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Page 2 Page 3 Page 7 Page 6 AZB 3000 Bern 65 Bitte nachsenden, neue Adresse nicht melden. Prière de réexpédier; ne pas annoncer la nouvelle adresse. Si prega di rispedire e di non segnalare il nuovo indirizzo. Contactez-nous! Service Center Berne Tél. 031 555 08 11 Fax 031 555 08 12 [email protected] Atupri Krankenkasse Zieglerstrasse 29, 1. Stock Postfach 8721 3001 Bern Service Center Lausanne Tél. 021 555 06 11 Fax 021 555 06 12 [email protected] Atupri Caisse-maladie Avenue Benjamin-Constant 1 Case postale 5075 1002 Lausanne Service Center Lucerne Tél. 041 555 07 11 Fax 041 555 07 12 [email protected] Atupri Krankenkasse Töpferstrasse 5 Postfach 2064 6002 Luzern Service Center Zurich Tél. 044 556 54 11 Fax 044 556 54 12 [email protected] Atupri Krankenkasse Baumackerstrasse 42 Postfach 5245 8050 Zürich Oerlikon Heures d’ouverture: du lundi au vendredi, de 8h à 17h, au téléphone et au guichet Service Center Lugano Tél. 091 922 00 22 Fax 091 924 26 44 [email protected] Atupri Cassa malati Piazza Cioccaro 7 6900 Lugano Heures d’ouverture: du lundi au vendredi, de 8h à 12h et de 13h30 à 17h, au téléphone et au guichet Veuillez envoyer vos factures à votre centre de prestations pour la Suisse alémanique et le Tessin: Centre de prestations Zurich Atupri Krankenkasse Leistungscenter Andreasstrasse 15 Postfach 8050 Zürich pour la Suisse romande: Centre de prestations Fribourg Atupri Caisse-maladie Centre de prestations Bd de Pérolles 55 Case postale 32 1701 Fribourg www.atupri.ch Exercice 2008 La planification financière d’Atupri s’est avérée solide aussi sur l’année 2008 difficile au plan économique. Infos sur les comptes annuels en Annexe: Randonner avec Atupri Le journal des clients d’Atupri Caisse-maladie Juin 2009 N° 62 Chers lectrices et lecteurs Vous sentez-vous bien? Les vacances d’été se profilent déjà, avec plus de peau dénudée que pen- dant l’hiver où boutons et cols sont bien fermés. Ce qui signifie pour beaucoup au printemps: «il me faut perdre du ventre» pour faire bonne impression en maillot de bain. Si certains sont partisans de ne «bouffer qu’à moitié», d’autres testent divers régimes et leur frus- trant effet «yoyo». Beaucoup ten- tent un changement d’alimenta- tion durable. Mes expériences avec le poids révèlent que l’essentiel est une nutrition saine et équilibrée. Les extrêmes dominent de plus en plus notre société de consommation: d’une part on reproduit les modèles de maigreur ou de minceur mis en avant surtout par l’univers de la mode – d’autre part le stress, le manque de temps mais aussi l’in- différence conduisent au fast-food et aux effets de surpoids connus. Ces deux extrêmes accroissent le risque de conséquences tardives et ne ces- sent de grever les coûts de santé, avec des répercussions sur les primes que nous tous – sains et malades – devons acquitter. Vous trouverez dans cette édition et la prochaine des articles intéressants sur le champ de tension incarné par l’obsession de la minceur et l’obésité. J’espère que vous en retirerez des éléments valables et utiles. Finalement, le principal est d’être satisfait de soi ce qui n’est possible qu’à long terme par l’harmonie du corps et de l’esprit – autrement dit: lorsqu’on se sent bien. C’est en ce sens que je vous souhaite un magnifique été fort agréable. Alfred Amrein Responsable adjoint du Président de la Direction générale De dangereux modèles de beauté Lorsque les apparences prévalent sur les valeurs intérieures, le men- tal se dégrade avec son lot de pro- blèmes psychiques et physiques. Ils s’expriment d’abord par une obsession de la minceur qui, d’une conduite alimentaire perturbée, peut évoluer en boulimie et finir en très dangereuse anorexie. Ce sont notamment les adolescentes et les jeunes femmes qui sont touchées, les déclencheurs de ces maladies n’étant pas clairement définis. Quel rôle jouent ces modèles de beauté discutables véhiculés par les médias, la famille, l’école, l‘environnement personnel; y a-t-il des origines géné- tiques? Dans cette édition, c’est par des entretiens avec des expertes que nous abordons l’occurrence, l’évo- lution et le traitement de la bouli- mie et de l’anorexie, en osant un regard sur l’aspect des coûts. Plus sur le sujet pages 4/5 Venons-en à Mivita Mivita réunit en un judicieux pa- ckage les prestations clés des assu- rances complémentaires classiques (Diversa, Hôpital, Extra, vacances et voyages ...) et d’autres offres prisées, pour devenir le complément idéal de l’assurance obligatoire des soins. La «recette» séduit! Datant de 2007 seulement, près de 40’000 assurés l’ont déjà adoptée. Nous proposons maintenant à tous nos assurés – déjà détenteurs de Diversa, Hôpital ou Hôpital Combi – de changer pour Mivita. Sans examen de santé et aux meilleures conditions: si vous modifiez votre contrat d’ici fin août 2009, les deux premiers mois d’as- surance (janvier/février 2010) vous sont OFFERTS. Spécial «familles» Si l’un des parents a déjà l’une de nos assurances complémentaires, les enfants (jusqu’à 25 ans et vivant sous le même toit) payent jusqu’à 60 % de moins. Offres et comparatifs à domicile Atupri a adressé à tous les assurés, susceptibles de passer à Mivita, une offre individuelle avec un compara- tif direct prestations/primes et un formulaire d’inscription. Mais si vous vous décidez après août 2009 ou les années suivantes, vous perdez l’avantage de la réduction de prime proposée ici (GRATUITE en janvier/février 2010). 2 mois GRATUITS Nouvelle adresse depuis le 1 er mai 2009! Coûts de santé D’où viennent les coûts de santé? Qui est responsable du niveau des primes? Essai de réponse simple en Activité physique et santé La vie donne plus lorsqu’on bouge. A vélo ou à pied – suggestions et idées à la «page santé» Le Service Center polyglotte Melting-pot: les conseillères et conseillers du Service Center de Zurich ont leurs racines dans quasi toute l’Europe. Plus en

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Melting-pot: les conseillères et conseillers du Service Center de Zurich ont leurs racines dans quasi toute l’Europe. Plus en Si l’un des parents a déjà l’une de nos assurances complémentaires, les enfants (jusqu’à 25 ans et vivant sous le même toit) payent jusqu’à 60 % de moins. Mais si vous vous décidez après août 2009 ou les années suivantes, vous perdez l’avantage de la réduction de prime proposée ici (GRATUITE en janvier/février 2010). Exercice 2008 Page 2

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Contactez-nous!Service Center BerneTél. 031 555 08 11Fax 031 555 08 [email protected] KrankenkasseZieglerstrasse 29, 1. StockPostfach 87213001 Bern

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Heures d’ouverture:du lundi au vendredi,de 8h à 17h, au téléphoneet au guichet

Service Center LuganoTél. 091 922 00 22Fax 091 924 26 [email protected] Cassa malati Piazza Cioccaro 76900 Lugano

Heures d’ouverture:du lundi au vendredi,de 8h à 12h et de 13h30 à 17h, au téléphone et au guichet

Veuillez envoyer vos factures à votre centre de prestations

pour la Suisse alémanique et le Tessin: Centre de prestations Zurich Atupri Krankenkasse Leistungscenter Andreasstrasse 15 Postfach 8050 Zürich

pour la Suisse romande: Centre de prestations Fribourg Atupri Caisse-maladie Centre de prestations Bd de Pérolles 55 Case postale 32 1701 Fribourg

www.atupri.ch

Exercice 2008

La planification financière d’Atupri s’est avérée solide aussi sur l’année 2008 difficile au plan économique. Infos sur les comptes annuels en

Annexe: Randonner avec Atupri

Le journal des clients d’Atupri Caisse-maladie Juin 2009 N° 62

Chers lectrices et lecteurs Vous sentez-vous bien?Les vacances d’été se profilent déjà, avec plus de peau dénudée que pen-dant l’hiver où boutons et cols sont bien fermés. Ce qui signifie pour beaucoup au printemps: «il me faut perdre du ventre» pour faire bonne impression en maillot de bain. Si certains sont partisans de ne «bouffer qu’à moitié», d’autres testent divers régimes et leur frus-trant effet «yoyo». Beaucoup ten-tent un changement d’alimenta-tion durable. Mes expériences avec le poids révèlent que l’essentiel est une nutrition saine et équilibrée. Les extrêmes dominent de plus en plus notre société de consommation: d’une part on reproduit les modèles de maigreur ou de minceur mis en avant surtout par l’univers de la mode – d’autre part le stress, le manque de temps mais aussi l’in-différence conduisent au fast-food et aux effets de surpoids connus. Ces deux extrêmes accroissent le risque de conséquences tardives et ne ces-sent de grever les coûts de santé, avec des répercussions sur les primes que nous tous – sains et malades – devons acquitter. Vous trouverez dans cette édition et la prochaine des articles intéressants sur le champ de tension incarné par l’obsession de la minceur et l’obésité. J’espère que vous en retirerez des éléments valables et utiles. Finalement, le principal est d’être satisfait de soi – ce qui n’est possible qu’à long terme par l’harmonie du corps et de l’esprit – autrement dit: lorsqu’on se sent bien. C’est en ce sens que je vous souhaite un magnifique été fort agréable.

Alfred AmreinResponsable adjoint du Président de la Direction générale

De dangereux modèles de beautéLorsque les apparences prévalent sur les valeurs intérieures, le men-tal se dégrade avec son lot de pro-blèmes psychiques et physiques. Ils s’expriment d’abord par une obsession de la minceur qui, d’une conduite alimentaire perturbée, peut évoluer en boulimie et finir en

très dangereuse anorexie. Ce sont notamment les adolescentes et les jeunes femmes qui sont touchées, les déclencheurs de ces maladies n’étant pas clairement définis. Quel rôle jouent ces modèles de beauté discutables véhiculés par les médias, la famille, l’école, l‘environnement

personnel; y a-t-il des origines géné-tiques? Dans cette édition, c’est par des entretiens avec des expertes que nous abordons l’occurrence, l’évo-lution et le traitement de la bouli-mie et de l’anorexie, en osant un regard sur l’aspect des coûts.

Plus sur le sujet pages 4/5

Venons-en à Mivita Mivita réunit en un judicieux pa-ckage les prestations clés des assu-rances complémentaires classiques (Diversa, Hôpital, Extra, vacances et voyages ...) et d’autres offres prisées, pour devenir le complément idéal de l’assurance obligatoire des soins. La «recette» séduit! Datant de 2007 seulement, près de 40’000 assurés l’ont déjà adoptée.

Nous proposons maintenant à tous nos assurés – déjà détenteurs de Diversa, Hôpital ou Hôpital Combi

– de changer pour M i v i t a .Sans examen de santé et aux meilleures conditions: si vous modifiez votre contrat d’ici fin août 2009, les deux premiers mois d’as-surance (janvier/février 2010) vous sont OFFERTS.

Spécial «familles» Si l’un des parents a déjà l’une de nos assurances complémentaires, les enfants (jusqu’à 25 ans et vivant sous le même toit) payent jusqu’à 60 % de moins.

Offres et comparatifs à domicileAtupri a adressé à tous les assurés, susceptibles de passer à Mivita, une offre individuelle avec un compara-tif direct prestations/primes et un formulaire d’inscription.

Mais si vous vous décidez après août 2009 ou les années suivantes, vous perdez l’avantage de la réduction de prime proposée ici (GRATUITE en janvier/février 2010).

2 mois GRATUITS

Nouvelle adresse depuis le

1er mai 2009!

Coûts de santé

D’où viennent les coûts de santé? Qui est responsable du niveau des primes? Essai de réponse simple en

Activité physique et santé

La vie donne plus lorsqu’on bouge. A vélo ou à pied – suggestions et idées à la «page santé»

Le Service Center polyglotte

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Contribution santé Atupri: rabais

«forme» supplémentaire

de 30.– l’article

Exercice 2008 Entreprise 2

Offres de santé Atupri sur Internet

www.atupri.ch/ShopL’offre santé complète pour assurés Atupri figure à l’adresse

Juin 2009 N° 62

Fitness du dos – avec testPlus de 80 pour cent de la popu-lation est sujette au moins une fois dans sa vie à des douleurs dorsales plus ou moins sévères. Ces dernières sont dues à la mal-position de la colonne vertébrale, au manque d’exercice, aux solli-citations unilatérales du dos, au stress, etc.

Le séminaire intitulé «Fitness du dos» vous permettra d’acquérir les bases théoriques et les exercices visant à diminuer ou à éviter les douleurs. Un spécialiste vous aide-ra à élaborer un programme indivi-

dualisé sans recourir à des moyens auxiliaires. De nombreux conseils vous seront également prodigués dans le domaine de la détente, de la coordination et de la posture.

Durée du séminaireMardi, 18h00 – 20h30

Coûts CHF 130.– (Remboursement par l’assurance complémentaire Mivita ou Diversa CHF 65.–)

Lieux et datesLausanne 30.6.2009Genève 15.9.2009

Infos et inscriptions: Atupri Service • c/o Motio • Lyss Tél. 032 387 00 60 • Fax 032 387 00 69 • [email protected]

Infos et commandes: Atupri Shop • c/o Careshop Bürgerspital Basel/Bâle Tél. 0848 900 200 • Fax 0848 900 222 • [email protected]

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Inclus: une lingette microfibre, un boîtier rigide Made in Taiwan by OMLIN® Opticals

Couleurs: orange-métal, noir-mat, bleu foncé

CHF 129.– au lieu de 298.–

Rapport de gestion 2008

atupri.ch

Une politique d’entreprise sérieuse qui paye Les coûts de santé ont encore aug-menté et dépassé même les prévi-sions les plus pessimistes: d’où un résultat d’entreprise négatif pour des prestations brutes en nette augmen-tation. La constance du nombre des assurés et le succès des innovations d’Atupri sont de bonnes raisons de se réjouir.

Les coûts des prestations obliga-toires n’ont cessé de croître d’en-core 5,5 %. Depuis 2007, les pres-tations augmentent plus fortement que les primes, avec un effet négatif sur les réserves. Suite à la décision du Conseil fédéral de ramener les réserves au minimum de 10 % d’ici fin 2010, Atupri les a réduites au niveau de 14,5 %. Concernant les placements en capitaux, le déficit dû à la sérieuse stratégie de place-ments d’Atupri est assez faible et ne grève les réserves que d’env. 1 %. Pour Atupri et ses assurés, il n’y a aucune raison de s’inquiéter finan-cièrement parlant. En 2008, Atupri n’a été que peu touchée par l’envie

de la population de changer pour des caisses bon marché - une envie accentuée par de mauvais pronos-tics économiques. Le nombre d’as-surés a même encore sensiblement augmenté. Le modèle d’économie de primes TelFirst a d’emblée trouvé son public, l’innovation Mivita lan-cée en 2007 – l’assurance complé-mentaire pour chaque phase de vie – poursuit sa brillante progression.

Intéressé(e) par les comptes annuels détaillés? Demandez notre rapport de gestion 2008 auprès de

Atupri KrankenkasseKommunikationZieglerstrasse 293000 Bern 65

Tél. 031 555 09 11Fax 031 555 09 [email protected] ou www.atupri.ch > Portrait > Publications d’Atupri

Gestion des coûts – partie 2

Centre de prestations C’est dans une série en trois par-ties que nous dévoilons nos actions concrètes contre la hausse des coûts de santé. Dans la partie 1, en mars, nous avons exposé l’audit des prestations. Le sujet de cette partie 2 est notre centre de prestations.

Les factures de nos assurés sont trai-tées aux Centres de prestations de Zurich (Suisse alémanique et Tessin) et de Fribourg (Suisse romande). Ils ont tous deux remboursé plus de 1,3 million de factures en 2008. Outre le traitement, une de leurs tâches majeures est le contrôle des fac-tures. Qu’entend-on par-là? Chaque facture est vérifiée au regard de sa conformité avec les dispositions contractuelles, tarifaires et légales. Il s’agit de repérer des prestations incorrectes ou facturées par erreur, et de les recouvrer auprès du four-nisseur de prestations (médecin, hôpital, etc.). En plus des écono-mies réellement ciblées, ce contrôle a aussi une action préventive envers ces fournisseurs qui sont ainsi aver-tis qu’Atupri scrute les factures et réclame en cas d’erreur.

Le contrôle entrepris par les centres de prestations porte ses fruits: Atu-pri a ainsi économisé en 2008 plus de 42 millions de francs, soit env. 8 % des coûts imputés par les four-nisseurs de prestations. Vous pou-vez constater que ce contrôle est un outil efficace contre la hausse des coûts du système de santé. Et cela influe sur les primes: chaque franc épargné contribue à un moindre accroissement des primes.

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EntrepriseCoûts de santé3 Juin 2009 N° 62

Pourquoi la santé coûte-t-elle autant? Voici que les primes de l’assurance de base repartent à la hausse: une progression massive encore jamais expérimentée, d’après certaines prévisions. Tous les intéressés (politiciens, fonctionnaires, médecins, industrie pharmaceutique, hôpitaux, assureurs-maladie et assurés) se renvoient la balle dans des débats intransigeants pour en rechercher les causes. Mais la spirale continue! Les consommateurs profitent trop volontiers de toutes les offres – proposées avec générosité par le corps médical, les hôpitaux, thérapeutes, fabricants de médicaments et pharmaciens – et se font rembourser par les caisses-maladie. Malgré les franchises, faibles charges administratives, subventions, médecine par

téléphone et modèles d’économies: impossible de supplanter la vérité des coûts… incarnée tout simplement par les primes. Atupri ose une approche inédite pour dépeindre cette inex-tricable situation: grâce à la plume aiguisée de notre dessina-teur Bruno Fauser, ainsi qu’à son humour, des échantillons de comportement apparaissent sous forme de BD – ce miroir représentant tous les intéressés précités. Voici l’un des nom-breux épisodes du recueil à paraître mi-septembre 2009 «La famille Kunz connaît les ficelles».Si vous souhaitez savourer toutes ces histoires, veillez à vous procurer un exemplaire dès à présent grâce au talon de com-mande, ou par courriel à [email protected].

Coupon de commandeJe commande 1 exemplaire de la BD«La famille Kunz connaît les ficelles...»

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Coller SVP le talon sur une carte postale à envoyer à:Atupri «Comic», Zieglerstrasse 29, 3000 Bern 65.

L’envoi aura lieu mi-septembre 2009

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SantéThème 4 ThèmeTroubles alimentaires 5Juin 2009 Juin 2009N° 62 N° 62

A quelle fréquence ces troubles sur-viennent-ils?De 1 et 2 % pour l’anorexie et de 2 à 5 % pour la boulimie, avec une répartition par sexe (homme-femme) de 9:1. Environ 1 femme sur 20 souffre de l’une ou l’autre.

Comment diagnostiquer l’anorexie?En cas de poids très insuffisant – pour un IMC (Indice de Masse Corporelle)

inférieur à 17,5 – l’amaigrissement a été causé par l’intéressée même (régime, laxatifs, vomissements, activité sportive extrême). Les victimes perçoivent mal leur corps (se sentent ou «se voient» trop grosses) et craignent de grossir (phobie du poids).

Cela s’applique-t-il à la boulimie?Non, les personnes atteintes de boulimie ont généralement un poids normal. Les critères de diagnostic de cette affection sont des crises alimentaires, au moins 2 fois par semaine sur plusieurs mois, une fringale persistante après les repas et des contre-mesures: vomissements, abus de laxatifs, fringales. La peur maladive d’être trop grosse est liée à l’anorexie et la boulimie, et il arrive souvent que les boulimiques passent d’abord par l’anorexie.

La notion anodine de «troubles alimentaires» dissimule des maux com-plexes et risqués comme l’anorexie (nerveuse) ou la dépendance ali-mentaire (boulimie). La conduite addictive et la souffrance, qui peuvent se transformer en affections dramatiques, mènent une fois sur cinq à un décès précoce. Influencées par des modèles de beauté douteux, adole-scentes et jeunes femmes en sont les victimes. L’anorexie et la boulimie étant des tabous même pour les proches que sont les parents, enseig-nants, amis, on peut difficilement les déceler à temps et en discuter avec les intéressées. Une raison pour nous d’y regarder de plus près et de nous informer sur l’antériorité, le tableau clinique et les conséquences, ainsi que sur les connaissances des spécialistes.

Les troubles des conduites alimentaires vont du refus de toute nourriture à «l’enfournement» compulsif et occasionnel de grosses quantités d’aliments. Cet Atupri News est consacré à ces affections.

• Anorexie(nerveuse)Touche surtout les adolescentes et jeunes femmes entre 12 et 25 ans. Objectif: maigrir démesurément, les intéressées mettant leur appétit en veilleuse et ingérant moins de 600 calories par jour (au lieu de 2000 env.). Pour perdre encore plus de poids, beaucoup se forcent à faire du sport de manière intensive et absorbent diurétiques et laxatifs.

• Dépendancealimentaire(boulimie)Concerne surtout des adolescentes et jeunes femmes de 15 à 35 ans, mais aussi de plus en plus d’hommes. Du grec «bulimos», boulimie est l’équivalent d’un «appétit d’ogre». Les victimes balancent entre des attaques alimentaires incontrôlées (jusqu’à se déchirer l’estomac) et des tentatives extrêmes d’amaigrissement (vomissements, abus de laxatifs, jeûne, activité sportive extrême).

La prochaine édition d’Atupri News (sept. 2009) se penchera sur les troubles suivants:

l’addictionalimentaire (syndromed’hyperphagie incontrôlée), l’adi-posité et l’obésité.

Annina – un exemple d’anorexie nerveuse

L’exemple fictif suivant d’un cas d’anorexie a un caractère très représentatif. A partir d’expé-riences médicales générales, il dépeint sobrement l’occurrence et l’évolution de la maladie, les buts des traitements, le déroulement de la thérapie et les pronostics à long terme. Car malgré le processus favorable décrit ici, la fin du trai-tement est difficilement prévisible.

«Selon Annina, les troubles alimentaires débutèrent à l’été 2005. Des camarades d’école auraient alors commencé à scru-ter leur poids et entamé des régimes. Annina mangea de moins en moins. Durant les cinq semaines de vacances estivales, elle développa la peur panique d’être trop grosse après les congés, et que ses camarades le remarquent.

Au printemps 2006 vint le premier séjour stationnaire de plusieurs mois à l’hôpital, en raison d’un amaigrisse-ment jusqu’à moins de 33 kg (IMC 14). Puis ce fut un dispositif ambulatoire, le poids ne cessant de diminuer.

A l’été 2006, s’ensuivit une nouvelle hospitalisation de plusieurs mois, puis un long séjour dans un centre de psy-chothérapie psychosomatique. Son poids était de 38 kg à l’admission. Ce fut ensuite le tour d’un autre dispositif ambulatoire. A cette période, Annina

était toujours très insatisfaite de son corps. Si elle se nourrissait, effective-ment, elle faisait du sport de manière intensive en parallèle (entraînement de conditionnement).

La mise en danger de son état physique exigea de nouveau des soins station-naires à l’été 2007. Sa pulsion sportive subsistait encore à l’hôpital, malgré tous les obstacles. Seules les médicaments par-venaient à la juguler.

Pesant 38 kg, Annina fut transférée directement de l’hôpital vers un centre thérapeutique ouvert. Il lui fut difficile de dépasser le poids limite de 40 kg indis-pensable à l’admission.

Aujourd’hui, Annina a atteint un poids de 47 kg env. et suit un traitement psy-chothérapeutique (1 heure par mois)».

S’il paraît malvenu d’évoquer les coûts de thérapie pour des affections aussi graves, nous le faisons toute-fois ici pour illustrer globalement cet exemple. A partir de chiffres expé-rimentaux, il faut compter pour ce cas les coûts suivants:

– pour les traitements stationnaires: plus de CHF 100’000.–.

– pour les traitements médicaux et

ambulatoires: env. CHF 17’000.–.

Entretien avec Marcela Jegerlehner, cheffe psychologue – Clinique spé-cialisée Wysshölzli pour femmes souf-frant de maladies de la dépendance et troubles alimentaires (www.wysshoelzli.ch).

MmeJegerlehner,ya-t-ildesanorexiquestypes?Non. On estime que 30 % des ado-lescentes et jeunes femmes souf-frent de troubles des conduites ali-mentaires. Les anorexiques sont des personnalités exigeant énormément d’elles-mêmes, des femmes perfec-tionnistes, volontaires, axées sur la performance.

Comment débute la maladie?Les troubles surviennent très sou-vent à la puberté: phase cruciale du développement durant laquelle elles sont très influençables et se définis-sent par leur apparence. Nombre d’adolescentes envient alors un idéal de beauté altéré: seul l’être «beau» et «sportif» paraît réussir. Mais ce n’est que la surface, car les raisons motivant l’anorexie et la boulimie sont plus profondes. Il y a au départ des déficits, un immense amour propre, des conflits relation-nels, des faits traumatisants dans les relations personnelles. La complexi-té de la vie se réduit à la silhouette et au poids. Le prétendu contrôle du poids et de l’alimentation véhicule une sécurité apparente face à l’im-prévisibilité du monde.

Lesparentsjouent-ilsunrôle,quelle est leur influence?Trop d’influences interviennent pour devoir «incriminer» les pa-rents. D’après mon expérience, la particularité des familles concer-nées est l’absence de particularité. Concernant les troubles alimen-taires, nous supposons aussi une prédisposition génétique. Un accouchement prématuré, un faible poids à la naissance ou des difficultés nutritionnelles étant bébé peuvent être des facteurs sup-plémentaires. S’il existe diverses études, bien des choses restent encore à découvrir.

Les adolescentes sont aussi des élèves – quelle fonction attribuez-vous à l’école?

Si les enseignant(e)s sont certes proches, il leur est difficile de confron-ter les intéressées avec le sujet, car ils/elles ne comprennent pas ces maladies. Si des symptômes devien-nent une évidence, les pro-fesseurs devraient toutefois pouvoir donner l’alarme en toute confiance. Du moins aux parents, lesquels pourraient consulter à leur tour le médecin de famille.

Les médias donnent l’impres-sion que l’anorexie est une maladie de civilisation.Dans les pays en voie de déve-loppement, on ne parle pas d’anorexie puisqu’on y manque de nourriture, et ce trouble n’est possible qu’en cas d’abon-dance. L’anorexie existe depuis longtemps. Les personnes plus âgées ont le souvenir, au début des années 60, du mannequin filiforme Twiggy. Des saints aussi («saints jeûneurs») étaient anorexiques. Sissi (1837/1898) – idole en son temps d’une kyrielle de femmes – est un autre exemple. Revenons à la question: dans la mesure où les médias diffusent des photos de stars et vedettes, ultra maigres la plupart du temps, on a l’impression que l’anorexie est une mala-die de civilisation. Des éléments clairs mon-trent que les médias sont responsables de la diffusion de modèles de beauté faus-sés, pouvant déclencher les troubles. Dans les îles des mers du Sud, la tradition voulait que rondeurs et formes bien en chair soient des attraits. Les troubles de conduites alimentaires commencèrent à s’y multiplier avec l’arrivée d’émissions télé américaines.

Entretien avec Marie-Hélène Stäger, enseignante et vice-présidente de l’as-sociation faîtière des enseignant(e)s de Suisse (www.lch.ch).

MmeStäger,comment connaissez-vous l’anorexie et la boulimie?Elles me sont familières: je connais des malades et j’ai rencontré par mes enfants des jeunes concernées. Le sujet est actuel mais complexe. Lorsqu’une collègue est touchée, on a du mal à réagir. D’après mon expé-rience, il s’agit la plupart du temps de femmes très «contrôlées», avec des mécanismes de défense impo-sants et de «bonnes explications», elles ont le chic pour détourner la conversation.

Etqu’enest-ildesélèves*,lasantéest-elleunsujetpublic,ya-t-ilun«règlement»?La santé est une préoccupation impor-tante, mais nous nous défendons d’as-sumer la responsabilité de la santé des élèves. Voyez-vous, l’enseignement ne fonctionne que dans une relation avec celles-ci, d’où certes un devoir moral d’action dans certains cas opportuns. Pourtant, nous n’avons ni le droit ni l’obligation d’envoyer une élève chez le dentiste, par exemple.

Que conseillez-vous d’après votre expérience de pédagogue?Je pense que l’enseignante doit obser-ver et, parfois – face à un mauvais état de santé durable d’une élève – qu’elle doit agir par des entretiens via les parents. Mais tous les parents

Lien vers des infos complémentaires:Communauté de travail sur les troubles alimentaires AES L’association a notamment pour but l’aide à l’autonomie des malades et de leurs proches.

www.boulimie-anorexie.chwww.aes.ch(en allemand)

« Des îlots hors du temps »Entretien avec Heike Hinsen, diététi-cienne dipl. HF, conseillère psycholo-gique et thérapeute respiratoire (www.hinsen.ch).

MmeHinsen,quelestlapartdepatientes à vous consulter pour anorexie/boulimie?Elle est de 5: 10 % pour l’anorexie et 20 % env. pour la boulimie. En bref, plus d’une patiente sur 4 suit un traitement ambulatoire chez moi pour cause de troubles alimentaires sévères.

Comment viennent-t-elles à vous?Sur indication du médecin pour l’anorexie, en cas d’alimentation insuffisante ou mauvaise, ou d’af-fections liées à la nutrition. Ces trai-tements faisant partie de la pres-tation médicale de base, l’échange d’informations avec le médecin est intense. Il s’agit de thérapies ambu-latoires qui doivent absolument réussir (amélioration du poids et de la conduite alimentaire). En cas d’échec, le traitement a lieu dans une clinique, en stationnaire. Pour la boulimie, les patientes viennent directement pour des conseils nutri-tionnels, auquel cas je les adresse généralement au médecin de famille pour clarifier l’indication médicale. Je me concentre dans mon travail sur le comportement alimentaire, visant à atteindre un apport de base quotidien (la moitié minimum des besoins nutritionnels quotidiens) jusqu’à 17 heures. Si ça marche, le risque d’hypoglycémie et de glou-tonnerie physique baisse, et c’est l’une des 3 causes majeures de crises alimentaires en cas de boulimie.

D’autrescauses?Outre la fringale, on trouve une ten-sion intérieure élevée et des états d’épuisement.

Pas de modèle de beauté?Si! L’apparence joue un rôle impor-tant dans l’anorexie et la boulimie, mais l’origine est composée d’ins-tabilité émotionnelle, au niveau de la famille. Lorsqu’il y a assez de chaleur et d’équilibre émotionnel, le risque de troubles alimentaires chute.

La famille est donc à blâmer si de jeunes femmes en souffrent?

Les schématisations sont fausses et risquées. Je m’explique: les victimes de tels troubles ont une grande force de perception et ressentent plus vite qu’autrui les besoins de leur environnement ou de la société, la famille n’est qu’un élément parmi d’autres. Elles ressentent moins leur propre sensation physique.

Que peuvent faire les parents en prévention?Je sais, en tant que mère, que les parents ne sont pas tout-puissants, et les motifs individuels d’une addic-tion diffèrent. Mais si les parents arrivent à maintenir un dialogue «instinctif» avec leur enfant, à juger positivement sa nature, donc pas seulement les résultats scolaires et les apparences, le risque est nota-blement plus faible. Et les parents doivent être un bon exemple: s’ils parlent sans cesse de poids idéal ou de régimes, il est vraisemblable que cela se répercutera sur l’enfant.

Comment en vient-on à souffrir de tels troubles?Pour l’être humain, manger est la «solution» expresse: dans des situa-tions difficiles, rien n’est utilisable aussi rapidement, simplement et efficacement. Manger remonte le moral: ça réconforte, récompense, régale, compense… mais seulement en apparence. Les vrais problèmes ne sont pas résolus par les repas, seuls leurs symptômes sont atté-nués.

Pourquoi des stars manifeste-ment anorexiques deviennent-elles des idoles?Les jeunes sont assez sensibles aux apparences, et les pseudo idoles (mannequins et «It-Girls») sont fixées seulement par les appa-rences et captent l’attention des médias sur elles à partir de là, ce qui dit déjà tout de la qualité de tels modèles.

Comment formuler une conduite alimentaire et/ou un repas sain(e)?

• Il tient comptedes signes réelsde la faim (non de l’envie) et des subtiles sensations de satiété.

• Equilibré,ilcouvrelesbesoins.

• C’est du plaisir! Mettre tousles sens en éveil signifie aussi prendre son temps. Manger, c’est goûter, sentir et se régaler. En avalant un repas sans concen-tration, on renonce au plaisir.

• Prendreplusieursrepasparjour,non un seul.

Que conseillez-vous aux gens qui n’yarriventpasàcausedustressou de certains évènements de la journée?C’est stupide! On peut tous se créer des «îlots hors du temps» pour savourer un repas équilibré en toute décontraction.

« Impor-tance du dépistage précoce »

Martin BurkhardtResponsable spécialisé [email protected].

Quand une caisse-maladie prend-elleenchargelescoûtsdethérapiesduesàdes troubles alimentaires?Martin Burkhardt: Lorsque que le diagnostic est établi et décré-té par le médecin de famille ou le médecin spécial mandaté, comme pour toute maladie. L’assurance de base (AOS) assume les coûts des presta-tions traitant les problèmes phy-siques ou psychiques. Comme on peut le voir à partir du cas de Priska B. (cf. article à gauche), les traitements des troubles des conduites alimentaires sont très onéreux. L’anorexie est soignée dans la plupart des cas en sta-tionnaire, généralement sur une longue période. Ces frais forment une part significative des coûts totaux. Dans des cas sévères, le traitement débute en hôpital de soins aigus (alimentation for-cée), et est suivi du traitement psychiatrique stationnaire. Le but est de maîtriser l’addiction, la surmonter dans le meilleur des cas. Ce qui implique à nouveau, après la phase stationnaire, des suivis ambulatoires prolongés.

Acombiens’élèventlescoûtsd’un traitement stationnaire?A une forte somme! En clinique privée, la facture va jusqu’à 300 francs par journée de trai-tement. Pour 100 jours, un minimum pour l’anorexie, ça fait déjà 30’000 francs. Dans un hôpital public, la caisse-maladie et le canton se partagent les frais pour moitié, les coûts consécutifs n’ayant pas encore été évoqués. Outre les soins ambulatoires ulté-rieurs, cela peut inclure les frais de guérison de séquelles diverses (organes, dents). Pour des raisons sanitaires et économiques, il est crucial de dépister tôt un trouble alimentaire. Au stade précoce, des soins ambulatoires moins coûteux ont de bonnes chances de réussir!

Indicedemassecorporelle(IMC)Poids (en kg)

Taille en m x taille en m

ExempleFemme, 50 kg, taille 1,68 m =50 : (1.68 x 1.68) = IMC 17

= poids insuffisant

Bref aperçuIMC jusqu’à 16 ElevéIMC 16 – 17 ModéréIMC 17 – 18 LégerIMC 18.5 – 25 Poids normalIMC 25 – 30 SurpoidsIMC 30 – 35 Degré 1IMC 35 – 40 Degré 2IMC à partir de 40 Degré 3

poid

s in

suff

i-sa

nt

Adip

osi

collégiennes,enconséquence:quepourrait-on améliorer au sens d’un dispositif d’alerte?Permettez-moi de rappeler ce qui suit: ano-rexie et boulimie sont graves... mais ce ne sont malheureusement que deux problèmes parmi d’autres! Avec les jeunes adultes, nous affrontons chaque jour tant de choses: abus envers des enfants, dettes, alcool, tabac, dro-gues, adiposité, manque d’exercice, addic-tion à l’informatique, criminalité, extré-misme de droite ou de gauche, sectes … d’où d’autres questions encore: Par quoi et quand commencer? Admettez que les fluctuations de poids des adolescentes n’ont rien de for-cément anormal! D’autre part, une addic-tion telle l’anorexie et la boulimie s’installe insidieusement – si l’enseignante note par exemple un amaigrissement dramatique, la maladie est déjà là depuis des mois! Nous «ratons» le début, comme les parents.

Reconnaissez-vous toutefois qu’il faut agir à l’école?Oui. Ce serait bien si nous avions le person-nel qualifié pour ce faire, car les enseignantes

Heike Hinsen: «L’équilibre et le bien-être font partie d’une vie active et bien remplie – tout comme la passivité, la relaxation et un réseau social appréciable».

Marie-Hélène Stäger est très proche de la vie et du contact avec des adolescent(e)s - comme pédagogue, et comme mère de cinq enfants qui sont grands à présent.

ne sont pas des spécialistes de la santé. Ce n’est pas comme si nous ne faisions rien. La revendication des professeurs et organisations d’enseignant(e)s pour plus de travail social scolaire ne date pas d’hier.

* Pour simplifier, nous avons usé du féminin pour «collégiennes» et «enseignantes» – ce qui désigne les deux sexes.

Les malades en ont-elles conscience?Quantité de patientes sont convain-cues de vivre sainement et ont une idée fallacieuse des aliments bons pour la santé. D’autres sentent qu’elles vont mal. Le problème en l’occurrence est que seules celles qui se rendent compte de la situation acceptent de l’aide.

Quelssontlessymptômescarac-téristiques des troubles évoqués? Comme déjà indiqué, ils se mani-festent pendant la phase de crois-sance, à la puberté. Nous savons par des études qu’un faible poids persistant au-delà d’an peut détério-rer la masse et la structure osseuse. En cas de boulimie, les dents se dégradent car l’émail est vivement attaqué par le contact régulier avec l’acide gastrique (vomissements). Des organes aussi sont atteints: les inflammations de l’oesophage, des lésions du foie ou des reins sont fréquentes. Les anorexiques de longue date risquent une atrophie cérébrale, avec parfois des restric-tions de la réflexion et de la per-ception (en cas d’anorexie de plus courte durée, on peut y remédier). L’anorexie agit sur les hormones, comme l’absence de menstruations ou le manque de développement de la poitrine chez les femmes, ou la perte de puissance sexuelle chez les hommes. Outre les atteintes phy-siques, les conséquences psychiques sont dramatiques et beaucoup souf-frent de dépressions et sautes d’hu-meur. Certaines ne retrouvent plus de vie normale et s’enfoncent dans une invalidité durable. Et il est vrai qu’une longue anorexie entraîne des carences dangereuses pour la vie, jusqu’à la mort.

Mais peut-on guérir les malades?Oui, et le taux de réussite doit faire réfléchir. Si 50 % sont guérissables, nous obtenons une amélioration chez 30 % d’entre elles. Mais l’ano-rexie suit souvent un processus de longue haleine. Cela touche env. 20 % des cas et révèle un fort taux de mortalité (6 à 18 % en fonction des études) – plus est longue la période durant laquelle les malades restent sans amélioration, plus le risque de mourir des séquelles est élevé. Aussi le dépistage précoce et l’engagement rapide du traitement sont-ils essentiels!

Comment traitez-vous les troubles alimentaires?On réalise d’abord le plus tôt possible une psychothérapie ambulatoire.

En cas de non amélioration, voire d’aggravation, on essaie des soins stationnaires d’une durée de trois mois et plus. Ils incluent l’élabo-ration commune d’un concept alimentaire: manger sainement et normaliser la conduite alimen-taire. Durant la psychothérapie, nous recherchons les origines et

facteurs persistants du trouble. Cela se passe lors d’entretiens, mais aussi dans des groupes d’autres malades, dans une ambiance de détente et d’activités sportives et artistiques. Après le séjour station-naire, un traitement consécutif psychothérapeutique ambulatoire s’impose.

Les médias, mais aussi l’industrie agroalimentaire, des loi-sirs et des jouets, véhiculent des modèles de beauté ayant un fort impact sur les enfants, surtout les jeunes filles – il peut s’agir de poupées, de mannequins et des pseudo «It-Girls». Celles-ci gagnent leur notoriété et/ou présence dans les médias du fait de leur apparence et d’une discipline inté-rieure visant à tout sacrifier au «paraître». Leur «suc-cès» peut malheureusement être contagieux et entraîner chez les «groupes cibles» des troubles des conduites alimentaires dangereux pour la santé.

De l’obsession de la minceur à l’addiction morbide « Tout commence par des déficits et le désir de plaire »

La psychologue Marcela Jegerlehner aide des anorexiques à lutter contre ces maladies de la dépendance graves et sous-estimées que sont l’anorexie et la boulimie.

« Le devoir d’alerte est impossible » n’apprécient pas, et ressentent cela comme une désagréable ingérence.

N’ya-t-ilpasde«devoird’alerte»?A mon tour d’interroger: Quel est le bon moment pour agir? Qui doit prendre l’ini-tiative? L’enseignante, et si oui: laquelle? Comment l’école est-elle organisée, y a-t-il une assistante sociale scolaire? Vous voyez, la situation est ardue. Bien sûr, tout bon prof s’efforce de sensibiliser ses élèves à la santé et nul doute que les enseignantes, qui constatent des éléments concrets, agissent aussi. Mais en conclure un devoir de notifi-cation d’un trouble alimentaire, ou en parler avec les parents, serait fatal. Cela signifierait que la responsabilité de la santé des enfants n’incombe pas aux parents mais à l’école, et ce n’est pas son rôle.

Les troubles alimentaires concernent surtoutdesadolescentes,doncdes

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Conseils pour l’activité physiqueActivité physique et santé 6Juin 2009 N° 62

Bruno OmlinFondation Pro Sport etCareShop [email protected]

Cyclisme et Tour de Forme Selon les médecins, il y a peu de sports à améliorer et préserver aussi effi-cacement la forme que le cyclisme pratiqué régulièrement. Mieux encore: la bicyclette permet de rester jeune en prévenant la réduction anticipée des performances. C’est justement en vieillissant que surpoids et délitement des muscles et de l’équilibre deviennent des problèmes cruciaux à combattre. Quand avez-vous enfourché votre vélo pour la dernière fois?

En prenant de l’âge, le corps absorbe de moins en moins d’oxygène. En revanche, des sports d’endurance tels le cyclisme, la course ou la nata-tion améliorent la capacité à emma-gasiner l’oxygène et à le convertir en énergie. La science a en outre prou-vé que le cyclisme par exemple peut abaisser l’âge biologique jusqu’à 12 ans. On peut donc ralentir l’hor-loge de l’âge en pédalant. Allez-y! Qui refuserait de gagner quelques années, d’être plus en forme et en meilleure santé? Il en va apparem-ment pour vous comme pour tant d’autres: on en a lentement assez du surpoids et du manque d’exercice physique! Quant à «vouloir», nous le voulons tous.

Motivation et plaisir: des «must»C’est un peu comme boire et man-ger. Seulement des crudités et des aliments complets, que de l’eau minérale non gazeuse et sans alco-ol? Non, merci! Ce qui manque simplement, c’est la «motivation» du premier pas et la persévérance ensuite. En effet, tant qu’il s’agit de faire des activités peu fatigantes, l’être humain est le champion du monde des prétextes. L’apathie ne nous lâche pas.

Appareil fitness idéal: le véloLe psychisme est directement lié au bien-être physique. Pourquoi ne pas réunir des amis ou membres de la famille, et partir pédaler ensemble? Une balade à vélo à plusieurs fait plaisir et stimule l’équilibre psy-chique. Le cyclisme peut ainsi améliorer la qualité de vie, la santé et la forme – les effets positifs sur le corps, l’esprit et le mental étant nombreux:

• Cœur et circulation du sang Les deux sont renforcés: les

troubles circulatoires sont résor-bés, l’hypotension artérielle est stabilisée et l’hypertension arté-rielle diminuée.

• Meilleure respiration Le thorax se développe, la respi-

ration est approfondie et circule facilement et régulièrement.

• Activation du métabolisme énergétique et lipidique

Lors d’entraînements sur une heure, le métabolisme lipidique s’améliore. Le métabolisme énergétique se met à brûler les graisses, les lipides sont éliminés, la perte de poids est facilitée, sans compter la baisse des valeurs lipi-diques dans le sang.

• Consommation d’oxygène accrue = cure de jouvence biologique

En vous entraînant bien à l’en-durance, vous pouvez accroître votre capacité d’absorption d’oxygène de 10 à 20 % et rajeu-nir biologiquement de 10 à 20 ans (par année de vie, l’absorp-tion maximale d’oxygène dimi-nue de 1 % env.)! On peut même idéalement doubler l’absorption d’oxygène.

• Renforcement du système immunitaire

Un exercice d’endurance modéré, l’absorption accrue d’oxygène et le contact des stimuli climatiques (vent, air, soleil) consolident le système immunitaire.

• Baume pour le moral Les endorphines productrices de

bonne humeur sont diffusées de façon croissante lorsqu’on fait du vélo ou sous l’influence du soleil. Au sens propre du terme, pédaler met de bonne humeur.

Non seulement ce sport est parfait pour le mental et la forme, mais il permet aussi d’entraîner individuel-lement l’endurance et les muscles, avec pour avantage constant une faible mobilisation des articulations et ligaments.

• Doser l’entraînement: allure et kilométrage

En principe, on dose le niveau d’entraînement sportif suivant l’ampleur (kilométrage/durée), l’intensité (rythme/allure) et la fréquence. Dans tous les sports, un rythme modéré est excellent pour la santé et la forme et, à l’image de durée – il dépend de la condition physique individuelle. Roulez à une vitesse permettant de prononcer une phrase moyen-nement longue sans essouf-flement: vous avez ainsi assez d’oxygène et ne surchargez pas le coeur.

• Durée et fréquence La sollicitation optimale est de

30 à 60 minutes – au moins 2 à 3 fois par semaine, tous les jours si possible. Pour stimuler encore davantage le métabolisme, on peut en faire un peu plus une fois par semaine, le week-end par exemple.

• Entraînement optimum des muscles

Le cyclisme mobilise bien des muscles, surtout ceux des jambes (cuisses notamment) et le dos, au niveau de la hanche.

Ce n’est pas pour rien que les pros du vélo comptent les ath-lètes les plus en forme. Moyen de déplacement parfait, la bicy-clette soulage les jambes du tra-vail musculaire statique et active la partie dynamique des muscles par le mouvement vers l’avant. Accentuant la coordination et la force des extrémités inférieures, le cyclisme est bon pour l’équi-libre dynamique.

• Important: Pédaler debout de temps à autre.

Vous optimisez ainsi l’entraî-nement musculaire, d’autres muscles étant sollicités et le dos étiré.

Le vélo à un âge avancé, en cas d’obésité et de douleursLes personnes plus âgées, obèses ou avec des douleurs articulaires, ten-dent à ménager leur appareil loco-moteur. Il n’est pourtant jamais trop tard pour que les seniors se mus-clent sur une bicyclette, justement en cas de douleurs articulaires. Le

cyclisme maintient aussi en forme les patients atteints de rhumatismes, un de ses aspects essentiels étant la structuration de la musculature, ce qui soulage les articulations et réduit la douleur. C’est un sport doux pour les os et les articulations, avec peu de chocs et de coups. En plus, les puissants muscles du dos, du ventre et des jambes imposent la stabilité du corps et une position droite. Un entraînement musculaire ciblé permet de lutter notamment contre l’arthrose et l’ostéoporose.

Pied de nez au confort avec «E-Bikes» Si vous avez du mal à vous motiver et qu’aucuns conseils d’amis et de la famille ne vous font monter en selle, peut-être faites-vous partie de la génération future du «eKick». Qu’en serait-il d’un e-vélo? Les cyclistes électroniques ont le vent en poupe, cette forme de cyclisme rimant avec plaisir car c’est simple-ment plus facile (surtout dans les montées) et confère plus de mobi-lité le plus sainement possible. Ce n’est pas un compromis de paresse, les critères de santé étant remplis comme pour le cyclisme.

Cocktail de santé et de plaisir Depuis cette année, Atupri s’engage en tant que partenaire d’une orga-nisation exemplaire: Suisse Rando. Avec un bouquet d’idées et des offres en expansion constante, Atu-pri veut rallier ses assurés au loisir d’extérieur le plus sain qui soit. Voici ci-après quelques premiers temps forts.

Randonner avec AtupriNous vous remettons ci-joint un mini-guide pratique de la randon-née contenant des idées de marches documentées en détail, plus des bons d’une valeur supérieure à 200 francs. Nous désirons souligner ainsi que la randonnée mobilise tous les sens, veillant notamment aussi au plaisir des papilles. www.atupri-aktiv.ch Vous découvrez sur ce site inédit un tas d’informations utiles et de sug-gestions de loisirs d’extérieur. Outre les conseils de randonnée com-plétés tous les mois, on y trouve une check-list de l’équipement adéquat, des recommandations pour mar-cher avec des enfants, des indica-tions sur des manifestations, un lien météo et le formulaire de com-mande de la newletter électronique. Conseils mensuels, sous forme de e-newsletter aussi!Une idée de randonnée sélectionnée vous attend d’ores et déjà chaque

mois sur le site Randonnée d’Atupri. De quoi vous balader un jour dans une région toute proche, ou de visi-ter un autre un coin moins connu. Si vous le désirez, vous recevrez par e-newsletter les conseils mensuels de randonnée. Le formulaire de commande électronique de cette newsletter est disponible sur atupri-aktiv.ch.

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Randonner avec Atupri

10 randonnées assorties d’informations détaillées et de bons d’une valeur de plus de 200 francs.

lesquels vous découvrirez assuré-ment chaussure à votre pied. La Nuit de la Randonnée des 4 au 5 juillet est une manifestation spé-cifique avec 7 itinéraires dans tout le pays. Plus d’infos sur de surpre-nantes activités d’extérieur vous attendent sur atupri-aktiv.ch ou auprès de votre Service Center.

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BackstageEntre nous soit dit …7 Juin 2009 N° 62

Un Service Center réunissant presque toute l’EuropeSi nous avons effectivement rendu visite à l’hôte backstage de ce numéro – Dejan Jovanovic, responsable du Service Center de Zurich – nous ne pou-vons pas en parler sans évoquer la composition de son équipe. A la manière dont Dejan et sa famille incarnent une diversité internationale miniature – un pont jeté de la Suisse au Tibet en passant par la Serbie – cette équipe incarne la métropole Zurich ou la Suisse d’aujourd’hui.

Lorsqu’on visite le Service Center situé Baumackerstrasse à Zurich Oerlikon, deux choses sautent aux yeux: une moyenne d’âge d’à peine 30 ans, et une atmosphère empreinte d’une douce convivia-lité et d’une bienveillance récon-fortante. Seize collaboratrices et col-laborateurs veillent à cette bonne ambiance. Si tous viennent de la région de Zurich, ils ont leurs racines dans dix états différents, neuf en Europe et un en Extrême-Orient. On peut difficilement imaginer une Suisse urbaine plus actuelle. Pour-tant, même si les frontières tombent en Europe, elles perdurent dans les esprits, et on est en droit de poser cette question: comment fonctionne cette internationalité dans le travail quotidien? C’est ce dont nous avons débattu avec Dejan Jovanovic, ainsi que du travail chez Atupri et de ses produits en général, sans oublier bien sûr ses objectifs personnels. Des femmes et des hommes de la Suisse entière oeuvrent dans votre équipe, mais leurs racines

sont en Grèce, Autriche, Bosnie, Allemagne, Hollande, Turquie, Slovaquie, aux Philippines… Vous-même êtes né en Serbie. Comment en arrive-t-on à cette composition? «Nous la vivons comme un fait totalement normal, naturel. J’af-firme qu’il serait surprenant qu’il en soit autrement! Quelle est la réalité? Quand on se déplace sur le marché, dans la rue, ou même dans une entreprise moderne, sur cette grande place économique faite de dynamisme et d’échange qu’est Zurich, on rencontre sans cesse une diversité semblable, voire encore plus riche» déclare Dejan qui ajoute en riant: «pour être vraiment repré-sentatifs, il nous faudrait encore au moins quelques membres d’origine italienne ou espagnole».

Et ça marche?«Mais bien sûr! Nous avons tous une vie très active et évoluons dans le même milieu économique, technologique et culturelle qu’est Zurich, nous avons tous la même base et reflétons la population. En

d’autres termes: notre composition est un énorme ’plus’ côté qualité».

Quel serait donc l’atout primordial?«Cela concerne principalement nos objectifs pour le Service Cen-ter. Je vise la réussite: je voudrais que nos assurés se sentent bien chez nous, qu’ils aient du plaisir à être Atupriens. Pour cela, non seule-ment nous devons être bons, mais meilleurs que les autres. Et là est justement la force de notre équipe, ce plus d’individualité».

Comment faut-il le comprendre?«Tous les membres de l’équipe s’investissent avec force dans une synergie harmonieuse bien qu’en-gagée, ils s’intéressent énormément aux procédures et aux contenus. Il n’est pas rare que les procédures en soient optimisées, et cela nous soude encore plus. C’est déjà le cas: tous s’impliquent pour l’ob-jectif et pour eux-mêmes, c’est un plaisir d’être membre d’une telle équipe».

La dernière déclaration étonne un peu lorsqu’on sait et suppose que vous êtes accoutumé aux équipes bien plus importantes. Encore récemment, vous travailliez pour l’une des premières caisses- maladie suisses où vous êtes resté des années. «Exact. Tout y était ‹plus grand› en fait. D’une part les équipes, mais aussi l’écart entre les départements et les niveaux de l’entreprise. Chez Atupri - qui a acquis entre-temps une dimension considérable – je fais l’expérience d’une structure hiérar-

chique plus productive. Un exemple: durant les huit années passées chez mon ancien employeur, je n’ai jamais eu de contact avec la direc-tion. C’était comme si nous vivions ou travaillions sur des planètes dif-férentes. Ici, nous rencontrons per-sonnellement la direction générale et échangeons nos expériences au moins une fois par mois. Lorsque je suis à Berne, la direction passe par-fois nous voir. Il est donc tout à fait logique que nous puissions intégrer plus directement nos connaissances, ce qui confère bien des avantages: étant plus motivés, nous effec-tuons notre travail avec davan-tage de passion et obtenons une plus forte satisfaction des clients. Cela se répercute aussi sur leur fidélité: le meilleur fondement d’une action réussie, pour un pres-tataire de services.

Quels sont vos autres objectifs?«Encore plus de stabilité, c.-à-d. ins-taurer une ambiance de travail qui séduise les membres du personnel pendant des années et qui les lie à Atupri. L’économie actuelle s’est habituée à une forte rotation du personnel, mais j’ai personnelle-ment la conviction que la routine est précieuse».

Que voulez-vous dire par «routine»?«Un grand savoir-faire! L’expertise approfondie du contenu et/ou des offres, et des besoins du client - les deux étant directement interdé-pendants. Pour bien conseiller – en clarifiant les besoins de manière fondée - il faut savoir poser à tout moment les bonnes questions pour y apporter les meilleures réponses,

donc répondre idéalement et dura-blement aux exigences des commet-tants.

Atupri a-t-elle «les bonnes réponses»?«Absolument. Dans les assurances obligatoires de base, nous encoura-geons vivement les modèles d’éco-nomie des primes (dans Managed Care) et notre offre est ‹complète›. Outre les solutions HMO et médecin de famille, nous proposons depuis un an une troisième variante: Tel-First, qui s’adresse aux assurés mobiles et habitués aux technolo-gies modernes. Dès le début, TelFirst a fait l’objet d’une forte demande. Avec Mivita, nous disposons dans les assurances complémentaires d’une solution brevetée absolument unique».

Y a-t-il un potentiel d’amélioration?«Moins dans l’offre que dans la conscience des gens. Je songe à l’assurance voyages et vacances, qui devrait couler de source lors des déplacements à l’étranger, alors que trop d’individus y renoncent par ignorance. Tout assuré Mivita - pour revenir aux «bonnes réponses» - a la protection à l’étranger déjà incluse, sans avoir besoin d’une solution dissociée.

Et sinon?«Une assurance qui rende heu-reux tous les gens malheureux. Ça n’existe pas encore» déclare notre hôte backstage qui termine dans un sourire: «mais nous y travaillons!»

Dejan Jovanovic, merci pour cet entretien.

Photo de groupe et d’ambiance du Service Center Zurich: il manquait ce jour-là des employés, absents pour cause de vacances.

Dejan JovanovicResponsable Service Center [email protected]

Dejan Jovanovic possède une formation commerciale de base de l’Ins-titut commercial de Zurich KLZ; en 2005, il a décroché le diplôme d’économiste d’entreprise à l’Ecole d’administration et de gestion d’entreprise BVS, complétant en parallèle son cursus par des cours en informatique notamment. Il travaille dans la filière des caisses-maladie depuis 2001, chez Atupri depuis 2008.

Ce Zurichois de 29 ans impressionne par son calme et sa pondération, et par son histoire familiale. Né dans un village près de Belgrade (Serbie), la famille s’est installée en 1983 à Bregenz dans le Vorarlberg, sur le lac de Constance, pour partir en 1990 pour la Suisse.

Sa partenaire (24 ans) est originaire du Tibet et ils ont une fille de 2 ans, Seylha: «elle est la perle de nos loisirs». Autres hobbies? Snow-board, fitness et football – avec beaucoup de passion pour ce dernier jusqu’à quelques années en arrière: Dejan a joué en 2ème ligue.

Quels sont ses projets ou desiderata personnels? «Peut-être une mai-son? Une formation continue en management également. Mais avec l’assurance de rester une famille heureuse. Et, on a bien le droit de rêver aussi … une Aston Martin couleur menthe!»

A propos de la personne

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En route pour la nature, avec le pique-nique!

Atupriland est superbe – montagnes et vallées, prairies et forêts, rivières et lacs ... la nature est partout. Aussi petits et grands Atuprien(ne)s passent-ils leur temps libre aussi souvent que possible à la belle étoile. Les chaussures sont vite lacées et le sac à dos préparé en moins de deux. Contenant des lunettes de soleil, un télescope, un parapluie et, pour l’un des temps forts de toute randonnée, un délicieux pique-nique … Pommes, mélange de fruits secs et cervelat, quoi de plus pour être heureux! Et quant au concours d’au-jourd’hui – les vois-tu tous? Si oui, et si tu es né(e) en 1998 ou après, n’hésite pas à prendre part au concours. Peut-être gagneras-tu même l’un des nombreux prix. Bonne chance!

Concours pour enfants Atupriville

Qu’as-tu à faire? Bien observer, et chercher les six animaux figurant dans l’illustration du talon.

Une fois que tu les as trouvées: Ecris dans le talon du concours dans quel champ se trouve tel animal parmi ceux recherchés. Découpe ensuite le talon, colle-le sur une carte postale et envoie celle-ci à: Atupri Krankenkasse, «Atupri-ville», Zieglerstrasse 29, 3000 Bern 65.

On peut gagner les prix suivants: 1er prix 1 bon de loisirs RailAway d’une valeur de CHF 100.–

2ème prix 4 tickets de cinéma d’une valeur de CHF 80.–

3ème prix 1 jeu de table d’une valeur de CHF 30.–

du 4ème au 74 super prix 77ème prix de participation surprise

Mes réponses Champ (combinaison d’une lettre et d’un chiffre, par exemple B/4)

est dans le champ est dans le champ

est dans le champ est dans le champ

est dans le champ est dans le champ

✂Talon de participation À retourner avant le 31 août 2009

Prénom

Nom

Rue/N°

NPA/Localité

Je suis né(e) en

Les enfants non encore scolarisés peuvent bien sûr se faire aider de leurs parents pour compléter le talon! Le concours ne fera l’objet d’aucune correspondance. La voie judiciaire est exclue. Les gagnantes et les gagnants seront avisés par écrit d’ici le 30 septembre 2009. Les noms des gagnant(e)s des trois premiers prix seront publiés dans les Atupri News.

Concours pour enfants de l’édition de mars 2009

Voici nos gagnantes et gagnants du concours de la dernière édition:

1er prix bon loisirs RailAway d’une valeur de CHF 100.– Magdalena Erni de Thun (BE), année 2003

2ème prix 4 tickets de cinéma d’une valeur de CHF 80.– Noée Studer de Wangen (SO), année 2003

3ème prix 1 jeu de table d’une valeur de CHF 30.– Dirk Schmid de Mettlen (TG), année 2003

Impressum Atupri News N° 62/2009

Atupri Newsparaît 4 fois par ans en D, F, I15ème annéeReproduction sur autorisation écrite uniquement

Modifications d’adresseVeuillez communiquer toute modification d’adresse au Service Center compétent

Adresse de la rédactionAtupri KrankenkasseCommunicationZieglerstrasse 293000 Berne [email protected]

Direction de la rédactionJürg Inäbnit

TraductionVision Translations AG, Küsnacht ZH

Layout & Mise en pageFruitcake W & P AGBollstrasse 61, Postfach 777 3076 [email protected]

ImpressionVogt-Schild Druck AG Gutenbergstrasse 1, 4552 Derendingenwww.vsdruck.ch

Photosfotolia.de, fruitcake.chPhotos Zurich: Micha Riechsteiner, Worb CartoonBruno Fauser, Bern, www.fauser.ch

Internet: Vous pouvez consulter Atupri News sur www.atupri.ch > Portrait > Publications d’Atupri

BravissimaAtupriville 8Juin 2009 N° 62

Coupon de commande ✂Veuillez m’adresser gratuitement un recueil «Astuces santé Bravissima» à l’adresse suivante:

Prénom

Nom

Rue/N°

NPA / Localité

Date Signature

Expédition par la poste sous 14 jours env. à réception de la commande.

Bravissima sous forme de manuel pratique

A coller sur une carte postale et à envoyer à: Atupri «vade-mecum», Zieglerstrasse 29, 3000 Bern 65

Le guide Bravissima avec plus de 100 astuces sélectionnées: conseils hors pair et indivi-duels sur l’exercice physique, l’alimentation, le compor-tement, et anciens remèdes éprouvés transmis par tradi-tion familiale.

Si vous ne vous êtes pas enco-re procuré ce petit guide pra-tique (format A6, 100 pages), c’est encore possible en nous retournant le coupon de com-mande ci-dessous dûment rempli ou via un courriel à l’adresse: [email protected].

Montagne 3 h

Atupriville 5 h

Bravissima réclame vos recettes de santé

Plus les coûts de santé croissent, plus la promotion de la santé et la conscience individuelle des coûts de nous tous gagnent en impor-tance. Voilà pourquoi «Bravissima» est tellement d’actualité! A la ru-brique «Bravissima» sur atupri.ch, le nombre élevé de tuyaux sur l’en-tretien de la santé surprend vite. En fait, nous avons rassemblé au fil des mois des centaines d’envois. Si une bonne partie a été exposée sur Internet, plus de 100 recettes et astuces ont été regroupées dans un petit guide pratique (cf. offre ci-dessous).

Vous aussi avez des trucs «secrets»?La célèbre action Bravissima se poursuit. Car il existe apparem-ment des douzaines de solutions et attitudes non encore répertoriées dans l’imposante collection Bravis-sima! Y a-t-il dans votre famille des expériences individuelles éprouvées ou d’autres suggestions relevant des catégories «activité physique,

alimentation, médicaments maison de prévention, thérapie, sensibili-sation aux coûts» ou plus encore? Faites-nous les donc parvenir: tous les envois individuels efficaces et non encore présentés paraîtront sur Internet, en bénéficiant de bons RailAway de CHF 50. Et la meilleure astuce – celle de l’année 2009 – sera récompensée en plus par un bon RailAway de CHF 100!

Prière d’envoyer vos recettessecrètes à: Atupri Krankenkasse«Bravissima»Zieglerstrasse 293000 Bern 65ou à l’adresse e-mail: [email protected]

Participez, la responsabilité indivi-duelle est payante!

Lien vers les astuces santé:www.atupri.ch > Bon à savoir > Bravissima