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paperJam septembre 2004

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Derniere edition du magazine paperJam septembre 2004

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P & T D i v i s i o n d e s P o s t e s U n i t é C o m m e r c i a l e L - 2 9 9 8 L u x e m b o u r g - T é l é p h o n e : 8 0 0 2 3 2 1 0 - F a x : 4 8 8 3 9 4 - w w w . e p t . l u

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édito

paperJam septembre-octobre 2004 03

En couvertureJeannot Krecké, nouveau ministre de l’Economie Photo: David Laurent (Blitz)Illustration: Glauco Diógenes

EDITEUREditions Mike Koedinger S.A.Téléphone 29 66 18-1 Fax 26 18 74 66E-mail [email protected] www.mikekoedinger.comBureaux 39 rue Anatole France, Luxembourg-Bonnevoieà partir du 11 octobre: 10 rue des Gaulois, Luxembourg-BonnevoieCourrier BP 728, L-2017 Luxembourg

Directeur de la publicationMike Koedinger [email protected]

Administration Stephanie Simon [email protected] Ney [email protected]

REDACTIONTéléphone 29 66 18 – suivi par l’extension Fax 29 66 19E-mail [email protected] Web www.paperJam.lu

Comité de rédaction Eric Chenal (Blitz), Francis Gasparotto (tempo!), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Florence Reinson, Carlo Schneider (tailormade,consultant du comité de rédaction)

RédactionJean-Michel Gaudron (-48) [email protected] Reinson (-45) [email protected]

Collaborateurs rédactionnels Corinne Briault, Jacques Demarque,Neil Hearfield, Marc Vandermeir.

Photographie Eric Chenal (Blitz), David Laurent (Blitz), Olivier Minaire (Blitz) www.blitz.lu; M. Vermast

PUBLICITERégie pub exclusive tempo! SA Téléphone 29 66 18 – suivi par l’extension Fax 26 29 66 20E-mail [email protected] Web www.tempo.lu

Directeur associéAurelio Angius (-35) [email protected] commercialFrancis Gasparotto (-33) [email protected] Chargée de clientèle Ludivine Plessy (-37) [email protected]

PRODUCTIONDirecteur artistiqueGuido Kröger (xGraphix) www.xGraphix.lu Mise en pagexGraphix www.xGraphix.lu ImpressionVictor Buck www.victor-buck.com

DIFFUSIONpaperJam est diffusé à 20.000 exemplaires par édition. paperJampour vos clients ou vos salariés? Francis Gasparotto (-33)[email protected]

Abonnements par virement au compte BCEE IBAN LU87 00191655 8851 4000 des Editions Mike Koedinger SA. Standard: 10 numéros/an: 40€. 3 x 10 numéros/an: 80€. Tarifsinternationaux et formules grand volume sur simple demande.

Diffusion en kiosque Messageries Paul KrausDiffusion Michel Greco www.greco.lu

© Editions Mike Koedinger S.A.Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.

L'ACCORD DE COALITIONsigné le 29 juillet entre le CSVet le LSAP n'a rien de surpre-nant: il s'inscrit dans unecontinuité quasi absolue, quicaractérise la logique politiquedepuis la "grande coalition" dugouvernement Santer/Poos,formé entre ces deux partis àpartir de 1984, avec un brefintermède au cours des cinqdernières années.

Et pourtant, certaines don-nées ont changé depuis 1999.D'abord au niveau du poidsrelatif des deux partis, avecun parti chrétien-social plusfort que jamais depuis trenteans, mais aussi au niveaud'un renouvellement remar-quable de l'équipe gouverne-mentale. Il est ainsi étonnantde voir qu'un seul membre del'équipe socialiste, en occur-rence Mady Delvaux-Stehres,dispose d'une expérience gou-vernementale, contre cinqnovices ayant une moyenned'âge de 52 ans...

Plus étonnant encore, leCSV, sans interruption aupouvoir depuis 1979, a rajeu-ni son équipe gouvernemen-tale de façon encore plusprononcée, avec quatre nou-veaux titulaires et unemoyenne d'âge de 46 ansseulement.

Hélas, le renouveau s'arrê-te déjà là. Au lieu d'en profi-ter pour réorganiser et resser-rer la structure gouverne-mentale, les partenaires decoalition ont opté pour unesolution qui représente unmélange entre (faux) com-promis politiques, manque decapacité visionnaire, déficitsen matière de compétencesorganisationnelles et structu-relles et confort personnel.

C'est ainsi que six (!)ministres, disposent de com-pétences directes en matièrede politique étrangère: JeanAsselborn (aux Affairesétrangères et à l'Immi-

gration), Luc Frieden(Défense), Jean-Louis Schiltz(à la Coopération et àl'Action humanitaire), etNicolas Schmit, (déléguéaux Affaires étrangères et àl'Immigration).

Sans oublier le ministrede l'Economie et duCommerce extérieur, Jean-not Krecké et bien sûr lePremier ministre et ministredes Finances, Jean-ClaudeJuncker, représentant legouvernement luxembour-geois dans quelques orga-nismes communautaires clés(Conseil de l'Union euro-péenne/ Conseil Ecofin) etinternationaux (en tant quegouverneur du Fonds moné-taire international et de laBanque européenne pour lareconstruction et le dévelop-pement).

D'autres domaines poli-tiques, tels que l'Economieavec, comme deuxièmedépartement, le ministèredes Classes moyennes, duTourisme et du Logement ouencore l'Enseignement avecle ministère de l'Education

EDITO

Flexibilité démocratique et gouvernementale

Pas moins de six ministres du nouveaugouvernement disposent de compétencesdirectes en matière de politique étrangère.

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nationale et de la Formationprofessionnelle d'une part,et le département del'Enseignement supérieur,attaché au ministère de laCulture, de l'Enseignementsupérieur et de la Recherched'autre part, sont desexemples supplémentairesflagrant d'une organisationpolitique, faisant défaut detoute logique structurelle.

En présence d'une telleinefficacité organisationnel-le, qui ne facilite certaine-ment pas communicationentre différents départe-ments – sans parler dejalousies potentielles entreministres essayant d'empié-ter sur la chasse d'autres – ilest difficile de s'imagercomment le travail gouver-nemental, surtout intermi-nistériel, trouvera la cohé-rence nécessaire à faireavancer les grands chantierspolitiques.

À moins que le nouveaugouvernement ne se limitevolontiers à la gestion desaffaires courantes. ■La Rédaction

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La fumée de cigarette contient plus de 4000 substanceschimiques. Un grand nombre de ces substanceschimiques sont cancérigènes ou toxiques.

C’est pourquoi, nous effectuons des recherches pourdévelopper de nouveaux produits qui, nous l’espérons,réduiront de manière significative un nombre importantde ces substances.

Développer une cigarette ayant le potentiel d’être moinsnocive est une priorité très importante pour Philip Morris.

Alors que nous travaillons au développement d’un telproduit, nous pensons qu’il appartient aux pouvoirspublics, en collaboration avec les fabricants de tabac etles responsables de la santé publique, de décider si unproduit a le potentiel d’être moins nocif et ce que lesfabricants peuvent dire aux consommateurs à sonpropos.

Certaines personnes sont opposées à lacommercialisation de ces produits parce qu’elles

pensent qu’ils pourraient décourager les gens d’arrêterde fumer ou en encourager d’autres à commencer. Entant que fabricant de cigarettes, nous pensons qu’il estimportant d’essayer de développer des produits qui ontle potentiel d’être moins nocifs.

Et si ces produits peuvent être développés, nouscroyons qu’il serait faux de priver les fumeurs adultesde leurs avantages. Les consommateurs devraientpouvoir obtenir des informations complètes sur cesproduits et décider eux-mêmes s’ils souhaitent lesutiliser.

Toutefois, même si ces produits peuvent êtredéveloppés, les consommateurs doivent savoir que laseule façon de réduire ou d’éviter les effets dutabagisme sur la santé est d’arrêter de fumer ou de nepas commencer.

Nous vous invitons à consulter notre site Internetwww.pmintl.com/info pour tout complémentd’information.

Est-il possiblede concevoir unecigarette moinsnocive?

Philip Morris Luxembourg S.A. Paul Broeckx Rue de l’Industrie 14 L-8399 Windhof/Koerich Luxembourg

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en couverture10 | "Luxembourg doit redevenir uneplace où l'on ose prendre un risque"Jeannot Krecké, le nouveau ministre socialiste de l'Econo-

mie, veut baser sa mission sur quatre thèmes forts: diver-

sification, compétitivité, simplification et innovation

actualitéENTREPRISES

18 | Nouvelle donne La création d'Atoz, nouveau

cabinet indépendant de conseil fiscal, illustre les

bouleversements profonds auxquels sont soumis les

grandes firmes internationales pluridisciplinaires.

20 | Microsoft Mir schwetzen lëtzebuergesch!

22 | IEE assure son avenir immédiat Le changement d'actionnariat d'IEE, désormais aux mains

d'Apax Partners, de BGL Investment Partners,

de Luxempart et... du management, lui donne de nouvelles

garanties pour les 4 ans à venir.

26 | 123Go... et après? Le concours de business

plan a trouvé son rythme de croisière. Mais la maturation

de projets innovants a besoin d'autres outils

complémentaires...

30 | Un quart de siècle d'IT au Luxembourg Présents depuis 25 ans dans le pays,

Telindus et Canon ont sans cesse dû se diversifier

et anticiper les besoins du marché.

34 | SIT-Group / IBM: Un marché à redynamiser

36 | Présence formalisée pour McKinseyActif, indirectement, depuis 20 ans au Luxembourg,

le groupe mondial de conseil en management ouvre un

bureau au Luxembourg, afin de s'imprégner davantage

dans la vie locale.

38 | Addedvalue veut bouleverser lemonde de la publicité Will Kreutz entend

s'adapter au marché ou plutôt le secouer en jouant la

transparence sur les prix et en rétrocédant aux clients les

commissions versées par les médias.

40| Blue Sky Software: La comptabilité gratuite

LUXEMBOURG42 | La vigilance reste de mise Selon KPMG,

la situation des ressources humaines dans le secteur

financier va en s'améliorant, mais la prudence demeure...

44 | Datacenter et MS Networks: Voice over

IP: première offre commerciale

46 | Manques de communication Des voix

dénoncent des pratiques allant à l'encontre d'une présen-

tation cohérente du pays et des utilisations hasardeuses,

de logo et photos, au mépris des droits d'auteurs.

50 | Une nouvelle dimension Dans la conti-

nuité de la Biennale de Venise, actuellement en cours, les

architectes luxembourgeois comptent bien se faire

entendre dans les débats socio-culturels ou politiques

56 | 56 SIGI: Bouleversement informatique pour 105

communes

58 | Quelle allure pour la Porte de Hollerich?Il reste douze "finalistes" au grand concours urbanistique

ouvert par la Ville de Luxembourg. Parmi eux deux équipes

d'origine luxembourgeoise...

60 | Portabilité mobile: Mise en œuvre

imminente

62 | Le MBA a le vent en poupe La rentrée

académique approche à grands pas. Les aspirants

managers, capables de concilier travail et étude, disposent

de plusieurs offres de MBA dans la Grande Région.

66 | L'art à la rencontre des entreprisesPour les entreprises qui trouvent que l'art est,

financièrement inaccessible, il est possible de se procurer

des œuvres en leasing. La rentrée va offrir de nouvelles

possibilités.

68 | Software & IT Solutions Expo xxxxxxx

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GRANDE REGION

80 | Difficile adaptation Le Républicain Lorrain

s'engage dans un plan de réorganisation à l'horizon 2008.

Mais les premiers pas ne sont pas sans douleur...

82 | Bière de Rulles: La passion devenue succès

84 | L'Hydrion bouscule la grande distri-bution Le nouveau parc commercial ouvert à Arlon

densifie un peu plus l'offre dans la région. Qui y gagnera?

86 | Vous, les frontaliers Retour en images sur

la table ronde du 1er juillet dernier

36 50 10ACTUALITÉ:McKinsey se pose au Luxembourg

ACTUALITÉ:Architecture: une nouvelle dimension

EN COUVERTURE:Jeannot Krecké, un socialiste à l'Economie

68 | Quelque 3.000 visiteurs sont attendus les 6 et 7octobre prochains. Des thèmes tels que le wireless,la sécurité, ou le stockage des données y seront notamment abordés.

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Michel, responsable info, exulte. Depuis qu’il a opté pour Cegecom,la bonne humeur se répand dans l'entreprise. Le réseau sans fil, les lignes louées avec les filiales, les nouvelles liaisons téléphoniques,les accès DSL à domicile du personnel… ça tourne plus rapidementque jamais. Et sans problème. Fini les congestions et les transmis-sions erronées! Oubliés les regards accusateurs des collègues. Pour Michel les temps ont changé. Merci Cegecom.

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ressources humaines

102 | Who's who: départs et arrivéesdans les entreprises luxembourgeoises

110 | Sondage monster.lu / paperJam "Vie privée"

112 | Agenda des formations

outils

IT&TELCOS

114 | Serveurs d'entreprises

116 | L'actualité des produits

COMMUNICATION

118 | Nouvelles campagnes

119 | Business Web Directory

dossier

RESTAURATION D’AFFAIRES

120 | Les petits plats dans les grands La restauration d'affaires a souffert, elle aussi, du

ralentissement économique. De profondes remises en

question ont été nécessaires.

130 | Une fiabilité maximale L'environnement

économique change. Les besoins et les envies des clients

aussi. Aux restaurants de s'adapter... et de surprendre!

132 | Mangeons business! En entreprise ou

en formation, la question de la restauration est toujours

cruciale. Formules internes ou externes, traiteurs... La

carte ne manque pas de choix!

136 | Guide pratique

140 | paperJam’s Restaurants AwardsDécouvrez l’ensemble du palmarès, commenté par notre

chroniqueur gastronomique Jacques Demarque.

internationalcommunities144 | "Honey, they’re sending me to Latvia!" AMCHAM business breakfast tackles overseas relocation issues.

146 | “It’s going to be a challenging time for the Embassy” James Clark, the UK’sAmbassador to Luxembourg, gives his perspective on thejob that lies ahead of him.

playtime148 | Expos, design, autos, livres...

150 | A table!, La Recette

152 | Le club paperJam invité par Le Restaurant La Cheminée et Freelance Vins Fin

154 | Le chiffre du mois, par Carlo Schneider

88 120 68PLACE FINANCIERE: IFBL: le grand virage

DOSSIER:Restauration d'affaires

SOFTWARE & IT EXPO: Le catalogue officiel

finances

PLACE FINANCIERE

88 | L'IFBL: le grand virage L'Institut de

formation bancaire s'est remis en question et réoriente

ses offres en fonction de l'évolution des besoins du secteur.

92 | Bourse de Luxembourg:

Plus de cotations, moins de volume

94 | Un premier pas L'accès à la profession

d'expert-comptable est, désormais, soumis à un test

d'aptitude. Une première étape dans la volonté d'une

plus grande valorisation du métier.

96 | Les fonds "offshore" ont la cote En

autorisant la cotation officielle en Bourse à Luxembourg

des fonds "offshore", la place se donne un atout de plus

pour le développement du marché des hedge funds.

Série: les institutions de la place financière (7)

98 | Atout formation pour l'ALGAFI

L'Association des gestionnaires de fortune et analystes

financiers plaide pour une plus grande reconnaissance du

diplôme européen d'analyste financier.

MON ARGENT

100 | "Réduire la volatilité dans un portefeuille" Les atouts du marché obligataire et

de quelques-uns de ses produits les plus attractifs vus

par Matthias-Leonhard Lang (Kredietbank Luxembourg).

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ncier

AVEC LE RETOUR DU PARTI SOCIALISTE DANS LAcoalition gouvernementale, le ministère de l'Economiechange à nouveau de mains, suivant une "tradition"établie depuis juillet 1978 et qui veut que c'est à unministre appartenant au second parti de la coalition quien prenne les clefs (voir aussi encadré, page 014).

Pour succéder à Henri Grethen, le formateur du gou-vernement a, sans réelle surprise, fait appel à JeannotKrecké, 54 ans, qui, depuis 1997, occupait la présidencedu groupe parlementaire socialiste, dans une Chambredes Députés où il siège sans discontinuer depuis 1989.

Les questions économiques et financières, ça leconnaît, puisqu'il a, dans sa carrière politique, été suc-cessivement président de la Commission de l'Economieet vice-président de la Commission des Finances et duBudget. Il a également assuré la présidence de la Com-mission du Contrôle de l'Exécution budgétaire.

économique laisse présager de meilleurs lendemains,sans parvenir, pour autant, à faire oublier la précaritéde la situation actuelle...

Nouvelle organisation, nouvelles ambitions: JeannotKrecké nous dévoile les premiers éléments constitutifs deson mandat à la tête de l'économie luxembourgeoise, quiseront guidés par quatre mots clefs: diversification, com-pétitivité, simplification et innovation.

Monsieur le ministre, quelles ont été vos premièresactions depuis votre prise de fonction?

"J'ai, dans un premier temps, procédé à la réorganisa-tion interne de la maison, autour de trois directions. Laplus importante concerne la diversification économique,l'innovation et l'entrepreneuriat. Elle aura, à sa tête,Georges Schmit (ancien président du Conseil d'adminis-

En 1996, il fut co-auteur d'un manuel sur la fiscalitédes personnes physiques et on lui confia la responsabili-té du rapport sur le budget de l'Etat pour l'exercice 1996.Un an plus tard, il publia un rapport sur la fraude fisca-le au Luxembourg.

Les défis, ça le connaît aussi... Cet ancien internatio-nal luxembourgeois de football a, ainsi, fait partie del'équipage qui remporta la course transatlantique à lavoile "Constitution Race" en 1987, puis organisa, entre1989 et 1992, des expéditions dans les mers polaires duGroenland et Spitzberg.

Il fera certainement moins froid dans son bureau detransition du boulevard Royal (le ministère de l'Econo-mie a, provisoirement, traversé la rue pour s'établirdans les anciens locaux du Statec, pour 18 mois), maisl'activité ne manquera certainement pas d'intensité, àun moment charnière où le frémissement de la reprise

en couverture

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Jeannot Krecké, le nouveau ministresocialiste de l'Economie, veut baser sa mission sur quatre thèmes forts: diversification, compétitivité, simplification et innovation

"Luxembourg doitredevenir une placeoù l'on ose prendre un risque"

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tration de la SNCI et secrétaire général du ministèresous l'ère Grethen, NDLR).

Ensuite, la coordination générale, la politique régio-nale, la protection des consommateurs et les servicesjuridiques, mais aussi le département énergie, ont étéconfiées à Elisabeth Kieffer (Conseiller de gouvernement1ere classe, en charge de la politique régionale et desfonds structurels dans le précédent ministère, NDLR).

Enfin, Serge Allegrezza, en plus de la direction duStatec, aura sous sa responsabilité la cellule d'études etde prospection du ministère, ainsi que le suivi du pro-cessus de la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne.Il conservera également un rôle actif dans l'observatoi-re de la compétitivité.

Ce qui est nouveau, c'est que le Commerce extérieurest désormais rattaché au ministère de l'Economie et ilfaut donc encore finaliser la mise en place du groupequi aura ces fonctions-là en charge.

L'une des ambitions affichées par les socialistes lors dela campagne électorale était d'obtenir la fusion desministères de l'Economie et des Classes moyennes. Celane s'est finalement pas concrétisé. Le vivez-vous commeun premier échec?

Cela nous a évidemment plutôt laissé des regrets,d'autant plus que les discussions ont été nombreuses àce sujet. Mais une fois ce regret passé, il faut se mettreau travail.

Avec le ministre Boden, il faut faire en sorte d'agirafin que les PME et les classes moyennes aient voix auchapitre. Nous souhaitons surtout éviter les doublesemplois et intensifier les efforts de coordination. Cen'est pas parce qu'il y a deux ministères que la poli-tique n'est pas bonne.

L'économie constitue un tout. Il faut éviter de lemorceler en trop d'entités. On a déjà le secteur finan-cier, les médias. Pour qu'il y ait un maximum de cohé-rence, il ne faut pas trop s'éparpiller.

Regrouper le commerce extérieur avec l'économie estdéjà une belle avancée. La promotion des exportationset des produits pourra ainsi être mieux coordonnéeavec d'autres missions de prospection en vue d'attirerles investisseurs, ici.

Dans quel état général jugez-vous l'économie luxem-bourgeoise actuellement?

Nous sommes clairement dans une phase d'attente etj'espère que le redémarrage va se faire rapidement. Maisn'oublions pas qu'une partie de notre croissance se joueen dehors du pays et tout ce qui se passe en France ouen Allemagne va jouer directement sur nos entreprises.

Un des principaux thèmes que nous allons dévelop-per ces prochaines années va être la compétitivité denos entreprises. Nous sommes en train de faire le pointet nous attendons, pour l'automne, les conclusions durapport du Professeur Fontanier, qui sera discuté enréunion tripartite. Il en découlera une série de mesuresqui devraient souligner et améliorer les avantages duLuxembourg, mais aussi identifier nos faiblesses.

Et pour que ce ne soit pas une affaire d'un jour, il ya cet observatoire de la compétitivité, qui existe déjà, etqui va suivre l'évolution des différents critères et pointsqui auront été relevés par le rapport Fontanier.

Et dans quel état avez-vous trouvé le ministère en arri-vant?

J'ai vraiment trouvé le ministère, en tant que tel,dans un bon état, avec une base au niveau ressourceshumaines qui est très bien fournie. Tout, après, n'estplus qu'une affaire d'organisation et de mise en place,

avec des idées qui sont différentes de ce qui se faisaitavant, mais la base est bonne. Je n'ai, pour cela, aucunreproche à faire à mon prédécesseur.

Vous aviez évoqué, avant les élections, la volonté d'êtreproactifs, afin de dépendre le moins possible des fac-teurs conjoncturels extérieurs. Concrètement, qu'enten-dez-vous par là?

Cela tient en deux mots: diversification et encorediversification! Il est impératif d'essayer de répartirl'activité sur beaucoup plus de branches et ne pas êtreuniquement axé sur une seule industrie. Cela passe parde la prospection. Nous sommes en train de mener desdémarches aux Etats-Unis auprès de sociétés d'équipe-ments automobiles, auprès d'entreprises que nousconnaissons déjà, mais nous visons aussi, dans le sec-teur du commerce électronique et des hautes technolo-gies, les groupements susceptibles de venir au Luxem-bourg.

A ceux-là, il conviendra d'offrir non pas un seulavantage concurrentiel d'ordre fiscal, mais aussi debonnes conditions en ce qui concerne les infrastruc-tures informatiques et de communication. Ce sera unatout essentiel.

En tant que Luxembourgeois, on sous-estime encoretrop certains de nos avantages, surtout à l'égard desfirmes américaines, qui prennent en compte des aspectsliés à l'environnement général où se créée l'entreprise.Ce sont des hommes et des femmes qui vont créer etdiriger ces entreprises. Tous ont de la famille et la qua-lité de la vie, la sécurité générale qui existe dans cepays ou encore l'environnement pour l'éducation desenfants seront des éléments à souligner davantage, carils deviennent importants aux côtés des aspects fiscali-té, loi du travail ou charges sociales. Je pense que, jus-

en couverture

paperJam septembre-octobre 2004 11

"Le Luxembourgest en train de perdre un des avantages qu'il avait: celui des cheminsadministratifs courts, simples,directs".

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plexes. Cela ne peut que nuire à l'esprit d'entreprise etil faut clairement mettre en place des démarches admi-nistratives qui vont dans ce sens-là.

J'ai demandé aux services travaillant ici, de montrer,en interne, cet esprit d'entreprise que l'on attend à voirau dehors. J'aimerais que les idées novatrices et lesréformes trouvent leur place dans le ministère et nesoient pas une simple gestion des affaires.

Vous touchez du doigt le retard pris dans le développe-ment du programme eLuxembourg. Serez-vous un desmoteurs de sa relance?

Lorsque j'étais dans l'opposition j'ai souvent soulignéque la situation dans laquelle nous nous trouvions étaitinadmissible. J'aimerais bien, en effet, au niveau du gou-vernement, mettre le doigt sur les différentes plaies,même si cela n'est pas, à chaque fois, de mon ressort.

Je pense aussi au problème de la signature électro-nique, qui traîne depuis trop d'années. Or, certainesadministrations refusent l'échange d'informations et dedonnées s'il n'y a pas une authentification au préalable.Nous allons donc leur fournir au plus vite cette signa-ture électronique. Mais j'attend aussi de certainesadministrations qu'elles mettent l'accent sur le déve-loppement de leur propre outil informatique, ce qui n'apas toujours été le cas jusqu'à présent. Il y a encore desfaiblesses notoires.

Je rappelle qu'en 1997, dans mon rapport sur lafraude fiscale, j'avais relevé les faiblesse au niveaucommunication informatique, à tous les niveaux. Septans plus tard, je constate que malgré quelques avan-cées, on est encore loin du compte et on discute enco-re de choses qui étaient déjà prêtes à être mises en placeà l'époque.

Il y avait un programme baptisé Impôts 2000, pourles impôts directs. Je suppose qu'il avait ce nom-làpour une certaine raison et j'espère que nous n'auronspas à le rebaptiser Impôt 2010.

Il n'y a guère que pour la TVA où on a pu noter desavancées sur les éléments les plus modernes au niveaude la communication et du traitement des données.

A quoi attribuez-vous cet éternel retard pris en lamatière?

C'est probablement un mélange d'aspects techniqueset de mentalités. Il faut se dire aussi qu'il y a une géné-ration de dirigeants d'entreprises et de dirigeants de lafonction publique, actuellement en place, qui ont plusou moins mon âge et qui n'ont jamais vu d'ordinateurpersonnel au niveau de leur formation. Ils n'ont évi-demment pas la même approche que la génération quisuit. Si, à la tête d'une organisation, vous n'avez pas lefeeling pour ce type d'instrument de travail, automati-quement, le reste suivra...

C'est le problème d'une génération qui est entre deuxchaises, qui n'a pas connu l'informatisation et qui a dûse l'approprier, alors que la nouvelle génération arriveavec tous ces moyens de communication qui lui sontnaturels. Moi-même, je n'ai eu ma première calculetteélectronique qu'en 1993, lorsque j'ai commencé ma vieprofessionnelle. Aujourd'hui, l'informatique est un ins-trument clé de mon travail, parce que j'ai su, aussi,suivre des formations spécialisées. Le life-long learningest, dans ce domaine, essentiel.

Je crois qu'au Luxembourg, on a vraiment raté lecoche. On avait l'argent, on avait les infrastructures,très performantes notamment au niveau des banques,on avait le know-how, mais on a oublié de vraiment ledévelopper. Il n'est jamais trop tard, mais on a pris unretard concurrentiel évident.

qu'à présent, nous n'avons pas assez souligné, surtoutpar les temps qui courent, le haut niveau de qualité devie que nous avons au Luxembourg.

Quels moyens comptez-vous investir dans ces efforts deprospection et de diversification?

Il s'agit évidemment d'un point essentiel. Au niveaufinancier et personnel, on va mettre le paquet et lafaçon dont a été organisé le service l'indique déjà. Jepense qu'avec la coordination qui peut se faire à diffé-rents niveaux, que ce soit pour le commerce extérieurou le département innovation, industrie, PME/PMI, letravail pourra porter des fruits différents de ce qu'on avu jusqu'à présent.

La moitié des effectifs du ministère sera rattaché àcette partie diversification et développement écono-mique. Les deux autres directions se répartiront l'autremoitié des effectifs.

Parmi les choses nouvelles que je veux imposer, j'aiindiqué aux différents services qu'à chaque fois quenous lancerons une démarche visant à établir une quel-conque réglementation, il faudra se poser trois ques-tions: est-ce absolument nécessaire ? Y a t-il moyen dele faire de façon plus simple ? Et enfin, existe-t-il desinstruments et des moyens de communication qui per-mettent de réduire la charge?

Nous allons lancer, d'ici au mois de novembre, leguichet unique virtuel des entreprises. Il est vraimenttemps, car le Luxembourg est en train de perdre un desavantages qu'il avait: celui des chemins administratifscourts, simples, directs.

Il y a actuellement trop de sur-réglementation à dif-férents niveaux. Il y a déjà des directives qui arriventde Bruxelles et très souvent, on y ajoute des élémentspropres, ce qui fait que les entreprises se trouvent enface de démarches administratives de plus en plus com-

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"Si nous voulonsréussir, il fautmontrer que nous sommescapables de fairequelque chosepour moderniser le pays"

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Ode à la joie

Le plaisirde conduire

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On ne peut pas se contenter d'une société où les rési-dents luxembourgeois essaient de se retrouver dans lafonction publique ou dans les secteurs protégés para-étatiques et où les étrangers et les frontaliers seraientles seuls à prendre les risques. Cet esprit d'entreprisedoit venir également au niveau des résidents; on nepeut pas toujours le demander aux gens qui viennentde l'étranger. Il faut que le Luxembourg redevienne uneplace où l'on ose prendre un risque.

De quels atouts disposez-vous pour renforcer cette pro-motion de l'esprit d'entreprise?

Outre le financement, il y a aussi tout ce qui toucheà la formation et à la recherche, laquelle doit se faireen plus étroite collaboration avec les centres derecherche public. Il faut aussi ouvrir l'Université car ilest indispensable qu'il y ait des flux entre les entre-prises et l'université, et que les entreprises aient unaccès facilité aux fonds de recherche.

Au niveau européen, on l'a compris. Du reste, aucours de la prochaine présidence luxembourgeoise, il yaura un bilan à mi-parcours du processus de Lisbonne(les Etats membres de l'Union se sont notamment enga-gés, pour 2010, à consacrer 3% de leur PIB auxdépenses publiques et privées en matière de rechercheet développement, NDLR) et je suis curieux de voir oùon en sera en 2005! J'ai l'impression que la plupart despays ne sont pas en avance sur l'échéancier tel qu'ilaurait dû être mis en place.

Le problème est que pour que cette stratégie de Lis-bonne porte ses fruits, il faut des réformes. Or, "réfor-me" semble être devenu un mot de tous les malheurs.Quand on regarde autour de nous, les pays qui ontengagé des réformes ont tous des problèmes de com-munication avec le public, quelle que soit leur compo-sante politique. Jadis, réformer voulait dire moderniser,relancer des choses. Aujourd'hui, ça a une consonancenégative et tout le monde se rebiffe automatiquementdevant celui qui veut faire des réformes. Il y a une réel-le difficulté à passer cette barrière d'esprit conservateurqui reste dans notre société.

Le programme eLuxembourg représente-t-il la seulesource de simplification administrative telle que vous lasouhaitez?

On peut décliner le sujet sous plusieurs aspects dif-férents... Un entrepreneur doit par exemple encore allerà 36 endroits différents pour remplir une feuille etmettre un timbre. Avouez que le timbre d'enregistre-ment, qui était peut-être intéressant il y a deux siècles,n'est certainement plus le moyen de paiement le plusrapide et le plus moderne. Et pourtant, il existe tou-jours... Les gens doivent se déplacer à différentsendroits, prendre sur leurs congés, perdre du temps... Eton s'étonne qu'il n'y ait pas un réel esprit d'entreprise!

Prenons aussi l'exemple des faillites frauduleuses. Onne les a pas assez combattu au Luxembourg, car on n'apas osé prendre les mesures appropriées. Or cela consis-te essentiellement à traiter les données et les élémentsd'information qui sont à disposition dans les différentesadministrations. Il suffit qu'un groupe spécialisé y jetteun coup d'œil! Un bon travail pourrait être fait avecune bonne collaboration entre les administrations.

On a voulu s'attaquer au problème des faillites frau-duleuses par le mauvais bout, en augmentant le capitald'entrée pour créer une société. C'est l'inverse qu'il fautfaire! Si on veut qu'il n'y ait plus de faillite frauduleu-se ou conjoncturelle, il faudrait multiplier par 1.000 lecapital de la société pour que ça donne un effet. Vu quece n'est pas possible, il faut faire l'inverse, c'est-à-direfaciliter l'accès à la création d'entreprise d'un côté,mais, parallèlement, renforcer le contrôle.

Les éléments relatifs à la TVA, aux impôts sur salai-re et aux prélèvements sociaux suffisent à montrer siune société est en difficulté ou non. Et dans le cas d'unefaillite frauduleuse, encore plus. On perd actuellementénormément d'argent au niveau de la TVA et de la frau-de carrousel… Il faudrait donc un travail renforcé surces domaines où l'on a des faiblesses évidentes et nepas surcharger les autres domaines. Il faut cibler là oùle bât blesse.

Le ministère de l'Economie devra-t-il égalementappuyer les initiatives en matière de fonds d'amorçagepour les jeunes entreprises en phase de démarrage?

En matière de financement, la SNCI doit jouer unrôle beaucoup plus fort que jusqu'à présent. M. Reines-ch, l'actuel président, a commencé à travailler dans cesens là, sous la double tutelle finance-économie. Nouscomptons bien utiliser l'instrument SNCI pour faciliterl'accès à certains capitaux risques, car la SNCI doitavoir dans sa mission politique la possibilité de libérerdes capitaux à risque.

Celui qui ne risque rien n'a rien et peut-être l'une oul'autre entreprise que l'on aura soutenu ne trouverapas le succès escompté, mais il faut vivre avec cetteidée! Si on ne veut aider que ceux pour qui on est sûrd'avoir des résultats, on restera cantonné sur quelquessecteurs et on ne pourra pas miser sur la diversifica-tion.

Pensez-vous que cela soit suffisant pour relancer l'es-prit d'entreprise au Luxembourg?

L'esprit d'entreprise en tant que tel, on ne peut pas ledécréter! Il faut créer une atmosphère et ce n'est pasquelque chose qui se fait en quelques mois ou enquelques années.

Cela commence par les contacts entreprise-école. Il ya des initiatives que j'ai pu suivre durant la dernièreannée et qui sont encourageantes, mais il faut ouvrirdavantage l'école – les enseignants autant que lesélèves – en direction des entreprises.

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FLASH-BACKLes ministres de l'Economie depuis 1945

Octobre 1945 – août 1946Guillaume Konsbruck – ministre du Ravitaillementet des Affaires Economiques

Août 1946 – Mars 1947 Lambert Schaus (CSV) – ministre du Ravitaillementet des Affaires Economiques.

Mars 1947-Juillet 1948Lambert Schaus (CSV) – ministre des AffairesEconomiques et de la Force Armée;

Juillet 1948 – Septembre 1950Aloyse Hentgen (LSAP) – ministre des Affaires Économiques et de l'Agriculture.

Septembre 1950 – Juillet 1951François Simon (CSV) – ministre des Affaires Economiques et de l'Agriculture.

Juillet 1951 – Janvier 1958Michel Rasquin (LSAP) – ministre des Affaires Economiques et de la Reconstruction.

Janvier 1958 – Mars 1959Paul Wilwertz (LSAP) – ministre des Affaires Économiques

Mars 59 – Juillet 64Paul Elvinger (DP) – ministre des Affaires Economiques et des Classes Moyennes;

Juillet 64 – Février 69Antoine Wehenkel (LSAP) – ministre du Budget, de l'Economie Nationale et de l'Énergie

Février 69 – Juin 74Marcel Mart (DP) – ministre de l'Economie Nationale,des Classes Moyennes et du Tourisme, Ministre desTransports et de l'Énergie

Juin 74 – Novembre 1980Gaston Thorn (DP) – Président du Gouvernement,ministre d'État, ministre des Affaires Etrangères et duCommerce Extérieur, ministre de l'Economie Nationaleet des Classes Moyennes

Novembre 1980 – Juillet 1984Colette Flesch (DP) – Vice-Président du Gouvernement,ministre des Affaires Etrangères, du Commerce Extérieuret de la Coopération, ministre de l'Economie Nationaleet des Classes Moyennes, ministre de la Justice

Juillet 1984 – Juillet 1989Jacques Poos (LSAP) – Vice-Président du Gouvernement,ministre des Affaires Etrangères, du Commerce Exté-rieur et de la Coopération, ministre de l'Economie etdes Classes Moyennes, ministre du Trésor

Juillet 1989 – août 1999Robert Goebbels (LSAP) - ministre de l'Economie,Ministre des Travaux Publics, Ministre des Transports

Août 99 – août 2004Henri Grethen (DP) - ministre de l'Economie, ministredes Transports

"Je ne vois pas de problème à être au Partisocialiste tout en étant ministrede l'Economie".

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L'un des derniers chantiers engagés par votre prédéces-seur était la réforme du Statec. Où en est-elle?

Le traitement des données qui se fait actuellement auStatec est déjà bien meilleur que ce qui se faisait avant.Il est essentiel pour un gouvernement, qui veut savoiroù il va, de savoir d'abord où il est. Mais ce que j'ob-serve, c'est que nous commençons à avoir trop de col-lectes statistiques éparpillées. Il est de notre intérêt deregrouper tout ce qui touche la demande et le traite-ment des données.

Le Statec est actuellement bien équipé pour cela eton peut le développer davantage, plutôt que de tra-vailler chacun dans son coin. C'est malheureusementune tendance que l'on remarque très souvent auLuxembourg: chacun veut se créer une chasse gardée.Il convient pourtant de ne pas éparpiller nos efforts.

Nous avons de toute façon pris conscience que lesinstruments d'évaluation qui permettent de voir clairdans la situation économique du pays doivent êtreaméliorés. Par exemple, l'avis sur l'évolution de laconjoncture économique doit se faire de façon trimes-trielle et être basé sur des chiffres à partir desquels onpeut vraiment travailler. A un certain moment, le gou-vernement précédent a été pris de court, car il a tenuun discours qui n'était plus en phase avec la réalité.

D'ailleurs, nous avons reculé le dépôt du budget2005 de plusieurs semaines afin de disposer des chiffresles plus fiables possibles. Il était, précédemment, établien juillet pour être déposé en septembre. Cette année,nous allons attendre fin septembre-début octobre pourprocéder aux derniers ajustements avant de le déposercourant octobre.

Le fait que Serge Allegrezza, à qui vous allez confier plusde responsabilités, partage les mêmes tendances poli-tiques que vous, vous facilite-t-il la tâche?

Je dois dire que je retrouve pas, ici, les clivages poli-tiques au niveau des fonctionnaires que l'on peut peut-être trouver dans d'autres ministères. Même si SergeAllegrezza aura certaines responsabilités au niveau duministère et pas uniquement comme directeur du Sta-tec, je dois dire que ma collaboration avec GeorgesSchmit ou Elisabeth Kieffer est de la même qualité. Cesont des fonctionnaires qui ont une mentalité où l'inté-rêt général prime sur leurs propres idées politiques.

D'ailleurs, je n'ai pas changé les éléments en place etje n'ai pas pris quelqu'un de l'extérieur pour être monconseiller particulier. Je n'en aurai pas besoin ici, car lespersonnes avec qui je travaille ont un esprit très sain auniveau de l'approche politique. Il y a d'autres ministèresoù cela aurait été utile. Ici, on est bien équipé.

Au sein de la coalition, vous gouvernez dans l'ombre dusurpuissant CSV. Ne craignez-vous pas de ne pas avoirles moyens de vous faire entendre ?

Si je regarde les ministères que nous avons, ce nesont pas des ministères de 2e ou 3e choix. Nous avons lesaffaires étrangères et un bloc avec le Commerce exté-rieur et l'Economie. Nous avons également les Trans-ports, qui sont une autre composante essentielle, tant auniveau économique que sur un plan concurrentiel. Ils'agit-là d'un des éléments clefs quand on considère leflux de gens qui viennent travailler tous les jours et àqui nous devons offrir des conditions acceptables deconfort et de rapidité. Si les gens arrivent constammenten retard au travail parce qu'ils sont restés coincés dansles bouchons, le pays à beaucoup à perdre.

Non, vraiment, je ne vois pas de petit ministère dansle paquet que nous avons. Bien sûr, il y a des évidenceset les chiffres sont têtus: nous disposons de 14 sièges

tains points essentiels, mais qu'ils n'ont rien concrétiséni mis en place au moins quelque chose de palpablepour l'électeur.

Regardez la signature électronique! En 1999, nousavons été un des premiers pays à voter la loi sur lecommerce électronique. 5 ans après, la signature élec-tronique n'est toujours pas là... Au niveau des trans-ports, on a beaucoup discuté et finalement on est plusou moins arrivé à la situation où l'on était en 1997! Iln'y a pas eu 1 km de rail posé, ni au moins une lignede ce programme qu'ils ont baptisé mobilité.lu et quenous avions appelé BTP mis en place.

Le concret manque! Si nous voulons réussir, il nefaut pas se poser trop d'objectifs, mais quelques objec-tifs concrets que nous allons effectivement réaliser.C'est dans nos cordes. Il ne faut pas discuter de ce quesera Luxembourg en 2050, se casser la tête là-dessus etne rien avoir à montrer de potable actuellement. Sinous voulons réussir, il faut montrer que nous sommescapables de faire quelque chose pour moderniser lepays.

Est-ce parce que les partis ont préféré éviter d'avoir às'avancer sur des projets qui pourraient être irréali-sables, que la campagne électorale s'est finalementrévélée aussi terne?

Il faut bien voir que nous avons une situation parti-culière, au Luxembourg, qui empêche un renouvelle-ment complet de la coalition, comme cela peut se faireen Allemagne. Il y a toujours un des deux partis quireste en place, ce qui implique que l'on ne peut jamaisfaire de redémarrage complet, puisque ce parti ne vapas faire le contraire de ce qu'il a fait auparavant. Enprenant l'option choisie par le DP d'avancer des chosestotalement différentes de ce qui a été fait, on court unrisque de ne pas pouvoir remplir ses promesses...

au Parlement, contre 24 au CSV. Mais, au niveau de laformation du gouvernement, nous ne ressentons pas untel écart.

Je trouve que le formateur a su doser de façon à nepas trop affaiblir son partenaire de coalition et a fran-chement essayé de ne pas montrer trop clairement lasuprématie du CSV. De toute façon, un gouvernementne fonctionne pas comme ça! Si un partenaire sent qu'ila été roulé, il va essayer de se démarquer beaucoup pluset souligner beaucoup plus sa différence et cela ne don-nera pas un ensemble cohérent. Ca, le formateur l'abien compris.

Qu'avez-vous retenu de l'échec du DP aux dernièresélections?

La première erreur commise par le DP, nous nel'avons pas faite nous-mêmes. En 1999, il avait baséson retour au gouvernement sur des promesses auniveau de la fonction publique, qu'il savait très bienqu'il ne pourrait sans doute pas tenir.

En ce qui nous concerne, je ne pense pas que nousayons annoncé quelque chose ayant une répercussionaussi large que celle des pensions au niveau de la fonc-tion publique. J'étais en place au niveau de la prési-dence du groupe et j'ai toujours dit: "Attention, tout cequ'on va raconter, j'aimerais que vous soyez capablesde le réaliser une fois dans la majorité". D'une maniè-re générale, je pense que nous avons évité cet écueil-là.

Quant à savoir quelles ont été les autres raisons del'échec du DP, j'avoue que je n'ai pas encore bien com-pris ce qui a pu se passer entre un partenaire qui voitle nombre de ses voix exploser et l'autre qui s'effondre.C'est assez rare de voir la façon dont cela s'est fait...

Il faut tout de même relever que le gouvernementprécédent, du moins sa composante libérale, a entamébeaucoup d'études, de réflexions et de débats et sur cer-

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Et l'échec du parti socialiste en 1999? Ses leçons ont-elles été retenues?

En 1999, nous avions un peu perdu notre compéten-ce sociale, qui était notre point fort. Depuis, on a fait ànouveau une partie du chemin.

Nous avions essayé de miser sur l'innovation, avecune idée moderne dans le logo, mais nous n'avons passuivi le mouvement à l'intérieur du parti ni dans nosréflexions. Les projets n'ont pas suivi le logo. Nousaussi avons eu le même problème de ne pas avoir réus-si à mettre du concret en place.

Le CSV a introduit du sang neuf dans le gouvernement;le DP s'apprête à faire une cure de jouvance. Qu'en est-il du parti socialiste, qui n'a présenté, au gouvernement,que quelques-uns de ses plus anciens leaders?

Si je regarde au niveau de notre présence au gou-vernement, nous avons Maddy Delvaux, 54 ans, qui adéjà une expérience de ministre. Tous les autres sontnouveaux! Et quand on compare avec l'étranger, noussommes dans une situation assez particulière, car noussommes encore relativement jeunes, des novices.

Maintenant, il est clair qu'au niveau des structuresdu parti, oui, il est temps de changer. Mais cela va sefaire automatiquement! Il y aura des gens nouveaux àtous les niveaux. Si vous regardez les députés élus, il yen a 8 nouveaux, dont la plus jeune de la Chambre. Cesont des personnes que l'on n’a jamais vu sur la scènepolitique au niveau national.

N'y a t-il pas, aujourd'hui, une savoureuse oppositionentre le fait d'être socialiste et celui de devoir diriger leministère de l'Economie?

Moi, je ne vois pas de problème à être au Parti socia-liste tout en étant ministre de l'Economie. Il y a plu-sieurs aspects à considérer. Tout d'abord, il y a ce jeuentre économie, social et environnement, qui est deplus en plus important. On le voit dans l'idée de déve-loppement durable. C'est l'équilibre entre ces troisforces qui doit primer dans un parti. Dans notre déno-mination, nous n'avons peut-être pas l'élément envi-ronnement ni économie, mais il faut se dire que sanséconomie, on ne fait pas de social non plus.

Faut-il changer le nom du parti? Ce n'est pas enchangeant le nom que l'on change le parti. Mais il estsûr que la référence "ouvrier" dans notre dénominationtient vraiment plus de la tradition. Nous ne sommes pasun parti d'ouvriers! Si nous utilisions plutôt le terme"travailleurs", cela serait un élargissement qui clarifie-rait la position. Mais étant donné que c'est une déno-mination luxembourgeoise et allemande, le terme"ouvrier" prête à confusion et j'ai souvent dit que beau-coup de gens ne comprenaient pas cette démarche detradition et de modernisme.

Dans notre parti, il y a eu quelques mouvementsd'hésitation, auxquels j'ai participé, pour changer lenom afin qu'il y ait une réelle cohérence du message.Mais ce n‘est pas facile à faire. Le parti a un fort ancra-ge et une base… Nous n'avons pas encore vraiment poséle problème, pour le moment. Nous nous apprêtons àune transition et le prochain président du parti sera pro-bablement Alex Bodry. Il faudra voir ce que lui et sonéquipe veulent faire avec les membres du gouvernementet du groupe. Il y aura une réflexion à mener.

Mais changer le nom ne nous changera pas, nous.Les principes de communication, les messages, euxaussi sont têtus, tout comme les chiffres. C'est sûr quela base allemande et française du parti socialiste, lemouvement et le monde ouvrier, nous l'avons ici, maisil est en grande partie non votant...

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média économique et financier

"En tant que Luxembourgeois, on sous-estime encore trop certains de nos avantages".

rière, d'étape en étape: de député, je suis devenu prési-dent de groupe, puis ministre. On ne peut que se réjouir,franchement, lorsqu'on arrive à un moment où on a lapossibilité de concrétiser des choses sur lesquelles on abeaucoup discuté auparavant.

J'ai souvent changé d'activité dans la vie et voilàque je change à nouveau. Je ne me vois de toute façonpas dans une situation où je prendrais un emploi etattendrais d'être pensionné. Il faut faire quelque chosede nouveau de temps en temps, pour se revigorer soi-même, pas uniquement dans les relations, mais aussidans la profession exercée.

J'ai, en quelque sorte, un contrat à durée déterminéepour 5 ans, éventuellement renouvelable. Mais ce n'estpas ce que je cherche. Je souhaite avant tout que cetteétape soit un succès personnel pour moi. Si l'électeur leperçoit aussi comme ça, tant mieux!

Je commence à m'approcher d'un âge où je peux medire que je fais une activité pour l'activité et non paspour construire toute une carrière derrière. J'ai 54 anset si je réussis à faire ce que j'ai en tête et ce dont j'aienvie, sur les 5 années à venir, j'estimerais avoir bienrempli ma vie professionnelle. Et je pourrais encorefaire quelque chose après.

Je n'ai pas l'idée fixe d'être réélu à tout prix auxprochaines élections, mais seulement la volonté defaire quelque chose de valable. Je ne compte donc pasm'exciter à tous les endroits où peut se trouver unélecteur. Discuter avec les gens, oui, mais pas en ayantà l'esprit que chaque interlocuteur est une voix poten-tielle. En politique, certains ne voient plus les gens,mais uniquement les voix…" ■Entretien: Jean-Michel Gaudron

Le développement durable que vous évoquiez consti-tuera-t-il un des thèmes forts de cette législature?

Oui, certainement ! Il y a toujours cette idée d'uneréflexion à mener systématiquement, lors de toute miseen place d'éléments qui auront des effets sur la durée,de se demander si cela va dans le sens d'un développe-ment durable et si nos enfants ne se retrouveront pasdevant des barrières insurmontables. C'est une prise deconscience à rappeler en permanence.

Je ne dis pas qu'on y réussit toujours, mais laréflexion est davantage dans les esprits qu'il y a dix anset on se pose vraiment la question de l'équilibre entrequalité de la vie, environnement, social et économie.C'est un choix de société. Si on veut beaucoup plus dequalité de vie et moins d'industrie, il y aura moinsd'économie et moins de social. C'est clair. Cela se résu-me parfois à cette équation-là.

Il faut trouver un équilibre sain. Celui qui croit qu'auLuxembourg on ne peut avoir que de la verdure et unegrande qualité de vie, mais très peu de monde qui circu-le près de sa porte, avec beaucoup de mètres carrés dis-ponibles dans son jardin et un air propre, cela veut direqu'il n'y aurait pas beaucoup d'activité autour, ni auniveau mobilité, ni au niveau économique. Et cela veutdire aussi que l'on ne pourrait pas avoir la même quali-té de protection sociale que l'on a actuellement et qui esttrès élevée car on l'a fiscalisée. Et pourquoi a-t-on pu lafiscaliser autant? Parce qu'on a vécu un développementéconomique qui fut largement supérieur à celui d'autrespays grâce aux secteurs sidérurgique puis financier. Ona gagné beaucoup d'argent qu'on a essayé de répartir. Ilfaut toujours gagner de l'argent avant d'en répartir…

Sur un plan personnel, comment vivez-vous cette nou-velle étape dans votre carrière politique?

C'est évidemment quelque chose de palpitant. Jepense avoir suivi une saine progression dans ma car-

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nement pas été guidée par desconsidérations financières,précise M. Sulkowski. Nousavions certainement la percep-tion d'une sécurité plus grandelà où nous étions. Mais nousestimions surtout avoir le droitd'exercer notre métier le pluslibrement du monde, sansaucune contrainte extérieure".

Pour l'heure, Atoz, qui sepositionne comme le plusimportant cabinet fiscalisteindépendant et souhaite deve-nir la référence du genre auLuxembourg, souffre encore,en apparence, d'un pointfaible de taille: l'absence d'in-tégration au sein d'un réseauinternational. Mais cela neveut pas dire pour autant quela société se trouve sur une îledéserte entre la Pétrusse etl’Alzette. "Nous avons conser-vé de nombreux contacts avecles anciens correspondantsd'Andersen qui se sont épar-pillés un peu partout après ladisparition de la société", tientrassurer M. Sulkowski, qui dis-pose ainsi de liens concretsaux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Italie en Franceou encore en Espagne.

"Nous avons pris la déci-sion, pour l'heure, de n'avoiraucune exclusivité vis-à-visd'un quelconque réseau, maisnous travaillons activement,avec certains autres cabinetsindépendants, à la mise enplace de formations interna-tionales. Pour le reste, on verrabien. Régulièrement, il y a des

réseaux qui nous sollicitent, cequi tend à nous prouver quenotre approche est la bonne".

Parmi les contacts avancésde collaboration au-delà desfrontières, on peut citer,notamment, les Espagnols deGarrigues, le plus grand cabi-net d'avocats d'Europe conti-nentale et Arsène, un cabinetd'avocats français spécialiséen fiscalité, créé par FrédéricDonnedieu de Vabres, ancienassocié-co-gérant de la divi-sion fiscale et juridique d'Ernst& Young (lui aussi "importé"d'Andersen).

Ernst&YoungLuxembourg: "Pas d'impactsignificatif"

Du côté de chez Ernst&Young Luxembourg, la défec-tion de ces quatre associés etd'une vingtaine de ses fisca-listes ne semble pas être vécueavec trop de contrariété. Bienau contraire. "Ces départsn'ont pas eu d'impact signifi-catifs, car très peu de clientsnous ont quitté, préférantcontinuer à travailler avec lafirme et son réseau internatio-nal plutôt qu'avec une person-ne en particulier, nousexplique Kenneth Hay, Mana-ging Partner et CEO de E&Y àLuxembourg. Notre départe-ment fiscal compte aujour-d'hui environ 130 spécialistes,

OBLIGÉES DE SE SÉPARER,au fil des ans, de leurs activi-tés IT – Ernst&Young fut lepremier à céder cette brancheà Cap Gemini, bientôt suivipar les autres grands acteursdu marché – puis de leursbranches spécialisées en con-seils juridiques, les grandesfirmes du club fermé des "FatFour" vont-elles devoir enfaire de même avec leurs acti-vités de conseil fiscal?

C'est, en tous les cas, ce quesemble suggérer Alex Sul-kowski et quelques-uns desautres associés du département"Tax" de Ernst&Young, partis,cet été, vivre leur propre vie.Ils ont créé une nouvellesociété, Atoz, exclusivementspécialisé en fiscalité.

"Le modèle pluridisciplinai-re des grands cabinets aatteint, aujourd'hui, ses li-mites, commente Alex Sul-kowski, Au sein d'une firmed'audit, les fiscalistes sontsoumis à des restrictions im-portantes qui ne sont mêmepas liées à leur propre métieret ne peuvent donc plus l'exer-cer aussi librement qu'ils lepourraient. Quant aux clients,ils doivent respecter de plus enplus de procédures contrai-gnantes et préfèrent, au final,se tourner vers des avocats oudes prestataires de servicesindépendants".

Les divergences de vues ausein même de la directiond'Ernst&Young, quant à lafaçon de gérer ces change-

ments d'environnement, ontfini de creuser un fossé qu'ilétait devenu impossible decombler. Le 21 juin, la sépara-tion fut définitivement con-sommée et dix jours plus tard,Atoz emménageait sur plus de1.000 m2 au Sheraton Aero-golf Center.

Trois autres associés d'Ernst& Young Luxembourg – KeithO'Donnell et Olivier Ferres,deux anciens d'Andersen etPaul Chambers – et un Seniormanager – Olivier Remacle, unautre "ancien" d'Andersen, quiaurait dû accéder au statutd'associé cette année – ontaccompagné Alex Sulkowski,suivis, dans leur démarche, parune trentaine de personnesactives dans le service Fiscali-té de E&Y. "Nous n'en avonsdébauché aucun, tient à préci-ser M. Sulkowski. Beaucoupont simplement souhaitésuivre des associés avec les-quels ils ont travaillé pendant5ou 10 ans. A terme, nousmisons sur une cinquantained'employés en 2005".

Tout ce beau monde a mêmeété rejoint par Norbert Becker,le "père" de Arthur Andersenau Luxembourg, revenu, auprintemps, de Londres où iloccupait les fonctions de ChiefFinancial Officer and GlobalManaging Partner, Infrastruc-ture chez Ernst&Young. Il est,désormais, "non executivechairman" au Conseil d'Admi-nistration d'Atoz...

"Notre démarche n'a certai-

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La création d'Atoz, nouveau cabinet indépendant de conseil fiscal,illustre les bouleversements profonds auxquels sont soumis lesgrandes firmes internationales pluridisciplinaires.

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notamment dans le segment del'International Tax, soit autantqu'il y a deux ans, ce qui faitde nous une des firmes les plusimportantes du pays en matiè-re de conseil fiscal".

Outre les promotions dedeux nouveaux associés, Diet-mar Klos et Katrin Lakebrink,ces départs ont bien évidem-ment été compensés et ontpermis une nouvelle évolutionde carrière pour bon nombrede fiscalistes qui se trouvaientdans l'attente de nouvellesopportunités.

Ces changements, dictés parles circonstances, vont bienau-delà du seul aspect "Tax".Depuis l'intégration, il y adeux ans, de AndersenLuxembourg, l'environnementa profondément évolué, dansun contexte législatif devenuplus draconien. Outre le faitque l'affaire Enron a été direc-tement à l'origine de la dispa-rition d'Andersen, dont les 80années de présence au sommetn'ont pas résisté plus de sixmois aux vents mauvais de cecyclone juridico-financier, lesnouvelles lois – Sarbanes-Oxley, aux Etats-Unis, relayés,en Europe, à des degrés divers– a bousculé un grand nombred'habitudes et contraint les"Fat Four" à s'astreindre à denouveaux modes de pensées etde fonctionnement. "Il fautplutôt considérer la chose sousun aspect positif, puisque celanous a obligé à nous réorgani-ser et à faire changer leschoses pour que nous demeu-rions une firme de haute qua-lité", analyse Kenneth Hay.

Pas question, pour autant, àses yeux, de suivre la voie deceux qui, dans un souci d'in-dépendance poussé à l'extrê-me, souhaiteraient que lesgrands cabinets séparent phy-siquement les activités d'auditet de conseil fiscal. "Cela n'estpas réaliste, car il est impos-sible d'assumer les responsa-bilités audit de la charge fis-cale du client sans l'interven-tion d'experts en fiscalité. Acharge pour nous d'assurer,client par client, au niveaumondial, qu'aucun conflitd'intérêt n'est susceptibled'apparaître, ce qui représen-te aussi un travail énorme".

chercher les compétences?Chez nous! A nous de savoirpromouvoir l'attractivité denotre métier et des carrièresoffertes, même dans ce contex-te difficile", reconnaît-il. ■Jean-Michel Gaudron

Mise en avant lors de la pré-sentation de l'intégration avecAndersen, en 2002, la poli-tique "multi-discipline" s'est,par la force des choses, trouvéeconfronté à ses propres limites.Aujourd'hui, Ernst&YoungLuxembourg a ciblé sa straté-gie sur trois grandes compé-tences: l'audit, le conseil et,enfin, la fiscalité. Mais l'évolu-tion du marché de ces deuxdernières années a ralenti ledéveloppement de la branche"Business Advisory Services"."Nous avons perdu une tren-taine de personnes dans ce sec-teur d'activités, qui emploieaujourd'hui une cinquantainede personnes est qui peut enfinrecommencer à recruter", sou-ligne Kenneth Hay.

Au total, Ernst&Young em-ploie, au Luxembourg, 460personnes (chiffres au 1er sep-tembre 2004), contre 490 au1er septembre 2002, à activitécomparable. Mais cette évolu-tion doit être relativisée par unautre mouvement d'amplitudeenregistré au début de l'été,avec le "Management Buy-Out" de la filiale Ernst& YoungResources, (devenue, au 30juin, IQ Solutions), spécialiséedans l'outsourcing, cédée àStan Torba, l'associé en chargede cette structure, et à sonéquipe de 75 personnes. "Ilfallait, là encore, répondre auxexigences d'indépendance, quiempêchaient de pouvoir entre-tenir des relations d'affairesavec un client à la fois dans ledomaine de l'audit et de l'ex-ternalisation des services",explique M. Hay.

Au 30 juin 2004, Ernst&Young Luxembourg a achevéson année fiscale avec unchiffre d'affaires net d'environ60 millions d'euros, en haussede 4,5% par rapport à 2003.40% de ce chiffre a été assurépar l'activité "Fiscalité". "De-puis deux ans, le niveau denotre personnel fiscalité estrestée sensiblement le même,alors que l'audit a plutôt aug-menté et le conseil plutôt bais-sé. Mais au final, notre chiffred'affaires est en augmentationce qui montre que noussommes plus efficaces", com-mente Kenneth Hay, qui necache pas que maintenir ce

haut niveau d'efficacité vaconstituer un véritable chal-lenge, surtout au moment oùla reprise économique se feravéritablement sentir. "A cemoment-là, les banques, no-tamment, recommenceront àrecruter. Et où viendront-ils

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Alex Sulkowski (ATOZ): "Au sein d'une firme d'audit, les fiscalistessont soumis à des restrictions importantes qui ne sont même pasliées à leur propre métier et ne peuvent donc plus l'exercer aussilibrement qu'ils le pourraient".

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MCI BELUXRegroupement des activités avec UUNET(08/07) Le groupe MCI détient 100% de l'entité Belux, suite au rachatdes 50% détenus, jusqu'alors, par le groupe belge Blomhof SA/NV(adossé aux investisseurs Suez et Ackermans & van Haaren), pour unmontant non communiqué, même pas en interne. Cette opération vapermettre à MCI de combiner les opérations de Uunet, sa filiale à100% fournisseur de services Internet, avec celles de l'ancienne joint-venture MCI Belgique-Luxembourg. "Auparavant, certains grandscomptes pouvaient avoir 2 account managers. Ils n'en auront plusqu'un seul, pour une meilleure qualité du service", commente AlfredWilms, General Manager de MCI Luxembourg. www.mci.lu

LUXSENIOR25 millions pour les séniors à Berdorf(08/07) C'est, en principe, en 2006 que la résidence de soins et “loge-ment encadré“ pour personnes âgées ouvrira ses portes à Berdorf. Leprojet, initié par la société Luxsenior Immobilien et développé par lecabinet d’ingénieurs luxembourgeois PROject, en collaboration avecl’architecte Dariusz Pawlowsky, prendra place sur le site de l'ancienParc Hôtel. Un total de 97 chambressera proposé, pour un prix de vente, aum2, de 3.950 euros. Le montant total del'investissement s'élève à 25 millionsd'euros accompagnes de la créationd’une centaine de nouveaux emplois àmoyen terme.

SFK CONSTRUCTIONSLa fête du sapin à Howald(06/07) Le développement du nouveau quartier d'habitation de la ruedu Couvent, à Howald, avance bien. La société de promotion SFKConstructions (association entre MM. Josy et Claude Scuri, GilioFonck et Mme Léa Kappweiler), a célébré le sapin (Straußfeier) deleur pièce maîtresse, les résidences jumelles "Rubin & Saphir",conçues par l'architecte luxembourgeois Léon Glodt. "Rubin & Saphir"sont destinées exclusivement à l'habitation et totalisent sur 4.500 m2

41 appartements, avec 64 places de stationnement.

LUXAIR8% de passagers en plus en six mois(11/08) 523.373 passagers ont utilisé un vol Luxair au cours des sixpremiers mois de l'année, contre 484.564 un an plus tôt, soit une pro-gression de 8%. Une hausse qui s'inscrit dans le constat d'augmenta-tion du trafic passager de 6% enregistré à l'aéroport du Findel au coursdu premier semestre. Selon les chiffres fournis par Luxair, avec 74%, lapart de marché de la compagnie luxembourgeoise au Findel a augmen-té de 2%, alors que celle des autres compagnies est en recul. L'activitéCargo est, elle aussi, en plein essor: 359.516 tonnes ont ainsi été trai-tées au 1er semestre, soit 19% de mieux qu'en 2003. www.luxair.lu

CEGECOM - P&T LUXEMBOURGConnexions Internet boostées...(23/08) Cegecom et P&T Luxembourg ont rehaussé leurs connexionsInternet à haut débit. Le premier nommé a porté jusqu'au niveauthéorique maximal de 3 Mbps son réseau d'accès Internet par câbled'antenne collective CATV-IP à Walferdange. Une opération qui per-met dorénavant un accès Internet 48 fois plus rapide que l'accès parISDN, sans changement de prix. Une augmentation est égalementprévue dans les prochaines semaines pour le réseau Cegecom DSL.L'Entreprise des P&T n'est pas en reste, puisqu'au 15 septembre, elledevait également avoir augmenté – à tarif égal – les débits "downs-tream" (de l'Internet vers l'ordinateur) de son service LuxDSL: de 256kb/s à 1 Mb/s pour les formules "Junior" et "Start"; de 512 kb/s à 2Mb/s pour l'offre "Run" et de 1 à 3 Mb/s pour l'offre. "Express".www.cegecom.lu www.luxdsl.lu

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ANNONCÉE EN AVRILdernier, l'initiative de Microsoftde réaliser des programmesd'interfaçage linguistique enlangue luxembourgeoise poursa plate-forme Windows XP etsa suite de logiciels Office 2003prend forme. A compter dudébut de l'année prochaine,l'éditeur de logiciels sera, ainsi,en mesure de mettre concrète-ment, à la disposition du mar-ché, la version luxembour-geoises de ces deux gammes deproduits vedettes.

"Depuis plus d’un an Micro-soft met en œuvre des technolo-gies nouvelles afin de permettreune intégration complète deslangues moins usitées, expliqueThierry Fromes, Country Mana-ger chez Microsoft à Luxem-bourg. A cette fin les nouvellestechnologies permettent de rem-placer, au niveau de l’interfaceutilisateur, la langue que l'onsouhaite utiliser. Microsoft aadapté ses produits non seule-ment pour intégrer ces nouvellespossibilités, mais aussi proposerdes kits de développement pourles partenaires afin d'intégrerces nouvelles langues".

L’interface luxembourgeoisesera susceptible d'être installéesur toute licence (évidemmentvalide) de Windows et d'Office."Nous espérons qu’au niveauéducation et services publics, oùla langue luxembourgeoise estcouramment utilisée, cetteoption apportera une vraie plus-value", témoigne M. Fromes quiespère, notamment, que l’utili-sation de la langue luxembour-geoise, en particulier dans lesécoles primaires, pourra trouverune aide importante avec cesnouveaux outils.

Impossible, en revanche,d'obtenir des données officiellesquant au nombre de licencesvalides de Windows et d'Officeexistant au Luxembourg.

Le développement de cetteinterface a été réalisé en étroitecollaboration avec le ministèrede l'Education Nationale et leministère de la Culture, lesCentres de recherche publics,

l'Université du Luxembourg etle Conseil Permanent de laLangue Luxembourgeoise.

Hormis le secteur public, l'in-térêt pour cette facilité tech-nique et linguistique semble, àpremière vue, limité. MaisThierry Fromes prend commebase de réflexion la déclarationgouvernementale du Premierministre Jean-Claude Juncker àla Chambre des députés, le 4août dernier. "De nombreuxnon-Luxembourgeois voudraientbien apprendre notre langue –qui est aussi belle et précieuseque toute autre langue – pourmieux s’intégrer: l’offre de l’in-tégration va de pair avec l’offrede la langue luxembourgeoise",avait-il déclaré en substance. "Ilest alors naturel pour une entre-

prise comme Microsoft de sup-porter ces initiatives nationales.En plus, contrairement à uneidée reçue, l’écho du marché estaujourd’hui très positif", insisteM. Fromes.

A l'échelle mondiale, le pro-gramme Language InterfacePack (LIP) de Microsoft est déjàdisponible pour pas moins de 17autres langues, nationales (bul-gare, croate, islandais, roumain,serbe latin ou cyrillique, ukrai-nien) que régionales (catalan,galicien).

Si, actuellement les plans pré-voient une localisation luxem-bourgeoise limitée à WindowsXP et Office 2003, d'autres pro-duits pourraient suivre selon lesbesoins et envies du marchélocal. ■ J.-M. G.

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Thierry Fromes: "contrairement àune idée reçue, l’écho du marché estaujourd’hui très positif".

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EN CHANGEANT, CET ÉTÉ,d'actionnariat, la sociétéluxembourgeoise d'enverguremondiale IEE, InternationalElectronics and Engineering,qui développe, en collabora-tion avec les grands con-structeurs automobiles, descapteurs et des systèmesélectroniques innovants des-tinés à améliorer la sécuritédes passagers, a vécu untournant historique – maisincontournable – de sa jeunehistoire. Ses deux action-naires de toujours, Arcelor(64%) et la Société nationalede crédit et d'investissement(SNCI, 36%), ont ainsi cédél'intégralité de leurs parts àApax Partners (70%), associéaux investisseurs privésluxembourgeois BGL Invest-ment Partners et Luxempart,et au management d'IEE(10% chacun).

Le montant de la transac-tion, qui a été annoncée le 22juillet dernier, s'élève à 125millions d'euros. Il s'agit làd'une solide plus-value qu'ontréalisé les anciens action-naires. "C'est mérité, car ilsnous ont bien accompagné etsoutenu pendant les annéessombres. Nous n'avons jamaisversé un dividende à nosactionnaires", souligne HubertJacobs van Merlen, présidentet CEO d'IEE.

Ce rachat par un desgrands acteurs mondiaux duprivate equity constitue ungarant de l'indépendanceindustrielle d'IEE. La trans-mission à des investisseursfinanciers professionnels dela gestion d'entreprises, et

non à une groupe industriel,représente, de surcroît, unetransaction exceptionnellepour le pays. "C'est une pre-mière au Luxembourg", assu-re, même, M. Jacobs vanMerlen. Elle n'a, en revanche,rien de surprenante... L'acti-vité d'IEE ne se trouve pasdans le core business d'Arce-lor et le désengagement dusidérurgiste est conforme à sadécision de se recentrer surson métier de base. Quant àla SNCI, son rôle s'est tou-jours "limité" à accompagnerune jeune société dans sespremières années. Missionaccomplie...

"La question de l'actionna-riat n'est pas nouvelle, elles'est posée à travers lesannées puisque nous n'avonsjamais été dans le core busi-ness d'Arcelor", insiste M.Jacobs van Merlen. Restequ'une fois la décision prise,il a fallu faire le bon choix.La transaction a été réglée ensix mois. "Nous avons com-mencé à réfléchir à ce quiétait possible et pensé, enpremier lieu, à un partenaireindustriel. Nous voulionsqu'avec les nouveaux action-naires, nous puissions amé-liorer la situation d'IEE,favoriser son expansion.Arcelor et la SNCI avaientégalement cette volonté decéder IEE à un bon partenai-re pour l'entreprise", ex-plique M. Jacobs van Merlen.

Si, au départ, IEE recher-chait plutôt un industrielc'est parce qu'elle pensaitque "c'était plus sûr". Enmême temps, "il fallait s'as-

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Le changement d'actionnariat d'IEE, désormais aux mains d'Apax Partners,de BGL Investment Partners, de Luxempart et... du management, lui donne de nouvelles garanties pour les 4 ans à venir...

IEE assure sonavenir immédiat

Hubert Jacobs van Merlen: "La question de l'actionnariatn'est pas nouvelle, elle s'est posée à travers les années".

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IEE a encore fait preuved'avant-garde en associant lemanagement de l'entreprise àla transaction. "Intégrer lemanagement constitue lameilleure manière d'ancrer lasociété dans la région. C'estun must pour l'investisseuret, du côté management,c'était un désir. La directionest très entrepreneuriale parnature. Nous avons donc vucela comme une opportuni-té", explique le président dela société.

Avoir pour partenairefinancier des membres de ladirection constitue sans nuldoute une preuve supplé-mentaire d'engagement pourle succès de la société. "IEE aété gérée de manière indé-pendante. Nous avons lagarantie de cette indépen-dance car des investisseursfinanciers, par définition,sont liés avec le manage-ment. Les discussions ont ététrès ouvertes, nous avons pumettre sur la table ce quenous pensions. C'est remar-quable et unique".

Des garantiespour le Luxembourg

Des garanties ont toutefoisété apportées par Apax,concernant notamment lemaintien, pendant 4 ans, ducentre de décision et de l'ac-tivité de recherche et dedéveloppement au Luxem-bourg. "Donner la garantiede la présence au Luxem-bourg ne posait pas de pro-blème pour Apax. Pour nous,c'était important, il s'agit denotre travail, notre région.En outre, Apax s'appuie surdes personnes et celles-ci setrouvent ici", précise, rassu-rant, le président d'IEE, quiestime que ce n'est pas préci-sément la question de délo-calisation qui pose problème,mais plutôt celle de lamanière de garder les bonnespersonnes. La volonté dugouvernement luxembour-geois de soutenir la R&Dconstitue une autre garantiepour IEE.

Une fois ces quatre annéesécoulées, l'avenir du siteluxembourgeois d'IEE – quipossède son siège et son sitede production au Grand-Duché et des bureaux enCorée et aux Etats-Unis –serait-il menacé? "Le mondechange tellement. Quatre ans,c'est déjà un bail... L'impor-tant, c'est d'assurer la perfor-mance de la société avec lesbonnes personnes. Je ne voispas pourquoi un actionnairevoudrait les bouger. Nousdevons créer, c'est important,continuer le processus d'in-novation qui est à la base denotre société. S'il fallaitchanger d'actionnaire, ce neserait pas un problème, jesuis confiant dans l'avenird'IEE à Luxembourg", résumeM. Jacobs van Merlen.

La société, en pleine crois-sance, vise un statu quo deson personnel, mais entendfaire évoluer le site de pro-duction d'Echternach et pen-sera à sous-traiter lorsque saproduction aura pris d'autresproportions.

Depuis sa création en1989, sous le nom de Inter-links Electronics Europe, lasociété a bien évolué et estpassée d'une cinquantained'employés en 1994, à 800aujourd'hui, dont 750 auGrand-Duché. En 1992, IEEétait entré dans le marché del'automobile et dans la pro-duction en 1994, avec BMWet Mercedes comme clients.Elle a entamé sa phase d'ex-pansion, en 1997, engagnant de nouveaux clientseuropéens. IEE a réalisé unchiffre d'affaire de 70 mil-lions d'euros en 2003 et unbénéfice net de 2,2 millionsd'euros.

Elle prévoit un chiffred'affaires de 100 millionscette année et de 150 mil-lions en 2005. Le secret?"Nous allons continuer ànous développer. Il faut sanscesse faire évoluer nos tech-nologies. Les concurrents,une vingtaine, sont entre 5 et10 fois plus grands que nous.L'innovation et la rapiditésont la clé du succès",conclut Hubert Jacobs vanMerlen. ■ Florence Reinson.

surer que celui-ci ne nuiraitpas à la croissance de IEE. Cetype de repreneur était diffi-cile à trouver car le monde dela sécurité automobile estpetit", avoue M. Jacobs vanMerlen.

Il restait néanmoins encoreun critère important à satisfai-re: "Nous étions très sensiblesà notre indépendance, vis-à-vis de nos actionnaires maisaussi vis-à-vis de nos fournis-seurs, ce qui est très difficile àréaliser avec un partenaireindustriel. Il était importantque l'on puisse discuter et tra-vailler en étroite collaborationavec les constructeurs", sou-ligne encore le CEO d'IEE.

Indépendance préservée

L'entreprise a alors em-prunté deux chemins: celuidu partenaire industriel etcelui du private equity, pourfinalement ne retenir quequatre actionnaires poten-tiels. "Il y avait un panel desociétés intéressées à re-

prendre IEE. Il fallait qu'ellesse différencient et le groupeApax a réussi. A offre finan-cière similaire, un actionnai-re financier créé moins deproblèmes".

Le choix d'Apax s'estimposé d'autant plus natu-rellement que le groupe miseessentiellement sur dessociétés en croissance, àvaleur technologique. "Onrentrait bien dans le type desociétés qu'il finance. Enoutre, il possède un porte-feuille d'investissement desociétés qui peut nous servir.Nous avons beaucoup d'acti-vité en R&D, ce qui cadrebien avec les ambitionsd'Apax. On retombe dans unecomplémentarité des vues quia conduit à cet accord. Ladifférence avec un industriel,c'est qu'Apax n'a pasd'autres sociétés du genredans un autre pays. C'étaitune condition essentiellepour les anciens action-naires", développe M. Jacobsvan Merlen.

Le groupe Apax avait lavolonté de s'associer à deuxpartenaires locaux de privateequity, étant conscient qu'ily avait là une carte luxem-bourgeoise à jouer permet-tant de trouver un consensusavec tout le monde. Luxem-part et BGL Investment Part-ners étaient, bien entendu,intéressés par l'opération,mais n'avaient pas les reinsassez solides pour la réalisertout seuls.

"Le private equity, c'estune étape. Nous allons faireun bout de chemin ensemble.Ce concept est clair pour toutle monde. Il s'agit d'unetransaction intermédiaire quine durera pas 15 ans. Apaxréalisera son profit en créantde la valeur. C'est nouveaudans la culture industrielle.Cela ne s'était jamais faitdans le passé. De manièregénérale, cela ne pose pas desoucis dans la culture d'IEE.Nous avons sauvegardé leconsensus luxembourgeois",affirme le patron, qui se ditheureux et convaincu d'avoirpris la bonne direction poursa société.

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“Intégrer lemanagementconstituela meilleure manière d'ancrerla société dans la région”.

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les trois experts qui ont eu àstatuer sur le plan d'affairesde Moneecard (un de KPMGpour l'aspect "finances", undu groupe Ciments luxem-bourgeois, pour le volet "mar-keting" et un de Siemens pourla partie "technologique").

"Il faut bien avoir en têteque 123Go prime un businessplan, et rien d'autre", tient àse défendre Rachel Gaessler,en réponse à ceux qui poin-tent le système du doigt. "Lestrois jury ont apporté leursappréciations, sans se concer-ter entre eux, et ont estiméque ce plan d'affaires tenait laroute. Ce qui s'est passé en-suite est évidemment regret-table, mais dépasse la missionpremière de 123Go".

Une fois le business planapprouvé, le système ne pré-voit en effet pas, hélas, desuivi rapproché du devenir duprojet ou de la société. D'oùl'idée, émise dès janvier 2003,d'un fonds d'amorçage, desti-né à accompagner les entre-preneurs dans la phase cri-tique du lancement de lasociété. Mais 18 mois plustard, ce fonds n'a toujours pasvu le jour.

"Il est prêt, budgétisé et lesinvestisseurs sont connus.Mais nous attendons qu'unedécision soit vraiment priseen haut lieu pour le lancer",explique Alexandre Codran."Elle illustrera une volontéimportante affichée par unerégion ou un Etat. Ce fondsreprésente un investissementà haut risque qui ne garantit

pas de retour sur investisse-ment important. A notreniveau, nous avons été aussiloin que nous le pouvions.Nous attendons que le relaissoit pris".

A charge pour le nouveaugouvernement, qui a fait de lapromotion de l'esprit d'entre-prise un des axes majeurs desa politique économique (lireaussi l'interview du ministrede l'Economie, Jeannot Krec-ké, en page 10) de pousserdans la bonne direction...

Les lauréatsluxembourgeoispour 2004

WELTEC À LA POINTE DELA R&D – Weltec a terminé 4e

– et 1er projet luxembourgeois– de l'édition 2004 du con-cours 123Go, ce qui lui a rap-porté 5.000 euros. Le projet decette société, créé il y a un anpar trois Français (JacquesFombonne et Claude Mou-chet, ingénieurs, et PatrickMouchet, directeur adminis-tratif et financier), se résumeen l'étude, la fabrication et ledéveloppement de torches derechargement de métal parprocédé plasma, ainsi que desmachines complètes de re-chargement, un domaine enplein essor ou la R&D estimportante.

"Les torches plasma s'ap-pliquent à différents domainesde soudage", précise PatrickMouchet. Grâce à ce procédé,

LANCÉ EN AVRIL 2000, Àl'initiative de la FEDIL et avecle soutien actif du consultantMc Kinsey qui, initialement,avait planché sur un projetsemblable pour la Wallonie,123Go a, depuis, reçu pasmoins de 1.016 projets, dont450 ont été retenus pour leurcaractère innovant et leurpotentiel économique. 115 deces projets ont été récompen-sés par des prix allant de 500à 10.000 euros chacun.

En 2003, au terme de lamission première de l'admi-nistrateur-délégué AlexandreCodran, employé d'Arbed,détaché pour une durée detrois ans dans ce projet et quien a assuré la pérennité, unenouvelle orientation straté-gique a été donnée: un accorda été signé avec les Chambresde Commerce de la GrandeRégion, amenées à superviserla recherche et la maturationdes projets innovants, la coor-dination de l'ensemble étantassurée par une cellule spé-ciale rattachée à la Chambrede Commerce du Luxem-bourg.

"Nous souhaitons, parexemple, intensifier davantageles contacts avec les différentsCentres de recherches publicsde la région", précise RachelGaessler, Chef de Projet123Go à la Chambre de Com-merce, qui souhaiterait égale-ment que la portée interrégio-nale de cette plate-forme seretrouve dans les soutiensfinanciers. "Il faudrait quechaque région, selon des

objectifs établis, ramène uncertain nombre de sponsors.Car à notre grand mécontente-ment, les sponsors sontactuellement surtout Luxem-bourgeois".

En quatre ans, le réseau aparticipé à l'accompagnementet au développement de 118entreprises dans la granderégion. 31 concernent leLuxembourg, avec le soutiende l'agence Luxinnovation,point de contact des projets"innovants" et du ministère del'Economie. Au total, près de500 emplois ont été crééspour un chiffre d'affairescumulé de 32 millions d'eu-ros. Quelques-unes de cessociétés ont grandi, d'autressont en stand-by et une a étéplacée en liquidation...

Et puis il y a le cas particu-lier de Moneecard, vainqueur– luxembourgeois, de surcroît– du premier prix en 2003,avec un projet de carte depaiement "alternatif", indé-pendante de tout compte enbanque (voir paperJam09.2003, page 24). Egalementinscrite au concours Euro-ward 2003, qui s'est tenu fin2003, la société qui existetoujours statutairement, nedonne plus aucun signe de vieet n'a démarré aucune activi-té concrète.

La raison est simple: lalicence d'exploitation rache-tée par les concepteurs deMoneecard à Mastercard, auxEtats-Unis, n'est pas "compa-tible" en Europe. Un élémentque n’avaient pas en mains

entreprises

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Le concours de business plan a trouvé son rythme de croisière.Mais la maturation de projets innovants a besoin d'autres outilscomplémentaires...

123Go... et après?

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Tout commence par une idée qui, avec beaucoup depassion, de créativité et un peu de chance, se transformeen votre propre marque de vêtements. Nous voyons lepotentiel des petites entreprises. Il nous inspire la créationde logiciels qui les aident à se développer. De leurspremiers pas jusqu’au-delà de leurs espérances.www.microsoft.com/belux/potential

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il est possible de reconstituerdes pièces usées plutôt que deles changer. Le plasma a pourparticularité d'être un procédéà haute énergie, ce qui rend laqualité du dépôt meilleure."Le plasma est le seul procédéactuel qui permet de maîtriserl'alliage entre l'apport et lesupport, au 1/10 de mm près.Presque tous les métaux peu-vent être traités ainsi",indique le directeur adminis-tratif et financier de la socié-té. Claude Mouchet, qui pos-sède 30 ans d'expérience dansle plasma, est détenteur d'unevingtaine de brevets. Il a misau point 8 modèles de torchesdifférents, adaptés à un typed'activité, dont 4 sont prêts àêtre commercialisés d'ici à lafin de l'année.

"Le brevet que possèdeClaude depuis 1995 est in-égalé. La forme de la torche –qui fonctionne depuis 7 anschez 5 clients – lui permetd'être plus performante etrésistante que les torchesconcurrentes", affirme PatrickMouchet.

Pour sa production, Weltecsous-traite auprès de plu-sieurs sociétés dont Lux Mecaà Foetz, afin de ne pas con-centrer toute sa technologiedans les mains d'un seul four-nisseur. Le montage final estréalisé par Weltec qui ambi-tionne, d'ici un an, de disposerd'un atelier de 500 m2.

MYSTARTER: DU E-LEAR-NING SUR MESURE – Crééeen mars 2003 et agréée pourla formation, professionnelledepuis décembre dernier, lasociété MyStarterdotNET s'estvue attribuer le 8e prix (2.000euros) pour son nouveau pro-gramme informatique dans ledomaine du e-learning, MyS-tarter.

Ce logiciel est avant toutdestiné au personnel externeà une entreprise, tels que lessous-traitants, les intérimairesou les candidats à l'em-bauche, qui, par ce biais, peu-vent se former au(x) métier(s)et au fonctionnement de l'en-treprise. Par ailleurs, MyStar-ter constitue un outil interneà l'entreprise pour initier etévaluer le personnel ou enco-

Le produit devrait êtrecommercialisé avant la fin del'année, à un prix de lance-ment qui se situera entre 40 et50 euros. La production seraassurée par un partenaire enTurquie.

La récompense obtenue auconcours 123Go – outre les1.000 euros – a été pour YvesSinner "une confirmation.

Cela m'a permis d'écrire unbusiness plan qui tient laroute et d'être 'coaché' pardes professionnels. En outre,participer et remporter unprix apporte une crédibilitéenvers les banques et autresinstitutions", estime-t-il. www.re-light.net ■Florence Reinson et Jean-Michel Gaudron

re les candidats à l'embauche. MyStarter constitue la ver-

sion e-learning d'un autrelogiciel innovant, EasyFacto-ry, de gestion des compé-tences d'une entreprise. Lemétier de MyStarterdotNETconsiste à élaborer les modesopératoires d'une entreprisegrâce à la saisie en temps réeldes méthodes et des procé-dures de travail spécifiques àune entreprise. "Nous forma-lisons les saisies sur supportsmultimédias ou e-learningavec un contrôle automatisédes compétences ou sur dessupports traditionnels. Nousmettons à la disposition del'entreprise des solutionslogicielles pour transmettreet gérer les procédures deproduction, sécurité, qualitéet maintenance", expliqueAngelo Caruso, le fondateurde la société.

Ce polytechnicien et péda-gogue est à l'origine de laméthodologie de saisie et detraitement des données,ModOp, conçue à l'Universitéde Liège en 1989. M. Caruso adéjà eu l'occasion d'éprouvercette méthodologie depuisune dizaine d'année en Bel-gique, où il a créé une socié-té qui a déjà formalisé etédité plus de 3.000 ModOp.www.mystarter.net

NOVIGO: QUAND L'INNO-VATION REJOINT LE SOCIAL– La société Novigo a terminé9e, avec son projet de lampede poche brevetée rechar-geable à l'énergie solaire,baptisé Re-Light. "Le produita été développé avec une idéesociale derrière l'idée inno-vante, que cette lampe puisseêtre utilisée dans les campsde réfugiés et dans les paysen voie de développement",explique Yves Sinner, fonda-teur et directeur de la société,créé le 22 juillet dernier.

Cette ambition sociale nepourra pas être développéedans un premier temps carelle ne permettrait pas à unestart up de vivre. "Le produitque l'on va lancer est moinsaxé sur le projet social maisest devenu un produit haut degamme. Cela ne veut pas direque nous ayons oublié l'as-

pect social. Il nous faut uncertain niveau de productionavant de revenir au social",assure M. Sinner.

Pendant un an, Novigo atesté son produit avec Méde-cins sans Frontières et l'UNH-CR dans des pays commel'Angola ou le Burkina Fasopour éprouver sa résistanceaux conditions extrêmes.

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Rachel Gaessler: "Nous souhaitons, par exemple,intensifier davantage les contacts avec les différentsCentres de recherches publics de la région".

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PAPERJAM – September 2004

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grande liberté d'action pourdévelopper ses propres solu-tions pour le marché luxem-bourgeois. Nous disposons decentres de compétences quidéveloppent des solutions pourle Luxembourg mais égalementpour les autres pays où Telin-dus est présent".

La sidérurgie a constitué,dans les premières années, leplus grand client de telindus.Sous la pression incessante dela concurrence et des coûts,elle a dû innover en matièred'achat informatique. "Ceci anécessité une flexibilité impor-tante dès notre création, pour-suit M. Hoffmann. La notionde productivité est arrivée plustôt chez Telindus à Luxem-bourg que dans les autrespays. Nous avons profité del'adaptation continuelle dumarché luxembourgeois".

Telindus Luxembourg sepositionne sur l'exploitationde trois centres de compé-tences pour le groupe: conseilen matière de sécurité infor-matique et des télécommuni-cations; systèmes et applica-tions, dont surtout la gestionopérationnelle à distance(activités pour lesquelles leLuxembourg a connu desdemandes importantes); etgestion du contenu, à partirdu département eSolutions."La taille du marché nous aforcé à nous diversifier trèstôt. C'est un avantage", estimeM. Meyers.

Pour Telindus, le Luxem-bourg constitue un peu lemarché test dans cesdomaines, avec des con-

traintes élevées imposées parles banques et les institutionseuropéennes. C'est une chan-ce, estime M. Meyers car "enraison du secret bancaire,nous devons être très perfor-mants dans la sécurité infor-matique et nous pouvonsainsi exporter notre savoir-faire. Pendant 10 ans, notreportefeuille se partageaitentre le secteur financier, à50%, industriel et les PME,25%, et le gouvernement.C'était atypique dans le grou-pe d'avoir 50% de son chiffred'affaires provenant desbanques. Depuis 2002-2003,on est devenu plus 'normal',ces trois secteurs représentantchacun environ 1/3 de notrechiffre d'affaires. Cela ne veutpas dire que l'on peut traiterle marché luxembourgeoiscomme les autres marchés",affirme M. Hoffmann.

Cette volonté de posséderune identité luxembourgeoisepropre se retrouve dans le dis-cours de M. Smeelen. "Nousavons une vraie organisationet implantation locales et leLuxembourg est très recon-naissant de cela. Pour bienréussir, il faut une qualité deservice optimale au niveaulocal. Selon moi, le serviceclient passe avant la technolo-gie. Nous sommes convaincusque la proximité, c'est la clédu succès", résume-t-il. Toutcomme l'évolution de Telin-dus Luxembourg, celle deCanon a été assez rapide,"mais comparable auxmeilleurs pays d'Europe", seréjouit M. Semeelen.

DEUX SOCIÉTÉS LIÉES AUmarché des nouvelles techno-logies fêtent cette année leur25 ans de présence sur le solluxembourgeois: Telindus etCanon. Si ces deux entreprisesne sont pas concurrentes –Telindus se positionne en tantqu'intégrateur de solutions eninformatique et télécommuni-cations, et Canon en tant quefournisseur de solutions glo-bales en bureautique – elles nepeuvent que constater, deconcert, que le marché luxem-bourgeois est comparable ànul autre et que l'ancragelocal est très important pourséduire cette clientèle à fortpouvoir d'achat.

Les deux sociétés sont doncarrivées à la même période auGrand-Duché, mais les raisonsn'étaient pas forcément lesmêmes. "A l'époque, l'entre-prise avait pour mission pre-mière d'unifier les opérationsde marketing et de vente desproduits bureautiques. Canona choisi à l'époque de s'im-planter au Luxembourg pouropérer avec des réseaux devendeurs, parce qu'elle netrouvait pas de revendeurs àson goût", résume PierreSemeelen, directeur général deCanon Luxembourg, dansl'entreprise depuis 17 ans.

Dans le cas de TelindusLuxembourg, il s'agissait de lapremière filiale du groupebelge établie à l'étranger. "Al'époque, c'est la diversifica-tion de l'Arbed – aujourd'huiArcelor – actionnaire à 35%de Telindus Luxembourg, dansle domaine des nouvelles tech-

nologies, qui a poussé feu JohnCordier, fondateur en 1969 deTelindus Belgique, à ouvrircette filiale", explique ArmandMeyers, directeur général deTelindus Luxembourg, dans lasociété depuis 1980.

Telindus, tout commeCanon, peut être la fierté dugroupe, réalisant un chiffred'affaires qui a de quoi fairepâlir les autres filiales. Cesdeux sociétés ont comprisqu'il ne suffisait pas d'avoirun bureaux de représentationdans le pays – le marchéluxembourgeois étant souventassimilé à la Belgique – maisqu'un véritable ancrage et uneéquipe proche des clientsétaient indispensables.

Ancrage local

"Le partenariat local a per-mis un développement plusimportant que dans d'autrespays. Telindus Luxembourg aréalisé presque 60 millionsd'euros de chiffre d'affaires en2003, pour 518 millions pourle groupe, soit autant que ceque Telindus a réalisé auxPays-Bas ou en France. Notrechiffre d'affaires a triplé entre1990 et 2001. Nous sommesrelativement importants parrapport à la taille du pays, dûà un enracinement local",explique Gérard Hoffmann,président du conseil d'admi-nistration et administrateur-delégué de Telindus Luxem-bourg. Et M. Meyers d'ajouter:"Telindus Luxembourg est trèsautonome et bénéficie d'une

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Présents depuis 25 ans dans le pays, Telindus et Canon ontsans cesse dû se diversifier et anticiper les besoins du marché.

Un quart de siècled'IT au Luxembourg

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A ses yeux, le Luxembourgse distingue des autres payspar les moyens financiers desLuxembourgeois, en généralplus élevés. "Ils s'offrent unmodèle plus élaboré, plus évo-lué que dans les autres pays.Les quantités ne sont pas com-parables aux sociétés étran-gères, ce qui nous pose desproblèmes de comparaison.Cependant, l'analyse du mar-keting, faite en Belgique, esti-me que, théoriquement, nousdevrions représenter 5% departs de la Belgique dans leschiffres consolidés alors quenous affichons 15%. Nousavons une meilleure pénétra-tion que la Belgique. Nos prin-cipaux confrères vous dirontsans doute la même chose",indique-t-il.

En 1987, Canon Luxem-bourg a réalisé un chiffre d'af-faires de 1,239 million d'eurospour atteindre en 2003, 10,5millions. Depuis 1987, la pro-gression moyenne est de 10%par an.

Les deux sociétés se trou-vent sur un marché en perpé-tuelle évolution, où il fautsans cesse se remettre enquestion. Ce sont égalementces secteurs qui font évoluerl'économie en fournissant denouvelles solutions, facilitantle travail au sein des entre-prises. Canon et Telindus sedoivent d'être toujours enavance sur le marché.Implantées dans le paysdepuis 1979, elles ont connuune réelle croissance à partirde 1987.

Grandes étapes

"A l'époque de l'implanta-tion de Telindus au Luxem-bourg – avec seulement troispersonnes nous nous trouvionssur le secteur des télécommu-nications pures et dures, sou-ligne M. Meyers. La technolo-gie était au cœur des débats,alors qu’aujourd’hui, ce sontles processus, l’organisation,la qualité, le retour sur inves-tissement qui priment souvent", poursuit-il. Depuis 1985,Telindus propose des solutionsglobales en télécommunica-tions et en informatique, une

direction qui ne sera prise queplus tard par le groupe. A cetteépoque, la société comptealors 70 employés. Ils sont 320aujourd'hui.

"Les TIC sont devenus unréel outil d'amélioration de laproductivité dans les écono-mies nationales. Nous avonsdû élargir nos compétencespour ne plus parler que deprix, mais aussi de retour surinvestissement", souligne M.Hoffmann. "Aujourd'hui, ilfaut aussi aider le client àmieux exercer son métier",ajoute M. Meyers.

"Nous sommes dans un sec-teur à la pointe de l'évolutiontechnologique. C'est fascinantmais aussi très stressant car ilfaut être en mesure de s'adap-ter en permanence aux nou-veaux besoins de la clientèle.Le life long learning est uneréalité pour nous depuis ledébut. La vie est devenue plusrapide, tout a changé", résumeencore le directeur général."C'est le secteur qui a le plusévolué ces 25 dernièresannées", complète M. Hoff-mann.

De son côté, Canon copieursétait resté une petite structurependant des années. Au com-mencement, la marque étaitdavantage connue dans ledomaine de la photo que sur lemarché du copieur et de labureautique. En 1994, lasociété avait rejoint le gironde Canon Benelux, pour rede-venir vraiment indépendanteen janvier 2000, sous le nomde Canon Luxembourg."C'était lié à l'essor. Nousnous sommes rendus compteque nous pouvions voler denos propres ailes", expliqueM. Smeelens.

Il y quelques années, ladivision CCI, Canon ConsumerImagine, c'est-à-dire les pro-duits grand public, a été repri-se par Canon Europe. CanonLuxembourg n'a conservé quela division CBS, Canon Busi-ness Solution, à savoir lematériel professionnel et lessolutions bureautiques. L'enti-té luxembourgeoise a optépour le conseil en solutionsglobales pour ses clients.

L'essor réel de Canon sur lemarché de la bureautique a

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Pierre Semeelen (Canon): "La révolution prendra fin quand le client pourra dire:'La bureautique, ce n'est pas notre problème'".

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sensiblement depuis quelquesannées alors que la fractionrevente de matériel devient enconséquence relativement moinsimportante. Il y a 5 ans, le ser-vice représentait 25% duchiffre d'affaires, nous sommesaujourd'hui à 40% et ambi-tionnons de dépasser les 50%en 2005".

Le statut de PSF que devraitobtenir, l'an prochain, Telin-dus pour CF6, société deconsultants en informatiquequ'elle a racheté en 2000,pourra être une porte d'entréepour pratiquer davantaged'outsourcing dans le secteurfinancier.

Dans sa vision à longterme, Gérard Hoffmann per-çoit trois grandes tendances:un impact croissant des TICsur la productivité dans lesservices; la convergence versle tout-digital des métiers TICsur une toile de fond de

réseaux à bande passantequasi-illimitée et, enfin, l'om-niprésence des contraintes desécurité. "Nous espérons quecette 3e vague d'exportation del'économie luxembourgeoise,celle des communications etde l'e-business, après celles dela sidérurgie et de la placefinancière, génèrera desopportunités pour Telindus",conclut-il.

Le futur, pour Pierre Semee-len, c'est également la mainte-nance, celle de la bureautique,bien sûr, qu'il voit comme"une révolution". "La bureau-tique, cela embête tout lemonde mais c'est un malnécessaire. Les machinesseront contrôlées de chez nousdirectement. C'est là où je voisle plus grand avenir. Grâce àl'e-maintenance, nous pour-rons tout surveiller et antici-per. Nous sommes en traind'installer les programmes et

estimons que d'ici 2-3 ans, lesplus grands patrons l'aurontdéjà installé. Ce sont là desréponses à ce que les clientsdemandent", avance-t-il.

"Nous voulons de plus enplus proposer au client dessolutions clés en main. Pourcela, il faut des liens assezforts avec le client, c'est ce quinous donne de l'essor. Larévolution prendra fin quandle client pourra dire: 'labureautique, ce n'est pasnotre problème'. Nous offri-rons la maintenance bureau-tique comme il existe la main-tenance informatique ou leservice de nettoyage", conclutM. Semeelen.

Les acteurs du secteur del'informatique et de la bureau-tique ont encore du pain sur laplanche pour faire évoluer lemarché, mais l'avenir quis'offre à eux semble encoreradieux. ■ Florence Reinson

démarré en 1987, se souvientPierre Semeelen qui est arrivéchez Canon Luxembourg à lamême époque. De 4-5 per-sonnes à ses débuts, l'équipecompte aujourd'hui 43employés. Pour arriver à sepositionner aujourd'hui parmiles leaders, Canon consacrechaque année 10% de sonchiffre d'affaire en rechercheet développement.

M. Semeelen a pu constaterdepuis son arrivée chez Canonqu'il est important d'être lepremier et de fournir des solu-tions clés sur porte plutôt quenouveaux produits. Il est loinle temps de la copie lente etsale…

Aussi bien du côté de labureautique que de l'informa-tique et des télécommunica-tions, on voit l'avenir du sec-teur passer par l'e-business etl'outsourcing.

"La taille du marché est déjàimportante, quelles sont lesperspectives de croissancepour le futur?", s'interroge leprésident de Telindus, qui rap-pelle qu'en 1985, l'entreprises'est déjà diversifiée en entrantdans le métier de l'informa-tique de sorte que, aujourd'hui,elle couvre une grande diversi-té d'aspects de l'infrastructureet de l'informatique. "D'unepart, nous étendons la géogra-phie, nous l'avons fait enGrande Région, d'autre part,nous exportons notre compé-tence dans le réseau du groupe.Cela ne se fait pas du jour aulendemain".

Nouvelles tendances

Cependant, M. Hoffmannprédit une nouvelle tendance,celle de l'outsourcing. "Actuel-lement, l'outsourcing estencore moins développé quedans les autres pays mais celaviendra. Nous pensons que leconseil et la gestion vontgagner en importance. C'estvers quoi va évoluer le mar-ché. Nous devenons une socié-té de services, nous nousorientons davantage vers dessolutions complètes. Le chiffred'affaires en services autourde l'infrastructure augmente

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Gérard Hoffmann et Armand Meyers (Telindus): "La taille du marché nous a forcé à nous diversifier très tôt. C'est un avantage".

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LUXAIRDeux nouveaux Embraer pour le début 2005(19/07) Le constructeur aérien Embraer et Luxair ont signé un nou-vel accord pour la commande de deux ERJ 135 – qui seront livrés enjanvier et en février 2005 – et une option pour un troisième. La flot-te de Luxair, qui compte déjà huit ERJ 145 "Eurojet" (avec 50sièges), a l'intention d'exploiter ces nouveaux appareils de 37 siègespour des trajets plus longs, ainsi que pour la desserte de LondonCity Airport, où ils supplanteront les Fokker 50. www.luxair.lu

CONCEPT FACTORYLogo pour la présidence européenne(20/07) C'est finalement Concept Factory qui a remporté le concoursouvert à l'ensemble des agences de publicité et graphistes luxem-bourgeois pour la création du logo dela présidence luxembourgeoise del'Union Européenne, au premiersemestre 2005. Une quarantained'agences de publicité et de graphistesétaient sur les rangs.

TANGOVidéo-téléphonie internationale (27/07) Dans la continuité du lancement des services UMTS, fin juin,l'opérateur mobile Tango propose désormais des services de vidéo-téléphonie avec les clients UMTS de 12 opérateurs mobiles, présentsdans 8 pays européens différents (Suède, Autriche, Danemark, Italie,Royaume-Uni, Allemagne, Portugal et Slovénie). Pour les travailleursfrontaliers, il faudra encore patienter un peu... Selon les prévisions del'Association GSM, 70 opérateurs au total dans le monde devraientlancer l'UMTS d'ici la fin de l'année. www.tango.lu

HYUNDAIPartenariat avec le COSL(23/07) Korean Motor Company, l'importateur belge et luxembour-geois du constructeur automobile Huyndai (qui sera, notamment, lepartenaire principal de la Coupe du Monde de football de 2006 enAllemagne), a signé un contrat avec le Comité olympique sportifluxembourgeois, afin de supporter les athlètes du Grand-Duché, jus-qu'en 2008 (avec une option jusqu'en 2012). Au Luxembourg, Hyun-dai a fortement augmenté sa part de marché ces dernières années:au 30 juin 2004, elle s'affichait en 9e position des marques les plusvendues dans le pays (Près de 1.500 voitures vendues, soit une partde marché de 5,2%), et la première marque asiatique, loin devantToyota, Nissan ou Mazda. www.hyundai-motors.be

LUXGSMMMS gratuits jusque fin septembre(17/08) L'été va durer quelques jours de plus pour les abonnés deLuxGSM. Le réseau mobile historique propose, en effet, la gratuitédes MMS (Multimedia Messaging Service) jusqu'au 30 septembre2004. Une offre qui vaut pour tout MMS envoyé depuis le réseauLuxGSM, quel que soit sa destination et l'heure d'envoi/de réception.Ce service MMS est disponible pour les clients LuxGSM aussi bienprépayés que postpayés. www.ept.lu; ww.mobilux.lu; www.cmd.lu

SEBAMEDForcing au Luxembourg(18/08) Marque de produits cosmétiques d'origine allemande, Seba-med intensifie progressivement sa présence au Luxembourg. Présentdans les supermarchés et dans plus de la moitié des pharmacies dupays – via le distributeurs Hanff Frères, établi à Grevenmacher – lamarque annonce un taux de croissance annuel de 10% et 40% demieux sur les quatre dernières années et a lancé pour l'été de nou-veaux produits visant notamment à élargir une clientèle essentielle-ment germanophone. www.sebamed.de

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DEPUIS CET ÉTÉ, SITGROUP est devenu, officielle-ment, le 4e partenaire luxem-bourgeois "iSeries", spécialisédans les serveurs AS/400d'IBM. Un petit privilègeaccordé, jusqu'à présent auxseuls Econocom et EASI, cer-tifiées en tant que filiales deleurs maisons mères en Bel-gique, et surtout Real Solu-tions, qui détient la quasi-totalité du marché del'AS/400 au Luxembourg.

Cette gamme de serveursreprésente, pour des entre-prises de petite et moyennetaille, l'équivalent des grossystèmes de type "mainfra-me" dont jouissent les plusgrosses organisations. Le pro-fil du marché à Luxembourg,en particulier dans le secteurbancaire, explique que le tauxde pénétration des serveursAS/400 est très élevé.

"Compte-tenu de l'enrichis-sement et de la complexifica-tion de la gamme de nos pro-

duits, notre stratégie est denous appuyer sur des Busi-ness Partners locaux afind'être plus proches du mar-ché, en particulier celui desPME, explique Marcel Origer,Directeur d'IBM Luxembourg.Cela demande de la part de cepartenaire des compétences etune certaine valeur ajoutée".

Ces critères, SIT-Group lesa donc remplis et a obtenu sacertification au terme d'unprocessus qui aura durépresque un an. Constituée en1998, la société – qui est déjàpartenaire commercial d'IBMpour la vente de PC – compteaujourd'hui une trentained'employés et entend bienredonner un petit "coup deboost" à un marché qui s'était,à leurs yeux, quelque peu figéces dernières années. "Nousn'avons aucun complexe vis-à-vis d'un acteur comme RealSolutions et nous n'avons pasla vocation d'aller nous battreavec eux sur le pricing,

explique Jérôme Grandidier,Manager de SIT Group. Ce quinous intéresse, c'est de créerde nouveaux marchés. Lemonde de l'AS/400 a beau-coup évolué ces dernièresannées et il existe de nouvellespossibilités qui ne sont pasencore exploitées".

L'annonce, au début del'été, du lancement de la tech-nologie Power5 entre, évi-demment, dans ce contexte denouveaux chemins à explorer.La nouvelle gamme de ser-veurs peut, désormais, inté-grer et exécuter simultané-ment plusieurs systèmes d'ex-ploitation, notamment i5/OS(la prochaine générationd'AS/400), Windows, Linuxou encore AIX 5L. "L'année2005 sera l'année AS/400",prédit M. Grandidier. On, s'at-tend à un renouvellement desparcs informatiques, avec lareprise des investissements ITdans le secteur financier. ■

J.-M. G.

SIT-GROUP / IBM

Un marché à redynamiser

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Marcel Origer (IBM) et Jérôme Grandidier (SIT-Group): "L'année 2005 sera l'année AS/400"

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tences pour les Pays-Bas et laBelgique et, depuis quelquessemaines, donc, pour leLuxembourg. Sur l'ensembledu Benelux, McKinsey comp-te quelque 260 consultants, ycompris les 45 associés répar-tis sur les trois pays. Al'échelle mondiale, ce sontprès de 7.000 professionnelsqui travaillent pour la firme,dont un millier de "partners".

Luxembourg, unpays à part entière

Petit marché par essence,dernier pays de l'ex-Europedes 15 à ne pas compter deprésence "physique" de lafirme, le Luxembourg n'enconstitue pas moins unegrande source d'intérêt, auxyeux de Herman De Bode,Managing Partner Benelux,basé, pour sa part, à Anvers."Nous considérons que leLuxembourg est un pays àpart entière, et non pas unesimple composante de la zoneBenelux. Le type de conseilsqui sont les nôtres impliquede partager une totaleconfiance avec les dirigeantsdes sociétés. Cela est très dif-ficile si l'on ne s'intègre pas

dans le tissu social et si l’onn’y développe pas certainesaffinités avec l'environne-ment, au sens large".

Vouloir se rapprocher desinstances dirigeantes alorsmême que le Luxembourgsemble souffrir, un peu pluschaque jour, d'une certainefuite des pouvoirs de décisionde ses entreprises et institu-tions vers leurs maisonsmères étrangères, pourraitsembler paradoxal. Et ce,davantage encore au vu de laglobalisation des activités deconseil.

Mais M. De Bode n'envisa-ge pas la situation sous cetangle peu reluisant. "Que cesoit dans le secteur de la sidé-rurgie, des satellites ou desmédia, il y a encore descentres de décision au Luxem-bourg. A bien y regarder, enBelgique, les entreprises quiabritent leurs propres centresde décision ne sont pas nom-breuses non plus".

Si l'activité de McKinseyau Luxembourg est, aux deuxtiers, concentrée sur le sec-teur industriel et, à un degrémoindre, financier, elletouche aussi le service public,où la complexité des missionsest semblable à ce qui peut

C'EST DANS LE TOUTnouvel Espace Monterrey, oùrésonnent encore bruits deperceuses et coups de mar-teau, que le cabinet McKinseya implanté son bureau luxem-bourgeois, concrétisant, dansla pierre, une présence déjàeffective, dans les faits, depuisune vingtaine d'années.

A la tête de ce bureauluxembourgeois, un... Luxem-bourgeois: Marc Niederkorn,tombé dans la marmiteMcKinsey depuis un bonmoment déjà. "J'ai travailléau bureau de Bruxelles pen-dant neuf années, mais dèsma première mission, j'ai tou-jours été amené à passer dutemps au Luxembourg, où jeréside d'ailleurs, explique-t-il.A la longue, il s'est naturelle-ment dégagé une idée de for-maliser les choses au Luxem-bourg. Ma situation prouvequ'il est possible de menerune carrière internationaletout en restant établi auGrand-Duché".

McKinsey, c'est une desfirmes internationales de réfé-rence en matière de "Topmanagement consulting". Pasd'audit, pas d'activité de chas-seur de tête: uniquement letraitement de problématiques

de direction générale, discu-tées en étroite et permanentecollaboration avec le comitéde direction. Cela touche desaspects aussi variés que laperformance opérationnelle,l'organisation interne, la ges-tion de la croissance, un pro-cessus de fusion ou d'acquisi-tion ou encore la réflexion surl'implémentation d'une archi-tecture IT particulière.

Fondé en 1926 aux Etats-Unis, le groupe a réellementcommencé à déployer sonétendard sur l'Europe dans lecourant des années 60. C'est,ainsi, en 1965 qu'il a pris pieddans la région Benelux, avecun premier bureau implanté àAmsterdam. Ce n'est qu'unequinzaine d'années plus tardqu'une antenne fut ouverte àBruxelles. Au début desannées 90, ces deux bureauxadoptèrent un mode de fonc-tionnement complètementautonome, le marché luxem-bourgeois étant alors couvertpar la Belgique.

Mais, pour des raisons demasse critique dans un envi-ronnement de plus en plusglobal, il a été décidé, en2003, de revenir à une idéeplus "régionale", avec unemise en commun des compé-

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Actif, indirectement, depuis 20 ans au Luxembourg,le groupe mondial de conseil en management ouvre un bureau au Luxembourg, afin de s'imprégner davantage dans la vie locale.

Présence formaliséepour McKinsey

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être observé dans d'autrespays, mais à une échelle quipermet une interventionpeut-être plus réactive.

Ces dernières années, cesont, en moyenne, une quin-zaine de consultants de lafirme qui, régulièrement, ontété actifs au Luxembourg,mais ce sont plus de 300consultants qui y sont passés,venant aussi bien des payslimitrophes que de Grande-Bretagne ou de Suisse.

"Il y a toujours eu beau-coup de motivation de la partde nos consultants à venirtravailler ici", constate JeanRaucent, en charge du staf-fing et du people developmentchez McKinsey Belgique et,maintenant, au Luxembourg.L'intérêt est, aussi, de pou-voir travailler avec des entre-prises de taille humaine, pourlesquelles une équipe de deuxou trois consultants peut cou-vrir la totalité de la problé-matique".

Le choix des équipesdédiées à des projets se faittoujours selon deux critèrescomplémentaires: les besoinsdu client, évidemment, maisaussi les besoins du consul-tant, ses propres aspirationset son profil de développe-ment tant personnel que pro-fessionnel. "Cette dualité estl'essence même de notre modede fonctionnement", insisteM. Raucent.

Selon la formule bienconnue du "think global, actlocal", McKinsey entendpérenniser, au Luxembourg,son mode de fonctionnementdéjà développé dans sesautres entités: mettre à dispo-sition d'un client la plate-forme de consultants auniveau mondial, mais avecune approche très imprégnéedu parfum local.

"Au bout de cette vingtained’années d'activités auLuxembourg, nous sommesconnus de la grande majoritédes gens avec qui nous allonstravailler, constate M. Nie-derkorn. Nous sommes là,auprès d'eux, et nos relationspeuvent très bien, dans untemps, se limiter à une simplediscussion, au terme delaquelle on se quitte bons

faire vivre. Le tout sous l'œilbienveillant de "review com-mittees", qui procèdent à desévaluations annuelles au-delàdes océans: les Américainsviennent en Europe pour yjauger le travail de leursconfrères, et inversement, desorte que ne se cristallise pas,au fil du temps, un fossé entreles différentes façons de pro-céder en fonction des conti-nents.

C'est comme ça que cer-taines "traditions" perdurentplus facilement, quels quesoient les pays. McKinseyconsacre, ainsi, quelque 5%de ses revenus au soutiend'initiatives locales en matiè-re de culture ou d'entrepre-neuriat. Cela s'est traduit,concrètement, à Luxembourg,par un soutien prépondérantdans la mise en place, depuis2000, du concours de busi-ness plans 123Go (voir aussipage 26). ■Jean-Michel Gaudron

amis, sans que cela n'ailleplus loin. Nous réfutonsl'image du consultant qui dis-paraît une fois que son rap-port est achevé".

"Self governing"first

Pour l'heure, la priorité deMcKinsey au Luxembourg estde renforcer son équipe autourde son "Principal", Marc Nie-derkorn. Trois types de "popu-lation-cible" ont été identifiés:les tout jeunes diplômés, Busi-ness analysts/ consultantsjunior, quel que soit leur cur-sus, mais affichant déjà unecertaine brillance intellectuel-le; ceux qui, au terme des pre-mières années de leurs car-rières professionnelles, setrouvent dans une phase de"décollage" avérée et, enfin,plus classiquement, les titu-laires de MBA ou de PhD.

"Idéalement, nous souhaite-

rions disposer d'une équiped'une vingtaine de per-sonnes", explique M. Nieder-korn, qui ne fixe aucuneéchéance dans le temps poury parvenir. "La seule con-trainte que nous ayons, c'estcelle de trouver le bon profil.Cela nous demande évidem-ment des efforts relativementimportants, surtout dans lamanière de bien faire com-prendre aux candidats ce quenous pouvons offrir dans untel marché par rapport à desprofils de carrière qui peu-vent sembler plus clas-siques".

Loin du formalisme quipeut prévaloir dans certainesautres firmes d'enverguremondiale, McKinsey a tou-jours misé sur le concept de"self governing": toutes lesvaleurs véhiculées par lesassociés et les consultants nesont pas nécessairement gra-vées dans le marbre, libertéétant donnée à chacun de les

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Jean Raucent, Herman De Bode et Marc Niederkorn: "S'intégrer dans le tissu social et y développer certaines affinités avec l'environnement, au sens large".

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PERSONNAGE SANS DOUTEaussi talentueux que détestéet jalousé par ses confrères,Will Kreutz effectue enquelque sorte un nouveaucome back sur la scène de lapublicité luxembourgeoise,après avoir été poussé àabandonner, au printemps2000, Made By Sam, la socié-té qu'il avait créée 20 ansplus tôt.

Après avoir consacré troisannées à travailler sur cenouveau projet qui ambition-ne de faire bouger le mondede la publicité au Luxem-bourg, il a lancé, début sep-tembre, l'agence addedvalue.L'équipe comptera, dans unpremier temps, 7 personnes,avec 4 créateurs et 3 com-merciaux. L'agence Kreutz &Friends, que Will Kreutz acréé après ses déboires avecMBS – causés par son parte-naire Charles Ewert (voirpaperJam 12/2002, page 012)– va se dissoudre petit à petit,avant de disparaître d'ici à lafin de l'année.

La nouvelle structure,dotée d'un capital social de150.000 euros, est détenue àégalité par six actionnairesprivés. L'agence, officielle-ment constituée le 30 juilletdernier, entend jouer la cartede la transparence. Un desobjectifs d'addedvalue – l'ap-pellation est censée refléterl'idée directrice de l'agence –est de se focaliser sur lavaleur ajoutée. Will Kreutz sebase sur une loi française, laloi Sapin, qu'il aimerait voirapparaître dans la législationluxembourgeoise.

Cette loi, qui date de 1993,a tout bonnement interdit larémunération des agences

Reste à voir si celui quia reçu une cinquantained'awards internationaux rem-portera ce nouveau challengeen voulant imposer le chan-gement dans une professiond'ordinaire peu habituée auxprofondes remises en ques-tion... ■ Florence Reinson

par les supports. Elle instau-re un principe de transparen-ce des prix des espacespublicitaires et stipule que lafacture d'achat – mention-nant tout rabais accordé parle vendeur – doit êtreenvoyée à l'annonceur. Parailleurs, l'achat d'espace parun intermédiaire ne peut sefaire qu'à travers un contratentre l'annonceur et sonagence.

C'est cette loi Sapin queaddedvalue entend s'impo-ser. "Le marché ne sera pluscomme avant", assure WillKreutz qui ne cherche riend'autre qu'à s'adapter auxnouvelles situations. Ildénonce une pratique cou-rante dans le pays et que lui-même a appliqué: au Luxem-bourg, l'agence de publicitéperçoit une commission de15% que lui verse le médiapour le simple fait de luiavoir amené un client.

Changer d'image

Addedvalue ambitionne dese démarquer de ses concur-rents en rétrocédant à sonclient cette commission, ainsique tous les autres rabais ouavantages obtenus auprès desmédias ou des autres sous-traitants (imprimeurs, photo-graphes, illustrateurs, …). "Leclient est constamment aucourant des avantages quel'on obtient. Ce sera intéres-sant de voir comment le mar-ché réagira. Ne payer que laprestation de l'agence: cela vachanger la donne", prédit M.Kreutz. L'agence se rémunère,sur base de contrat, selon desmodalités et tarifs pré-définis.

"Ceci constitue un réel

avantage économique pour leclient/annonceur, qui pourraconsidérer son prestatairedavantage comme un parte-naire, capable de gérer sonbudget dans le seul intérêt del'annonceur. En moyenne,l'économie réalisée ainsi, peutfacilement atteindre jusqu'à25% du budget annuel", esti-me M. Kreutz.

Il concède que l'avantageaccordé au client constitueun manque de revenu qu'ils'agit de combler. Cependant,addedvalue annonce destarifs qui ne seront pas plusélevés que ceux de la concur-rence. En revanche, M.Kreutz constate que "nosconfrères pratiquent des prixbradés, qu'ils comptent récu-pérer sur les fournisseurs etles médias".

"Je salis aussi mon proprenid", se rend-il bien compte,mais il souhaite avant tout"que la profession soit mieuxreconnue. Je trouve que notremétier n'est pas respecté à sajuste valeur".

Finalement, par rapport àKreutz & Friends, qui ne perce-vait pas non plus de fraisd'agence, seul le nom aurachangé. Mais Will Kreutz sou-haite avant tout que l'on parled'addedvalue, en mettant decôté son propre personnage."Le fait d'être une légendevivante me gêne beaucoup. J'aiencore des idées et j'ai envie deles réaliser, quitte à me mettreà dos tous mes confrères car leconcept est très novateur etmes concurrents vont avoir dumal à se positionner. Je croisqu'il faut que la démarche desagences change car on a unpeu tendance à être considérécomme des charlatans".

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Will Kreutz et sa nouvelle agence, addedvalue, entendent s'adapterau marché ou plutôt le secouer en jouant la transparence sur les prixet en rétrocédant aux clients les commissions versées par les médias.

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Will Kreutz: "Ce sera intéressant de voircomment le marché réagira. Ne payer que la prestation de l'agence:cela va changer la donne".

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MICRO-PAIEMENTS PAR SMS3.000 euros de transactions en 6 mois(01/09) Entre février et août 2004 1.328 copies d'actes ou certifi-cats ont été commandés et livrés via le système de micro-paie-ment développé par la Ville de Luxembourg avec les P&T, Tango-Tele2 et P&T Consulting (voir paperJam mai 2004 page 109). Ils'agit pour l'essentiel de copies d'actes de naissance (776 exem-plaires) et de certificats de résidence (274). Dans 1.132 cas, l'actea donné lieu à un paiement, pour un montant total de 3.308 euros."Le nombre de personnes qui paient par SMS oscille entre 30 et 40% tous les mois. Les 60 à 70 % restants paient par virement bancai-re", explique Jim Wanderscheid, Chefde projet à la Ville de Luxembourg. Enjuillet, le réseau VOXmobile est venus'ajouter aux deux autres réseauxmobiles compatibles.www.vdl.lu/technique/ecity/pro-jets/micropaiement.php

BGL INVESTMENT PARTNERS +40% de revenus semestriels (16/07) Au cours du 1er semestre 2004, la valeur estimée par actionde BGL Investment Partners s'est affichée en hausse de 3,8%, pourun cours boursier en progression de 19,4%, soit un rendement totalde 22% (y compris le dividende payé en mai dernier). La liquidité dutitre s'améliore également, puisque le volume de 300.000 titreséchangés en six mois correspond à celui de l'ensemble de l'année2003. L'amélioration des conditions de marché a permis à BIP d'enre-gistrer près de 40% de hausse de ses revenus à 11,2 millions d'euros,dont 8,9 millions de revenus de participations. www.bip.lu

TOPEDILUX Top Management 2004 disponible(02/08) La 6e édition papier du Top Management Luxembourg estparue, revue et corrigée. Elle comprend pas moins de 2.086 biogra-phies de dirigeants et de membres de Comités exécutifs des sociétésluxembourgeoises, c'est-à-dire 167 de plus que l'édition précédente.www.topmanagement.lu

MILLICOM43% d'abonnés en plus en 12 mois(03/08) L'opérateur téléphonique mondial Millicom International Cel-lular (appartenant au Groupe Kinnevik, tout comme Tango) a enregis-tré, pour le premier semestre 2004, une hausse de 52% de sonchiffre d'affaires à 429,9 millions de dollars US et un EBITDA de214,5 millions (+51% par rapport au 1er semestre 2003). Le nombred'abonnés total de Millicom à travers le monde est de 6,37 millions,en progression de 43% sur les 12 derniers mois. www.millicom.net

BUSINESS GOLF SOLUTIONSA 20 cm près... (04/07) Pendant 3 jours, 1.300 personnes ont tenté leur chance au"Lexus Hole In One Challenge" de golf, afin de remporter une voitured'une valeur de 60.000 euros. Dans un décor somptueux – la Valléede la Pétrusse – peu habitué aux joutes golfiques, il "suffisait" deréaliser un "Trou en 1" vers un green situé à quelque 80 mètres…mais au sommet d'une tour de 22 mètres de haut. 3.900 balles frap-pées n'auront néanmoins pas suffi, le meilleur ne parvenant à s'ap-procher qu'à 20 cm de la cible... www.businessgolfsolutions.com

BRASSERIE SIMON10 bougies pour le Keggy (10/08) Cela fait maintenant 10 ans que la Brasserie Simon, qui fête,en 2004, son 180e anniversaire, propose, en exclusivité, le Keggy, unmini-fût portable de 12,5 litres (soit une cinquantaine de verres) quidispose de sa propre cartouche de CO2 permettant une utilisationparfaitement autonome. 51.500 Keggys ont été vendus sur la derniè-re décennie, soit une moyenne annuelle de plus de 5.000 exem-plaires. www.simonpils.com

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L'OFFRE POURRAIT CACHERquelque chose de suspect oubien des conditions particu-lières écrites en tout petitscaractères en bas d'une page...Il n'en est rien. A l'occasion dusalon Software & IT Solutions,les 6 et 7 octobre, à Luxexpo,l'éditeur Blue Sky Software,spécialisé dans la création delogiciels de comptabilité, ges-tion et salaires, va distribuergratuitement, à tous les visi-teurs, 5.000 copies de son logi-ciel comptable Compta-One.

Il ne s'agit ni d'une démo, nid'un "shareware", mais bel etbien d'un logiciel complet, quiest, plus précisément, une ver-sion allégée de Sky Gestion, leproduit phare – et payant – dela société. Hormis la gestion deplusieurs sociétés en simultanéet la gestion des budgets, celogiciel est "comptablement"complet (bilan annuel, déclara-tions de TVA, suivi des paie-ments fournisseurs, ...), para-métrable et largement docu-menté. Il est, de surcroît, com-patible PC et Mac.

"Ce produit est très ouvertaux gens qui ne sont pas comp-tables. Il répond à 100% auxbesoins d'une petite société oud'un travailleur indépendant,explique Benoît Florentin,associé gérant de Blue SkySoftware. Traditionnellement,ce type de clientèle n'est pas lanôtre, et n'entend pas le deve-nir, car notre produit est assezcher. Alors autant leur fournirgratuitement un logiciel quipeut leur servir! A l'unité, celanous revient moins cher que defaire fabriquer des stylos ou desporte-clés".

Evidemment, la "vraie" cibledemeure les clients "poten-tiels", qui pourront se faire unepremière idée d'un produitconçu pour évoluer avec letemps. "Compta-One bénéficie-ra de toutes les évolutions et dusupport de Sky Gestion. Et lesmises à jour seront évidemmentgratuites, à vie", précise M. Flo-rentin, qui ne cache pas que

derrière cet impressionnant"coup" commercial – décidé àpeine en deux semaines –apparaît la volonté d'acquérir,rapidement, une grande noto-riété au Luxembourg.

Blue Sky Software entend,d'ailleurs, y mettre les moyenset être en mesure d'assurerdans de bonnes conditions lesupport de ce nouveau produit.Un support Internet sera égale-ment disponible, sur lequel ilsera possible de rechercher touttype d'informations complé-mentaires sur l'utilisation dulogiciel, ou bien télécharger lesmises à jour disponibles.

Pour les sociétés qui décou-vriraient Compta-One et quiauraient des besoins plusimportants, une migrationaisée vers Sky Gestion (qui pro-pose des modules facturation,

achat, stock et salaires) est évi-demment possible. Les coûts delicences restent identiques, àl'exception du fait que lemodule de base de Sky Gestion– c'est-à-dire Compta-One – estgratuit. "Ce n'est pas évident deconvaincre les gens qu'une telleoffre est on ne peut plus sérieu-se et qu'il n'y a pas d'arnaquederrière, explique M. Florentin.Qui dit gratuit ne dit pas forcé-ment de mauvaise qualité".

En fonction du succès ren-contré après cette premièreopération de grande envergure,une seconde vague de distribu-tion pourrait concerner entre5.000 et 10.000 autres exem-plaires. Mais Benoît Florentinne tient pas à précipiter leschoses au risque de ne plus êtreen mesure d'absorber lesdemandes des clients. ■ J.-M. G.

BLUE SKY SOFTWARE

La comptabilité gratuite

Benoît Florentin: "Qui dit gratuit ne ditpas forcément de mauvaise qualité".

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compagnies d'assurance), cequi représente, en terme d'ef-fectifs, un tiers de l'ensembledu secteur financier. "2003avait laissé entrevoir desperspectives peu encoura-geantes, rappelle VéroniqueDegbomont, Senior Managerchez KPMG Luxembourg, quia supervisé cette étude. Pourcette année, heureusement, lesindicateurs sont repassés auvert. Le contexte est plusencourageant, mais laconfiance reste tout de mêmecontenue".

Ainsi, de 75% en 2003, laproportion des organisationsqui ont été amenées à prati-quer des politiques draco-niennes de "cost cutting" estredescendue à 60%. Unconstat qui, associé à celuid'une certaine stabilité auniveau de l'évolution deseffectifs, renforce ce sentimentde "mieux-être". La Commis-sion de surveillance du secteurfinancier (CSSF) n'a t-elle pas,d'ailleurs, récemment annoncéun retour à une évolutionpositive des effectifs pour lapremière fois depuis 18 mois?"En 2003, 75% des acteursinterrogés avaient annoncé le

gel de leurs effectifs. Pour2004, ils sont 75% à confir-mer la reprise des processusde recrutement", indique MmeDegbomont, qui relève égale-ment l'application de critèresde sélection de plus en plusélevés.

"Même dans les activités deback office pur, les profils derecrutement ont fortementchangé, du fait de l'automati-sation des processus, note, enécho, Alain Picquet. Aujour-d'hui, ce ne sont plus descompétences de type 'exécu-tant' qui sont requises, maisbien plus de 'technicien', dehaut niveau, avec une grandeexpérience. D'une manièregénérale, il y a eu une cassu-re très positive dans les recru-tements".

Si le marché semble donc seranimer quelque peu, il nelaisse pas transparaître designes d'un "turnover" exagé-ré, comme cela a pu être le casà la fin des années 90. A cetteépoque, le taux de rotation dupersonnel, rappelle KPMG,approchait les 30% dans lesecteur de l’administration desfonds d’investissement. Il estretombé, depuis, à 10% en

GRAND CLASSIQUE DE LArentrée, l'étude KPMG surl'évolution du secteur des res-sources humaines dans le sec-teur financier en est à sa 15eédition. Elle offre, cette année2004, un panorama un peumoins sombre que la précé-dente édition, qui était inter-venue au plus fort de la pério-de de ralentissement écono-mique vécue par le secteurtout entier. Visiblement, leplus dur est passé et le secteurfinancier semble avoir, dansl'ensemble, assez bien absorbéle choc.

"Quand nous discutons dela situation avec nos collèguesdes bureaux allemands, belges,français ou anglais, et quenous entendons ce qui a pu sepasser, parfois, dans ces pays,on peut effectivement estimerque le Luxembourg a plutôtbien résisté à cette période deralentissement", analyse AlainPicquet, Associé chez KPMGAdvisory Luxembourg. On apu observer, à l'étranger, denombreux plans sociaux àgrands coups de hache. Ici,hormis quelques banques quiont également réduit leurseffectifs fortement, la tendance

a plutôt été à la mise en placede mesures spécifiques. Assezpeu d’employés ont été licen-ciés, finalement".

Le non-remplacement desdéparts naturels (démissions,retraites), le non –renouvelle-ment de CDD ou la promotiondu temps de travail partiel ontété, assez largement, mis enpratique, avec le souci d'évi-ter, autant que faire se peut,l'extrémité du licenciementsec. "Le Luxembourg a tou-jours joui d'une situationassez privilégiée, qui fait qu'ila tenu le choc mieux qued'autres, complète John Li,Managing Partner and Chair-man de KPMG Luxembourg.Pour autant, on ne devraitplus retrouver les niveaux desannées 90. Les règles du jeuont changé et la vigilance estdevenue prépondérante".

Turnover contenu

Le rapport 2004 publié parla firme se base sur la compi-lation de quelque 10.000 don-nées individuelles, fourniespar quarante organismesfinanciers (18 banques, 12fonds d'investissement et 10

luxembourg

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Selon KPMG, la situation des ressources humaines dans le secteurfinancier va en s'améliorant, mais la prudence demeure...

La vigilancereste de mise

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moyenne sur l’ensemble dusecteur financier et s'est main-tenu entre 2003 et 2004. "Maisavec la reprise qui se profile, ilsera intéressant de suivre detrès près cet indicateur et devoir comment il évolue", pré-vient Mme Degbomont.

La propre expérience deKPMG Luxembourg, qui arecruté, entre 2003 et 2004,une centaine de nouveauxcollaborateurs, est égalementde nature à laisser entrevoirles prémices d'une repriseattendue. "Un des messages àfaire passer est que si la placefinancière veut recruter denouvelles compétences, il fautqu'elle soit en mesure de lesattirer, prévient John Li. Ilfaut donc mettre en place uncadre de vie adéquat. Mainte-nant que la directive sur lafiscalité de l'épargne estadoptée, toutes les zonesd'ombre ont été levées et lesgens savent exactement où ilsvont. Eh bien il faut y aller!"

L'optimisme est de rigueur,mais il n'en reste pas moinsmesuré. Selon les donnéestraitées par KPMG, les ratiosétablis entre les coûts sala-riaux et les coûts opération-nels globaux sont restésstables entre 2003 et 2004.Mais un tiers, tout de même,des organisations interrogées,annonce avoir accordé plus debonus à leurs employés, par-fois à des niveaux supérieursde ce qui avait été observéauparavant. Avec, néanmoins,des critères d'allocation plusrestrictifs, directement liésaux résultats de la sociétédans son ensemble, à ceux dela "business unit" ou auxobjectifs individuels initiaux.

Une plus grandeprofessionna-lisation

Il demeure aujourd'hui,néanmoins, une grandeinconnue, qui sera peut-êtrelevée pour 2005: la façondont va évoluer le bras de ferentre les patrons et lesemployés dans le cadre durenouvellement de la conven-tion collective du secteur ban-

caire, dans l'attente de ladécision qui sortira du cha-peau de l'Office national deconciliation.

Si les grandes tendances enmatière de politiques sala-riales ou de recrutement sefont jour au fil de l'étude, lemode de fonctionnement dela fonction RH en lui-mêmeest passé au crible, et permetde noter, là aussi, quelquesévolutions intéressantes.

Ainsi, non seulement ilapparaît que la fonction est,au fil du temps, mieux struc-turée – bien que toujours trèsfortement dépendante dedécisions prises au niveau desmaisons mères établies horsdu pays – mais une progres-sion continue est notée quantà un certain allègement destâches administratives, auprofit de fonctions plus enrapport avec la gestion ducapital humain.

"En 2003, 60% des tâchesau niveau des DRH étaientadministratives, elles ne sontplus que 54% en 2004", noteVéronique Degbomont, quiidentifie l'automatisation destâches liées au recrutement –et en particulier l'utilisationdu médium Internet – commel'une des principales causesde cette évolution: "Internetreprésente, pour 56% desorganisations interrogées, lepremier support en matière derecrutement".

La forte concentration dusecteur bancaire – il ne resteplus que 167 banques, aujour-d'hui, contre 220 en 1999– aeu, comme effet secondaire, defournir aux services des res-sources humaines, plus dematière à s'exprimer, comptetenu d'une croissance deseffectifs moyens par établisse-ment. "Cela implique une plusgrande professionnalisation dumétier", constate Alain Picquet.

La fonction RH est, claire-ment reconnue davantageau sein du managementdes entreprises. "Quatre res-ponsables des ressourceshumaines sur dix sont égale-ment membres du Comité dedirection et cette proportiondevrait augmenter au fil desans", prévoit Véronique Deg-bomont. ■ Jean-Michel Gaudron

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Alain Picquet et John Li:"Si la place financière veut recruter de nouvelles compétences, il faut qu'elle soit en mesure de les attirer".

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AÉROPORT DU FINDELActivités en hausse au 1er trimestre 2004(09/07) En 2003, le trafic passager à l'aéroport de Luxembourg aencore fléchi. 1.453.140 personnes ont été recensées au Findel (-3,8% par rapport à 2002), soit le plus faible total enregistré depuis1997. Depuis 2000 (année record avec 1.669.484 passagers), la ten-dance est à la baisse, mais au cours des trois premiers mois de l'an-née 2004, le trafic passager a augmenté de 4,7% par rapport aupremier trimestre 2003. Pour ce qui estdu fret, l'activité, elle, n'a cessé decroître: 656.638 tonnes de marchan-dises ont été traitées en 2003, soit9,6% de mieux qu'en 2002. Pour lepremier trimestre 2004, la hausse estde 24,7%... www.aeroport.public.lu

SERVICE PUBLICUne production de documents coûteuse(28/07) Selon une étude réalisée par la société Danka, spécialiste dela gestion documentaire, le manque de contrôle dans la productionde documents imprimés coûterait chaque année, 9,9 millions d'eurosaux principales administrations du secteur public luxembourgeois.Pour l'ensemble du Benelux, ce montant est de 380 millions d'euroset atteint 4,7 milliards d'euros à l'échelle européenne. Un même tra-vail réalisé en 2003 dans le secteur privé européen chiffrait cetteperte à près de 9 milliards d'euros. www.danka.com

TRANSPOSITION DE DIRECTIVES EUROPÉENNESLe Luxembourg se traîne(01/07) Selon les dernières données fournies par la Commissioneuropéenne, le Luxembourg figure en queue de peloton des Etatsmembres dans l'avancement de la transposition des directives euro-péennes en droit national. Avec un pourcentage de 97,57%, le paysfigurait, au 30 avril dernier, au 13e rang, à égalité avec la France, nedevançant que la Grèce (97,37%). La moyenne de ce qui était enco-re l'UE 15 était de 98,43%. Le 30 juin 2003, le Luxembourg affichaitun taux de communication de 96,67%, supérieur à la moyenneeuropéenne (96,58%) et figurait au 6e rang européen...

FEDILL'efficacité énergétique améliorée en 2003(22/07) Entre 2002 et 2003, l'intensité énergétique – mesurant laconsommation d'énergie par unité produite – a légèrement reculé auLuxembourg, passant de 0,85 à 0,84, selon les chiffres publiés par laFedil. Cela concerne la cinquantaine d'industries manufacturièressignataires, en avril 2002, de l'accord volontaire Energie, et quireprésentent 80% de la consommation énergétique finale de l'indus-trie manufacturière du pays. Entre 1990 et 2000, un premier accordavait permis une amélioration de l'efficacité énergétique de 15% enmoyenne. L'objectif est de parvenir à un total de 20% pour la pério-de 1990-2010. www.fedil.lu

EMPLOI SALARIÉToujours plus de frontaliers(21/07) Selon le Statec, l'emploi salarié intérieur a augmenté enmoyenne de 2% au 1er trimestre 2004, par rapport à la même pério-de de l'année précédente, passant de 271.489 à 276.815 personnes.77% de ces nouveaux emplois nets ont été occupés par des tra-vailleurs frontaliers. D'ailleurs, le taux de croissance trimestrielmoyen des résidants s'est affaibli à 0,7% (contre 1% au 1er trimestre2003) alors que l'emploi frontalier continue à progresser au mêmerythme que l'année précédente (+3,9%). Ce sont les frontaliers alle-mands qui enregistrent la plus forte croissance (+9,2% contre+5,9% un an plus tôt), l'emploi frontalier belge et français conti-nuant, pour sa part, à diminuer. www.statec.lu

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L'INTERNET A DÉJÀ RÉVO-lutionné le monde de la com-munication, il s'apprête à bou-leverser aussi celui des télé-communications. Si la "voiceover IP" est une réalité depuisla fin des années 90, les seulsservices de téléphonie sur Inter-net existants, jusqu'à présentau Luxembourg, s'appliquaientaux réseaux internes des entre-prises.

Datacenter Luxembourgoffre désormais, en collabora-tion avec la société MarcSchammel Networks (MSN), unservice de voix sur Internetpour des appels aussi bieninternes qu'externes, avec inté-gration sur le réseau télépho-nique classique. Le lancementcommercial aura lieu sur lestand de Telindus, lors du salonSoftware & IT Solutions.

"C'est un service très intéres-sant au Luxembourg, car lamajeure partie des télécommu-nications se font vers l'étranger.En effectuant un appel via l'In-ternet, où que l'on appelle, cesont des communicationslocales qui sont facturées",explique Marco Houwen, co-fondateur et directeur commer-cial de Datacenter Luxem-bourg. La communication s'ef-fectue par Internet jusqu'aupays où se trouve l'interlocu-teur. Elle est alors relayée parun des opérateurs télépho-niques de ce pays. "Ces com-munications valent ainsi entre40 et 70% moins chères quecelles facturées par les provi-ders classiques", poursuit-il.

L'infrastructure nécessaire àce type de télécommunicationn'est pas très conséquente.Deux possibilités s'offrent àl'utilisateur: soit investir dansun téléphone IP (120 euros), àbrancher sur un routeur et surla connexion ADSL; soitacquérir un boîtier (199 euros)qu'il suffit de brancher sur sontéléphone fixe, sur la ligne télé-phonique et sur l'ADSL.

La technologie voice over IPmise en service par Datacenter

et MSN permet de téléphoner àpartir d'un poste IP vers unposte fixe et vice-versa; vers unposte IP – dans ce cas, les com-munications sont gratuites –,ou encore vers un GSM.

Cette technologie offre éga-lement une notion de sécurité,en permettant de crypter lesappels. "Tout est possible, iln'existe qu'un pays, c'est l'In-ternet", souligne M. Houwen.On peut emporter et brancherson téléphone IP n'importe oùdans le monde, sur une ligneADSL, et profiter d'une tarifica-tion locale, en étant joignablesur le numéro téléphoniqueattribué à son compte.

"Nous pouvons, aujourd'huidéjà, offrir des numérosanglais, français, allemands, etbelges. Pour le moment, ce sontles providers des différents pays

qui nous cèdent certains deleurs numéros. L’évolution futu-re va nous amener à mettre enplace nos propres gatewaysdans les pays stratégiquementintéressants", explique MarcSchammel, CEO de MSN.

L’arrivée commerciale de lavoix sur Internet ne signifie paspour autant la mort de la lignetraditionnelle. "Nous parlonsd'Internet, c'est-à-dire que nousne pouvons pas garantir la qua-lité de service, mais il s'agitd'une solution pratique et bonmarché qui fonctionne à 99%",insiste M. Houwen.

Datacenter et Marc Scham-mel Networks comptent déjàplusieurs clients. "Dans 5 ans,on estime que 80% des entre-prises aura passé sur IP", pré-dit M. Schammel. De quoi voirl’avenir sereinement. ■ F.R.

DATACENTER ET MS NETWORKS

Voice over IP: premièreoffre commerciale

Marc Schammel et Marco Houwen:“Les communications valent entre 40% et 70% moins chères”.

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modifier. Ils profitent d'unesituation de précarité, tout enrestant dans le cadre légal".

Et M. Goetzinger de préci-ser que la MarkCom, en colla-boration avec la fédérationDesign Luxembourg, prépareun outil reprenant les "bestpractices" pour travailler surles adaptations et avoir undroit de regard sur celles-ci.Ce vade-mecum, qui devraitêtre prêt dans deux mois, seraun outil de travail distribuéauprès des clients et desacteurs du marché. "C'est unemanière de les sensibiliser.Ensuite, nous allons entamerles discussions avec les auto-rités et organiser un genre demini road show aussi bienpour les acteurs publics queles instances privées".

Un conceptmal compris

Romain Jeblick, conseiller àla clc, spécialiste de la proprié-té intellectuelle, convient qu'ily a un manque à Luxembourg."La propriété intellectuelle estmal comprise. Chaque créationest la propriété de son auteurmais il faut prouver que l'onest l'auteur".

En effet, si, les créateursn'apprécient pas de voir leurœuvre dénaturée sans leuraccord, ils ont à leur disposi-

tion un moyen infaillible dese protéger de toute contrefa-çon: le Bureau Benelux desMarques, établi à La Haye. "Lelogo n'a rien à voir avec ledroit d'auteur. Le logo est unemarque et tout le monde peutl'utiliser s'il n'est pas enregis-tré", insiste Albert P. Daming,président de la Fédération desEditeurs de Livres, un autrespécialiste de la propriétéintellectuelle.

Les droits d'auteurs consti-tuent un volet de la propriétéintellectuelle, tout comme lamarque. "C'est surtout dans lemarketing et dans la publicitéque les marques ont pris uneplace prépondérante. L'enre-gistrement de la marqueconstitue une première étapeindispensable pour sa préser-vation et pour empêcher lacontrefaçon", peut-on lire surle site du ministère de l'Eco-nomie.

Le ministère du Tourisme etl'ONT ont effectivement enre-gistré ce logo comme marquecommunautaire auprès del'Office de l'Harmonisationdans le marché intérieur. Dansle cas des agences de publici-té, quand elles enregistrentleurs logos, c'est souvent pourle compte de leur client.

Outre certaines utilisationshasardeuses de logos, Jo Koxconstate d'autres pratiques

LE LUXEMBOURG A DUmal à se donner une image.En 2002, le pays se dotaitd'une nouvelle identitévisuelle, en optant pour lelogo de l'agence binsfeld –"Grand-Duché de Luxem-bourg" – avec "Lu" écrit enblanc, inséré dans un carrérouge. Ce logo, pensait-on,allait remplacer celui réalisépar Interpub' sept ans plus tôt,représentant une couronne. Iln'en est rien puisque aussibien le ministère du Tourismeque l'Office nationale du Tou-risme continuent à apposerl'ancien logo, qu'ils utilisentmême parfois à côté du nou-veau. Ce qui fait dire à JoKox, coordinateur du groupe-ment "d'stater muséeën", pré-occupé par l'image de marquedu Luxembourg, que la pré-sentation du pays manque decohérence. "Si ces logos ontvocation à représenter le pays,il faudrait se limiter à unseul", s'insurge-t-il.

Autre anomalie constatéepar Jo Kox: "Le ministère duTourisme et l’Office nationaldu Tourisme ne publient leurlogo qu’à moitié. Le retrait dela signature "Grand-Duché deLuxembourg" du logo initial(celui d'Interpub', NDLR)constitue une dénaturationillégitime d'un logo protégépar le droit d'auteur.

Du côté d'Interpub', on pré-cise que c'est un problème quise produit ponctuellement."Parmi les nombreux logos quenous avons créés, il est arrivé,de manière exceptionnelle,qu'un client apporte des chan-gements partiels ou en fassedes applications inadéquates",indique Leo Reuter, directeurde création à l'époque. "Unclient peut acheter les droitsd'exploitation d'un logo, maisn'a pas le droit de le modifiersans l'autorisation de l'auteur,comme c'est parfois le cas.Nous nous sommes toujoursefforcés de faire passer cemessage auprès de nosclients", précise-t-il.

Leo Reuter est d'avis quec'est aussi la fonction desfédérations de jouer un rôlede relais de l'information surce point. Du côté de la Mark-Com, la fédération des profes-sionnels de la communicationet du marketing, on indiqueque la situation au Luxem-bourg est déplorable. PolGoetzinger, membre de laMarkCom et directeur généralde Concept Factory, estimequ'"à l'étranger, on est plusrespectueux des droits d'au-teurs. Au Luxembourg, lasituation est floue. Aujour-d'hui, les clients demandentde plus en plus l'usufruit surles créations pour pouvoir les

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Des voix dénoncent des pratiques allant à l'encontre d'une présentation cohérente du pays et des utilisations hasardeuses de logo et photos, au mépris des droits d'auteurs...

Manques de communication...

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allant à l'encontre d'une pré-sentation du pays et d'unecommunication touristiquecohérentes et efficaces. Ildénonce, entre autres, unmanque de respect des droitsd'auteurs des photographesdans les publications duministère du Tourisme et del'ONT.

Dans une lettre cosignéepar sept directeurs de musées– datée du 25 mai 2004 – des-tinée aux dirigeants de l'ONT,les "collages mal inspirés" dephotos provenant des diffé-rentes régions du pays,étaient remis en cause. "D'unpoint de vue déontologique,ces maquettes témoignent,dans beaucoup de cas, d'uneignorance des règles légalesles plus élémentaires enmatière de droit d'auteur. Cesmontages portent atteinte audroit des auteurs des œuvresreprésentées et au droit desphotographes", écrivent-ils,avant de rappeler l'article 2 dela loi du 18 avril 2001 (modi-fiée par la loi du 18 avril2004) sur les droits d'auteurs,les droits voisins et les basesde données qui stipule quel'auteur jouit du droit derevendiquer la paternité deson œuvre et de s'opposer àtoute déformation, mutilationou autre modification decelle-ci ou à toute autreatteinte à son œuvre, préjudi-ciable à son honneur ou à saréputation.

Dans sa réponse, le direc-teur de l'ONT, Robert Philip-part, précise que les contratsconclus avec les différentsphotographes se font sur based'un formulaire élaboré parle juriste de l'Office et queles brochures présentent àchaque fois un crédit photo-graphique.

Les photographies sont,elles, effectivement protégéespar le droit d'auteur. Ce droitnaît du simple fait de la créa-tion et n'est pas soumis à unecondition de formalité oud'enregistrement. "Ces droitssont gérés par leurs auteurs.On ne peut jamais reproduireune photo sans l'autorisationde l'auteur. Ce dernier, pourvendre ses droits, doit s'assu-rer de posséder lui-même tous

les droits. Une fois les droitsde la photo achetés, les clientspeuvent faire ce qu'ils veulentde la photo mais le contrat devente peut aussi stipulerqu'elles ne peuvent être modi-fiées. Le photographe est lepropriétaire de la photo maisen cas de litige, il doit prouverqu'il est l'auteur", expliqueM. Daming.

Un messagequi passe mal

Bien plus qu'un problèmede droits d'auteur ou de pro-priété intellectuelle, c'est d'unproblème de communicationdont semble souffrir le secteurtouristique luxembourgeois.M. Kox relève que, au-delàdes conflits juridiques, laquestion qui se pose est cellede la clarté du message que

l’on tente de faire passer aupublic. "Les brochures de pré-sentation du Luxembourgn'ont guère évolué depuis 10ans. On parle d'un certaintourisme culturel à promou-voir à l'étranger mais le pro-blème, c'est la diffusion dumessage vers l'extérieur. Il n'ya aucune hiérarchie et beau-coup d'amalgames", se plaintM. Kox qui s'est confectionnéun dossier garni sur le sujet.

"Les acteurs touristiquesont un grand problème: ilsveulent représenter au mêmetitre la ville de Luxembourgqu'un petit village du nord dupays. Au lieu de publier uneimage forte du Grand-Duchéavec une seule photo, ils pré-fèrent montrer plusieurs pho-tos qui n'entretiennent aucunrapport. Cela n'améliore pasl'image de marque du pays àl'étranger. On en souffre.

Nous avons très peu de clientè-le culturelle au Luxembourg carle message diffusé est incohé-rent", argumente Jo Kox.

"Toutes les institutions sonten déficit de communication.Soyons honnêtes, les institu-tions culturelles, c'est tout ceque l'on peut encore vendre àl'étranger comme atout supplé-mentaire, et encore ... La vieilleville de Luxembourg fait partiedu patrimoine mondial del'Unesco et il n'y a ni brochurequi l'indique, ni pancarte surl'autoroute. Nous avons desatouts qui dorment. La scèneculturelle s'est professionnali-sée ces 10 dernières années etla majeure partie du public nele ressent même pas. Le Luxem-bourg ne sait pas se vendre",conclut-il. ■ Florence Reinson

www.eco.public.lu/activites/direction_ propriete/index.html

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Jo Kox ("d'stater muséeën"): "Toutes les institutions sont en déficit de communication".

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Nous avons eu la chanced'avoir une ministre de laCulture, Erna Hennicot-Schoepges, qui a aussi étéministre des Travaux Publics.Cela a notamment permis à laFondation de l'Architecturede se développer et de mieuxreconnaître le rôle culturel del'architecture. Dans ce domai-ne-là, nous sommes claire-ment à la traîne par rapportaux pays étrangers".

Vous expliquez que la partici-pation luxembourgeoise à laBiennale de Venise doit aussiêtre à l'origine d´une prise deconscience des nouvelles com-posantes du développementactuel de l'architecture. Com-ment caractérisez-vous cettenouvelle donne?

F. V.: "En effet, il est tempsque les architectes prennenteux-mêmes leurs responsabili-tés et se rendent compte dufait que l'architecture n'est passeulement un métier formalis-te, mais qu'il comprend aussiune dimension socio-culturelleet politique qui touche notrevie au quotidien.

Aussi, notre groupe de tra-vail a développé l'idée quecette réflexion ne doit pas seterminer avec la seule présen-ce à Venise, mais que cela doitcontinuer par la suite. Nousentendons clairement dévelop-per ce thème au-delà de laBiennale".

N. S.: "Les nouvelles direc-

tives qui existent sur l'urbani-sation et le développementrural du pays, de même que lesnouvelles lois et réglementa-tions nationales sur l'aména-gement du territoire, vont dansle sens de partager davantageles espaces et ne pas découperle territoire. Mais cela se passeessentiellement au niveau detextes de lois auxquels nousdevons nous plier.

Il nous semble important devéhiculer le message et rendrela problématique compréhen-sible aux utilisateurs et auxinvestisseurs, car il n'y a pasque les textes de lois qui peu-vent régir la façon d'aménagerle territoire. Il faut égalementétendre le débat au niveau desarchitectes: ils ont tendance àse limiter à ne faire que desobjets, plutôt que de s'inscriredans un environnement et sedemander "Où suis-je? Dansquel univers vais-je devoirmettre cet objet?""

Qu'attendez-vous, au final, decette participation?

F. V.: Même si nous avionstout arrêté la veille de nousrendre à Venise pour l'inau-guration, nous avons atteintnotre objectif premier.L'échange d'idées au niveaudu groupe de travail a été for-midable, le dialogue avec lapresse a été intensif: la discus-sion que l'on a pu déclencherau cours des six derniers moisa été énorme! Pour tout cela,

JUSQU'AU 7 NOVEMBREprochain se tient, à Venise, la9e Biennale internationaled'Architecture, la plus grandemanifestation architecturaledu monde, placée cette annéesous le thème "Métamor-phoses".

Absent de cet événementdepuis 1991, le Luxembourg yfait, cette année, son grandretour. Une exposition collec-tive, réunissant une pléiade deprojets luxembourgeois, yseront présentés, dont ceux deChristian Bauer, Paul Bretz,Jim Clemes, Tatiana Fabeck,Stefano Moreno, Polaris ouencore Arlette Schneiders),autour d'un film spécialementréalisé pour l'occasion parAndy Bausch. La délégationluxembourgeois a pris sesaises dans le Ca' del Duca, surle Canal Grande, vestige d´unpalais ambitieux construit jaispour un duc milanais.

Ce retour sur le devant de lascène internationale offre l'oc-casion d'envisager l'architectu-re sous un regard un peu diffé-rent: non pas seulement desconsidérations purement esthé-tiques ou techniques, maisaussi, plus largement, desaspects politiques et sociaux.

Rencontre avec deux archi-tectes luxembourgeois, repré-sentant deux générations dif-férentes: François Valentiny,le commissaire du pavillon duLuxembourg à Venise et NicoSteinmetz, un des membres du

groupe de travail de la déléga-tion luxembourgeoise.

La participation du Luxem-bourg à la Biennale de Venisen'est que la seconde de l'histoi-re, la première remontant à1991. Comment expliquez-vous une si longue absence?

François Valentiny: "Il fau-drait le demander au ministèrede la culture! Peut-être quependant toutes ces années onne s'est pas senti assez déve-loppés dans ce domaine-làpour envoyer des architectes àVenise. Au Luxembourg, onpréfère généralement importerdes architectes étrangers plutôtque d'exporter les nôtres.

Pourtant, la qualité archi-tecturale de certains bureaux,ici, est largement comparable àcelle de bureaux étrangers derenommée européenne. Cetteprésence à Venise nous offreune belle opportunité de don-ner à ces bureaux leur chancede se développer et de se pro-mouvoir à l'extérieur".

Nico Steinmetz: "Il est inté-ressant de voir qu'au Luxem-bourg, le volet financier etéconomique a toujours étéprépondérant en architecture.Le message culturel de l'archi-tecture au Luxembourg, quicherche à savoir comment lesgens vivent et partagent leurstemps, n'est jamais très déve-loppé. On en reste toujoursautour du "combien ça coûte".

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Dans la continuité de la Biennale de Venise, actuellement en cours,les architectes luxembourgeois comptent bien se faire entendre dansles débats socio-culturels ou politiques

Une nouvelledimension

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c'est déjà une réussite. Le reste,c'est du show".

N. S.: "A l'échelle du Luxem-bourg, tout ce qui s'est passéces derniers mois est très bien.Mais à l'échelle de Venise, laprésence du Luxembourg seraminime..."

F. V.: "Il y a tout de mêmeune chose de bien: à l'endroitoù est situé notre pavillon, tousles visiteurs de Venise le ver-ront depuis leur vaporetto...Par rapport à d'autres pays quiviennent pour gagner quelquechose, nous sommes certaine-ment moins provocateurs ounovateurs. Nous ne sommespas dans l'obligation de jouerce jeu-là. Des pays commel'Allemagne, la France, l'Italieou l'Autriche sont forcés dedécrocher une récompense, enraison de leur passé. Ils ont unpoids historique à porter. Nous,nous y allons frais et légers".

N. S.: "Ce qu'il faut voir,aussi, c'est que l'après-Veniseest déjà prêt… Les textes quenous avons édité à cette occa-sion ont provoqué certainesréactions, sur lesquelles nousvoulons élaborer la suite dudébat. Il y aura, nécessaire-ment, un dialogue constructifaprès Venise".

“Au Luxembourg, il y a 24 ans, c'était le désert architectural”

Comment s'est effectuée lasélection de ce qui sera présen-té à cette Biennale?

F. V.: "Cela a été à la foissimple et difficile, comme pourchaque prise de décision. Nousavons regardé non seulementle produit des dernières années,mais aussi plus loin, sur les 20ou 25 dernières années. Il y atoujours des architectes quisont en avance et ont uneapproche de leur métier quinous correspond. La sélections'est faite au travers de 3 géné-rations d'architectes: celle quime précède et celle qui vientaprès moi. Cela couvre unecatégorie d'âge entre 29 et 70ans. Cela nous permet de mon-trer qu'il y a des qualités trèsdurables, qui ne sont pas forcé-

motivation. Mais ce que je res-sens aussi, c'est que la deman-de est croissante. Les maîtresd'ouvrage, les institutionspubliques sont plus deman-deuses d'une certaine qualitéarchitecturale. Il y a 25 ans,peu de gens se posaient laquestion.

L'année culturelle 95, annéeoù est d'ailleurs née la Fonda-tion, a laissé des traces! LaFondation est toujours là, lesconférences sont toujoursorganisées et il y a un publicde plus en plus large, attentif àla qualité architecturale pourl'ensemble de la société".

F. V.: "On peut aussi avancerdes arguments très rationnels.Aujourd'hui, le prix d'uneconstruction à Luxembourg estle même qu'à Vienne. Or, il y a25 ans, il y avait un rapport deun à trois. Pour leur argent, lesgens veulent bien plus qu'une

simple prestation technique. Les Luxembourgeois voya-

gent beaucoup et voient laqualité des villes et de l'habitatdu monde entier… Leurdemande devient donc plusexigeante, plus critique, maiscela nous convient car nouspouvons répondre à cettedemande.

Il y a 25 ans, lorsqu'onsavait faire quelque chose deplus qu'une simple prestationtechnique, c'était suspect! Or,pour la même force de travail,il est possible de fournir bienmieux que cette seule presta-tion technique".

Quels types de réponses peu-vent apporter ces compétencesde l'architecte dans les pro-blèmes suscités par la croissan-ce démographique?

F. V.: "C'est une thématiquesur laquelle on pourrait – et on

ment focalisées sur une seulegénération: il y a une réellecontinuité.

Comment jugez-vous l'évolu-tion de l'architecture auLuxembourg sur ces 20-25dernières années, justement?

F. V. "Elle est très bonne. Jeme suis installé au Luxem-bourg il y a 24 ans et àl'époque, c'était la brousse, lajungle, le désert architectural!Il faut le dire. C'est sous l'im-pulsion de Rob Krier (aujour-d'hui âgé de 66 ans, NDLR)que de jeunes architectes sesont lancés, avec l'idée qu'ilfallait faire autre chose.

Le produit architectural desannées 70 à Luxembourg étaitplus que médiocre. Ce n'estaprès qu'il y a eu un dévelop-pement très rapide. En 25 ans,il s'est vraiment passé deschoses énormes, et plus encore

sur les seules 5 dernièresannées.

Il y a des architectes trèstalentueux ici, qui sont encoreplus performants lorsqu'ilséchangent des idées et des pen-sées. Seul, on n'avance pas.Aujourd'hui, la Fondation del'Architecture joue un rôle pri-mordial, mais il faut désormaisque l'Université prenne aussi saplace. Il est très urgent qu'uneréelle formation soit dispenséeà Luxembourg, pour ne pasvoir seulement l'aspect culturel,mais aussi le volet "construc-tion" tout simplement.

Il nous faut des instituts quinous appuient et nous aident àgarder la qualité architecturalequi prévaut actuellement".

N. S.: "Dans l'évolutionrécente, ce qui est très encou-rageant, c'est la qualité desarchitectes présents, qui s'in-vestissent et font preuve de

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François Valentiny, le commissaire du pavillon du Luxembourg à Venise et Nico Steinmetz, un des membres du groupe de travail de la délégation luxembourgeoise.

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devrait – mener de longuesdiscussions. Ce qui est sûr etcertain, c'est que le mouve-ment démographique que l'onconnaît actuellement, ne peutpas continuer indéfiniment.Faire passer des milliers devoitures par le pays, cela finitpar toucher directement laqualité de vie.

Si les gens sont amenés às'installer au Luxembourg, ilne faudra pas qu'ils le fassentdans les villages, qui ne sontpas faits pour absorber cetteforte expansion. D'un autrecôté, il y a une métropole quipossède des infrastructurescorrespondant à une capitale,avec des théâtres, des musées,une salle de concert phil-harmonique... En proportion,nous sommes aussi bien équi-pés qu'à Berlin ou à Paris. Leproblème est qu'il n'y a que80.000 habitants, si bien que laville est, en fait, sur-équipée!

Idéalement; il faudrait queLuxembourg-ville double depopulation, devienne plus unevraie métropole, afin deconserver le reste du territoireun peu comme en réserve".

N. S.: "Le plan IVL (Integra-tives Verkehrs- und Landespla-nungskonzept – concept inté-gré des transports et du déve-loppement spatial, NDLR) pré-voit des directives claires: den-sifier les agglomérations deLuxembourg, d'Esch, au sud, etde Diekirch, au nord, et aug-menter la densité urbaine afind'améliorer la proximité entrele logement et le travail.

Il ne faut donc pas épar-piller, mais densifier, entre lesvilles, le long des meilleuresconnexions de transports encommun, avec comme leitmo-tiv celui de réduire le transportindividuel. Cela ne sera pos-sible que dans les pôles d'unecertaine densité, car dans unlotissement trop éparpillé,aucun bus ne pourra fonction-ner correctement! Tous lesmécanismes peuvent se mettreen place grâce à cette densitéet peuvent être exploités aumaximum. Il faut simplementavoir une masse critique etc'est ce qui manque souventau Luxembourg.

La prise de conscience exis-te, mais la population, les

culturels et sociaux: commentfonctionne notre société? Quitravaille et qui reste à la mai-son? Or, personne ne se posevraiment ces questions-là! Lesarchitectes les posent bien,mais ce n'est pas eux qui fontle programme. Ils ne sontqu'exécutants!"

N. S.: "La bonne architec-ture a d'abord besoin d'unbon maître d'ouvrage. L'Etatassume souvent bien ce rôle-là. Mais les investisseurs pri-vés sont trop souvent stéréo-typés, avec la maximisationdu profit comme seule règle

d'optimisation d'un projet. Onne peut évidemment pas leurenlever le profit, mais il fau-drait élargir ce débat aveceux. Ils devraient ainsi mon-trer un peu de courage et pro-poser autre chose, créer unautre besoin! A l'heure actuel-le, on entend trop souventdire "Un appartement doitêtre comme ça, et pas autre-ment". Si les investisseursproposaient autre chose, lebesoin évoluerait. Ils nedevraient pas attendre quequelqu'un leur demande pourle faire".

investisseurs et les autresacteurs hors Etat, doiventsuivre. D'où un besoin de com-munication, d'information".

Le flambée des prix, tant desterrains que des logements,est-elle un frein à tout déve-loppement architectural consé-quent?

N. S.: "C'est un réel problè-me. Le terrain à la campagnereste beaucoup moins cherqu'en ville. Mais il n'y a rienautour! Les gens qui s'y instal-lent et à qui il manque quoique ce soit doivent prendreleur voiture pour aller enville... Le rôle de l'Etat a étémis en avant dans les direc-tives d'aménagement du terri-toire et les nouvelles lois surles plans d'aménagement:l'idée est que l'Etat doit êtreplus actif. Aménager une zoned'habitation densifiée doit êtrereconnue d'utilité publique etpermettre à l'Etat de procéderà des expropriations".

F. V.: "C'est aussi là qu’intervient la responsabilité del'architecte. Que ce soit auLuxembourg, ou ailleurs, l'ha-bitat collectif n'est pas auniveau voulu. Il se fait tou-jours à un niveau inférieur à lademande et à une qualité quiexistait dans les années 20... Iln'a pas été apporté de réponseaux demandes qui se posentaujourd'hui. Si nous pouvionstrouver en ville, ou en périphé-rie, des exemples où l'on auraitvraiment envie de s'installer, laquestion de s'installer dans unvillage perdu se poseraitmoins. Or il n'y a pas d'alter-native! Le produit qui est sur lemarché est un produit trèsmédiocre: pas assez de balcon,d'espace, de loggia... et en plusil est cher! De surcroît, il n'estpas adapté aux besoins d'au-jourd'hui.

Il faut voir que dans uneville comme Francfort, 80%des gens qui cherchent unappartement sont des céliba-taires. Or plus de 80% desappartements sur le marchésont conçus pour une famillede deux à trois enfants. C'estça le problème! Les pro-grammes immobiliers sonttoujours conçus sur la visionidéale d'une famille "intacte"

de deux ou trois enfants. Ilconvient de ne plus fermer lesyeux sur les nouveaux modesde vie..."

Mais dans quelle mesure lesarchitectes ont-ils les mainslibres pour pouvoir faire bougerles choses?

F. V.: "Ce n'est de toutefaçon pas en prêchant une cer-taine philosophie que leschoses changeront. La discus-sion doit se faire à tous lesniveaux, entre architectes,promoteurs et représentants del'Etat. Ce sont des problèmes

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François Valentiny: "Il est temps que les architectes prennent eux-mêmes leurs responsabilités et se rendent compte du fait que l'architecture n'est pas seulement un métier formaliste".

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Est-on encore loin de parvenirà faire évoluer certaines men-talités?

N. S.: "Avec les investis-seurs, oui, on en est encoreloin! Avec les pouvoirs publicsaussi, d'une certaine façon. Ily a l'étape en cours où sontconçues les nouvelles régle-mentations. L'étape suivantesera une meilleure informa-tion et une communication àdiriger vers les utilisateurs etles investisseurs. Il ne fautsurtout pas en rester au stadedes textes sur papier".

F. V.: "Et c'est dans cetesprit-là que notre pavillon àVenise veut participer à l'ou-verture de ce débat et à laprise de conscience de lanécessité d'élargir ce débat.Ce que l'on veut, c'est que lesgens se posent des questions.

Un projet tel que la réhabilita-tion des friches de Belvalapparaît-il comme une alter-native intéressante à un redé-ploiement de l'urbanisation?

qui sont des grands maîtresdoivent prendre conscience deleur rôle en tant qu'acteurdans l'urbanité. Ils sont euxmême partie constituante dece meccano, qui permet decréer la diversité dans la ville.Ils se doivent d'accepter lesrègles de la ville, de l'endroitoù ils construisent.

Un bâtiment comme celuide la Banque de Luxembourg,au boulevard Royal, a claire-ment contribué à la recon-naissance de cette artèremajeure de la ville.

N. S.: "Dans la politique demaintien et de renouvelle-ment des bâtiments, il fautbien garder à l'esprit la néces-sité de conserver la vie de cesbâtiments. Il convient de faireune bonne analyse et voir cequi vaut la peine d'être main-tenu ou pas. La ville est ungrand organisme qui serenouvelle constamment etqui a besoin de ces change-ments. Le moteur écono-mique, social et culturel n'ar-rête pas d'évoluer, de se modi-fier. Certes, la ville a certainesconstantes au niveau de sesespaces, mais ses bâtimentsdoivent pouvoir s'adapter.

Il faut néanmoins que lesvilles prennent conscience deleurs atouts, les renforcent etles mettent plus en avant.Elles ont en leur sein unediversité de lieu que l'on neretrouve évidemment pas à lacampagne. Les villes doiventdonc mieux se vendre, via desaménagements adéquats. Lesespaces publics sont essentielspour améliorer le cadre de viegénéral.

Vous évoquiez le rôle de laFondation de l'Architecture.Jusqu'où peut-il aller?

F. V.: "La Fondation est làpour accompagner la penséedes architectes et soulever ledébat. Mais elle doit encorechercher d'autres activités, caril ne suffit pas de faire uni-quement des conférences oudes expositions. Il faut susci-ter des débats en permanence.La Fondation existe depuisdix ans et a déjà fait bougerbeaucoup de choses. Mais ellene doit pas se reposer sur seslauriers. Elle doit continuer,

car la génération future pous-se et réclame ses droits. Il fautla respecter".

N. S.: "Ce qui est clair, c'estqu'elle a besoin d'accompa-gnement au niveau desmoyens. Son mode de fonc-tionnement actuel a deslimites. Le ministère doitaujourd'hui prendre con-science de la qualité du tra-vail fourni par la Fondationet lui donner les moyens dese développer davantage".

"Les villes doiventmieux se vendre"

Quelles seraient vos recettespour satisfaire au mieux auxbesoins d'espace?

N. S.: "Il n'y a pas de recet-te! Il convient de toujoursregarder, poser des questionset tenter d’apporter desréponses les plus pertinentespossibles dans un contexte enperpétuelle évolution. Il estdifficile de dire "il faut faireça ou ça".

Ce qui a fait ses preuves, enson temps, c'est la densifica-tion, mais elle ne suffit pas ensoi. Aujourd'hui, il faut plutôtpenser "intensification": pourchaque élément à mettre enplace, que ce soit un boule-vard, une ruelle, un parc, uneplace, il faut, tout autour,trouver les autres pièces dupuzzle qui donneront tout lepotentiel au premier élémentmis en place. Un parc, sanslogement autour, ne fonc-tionnera pas très bien. Maisavec des animations cultu-relles ou récréatives, ondonne à ce parc les moyensde fonctionner.

Si un cours d'eau passe,utilisons-le! Il faut donnerplus de présence à des élé-ments qui existent ou à deséléments forts qui se mettenten place. La seule densifica-tion ne suffit pas. Il faut créerdes polarités, des intensités,des creux, des points forts:miser sur la diversité deslieux et d'espaces dans laville".

F. V.: "L'architecture fonc-tionne comme la grandefinance ou l'industrie: il fautdévelopper des stratégies qui

N. S.: "Oui, cela va claire-ment dans le sens de ce pour-quoi on milite. Les personnesqui encadrent et accompa-gnent ce projet sont des archi-tectes et des urbanistes. Maisce n'est qu'un début! Les inves-tisseurs qui ont fait le projetBelval Nord avec les archi-tectes devront avoir le couraged'aller au bout de leurs idées.Des projets intéressants ont étéprésentés. Il convient mainte-nant que les investisseurs fas-sent en sorte de conserver lacohérence de l'idée première,l'idée forte. Il ne faudrait pasnoyer le poisson par des argu-ments de promotion de venteou de sécurité et dire que lesgens n'achètent qu'un type deproduit stéréotypé".

F. V.: "C'est alors que viendrale rôle de la Fondation de l'Ar-chitecture ou d'une future uni-versité: appuyer les architecteset encadrer les investisseurs quicherchent des nouvelles voies.Il faut vraiment que ces institu-tions se développent".

N. S.: "L'Université acomme qualité celle de pou-voir produire des projets uto-pistes, mais qui ont un regardtrès pertinent sur le devenirde la société et donc nourrir ledébat sur le réel".

F. V.: "L'Université, c'estl'avenir! Ce ne sont pas lesvieux qui font l'avenir, cesont les jeunes. S'ils ne sontpas d'accord avec ce qu'on a,il faut respecter leur cri etl'écouter! C'est sans doute cequi manque au Luxembourg:le cri des jeunes".

N'est-ce pas aussi aux acteursdes secteurs économiques por-teurs dans le pays – le secteurfinancier en tête – de contri-buer aux réflexions et yapporter leur écot?

F. V.: "Tous ceux qui profi-tent de la société, qui ontbeaucoup d'argent, ont uneresponsabilité envers la socié-té. Cela implique que tout lemonde qui profite doit redon-ner. Ces grandes institutions

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Le pavillon luxembourgeois de la 9e Biennale de l'architecture à Venise

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fonctionnent. Dans le mondefinancier, si on met en placeune stratégie rigide sur 10ans, ça ne peut pas fonction-ner. Et on voudrait que celasoit possible en architecture!Ce n'est pas normal. Il fautaussi pouvoir s'adapter etavoir la possibilité de réagir etd'améliorer les problèmes".

Comment imaginez-vous ledéveloppement architecturalau Luxembourg à un horizonde 25 ans?

F. V.: "Difficile à dire. Maisce qui est sûr, c'est que si ontravaille encore 25 anscomme on a travaillé jusqu'à

Luxembourgeois. Aujour-d'hui, on assiste à un certainrééquilibrage. Les Luxem-bourgeois ne sont plus à latraîne.

Il faut bien garder à l'espritqu'un concours, c'est quitteou double. S'il n'y a qu'unseul projet luxembourgeoisen lice et qu'il n'est pas rete-nu, la critique sera plus faci-le. Ce sera moins le cas si lesprojets sont plus nombreux".

F. V.: "Mais attention: lesproblèmes que connaitactuellement l'architecturene sont pas résolus par lesconcours. A bien y regarder,nous sommes tout de mêmele seul métier qui doit seprostituer au travers de cesconcours pour avoir du tra-vail! Qu'il y ait une concur-rence, c'est une bonne chose.Mais il n'est pas bon que toutse règle au travers desconcours. Ce n'est pas lasolution idéale. Cela nedevrait être qu'une solutionparmi d'autres.

Evidemment, pour les poli-ticiens, c'est la solution defacilité. Mais au final, fairetravailler une vingtaine debureaux sur un projet, pourles payer médiocrement, cen'est pas normal. Il s'agit-làd'un grand débat que l'on nepeut pas résoudre enquelques lignes et celatouche directement à l'avenirde l'architecte".

N. S.: "La tenue deconcours se justifie pour desprojets que l'on peut qualifierde remarquable. Une sallephilharmonique, par exemple,est un bâtiment remarquable,de renommée internationale.Mais pour des projets d'échel-le moyenne, le concours n'estpas la meilleure voie".

F. V.: "Il ne s'agit pas d'unproblème luxembourgeois,mais bel et bien mondial!Pour certains concours demoindre envergure, commedes écoles par exemple, il y aparfois plus de cent archi-tectes qui se présentent! Il ya, en fait, trop d'architecteset on aborde, là, une questiond'éducation. Ces jeunesarchitectes ont été éduqués,dans leurs écoles, pour deve-nir de grandes stars, mais

beaucoup n'ont jamais vrai-ment appris le métier.

Il faudrait donc commencerpar restructurer les étudesd'architecte et mieux définirce qu'est vraiment le rôle d'unarchitecte, qui n'a plus rien àvoir avec la situation d'il y a50 ans. Ce n'est pas si simple!

A partir du moment où onaura restructuré les études, il yaura certainement moins d'ar-chitectes qui seront formés,mais la qualité sera meilleure.Actuellement, la plupart desélèves ne sont pas des sur-doués, mais arrivent sur lemarché avec une illusion desurdoué! Ils doivent alors faireun métier qu'ils ne connais-sent finalement pas assez. Decette ambiguïté naissent desgens mal éduqués pour leursmétiers futurs.

On retrouve aussi cette pro-blématique chez les médecinsou les avocats... Mais la situa-tion est peut-être encore pluscritique chez les architectes".

"Il y a trop d'architectes..."

Au mois de juin, un nouveaugouvernement a été élu auLuxembourg. En attendez-vousquelque chose de particulier?

N. S.: "Il sera très intéres-sant de voir quelle sera la stra-tégie d'aménagement du terri-toire. Cette stratégie est jeuneet il faudrait qu'elle conservele même élan et ne soit pasarrêtée. On est au tout début,mais il est important qu'il y aitune continuité dans le déve-loppement.

F. V.: Il faut voir aussi que'on assiste, depuis quelquesannées, à des changements auniveau des administrations.Le monde des fonctionnairess'est rajeuni et fonctionned'une autre manière. Il y a unnouveau dynamisme qu'ilconvient de soutenir. On sentqu'ils sont là pour serviravant tout leur pays. Ils sontconscients de leurs responsa-bilités et les prennent trèsau sérieux". ■ Entretien:Jean-Michel Gaudron

présent on sera champion! Sila pente reste la même, onsera déjà bien".

N. S.: "Mais il faut que lapente reste la même! C'estdifficile à prévoir, car ellepeut donner autant de coura-ge que faire peur… Il y a tel-lement de si…"

F. V.: "Si tout le mondeprend vraiment ses responsa-bilités, dans le sens de faireévoluer la société "bien",sans que ce soit au détrimentde l'autre, il y a moyen d'al-ler très loin. Non seulement,la capacité existe, mais elleest accompagnée d'un grandatout, au Luxembourg: celle

des relations étroites quiexistent entre les différentsprotagonistes, qui sontuniques en Europe et qu'ilfaut conserver".

Quel regard portez-vous sur leniveau d'ensemble de l'archi-tecture au Luxembourg?

N. S.: "La qualité de lagénération actuelle est évi-dente. Cela se vérifie dans lesderniers concours internatio-naux où des architectesluxembourgeois se sont régu-lièrement distingués. Il y aquelques années, quand il yavait de tels concours, on necomptait que un ou deux

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Nico Steinmetz: "Les architectes ont tendance à se limiter à ne faire que des objets, plutôt que de s'inscrire dans un environnementet se demander ‘Où suis-je? Dans quel univers vais-je devoir mettre cet objet?’"

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TVALe Luxembourg en faute (19/07) Le Luxembourg s'est une nouvelle fois attiré les foudres dela Commission européenne, qui lui demande instamment d'appliquercorrectement la législation concernant la TVA. Selon Bruxelles, l'ad-ministration luxembourgeoise ne respecte pas en effet le délai desix mois pour rembourser les assujettis non établis à l'intérieur dupays. Cette pratique administrative constitue, selon la Commission,une infraction qui pénalise les entreprises des autres Etats membresnon-établies au Luxembourg et représente donc un obstacle auxéchanges au sein du marché intérieur.

CODICL'Espace Monterey affiche complet(13/07) Quatre sociétés financières ont signé un bail dans l'immeubleEspace Monterey, développé par la société Codic, ce qui fait que l'im-meuble est désormais entièrement occupé. Avec 3.300 m2, au rez-de-chaussée, 1er et 2e étages du bâtiment prin-cipal et de la tour de l'immeuble, le gestionnaire de fonds Bank ofBermuda occupe, à lui seul, plus de 60% de l'ensemble du bâtiment.Les trois autres "derniers" locataires, également conseillés par JonesLang LaSalle et Property Partners, sontReuters (670 m2), Lloyds TSB Bank Plc(960 m2) et McKinsey (380 m2). Depuisjuin 2003, l'immeuble appartient à uninvestisseur allemand, HansaInvest, quis'était porté acquéreur avant même lafin des travaux (Photo: Yvan Glavie).www.codic.be

INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERSLuxembourg premier bénéficiaire net en 2003(29/07) Avec 31,13 milliards d'euros, le Luxembourg figure au 2e

rang des pays européens qui investissent dans le reste du monde(hors-UE25), derrière le Royaume-Uni, 32,39 milliards et devant laFrance, 13,22 milliards. Un chiffre essentiellement alimenté par lesactivités d’intermédiation financière. En matière de flux entrants, leLuxembourg est le premier bénéficiaire net, avec un montant de37,60 milliards d'euros reçus en provenance de pays hors UE25, soit48,7% de ce que perçoit l'ensemble des 25 pays de l'Union. Quantaux flux intra-UE25, le Luxembourg s'affiche comme principalinvestisseur net, avec un solde de 14,1 milliards (53,92 milliards sor-tants contre 39,82 milliards entrants)http://europa.eu.int/comm/eurostat/

CHAMBRE DES DÉPUTÉS424 lois votés en 5 ans(01/07) Les dernières élections législatives du 13 juin ont définitive-ment entériné la législature 1999-2004, mais la Chambre des Dépu-tés avait déjà clos ses activités le 21 mai. Au cours de cette périodequi a duré 55 mois, pas moins de 424 nouvelles lois ont été prépa-rées et votées au terme de 2.130 réunions des différentes commis-sions parlementaires. C'est au cours de la période 2001-2002 queces réunions ont été les plus nombreuses (550). Au total, 331séances publiques se sont tenues entre le 12 octobre 1999 et le 21mai 2004. www.chd.lu

Bourrage papierUne malencontreuse erreur s'est glissée dans l'article "Symphonieinachevée?", publiée dans la dernière édition de paperJam: un artisteluxembourgeois perçoit, selon les heures de diffusion de son œuvresur un média télé ou radio, entre 0,486 et 4,98 (et non pas 10) euros.Par ailleurs, dans le reportage photo du dernier Club paperJam (page144), il faut lire "Cyrille Parois (Ristorante Roma)" au lieu de "Giu-seppe Parrino (Restaurant La Roma)".

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PAS MOINS DE 105 COM-munes et 800 fonctionnairess'apprêtent à bouleverser leurmanière de travailler. En effet,le Syndicat de gestion informa-tique (SIGI), auquel sont affi-liées ces communes, a entreprisle chantier de réécrire le logicielde gestion communale, Gescom,qui en était à sa deuxième ver-sion en 20 ans.

Un travail fastidieux, maisindispensable, depuis l'annonce,en 2001, par la société HP, de ladisparition progressive, d'ici à2006 de ses serveurs HP 3000(arrêt des commandes en 2004et du support en 2006). Or, Ges-com 2 est un système proprié-taire lié à cette machine... "Cinqans, cela peut paraître beaucoupmais pour réécrire un logicielcomme Gescom, qui contient3.000 programmes différents, ilfaut du temps", explique YvesWengler, président du SIGI.

La mutation de la gestioninformatique des 105 com-munes – sur 118 que compte lepays – sera précédée de troischantiers: la réécriture du logi-ciel, la mise en place du réseauprivé (VPN) sur lequel toutes lescommunes seront centraliséeset, enfin, la migration de l'an-cien système sur le nouveau quidevrait être terminée entre fin2006 et fin 2007.

Tout cela nécessite la forma-tion des employés communaux,“qui doivent faire un effortintellectuel, sans quoi ce sera unéchec", prévient M. Wengler.Gescom 2.2 est beaucoup plusergonomique, possède de nom-breuses fonctionnalités et per-met un gain de temps.

Pour les communes, qui nedisposent pas forcément depersonnel spécialisé en infor-matique, le principe de gestioncentralisée représente évidem-ment un avantage certain. Enoutre, le niveau de sécurité seranettement plus élevé qu'avecl'architecture décentraliséed'aujourd'hui.

Le SIGI va se doter de plu-sieurs serveurs pour la base de

données et de serveurs diffé-rents pour l'applicatif, quiseront tous interconnectés demanière redondante. Pourl'heure, seule la base de don-nées et les applicatifs Oracleont été choisis. "L'architecturedu logiciel est conçue de maniè-re à ce que l'on ne soit pas liéau hardware", souligne M.Wengler.

Gescom 2.2 a été développéen collaboration avec la sociétéVDS-Computing Luxembourg.Le coût de ce développementest pris en charge par les com-munes qui alimentent un fondsspécialement créé: 2 euros paran et par habitant pendant laphase de développement – soit6 ans – en plus de la cotisation(10 euros par habitant).

Grâce à cette nouvelle ver-sion "non propriétaire", le SIGIpeut espérer inciter la plusimportante commune du pays,Luxembourg, à utiliser Gescom2.2, sans forcément devenirmembre. "Vu la taille de laville, son informatisation estapparue bien avant la créationdu SIGI en 1982. Il y a 20 ans,c'était toujours des systèmespropriétaires qui dépendaientdu hardware. Luxembourg aopté pour IBM et le SIGI pourHP. Et depuis, ni l'un ni l'autren'a changé d'équipement",explique M. Wengler, qui esti-me qu'il s'agit d'une questionde temps avant que n'adhèrentles 13 dernières communes dupays. ■ F.R.

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Bouleversement informatiquepour 105 communes

Yves Wengler: "Le nouveau logiciel vafaciliter le travail des communes mais ilfaudra un investissement personnel desfonctionnaires communaux".

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In 1979, the world danced to YMCA and discovered EMC.

�Featuring …

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For 25 years now, EMC helps organizations of all sizes – and across the globe – to better and more cost-effectively manage, protect, and share their information. Whatis the secret of this success? Why is EMC still the number 1 partner for businesses froma wide range of sectors? Find out on October 14 at EMC’s Information Store Age Event -with a compilation of EMC and partner presentations on Information LifecycleManagement and much more.

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l'Atelier d'architecture Beng, àEsch-sur-Alzette. Ils ont essen-tiellement fait appel à d'autresexperts luxembourgeois (lesarchitectes-urbanistes RomainSchmiz et Manuel Schuma-cher; la société "soeur" Espaceset paysage et l'expert en mobi-lité TR Engineering), ainsi qu'àun Suisse pour la partie Urba-nisme.

L'Atelier d'architecture Beng,créé il y a 13 ans, a, notam-ment, réalisé la piscine muni-cipale d'Esch-sur-Alzette et atravaillé sur la Centrale TGVd'Esch. Il est également impli-qué dans le chantier de laRockhal à Belval-Ouest et a,récemment, remporté leconcours pour transformerl'ancien Ciné Cité à Luxem-bourg en une bibliothèque etun espace de réunion directe-ment relié, via une passerelle,au Cercle Municipal.

Réduire la fractureinfrastructurelle

Plusieurs axes prioritairesont été identifiés pour la réa-lisation de l'ensemble du pro-jet. Il s'agit notamment deproposer une densificationaccrue autour de ce qui serala future nouvelle gare péri-phérique (la gare de Cessan-ge), inscrite dans un réseau dedesserte régionale et trans-frontalière, destinée à ac-cueillir le TGV européen

devant relier Bruxelles àStrasbourg.

Les équipes qui planchentsur le sujet devront égalementrésoudre la "fracture infra-structurelle", en donnant unecohérence à l'ensemble desréalisations imaginées.

"C'est l'ampleur du projetet la combinaison de tout unensemble d'éléments qui rendla chose passionnante, com-mente un des deux finalistesluxembourgeois qui, commebeaucoup des autres postu-lants, n'avait jamais étéamené à travailler sur un dos-sier d'une telle taille, avec uneéquipe aussi fournie. Le faitd'avoir été retenu parmi lesfinalistes prouve en tous lescas que le choix des associésétait le bon. Réunir toutes nosforces dans un seul et mêmeprojet est vraiment une trèsbonne chose".

Cette tendance nouvelle àfaire appel à une associationpluridisciplinaire est, à sesyeux, une démarche pleine debon sens. "Lorsqu'un expertarchitecte-urbaniste imagineun projet, il ne peut donnerun avis d'expert que dans sondomaine de compétence. Sou-vent, dans ce cas-là, ilmanque l'apport d'un spécia-liste pour les aspects circula-tion, écologie, voire culturel.Sans doute les bureaux d'ar-chitecte au Luxembourg nesont-ils pas spécialement pré-parés à mettre sur pieds, en

ILS NE SONT PLUS QUEdeux... Deux bureaux d'archi-tecte luxembourgeois fontpartie de la liste des douzeéquipes "finalistes" engagéesdans le grand concours urba-nistique ouvert par la Ville deLuxembourg au sujet de lazone dite de la Porte d'Holle-rich: un périmètre d'environ120 ha, constitué par unensemble de terrains au sud-ouest de la ville, en attented'une nouvelle affectationdans le cadre du Plan d'amé-nagement général (PAG) de lacapitale, adopté en 1991.

Le 18 juin dernier, le jury arendu un premier verdict, encommuniquant la liste desdouze équipes admises àconcourir. Le terme "équipe"est particulièrement impor-tant, puisque l'une des exi-gences de ce concours était lamise en place d'une associa-tion pluridisciplinaire réunis-sant, outre un bureau d'archi-tecte, des experts en urbanis-me, en mobilité et en pay-sages.

Quatre projets d'originenéerlandaise, deux projetsbelges, deux allemands, unfrançais et un italien figurentdans la liste des équipes fina-listes, aux côtés de deuxéquipes luxembourgeoises."Les membres du jury ont suretenir des concepteurs fai-sant référence sur la scèneeuropéenne dans le domainedu projet urbain, sans exclure

pour autant des équipesmoins expérimentées, qui sesont distinguées dans leurréponse à l'avis de concours",peut-on lire dans le cahierdes charges du projet, quirappelle que la "Porte de Hol-lerich" est "un site majeurpour la Ville de Luxembourg,d'un point de vue fonctionnelautant que symbolique. Por-teur de l'image de la ville àson entrée en voiture et train,il s'agit de l'une des princi-pales connexions de la capi-tale luxembourgeoise auTERN (Trans European RoadNetwork) et au réseau ferro-viaire continental".

La première équipe luxem-bourgeoise est celle des archi-tectes du bureau Teisen &Giesler, associés à Frank Nik-las. Ils ont fait appel à desurbanistes de Francfort et àdes experts de Vienne (paysa-giste et mobilité) et Mecken-heim pour compléter le tourde table.

On doit, notamment, à Tei-sen&Giesler, la rénovation etla modernisation des locauxde la Banque Leu à Luxem-bourg ou encore la construc-tion de l'école maternelle etprimaire française, à Luxem-bourg.

Parmi les réalisations encours, on peut également citerle Lycée Vauban, aussi àLuxembourg.

La seconde équipe est cellemontée par les membres de

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Il reste douze "finalistes" au grand concours urbanistique ouvert par la Ville de Luxembourg. Parmi eux, deux équipes d'origine luxembourgeoise...

Quelle allure pourla Porte de Hollerich?

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assez peu de temps, deséquipes aux compétences mul-tiples. Pour nous, en revanche,cela est apparu comme unebelle opportunité", estime-t-il.

L'une des idées directricesde la ville de Luxembourg, aumoment de mettre en place ceconcours d'idées, était que ladimension écologique duconcept urbanistique et sapertinence environnementaledevait s'inscrire dans le cadredes politiques de développe-ment durable, tant au niveaunational qu'européen.

La complexité du siteconstitue, de surcroît, un défide taille pour les concepteursdes projets.

Il y a, par exemple, cetimmense gazoduc, avec lequelil faut composer. Il y a, ensui-te, différents programmes deconstruction – achevés ou encours – devant être intégrésdans l'étude globale: les diffé-rents établissements du cam-pus scolaire Geesseknäpp-chen; le nouveau parking àétages au commencement del'autoroute menant vers Esch-sur-Alzette ou encore le nou-veau giratoire, marquant lafin de l'autoroute.

Il y a, enfin, l'impossibilitéd'imaginer contourner lescontraintes de circulation parl'aménagement d'un réseau detunnels. Car la topographiecomplexe et sensible du site,situé à l'entrée de la vallée dela Pétrusse, se caractérisenotamment par le passage detrois rivières souterraines.

“Un défi pourl’avenir”

L'un des autres intérêtsmajeurs de ce projet tientdans le fait que cette zonegéographique est amenée,rapidement, à prendre le relaisdu Plateau du Kirchberg, dontle développement urbanis-tique, entamé il y a plus de 20ans, touche progressivement àsa fin.

"La Porte de Hollerichconstitue vraiment pôle dedéveloppement futur de laville de Luxembourg, que cesoit au niveau culturel, com-mercial, structurel et même

pour ce qui est de l'habitat,note un des autres architectesfinalistes. Il s'agit même d'unréel défi pour l'avenir de laville".

Difficile d'imaginer lecontraire, en effet, au regarddes besoins sans cesse crois-sants exprimés tant en capa-cité de logements que de sur-faces commerciales ou admi-nistratives. De là à estimerqu'un "nouveau" Kirchbergva naître de ce projet, il y atout de même une certainemarge qu'il serait prématuréde vouloir combler, aujour-d'hui.

"Il est difficile de comparer,car le Kirchberg s'est bâti surun endroit où il n'y avaitrien, remarque notre interlo-

cuteur. Ici, on est un peudans un contexte de réhabili-tation de friches industrielles.Devoir procéder au retissagede tout un quartier n'a rien decomparable au développementd'un espace nouveau".

Avec deux "finalistes" surles douze retenus, la repré-sentation luxembourgeoiseest, en tous les cas, fort hono-rable. Il n'est un secret pourpersonne que dans le cadredes grands concours d'archi-tecture, les professionnelsluxembourgeois souffrent,bien souvent, d'un déficitd'image comparé aux grandsnoms internationaux.

"Nul n'est prophète en sonpays et quand on observe le'star système' qui est en

vigueur, on voit clairementqu'un bureau d'architectesluxembourgeois a certaine-ment moins de possibilités dese développer qu'un grandbureau français ou allemand",regrette un des deux "fina-listes" luxembourgeois.

C'est le 3 novembre qu'aété fixée la date limite deremise des projets par leséquipes, lesquelles ont eul'occasion, en juin et en sep-tembre, de participer à deux"colloques" destinés à clari-fier certains points précis dudossier. Tout ira alors trèsvite, puisque le jury doit dési-gner le – ou les – lauréat(s) le18 ou le 19 novembre. ■Jean-Michel Gaudron

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La Porte de Hollerich est un site majeur pour la Ville de Luxembourg, d'un point de vue fonctionnel autant que symbolique.

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ILRCoûts maîtrisés, produits en hausse(20/07) Le rapport 2003 de l'ILR, publié "dans les temps" (le rapport2002 n'avait été livré qu'en décembre... 2003), fait état d'une haus-se de 3% des produits bruts (8,03 millions d'euros) et d'un recul de12% des charges brutes (1,76 million d'euros), le tout amenant àune hausse de 25% du résultat de l'exercice à presque 1 milliond'euros. Les coûts d'entretiens et réparations (-53%) de transports,voyages et déplacements (-36%) et surtout de publicité et relationspubliques (-83%) ont été fortement comprimés. Du côté des reve-nus, le secteur des télécoms, qui représente 46% du total, a reprissa croissance à 3,7 millions d'euros (+3,3%) après un léger repli en2002. www.ilr.lu

AIDE AUX ÉNERGIES RENOUVELABLES22 millions d'euros déjà liquidés(13/08) En réponse à une question parlementaire du député vertHenri Kox, le nouveau ministre de l'Environnement, le socialisteLucien Lux, a indiqué que, depuis l'entrée en vigueur du règlementgrand-ducal du 17 juillet 2001, plus de 6.400 dossiers ont été traitéset plus de 22 millions d'euros liquidés (chiffres arrêtés fin juin 2004).Il a également annoncé une consulta-tion, à l'automne prochain, des diffé-rents acteurs impliqués dans la promo-tion des énergies renouvelables et del'utilisation rationnelle de l'énergie, afind'envisager de nouvelles mesures d'en-couragement. www.chd.lu

LIBRE ÉTABLISSEMENT DES AVOCATSLe Luxembourg pointé du doigt(16/07) Le contrôle linguistique introduit par le Luxembourg pourl'établissement des avocats est contraire à la directive prévoyant lelibre établissement des avocats au sein de l'UE. C'est ce qu'a rappeléla Commission européenne, demandant formellement la suppressionde ce contrôle qui porte sur la connaissance des langues allemande,française et luxembourgeoise et conditionne, de fait, l'inscription aubarreau. La procédure ouverte par Bruxelles porte aussi sur l'interdic-tion pour les avocats étrangers, de pratiquer la domiciliation dessociétés, réservée aux seuls avocats luxembourgeois.

Agenda28 ET 29 SEPTEMBREDroit social et fiscalité des salaires Deux jours de séminaire organisés par SD Worx. Le premier estconsacré plus spécialement au volet "droit du travail" et le secondaux aspects "Sécurité sociale et fiscalité des salaires".Sujets traités: Droit du travail: conclusion, exécution et résiliation dela relation de travail; Sécurité sociale: affiliation et prestations pourles différentes branches; Fiscalité des salaires: avantages en nature,aperçu sur le calcul des salaires. Renseignements et inscriptions: ( 352) 269 29 3232 ou par e-mail:[email protected]

12 ET 13 OCTOBREEn route vers Lisbonne Sous le patronage du Ministre de l'Economie, avec le soutien duFonds National pour la Recherche et du programme eLuxembourg, le1er colloque luxembourgeois sur l'économie de la connaissance sousune perspective européenne se déroulera les 12 et 13 octobre dansles locaux du CRP Henri Tudor au Kirchberg.Quatre axes majeurs ont été définis: l'Innovation et R&D; Productivi-té et Compétitivité; Education et Formation; Economie de laConnaissance.Programmes et Infos complémentaires: Thibaut Westhof, coordinateur([email protected]).

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C'est le 6 juillet dernier quel'Institut luxembourgeois derégulation a publié ses deuxdernières décisions concernantles règles relatives aux modali-tés et à la solution techniquepour l'introduction de la porta-bilité des numéros mobiles.Avec un peu plus d'un an deretard sur le calendrier prévupar la directive européenne surles services universels, le cadrelégal est donc désormais bienen place pour permettre à toutabonné d'un opérateur – oufournisseur de services – d'enchanger, tout en conservant sonnuméro de téléphone, préfixecompris.

Tout au long de l'été, les sixacteurs concernés par le sujet(les quatre opérateurs mobilesTango, LuxGSM, VOXMobile etOrange et les deux "providers"CMD et Mobilux), regroupés ausein du Groupement d'intérêtéconomique Telcom, ont multi-plié les tests, afin de peaufinerle système. Une phase qui apermis de constater que certainsajustements étaient nécessairesauprès des différents opéra-teurs, qui n'étaient pas aumême niveau quant aux capa-cités techniques à assurer telleou telle fonctionnalité. "Au-delà de la plate-forme communeà l'ensemble des opérateurs etfournisseurs, qui se mettentd'accord sur des standards com-muns à appliquer, c'est à cha-cun d'adapter son propre systè-me", explique Yves Gordet(CMD).

Quel sera le coût pour leclient final? Le seul acteur sus-ceptible de lui facturer le servi-ce de portabilité est l'opéra-teur/fournisseur "receveur",vers qui l'abonné décide de por-ter son numéro. Mais à la base,il sera concrètement facturé dudonneur vers le receveur, pourun montant fixé d’un communaccord. "Le fait que le receveurfacture ensuite à l'utilisateur età quel montant est à sa discré-tion", précise Jean-ClaudeBintz, président du GIE Telcom.

Pour l'heure, du côté desopérateurs et des fournisseurs,c'est plutôt le silence quant à lafuture façon de procéder. "Ama connaissance, ce servicesera gratuit", avance ChrisMaes (Mobilux). "Des discus-sions sont en cours", reconnaîtYves Gordet.

En matière de communica-tion, une campagne d'informa-tion commune était prévue, ausein de Telcom, avec le soutiende l'ILR, "comme discuté dansles réunions", précise M. Bintz."Le layout et le plan média ontété faits (il devait en coûterenviron 30.000 euros, NDLR),mais l'ILR a finalement refuséde participer au financement,ce que je trouve personnelle-ment très regrettable".

L'Institut de régulation vadonc publier des documents de

sa propre initiative, laissant lesopérateurs communiquer sépa-rément... Le GIE Telcom, lui,s'appuiera sur un prochain siteInternet (www.telcom.lu) pourdiriger le consommateur versles informations clés dont ilaura besoin.

Si, globalement, les modali-tés de la portabilité semblentavoir trouvé un large consen-sus auprès des opérateurs/four-nisseurs, quelques zonesd'ombre demeurent... Commepar exemple la notion "d'usa-ger légitime du numéro à por-ter", qui ne prend pas en comp-te le fait qu'un "usager légiti-me" peut très bien être une per-sonne physique différente quele souscripteur de cet abonne-ment... ■ J.-M. G.

PORTABILITÉ MOBILE

Mise en œuvre imminente

Il sera enfin bientôt possible de changerd’opérateur/fournisseur de téléphoniemobile, tout en conservant son numéro.

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cation nationale. "Il y a 6organismes régionaux d'accré-ditation reconnus aux USA,dont la NEASC. Nous sommeségalement reconnus par leministère de la Culture, del'Enseignement supérieur et dela Recherche luxembourgeois.Les étudiants peuvent faireinscrire leur diplôme auministère", insiste la directri-ce. Les frais d'inscription s'élè-vent à 85 euros, auxquels ilfaut rajouter 1.365 euros parcours, livres et accès à labibliothèque en-ligne compris.

Quant à l'Open University(OU), elle vient de signer uneconvention de coopérationavec la Chambre desemployés privés du Luxem-bourg, permettant de mieuxcibler l'offre de l'OU auLuxembourg. Installée dans lepays depuis 1987, l'OU comp-te quelque 200 étudiants.Cette nouvelle coopérationavec la CEP-L va mettre l'ac-cent, dans un premier temps,sur les formations bachelor etmaster dans les domaines dumanagement et des nouvellestechnologies .

L'Open University BusinessSchool se dit être la plus gran-de institution de formation àdistance au management enEurope. La formation dure 2ans et demi et coûte 18.500euros. Les cours commencenten novembre et les inscrip-

tions peuvent se faire jus-qu'au 30 septembre.

L’OU Business School s’estvu attribuer l'EQUIS (Euro-pean Quality ImprovementSystem), un label de qualitédécerné par l’EFMD (Euro-pean Foundation for Manage-ment Development). EQUIS estun système d’audit et d’accré-ditation international déve-loppé par les européens pourl’appréciation des institutionsuniversitaires. Son MBA estreconnu depuis 1989 parl’AMBA (Association ofMBAs), organe officiel d'ac-créditation des diplômesMBA.

De nombreuses écoles pro-posent des MBA à distance.On ne citera que la britan-nique Warwick BusinessSchool, accréditée auprès dela prestigieuse AmericanAssembly of Colleges andSchools of Business (AACSB).

Life long learning

Outre ces deux universités,les chambres professionnellesproposent des formations de3e cycle en management. C'estle cas de la Chambre desEmployés privés. Via le LLLC,Luxembourg Lifelong Lear-ning Center, elle organise, encollaboration avec l'Universi-té Nancy 2, des cours s'adres-sant aux cadres qui souhai-

DE PLUS EN PLUS PRISÉdans le monde des affaires, leMBA, Master of BusinessAdministration, un diplômede troisième cycle, vise à for-mer des managers de hautniveau. Ce diplôme, élaboréaux Etats-Unis dans lesannées 60, s'adresse avanttout à des personnes ayantdéjà acquis une expérienceprofessionnelle, maîtrisantl'anglais, et détenant unBac+4. En général, le MBAs’étale sur une à trois années,dépendant de la flexibilité desétudiants qui, dans la plupartdes cas, ont une vie profes-sionnelle.

Dans la Grande Région, ilexiste diverses offres de MBAmais aussi d'autres formationsmanagériales. Au Luxem-bourg, deux institutionsoffrent le diplôme de MBA, laSacred Heart University etl'Open University mais cettedernière propose exclusive-ment un enseignement à dis-tance.

La Sacred Heart University,présente à Luxembourg depuis1991, propose un MBA orien-té en finance, management oucomptabilité, ainsi que descertificats professionnels enleadership, finance, marke-ting, ressources hu-maines,…Le cursus est "très flexiblepuisque nos cours se déroulentsur 6 ou 12 semaines. Les étu-

diants peuvent choisir deprendre 1, 2 ou 3 cours –chaque cours dure 36 heures– en même temps. Donc, autotal, les cours peuvent s'éta-ler de 10 mois à temps pleinjusqu'à 2 ans en travaillant",explique Louise Courte-manche, directrice de l'uni-versité.

Douze cours sont obliga-toires: le leadership etl’éthique, la comptabilité, lafinance, le management, lecomportement organisation-nel, le marketing, le droit, lastratégie d’entreprise, l’écono-mie managériale, le commerceinternational, le managementdes opérations, et les systèmesd’information. L’étudiant doitencore choisir cinq cours àoption qui lui permettent dese spécialiser dans un champtel que la finance, le manage-ment ou la comptabilité. Lescours, donnés en anglais à despetits comités, se déroulent ensoirée pendant la semaine oule samedi matin.

La rentrée académique a eulieu le 6 septembre mais lesétudiants peuvent s'inscrire àchaque session, soit environtoutes les six semaines. LaSacred Heart University et sesprogrammes sont accréditéspar la New England Associa-tion of Schools and Colleges(NEASC), l'équivalent améri-cain d'un ministère de l'Edu-

luxembourg

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La rentrée académique approche à grands pas. Les aspirants managers, capables de concilier travail et étude, disposent de plusieurs offres de MBA dans la Grande Région.

Le MBAa le vent en poupe

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tent parfaire leurs connais-sances en management d'en-treprise. Le DESS – Diplômed’études supérieures spéciali-sées – (ou Master) CAAE (Cer-tificat d’Aptitude à l’Adminis-tration des Entreprises), d'unniveau Bac+5 – s'obtient après18 mois de cours qui se tien-nent en soirée et les samedis.

De leur côté, l'Institut deFormation de la Chambre deCommerce (IFCC) et laChambre des Métiers propo-sent, depuis le printemps2004, en collaboration avecHEC Liège et l'Institut univer-sitaire international Luxem-bourg (IUIL), une formationde management d'entreprisepour cadres et dirigeants. Laprochaine session débute le 2octobre prochain. Les courssont articulés autour de 8modules totalisant 150heures, répartis sur 9 mois.Les droits d'inscription s'élè-vent à 2.650 euros.

L'IUIL propose aussi unExecutive MBA Project andProcess Management qui alieu en partenariat avec l'Uni-versité de Salzbourg-BusinessSchool. Le module luxem-bourgeois se déroule sur unedurée de deux semaines, aumois de juin.

Par ailleurs, l'IFCC, en col-laboration avec l'ICN Ecole demanagement, propose unenouvelle formation en mana-gement des hommes et desorganisations, qui débute le18 septembre. La formationest organisée en 4 modules,d'une durée de 76 heuress'étalant sur 2 mois. Les coursont également lieu en fin desemaine. Le droit d'inscriptions'élève à 1.400 euros.

Grande Région

Depuis peu, l'ICN de Nancypropose aussi un MBA: leMBA Part Time Executive,commun à ICN école demanagement et à la Fonda-tion IECS de Strasbourg. Lescours ont lieu à Nancy et àStrasbourg et un module estenseigné aux Etats-Unis (Bos-ton College).

Le programme des courss'étale sur deux ans à raison

de deux vendredis et samedispar mois. Le mois de juillet estconsacré à des séminaires sui-vis à l'étranger (Etats-Unis etItalie). Les cours ont lieu enanglais et français la premièreannée, et presque essentielle-ment en anglais la secondeannée. La formation coûte autotal 15.000 euros.

L'ICN propose encore unautre MBA, l’Euro MBA, unprogramme de 12 mois, crééen collaboration avec laFachhochschule de Nurem-berg et la Business School deWest of England University àBristol. Les cours se déroulenten Anglais sur les trois sites etse divisent en 15 modules,dont 12 obligatoires. Les fraisde scolarité s'élèvent à 15.250euros. Le diplôme est délivrépar la Business School deWest of England University aBristol, accrédité par l’AMBA.

Du côté allemand, l'Univer-sité de Saarlandes Europa(Institut de Sarrebruck) pro-pose un programme de MBAqui inclut 15 cours et troismois de thèse sur un sujeteuropéen. Les étudiants ont lechoix entre un temps pleind'un an ou un horaire décalé.Le programme général descours s'étend sur 3 mois etcomprend, entre autres, descours sur la politique et l'éco-nomie européenne, le droit dela concurrence, les stratégiesde management. Vient ensui-te un programme spécial quidure 6 mois. L'inscriptionvaut 5.000 euros pour letemps plein et 7.500 eurospour le mi-temps.

Enfin, on ne peut pasomettre la Luxembourg Schoolof Finance (LSF), le départe-ment Finance de l'Universitéde Luxembourg, qui, certes,ne propose pas de MBA maisun Master of Science (M.S.) inBanking and Finance axé surles concepts de la création devaleur et du risque. Le pro-gramme mi-temps s'étend surdeux ans, un temps plein doitêtre lancé en 2005. La LSFdélivre un diplôme de post-graduat, pour la somme de17.500 euros, livres compris. ■ Florence Reinson

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Louise Courtemanche (Sacred Heart University):"Les cours peuvent s'étaler de 10 mois à tempsplein jusqu'à 2 ans en travaillant".

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"FAIRE ENTRER DE L'ARTdans un bureau, cela apporteune plus-value au lieu etdonne, en plus, quelquesindications sur le caractèrede l'entreprise". Alex Reding,responsable de la galeried'art contemporain Alimen-tation Générale, ne doute pasdu bien-fondé de favoriserl'introduction d'œuvres d'artdans les locaux des entre-prises. Mais encore faut-il lefaire dans les règles de... l'art.

Pas question, à ses yeux,de n'avoir en tête que le seulobjectif de décorer quelquesmurs. "Il faut aller au-delàdu seul aspect esthétique",explique-t-il, tout en se trou-vant confronté à une certaineméfiance naturelle de la partdes dirigeants de sociétés: "Ily a une prise de conscienceque savoir bien décorer unbureau, des locaux, c'estimportant. Mais il y a encoreune hésitation sur la quali-té... Un vêtement, on sait trèsbien si sa coupe ou sa cou-leur sont à la mode. C'estplus délicat pour une œuvred'art. Il est donc de notre rôlede proposer une qualité assezélevée, en rapport avec l'ima-ge de la société, afin que cetteconfiance vienne toute seule".

C'est pourquoi Alimenta-tion Générale, à partir de cetautomne, va proposer un ser-vice de leasing d'œuvresd'art, qui s'appuiera sur lesnombreux stocks que détientla galerie, représentatives de

teur financier (Misys, Fast-net,..) ou non (Euroscript, ...).

L'objectif avoué est, bienplus, de contribuer à une cer-taine éducation artistique qued'en faire une quelconquesource de revenus. Il en coûteenviron 2.500 euros, tout

compris, pour exposer, à l'an-née, un total de 60 toiles ensix fois, "ce qui coûte moinscher que d'entretenir degrosses compositions floralesdans les réceptions", s'amuseMme Lhoir. ■

Jean-Michel Gaudron

tout type de tendance: figura-tion de l'école de l'ex-RDA,œuvres plus minimalistes,abstraction gestuelle...

Typiquement, les contratsde leasing seraient d'unedurée de 6 mois ou d'un an,après quoi il serait possibled'acheter des œuvres, avecune réduction, ou bien d'en-visager un accrochage denouvelles œuvres, de façon àdonner de la vie à l'ensemble.

"Je pense que cette façonde procéder va faire bougerles choses et aider le proces-sus d'acquisition, espère AlexReding. A partir du momentoù les gens prendront cer-taines habitudes, ils serontplus rassurés et plus à l'aiseavec la matière".

Même si l'offre "commer-ciale" n'est pas encore com-plètement finalisée, il devraiten coûter autour de 10.000euros par an – tout compris -pour une exposition de 8toiles de différents formats.

L'approche Spiritof Paintings

Le leasing d'œuvres d'art,l'association Spirit of Pain-tings, établie à Ernzen, lepratique déjà depuis bientôtcinq ans. Initiée par l'artistebelge Catherine Lhoir – donton a pu retrouver les œuvres,notamment, sur des coffretsde vins des caves Krier, dansle cadre du projet signARTu-

re, en 2002 – cette activité atrouvé, aujourd'hui, un cer-tain rythme de croisière.

La volonté d'ouvrir l'art àun plus grand nombre est lamême, mais la façon d'appro-cher la question varie quelquepeu. "Nous proposons auxentreprises dix peintures d'unartiste sélectionné, et nousprocédons à une rotation tousles deux mois. Ainsi, en unan, une entreprise pourraexposer six artistes diffé-rents", explique CatherineLhoir, qui tient à être le plusouverte possible dans le choixdes artistes exposés, aussibien dans leur style que dansleur nationalité.

Pour avoir, elle-même,essuyé de nombreux refusd'exposer des œuvres d'artdans les locaux d'une institu-tion financière ou d'une grandeentreprise, Mme Lhoir connaîtla difficulté pour les artistes depénétrer dans ces lieux"sacrés". "Il a été très difficilede bien faire passer l'idée, carles gens sont initialement plusattirés par l'achat, note-t-elle.Mais progressivement, avec lebouche-à-oreille, l'approche estdifférente, sans compter qu'au-jourd'hui, l'être a plus d'im-portance que l'avoir"...

Aujourd'hui, Spirit of Pain-tings est présente aussi biendans quelques banques (Nor-deaBank, Svenskahandelsban-ken, UBS, Garantibank ...) quedans des sociétés de services,directement rattachées au sec-

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Pour les entreprises qui trouvent que l'art est, financièrementinaccessible, il est possible de se procurer des œuvres en leasing.La rentrée va offrir de nouvelles possibilités.

L'art à la rencontredes entreprises

L'entreprise, qui expose de l'art, se voit renforcée dans son rôle de relaisculturel, d'ouverture sur la vie sociale. (oeuvres de Günter Förg, collection privée, Luxembourg)

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En effet, les succès que les entreprises veulent remporteraujoud’hui face aux défis permanents qui leur sontopposés, relèvent de leur capacité à automatiser leursprocessus de gestion et ce, au travers d’une gestion decontenu adaptée aux multiples métiers de l’entreprise.

Le sujet est vaste et ce type de projet nécessite descompétences multiples, que seuls quelques leaderspeuvent couvrir de manière homogène, dans les notionsqui constituent l’Enterprise Content Management:

• Portail d’entreprise• Gestion du contenu web• Outils de collaboration• Gestion documentaire et numérisation• Gestion des actifs multimédias• Gestion des archives (record management)• Archivage de messagerie• Migration et cycle de vie des données (HSM et archivage)

Le Département Infrastructure composé d’expertsingénieurs systèmes, spécialistes SAN et sécurité, conçoitl’architecture appropriée à chaque projet : gestion descontraintes de haute disponibilité, reprise sur sinistre,sauvegarde informatique, gestion des cycles de vie desdonnées.

Après une croissance très forte au cours de la période 1998– 2003 (+457%), et après une année de consolidation lepotentiel de croissance d’I.R.I.S. reste intact . I.R.I.S. sepositionne aujourd’hui comme un des acteurs majeursdans le domaine du « Document to Knowledge ».

L’effort en R&D dans les produits bureautiques, l’OCR deproduction et la Lecture de Document a été plus quetriplé, le marché s’est internationalisé, la gamme deproduits s’est fortement renforcée, le nombre de clients aexplosé. I.R.I.S, qui réalise aujourd’hui plus de 10% de samarge brute aux USA, a significativement développé sacouverture européenne.

L’acquisition du fonds de commerce d’Omnis ECMLuxembourg en ce début d’année 2004, a permis d’élargirl’offre documentaire d’I.R.I.S et de renforcer ses équipesd’un groupe d’experts Documentum.

Les excellentes références d’I.R.I.S lui confèrent aujourd’huiune position de leader sur le marché de l’intégration dansles secteurs privés, plus spécifiquement bancaires, lesInstitutions Européennes et l’Administration.

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Nous vous invitons à venir découvrir nos solutions:

• Numérisation des documents et traitement OCR – production PDF• Gestion du courrier entrant/sortant – gestion de dossiers – archivage électronique• Lecture automatique de formulaires – Reconnaissance automatique de factures• Reports Management -COLD –• Messagerie électronique et gestion collaborative• Gestion du contenu Web et portail• Consolidation de serveurs – Gestion d’espace de stockage – Data Retention

Nos solutions sont basées sur les produits I.R.I.S, KODAK,Kofax, IBM,Documentum,VMWARE

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Stand n°116 et 117

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SIexpo les 6 et 7 octobre

68 paperJam septembre-octobre 2004

LA 4E EDITION DU SALONSoftware & IT Solutions, quise tient les 6 et 7 octobre pro-chains à Luxexpo, est l'occa-sion, donnée tous les deuxans, pour les professionnels,de découvrir l'ensemble dessolutions business et des tech-nologies de l'information etde la communication, que cesoit dans le domaine privé oupublic. Outre le salon, quiaccueillera plus de 60 expo-sants, différentes activitésseront organisées autour desdernières tendances des TIC(voir le programme page 77).

Au fil de ses éditions, cesalon a prouvé qu'il avait saplace au Luxembourg. En1998, on relevait 1.147 visi-teurs et 36 exposants, puis, en2000, 2.376 visiteurs et 89exposants. En 2002, toutefois,un recul avait été noté (2.263visiteurs et 65 exposants) etune profonde réflexion avaitété engagée quant au fond età la forme du salon (lirepaperJam de mai 2004, page72).

Remis sur de nouveauxrails, le salon ambitionne,pour 2004, 3.000 visiteurspour quelque 70 exposants.

"En date du 22 août, nousavions déjà enregistré 25%

que le wireless, la sécurité, lestockage des données etl'open source seront, entreautres, développés lors de cesalon. Des thèmes qui seretrouveront également dansles séminaires de LunixDays(LinuxBiz), Clussil et Spiral.

Parmi les exposants, onconstate la présence de nom-breux Luxembourgeois, deBelges, et d'Allemands, alorsque les entreprises françaisesne sont, pour ainsi dire pasvraiment représentées. Cepen-dant, "l’objectif du salon estde devenir le salon IT de laGrande Région. Pas seulementsur le plan exposants maisaussi au niveau des visiteurs.Ceci est aussi la conviction dugroupe de conseil qui croit enun seul événement IT interré-gional et professionnel", sou-ligne M. Desmet. ■

Jean-Michel Gaudron et Florence Reinson

Software & IT Expo, les 6 et 7octobre 2004 à Luxexpo, Luxem-bourg-Kirchberg. Horaires: de 11hà 20h. Entrée libre, après inscripti-on sur www.siexpo.lu/enregistre-ment (code d’accès UIS01)

d'inscriptions en plus qu'il ya 2 ans à la même période,alors que nous n'avions pasencore envoyé notre dépliantinformatif (25.000 exem-plaires), constate Pieter Des-met, de Kortrijk Xpo, l'orga-nisateur du salon. Vu notreexpérience avec les inscrip-tions d’autres salons, nouspouvons supposer que lesvisites réelles seront aussi enaugmentation de 25%".

Devenir le salon ITde la Grande Région

Alors qu'en 1998, il s'agis-sait uniquement d'un salon,sans séminaire, conférence, nicocktail, aujourd'hui, il s'agitplutôt d'un évènement. "C’estl'occasion rêvée de rester aucourant des développementsles plus récents. Les visiteurspeuvent mettre à jour leursconnaissances à travers lesconversations avec les fournis-seurs sur les stands, avec lescollègues au meeting point,pendant les conférences, ….",souligne Pieter Desmet.

Ce dernier estime que "lesuccès de cette édition résidedans la collaboration entre laplupart des organisations IT

à Luxembourg. Nous avonscréé un comité directeur pourguider le salon. Dans cecomité quelques exposantssont représentés (SAP,Aubay, Conostix), à côté desorganisations comme Linux-days, Spiral, Technoport, laChambre de Commerce, leMouvement Luxembourgeoisde la Qualité (MLQ), APSI,etc. Ce groupe de conseildétermine en partie le conte-nu du salon, se charge dusoutien promotionnel et veilleà l’organisation de nom-breuses activités annexestelles que conférences, ate-liers, etc. L’événement n’enrépondra que mieux aux sou-haits des exposants et desvisiteurs".

Software & IT Solutions2004 offrira un aperçu desoutils de développement delogiciels, des applicationsbusiness et des solutions dee-commerce. La manifesta-tion se concentrera cetteannée sur la problématiquesuivante: "Comment les Tech-nologies de l'Informationpeuvent-elles être insérées aumieux dans le modèle desaffaires et quels avantagesoffrent-elles à l’entreprise ?"Des thèmes importants tels

Quelque 3.000 visiteurs sont attendus les 6 et 7 octobre prochains. Des thèmes tels que le wireless, la sécurité,ou le stockage des données y seront notamment abordés.

Software & IT Solutions ExpoUne occasion de mettre à jour ses connaissances

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plan des halls SIexpo

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g h

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Snack

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4

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1

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46

19 18

f

espace

qualité

MeetingPoint

a

c

b

d

e

d

Storage-Networkingvillage

EntranceEntrée�

29

AB COMPUTING, Stand 10ABC LUXEMBOURG, Stand 45 ALADDIN WESTERN EUROPE, Stand 8ALL ABOUT IT, Stand TechnoportALTI, Stand 134ATTACHMATE, Stand 87AUBAY, Stand 128BELL MICROPRODUCTS EUROPE, St. 143BIT INFORMATIK, Stand 82BLUE SKY SOFTWARE, Stand TechnoportBRUN INFORMATIQUE, Stand EspaceQualitéBULL, Stand 92BUSINESS REVIEW, Stand 107 CALLATAY & WOUTERS, Stand 140CERIX, Stand 103CLUSSIL, Stand 64COMPUTACENTER, Stand 71CONOSTIX, Stand TechnoportCOS AG, Stand Espace QualitéCRP HENRI TUDOR, Stand 43DENNEMEYER & CO, Stand 68DOUBLE A TECHNOLOGIES, Stand TechnoportE2S, Stand 3EASI, Stand 67 ERI BANCAIRE, Stand 86FSB SYSTEMS, Stand TechnoportGAX, Stand 106IBO SOFTWARE, Stand 82IDS SCHEER, Stand 137IMDS INTERNATIONAL, Stand 63INFODATA, Stand 76INFRA, Stand 2INTERSYSTEMS BENELUX, Stand 124IRIS LUXEMBOURG, Stand 116J-WAY, Stand TechnoportJP & CONSEIL Stand Espace QualitéLAB SERVICES, Stand 130LOGIX, Stand 144LUX BOX, Stand 5LUX-IT, Stand TechnoportMAGIC MOVING PIXEL, Stand TechnoportMETZ TECHNOPOLE, Stand 74MICROSOFT, Stand 46NEOFACTO, Stand TechnoportNETWORK APPLIANCE, Stand 141ONEWEB LUX, Stand TechnoportPAPERJAM / BLITZ, Stand APARTENAIRES SOCIAUX, Stand 31PHI DATA, Stand 121PIXELIXIR, Stand 110PROJECTIONS, Stand 111RDTS, Stand 93RMS, Stand 1SAP, Stand 138SCANDIVA, Stand 66SIEMENS BUSINESS SERVICES, Stand 46SECTO, Stand 120SNIA EUROPE, Stand 17SOFTWARE AG, Stand 60STERIA BENELUX, St. Espace QualitéSPSS, Stand 90TECHNOPORT BUSINESS INNOVATION CENTRE, Stand 40TELINDUS, Stand 100THREON, Stand 125 TRANSQUAL, Stand Espace QualitéTWO CONSULT Stand Espace QualitéUNILOG, Stand 126UTIMACO, Branch Belgium, Stand 71

60

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Plan arrêté au 8 septembre 2004

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SIexpo liste des exposants

70 paperJam septembre-octobre 2004

Stand 10

AB Computing8, Grand Rue L-8372 HOBSCHEIDTel: 26 10 31 91 Fax: 26 10 32 63 [email protected] Computing is the ValueAdded Distributor for speciali-zed IT products like Sun Micro-systems, Oracle, Adobe, Stone-soft, SonicWALL, eIQnetworks,Puresight, Aventail, Ektron,Macromedia, WebTrends andIpswitch. Since 1984, AB worksclosely with ISV's, system inte-grators, value added resellers,web designers and consultantsin the Benelux, and helps themprovide complete solutions fortheir customers.

Stand 45ABC LuxembourgMontée de Clausen 9L-1343 LUXEMBOURGTel: 26.20.05.51 Fax: [email protected] Luxembourg is a Consul-ting and Software Companyspecialized in Business ProcessEngineering and WorkflowManagement. We offer holisticsolutions from the analysis of acompany's organization andbusiness processes, to the busi-ness process automation.

Stand 8 Aladdin Western EuropeGroene Dijk 2ANL- 3401 IJSSELSTEINTel: +31(0) 30-6880 800Fax: +31(0) 30-6880 [email protected] is a leader in digitalsecurity. Products include: eTo-ken cost-effective strong userauthentication and passwordmanagement solutions; eSafeintegrated content securitysolutions that protect networksagainst malicious, inappropria-te and nonproductive Internet-borne content; HASP softwaresecurity and licensing solutionsto enable secure software distri-bution whilst protecting therevenues of developers.

Stand du Technoport BusinessInnovation CentreAll About It 16, rue du ParcL – 6684 MERTERTTel: 26 70 30 1 Fax: 26 70 30 [email protected] About It is a ManagementConsulting and IT-businessplatform. Successful projectsare e.g. the design and imple-mentation of management-information systems and risk-controlling systems. WithSpamkiss we offer a softwarefor sender authentication ensu-ring the spam-free exchange ofe-mail.

Stand 134AltiRoute d'Arlon 321L- 8011 STRASSENTel: 31 35 021Fax: 31 35 02 [email protected] www.alti.luAlti propose une palette com-plète d'expertise et d'offres deservices. 3 Pôles d'activités:Alti Technologies: conseil, réa-lisation : Internet / Intranets,portails, CRM, datawarehousesAlti Business Solutions:conseil et intégration de solu-tions d'entreprises SAP R/3.Alti Consulting: conseil enstratégie et management,expertise bancaire. Offrestransversales: Alti infogérenceapplicative: offre ALTIMA II deTierce Maintenance Applicati-ve; Sytest: test et validation delogiciels et de systèmes.

Stand 87

Attachmate SalesBelgiumAmbiorixlaan 43, Bte 001B-1780 WEMMELTél: (+32) 2.481.07.50Fax: (+32) 2.481.07.57www.attachmate.comAttachmate est l’un des princi-paux fournisseurs de solutionsd’accès aux applications et auxdonnées des sites centraux.Pour assurer le succès des nou-velles applications e-business,nos Connecteurs facilitent etaccélèrent l’intégration desapplications centrales avec cesnouvelles applications desti-nées aux utilisateurs Internetdans le cadre de l’architectureSOA (architecture orientée ser-vices). Les Smart Connectorssont des outils de développe-ment destinés à encapsuler leslogiques métiers des applica-tions centrales dans des objetsréutilisables sous forme de WebServices, composants EJB,JavaBeans, objets COM+, .NETou documents XML.

Stand 128

AubayImmeuble De Beauvoir51, Rue de StrasbourgL-2561 LUXEMBOURGTél: 29 92 501Fax: 29 92 51www.aubay.luAubay has specialised for manyyears in the supply of highlyadded-value IT services to boththe private and public sector.The Aubay group representsmore than 700 collaborators.Thanks to the integration of thecompanies Offis and AubayService Integration (formerly“3i”), and the recent acquisitionof Promotic, Aubay now repre-sents nearly 100 collaboratorson the Luxemburg market. Findout more on www.aubay.lu andwww.promotic.com.

Stand 143

Bell MicroproductsMechelen CampusSchaliënhoevedreef 20 IB-2800 MECHELENTel: +32 15 289100 Fax: +32 15 [email protected] www.bellmicro.beBell Microproducts is a uniquechannel-focused supplier ofhardware and software pro-ducts and services rangingfrom components to high levelconsultancy. Bell Micropro-ducts Europe established it’ssales office in Belgium, the firstquarter of 2001. Bell Micropro-ducts focus was and is storageand storage-related products aswell as security soft- and hard-ware products. Bell has built upa strong expertise in their field.Each sales team undergoesdaily product training, givingthem the knowledge to helpresellers configure a solution tomeet the end user customerrequirements, advise on specificcommercial and vertical mar-kets, plus manage the supplychain on their behalf.

Stand 82bit Informatik Heckingstraße 12-14A-54439 SAARBURGTel: +49/6581 9957-0Fax: +49/6581 [email protected] www.bit-informatik.debit Informatik GmbH was foun-ded in 1994 and has been"IBM/Lotus Advanced BusinessPartner" since 1996. Today ourfield of business is mainlysituated in the financial ser-vices branch where bit Infor-matik provides services inconsulting, application deve-lopment and training forNotes/Domino and IBM WebS-phere/DB2. Another focus is E-Mail Security with the"iQ.Suite" from our partnerGroup Technologies AG.

Stand du Technoport BusinessInnovation CentreBlue Sky Software47, rue de l’AlzetteL-4011 ESCH / ALZETTETel: 26 00 81 88 Fax: 26 00 81 [email protected] www.software.luBlue Sky Software est uneentreprise spécialisée dans ledéveloppement de logiciels deGestion, Comptabilité, Salaireet solutions spécifiques dédiés àla fiscalité Luxembourgeoise.Tous les logiciels sont compa-tible MAC et PC.

Stand Espace qualitéBrun InformatiqueRue Beau de RochasF-63110 BEAUMONTTel: +33 (0)4 73 27 29 83Fax: +33 (0)4 73 26 41 [email protected] Informatique est unesociété française d'études, d'in-génierie et de conseil pour lagestion de la Qualité. Ses inter-venants présenteront des logi-ciels de gestion des appareils,moyens de contrôle et assistan-ce à l'étalonnage, de traitementdes non-conformités, de ges-tion qualité fournisseurs et pro-duits, de gestion des audits, decotations fournisseurs et demaîtrise statistique des procé-dés.

Stand 92

Bull Luxembourg163 Rue du KiemL-8030 STRASSENTel: 45 69 45-1 Fax: 45 80 [email protected] www.bull.luNos produits: NovaScale: Ser-veur 64bit; Express5800: Ser-veur 32bit; Escala: Serveur AIXNos solutions: Evidian: sécuri-té, administration, Single Sign-on, PKI, …; WebCité: portailpour communes; Video Sur-veillance Active: la reconnais-sance de comportement assistéepar ordinateur; SBS: SmallBusiness Server pour PME, …Nos services: Infogérance;Infrastructure (AIX, Windows,Linux, Stockage, Citrix,….);Training Center (Open Source,AIX, …); … Nos partenaires:Atempo: solutions de sauvegar-de Time Navigator; Orda-S:solution ERP, Navision; NEC:Workstations

Stand 107Business Review48, Av. de la LibertéL-1930 LUXEMBOURGTel: 26 26 55-1 Fax: 26 26 55 [email protected] Review: required rea-ding for Luxembourg's deci-sion-makers. Business Reviewis the English-language guideto the local business scene fea-turing a comprehensive newsround up, interviews, commentand analysis.

Stand 140Callataÿ & Wouters25C Boulevard RoyalL-2449 LUXEMBOURGTel: 46 65 48 Fax: 46 65 [email protected] www.c-w.lu Callatay & Wouters provides ITsolutions for the financial ser-vices industry. Our solutionsuite includes Thaler, an inte-grated banking engine thatmanages both the bank itselfand its products and opera-tions. Thaler is completed bythe Banking Intelligence toolTeran, and the e-banking solu-tion Kyudo.

Stand 103Cerix Luxembourg6, Rue d'ArlonL - 8399 WINDHOFTel: 49 49 19 1 Fax: 49 49 19 [email protected] www.cerix.luCerix. Your IT partners: You setup your event, we see the IT. AtCerix we sell nothing: every-thing is hired, meaning you getthe very best solution. Equip-ment, programs, connections:whatever hardware or softwareyou’re used to or prefer, ourtechnicians and operators canadapt to it. Whether it involvesone machine or two hundred, acable network or a wireless onefor three days or three weeks.Visit us at: www.cerix.com.

Stand 64Clussil c/o CRP Henri Tudor29, Avenue John F.KennedyL-1855 LUXEMBOURGwww.clussil.luClussil asbl, Club de la Sécuritédes Systèmes d'Information –Luxembourg est un centre d’ex-pertise neutre au profit de tousses membres dans le domainede l’audit, la sécurité et lecontrôle des systèmes de l’in-formation. Activités : Work-shops, Groupes de Travail, For-mations, Conférences, Conseilset publications. Participez gra-tuitement au séminaire Sécuritéet Wireless le 7 Octobre à 13h.

Stand 71Computacenter Espace Kirchberg C 26-28 Rue Edward Steichen L-2540 LUXEMBOURG Tel: 26 29 1-1 Fax: 26 29 1-815 [email protected] www.computacenter.com/beluxComputacenter Luxembourg isa subsidiaries of Computacenterplc; a large European providerof distributed information tech-nology and services. To helpour customers maximise thevalue of IT, we offer services atevery stage of infrastructureinvestment. The organisationfocuses on four key domains:Technology Sourcing, Infra-structure Integration, ManagedServices and CollaborativeApplication Services.

Stand du Technoport BusinessInnovation CentreConostix66, rue de LuxembourgL-4221, ESCH-SUR-ALZETTETél: 26 10 30 6 Fax: 26 10 30 [email protected] assists companies inthe efficient and cost-effectivemanagement of IT securitywithin complex infrastructures.Our product, LogCollector,allows any company to have acomplete view on the level ofsecurity of their infrastructureat any time, by centrally moni-toring and correlating informa-tion generated by business cri-tical applications, securitydevices and other network acti-vities.

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Page 71: paperJam septembre 2004

Et si l’externalisation signifiait désormais un potentiel libéré pour les entreprises ? À l’image de la société de François,beaucoup d’autres clients d’Unilog allaient eux aussi pouvoir accroître leurs performances avec RightSourcing®,une solution novatrice et personnalisée d’infogérance.Un nouveau pouvoir qui allait rendre les entreprises et leurs collaborateurs encore plus talentueux.

L’ère du changement était enfin là, avec le savoir-faire,le professionnalisme et la qualité de service de RightSourcing® jus-tifiant une fois de plus la réputation d’Unilog et de ses 7 000 collaborateurs.www.unilog.com

Depuis que son entreprise avait adopté RightSourcing®

pour externaliser son informatique, François avait découvertque lui aussi possédait un talent prodigieux.

1/1-SOFTWARE+UNILOG 09.09.2004 17:50 Uhr Seite 1

Page 72: paperJam septembre 2004

Stand Espace QualitéC.O.S EnterpriseManagement Solutions33, parc d'activité SyrdallL-5365 MUNSBACHTel: 42 47 12 0 Fax: 42 47 12 [email protected] www.cos.luUmsetzung führender Manage-mentprinzipien in die unterneh-merische Praxis, in dem wirunser Wissen darüber ständigerweitern, bewerten und anunsere Kunden vermitteln sowiedie Implementierung führenderSoftware zur Strategie- undZielumsetzung.

Stand 43

CRP Henri Tudor29 Avenue John F.Kennedy L-1855 LUXEMBOURGTel: 42 59 92 1 Fax: 42 59 91 777 [email protected] www.tudor.luLe Centre de Recherche PublicHenri Tudor a pour missionprincipale de promouvoir l'in-novation dans le secteur privéet public en offrant unensemble de services dans lesprincipaux domaines technolo-giques: Technologies de l'Infor-mation et de la Communication,Technologies de la Santé, Tech-nologies Industrielles et Tech-nologies environnementales. LeCRP Tudor intervient dans tousles domaines de la Chaîne del'Innovation: projets R&D,transfert technologique, assis-tance technologique et conseil,formation et qualification dehaut niveau, recherche doctora-le, animation de réseaux d'in-novation, aide à la créationd'entreprise high-tech.

Stand 68Dennemeyer & Co.LuxembourgTraining & Marketing55, Rue des Bruyères L-1274 HOWALDTel: 499 841-1 Fax: 499 841-260 Dennemeyer is the world largestcompany focused on the mana-gement of intellectual propertyrights and intellectual assets.Dennemeyer’s core servicesinclude: Development of spe-cialized information manage-ment systems for every businessconcerned with the creation,registration and administrationof intellectual property rights;Worldwide patent annuity pay-ments and trademark renewalservices.

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Stand 137IDS Scheer 283, route d’Arlon L-8011 STRASSEN Tel: 31 94 31 Fax: 31 94 46 [email protected] www.ids-scheer.luIDS-Scheer est le leader dessolutions dédiées au manage-ment d’une entreprise par lesprocessus (business ProcessManagement). La famille deproduits ARIS donne une offreintégrée permettant le dévelop-pement, l’implémentation etl’évaluation de la performancedes processus d’entreprise. Unecoopération stratégique avecSAP fait de ARIS un standardde la nouvelle plate-forme SAPNetWeaver.

Stand 63IMDS International 39, boulevard Joseph II L-1840 LUXEMBOURG Tel: 26 02 44 1 Fax: 26 02 44 49 [email protected] - Le Document Avancé.Société informatique spécialiséedans le traitement automatiséde documents: LAD - LectureAutomatisée de Documents;GED - Gestion Électronique deDocuments; PAD - ProductionAutomatisée de Documents.IMDS distribue et intègre lessolutions des ses partenaires :IMDS Software, Easy Software,Exstream, InSystems, PitneyBowes, Group1, Elixir, CDP,Prism, Xenos. IMDS Internatio-nal, couvrant le Benelux, estprésente à Luxembourg depuis2001.

Stand 76Infodata202, route de LuxembourgL-7241 LUXEMBOURGTel: 33 16 48 Fax: 33 75 [email protected], société luxembour-geoise éditrice de logiciels degestion pour PME/PMI depuisplus de 17 ans présentera la ver-sion 2005 de son E.R.P. Inte-grix+ ainsi que ses nouveauxmodules Navilogix+, Always-Onet Timix+. A ce jour plus de 400sociétés et plus de 4 000 utilisa-teurs font confiance chaque jourau savoir faire Infodata.

Stand 2Infra Benelux Mishagen 116B-2930 BRASSCHAATTel: +32 3 633 37 85 [email protected] www.infra.beInfra Corporation est unconcepteur international delogiciels basés sur Internet etdestinés aux processus de ges-tion automatisée de services ausein de grandes organisations(internationales). Fondée en1991, la firme Infra s’est forgéune réputation d’innovationdans le domaine technologiquesans perdre pour autant de vueles besoins réels des entreprises.

Stand 124

InterSystemsBeneluxConneXion ParkBrusselsesteenweg 496/3B-1731 ZELLIKTél: (+32) 2.464.97.20Fax: (+32) 2.464.97.39dmajster@intersystems.comwww.InterSystemsBenelux.comInterSystems Corporationrépond depuis plus de 25 ansaux besoins IT des entreprises etdes fournisseurs de logicielsindépendants. Nos produits deréférence, la base de donnéespost-relationnelle "Caché" et laplate-forme d’intégration"Ensemble" permettent la créa-tion et l’intégration rapides d’ap-plications de haute-performan-ce. Nos solutions supportent desapplications critiques tournantsur plus de 100.000 systèmes depar le monde. Nos agencesrégionales fournissent une assis-tance 24 heures/24 et 7 jours/7pour l’ensemble de nos produits.

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Stand 67

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Stand 86

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1/1-THREON+SECARON 08.09.2004 19:55 Uhr Seite 1

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Stand 116

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Stand A

paperJam39, rue Anatole France B.P. 728L-2017 LUXEMBOURGA partir du 13 octobre 2004:10 rue des GauloisLuxembourg-BonnevoieTel: 29 66 18-1 Fax: 29 66 [email protected]édia économique et financierdu Grand-Duché de Luxem-bourg. Fondé en juin 2000, lemensuel est diffusé aujourd'huià 20.000 exemplaires et touchel'essentiel des décideurs écono-miques et politiques du pays.Parallèlement au magazineimprimé, paperJam édite unenewsletter hebdomadaire ainsiqu'un site web reprenant l'ac-tualité des entreprises au jour lejour. PaperJam est édité auxEditions Mike Koedinger S.A.

Stand 31

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Stand du Technoport BusinessInnovation CentreLux-IT66, rue de LuxembourgL-4221 ESCH-SUR-ALZETTETel: 26 53 00 26 Fax: 26 53 00 [email protected] www.Lux-IT.luLux-IT offers cost efficient Inno-vative Business Solutions & Ser-vices for small and mediumsized companies. Lux-IT pro-poses cost efficient hardware,software and network solutions,fitting your needs. Lux-IT ins-talls, configures and developsopen source applications / solu-tions for your back office: ope-rating system, office package,database applications and more.

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Stand 74Metz Technopole4 rue Marconi F-57070 METZTel: (+33) (0)3 87 20 41 71 Fax: (+33) (0)3 87 20 41 [email protected] technopôle accueille toutesles entreprises qui souhaitents'installer sur le site de Metz tech-nopôle. La société s'efforce ausside favoriser le développement detoutes les entreprises et institu-tions du site en s'assurant quetout problème soulevé reçoiveune solution. Elle gère un centred'affaires, le Cescom et une pépi-nière destinée aux jeunes entre-prises, les Technologis.

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Stand 111PROjections e-GEO-businessParc Scientifique CrealysRue Phocas Lejeune, 30 bte 8B-5032 ISNES (Gembloux)Tél: +32 (0) 81 71 34 20Fax: +32 (0) 81 71 34 29www.projections.beLes cartes sont un moyen decommunication extrêmementefficace et rapide. PROjections aconstruit son expérience et sonsavoir-faire en cartographiedigitale, architecture client-ser-veur ou web, outils d’aide à ladécision, SIG – GIS, géomarke-ting, gestion des infrastructures,de l’environnement, développe-ments informatiques, implémen-tation de base de données,consultance, formations, ... PRO-jections propose en nouveautéCartolink, un moyen simple etrapide de créer des cartes.

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Stand 138

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Stand 46Siemens BusinessServices 20, rue des PeupliersL-2328 Luxembourg-HammB.P. 1701 L-1017 LUXEMBOURGTel: 43 84 31 Fax: 43 84 38 [email protected] www.sbs.luGrâce à son savoir-faire et à saconnaissance des divers sec-teurs de l’économie, SiemensBusiness Services offre dessolutions et des services inté-grés allant de la consultancestratégique à la gestion de l’in-tégralité des processus d’entre-prise du client, en passant par lagestion d’infrastructures IT etl’intégration système.

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Stand 60Software AG Rue Glesener 56L-1630 LuxembourgTel: 29 21 22 Fax: 29 21 [email protected]/beluxModernisation du Mainframe :Optimiser, étendre et gérer lesapplications transactionnellescritiques. Intégration XML:Intégrer du back office au frontoffice : applications, services,information et processusmétiers. Solutions métiers:Content management, DigitalFinancial Reporting…

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Stand 90

SPSSBuro & Design Center B38 - Esplanade du Heysel B-1020 BRUXELLESTel: +32/2 474 03 60 Fax: +32/2 474 03 63 [email protected] www.spss.com/bePredictive Analytics: Unders-tand the state of your organiza-tion today, and what it’s likelyto be in the future, so you canmake decisions now that willimprove your likelihood of suc-cess. Simply put, that’s whatpredictive analytics can do foryou.

Stand 40

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Stand 100

Telindus81-83 rte d’Arlon L-8009 Strassen B.P. 39 L-8001 STRASSENTel: 45 09 15-1Fax: 45 09 [email protected] est le départementde Telindus Luxembourg spé-cialisé dans le développementde solutions logicielles d'entre-prise, spécifiques, intégrées, etconstruites à base d'une exper-tise Web avérée: Portails etapplications Intranet, Internet,Extranet; Systèmes globaux degestion de contenus documen-taires; Applications collabora-tives; Logiciels de gestion de lamobilité.

Stand 125ThreonZA Bourmicht, 10AL-8070 BERTRANGEMobile : 021 356 999Tel: 26 31 17 97Fax : 26 31 18 [email protected] a constitué un centre decompétences européen spéciali-sé dans la gestion profession-nelle de projets. Threon disposed'un programme unique de for-mation et de "coaching" per-mettant aux participants demettre en place une réelle cul-ture de gestion de projets ausein de leur entreprise. Threonmet à disposition de ses clients,des chefs de projet expérimen-tés et certifiés PMI. Threoncommercialise un outil de ges-tion de portefeuilles de projetsappelé PMTalk.

Stand Espace qualitéTransqualCRP Henri Tudor66, rue de LuxembourgL-4221 ESCH-SUR-ALZETTETél: 545 580 500 Fax: 545 580 [email protected] le cadre de Transqual, leréseau qualité transfrontaliersoutenu par le Fonds Européende Développement Régional(FEDER), l’ensemble des parte-naires du projet (MouvementLuxembourgeois pour la Quali-té, CRP Henri Tudor, Perfor-mance et Progrès en Lorraine,Chambre de Commerce et d'In-dustrie du Luxembourg Belge etCEQUAL) organisent les 6 et 7octobre 2004 l'Espace des Solu-tions Qualité dans le cadre deSoftware & IT Solutions Expo.Infos : www.transqual.net

Stand Espace qualitéTwo ConsultChaussée de Waterloo, 1589DB-1180 BRUXELLESTel: +32/2 373 81 11Fax: +32/2 373 81 [email protected] Consult est une société éta-blie à Bruxelles et à Luxem-bourg, qui propose son outillogiciel IQUAL sous Lotus NotesDomino et des services deconseil pour accompagner ladémarche Qualité et Progrès desentreprises, ainsi que des com-pétences informatiques pourinsérer l'outil dans des environ-nements groupware ou Intranet.

Stand 126Unilog270, route d'Arlon L-8010 STRASSEN Tel: 26 51 47-1 Fax: 26 51 47 40 [email protected] www.unilog.comDepuis 1968, Unilog est unesociété de service intervenantsur des missions de conseils,d'intégration de système etd'outsourcing. Forte de 7000collaborateurs, Unilog estimplantée dans 6 pays euro-péens dont le Luxembourg.

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Software& IT SolutionsExpoc’est aussi...__________________________

LINUX BIZ 2004 [6 Oct. 2004]

GNU/LINUX AND FREE SOFTWARE MEETS BUSINESS12h15: AIDILL Project : Free Software inLuxembourg, a local economic dynamizerAlexandre Dulaunoy, ASBL AEL AssociationElectronique Libre, Matthieu Farcot,CRP Henri Tudor, BETA, ULP, Strasbourg13h00: Neofacto: Linux business stories:How to conduct successful migrations Lau-rent Kratz13h45: HP Luxembourg: Linux for the RealWorld from HP Stéphane Lahaye14h30: RTL Group: Why migrate Database,Internet and Back-office server to Linux?Open Office vs Microsoft, the real battle.Xavier Boschian15h15: Oracle: Oracle on Linux JurgenCoetsiers16h00: Novell, Suse: Linux from desktop toserver Stephan Pauwels16h45: SUN Microsystems: TUX with SUN-glasses Loris Rilli17h30: Conostix: Using Free Software tosecure your network Tycho Fruru18h15: IBM: Linux Virtual Enterprise AlainPlichart

__________________________

WIRELESS & SECURITY SEMINAR PROGRAM[7 Oct. 2004]

CONFÉRENCE CLUSSIL: RÉCAPITULATIF DES ENJEUX DE SÉCU-RITÉ INFORMATIQUE 2003-200413h00: Les différentes manières de com-battre le spamming et les nouvellesapproches envisagées13h45: Le WiFi (Wireless Fidelity): Lesenjeux de sécurité et les précautions élémen-taires14h30: L’usurpation d’identité sur Internet15h15: Le projet CASES du Ministère del’Economie: état des lieux

JOURNEE SPIRAL16h00: Le certificat "Luxembourg e-Com-merce Certified"16h40: Conseil en Sélection de Progiciels:une nouvelle offre de services pour lesconsultants18h10: Architectures d’Entreprise : Modéli-sation et Perspectives

__________________________

PROGRAMME ANNEXE6 OCT. 2004"WIRELESS WEDNESDAY - THE FUTUREOF MOBILE BUSINESS IN LUXEMBOURG"19h00: Un événement First Tuesday -paperJamTable ronde animée par Olivier Lemaire(Ernst & Young), en présence de Jean-Clau-de Bintz (Voxmobile), Alex Zivoder (Tango),et un représentant de LuxGSM (non encoreconnu à la clôture de la rédaction)Inscriptions: www.firsttuesday.lu

STORAGE & NETWORKING SEMINAR PROGRAMMEDe plus en plus de sociétés exigent que leursinformations et données soient disponibles etactualisées rapidement et à tout moment. Enconséquence, les sociétés sont de plus en plussouvent confrontées à une croissance expo-nentielle des données. Pouvoir stocker, géreret sécuriser ces données d'une manière aussiefficace que possible est dès lors essentiel. Lesalon Software & IT Solutions vous présente-ra un programme de séminaires adapté avecles stands d'information, entre autres, de BellMicro, Network Application, Lab ServicesArcstore,Telindus, AB Computers, Sun etOracle. Plus d'infos sur : www.siexpo.lu

__________________________

VENDOR SESSIONS6 OCT. 200413h00-13h45: Solution de gestion et destockage des e-mails adaptée aux probléma-tiques de conformité réglementaire et légale.Michel Bastin, directeur adjoint, I.R.I.S.Luxembourg14h00-14h45: The legacy edge using SOAAttachmate15h00-15h45: Business Process SolutionValue Added Chain. Michel Schroeder ABCLuxembourg16h00-16h45: L’externalisation : un mouve-ment de fond. Gérald Biette, Directeur Out-sourcing, Unilog17h00-17h45: New Blended Threats andstrong user authentication. Aladdin Know-ledge Systems18h00-18h45: XML Content Management.Software AG

7 OCT. 200413h00-13h45: L’intégration d’une architec-ture NET avec un système d’informationexistant. Karim Cadi, Architecte, Unilog14h00-14h45: Keep up your independencethanks to the banking engine thaler. Frédé-ric Stiernon, Sales Manager Luxembourg,Callatay & Wouters15h00-15h45: - Les solutions mySAP All-in-One répondant aux besoins spécifiques devotre secteur d'activité en matière d'ERP.SAP Belgium & Luxembourg- Aris SmartPath, la solution mySAP All-in-One conçue pour le marché luxembour-gois où elle est implémentée avec succès.IDS Scheer Western Europe16h00-16h45: Enterprise Report Manage-ment with Documentum 5 and Xenos d2e.Frank Wolter, Technical Manager, IRIS ECM17h00-17h45: Nouvelles Solutions Techno-logiques pour le Développement et l’Intégra-tion rapides d’Applications de hautes Perfor-mances. Olivier Caudron, Sales Engineer,InterSystems Benelux18h00: XML Integration. Software AG

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LES DIRIGEANTS DU QUO-tidien régional Le RépublicainLorrain ont bien du mal à fairepasser leur plan de réorgani-sation. Le 8 septembre dernier,au terme d'un comité d'entre-prise pour le moins agité, unmouvement de grève de 24heures a même été décrétéaprès que le directeur généraldu journal, Mathieu Puhl, aconfirmé l'intention de sup-primer l'édition du journal àPont-à-Mousson (à mi-che-min entre Metz et Nancy) et defermer purement et simple-ment l'agence locale qui estsur place et qui occupe unequinzaine de personnes.

"Nous pensons que fermercette agence est une graveerreur stratégique, note Sté-phane Getto, délégué syndicalSNJ (Syndicat national desjournalistes). Avec l'arrivéeprochaine du TGV-Est, cetterégion devrait connaître unessor économique important.Quitter Pont-à-Mousson seraitcéder un peu plus le pas à laconcurrence et ferait régresserquelque peu le journal".

Une position à laquelleJean-Charles Bourdier, long-temps directeur de la rédac-tion et rédacteur en chef,aujourd'hui directeur du déve-loppement, répond en avan-çant un seul chiffre: "Nousvendons 1.460 exemplairespar jour à Pont-à-Mousson, sibien que nous enregistrons despertes importantes, puisquenotre prix de revient est, engros, le double du prix devente. Mais quitter Pont-à-

presse. Il faut bien voir queles grandes manœuvres dansla presse ont commencé et quenous vivons les premièresannées d'un nouvel ordre de la

communication. Il vaut mieuxle voir, plutôt que de considé-rer qu'il y a la presse écrite etle reste du monde...". ■

Jean-Michel Gaudron

Mouson ne veut pas dire quenous quittons la Meurthe-et-Moselle, comme certains lelaissent entendre. Nous restonsen position forte sur le bassinde Briey et de Villerupt".

Confronté, comme l'en-semble de la presse quotidien-ne française, à une érosion deson lectorat, avec une diffu-sion moyenne, en 2003, d'unpeu plus de 150.000 exem-plaires, en baisse de 2,2% parrapport à 2002 (source DFP-Diffusion France payée), leRépublicain Lorrain a entre-pris, depuis de longs mois,une intense réflexion sur sonévolution, son approche édi-toriale et même son format."Notre journal se caractérisepar de nombreuses éditionssur une faible aire géogra-phique de couverture, décritM. Bourdier. Cela est dû aupassé industriel de notrerégion, où les lieux de travailet de vie étaient proches. Cen'est plus le cas aujourd'hui".

Parmi les décisions annon-cées dès le début de l'été, uneréduction d'effectifs qui con-cernera une centaine depostes sur les 745 que comptele groupe et un passage, en2008, à un format de typeberlinois (32x47 cm, un peuplus grand que le "tabloïd")consécutif à l'achat d'unenouvelle rotative, qui repré-sente un investissement dequelque 12 millions d'euros.

Un plan de développementstratégique, aux relents deplan social, ce que réfute M.Bourdier. "Un plan social se

règle en trois mois. Là, il y a euune période de réflexion qui aduré près d'une année. Unbouleversement pareil ne peutque s'inscrire dans le temps etne se faire qu'avec l'adhésiondes salariés. Avant de lancer ceplan stratégique, nous avonsorganisé une consultationstructurée, afin d'informer toutle personnel et de faire monterle maximum d'informations,de sentiments ou de ressenti-ments, afin, surtout, que nousparlions tous le même langageet qu'un mot ait le même senspour tout le monde".

Le problème est qu'il existeun risque supplémentaire quedes revendications salarialesviennent jeter de l'huile sur lefeu des négociations actuelles:"Il y a un an, on nous annon-cé le non-remplacement desdéparts en retraite et depuisdeux ans, le salaire des jour-nalistes est gelé", rappelle Sté-phane Getto.

Sans compter que le sur-puissant syndicat des ouvriersdu Livre (qui interviennentdans la fabrication, même, dujournal) commence à voird'un mauvais œil les évolu-tions technologiques quiréduisent, un peu plus chaquefois, leur importance dans leprocessus de production.

"Nous avons réagi commetoute entreprise 'hors pres-se'", explique Jean-CharlesBourdier. Notre démarche estclassique pour une entreprise,mais sans doute plus novatri-ce et plus difficile à mettre enœuvre dans le monde de la

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Le Républicain Lorrain s'engage dans un plan de réorganisationà l'horizon 2008. Mais les premiers pas ne sont pas sans douleur...

Difficileadaptation

Le Républicain Lorrain a vu son lectorats'effriter de 2,2% entre 2002 et 2003.

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Unsere Partner in Luxemburg

Beim Bausparen waren wir uns sofort einig !

Als wir erkannten, dass wir zusammengehören, hatten wir beidenoch keine konkreten Pläne von unserer gemeinsamen Zukunft.Eins aber war uns sofort klar: Wir wollten schnellstens mit demBausparen beginnen. Um Zeit und Steuern zu sparen. Und derWüstenrot-Berater nahm sich Zeit für uns, auch nach Feierabend!Versuchen Sie’s doch auch!

Anruf genügt: 443444-1. www.wuestenrot.lu

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FORTIS BANQUEUn Business Centre à Metz(02/07) Le groupe Fortis banque a étoffé sa présence dans laGrande région, en ouvrant un centre d'affaires à Metz, qui vientrejoindre le centre d'affaires de la BGL et les Business Centresinaugurés au cours des années 2002 et 2003 à Trèves, Sarrebrucket Strasbourg. La coordination commerciale de ces centres d'af-faires dans cet espace économique transfrontalier est assurée parJean Pfeiffenschneider, directeur Entreprises et Grande Régionauprès de la BGL. Le centre d'affaires de Metz, lui, est dirigé parClaude Prim, assisté par les conseillers Entreprises Henri Dema-rolle et Lug Pecastaings. www.bgl.lu

STERIA La carte d’identité électronique se déploie en Belgique(14/07) C'est la société Steria qui a été désignée pour fournirl’infrastructure et les services nécessaires au déploiement géné-ral de la carte d’identité électronique en Belgique (dotée d'unepuce contenant des données personnelles), au terme d'une pre-mière phase pilote menée pendant 14 mois auprès de 11 com-munes. Plus de 50.000 cartes d’identité électroniques ont déjàété distribuées avec succès et,d'ici à 2009, l'ensemble de lapopulation pourra en disposer.589 communes belges devronts'équiper de l’infrastructurenécessaire pour la demande et lafourniture de cette carte.www.steria.be

DHL-AVIATIONUn revers pour l’aéroport Metz-Nancy-Lorraine(01/08) Après avoir opéré quatre vols par nuit, le spécialiste dufret express aérien a décidé de ramener ses rotations sur l’aéro-port Metz-Nancy-Lorraine à un seul avion, de Metz vers Bruxelleset retour. Seuls 26 salariés sur 111 ont été maintenus sur le site.Arrivé sur l’aéroport début 2000, DHL-aviation avait bénéficiéd’une aire d’accueil de 25.000 m2 et d'infrastructures financées àhauteur de 7,32 millions d'euros par le Conseil régional de Lorrai-ne pour un coût total de 8,84 millions. Le groupe Deutsche-Post atoutefois annoncé l'acquisition de 30.000 m2 sur la zone Actipoleà Metz-Borny, pour y développer un trafic de fret routier. Un pro-jet créateur de 150 emplois... www.dhl.fr

AREL MAITRANKUne bière à l’aspérule(05/07) Bien des Luxembourgeois connaissent le Maitrank, apéri-tif superbe mais un rien traître, à base d’aspérule et typique de larégion d’Arlon. Quand deux jeunes entrepreneurs de la région –l’un, Grégory Verhelst, brasseur de la Bière de Rulles et l’autre,Anne Clérin, repreneur de la sprl Arel Maitrank – se rencontrent,l’idée leur vient vite d’un produit intermédiaire. Dont la premièrecuvée a été savourée début juillet, après de multiples essais etdosages . La "Maitresse" est ainsi une bière inédite qui titre à 6°,digne et blond mariage entre deux savoir-faire. Et complémentidéal de l’apéritif...

CETTE "SUCCESS STORY"n’a rien à voir avec celles,rares, ayant survécu à l’explo-sion de la "bulle Internet".Pourtant, de bulles, il en estbien question: celles nées de lapassion de l’artisanat et dutravail des produits naturels etde la terre. Des bulles qui por-tent un nom: "La Rulles, Bièrede Gaume".

Rulles, petit village de l’en-tité de Habay, à l'ouest d’Ar-lon, connaît ainsi son deuxiè-me titre de célébrité. Le pre-mier n’est autre que le célèbregrammairien belge, MauriceGrevisse, dont les manuels ontformé des centaines de géné-rations de collégiens.

Mais si M. Grevisse n’estsans doute pas connu auxEtats-Unis, la bière de Rulles,elle, a franchi l’Atlantiquepour y faire sa place dans lemarché très select des bièresbelges, grâce à la complicitéd’une autre brasserie de la pro-vince de Luxembourg, la Bras-serie d’Achouffe, qui a faitgoûter la Rulles à son importa-teur.

Blonde, brune ou triple(seule cette dernière est pourl’instant aux Etats-Unis), auxétiquettes très originales dudessinateur Palix, qui a sucréer un style sans équivalent,la Rulles garnit aussi déjà lesrayons de magasins spécialisésen Italie, au Danemark et –"très peu", admet le brasseur –en Grande-Bretagne. Elle esten revanche encore absente auLuxembourg, lacune quidevrait bientôt être comblée...

Cette réussite vaut sonpesant d’or lorsqu’on préciseque la brasserie a été créée enjuin... 2000, avec un seul pro-duit, la Rulles blonde, qu’elleest montée en puissance demanière très contrôlée malgréle succès et la forte demande,et que son brasseur-fondateur,Grégory Verhelst, est très strictsur le respect du travail artisa-nal et de la qualité.

Jeune ingénieur agronomeformé à l’université de Lou-vain-la-Neuve, Grégory Ver-

helst y a rencontré son épouse,originaire de Châtillon. Instal-lé dans la région et fana debière, il projeta immédiate-ment de créer sa brasserie."Puisque je ne me privais pasde faire mes commentaires surles bières des autres, pourquoine pas en faire une moi-même? C’était simplement unchallenge personnel pour meprouver que je pouvais y arri-ver".

Esprit d’entreprendre, com-pétences: le challenge estdevenu réussite. Aujourd’hui,on vient visiter la petite bras-serie de toute l’Europe, d'Amé-rique et même du Japon,notamment dans le cadre decircuits organisés qui passentaussi par le Grand-Duché.C’est par souci de qualité que

Grégory Verhelst a choisi des’installer à Rulles pour pro-duire sa bière de fermentationhaute en bouteille, non filtréeet non pasteurisée. L’eau, quijoue un rôle essentiel dans lafabrication de la bière, vientd’un captage dans la forêt deRulles, en zone Natura 2000."Sa composition minérale cor-respond à ce que je cherchais:une eau très, très peu chargéeen sel", explique le brasseur,qui garde la tête froide: "J’es-saie de limiter ma croissanceen volume sous 40% par an.Ce n’est pas toujours évident,vu la demande. Artisan, je neproduis pas de manière bohê-me, mais je veux maintenir laqualité la plus haute. Ma phi-losophie de production, c’estla taille humaine". ■ M. V.

Grégory Verhelst: "Je ne produis pas de manière bohême, mais je veux maintenir la qualité la plus haute".

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BIÈRE DE RULLES

La passion devenue succès

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33.000 M2 DE PLATEAUX,1.000 emplacements de par-kings, 34 enseignes: le parccommercial de l'Hydrion, àArlon, a ouvert ses portes enfanfare, fin août. Preuve de laconfiance qu'il suscite auprèsdes géants des implantationsdu genre, le promoteur privéqui en a été le maître d'œuvrevient déjà de le revendre àune société britannique spé-cialisée.

A en croire le bourgmestred'Arlon, Guy Larcier, dontl'administration a fermementsoutenu le projet, et FrancineWalhain, "gestionnaire ducentre-ville", ce parc consti-tue, tout simplement, une pre-mière en Europe continentale.

Toutes les grandes surfacescherchent en effet à se déve-lopper. Face au manque d'in-frastructures d'ensemble, elless'implantent donc où ellestrouvent de la place: dans desbâtiments en "boîte à chaus-sures" ou dans des centrescommerciaux classiques. "Ici,une cohérence d'ensemble aété voulue, avec une unitéarchitecturale et une intégra-tion forte", explique Guy Lar-cier. En soulignant que, avecses halls de 1.000 à 2.000 m2

(la plus petite surface com-merciale sera de 300 m2 et laplus grande de 2.500), l'Hy-drion n'a rien à voir avec uncentre commercial intégré. Ici,

ment des commerçants, quiauront donc peut-être desleçons à recevoir outre-Capellen.

Les distributeurs, eux, par-lent de concurrence et depotentiel de clientèle. On nedemande qu'à les croire. Ilssoulignent aussi qu'il fautcomparer ce qui peut l'être.Ainsi, du côté du City Concor-de, on remarque que lesenseignes de l'Hydrion nesont pas concurrentes du hautde gamme qui prévaut à Ber-trange. Tout en se réjouissantde la future levée du moratoi-re, attendue depuis long-temps, certains reconnaissentcependant que "les parts dugâteau deviennent pluspetites", que des problèmesapparaissent au moins surcertaines zones commercialeset que, dans un petit payscomme le nôtre, il y a déjàbeaucoup de grandes surfaces.Trop? "C'est le client qui tran-chera. Il choisira en fonctiondes prix, de la qualité et duservice.", tranche-t-on au CityConcorde.

Reste que l'Hydrion donneune tendance, en tout caspour sa gamme d'enseignes:presque une dizaine y vienten délocalisation de leur sitedu "triangle des trois fron-tières", à Messancy. Une zonecommerciale – certes enta-chée par des irrégularités sur

le plan urbanistique et mar-quée par des bâtimentsvétustes et de qualité très cri-tiquée – qui va, du coup, s'entrouver désertée.

Seuls subsisteront l'énormeshopping Cora, avec sa vastegalerie commerciale, Leroy-Merlin, et le quasi flambantneuf Outlet Center. Pour cedernier, on peut se demanderjusqu'à quand: il ne regrou-pait déjà que quelquesenseignes, seulement, et deuxviennent de fermer! Dans cecontexte, le discours de Fran-cine Walhain, très franc,paraît le plus juste. "De toutefaçon, c'est ‘struggle for life'.Oui, il y a surcharge de l'offre.Mais il y a encore des projetssur les trois frontières. Donc,ceux qui ne viendraient pasici iraient ailleurs. Alors,autant les accueillir, et bien.Et, à l'Hydrion, le prix desloyers est le même qu'à Mes-sancy, avec des bâtimentsfaits pour durer, dans unconcept qui permet une trèsbonne gestion et le longterme". La messe est dite…

Certains estiment aussi quela zone commerciale de Mes-sancy, bâtie – "par décisionpolitique" – sur une zonemarécageuse est une erreur. "A l'époque, Arlon s'est faitprendre de vitesse, mais c'està Arlon que tout cela auraitdû se faire. Car, à Arlon, il y

d'ailleurs, pas de galerie cou-verte, mais simplement unauvent tout au long des com-merces. Pas question, donc, deflâneries comme dans lescentres classiques. On vise latrès grande surface parenseigne.

Moyen et bas de gamme

Autre caractéristique: lesenseignes (hi-fi, jouets,chaussures, alimentation,décoration, informatique, par-fumerie, vêtements, mobilier,cuisines équipées, supermar-ché, et l'on en passe) sonttoutes de moyen et bas degamme. Ce choix délibéré estvenu de la Ville d'Arlon. "Leparc est ainsi complémentaireavec le centre-ville, où nousvisons le commerce haut degamme et de luxe, qui nenécessite pas de telles superfi-cies", précise le bourgmestre.

Et il y aura sur le parkingun pavillon avec toutes lesinformations sur le centre-ville tout proche. Parcequ'une telle infrastructuredraine une clientèle qui vientde loin, souvent pour desachats bien précis. Le but estdonc de l'attirer, après, vers lecentre-ville, d'autant qu'il n'yaura pas d'Horeca à l'Hydrion.

A titre indicatif, rappelonsqu'Ikéa annonce, pour sa

future implantation à Sterpe-nich, 1,3 millions de visiteurspar an, dont 1,2% vont aussià la ville la plus proche. Unmessage que les commerçantsd'Arlon, favorables tant àl'Ikea qu'à l'Hydrion, ont trèsbien compris. Le président deleur association, André Fellin,a ainsi expliqué à un quoti-dien belge que "le commer-çant arlonais doit se remettreà penser comme un badaud".Et d'avancer toute une sériede propositions concrètespour s'attirer cette clientèlenouvelle, sans oublier le côtéanimation: "Le centre-villedoit redevenir un lieu de ren-contre, de culture, où sesituent des boutiques autresque celles qu'on trouveailleurs". Ce qui vaut pour lescommerçants d'Arlon vautpour ceux de toute agglomé-ration d'importance.

"Struggle for life"

L'Hydrion s'inscrit dansune région des trois frontièresoù grandes surfaces et gale-ries commerciales se multi-plient d'une manière qui peutparaître suicidaire. Sansoublier que le nouveau gou-vernement luxembourgeois adécidé de lever le moratoiresur l'implantation de grandessurfaces, ce qui ne manquerapas de susciter le mécontente-

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Le nouveau parc commercial ouvert à Arlon densifie un peu plusl'offre dans la région. Qui y gagnera?

L'Hydrion bouscule la grande distribution

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a un pôle urbain et des syner-gies possibles. Pas là-bas".

Enfin, une concurrenceapparaît aussi entre nationali-tés des enseignes. Danschaque partie nationale destrois frontières, ce sont les

la même clientèle, avec uni-quement des enseignes fran-çaises, comme c'est déjà le casà Thionville.

L'union européenne a beauavoir ouvert les frontières, onest toujours de quelque part.

Pourtant, tout un chacunadmet une très forte mouvan-ce naturelle des clients, attes-tée par l'immatriculation desvoitures sur les parkings.L'herbe est toujours plus verteailleurs... ■ Marc Vandermeir

enseignes et les produitsnationaux qui sont mis envaleur. Ainsi, l'Hydrion nerassemble-t-il pratiquementque des enseignes belges. Del'autre côté de la frontière, surle versant français, un groupe

français a racheté l'ex-siteDaewo, juste en face d'Au-chan (qui projette de se déve-lopper sur deux autres zonesriveraines) afin d'y implanterun parc commercial très sem-blable à l'Hydrion, en ciblant

grande région

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Topaze Shopping Center (Mersch, L)Surface totale: 11.000 m2

Nombre d'enseignes: 40Chiffre d'affaires: n. c.

Auchan (Luxembourg-Kirchberg, L)Surface totale: 25.000 m2

Nombre d'enseignes: 56Chiffre d'affaires: n. c.

Belle Etoile (Strassen, L)Surface totale: 12.630 m2

Nombre d'enseignes: 71Chiffre d'affaires: n. c.

Hydrion (Arlon, B) Surface totale: 33.000 m2

Nombre d'enseignes: 34Ouvert depuis août 2004

City Concorde (Bertrange, L) Surface totale: 32.000 m2

Nombre d'enseignes: 100Chiffre d'affaires: n. c.

Shopping Cora (Messancy, B) Surface totale: 40.600 m2

Nombre d'enseignes: 70Chiffre d'affaires: n. c.

Outlet Mall (Messancy, B)Surface totale: 10.000 m2

Nombre d'enseignes: 9 (sur 44 en théorie)

Chiffre d'affaires: n. c.

Auchan Pôle Europe(Mont-Saint-Martin, F)Surface totale: 22.600 m2

Nombre d'enseignes: 50Chiffre d'affaires:

167 millions d'euros

Cora (Foetz, L) Surface totale: 11.000 m2

Nombre d'enseignes: 10Chiffre d'affaires: n. c.

Centre commercial Leclerc (Thionville, F)Surface totale: n. c.

Nombre d'enseignes: n. c. Chiffre d'affaires: n. c.

Marques Avenue (Talange, F)Surface totale: 15.000 m2

Nombre d'enseignes: 59Chiffre d'affaires:

37 millions d'euros

Auchan (Semécourt, F)Surface totale: 24.200 m2

Nombre d'enseignes: 54Chiffre d'affaires:

193 millions d'euros

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_________________________________________________________________________________Les principaux centres commerciaux "multi-enseignes" de la Grande Région

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UNE CENTAINE DE PARTI-cipants avait répondu présen-te à notre invitation, pour laprésentation des résultats denotre grand sondage “Vous,les frontaliers”, qui a servi desupport de Une à notre der-nière édition, début juillet.

Dans les superbes installa-tions du Centre culturel derencontres Abbaye deNeumünster, quatre expertssont venus apporter une ana-lyse pertinente et critique surles votes des quelque 1.500internautes ayant participé.

Fernand Fehlen et PhilippePoirier (Université du Luxem-bourg), Guy Schuller (Statec)et Robert Garcia (Luxem-bourg2007) ont ainsi déclinéle phénomène “frontalier”sous toutes ses coutures,répondant de bonne grâce etsans détour, aux nombreusesquestions, parfois “piquantes”de l’auditoire. ■ J.- M. G.

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Retour en images sur la table ronde du 1er juillet dernier.

Vous, les frontaliers

Jean-Michel Gaudron (paperJam)et Françoise Medernach (Radio socio-culturelle)

Guy Schuller (Statec), Jean-Michel Gaudron (paperJam), Robert Garcia(Luxembourg2007) et Philippe Poirier (Université du Luxembourg)

Robert Garcia (Luxembourg 2007)

Philippe Poirier (Université du Luxembourg)

Guy Schuller (Statec)Louis Mevis (ILReS)

Francis Gasparotto (tempo!)

Cédric Palego (Resultance)et Mike Koedinger

Ludivine Plessy (tempo!)

Fernand Fehlen (Université du Luxembourg)

Emmanuelle Job (Luxcontrol)

Fernand Fehlenet Guy Schuller

Alain Berland (Job Partner)

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Nous sommes tous des acteurs du tri !

Vous faites le premier geste, celui sans

lequel rien ne serait possible : vous triez

vos déchets. Et vous les triez de mieux en

mieux. Grâce à vous, les déchets

d’emballages ménagers sont

collectés, répartis en différentes fractions

et recyclés en nouveaux produits.

Vous êtes le premier maillon d’une longue

chaîne qui n’a qu’une seule finalité : préserver

l’environnement. Grâce à vous, nous

sommes en mesure de collecter, trier et

recycler près de 36 000 tonnes de déchets

d’emballages par an.

Le recyclage nous concerne tous.

Ensemble, nous faisons de mieux en mieux au quotidien.

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finance place financière

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repositionner l'institut ettrois mois et demi plus tard,un second acceptait la nou-velle direction prise.

"Plusieurs choses vontchanger, explique le nouveaudirecteur. L'IFBL aura d'abordune vocation client, c'est-à-dire un rôle actif et proactifvis-à-vis de nos businesspartners qui sont les banquesainsi que les autres acteursdu secteur financier. Ensuite,l'institut, mettra à la disposi-tion de ses clients des 'chefsde projet formation'". L'insti-tut entend par là gérer lesclients – les banques – enanalysant leurs besoins enformation et en leur fournis-sant des solutions allant depaire avec les stratégies busi-ness.

Enfin, "sa troisième mis-sion sera de conseiller lesbanques sur les nouvellestendances du marché de laformation (benchmarketing).L'IFBL ne sera plus un exécu-

tant, mais un partenaire",insiste M. Eckes.

L'institut fonde sa réorien-tation – qui sera opération-nelle dès janvier prochain –sur trois valeurs: la transpa-rence quant à l'offre de for-mation, la plus-value quepeut apporter l'IFBL auxbanques et, enfin, la qualitédes cours proposés.

Pour mettre en œuvre cechantier, l'IFBL travaille à larefonte de ses offres quiseront, à l'avenir, structuréesde façon modulaire et davan-tage ciblées, moins acadé-miques et beaucoup plusaxées "professionnelles",classées par métier.

"Dans le cadre de cetterévision, nous nous sommesadjoint l'aide d'une douzainede groupes d'experts, formantchacun un cercle de qualité, àl'intérieur duquel nous fai-sons attention à ce quechaque groupement debanque soit représenté. Ces

L'ARRIVÉE DE WERNEREckes, le 1er mai dernier, à latête de l'IFBL, l'Institut deformation bancaire, Luxem-bourg, a amorcé le virage ques'apprête à prendre l'institut.M. Eckes, qui a passé 25 ansà la Dexia BIL où il était res-ponsable de l'unité "Educa-tion and Management Deve-lopment", a succédé à JeffKintzelé, appelé à renforcerla gestion de la LuxembourgSchool of Finance.

L'évolution du secteurbancaire et, surtout, la chutevertigineuse des embauchesdans ce secteur, a poussé l'IF-BL à repenser sa mission et àréorienter ses offres de for-mation en fonction des nou-veaux besoins. "L'institutavait perdu un certainimpact", avoue le nouveaudirecteur. Initialement, l'ins-titut avait pour objectif depréparer les nouvelles recruesdu secteur bancaire à leurnouvel emploi. "C'était le

début du boom bancaire et durecrutement de masse dansles différents métiers et lepersonnel recruté ne prove-nait pas du secteur bancaire,explique M. Eckes. La mis-sion confiée à l'IFBL était deformer et d'accompagner lesnouvelles recrues dans leurintégration professionnelle".

L'insertion des employésdans les banques prévoyait240 heures de formation parcandidat et l'IFBL a dû faireface, fin des années 90, à unafflux de masse. "La situationa fortement changé à partirde 2002, les em-bauches sefaisaient depuis lors essen-tiellement à un très hautniveau. L'IFBL s'est alorsretrouvée face à deux pro-blèmes: la masse a fondu et lecontenu des cours n'était plusadapté au nouveau public".

Un mois après l'entrée enfonction de Werner Eckes, unpremier conseil d'administra-tion approuvait l'idée de

L'Institut de formation bancaire s'est remis en question et réoriente ses offres en fonction de l'évolution des besoins du secteur.

L'IFBL: le grand virage

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place financière finance

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Werner Eckes: "Nous voulons être la référence de la place financière : une fois l’Institutrestructuré, nous allons chercher des collaborations avec nos partenairesinternationaux afin de valoriser la compétence de la place financière".

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experts sont chargés deconseiller l'IFBL dans laconception des contenus etdans la définition du public-cible à atteindre, dans lamanière d'organiser la for-mation. L'une des autresnouveautés est que les conte-nus des cours seront validéspar les managers des secteursconcernés.

Tester sesconnaissances

Les formations de hautniveau se décomposeront enplusieurs modules et il serapossible d'acheter par modu-le, ce qui offrira plus deflexibilité. La banque et l'ap-prenant ne seront plus obli-gés de prendre le menu com-plet, mais ils pourront choisirleurs cours "à la carte"."Aujourd'hui, dans nos for-mations, on est obligé desuivre tous les cours du pac-kage alors qu'ils ne sont pasforcément tous intéressantspour l'apprenant, admet ledirecteur. C'est pourquoi desthèmes plus spécifiquesseront développés.

“C'est le 'business' qui vadéfinir avec nous les besoins.Nous serons la plaque tour-nante de la formation, maisnous préparons aussi la for-mation", souligne avecengouement M. Eckes. Lecalendrier des formationsremaniées sortira endécembre prochain. L'IFBLoffrira, dès janvier 2005, à lafois du sur-mesure et dustandard. L'offre sera semes-trielle afin de coller au mieuxaux évolutions fréquentes dusecteur bancaire.

"Nous revoyons aussi lestitres de nos cours. Là où dif-férents cours se recoupent,nous les regroupons en unseul. Si une demande pour uncours sur-mesure est intro-duite, nous importons desdifférents cours les thèmesdemandés", précise encore M.Eckes.

Outre les gens qui fontappel à l'IFBL dans le butd'acquérir ou de parfaireleurs connaissances profes-sionnelles – des unités deformation par thème seront

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gens ont d'autres connais-sances aujourd'hui et préfè-rent d'autres méthodes d'ap-prentissage. Nous passons àune étape supérieure maisnous offrons toujours des for-mations à tous les niveaux etpas seulement à haut niveau".

Un véritable challenge

Si l'IFBL a en sa possessiontoutes les notes – pas moinsde 300 cours –, il doit encores'atteler à réécrire toutes lespartitions. "Il faut adapter lescontenus au public, il fautque les clients s'y retrouvent.Il s'agit-là du plus importantchantier, s'inquiète M. Eckes.Le challenge est que nousn'avons pas beaucoup detemps. Nous allons faire despromesses qu'il faudra tenir".

L'Ecole de gestion de fortu-ne n'échappe pas à la restruc-turation. Le contenu va êtreactualisé. "Nous voulonsbeaucoup plus cibler. Il y ades matières qui vont s'ajou-ter de par les nécessités dumarché. Nous allons favoriserles modules pratiques".

Ces dernières années, l'IF-BL constate deux tendances:d'un côté, une forte augmen-tation des demandes dans laformation intra-entreprisesoù les banques veulent uneformation sur-mesure, et del'autre côté, une forte dimi-nution des inscriptions à laformation d'insertion.

De 6.676 nouvelles inscrip-tions en 2001, l'IFBL est passéà 6.001 en 2003. La forma-tion d'insertion recueillait588 nouvelles inscriptions en2001, contre 285 en 2002 etplus que 77 en 2003. La for-mation de perfectionnementest passée de 1.040 nouvellesinscriptions en 2001 à 290l'an dernier. Les séminairesinter-entreprises ont chuté de1.632 à 694. En revanche, lesséminaires intra-entreprisesbondissent de 2.182 à 3.719.

Dans le premier cas, M.Eckes constate que la forma-tion proposée par l'IFBL al'avantage de permettrel'ajout, au contenu officiel,d'ingrédients propres àchaque banque. Dans le

créées pour mieux répondre àces besoins – l'IFBL constate,de surcroît, que les gensviennent pour tester leursconnaissances ou les prouver.C'est pourquoi l'IFBL va dis-socier ses cours de ses exa-mens et les connaissancespourront être validées parune certification sans qu'ilsoit pour autant nécessaire desuivre la formation.

"Nous avons beaucoup departenaires très qualifiés etnous entendons développer lacertification de haut niveauafin de rendre le degré decompétence élevé de la placeplus transparent. Cette certi-fication existe déjà partielle-ment, mais nous allons larenforcer", précise M. Eckes.

Les dates d'examens – quiseront donc indépendantesdu cours –, seront, elles aussi,plus flexibles et les sujets deces examens seront validéspar le cercle de qualité. "Onn'est plus dans le systèmescolaire. Si l'examen est raté,il suffit de s'y inscrire à nou-veau, note le directeur. Notrebut est une acquisition dusavoir de manière à ce quel'apprenant soit opérationnelune fois la formation termi-née. La seule chose qu'ildevra encore apprendre aprèsle cours, ce sont les outils dela banque". L'IFBL entenddonc bannir l'apprentissagedu cours par cœur, au profitd'enseignements axés davan-tage sur la pratique. La for-mation sera découpée enmodules et le support seramoins volumineux.

Formateurs triés sur le volet

Pour l'heure, l'IFBL est entrain d'évaluer ses nombreuxformateurs, qui sont à la foisles partenaires et les ambas-sadeurs de l'IFBL. "Nous exi-geons une expertise active dudomaine que le formateurenseigne car nos formationssont pratiques et actuelles. Ilfaut une plus-value directe.L'enseignant doit être unexpert dans la matière etpouvoir donner des exemplespratiques". Les formateursont un code de déontologie et

acceptent de recevoir la visi-te pédagogique d'un expertIFBL durant leurs cours afinqu'il puisse se rendre comptein situ si les enseignants maî-trisent leur matière. "Nousbénéficions d'un label de qua-lité dans la mesure où les for-mateurs sont recommandés,cautionnés par leur banque.Pour les consultants, nousdemanderons des références".

Deux tiers des formateursde l'IFBL proviennent desbanques et le tiers restantsont des indépendants. Wer-ner Eckes se fait un pointd'honneur à rencontrer per-sonnellement chacun de cesformateurs. L'IBFL sera doré-navant plus stricte et les pro-fesseurs devront se plier aumanuel officiel de l'IFBL, tra-duits dans trois langues.

Autre chantier en cours,l'e-learning qui devrait êtreaccessible dès 2005 et quel'IFBL mettra en place étapepar étape.

Un des autres objectifs del'IFBL est de devenir uneplate-forme d'échange et denetworking pour les spécia-listes en matière de forma-tion. D'ailleurs, le partenariatavec les responsables de for-mation des banques seraintensifié. "Nous voulons êtrele conseiller des banques dansles choix de leurs formations,mais notre vocation n'est pasconcurrentielle avec les autresacteurs professionnels. Aucontraire, nous recherchonsla collaboration avec ceux-ci.Notre objectif est que le clientait une formation de qualité",tient à souligner WernerEckes, qui annonce égale-ment la mise en place d'unbilan de compétence techni-co-bancaire des apprenantspour savoir ce qu'ils com-prennent du métier. "Nousleur fournirons un bilan indi-viduel, les forces et les pointsà développer. Puis, nous éta-blirons une proposition deplan de formation adéquat enfonction du niveau constaté.C'est un atout que nousallons pouvoir offrir", seréjouit le directeur.

L'IFBL s'adapte ainsi auxbesoins du marché et aban-donne la vente en gros pourproposer celle au détail. "Les

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second scénario, c'est l'op-tique qui a changé: "L'inser-tion continuera à être assuréepar l’IFBL, mais de manièrebeaucoup plus souple quejusqu’à présent".

L'objectif de toute cetteréorganisation est simple:"Nous voulons être la référen-ce pour la place financière:une fois l’Institut restructuré,nous allons chercher des col-laborations avec nos parte-naires internationaux afin devaloriser la compétence de laplace financière". M. Eckesremarque que les banquierslocaux partent à l'étrangerpour acquérir des compé-tences. "Nous voulons aussiattirer des apprenants del'étranger", indique-t-il.

"Je ne crois pas que l'IFBLétait vue de l'extérieur commela référence, même s'il y avaitune crédibilité comme presta-taire de service auprès desclients. Nous voulons un autrelabel de qualité. Nous misonspour cela sur la productivité,la présence et l'accompagne-ment de nos membres. L'IFBLest vraiment un institut deformation et non plus unorganisateur de cours. Nousvoulons montrer ce que nousavons un background énorme.Notre repositionnement signi-fie à la fois restructuration etrenouvellement de créativitémais aussi consolidation de cequi existe", insiste le directeur.

L’impact financier de cetterefonte reste modéré, dans lamesure où les cours existenten grande partie, mais l’IFBLest prêt à assumer cet inves-tissement, estime M. Eckes."Avec notre nouvelle offre,nous seront plus concurren-tiels. Nous visons une aug-mentation des inscriptions.Notre but est d'atteindre notrebreak even et de rétrocéder,par notre qualité, l'investisse-ment de nos membres, qu'ilssoient persuadés d'avoir faitun bon investissement".

L'IFBL – qui compte, parl'intermédiaire de l'ABBL, 140membres – est une fondationsans vocation commerciale.Néanmoins, sans ce reposi-tionnement, l'institut auraitsans nul doute connu desproblèmes de crédibilité. ■ Florence Reinson

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BOURSE DE LUXEMBOURG

Plus de cotations, moins de volume

En toute logique, les inves-tisseurs semblent s'être plustournés vers les actions, dansun contexte de marché quifut, quelque temps, haussier.Mais la belle embellie de lafin 2003 (15% de hausse pourl'Indice LuxX au secondsemestre 2003) et du début2004 (encore 8% de mieux surles deux premiers mois) nes'est guère confirmée, surfond de situation politiqueplus que tendue au Proche-Orient et de flambée des coursdu dollar.

Ainsi, au final, pour les sixpremiers mois de l'année, l'in-dice boursier luxembourgeoisn'a progressé que de 3,30% eta continué à fléchir durantl'été, pour ne plus gagner que2,85% fin août. Il faut direque l'un de ses principauxpoids lourds, SES Global (20%du poids de l'indice) n'a pasété à la fête, avec un net replide 13,4% à 6,93 euros (coursau 31 août). Les deux autrestitres majeurs, Arcelor (22,5%du poids) et RTL Group(17,5% du poids) n'ont, quantà eux, presque pas bougé:

+0,8% pour le premier (13,96euros) et +0,43% pour lesecond (47 euros).

Les principales hausses,elles, n'ont concerné que des"poids plumes" de l'indice:+25% pour Luxempart à 125euros; +20,5% pour BGLInvestment Partners à 41,25euros ou +16% pour BanqueDegroof Luxembourg à 267euros.

Ce sont d'ailleurs cesvaleurs-là qui ont été princi-palement concernées par larévision semestrielle duLuxX. Si les 10 actions qui lecomposent sont toujours lesmêmes, les valeurs d'investis-sement (Luxempart et BGLInvestment Partners) ont vuleur importance augmenter:elles "pèsent" désormais, àelles deux, plus de 12% del'indice (contre moins de 10%précédemment), au détriment,notamment, de Cegedel, pour-tant toujours bien portante(+14% à 59,25 euros au 31août), mais qui ne représenteplus que 4,47% de l'indice(contre 7,23% précédem-ment). ■ J.-M. G

L'indice boursier luxembourgeois LuxX a progressé de 2,85% sur l'ensemble des 8 premiers mois de l'année.

PALLADIUM SECURITIES 1Première société de titrisation agréée(15/07) La première société de titrisation agréée a vu le jour auLuxembourg, près de quatre mois après le vote de la loi du 22 mars2004 (voir paperJam de juin, page 114). Deutsche Bank AG London,conseillé par le cabinet d'avocats Allen & Overy à Luxembourg et à Londres, a, ainsi, créé Palladium Securities 1, société luxembour-geoise qui émettra et placera auprès du public des valeurs mobi-lières pouvant être cotées en Bourse à Luxembourg.

BCLSuccès pour l'euro "H"(23/07) Quelques jours ont sufi à la Banque centrale du Luxembourgpour écouler les 10.000 exemplaires numérotés de la "coin card"accompagnant le lancement de la pièce commémorative de 2 euros,dédiée à la dynastie grand-ducale. Le portrait du Grand-Duc Henri etson monogramme y figurent: le "H" surmonté de la couronne grand-ducale. Cette nouvelle pièce, tirée àprès de 2,5 millions d'exemplaires, acours légal dans l'ensemble de la zoneeuro. 40.000 unités frappées en qualitéBrillant Universel, sont encore desti-nées à être prochainement venduesdans un "set" spécial. www.bcl.lu

COMMISSION EUROPÉENNEPour la méthode de la juste valeur(22/07) La Commission européenne a formellement invité le Luxem-bourg à transposer la directive de 2001 concernant les règles comp-tables d'évaluation (directive dite de "juste valeur"), sous peine de poursuites devant la Cour européenne de Justice. Ce texte doitpermettre l'application de la norme comptable internationale (IAS)39, "Instruments financiers: comptabilisation et évaluation".

CARMIGNAC GESTIONToute la gamme accessible au Luxembourg(24/08) La société de gestion indépendante française CarmignacGestion a obtenu l'autorisation de la CSSF de commercialiser sur le territoire luxembourgeois l'ensemble de ses OPCVM. Carmignac Gestion Luxembourg présente à Grand-duché depuis 1999, y distribue déjà deux Sicav. www.carmignac-gestion.com

CFD LUXEMBOURG Nouveau gérant de fortune(27/08) La société CFD Luxembourg SA, filiale à 100 % de la Compagnie Financière de Deauville, Paris (coté sur le Marché librede Paris et membre associé d'Euronext), vient de recevoir de la CSSFson agrément comme gérant de fortune, conseiller en opérationsfinancières, courtier et commissionnaire. L'équipe luxembourgeoiseest composée de Jean-Christophe Montant, précédemment DirecteurPrivate Banking Europe de l'ouest chez UBS Luxembourg ; François-Régis Montazel, ancien Manager Tax auprès de DeloitteLuxembourg, tous deux administrateurs délégués, et Susanne Szerman. www.cfdmidcaps.com

ALCOR BANKL’achat foncier en France facilité(05/09) Dans le cadre de son développement, Alcor Bank Luxem-bourg présente désormais une offre complète de crédit hypothécaireà ses clients pour le financement de leurs acquisitions foncières enFrance. Ces crédits peuvent indifféremment être accordés en directou au travers de structures patrimoniales. Ils sont adaptables àchaque configuration de financement en terme de devise, durée,structure d'amortissement.... Dernière spécificité: l'ensemble de cetteoffre est disponible en taux variable sans exclure le recours danscertains cas aux taux fixes www.alcorbank.lu

AVEC UN TOTAL DE 30.872lignes de cotations enregis-trées au 30 juin 2004, laBourse de Luxembourg a éta-bli un nouveau record. Cettehausse de plus de 6% depuisle début de l'année – et deplus de 11% en un an – a étésoutenue par le segment obli-gataire qui représente à luiseul, près des trois quarts dutotal.

Du reste, depuis le début del'année, le nombre de nou-velles valeurs admises à lacote a atteint 4.380 unités(+19% par rapport aux 3.672du premier semestre 2003),dont 3.424 sur le segmentobligataire (+22%).

Ces chiffres ne doiventcependant pas en occulterd'autres, beaucoup moinsréjouissants. Ainsi, le volumedes transactions, qui avaitdéjà fortement chuté entre2002 et 2003 (-55% à 792,8millions), a-t-il poursuivi lemouvement lors des six pre-miers mois de l'année: il aatteint 338,7 millions d'euros,soit 14% de moins qu'au 30juin 2003.

"Une forte tendance à lahausse se confirme depuisjuin 2004", tient-on à se ras-surer du côté de la Bourse deLuxembourg, qui met enavant les "initiatives prisespar des membres résidents et àdistance pour animer le mar-ché par des flux quotidiens decours acheteur et vendeur surun certain nombre d'obliga-tions". Animer – ou plutôtdevrait-on dire "ranimer" – lemarché obligataire semble eneffet essentiel, au vu du volu-me de transactions enregistrésur ce segment en six mois: àpeine 60 millions d'euros,contre 245 millions un anplus tôt (-75%).

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Souriez!Souriez!Avec -net, vous êtes en direct.en direct.

Partout et toujours!

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Ensuite, l'Ordre souhaitaitque le stage entrepris auprèsd'un expert-comptable agrééne soit plus d'une, mais detrois années, estimant quedouze mois sont réellementinsuffisants pour commencerà maîtriser les subtilités del'activité. Enfin, compte-tenude la forte proportion de"candidats" non-luxembour-geois (sur les 510 membresde l'OEC, seul un tiers, envi-ron, est Luxembourgeois), untest d'aptitude au droitluxembourgeois avait étédemandé.

Autorisations en suspens

Seule cette dernière requêtea, donc, finalement été rete-nue, non sans mal, d'ailleurs,puisque le Conseil d'Etat a dûquelque peu faire pressionafin que le législateur modifiela première mouture du texte.

Cette nouvelle disposition aune conséquence directeimmédiate: dans l'attente dela publication des modalitésde ce test d'aptitude – proba-blement via le ministère de...

la Justice, à l'instar de ce quise fait pour les réviseurs d'en-treprises – plus aucune auto-risation d'exercer la profes-sion d'expert-comptable n'estdélivrée jusqu'à nouvel ordre.

Rappelons que, contraire-ment aux "simples" comp-tables, dont la profession n'estpas réglementée, les experts-comptables sont compétentspour effectuer l'établissementdes comptes annuels et desdéclarations fiscales desentreprises d'une certainetaille, affichant, sur deuxannées consécutives, un totalde bilan minimal de 2,3 mil-lions d'euros et un chiffred'affaires de 4,6 millionsd'euros.

Si, à la différence des révi-seurs d'entreprises, lesexperts-comptables ne sontpas autorisés à procéder aucontrôle légal des comptes, lesdeux professions partagentnéanmoins la même compé-tence dans le domaine duconseil fiscal et de la domici-liation de sociétés et, parextension, jouissent de la pos-sibilité d'assister un justi-ciable devant le Tribunaladministratif.

LA LOI DU 9 JUILLET 2004modifiant la loi du 28décembre 1988 concernant ledroit d'établissement, publiéeau Mémorial le 11 août,introduit de nouvelles dispo-sitions de taille dans la régle-mentation sur l'exercice etl'accès à la profession d'ex-pert-comptable.

Ainsi, est-il désormaisprévu que les candidats à laprofession doivent passer untest d'aptitude portant toutaussi bien sur le droit fiscalet le droit commercial luxem-bourgeois que sur lescomptes sociaux, le droit dutravail et de la sécurité socia-le luxembourgeoise, ou enco-re la déontologie de l'expert-comptable dans le pays.

Aux yeux de Carlo Damgé,le président de l'Ordre desexperts-comptables (OEC),cette nouvelle dispositionconstitue "un grand pas enavant", même si elle nerépond que partiellement auxsouhaits des milieux concer-nés.

Jusqu'alors, en effet, l'ac-cès à la profession d'expert-comptable n'était soumisequ'à deux obligations: la

possession d'un diplôme uni-versitaire ou d'enseignementsupérieur sanctionnant uncycle complet de trois annéesd'études, puis l'accomplisse-ment d'un stage de troisannées dans la branche, dontune année, au moins, effec-tuée auprès d'un expert-comptable dûment établi."Nous estimons que cesconditions sont insuffisanteset sont bien minces compa-rées à ce qui se fait dans lesautres pays, où les étudessont plus longues et les exa-mens d'entrée plus relevés",précise M. Damgé.

Aussi l'OEC avait-il sou-mis, au total, trois revendi-cations auprès de son minis-tère de tutelle – le ministèredes Classes moyennes – afinde revaloriser la profession.Le premier de ces souhaitsétait le relèvement du niveauexigé des études universi-taires, conformément, dureste, aux réflexions menéesà l'échelle européenne dansle cadre du processus deBologne. Un cycle universi-taire complet dure plutôtquatre ou cinq ans quetrois...

L'accès à la profession d'expert-comptable est, désormais, soumis à un test d'aptitude. Une première étape dans la volontéd'une plus grande valorisation du métier.

Un premier pas

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Compte-tenu des domainesd'activités pour le moins rap-prochés, il n'est pas rare quedes réviseurs d'entreprisessoient, à la fois, membres del'Institut des Réviseurs d'en-treprises (IRE) et de l'Ordredes Experts-comptables. Unedualité qui ne manque pasd'un certain piquant lorsqu'ils'agit de se référer aux autori-tés de tutelles, puisque lespremiers nommés dépendentdu ministère de la Justice,tandis que les seconds sontrattachés au ministère desClasses moyennes. "Nousplaidons pour dépendre, nousaussi, du ministère de la Jus-tice. Cela entrerait dans lalogique", estime M. Damgé.

Les "Fiduciaires"dans le viseur

L'instauration d'un testd'aptitude destiné à relever leniveau d'accès à la professionest, évidemment, accueillipositivement, mais n'ayantfinalement obtenu gain decause que sur une seule destrois revendications del'Ordre, Carlo Damgé ne peutêtre que partiellement satisfaitde la tournure prise par lesévénements. "La mise enplace de ce test constitue,certes, un premier filtre, maiscela n'est pas assez à nosyeux. Nous ne comprenonspas pourquoi le gouvernements'entête à vouloir conserver unniveau inférieur à celui desautres pays. Nous avons l'im-pression que les politiciensont toujours une certaine peurvis-à-vis de leur populationélectorale. Or la place finan-cière, pas plus que le paystout entier, ne peut se per-mettre de se trouver un jourconfrontés à un grand scanda-le financier sous prétexte de lafaiblesse d'un des organes decontrôle".

La mise en œuvre de la loidu 21 mai 2004 ne va évi-demment pas dispenserl'OEC de poursuivre sesefforts pour parvenir à sesfins. Mais il ne s'agit pas làdu seul chantier d'importan-ce en cours pour les experts-comptables.

Car en "interne", la pro-fession va également tra-vailler sur un nouveau règle-ment adopté lors de la der-nière assemblée générale del'Ordre: le contrôle confra-ternel, destiné à renforcer laconfiance des autorités et dupublic quant au respect, parla profession, des obligationset des recommandations pro-fessionnelles, notamment enmatière de lutte contre leblanchiment d'argent, lalutte contre la corruption oule financement du terroris-me.

Une commission de contrô-le sera mise en place avant lafin de l'année et veillera à ceque tous les experts-comp-tables répondent à ces exi-gences: la connaissance desayants-droits économiques,la mise en place d'une orga-nisation interne adéquate ( cequi implique la formation dupersonnel )– et la coopérationavec les autorités, sur deman-de du Parquet. Sa premièremission sera d'éditer un guidedans lequel seront détaillésles éléments du contrôle telqu'ils seront appliqués sansdoute à partir de 2005."L'instauration d'un testd’aptitude et le contrôleconfraternel vont déjà chan-ger bien des choses, mais ilreste encore beaucoup à fairepour améliorer la reconnais-sance de la profession", esti-me M. Damgé.

Parmi ces "choses", parexemple: la chasse à une uti-lisation souvent abusive duterme "fiduciaire", lequeldoit, obligatoirement, êtreaccompagné de la mentionde l'activité (fiduciaire deréviseurs d'entreprises, d'ex-perts-comptables ou decomptables)...

Or, au Luxembourg, les"fiduciaires" qui ne mention-nent pas l’activité exercée,se comptent par centaines –il suffit de taper ce mot clefen recherche dans les pagesjaunes de l'annuaire luxem-bourgeois pour trouver plusde 200 réponses – ce contrequoi l'OEC, entend lutteravec insistance. ■

Jean-Michel Gaudron

Carlo Damgé (président de l'Ordre des Experts-comptables):"Il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la reconnaissance de la profession".

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C'est un simple arrêtéministériel d'une page, datédu 11 juin 2004 et publié le 5juillet dernier au Memorial,mais qui va peut-être chan-ger beaucoup de choses pour

la place financière de Luxem-bourg: un nouveau chapitreinséré au règlement d'ordreintérieur de la Bourse deLuxembourg, autorisant lacotation de fonds d'investis-

sement de type "offshore"(typiquement ceux domiciliésaux Iles Caïman ou aux Ilesvierges britanniques).

Une évolution réglemen-taire très attendue, complétéepar la circulaire 04/151 de laCommission de surveillancedu secteur financier (préci-sant les informations devantfigurer dans les prospectusd'admission à la cote officiel-le de tels instruments) et quidevrait permettre au Luxem-bourg de combler un certainretard par rapport à la placede Dublin, notamment dansle domaine spécifique deshedge funds.

Selon les derniers chiffresétablis par l'Associationluxembourgeoise des fondsd'investissement (ALFI), lesactifs luxembourgeois enmatière d'hedge funds etfonds de hedge funds s'éle-vaient, au 30 juin 2004, àquelque 67 milliards de dol-lars US – dont 27 milliardsconstitués par des instru-ments "off shore" – alors queles données équivalentespour Dublin font état d'unmontant de plus 200 mil-liards de dollars, en trèsgrande éajorité des fonds"offshore".

"L'avance prise par Dublins'explique par le fait que lesIrlandais ont développé cecréneau à une époque où leLuxembourg était déjà trèsoccupé par la croissance desactifs nets du marché desOPCVM classiques, expliqueDidier Prime, associé chezPr icewaterhouseCoopersLuxembourg. De plus, les

hedge funds ont eu longtempsune réputation sulfureuse,amplifiée par la failliteretentissante du fonds LTCMen 1998".

Soucieux d'assurer unmaximum de flexibilité pourles gestionnaires tout engarantissant une protectionmaximale des investisseurs,le législateur luxembourgeoisne s'est jamais précipité en lamatière. Ce n'est qu'endécembre 2002 que la CSSFémit la circulaire 02/80concernant les règles spéci-fiques applicables aux OPCluxembourgeois adoptant desstratégies d’investissementdites "alternatives".

Simple mode?

Pour autant, la placefinancière n'a jamais com-muniqué abondamment surla question, si bien que bonnombre de gestionnairesétrangers en ignorent parfoismême l'existence. A Dublin,parallèlement à "l'accueil" del'administration des fonds"off shore", l'Irish StockExchange en assure la cota-tion, ce qui explique aussipourquoi les opérateurs sontattirés par cette gamme com-plète de services.

"Cela illustre l'importancede la décision prise par laBourse Luxembourg d'y coterégalement les fonds 'offshore', ce qui ne veut pasdire, non plus, qu'elle accep-tera n'importe qui", noteDidier Prime, qui entrevoitd'intéressantes perspectives:"On peut espérer que les ges-

tionnaires de fonds qui vou-dront coter un fonds àLuxembourg voudront égale-ment que l'administrationsoit faite au Luxembourg, cequi est une source importan-te de création d'emplois".

Si, aux Etats-Unis, la "cul-ture" hedge funds est déjàbien ancrée dans les mentali-tés, ce n'est pas encore le casen Europe, même si de plusen plus de grandes institu-tions financières spécialiséesdans les fonds "classiques"commencent à développerdavantage de fonds alterna-tifs, en commençant par l'op-tion "fonds de hedge funds"."Cela constitue une vraieporte d'entrée, note M.Prime. Le risque est moindre,donc le client est amené àinvestir plus facilement. Etdans l'hypothèse d'une stra-tégie de distribution dansplusieurs pays, Luxembourg acertainement plus d'atouts àfaire valoir que Dublin".

Les hedge funds sont-ilsun simple phénomène demode, lié à la morositéambiante sur les marchésactions, ou bien offrent-ilsune réelle opportunitédurable? Didier Prime pencheplutôt pour la seconde solu-tion: "Le besoin de diversifierles actifs d'un portefeuilleexiste toujours. Si on saitrester dans des proportionsraisonnables dans les inves-tissements alternatifs, autourde 10%, on peut effective-ment imaginer un intérêt àlong terme pour ces pro-duits". ■Jean-Michel Gaudron

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En autorisant la cotation officielle à la Bourse de Luxembourgdes fonds "offshore", la place se donne un atout de plus pour le développement du marché des hedge funds.

Les fonds "offshore"ont la cote

Didier Prime (PwC):"Luxembourg a certainement plusd'atouts à faire valoir que Dublin".

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AFTER WORK TRAINING PROGRAM

PROGRAMME 2004 / 2005

PROGRAMME DURÉE DÉBUT JOUR HORAIRE PRIX

MARKETINGLa publicité dans les médias luxembourgeois Trois semaines 22 février 2005 Mardi et Jeudi 18.30 à 21.00 150,00 ¤Marketing stratégique et techniques de marketing-management Trois mois 23 septembre 2004 Jeudi 18.30 à 21.00 200,00 ¤Techniques des études de marché Trois semaines 18 janvier 2005 Mardi et Jeudi 18.30 à 21.00 150,00 ¤

GESTION DES RESSOURCES HUMAINESGestion et calcul des salaires Trois semaines 9 novembre 2004 Mardi et Jeudi 18.30 à 21.00 150,00 ¤Gestion des ressources humaines Quatre mois 29 septembre 2004 Mercredi 18.30 à 21.00 200,00 ¤

COMPTABILITÉAspects fiscaux de la comptabilité Trois semaines 10 mai 2005 Mardi et Jeudi 18.30 à 21.00 150,00 ¤Comptabilité et fiscalité des salaires et traitements Trois mois 30 septembre 2004 Jeudi 18.30 à 21.00 200,00 ¤ Comptabilité générale informatisée Neuf mois 27 septembre 2004 Lundi 18.30 à 21.00 250,00 ¤ Cycle de formation en comptabilité commerciale· Niveau 1: Comptabilité commerciale pour débutants Langue luxembourgeoise Six mois 27 septembre 2004 Lundi 18.15 à 20.00 100,00 ¤ · Niveau 1: Comptabilité commerciale pour débutants Langue française Six mois 29 septembre 2004 Mercredi 18.15 à 20.00 100,00 ¤ · Niveau 2: Comptabilité commerciale pour initiés Langue luxembourgeoise Six mois 28 septembre 2004 Mardi 18.15 à 20.00 100,00 ¤ · Niveau 2: Comptabilité commerciale pour initiés Langue française Six mois 27 septembre 2004 Lundi 18.15 à 20.00 100,00 ¤ · Niveau 3: Comptabilité commerciale pour avancés Langue française Six mois 30 septembre 2004 Jeudi 18.15 à 20.00 100,00 ¤

DROITDroit commercial Quatre mois 15 février 2005 Mardi 18.30 à 21.00 175,00 ¤Droit du travail et de la sécurité sociale Quatre mois 19 janvier 2005 Mercredi 18.30 à 21.00 200,00 ¤Droit des sociétés Quatre mois 28 septembre 2004 Mardi 18.30 à 21.00 175,00 ¤

FISCALITÉCycle de formation en droit fiscal luxembourgeois · Partie A: Fiscalité des ménages Sept mois 16 septembre 2004 Mardi et Jeudi 18.30 à 20.00 300,00 ¤· Partie B: Fiscalité des entreprises Sept mois 16 septembre 2004 Mardi et Jeudi 18.30 à 20.00 300,00 ¤

L ANGUES Correspondance commerciale française Six mois 27 septembre 2004 Lundi 18.15 à 20.00 100,00 ¤Cours récapitulatif de la grammaire anglaise Six mois 28 septembre 2004 Mardi 18.15 à 20.00 100,00 ¤Cours récapitulatif de la langue française Six mois 29 septembre 2004 Mercredi 18.15 à 20.00 100,00 ¤

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finance place financière

98 paperJam septembre-octobre 2004

L'association a égalementactivement participé aux dis-cussions internationales quiont abouti à la convergencedes standards de mesure deperformances GIPS (GlobalInvestment Performance Stan-dards) avec ceux de l'AIMR(Association for InvestmentManagement and Research).

Mais c'est principalementsur le volet "Formation" quese concentrent les efforts del'association, active dans lapromotion du diplôme euro-péen d'analyste financier(CIIA: Certified InternationalInvestment Analyst), qui seveut le pendant du CFA(Chartered Financial Analyst)d'origine américaine. "Cesdeux diplômes sont équiva-

FONDÉE EN 1990, l'ALGA-FI, l'Association luxembour-geoise des gestionnaires defortune et analystes finan-ciers, est l'une des plusanciennes associations activessur la Place. Et elle fait preu-ve d'une grande stabilité,puisque la plupart de sesmembres fondateurs sontencore actifs, aujourd'hui, ausein du Conseil d'Administra-tion. A commencer par sonprésident de la premièreheure, Yves Wagner, ancien

Chief economist et Chiefinvestment officer à la BGL,ex-CEO de Fortis InvestmentsLuxembourg, désormais prési-dent du cabinet d'administra-teurs de fonds The Directors’Office (voir paperJam juillet-août 2004, page 118).

"L'un des objectifs premiersétait de répliquer ce qui sefaisait dans les autres pays,où existaient déjà des associa-tions d'analystes financiers",se souvient M. Wagner, quiprit tout de suite le partid'élargir l'accès de la structu-re luxembourgeoise aux ges-tionnaires de fortune, dans lamesure où le nombre d'ana-lystes financiers en poste àLuxembourg n'était pas trèsimportant.

L'une de ses premièresactions fut d'établir un codede déontologie pour la pro-fession, dont l'ABBL s'inspira,par la suite, pour la rédactionde son propre code... Parallè-lement, la possibilité a tou-jours été donnée auxmembres de soumettre, ano-nymement, à la commissionde l'ALGAFI, des cas concretspouvant leur poser des pro-blèmes déontologiques dansl'exercice de leur métier. "En14 ans, nous avons eu à trai-ter une demi-douzaine decas", explique M. Wagner, quiespère que pour chacund'entre eux, la réponseapportée a pu faire, enquelque sorte, jurisprudencedans la profession.

AGENDALes deux prochaines conférencesqui se tiendront à Luxembourgsous l'égide de l'ALGAFI sontprévues pour octobre, sur lethème "How to generate Alphasin difficult Markets" et, débutjanvier, avec "Les Perspectivesdes Marchés en 2005".

Renseignements à venir surwww.algafi.lu

Série: les institutions de la place financière (7)

Atout formation pour l'ALGAFI

Yves Wagner: "La reconnaissanceinternationale des compétences duLuxembourg dans ce domaine estune nécessité stratégique"

L'Association des gestionnaires de fortune et analystesfinanciers plaide pour une plus grande reconnaissancedu diplôme européen d'analyste financier.

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150 MEMBRESALGAFI, mode d'emploiMembre, dès sa fondation, de la Fédération européenne des asso-ciations d'analystes financiers (FEAAF), l'ALGAFI compte aujour-d'hui environ 150 membres. Elle dispose d'un Conseil d'Adminis-tration fort de 13 membres, présidé par Yves Wagner. Ses activitéssont réparties entre cinq commissions (Activités, Déontologie, For-mation, GIPS/Mesures de performances et Relations Exterieures).Sa seule source de financement est constituée par les droits d'ins-cription à la formation CIIA, ce qui lui assure un budget de fonc-tionnement d'environ 350.000 euros par an. Lors des assemblées générales, programmées, en mars, l'associa-tion décerne également le prix du meilleur rapport annuel, jugétant sur sa forme que sur son contenu et la pertinence des infor-mations financières et stratégiques. Outre deux séminaires annuels, l'ALGAFI organise, sur une basetrimestrielle, des déjeuners financiers au cours desquels sont abor-dés des thématiques variées, aussi bien "techniques" que liées àdes produits ou des tendances de marché. ■ www.algafi.luJ.-M. G.

lents qualitativement, lesprincipales différences prove-nant du fait que l'un esteuropéen et l'autre américain,précise M. Wagner. A l'arri-vée, on constate que le CFAest le plus connu et certainesinstitutions imposent même àleurs analystes d'avoir cettecertification. Nous travaillonsà une meilleure reconnaissan-ce du CIIA".

L'ALGAFI propose donc, encollaboration avec l'Institutde formation bancaire,Luxembourg (IFBL), de prépa-rer et passer ce diplôme euro-péen. 150 candidats ont déjàpassé ce diplôme, 15 sont ins-crits pour cette année et unedizaine sont déjà prévus pour2005. ■ Jean-Michel Gaudron

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LES “JUNK BONDS”Un métier à partIl existe, sur le marché obligataire, une catégorie de titres à laréputation sulfureuse: les "junk bonds" (littéralement "obliga-tions pourries"): des produits qui offrent des perspectives dehaut rendement, mais qui s'appuient sur des sociétés dont laréputation de solvabilité n'atteint pas le niveau qu'un inves-tisseur professionnel exigerait normalement d'une sociétéémettrice."Nous ne sommes pas actifs sur ce segment, tranche claire-ment Matthias-Leonhard Lang. Et très peu le sont au Luxem-bourg. Il s'agit vraiment d'un métier spécialisé, qui nécessiteune connaissance et un suivi très pointus de chacune dessociétés émettrices". Si le principe existe depuis fort longtemps, leur versionactuelle a été développée par un "génie" américain de lafinance: Michael Milken. Employé de la banque d'affairesDrexel Burnham Lambert, il termina son parcours peu glorieu-sement en 1988, poursuivi par la Justice Fédérale américainepour une centaine de chefs d’accusation tels que délit d’initié,manipulation de cours, évasion fiscale... La Banque DrexelBurnham Lambert, quant à elle, dut se déclarer en état decessation de paiement le 14 février 1990... ■

Alors que les marchés actionssont toujours très indécis et nesemblent pas offrir, pour l'heure,de sérieuses garanties aux inves-tisseurs, le marché obligataire,lui, conserve un certain pouvoirattractif et l'émergence des nou-veaux pays européens lui ouvred’intéressantes perspectives.

Gestionnaire de fonds chezKredietrust, filiale spécialisée deKredietbank Luxembourg, etfocalisé sur les marchés dits deconvergence, Matthias-LeonhardLang détaille les atouts majeursde ce type particulier de produits.

D'une manière générale, com-ment se porte le marché obliga-taire, actuellement?

Nous sommes dans un contex-te où, au cours des dernièresannées, les rendements obliga-taires se sont fortement réduits,ce qui a été très favorable auxinvestisseurs sur ce marché. Ilfaut aussi noter que durant lamême période, le climat d’incerti-tudes géopolitiques et écono-miques n’a pas poussé l’investis-seur occidental à miser sur lesactions. Or, l'alternative la plussimple aux actions, sur les mar-chés financiers, reste les obliga-tions, en particulier les obliga-tions d'Etat, dont la qualité estplus élevée et le risque de défautmoindre. Dans la mesure où lestaux directeurs des banques cen-trales étaient en repli, les perfor-mances des obligations existantesen bénéficiaient. Aujourd’hui, ondécèle une légère tendance à lahausse qui risque d’inverser leprocessus, mais il reste de lamarge. Au Luxembourg, un cer-tain conservatisme caractérisel'investisseur obligataire, qui setourne, à 80%, vers des obliga-tions d'Etat de la zone Euro.

Il n'empêche que certains marchésoffrent des possibilités plus inté-ressantes...

En effet... Investir à un horizonde 10 ans en Pologne offre 330points de base de rendement deplus qu’un investissement sem-blable en Allemagne. En Hongrie,la différence monte jusqu'à 470points de base. Ce sont là desmarchés dits "convergents", quidevront respecter, d'ici à quelquesannées, les critères de Maastricht.On leur demande de faire en 15ans le chemin que les autres paysde l'Union ont fait en 50 ans ! Ils

doivent donc faire preuve d'ungrand dynamisme.

Les devises de ces pays-là ont-elleségalement un attrait supplémen-taire?

Pour certaines d'entre elles, oui.Mettre en dépôt du forint hon-grois, par exemple, peut assurerun rendement annuel de plus de10%. Il faut cependant garder àl'esprit que c'est aussi le marchédes devises qui subit les plusfortes corrections en cas de diffi-cultés politiques au sein du pays.Clairement, investir dans cesdevises, c'est investir sur la volon-té et la capacité de leurs dirigeantsà amener leur pays vers les cri-tères de Maastricht et rentrer dansla devise euro.

Tout cela signifie-t-il que dès queles marchés actions reprendront,les marchés obligataires perdront ànouveau leur attrait?

La volonté d'un investisseur estd'obtenir le rendement le plusélevé possible avec la volatilitéglobale la plus basse. Les obliga-tions de convergence sont un fac-teur de réduction de la volatilité

"Réduire la volatilité dans un portefeuille"Les atouts du marché obligataire et de quelques-uns de ses produits les plus attractifs, vus par Matthias-Leonhard Lang(Kredietbank Luxembourg).

Matthias-Leonhard Lang (KBL)

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dans un portefeuille, car leur cor-rélation avec le marché desactions occidentales est, à l'heureactuelle, très faible. Elle va évi-demment augmenter au fil desans, en même temps que l'intégra-tion au sein de l'Union. Les obli-gations des pays convergents sontun bon complément pour un por-tefeuille diversifié à la recherchede rendements intéressants etd’une volatilité globale réduite.

Faut-il se limiter à des payscomme la Hongrie ou la Pologne,les plus avancés économiquement?

Non, l'idéal est de pouvoirdiversifier au maximum, ce quipermet de pouvoir entrer ou sortird'un pays en cas de crise. Parexemple, le prospectus de notrefonds de convergence nous auto-rise, dans l’absolu, à être présentssur 14 marchés, en devises localesou en euros. Cette stratégie nouspermet, dans la cadre de notrepolitique de prudence, de réduirel’impact de la volatilité de cesdevises en misant parallèlementsur les eurobonds. ■Recueilli par J.-M. G.

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ressources humaines who’s who

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CARGOLUXImport/Export DirecteurThomas KalteneggerA 48 ans, THOMAS KALTENEGGER aété nommé, le 1er juillet dernier, Direc-teur du service Import/Export, de lacompagnie aérienne CARGOLUX, baséà Luxembourg. Il s'agit d'un poste nou-vellement créé, qui prendra en chargetous les mouvements de fret en prove-nance ou à destination du "hub" luxembourgeois de Cargo-lux. Ces 14 dernières années, M. Kaltenegger avait occupéles fonctions de Country Manager pour l'Allemagne. Il seraremplacé, dans ces fonctions, par M. Klaus D. Gries, 46 ans,qui était, depuis 2002, Regional Manager pour Air Francesur le secteur Allemagne, Autriche, Luxembourg.

APSIPrésident Alfred WilmsL'Association des professionnels de lasociété de l'information a renouvelé, finjuin, ses statuts et son conseil d'admi-nistration. Le nouveau président del'APSI est ALFRED WILMS, 56 ans,l'actuel General manager de MCI –Worldcom à Luxembourg. Cet anciendirigeant de Compaq à Luxembourg prend ainsi la succes-sion de Fernand Thill. La vice-présidence de l'APSI est désor-mais occupée par Daniel Eischen (Concept Factory), plusspécialement en charge, au sein de l'APSI, des médias.

TOSHIBA INFORMATION SYSTEMSBENELUXDirecteur général Dirk ThomaereAprès deux années passées à la direction générale de Toshi-ba Suisse, le Belge DIRK THOMAERE,43 ans, a été nommé directeur généralde TOSHIBA INFORMATION SYSTEMSBENELUX, filiale de la division Compu-ter Systems de Toshiba Europe GmbH,fournisseur d’ordinateurs portables.Dans son objectif de renforcer la posi-tion de Toshiba dans la région, il entend se consacrer ausecteur retail (petites entreprises, travailleurs à domicile etconsommateurs) autant qu'aux grands comptes, qui repré-sentent une part toujours croissante du marché. Une colla-boration accrue avec les partenaires du canal ainsi qu’unélargissement du canal de revendeurs sont annoncés.Entré dans le groupe en 2000, M. Thomaere venait de passer10 ans chez Mitac International où il fut, notamment, coun-try manager pour l’Allemagne.

Nouvelle formule, nouvelle tête!Le magazine NICO accueille danssa rédaction CORINNE BRIAULT,34 ans, qui sera également ame-née à collaborer au City GuideExplorator et animer la rubrique"Play-Time" du média écono-mique et financier paperJam. Unretour au pays pour cette journa-liste française qui avait déjà col-laboré à quelques médias luxem-bourgeois entre 1996 et 2001.

Après avoir été ces 5 dernièresannées Directeur marketing Beluxdu groupe de distribution Match,ALAIN BURNODE, 45 ans, arejoint, en ce mois de juin 2004,la BRASSERIE DE LUXEM-BOURG (Groupe Interbrew). Il y aété nommé directeur marketing etmembre du Comité de direction.

CARMIGNAC GESTION a nomméMISCHA CORNET au poste deSales Director Germany and Aus-tria. A 33 ans, cet ancien Rela-tionship Manager Private Ban-king aura en charge, depuisLuxembourg, la promotion de lasociété et le développement d'unréseau de partenaires institution-nels en Allemagne puis enAutriche.

Le premier prestataire mondial deservices financiers destinés auxinvestisseurs institutionnels,State Street Corporation, anommé PAOLO CROZZOLI auposte de vice-président desventes pour STATE STREETBANK LUXEMBOURG. A 37 ans,cet ancien responsable de gestionde projet pour les Nations-Uniesétait, ces quatre dernières années,vice-président du business déve-loppement chez PFPC.

Le départ de Lucien Thiel del'ABBL (lire par ailleurs) a égale-ment libéré le siège d'Administra-teur-délégué de l'Institut de For-mation Bancaire, Luxembourg(IFBL). Le flambeau a été reprispar SERGE DE CILLIA, 43 ans,chief economist et membre duComité de Direction de l'ABBL.

FRANK DE GRAEVE, 37 ans,succède à Dirk Delmartino entant que Public Relations Mana-ger de MICROSOFT BELGIQUE& LUXEMBOURG, ce dernieraccédant au poste de PR-mana-ger de Microsoft Europe, MoyenOrient et Afrique (EMEA).Ancien rédacteur en chef deComputer Magazine, M. DeGraeve était, depuis 2001,rédacteur au Standaard.

EMMANUEL DEBOULLE, 28 ans,vient d'être promu Directeur desVentes Directes Europe au sein deMEETING ONE (ex-Viasolutions),une entreprise internationale deservices de téléconférence et demultidiffusion par fax et e-mail.Il a désormais pour mission dedévelopper davantage les actionsvers le Luxembourg.

TREND MICRO, fournisseur delogiciels de sécurisation desréseaux et de produits anti-virus, vient de nommer LUCEECKELAERT, 38 ans, au postede Business Unit Manager pourle Benelux. Il était, jusqu'à pré-sent, Channel Account Manageret responsable de la distributionen Belgique. Ses fonctions sontélargies à la direction et la ges-tion quotidienne de toute l'or-ganisation commerciale et mar-keting dans la région.

FATIMA ABDELKADOUS estvenue renforcer les servicesfinanciers de ALD AUTOMOTIVEà Luxembourg. Agée de 30 ans,cette ancienne employée chezData Stream/Connexion disposed'une expérience essentiellementaxée sur la comptabilité et lesfinances.

L'équipe de la régie publicitaireTEMPO!, qui commercialise lestitres des Editions Mike Koedin-ger, s'étoffe avec une nouvelleChargée de clientèle pour le CityGuide Explorator: FRANÇOISEBATHY, 29 ans. Licenciée enInformation et Communicationoption "Info et Média" à Liège,elle était, depuis un an, assistantecommerciale dans une société denégoce en vins au Luxembourg.

Réélu député de la circonscriptionsud, ALEX BODRY, 46 ans, a pris,cet été, le fauteuil de bourgmestrede la VILLE DE DUDELANGE,dont il était le premier échevin.Agé de 46 ans, l'ancien ministreentre 1989 et 1999 (Environne-ment, Aménagement du Territoi-re, Energie, Communications,Force publique, Jeunesse) succèdeà Mars Di Bartoloméo, devenuministre de la Santé et de laSécurité sociale.

A 39 ans, DIDIER BOSSICART,Directeur Commercial & Marke-ting de Swiss Life (Luxembourg)depuis septembre 2001, a créé sonpropre bureau de courtage enAssurances à Steinfort. Il y estnotamment spécialisé dans lesrégimes complémentaires de pen-sion pour les entreprises et d’as-surances vie pour les particuliers.

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ressources humaines who’s who

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BANQUE SAL OPPENHEIMDirecteurFrançois PaulyA 40 ans, FRANÇOIS PAULY prend unnouveau tournant dans sa carrière. Il aété nommé en juin Administrateur-délégué de la BANQUE SAL. OPPEN-HEIM JR. & CIE. (LUXEMBOURG).Ancien directeur à la Dexia BIL, respon-sable du private banking depuis 2003, ilavait été, auparavant, responsable du réseau d'agences etdes PME à la BIL, entre 1993 et 2001, puis Directeur deDexia Crediop à Rome jusqu'en 2003. Rappelons que la Banque Sal. Oppenheim, fondée en 1798,faisait partie des actionnaires d'origine de la BIL en 1856 etest représentée avec sa propre succursale sur la place finan-cière de Luxembourg depuis 1973. Une des principalestâches de M. Pauly concernera le développement des activi-tés de private banking. A ses côtés , au sein du Conseil d'Ad-ministration présidé par le Baron Alfred von Oppenheim,siègent, entre autres, l'avocat Paul Mousel et RomainBausch, le président du comité de direction de SES Global.

ABBLDirecteur Jean-Jacques RommesComme cela était prévisible, LucienThiel, élu député CSV le 13 juin dernier,a quitté, à sa demande, ses fonctionsde Directeur de l'ABBL. En attendant ladésignation d'un nouveau directeur,c'est le directeur adjoint de l'ASSOCIA-TION DES BANQUES ET BANQUIERS,LUXEMBOURG, JEAN-JACQUES ROMMES, qui occupe laplace. Agé de 47 ans, ce juriste de formation, qui dirigea ledépartement Juridique et Fiscal de la BIL au début desannées 90, était entré à l'ABBL en 1993, en tant queMembre du Comité de direction, Directeur adjoint, en char-ge notamment des questions juridiques.

FUJITSU SIEMENS COMPUTERSCEO BeluxDirk De WaegeneirePour succéder à Tony Berckmans, leCEO de FUJITSU SIEMENS COMPU-TERS BELGIQUE-LUXEMBOURG, quia quitté la société le 1er juillet 2004, ila été fait appel à DIRK DE WAEGE-NEIRE, actuellement Vice PresidentInternational Sales au sein de la mai-son mère Fujitsu Siemens Computers BV, en charge de lazone Moyen-Orient et Afrique. Agé de 50 ans, il avaitrejoint Fujitsu Computers en tant que Managing Directorpour la Belgique. Lors de la création de la joint ventureFujitsu Siemens Computers Belux, en 1999, il avait dirigéla division "Volume Products", puis avait pris ses dernièresfonctions en 2001.

PHILIPPE JANSSENS, 44 ans,ingénieur civil, devient directeurdes ventes Belux pour VERITASSOFTWARE. Fort de ses 20 ansd'expérience, il a pour mission dedonner une identité locale à Veri-tas et de développer sa positionde leader sur le marché des logi-ciels d'utility computing et destockage. Avant de rejoindreVeritas, M. Janssens a été succes-sivement Unix Channel Managerchez Hewlett Packard, puis Coun-try Manager Belux chez EMCBelux et enfin COO de DataCenterTechnologies.

FEDEX EXPRESS, société decourrier express international,renforce sa présence au GrandDuché en accueillant XAVIERKIEFFER, 33 ans, en tant qu'Ac-count Executive, responsable de lagestion et du développement dela clientèle luxembourgeoise.Avant de rejoindre FedExExpress, M. Kieffer a acquis unelarge expérience commercialechez Biopsytec Europe SA,Genious SA et Soderest Sàrl.

Un nouvel associé chez DELOIT-TE à Luxembourg: RAYMONDKRAWCZYKOWSKI, 35 ans, quisera associé Tax. Il sera principa-lement actif dans les domaines duSecteur Financier et de la Fiscali-té Internationale. Diplômé deHEC – Liège et membre de l’Insti-tut des Experts-comptables, ilétait, précédemment, Tax Directorchez Ernst & Young à Londres.

Ancienne Directrice Commercialede feue la société Schaaf Cleaning,CORINNE MIGUERES, 35 ans, arejoint SD WORX LUXEMBOURG,en tant que Business DevelopmentManager. Elle a désormais encharge la communication et ledéveloppement des multiples acti-vités du secrétariat social.

L'asbl ECOTREL, constituée endébut d'année, qui a pour voca-tion d'endosser les obligationslégales à charge des producteurset importateurs d'équipementsélectriques et électroniques,connaît désormais son directeur.Il s'agit de BERNARD MOTTET,42 ans, qui dirigeait jusqu'alors ledépartement marketing de Valor-lux.

Un nouveau coordinateur Pur-chases & Deliveries a pris sesfonctions chez ALD AUTOMOTI-VE à Luxembourg: HERVE NOIR,qui prend la succession de Lau-rent Colasanti au sein du départe-ment Services. Agé de 32 ans, M.Noir arrive de chez Transac, où ilexerçait la fonction de OperationsManager. Il fut aussi, précédem-ment, responsable des livraisonsde véhicules à l'Etoile Garage(Citroën).

Devenu numéro 2 du gouverne-ment, le socialiste Jean Asselborna dû se résoudre à quitter lesfonctions de bourgmestre de laVILLE DE STEINFORT qu'iloccupait depuis 1981. C'est GUYPETTINGER, 44 ans, qui lui suc-cède. Fonctionnaire auprès del’Administration des Contribu-tions directes, il était membre duConseil communal et membre duCollège échevinal depuis octobre1997.

NETASQ, le constructeur euro-péen leader sur le marché des IPS-Firewall appliances, vient d'appe-ler WIM RAPOL, 32 ans, auxfonctions de Country Managerpour la Belgique, les Pays-Bas et leLuxembourg. Auparavant, M.Rapol assumait la direction desventes pour la zone EMEA auprèsde Voxtron, une firme spécialiséedans la téléphonie par ordinateur.

DIGITAL STUDIO, la maison deréalisation et de productiond'images 3D, de post production etmultimédia vient d'accueillir dansson équipe MARYLENE FOURNY,au poste de Sales Executive. A 25ans, elle aura pour mission dedévelopper la présence de DigitalStudio sur le marché national etinternational, gérer les relationspubliques et participer à la crois-sance de la société.

Depuis le 1er juin dernier, JANINHENIQUI, 32 ans, a renforcél'équipe des conseillers au sein dusecrétariat de la CONFEDERA-TION LUXEMBOURGEOISE DUCOMMERCE. Diplômé en Histoirecontemporaine, en Sciences poli-tiques et en Economie aux Univer-sités Humboldt à Berlin et Pan-théon-Sorbonne à Paris, il aurapour mission d'assurer le suivi dedossiers socio-économiques et defournir conseils et informationsaux entreprises et aux fédérationspatronales membres de la clc.

SYMANTEC, leader mondial de lasécurisation de l'information, anommé STEVEN HEYDE, 34 ans,au poste de Channel Sales Mana-ger pour le Benelux. Entré chezSymantec en 2000, en tant quePartner Account Manager pour laBelgique, il fut, auparavant, Marke-ting manager Benelux chez integra-tor VI-Storm et Business unitmanager chez IIR Technology.

Société productrice de solutionsinformatiques de disponibilité,AMERICAN POWER CONVER-SION (APC) a engagé une nouvelleMarcom manager Benelux, chargéede la communication et du marke-ting de la société dans les troispays: TANJA HOEBE. Cette néer-landaise de 32 ans était, précédem-ment, marketing manager chezEricsson Telecommunications.

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ressources humaines who’s who

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DUPONT LUXEMBOURGDirecteur général Jan Bergmann A 45 ans, JAN BERGMANN prend ladirection générale de DUPONTLUXEMBOURG (1.300 personnes). Ilsuccède, à ce poste, à Richard Wiley,appelé à diriger, à partir de Luxem-bourg, les opérations européennes dugroupe. Docteur en sciences appliquées de l'université deBerlin, M. Bergmann a effectué toute sa carrière profes-sionnelle chez DuPont, commencée en 1987 à l'usine deNeu-Isenburg près de Francfort, où il occupa des postes deresponsabilité dans des domaines comme les systèmesinformatiques, la fabrication, le planning des matériaux etles systèmes de contrôle. En 1998, il joignit le grouped'audit interne de DuPont Europe et fut le responsableeuropéen du problème informatique de l'an 2000. A partirde 2000, il dirigea la fabrication de feuils pour verres desécurité à Uentrop (Allemagne) et dirigea l'intégration del'acquisition DuPont à Zlín (République Tchèque).

SES GLOBALChief FinancialOfficer Mark RigolleUne page se tourne chez SES. En postedepuis 13 ans en tant que ChiefFinancial Officer chez SES GLOBAL,Jürgen Schulte a pris sa retraite. Ilavait rejoint le groupe en 1991 en tantque directeur des finances, suite à unecarrière internationale de 15 années passées auprès deGeneral Electric. Il a été remplacé par MARK RIGOLLE, 39ans, en provenance directe de Belgacom. Il y a exercé sesfonctions dans les domaines financier et stratégique et anotamment dirigé l'entrée en Bourse réussie de l'opérateurhistorique belge. "Avec l'arrivée de Mark, le groupe SES Glo-bal dispose d'une équipe de cadres financiers et commer-ciaux jeunes et dynamiques, comme Padraig McCarthy chezSES Astra et Rob Kisilywicz chez SES Americom", a com-menté Romain Bausch, CEO de SES Global.

Après quatre ans passées commeresponsable de la Communicationcommerciale et Publicité à laBGL, OSWALD SCHRÖDER quit-te le pays. A 47 ans, il devientPrincipal Corporate Communica-tions de l'OFFICE EUROPEENDES BREVETS à Munich. Jour-naliste de formation, il avait éga-lement été chef de cabinet duministre de l'Enseignement, Cul-ture et Jeunesse en Communautégermanophone de Belgique(1990-1994) puis Head of Educa-tion and Culture dans l'Adminis-tration européenne en BosnieHerzégovine (1994-1996). Il avaitensuite rejoint Rabo-RobecoBank.

Pour succéder à Norbert Stumm,atteint par la limite d'âge après40 ans de bons et loyaux services,DANIEL TESCH a été nommé entant que nouveau directeur del'AUTOMOBILE CLUB DELUXEMBOURG. Ancien avocatau Barreau de Luxembourg, ceLuxembourgeois de mère anglai-se, âgé de 43 ans, était entré àl'ACL en 2002 en tant que juriste,après avoir passé 11 ans au seindu groupe Arbed, où il fut,notamment, responsable desexportations au Brésil.

Un nouveau Lease Consultant arejoint l'équipe commerciale deALD AUTOMOTIVE à Luxem-bourg. Il s'agit du Luxembour-geois PAUL TRIERWEILER, 31ans, qui occupait précédemmentla fonction de responsable com-mercial dans le service leasingd'Autosdiffusion (VAG).

La rédaction de PAPERJAM serenforce avec l'arrivée de MARCVANDERMEIR, 50 ans. Ancienjournaliste à La Libre Belgique,entre 1983 et 1994, il a, ensuite,travaillé en free-lance dans larégion, avant de rejoindre legroupe Saint-Paul en novembre1999, puis de collaborer entre2001 et 2003 à l'agence de pressetransfrontalière 100/3 à Pétange.

CISCO SYSTEMS a nomméDOMINIQUE VANHAMME auposte de Unified channels mana-ger pour la Belgique et le Luxem-bourg. Dans le cadre de cettefonction, il sera responsable del'extension et du renforcement duréseau de partenaires Cisco. Agéde 41 ans, M. Vanhamme a occu-pé ces dix dernières années,divers postes de direction chezl'intégrateur réseau Telindus.

La FEDERATION SYNDICALE,qui se veut le troisième pilier duchamp syndical luxembourgeois,aux côtés de l'OGB-L et du LCGB,n'a plus de secrétaire général.GUY VITALI, l'ancien secrétairegénéral du syndicat NGL (NeutralGewerkschaft Lëtzebuerg – syndi-cat neutre du Luxembourg), quifut aussi candidat ADR aux légis-latives de 1999 a, en effet, donnésa démission cet été. Il a notam-ment avancé des raisons de santé.

Après presque deux ans d'activi-tés au sein des foires internatio-nales, ANNE REUTER a quitté,fin juillet, LUXEXPO. Elle y étaitHead of marketing & communica-tion depuis l'été 2003. A 27 ans,elle annonce la réalisation d'unprojet personnel, sans en dévoi-ler, pour l'heure, la teneur.

IBS, International Business Sys-tems, annonce que DIETERROMAN a été nommé MarketingManager Belux. Agé de 30 ans, ila déjà accumulé une belle expé-rience en tant que Marketing &Communication Manager chezReal Software - Retail Division etcomme Account Manager chezDM&S, où il a élaboré des straté-gies de communication pour dif-férentes sociétés externes.

A 30 ans, JANINE SCHARNER apris la direction de l'HOTELMERCURE KIKUOKA GOLFCLUB de Canach. De nationalitéallemande, elle vient de passerune douzaine d'années à Paris oùelle a gravi les échelons au seindu groupe Mercure jusqu'auxfonctions de l'hébergement dansplusieurs hôtels parisiens dugroupe Accor. Elle a égalementconnu son premier poste demanagement pour le compte d'unétablissement du groupe Waldorf.

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ressources humaines who’s who

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Dans la circonscription Sud,FRUNNES MAROLDT est le pre-mier élu "indirect", sorti en 10e

position de la liste CSV, avec23.008 voix. Directeur adjoint auLycée Hubert-Clément à Esch-sur-Alzette, ville dont il est éga-lement conseiller communal, il aété désigné membre de trois descommissions de la Chambre desdéputés, ainsi que du Conseil Par-lementaire Interrégional.

Inspecteur en chef aux CFL, pre-mier échevin de la commune deMamer et président de la sectionlocale du LSAP, ROGER NEGRI,50 ans, a obtenu 17.594 voixdans la circonscription Sud (12e

position). A la Chambre desdéputés, il a notamment éténommé Président de la Commis-sion de l'Environnement, undomaine qu'il connaît bien, entant que président de l'asbl"Mamer Klimaforum".

Conseiller communal à Steinsel etProfesseur-Ingénieur diplômé àl'Université de Luxembourg,MARCEL OBERWEIS, 55 ans, estsorti en 10e position de la cir-conscription Centre (15.903voix), sur la liste du parti CSVdont il est membre depuis 1968.A la Chambre des députés, il seranotamment Président de la Com-mission de l'Agriculture, de laViticulture et du Développementrural.

Depuis un an, tout sourit àJEAN-PAUL SCHAAF. En mai2003, cet assistant social estdevenu bourgmestre de la com-mune d'Ettelbruck. Un peu plusd'un an plus tard, il entre, à 38ans, à la Chambre des députés, enprenant la 5e place de la listeNord du CSV (10.314 voix). On leretrouvera siégeant au sein dequatre des Commissions de l'ins-titution.

A 41 ans, VERA SPAUTZ, éche-vin, vice-présidente du conseilcommunal d'Esch-sur-Alzette,mais aussi vice-présidente dusyndicat OGB-L, est la premièreélue "indirecte" LSAP de la cir-conscription Sud, où elle a obte-nu 18.880 voix (9e, position). A laChambre, elle sera notammentvice-présidente de la Commissiondes Classes moyennes, du Touris-me et du Logement.

C'est avec 18.644 voix (10e posi-tion) que ROLAND SCHREINER,46 ans, est sorti de la liste LSAP,circonscription Sud. Cet inspec-teur principal aux CFL, présidentde la délégation du personnel etvice-président de la FédérationNationale des Cheminots, Tra-vailleurs du Transport, Fonction-naires et Employés Luxembourg(FNCTTFEL) a, en toute logique,été désigné président de la Com-mission parlementaire des Trans-ports.

Sur la liste CSV, CirconscriptionCentre, MARTINE STEIN-MER-GEN, sortie 11e (15.837 voix) estla toute dernière à avoir été"repêchée". Agée de 47 ans,médecin de profession, elle estégalement présidente de l'asbl"Initiative Rem Schaffen". C'estdonc sans surprise qu'on laretrouve vice-présidente de laCommission de la Santé et de laSécurité sociale.

Avec 8.391 voix, le socialisteMARC ANGEL, 41 ans, est sortien 6e position de la circonscrip-tion Centre. Président du GroupeLSAP au Conseil Communal de laville de Luxembourg, ce Chargéde cours au Lycée technique d'Es-ch-sur-Alzette et au Lycée tech-nique hôtelier Alexis Heck à Die-kirch sera, notamment, Vice-pré-sident de la Commission parle-mentaire du Règlement.

Bourgmestre de Colmar-Berg etmembre du comité directeur dusyndicat communal "Syvicol",FERNAND (DIT BIM) DIEDERICHa obtenu 8.334 voix dans la cir-conscription Centre (7e position)du LSAP. Membre de cinq com-missions à la Chambre, il seranotamment Vice-président de laCommission de la Fonctionpublique, de la Réforme adminis-trative, des Médias et des Com-munications.

A 52 ans, CHRISTINE DOER-NER, Conseillère communale dela ville de Bettembourg et prési-dente des femmes sociales-chré-tiennes, a obtenu 21.853 voix,sortant en 12e position de la listeSud du CSV. A la Chambre, ellesiègera dans la Commission desPétitions la Commission juridiqueet celle des Institutions et de laRévision constitutionnelle.

FRANÇOISE HETTO-GAASCH,c'est d'abord une voix: celle del'animatrice radio et télé à RTL.C'est désormais, aussi, une dépu-tée CSV, élue, à 44 ans, dans lacirconscription Est en 5e position,avec 8.406 voix. Educatrice gra-duée et membre du Conseil muni-cipal de Junglinster, elle siègeraau sein de trois commissions à laChambre des députés.

LA CHAMBRE DES DÉPUTÉSOn connaît désormais la composition définitive de laChambre des députés qui entamera la prochaine ses-sion parlementaire le 12 octobre. A la liste de ceux quiont été élus "directement" sont venus s'ajouter les"repêchés", bénéficiant du désistement de certains deleurs pairs appelés à des fonctions au gouvernement ouau Parlement européen de Strasbourg. Sans oublier,hélas aussi, la tragique disparition du socialiste MarcZanussi, élu de la circonscription Sud, victime d'unaccident cardiaque le 24 juin dernier alors qu'il faisaitde la planche à voile au large de Cap Blanc-Nez. Dans notre dernière édition, nous vous avions présentéquelques-uns de ces "petits nouveaux". Voici lesautres...

LSAPClaudia Dall’AgnolPour un mois et trois jours, lasocialiste CLAUDIA DALL'AGNOLravit à Xavier Bettel (DP) le "titre"de plus jeune députée de laChambre. Elle est aussi la"dernière" des 14 femmes éluesdans cette législature. Célibatairede 31 ans, Mlle Dall'Agnol est sortie en 11e position(avec 17.936 voix) sur la très relevée liste Sud duLSAP. Membre du Conseil communal de la ville deDudelange et présidente des "Femmes Socialistes",elle occupera, à la Chambre, notamment, la vice-pré-sidence de la Commission parlementaire de la Famille,de l'Egalité des chances et de la Jeunesse. Elle siègeraégalement aux Commissions des Classes moyennes, duTourisme et du Logement; de l'Enseignement supé-rieur, de la Recherche et de la Culture et enfin de laSanté et de la Sécurité sociale.

CSVJean SpautzUn SPAUTZ peut en cacher unautre. Après Jean, le père, présidentsortant, qui s'est retiré à l'âge de73 ans (il était entré pour la pre-mière fois en... 1959 à la Chambre),MARC, son fils, secrétaire généraldu LCGB (syndicat dont son pèrefut aussi président), s'est présenté dans la même cir-conscription Sud sur la liste CSV et a recueilli 25.586voix, le 5e meilleur score. Agé de 40 ans, il sera, entreautres, Vice-président de la Commission des Trans-ports et membre des Commissions de l'Economie, del'Energie, des Postes et des Sports, d'une part, et duTravail et de l'Emploi, d'autre part. Il sera égalementmembre effectif de l'Assemblée Parlementaire del'OTAN.

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Fleet Management in Motion

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"Un élément de reconnaissance sociale"

de mise puisque 47% desrépondants ne conjuguentque difficilement ces deuxéléments, constate MmeSicart. Il est vrai que, mêmesi les entreprises favorisentla flexibilité, cela ne peut nine doit se faire au détrimentdu business".

A l’inverse, seul un quartdes répondants a opté–volontairement? – pour unchoix radical entre vie pro-fessionnelle (14%) ou vieprivée (11%). "Il est probableque les 14% 'n’ayant plusde vie privée' sont constituésd’expérimentés en quêted’une meilleure qualité devie ou de jeunes diplôméssouhaitant construire les

RESPONSABLE RECRUTE -ment et Gestion de carrièrechez BNP Paribas, DoucelineSicart constate que les résul-tats de ce sondage semblenttout à fait en ligne avec lespréoccupations des candi-dats au recrutement. Certesleurs principaux facteurs demotivation restent liés à lanotoriété de l’entreprise, aucontenu de la fonction, auxperspectives d’évolution etde formation ou à la rému-nération. "Toutefois, bienque l’argument soit encoretimidement mis en avant, larecherche d’une entreprise'humaine' offrant des condi-tions de travail souples estbel et bien présente", consta-te-t-elle.

Cela implique que l’entre-prise qui veut rester attracti-ve doit être en mesure deproposer des "outils" amé-liorant les conditions de tra-vail, permettant de concilierau mieux vie professionnelleet privée. Au sein de BNPParibas, comme égalementdans de plus en plus d'entre-prises, a été développé unsystème d’horaire mobile,avec récupération possibled’heures supplémentaires.

"Nous favorisons égale-ment le temps partiel avecdes formules d’aménagementdu temps de travail diversi-fiées comme le temps de tra-vail annualisé, c'est-à-direl'achat de jours de congéssupplémentaires program-més sur l’année", complèteMme Sicart, consciente queles demandes des employésen la matière n'ont d'autrebut que de tendre à un équi-libre le meilleur possibleentre les différentes exi-gences, professionnelles etprivées.

"L’enquête prouve qu’en cedomaine, les sacrifices sont

fondations de leur carrièreprofessionnelle même auprix de certains sacrifices",note-t-elle.

Reste que l'améliorationdu bien-être au travail nepeut que valoriser le capitalhumain en favorisant moti-vation et productivité, sour-ce d'une relation profession-nelle "Win-Win". "L’engage-ment de l’employé au travaildoit être apprécié et reconnude façon positive par l’em-ployeur et la conciliationentre vie privée et profes-sionnelle est aujourd’huil’un de ces éléments dereconnaissance sociale",estime Mme Sicart. ■

Recueilli par J.-M. G.Nombre total de réponses: 412 Sondage réalisé entre le 7 et le 21 juin 2004 sur www.monster.luProchains sondages: jusqu'au 27/09: Etes-vous pour le passage aux 35 heures etpensez-vous que cela aiderait l’économie ? Du 11/10 au 25/10: Etes-vous heureuxau travail?

SONDAGE MONSTER-PAPERJAM

Comment gérez-vous votreéquilibre vie professionnelle/vie privée ?

Phot

o: E

ric C

hena

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itz)

LÉGISLATIONLes congésRien de mieux que les congés pour profiter pleinement de sa vieprivée... La durée du congé ordinaire est fixée à un minimum de25 jours par an, pour tous les salariés. Un nombre qui peut êtreaugmenté au gré des conventions collectives ou d'accordscontractuels individuels. Quelques bonus sont automatiquement accordés pour certainescatégories de personnels: 6 jours par an pour les accidentés dutravail ou les personnes handicapées; 6 jours, aussi, pour lessalariés dont le service ne permet pas un repos ininterrompu de44 heures par semaine; 3 jours pour le personnel ouvrier et lesemployés techniques des mines et minières...Pour les salariés travaillant à temps partiel, la durée du congéest, évidemment "proratisée" en fonction de la durée hebdoma-daire du travail. Ce congé doit être pris au cours de l'année pourlaquelle il est dû, mais un report des jours "non pris" est encorepossible jusqu'au 31 mars de l'année suivante.En principe, le congé est fixé selon le désir du salarié – et seuldes circonstances exceptionnelles peuvent amener l'employeur àrevenir sur son accord – mais la loi prévoit que l'employeur peutlui-même fixer – en concertation avec les salariés – la périodede congés (ce sont les congés collectifs). Dans ce cas, les salariésdoivent en être informés dans les trois premiers mois de l'année. Il faut, enfin, savoir qu'un salarié peut tout à fait être licenciépendant sa période de congés, aussi bien avec préavis qu'aveceffet immédiat. Dans le cas du préavis, celui-ci ne commencequ'à partir de la date de fin du congé... ■ J.-M. G.

Douceline Sicart, Responsable recrutement et Gestion de carrière chez BNP Paribas.

ressources humaines sondage

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Chambre de CommerceChambre des Employés Privés OLAPHR Services Chambre de CommerceAcadémie de droit Européen Deloitte Development CenterHR Services Chambre des Employés Privés

Chambre des Employés Privés GIE SITec

GIE SITecGIE SITecGIE SITecGIE SITecGIE SITec

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Dates

> = À partir du

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27-0927/29-0928-0930-0902/06-1004/05-1006-1007-1007/08-1008-1011/12-1011/12-1019/20-1020-1022-10

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05/06-1013/14-1018-1019-1022-10

27/29-0929/30-0930-0906/08-1011-10 (2 j.)19/20-10

Intituléformation

Formations tous typesFormations tous typesFormations tous typesFormations tous typesFormations tous types

Comptabilité commerciale pour initiés Gestion des risques de marché dans le banking bookSecuritisationLe tableau de bord du service achatsIntroduction aux Organismes de Placement Collectif La sélection de fond d'investissement Calcul des traitements et salaires Introduction à la lutte contre le blanchiment d'argent Gestion de portefeuilleIntroduction aux normes IASLes nouveaux instruments financiers Le contrôle des risques financiers Bâle II et risques opérationnelsGestion des risques opérationnels (Bâle II)IFRS for executives (en français)

Structures représentatives du personnel au niveau de l'entrepriseDévelopper la dimension stratégique de la gestion des RHLe langage non verbal Techniques d'entretien Droit des sociétés Procédures devant la CJCE Introduction à l'audit informatiqueBases de l'entretien de recrutement La signature électronique

Conduire et gérer un projet informatique Conduire une stratégie informatique (méthode CASSIS)

Introduction à la Sécurité Informatique Bien gérer l'informatique de sa PME Concevoir un tableau de bord projet Evaluation informatique pour les PME (Méthode NOEMI) Introduction à la veille technologique et concurrentielle

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114 paperJam septembre-octobre 2004

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PÉRIPHÉRIQUES

IOMEGA lance un nouveaulecteur Iomega REV de 35 Go ver-sion FireWire pour la communautéMac. Ce nouveau lecteur constituepour les utilisateurs de Mac lepériphérique de stockage portableidéal pour sauvegarder et archiverdes fichiers volumineux. Le lecteurREV offre des performances delecture exceptionnelles, supé-rieures à 25 Mo/s. D'une tailleinférieure à celle d'un jeu decartes (10 x 77 x 75 mm) et dotésd'une capacité de stockage de 35Go, les disques REV possèdent unecapacité sept fois supérieure auxdisques DVD standards.www.iomega-europe.com

MACROMEDIA annonce ladisponibilité d'accélérateursBreeze pour l'intégration des com-munications Web. Les kits gratuits

SERVEURS D'ENTREPRISESLes dernièresnouveautés SUN MICROSYSTEMS présente Sun Fire V40z.Grâce à l'introduction de Sun Fire V20z (2 micro-processeurs) et V40z (4 microprocesseurs), Sunintroduit le serveur x86 en offrant le choix de dif-férents systèmes d'exploitation tels que Linux,Windows et sa propre version x86 de Solaris quiest optimisée pour une utilisation avec le micro-processeur d'AMD. Ces "volume servers" élargis-sent le choix des plates-formes disponibles pourarchitecturer des solutions autour de Java SystemSoftware. Prix pour la configuration de base:8.300,00 euro. http://lu.sun.com/ BULL renforce sagamme Escala avec quatre nouveaux serveurs AIXà base de technologie processeur Power5, incluantle "micro partitionnement", jusqu’à dix partitionspar processeur physique. Le serveur 2 voies EscalaPL250R/T (1,65GHz, mémoire 1GB, disques 36GB),et le serveur 4 voies Escala PL450R/T (1,65GHz,4GB, 2 x disques 36GB) sont disponibles en for-mats Tour et Rack. Les modèles Escala PL850R etEscala PL1650R, serveurs 8 et 16 voies, en formatRack, offrent la possibilité d’ajouter à un module 4voies jusqu’à 3 modules complémentaires. Prix desconfigurations de base: Escala PL250: 13.000euros; Escala PL450: 23.500 euros; Escala PL850:29.300 euros; Escala PL1650: 38.800 euros.www.bull.be [>>�116]

accélèrent l’intégration des appli-cations d’entreprise existantes etdiminuent les coûts de propriété.Les accélérateurs sont composésd'exemples de code et de leurdocumentation qui permettentaux développeurs d'intégrer direc-tement les fonctions de communi-cation web de Breeze avec desannuaires d’entreprise, des appli-cations intranet et des portails.www.macromedia.com

LOGICIELS

SUSE LINUX proposeEnterprise Server 9 de Novell.Novell enrichit ses programmes decertification des partenaires pourpromouvoir les offres Linux. Lenouveau programme 'Yes Certified'donne l'assurance que les solu-tions des partenaires certifiés sontcompatibles avec les plates-formes de Novell, y compris Linux.Le programme 'Novell Ready' per-met aux petits éditeurs de logi-ciels de faire savoir au marchéqu'ils supportent les offres Linuxde Novell. Prix: à partir de 349euros par an pour un serveur avec2 CPU. Jusqu'à 16 CPU: 899 eurospar serveur par an. www.suse.com

BULL annonce la disponibilitédu système EMC CLARiiON AX100sur ses serveurs Escala. Intégré etvalidé par Bull dans les environne-ments SAN, EMC CLARiiON AX100permet aux entreprises de simpli-fier la gestion et de réduire le coûtdes infrastructures de stockage etd’accroître la cohérence entrecelle-ci et le traitement du cyclede vie des données, renforçantainsi aussi bien la productivité desentreprises que la sécurité desdonnées. Prix: AX100 en version monocontroller, avec 250 GB de DisquesS-ATA: 7.400 euros. www.bull.be

SAP et IDS SCHEERproposent aux entreprises de taillemoyenne des solutions ERP etBPM micro-verticales, faciles etrapides à implémenter: ARISSmartpath, une nouvelle solutionSAP All-in-One sur mesure pourune dizaine de secteurs différents.Cette solution sera adaptée à 9autres secteurs et leurs segmentsmicro-verticaux respectifs.www.ids-scheer.be,www.sap.com/belux

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outils communication

CREATION

Bye bye, F/P/C

LEASEPLAN AGENCE MikadoPublicis SUPPORT Presse magazineACCOUNT Marithé d’Amato COPY-WRITER Frédéric Thill INFOGRA-PHISTE Olivier Debuys PHOTO-GRAPHE David Laurent (Blitz)

SÉCURITÉ ROUTIÈRE AGENCE MikadoPublicis SUPPORT AffichageACCOUNT Marithé d’Amato ARTDIRECTOR Didier Leclercq COPYFrédéric Thill INFOGRAPHISTE OlivierDebuys ILLUSTRATEUR Didier Leclercq

La F/P/C/ a vécu... Le départ d'Espace Pub, l'un des trois

membres fondateurs de la Fédération des professionnels de la

communication, marque la fin de sa courte histoire, essentiel-

lement vécue au seul rythme des trophées annuels de la Pub.

Du coup, les deux autres piliers de feue la F/P/C, MarkCom (qui

regroupe 15 agences de communication) et Design

Luxembourg (forte de 16 membres), poursuivent leur chemin

tout seuls. Ils travaillent, parallèlement, sur des publications

destinées au marché, concernant notamment les pratiques tari-

faires, ainsi que sur l'organisation d'événements publics.

Quid des trophées de la pub? A l'heure actuelle, il est trop tôt

pour affirmer qu'ils auront lieu en 2005. Au mieux seront-ils

organisés dans une version très "light" par rapport à ce qui

s'était fait les dernières années. Une décision doit être prise

avant la fin de l'année.

Peut-être aussi une réflexion pourrait-elle être sérieusement

engagée sur la nécessité de formaliser davantage le regroupe-

ment des professionnels de la communication en associations

une dédiée aux seules agences et une autre qui concernerait les

créatifs en tant que personnes physiques... ■

DEXIA BIL AGENCE AdvantageCommunication SUPPORT Pressequotidienne ART DIRECTOR SamyGuenane COPY Michaël MertensGRAPHISTE Pietro NamècheACCOUNT Karine Proust-Renaudet

GROUP 4 FALCK AGENCEAdvantage Communication SUP-PORT Presse magazine ART DIREC-TOR Samy Guenane COPY MichaëlMertens GRAPHISTE Pietro NamècheACCOUNT Bob Gillen

CITABEL AGENCE binsfeld SUP-PORT presse magazine REDACTEUR-CONCEPTEUR Frank Kaiser GRA-PHISTE Kathrin Anderl ACCOUNTClaude Sauber

VALORLUX AGENCE millenium SUP-PORT Presse CREATIVE DIRECTORClaude Moes GRAPHISTE Jorge ValenteCOPYWRITER Olivier LibertonACCOUNT MANAGERS Michael Soldi,Didier Houillon

CMD AGENCE AdvantageCommunication SUPPORT Pressemagazine, quotidienne et affichageART DIRECTOR Ghislain GiraudetCOPY Patrick Tonnard GRAPHISTERonnie Gerber ACCOUNT ValérieGiraudet

ENTREPRISE DES P&T AGENCEAdvantage SUPPORT Presse quoti-dienne, magazine et affichage ARTDIRECTOR Samy Guenane COPYMichaël Mertens GRAPHISTEDominique Bernard ACCOUNT KarineProust-Renaudet, Véronique Lange

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communication outils

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LINEA 3 AGENCE Ipso Facto SUP-PORT Magazine DIRECTEUR ARTIS-TIQUE / GRAPHISTE Jean-PhilippeJanus

SOURCES ROSPORT AGENCE bins-feld SUPPORT affichage GRAPHIS-TE Miriam Rosner ACCOUNTFrédérique Theisen, Claude Nesser

AUTOSDIFFUSION M. LOSCH AGEN-CE binsfeld SUPPORT presse écriteREDACTEUR Christian Thiry GRA-PHISTE Antonella Veneziani PHOTO-GRAPHE Blake Little / Getty ImagesACCOUNT Jean-Paul Reuland

SITE DU MOIS

ATOFFICE.LU Le portail immobilier leader à Luxembourg, athome.lu,a désormais un petit frère, spécialement dédié àl'immobilier d'affaires. Synapse Internet Services aainsi lancé Atoffice.lu, aux couleurs un peu plusaustères que son aîné, et qui propose des centainesd'offres de vente ou de location de bureaux,commerces, entrepôts, fonds de commerce, garage,maison de maître ou restauration... Le site ne se contente toutefois pas de proposer unesimple "Bourse immobilière". Il est également enrichipar des sujets d'actualité en rapport avec l'immobilier,ainsi que par des "News" de présentation d'entrepriseou d'équipements technologiques. Cet automne, un Espace Membres sera créé, permettantde sauvegarder des critères de recherche et d’être infor-mé par mail de toute nouvelle offre correspondant.

CEPS.LU La totalité du site duCentre d'Etudes de Populations, dePauvreté et de Politiques Socio-Economiques est changée, avecune nouvelle charte graphique etla mise en ligne de ses publica-tions. L'accès à certaines donnéesest prévu ultérieurement.

CMD.LU Nouvelle image oblige,CMD a relooké son site et proposeune nouvelle section destinée auxmoins de 22 ans. Le tout en Flashdernière génération, plus fluide etplus frais (avec Digital Studio).

CULTURE-BUZZ.COM Siteportail, véritable observatoire deveille sur les dernières campagnes"buzz" (bouche-à-oreille) dumoment, un annuaire des leadersd'opinons et des fiches pratiquessur le Buzzmarketing les outils demarketing viral (avec Creadrive).

LOGICONSULT.LU Mise àdisposition d'applications et desolutions informatiques sur mesu-re, notamment XL-Fisc et XL-FisceTVA pour les déclarations fiscalesautomatisées, sous Excel... (avecSynapse Internet Services)

... ET AUSSICREATX.LU Relookage du site de la société. Nouvellesfonctions d'administration pour les clients. EPOST.LU(avec creatX idea factory) Premier portail de communica-tion luxembourgeois, entièrement en allemand. ESCEM.LU(avec millenium) Coup de jeune sur le site: présentationplus claire, téléchargements possible de brochures et accèsà la liste des entreprises certifiées. EXPLORATOR.LU (avecGMS) Le site du City Guide des Editions Mike Koedingers'enrichit de nouvelles fonctions, avec les "recettes deschefs" et "menus des restaurants". FONCTIONPU-BLIQUE.PUBLIC.LU Présentation des modalités de recrute-ment de la fonction publique et des droits et devoirs desagents publics. INTERAUDIT.LU (avec Digital Studio)Nouveau site bilingue, entièrement relooké, ciblant lessecteurs de l’audit, de la consolidation, du conseil et de larévision d’entreprises. LANGUAGES.LU Un centre de for-mation de langue (actuellement disponible pour le luxem-bourgeois et l'allemand) qui proposera bientôt des testsd'évaluation en ligne. OPTEC.LU Nouvelle version du sitedu spécialiste en ingénierie, vente et location de solutionsaudiovisuelles. PSF.LU Le site du Conseiller en OpérationsFinancières Jean-Paul Frisch, désormais accessible en troislangues... RASQUI.LU (avec Sit-Net) Achat en ligne etlivraison d'articles pour bicyclettes, amateur ou profes-sionnel. SECONDHAND.LU (avec Sit-Net) Exposition à lavente d’une grande variété d’objets d’occasion en parfaitétat, fonctionnels et esthétiques.

AUTOCENTER GOEDERT AGENCEbinsfeld SUPPORT presse écrite,affichage ART DIR. Kathrin AnderlREDACTEUR-CONCEPTEUR FrankKaiser GRAPHISTE Steffi WillkommPHOTOGRAPHE Fabrice MariscottiACCOUNT Claude Sauber, Marc Haas

P&T VODAFONE AGENCE AdvantageCommunication SUPPORT Presse quo-tidienne et magazine ART DIRECTORSamy Guenane COPY Michaël MertensGRAPHISTE Pietro Namèche ACCOUNTKarine Proust-Renaudet

BGL AGENCE Concept Factory SUP-PORT abribus CREDIT CRÉATIFPaulo Tomas, Stephane Lefèvre

COMMUNIQUEZ-NOUS les lancements et les changements importants de vos sites en envoyant un message à[email protected].

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"LA CLIENTÈLE D'AFFAIRES RECHERCHEnaturellement toujours la meilleure qualité, maisdans un budget serré et dans un laps de temps trèscourt: le repas ne peut plus excéder une heure etdemie, tandis que le service se doit d'être toujoursplus pointu, et la cuisine légère". Que ce soit àLa Lorraine, au Royal, au Restaurant Speltz, ouencore au Groupe Accor (avec son fleuron du Kirch-berg, le Sofitel), tous les propriétaires, exploitants etchefs des restaurants à clientèle business s'accordentà souligner que la restauration d'entreprise n'est plusla même qu'il y a quelques années. Sous l'effet de lacrise, de l'arrivée de l'euro et de l'évolution de laplace financière, la demande a fortement évolué.

On constate également une quasi unanimité pourconsidérer que les restaurants – très haut de gamme– d'entreprises constituent, de facto, une concurrencedéloyale même si ce n'est certes pas le but recher-ché. Certaines interprétations de cette évolution etcertaines mises en perspective varient cependant, enfonction de l'emplacement, de l'offre, etc.

Quelle est la réponse à apporter par les restaura-teurs? Qualité du service, des produits et flexibilité:voilà les thèmes qui reviennent unanimement. Pourle reste, tout est question d'imagination, souventmise au pouvoir, et des spécificités de chacun.

Si certains, enfin, se montrent très critiques parrapport à la politique de la Ville de Luxembourg –"Il ne nous reste plus qu'à attendre les électionspour espérer que cela change!" – d'autres sont beau-coup plus nuancés à ce sujet. Mais tous se retrou-vent pour mettre sévèrement en cause la politiquedes parkings payants et leur coût.

Pour autant, la clientèle business n'est pas néces-sairement un cœur de cible pour tous les restaura-teurs de la Place. Ainsi, Jerry Maes, directeur de larestauration du groupe Goeres (Hôtel Parc Belair etHôtel Parc Belle Vue), reconnaît que ces hôtels n'ac-cueillent, en général, que "quelques petits repas

lorsqu'il explique: "Ils font beaucoup de mal car ilssont à la limite de la concurrence déloyale. Ils ne sonten effet pas là pour réaliser des bénéfices, ils sont trèsprofessionnels et ils présentent un aspect pratiqueévident, puisqu'il suffit de prendre l'ascenseur".

Un point de vue que confirme le président d'unedes plus grandes banques de la place, en nousindiquant qu'il prend tous ses repas d'affaires aurestaurant de son institution.

Tous ces éléments annoncent-ils une mutation dusecteur de la restauration d'affaires? Pour Emma-nuel Sarrasin, une grande restructuration ne faitaucun doute, d'autant qu'on ne ressent pas, dans lesrepas d'affaires, le frémissement de reprise écono-mique. "Il y a trop de restaurants, l'offre est tropimportante. Le grand souci, c'est d'être plus rigou-reux pour l'ouverture d'établissements. Il faudraitlaisser ça aux professionnels. On a laissé ouvrir desrestaurants par des personnes peu professionnelles,et la clientèle a été déçue. Un fossé va se creuserentre le très haut de gamme, avec le service et laqualité, et la petite restauration à thèmes commer-ciaux. Mais il est vrai que notre métier a aussi unepart de responsabilité, parce qu'on a parfois laisséfaire n'importe quoi".

Dans ce contexte – et c'est un avis lui aussi sou-vent exprimé – cette autre clientèle que constituentles visiteurs prend toute son importance. "Heureuse-ment que j'ai les touristes", constate, ainsi, un res-taurateur. Parce que, en plus de la crise, force est deconstater que les gens, quels qu'ils soient, voyagentbeaucoup dès qu'ils en ont l'occasion. Le succès descity-trips illustre parfaitement le phénomène.

Une part de la clientèle va donc consommerailleurs. Et la place de Luxembourg "n'aura plusjamais l'aura des années 90". "Ce n'est peut-êtrepas plus mal, estime Emmanuel Sarrasin, carc'était surfait et on a remis les choses à un bonniveau pour évoluer sur une base plus sérieuse.

d’affaires" et que, dans les restaurants associés, cetteclientèle n'était pas du tout celle qui était visée. Desurcroît, le groupe ne propose aucune offre traiteur.

A noter, tout de même, que le groupe est sur lepoint d'ouvrir deux nouveaux hôtels: l'Art Hôtel, unétablissement haut de gamme de 10 chambres, situéen plein centre-ville et le Parc Plaza, un hôtel qua-lifié de "business", fort de 90 chambres, enconstruction à côté de l'hôtel Parc Belair. De quoi,éventuellement, envisager la problématique sous unjour nouveau...

Temps et budget coupés

"Les repas d'affaires ne sont plus du tout ce qu'ilsétaient il y a 4 ou 5 ans, note d'emblée EmmanuelSarrasin, à La Lorraine. A cette époque, la clientèlebusiness disposait d'une carte de société et ne regar-dait ni à la consommation, ni à la carte des vins.C'étaient des repas de plaisir. Aujourd'hui, le plai-sir doit toujours être là, mais les budgets sont res-treints et l'homme d'affaires a beaucoup moins detemps. Les repas de 2, 3 ou même 4 heures, c'estfini. Et la situation économique fait qu'il y en abeaucoup moins. Le budget, le temps et le nombresont limités".

Pour Emmanuel Sarrasin, le passage a l'euro a luiaussi pesé très négativement. Avec la monnaieunique, la notion d'argent n'est plus du tout la mêmeet beaucoup ont "surdépensé" en ne se rendant pascompte du prix qu'ils payaient.

Dans le même temps, beaucoup de restaurateursauraient leurré leur clientèle en profitant de la mon-naie unique pour augmenter les prix, parfois sensi-blement. "Et il a fallu neuf mois à un an pour s'enrendre compte".

Un autre facteur défavorable se trouve dansl'essor des restaurants d'entreprises. EmmanuelSarrasin exprime l'avis de nombre de ses confrères

dossier restauration d’affaires

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La restauration d'affaires a souffert, elle aussi, du ralentissement économique. De profondes remises en question ont été nécessaires.

Les petits platsdans les grands

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restauration d’affaires dossier

Reste que, lorsqu'il y a des places libres à midi, çamontre qu'il y a un problème".

Flexibilité, prix et services

Cette évolution du mode de consommation desclients business oblige les restaurants à s'adapter.Sans surprise, pour de telles institutions, ce sont lesmots "qualité, service, flexibilité et prix étudiés" quireviennent partout. Et certains développent ce qu'ilfaut bien appeler une réelle politique de marketingclientèle.

A La Lorraine, cette politique se décline à traversde nombreux éléments. Ainsi des menus à budgetétudié sont-ils proposés sous plusieurs formes, pouréviter d'éventuelles dérives. Ceci entre autres viaune carte réduite, ou bien une enveloppe prédéter-minée, des accords à tarifs préférentiels, descontrats à l'année, une carte gastronomique et uneautre de produits du terroir dans lesquelles lesclients peuvent indifféremment choisir pour unmenu tout en limitant leur budget, etc.

Côté vins, c'est le même travail acharné: la cartedes quelque 400 vins en recense à partir de 15 euroset plus d'une vingtaine est proposée au verre. Desaccords ont été négociés avec certaines entreprisesclientes pour des tarifs dégressifs et le "wine bag"permet d'emporter (en toute discrétion) une bou-teille entamée...

Pour répondre à la limitation de temps, les deuxmenus peuvent être servis en une heure, dans unconfort total. De plus en plus de réunions se faisantsans coupure, mais en débordant sur le créneau dudéjeuner, La Lorraine offre un service continu.Autant d'atouts auxquels il convient d'ajouter le ser-vice taxi, l'envoi de la carte à l'avance pour le choixdes plats, des salons privés etc. Mais pas le wireless...Un choix très largement partagé, pour le respect duconfort de tous les clients.

Côté gastronomie, la légèreté est plus que jamaisau rendez-vous. "Notre fer de lance, ce sont lespoissons grillés. Il faut la légèreté dans l'assiette,parce que l'homme d'affaires va très souvent au res-taurant. Avant, il fallait des sauces crème. Aujour-d'hui, nous avons retiré les sauces. Le mode de cuis-son et de traitement permettent d'avoir le moins dematières grasses possible. Nous, nous avons desproduits d'exception à la base. Les cuisiner le plussimplement du monde, c’est aussi respecter leurqualité la plus haute".

Enfin, La Lorraine a développé un service traiteur,mais uniquement sur des produits très ciblés – sur-tout les fruits de mer – haut de gamme. Aveccomme ligne directrice de "toujours répondre à lademande sans limitation de service". Et d'anticiper."Car notre métier est un métier d'anticipation".

"Refléter un esprit luxembourgeois"

Le ton est à la fois semblable, mais différent àl'étoilé Restaurant Speltz. Semblable – ou, en toutcas, très proche – sur la qualité, la diversité, les prixétudiés, etc; différent sur la réalité économique.

"De plus en plus de restaurants s'ajoutent auxétablissements traditionnels comme le nôtre, qui se

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Cyril Mollard (Restaurants Jardin de l’Hôtel Le Royal et La Pomme Cannelle): "Surprendre, faire plaisir, donner envie de revenir en un petit laps de temps demande beaucoup d'alchimie".

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situent dans un esprit de culture culinaire luxem-bourgeoise, souligne Carlo Speltz. Le client a lechoix parmi au moins dix restaurants spécialisés.Pour nous, la meilleure réponse est de rester fidèlesà notre image et à notre cheminement avec commeprogramme l'esprit de qualité et de maintien denotre étoile au Michelin".

Quant à l'évolution des repas d'affaires, CarloSpeltz note lui aussi que les choses étaient différentesil y a une dizaine d'années. Les banques étaient beau-coup plus présentes. "Maintenant, nous vivons deplus en plus le retour d'une clientèle privée".

Côté budget, il y a toujours, au restaurant Speltz,des clients dépensiers qui commandent de trèsgrandes bouteilles. On sent cependant toute uneclientèle qui restreint les dépenses. Il n'y a plus uneligne de conduite – toujours le même menu et tou-jours la même bouteille – mais des attitudes diffé-rentes. "Maintenant, le client peut surprendre par des

apporte un constat identique à celui déjà observépar ailleurs. La réponse à cette nouvelle donne sefait de manière très pragmatique, avec le mêmesouci de simplifier les problèmes: il faut repérer lesclients de passage, qui disposent de temps, et leshommes d'affaires, qui doivent avoir déjeuné en uneheure et demie, avec un service et une qualité adé-quats. "Eux comme les autres, il faut les servircomme ils l'attendent". Soit parfaitement, en mijo-tant au mieux l'offre à la demande.

Quant à l'avenir du secteur, Carlo Speltz afficheune confiance certaine. "Le marché s'autorégule. Siune formule ne plaît pas, elle disparaîtra et lesautres vont se confirmer. Les bons professionnels,eux, resteront. Et tout est concurrence, surtout s'il ya offre supplémentaire. Là, un de nos multiplesatouts est d'être assez unique en plein centre-ville".

Le point de vue est plus ironique vis-à-vis desrestaurants d'entreprises, avec cette boutade: "Y ena-t-il un qui ait une étoile au Michelin?" Et CarloSpeltz d'expliquer qu'un ami lui a dit avoir conclules meilleures affaires dans son restaurant. Parceque la qualité sous toutes ses facettes, parmi les-quelles l'atmosphère et l'esprit, un restaurant d'en-treprise ne peut pas l'offrir. "Nous, nous voulonstransmettre l'image d'un restaurant à caractèrefamilial, où le client est comme chez lui".

Veiller à des prix "sages"

Les mêmes réalisme et pragmatisme prévalentquant à la manière dont le Restaurant Speltz a adap-té son offre face à l'évolution des repas d'affaires."Nous avons la chance d'être en plein centre-ville etdonc accessibles par énormément de personnes. Nousproposons aussi une gamme très complète de vins auverre, que ce soit pour un seul vin ou des vins diffé-rents dans un menu. Notre challenge, c'est de gardernotre ligne de conduite et notre exigence de qualitémême dans certains menus où nous proposons desproduits plus simples et donc moins chers. Là, il fauts'adapter et veiller à des prix ‘sages'. Dans cet esprit,nous proposons par exemple sur la carte le homardet le turbot bretons et un menu à un peu plus de vingteuros, avec trois plats. Ce qui est particulièrementcompétitif pour un restaurant étoilé".

Et de souligner un élément qui indique une fidé-lité certaine de la clientèle de cette véritable institu-tion: à midi, le client n'ouvre souvent même pas lacarte des menus. Il fait confiance au maître d'hôtelou au patron. Il y a une complicité entre le clientd'affaires et le restaurateur, qui doivent être en har-monie. Il faut de la finesse. Avec cette précision quivaut son pesant d'or: "Nous sommes un des derniersà vouloir refléter un esprit luxembourgeois à toutesnos clientèles. C'est une tradition qui se paie. Et quiest couronnée de succès depuis 16 ans".

Difficile de surprendre et de charmer

"La plus forte évolution, c'est le temps du repas,qu'il nous faut maîtriser en cuisine. Il est difficiled'allier gastronomie et vitesse. Mais c'est inévi-

choix complètement différents d'une visite à l'autre".Pour ce qui est de l'impact de la crise économique,

Carlo Speltz est nettement plus nuancé que la plupartde ses confrères. Selon lui, le Luxembourg disposed'encore beaucoup plus de réserves et d'une écono-mie beaucoup plus saine que dans les pays limi-trophes. "Mais certains se laissent influencer par lapresse et par les événements négatifs qui touchentd'autres pays. Se laisser influencer ainsi est uneerreur". Tout comme il estime que manger plus sainet plus léger ne présente rien de nouveau. Ce seraitmême vieux de trente ans, puisque c'est dans lesannées 70 que la nouvelle cuisine française a enlevéles sauces consistantes. Aujourd'hui, l'idéal culinaireet gastronomique se situerait entre les deux: moinsde gras et de sauces, et le retour à un produit de base– de qualité irréprochable – présenté dans toute safraîcheur avec un bel accompagnement de légumes.

La problématique du temps consacré au repas

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Ralph Radtke (Groupe Accor): "Soyons plus proches, plus souples, écoutons!"

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Restaurant

138, boulevard KennedyEsch-sur-Alzette

Réservations 26 54 02 13

Cette ancienne maison de maître de style néo-classique entièrement rénovée

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pas simple, car les gens sont un peu blasés de tout etont goûté à tout. Il est difficile de les surprendre etde les charmer. Surprendre, faire plaisir, donnerenvie de revenir en un petit laps de temps demandebeaucoup d'alchimie. C'est tout notre challenge".

Pour répondre à l'obligation de légèreté, Cyril Mol-lard utilise beaucoup d'infusions à base de lait et delégumes. Sans oublier l'huile d'olive, produit essen-tiel. "Mais légèreté ne veut pas dire sans graisse".

Quant à la clientèle, elle n'est pas unique. Il y aplusieurs catégories d'hommes d'affaires. "Le trèshaut de gamme choisit toujours la gastronomie. Ils'intéresse au caractère de son invité, à la manièrede l'étonner. C'est mis dans un registre adéquationdu déjeuner/enjeu/personnalité. Ils veulent mangeren une heure, mais restent plus longtemps. Ils sontprisonniers de leur style de management. La pro-ductivité est contre-nature".

Au Royal, on prend acte de l'existence des res-taurants d'entreprises – "Il y en a d'exceptionnels" –tout en comparant leurs avantages (confidentialité,flexibilité) et leurs inconvénients, pour en arriver àla conclusion que l'on s'engage sur un faux calcul.Car ces restaurants, avec leurs menus préétablis,n'offrent pas de découverte culinaire et n'ont pas lavariété des gammes de produits des autres. Ils sont,en revanche, concurrentiels au niveau de la main-d'œuvre, car ils ont du personnel hautement quali-fié qui désire un peu lever le pied par rapport à unmétier "déphasé", qui exige un engagement total,une passion sans limite.

Quant à l'évolution du secteur, l'analyse va au-delà du constat d'une offre très importante et du faitque, lorsque des tables restent libres, c'est mauvaissigne. "Les choses vont se décanter. Le jeu écono-mique jouera contre les plus faibles. Mais il fautavoir son ressort propre". Il faudrait peut-être unpeu plus de solidarité entre les restaurateurs pour desactions plus percutantes. "Il y a une déperdition dela culture de la gastronomie. Les restaurateurs doi-vent défendre ces valeurs. La gastronomie, c'est venirà l'essentiel, dans la convivialité, la compétence et lacréativité. Le Luxembourg a un fort potentiel de petitsartisans producteurs qui proposent des produits for-midables. Il y a un côté rassurant dans notre tradi-tion, avec des valeurs sûres dont les restaurateurs etproducteurs sont les détenteurs. Les discours sur lamalbouffe et la mondialisation font beaucoup réflé-chir les consommateurs. Nous, nous allons dans cesens, pour faire de la restauration un moment de fêteet d'exception. Souvent, les hommes d'affaires fontdu ‘bien manger’ un réel art de vivre. On touche ainsià une problématique d'alimentation de classe".

Vendre Luxembourg comme destination

Cyril Mollard et Philippe Scheffer nuancent lescritiques très sévères que certains émettent à l'en-contre des responsables de la Ville de Luxembourg,tout en tenant bien sûr compte du fait que le Royalest aussi un hôtel pour le moins très coté. "La Villemanque peut-être un peu d'impulsions. Mais ce sontsurtout le mode de consommation et les habitudeslocales qui interviennent. Ici, il n'y a pas le brassage

table". Cyril Mollard, chef de cuisine des restaurantsLa Pomme Cannelle et Le Jardin de l'hôtel Le Royal,et Philippe Scheffer, directeur adjoint pointent euxaussi le temps comme le nouveau facteur détermi-nant du repas d'affaires. Un facteur aux consé-quences multiples.

Cette clientèle a en effet l'habitude d'aller très sou-vent au restaurant et ne prend souvent plus le tempsde regarder les menus. "C'est donc à nous de leurmontrer notre savoir-faire pour un repas rapide et dedégustation. Si les hommes et femmes d'affairesviennent ici, c'est pour manger quelque chose de dif-férent. Nous avons pour cela élaboré un menu effica-ce, à prix modéré. Il ne faut pas, bien sûr, baisser laqualité ni minimiser les recettes. En revanche, il fautadapter une cuisine très simple et très surprenante.La gastronomie, c'est un charme particulier. Ce n'est

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Jerry Maes (Groupe Goeres): "Nous n'accueillons en général que quelques petits repas d'affaires".

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Pour ce qui est de s'adapter aux tendances nou-velles et aux budgets plus serrés, on a, au Royal,déployé une panoplie d'idées. Le menu "affaires",d'abord, sécurise le client, qui peut en outre recevoirtoute l'information au préalable, pour obtenir du "surmesure". L'adaptabilité aux demandes est totale. CyrilMollard souligne néanmoins que, "ici, le prix n'est pasla préoccupation principale. Ce qui est décisif, c'est

Pour le respect de l'ambiance et de l'ensemble desclients présents, il n'y pas de bornes Internet sansfil. Quant au GSM, sa présence est, dans certainsendroits, clairement indésirable...

L'attractivité joue sans nul doute aussi avec le voi-turier et le parking intégré gratuit. Tandis que diversesactions de fidélisation sont menées par des opérationscommerciales ou encore la "corporate table", qui per-met aux clients réguliers d'être facturés en fin de moistout en bénéficiant de divers avantages.

"La crise peut aussi être une opportunité"

"Celui qui décide, c'est le client. Il est de plus enplus exigeant et sélectif. Il compare et ne veut pas sefaire rouler. Le mot gastronomie est galvaudé. Laseule cuisine valable est celle à succès commercial;le reste, c'est du pipeau. La crise peut aussi être uneopportunité. C'est une question d'attitude positive.Et cela donne une opportunité formidable de s'occu-per plus des clients. Soyons plus proches, plussouples, écoutons"! Ralph Radtke, directeur duGroupe Accor pour le Luxembourg, et donc deshôtels Novotel et Sofitel, au Kirchberg, a un franc-parler qui ne laisse personne indifférent. Dans unsens ou dans l'autre.

Il remarque d'ailleurs lui-même que, "il y a dixans, lorsque je suis arrivé, des gens ont rigolé.Maintenant, ce n'est plus le cas". Pourtant, sur biendes points, l'approche est similaire. Sur d'autres, parcontre, la différence peut surprendre, voire déran-ger. Avec la prochaine ouverture d'un restaurant duterroir, l'homme fera à coup sûr encore parler de lui.

Face à l'évolution de la restauration d'affaires et àla crise, les propos sont tranchés. "Si la mise en causepasse aussi par la concurrence, elle doit cependantêtre permanente. Il ne faut pas s'adresser à l'Etat,mais avoir une approche du marché. Nous ne sommespas les gardiens du Graal de la restauration. Je suistrès content que les mauvais, qui préjudicient l'ima-ge de la restauration, disparaissent. Il faut valoriservers le haut ce métier formidable. J'ai horreur depleurnicher. Quand c'est plus difficile, il faut d'abordse regarder soi-même et se remettre en cause. Il fautfaire son métier avec passion et ne pas être jaloux".

Comme au Royal, le patron du "paquebot" duKirchberg et de son restaurant gastronomique italiensouligne qu'il n'y a pas une seule catégorie de clientsd'affaires, mais bien plusieurs. Il faut donc parler parsegmentation, avec des budgets différents selon lesniveaux de responsabilités. Au restaurant du Sofitel,rien n'a changé, affirme Ralph Radtke, pour les déci-deurs supérieurs. "Ils ne peuvent pas se le permettre,car ils doivent correspondre au niveau de leur inter-locuteur. C'est dans les autres catégories que les bud-gets ont été coupés. Mais l'ambiance du restaurantjoue beaucoup aussi, tout comme le travail effectuéavant auprès de la clientèle. La fidélisation s'effectueà travers la relation cadre-qualité-prestations-prix".

Mais l'homme d'affaires est plus sélectif. Il veutautre chose, avec le même budget, et fait son choixen fonction des réponses à ses exigences.

Dans ce contexte, Ralph Radtke insiste lourdementsur l'importance de l'équipe des collaborateurs. Ceux-

la durée, le dépaysement, l'adéquation avec le client.Et la confidentialité qui, chez nous, joue beaucoup".

Reste que, face aux restrictions budgétaires, le chefde cuisine note que "Nous avons toujours eu la répu-tation de ne pas assassiner" les clients. Il entendcontinuer dans cette voie. Entre autres via l'offre devins. Le vin au verre, comme ailleurs, fait maintenantpartie des mœurs. "Et correspond à une très nette ten-dance à l'hygiène de vie".

L'approche économe des vins continuera, notam-ment, avec plus de produits de cépages, même s'ilfaut bien sûr une carte des vins joliment habillée. "Ilfaut être à l'affût de ce qui est bien par millésime, êtresélectif et disposer d'une bonne palette représentative,y compris dans les prix, pour une relation gagnant-gagnant avec le client, en le faisant bénéficier de cesproduits de qualité".

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Carlo Speltz (Restaurant Speltz) "Le marché s'autorégule. Si une formule ne plaît pas, elle disparaîtra et les autres vont se confirmer".

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ci ont un rôle primordial dans l'accueil et la recon-naissance du client. "Il faut se prendre davantage pourson client, donc comprendre ce qu'il attend, pour lefidéliser". Et de faire le lien entre la qualité de cetteéquipe et le fait que, cette année est l'une desmeilleures du restaurant. "Le travail de fourmis deséquipes fait que nous avons toujours autant de clients,même plus puisque notre restaurant connaît une haus-se de fréquentation de 25% au moins, sans jamaisavoir baissé les bras sur la qualité. Et ça, ça paie".

Pour ce qui est de l'évolution des tendances,Ralph Radtke estime qu'en réalité, on change enpermanence. Mais que, malgré tout, on ne mangeplus de la même manière, qu'il y a des tendances quisont données par les grands de la restauration,comme dans la haute couture. Si une formule fonc-

oublier d'animer la restauration par une carte quichange, des offres spécifiques et ponctuelles (ici lesfestivals des produits frais et les découvertes culi-naires des régions d'Italie).

Côté adaptabilité, une formule comme le Tapas Barcible une clientèle spécifique, assurée d'être servie enquinze minutes après la commande, "parce que beau-coup de gens sont très pressés et ne font que grigno-ter". Enfin, la carte "Club" - payante et délibérémentlimitée à mille adhérents – connaît, selon Ralph Radt-ke, un succès tel qu'il a fallu la limiter. Cette carteindividuelle, valable dans tous les restaurants duGroupe Accor au Luxembourg, le sera aussi en Bel-gique à partir de 2005. Une politique volontariste quirepose sur une position de principe "Si le seul argu-ment, c'est le prix, c'est tout faux". ■ Marc Vandermeir

tionne aujourd'hui, ce n'est pas pour cela que cesera encore le cas dans dix ans.

Se prendre davantage pour son client

Ainsi les formules affaires ont-elles été adaptées,comme partout, aux tendances du moment. En pre-mier lieu avec des repas qui peuvent être pris en uneheure. Idem pour la légèreté, en remarquant que "Lacuisine gastronomique italienne n'est naturellementpas riche". Dans cet aspect légèreté, le client veutaussi savoir ce qu'il mange. Il faut communiquer surcette qualité des produits. "Parce que l'époque est à‘mangeons et buvons moins, mais mieux'". Sans

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Emmanuel Sarrasin (La Lorraine): "Il y a trop de restaurants, l'offre est trop importante. Notre métier a une part de responsabilité, parce qu'on a parfois laissé faire n'importe quoi".

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Qu'on en juge, en effet. Chez Chiggeri, la bouteilledémarre à 12 euros. Certaines vont jusqu'à 2.500euros, pour ceux qui ne connaissent pas la crise. Et40 vins sont servis au verre. Une formule à 12 eurospropose des vins différents avec chaque plat. "Déni-cher des cuvées et des vins du pays pas chers, ne paspousser à la consommation, proposer ces vins à desprix aussi séduisants que la qualité des produits,tout notre métier repose là-dessus. La carte des vinspermet un jeu et un fil conducteur qui mettent del'ambiance. Nous avons une clientèle de connais-seurs et le vin apporte un côté convivial qui délie leslangues. C'est ainsi qu'il faut faire tomber le taboudes prix du vin et faire plaisir. Parce que le tempsn'est plus à dire tout et n'importe quoi tandis que leclient paie. Non, il faut le bichonner".

Signalons au passage qu'à la brasserie, le plat dujour, élaboré avec des produits de qualité, est à 8,20euros. "Résultat: à midi, nous refusons du monde àla brasserie, où le service s'étend jusqu'à minuit".

Ouvert à des contrats annuels ou autres avec sesclients, Bruno Meril propose aussi des menus enfonction d'un budget donné, pour répondre aumieux aux exigences des clients. Là aussi, l'impéra-tif horaire est strictement respecté. Les salons indi-viduels, à partir de six personnes (voire trois) sonttrès demandés par la confidentialité qu'ils permet-tent. Sans oublier une multitude de petits services,comme l'Internet gratuit, le fax et l'impression dedocuments si nécessaire, la réservation individuelleet de groupe par Internet, etc.

Cette offre de services gratuits ira en augmentantdans les prochains mois. Dans le même temps, uneinnovation de taille interviendra dès janvier pro-chain, avec un service voiturier et un menu businessà 40 euros comprenant le taxi aller et retour.

Un effort particulier est aussi effectué pour lacarte. "Notre carte est très diversifiée, souligne M.Meril. Elle est améliorée en permanence à l'écoutedes clients et nous la changeons tous les trois mois.Côté cuisine, nous travaillons surtout le tradition-nel, en faisant tout nous-mêmes avec bien sûr –c'est une norme impérative – des produits de pre-

IL FAUT, FACE À L'ÉVOLUTION DE LA RESTAU-ration d'affaires, à la diminution des budgets et dutemps, mettre l'imagination au pouvoir, avec unejolie dose d'anticipation. Imaginer, créer, sur-prendre, séduire n'est-il pas, finalement, le propredes restaurateurs? Ceci pour, à la fois, attirer malgrétout la clientèle business, mais aussi pour la fidéli-ser. On l'a vu, la créativité est partout à l'ordre dujour. Un autre exemple en est fourni par BrunoMeril, du restaurant Chiggeri (restaurant gastrono-mique et brasserie), au centre-ville.

Il y a, au départ, le constat d'une chute vertigi-neuse des repas d'affaires en 2003. "Mais une repri-se sur le chiffre d'affaires en général est très nettedepuis décembre. Impossible, cependant, de savoir àquoi l'attribuer. A la reprise économique? A nosefforts? Et quel est le cadre normal: celui du passé,ou celui de cette année?"

Bruno Meril pointe du doigt la concurrence desrestaurants d'entreprise. "Ils ont des salariés embau-chés à des conditions imbattables, ils ont un potentielpour se faire plaisir, ils divisent leurs frais par troiset n'ont pas de bénéfice à faire! Mais c'est de bonneguerre. A nous de réagir en apportant ce qu'ils nepeuvent pas apporter et à voir si ce n'est pas aussi denotre faute, car il y a eu manque de réactivité".

Au Chiggeri, en revanche, la réaction ne s'est pasfaite attendre. Une panoplie d'offres et de services aété déployée afin de retourner la situation. Et BrunoMéril mijote encore bien des projets.

"Faire tomber le tabou des prix du vin"

"Nous avons proposé des prix hyper-attractifs,qui représentent un gros effort de notre part et n'ontplus augmenté depuis un an et demi. Avec ces prix,lorsqu'un chef d'entreprise compare, il voit que noussommes à un plancher, pour un coût plus que trèsraisonnable pour lui. C'est quasi un menu – ouvert!– à prix coûtant. Nous vivons sur les boissons, touten restant très raisonnables sur le vin".

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L'environnement économique change. Les besoins et les envies des clients aussi. Aux restaurants de s'adapter... et de surprendre!

Une fiabilitémaximale

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mière qualité. Au restaurant gastronomique, en été,nous proposons une cuisine beaucoup plus légère,avec des produits de saison".

Et de conclure par un retour sur l'essentiel: "Lesrepas d'affaires sont durs, fatigants et cette clientè-le en a toute la semaine. C'est à nous de comprendrele stress de ces clients et de faire tout pour leur faci-liter la vie, avec une fiabilité maximale".

Tout selon le désir et le budget du client

La consultation que nous avons, par ailleurs,mené par courrier électronique montre, elle aussi,que beaucoup de restaurateurs ont mis l'imagina-tion au pouvoir. Avec bien sûr des nuances selon les

Côté fidélisation, Apoteca peut se targuer d'unenvoi quotidien de fax et de mail. La CigogneGourmande pourrait, elle, proposer un servicelimousine.

Parmi les plus grandes infrastructures, le Hiltonpropose son "opération taxi limousine" aux clientsde son restaurant Les Continents, ainsi que la carteGolden Privilege Club avec ses divers avantages.Au Casino 2000, l'offre "tout compris" tend de plusen plus à se développer, facilitant ainsi la vie deshommes d'affaires. Le Domaine thermal de Mon-dorf, lui, dispose d'un catalogue business "Confé-rences & Banquets" qui reprend toutes les formules,tout en s'adaptant aux besoins de chaque client.

Une politique de charme, pour rencontrer celleque vise tout repas d'affaires. ■ Marc Vandermeir

spécificités de chacun, parmi lesquelles, entreautres, le fait d'être également un hôtel et/ou de dis-poser d'infrastructures importantes.

Mais que ce soit, par exemple, aux restaurantsApoteca et La Cigogne Gourmande, à l'hôtel Hilton,au Casino 2000 (avec son restaurant gastronomiqueétoilé au Michelin) ou au Domaine thermal de Mon-dorf, des trésors d'imagination et de flexibilité sontdéployés pour séduire et fidéliser la clientèle business.

Outre, bien sûr, les salons particuliers, l'adaptabi-lité est totale ou presque: menus personnalisés et surmesure (y compris selon les budgets); menus"Affaires" de haute qualité mais à prix abordables;service dans un laps de temps imparti; facilités deréservation; etc. Une phrase d'un restaurateur résu-me à elle seule cet état d'esprit volontariste: "Toutest fait selon les désirs et budget de notre client".

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Bruno Meril (Le Chiggeri):"C'est à nous de comprendre le stress de nos clients et de faire tout pour leur faciliter la vie, avec une fiabilité maximale".

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GAIN DE TEMPS, SURTOUT, MAIS AUSSIflexibilité totale et impératifs budgétaires: de plusen plus d'entreprises disent se faire livrer "à domi-cile" les repas pour leurs cadres et clients. Sémi-naires, réunions, négociations d'affaires, la deman-de est croissante, pour tous les types de repas, dusandwich au repas traiteur de très haute qualité, enpassant pas les salades et autres plats préparés.L'offre est abondante, à tous niveaux et à tous prix,selon les exigences. Puisque dans ce domaine aussi,en particulier pour les déjeuners dignes desmeilleurs restaurants, les entreprises mettent par-fois des critères dignes du "sur mesure". Avec unstandard: la qualité.

Chez PwC Academy, on a innové en intégrant lerepas aux formations. Mais rien à voir avec la nappeblanche et le menu. Là aussi, comme on le verra plusloin, l'imagination est au pouvoir. Avec originalité etsuccès, en alliant deux enseignes de qualité.

Implanté sous régime franchisé depuis mainte-nant trois mois, avec un restaurant et un servicelivraison, Class'Croûte cible comme clientèle lesentreprises et leur personnel, en proposant un pro-duit nouveau. Cette enseigne a été créée en Franceen 1989. Elle compte aujourd'hui quelque 60 res-taurants dans l'Hexagone, dont deux tiers à Paris –uniquement dans les quartiers d'affaires – et estnuméro un en livraison aux entreprises. Sonconcurrent direct est le célèbre Fauchon. Testé com-parativement par le quotidien national français "LeFigaro", Class'Croûte y est décrit comme "la bonnesurprise de ce test".

"Luxembourg est notre première implantation àl'étranger", explique René Maujard, directeur deClass'Croûte, à la Cloche d'Or. Un choix incontour-nable et logique, selon lui, car Luxembourg estréputé pour être une plateforme tertiaire européen-ne. "Et une terre multiculturelle qui répond bien ànotre savoir-faire en ‘saveurs d'ici et d'ailleurs' etde conditionnement adapté. Même si l'offre existe et

Class'Croûte, dont l'un des sandwiches a étéprimé au salon de la restauration rapide, à Paris,joue la carte de l'équilibre. "Aujourd'hui, trois repassur quatre sont faits avec des sandwiches tradition-nels, ce qui prouve que le sandwich a une vraieplace dans l'alimentation et les consommateurs sontde plus en plus attachés à la qualité et à la valeurnutritionnelle. Nous allons tout à fait dans ce senspar des associations qui permettent de vrais repaséquilibrés au quotidien".

Le principe de ce restaurateur – livreur est qu'onne peut offrir la qualité à prix discount. Les prixpratiqués, sans être excessifs, sont ainsi ceux qu'im-plique la qualité. Parce que la qualité de produits etd'alimentation va de pair avec celle de l'environne-ment, Class'Croûte a importé pour la première foisau Luxembourg, pour ses livreurs, des scooters élec-triques respectueux de la qualité de vie.

Pour des raisons de quantité et de coût, la socié-té ne livre pas encore partout ses salades, mais descoffrets repas. Cette lacune devrait rapidement êtrecomblée, puisque l'enseigne programme quatre res-taurants (et autant de possibilités de livraison) dansles quatre prochaines années.

Les livraisons, quant à elles, sont faites dans lestrois quarts d'heure et toute commande passée avant10h30 entraîne une remise de 10%, tant pour fidéli-ser la clientèle que pour permettre d'organiser destournées plus harmonieuses. Le résultat est, selonRené Maujard, une vraie satisfaction du client. "Lebouche à oreille commence à bien fonctionner, mêmes'il y a toujours des critiques. Nous en tenonsd'ailleurs compte".

Un concept cousu

Le moment du repas est devenu un temps fortdans le processus de la formation et fait partie inté-grante du concept global développé par PwC Aca-

est de qualité, nous constatons que le personnel desentreprises apprécie. Nous avons de gros comptes etnous répondons à un vrai besoin".

Un produit nouveau

René Maujard souligne que Class'Croûte n'est pastraiteur en tant que tel. On y fait des canapés, despetits-déjeuners, mais sans se situer sur la réceptionhaut de gamme. Des demandes spécifiques peuventêtre rencontrées, mais en restant sur une carte qui estcelle de la franchise. "On ne veut pas risquer l'échec".

L'originalité de Class'Croûte se situe d'abord dansun produit nouveau: un coffret repas froid, avecpain, entrée, plat de résistance, fromage affiné etdessert frais. L'emballage cartonné rouge et orangeséduit par un look "classe" et un aspect pratiquecertains. De plus, ce coffret comporte des couvertsen inox et d'originaux poivrier et salière.

Trois menus différents sont proposés depuis deuxmois, avec une montée en puissance progressive àdouze. "Ce coffret permet des repas tout à fait cor-rects et sains sans se déplacer", explique René Mau-jard. "Il y a une très bonne écoute des entreprises,dont plusieurs commandent maintenant tous lesjours. Nous avons un personnel formé pour ce pro-duit et notre chef a une formation de haut niveau".

Comme tous ses confrères, René Maujard insistesur la qualité. "Nous avons la volonté de n'utiliser quedes produits de toute première qualité. Ultra-frais, ilssont achetés ici à des fournisseurs sélectionnés puispassent dans une centrale d'achat qui référence tousles produits testés. Nous varions les primeurs selonles saisons et les fruits sont toujours frais".

La carte des multiples salades et autres plats à sefaire livrer ou à manger au restaurant est annuelle,mais s'accompagne d'une carte originale par mois.Les plats, variés, proposent aussi des associationsoriginales.

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En entreprise ou en formation, la question de la restauration est toujours cruciale. Formules internes ou externes, traiteurs... La carte ne manque pas de choix!

Mangeons business!

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demy. A tel point d'ailleurs que même l'approche"restauration" a été discutée avec l'architecte, aumême titre que l'aménagement – très pointu – deslocaux. "Nous voulions développer une cohérenceentre l'architecture, le lunch, l'ensemble de notreoffre de services et les attentes de nos clients. Il y aune continuité du début à la fin. C'est là que résidele succès du concept. C'est cousu", précise Chris-tophe Pittie, partner chez PwC Academy, à la Cloched'Or, en détaillant l'esprit de la démarche de départ:"Le processus d'apprentissage passe par uneréflexion personnelle, par des exercices mais aussipar des échanges d'expériences. Pas question, pournous, de couper le processus d'apprentissage pen-dant le repas. Au contraire, il fallait que la formule

difficile, les entreprises réduisent souvent les bud-gets dédiés à la formation en organisant les coursdans leurs propres locaux, par exemple. Le résultatn'est pas toujours concluant car les participants,restant pris dans leur environnement habituel, nepeuvent se donner totalement à leur formation. L'ef-ficacité et l'impact se voient sensiblement diminués.

De même l'environnement a un impact fort dansle souvenir. Si une entreprise décide d'offrir une for-mation à ses employés, il faut leur offrir un envi-ronnement qui soit à la hauteur, et le moment durepas en fait indéniablement partie intégrante enprovoquant, de surcroît, une interaction entre lesparticipants. "C'est précisément parce que les bud-gets sont à la baisse, qu'il faut être imaginatif. Les

choisie favorise l'échange d'expériences et la convi-vialité. Des salons dédiés associés à une formuledéjeuner ou pause café élaborée permettent donc depoursuivre l'apprentissage pendant les pauses. Toutnotre concept est basé là-dessus".

D'autant plus que, si lors d'une formation, les par-ticipants sont mécontents de la restauration, l'éva-luation globale s'en ressent, même si l'instructeur esttrès bon! Cette formule innovante – et ajustée enpermanence en tenant compte des commentaires etavis des clients – met les participants dans un étatd'esprit positif.

A cela s'ajoute que, pendant une formation, il estimportant que les participants soient coupés de leurquotidien. Lorsque la conjoncture économique est

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Christophe Pittie (PwC Academy) et Pascal Brasseur (Wengé): "Des salons dédiés associés à une formule déjeuner ou pause café élaborée permettent de poursuivre un processus d'apprentissage pendant les pauses".

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demandes sont plus pertinentes et plus ciblées qu'au-paravant. Le rapport qualité-prix est primordial.C'était un élément phare de notre réflexion de base".Ces propos d'Isabelle Faber, manager, et de Chris-tophe Pittie, illustrent parfaitement la démarcheinnovante qui a prévalu lors de l'élaboration du pro-jet et qui, après appel d'offres, a permis, grâce à l'éla-boration d'un produit original se mariant parfaite-ment avec le concept du centre de formation, de lierles deux enseignes dont le mot d'ordre est la qualitéet que sont PwC Academy et Wengé.

Innovant, contemporain et un peu agitateur

Pascal Brasseur, le patron de Wengé a en effetremporté l'appel d'offres émis par PwC Academy,pour proposer des repas et autres pauses café etpetits déjeuners servis lors des journées de forma-tions, en proposant un produit innovant, contempo-rain, voire un peu agitateur, qui sort joliment dubanal et du classique tout en restant compétitif auniveau des prix. "Soit nous faisions comme lesautres prestataires et sans doute moins bien, de partnotre manque d'expérience, soit nous innovions",précise Isabelle Faber.

"J'ai d'emblée voulu éviter le classique, la nappeblanche, le menu à rallonges, les sauces peu diété-tiques", explique Pascal Brasseur. Il fallait permettreune certaine mobilité et interactivité, même pendantl'heure du déjeuner. D'où l'idée des verrines, trèspratiques pour se déplacer tout en mangeant, avecdes salades et entremets froids qui varient selon lemarché et les saisons. "Le tout dans un esprit demaintien de légèreté, de saveur, d'originalité, enliant détente et plaisir, avec un côté ludique quipasse par exemple par le choix de différentes cou-leurs pour les verrines", souligne Pascal Brasseur.

"Varier la composition des déjeuners, voire despâtisseries proposées pendant les pauses café, selonles saisons peut paraître un détail, mais c'est trèsapprécié, d'autant plus si la formation s'étend surplusieurs jours. C'est pourquoi nous poussons trèsloin la réflexion dans le choix des produits". Ce quise traduit entre autres par le fait qu'il y a toujoursun plat végétarien, de la viande et du poisson, etque la flexibilité et l'imagination permettent des'adapter aux demandes particulières des clients.

Chacune des trois zones du centre de formationde PwC Academy dispose en effet de son salon dédiépermettant ainsi que les buffets soient dressés indi-viduellement par groupe. La formule retenue permetune logistique beaucoup moins lourde, avec desrépercussions non négligeables sur les coûts. Bref,une expérience positive, à tous points de vues, qui abien sûr été testée … et approuvée!

Cela dit, PwC Academy n'entend pas devenir unphénomène de mode. Car ce qui est "branché" estbien souvent éphémère, et l'éphémère est tout l'in-verse de l'esprit de ce centre de formations. Lesrepas servis en verrines, en place depuis un peu plusd'un an, ont dès lors de beaux jours devant eux.Mais les idées foisonnent déjà pour les rendre enco-re plus agréables et savoureux, sans révolution, touten évolution! ■ Marc Vandermeir

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René Maujard (Class'Croûte): "Le sandwich a une vraie placedans l'alimentation et les consommateurs sont de plus

en plus attachés à la qualité et à la valeur nutritionnelle".

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tél. 26 64 82 82Restaurant Class’CroûteZA de la Cloche d’Or 16, rue Robert Stümper L-2557 Luxembourg

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CONTOURNEMENT

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Plus d’infos www.classcroute.com

Déjeuners équilibrés pour cadres pressés !par Nelly Danan, médecin nutritionniste

Bien manger lorsque l’on est très occupé et pressé n’est nullement missionimpossible et n’exclut en aucun cas leplaisir gustatif. La consommation d’unsandwich peut s’inscrire sans problèmedans une alimentation bien équilibrée.Class’Croûte vous propose des produitsdont la plupart, qu’il s’agisse dessandwichs ou des salades peuventparfaitement trouver leur place dans unbon équilibre alimentaire à conditionsde suivre des recommandations simples :

1- Choisir la qualitéUn repas bien équilibré doit apportermajoritairement une source de sucreslents sous forme de pain ou deféculents, ainsi que des protéines, des végétaux, des matières grasses enquantité limitée, et une boisson. Le sandwich peut donc constituer unrepas idéal qui a en prime, le mérite de rassasier durablement.

La qualité des produits consommés,conditionne celle du repas. Les matièrespremières gagnent à être soigneusementchoisies, et les produits labellisés offrentd’excellentes garanties car ils sontétroitement contrôlés à tous les stades de leur fabrication.

2- Faire les bonnes associationsalimentairesC’est souvent l’excès de matières grassesqui déséquilibre nos repas. En effet leslipides sont les nutriments les plusénergétiques. Un conseil simple :allégez le geste, ne versez pas la totalitéde l’assaisonnement proposé.Le choix du dessert et sa compositionjouent un rôle considérable dansl’équilibre du repas. Il est évident qu’uncarpaccio d’ananas ou tout simplementun fruit frais ne vont pas faire exploserle compteur à calories, ce qui n’est pas lecas d’une pâtisserie.

3- Prévenir et gérer les fringalesde l’après midiPour être bien rassasié, il ne faut pas manger trop vite, bien mâcher, se mettre à table, s’asseoir, profiter du repas pour en faire un moment de détente et de convivialité, dans unendroit calme. Mieux vaut manger à safaim aux repas, en position assise, sansfaire autre chose en même temps et àdes heures régulières, ce qui ne veut pasdire à heure fixe. Il est préférable dedéjeuner à 14h, plutôt que de grignotern’importe quoi à midi : manger un fruitou un laitage permettra de patienter un peu. ao

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Un des nouveaux venus dans notre carte 2004-2005 : le Barboteur, pain viennois aux graines de sésame,crudités céleris et carottes, écrevisses marinées,pomme verte, salade roquette et sauce au yaourt.

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exé annonce Luxemb. 10/08/04 14:04 Page 1

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dossier restauration d’affaires

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RESTAURANTSD'AFFAIRES(WWW.EXPLORATOR.LU)

LUXEMBOURG-VILLE

ALFA BRASSERIE 16, place de la GareL-1616 Luxembourg✆ 49 00 11-3000� 49 00 09

APOTECA 12, rue de la BoucherieL-1247 Luxembourg ✆ 26 47 82 45� 26 47 82 46� [email protected]� www.apoteca.lu

L'ARPÈGE 29, rue Sainte ZitheL-2763 Luxembourg✆ 48 88 08� 48 88 20� [email protected]

ASTORIA 44, avenue du 10 septembreL-2550 Luxembourg✆ 44 62 23� 45 82 96� www.restaurantastoria.com

LE BOUQUET GARNI,SALON SAINT-MICHEL 32, rue de l'EauL-1449 Luxembourg✆ 26 20 06 20� 26 20 09 11� [email protected]

BRASSERIE GUILLAUME 12-14, place Guillaume L-1648 Luxembourg✆ 26 20 20 20� 26 20 19 18� [email protected]

BREEDEWEE9, rue Large L-1917 Luxembourg✆ 22 26 96 � 46 77 20� [email protected]� www.breedewee.com

CAT CLUB CONTINENTAL 18, rue de l'AciérieL-1112 Luxembourg ✆ 40 08 15 69� 40 08 15 40� [email protected]� www.catclub.lu

HÔTEL RESTAURANTITALIA 15-17, rue d'AnversL-1130 Luxembourg✆ 48 66 26-1� 48 08 07� [email protected]

LE JARDIN HÔTEL LE ROYAL 12, boulevard RoyalL-2449 Luxembourg ✆ 241 61 67 37� 22 59 48� [email protected]� www.hotelroyal.lu

LES JARDINS DE L'ARPÈGE 2, rue du PulvermühlL-2356 Luxembourg✆ 42 87 36� 42 47 88� [email protected]� www.cascade.lu

LES JARDINS DU PRÉSIDENT 2, place Ste CunégondeL-1367 Luxembourg✆ 26 09 07-1� 26 09 07-73� [email protected]� www.president-luxembourg.com

KAMAKURA 4, rue MunsterL-2160 Luxembourg✆ 47 06 04� 46 73 30� [email protected]� www.kamakura.lu

LAGURA 18, rue de la FaïencerieL-1510 Luxembourg✆ 26 27 67� 26 27 02 97

LA LORRAINE 7, place d'ArmesL-1136 Luxembourg✆ 47 46 20 � 47 09 64� [email protected]� www.lalorraine.lu

LA MIRABELLE ETSAVEURS COMPLICES 9, place DargentL-1413 Luxembourg✆ 42 22 69� 42 22 69� www.espaces-saveurs.lu

LE MONTGOLFIER HÔTELSHERATON AEROGOLF Route de TrèvesL-1019 Luxembourg✆ 34 05 71� 34 02 17� [email protected]� www.sheraton.lu

CÉLADON 1, rue du NordL-2229 Luxembourg✆ 47 49 34

CHIGGERI RESTAURANT 15, rue du NordL-2229 Luxembourg ✆ 22 99 36� 22 81 35� [email protected]� www.chiggeri.lu

CLAIREFONTAINE9, place de Clairefontaine L-1341 Luxembourg✆ 46 22 11� 47 08 21� [email protected]� www.restaurantclairefontaine.lu

LES CONTINENTS HÔTEL HILTON 12, rue Jean EnglingL-1466 Luxembourg-Dommeldange✆ 43 78 81 06� 43 60 95� [email protected]� www.hilton.com

CORDIAL 1, place de ParisL-2314 Luxembourg✆ 48 85 38� 40 77 76

LE FIN GOURMAND Coin route d'Esch/rue Marie AdelaïdeL-1470 Luxembourg✆ 44 23 92 - 45 39 91� 25 08 79

LA FOURCHETTE À DROITE 5, avenue MontereyL-2163 Luxembourg✆ 22 13 60 � 22 24 95� [email protected]� www.lafourchette.lu

LE GRIMPEREAU 140, rue CentsL-1319 Luxembourg ✆ 43 67 87 � 42 60 26� [email protected]� www.legrimpereau.lu

HARMONY 13, place de la GareL-1616 Luxembourg✆ 26 12 11� 26 12 11 66� [email protected]� www.restaurantharmony.com

MOSCONI 13, rue MunsterL-2100 Luxembourg✆ 54 69 94� 54 00 43

LE NORMANDY HÔTEL CRAVAT 29, boulevard RooseveltL-2450 Luxembourg✆ 22 19 75� 22 67 11� [email protected]� www.hotelcravat.lu

L'OCÉAN 7, rue LouvignyL-1946 Luxembourg✆ 22 88 66� 22 88 67

ORO E ARGENTO HÔTEL SOFITEL Quartier Européen NordL-2015 Luxembourg✆ 43 77 68 70� 42 50 91� [email protected]

LA POMME CANNELLE 12, boulevard RoyalL-2449 Luxembourg ✆ 241 61 67 37� 22 59 48� [email protected]� www.hotelroyal.lu

RESTAURANT DE L'HOSTELLERIE DU GRUNEWALD 10, route d'EchternachL-1453 Luxembourg✆ 43 18 82� 42 06 46� [email protected]� www.hotel-romantik.com

ROMA 5, rue LouvignyL-1946 Luxembourg✆ 22 36 92� 22 04 96

SCHNEIDEWIND 20, rue du CuréL-1368 Luxembourg✆ 22 26 18� 46 24 40� [email protected]� www.schneidewind.lu

SPELTZCoin rues Chimay et LouvignyL-1333 Luxembourg✆ 47 49 50� 47 46 77� [email protected]� www.restaurant-speltz.lu

LA TABLE DE FRANÇOIS 25, boulevard RoyalL-2449 Luxembourg✆ 46 58 88� 26 20 02 22

WENGÉ15, rue LouvignyL-1946 Luxembourg✆ 26 20 10 58� 26 20 12 59� [email protected]

CENTREA LA TABLE DES GUILLOUX 17-19, rue de la RésistanceL-4996 Schouweiler✆ 37 00 08� 37 11 61

L'AGATH274, route de ThionvilleL-5884 Howald✆ 48 86 87� 48 55 05� [email protected]� www.agath.lu

LA CHEMINÉE 1, rue de RemichL-5331 Oetrange-Moulin✆ 26 35 20 31� 26 35 20 32� [email protected]� www.lacheminee.net

LA CIME 140a, route d'ArlonL-8008 Strassen✆ 31 88 13� 31 36 27� [email protected]� www.hotel-olivier.com

LA DISTILLERIE 8, rue du ChâteauL-6162 Bourglinster✆ 78 78 78 1� 78 78 78 52� [email protected]

L'ETIQUETTE 50, route de DiekirchL-7220 Walferdange✆ 33 51 68� 33 51 69

LE GASTRONOME CHEZ PASCAL 90, rue AndethanaL-6970 Hostert✆ 34 00 39� 26 34 01 06� [email protected]� www.legastronome.lu

Guide pratiqueVous cherchez un restaurant d'affaires ou un service traiteur?Suivez le guide...

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dossier restauration d’affaires

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HOFFMANN 21, rue PrincipaleL-5240 Sandweiler✆ 35 01 80� 35 79 36� [email protected]� www.resto.lu/hoffmann

HOSTELLERIE DE NIEDERANVEN 2, rue de MunsbachL-6941 Niederanven✆ 34 00 61� 34 93 92

HOSTELLERIE LA BONNE AUBERGE Maison 7L-8469 Gaichel✆ 39 01 40� 39 71 13� [email protected]� www.bonneauberge.lu

HÔTEL DE LA GAICHEL Maison 5L-8469 Gaichel✆ 39 01 29� 39 00 37� [email protected]� www.lagaichel.lu

LE JARDIN GOURMAND 432, route de ThionvilleL-5886 Hesperange✆ 36 08 42� 36 08 43

OPIUM CLUB RESTAURANT 427-429, rte de ThionvilleL-5887 Hesperange ✆ 26 36 01 60� 26 36 16 06� [email protected]� www.opiumrestaurant.com

PATAGONIA 373, route de ThionvilleL-5887 Hesperange✆ 36 00 95� 36 00 95�

[email protected]

PATIN D'OR 40, route de BettembourgL-1899 Kockelscheuer✆ 22 64 99� 40 40 11� [email protected]� www.patin-dor.lu

RE'SER STUFF 32, Grand-rueL-3394 Roeser✆ 36 90 67� 36 09 68� [email protected]� www.reserstuff.lu

LE RIQUEWIHR 373, route d'ArlonL-8011 Strassen✆ 31 99 80� 31 97 05� [email protected]� www.restaurant-riquewihr.com

LE PIGEONNIER 211, avenue de LuxembourgL-4940 Bascharage✆ 50 25 65� 50 53 30� [email protected]� www.lepigeonnier.lu

POSTKUTSCH 8, rue Xavier BrasseurL-4040 Esch-sur-Alzette✆ 54 51 69� 54 82 35� [email protected]� www.postkutsch.lu

NORDAUBERGE RESTAURANTLAMY 51, rue d'AsselbornL-9907 Troisvierges✆ 99 80 41� 97 80 72

LE CHATEAUBRIANDHÔTEL CENTRAL 25, rue de BastogneL-9010 Ettelbruck✆ 81 21 16� 81 21 38� [email protected]� www.hotelcentral.lu

LA CIGOGNE GOURMANDE 59, EsplanadeL-9227 Diekirch✆ 80 86 44� 80 86 45� [email protected]

L'ECUELLE 15, route PrincipaleL-9980 Wilwerdange✆ 99 89 56� 97 93 44� [email protected]� www.ecuelle.com

HIERTZ 1, rue ClairefontaineL-9220 Diekirch✆ 80 35 62� 80 88 69

LEWECK HÔTEL RESTAURANT Route Diekirch-ClervauxL-9378 Lipperscheid✆ 99 00 22� 99 06 77

PETITE SUISSELA BERGERIE Maison 1L-6251 Geyershaff✆ 79 04 64� 79 07 71� [email protected]� www.bergerie.lu

BISDORFF HÔTEL RESTAURANT 39, rue de HeisbichL-6551 Berdorf✆ 79 02 08� 79 06 29� [email protected]� www.hotel-bisdorff.lu

LE RONDEAU 82, rue de LuxembourgL-8140 Bridel✆ 33 94 73� 33 37 46� [email protected]� www.resto.lu/rondeau

WEIDENDALL 5, rue de MerschL-8181 Kopstal✆ 30 74 66� 30 74 67� [email protected]� www.resto.lu/weidendall

SUDACACIA 10, rue de la LibérationL-4210 Esch-sur-Alzette ✆ 54 10 61� 54 35 02� [email protected] � www.hotel-acacia.lu

AM KRAELTGEN 3, rue Pierre d'AspeltL-5710 Aspelt✆ 23 66 15 56� 26 55 15 14� [email protected]

AUBERGE ROYALE 19, rue des RempartsL-4303 Esch-sur-Alzette ✆ 54 27 23-1 � 54 27 23-20� [email protected]� www.auberge-royale.lu

CHEZ FLORENTIN 166, route de LuxembourgL-3254 Bettembourg✆ 51 51 81� 26 51 39 75

CŒUR GRENADINE 138, boulevard KennedyL-4171 Esch-sur-Alzette✆ 26 54 02 13

DIGNE DES GOURMETS 1, rue de la ContinentaleL-4917 Bascharage ✆ 50 72 86� 50 72 50

FRIDRICI 116, rue de BelvauxL-4026 Esch-sur-Alzette ✆ 55 80 94� 57 33 35� [email protected]

LEA LINSTER 17, rue de LuxembourgL-5752 Frisange✆ 23 66 84 11� 23 67 64 47� [email protected]� www.lealinster.lu

LE PAVILLON Parc GalgenbergL-4142 Esch-sur-Alzette✆ 54 02 28� 54 74 28� [email protected]

LE CIGALON 1, rue de l'Ernz NoireL-6245 Mullerthal✆ 79 94 95� 79 93 83� [email protected]� www.lecigalon.lu

L'ERNZ NOIRE 2, route de BeaufortL-6360 Grundhof✆ 83 60 40� 86 91 51� [email protected]� www.lernznoire.lu

HÔTEL EDEN AU LAC Oam NonneseesL-6474 Echternach✆ 72 82 83� 72 81 44� [email protected]� www.edenaulac.lu

HÔTEL RESTAURANTBEL AIR 1, route de BerdorfL-6409 Echternach✆ 72 93 83� 72 86 94� [email protected]� www.belair-hotel.lu

MOSELLEHÔTEL-RESTAURANTDOMAINE LA FORÊT 36, route de l'EuropeL-5531 Remich✆ 23 69 99 99� 23 69 98 98� [email protected]� www.hotel-la-foret.lu

DE JANGELI Avenue docteur E. FeltgenL-5635 Mondorf-les-Bains✆ 23 666-525� 23 66 10 93� www.mondorf.lu

LOHENGRIN HÔTELSAINT NICOLAS 31, EsplanadeL-5533 Remich✆ 26 66 3� 26 66 36 66� [email protected]� www.lohengrin.lu

MATHES 37, route du vinL-5401 Ahn✆ 76 01 06� 76 06 45� [email protected]

LA RAMEAUDIÈREEllange-gareL-5690 Ellange✆ 23 66 10 63� 23 66 10 64� [email protected]

LES ROSES Rue Th. Flammang (Casino 2000) L-5618 Mondorf-les-Bains✆ 23 61 11� [email protected]� www.casino2000.lu

TRAITEURSCLASSCROUTE16, rue Robert StumperL-2557 Luxembourg (Z.A. Cloche d'Or)✆ 26 64 82 81� 26 64 82 83

COFFEEBREAK1, avenue de la GareL-1611 Luxembourg✆ 26 84 51 71� [email protected]

CULINARIS231, rue de BeggenL-1221 Luxembourg✆ 42 40 13� 43 27 01� [email protected]

EISCHENParc d'ActivitésL-8308 Capellen✆ 26 30 31-1� www.pauleischen.lu

KAEMPF-KOHLER18, place GuillaumeL-1648 Luxembourg✆ 47 47 47-1� 47 47 46� [email protected]� www.kaempff-kohler.lu

L'AUTRE TRAITEUR S.A.80, rue de l'AciérieL-1112 Luxembourg✆ 29 24 07-1� 29 24 45� [email protected]

PARTY SERVICE LUCULLUTZ KAISER-WOLTER2, Grand-rueL-7777 Bissen✆ 83 51 50� 85 81 12� [email protected]� www.party-service.lu

OBERWEIS1, rue Guillaume KrollL-1882 Luxembourg (Z.A. Cloche d'Or)✆ 40 31 40-1� www.oberweis.lu

REIMERWEE10, circuit de la foire InternationaleL-1347 Luxembourg✆ 43 63 93-1� 42 27 06� [email protected]

ROSELL51, Z.A. Am BannL-3372 Leudelange✆ 26 37 31-1� 26 37 31-551� [email protected]� www.rosell.lu

DE SCHNÉKERTroute des trois CantonsL-8399 Windhof/Koerich✆ 39 71 16� www.schnekert.lu

STEFFEN39, place de l'Hôtel de VilleL-3590 Dudelange✆ 26 51 41 41� 26 51 41 21� [email protected]� www.steffen.lu

STEINMETZ1, KuelegruechtL-6231 Bech✆ 79 01 06� www.steinmetz.lu

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Déplacement au Luxembourg et pays limitrophes

Répertoire de salles et châteaux disponible

Allée des Artisans, 295590 CINEY (BELGIQUE)

www.paulus .be - [email protected]él.: +32(0)83.23.40.00 - Fax: +32(0)83.23.40.09

Notre restaurant PAULUS EN CONCERT

Rue d’Arlon, 841040 BRUXELLES (BELGIQUE)

[email protected]él.: +32(0)83.23.40.00 - Fax: +32(0)83.23.40.09

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Merci à vous, lecteurs de paperJam, d’avoir donné unvrai relief à cette consultation en ligne, entre le 1erjuillet et le 31 août, qui se révèle riche d’enseignementsgrâce au grand nombre de réponses.

Les awards ont été attribués après de multiples véri-fications. Celles-ci nous ont d’ailleurs permis de releverquelques irrégularités flagrantes et puériles dans lesvotes concernant un restaurant qui, à priori, n’avait pasbesoin de cet artifice. Ces votes ont été, bien entendu,invalidés.

Il est en revanche réjouissant de constater que lesrésultats correspondent, dans l’ensemble, à ce que notreéquipe constate et commente sur l’ensemble d’uneannée d’enquêtes pour notre City Guide Explorator.

Voici l’ensemble du palmarès, commenté par notrechroniqueur gastronomique Jacques Demarque.

MEILLEUR NOUVEAU RESTAURANT:APOTECAdeuxième ex aequo: ELIKATESSEN et V.I.P. ROOM

C’est sans discussion et avec une écrasante majoritéqu’APOTECA s’adjuge cet award. Egalité parfaite pourles ex aequo. Il faut maintenant confirmer dans ladurée.APOTECA, 12, rue de la Boucherie, Luxembourg (Centre-ville) 26 47 82 45ELIKATESSEN, 21, rue Louvigny, Luxembourg (Centre-ville) 26 80 80 1V.I.P. ROOM, 19, rue des Bains, Luxembourg (Centre-ville) 26 18 78 67

RESTAURANT COUP DE COEUR:TOIT POUR TOIdeuxième ex aequo: APOTECA et LA MIRABELLE

Assez nombreux, les coups de coeur! Cela reflète assezbien l’importance de la subjectivité dans ce choix.Courte tête pour le vainqueur, les ex aequo se déta-chant légèrement.TOIT POUR TOI, 2, rue du 9 septembre, Schouweiler (Sud) 26 37 02 32APOTECA, 12, rue de la Boucherie, Luxembourg (Centre-ville) 26 47 82 45LA MIRABELLE, 9, place Dargent, Luxembourg (Eich) 42 22 69

MEILLEUR RESTAURANT D’HÔTEL:LA POMME CANNELLE (LE ROYAL)deuxième: LES CONTINENTS (HILTON)troisièmes ex aequo: ALFA BRASSERIE (ALFA), LE NORMANDY (CRAVAT), ORO E ARGENTO (SOFITEL)

Avec un premier prix qui dépasse le plus grandnombre de votes comptés pour les autres lauréats et,assez loin derrière, des accessits séparés seulement parquelques points, nous sommes d’avis que le résultatreflète l’opinion bien tranchée de nos lecteurs.LA POMME CANNELLE, 12, boulevard Royal, Luxembourg (Centre-ville) 241 61 67 36LES CONTINENTS, 12, rue Jean Engling, Luxembourg (Dommeldange) 43 78 81 06ALFA BRASSERIE, 16, place de la Gare, Luxembourg (Gare) 49 00 11 3000LE NORMANDY, 29, boulevard Roosevelt, Luxembourg (Centre-ville) 22 19 75ORO E ARGENTO, quartier Européen Nord, Luxembourg (Kirchberg) 43 77 68 70

MEILLEURE TABLE GASTRONOMIQUE:MOSCONIDeuxièmes ex aequo: LA BERGERIE, LA TABLE DES GUILLOUX

Ici on bouscule le classement du sacro-saint “Biben-dum”… Pourquoi pas! Mais deux petits points seule-ment séparent le premier des seconds. D’autre part, lasuite du classement prouve que nos lecteurs sont devrais gastronomes. MOSCONI, 13, rue Munster,Luxembourg (Grund) 54 69 94LA BERGERIE, maison 1, Geyershaff 79 04 64LA TABLE DES GUILLOUX, 17-19, rue de la Résistance,Schouweiler 37 00 08

MEILLEUR ACCUEIL ET SERVICE:TOIT POUR TOIdeuxièmes ex aequo: La Bergerie, Mosconi, Wengé

Il faut s’incliner devant le vote démocratique. Maisoui, les jeunes et sympathiques maîtres de ce TOITsurpassent trois établissements dont la renomméen’est plus à faire.TOIT POUR TOI, 2, rue du 9 septembre, Schouweiler (Sud) 26 37 02 32LA BERGERIE, maison 1, Geyershaff 79 04 64MOSCONI, 13, rue Munster, Luxembourg (Grund) 54 69 94WENGÉ, 15,rue Louvigny, Luxembourg (Centre-ville) 26 20 10 58

MEILLEURE CARTE DES VINS:CHIGGERIdeuxième: LA MIRABELLEtroisième: MOSCONI

Vous avez été très nombreux à voter pour le CHIGGERIet d’ailleurs ce résultat ne surprendra personne. Plusde 2.300 références sur une carte bien servie par unBruno Méril souverain. CHIGGERI, 15, rue du Nord, Luxembourg (Vieille ville) 22 99 36LA MIRABELLE, 9, place Dargent, Luxembourg (Eich) 42 22 69MOSCONI, 13, rue Munster Luxembourg (Grund) 54 69 94

MEILLEUR BUSINESS LUNCH:CAT CLUBdeuxième: LA FOURCHETTE À DROITEtroisième ex aequo: MIRABELLE, LA POMME CANNELLE, WENGÉ

Ces cinq-là se tiennent dans un mouchoir de poche.La première place nous a un peu surpris... CAT CLUB, 18, rue de l’Aciérie, Luxembourg (Hollerich) 40 08 15 69 LA FOURCHETTE À DROITE, 5, avenue Monterey, Luxembourg (Centre-ville) 22 13 60LA MIRABELLE, 9, place Dargent, Luxembourg (Eich) 42 22 69LA POMME CANNELLE, 12, boulevard Royal, Luxembourg (Centre-ville) 241 61 67 36WENGÉ, 15,rue Louvigny, Luxembourg (Centre-ville) 26 20 10 58

dossier restauration d’affaires

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LE PALMARÈS

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MEILLEURE TABLE EXOTIQUE:KAMAKURAdeuxième: CELADONtroisième: THAÏLAND

Voici un résultat qui confirme notre opinion expriméedans le guide Explorator 2004.Nous nous disions alors surpris que le Guide Rougen’ait encore pas songé à distinguer M. Miyamé d’unmacaron? Confirmation aussi de la qualité des deuxsuivants au palmarès.KAMAKURA, 4, rue Munster, Luxembourg (Grund) 47 06 04CELADON, 1, rue du Nord, Luxembourg (Vieille ville) 47 49 34THAÏLAND, 72, avenue Gaston Diderich, (Belair) 44 27 66

MEILLEURE TABLE ITALIENNE:MOSCONIdeuxième: RISTORANTE ROMAtroisième: DAL NOTARO

Que d’hésitations ont dû peser sur ce vote! Le nombredes voix recueillies par le lauréat et ses deux suivantsles placent au dessus du lot. Mais nous apprécionsque d’autres tables italiennes, peut-être moins renom-mées mais tout aussi savoureuses, aient été choisiespour participer au concours.MOSCONI, 13, rue Munster, Luxembourg (Grund) 54 69 94RISTORANTE ROMA, 5, rue Louvigny, Luxembourg (Centre-ville) 22 36 92DAL NOTARO,149, rue de la Tour Jacob, Luxembourg (Clausen)

MEILLEUR ACCUEILPOUR GROUPES:CAT CLUBdeuxièmes ex aequo: CHIGGERI, BEIERHAASCHT, TOIT POUR TOI

Nous laissons la parole aux résultats et aux votesmûrement réfléchis… en groupe!CAT CLUB, 18, rue de l’Aciérie, Luxembourg (Hollerich) 40 08 15 69CHIGGERI, 15, rue du Nord, Luxembourg (Vieille ville) 22 99 36BEIERHAASCHT, 240, route de Luxembourg, Bascharage (Sud) 26 50 85 50TOIT POUR TOI, 2, rue du 9 septembre, Schouweiler (Sud) 26 37 02 32

restauration d’affaires dossier

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international community news

SIX MONTHS INTO HIStenure as Her Majesty’sAmbassador to Luxembourg,James Clark is settling in well:"It’s been brilliant – Nothingbut good things to say aboutthe experience so far! But thebest thing is the people; eve-ryone’s been really welcoming– both the Luxembourgers andthe people we’ve met from theBritish and international com-munities here".

Asked what he expects ofhis four years here, he says,"It’s going to be a challengingtime for the Embassy. We’reslimming down quite a lotover the next year (from fiveUK-based staff to three). TheEmbassy’s moving to a newbuilding, which will be disrup-tive. And of course we’ve gotthe challenge in 2005 of boththe Luxembourg and the UKPresidencies of the EU".

"When Luxembourg holdsthe Presidency, it’ll chair allthe working groups andCouncils in Brussels andLuxembourg. So EUAmbassadors – including me –will be trying even more thanusual to keep in close contactwith the [Luxembourg] govern-ment’s thinking, making sureit’s understood in their owncapitals, and of course makingsure our views are known andunderstood here. When the UKtakes over, it’s the same butdifferent. As local representa-tive, I’ll have a responsibilityto keep the government andEU colleagues informed of ourthinking and our plans, and tomake sure their views aretransmitted back".

He says a lot of work isgoing to go into making surethe UK and Luxembourg

handle all the EU’s business in2005 smoothly, and that thehandover from Luxembourgto the UK works seamlessly.This will involve "an increa-sing tempo of visits back andforth by senior officials andMinisters, starting thisautumn".

Beyond 2005:Long-termchallenges

Ambassador Clark has chal-lenges to tackle beyond thePresidencies too. In terms ofhis initiatives to further deve-lop business and trade rela-tions between the two coun-tries, he hopes to offer morecustomer-focused support, asopposed to the big ‘showcase’events the Embassy supportedin the past, such as the Britainin Luxembourg exhibition:"The aim is tailored advice,focused on the people whoneed it most, when they needit. The kind of commercialwork we want to do today ismore about pinpointing anexact match between supplierand buyer, and I think that’sthe right approach for asophisticated market likeLuxembourg’s. We need to lookat what kind of Embassy-sponsored projects and assis-tance would add most value.That’s something I’d like to getthe views of the local businesscommunity on".

On business culture inLuxembourg and in the UK, hesays: "I’ve found a lot of com-mon ground so far – we’reboth basically pragmatic inour approach to things; we’vegot outward-looking econo-

mies; we’re both committed tothe Lisbon competitivenessagenda... So the philosophicalframework is good, and I thinkthat’s why many UK firms findLuxembourg a welcoming mar-ket. The differences to look outfor, particularly in the highvalue-added sectors like high-end consumer goods, will be todo with differences in taste andlocal custom – which brings usback to tailoring your offeringto the customer".

Another element of theAmbassador’s work is to chal-lenge some of the traditionalpreconceptions about theBritish: "The perception amongmany foreigners of us as bow-ler-hatted, stiff-upper-lippedcaricatures ... excessively for-mal and emotionally quitechilly ... is an enduring one.When I tell colleagues andpeople I meet that we’re notreally like that at all, they’reaghast and get defensive,saying I must be some sort ofweird exception!"

Such misconceptions, inclu-ding the one that most Britsare Eurosceptics, can constitu-te barriers when it comes todoing business with Britain,says Clark, who aims to coun-ter this by "connecting with awider network of people whomight not otherwise come intocontact with the Embassy,including younger people".

Ambassador Clark’s 16 yearswith the FCO have preparedhim well for the challenges heis taking on here. The work is"interesting", he says, failingto dispel the conception thatunderstatement is the supremevirtue of the British. ■Neil Hearfield

James Clark, the UK’s Ambassador to Luxembourg, gives his perspective on the job that lies ahead of him.

“It’s going to be a challenging time for the Embassy”

Ambassador Clark: The work is interesting".

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LES "100 SUNS" DE LIGHTC’est un travail de recherche et de documenta-tion absolument exceptionnel, mené par l’artiste américain Michael Light, que propose de décou-vrir, dès ce mois d’octobre, le CasinoLuxembourg-Forum d’art contemporain.

"100 Suns", titre de l’expo, fait allusion à Oppenheimer, le père de la bombe atomique, qui compara la premièreexplosion nucléaire à un "Etre puissant" dont la splen-deur et la gloire pourraient être semblables au "rayonne-ment émis par des milliers de soleils s’élevant ensemble dansles cieux". La centaine de photos sélectionnée par Light est tirée des Archives Nationales des Etats-Unis et du Laboratoire National de Los Alamos. Des clichés, classés jusque là "Secretdéfense", présentant les essais nucléaires effectués sur la base secrète de Lookout Mountain.Les images sont crues, sans ambage, prises au moment de la détonation, et entremêlées dephotos de témoins souvent présents à proximité mortelle des explosions. Artiste de renom-mée internationale, Michael Light voit son travail figurer parmi de nombreuses collectionspermanentes, notamment au San Francisco Museum of Modern Art.Michael Light "100 Suns", Casino Luxembourg-Forum d’art contemporain du 09/10 au 02/01

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SERIE 1, LA NOUVELLE CREATION BMW Nouvelle venue de la gamme, la BMW Série 1 tient ses promesses. Elle offre une infinité de plaisirs à ses conducteurs.

Un profil sportif, un design parfait, des technologies innovantes, c’est la nouvelle BMWSérie 1. Il n’y a qu’à presser le bouton poussoir du démarrage pour se rendre compte qu’uneinfinité de plaisirs s’offre aux conducteurs. Accélération franche, prise de virage agile, passagede vitesses précis, elle est parfaite pour faire équipe avec des conducteurs actifs. Equipée duconcept de propulsion BMW, la Série 1 prévient tout effet parasite du moteur sur la direc-tion, tout comme un comportement en courbe plus agile et une meilleure motricité en repri-se et en accélération. Confort dans l’habitacle également. Fonctionnel, ce dernier séduit parson ergonomie et une esthétique exemplaire faisant la part belle aux formes claires, auxmatériaux de premier choix et à la qualité de finition. Les innombrables possibilités de ran-gements (comme les filets à bagages, en option) constituent également la preuve d’une parfaite aptitude aux contingences de la vie quotidienne.La BMW Série 1 convainc par son tempérament et sa maturité de sécurité, qui promettentau fil des jours, des kilomètres de bonheur!Garage Arnold Kontz,Luxembourg. www.arnoldkontz.lu

DINH VAN EN COEUR DE CIBLEEn présentation depuis l’été à la bijouterie Kass etJentgen de Luxembourg, la montre Cible 28 apporteun complément à la collection originale du joaillier.

Cadran en nacre noir, bracelet en acier et résine noir...Tout Dinh Van en une montre: la Cible 28. Réplique exacte du pendentif du même nom, Cible 28 avec sa lunettetournante unidirectionnelle, son jeté de diamants, et soneffet bracelet manchette sur différents cadrans en nacrenaturelle, est la parfaite alliance du sport et du raffinement.De fabrication suisse, elle est également équipée d’un mouvement à quartz, son bracelet se ferme par une boucledéployante gravée Dinh Van, comme le remontoir et lefond du boîtier, et last but not least… elle est garantieétanche à 100 mètres! Avis aux amateurs!

ROCHE BOBOIS, COLLECTIONS AUTOMNE-HIVER C’est la saison des collections! Ne dérogeant pas à la règle, Roche-Bobois sort trois nouveaux catalogues automne-hiver 2004-2005.

"Les Contemporains", "Les Voyages" et "Les Provinciales" sontune invitation à la découverte de trois univers de la décora-tion inspirés par les créateurs et les architectes européensparmi les plus talentueux. Du design-tendance, marqué de la patte du jeune et talentueux designer ChristopheDelcourt qui signe la collection Rive Droite dans "LesContemporains", au chic et authentique en passant par lesmeubles empreints de cultures lointaines… Tous les styles,les couleurs et les matériaux présents ouvrent de nouvellesperspectives à la création contemporaine. Et si on refaisaitla déco du salon?

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Textes:Corinne Briault

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VUITTON DANS LA COURSEJoggeurs, randonneurs ou touristes… Fini les pochesencombrées et déformées. Vuitton pense à tout!

Clin d’œil aux Jeux Olympiques qui se sont achevés voilàquelques jours, hommage au marathon originaire de villed’Athènes, Vuitton vient de lancer la Ceinture Jogging2004 Damier Géant. Disponible en deux tailles, de couleur"Terre", avec deux gourdes bleues rappelant les couleurs dela Grèce et des joncs en microbilles de verre réfléchissants,c’est la ceinture idéale pour la course à pied. Tout à faitfonctionnelle, elle se révèlera également parfaitement adap-tée lors d’une escapade touristique ou d’une randonnée,puisqu’elle dispose d’une grande poche zippée pour y glis-ser un guide de voyage, des fentes pour les cartes de crédit,et une poche centrale pouvant contenir, pour les plus mélo-manes, un lecteur de musique. Le modèle est produit ensérie limitée et numérotée de seulement 1.200 exemplaires.Il ne reste qu’à courir pour se la procurer!

OUVREZ GRAND VOS OREILLES!Né au Japon dans les années 70, Audionote a suséduire les amateurs de matériel hi-fi haut degamme tant que les passionnés de musique à larecherche du son parfait.

Ceci n’est pas un système Hi-fi comme les autres. C’est lemust! Développé par le créateur japonais Hiroyasu Kondo,l’Audionote (disponible chez Audionote Luxembourg), estconsidéré par certains comme ce qui se fait de mieuxactuellement sur le marché en matière de matériel sonohaute fidélité. Soigneusement fabriqués à la main, véritabletravail d’orfèvre du son, utilisant l’argent comme conduc-teur principal, les appareils de la gamme Audionote sont devrais joyaux très prisés des connaisseurs. Kondo développesans cesse le concept de ses systèmes d’écoute dans le butde restituer un son d’exception. Amplificateurs intégrés,pré-amplificateurs, lecteurs CD intégrés et, dernier chaî-non manquant les hauts-parleurs, chaque élément du systè-me Audionote est du meilleur niveau. Le nec plus ultra duraffinement sonore!Audionote Luxembourg-Rens.et rendez-vous:09139 53 70.http://www.audio-note.lu

RIEN QUE POUR LES FEMMES?Le dernier "concept car" lancé récemmentpar Volvo Car Corporation laisse le derniermot aux femmes. Elle l’ont inspiré et géré.

Ce n’est encore qu’un projet. Volvo a présentéau mois de septembre dernier au GrandDuchéde Luxembourg sa dernière création : une voitu-re imaginée par des femmes pour les femmes.Partant du constat que la conductrice moderneest aussi exigeante que son homologue masculinpour sa voiture, en termes de performance, deprestige et de style, avec en plus la touche fémi-nine qui s’impose, à savoir plus de solutions ran-gements, un minimum de maintenance et unmaximum maniabilité du véhicule, une équipe de chercheuses et de designers de Volvo Carsa conçu la YCC (Your Concept Car). Réminiscence de la Volvo P1800, le prototype de la YCCconcentre tous les souhaits de la conductrice moderne: ouverture automatique des portes,marche pied amovible, personnalisation des intérieurs, espace bagages élargis, nombreusespossibilités de rangements, bonne visibilité …C’est certain, les hommes vont l’adorer!

LE "NATUR MUSEE"EN DVDDisponible au Musée d’histoire naturelle, le DVD “Prenez…votretemps!” permet d’accéder à une visitevirtuelle de l’exposition en un clic.

"Prenez votre…temps!", surtout si vous enavez manqué pour aller visiter l’expo dumême nom qui s’est tenue la saison dernièreau Musée national d’histoire naturelle –"Natur Musee", de Luxembourg. Le doubleDVD de l’exposition permet une visite vir-tuelle et quasi intégrale de "Prenez votre…temps!", au travers des textes, des visuels, etdes interviews des personnalités luxembour-geoises qui ont fait part de leurs réflexionssur le temps.Un bon moyen de remonter letemps ou d’en gagner!

C’EST LA CLASSE… A!Disponible sur le marché luxembourgeois depuis lami-septembre, la deuxième génération de laMercedes Classe A ne trahit pas sa réputation depionnière dans de nombreux domaines.

Déclinée en deux carrosseries, dont une trois portes, unepremière dans cette gamme de modèles, la Classe A se dis-tingue par ses lignes fluides et toute une série de nouveautésattrayantes. Nouveaux phares, nouvelles dimensions lui don-nant un aspect galbé, nouvelles offres de motorisations, dontles diesel CDI Common Rail… et la liste est loin d’êtreexhaustive! Attractive, avec une image jeune et sportive, lanouvelle Classe A a également tout d’un l’habitacle familiale.La largeur aux épaules, aux coudes et aux genoux a été aug-mentée, la distance au siège atteint désormais celle d’uneberline de taille moyenne. Pour les intérieurs, Mercedes adéveloppé un concept alliant élégance, ergonomie et toucher.Petit plus, Mercedes propose en option un système d’airconditionné haute performance! Le prochain chapitre del’histoire de la Classe A s’annonce prometteur!www.mercedes-benz.lu

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Espaces Saveurs s’instal-le rue Chimay avec cetespresso bar & food extrè-mement accueillant. Lebeige et les tons "mousse decafé" tout en douceur domi-nent, le mobilier apportequelques touches de cou-leur. Le Gusto Caffé estouvert de 7 à 17h, jusqu’à11h pour pour les petitsdéjeuners et ensuite pourune petite restauration soig-née. Deux plats du jour auchoix, avec dessert ou bois-son, sont proposés à 10,50euros et 5,50 euros pour leCafé Gourmand de l’aprèsmidi avec une pâtisserie. Lesourire est omniprésent.Gusto Caffè, 21, rueChimay, Luxembourg(Centre-ville) 26 20 26 85

Thierry PhalRestaurant La BergerieMaison 1, Geyershaff✆ 79 04 64

SON VIN PRÉFÉRÉ:Le pinot gris Domaine et Tradition 2002SON RESTAURANT PRÉFÉRÉ:Le Sonora à Dreis (All.)

Ingrédients pour 4 personnes:

850 g de cèpes

1 courgette

1 carotte

3 échalotes

1/2 litre de lait

1/2 litre de crème liquide

1 oeuf

sel, poivre

4 bocaux de 125 cl avec couvercle et joint

Julien Noël vient d’ouvrirle Kariboo. L’exotisme, lagastronomie et la diététiquesont ici au rendez-vous.Pour la déco, on joue sur lasimplicité des lignes d’unmobilier "hyper design" etsur un environnement ou lebleu domine rappelant lapiscine, visible à travers lesbaies. A midi, la cartereprend le style "Fougasse",l’autre établissement deJulien avec soupes, tartineset 3 suggestions (12 à 13euros). Le soir, l’assiette estplus élaborée mais toujourslégère (ni beurre, ni crème).Raw bar et son chef japo-nais midi et soir. Fermé ledimanche.Kariboo, 12, rue des Bains,Luxembourg (Centre-ville) 26 20 06 64

Bien caché ce Lentze Parcet tourné vers la campagne!Il ouvre par de grandesbaies sur une belle terrasseentourée d’une pelouse et àl’entrée, sur un puits delumière. La déco contem-poraine adopte quelquestouches hightech dans lesluminaires. Christiane etClaude Kler proposentune cuisine traditionnelle,luxembourgeoise, faisant

souvent appel à l’agricultu-re biologique. Entrées etsalades à 7,50 à 12,90 euroset plats de 15,80 (végétari-en) à 22,80 euros pour unfilet d’agneau. Fermé lundiet mardi.Lentze Parc, 212, rue deLuxembourg, Bertrange 26 38 92 93

Repris depuis le mois demai par Jan Schneide-wind, le Mercedes Caféprend du galon. En effet,Jan met derrière les four-neaux Jean-Jacques Ravelli,son second en provenancedirecte du restaurant bienconnu du centre-ville. Ducoup on constate une évo-lution vers plus de recher-che et de finesse tout enconservant des prix rai-sonnables. Le menu du jour est à 12,50 euros(16,50 euros avec dessert).Le restaurant est ouvert de12 à 18h (de 9 à 10h pourle petit déjeuner) et fermele samedi et le dimanche.Mercedes Café, 45, rue de Bouillon,Luxembourg (Hollerich) 40 80 1 790

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SOYEZ UN CHEF AVEC…THIERRY PHAL, RESTAURANT LA BERGERIE, QUI NOUS PROPOSE…

OEUF EN COCOTTE AUX CEPES

À TABLE!�

Tailler la carotte et la courgette en finejulienne et cuire 3 min à l’eau salée.

Soupe de cèpes:Dans une casserolle, faire suer les échalotes,rajouter les pieds de cèpes et bien fairerevenir le tout. Ajouter la crème et le lait et laisser cuire 30 min. Passer au mixeur et réserver.

Finition: Mettre un peu de soupe de cèpes au fondde chaque bocal, puis la julienne et casserun oeuf entier par dessus. Assaisonner.Rajouter les têtes de cèpes revenues aupréalable dans une poêle. Terminer parencore un peu de soupe et fermer lesbocaux.

Cuisson:Il est très important de veiller à la tempéra-ture du four qui ne doit pas dépasser 65°. En effet, à cette température, la cuisson dublanc et du jaune se rejoignent.Mettre au bain-marie et cuire 30 min.

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Pour une gestion efficace de votre courrier, il vaut toujours mieux disposer

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� Hervé Amann (Vins Fins)

� Frédéric Stiernon (Callataÿ & Wouters)

� Sonia Pires (Boss Luxembourg)

� Marc Kalmus (ad rem)

� Stéphane Terver (Property Partners)

� Alex Sulkowski (Atoz)� Marc Origer

(Grand Garage Jean Muller)

� Jacques Demarque (Explorator) et Francis Gasparotto (tempo!)

� Alexandre Duwaerts (Bull)

� René Maujard (Class Crout')

� Dany Lucas (tempo!) et CyrilCotinot (Partenaires Sociaux)

� Ludivine Plessy (tempo!)

� Thierry Van Ravestyn (Phi Data)

� Sonia Hoffmann (VOXmobile)et Cécile Deluy (Equant)

� Isabelle Kass (Kass-Jentgen) et Aurélie Wagner (Hermes Luxembourg)

� Bertrand Michaud (Alcor Bank)et Mike Koedinger (paperJam)

� Dany Lucas (tempo!), Jacques Demarque (Explorator) et Charles Vassol (Restaurant La Cheminée)

playtime

Tout est prévu pour accueillir ce Club estival sur la tranquilleterrasse bordée de frondaisons… sauf les caprices d’une météochangeante. Il en faut plus pour troubler la sérénité de nos invi-tés et surtout celle de notre hôte de ce soir, Charles Vassol, qui,avec la sagesse qui le caractérise, avait prévu une convivialetable à l’intérieur des murs épais de La Cheminée. Aux alluresde vieille demeure campagnarde, ce restaurant régale, depuis lafin du printemps, une clientèle friande de cuisine du terroir etde tradition, agrémentée d’un brin d’originalité. Le menu de lasoirée, servi avec le sourire par l’équipe de Pierre Cablat, cefidèle collaborateur de Charles, en est une belle démonstration:Soupe glacée de Cavaillon, réduction de Porto - Caponataaux légumes confits, scampis marinés, vinaigre de balsamique - Grenadin de porc snaké, légumes comme un gratin, condiment cornichons au jus - Saint-Nectaire –Abricots rôtis, glace maison aux pistaches caramélisées.Le soleil est en tout cas présent dans l’assiette, en contrepointcaractéristique de la cuisine de Charles Vassol.

Hervé Amann, conseiller et technicien en viticulture et oenologie de Freelance Vins Fins sert en apéritif un LouisRoederer Brut Premier. Structuré et épanoui, il allie élégamment fraîcheur et rondeur. Avec la Coupe glacée c’est un surprenant Porto Blanc Lagrima qui est proposé. Saveurscomplexes, presque exotiques pour le plus doux des portosd’Adriano Ramos Pinto.100% chenin, le Saumur blanc de la Maison Couly-Dutheilservi avec le plat suivant est issu d’un terroir exceptionnel(Turquant), exploité selon les principes de la culture raisonnée.Le Tavel "La Dame Rousse" 2002 accompagne le Grenadinde Porc Snacké de sa fraîcheur et de sa vivacité. Souple etfruité, il se révèle riche et même puissant en finale. Enfin, leChâteau Mouton, Bordeaux Supérieur 2001, puissant etbien charpenté et le Porto Reserva Collector non filtré, terminent la dégustation avec le fromage puis le dessert.Restaurant La Cheminée, 1, rue de Remich, Oetrange-Moulin 26 35 20 31 | Freelance Vins Fins, 2, Neidierfchen, Bech 43 68 42

LE CLUB PAPERJAM INVITÉ PAR…… LE RESTAURANT LA CHEMINÉE ET FREELANCE VINS FINS

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1 seul dollar US par jour et

par personne serait suffisant

pour garantir la survie de 1,2

milliard de personnes vivant

dans la plus grande pauvreté.

Ce qui ferait quelques 430

milliards de dollars US par an

pour combattre la pauvreté

sur la planète.

A titre de comparaison, le

budget militaire des Etats-

Unis s'élève, pour 2004, à

368 milliards de dollars US...

index

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INDEX ORGANISATIONS CITEES100/3 1063Com 114AACSB 62AB Computing 117ABBL 98, 102, 104ABC Lux 39Abyss Partner 147Ackermans & van Haaren 20ad rem 154addedvalue 38, 86ADR 106AdvantageCommunication 118, 119Air France 102Alcor Bank 154ALD Automotive

102, 104,106Alfa Brasserie 140Alfi 96Algafi 98Alimentation Générale 66Allen & Overy 92Allied Telesyn 114AMBA 62AMCHAM 134American PowerConversion 104Apax Partners 22Apoteca 131, 140Apple 116Apsi 102Arbed 26, 30, 106Arcelor 22, 30, 34, 92Archives Nationalesdes Etats-Unis 148Arel Maitrank 82Arsène 18Art Hôtel 120Arthur Andersen 18asbl Initiativerem Schaffen 108asbl Mamer Klimaforum 108Atelier d'architectureBeng 58Atis Real 41Atoz 18, 154Auchan 85Audionote Luxembourg 150Autocenter Goedert 119AutodiffusionM. Losch 106, 119Automobile ClubLuxembourg 106Bank of Bermuda 56Banque de Luxembourg 54Banque DegroofLuxembourg 92Banque Leu 58Banque Sal Oppenheim 104BCEE 92, 93BCL 92Beierhaascht 141Belgacom 106Belle Etoile 85BGL 63, 101, 106, 119BGL InvestmentPartners 22, 40, 92, 98BIL 104binsfeld 46, 119Biopsytec Europe SA 104Blomhof SA 20Blue Sky Software 40BMW 13, 24, 148BNP Paribas 110Boss Luxembourg 154Boston College 64Boursede Luxembourg 40, 92, 96Brasserie d'Achouffe 82Brasseriede Luxembourg 102Brasserie de Rulles 82Brasserie Simon 40Bull 114, 116, 154Bureau Benelux des Marques 46Bureau Moderne 151Bureau Theisen & Giesler 58Burotrend 78, 79Business Golf Solutions 40Business School de Westof England University 64Callataÿ & Wouters 154Canon 30, 103Cap Gemini 18Cargolux 102CarmignacGestion 17, 92, 102Casino 2000 131Casino Luxembourg 148Cat Club 140Cegecom 8, 20Cegedel 92Celadon 141CEP-L 62CEPS 119Centre Culturelde Rencontres Abbayede Neumünster 86Cercle municipal 58

CFD Luxembourg SA 92CFL 108Chambrede Commerce 26, 40, 97Chambredes députés 10, 20, 56, 108Chambre des Métiers 40, 64Chiggeri 130, 131, 140, 141Ciné-Cité 58Cisco Systems 106Citabel 118Citroën 104City Concorde 84City GuideExplorator 102, 140, 154Class'Croûte

132, 134, 135, 154clc 46, 104CMD 60, 118, 119, 127Codic 56Cœur Grenadine 123Comité olympique sportifluxembourgeois 34Commissioneuropéenne 44, 56, 60, 92Compagnie Financièrede Deauville 92Compaq 102Computer Magazine 102Concept Factory

46, 102, 119Conseil d'Etat 94Conseil permanentde la langueluxembourgeoise 20Conseil régionalde Lorraine 82Creadrive 119CreatX idea factory 119CRP Henri Tudor 60CSSF 42, 92, 96CSV 15, 108Daewo 85Dal Notaro 141Danka 44Data Stream/Connexion 102Datacenter 44DataCenter Technologies 104De Jangeli 129Deloitte 104Deloitte Luxembourg 92Design Luxembourg 46, 118Deutsche Bank 92Dexia BIL 88, 104, 118, 155Dexia Crediop 104DHL-aviation 82Digital Studio 104, 119D-Link 114DM&S 106Domaine thermalde Mondorf 131DP 15, 108DrexelBurnhamLambert 100d'stater muséeën 46DuPont Luxembourg 106EASI 34Econocom 34Ecotrel 104EditionsMike Koedinger 102, 119Editus 45EFMD 62Elikatessen 140Embraer 34Embry Aeronautique 83EMC 57, 104Enfants terribles 129Entreprise des P&T 118Equant 154EricssonTelecommunications 104Ernst & Young 18, 104Ernst&Young Resources 19ESCEM 119Etoile Garage 104Euronext 92EuropeanRelocation Services SA 134Euroscript 66Eurostat 56F/P/C 118Fachhochschule deNuremberg 64Fastnet 66Fauchon 132FEAAF 98Fédération des Artisans 40Fédération des Editeurs de Livres 46Fédération syndicale 106Fedex Express 104Fedil 26, 44Femmes Socialistes 108FNCTTFEL 108Fokker 34Fondation de l'Architecture 50Fonds national pourla Recherche 60

Fondation IECS 64Fortis Banque 82Fortis InvestmentsLuxembourg 98Fortis LuxembourgAssurances 102Freelance Vins Fins 154Fujitsu SiemensComputers 104Garantibank 66Garrigues 18Geesseknäppchen 59General Electric 106Genious SA 104GIE Telcom 60GMS 119Grand GarageJean Muller 154Groupe 4 Falck 118Groupe Accor 120, 122Groupe Cimentsluxembourgeois 26Groupe Deutsche-Post 82Groupe Goeres 120, 124Groupe Interbrew 102Groupe Kinnevik 40Groupe saint-paul 106Groupe Waldorf 106Gusto Caffe 152Hanff Frères 34Hansainvest 56HEC Liège 64, 104Hermes Luxembourg 154Hewlett Packard 104Hôtel Hilton 131, 140Hôtel MercureKikuoka Golf Club 106Hôtel Parc Belair 120Hôtel Parc Belle Vue 120HP 56, 116Hydrion 84Hyundai 34IBM 34, 56, 116IBS 106ICN Ecolede Management 64ID Scheer 116IEE 22IFBL 88, 98, 102IFCC 64IIR Technology 104Ikéa 84ILR 60ILReS 86Imprimerie Victor Buck 145ING 99Institut de Sarrebruck 64Institut desExperts-comptables 104Integrator VI-Storm 104Interaudit 119InterlinksElectronics Europe 24Interpub' 46Intersystem 65Iomega 114, 116Ipso Facto 119IQ Solutions 19IRE 95Iris 67Irish Stock Exchange 96IUIL 64Jaguar 21Job Partner 86Jones Lang LaSalle 56Kamakura 141Kariboo 152Kass-Jentgen 148, 154Korean Motor Company 34KPMG 26, 42KPMG AdvisoryLuxembourg 42Kredietbank Luxembourg 100Kredietrust 100Kreutz and Friends 38La Bergerie 140, 152La Cigogne Gourmande 131La Fourchette à droite 140La Libre Belgique 106La Lorraine 120, 128La Mirabelle 140La Pomme Cannelle

121, 124, 140La Table des Guilloux 140Laboratoire Nationalde Los Alamos 148LaCie 114Lancia 33LCGB 106Le Figaro 132Le Jardin de l'HôtelLe Royal 124Le Normandy 140Le Républicain Lorrain 80Le Royal 120, 140Le Sonora 152Leaseplan 109, 118Leclerc 85Lentze Parc 152Leroy-Merlin 84

Les Continents 131, 140Lettershop 105Linea 3 119, 153Lineheart 115LLLC 62Lloyds TSB Bank Plc 56Logiconsult 119LSAP 108Lux Meca 28Luxair 20, 34Luxcontrol 86Luxembourg Schoolof Finance 64, 88, 111Luxembourg2007 86Luxempart 22, 92Luxexpo 40, 106LuxGSM 34, 60Luxinnovation 26, 81Luxsenior Immobilien 20Lycée Hubert Clément 108Lycée techniqued'Esch-sur-Alzette 108Lycée technique hôtelierAlexis Heck 108Macromedia 114Made By Sam 38Marché Libre de Paris 92MarkCom 46, 118Marques Avenue 85Match 102Mazda 34MC Consulting 107MCI Belux 20MCI-Worldcom 102McKinsey 26, 36, 56Médecins sans Frontières 28Meeting One 102Mercedes 24, 125, 150Mercedes Café 152Michelin 49, 122, 131Microsoft 20, 27, 102Mikado Publicis 118MilicomInternational Cellular 40Millenium 118, 119Mini 23Ministèrede la Culture 20, 50, 62Ministère de la Justice 94Ministère de l'Economie

10, 14, 26, 46Ministèrede l'Education nationale 20Ministère des Classesmoyennes 94Ministère du Tourisme 46Misys 66Mitac International 102Mobilux 60Moneecard 26Monster 110Mosconi 140, 141MS Networks 44MystarterdotNET 28Natur Musée 150NEASC 62Netasq 104NGL 106Nico 102Nissan 34NordeaBank 66Novigo 28Office de l'Harmonisationdans le marché intérieur 46Office européendes brevets 106Office national deConciliation 43Office nationaldu Tourisme 46OGB-L 106, 108Open University 29, 62Optec 119Orange 60Ordredes Experts-Comptables 94Oro e Argento 140OTAN 108Outlet Center 84P&T 4, 5, 20, 40, 119P&T Business Post 2P&T Consulting 40Packard Bell 116Palladium Securities 1 92paperJam 40, 60, 86, 98,

102, 106, 110, 154Parc Hôtel 20Parc Plaza 120Partenaires Sociaux 154Phi Data 154Philip Morris 6PricewaterhouseCoopers 96Profil 40PROject SA 20Prolingua 147Promotic 75Property Partners 56, 154PwC Academy

129, 132, 133, 134Rabo-Robeco Bank 106

A

C

B

D

E

FP

O

Radio socio-culturelle 86Real Software 106Real Solutions 34Renault 47Restaurant Jardinde l'Hôtel Le Royal 121Restaurant Speltz

120, 121, 126Resultance 86Retaurant La Cheminée 154Reuters 56Ristorante Roma 141Roche Bobois 148Rockhaal 58RTL 108RTL Group 92Saab 35Sacred Heart University 62SAP 25, 114, 116Schaaf Cleaning 104SD Worx 60, 104, 113Sebamed 34Secaron 73Sécurité Routière 118SeeBeyond 116SES Americom 106SES Astra 106SES Global 92, 104, 106SFK Constructions 20Sharp 116Sheraton Aerogolf Center 18Shopping Cora 84SI Expo 61SIDE 123Siemens 26, 53, 116SIGI 56SIT-Group 34SNCI 10, 11, 14, 22 Soderest sàrl 104Sofitel 120Software AG 71Sources Rosport 119Spirit of Paintings 66Standaard 102Star of Asia 129State Street BankLuxembourg 102State Street Corporation 102Statec 10, 44, 86Steria 82Suez 20Sun Microsystems 114Suse Linux 114Svenskahandelsbanken 66Swiss Life Luxembourg 102Symantec 104Synapse 119Syndicatdes ouvriers du Livre 80Syvicol 108Tango 34, 40, 60, 156Tele2 40Telindus 30, 44, 83, 91, 106 tempo! 86, 102, 154Thaïland 141The Directors' Office 98Threon 73Toit pour Toi 140, 141Topaze Shopping Center 85Topedilux 40Toshiba 102, 116Toshiba InformationSystems Benelux 102Toyota 34TR Engineering 58Traiteur Paulus 139Transac 104Trend Micro 102Tribunal administratif 94UBS 66, 92Unesco 48UNHCR 28Unilog 71Université de Liège 28Université de Luxembourg

20, 64, 86, 108Université de Nancy 2 62Universitéde Saarlandes Europa 64Université de Salzbourg-Business School 64V.I.P. Room 140Valorlux 87, 104, 118VDS-Computing 56Veritas Software 104Viasolutions 102Viewsonic 116Ville de Dudelange 102Ville de Luxembourg 40Ville de Steinfort 104Vodafone 4, 5, 119VOXmobile

40, 60, 142, 143, 154Voxtron 104Vuitton 150Warwick Business School62Weltec 26Wengé 133, 134, 140Worldcom 20Wustenroth 81

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N

1CHIFFRE DU MOIS par Carlo Schneider

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO

PaperJam Novembre 2004

Dossier: Assurance-vie

Les produits d'assurance-vie sont disponiblesauprès des assureurs... mais aussi des banquesou des courtiers indépendants. Vers qui se tourner préférentiellement? Et comment sepasse concrètement la réalisation du contrat encas de décès? Quels sont les différents types decontrats existants? Quelles sont les obligationsde l'assureur? Quels sont les droits et devoirsdes souscripteurs? Quels régimes fiscaux pourquels types de contrat? Comment l'entreprisepeut-elle proposer à son employé un produitd'assurance-vie attractif? Quelles offres? Quelles attraits fiscaux? Egalement au sommaire: un gros plan et commentaires sur la 6e étude Pricewater-houseCoopers sur l'assurance vie.

PARUTION : 22.10.04DEADLINE PUB : 08.10.04 www.tempo.lu

154_prochainement.qxd 13.09.2004 16:35 Uhr Seite 154

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