-Constant

119.0 Ultrasound biometry119.4 Laser Interference biometry

119.0 Ultrasound biometry119.4 Laser Interference biometry

Refractive index 1,54 1,54

Sterilization Ethylene oxide Ethylene oxide

Recommendedincision size 2.0 mm – 2.2 mm 1.8 mm – 2.0 mm

LUXIOL und ARTIS, die neuen Blumen im hydrophoben Garten

Technische Spezifikationen

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438 ophta • 5|2010

Die COMPLETE® RevitaLens Multi-PurposeDesinfektionslösung,dieLösungder nächsten Generation, etabliert einenneuen Standard in der Desinfektion fürKontaktlinsenträger mit dem Komfortund der Handlichkeit einer 1-Flaschen-Multi-Purpose-Lösung. Die Verwendungvon COMPLETE® RevitaLens MPDShilft den Patienten saubere und verträg-liche Kontaktlinsen, längere Tragezeitenund eine insgesamt höhere Zufriedenheitmit ihren Linsen zu erreichen.

Die Schlüsseleigenschaften:– Hohe Abtötungsraten von Mikro-organismen

– Ablösung von Proteinen und Lipidenvon der Kontaktlinsenoberfläche

– Effektives Abtöten von Acanthamoebaund Fusarium

– Reduzierte Korneastippen– Effiziente Formel zur Minimierungder Augenempfindlichkeit

Weitere Informationen unterwww.AbbottMedicalOptics.com.

Michela RamunnoAMO Switzerland GmbHChurerstrasse 160B8808 Pfäffikon SZPh: +41 55 451 07 94Fax: +41 55 451 71 [email protected]

Die neue COMPLETE® RevitaLens Multi­PurposeDesinfektionslösung (MPDS)

Complete RevitaLens

Une solution décontaminante multifonctionsde nouvelle génération– Abbott Medical Optics Inc. a travail-lé en collaboration avec des expertsde renommée mondiale au développe-ment de cette solution multifonctionsdécontaminante originale de nouvellegénération.

– Plus de 600 professionnels de la santéoculaire ont contribué à notre recher-che, nous permettant de comprendre etde répondre effectivement à leurs be-soins.

– De cette collaboration est issue COM-PLETE RevitaLens, une formule trèsperformante, compatible avec les len-tilles en silicone hydrogel et les lentillessouples conventionnelles

Une technologie ingénieuse pour une trèslarge efficacité– COMPLETERevitaLens. Une formula-tion avec 4 agents actifs qui interagis-sent

– Deux agents décontaminants– Une action renforcée par deux agentstampons

Michela RamunnoAMO Switzerland GmbHChurerstrasse 160B8808 Pfäffikon SZPh: +41 55 451 07 94Fax: +41 55 451 71 [email protected]

Termine / Dates «ophta» 2010/2011

Ausgabe / Numéro 6/2010 1/2011 2/2011 3/2011 SOG­Kongress­programmCongrès de laSSO : Programme

4/2011 5/2011 6/2011

Einsendeschluss für alleManuskripte und für AgendaDate limite des envois

18.10.2010 10.01.2011 21.02.2011 15.04.2011 09.05.2011 05.07.2011 08.09.2011 17.10.2011

InserateschlussDélai des annonces

21.10.2010 14.01.2011 24.02.2011 20.04.2011 27.05.2011 08.07.2011 13.09.2011 21.10.2011

ErscheinungsterminDate de parution

02.12.2010 17.02.2011 08.04.2011 06.06.2011 11.07.2011 19.08.2011 13.10.2011 05.12.2011

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ophta • 5|2010 441

Vue du temps

A bientôtvotre Famulus Reformulator

Avons-nous besoin d’une agence de tourisme médical ?

Extrait du registre du commerce (spécimen)Inscription No. 908247-10 ADénomination, raison de commerce ou raison sociale del’entreprise :Agence de tourisme médical. Encourager et promouvoir letourismemédical sous toutes ses formes. Fournir des conseilset une aide par l’intermédiaire d’allègements financiers àtoute personne intéressée.

Forme juridique de l’entreprise :Société anonyme.

S’il s’agit d’une succursale étrangère, selon la législation dequel état l’entreprise a-t-elle été constituée ?Entreprise Suisse.

Siège statuaire : Lausanne. Succursales cantonales.

Adresse :Avenue du tourisme du XXIe siècle 7 , 1009 Pully

But de la société et objet particulier :Négociation avec le patient d’un comportement de choix mé-dical transfrontalier en échange d’un allègement de primesd’assurance. Sélection de « bons cas » (assurés jeunes en bonnesanté).

Nom, domicile et origine de la personne qui assume la direc-tion de l’entreprise :Poste vacant actuellement, mais très convoité.

Voyez-vous où est le problème ? En effet, du fait de notre impli-cation essentiellement dans des relations à deux, à l’image dutête-à-tête avec notre patient, nous sommes nettement moinsefficaces dans le domaine de la modulation de l’opinion publi-que. Les directeurs des caisses-maladie qui ont l’habitude debrasser à large échelle sont nettement plus performants dansce domaine ! Et pourtant, à quel point nos arguments ne sont-ils pas plus pertinents, axés sur l’intérêt du patient qui reste lepersonnage-clé dans ce monde de la santé !Alors comment imaginer des stratégies capables de redonner,voir de conserver au médecin ce rôle de décideur ? Pour fairesuite au constat parfois désolant qui précède, osons un regardun peu plus réjouissant sur l’avenir qui, grâce à vous, verrafleurir de nouveaux comportements orientés spécifiquementvers cette problématique.

A vous d’être imaginatifs.A vous d’agir, puisque vous êtes chacune et chacun déjà dansvotre cabinet médical une agence de tourisme médical em-bryonnaire, mais en devenir.

Voici donc l’inventaire des comportements pouvant êtreconsidérés comme faisant partie du tourisme médical :• Installation de collègues étrangers en provenance de l’unionEuropéenne ou d’outre-mer dans notre pays en réponse à lapénurie de médecins, notamment dans les régions rurales.

• Séjours d’étude de nos médecins Suisses dans des centresétrangers pour apprendre de nouvelles technologies.

• Vidéoconférences.• Déplacement de spécialistes des grands centres vers des hô-pitaux périphériques pour des présentations de cas et leurprise en charge.

• Adresser des patients à des confrères mieux qualifiés pourtel ou tel examen ou traitement.

• Tout déplacement du patient, de sa propre initiative ou inci-tée, vers d’autres acteurs de la santé, nationaux ou étrangers.

Comme vous pouvez le constater, cette liste non exhaustivedémontre bien que le tourisme médical a toujours existé, etque c’est le médecin qui, le premier, a adopté des comporte-ments pouvant s’inscrire dans ce cadre-là.Il faut donc désormais gérer toute cette instabilité générée enbonne partie par nous-mêmes, et ne pas laisser trop d’autresacteurs du monde de la santé, issus en particulier du domainedes assurances maladie, sauter dans la brèche. C’est tout untravail ! Et il faut prendre position : il faut savoir dire « oui »par ci, et « non » par là. Pour le moment le patient fait en-core confiance à son médecin, y compris dans le domaine del’aiguillage vers des collègues spécialistes ou opérateurs. Pourcombien de temps encore ?

Il est évident que c’est auprès du médecin que l’on trouve lemeilleur profil pour occuper un tel poste. Il est la meilleure ré-ponse à toutes les velléités émancipatoires des assureurs dansce domaine.Alors, cette candidature, à qui l’adresser ? Cochez ce quiconvient. Plusieurs réponses sont possibles :

☑ cabinet médical☑ patient☑ médecin conseil d’une assurance☑ médecin cantonal☑ politiciens en charge de la santé publique☑ doyen de la faculté de médecine☑ autre ?

Cela vous choque-t-il ? Est-ce le mot « tourisme médical » quivous dérange ? Pourtant il n’y a pas de quoi. C’est une réalitédepuis longtemps ! A une époque ou le médecin fait de moinsen moins de visites à domicile, le patient bouge de toute façond’avantage, et pourquoi pas au-delà des frontières ?… et alors ? Etes-vous la candidate ou le candidat idéal pour untel poste ? Desirez-vous siéger à la tête d’une telle entreprise ?« Non ! » me dites-vous avec indignation ? Mais attention,vous avez peut-être tort ! Voyons dans un premier temps lecahier des charges d’un tel directeur et définissons le terme de« Tourisme Médical ».

Je vous donne rendez-vous pour dans deux mois dans le pro-chain numéro. Cela nous donne le temps de réfléchir et d’yexaminer quelques ébauches de réponses.